REVUE DE PRESSE. FRANÇAIS ( non-exhaustive )
DR NABIL FANOUS
Récipiendaire de la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II en 2012
Médium large Avec Catherine Perrin
Accueil
Rattrapage
Nous joindre
À propos
Chirurgie esthétique et Internet, un cocktail dangereux Publié le 16 janvier 2018 Audio l du mardi 16 janvier 2018
09 h 07 - Médecine esthétique et réseaux sociaux : Discussion
28:42
Cindy Cournoyer, Dr Nabil Fanous, Dali Sanschagrin et Pasquale Harrison-Julien PHOTO : RADIO-CANADA / OLIVIER LALANDE
Fausses informations, in uenceurs qui font de la publicité en échange d'interventions gratuites, publireportages mal indiqués, cliniques qui neutralisent les commentaires négatifs... Au rayon de la chirurgie esthétique, le web et les réseaux sociaux peuvent induire en erreur autant qu'ils peuvent renseigner. Pasquale Harrison-Julien, journaliste, Dali Sanschagrin, auteure du livre Beauté sans chirurgie, Cindy Cournoyer, youtubeuse, et le Dr Nabil Fanous, expert en chirurgie esthétique, expliquent à Catherine Perrin pourquoi les règles devraient être plus claires dans ce dossier. « On a l’impression d’être de meilleurs consommateurs, aujourd’hui, en consacrant énormément d’efforts à faire des recherches pour s’assurer qu’on va vers une entreprise qui va bien, où les clients et clientes sont satisfaits, et on se rend compte que, nalement, c’est un peu du vent, tout ça, souligne Pasquale Harrison-Julien, qui a couvert le sujet . Lorsqu’une [entreprise] décide de ne pas être honnête et d’intimider les gens qui ne sont pas contents, ces recherches-là, ça ne vaut plus rien. » Objectif : transparence Cindy Cournoyer a reçu une intervention en échange d’une vidéo. Elle soutient néanmoins l’avoir fait dans un but éducatif et avec honnêteté. « Les normes [canadiennes] de la publicité disent qu’on est obligé de mentionner quand [il y a] une collaboration, qu’elle soit payée ou non. Il faut être le plus transparent [possible] avec nos abonnés, affirme-t-elle. C’est mal de faire de la désinformation. […] Je me sentirais mal de faire ça. »
MON EXPÉRIENCE | Augmentation des lèvres
Elle reconnaît avoir une in uence auprès d’un très jeune public, mais soutient que ses statistiques de fréquentation démontrent que la plupart de ses abonnés sont en âge de regarder du contenu sur la chirurgie esthétique. Elle croit néanmoins que les règles encadrant la promotion de la chirurgie esthétique devraient être resserrées. Jungle de faussetés Dali Sanschagrin ne croit pas que le web et les réseaux sociaux soient de bonnes sources d’information sur la chirurgie esthétique. Selon elle, il vaut mieux se er au bouche-àoreille. « On ne sait jamais ce qui est vrai, ce qui est faux. Il y a des informations totalement fausses, clame-t-elle. Le monde des lasers, par exemple, est très, très complexe. Il y a énormément de types de laser. Tout le monde prêche pour sa paroisse. Pour une cliente, pour une femme, c’est extrêmement difficile de s’y retrouver. » Le pouvoir de l’information Le Dr Nabil Fanous rappelle que les faux renseignements pullulent sur à peu près tous les sujets sur Internet. Selon lui, la publicité pour la chirurgie esthétique ne doit pas s’adresser aux moins de 25 ans. Le public plus âgé, lui, est en mesure de faire la part des choses. « Une publicité peut être aussi une information, dit-il. Les gens ont besoin d’information. » En complément : Le Collège des médecins dit non aux chirurgies esthétiques gratuites pour in uenceurs The Rise of Lip Fillers Gone Wrong dans Vice Beauté sans chirurgie sur le web Cindy Cournoyer sur YouTube Dr Nabil Fanous sur le web
CULTURE POP
LA BRITNEYFICATION: SE FAIRE OPÉRER POUR RESSEMBLER À BRITNEY SPEARS «Je suis la carrière de Britney depuis ses débuts. J’ai parfois l’impression qu’on a grandi ensemble.»
PARCHRISTIAN VISUELMARIN 16 MARS 2018
LETENDRE BLANC
Demander la coupe de cheveux de Britney Spears à son coiffeur, y a rien là. Demander son nez, ses lèvres et son menton à son chirurgien, c’est une autre histoire. Certains sont pourtant prêts à aller jusque-là pour ressembler à leur idole. Comme Bryan Ray, qui a entamé sa Britneyfication il y a plusieurs années. URBANIA – MARS 2018
On lui a parlé pour comprendre ce phénomène qui fait couler beaucoup d’encre (et de Botox). On s’attendait à un personnage excentrique et hyperactif. Ou encore à un énergumène un peu déconnecté de la réalité. Mais c’est plutôt un trentenaire tout ce qu’il y a de plus éloquent et posé qui a pris notre appel pour nous raconter son parcours atypique, avec la voix nonchalante de quelqu’un qui relate sa fin de semaine au chalet. ** L’étrange histoire de Bryan Ray commence deux semaines avant ses 17 ans, lorsque sa mère lui demande ce qu’il désire pour son anniversaire. Elle s’attend alors à la réponse typique des adolescents de familles californiennes aisées : une nouvelle voiture. Après tout, il vient d’obtenir son permis de conduire. Mais la réponse de Bryan la prend de court : « J’aimerais avoir le sourire de Britney Spears. » Après le choc initial, elle se rallie à l’idée et débourse les 25 000 $ nécessaires pour exaucer son souhait. Quinze ans, près de 100 000 $ et une centaine d’interventions plus tard, Bryan continue de tout faire pour ressembler à son idole. Et le Californien n’est pas seul : les jumeaux américains Matt et Mike Schlepp sont passés sous le bistouri pour ressembler à Brad Pitt ; la Texane Kitty Jay, à Jennifer Lawrence ; et l’Allemand Tobias Strebel, à Justin Bieber, pour ne nommer que ceux-là. Comment expliquer ce phénomène qui fait tant jaser chez nos voisins du Sud ? « On vit dans une société où les vedettes sont les nouveaux modèles du succès », croit Diane Pacom, sociologue et professeure émérite à l’Université d’Ottawa.
« JE SUIS LA CARRIÈRE DE BRITNEY DEPUIS SES DÉBUTS. J’AI PARFOIS L’IMPRESSION QU’ON A GRANDI ENSEMBLE. POUR MOI, ELLE ÉTAIT LE SUMMUM DE LA BEAUTÉ ET DU TALENT. JE VOULAIS ÊTRE COMME ELLE. » Pas que le culte de la célébrité soit une invention nouvelle. Mais les réseaux sociaux amplifient le phénomène de façon exponentielle : « On est constamment exposé à ces gens-là, poursuit-elle. On sait ce qu’ils font, ce qu’ils mangent, où ils s’habillent… Ça donne l’illusion d’une certaine proximité. »
URBANIA – MARS 2018
PASSER À L’ACTE De là à subir chirurgie après chirurgie pour ressembler à une vedette, il y a quand même un pas. Pour être prêt à le franchir, il faut vivre une grande crise, estime Diane Pacom. « Ce sont des gens qui ont un malaise profond, qui veulent se débarrasser du carcan d’un corps dans lequel ils n’ont jamais été à l’aise. » La quête de pouvoir et la volonté d’exister dans les yeux des autres y sont aussi pour quelque chose : « Ceux qui réussissent à ressembler parfaitement à une célébrité atteignent une notoriété qui dépasse leur petit quotidien. Le fait de retenir le regard de quelqu’un parce qu’on a les mêmes fesses que Kim Kardashian, c’est en soi un moment de gloire. » (Le sosie torontois de Kim K., Kamilla Osman, a d’ailleurs plus de 500 000 fans sur Instagram.)
