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Brice Rosaye nĂŠ le 02 | 07 | 1985 Ă Tassin la Demi-Lune (69) Architecte HMONP 33, rue paul Vaillant Couturier I 92140 Clamart 06 03 90 29 54 rosaye.brice@gmail.com
Parcours 2011- present | GM Architectes Associés, Paris XIe | Architecte collaborateur • Extension du Palais des Sports & création d’un SPA I Megève (74) Phase : DCE / SYNTHESE / VISA • Création de 3 blocs sanitaires aux normes handicapées I Draveil (91) Phase : DCE / ACT / SUIVI DE CHANTIER • Restructuration d’un espace commercial de 15 000m2 I Paris (75) Phase : ESQ / APS / APD / PC / DCE / VISA 2010 (Août-Septembre) | Jean-Luc CHASSAIS Architecte et CAPA Architecture, Paris XVe 2010 (Mai-Juillet) | SANS WOLF & Associés Architecture, Paris XVIIe 2008 (Juillet) | Edwige DASSONVILLE Architectes & Associés, Paris XIIe 2007 (Juillet) | Alpes de Lumière, bénévole dans un organisme spécialisé dans la restauration du patrimoine architectural, Montauroux 1999 - 2006 (Juillet) | Guy LAROCHE Architecte DPLG Paris XVIIe. Formation 2013 Habilité à la Maîtrise d’Oeuvre en Son Nom Propre, ENSAPVS, Paris XIIIe 2011 Diplômé d’architecture, ENSAPVS, Paris XIIIe • Diplôme de fin d’études I Réhabilitation d’une ancienne cartoucherie à Meudon (92) • Mémoire de master I Mise en valeur du patrimoine et intervention contemporaine, étude monographique du Kolumba museum, Cologne par peter Zumthor 2005 Année en arts appliqués, École de Condé, Paris XVe, 2004 Baccalauréat Economique et Social, Lycée Jacques Monod, Clamart Competitions 2014 Appel à idées pour la création d’une passerelle sur l’Erdre | 2014 Appel à idées pour la réaffectation de l’église Sainte-Catherine, Bruxelles | 2014 Archmedium’s International Competition for Rome Motorino Check Point | 2013 Young Architects Competition for Post Quake Vision, Crevalcore | 2013 Archmedium’s International Competition for Basel Pavilion Of Culture | Mention Honorable 2013 Archmedium’s International Competition for Camelot Research & Visitors Center | Finaliste 2013 Concours acier 2013, ConstruirAcier, “Urbanité suspendue” 2012 Appel à idées, Festival des Architectures Vives, Montpellier 2012 Appels à idées pour un clocher contemporain, Association de Tanaron | Finaliste 2012 Concours international Fondation WILMOTTE PRIX W 2012 2012 Concours ALGECO, «Hybrid containers» | Mention spéciale du jury 2010 Concours acier 2010, ConstruirAcier, “Imaginez votre école” Profil Français (langue maternelle), Espagnol (niveau correct), Anglais (niveau scolaire) Adobe Photoshop, Adobe Illustrator, Adobe InDesign, Adobe Photo Lightroom, AutoCAD, Powercadd, SketchUp Pro, Artlantis & Vray for Sketchup, Office, Macintosh and Windows system Permis de conduire B I Photographie I Football
0 / PHUSIS
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Création d’une passerelle à mobilité douce I Erdre, NANTES Appel à idées
Le lien entre la nature et l’ouvrage est au cœur de la conception du projet. La future passerelle est conçue de manière à multiplier les perceptions du paysage et de la nature depuis l’ouvrage et inversement. L’architecture met en scène le paysage au même titre que les variations naturelles animant la passerelle. Le titre phusis*, concept philosophique en grec ancien, vient de cette logique des phénomènes naturelles, l’essence des choses dans leur changement ou mouvement. A l’échelle du site, le parti est de créer une passerelle à la fois capable de s’affirmer dans le paysage mais également de s’effacer. Formellement cela se traduit par un geste fort, refusant tous artifices privilégiant la lisibilité de l’architecture avec comme toile de fond le paysage. Cet arc tendu entre les deux rives de l’Erdre est composé d’une succession
Date I Octobre 2014 Equipe I Brice Rosaye & Sarah Bellal Statut I Concours - NR Lieu I Erdre, Nantes Programme I infrastructure, espace public....
de lames d’acier. L’ouvrage ainsi ajouré devient plus ou moins présent en fonction de la position de l’observateur depuis les berges. La perception du paysage ou de l’ouvrage évolue au rythme du parcours des visiteurs. Le caractère changeant de l’ouvrage est ainsi obtenu. La passerelle s’inscrit dans la continuité des activités de loisirs et événements culturels des berges de l’Erdre. Afin de ne pas être uniquement un lieu de passage, le projet est conçu comme un espace public suspendu 12m au dessus de l’eau. Cette zone de 400m² au sommet de la passerelle peut permettre l’accueil de différents événements et être appropriable par les badots tout comme la succession d’emmarchements et leurs grands paliers le long des rampes. Il s’agit ici de générer du lien social au cœur d’un environnement exceptionnel.
