REVUE DE PRESSE - SERGE SAVARD, CANADIEN JUSQU'AU BOUT

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ROSEMONDE

CLIENT: KO Éditions SERGE SAVARD Canadien j'usqu'au bout Lancement : 9 octobre 2019


COMMUNIQUÉ DE PRESSE POUR DIFFUSION IMMÉDIATE CAMPUS

ÉVÉNEMENT POUR TOUS LES ÂGES

SERGE SAVARD : CANADIEN JUSQU’AU BOUT La biographie de l’ancien joueur et directeur général du Canadien de Montréal à paraître le 9 octobre CONCERTS

Montréal, 7 octobre 2019 – Pour la première fois, Serge Savard se raconte dans Canadien jusqu’au bout, sa biographie à paraître chez KO Éditions le 9 octobre prochain. Initié par la passion de Louis Morissette pour le hockey et rédigé par le journaliste sportif Philippe Cantin, l’ouvrage revient sur le parcours professionnel de l’ancien joueur, capitaine et directeur général du Canadien de Montréal sur fond d’histoire politique et sportive du Québec. Depuis ses premiers matchs disputés sur une patinoire de fortune à Landrienne, en Abitibi, où il a passé son enfance, Serge Savard a été guidé par une seule chose : son amour du hockey. Dans ce récit biographique, QUAND l’athlète et homme d’affaires, qui a évolué au sein de l’organisation du Bleu Blanc Rouge pendant 33 ans et participé à la conquête de dix Coupe Stanley, nous entraîne dans les coulisses d’une carrière plus grande que 8 juin Cet 2012acteur privilégié du Canadien de Montréal revient sur les nature. moments forts – àles hauts comme les bas – qui ont façonné son histoire : De 20 heures minuit de ses débuts comme recrue à ses derniers jours au deuxième 5 étage du Forum comme directeur général du club. Au fil des pages, sous la plume habile de Philippe Cantin, le lecteur découvre un homme dont les valeurs ont guidé chacune des décisions, même les plus cruciales.

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BILLETS SUR PLACE Normal : 20 € VIP : 40 € Tarifs de groupe proposés sur le site

SPONSORS Adventure Works À PROPOS DE L’AUTEUR OÙ Présent dans les pages de La Presse depuis plus de 30 ans, Philippe Cantin commente aujourd’hui l’actualité Alpine Ski House sportive dans plusieurs médias et est l’auteur des livres Le Colisée contre le Forum et 50 matchs de hockey quiContoso, ont marqué le Québec. Ltd. Fourth Coffee À Auditorium PROPOS DE KO ÉDITIONS voyagerie KO Scène, KO 24 et KO Éditions est une division du Groupe KO qui réunit également les entités Productions KOTV,LaProductions École deselles Beaux-arts KO Média. Dirigées par le scénariste-humoriste-comédien-producteur-entrepreneur Louis Morissette, sont mues par le désir de raconter des histoires qui captivent le public, et ce, en maîtrisant chaque aspect de la création. Qu’ilCompany s’agisse d’émissions The Phone de1234 télévision, de spectacles, de films, de simple: conquérir le monde pour Academic Circle, Berkeley, CAmagazines ou de livres, la mission du groupe est fortWingtip Toys ensuite le divertir. Dans une industrie qui foisonne de possibilités, le Groupe KO voit des occasions et les saisit.

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COMMUNIQUÉ DIFFUSION IMMÉDIATE

DES IDÉES CADEAUX POUR TOUS LES GOÛTS, SIGNÉES KO ÉDITIONS

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L’APÉRO AU QUÉBEC : COCKTAILS LOCAUX ET DE SAISON ROSE SIMARD ET MAX COUBÈS

OLIVE + GOURMANDO : LE LIVRE DE RECETTES DYAN SOLOMON

SERGE SAVARD : CANADIEN JUSQU’AU BOUT PHILIPPE CANTIN

Que ce soit sur une terrasse l’été ou après une journée de ski l’hiver, les Québécois sont de fervents adeptes de l’apéro. Partout dans la province, le marché des spiritueux est en pleine effervescence et allie le plaisir de concocter des cocktails au souci de consommer des produits d’ici. Dans cet ouvrage, Max Coubès et Rose Simard mettent en vedette les artisans locaux en proposant 55 cocktails à base d’alcools 100 % québécois et d’ingrédients frais de saison. Partez avec eux à la découverte des distillateurs, brasseurs et producteurs qui font briller l’industrie des spiritueux aux quatre coins de la province, et découvrez des techniques et des astuces de bar pour réussir vos cocktails à la maison.

Depuis 1998, Olive + Gourmando est une destination incontournable pour les locaux et les touristes qui arpentent les rues du Vieux-Montréal. Orchestré par Dyan Solomon et son partenaire Éric Girard, ce café et restaurant de quartier est également le témoin privilégié de l’évolution du paysage gastronomique montréalais. Dans ce livre attendu, la chef et copropriétaire partage avec sa fidèle clientèle plus de 150 recettes qui ont fait, et font toujours, la réputation de l’établissement, de la salade #24 à la ricotta maison, sans oublier les fameux brownies d’Olive. Au passage, elle revient sur vingt ans de métier, d’anecdotes savoureuses et de rencontres mémorables, avec ce talent dont elle seule a le secret : celui de rendre l’ordinaire extraordinaire.

Dans ce récit biographique, l’athlète et homme d’affaires, qui a évolué au sein de l’organisation du Bleu Blanc Rouge pendant 33 ans et participé à la conquête de dix Coupe Stanley, nous entraîne dans les coulisses d’une carrière plus grande que nature. Cet acteur privilégié du Canadien de Montréal revient sur les moments forts – les hauts comme les bas – qui ont façonné son histoire : de ses débuts comme recrue à ses derniers jours au deuxième étage du Forum comme directeur général du club. Au fil des pages, sous la plume habile de Philippe Cantin, le lecteur découvre un homme dont les valeurs ont guidé chacune des décisions, même les plus cruciales.

« Tout pour passer de bons moments en famille ou entre amis autour d’un verre. » – Raphaëlle Plante, Le Soleil

« Garrochez-vous sur le livre d’Olive + Gourmando… » - Jean-Philippe Wauthier, La soirée est encore jeune

« Un livre remarquable. Passionnant. Incontournable. Serge Savard s’y dévoile comme jamais avant. » - Alexandre Pratt, La Presse

« C’est un livre généreux » - Josée di Stasio

« C’est une œuvre importante » - Martin Leclerc, C’est samedi et rien d’autre

« Ce livre est fait sur mesure pour réussir le cocktail parfait et impressionner vos invités » - Anne-Lovely Étienne, Coup de cœur de la chronique Je sors, je reste (24 Heures) Top 7 des livres de recettes québécois de 2019 - Philippe Lépine, Huffpost

« Rempli d’appétissantes photos signées Maude Chauvin, le recueil est vraiment à l’image du restaurant. Convivial, chaleureux, généreux, invitant. » - Karine Tremblay, La Tribune

« … une brique de presque 500 pages que j’ai dévorés. J’ai adoré. » - Guy A. Lepage, Tout le monde en parle

-30RELATIONS DE PRESSE / ROSEMONDE COMMUNICATIONS Rosemonde Gingras • 514 458-8355 • rosemonde@rosemondecommunications.com


COMMUNIQUÉ DIFFUSION IMMÉDIATE

LA BIOGRAPHIE DE L’ANCIEN JOUEUR ET DIRECTEUR GÉNÉRAL DU CANADIEN DE MONTRÉAL À PARAÎTRE LE 9 OCTOBRE Montréal, 22 août 2019 — Pour la première fois, Serge Savard se raconte dans Canadien jusqu’au bout, sa biographie à paraître chez KO Éditions, le 9 octobre prochain. Initié par la passion de Louis Morissette pour le hockey et rédigé par le journaliste sportif Philippe Cantin, l’ouvrage revient sur le parcours professionnel de l’ancien joueur, capitaine et directeur général du Canadien de Montréal sur fond d’histoire politique et sportive du Québec. Depuis ses premiers matchs disputés sur une patinoire de fortune à Landrienne, en Abitibi, où il a passé son enfance, Serge Savard a été guidé par une seule chose: son amour du hockey. Dans ce récit biographique, l’athlète et homme d’affaires, qui a évolué au sein de l’organisation du Bleu Blanc Rouge pendant 33 ans et participé à la conquête de dix Coupe Stanley, nous entraîne dans les coulisses d’une carrière plus grande que nature. Cet acteur privilégié du Canadien de Montréal revient sur les moments forts – les hauts comme les bas – qui ont façonné son histoire: de ses débuts comme recrue à ses derniers jours au deuxième étage du Forum comme directeur général du club. Au fil des pages, sous la plume habile de Philippe Cantin, le lecteur découvre un homme dont les valeurs ont guidé chacune des décisions, même les plus cruciales. À PROPOS DE L’AUTEUR Présent dans les pages de La Presse depuis plus de 30 ans, Philippe Cantin commente aujourd’hui l’actualité sportive dans plusieurs médias et est l’auteur des livres Le Colisée contre le Forum et 50 matchs de hockey qui ont marqué le Québec. À PROPOS DE KO ÉDITIONS KO Éditions est une division du Groupe KO qui réunit également les entités Productions KOTV, Productions KO Scène, KO 24 et KO Média. Dirigées par le scénariste-humoriste-comédien-producteur-entrepreneur Louis Morissette, elles sont mues par le désir de raconter des histoires qui captivent le public, et ce, en maîtrisant chaque aspect de la création. Qu’il s’agisse d’émissions de télévision, de spectacles, de films, de magazines ou de livres, la mission du groupe est fort simple: conquérir le monde pour ensuite le divertir. Dans une industrie qui foisonne de possibilités, le Groupe KO voit des occasions et les saisit.

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SERGE SAVARD AU SALON DU LIVRE DE MONTRÉAL

SAMEDI ET DIMANCHE PROCHAINS

Montréal, le 20 novembre 2019 — Un peu plus d’un mois après son arrivée dans les librairies, la biographie de Serge Savard, Canadien jusqu’au bout, écrite par le journaliste sportif Philippe Cantin et publiée par KO Éditions, ravie les lecteurs autant que la critique.

« C’est une œuvre importante » — MARTIN LECLERC, C’EST SAMEDI ET RIEN D’AUTRE, ICI RADIO-CANADA

« Un livre remarquable. Passionnant. Incontournable. Serge Savard s’y dévoile comme jamais avant. » — ALEXANDRE PRATT, LA PRESSE

« ... très intéressant à lire et, si vous manquez d’idées pour vos cadeaux de Noël, en voilà une ! » — MICHEL BERGERON, LE JOURNAL DE MONTRÉAL

« ... biographie franchement intéressante... » — CLAUDE BERNATCHEZ, ICI RADIO-CANADA QUÉBEC

« ... c’est un bon livre Serge Savard, vous pouvez être fier... » — MARIE-LOUISE ARSENAULT, ICI RADIO-CANADA

« ... une brique de presque 500 pages que j’ai dévorée. J’ai adoré ! » — GUY A. LEPAGE, TOUT LE MONDE EN PARLE

« ... un gros, gros merci à Philippe Cantin d’avoir écrit ce livre. » — JEAN-PHILIPPE WAUTHIER, LA SOIRÉE EST ENCORE JEUNE

SÉANCES DE SIGNATURES Dans le cadre de sa 42e édition, le Salon du livre de Montréal qui s’amorce aujourd’hui, recevra l’ancien joueur et directeur général du Canadien de Montréal le temps de 4 séances de signatures. Un arrêt au kiosque de KO ÉDITIONS (230), samedi et dimanche prochains, permettra aux lecteurs de faire signer leur copie et de saluer la légende du hockey.

SOURCE : KO ÉDITIONS MÉDIAS : ROSEMONDE COMMUNICATIONS ROSEMONDE GINGRAS 514 458.8355 ROSEMONDE@ROSEMONDECOMMUNICATIONS.COM

SAMEDI, LE 23 NOVEMBRE

DIMANCHE, LE 24 NOVEMBRE

De 11 h à 12 h

De 11 h à 12 h

De 14 h à 15 h

De 14 h 30 à 15 h 30

Kiosque KO Éditions (230)

Kiosque KO Éditions (230)


AUTOUR DE NOUS

Belles bios

• Enfin une biographie de Serge Savard! À peine quelques jours après le lancement, elle était déjà en réimpression. Lancien joueur, capitaine et directeur général du Canadien de Montréal, le club de hockey où il a évolué durant 33 ans, se raconte sous la plume du journaliste sportif Philippe Cantin dans Serge Savard - Canadienjusqu'au bout. Un récit palpitant. KO Éditions (504 p., 29,95 $). • Préfacée par son prédécesseur Lucien Bouchard, la biographie Bernard Landry - L'héritage d'un patriote témoigne du parcours du 28e premier ministre du Québec, décédé l'an dernier. Il nous a légué un héritage non négligeable, dont une économie modernisée, des programmes sociaux novateurs et la signature de La paix des braves, l'entente historique entre son gouvernement et la nation des Cris. De Jean-Yves Duthel, Libre Expression (384 p., 34,95 $). • Aussi intense que talentueuse, l'irrésistible France Castel s'est confiée au journaliste Jean-Yves Girard dans Ici et maintenant. Point de départ des confidences: des documents et des objets de son passé, qu'elle raconte avec une touchante authenticité. Les Éditions La Presse, 216 pages, 26, 95 $.

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Oùse ressourcer?

Un séjour en Terre sainte, une marche contemplative au coeur du Sahara, une expédition tibétaine au mont Kailash: voilà le genre de périples qu'on trouve dans Voyages spirituels - 50 itinéraires de rêve autour du monde, un beau livre d'Anne Godbout, fondatrice de l'agence Spiritours. Inspirant. Éditions Ulysse (208 p.; 34;95 $).

Pour brasseurs amateurs

Si bien des gens aiment la bière, peu d'entre eux savent comment la produire. C'est aux apprentis brasseurs que s'adresse Comment faire sa bière maison, un guide complet détaillant le matériel et les ingrédients requis, les étapes du brassage (bien illustrées) et 75 recettes provenant de divers pays. Larousse, (144 p., 29,95 $).

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½ Ce qu'on a appris du Québec à l'école remonte généralement à l'arrivée de Jacques Cartier, en 1534. Pourtant, notre territoire existait déjà depuis des milliards la grande épopée d'années! C'est justement cette de nos origines grande épopée de nos origines ...__ que raconte La préhistoire du Québec, une ère marquée par d'inimaginables cataclysmes et chocs tectoniques... bien avant la naissance des ancêtres de nos ancêtres! De Patrick Couture, Fides (400 p., 29,95 $).

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LE JOURNAL DE LA VALLÉE DU RICHELIEU Beloeil 18 décembre 2019 | -4°c

Accueil › Sports › 10 idées-cadeaux pour les sportifs de tout acabit

6 DÉCEMBRE 2019

10 idées-cadeaux pour les sportifs de tout acabit Par: Denis Bélanger


Votre père, conjoint (e), enfant ou petits-enfants aime regarder ou faire du sport, mais vous ne savez pas quoi lui acheter pour les Fêtes? Voici quelques idées de cadeaux de Noël de notre chroniqueur sportif qui sauront faire plaisir. Rêver à l’Impact Pour les jeunes, plusieurs livres de la collection Objectif l’Impact traitent d’histoires de jeunes joueurs de soccer essayant de se faire recruter par l’Académie de l’Impact de Montréal. Les livres font connaître le récit d’un jeune qui doit maintenir de bonnes notes scolaires pour convaincre son père de lui permettre de vivre son rêve ou encore celui des efforts d’un éducateur physique qui tente de convaincre un jeune surdoué de s’inscrire à l’Académie. Montrer son appui aux dinosaures La première conquête du championnat de la NBA des Raptors de Toronto en juin dernier a fait de nouveaux adeptes de basketball, autant chez les grands que chez les petits. Les amateurs de basket apprécieront une casquette avec le logo griffé de la formation torontoise. Si vous voulez acheter un chandail à l’effigie d’un joueur, le Pour les jeunes, plusieurs livres de la collection Objectif l’Impact traitent vétéran Kyle Lowrie ou la jeune vedette montante Pascal Siakam sont d’histoires de jeunes joueurs debons soccerpopulaires. essayant de se faire recruter par l’Académie de l’Impact de Montréal. des

Un brassard pour la course La course est de plus en plus populaire. Pour un proche qui adore courir ou souhaiterait courir davantage, il est possible de se procurer un brassard pour tenir autour du bras son téléphone intelligent ou autre appareil électronique. Il sera ainsi en mesure d’écouter de la musique ou encore des baladodiffusions. Il y a en plusieurs modèles sur le marché, tant dans des magasins spécialisés que dans les grands magasins.


De la lutte dans le temps des fêtes Les lutteurs professionnels de la branche Smackdown de la WWE débarqueront pour une première à la Place Bell de Laval le dimanche 29 décembre, lors d’un événement non télévisé. La WWE a confirmé la présence des lutteurs Roman Reigns, Bray Wyatt, Bayley, Kofi Kingston, Daniel Bryan et Braun Strowman. Il restera à voir si le Montréalais Samy Zain participera au gala.

La venue des Bombardiers du Bronx Cette suggestion d’idée de cadeaux revient chaque année, soit une paire de billets pour la tenue au Stade olympique de deux parties horsconcours des Blue Jays de Toronto. Même si les parties sont encore prévues en début de semaine, l’équipe visiteuse est cette fois-ci très alléchante : les Yankees de New York. L’équipe la plus titrée de l’histoire des majeures affiche toujours des alignements toute étoile avec la plus haute masse salariale du circuit. Film sur une rivalité qui a mal tourné Plus de 20 ans après les évènements, le réalisateur Craig Gillespie a décidé de présenter au grand écran en 2017 le film biographique Moi, Tonya. Présenté sous un faux documentaire, le film relate l’histoire vraie de la rivalité existante entre deux patineuses artistiques américaines à l’aube des Jeux olympiques de Lillehammer en 1994. Margot Robbie campe le rôle principal de la patineuse Tonya Harding, dont l’entourage a été impliqué dans une agression à barre de fer contre sa rivale Nancy Kerrigan.