« MAINTENANT, QUAND JE ME REGARDE DANS LE MIROIR, JE ME SENS DAVANTAGE COMME LA PERSONNE QUE JE CROIS ÊTRE RÉELLEMENT. » Bryan Ray jure pourtant que la notoriété n’y est pour rien. « Avant ma première chirurgie, je ne me doutais pas que ça irait aussi loin. Mais la résilience et l’authenticité de Britney ont fait que j’ai voulu lui ressembler toujours plus. C’est une façon de m’exprimer artistiquement. Je me suis créé la vie que je voulais et j’y trouve énormément de liberté. »
DERRIÈRE LE SCALPEL Même si ce genre d’histoire fait parler, le phénomène reste marginal. C’est du moins ce que prétend le Dr Nabil Fanous, chirurgien esthétique ayant pignon sur rue dans Westmount. « Je vais vous surprendre : c’est très rare que quelqu’un me demande de ressembler à une vedette. Au contraire, les gens demandent souvent de ne pas ressembler à quelqu’un. » Ses clients veulent essentiellement deux choses : « Que l’intervention soit la moins invasive possible et que le résultat soit naturel. » La peur de se retrouver avec le visage figé de Nicole Kidman l’emporterait donc sur le désir de ressembler à Angelina Jolie.
JE SUIS EXTRÊMEMENT SATISFAIT DE MON APPARENCE. LES GENS CHOISISSENT SOUVENT LES PHOTOS OÙ URBANIA – MARS 2018
JE RESSEMBLE LE MOINS À BRITNEY, POUR MONTRER QUE J’AI «GASPILLÉ» TOUT CET ARGENT. MAIS LES COMMENTAIRES QUE JE REÇOIS AU QUOTIDIEN SONT MAJORITAIREMENT POSITIFS. » Mais pour ceux qui voudraient quand même le minois de l’interprète de Lara Croft, la chirurgie ne fait pas de miracles, prévient le Dr Fanous. « Si votre structure osseuse s’approche de celle du modèle, il y a des chances de lui ressembler. Mais on ne peut pas faire d’un grand visage, un petit visage. Ou d’un visage rond, un visage carré. » Si l’on se fie aux cas rapportés sur le web, les résultats sont rarement concluants. Bryan Ray essuie d’ailleurs beaucoup de critiques en ligne, mais les mauvaises langues ne l’affectent pas.
ET LE QUÉBEC, DANS TOUT ÇA ? À notre connaissance, aucune émule plastique de Marie-Mai ou de Claude Legault ne déambule dans les rues du Québec. Et alors qu’un chirurgien américain a déjà raconté au New York Times recevoir un cas du genre chaque mois, le Dr Fanous, lui, n’en a jamais eu. « Personne n’est venu me voir en me disant : ‘Faites tout ce que vous voulez, mais je veux avoir l’air de telle personne.’ Il y a 20 ans, il y avait plus de demandes exagérées, comme de très gros seins ou un nez minuscule. Aujourd’hui, les gens sont généralement très raisonnables. » Diane Pacom n’est pas prête à retirer notre Belle Province de l’équation pour autant : « Il y a un certain mal de vivre ambiant, présentement. Partout dans le monde, on se cherche. Et notre proximité avec les États-Unis nous rend assez sensibles à ces phénomènes de culture populaire. » Comme on dit en économie : quand les États-Unis éternuent, le Québec attrape le rhume. Où tracer la ligne entre « caprice raisonnable » et « lubie excessive » ? Pour le Dr Fanous, la réponse est claire :
« SI QUELQU’UN ME DIT QU’IL VEUT RESSEMBLER À TELLE VEDETTE, JE VAIS REFUSER. ET JE VAIS MÊME LUI RECOMMANDER D’ALLER VOIR UN PSYCHIATRE. CE N’EST PAS NORMAL DE URBANIA – MARS 2018
VOULOIR RESSEMBLER COMPLÈTEMENT À UNE AUTRE PERSONNE, » NABIL FANNOUS, CHIRURGIEN ESTHÉTIQUE
De son côté, Bryan Ray ne prévoit pas arrêter de sitôt : « Les prochaines étapes, c’est de me faire recoller les oreilles et d’abaisser ma ligne de cheveux. Je suis une œuvre en évolution : le résultat final est encore à venir. » Peu importe ce résultat, Bryan Ray pourra au moins se dire qu’il ne sera jamais pire que le Justin Trudeau du Musée Grévin. Et que pendant qu’il travaille fort pour atteindre son rêve, d’autres vivent comme un cauchemar une ressemblance fortuite avec une personne connue…
URBANIA – MARS 2018
Doc humanité : la nouvelle émission documentaire d’Ici Télé Date:13 octobre 2018 Dans: Actualités, documentaire, Série télévisée, Télévision, Web
Le documentaire Corps à la carte, en primeur Doc humanité, c’est le titre de la nouvelle émission d’Ici Radio-Canada Télé qui met à l’affiche des documentaires douze mois par année, le samedi à 22 h 30 à compter du 13 octobre. – Pour lancer la série, Ici Radio-Canada Télé présente en primeur Corps à la carte de JeanSimon Chartier qui explore l’univers de la médecine esthétique sous tous ses angles.
Nous vivons dans un monde où l’image de soi est devenue une obsession et où nous ne pouvons plus ignorer le rôle que la médecine et la science jouent dans notre quête de beauté et de jeunesse. À travers des histoires de femmes et d’hommes qui choisissent d’avoir recours aux interventions esthétiques, de témoignages de médecins et de chirurgiens, ainsi que d’entretiens éclairés avec des experts de domaines connexes, Corps à la carte dresse un portrait saisissant d’une industrie qui est en croissance ici comme partout dans le monde. Quand la beauté n’a plus de limite, doit-on s’inquiéter face à cette altération de la nature? Est-ce que les interventions esthétiques ne sont qu’un autre produit de consommation voué à s’intégrer à notre mode de vie? Les questions que soulève ce phénomène sont nombreuses et elles nous concernent tous et toutes, car qui sait, nous sommes probablement les prochains à se faire injecter ou à passer au bistouri. Retrouvez des spécialistes du bistouri ou de la seringue dont le Dr Nabil Fanous dans les coulisses de la médecine esthétique.