I / ST-C
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Réaffectation de l’Eglise Sainte-Catherine I BRUXELLES Appel à idées
Au cœur de la capitale européenne, le projet de réaffectation de l’église Sainte-Catherine a pour objectif d’insuffler une nouvelle dynamique au quartier tout en revalorisant ce patrimoine architectural par une image renouvelée. L’idée de base de cette proposition est de créer un parcours surélevé, une promenade au cœur du paysage architecturale que représente Sainte-Catherine et ainsi d’obtenir une nouvelle perception de ce lieu de culte.Formellement, cela se traduit par une passerelle de 1,40m de large positionnée à 4m au dessus du sol. Les accès de la passerelle se font depuis l’entrée de l’église côté parvis, soit par un escalier soit par une plateforme élévatrice pour les personnes à mobilité réduite (une rampe métallique à 5% permettra de relier le parvis extérieur au niveau intérieur de l’église). La structure modulaire se faufile à mi-hauteur dans l’impressionnante structure de l’église créant ainsi de nouvelles perspectives et de nouveaux espaces. Le projet sublime le patrimoine
Date I Mai 2014 Equipe I Brice Rosaye & Sarah Bellal Statut I Concours - NR Lieu I Bruxelles, Belgique Programme I espace culturel, caféteria, exposition, promenade
et inversement. La trame créée par le croisement des passerelles est volontairement orthogonale afin de conserver les effets de perspective d’origine. Un nouveau rapport naît entre le visiteur et l’architecture existante par cette position à 4m au dessus du sol, un peu plus près des cieux.La structure du projet est légère et autoportante afin d’impacter au minimum sur l’architecture existante. L’intervention est ainsi réversible. L’intervention contemporaine veut apporter une image renouvelée à l’église sans altérer ses qualités originelles (perspectives, puissance structurelle, lumières). La proposition est volontairement simple et épurée afin de ne pas dénaturer l’existant. Les matériaux utilisés se veulent nobles et en harmonie avec le bâti historique. Les teintes brutes brun-noir des profils en acier, le cuir des garde-corps et le bois du platelage et des mains courantes répondent à la patine séculaire de la pierre de Sainte-Catherine.
II / ROMA
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Rome l’éternelle Archmedium’s International Competition
A la croisée des chemins et au cœur des déplacements du monde antique, Rome est encore une ville fortement marquée par l’importance de ses mobilités. La ville se retrouve aujourd’hui confrontée aux problèmes de congestion de son espace public et de stationnement. La gare de Termini de par sa fonction et sa position centrale constitue une porte d’entrée dans la ville. Cette nouvelle infrastructure prend en compte cette proximité par l’apport de services variés (café, workshop classroom…) s’ouvrant généreusement sur l’espace public. Le projet est une ré interprétation contemporaine de l’architecture classique de Rome. Formellement, cela se traduit par un bâtiment massif en béton noir et à la structure marquée par de grandes arches. Le projet a pour ambition de créer un contraste harmonieux avec le bâti existant. La répétition de la structure, de ses arcades est également un rappel au langage de l’architecture antique. Les perspectives générées à l’intérieur du parking évoquent le mou-
Date I Janvier 2014 Equipe I Brice Rosaye & Sarah Bellal Statut I Concours - NR Lieu I Rome, Italie Programme I Parking pour deux-roues, espaces publics, cafétéria
vement et les mobilités tout comme les rampes verticales laissant apparaître le passage des usagers. Cette structure forte, rigide symbolise l’intemporalité, le caractère immuable de la ville de Rome. A l’inverse, à l’intérieur, les grands plateaux sont occupés par les différents programmes (workshop classroom, café, accueil…) sous formes de structures secondaires, plus légères. C’est box facilement démontables sont plus en adéquation avec les constantes évolutions des villes contemporaines. Le gestionnaire du parking peut ainsi occuper en fonction des besoin, le bâtiment comme il veut. C’est le caractère appropriable du projet. L’enjeu du projet réside dans sa capacité à évoluer tout en s’inscrivant dans une continuité avec le passé de la capitale italienne. L’ouverture et les continuités du parking avec l’espace public participent à l’appropriation de cette nouvelle infrastructure à l’échelle de Rome.