Des paquets de cartes Si vos enfants adorent le hockey, pourquoi ne pas leur acheter des cartes de hockey. Cette tendance fort à la mode dans les années 1990 est encore vivante dans les tablettes de nombreux magasins. Upper Deck demeure dans «la game» comme on dit avec une variété de séries. Certes, on peut acheter une série complète chez un collectionneur. Mais achetez plusieurs paquets ou une boite de paquets, votre enfant se faire plaisir de découvrir aléatoirement les cartes en déchirant un paquet.

Un film pour tous

Pour un proche brassard pour t


Une autre suggestion parfaite pour les amateurs de sport dans le temps des fêtes est le film familial La gang de hors-la-loi. L’intrigue est centrée autour d’un jeune garçon qui veut passer son été à joueur au baseball. Le terrain est toutefois cadenassé, car la Ville veut s’en servir comme dépotoir. Le jeune héros et ses amis tenteront de trouver une solution pour courir sur les sentiers. Sorti en 2014, il s’agit en fait du 24e film de la série Conte pour tous qui a livré par le passé entre autres La Guerre des tuques.

Biographie du sénateur Pour les friands de lecture, on retrouve sur les tablettes de librairie Serge Savard : Canadien jusqu’au bout. Surnommé le sénateur, Serge Savard a passé 33 ans au sein de l’organisation du Canadien de Montréal en tant que joueur, mais aussi comme administrateur et directeur général lors des deux dernières conquêtes de la Coupe Stanley du Tricolore. Son parcours professionnel est raconté sous la plume du chroniquer sportif Philippe Cantin.

Au tour des dames En 2020, ce sera au tour des femmes d’attaquer le court central du Stade IGA de Montréal à la Coupe Rogers. Si elle évite les blessures, l’une des principales têtes d’affiche du tournoi sera la Canadienne Bianca Andrescu, gagnante du tournoi du Grand Chelem du US Open. Elle s’amènerait de plus à Montréal avec le titre de championne à défendre, elle qui a gagné la Coupe Rogers à Toronto l’an dernier pendant que le Stade IGA accueillait les hommes.

Denis Bélanger

dbelanger@oeilregional.com Consulter tous les articles de Denis Bélanger


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Biographies : plonger dans la vraie vie

PHOTO FOURNIE PAR LA MAISON D’ÉDITION

Serge Savard : Canadien jusqu’au bout, de Philippe Cantin

Les meilleures biographies sur le marché n’offrent pas seulement le parcours d’une personnalité marquante ni un simple accès aux coulisses de sa vie. Elles inspirent et permettent aux lecteurs de s’identifier aux personnalités qu’ils admirent. Publié le 04 décembre 2019 à 11h45

SAMUEL LAROCHELLE COLLABORATION SPÉCIALE

Canadien jusqu’au bout Il a donné ses premiers coups de patin à Landrienne, en Abitibi-Témiscamingue, avant de


faire les beaux jours de la Sainte-Flanelle sur la glace du Forum de Montréal. Si vous pensiez tout connaître de Serge Savard, le hockeyeur, le directeur général et l’homme d’affaires, vous devriez ouvrir le livre écrit par le journaliste Philippe Cantin. L’homme de hockey est loin d’avoir la langue de bois. Serge Savard : Canadien jusqu’au bout, Philippe Cantin, KO Éditions, 29,95 $.

Over the Top










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Serge Savard, encore un Canadien dans le coeur Par 98,5 23 NOVEMBRE 2019 14:15 | MODIFIÉ LE 23 NOVEMBRE 2019 18 :07

A RNE GLA S S BOU RG / LA PRE S S E CA NA DIE NNE

En entrevue avec Paul Houde et Thérèse Parisien dans le cadre de leur émission du Week-end, Serge Savard était de passage dans nos studios pour parler de son histoire.

C'est à la suite de la publication de la biographie sur le «Sénateur» par Philippe Cantin, intitulée «Serge Savard: Canadien jusqu'au bout» que l'intérêt sur la carrière de hockey de Serge Savard se renouvèle. L'ancien joueur de hockey s'ouvre sur le rêve qu'il avait étant enfant, les moments préférés de ses 33 ans de carrière, tels que la Série du siècle 1972, de même que sa lutte contre la LNH concernant les batailles sur la glace. Serge Savard tenait à souligner «le travail extraordinaire» de Philippe Cantin pour cet ouvrage.

Serge Savard 8 : 07

PU BLIÉ LE 23 NOVE MBRE 201 9 / 1 0: 5 7

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«Tu ne peux pas espérer une plus belle carrière, j’ai été tellement content, j’ai joué avec les meilleurs joueurs au monde.» — Serge Savard


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21 novembre 2019 15h53

Le top 10 du mercredi 20 novembre 2019 RICHARD THERRIEN Le Soleil

BLOGUE / «Les enfants de la télé», qui recevait notamment Serge Savard mercredi soir, a attiré 811 000 téléspectateurs sur ICI Télé, obtenant la troisième position du top 10 des émissions les plus regardées. À 20h, 282 000 ont plutôt choisi de regarder «Les invisibles» à TVA. À 21h, ICI Télé l'emporte aussi sur TVA, puisque Plan B a été vue par 458 000 fidèles contre 219 000 pour la finale de Mensonges. Les deux séries ont déjà été diffusées ailleurs. À RDS, le match entre les Sénateurs et le Canadien a rallié 702 000 amateurs.


1- District 31 (ICI Télé): 1 396 000 2- Le tricheur (TVA): 896 000 3- Les enfants de la télé (ICI Télé): 811 000 4- TVA Nouvelles 18h (TVA): 791 000 5- Le hockey des Canadiens (RDS): 702 000 6- TVA Nouvelles 17h (TVA): 635 000 7- Occupation double Afrique du Sud (V): 606 000 8- L'épicerie (ICI Télé): 591 000 9- Les gags (TVA): 483 000 10- Plan B (ICI Télé): 458 000 Source: Numeris


Le top 10 du mercredi 20 novembre 2019 RICHARD THERRIEN Le Soleil

BLOGUE / «Les enfants de la télé», qui recevait notamment Serge Savard mercredi soir, a attiré 811 000 téléspectateurs sur ICI Télé, obtenant la troisième position du top 10 des émissions les plus regardées. À 20h, 282 000 ont plutôt choisi de regarder «Les invisibles» à TVA. À 21h, ICI Télé l'emporte aussi sur TVA, puisque Plan B a été vue par 458 000 fidèles contre 219 000 pour la finale de Mensonges. Les deux séries ont déjà été diffusées ailleurs. À RDS, le match entre les Sénateurs et le Canadien a rallié 702 000 amateurs.


1- District 31 (ICI Télé): 1 396 000 2- Le tricheur (TVA): 896 000 3- Les enfants de la télé (ICI Télé): 811 000 4- TVA Nouvelles 18h (TVA): 791 000 5- Le hockey des Canadiens (RDS): 702 000 6- TVA Nouvelles 17h (TVA): 635 000 7- Occupation double Afrique du Sud (V): 606 000 8- L'épicerie (ICI Télé): 591 000 9- Les gags (TVA): 483 000 10- Plan B (ICI Télé): 458 000 Source: Numeris


21 novembre 2019 15h53

Le top 10 du mercredi 20 novembre 2019 RICHARD THERRIEN Le Soleil

BLOGUE / «Les enfants de la télé», qui recevait notamment Serge Savard mercredi soir, a attiré 811 000 téléspectateurs sur ICI Télé, obtenant la troisième position du top 10 des émissions les plus regardées. À 20h, 282 000 ont plutôt choisi de regarder «Les invisibles» à TVA. À 21h, ICI Télé l'emporte aussi sur TVA, puisque Plan B a été vue par 458 000 fidèles contre 219 000 pour la finale de Mensonges. Les deux séries ont déjà été diffusées ailleurs. À RDS, le match entre les Sénateurs et le Canadien a rallié 702 000 amateurs.


1- District 31 (ICI Télé): 1 396 000 2- Le tricheur (TVA): 896 000 3- Les enfants de la télé (ICI Télé): 811 000 4- TVA Nouvelles 18h (TVA): 791 000 5- Le hockey des Canadiens (RDS): 702 000 6- TVA Nouvelles 17h (TVA): 635 000 7- Occupation double Afrique du Sud (V): 606 000 8- L'épicerie (ICI Télé): 591 000 9- Les gags (TVA): 483 000 10- Plan B (ICI Télé): 458 000 Source: Numeris



- 21 nov•mbr• 2019 15h21

Le top 10 du mercredi 20 novembre 2019 r.:,

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RICHARD THERRIEN

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à TVA.

À 21h, ICI Télé l'emporte aussi sur TVA,

1• District 31 (ICI Télé): 1 396 000

contre 219 000 pour la finale de Mensonges.

2- Le tricheur (TVA): 896 000

puisque Plan Ba été vue par 458 000 fidèles Les deux séries ont déjà été diffusées ailleurs.

À RDS, le match entre les Sénateurs et le Canadien a rallié 702 000 amateurs.

3- Les enfants de la télé (ICI Télé): 811 000 4- TVA Nouvelles 18h (TVA): 791 000 5- Le hockey des canadiens (RDS): 702 000 6- TVA Nouvelles 17h (TVA): 635 000 7- Occupation double Afrique du Sud (V): 606

000

8- L'épicerie (ICI Télé): 591 000 9- Les gags (TVA): 483 000 10- Plan B (ICI Télé): 458 000 Source: Numeris




21 novembre 2019 15h53

Le top 10 du mercredi 20 novembre 2019 RICHARD THERRIEN Le Soleil

BLOGUE / «Les enfants de la télé», qui recevait notamment Serge Savard mercredi soir, a attiré 811 000 téléspectateurs sur ICI Télé, obtenant la troisième position du top 10 des émissions les plus regardées. À 20h, 282 000 ont plutôt choisi de regarder «Les invisibles» à TVA. À 21h, ICI Télé l'emporte aussi sur TVA, puisque Plan B a été vue par 458 000 fidèles contre 219 000 pour la finale de Mensonges. Les deux séries ont déjà été diffusées ailleurs. À RDS, le match entre les Sénateurs et le Canadien a rallié 702 000 amateurs.


1- District 31 (ICI Télé): 1 396 000 2- Le tricheur (TVA): 896 000 3- Les enfants de la télé (ICI Télé): 811 000 4- TVA Nouvelles 18h (TVA): 791 000 5- Le hockey des Canadiens (RDS): 702 000 6- TVA Nouvelles 17h (TVA): 635 000 7- Occupation double Afrique du Sud (V): 606 000 8- L'épicerie (ICI Télé): 591 000 9- Les gags (TVA): 483 000 10- Plan B (ICI Télé): 458 000 Source: Numeris


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Jonathan Drouin, un vent de fraîcheur

Serge Savard me l’a souvent répété durant nos entretiens ayant conduit à la publication de sa biographie : comme directeur général du Canadien, il aimait que plusieurs de ses joueurs passent une bonne partie de l’été au Québec. Publié le 28 octobre 2019 à 7h45

PHILIPPE CANTIN LA PRESSE

Pourquoi ? Tout simplement parce que les rencontres impromptues avec les fans, que ce soit dans un club de golf, sur un terrain de balle ou à l’épicerie, leur rappelaient la place majeure occupée par le Canadien dans la société québécoise. Quand un joueur se fait demander à répétition pourquoi l’équipe n’a pas connu le succès


espéré, il comprend encore mieux à quel point les projecteurs sont braqués vers ses coéquipiers et lui. L’entre-saison le sensibilise à l’importance du rendement du Canadien dans la communauté. Un gars qui quitte Montréal au printemps et revient juste avant le camp d’entraînement n’est pas soumis à cette expérience particulière. La théorie de Serge Savard m’est revenue en mémoire, samedi, en voyant Jonathan Drouin disputer un match formidable contre les Maple Leafs de Toronto. Avec ses deux buts spectaculaires, le dynamique attaquant nous a offert une autre solide performance. Il prend peu à peu l’habitude de ces moments forts. Au point où il deviendra peut-être ce que nous espérions tous lors de son acquisition par le Canadien en juin 2017 : un gars capable d’apposer sa signature sur des matchs importants. L’été dernier, Drouin a été très présent dans la région de Montréal. Il a participé à des tournois de golf et répondu aux nombreuses questions des journalistes s’informant de son état d’esprit en vue de la prochaine saison. Il n’a jamais perdu patience, même si l’exercice est devenu répétitif. Et il a expliqué prendre les moyens pour insuffler un nouvel élan à son jeu. Cette « introspection estivale », pour reprendre la jolie expression du collègue Yanick Bouchard de RDS, a porté ses fruits. Drouin a clairement tiré les leçons de ses ennuis en fin de dernière saison. Il s’est entraîné avec fougue, en plus d’analyser des vidéos pour mieux comprendre ce qu’il a fait de bien, et de moins bien, sur la patinoire. En clair, il s’est préparé avec sérieux, une clé du succès dans le sport professionnel. *** À l’âge de 24 ans, Drouin demeure un jeune joueur, comme Claude Julien le rappelle si souvent. Mais attention : les années déboulent vite dans la Ligue nationale de hockey. Vient un moment où un joueur comme Drouin doit s’interroger sur un enjeu crucial : quel souvenir veut-il laisser de son passage avec le Canadien ? Celui d’un gars qui a soulevé la foule et mené les siens à des victoires importantes ? Ou celui d’un attaquant dont on dira, à sa retraite, qu’il aurait pu faire tellement mieux compte tenu de son immense talent ? Ça aussi, ça fait partie de l’introspection. Pour l’instant, Drouin semble avoir choisi la bonne réponse. Mais la saison commence à peine et son défi sera de maintenir le rythme. Il en a été incapable en 2018-2019, connaissant une désolante baisse de régime après deux matchs sensationnels en février contre les Oilers d’Edmonton et les Jets de Winnipeg. Il débordait alors de confiance et semblait parti pour la gloire. Dans le vestiaire, il s’exprimait comme un meneur. Voilà pourquoi la déception a ensuite été si brutale. Sa léthargie s’est poursuivie jusqu’au bout. Et sans placer sur ses seules épaules la responsabilité de cet autre échec du Canadien à participer aux séries éliminatoires, quelques buts clés de sa part auraient été bienvenus.


PHOTO ERIC BOLTE, USA TODAY SPORTS

Jonathan Drouin possède ce style flamboyant propre aux vedettes offensives.

Samedi, contre les Maple Leafs, c’est en plein ce que Drouin a réussi. Le Canadien a ainsi évité un troisième revers d’affilée à l’approche d’une difficile série de trois matchs en quatre jours à l’étranger. Une défaite aurait ébranlé la confiance du Canadien avant cette portion délicate du calendrier. Et la possibilité d’une glissade au classement aurait été bien réelle. En l’emportant de manière aussi convaincante, ce Canadien combatif a rassuré ses fans. Malgré tout leur talent, les Maple Leafs ont été menottés. (En passant, êtes-vous impressionnés par le travail de Mike Babcock derrière le banc des Torontois ?) La soirée a aussi été belle pour Marc Bergevin. Le DG a pris un risque en cédant Mikhail Sergachev au Lightning de Tampa Bay en retour de Drouin, un « p’tit gars de chez nous », comme il l’a décrit ce jour-là. Si Drouin continue de donner des ailes à l’attaque du Canadien, la transaction sera un succès. Et n’oublions pas que l’autre héros du match, Joel Armia, a aussi été acquis dans un échange, qu’on sait déjà tout à l’avantage du CH. *** Drouin connaît ses meilleurs moments depuis son arrivée avec le Canadien, et le public lui donne beaucoup d’affection. On le voit lorsqu’il est choisi la première étoile d’un match. Son lien avec les fans est fort. Ceux-ci sont contents de voir un joueur québécois s’imposer comme un leader de l’équipe. D’autant plus qu’il possède ce style flamboyant propre aux vedettes offensives. Le Canadien a besoin de joueurs québécois de premier plan dans sa formation. Ceux-ci font partie de son ADN. Et cela demeure vrai malgré le plafond salarial qui a changé la dynamique dans la Ligue nationale. Des attaquants comme Jonathan Drouin et Phillip Danault incarnent une forme de continuité dans la riche histoire de l’équipe. Je sais qu’aujourd’hui, notamment en raison de l’internationalisation du hockey, tous les amateurs ne sont pas convaincus de la nécessité pour le Canadien d’aligner plusieurs


joueurs d’ici. La direction actuelle en fait elle-même peu de cas, comme le repêchage le démontre depuis plusieurs saisons. Je suis pourtant convaincu d’une chose : si les Nordiques revenaient, le Canadien ferait tout en son possible, comme à l’époque de Serge Savard, pour s’assurer d’une forte présence québécoise au sein de sa formation. Mais nous n’en sommes pas là. Alors pour l’instant, réjouissons-nous de ce début de saison inspirant de Drouin, qui apporte un vent de fraîcheur à l’équipe. Espérons que ça dure. © La Presse (2018) Inc. Tous droits réservés.












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Match d'ouverture du Canadien: peu à se mettre sous la dent

PHOTO BEN PELOSSE

Carey Price est le joueur du Canadien qui a reçu la plus belle ovation.

MARC DE FOY ,.

_ 1 'Xtobre20190S·00 M �: À cur. Vendred 11 octobre 2019 05 00

Vous n'aimez pas moins le Canadien malgré la passe difficile qu'il connaît depuis trois ans. Sinon, vous n'auriez pas été 21 302 spectateurs à remplir le Centre Bell pour son match d'ouverture locale, hier soir.