•
Réalisateur : Jean-Simon Chartier
•
Production : MC2 Communication Média
•
Réalisateur-coordonnateur (Doc humanité) : Georges Amar ***
En complément au documentaire, le site Radio-Canada.ca/corpsalacarte propose une incursion interactive dans l’univers des interventions esthétiques. Chaque visiteur choisit un avatar et débute le parcours qui lui permet de mesurer ses connaissances et sa tolérance aux différentes interventions offertes : produits injectables, chirurgie au visage, des seins et des fesses, de la graisse, et modification des organes génitaux externes. Il pourra ainsi déterminer ou non son désir d’effectuer des interventions « à la carte » sur son avatar. La bande annonce du documentaire est disponible ici
SAMEDI 13 OCTOBRE 2018
CORPS À LA CARTE
Doc humanité
Corps à la carte
Nous vivons dans un monde où l'image de soi est devenue une obsession et où nous ne pouvons plus ignorer le rôle de la médecine et de la science dans notre quête de beauté et de jeunesse. Par le biais des histoires de femmes et d’hommes qui choisissent d'avoir recours aux interventions esthétiques, de témoignages de médecins et de chirurgiens, ainsi que d’entretiens éclairés avec des experts de domaines connexes, Corps à la carte dresse un portrait saisissant d’une industrie en croissance, ici comme partout dans le monde. Quand la beauté n’a plus de limite, doit-on s’inquiéter d’avoir recours à une manipulation de la nature? Est-ce que les interventions esthétiques ne sont qu’une autre forme de consommation vouée à s’intégrer à notre mode de vie? Les questions que soulève ce phénomène sont nombreuses et elles nous concernent tous et toutes, car qui sait, peut-être serons-nous les prochains à bénéficier de ces interventions.
1/8
Site de Corps à la carte : Une exploration interactive dans l'univers des interventions esthétiques. Ici une patiente du Dr Nabil Fanous quelques minutes avant une chirurgie. Visionnez le documentaire ici : https://ici.radio-canada.ca/tele/doc-humanite/site/episodes/414236/corps-carte-beaute-jeunesseintervention-chirurgie-injections
12 octobre 2018
MONTRÉAL CE SOIR – ICI RADIO-CANADA TÉLÉ– 18 OCTOBRE 2018 PROMOTION DU DOCUMENTAIRE « CORPS À LA CARTE »
MONTRÉAL CE SOIR – ICI RADIO-CANADA TÉLÉ– 18 OCTOBRE 2018 PROMOTION DU DOCUMENTAIRE « CORPS À LA CARTE »
MONTRÉAL CE SOIR – ICI RADIO-CANADA TÉLÉ– 18 OCTOBRE 2018 PROMOTION DU DOCUMENTAIRE « CORPS À LA CARTE »
Revue « Summum » - mars-avril 2018
LA BARMAID AU CŒUR TENDRE! Notre covergirl de mars/avril a-t-elle vraiment besoin de présentation? Vous la connaissez pour être l’une des barmaids de l’émission du même nom, diffusée sur la chaîne MusiquePlus ces deux dernières années. Une télésérie qui a complètement changé la vie de celle qui a bien accepté de se prêter au jeu de la séduction dans SUMMUM ce mois-ci! On découvre une Marilyne en mode relaxe au chalet; des petits moments cozy qu’elle apprécie beaucoup d’ailleurs! Ça va de soi : ça change le mal de place! Allô Marilyne! Comment vas-tu? Ça va super bien! On est vraiment contents de présenter tes photos dans SUMMUM ce moisci! Comment s’est passée ta journée de shooting? Ma journée s’est très bien passée malgré le fait que j’étais super fatiguée! J’ai adoré faire ce shootingphoto… L’équipe est vraiment fantastique et très professionnelle!
Faire la page couverture d’un magazine, ça doit être de la petite bière comparativement au fait d’être à la télé une fois par semaine pendant 13 semaines consécutives! (Rires) C’est sûr que faire la couverture d’un magazine comme SUMMUM, c’est flatteur, mais très différent de la télé. Ce sont deux contextes très différents, mais je t’avoue que ce n’est pas plus facile que de faire de télévision tous les jours!
Revue « Summum » - mars-avril 2018
D’abord, j’aimerais ça que tu me dises quelque chose sur toi qu’on ne saurait pas déjà. On s’entend, le fait de participer à une téléréalité, ça doit exposer pas mal toutes tes facettes! (Rires) Évidemment, participer pendant plusieurs saisons à une téléréalité comme celle-là fait qu’on expose rapidement toutes nos facettes. Une chose, par contre, que je n’ai pas démontrée souvent à la télé, c’est mon côté sensible, empathique et émotif. Je vous jure que je ne suis pas juste une tigresse au gros caractère! (Rires)
J’aimerais ça que tu me dises qu’est-ce qui a changé dans ta vie, évidemment mis à part tous les gens qui peuvent t’arrêter dans la rue pour te jaser et prendre des photos avec toi, depuis que tu as fait Barmaids. Honnêtement, toute ma vie a changé. J’ai beaucoup plus de visibilité et d’opportunités. J’ai maintenant la chance de participer à des projets que je n’aurais jamais pensé faire un jour…
On n’est pas obligés de suivre la série de façon assidue pour comprendre que vous passez par toutes sortes d’émotions… De la tristesse aux fous rires en passant par le tantrisme pis le camping dans le fond d’un bois… Comment tu « deales » avec tout ça? Lors de la deuxième saison, j’ai dû m’amuser et faire beaucoup d’activités, oui, mais aussi « dealer », justement, avec plus de filles aux comportements tous différents. J’ai dû mettre de l’eau dans mon vin pour essayer de bien m’entendre avec les filles durant les tournages, dû apprendre à gérer mes émotions et à être patiente avec les autres… Ça, ç’a été un gros défi en soi! (Rires)
(Rires) Gros changements pour toi dans la deuxième saison (diffusée à MusiquePlus cet automne). D’abord, tu as troqué ta crinière blonde pour Revue « Summum » - mars-avril 2018
une teinte plus foncée. Tu étais tannée du blond? D’abord et avant tout, j’ai toujours eu les cheveux noirs par les années passées. Sauf que j’ai toujours voulu essayer d’être blonde et la série m’a permis de le faire. Eh nonnnnn! Je n’ai pas aimé ça, donc je suis retournée à ma couleur fétiche : le noir! Je crois que c’est beaucoup plus beau ainsi et j’aime bien le look femme fatale qui vient avec…
Et tu as subi une chirurgie mammaire presque en direct à la télévision. C’est un gros move! Qu’est-ce qui t’a amenée à vouloir changer ta poitrine? Ce qui m’a poussé à me faire refaire les seins, c’est notamment parce que j’ai énormément perdu de poids et que ma poitrine n’était plus ce qu’elle était… En plus, j’ai toujours aimé le look! Donc je suis allée faire une consultation avec Barmaids et voilà!