III / RECO
P. 12
Reconstruction d’un centre historique Young Architects Competition for Post Quake Vision
Entre oubli et souvenir, la juste mémoire Touchée par un tremblement de terre en 2012, la ville de Crevalcore, au nord de l’Italie, peine aujourd’hui à se reconstruire. Dans un pays victime de la crise économique et où la question de la restauration est centrale peut-on apporter une nouvelle image au patrimoine tout en conservant la mémoire ? Détruire pour mieux construire le souvenir I Ce projet s’intitule la mémoire juste, entre oubli et souvenir car il refuse la restauration à tout prix et un retour systématique à un état originel. Au contraire, il s’agit d’apporter à cette ville sinistrée une image renouvelée en harmonie avec le bâti existant, une continuité contemporaine. L’idée est donc de détruire (démolition = l’oubli) ponctuellement les édifices les
Date I Novembre 2013 Equipe I Brice Rosaye & Martin Kermel Statut I Concours - NR Lieu I Crevalcore, Italie Programme I Reconstruction du centre historique, logements individuels
plus touchés pour y construire le souvenir. En effet, les nouvelles constructions par la différenciation avec le patrimoine bâti représentent la transition avantaprès tremblement de terre et donc le souvenir. Leur expression contemporaine (formes et matérialité exprime la mémoire de cet évènement. La mémoire s’exprime aussi dans la matérialité des nouvelles constructions. La démolition permet en effet de réutiliser des matériaux locaux comme la brique (respect du l’identité) et de limiter les coûts. Contrairement aux façades existantes en plâtre, la brique est laissée visible, brute pour marquer le contraste avec le passé. Restaurer et redonner aux bâtiments sinistrés leur état originel reviendrait à effacer ce triste évenement qui représente la mémoire, l’histoire de Crevalcore.
IV / BPOC
P. 16
Un Pavillon culturel à Bâle Archmedium’s International Competition Mention Honorable
Au cœur de Bâle, le nouveau pavillon a pour objectif d’orienter le visiteur au milieu du foisonnement culturel qu’offre la ville. L’ensemble des informations culturelles y est regroupé. Ce nouveau bâtiment permet également d’accueillir divers évènements tels que des réceptions, conférences et diverses expositions. Le BPOC est conçu afin de répondre au mieux à ces besoins avec un maximum de flexibilité. Regrouper pour mieux orienter I Depuis l’espace public, le but est de créer un nouveau repère urbain afin d’attirer le visiteur et l’orienter au mieux par la suite. Afin d’être le plus visible possible, le pavillon est positionné au croisement de la Steinenberg strasse et de la theaterstrasse. L’expression du nouveau bâtiment est radicale, cela se traduit par une architecture forte et minimum en béton noir dans un jeu de contraste harmonieux avec le bâti existant. Côté théâtre, le bâtiment, entière-
Date I Septembre 2013 Statut I Concours - NR Lieu I Bâle, Suisse Programme I Pavillion culturel, salle polyvalente, lieu d’exposition, réception...
ment vitré en sous-bassement, s’ouvre sur un parvis créant des interactions entre les évènements intérieurs du pavillon et l’espace public. La culture se démocratise en s’ouvrant à tous. Libérer pour mieux aménager I A l’intérieur, le pavillon est imaginé comme une bibliothèque où est rangé l’ensemble de l’offre culturelle de Bâle. L’idée est de concevoir un bâtiment dont la structure est capable d’être support d’exposition et de projections. Formellement, cela s’exprime par un plafond composé d’une centaine de caissons à l’instar d’un meuble de rangement, qui sont autant de support de projection et d’exposition. Le visiteur est forcé à lever les yeux, sollicitant ainsi sa curiosité. Cette structure marquée, libérant l’espace du rez-de-chaussée permet d’obtenir un espace de 400m2 le plus flexible possible idéal pour l’aménagement d’évènements divers et variés.