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22 octobre 2019


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Sortie du livre Serge Savard : Canadien jusqu’au bout

Serge Savard peut presque être considéré comme un pilier des Canadiens de Montréal. si Surnommé le « Sénateur », il a joué en tant que défenseur pendant 17 saisons de 1966 s à 1981 avec l'équipe, avant d'ensuite occuper le poste de directeur général de 1983 à 1995. e Le chroniqueur des sports de La Presse, Philippe Cantin, a entrepris la tâche colossale d'écrire sa biographie intitulée, Serge Savard : Canadien jusqu'au bout nous en studio.

(. Ils sont avec


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CET ÉCRAN A ÉTÉ PARTAGÉ À PARTIR DE LA PRESSE+ Édition du 9 octobre 2019, section SPORTS, écran 9

LA BIOGRAPHIE DE SERGE SAVARD EN LIBRAIRIE C’est hier soir qu’avait lieu le lancement de la biographie de Serge Savard, ancien directeur général et défenseur du Tricolore. L’ouvrage, Serge Savard : Canadien jusqu’au bout, a été écrit par le journaliste sportif Philippe Cantin. Savard a remporté 10 Coupes Stanley dans l’organisation du Canadien au cours de sa carrière. — La Presse


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«Serge te donnait toujours l'heure juste» - Bernard Brisset Par 98,5 Sports 8 OCTOBRE 2019 20:10 | MODIFIÉ LE 8 OCTOBRE 2019 20:50

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SERGE SA VA RD A U TERME D E LA CONQUÊTE DE LA C O U P E S T A N LE Y E N 1 9 7 9

Le lancement de la biographie de Serge Savard, écrite par le chroniqueur Philippe Cantin, permet plus que jamais de mesurer le formidable parcours du défenseur du Canadien de Montréal et de l’homme plus grand que nature qu’il est devenu.


Serge Savard; Canadien jusqu’au bout est une incursion dans la vie privée de celui qui fut le dernier directeur-général du Canadien de Montréal à remporter la coupe Stanley en 1986 et en 1993. L’émission des Amateurs de Sports de mardi a été diffusée en direct de l’hôtel Marriott (Château Champlain) où s’est déroulé le lancement du livre. Parmi les nombreuses personnalités présentes au lancement, il y avait les anciens joueurs Guy Carbonneau et Patrice Brisebois, l’ancien journaliste et membre du Canadien Bernard Brisset, ainsi que l'animateur Ron Fournier, qui ont tous défilé au micro de Mario Langlois. Est-ce que le temps arrange les choses? Sûrement pour Carbonneau qui a été échangé par Savard.

« J’étais capitaine du Canadien. Je venais de me faire construire une maison. On avait gagné la coupe Stanley l’année d’avant (1993). Je n’avais jamais été échangé. Il y a eu un choc. J’avais deux enfants. Tu penses que tu vas rester éternellement avec le Canadien de Montréal. Il y a eu un petit froid, mais le fait que Serge demeure à Montréal et que je demeure à Montréal, on a eu la chance de se rencontrer et de se parler. » — Guy Carbonneau

Situation différente pour Patrice Brisebois pour qui Savard a été un homme plus grand que nature. « Pour moi, Serge Savard, ça été un mentor, presque un deuxième père. Il a été tellement présent. Tous ses petits joueurs de hockey, c’était comme ses enfants. C’était tout le temps l’homme qui voulait le meilleur pour le jeune », a souligné Brisebois. « C’est un des athlètes les plus impressionnants et les plus chaleureux que j’ai connus, a noté Bernard Brisset.


« Je l’ai couvert durant une dizaine d’années comme journaliste. C’est une ligne droite, Serge. Il te donnait toujours l’heure juste. C’est celui que l’on allait voir après les défaites du Canadien. Il était le seul capable de nous expliquer ce qui s’était passé de bon, et surtout, de moins bon. Il avait toujours quelque chose d’intéressant à nous raconter. » — Bernard Brisset

Ron Fournier estime néanmoins que l'on perçoit une « certaine amertume » envers l'organisation de Canadien, à la lumière de la lecture de l'ouvrage. « L'idéal, pour lui, ça aurait été que le grand Serge soit impliqué d'une façon ou d'une autre dans l'organisation du Canadien. Il en aurait voulu davantage, je pense. »


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«On avait un esprit d'appartenance» - Serge Savard Par 98,5 Sports 8 OCTOBRE 2019 21:28

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En cette journée où il lançait son livre, Serge Savard s’est entretenu avec Mario Langlois pour parler de bien des choses qui ont façonné sa vie au cours de sa carrière de joueur et de dirigeant du Canadien de Montréal. S’il est un aspect qui est particulièrement significatif, c’est bien ce lien qui unit les joueurs du passé comme on le voir rarement de nos jours, en cette ère ou les formations changent parfois au gré des saisons.


« On forme une grande famille. Je n’ai pas d’ennemis. Je dirais que je suis plus proche de Ken Dryden aujourd’hui que je ne l’étais à l’époque. Je lui ai dit. Je lui ai dit encore samedi soir, quand il était dans la loge à Toronto avec moi. — Serge Savard

« Ken arrivait dans la chambre avec ses livres d’école. Il suivait des cours à McGill. On le regardait de travers. Il ne venait pas manger avec nous autres… C’est pour ça que je dis dans le livre que Ken Dryden, il était en avant de son temps. Les causes qu’il défendait à cette époque, ce sont des causes qui sont populaires aujourd’hui.

« Je suis plus proche de Pete Mahovlich que je ne l’étais à l’époque. Il n’y en a pas de famille comme le Canadien. On est encore tous ensemble. Je demandais à Scotty Bowman si c’est de même ailleurs? Il m’a dit : « non, non, non. Ça ne marche pas de même ailleurs. — Serge Savard

« On avait un esprit d’appartenance qui était là. On le cultivait, l’esprit d’appartenance. » Et quelle fut la «guerre» la plus mémorable pour les frères bleu-blanc-rouge, selon Serge Savard? « Celle qui m’a donné le plus de satisfaction, c’est de battre les Flyers en quatre matchs en 1976. Eux, ils étaient l’emblème de la violence. Moi, j’avais parti une campagne contre la violence et j’ai toujours pensé qu’il n’y aurait pas dû avoir de batailles au hockey. »



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6 10:35 - 8 oct. 2019


Serge Savard a le goût d’ouvrir une discussion avec Marc Bergevin, il lui a d’ailleurs suggéré de se jaser en tête à tête, mais Savard attend toujours cet appel de Bergevin.

Le mur n’a jamais été aussi grand qu’il est là avec les anciens. On vous aime, on vous invite au tournoi de golf du Canadien, mais on ne veut pas vous avoir autour. J’ai dit à Marc Bergevin, j’aimerais ça te parler. Il m’a dit oui, oui, je t’appelle. J’attends encore l’appel. – Savard Monsieur Savard est un homme très respecté et il n’est pas le type d’individu à se présenter comme ça, lors d’une entrevue, et de balancer des mensonges pour salir la franchise Montréalaise. S’il a livré ce type de message, c’est qu’il désire que Geoff Molson et Marc Bergevin s’aperçoivent de cette situation qui traîne depuis quelques années. N’oubliez pas que Serge Savard est celui qui a suggéré Marc Bergevin à Molson puisqu’il était impliqué dans le processus pour dénicher le prochain maître d’oeuvre du Canadien de Montréal. Bergevin a contacté Savard à une seule reprise depuis son embauche. D’ailleurs, lors des festivités pour Guy Lafleur il y a quelque temps, Savard a informé Bergevin qu’il souhaitait le rencontrer. Bref, l’appel n’est jamais venu. Petit ajout au sujet de l’entrevue qu’a accordée Savard à Paul Arcand : Subban est spécial, selon Savard, et il est plus difficile à diriger qu’un autre joueur… Savard a spécifié que Subban est à prendre avec des gants blancs et que le coach doit constamment lui parler.


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Édition du 8 octobre 2019 - Couverture prinicpale + Section SPORTS - Écrans 1 et 2






Métro (Montréal, QC) (site web)

Sylvain Ménard, mardi 8 octobre 2019 823 mots

L'escouade du «Bonjour-Hi!» Par: autres Je vis dans une province où la seule langue of cielle est le français. C'est ainsi depuis presque un demi-siècle, soit depuis l'adoption de la Loi 22, promulguée sous le gouvernement libéral de Robert Bourassa en 1974. Une loi qui avait alors soulevé l'ire de la communauté anglo-québécoise, trois ans avant le dépôt de la Charte de la langue française (Loi 101) du Parti québécois. On a souvent tendance à oublier l'ordre des événements dans le dossier linguistique. Malgré cela et malgré les craintes récurrentes de la communauté anglophone, je vis dans une ville où tout un chacun peut faire usage de sa langue maternelle sans la moindre réserve et il n'y a pas une loi dans notre système qui oblige qui que ce soit à utiliser une autre langue que la sienne au quotidien. Je vis aussi dans un monde où, pour garantir les droits de chacun et une certaine cohésion à l'intérieur du groupe, on a souvent tendance à vouloir légiférer sur tout. C'en est parfois même un peu trop. Quand j'ai entendu parler du désir de réglementer l'utilisation du «Bonjour-Hi» dans l'espace public, la première question qui m'est venue à l'esprit est comment on allait s'y prendre. En déployant une escouade de tapes sur les doigts pour punir les fautifs? En postant des mouchards un peu partout pour pincer les contrevenants? En imposant aux récalcitrants la bastonnade à grands coups de pains français sur la place Jacques-Cartier? OK, j'arrête. Finalement, il n'y aura pas de loi interdisant l'usage du «Bonjour-Hi». Tant mieux, l'idée était absolument ridicule. Cela étant dit, c'est exactement là que n-o-t-r-e travail de citoyen débute. C'est à nous, sur une base personnelle, de faire valoir nos droits et nos principes. C'est à nous seuls d'imposer des limites à ceux et celles qui ont de la dif culté à comprendre où commencent nos exigences. Nul besoin d'une police of cielle du «Bonjour-Hi» pour ça. Suf t de savoir dire n-o-n. Comme ça nous est arrivé il y a deux semaines quand, dans un magasin de meubles de la rue Sainte-Catherine Ouest, il a fallu se reprendre à deux fois pour faire comprendre à la vendeuse que nous n'allions pas accepter de nous faire servir dans la langue qu'elle essayait de nous imposer. Ou quand le placier (francophone) du Centre Bell m'a accueilli l'autre soir avec un sympathique «Show me your ticket» prononcé avec un accent gros comme le Saguenay. Sans parler des fois, de toutes ces fois où à Montréal, ville du top 10 francophone au monde, on s'est adressé à moi dans une autre langue que celle de la majorité. Toutes ces fois où j'ai dû répondre non. Toutes ces fois où, vous aussi, vous avez dû rappeler à certains que l'usage du français n'était pas un privilège, mais un droit non négociable. Toutes ces fois où il a fallu mettre son pied à terre pour préciser où on traçait la ligne du respect. Pour toutes ces fois et pour toutes les fois à venir... *** Lu : Serge Savard : Canadien jusqu'au bout, le récit de l'extraordinaire parcours professionnel de l'ex-joueur et exdirecteur général du Canadien de Montréal, écrit par le journaliste Philippe Cantin. Un ouvrage impressionnant à la hauteur de l'athlète et du gestionnaire qui, presque 25 ans après son départ précipité de l'organisation du CH, demeure toujours une référence incontournable quand vient le temps de remettre les pendules à l'heure dans le monde du sport professionnel. Rares sont les briques de 500 pages que l'on traverse d'un trait. C'est ce qui m'est arrivé au cours du dernier week-end. Du p'tit gars de Landrienne en Abitibi à l'homme d'affaires avisé qui fait l'unanimité, en passant bien sûr par ses années de gloire avec le Canadien, cette histoire lève le voile sur des pans méconnus de la vie de Savard. Philippe Cantin, excellent journaliste de son état, a accompli un travail de moine. Les références sont /


nombreuses, les mises en contexte claires et les faits ont manifestement été véri és avec rigueur. Trop souvent,L les biographies sportives sont des livres faits à la va-vite et bourrés d'inexactitudes. Ici, rien à redire, tout estL impeccable. On dit un gros bravo à l'auteur et merci à Serge Savard qui se con e en toute franchise. Dommage que le Canadien ne fasse pas appel à ses services en lui offrant le fauteuil de grand sage deL l'organisation. Ça serait rassurant de le savoir là. *** Suis retourné voir les Alouettes samedi dernier. Le match a été excitant au possible. Les joueurs de cette équipeL sortie des ténèbres sont manifestement partis en mission. Faudrait peut-être juste ajouter quelques réchauds à hot-dogs pour améliorer ce qu'ils appellent «l'expérienceL client». Contrairement à ce que disait la dame du snack-bar, non, ce n'est pas «normal» de servir des saucissesL frettes parce qu'il y a plus de monde que d'habitude dans le stade. Suis bien prêt à prêter mon corps à laL science, mais pas de mon vivant, autant que possible...




The %ghts of a giant October 8, 2019

is massive d from the

Serge Savard is a great man. In all directions. Its 190 centimeters give it height. H handshake imposes respect. It seems to be done in one block. Like a statue carve stone. Posted on October 08, 2019 at 6:40 am


Alexandre Pratt The Press Except that Serge Savard is not a giant. He has become so. How? 'Or' What ? This is what my colleague Philippe Cantin tells in the biography Serge Savard: Canadian to the end. A remarkable book. Exciting. Must. Serge Savard reveals himself as never before. We are witnessing the construction of his myth, one step at a time. From his childhood in Abitibi to his years as General Manager of the Canadian. The final portrait is that of a complex man. Sensitive. Authentic. And full of contradictions.

PHOTO FRANÇOIS ROY, THE PRESS Serge Savard today launches his biography, written by our columnist Philippe Cantin.


A nationalist Quebecist federalist. An apostle of non-violence who hires fighters. A promoter of Quebec hockey who repacks Europeans – which will be worthy of Maurice Richard's criticism. With Serge Savard, nothing is ever white or black. Everything is in the nuance. This is what makes his testimony captivating. And essential for those interested in the history of the Canadian. *** Why is his testimony essential? Because it contains many revelations. On his relationship with his teammates. With the other stars of the NHL. With his coaches. With his bosses. Truths of the time are now exposed as lies. If you are a partisan of the Canadian, you will enjoy this foray into the backstage of the Forum. Also, although he defends himself in the foreword of the book, Serge Savard settles accounts. He debouches the statues of Sam Pollock and Pat Burns. He has hard words to Ronald Corey, Marc Bergevin and Geoff Molson. I will come back to it. But the most interesting chapters are happening elsewhere. Far from the Forum. In Landrienne, Abitibi, where Serge Savard grew up. Biography is a big part of these formative years. They will define the man he will become. The story begins with the burning of the family home and the adjoining creamery. Savard is only 6 years old, but the event will mark him. His father Laurent must rebuild everything. He is a hard worker. He is also a man with a heart on his hand. Always ready to help the people of the village, of which he is the mayor. Serge Savard yesterday told me the memory of his father. "He was very involved in the community. He was very generous. I think I am too. Not fair with my money. With my time too. I have been associated with a host of causes. I have a hard time saying no. My father too. " Laurent Savard was also a bit of politics. A dark blue. An important organizer of the National nate about


Conservative Party (PCP). When he is 22 years old and already a Canadian star, the CPP asks him to run in the federal election. The proposition disturbs him. Especially since the party promises him $ 5000. A small fortune at the time. Savard told Cantin to have thought about it. He even surveyed his captain, Jean Beliveau. Serge Savard will refuse the offer. He will not be active in the House of Commons. He will do more hockey. *** Serge Savard enjoys himself in the arcane. The backstage games. He likes to be at the heart of the action. The former captain of the Canadiens recognizes him. "Well yes, I was interested. " During his years with the Habs, two causes are particularly close to his heart: the violence in hockey and the talent of Quebec. On the subject of violence, his positions are avant-garde. In 1969, the NHL saw desperate episodes. At the age of only 23, he predicts that "helmet use will become mandatory". A heresy for the time. But his judgment impresses Jean BÊliveau, who recommends him to represent the team with the Players Association. In the late 1970s, Savard called for a public inquiry into hockey violence. He also denounces the NHL and the letting go of his playoff referees. "It's funny," he said. I was in Yellowknife two weeks ago for a round table with former players. I denounced the battles. Everyone got up to applaud me. Unfortunately, these are the same people who get up when there is a battle in an arena ‌ " But back to the 70's. The defender goes from words to action by creating the collegiate league AAA, a junior circuit in which violence is banned. A strong political gesture, unheard of on the part of an NHL player. "A concrete answer to his concerns," writes Philippe Cantin. He did not just denounce barbarism on the rink. He offered a solution to young players put off by these excesses. And it also allows them to combine sports and studies, he who regrets not having continued his education as a


Later, as general manager, he will even propose the abolition of fights. Without success. Ironically, he hired several tough guys, like Chris Nilan and John Kordic. "I'm against the bullies," he said at the time. Unfortunately, to have peace, sometimes you have to prepare for war. " *** His other big fight is the place of Quebeckers with the Canadiens. "Not just francophones. All Quebeckers, "he says, giving Sergio Momesso as an example. As general manager, he makes them a good place in the training. He will find 44 of them. Among them: Patrick Roy, Stéphane Richer, Claude Lemieux, José Théodore, Patrice Brisebois and Benoît Brunet. He will also repatriate a dozen through transactions. Vincent Damphousse and Pierre Turgeon. I asked him why it was so important to him. As players, we were always at least half coming from Quebec. When we lost, we spent a miserable summer here. In softball games everywhere, we were told about it. We were asked if we would win the Stanley Cup the following year. Serge Savard "Today, we say:" Are you going to make the playoffs? "Last season, we did not do the playoffs. But we said we had a good year. Between you and me, high fives when we get eliminated … It's a different context. There were no smiles in time when we did not do the series. – It was more severe at that time? – Oh yes. There was pressure everywhere. Last year, after the last match, half of the players went to Moscow, Stockholm, Finland. The next morning it did not matter. " I point out that it is harder today to hire Quebeckers. Notably because of the salary cap, which limits transactions, and because there are 10 more teams in the NHL. "Maybe it's very difficult to do what I did. But have all efforts been made? "


But we guess he has a grudge against Marc Bergevin and Geoff Molson. In the penultimate chapter of the book, he scratches them in turn. About the owner and president of the team, he says: "Geoff Molson said he wished me back in the organization. I did not receive any news afterwards. Not even a call to tell me that he had abandoned this project. " Which leads him to conclude that his "loyalty to the Molson had been stronger than theirs (him)". He does not spare Marc Bergevin either. "Our conversations have been very rare (‌). I remember a telephone conversation where Marc mainly talked to me about his dissatisfaction with P.K. Subban. Managing a team is first and foremost managing individuals. You have to deal with the different personalities, talk to the players, but listen to them too. " Today, Serge Savard is 73 years old. He looks less at hockey than before. But he is still standing. Straight as an oak. True to his convictions. He remains a giant.