En ondes, on voit clairement que l’expert en chirurgie esthétique qui t’a opéré, le Dr Nabil Fanous de l’Institut canadien de chirurgie esthétique, et toi avez eu des discussions très franches dès le départ. Son honnêteté et sa franchise ont-ils été des facteurs déterminants dans ton choix de lui confier ton augmentation mammaire? Je suis allée consulter d’autres médecins avant d’aller voir le Dr Fanous et, immédiatement, c’est avec lui que je me suis sentie le plus en confiance. Je savais qu’il était le meilleur dans son domaine. J’ai aimé qu’il me ramène les deux pieds sur Terre, car je voulais de « gros » seins. Il m’a bien expliqué les pour et les contre, et j’ai tout de suite su que c’était lui que j’allais choisir pour mon opération.
Justement, es-tu satisfaite de ton opération? Toi qui voulais « de gros ballons », c’est assez réussi! (Rires) Si je suis satisfaite? Je suis plus que Revue « Summum » - mars-avril 2018
satisfaite! Je n’aurais jamais pensé avoir une poitrine aussi belle et naturelle. Je ne regrette en rien mon choix!
J’aimerais ça qu’on parle brièvement aussi du fait que tes copines barmaids et toi avez été parodiées dernièrement, dont dans le Bye Bye 2017, bien sûr, mais aussi dans un sketch de la série Like-moi! qui s’intitule Filles de Clubs. Tu en as même fait mention sur tes réseaux sociaux. Comment c’est d’être parodiée par Marc Labrèche, Simon-Olivier Fecteau et compagnie? Depuis trois ans, la série se fait parodier ici et là et, personnellement, je trouve ça très drôle. Ce n’est pas tous les jours que Marc Labrèche t’imite! (Rires) Je trouve ça très flatteur. Je me dis que j’ai, en quelque sorte, marqué le Québec avec mes folies!
Sais-tu à ce moment-ci s’il y aura une saison 3? Malheureusement, je ne le sais pas encore, mais on l’espère fort!
Parlons de toi un peu! Qu’est-ce qui te branche dans la vie? J’adore le plein air, même si je n’ai pas l’air de ça! (Rires) Comme toutes les femmes, j’adore le « poupounage », passer du temps en famille, le chalet, faire de la raquette ou de la motoneige. J’adore danser et manger dans de bons restaurants.
Est-ce que tu serais game de participer à une autre téléréalité? (Elle réfléchit) Sûrement pas. J’aimerais davantage participer à d’autres types d’émission, comme faire de l’animation ou collaborer à un talk-show. Je voudrais montrer un autre côté de moi…
Revue « Summum » - mars-avril 2018
Quand on a commencé à discuter pour parler de ton shooting, tu disais que tu étais célibataire. C’est toujours le cas? Ahhh oui! Ça, c’est la question qui tue! (Rires) Oui, je suis toujours célibataire.
Trouves-tu ça plus difficile de dénicher la perle rare depuis que tu es une personnalité publique? Oui, c’est extrêmement difficile. Les gens te parlent et te veulent pour la personne qu’ils voient à la télé et les gens n’accrochent pas nécessairement pour les bonnes raisons. Ils veulent être avec toi parce que tu es une personnalité connue… Donc voilà pourquoi je suis encore célibataire!
Qu’est-ce que tu recherches chez un homme? Un gars indépendant avec son caractère, drôle, souriant quand même sociable. Je ne veux pas d’un dépendant affectif. J’aime les gars qui sont impulsifs parce que je suis une fille vraiment impulsive. Ça prend un gars qui a de la drive, capable de mettre ses culottes et de s’assumer!
Comment ta famille va réagir en voyant tes photos dans SUMMUM? Les membres de ma famille ne sont pas des gens qui jugent. Ils ont toujours eu beaucoup confiance en moi et en mes projets. À la base, je pense que si moi je suis à l’aise de le faire, eux aussi sont bien avec tout ça.
En terminant, peux-tu nous faire une révélation sexy à ton sujet? J’aime beaucoup faire des vidéos cochonnes à mon homme…
Revue « Summum » - mars-avril 2018
Une patiente du Dr Fanous raconte son expérience avec la chirurgie esthétique à Mitsou et Léa. Diffusion : Moi & Cie
Les meilleures répliques du premier épisode de la saison 2 de Barmaids Mes oreilles ont saignées et j'ai pleuré. De rire. Jessica Prudencio Publié il y a 01 Septembre 2017 Modifié le 29 Juin 2018 à 10:28 AM 250
jessicalapointe22
Comme j'avais rien de mieux à faire hier soir, j'me suis mise devant mon ordi, j'ai sorti le popcorn et j'ai regardé la « télé ». Tsé, y'en a qui sortent dans les bars le jeudi soir... Moi j'reste dans mon lit pis j'écoute l'émission la plus divertissante qu'on ait eu au Québec dans les derniers mois: Barmaids. Hey, toi! Abonnes-toi à Montréal pour les toutes dernières histoires.
NARCITY – Septembre 2017
Je me suis prêtée au jeu il y a quelques mois en notant les moments et les phrases qui m'ont le plus marqués en écoutant Barmaids: On ne va pas se mentir: on avait tous un peu hâte que la deuxième saison de Barmaids commence. Non seulement parce que c'est probablement LA chose la plus drôle à écouter, mais aussi parce que de nouvelles barmaids arrivaient dans la game: Ann-Gaël, Ève et Vanessa. J'ai retranscrit les phrases qui, selon moi, ont été les plus marquantesdans le premier épisode de la saison 2 de Barmaids. J'ai quelque peu rephrasé le tout pour que ce soit plus agréable à lire.
Voici donc les meilleures répliques entendues dans Barmaids, épisode 1, saison 2: 1. « Ce que je pense des faux seins? J'trouve que des grosses boules, c'est beau. » - Carolane
2. « Marilyne a voulu se faire grossir les totons aujourd'hui. » Carolane
3. « Y'a l'air gentil! C'est quoi son nom? Manoush Fanoush? Fanoush! Une affaire de même... » - Marilyne, en parlant du docteur... Nabil Fanous.
4. « Y'ont tu l'air naturels, mes seins? » - Carolane qui compare ses seins (refaits) à ceux que Marilyne voudraient avoir.
NARCITY – Septembre 2017
5. « C'est vrai que des fois on a l'air de filles un peu écervelées qui ne savent pas trop où on s'en va dans la vie parce qu'on fait le party, mais moi j'pense qu'on a toutes notre caractère, nos forces... Comme chaque personne. C'est juste que nous, on l'assume vraiment au maximum. » - Sandrine
6. « Comment ça va les poules?! » - Marilyne, saluant ses amies
7. « Je l'ai dit, elle va tout le temps rester toute seule! Elle a ben trop un gros caractère, cette fille-là! » - Carolane, en parlant de Marilyne
8. « J'ai dit aux filles qu'on s'en allait dans une taverne ce soir. Elles ont rien compris avec leur kit, pour de vrai! Dans une taverne, faut pas s'habiller de même. » - Jessica
9. « Sont accoutrées comme si elles sortaient au Moomba! » Vanessa
10. « Vos seins, ça fait de l'ambiance dans le bar. » - Vanessa
11. « Mon ' parler ' va bien dans une ' tavarne '. Parce que moi j'parle mal en tabarn*k quand j'suis saoule. » - Carolane
12. « J'pense que je vais la dégêner un peu. Elle a un petit côté tomboy, j'aime ça! Raaawr. » - Carolane
NARCITY – Septembre 2017
13. « Mon air bête est vraiment attachant. Les gens reviennent pour mon air bête. » - Vanessa
14. « Y'a aucun client qui fait une bonne blague. Sont tous pas drôles, sans exception. » - Vanessa et son air bête (c'est elle-même qui le dit!)