V / CRCV
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Camelot Research & Visitors Center Archmedium’s International Competition Projet finaliste
The project takes place on the Camelot Hill, a natural area who present an extraordinary panorama on the Cadbury landscape. On that basis, the draft of the CRVC draws its strength from the poetic mood of the site and is formed as an understated landmark. The project is located on the south of the hill and thus has a view that is magical. In the distance, from South Cadbury, the “Dungeon” emerges from the vegetation as a landmark, and lead visitors to the CRVC as a true initiatory course trough the existing path. While climbing, as visitors go along, they discover the landscape and the project at the same time. The simple volumes of the project, partially buried, cut out the skyline and translate a symbolic image of the Camelot Castle.
Date I Mai 2013 Equipe I Brice Rosaye, Damiano Silveri & Antoine Seguin Statut I Concours - NR Lieu I Cadburry, Angleterre Programme I Musée, restaurant, centre de recherches, archives
Close to the entrance to the CRCV, a rift splits the building in two parts: on one side the visitor center, and the research center on the other. Taking this gentle slope, visitors are gradually disconnected from the natural atmosphere until be totally immerged in architecture. It is only after the descent that the landscape reappears magically throughout framing created by the building’s architecture Finally, visitors continue their way through varying lengths of museum or research rooms facing the infinite, offering different atmospheres depends of the uses.From the outside, these varying volumes evoke the battlements that crown the castle. King Of My Castle project is a Contemporary reinterpretation of the typology of medieval castle.
VI / BNF
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Création de logements dans la fosse de la BNF Concours acier 2013, ConstruirAcier, “Urbanité suspendue”
Le parti pris a été de concevoir un projet non-figé et réversible, laissant ouvertes les possibilités d’évolutions. Architecturalement, le projet se traduit par la création d’une structure traversant le jardin dans sa largeur. Ce sont des poutres suspendues en treillis métalliques à l’architecture volontairement simple, brute et sans prétention, elles sont ancrées sur la structure existante de la BNF. Cette dernière est constituée de portiques en béton espacés chacun de 7m25 d’axe en axe. Les espaces interstitiels générés par les poutres au dessus du jardin forment ce que l’on nommera les « parcelles de vide ». Elles sont constructibles par la mise en oeuvre d’une structure secondaire: supports à projets, supports d’idées, laissant une liberté aux envies et besoins en matière de logement et de programme. L’industrialisation des modes de construction permet la construction en usine et la mise en oeuvre rapide sur site.Les logements s’approprient alors ces « parcelles de
Date I Avril 2013 Equipe I Brice Rosaye, Antoine Seguin, Jeremie Dru & Louis Befve Statut I Concours - NR Lieu I Paris, France Programme I Logements
vides », disponibles à la construction. Dans le cadre de la présente réponse au concours, chacun des membres de notre équipe à conçu un projet de logement. Ces logements sont tous déclinables du 2 pièces au 5 pièces, en effet, la mise en place d’une extension de la structure verticale ou horizontale permet d’ajouter des pièces au gré des besoins. Pour appuyer notre discours d’appropriation, nous avons choisi de proposer seulement 2 déclinaisons de nos logements, pour un total de 8 logements, et d’ajouter dans les “parcelles de vide” 12 autres projets de logements afin de mettre en exergue les possibilités qu’offrent ces parcelles. De multiples scénarios sont imaginables, montrant alors les diverses utilisations et possibilités qu’offre l’acier dans la construction de logements avec pour seule contrainte la végétation. Nous apportons aux logements bien plus que vues, lumières et confort, ce projet offre une dimension poétique, une intimité rappelant une cabane dans les arbres, réaliser un rêve d’enfant.
VII / FAV
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Appel à candidatures, Festival des Architectures Vives Thème du Festival 2013 : SOUVENIR
« Tableau noir ». Souvenir commun. Un support d’appropriation. Le patrimoine bâti est un bien commun, appartenant à tous et sans distinctions. C’est dans cette idée que se veut l’installation intitulée « Tableau noir », un thème qui nous renvoie à nos souvenirs d’enfance. Le parti est de créer une architecture éphémère sur laquelle le visiteur puisse s’exprimer au travers d’un mot, d’un dessin et laisser ainsi une trace de son passage (mémoire, souvenir). Le public devient alors acteur et s’approprie le temps d’un été son patrimoine. L’intérêt est bien évidemment de sensibiliser le grand public (petits et grands) à son environnement architectural par le côté ludique de l’installation. Le visiteur, amené à être acteur, permet de créer par la trace qu’il laisse un dialogue avec le patrimoine en constante évolution. Ainsi, la visite du site est à chaque fois renouvelée.