Serge Savard: Canadian to the end, Philippe Cantin, KO Éditions


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SPORTS

! Je dis la vérité, je n'ai de comptes à rendre à personne " – Serge Savard

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Serge Savard lors du lancement de sa biographie PHOTO : RADIO-CANADA / ALAIN ÉTHIER

Jean-François Poirier

2019-10-08 | Mis à jour le 9 octobre 2019

! Je ne veux blesser personne, juste raconter ma vie professionnelle comme elle s'est passée. On m'a souvent sollicité pour écrire ma biographie, mais je n'étais pas prêt. À mon âge, c'était le temps. " Serge Savard s'est finalement laissé convaincre. À 73 ans, l'ancien joueur étoile et directeur général du Tricolore plonge dans ses souvenirs dans le livre Canadien jusqu'au bout du journaliste Philippe Cantin.


! Il s'assume. Il ne se présente pas comme un super héros. Il a fait des erreurs et le recul lui permet de faire la part des choses. Mais son congédiement demeure clairement une injustice à ses yeux, encore aujourd'hui ", souligne Philippe Cantin. Le ! Sénateur ", qui a hérité de ce surnom dès son arrivée avec le Canadien en raison de sa passion pour la politique, s'était juré de dire la vérité lorsqu'il a accepté de se prêter à l'exercice. D'entrée de jeu, les circonstances de son licenciement comme directeur général le 17 octobre 1995 sont évoquées. Serge Savard ne l'a pas vu venir même si, à la fin du livre, on apprendra que le président de l'époque Ronald Corey lui avait remis une note de service assassine après que le CH eut raté les séries éliminatoires à la suite d'une saison écourtée à 48 matchs en raison d'un lock-out. Les mots de Corey sont durs. En voici un extrait : ! La saison qui a pris fin le 3 mai dernier est certes la plus décevante de l'histoire du Canadien [...] Nous avions un sérieux manque d'organisation autant sur la glace qu'au niveau administratif [...] Bien que nous ayons connu certains succès au cours des 10 dernières années, je ne peux accepter qu'on ait croulé de la sorte [...] Il va falloir que tu changes tes habitudes de travail [...] Ton emploi du temps devra être entièrement consacré à l'équipe. Tu ne peux plus être absent et penser que ton leadership s'exercera seul. " Sous le règne de Serge Savard, le Bleu-blanc-rouge avait pourtant gagné la Coupe Stanley en 1993.

! Ce n'est pas digéré complètement parce que je pense que ce congédiement est une injustice. Je n'ai pas apprécié la phrase : "Bien que nous ayons connu certains succès au cours des 10 dernières années." J'ai de la misère à croire ça. On avait gagné la coupe


18 mois auparavant, participé à la finale en 1989 et nous avons aussi été champions en 1986. # — Serge Savard

N'allez pas croire que Serge Savard en veut à Ronald Corey parce qu'il a laissé entendre qu'il passait trop de temps à s'occuper de ses affaires personnelles, comme la gestion du Château Champlain, un hôtel dont il était le propriétaire. ! Je ne le déteste pas. Quand je le vois, je lui donne la main et on jase. Il a été un très bon président. Je sais que je prenais de longs lunchs, mais mon travail ne se faisait pas de 9 à 5. C'était 24 sur 24. Et je ne me suis pas seulement envoyé des fleurs dans ce livre... " Carbonneau le comprend mieux Plus de 120 personnes ont assisté au lancement de ce livre. Parmi les invités, il y avait son ex-coéquipier Guy Lapointe. ! Avec lui, le mot panique n'existait pas ", dit cet ex-membre du célèbre ! Big Three " avec Larry Robinson et Savard. Gilbert Delorme, Yvon Lambert, Patrice Brisebois, José Théodore et Guy Carbonneau s'étaient aussi déplacés au Château Champlain pour assister à l'événement. ! Il était respecté parce qu'il respectait les gens ", explique Carbonneau dont la carrière avec le CH a pris fin parce que Serge Savard l'a échangé aux Blues de St. Louis. Dans sa biographie, sur le plan anecdotique, Savard raconte justement qu'il avait demandé au prof Caron, directeur général des Blues qu'il connaissait très bien, de ne pas faire jouer Carbonneau lors d'un premier match préparatoire entre les deux équipes à Montréal après l'échange. Cela aurait été le grand retour de l'ex-capitaine et les spectateurs auraient certes scandé son nom. Serge Savard n'avait pas le goût de vivre ça. Il s'agissait d'une entente verbale


entre les deux hommes. ! J'étais un peu frustré. Mais avec le recul, j'ai compris. Après ma carrière, j'ai passé du temps dans les bureaux de direction. Je sais comment ça marche... ", déclare Carbonneau, heureux finalement d'avoir pu poursuivre sa carrière ailleurs qu'à Montréal. Réjean Houle, l'homme qui a remplacé Savard après son congédiement, n'a pas raté ce rendez-vous, toujours souriant comme à son habitude. Ronald Corey n'y était pas, tout comme le président actuel du Canadien Geoff Molson que Serge Savard a conseillé durant le processus d'embauche du directeur général Marc Bergevin avec qui il n'entretient aucun contact. L'ex-numéro 18, dont le chandail a été retiré en 2006, aborde la question avec un peu d'amertume dans son livre.

! J'éprouve parfois un sentiment bizarre. Comme si ma loyauté envers les Molson avait été plus forte que la leur envers moi. # — Serge Savard

Il ne se défile pas. ! C'est juste une phrase, mais je le pense réellement. Le Canadien, c'est une grande famille. J'ai une bonne relation avec eux. " Après autant de conversations avec ce personnage important de l'histoire du hockey, Philippe Cantin comprend la réaction de Savard à propos de ses liens avec la famille Molson. ! Partout où il va, il représente le Canadien. Sa véritable loyauté ne va pas aux hommes, mais à l'institution que représente le Canadien pour les Québécois. C'est pour ça que j'ai choisi le titre Canadien jusqu'au bout. "


Serge Savard lors de son passage à Tout le monde en parle dimanche PHOTO : AVANTI GROUPE / KARINE DUFOUR

Suivre les conseils de Béliveau La politique québécoise et canadienne demeure en toile de fond de cette biographie qui raconte le parcours de cet Abitibien vers la LNH. Ce récit nous apprend notamment que Serge Savard aurait pu se porter candidat aux élections provinciales de 1968 durant sa carrière de joueur, mais il ne l'a pas fait. ! J'y ai réfléchi deux jours parce que j'aimais tellement ça ", précise-t-il. Jean Béliveau lui avait conseillé de ne pas faire le saut qu'il jugeait ! un peu prématuré ". Serge Savard a été membre de l'organisation du Bleu-blanc-rouge pendant 33 ans. Il participé à la conquête de 10 Coupes Stanley et a été membre de l'équipe canadienne à la Série du siècle en 1972. Il a aussi été le coéquipier de Guy Lafleur durant ses années de gloire et celui, dans son rôle de directeur général, qui n'a pas été en mesure de le convaincre de ne pas raccrocher ses patins de manière si subite en 1985. Ce livre permet de revivre ces moments de crise qui ont marqué le CH. Et


Serge Savard se souvient bien sûr des jours qui ont précédé son congédiement. ! Patrick Roy et Mike Keane étaient venus me voir pour me dire que Jacques Demers avait perdu sa chambre. J'étais surpris que ça vienne d'eux. Je voulais consulter d'autres joueurs comme Vincent Damphousse. Mais je n'ai pas eu le temps de poursuivre mon enquête parce qu'on m'a congédié. Je ne peux l'affirmer avec certitude, mais je pense que j'aurais échangé Patrick Roy et congédié Jacques Demers. J'avais dit à Ronald Corey que j'avais l'équipe pour gagner la Coupe Stanley deux semaines plus tôt. " Le Canadien n'a toujours pas été sacré champion depuis ce congédiement...

Jean-François Poirier


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ARTS ET ÊTRE, lundi 7 octobre 2019 1020 mots, p. ARTS et être_6

TOUT LE MONDE EN PARLE TÉLÉVISION

Soirée avec une légende vivante Richard Therrien Le Soleil Serge Savard a été un invité en or, hier, à Tout le monde en parle, une émission marquée entre autres par les envolées colériques de Denise Bombardier, inquiète pour la survie de la langue française, et la visite de Justin Trudeau, er de ses quatre ans au pouvoir même s'il est loin d'« être parfait », a-t-il reconnu. On ne peut qu'éprouver de l'admiration pour Serge Savard, qui dirigeait le Canadien quand l'équipe a remporté sa dernière Coupe Stanley, en 1993. Et pourtant, « sur papier, les Nordiques étaient meilleurs que nous autres », a af rmé celui qui s'est raconté au collègue Philippe Cantin dans une biographie intitulée Serge Savard : Canadien jusqu'au bout. L'ex-joueur et directeur général envoyait

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quatre ou cinq dépisteurs sur le terrain pour trouver les meilleurs joueurs francophones, ce qui n'existe plus aujourd'hui. Celui qu'on surnomme encore le « Sénateur » garde un goût amer de son congédiement, convaincu qu'il aurait gagné la Coupe Stanley avec l'équipe qu'il avait formée cette année-là. « En l'espace de 15 minutes, tu deviens une persona non grata », a-t-il déploré, après avoir été tenu à l'écart de l'équipe une bonne dizaine d'années par la suite. Cet amoureux de la politique a été un grand partisan de Brian Mulroney, qu'il considère encore comme « le meilleur premier ministre qu'on a eu au Canada ». La vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique du Québec, Geneviève Guilbault, s'est montrée très solide en début d'émission, tenant un discours limpide et cohérent, notamment au sujet des ratés de l'Unité permanente anticorruption (UPAC). Elle espère qu'un nouveau commissaire sera nommé dès cette semaine. L'entrevue a peut-être dissipé une partie des rumeurs sur ses sautes d'humeur et sur le fait qu'elle entretienne une haine viscérale des péquistes. Elle a ri quand l'animateur lui a parlé de son aversion pour les Montréalais, ce qu'elle nie. « Je suis assez chauvine par rapport à Québec, mais ça fait un peu partie de mes fonctions », a-t-elle rétorqué. Puis, au sujet de la compétence des employés qu'elle a remerciés : « J'ai eu un langage peut-être un petit peu euri. » Elle nie aussi que des con its l'opposent à certains de ses collègues. « Ça se pourrait à un moment donné qu'il y ait des frictions », a-t-elle reconnu, ajoutant que « le Jell-O a vraiment pogné » dans l'équipe caquiste depuis les élections d'il y a un an. Énergique Bombardier Entrevue explosive avec Denise Bombardier – on se serait cru sur un plateau français –, qui a dû en sortir ravie, parce qu'on sait qu'elle adore se coller à la controverse. Comme à sa dernière visite, qui avait scandalisé les communautés francophones hors Québec, qu'elle disait pratiquement éteintes. Le tournage du documentaire Denise au pays des francos l'a en quelque sorte confortée dans cette idée. « Je ne suis pas jovialiste par rapport à la survie du français en dehors du Québec », dit-elle aujourd'hui. Son voyage au Manitoba lui a rappelé un épisode douloureux vécu 40 ans plus tôt. « La première fois que j'ai entendu un anglophone au Canada me dire "Speak white !", c'était à Winnipeg. […] L'émotion m'est revenue comme si c'était hier. » /


Denise Bombardier donnait un show, frappant à coups de poing sur la table, quand Dany Turcotte l'aL soupçonnée d'avoir renié le milieu ouvrier d'où elle vient. Beaucoup de rires aussi dans cette entrevue, où il a étéL question de la qualité de la langue. « Dans l'avion, on m'a dit : "Bonjour, Hi". J'ai dit : "A-I-L ?" Mais elle a pasL compris, évidemment », a raconté Mme Bombardier. « Je voudrais que tous les francophones des autresL provinces aient les mêmes droits et les mêmes protections que les anglophones du Québec », a-t-elle tout deL même conclu. Trudeau ni gagnant ni perdant Accueilli sur l'air de La main haute, la bonne version cette fois, Justin Trudeau n'est sorti ni gagnant ni perdantL de cette entrevue. Il considère que son gouvernement a fait « plus pour l'environnement que n'importe quelL autre ». Quand l'animateur lui a demandé s'il resterait à la tête du Parti libéral s'il perdait le 21 octobre, il aL répondu qu'il ne pouvait imaginer « qu'on va se réveiller le 22 octobre avec un gouvernement qui n'aura pas deL plan pour lutter contre les changements climatiques » et « peut-être reculer sur les droits des femmes et desL communautés LGBT ». Denise Bombardier croit qu'il n'aurait pas dû s'excuser pour sa photo du blackface, mais le premier ministreL considère que le geste a pu blesser des gens, et qu'il fallait s'excuser. « La question qui tue » a fait crouler de rireL l'assistance : « En quoi allez-vous vous déguiser pour l'Halloween cette année ? » Comme en 2012, M. Trudeau aL embrassé volontiers Dany Turcotte, qui lui lançait ce dé sur sa carte. Christian Tétreault communique avec sa lle, morte à 2 ans dans ses bras, en 1985. Il en parle dans ConversationsL avec Marie, un second livre qui lui est consacré. « Un enfant, ça meurt pas. […] Ma lle vit pour le vrai à l'intérieurL de moi », a-t-il dit, se défendant bien d'être fou ou illuminé. Il ne boit plus depuis 530 jours, après avoir été arrêtéL pour ivresse au volant en avril 2018. « J'étais pas à point zéro huit, j'étais à point beaucoup », a-t-il précisé. IlL pouvait dissimuler son alcoolisme même à sa femme, en privilégiant la vodka et le rince-bouche. « Le bonheurL total », a-t-il dit à propos de sa sobriété, dont il savoure chaque instant. En bonne position pour remporter le Félix de la révélation de l'année – il est nommé neuf fois –, Vincent Roberge,L alias Les Louanges, a avoué être nerveux d'aller sur ce plateau. Manifestement, Denise Bombardier n'éprouvaitL pas le même plaisir que nous à voir l'artiste, qu'on a somme toute peu vu à la télévision depuis sa fulguranteL ascension, avec des chansons comme Pitou et La nuit est une panthère. Une renommée qui lui a inspiré laL chanson Attends-moi pas. Il ne comprend pas pourquoi il devrait chanter en anglais alors qu'il se lève le matin,L qu'il rit, qu'il pleure en français, comme le lui avait fait remarquer un ami. Et c'est tant mieux.

Illustration(s) : PHOTO FOURNIE PAR RADIO-CANADA Serge Savard PHOTO FOURNIE PAR RADIO-CANADA Denise Bombardier PHOTO FOURNIE PAR RADIO-CANADA Justin Trudeau, premier ministre du Canada PHOTO FOURNIE PAR RADIO-CANADA Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre de la SécuritéL publique du Québec

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Tout le monde en parle : soirée avec une légende vivante

PHOTO FOURNIE PAR RADIO-CANADA

Serge Savard

Serge Savard a été un invité en or, hier, à Tout le monde en parle, une émission marquée entre autres par les envolées colériques de Denise Bombardier, inquiète pour la survie de la langue française, et la visite de Justin Trudeau, fier de ses quatre ans au pouvoir même s’il est loin d’« être parfait », a-t-il reconnu. Publié le 07 octobre 2019 à 9h18


RICHARD THERRIEN LE SOLEIL

On ne peut qu’éprouver de l’admiration pour Serge Savard, qui dirigeait le Canadien quand l’équipe a remporté sa dernière Coupe Stanley, en 1993. Et pourtant, « sur papier, les Nordiques étaient meilleurs que nous autres », a affirmé celui qui s’est raconté au collègue Philippe Cantin dans une biographie intitulée Serge Savard : Canadien jusqu’au bout. L’ex-joueur et directeur général envoyait quatre ou cinq dépisteurs sur le terrain pour trouver les meilleurs joueurs francophones, ce qui n’existe plus aujourd’hui. Celui qu’on surnomme encore le « Sénateur » garde un goût amer de son congédiement, convaincu qu’il aurait gagné la Coupe Stanley avec l’équipe qu’il avait formée cette annéelà. « En l’espace de 15 minutes, tu deviens une persona non grata », a-t-il déploré, après avoir été tenu à l’écart de l’équipe une bonne dizaine d’années par la suite. Cet amoureux de la politique a été un grand partisan de Brian Mulroney, qu’il considère encore comme « le meilleur premier ministre qu’on a eu au Canada ». > La suite sur le site du Soleil

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7 octobre 2019 0h57

Soirée avec une légende vivante à «Tout le monde en parle» CHRONIQUE / Serge Savard a été un invité en or dimanche à «Tout le monde en parle», une émission marquée entre autres par les envolées colériques de Denise Bombardier, inquiète pour la survie de la langue française, et la visite de Justin Trudeau, fier de ses quatre ans au pouvoir même s'il est loin d'«être parfait», a-t-il reconnu. On ne peut éprouver que de l'admiration pour Serge Savard, qui dirigeait le Canadien quand l'équipe a remporté sa dernière coupe Stanley en 1993. Et pourtant, «sur papier, les Nordiques étaient meilleurs que nous autres», affirme celui qui s'est raconté au collègue Philippe Cantin dans une biographie intitulée Serge

Savard: Canadien jusqu'au bout. L'ex-joueur et directeur général,


à qui je décerne mon étoile du match, envoyait quatre à cinq dépisteurs sur le terrain pour trouver les meilleurs joueurs francophones, ce qui n'existe plus aujourd'hui. Celui qu'on surnomme encore le «Sénateur» garde un goût amer de son congédiement, convaincu qu'il aurait gagné la coupe Stanley avec l'équipe qu'il avait formée cette annéelà. «En l'espace de 15 minutes, tu deviens une personne non grata», déplore-t-il, après avoir été tenu à l'écart de l'équipe une bonne dizaine d'années par la suite. Cet amoureux de la politique a été un grand partisan de Brian Mulroney, qu'il considère encore comme «le meilleur premier ministre qu'on a eu au Canada.» La vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique du Québec, Geneviève Guilbault, s'est montrée très solide en début d'émission, tenant un discours limpide et cohérent, notamment au sujet des ratées de l'UPAC. Elle espère qu'un nouveau commissaire soit nommé dès cette semaine. L'entrevue a peut-être dissipé une partie des rumeurs sur ses sautes d'humeur et le fait qu'elle entretienne une haine viscérale des péquistes. Elle a ri quand l'animateur lui a parlé de son aversion pour les Montréalais, ce qu'elle nie. «Je suis assez chauvine par rapport à Québec mais ça fait un peu partie de mes fonctions», a-t-elle rétorqué. Puis: «J'ai eu un langage peut-être un petit peu fleuri», au sujet de la compétence des employés qu'elle a remerciés. Elle nie aussi que des conflits l'opposent à certains de ses collègues. «Ça se pourrait à un moment donné qu'il y ait des frictions», reconnaît-elle, ajoutant que «le Jell-o a vraiment pogné» dans l'équipe caquiste depuis l'élection d'il y a un an.