15. « Québec, c'est plate en tabarn*k. » - Sandrine
16. « Hey pour vrai, tu la veux où ta claque? À droite ou à gauche? Ça vient en paquet de deux! En veux-tu une toute de suite pis l'autre plus tard? » - Marilyne, qui ne semble pas tant apprécier le petit coco Maxime
17. « Dans le fond, y'a des catégories: y'a le monde normal, y'a le monde qui savent boire, y'a le monde qui sortent en cr*ss... pis y'a nous autre. » - Marilyne
NARCITY – Septembre 2017
LE PREMIER ÉPISODE DE LA DEUXIÈME SAISON DE BARMAIDS EN 17 CITATIONS MARQUANTES VANESSA DE MONTIGNY 31 août 2017 22H24 MISE À JOUR 31 août 2017 22H24
Hier, le 31 août, avait lieu la diffusion du premier épisode tant attendu de la série Barmaids. Ceux qui l’ont regardé ont probablement trouvé dommage que l’épisode ne dure que 30 minutes. Pour les autres, voici ce que vous avez manqué en 17 citations marquantes.
1. «Ce que je pense des grosses boules? Je trouve que des grosses boules, c’est beau.» – Carolane, qui nous en dévoile plus sur ses préférences 2. «J’ai appelé une couple de docteurs, j'ai un rendez-vous bientôt. On va voir ce qu’il va me dire. S'il va me dire: “Non c’est assez, touche pas à ça” ou si on y va avec quelque chose de gros.» – Marilyne sur sa potentielle augmentation mammaire
Le sac de chips – Québecor – août 2017 Visionner l’extrait : https://www.youtube.com/watch?v=KWkEqqAf-1s
CAPTURE D'ÉCRAN 3. «Y’a l’air gentil. Manoush Fanoush? Une affaire de même.» – Carolane, qui aime bien le Dr Nabil Fanous
CAPTURE D'ÉCRAN 4. «On peut avoir de gros seins beaux, mais de très gros seins beaux, c’est difficile.» – Le Dr Fanous, qui vient de briser tous les rêves de Marilyne
Le sac de chips – Québecor – août 2017 Visionner l’extrait : https://www.youtube.com/watch?v=KWkEqqAf-1s
CAPTURE D'ÉCRAN 5. «J’ai dit aux filles qu’on s’en allait dans une taverne, y’ont rien compris avec leur kit! Dans une taverne, faut pas que tu t’habilles de même!» – Jessica, qui est découragée de l’accoutrement de ses amies
CAPTURE D'ÉCRAN 6. «Eux autres, sont accoutrées comme si y sortaient à Moomba!» – Vanessa, employée à la «tavarne» 7. «Vos seins, ça fait de l’ambiance dans la place.» – Vanessa, qui semble satisfaite du bonnet de Marilyne et de ses acolytes
Le sac de chips – Québecor – août 2017 Visionner l’extrait : https://www.youtube.com/watch?v=KWkEqqAf-1s
CAPTURE D'ÉCRAN 8. «Mon “parler” marche ben dans une tavarne, parce que je parle mal en tab**** quand j’suis saoule.» – Carolane, qui semble ignorer que son langage ne diffère pas beaucoup de celui qu'elle emploie lorsqu’elle est à jeun
CAPTURE D'ÉCRAN 9. «Comme barmaid je me définirais comme bête, mais attachante. Ben mon air bête est vraiment attachant, en fait. Les gens reviennent pour mon air bête.» – Vanessa, la «pas parlable» sympathique 10. «Moi, j'suis une grande fan de duck face.» – Vanessa, qui semble maîtriser cet art à merveille
Le sac de chips – Québecor – août 2017 Visionner l’extrait : https://www.youtube.com/watch?v=KWkEqqAf-1s
CAPTURE D'ÉCRAN 11. «Y’a aucun client qui fait une bonne blague. Sont toutes pas drôles, sans exception.» – Vanessa, qui ne semble pas avoir le sourire facile 12. «Vanessa vient de Québec, mais elle a évolué un jour pis elle s’est en venue à Montréal, elle a compris, elle. Québec, c’est plate en tab****.» – Sandrine, qui visiblement n’a aucun intérêt pour les Nordiques 13. «Québec represent...!» – Vanessa, qui regrette déjà d’avoir dit ça
CAPTURE D'ÉCRAN 14. «Y’a-tu quelqu’un qui pourrait la gérer, ici, dans le bar?» – Jessica, qui commence à être découragée de toujours voir Marilyne célibataire avec ses «cocos»
Le sac de chips – Québecor – août 2017 Visionner l’extrait : https://www.youtube.com/watch?v=KWkEqqAf-1s
CAPTURE D'ÉCRAN 15. «T’es beau, t’as l’air intelligent, t’es pas le genre à Marilyne, mais on s'en fout, tu peux prendre un verre avec nous autres!» – Carolane, s’adressant au pauvre Maxime qui cherchait à se «matcher» avec Marilyne 16. «Hey, pour vrai, t’a veux où, ta claque?! À droite ou à gauche? Ça vient en paquet de deux, en veux-tu une tout de suite pis l’autre plus tard?» – Marilyne, «bitchant» le jeune coco qui a admis être au courant qu’il était cute
CAPTURE D'ÉCRAN 17. «C’est vrai que je n’ai pas toujours senti que Marilyne m’aimait.» – Sandrine, à propos des tensions entre elle et Marilyn
Le sac de chips – Québecor – août 2017 Visionner l’extrait : https://www.youtube.com/watch?v=KWkEqqAf-1s
-
VIDÊ0S
PHOTOS
ACTUALITÉS Chroniques
1:ditoriauoc
D�BATS
INTERNATIONAL
EUogu:es
MONTRÉAL C.1'1enger de vme
AFFAIRES
Nos col' laborateurn
SPORTS
AUTO
ARTS
CIN�MA
VIVRE
VINS
VOYAGE
JeudJ 24 Julllet:2014 Rechercher
MAISON
TECHNO
Vmre opin.lon
Accueil ;,, Débats
-�
1 DEBATS publlcité
Devenez éducatrice de CPE "' collBgecdJ.ca/EdLJ.CatriceEnfanœ
■
ID
Fia rmatt.o n ieNêd ucatri ce ;à l e 11fa noe· Gours de· Jour iet ,die ,soir offerts. I
Penthouse-si ,à v,endre
M,éd ication pour l•e· TDAH Rampe d 1 Es.caUer en Kit
,.