Date I Décembre 2012 Equipe I Brice Rosaye Statut I Concours - NR Lieu I Montpellier, France Programme I Scénographie
L’installation est une trame de parois noires, désaxée par rapport à la cour de l’hôtel particulier. Ces grands tableaux, parallèles les uns aux autres, sont ensuite disposés aléatoirement pour former un ensemble de galeries. L’installation, ouverte vers le ciel et le patrimoine environnant, dialogue avec ce dernier par le jeu de cadrages de perspectives créé par les parois. Celles-ci, à l’instar des cimaises de musée, sont le support d’expression des nos visiteurs artistes. L’installation sobre du début du Festival laisse place, au terme de l’été, à un cadavre exquis aux multiples couleurs contrastant avec le patrimoine bâti. « S’APPROPRIER NOTRE PATRIMOINE ET FABRIQUER DU SOUVENIR AU TRAVERS D’UNE OEUVRE COLLECTIVE”
VIII / TAN
P. 34
Appel à idées pour la création d’un clocher contemporain Association de Tanaron Projet finaliste
Ce projet s’inscrit dans la continuité de l’aventure proposée par l’association de Tanaron depuis 2005. Pour cela, nous proposons un chantier participatif, dans lequel le plus grand nombre de personne peut s’investir, dans une volonté d’appropriation et d’attachement à ce patrimoine que représente le village de Tanaron. Un projet ouvert à tous, aux jeunes bénévoles, aux habitants, aux artisans ainsi qu’à tous les amoureux du Patrimoine. Impliquer l’individu par l’appropriation et ainsi le sensibiliser à la question patrimoniale. La structure est construite avec un matériau local, le bois, impliquant également les acteurs économiques de la région (scieries, artisans). Les contraintes dues à la localisation du site et aux problèmes d’acheminement ont également déterminé le choix de ce matériau. Une ressource locale pour un chantier sec. Le chantier participatif se
Date I Septembre 2012 Equipe I Brice Rosaye, Antoine Seguin, Jeremie Dru & Louis Befve Statut I Appels à idées - NR Lieu I Tanaron, Digne les Bains (04) Programme I Clocher, belvédère, espace culturel et scénique
traduit par une simplicité de mise en œuvre de l’ensemble du projet, de sa structure jusqu’à sa façade. L’utilisation d’éléments de petites sections facilite leur maniement et donc la gestion du chantier. La tour s’élève autour d’une structure poteaux poutres en bois contreventée par les planchers intermédiaires. Le bardage en clin de bois vertical vient se fixer sur les éléments horizontaux de l’ossature. La transparence du traitement de façade donne à voir la structure du clocher. L’élément principal du projet, la cloche, est suspendu à deux câbles métalliques tendus entre les sommets des poteaux de la tour. Ce projet se veut fédérateur et rassembleur de par sa simplicité. Une simplicité traduisant également une volonté d’intégration dans l’environnement, aussi bien paysager qu’architectural.
IX / ALGE
P. 38
MICRO-MACRO, la halle Freyssinet 2012 Concours ALGECO, «Hybrid containers» Mention spéciale du jury
La nécessité de contrer l’étalement urbain dans une optique de développement durable autant que dans une volonté d’améliorer le cadre de vie de tous nous amène à repenser la densification de nos villes, qui peuvent nous apparaître saturées. Pourtant la ville regorge de potentialités inexploitées et considérées comme inexploitables que l’on peut cependant investir de façon éphémère et légère : espaces publics, bâtiments en friche, ouvrages d’art industriels (ponts, métro aérien...). On constate une volonté générale de se réapproprier son cadre de vie accompagnée d’une émergence de projets qui visent à revitaliser des quartiers à l’initiative de collectifs d’architectes qui incorporent les populations au processus de conception et de réalisation. Ces projets sont liés à la festivité, à la flânerie, à la culture, à l’information, au partage et
Date I Mai 2012 Equipe I Brice Rosaye, Antoine Seguin, Jeremie Dru & Louis Befve Statut I Concours- NR Lieu I Paris 13e, France Programme I logements, chantier participatif, équipements sportifs...
à l’échange en contestant une notion exclusivement marchande de la ville. L’utilisation de l’algeco est adaptée à ce processus car réactive, immédiate, modulable et réversible. Par le biais de l’algeco, les habitants et usagers peuvent se réapproprier la construction et la transformation de leur environnement et ainsi de la vie de leur quartier. Cette démarche créative et ouverte nécessite un espace de conception et construction de ces projets. Celui-ci s’intègre dans un réseau urbain qui permet leur diffusion. Ceci se présente comme un chantier participatif intégré dans un quartier dynamique qui fonctionne en synergie avec le chantier. un passage couvert. Les logements quant à eux structurent des rues plus intimes dans les nefs latérales tout en profitant de la lumière naturelle.