Entrevue explosive avec Denise Bombardier – on se serait cru sur un plateau français –, qui a dû en sortir ravie, parce qu'on sait qu'elle adore se coller à la controverse. Comme à sa dernière visite, qui avait scandalisé les communautés francophones hors Québec, qu'elle disait pratiquement éteintes. Le tournage du documentaire Denise au pays des Francos l'a en quelque sorte confortée dans cette idée. «Je ne suis pas jovialiste par rapport à la survie du français en dehors du Québec», dit-elle aujourd'hui. Son voyage au Manitoba lui a rappelé un épisode douloureux vécu 40 ans plus tôt. «La première fois que j'ai entendu un anglophone au Canada me dire « Speak white! », c'était à Winnipeg. […] L'émotion m'est revenue comme si c'était hier.» Denise Bombardier donne un show, frappant à coups de poing sur la table, quand Dany Turcotte la soupçonne d'avoir renié le milieu ouvrier d'où elle vient. Beaucoup de rires aussi dans cette entrevue, où il a été question de la qualité de la langue. «Dans l'avion, on m'a dit : «Bonjour Hi». J'ai dit «A-I-L»? Mais elle a pas compris évidemment», raconte Mme Bombardier. «Je voudrais que tous les francophones des autres provinces aient les mêmes droits et les mêmes protections que les anglophones du Québec», a-t-elle tout de même conclu. Accueilli sur l'air de la chanson-thème sa campagne, la bonne version française cette fois, Justin Trudeau n'est sorti ni gagnant ni perdant de cette entrevue. Il considère que son gouvernement a fait «plus pour l'environnement que n'importe quel autre». Quand l'animateur lui demande s'il restera à la tête du Parti libéral s'il perd le 21 octobre, il répond qu'il ne peut imaginer «qu'on va se réveiller le 22 octobre avec un gouvernement qui n'aura pas de plan pour lutter contre les changements climatiques» et «peut-être reculer sur les droits des femmes et des communautés LGBT». Denise Bombardier croit qu'il n'aurait pas dû s'excuser pour sa photo du «blackface», mais le premier ministre considère que le geste a pu blesser des gens, et qu'il fallait s'excuser. «La question qui tue» a fait crouler de rire


l'assistance: «En quoi allez-vous vous déguiser pour l'Halloween cette année?» Comme en 2012, M. Trudeau a embrassé volontiers Dany Turcotte, qui lui lançait ce défi sur sa carte. Christian Tétreault communique avec sa fille, décédée à deux ans dans ses bras en 1985. Il en parle dans «Conversations avec Marie», un second livre qui lui est consacré. «Un enfant, ça meurt pas. […] Ma fille vit pour le vrai à l'intérieur de moi», dit-il, se défendant bien de ne pas être fou ou illuminé. Il ne boit plus depuis 530 jours, après avoir été arrêté pour ivresse au volant en avril 2018. «J'étais pas à point zéro huit, j'étais à point beaucoup», dit-il. Il pouvait dissimuler son alcoolisme même à son épouse, en privilégiant la vodka et le rince-bouche. «Le bonheur total», dit-il de sa sobriété, dont il savoure chaque instant. En bonne position pour remporter le Félix de la révélation de l'année – il est neuf fois en nomination –, Vincent Roberge, alias Les Louanges, a avoué être nerveux d'aller sur ce plateau. Manifestement, Denise Bombardier n'éprouvait pas le même plaisir que nous à voir l'artiste, qu'on a somme toute peu vu à la télévision depuis sa fulgurante ascension, avec des chansons comme Pitou et La nuit est une panthère . Une renommée qui lui a inspiré la chanson «Attends-moi pas». Il ne comprend pas pourquoi il devrait chanter en anglais alors qu'il se lève le matin, qu'il rit, qu'il pleure en français, comme le lui avait fait remarquer un ami. Et c'est tant mieux. Pour ceux qui se posaient la question, Maxime Bernier est le seul chef de parti à avoir refusé l'invitation de Tout le monde en parle .


La Tribune (Sherbrooke, QC) (tablette)

Télé et radio, dimanche 6 octobre 2019 - 20h00 HE 1061 mots

Soirée avec une légende vivante à «Tout le monde en parle» Richard Therrien Le Soleil CHRONIQUE / Serge Savard a été un invité en or dimanche à «Tout le monde en parle», une émission marquée entre autres par les envolées colériques de Denise Bombardier, inquiète pour la survie de la langue française, et la visite de Justin Trudeau, er de ses quatre ans au pouvoir même s'il est loin d'«être parfait», a-t-il reconnu. Québec - On ne peut éprouver que de l'admiration pour Serge Savard, qui dirigeait le Canadien quand l'équipe a remporté sa dernière coupe Stanley en 1993. Et pourtant, «sur papier, les Nordiques étaient meilleurs que nous autres», af rme celui qui s'est raconté au collègue Philippe Cantin dans une biographie intitulée Serge Savard: Canadien jusqu'au bout . L'ex-joueur et directeur général, à qui je décerne mon étoile du match, envoyait quatre à cinq dépisteurs sur le terrain pour trouver les meilleurs joueurs francophones, ce qui n'existe plus aujourd'hui. Celui qu'on surnomme encore le «Sénateur» garde un goût amer de son congédiement, convaincu qu'il aurait gagné la coupe Stanley avec l'équipe qu'il avait formée cette année-là. «En l'espace de 15 minutes, tu deviens une personne non grata», déplore-t-il, après avoir été tenu à l'écart de l'équipe une bonne dizaine d'années par la suite. Cet amoureux de la politique a été un grand partisan de Brian Mulroney, qu'il considère encore comme «le meilleur premier ministre qu'on a eu au Canada.» La vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique du Québec, Geneviève Guilbault, s'est montrée très solide en début d'émission, tenant un discours limpide et cohérent, notamment au sujet des ratées de l'UPAC. Elle espère qu'un nouveau commissaire soit nommé dès cette semaine. L'entrevue a peut-être dissipé une partie des rumeurs sur ses sautes d'humeur et le fait qu'elle entretienne une haine viscérale des péquistes. Elle a ri quand l'animateur lui a parlé de son aversion pour les Montréalais, ce qu'elle nie. «Je suis assez chauvine par rapport à Québec mais ça fait un peu partie de mes fonctions», a-t-elle rétorqué. Puis: «J'ai eu un langage peutêtre un petit peu euri», au sujet de la compétence des employés qu'elle a remerciés. Elle nie aussi que des con its l'opposent à certains de ses collègues. «Ça se pourrait à un moment donné qu'il y ait des frictions», reconnaît-elle, ajoutant que «le Jell-o a vraiment pogné» dans l'équipe caquiste depuis l'élection d'il y a un an. Entrevue explosive avec Denise Bombardier – on se serait cru sur un plateau français –, qui a dû en sortir ravie, parce qu'on sait qu'elle adore se coller à la controverse. Comme à sa dernière visite, qui avait scandalisé les communautés francophones hors Québec, qu'elle disait pratiquement éteintes. Le tournage du documentaire

Denise au pays des Francos l'a en quelque sorte confortée dans cette idée. «Je ne suis pas jovialiste par rapport à la survie du français en dehors du Québec», dit-elle aujourd'hui. Son voyage au Manitoba lui a rappelé un épisode douloureux vécu 40 ans plus tôt. «La première fois que j'ai entendu un anglophone au Canada me dire « Speak white! », c'était à Winnipeg. […] L'émotion m'est revenue comme si c'était hier.» Denise Bombardier donne un show, frappant à coups de poing sur la table, quand Dany Turcotte la soupçonne d'avoir renié le milieu ouvrier d'où elle vient. Beaucoup de rires aussi dans cette entrevue, où il a été question de la qualité de la langue. «Dans l'avion, on m'a dit : «Bonjour Hi». J'ai dit «A-I-L»? Mais elle a pas compris évidemment», raconte Mme Bombardier. «Je voudrais que tous les francophones des autres provinces aient les mêmes droits et les mêmes protections que les anglophones du Québec», a-t-elle tout de même conclu. Accueilli sur l'air de la chanson-thème sa campagne, la bonne version française cette fois, Justin Trudeau n'est sorti ni gagnant ni perdant de cette entrevue. Il considère que son gouvernement a fait «plus pour l'environnement que n'importe quel autre». Quand l'animateur lui demande s'il restera à la tête du Parti libéral /


s'il perd le 21 octobre, il répond qu'il ne peut imaginer «qu'on va se réveiller le 22 octobre avec un gouvernement qui n'aura pas de plan pour lutter contre les changements climatiques» et «peut-être reculer sur les droits des femmes et des communautés LGBT». Denise Bombardier croit qu'il n'aurait pas dû s'excuser pour sa photo du «blackface», mais le premier ministre considère que le geste a pu blesser des gens, et qu'il fallait s'excuser. «La question qui tue» a fait crouler de rire l'assistance: «En quoi allez-vous vous déguiser pour l'Halloween cette année?» Comme en 2012, M. Trudeau a embrassé volontiers Dany Turcotte, qui lui lançait ce dé sur sa carte. Christian Tétreault communique avec sa lle, décédée à deux ans dans ses bras en 1985. Il en parle dans «Conversations avec Marie», un second livre qui lui est consacré. «Un enfant, ça meurt pas. […] Ma lle vit pour le vrai à l'intérieur de moi», dit-il, se défendant bien de ne pas être fou ou illuminé. Il ne boit plus depuis 530 jours, après avoir été arrêté pour ivresse au volant en avril 2018. «J'étais pas à point zéro huit, j'étais à point beaucoup», dit-il. Il pouvait dissimuler son alcoolisme même à son épouse, en privilégiant la vodka et le rince-bouche. «Le bonheur total», dit-il de sa sobriété, dont il savoure chaque instant. En bonne position pour remporter le Félix de la révélation de l'année – il est neuf fois en nomination –, Vincent Roberge, alias Les Louanges, a avoué être nerveux d'aller sur ce plateau. Manifestement, Denise Bombardier n'éprouvait pas le même plaisir que nous à voir l'artiste, qu'on a somme toute peu vu à la télévision depuis sa fulgurante ascension, avec des chansons comme Pitou et La nuit est une panthère . Une renommée qui lui a inspiré la chanson «Attends-moi pas». Il ne comprend pas pourquoi il devrait chanter en anglais alors qu'il se lève le matin, qu'il rit, qu'il pleure en français, comme le lui avait fait remarquer un ami. Et c'est tant mieux. Pour ceux qui se posaient la question, Maxime Bernier est le seul chef de parti à avoir refusé l'invitation de Tout le monde en parle .

Illustration(s) : fournie par Radio-Canada, Karine Dufour Serge Savard dirigeait le Canadien quand l’équipe a remporté sa dernière coupe Stanley en 1993. Philippe Cantin signe sa biographie. Note(s) : Cet article a été modi é le 2019-10-06 à 23h52 HE.


La Voix de l'Est (Granby, QC) (tablette)

Télé et radio, dimanche 6 octobre 2019 - 20h00 HE 1061 mots

Soirée avec une légende vivante à «Tout le monde en parle» Richard Therrien Le Soleil CHRONIQUE / Serge Savard a été un invité en or dimanche à «Tout le monde en parle», une émission marquée entre autres par les envolées colériques de Denise Bombardier, inquiète pour la survie de la langue française, et la visite de Justin Trudeau, er de ses quatre ans au pouvoir même s'il est loin d'«être parfait», a-t-il reconnu. Québec - On ne peut éprouver que de l'admiration pour Serge Savard, qui dirigeait le Canadien quand l'équipe a remporté sa dernière coupe Stanley en 1993. Et pourtant, «sur papier, les Nordiques étaient meilleurs que nous autres», af rme celui qui s'est raconté au collègue Philippe Cantin dans une biographie intitulée Serge Savard: Canadien jusqu'au bout . L'ex-joueur et directeur général, à qui je décerne mon étoile du match, envoyait quatre à cinq dépisteurs sur le terrain pour trouver les meilleurs joueurs francophones, ce qui n'existe plus aujourd'hui. Celui qu'on surnomme encore le «Sénateur» garde un goût amer de son congédiement, convaincu qu'il aurait gagné la coupe Stanley avec l'équipe qu'il avait formée cette année-là. «En l'espace de 15 minutes, tu deviens une personne non grata», déplore-t-il, après avoir été tenu à l'écart de l'équipe une bonne dizaine d'années par la suite. Cet amoureux de la politique a été un grand partisan de Brian Mulroney, qu'il considère encore comme «le meilleur premier ministre qu'on a eu au Canada.» La vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique du Québec, Geneviève Guilbault, s'est montrée très solide en début d'émission, tenant un discours limpide et cohérent, notamment au sujet des ratées de l'UPAC. Elle espère qu'un nouveau commissaire soit nommé dès cette semaine. L'entrevue a peut-être dissipé une partie des rumeurs sur ses sautes d'humeur et le fait qu'elle entretienne une haine viscérale des péquistes. Elle a ri quand l'animateur lui a parlé de son aversion pour les Montréalais, ce qu'elle nie. «Je suis assez chauvine par rapport à Québec mais ça fait un peu partie de mes fonctions», a-t-elle rétorqué. Puis: «J'ai eu un langage peutêtre un petit peu euri», au sujet de la compétence des employés qu'elle a remerciés. Elle nie aussi que des con its l'opposent à certains de ses collègues. «Ça se pourrait à un moment donné qu'il y ait des frictions», reconnaît-elle, ajoutant que «le Jell-o a vraiment pogné» dans l'équipe caquiste depuis l'élection d'il y a un an. Entrevue explosive avec Denise Bombardier – on se serait cru sur un plateau français –, qui a dû en sortir ravie, parce qu'on sait qu'elle adore se coller à la controverse. Comme à sa dernière visite, qui avait scandalisé les communautés francophones hors Québec, qu'elle disait pratiquement éteintes. Le tournage du documentaire

Denise au pays des Francos l'a en quelque sorte confortée dans cette idée. «Je ne suis pas jovialiste par rapport à la survie du français en dehors du Québec», dit-elle aujourd'hui. Son voyage au Manitoba lui a rappelé un épisode douloureux vécu 40 ans plus tôt. «La première fois que j'ai entendu un anglophone au Canada me dire « Speak white! », c'était à Winnipeg. […] L'émotion m'est revenue comme si c'était hier.» Denise Bombardier donne un show, frappant à coups de poing sur la table, quand Dany Turcotte la soupçonne d'avoir renié le milieu ouvrier d'où elle vient. Beaucoup de rires aussi dans cette entrevue, où il a été question de la qualité de la langue. «Dans l'avion, on m'a dit : «Bonjour Hi». J'ai dit «A-I-L»? Mais elle a pas compris évidemment», raconte Mme Bombardier. «Je voudrais que tous les francophones des autres provinces aient les mêmes droits et les mêmes protections que les anglophones du Québec», a-t-elle tout de même conclu. Accueilli sur l'air de la chanson-thème sa campagne, la bonne version française cette fois, Justin Trudeau n'est sorti ni gagnant ni perdant de cette entrevue. Il considère que son gouvernement a fait «plus pour l'environnement que n'importe quel autre». Quand l'animateur lui demande s'il restera à la tête du Parti libéral /


s'il perd le 21 octobre, il répond qu'il ne peut imaginer «qu'on va se réveiller le 22 octobre avec un gouvernement qui n'aura pas de plan pour lutter contre les changements climatiques» et «peut-être reculer sur les droits des femmes et des communautés LGBT». Denise Bombardier croit qu'il n'aurait pas dû s'excuser pour sa photo du «blackface», mais le premier ministre considère que le geste a pu blesser des gens, et qu'il fallait s'excuser. «La question qui tue» a fait crouler de rire l'assistance: «En quoi allez-vous vous déguiser pour l'Halloween cette année?» Comme en 2012, M. Trudeau a embrassé volontiers Dany Turcotte, qui lui lançait ce dé sur sa carte. Christian Tétreault communique avec sa lle, décédée à deux ans dans ses bras en 1985. Il en parle dans «Conversations avec Marie», un second livre qui lui est consacré. «Un enfant, ça meurt pas. […] Ma lle vit pour le vrai à l'intérieur de moi», dit-il, se défendant bien de ne pas être fou ou illuminé. Il ne boit plus depuis 530 jours, après avoir été arrêté pour ivresse au volant en avril 2018. «J'étais pas à point zéro huit, j'étais à point beaucoup», dit-il. Il pouvait dissimuler son alcoolisme même à son épouse, en privilégiant la vodka et le rince-bouche. «Le bonheur total», dit-il de sa sobriété, dont il savoure chaque instant. En bonne position pour remporter le Félix de la révélation de l'année – il est neuf fois en nomination –, Vincent Roberge, alias Les Louanges, a avoué être nerveux d'aller sur ce plateau. Manifestement, Denise Bombardier n'éprouvait pas le même plaisir que nous à voir l'artiste, qu'on a somme toute peu vu à la télévision depuis sa fulgurante ascension, avec des chansons comme Pitou et La nuit est une panthère . Une renommée qui lui a inspiré la chanson «Attends-moi pas». Il ne comprend pas pourquoi il devrait chanter en anglais alors qu'il se lève le matin, qu'il rit, qu'il pleure en français, comme le lui avait fait remarquer un ami. Et c'est tant mieux. Pour ceux qui se posaient la question, Maxime Bernier est le seul chef de parti à avoir refusé l'invitation de Tout le monde en parle .