·OPINl·ON VIDÉO
Votre op1ninn
Cou rriier des I ecteu rs (05h00) M n e F ranooeu r, vot�e lettre me fait réagir, ,car votre argumentation ... »
!1 Rcco11nmander
Œ]
1woo1er.
fol -
l'iétat de la voi,e
t:err1ée 02:11
CHRONIQUES
>
Sauvons l,a P l,ace des Nation 03:03
11 faut pmndre le solei1 ,au érieux . 03:13
publlcité
Beauté Fatale, un documentaire qui décortique le mythe de la beauté féminine
le 28 novembre 2014 -
Début de l'événement 10 décembre 2014 - 15:00
Les 9 et 10 décembre à 21 h, Télé-Québec diffusera Beauté fatale; une véritable recherche personnelle de Léa Clermont-Dion sur notre obsession collective – et même parfois maladive – pour la beauté et la jeunesse. Au coeur de ce documentaire en deux parties du réalisateur André St-Pierre, on suit intimement la jeune femme, co-instigatrice de la Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée, alors qu’elle rencontre des personnes qui ont souffert de la dictature du miroir et sont parfois allées jusqu’à la chirurgie esthétique. On la voit aussi alors qu’elle questionne des experts, plonge dans des situations inattendues et relève nos paradoxes et nos contradictions. « Quand je fais une recherche sur Google et que je tape “beauté”, ce que je vois ce sont des femmes retouchées, maquillées, minces [...] Ça fait plusieurs années que je m’intéresse à ce sujet, et je suis arrivée à la conclusion qu’il y avait un modèle unique qu’on nous imposait. Dix ans plus tard, je me rends compte que ça n’a pas changé. » — Léa Clermont-Dion
PATWHITE.COM - Beauté Fatale, un documentaire qui décortique le mythe de la beauté féminine - Décembre 2014
Sur Twitter, Léa Clermont-Dion (@LaClermont) ainsi que le producteur Guillaume Lespérance (@glesperance) participeront à la discussion suscitée par la diffusion de Beauté fatale, les 9 et 10 décembre dès 21 h. On pourra suivre la conversation avec le mot-clic #beautéfatale. Partie 1 : Jouer à la poupée (9 décembre à 21 h) Jusqu’où peuvent nous mener la quête de la beauté et le désir de plaire? Léa mène son enquête, revenant sur une période sombre de sa vie : l’époque où elle a souffert d’anorexie. Elle en discute notamment avec sa mère, qu’elle n’avait pas vue depuis longtemps. Elle rencontre également d’autres femmes qui ont, elles aussi, souffert de leur rapport à l’image. « Quand on parle d’anorexie, de boulimie, on pense aux jeunes adolescentes et aux femmes de 20 ans. Mais à 40 ans, on peut être presque aussi obsédées [...] Moi, c’est de l’orthorexie : la peur de grossir... » — Mitsou Léa fait aussi une incursion dans une boîte de nuit, en plus de rencontrer des mannequins et d’ex-détenues pour comprendre le rôle et l’impact de la beauté dans ces différents milieux. « En pub, on joue beaucoup sur la faible estime de soi. On fait sentir les femmes coupables d’être en manque de quelque chose pour qu’elles achètent le produit. »— Louise Dugas, ex-rédactrice en chef du Elle Québec Partie 2 : Date de péremption (10 décembre à 21 h) Peut-on vieillir sereinement dans un monde obsédé par la jeunesse? Avons-nous le droit de juger celles qui ont recours à la chirurgie esthétique? Léa s’intéresse au culte de la jeunesse en rencontrant des femmes qui cherchent à s’affranchir de la tyrannie de l’image imposée par l’industrie de la beauté. Elle discute du poids des apparences avec les comédiennes Micheline Lanctôt, Valérie Blais, Léane Labrèche-Dor et MarieChantal Perron, et du fait de vieillir devant la caméra avec Claire Lamarche. « On est dans une société hyper hypocrite parce que les gens sont souvent outrés quand on a eu recours à [la chirurgie esthétique] et en même temps, il faudrait que personne ne vieillisse. Ça n’a pas de sens! » — Marie-Chantale Perron Léa s’intéresse aussi aux changements corporels qui surviennent au moment de la grossesse et après avec ses amies mamans, Jacinthe Laporte et Mélissa-Maya Falkenberg, en plus d’explorer les coulisses de l’industrie des cosmétiques, un marché gigantesque qui représente mondialement 382 milliards de dollars! Richard Morin et Mélissa Harvey, de la petite compagnie québécoise ZORAH biocosmétiques, ont accepté de répondre aux questions de Léa. Il s’agit d’ailleurs de la seule entreprise de cosmétiques à avoir accepté de la recevoir dans ses laboratoires! Beauté fatale met en lumière la propension grandissante de la société à faire appel aux « corrections » esthétiques. Selon la Société internationale de chirurgie plastique et esthétique, environ 55 800 injections de Botox avaient été réalisées en 2010 au Canada seulement! Confrontée à un chiffre aussi impressionnant, Léa réagit en faisant une incursion chez Spa Barbibelle, dans un Botox party ainsi qu’à l’Institut canadien de chirurgie esthétique, où elle approfondi le sujet des interventions esthétiques. Elle va même jusqu’à mettre les pieds dans une entreprise de services funéraires, où la thanatologue Marie-Christine Ponton lui fait réaliser que la course à la beauté et le culte des apparences nous suivent jusque dans la mort. « La beauté, ce n’est pas une réalité, c’est une perception », affirme le Dr Nabil Fanous, chirurgien esthétique à l’Institut canadien de chirurgie esthétique, en même temps qu’il fait voir à Léa une photo d’elle 20 ans plus tard, sur laquelle les rides, les yeux tombants, les taches brunes et la perte de pommettes sont saisissants. Presque trop! •
Diffusion
(2
épisodes)
:
Mardi
9
et
mercredi
10
décembre
à
21
PATWHITE.COM - Beauté Fatale, un documentaire qui décortique le mythe de la beauté féminine - Décembre 2014
h
A 14
LA PRESSE MONTRÉAL MARDI 8 JUILLET 2014
llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll
DEBATS
André Desmarais > Président du conseil d’administration Guy Crevier > Président et éditeur Éric Trottier > Vice-président à l’information et éditeur adjoint Mario Girard et Alexandre Pratt > Directeurs principaux de l’information André Pratte > Éditorialiste en chef
ÉDITORIAL
L’affaire Bolduc PASCALE BRETON pascale.breton@lapresse.ca
S
i l’i mage du m i n ist re Yves Bolduc – et du gouvernement – est mise à mal parce qu’il a empoché un montant forfaitaire d’environ 215 0 0 0 $ pour prendre en charge des patients lorsqu’il est revenu à la pratique tout en agissant comme député dans l’opposition, ses agissements ne réclament pas sa démission. L es fa its reproc hés au D r Bolduc n’ont aucun lien avec ses fonctions actuelles. Le ministre n’a, en aucun temps, dérogé au x règles . Une entente conclue entre le gouvernement et les omnipraticiens prévoit un montant forfaitaire pour inciter les médecins de famille à s’occuper de patients orphelins.