X / TPFE
P. 42
Réhabilitation d’une ancienne cartoucherie Projet de fin d’études
Le jeu des contrastes (« la différenciation met en évidence »). L’ancienne usine Gaupillat par sa singularité, par la franchise de son architecture et la brutalité de sa matière est le contenant immuable du projet. L’enveloppe intérieure est laissée intacte autant que possible. Le projet vient en surépaisseur de l’existant, c’est une nouvelle strate, une nouvelle histoire. Mon intervention contemporaine s’inscrit en contraste avec l’architecture existante afin de la révéler au mieux. L’ancien et le contemporain ne fonctionnent pas de manière autonome mais toujours en relation avec l’autre. Il s’agit ici d’enrichir le passé par les données de l’architecture du présent. L’apport d’une œuvre à une autre. Le but est de dissocier les deux couches temporelles en les confrontant dans un jeu de contrastes harmonieux. Un pro-
Date I Juillet 2011 Statut I Projet de Fin d’Etudes Lieu I Meudon (92) Programme I Marché, Ateliers, salles de vente, caféteria, restaurant
jet palimpseste où chaque couche historique trouve son expression de cette cohabitation. Parvenir à une valorisation mutuelle des architectures. Je refuse tout mimétisme, « conservation du tout ancien « ou retour à un état originel, considérant l’évolution d’une architecture existante comme étant naturelle. « La forme supérieure de la conservation des monuments, c’est la création architecturale ». Pour citer Scarpa, « Mon opinion est que l’on peut intervenir de façon moderne sur n’importe quel élément ancien, pour la simple raison qu’autrefois on a fait la même chose et qu’il n’y a pas à pratiquer de mimétisme stylistique quel qu’il soit, si ce n’est dans l’utilisation des matériaux qui doivent être en harmonie ».
XII / ACIER
P. 50
Construction d’une école d’architecture Concours Construir’Acier 2010, «Imaginez votre école»
Située à Dourdan-la-forêt, à proximité du terminus du RER C (direct depuis la bibliothèque François Mitterrand), l’annexe de l’école d’architecture de Paris Val-de-Seine est immergée dans les bois. Un retour volontaire à la nature, aux sens, un lieu de sérénité propice à la création architecturale. Nous avons choisi de placer le projet au sein d’un environnement naturel afin de proposer une alternative à l’enseignement contemporain. Le parti était de se couper du monde urbain, afin de solliciter l’ensemble de nos sens par la proximité avec le milieu naturel ainsi que par notre proposition architecturale. La matérialité de l’architecture, sa brutalité au contact des variations des éléments naturels sont au cœur du projet. Il était important pour nous de développer l’imaginaire de l’étudiant, de le pousser à réfléchir par lui-même sur l’essence de la création et le détourner du superficiel par l’immersion du bâtiment dans un environnement naturel fort. L’édifice est conçu dans cette logique et donc
Date I Juin 2010 Equipe I Brice Rosaye, Thomas Bosi, Clément Bertin & Martin Kermel Statut I Concours - NR Lieu I Dourdan (91) Programme I Ecole d’architecture
directement inspiré du site dans lequel il s’implante. L’édifice prend place dans une allée forestière à la lisière du bois et s’élève verticalement tel un appel au savoir où la lumière se distille zénithalement. L’emprise au sol y est donc minimal, et l’alignement des arbres et leur espacement déterminent la trame du bâtiment. La verticalité limitant l’impact au sol donne naissance à un parcours initiatique allant du sol vers les cieux au milieu de la canopée. Il nous semblait important de développer cette approche sensorielle forte, liée au site, au travers du traitement architectural (matérialité, cadrage). Structurellement, l’édifice est constitué de parois verticales « poteaux poutres » regroupant les espaces de circulations, le hall d’exposition ainsi que l’atelier maquette et la bibliothèque. Les autres programmes traversent cette première structure et s’échappent en porte-àfaux dans le paysage, maintenant l’ensemble de l’édifice en équilibre.