Illustration(s) : fournie par Radio-Canada, Karine Dufour Serge Savard dirigeait le Canadien quand l’équipe a remporté sa dernière coupe Stanley en 1993. Philippe Cantin signe sa biographie. Note(s) : Cet article a été modi é le 2019-10-06 à 23h52 HE.


RICHARD THERRIEN LE SOLEIL

6 octobre 2019 22h52 / Mis à jour à 23h52

Soirée avec une légende vivante à «Tout le monde en


parle» CHRONIQUE / Serge Savard a été un invité en or dimanche à «Tout le monde en parle», une émission marquée entre autres par les envolées colériques de Denise Bombardier, inquiète pour la survie de la langue française, et la visite de Justin Trudeau, fier de ses quatre ans au pouvoir même s'il est loin d'«être parfait», a-t-il reconnu. On ne peut éprouver que de l'admiration pour Serge Savard, qui dirigeait le Canadien quand l'équipe a remporté sa dernière coupe Stanley en 1993. Et pourtant, «sur papier, les Nordiques étaient meilleurs que nous autres», affirme celui qui s'est raconté au collègue Philippe Cantin dans une biographie intitulée Serge Savard: Canadien jusqu'au

bout. L'ex-joueur et directeur général, à qui je décerne mon étoile du match, envoyait quatre à cinq dépisteurs sur le terrain pour trouver les meilleurs joueurs francophones, ce qui n'existe plus aujourd'hui. Celui qu'on surnomme encore le «Sénateur» garde un goût amer de son congédiement, convaincu qu'il aurait gagné la coupe Stanley avec l'équipe qu'il avait formée cette annéelà. «En l'espace de 15 minutes, tu deviens une personne non grata», déplore-t-il, après avoir été tenu à l'écart de l'équipe une bonne dizaine d'années par la suite. Cet amoureux de la politique a


été un grand partisan de Brian Mulroney, qu'il considère encore comme «le meilleur premier ministre qu'on a eu au Canada.» La vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique du Québec, Geneviève Guilbault, s'est montrée très solide en début d'émission, tenant un discours limpide et cohérent, notamment au sujet des ratées de l'UPAC. Elle espère qu'un nouveau commissaire soit nommé dès cette semaine. L'entrevue a peut-être dissipé une partie des rumeurs sur ses sautes d'humeur et le fait qu'elle entretienne une haine viscérale des péquistes. Elle a ri quand l'animateur lui a parlé de son aversion pour les Montréalais, ce qu'elle nie. «Je suis assez chauvine par rapport à Québec mais ça fait un peu partie de mes fonctions», a-telle rétorqué. Puis: «J'ai eu un langage peut-être un petit peu fleuri», au sujet de la compétence des employés qu'elle a remerciés. Elle nie aussi que des conflits l'opposent à certains de ses collègues. «Ça se pourrait à un moment donné qu'il y ait des frictions», reconnaît-elle, ajoutant que «le Jell-o a


vraiment pogné» dans l'équipe caquiste depuis l'élection d'il y a un an. Entrevue explosive avec Denise Bombardier – on se serait cru sur un plateau français –, qui a dû en sortir ravie, parce qu'on sait qu'elle adore se coller à la controverse. Comme à sa dernière visite, qui avait scandalisé les communautés francophones hors Québec, qu'elle disait pratiquement éteintes. Le tournage du documentaire Denise au pays des

Francos l'a en quelque sorte confortée dans cette idée. «Je ne suis pas jovialiste par rapport à la survie du français en dehors du Québec», dit-elle aujourd'hui. Son voyage au Manitoba lui a rappelé un épisode douloureux vécu 40 ans plus tôt. «La première fois que j'ai entendu un anglophone au Canada me dire « Speak white! », c'était à Winnipeg. […] L'émotion m'est revenue comme si c'était hier.» Denise Bombardier donne un show, frappant à coups de poing sur la table, quand Dany Turcotte la soupçonne d'avoir renié le milieu ouvrier d'où elle vient. Beaucoup de rires aussi dans cette entrevue, où il a été question de la qualité de la langue. «Dans l'avion, on m'a dit : «Bonjour Hi». J'ai dit «A-I-L»? Mais elle a pas compris évidemment», raconte Mme Bombardier. «Je voudrais que tous les francophones des autres provinces aient les mêmes droits et les mêmes protections que les anglophones du Québec», a-t-elle tout de même conclu.


Accueilli sur l'air de la chanson-thème sa campagne, la bonne version française cette fois, Justin Trudeau n'est sorti ni gagnant ni perdant de cette entrevue. Il considère que son gouvernement a fait «plus pour l'environnement que n'importe quel autre». Quand l'animateur lui demande s'il restera à la tête du Parti libéral s'il perd le 21 octobre, il répond qu'il ne peut imaginer «qu'on va se réveiller le 22 octobre avec un gouvernement qui n'aura pas de plan pour lutter contre les changements climatiques» et «peut-être reculer sur les droits des femmes et des communautés LGBT». Denise Bombardier croit qu'il n'aurait pas dû s'excuser pour sa photo du «blackface», mais le premier ministre considère que le geste a pu blesser des gens, et qu'il fallait s'excuser. «La question qui tue» a fait crouler de rire l'assistance: «En quoi allez-vous vous déguiser pour l'Halloween cette année?» Comme en 2012, M. Trudeau a embrassé volontiers Dany Turcotte, qui lui lançait ce défi sur sa carte. Christian Tétreault communique avec sa fille, décédée à deux ans dans ses bras en 1985. Il en parle dans «Conversations avec Marie», un second livre qui lui est consacré. «Un enfant, ça meurt pas. […] Ma fille vit pour le vrai à l'intérieur de moi», ditil, se défendant bien de ne pas être fou ou illuminé. Il ne boit plus depuis 530 jours, après avoir été arrêté pour ivresse au volant en avril 2018. «J'étais pas à point zéro huit, j'étais à point beaucoup», ditil. Il pouvait dissimuler son alcoolisme même à son


épouse, en privilégiant la vodka et le rince-bouche. «Le bonheur total», dit-il de sa sobriété, dont il savoure chaque instant. En bonne position pour remporter le Félix de la révélation de l'année – il est neuf fois en nomination –, Vincent Roberge, alias Les Louanges, a avoué être nerveux d'aller sur ce plateau. Manifestement, Denise Bombardier n'éprouvait pas le même plaisir que nous à voir l'artiste, qu'on a somme toute peu vu à la télévision depuis sa fulgurante ascension, avec des chansons comme Pitou et La nuit est une

panthère . Une renommée qui lui a inspiré la chanson «Attends-moi pas». Il ne comprend pas pourquoi il devrait chanter en anglais alors qu'il se lève le matin, qu'il rit, qu'il pleure en français, comme le lui avait fait remarquer un ami. Et c'est tant mieux. Pour ceux qui se posaient la question, Maxime Bernier est le seul chef de parti à avoir refusé l'invitation de Tout le monde en parle .


Le Quotidien (Saguenay, QC) (tablette)

Télé et radio, dimanche 6 octobre 2019 - 20h00 HE 1061 mots

Soirée avec une légende vivante à «Tout le monde en parle» Richard Therrien Le Soleil CHRONIQUE / Serge Savard a été un invité en or dimanche à «Tout le monde en parle», une émission marquée entre autres par les envolées colériques de Denise Bombardier, inquiète pour la survie de la langue française, et la visite de Justin Trudeau, er de ses quatre ans au pouvoir même s'il est loin d'«être parfait», a-t-il reconnu. Québec - On ne peut éprouver que de l'admiration pour Serge Savard, qui dirigeait le Canadien quand l'équipe a remporté sa dernière coupe Stanley en 1993. Et pourtant, «sur papier, les Nordiques étaient meilleurs que nous autres», af rme celui qui s'est raconté au collègue Philippe Cantin dans une biographie intitulée Serge Savard: Canadien jusqu'au bout . L'ex-joueur et directeur général, à qui je décerne mon étoile du match, envoyait quatre à cinq dépisteurs sur le terrain pour trouver les meilleurs joueurs francophones, ce qui n'existe plus aujourd'hui. Celui qu'on surnomme encore le «Sénateur» garde un goût amer de son congédiement, convaincu qu'il aurait gagné la coupe Stanley avec l'équipe qu'il avait formée cette année-là. «En l'espace de 15 minutes, tu deviens une personne non grata», déplore-t-il, après avoir été tenu à l'écart de l'équipe une bonne dizaine d'années par la suite. Cet amoureux de la politique a été un grand partisan de Brian Mulroney, qu'il considère encore comme «le meilleur premier ministre qu'on a eu au Canada.» La vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique du Québec, Geneviève Guilbault, s'est montrée très solide en début d'émission, tenant un discours limpide et cohérent, notamment au sujet des ratées de l'UPAC. Elle espère qu'un nouveau commissaire soit nommé dès cette semaine. L'entrevue a peut-être dissipé une partie des rumeurs sur ses sautes d'humeur et le fait qu'elle entretienne une haine viscérale des péquistes. Elle a ri quand l'animateur lui a parlé de son aversion pour les Montréalais, ce qu'elle nie. «Je suis assez chauvine par rapport à Québec mais ça fait un peu partie de mes fonctions», a-t-elle rétorqué. Puis: «J'ai eu un langage peutêtre un petit peu euri», au sujet de la compétence des employés qu'elle a remerciés. Elle nie aussi que des con its l'opposent à certains de ses collègues. «Ça se pourrait à un moment donné qu'il y ait des frictions», reconnaît-elle, ajoutant que «le Jell-o a vraiment pogné» dans l'équipe caquiste depuis l'élection d'il y a un an. Entrevue explosive avec Denise Bombardier – on se serait cru sur un plateau français –, qui a dû en sortir ravie, parce qu'on sait qu'elle adore se coller à la controverse. Comme à sa dernière visite, qui avait scandalisé les communautés francophones hors Québec, qu'elle disait pratiquement éteintes. Le tournage du documentaire Denise au pays des Francos l'a en quelque sorte confortée dans cette idée. «Je ne suis pas jovialiste par rapport à la survie du français en dehors du Québec», dit-elle aujourd'hui. Son voyage au Manitoba lui a rappelé un épisode douloureux vécu 40 ans plus tôt. «La première fois que j'ai entendu un anglophone au Canada me dire « Speak white! », c'était à Winnipeg. […] L'émotion m'est revenue comme si c'était hier.» Denise Bombardier donne un show, frappant à coups de poing sur la table, quand Dany Turcotte la soupçonne d'avoir renié le milieu ouvrier d'où elle vient. Beaucoup de rires aussi dans cette entrevue, où il a été question de la qualité de la langue. «Dans l'avion, on m'a dit : «Bonjour Hi». J'ai dit «A-I-L»? Mais elle a pas compris évidemment», raconte Mme Bombardier. «Je voudrais que tous les francophones des autres provinces aient les mêmes droits et les mêmes protections que les anglophones du Québec», a-t-elle tout de même conclu. Accueilli sur l'air de la chanson-thème sa campagne, la bonne version française cette fois, Justin Trudeau n'est sorti ni gagnant ni perdant de cette entrevue. Il considère que son gouvernement a fait «plus pour l'environnement que n'importe quel autre». Quand l'animateur lui demande s'il restera à la tête du Parti libéral /


s'il perd le 21 octobre, il répond qu'il ne peut imaginer «qu'on va se réveiller le 22 octobre avec un gouvernement qui n'aura pas de plan pour lutter contre les changements climatiques» et «peut-être reculer sur les droits des femmes et des communautés LGBT». Denise Bombardier croit qu'il n'aurait pas dû s'excuser pour sa photo du «blackface», mais le premier ministre considère que le geste a pu blesser des gens, et qu'il fallait s'excuser. «La question qui tue» a fait crouler de rire l'assistance: «En quoi allez-vous vous déguiser pour l'Halloween cette année?» Comme en 2012, M. Trudeau a embrassé volontiers Dany Turcotte, qui lui lançait ce dé sur sa carte. Christian Tétreault communique avec sa lle, décédée à deux ans dans ses bras en 1985. Il en parle dans «Conversations avec Marie», un second livre qui lui est consacré. «Un enfant, ça meurt pas. […] Ma lle vit pour le vrai à l'intérieur de moi», dit-il, se défendant bien de ne pas être fou ou illuminé. Il ne boit plus depuis 530 jours, après avoir été arrêté pour ivresse au volant en avril 2018. «J'étais pas à point zéro huit, j'étais à point beaucoup», dit-il. Il pouvait dissimuler son alcoolisme même à son épouse, en privilégiant la vodka et le rince-bouche. «Le bonheur total», dit-il de sa sobriété, dont il savoure chaque instant. En bonne position pour remporter le Félix de la révélation de l'année – il est neuf fois en nomination –, Vincent Roberge, alias Les Louanges, a avoué être nerveux d'aller sur ce plateau. Manifestement, Denise Bombardier n'éprouvait pas le même plaisir que nous à voir l'artiste, qu'on a somme toute peu vu à la télévision depuis sa fulgurante ascension, avec des chansons comme Pitou et La nuit est une panthère . Une renommée qui lui a inspiré la chanson «Attends-moi pas». Il ne comprend pas pourquoi il devrait chanter en anglais alors qu'il se lève le matin, qu'il rit, qu'il pleure en français, comme le lui avait fait remarquer un ami. Et c'est tant mieux. Pour ceux qui se posaient la question, Maxime Bernier est le seul chef de parti à avoir refusé l'invitation de Tout le monde en parle .

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Illustration(s) : fournie par Radio-Canada, Karine Dufour Serge Savard dirigeait le Canadien quand l’équipe a remporté sa dernière coupe Stanley en 1993. Philippe Cantin signe sa biographie. Note(s) : Cet article a été modi é le 2019-10-06 à 23h52 HE.