À l’époque, plusieurs ont salué le fait que le Dr Bolduc retourne à la pratique tout en continuant d’occuper ses fonctions de député de l’opposition. Ces sommes sont puisées à même la hausse globale consentie pour la rémunération des médecins. Une équipe de négociateurs est derrière cette entente. On demande au politicien de laver plus blanc que blanc. À l’époque, plusieurs ont pourtant salué le fait qu’il retourne à la pratique tout en continuant d’occuper ses fonctions de député de l’opposition. Il l’a fait avec la bénédiction du commissaire à l’éthique. L e m i n i s t re B oldu c e s t recon nu com me u n trava i l la nt . I l a f f i r me avoi r
vu des patients à la clinique le soi r et les fi ns de semaine. Vrai, le chiffre de 1500 patients pris en charge en une année et demie semble important. Mais peut-on réellement lui reprocher d’avoir a c c e p t é d e s ’o c c u p e r d e patients qui l’ont consulté à la clinique sans rendez-vous ? De patients malades référés par le CLSC ou la clinique ? Il est par ailleurs présomptueux d’affirmer, comme on l’entend ces jours-ci, qu’il a donc exercé son travail de député avec moins d’ardeur. M . B olduc a-t-il agi de façon immorale ? Pour cela, il au rait fallu qu’il agisse sciem ment, en sacha nt q u ’i l ne p ou r r a it s ’o c c u per des patients à long terme, c ’est-à-dire plus de 12 mois selon l’entente. Bien sûr, le gouvernement de Pauline Marois était minoritaire. Mais qui aurait pu prévoir que les libéraux reprendraient le pouvoir de façon majoritaire 18 mois à peine après en avoir été chassés? L a v i nd ic te popu la i re réclame que M. Bolduc rembourse totalement le monta nt forfaitaire. Rappelons que la Régie de l’assurance maladie du Québec (RA MQ) se chargera de récupérer les sommes versées en trop pour les patients qui n’ont pas été suivis pendant un an. C’est ce que prévoit la procédure pour tous les médecins. Le problème de perception n’est pas résolu pour autant. Le ministre a demandé hier à la RAMQ de procéder rapidement aux ajustements. Il s’est engagé à divulguer publiquement le résultat des vérifications et, bien sûr, à procéder au remboursement des ajustements si nécessaire. C’est un pas dans la bonne direction. Chose certaine, « l’affaire Bolduc » s’inscrit da ns un contexte plus large. Avec le climat de compressions actuelles, le temps est à la réflexion. Le mode de rémunération des médecins, particulièrement les nombreux montants forfaitaires et les primes, est-il toujours de mise ? Nous y reviendrons.
OPINION
L’occasion unique du Dr Barrette AL AIN DENIS
Résidant de Saint-Denis-de-Brompton. Dès son arrivée en poste à titre de ministre de la Santé, le Dr Barrette a été victime d’intimidation et de harcèlement à cause de son obésité, probablement morbide. Plusieurs ont mis en doute ses compétences à cause de son poids et plusieurs autres ont pris sa défense. Mais aucune réaction du principal intéressé. Cet homme est un surdoué. Pour tout ce qu’il a accompli dans sa carrière, il a un grand leadership et une bonne capacité de convaincre les gens autour de lui, quitte à marcher sur les orteils. M a is i l est en t ra i n de rater la plus belle occasion qu’aucun ministre de la Santé avant lui n’a eue pour améliorer de façon durable le réseau de la santé : son obésité ! Tous les médecins sont unanimes pour dire que l’obésité est un fléau qui consomme une grande partie des ressources limitées du réseau de la santé (diabète, hypertension, maladies cardiovasculaires).
Une aventure unique
Le Dr Barrette pourrait prendre la balle au bond des sarcasmes sur son obésité et défier les Québécois en surpoids (et ceux qui n’ont pas de surpoids aussi) et les inciter à bouger afin d’améliorer leur état de santé et réduire la pression sur le réseau. Avec son leadersh ip, et publiquement, il pourrait se fixer des objectifs de réduction
de poids individuellement et collectivement. Par exemple, perd re u ne l iv re pa r semaine pour lui et 100 000 livres par semaine pour les 100 000 Québécois qui, sous son impulsion, décideraient de l’accompagner dans cette aventure unique au monde. L’habitude de bouger pourrait devenir contagieuse et même boulimique... Une aventure de ce genre, sur la durée de son mandat, aurait un impact plus grand et plus durable sur le réseau de la santé que toute autre initiative des 50 dernières années.
Le Dr Barrette pourrait défier les Québécois en surpoids et les inciter à bouger afin d’améliorer leur état de santé et réduire la pression sur le réseau. À mon avis, le meilleu r ministre de la Santé des dernières années, sans en porter le titre, a été et est toujours Pierre Lavoie qui a incité des milliers de Québécois à changer leur mode de vie et à bouger. Bien que les bénéfices ne soient pas encore perceptibles sur le réseau, son initiative aura un effet positif très important sur le réseau de la santé. Dr Barrette, la balle est dans votre camp. Saurez-vous saisir l’occasion ?
DROITS RÉSERVÉS/serge.chapleau@lapresse.ca
DEBATS@LAPRESSE.CA
Des primes indéfendables Par et pour les médecins Le fait qu’un premier ministre et ses ministres de la Santé et de l’Éducation soient médecins n’a rien de condamnable en soi, mais le fait qu’ils se liguent pour défendre des avantages indéfendables, que des médecins se donnent à eux-mêmes, par des règles qu’ils édictent euxmêmes, en négociant entre eux, heurte le sens commun. Le seul argument qu’ils avancent devant l’évidence d’une entourloupette est que c’est légal. Mais c’est justement cet argument qu’on veut mettre en cause. Est-il normal que ceux qui édictent des règles ou les négocient entre eux soient justement ceux qui sont susceptibles d’y être soumis ou d’en profiter? Est-il normal et légal qu’un médecin largue ses patients pour une raison qui ne relève pas d’une impossibilité, dès qu’il a encaissé une prime spéciale pour les prendre en charge, sans pénalité? — Gisèle Filion, Montréal
Où trouvait-il le temps ? Le vrai scandale avec l’indemnité qu’a reçue le Dr Bolduc n’est pas l’indemnité en tant que telle, mais le fait qu’il ait accepté d’occuper en même temps une charge à temps plein comme médecin et comme député. Il y a plusieurs questions auxquelles
on n’a pas encore de réponses. Comment concilier les deux emplois censés être à temps plein? Quel était le délai pour obtenir un rendez-vous? À quelle fréquence? Et l’éthique dans tout ça? On dit souvent qu’être député est un emploi sept jours sur sept. Où trouvaitil le temps pour recevoir ses patients? Il me semble qu’il prenait ces deux emplois à la légère. — Bertrand Legault
Les riches se protègent C’est à la stupéfaction générale que les errements politiques et financiers d’Yves Bolduc ainsi que les réactions de ses pairs, à la fois médecins et politiciens, sont venus compromettre brusquement la confiance qu’il faut avoir dans un gouvernement qui prétend mettre de l’ordre dans les finances publiques. La gravité de leurs actes tient au fait qu’ils s’inscrivent dans ce que l’histoire séculaire de la politique comporte pour nourrir le cynisme de la population. La rémunération surfaite que le Dr Bolduc a soutirée de son tour de passe-passe entre l’inscription puis le rejet de nouveaux patients est une illustration forte de cette manœuvre, hélas trop bien connue, qui consiste à tirer profit du système pour se remplir les poches. Et le fait que les Philippe Couillard et Gaétan Barrette se soient portés à la défense de leur collègue rejoint cette forme atavique de
collusion, qui fait que les riches et les puissants de ce monde se protègent entre eux. Chose certaine, pour éviter de dilapider davantage le capital politique dont le gouvernement Couillard a pu bénéficier, une rétractation s’impose dès à présent et trois fois plutôt qu’une... — Gérard Lévesque, Lévis
Le non-respect des contribuables J’ai été estomaqué d’apprendre que le ministre Bolduc a eu droit à une prime de 215 000$ pour prendre en charge des patients alors qu’il était député. Pour lui, l’exercice de la médecine est sans aucun doute une bonne façon de rencontrer ses commettants, mais de là à se faire payer en double! À ce compte, considérons l’argent de la corruption reçu par les ingénieurs comme une prime pour accepter les mandats! J’en ai assez de me faire dire, devant les privilèges et abus de toutes sortes, que c’est tout à fait légal ou que ç’a été négocié ainsi. Que ce soit un syndiqué, un négociateur municipal ou un ministre, tous ces gens devraient considérer que c’est toujours le même contribuable qui paie pour ces excès. J’aimerais rappeler à M. Bolduc que l’éducation, en plus de la formation académique, inclut la très importante notion de respect. — Luc Godin,
Saint-Jean-sur-Richelieu
DANS LA PRESSE+ LA QUESTION DU JOUR Le père de l’assurance maladie, Claude Castonguay, réclame la démission du ministre Yves Bolduc, parce que celui-ci a reçu une prime de 215 000$ pour prendre en charge des patients alors qu’il était député de l’opposition. Selon vous, que devrait faire M. Bolduc? Démissionner › 38% Rembourser la somme › 45% Rien › I7%
EN VIDÉO
Il faut prendre le soleil au sérieux Les inquiétudes autour de l’exposition au soleil reviennent avec le temps chaud et ensoleillé. Le Dr Nabil Fanous nous explique la nature réelle des risques même en cas d’exposition limitée.