XIII / GENT
P. 56
Salle culturelle à Gentilly Projet d’études - Master 1
Cet équipement culturel est composé d’une salle de spectacle, d’une école de musique et d’une cafétéria. L’édifice s’étend sur la totalité de la parcelle, le long de la Bièvres, mis à jour dans le cadre du projet. La volonté première était de créer une architecture homogène, épurée dans un paysage urbain très hétéroclite. Formellement, cela se traduit par la création de deux bâtiments monolithiques en béton brun. L’un regroupe la salle de spectacle et le second, la cafétéria s’ouvrant sur la place et l’école de musique au premier niveau. Du fait de l’horizontalité de cette nouvelle architecture s’inscrivant dans cette parcelle en longueur, le rapport à la rue se fait par le traitement en verre du sous bassement du bâtiment, cassant par la même occasion l’effet de mur. Des échanges visuels apparaissent alors entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment, notamment sur la façade nord où cette bande vitrée permet d’établir des relations avec la Bièvres et sa balade nouvellement créée.
Date I Juin 2009 Statut I Projet d’études-M1 Lieu I Gentilly (94) Programme I Salle de spectacle, école de musique et caféteria
La structure devient également lisible depuis l’extérieur de l’édifice et rythme le parcours du piéton. Les accès se font depuis l’esplanade et latéralement depuis l’avenue principale, le long du bâtiment. Les accès technique se font quant à eux en fond de parcelle, derrière la scène de la salle de spectacle. La cafétéria s’ouvre sur la place et crée un appel par le jeu du porte-à-faux de l’école de musique au premier étage. Structurellement, l‘édifice est composé d’un système poteaux-poutres monumental en acier noir dissocié de l’enveloppe extérieure. Cette différenciation structurelle est une réponse à la fois esthétique et technique. Cela permet d’offrir une lisibilité constructive à l’architecture ce qui est renforcée par la création de joints lumineux en toiture. Cette distance permet de placer le système de réseaux, et de gaines de ventilation nécessaires à ce type d’équipement. En façade, des panneaux sandwichs préfabriqués en béton brun viennent s’accrocher à la structure intérieure.
XIV / FREY
P. 60
Un centre artistique dans la halle Freyssinet Projet d’études - Master 1
Le concept de ce projet est de créer un « micro-urbanisme » à l’échelle de la halle, une petite ville (dans la forme) avec des caractéristiques précises, dans le généreux volume des 310m du bâtiment. La deuxième volonté était d’intervenir un minimum sur l’édifice d’origine sans toucher à la structure de la halle (réversibilité du projet, flexibilité, intervention non définitive). (Conservation du bâtiment de la façade ouest, seuls les auvents sont supprimés pour apporter un éclairage naturel aux ateliers). Chaque boîte a donc sa propre structure et celle de la halle n’est à aucun moment sollicitée par cette réhabilitation. Il s’agissait de moderniser la halle sans dénaturer le bâtiment d’origine avec une intervention trop radicale. Le réaménagement est donc contemporain et discret à la fois (unité esthétique, des matériaux, des formes…). Le but est d’intervenir tout en mettant en valeur la halle d’origine, que le visiteur puisse
Date I Janvier 2009 Statut I Projet d’études - M1 Lieu I Paris 13e Programme I Salles d’expostion, ateliers d’artiste et logements
admirer l’architecture du bâtiment, sa force spatiale. Montrer la potentialité du site (la nef centrale est laissée libre) tout en rajoutant une nouvelle architecture. Le matériau majoritairement utilisé est le bois (latti, voir références Kengo Kuma et le pavillon de Versailles) en opposition au béton de la halle réchauffant l’ambiance de celle-ci. Le centre artistique Freyssinet est constitué comme une ville de part la tripartition du plan de la halle avec ses trois voûtes et de la trame qui en découle. Les deux nefs latérales constituent l’espace bâti et entourent l’espace de circulation représenté par la nef centrale (exposition temporaire). Le bâti est composé d’une multitude de boîtes regroupant ateliers en rez-de-chaussée et logements en R+1 et de 4 grandes boîtes dissimulant les espaces de circulation (zone technique, sanitaires) et soutenant les passerelles transversales. Plusieurs règles, principes définissent ce « micro-urbanisme » :
XV / LGTS
P. 64
Logements sociaux à Paris Projet d’études - Licence 2
Ces logements sociaux situés dans le XVIII° arrondissement à Paris se trouvent au croisement de la rue Boinod et du passage E.Chaine. Sa volumétrie en rez-de-chaussée est en retrait (alignement des niveaux supérieurs avec le bâtiment adjacent) pour aérer et faciliter la circulation des piétons dans cette rue aux minces espaces de circulations. L’angle du bâtiment est coupé à la jonction des deux rues là encore pour fluidifier le passage et s’ouvrir sur la rue E.Chaine. Ces retraits permettent également d’intégrer des zones végétales idéales pour redynamiser et humaniser ce quartier orphelin de verdure. L’architecture
Date I Juin 2007 Statut I Projet d’études - L2 Lieu I Paris 18e Programme I Logements sociaux, ateliers et commerces
sobre de cet immeuble de logements s’intègre dans le paysage urbain existant tout en dynamisant celui-ci par le foisonnement végétal.Une partie de la façade rue E.Chaine est en avant permettant d’avoir de longues perspectives sur tout le passage. Au rez-de-chaussée, on peut trouver des commerces ainsi qu’un atelier d’artiste. Aux niveaux supérieurs, se trouve une dizaine de logements allant du deux pièces au cinq pièces. Chaque appartement possède sa propre terrasse avec des volets sur rails permettant de s’ouvrir ou non sur l’extérieur.