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La Tribune (Sherbrooke, QC) (tablette)

Télé et radio, dimanche 6 octobre 2019 - 20h00 HE 1061 mots

Soirée avec une légende vivante à «Tout le monde en parle» Richard Therrien Le Soleil CHRONIQUE / Serge Savard a été un invité en or dimanche à «Tout le monde en parle», une émission marquée entre autres par les envolées colériques de Denise Bombardier, inquiète pour la survie de la langue française, et la visite de Justin Trudeau, er de ses quatre ans au pouvoir même s'il est loin d'«être parfait», a-t-il reconnu. Québec - On ne peut éprouver que de l'admiration pour Serge Savard, qui dirigeait le Canadien quand l'équipe a remporté sa dernière coupe Stanley en 1993. Et pourtant, «sur papier, les Nordiques étaient meilleurs que nous autres», af rme celui qui s'est raconté au collègue Philippe Cantin dans une biographie intitulée Serge Savard: Canadien jusqu'au bout . L'ex-joueur et directeur général, à qui je décerne mon étoile du match, envoyait quatre à cinq dépisteurs sur le terrain pour trouver les meilleurs joueurs francophones, ce qui n'existe plus aujourd'hui. Celui qu'on surnomme encore le «Sénateur» garde un goût amer de son congédiement, convaincu qu'il aurait gagné la coupe Stanley avec l'équipe qu'il avait formée cette année-là. «En l'espace de 15 minutes, tu deviens une personne non grata», déplore-t-il, après avoir été tenu à l'écart de l'équipe une bonne dizaine d'années par la suite. Cet amoureux de la politique a été un grand partisan de Brian Mulroney, qu'il considère encore comme «le meilleur premier ministre qu'on a eu au Canada.» La vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique du Québec, Geneviève Guilbault, s'est montrée très solide en début d'émission, tenant un discours limpide et cohérent, notamment au sujet des ratées de l'UPAC. Elle espère qu'un nouveau commissaire soit nommé dès cette semaine. L'entrevue a peut-être dissipé une partie des rumeurs sur ses sautes d'humeur et le fait qu'elle entretienne une haine viscérale des péquistes. Elle a ri quand l'animateur lui a parlé de son aversion pour les Montréalais, ce qu'elle nie. «Je suis assez chauvine par rapport à Québec mais ça fait un peu partie de mes fonctions», a-t-elle rétorqué. Puis: «J'ai eu un langage peutêtre un petit peu euri», au sujet de la compétence des employés qu'elle a remerciés. Elle nie aussi que des con its l'opposent à certains de ses collègues. «Ça se pourrait à un moment donné qu'il y ait des frictions», reconnaît-elle, ajoutant que «le Jell-o a vraiment pogné» dans l'équipe caquiste depuis l'élection d'il y a un an. Entrevue explosive avec Denise Bombardier – on se serait cru sur un plateau français –, qui a dû en sortir ravie, parce qu'on sait qu'elle adore se coller à la controverse. Comme à sa dernière visite, qui avait scandalisé les communautés francophones hors Québec, qu'elle disait pratiquement éteintes. Le tournage du documentaire

Denise au pays des Francos l'a en quelque sorte confortée dans cette idée. «Je ne suis pas jovialiste par rapport à la survie du français en dehors du Québec», dit-elle aujourd'hui. Son voyage au Manitoba lui a rappelé un épisode douloureux vécu 40 ans plus tôt. «La première fois que j'ai entendu un anglophone au Canada me dire « Speak white! », c'était à Winnipeg. […] L'émotion m'est revenue comme si c'était hier.» Denise Bombardier donne un show, frappant à coups de poing sur la table, quand Dany Turcotte la soupçonne d'avoir renié le milieu ouvrier d'où elle vient. Beaucoup de rires aussi dans cette entrevue, où il a été question de la qualité de la langue. «Dans l'avion, on m'a dit : «Bonjour Hi». J'ai dit «A-I-L»? Mais elle a pas compris évidemment», raconte Mme Bombardier. «Je voudrais que tous les francophones des autres provinces aient les mêmes droits et les mêmes protections que les anglophones du Québec», a-t-elle tout de même conclu. Accueilli sur l'air de la chanson-thème sa campagne, la bonne version française cette fois, Justin Trudeau n'est sorti ni gagnant ni perdant de cette entrevue. Il considère que son gouvernement a fait «plus pour l'environnement que n'importe quel autre». Quand l'animateur lui demande s'il restera à la tête du Parti libéral /


s'il perd le 21 octobre, il répond qu'il ne peut imaginer «qu'on va se réveiller le 22 octobre avec un gouvernement qui n'aura pas de plan pour lutter contre les changements climatiques» et «peut-être reculer sur les droits des femmes et des communautés LGBT». Denise Bombardier croit qu'il n'aurait pas dû s'excuser pour sa photo du «blackface», mais le premier ministre considère que le geste a pu blesser des gens, et qu'il fallait s'excuser. «La question qui tue» a fait crouler de rire l'assistance: «En quoi allez-vous vous déguiser pour l'Halloween cette année?» Comme en 2012, M. Trudeau a embrassé volontiers Dany Turcotte, qui lui lançait ce dé sur sa carte. Christian Tétreault communique avec sa lle, décédée à deux ans dans ses bras en 1985. Il en parle dans «Conversations avec Marie», un second livre qui lui est consacré. «Un enfant, ça meurt pas. […] Ma lle vit pour le vrai à l'intérieur de moi», dit-il, se défendant bien de ne pas être fou ou illuminé. Il ne boit plus depuis 530 jours, après avoir été arrêté pour ivresse au volant en avril 2018. «J'étais pas à point zéro huit, j'étais à point beaucoup», dit-il. Il pouvait dissimuler son alcoolisme même à son épouse, en privilégiant la vodka et le rince-bouche. «Le bonheur total», dit-il de sa sobriété, dont il savoure chaque instant. En bonne position pour remporter le Félix de la révélation de l'année – il est neuf fois en nomination –, Vincent Roberge, alias Les Louanges, a avoué être nerveux d'aller sur ce plateau. Manifestement, Denise Bombardier n'éprouvait pas le même plaisir que nous à voir l'artiste, qu'on a somme toute peu vu à la télévision depuis sa fulgurante ascension, avec des chansons comme Pitou et La nuit est une panthère . Une renommée qui lui a inspiré la chanson «Attends-moi pas». Il ne comprend pas pourquoi il devrait chanter en anglais alors qu'il se lève le matin, qu'il rit, qu'il pleure en français, comme le lui avait fait remarquer un ami. Et c'est tant mieux. Pour ceux qui se posaient la question, Maxime Bernier est le seul chef de parti à avoir refusé l'invitation de Tout le monde en parle .

Illustration(s) : fournie par Radio-Canada, Karine Dufour Serge Savard dirigeait le Canadien quand l’équipe a remporté sa dernière coupe Stanley en 1993. Philippe Cantin signe sa biographie. Note(s) : Cet article a été modi é le 2019-10-06 à 23h52 HE.


La Voix de l'Est (Granby, QC) (tablette)

Télé et radio, dimanche 6 octobre 2019 - 20h00 HE 1061 mots

Soirée avec une légende vivante à «Tout le monde en parle» Richard Therrien Le Soleil CHRONIQUE / Serge Savard a été un invité en or dimanche à «Tout le monde en parle», une émission marquée entre autres par les envolées colériques de Denise Bombardier, inquiète pour la survie de la langue française, et la visite de Justin Trudeau, er de ses quatre ans au pouvoir même s'il est loin d'«être parfait», a-t-il reconnu. Québec - On ne peut éprouver que de l'admiration pour Serge Savard, qui dirigeait le Canadien quand l'équipe a remporté sa dernière coupe Stanley en 1993. Et pourtant, «sur papier, les Nordiques étaient meilleurs que nous autres», af rme celui qui s'est raconté au collègue Philippe Cantin dans une biographie intitulée Serge Savard: Canadien jusqu'au bout . L'ex-joueur et directeur général, à qui je décerne mon étoile du match, envoyait quatre à cinq dépisteurs sur le terrain pour trouver les meilleurs joueurs francophones, ce qui n'existe plus aujourd'hui. Celui qu'on surnomme encore le «Sénateur» garde un goût amer de son congédiement, convaincu qu'il aurait gagné la coupe Stanley avec l'équipe qu'il avait formée cette année-là. «En l'espace de 15 minutes, tu deviens une personne non grata», déplore-t-il, après avoir été tenu à l'écart de l'équipe une bonne dizaine d'années par la suite. Cet amoureux de la politique a été un grand partisan de Brian Mulroney, qu'il considère encore comme «le meilleur premier ministre qu'on a eu au Canada.» La vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique du Québec, Geneviève Guilbault, s'est montrée très solide en début d'émission, tenant un discours limpide et cohérent, notamment au sujet des ratées de l'UPAC. Elle espère qu'un nouveau commissaire soit nommé dès cette semaine. L'entrevue a peut-être dissipé une partie des rumeurs sur ses sautes d'humeur et le fait qu'elle entretienne une haine viscérale des péquistes. Elle a ri quand l'animateur lui a parlé de son aversion pour les Montréalais, ce qu'elle nie. «Je suis assez chauvine par rapport à Québec mais ça fait un peu partie de mes fonctions», a-t-elle rétorqué. Puis: «J'ai eu un langage peutêtre un petit peu euri», au sujet de la compétence des employés qu'elle a remerciés. Elle nie aussi que des con its l'opposent à certains de ses collègues. «Ça se pourrait à un moment donné qu'il y ait des frictions», reconnaît-elle, ajoutant que «le Jell-o a vraiment pogné» dans l'équipe caquiste depuis l'élection d'il y a un an. Entrevue explosive avec Denise Bombardier – on se serait cru sur un plateau français –, qui a dû en sortir ravie, parce qu'on sait qu'elle adore se coller à la controverse. Comme à sa dernière visite, qui avait scandalisé les communautés francophones hors Québec, qu'elle disait pratiquement éteintes. Le tournage du documentaire

Denise au pays des Francos l'a en quelque sorte confortée dans cette idée. «Je ne suis pas jovialiste par rapport à la survie du français en dehors du Québec», dit-elle aujourd'hui. Son voyage au Manitoba lui a rappelé un épisode douloureux vécu 40 ans plus tôt. «La première fois que j'ai entendu un anglophone au Canada me dire « Speak white! », c'était à Winnipeg. […] L'émotion m'est revenue comme si c'était hier.» Denise Bombardier donne un show, frappant à coups de poing sur la table, quand Dany Turcotte la soupçonne d'avoir renié le milieu ouvrier d'où elle vient. Beaucoup de rires aussi dans cette entrevue, où il a été question de la qualité de la langue. «Dans l'avion, on m'a dit : «Bonjour Hi». J'ai dit «A-I-L»? Mais elle a pas compris évidemment», raconte Mme Bombardier. «Je voudrais que tous les francophones des autres provinces aient les mêmes droits et les mêmes protections que les anglophones du Québec», a-t-elle tout de même conclu. Accueilli sur l'air de la chanson-thème sa campagne, la bonne version française cette fois, Justin Trudeau n'est sorti ni gagnant ni perdant de cette entrevue. Il considère que son gouvernement a fait «plus pour l'environnement que n'importe quel autre». Quand l'animateur lui demande s'il restera à la tête du Parti libéral /


s'il perd le 21 octobre, il répond qu'il ne peut imaginer «qu'on va se réveiller le 22 octobre avec un gouvernement qui n'aura pas de plan pour lutter contre les changements climatiques» et «peut-être reculer sur les droits des femmes et des communautés LGBT». Denise Bombardier croit qu'il n'aurait pas dû s'excuser pour sa photo du «blackface», mais le premier ministre considère que le geste a pu blesser des gens, et qu'il fallait s'excuser. «La question qui tue» a fait crouler de rire l'assistance: «En quoi allez-vous vous déguiser pour l'Halloween cette année?» Comme en 2012, M. Trudeau a embrassé volontiers Dany Turcotte, qui lui lançait ce dé sur sa carte. Christian Tétreault communique avec sa lle, décédée à deux ans dans ses bras en 1985. Il en parle dans «Conversations avec Marie», un second livre qui lui est consacré. «Un enfant, ça meurt pas. […] Ma lle vit pour le vrai à l'intérieur de moi», dit-il, se défendant bien de ne pas être fou ou illuminé. Il ne boit plus depuis 530 jours, après avoir été arrêté pour ivresse au volant en avril 2018. «J'étais pas à point zéro huit, j'étais à point beaucoup», dit-il. Il pouvait dissimuler son alcoolisme même à son épouse, en privilégiant la vodka et le rince-bouche. «Le bonheur total», dit-il de sa sobriété, dont il savoure chaque instant. En bonne position pour remporter le Félix de la révélation de l'année – il est neuf fois en nomination –, Vincent Roberge, alias Les Louanges, a avoué être nerveux d'aller sur ce plateau. Manifestement, Denise Bombardier n'éprouvait pas le même plaisir que nous à voir l'artiste, qu'on a somme toute peu vu à la télévision depuis sa fulgurante ascension, avec des chansons comme Pitou et La nuit est une panthère . Une renommée qui lui a inspiré la chanson «Attends-moi pas». Il ne comprend pas pourquoi il devrait chanter en anglais alors qu'il se lève le matin, qu'il rit, qu'il pleure en français, comme le lui avait fait remarquer un ami. Et c'est tant mieux. Pour ceux qui se posaient la question, Maxime Bernier est le seul chef de parti à avoir refusé l'invitation de Tout le monde en parle .

Illustration(s) : fournie par Radio-Canada, Karine Dufour Serge Savard dirigeait le Canadien quand l’équipe a remporté sa dernière coupe Stanley en 1993. Philippe Cantin signe sa biographie. Note(s) : Cet article a été modi é le 2019-10-06 à 23h52 HE.


RICHARD THERRIEN LE SOLEIL

6 octobre 2019 22h52 / Mis à jour à 23h52

Soirée avec une légende vivante à «Tout le monde en


parle» CHRONIQUE / Serge Savard a été un invité en or dimanche à «Tout le monde en parle», une émission marquée entre autres par les envolées colériques de Denise Bombardier, inquiète pour la survie de la langue française, et la visite de Justin Trudeau, fier de ses quatre ans au pouvoir même s'il est loin d'«être parfait», a-t-il reconnu. On ne peut éprouver que de l'admiration pour Serge Savard, qui dirigeait le Canadien quand l'équipe a remporté sa dernière coupe Stanley en 1993. Et pourtant, «sur papier, les Nordiques étaient meilleurs que nous autres», affirme celui qui s'est raconté au collègue Philippe Cantin dans une biographie intitulée Serge Savard: Canadien jusqu'au

bout. L'ex-joueur et directeur général, à qui je décerne mon étoile du match, envoyait quatre à cinq dépisteurs sur le terrain pour trouver les meilleurs joueurs francophones, ce qui n'existe plus aujourd'hui. Celui qu'on surnomme encore le «Sénateur» garde un goût amer de son congédiement, convaincu qu'il aurait gagné la coupe Stanley avec l'équipe qu'il avait formée cette annéelà. «En l'espace de 15 minutes, tu deviens une personne non grata», déplore-t-il, après avoir été tenu à l'écart de l'équipe une bonne dizaine d'années par la suite. Cet amoureux de la politique a


été un grand partisan de Brian Mulroney, qu'il considère encore comme «le meilleur premier ministre qu'on a eu au Canada.» La vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique du Québec, Geneviève Guilbault, s'est montrée très solide en début d'émission, tenant un discours limpide et cohérent, notamment au sujet des ratées de l'UPAC. Elle espère qu'un nouveau commissaire soit nommé dès cette semaine. L'entrevue a peut-être dissipé une partie des rumeurs sur ses sautes d'humeur et le fait qu'elle entretienne une haine viscérale des péquistes. Elle a ri quand l'animateur lui a parlé de son aversion pour les Montréalais, ce qu'elle nie. «Je suis assez chauvine par rapport à Québec mais ça fait un peu partie de mes fonctions», a-telle rétorqué. Puis: «J'ai eu un langage peut-être un petit peu fleuri», au sujet de la compétence des employés qu'elle a remerciés. Elle nie aussi que des conflits l'opposent à certains de ses collègues. «Ça se pourrait à un moment donné qu'il y ait des frictions», reconnaît-elle, ajoutant que «le Jell-o a


vraiment pogné» dans l'équipe caquiste depuis l'élection d'il y a un an. Entrevue explosive avec Denise Bombardier – on se serait cru sur un plateau français –, qui a dû en sortir ravie, parce qu'on sait qu'elle adore se coller à la controverse. Comme à sa dernière visite, qui avait scandalisé les communautés francophones hors Québec, qu'elle disait pratiquement éteintes. Le tournage du documentaire Denise au pays des

Francos l'a en quelque sorte confortée dans cette idée. «Je ne suis pas jovialiste par rapport à la survie du français en dehors du Québec», dit-elle aujourd'hui. Son voyage au Manitoba lui a rappelé un épisode douloureux vécu 40 ans plus tôt. «La première fois que j'ai entendu un anglophone au Canada me dire « Speak white! », c'était à Winnipeg. […] L'émotion m'est revenue comme si c'était hier.» Denise Bombardier donne un show, frappant à coups de poing sur la table, quand Dany Turcotte la soupçonne d'avoir renié le milieu ouvrier d'où elle vient. Beaucoup de rires aussi dans cette entrevue, où il a été question de la qualité de la langue. «Dans l'avion, on m'a dit : «Bonjour Hi». J'ai dit «A-I-L»? Mais elle a pas compris évidemment», raconte Mme Bombardier. «Je voudrais que tous les francophones des autres provinces aient les mêmes droits et les mêmes protections que les anglophones du Québec», a-t-elle tout de même conclu.


Accueilli sur l'air de la chanson-thème sa campagne, la bonne version française cette fois, Justin Trudeau n'est sorti ni gagnant ni perdant de cette entrevue. Il considère que son gouvernement a fait «plus pour l'environnement que n'importe quel autre». Quand l'animateur lui demande s'il restera à la tête du Parti libéral s'il perd le 21 octobre, il répond qu'il ne peut imaginer «qu'on va se réveiller le 22 octobre avec un gouvernement qui n'aura pas de plan pour lutter contre les changements climatiques» et «peut-être reculer sur les droits des femmes et des communautés LGBT». Denise Bombardier croit qu'il n'aurait pas dû s'excuser pour sa photo du «blackface», mais le premier ministre considère que le geste a pu blesser des gens, et qu'il fallait s'excuser. «La question qui tue» a fait crouler de rire l'assistance: «En quoi allez-vous vous déguiser pour l'Halloween cette année?» Comme en 2012, M. Trudeau a embrassé volontiers Dany Turcotte, qui lui lançait ce défi sur sa carte. Christian Tétreault communique avec sa fille, décédée à deux ans dans ses bras en 1985. Il en parle dans «Conversations avec Marie», un second livre qui lui est consacré. «Un enfant, ça meurt pas. […] Ma fille vit pour le vrai à l'intérieur de moi», ditil, se défendant bien de ne pas être fou ou illuminé. Il ne boit plus depuis 530 jours, après avoir été arrêté pour ivresse au volant en avril 2018. «J'étais pas à point zéro huit, j'étais à point beaucoup», ditil. Il pouvait dissimuler son alcoolisme même à son


épouse, en privilégiant la vodka et le rince-bouche. «Le bonheur total», dit-il de sa sobriété, dont il savoure chaque instant. En bonne position pour remporter le Félix de la révélation de l'année – il est neuf fois en nomination –, Vincent Roberge, alias Les Louanges, a avoué être nerveux d'aller sur ce plateau. Manifestement, Denise Bombardier n'éprouvait pas le même plaisir que nous à voir l'artiste, qu'on a somme toute peu vu à la télévision depuis sa fulgurante ascension, avec des chansons comme Pitou et La nuit est une

panthère . Une renommée qui lui a inspiré la chanson «Attends-moi pas». Il ne comprend pas pourquoi il devrait chanter en anglais alors qu'il se lève le matin, qu'il rit, qu'il pleure en français, comme le lui avait fait remarquer un ami. Et c'est tant mieux. Pour ceux qui se posaient la question, Maxime Bernier est le seul chef de parti à avoir refusé l'invitation de Tout le monde en parle .