XVI / BLOC 3
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Maison individuelle Projet d’études - Licence 1
Le site se trouve dans un quartier pavillonnaire à Clamart (proche banlieue parisienne). Le terrain est en longueur, 50x16m (160m2), et légèrement en pente, -3m entre le niveau de la rue et le fond de la parcelle. La retrait de la maison dans le site, s’explique par la présence d’un mur pignon en limite de parcelle, privant de lumière naturelle la partie haute du terrain. Le refus de l’alignement traduit également une volonté d’intimité, d’isolement, de coupure avec la ville (foisonnement végétal, le regard ne passe pas=logique de l’habitat privatif, respect de l’intimité). Le concept du projet Bloc 3, est de regrouper les différentes entités fonctionnelles d’une maison dans des continuités spatiales que sont les blocs (idée des containers). Les espaces privatifs de la maison se retrouvent ainsi regrouper au sein d’un seul et unique bloc au premier niveau.
Date I Juin 2006 Statut I Projet d’études - L1 Lieu I Clamart (92) Programme I maison individuelle
Au rez-de-chaussée, la continuité garage/cellier/cuisine se retrouve également dans un même bloc. La maison est structurée en 3 blocs principaux. Leur position étant déterminée afin d’obtenir les meilleurs relations entre chaque espace de chaque bloc. Au rez-de-chaussée, l’espace entre les deux blocs sert de distribution et de lien aux trois blocs de la maison.Les parties supérieures des blocs inférieurs deviennent des terrasses, accessibles depuis les chambres du premier étage. Le traitement des façades est à la fois sobre et contrasté, en effet, les deux blocs inférieurs sont en bois (volets/ stores) et supportent le troisième qui est un cadre en béton noir. La maison tire profit de la contrainte qu’est le mur pignon, en adossant le bloc privatif sur ce dernier, un jeu de porte-à-faux et de passage couvert se crée alors.
XVII / DRAV
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Création de 3 blocs sanitaires aux normes handicapées Ville de Draveil - Base de loisirs du Port aux Cerises
Le souci d’insertion, de simplicité et de lisibilité de la volumétrie a présidé à la conception du projet afin d’avoir un projet compact, simple, et remarquable. Le volume réalisé en gabions permet l’intégration des blocs sanitaires dans les différents sites au plus proche des cheminements publics existants. Les murs de soutènement en gabions facilitent l’installation des sanitaires et une offrent une résistance et une adaptabilité à son lieu d’implantation en intégrant les variations du sol. La toiture en polycarbonate offre une luminosité
Maître d’ouvrage I Ile-de-France SMEAG du Port aux Cerises Lieu I Draveil (91) Programme I Création de sanitaires aux normes handicapées Architectes I GMAA Mission complète SDO I 300m2 Coût de l’opération I 600 000e HT Date de livraison I juin 2014
naturelle à l’intérieur des sanitaires et de l’espace de rangement. L’ensemble est maintenu par une charpente en bois lamellé collé de type Mélèze. A l’intérieur du bloc sanitaire les cloisons séparatives et la gaine centrale sont en béton lasuré (non poreux) offrant des espaces sobre et de qualité et en adéquation avec les murs en gabions et le paysage naturel des différents sites. Le revêtement de sol sera carrelage de type grès Céram ou par l’application de résine colorée sur le support en maçonnerie.
XVIII / SPA M
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Extension du Palais des Sports & création d’un SPA Ville de Megève
Maître d’ouvrage I Ville de Megève Lieu I Megève (74) Programme I SPA & hydrothérapie, bureaux administratifs & parking Architectes I GMAA Mission complète SDO I 930m2 Coût de l’opération I 2,9 M€ HT Date de livraison I juin 2013