Le Quotidien (Saguenay, QC) (tablette)

Télé et radio, dimanche 6 octobre 2019 - 20h00 HE 1061 mots

Soirée avec une légende vivante à «Tout le monde en parle» Richard Therrien Le Soleil CHRONIQUE / Serge Savard a été un invité en or dimanche à «Tout le monde en parle», une émission marquée entre autres par les envolées colériques de Denise Bombardier, inquiète pour la survie de la langue française, et la visite de Justin Trudeau, er de ses quatre ans au pouvoir même s'il est loin d'«être parfait», a-t-il reconnu. Québec - On ne peut éprouver que de l'admiration pour Serge Savard, qui dirigeait le Canadien quand l'équipe a remporté sa dernière coupe Stanley en 1993. Et pourtant, «sur papier, les Nordiques étaient meilleurs que nous autres», af rme celui qui s'est raconté au collègue Philippe Cantin dans une biographie intitulée Serge Savard: Canadien jusqu'au bout . L'ex-joueur et directeur général, à qui je décerne mon étoile du match, envoyait quatre à cinq dépisteurs sur le terrain pour trouver les meilleurs joueurs francophones, ce qui n'existe plus aujourd'hui. Celui qu'on surnomme encore le «Sénateur» garde un goût amer de son congédiement, convaincu qu'il aurait gagné la coupe Stanley avec l'équipe qu'il avait formée cette année-là. «En l'espace de 15 minutes, tu deviens une personne non grata», déplore-t-il, après avoir été tenu à l'écart de l'équipe une bonne dizaine d'années par la suite. Cet amoureux de la politique a été un grand partisan de Brian Mulroney, qu'il considère encore comme «le meilleur premier ministre qu'on a eu au Canada.» La vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique du Québec, Geneviève Guilbault, s'est montrée très solide en début d'émission, tenant un discours limpide et cohérent, notamment au sujet des ratées de l'UPAC. Elle espère qu'un nouveau commissaire soit nommé dès cette semaine. L'entrevue a peut-être dissipé une partie des rumeurs sur ses sautes d'humeur et le fait qu'elle entretienne une haine viscérale des péquistes. Elle a ri quand l'animateur lui a parlé de son aversion pour les Montréalais, ce qu'elle nie. «Je suis assez chauvine par rapport à Québec mais ça fait un peu partie de mes fonctions», a-t-elle rétorqué. Puis: «J'ai eu un langage peutêtre un petit peu euri», au sujet de la compétence des employés qu'elle a remerciés. Elle nie aussi que des con its l'opposent à certains de ses collègues. «Ça se pourrait à un moment donné qu'il y ait des frictions», reconnaît-elle, ajoutant que «le Jell-o a vraiment pogné» dans l'équipe caquiste depuis l'élection d'il y a un an. Entrevue explosive avec Denise Bombardier – on se serait cru sur un plateau français –, qui a dû en sortir ravie, parce qu'on sait qu'elle adore se coller à la controverse. Comme à sa dernière visite, qui avait scandalisé les communautés francophones hors Québec, qu'elle disait pratiquement éteintes. Le tournage du documentaire Denise au pays des Francos l'a en quelque sorte confortée dans cette idée. «Je ne suis pas jovialiste par rapport à la survie du français en dehors du Québec», dit-elle aujourd'hui. Son voyage au Manitoba lui a rappelé un épisode douloureux vécu 40 ans plus tôt. «La première fois que j'ai entendu un anglophone au Canada me dire « Speak white! », c'était à Winnipeg. […] L'émotion m'est revenue comme si c'était hier.» Denise Bombardier donne un show, frappant à coups de poing sur la table, quand Dany Turcotte la soupçonne d'avoir renié le milieu ouvrier d'où elle vient. Beaucoup de rires aussi dans cette entrevue, où il a été question de la qualité de la langue. «Dans l'avion, on m'a dit : «Bonjour Hi». J'ai dit «A-I-L»? Mais elle a pas compris évidemment», raconte Mme Bombardier. «Je voudrais que tous les francophones des autres provinces aient les mêmes droits et les mêmes protections que les anglophones du Québec», a-t-elle tout de même conclu. Accueilli sur l'air de la chanson-thème sa campagne, la bonne version française cette fois, Justin Trudeau n'est sorti ni gagnant ni perdant de cette entrevue. Il considère que son gouvernement a fait «plus pour l'environnement que n'importe quel autre». Quand l'animateur lui demande s'il restera à la tête du Parti libéral /


s'il perd le 21 octobre, il répond qu'il ne peut imaginer «qu'on va se réveiller le 22 octobre avec un gouvernement qui n'aura pas de plan pour lutter contre les changements climatiques» et «peut-être reculer sur les droits des femmes et des communautés LGBT». Denise Bombardier croit qu'il n'aurait pas dû s'excuser pour sa photo du «blackface», mais le premier ministre considère que le geste a pu blesser des gens, et qu'il fallait s'excuser. «La question qui tue» a fait crouler de rire l'assistance: «En quoi allez-vous vous déguiser pour l'Halloween cette année?» Comme en 2012, M. Trudeau a embrassé volontiers Dany Turcotte, qui lui lançait ce dé sur sa carte. Christian Tétreault communique avec sa lle, décédée à deux ans dans ses bras en 1985. Il en parle dans «Conversations avec Marie», un second livre qui lui est consacré. «Un enfant, ça meurt pas. […] Ma lle vit pour le vrai à l'intérieur de moi», dit-il, se défendant bien de ne pas être fou ou illuminé. Il ne boit plus depuis 530 jours, après avoir été arrêté pour ivresse au volant en avril 2018. «J'étais pas à point zéro huit, j'étais à point beaucoup», dit-il. Il pouvait dissimuler son alcoolisme même à son épouse, en privilégiant la vodka et le rince-bouche. «Le bonheur total», dit-il de sa sobriété, dont il savoure chaque instant. En bonne position pour remporter le Félix de la révélation de l'année – il est neuf fois en nomination –, Vincent Roberge, alias Les Louanges, a avoué être nerveux d'aller sur ce plateau. Manifestement, Denise Bombardier n'éprouvait pas le même plaisir que nous à voir l'artiste, qu'on a somme toute peu vu à la télévision depuis sa fulgurante ascension, avec des chansons comme Pitou et La nuit est une panthère . Une renommée qui lui a inspiré la chanson «Attends-moi pas». Il ne comprend pas pourquoi il devrait chanter en anglais alors qu'il se lève le matin, qu'il rit, qu'il pleure en français, comme le lui avait fait remarquer un ami. Et c'est tant mieux. Pour ceux qui se posaient la question, Maxime Bernier est le seul chef de parti à avoir refusé l'invitation de Tout le monde en parle .

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Illustration(s) : fournie par Radio-Canada, Karine Dufour Serge Savard dirigeait le Canadien quand l’équipe a remporté sa dernière coupe Stanley en 1993. Philippe Cantin signe sa biographie. Note(s) : Cet article a été modi é le 2019-10-06 à 23h52 HE.





Vendredi 4 octobre 2019 Nom de la source 24 heures Montréal Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien

24 heures Montréal • p. 24 • 762 mots

CE WEEK-END JE SORS À MONTRÉAL OU JE RESTE CHEZ NOUS?

Couverture géographique Régionale

Anne-Lovely Étienne

Provenance Montréal, Québec, Canada

A

Tout le monde en parle ctivité

Grand Bal des citrouilles et Jardin des lumières Le Grand Bal des citrouilles est de retour vendredi, pour le grand plaisir des petits et grands, au Jardin botanique. Plusieurs activités sont prévues au programme, telles que la visite de la gentille sorcière Esmeralda, un atelier sur les différentes courges du jardin, un conte d'horreur animé, et plus encore. Transportez-vous aussi dans l'univers féérique du Jardin des lumières, qui a toujours lieu, jusqu'au 31 octobre prochain. - Tout le week-end dès 9 h au Jardin botanique -4101, rue Sherbrooke Est Cinéma Matthias et Maxime Après Cannes, le nouveau long métrage de Xavier Dolan est maintenant à l'affiche au Québec. Le jeune réalisateur de 30 ans présente une histoire basée sur l'amitié et l'amour. Lors d'un court métrage réalisé par la soeur d'un ami commun, les deux grands amis d'enfance Matthias et Maxime devront s'embrasser pour une scène et ce moment aura, malgré eux, de grandes répercussions sur leurs vies. - En salle le 4 octobre Télé

En plein coeur des débats électoraux, Guy A. Lepage et toute son équipe reçoivent le premier ministre du Canada Justin Trudeau, qui devra répondre aux diverses questions entourant les enjeux politiques et sociaux. De plus, la vicepremière ministre et ministre de la Sécurité publique Geneviève Guilbault sera aussi sur le plateau, ainsi que Serge Savard qui viendra présenter sa biographie Canadien jusqu'au bout. - Ce dimanche à 20 h sur ICI Télé Danse Suites Ténébreuses La chorégraphe Hélène Blackburn est de retour avec une production qui explore encore le monde fantastique. Pour elle, on possède tous un monstre qui sommeille en nous. Pour l'illustrer, elle collabore avec Lucie Bazzo, conceptrice de lumières et scénographe, quatre interprètes et les trois musiciens de Dear Criminals. Avec les mouvements, les jeux de lumières et trompel'oeil ainsi que la musique envoûtante, elle réussit à susciter des peurs imaginaires chez autrui, pour laisser place tout de même au merveilleux. - Vendredi et samedi à 19 h à l'Agora de la danse -1435, rue De Bleury



Personnalité de la semaine: Serge Savard

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, LA PRESSE

Serge Savard, personnalité de la semaine de La Presse

Le célèbre homme de hockey et d’a!aires s'est fixé l'objectif d’amasser 5 millions dans un fonds permanent destiné aux athlètes. Il y a lui même versé 400 000 $. Serge Savard est notre personnalité de la semaine. Publié le 01 septembre 2019 à 9h00

MARIE-CLAUDE LORTIE LA PRESSE

Rencontrer Serge Savard, c’est comme rencontrer en chair et en os un grand pan de l’histoire du Québec depuis la fin de la Seconde Guerre. L’ancien joueur de hockey est né en janvier 1946. Autrement dit, le mois numéro un d’une


nouvelle ère. Celle des baby-boomers, marquée par des changements économiques, politiques et culturels majeurs qui ont transformé la société. Dans l’Abitibi où il a passé sa tendre enfance, à Landrienne, près d’Amos, il a d’abord vu la Grande Noirceur, une période qu’il n’aime pas entendre appeler ainsi, puisque les années 50 au Québec, c’était aussi, dit-il, une grande période de développement économique. C’était pour lui l’époque du hockey avec les copains sur les étangs glacés et de la radio pour écouter les exploits de ses idoles, comme Maurice Richard. Il a vu la vie à Montréal où il a été pensionnaire dans les années 50, avant de retourner en Abitibi, où il a été recruté par un dépisteur à 15 ans. Il y a eu les débuts chez les juniors, puis chez les pros. Il a été embauché par le Canadien en 1966. Pendant ce temps, la Révolution tranquille se déroulait. La société se transformait. Il s’est même laissé pousser les cheveux à un moment. « Mais j’étais tout le temps deux ans après tout le monde avec les modes. » En 1972, il est allé jouer au hockey en Russie devant Brejnev à une époque où le rideau de fer fermait les horizons.

« La plus belle expérience sportive de ma carrière. » — Serge Savard Dans les années 80, il a appuyé les conservateurs de Brian Mulroney, a applaudi la création de la TPS et l’arrivée du traité de libre-échange pour relancer l’économie. À travers tout cela, il a gagné 10 Coupes Stanley, à titre de joueur avec le CH de 1966 à 1981 et ensuite comme directeur général en 1986 et 1993. Il a vu le hockey se transformer, se commercialiser, des joueurs arriver de partout, les femmes arriver aussi dans ce monde exclusivement masculin. Il était au match des Jeux olympiques de 2010, à Vancouver, quand les Canadiennes ont gagné l’or. « C’est du bon hockey. Moins rapide, mais il n’y a pas de violence et il y a plus de jeux de passes. » Aujourd’hui, avec ses petits-enfants, sa maison en Caroline du Sud, ses prothèses aux deux genoux qui lui ont redonné une qualité de vie mais l’obligent à s’entraîner dans l’eau, ce qu’il aime bien, il poursuit son chemin dans un monde qu’il a vu beaucoup changer, en rouspétant un peu quand une femme paie son café. « C’est la première fois », affirme-t-il au caissier. Les tatouages omniprésents dans l’univers de 2019 ne le dérangent pas autant que les anneaux dans le nez. « Je ne comprends pas ça. » Il s’étonne des longues barbes des joueurs d’aujourd’hui et me rappelle l’époque où les hockeyeurs du CH devaient absolument porter le chapeau l’hiver — « on nous les


donnait » — et la cravate quand ils se déplaçaient. La mentalité du club était stricte, à l’ancienne. « C’est peut-être pour ça qu’on gagnait », laisse-t-il tomber. Un fonds pour les athlètes Serge Savard a été choisi personnalité de la semaine parce que le grand joueur et homme d’affaires a décidé de consacrer temps et énergie à un nouveau projet : un fonds permanent, au sein de la Fondation de l’Université de Sherbrooke, destiné aux athlètes. Pourquoi cette université, qui lui a décerné un doctorat honorifique il y a deux ans ? « Moi qui n’ai pas fini mon secondaire ! », remarque-t-il en riant. Parce qu’il a de bons liens avec la direction, de l’appui, parce que c’est une bonne université qui doit concurrencer l’Université Laval et l’Université de Montréal. Un bon défi. Son but est d’amasser 5 millions pour ce fonds. Grâce notamment à un tournoi de golf — il y en aura d’autres, il aime pratiquer ce sport même s’il ne se trouve pas bon —, il a déjà trouvé 1,4 million, dont 400 000 $ provenant de son portefeuille. Le but de ce fonds : aider les étudiants qui sont aussi dans des programmes athlétiques de haut niveau. Avec cette aide, ils n’auront pas, en plus, à travailler pour financer leurs études. Serge Savard n’en est pas à ses premiers efforts pour aider les jeunes. C’est lui qui a fondé la Ligue collégiale AAA, un circuit de haut niveau sans violence, pour permettre aux jeunes joueurs de hockey d’évoluer ailleurs que dans les circuits traditionnels. Aujourd’hui, il trouve qu’il y a encore « un énorme travail à faire ». Pour aider les jeunes à faire du sport. Mais pas juste les meilleurs. Pour trouver des solutions pour tout le monde. Si vous voulez en savoir plus sur l’ancien défenseur du Canadien, qui a passé 33 ans au sein de cette organisation, sa biographie, Canadien jusqu’au bout, est publiée chez KO Éditions. Rédigé par le collègue Philippe Cantin, le livre paraît le 9 octobre.

Serge Savard en quelques choix Un film :

Le parrain de Francis Ford Coppola Un livre : « J’adore les biographies, notamment celles d’hommes politiques, et j’en ai lu des dizaines. Mais là, je vais dire Sapiens – Une brève histoire de l’humanité par Yuval Noah Harari. » Une série télé :

The Crown


Un personnage historique : Abraham Lincoln Un personnage contemporain : Brian Mulroney Une citation : « Nos bras meurtris vous tendent le flambeau. À vous de le porter très haut. » Une phrase inscrite depuis toujours sur le mur dans le vestiaire du Canadien de Montréal. « C’est la tradition. » Une cause : Serge Savard n’est pas du genre à descendre dans la rue pour manifester, mais pour lui, trois causes doivent être défendues : l’accès à la santé, l’accès à l’éducation et la lutte contre la pauvreté, afin que les écarts ne se creusent pas comme aux États-Unis. « J’ai participé à des collectes de fonds pour à peu près tous les hôpitaux », dit-il. « On a un très bon système de santé, on n’apprécie pas assez ça, dit-il. Et chaque jour, chaque personne devrait se demander : “Est-ce que je peux aider quelqu’un ?” » © La Presse (2018) Inc. Tous droits réservés.


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CET ÉCRAN A ÉTÉ PARTAGÉ À PARTIR DE LA PRESSE+ Édition du 1 septembre 2019,

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PERSONNALITÉ DE LA SEMAINE

SERGE SAVARD

Le célèbre homme de hockey et d'affaires s'est fixé l'objectif d'amasser 5 millions dans

un fonds permanent destiné aux athlètes. Il y a lui même versé 400 000 $. Serge Savard

est notre personnalité de la semaine. MARIE-CLAUDE LORTIE LA PRESSE

Rencontrer Serge Savard, c'est comme rencontrer en chair et en os un grand pan de l'histoire du Québec depuis la fin de la Seconde Guerre. L'.ancien joueur de hockey est né en janvier 1946. Autrement dit, le mois numéro un d'une nouvelle ère. Celle des baby-boomers, marquée par des changements économiques, politiques et culturels majeurs qui ont transformé la société. Dans !'.Abitibi où il a passé sa tendre enfance, à Landrienne, près d:A.mos, il a d'abord vu la

Grande Noirceur, une période qu'il n'aime pas entendre appeler ainsi, puisque les années 50 au Québec, c'était aussi, dit-il, une grande période de développement économique. C'était pour lui l'époque du hockey avec les copains sur les étangs glacés et de la radio pour écouter les exploits de ses idoles, comme Maurice Richard. Il a vu la vie à Montréal où il a été pensionnaire dans les années 50, avant de retourner en Abitibi, où il a été recruté par un dépisteur à 15 ans. Il y a eu les débuts chez les juniors, puis chez les pros. Il a été embauché par le Canadien en 1966.




Une cause: Serge Savard n'est pas du genre à descendre dans la rue pour manifester, mais pour lui, trois causes doivent être défendues : l'accès à la santé, l'accès à l'éducation et la lutte contre la pauvreté, afin que les écarts ne se creusent pas comme aux États-Unis. « J'ai participé à des collectes de fonds pour à peu près tous les hôpitaux », dit-il. « On a un très bon système de santé, on n'apprécie pas assez ça, dit-il. Et chaque jour, chaque personne devrait se demander: "Est-ce que je peux aider quelqu'un?"»




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