Résultats à 18h37, hier > 15 289 répondants
POUR NOUS JOINDRE La Presse, 7, rue Saint-Jacques, Montréal (Québec) H2Y 1K9 VOUS AVEZ UNE NOUVELLE À NOUS TRANSMETTRE ? VOUS VOULEZ EXPRIMER VOTRE OPINION ? Écrivez-nous à nouvelles@lapresse.ca
RÉDACTION 514.285.7070 commentaires@lapresse.ca
Écrivez-nous à debats@lapresse.ca
ABONNEMENT 514.285.6911 ou 1.800.361.7453 www.lapresse.ca/abonnement
PETITES ANNONCES 514.987.8363 ou 1.866.987.8363 petitesannonces@lapresse.ca
DÉCÈS 514.285.6816 deces@lapresse.ca
PUBLICITÉ 514.285.6931 CARRIÈRES 514.285.7320 carrieres@lapresse.ca
Seule La Presse Canadienne est autorisée à diffuser les informations de La Presse et celles des services de la Presse Associée et de Reuters. Tous les droits de reproduction des informations particulières à La Presse sont également réservés. ISSN 0317-9249. Le quotidien La Presse est publié et édité par La Presse, ltée dont le siège social est sis au 7, rue Saint-Jacques, Montréal (Québec) H2Y 1K9 et il est imprimé à Transcontinental Métropolitain, situé au 12 300, boulevard Métropolitain Est, Pointe-aux-Trembles, division de Imprimeries Transcontinental G.T. inc. Guy Crevier. Président et éditeur.
3393008
Actualité La chirurgie esthétique chez les hommes
Miroir, dis-moi qui est Isabelle Massé La Presse
Harry a 67 ans et dit en paraître 15 de moins. Depuis 20 ans, cet ancien joueur de soccer professionnel et ex-dirigeant d’une entreprise informatique, retraité aujourd’hui aux Bahamas, a subi trois opérations à Montréal. La première pour réparer un nez abîmé à cause du jeu, la deuxième pour un lissage (lifting) du visage et la dernière pour une blépharoplastie (intervention des paupières). « Ce n’est pas visible et mon visage est lisse, assure-t-il. On me dit toujours : tu ne vieillis jamais ! Je réponds alors : “Parce que je vis aux Bahamas ! ” J’ai 20 ans de plus que ma femme et on va bien ensemble. Je ne pense pas qu’elle serait avec moi si j’avais l’air de quelqu’un de 67 ans. » Lifting du front ou du visage, injection de Botox cosmétique, remplissage des plis nasogéniens, liposuccion, réduction mammaire, traitements au laser pour effacer les taches de vieillissement... Les opérations et traitements esthétiques ne sont plus l’apanage des femmes. Si elles restent une clientèle prédominante, les hommes se tournent de plus en plus vers la
chirurgie et les traitements correcteurs et de rajeunissement. Chez Photoderma, ils représentent désormais 10 % du chiffre d’affaires des 10 cliniques (bientôt 11). « C’était 2 % en 2004, note la présidente Nathalie Forget. Et auparavant, cette clientèle était davantage homosexuelle. » Chez Novaderma, à Sherbrooke, on parle de 20 %. « Il y a huit ans, on n’accueillait que deux hommes par an », note aussi la fondatrice Marlène Morin. Et chez PEAU, esthétique médicale, près d’un client sur trois est un homme. « Les hommes sont plus ouverts maintenant », affirme le D r Manish Khanna, fondateur et directeur médical.
Des hommes d’affaires
L’homme qui se rend en clinique — un homme d’affaires dans bien des cas — n’est plus une espèce rare. Même si la chose est toujours tabou, il ne passe plus forcément par la porte arrière pour consulter et recevoir des traitements. « Beaucoup d’hommes, tels des avocats, côtoient des associés plus jeunes, souligne Manish Khanna. À 55 ans et plus, on a de l’expérience, mais la différence d’âge pèse. On ne veut pas être le patriarche du
photo olivier pontbriand, la presse
12
LA VOI X D E L’EST - s ame di 4 Jan vie r 20 14
« La majorité des hommes ne veulent pas qu’on sache qu’ils ont eu recours à la chirurgie », soutient Nabil Fanous, président de l’Institut canadien de chirurgie esthétique.
groupe, mais un membre au sein du groupe ! Aujourd’hui, ce n’est plus celui qui a le plus d’expérience qui est le chef, mais celui qui est bon. Or, l’image peut être un obstacle. J’ai eu ce commentaire de dizaines d’avocats. » « Dans plusieurs domaines d’affaires, c’est important d’avoir l’air dynamique pour réussir, dit Nabil Fanous, expert en chirurgie esthétique et président de l’Institut canadien de chirurgie esthétique. Les gens font un lien entre jeunesse et dynamisme. Avec des sourcils qui baissent et des lèvres qui s’amincissent avec les années, l’expression du visage change. On a l’air plus fatigué et plus sérieux. » Les renseignements sur l’internet et la multiplication de produits de beauté masculins aident les hommes à envisager l’intervention ou des traitements médicoesthétiques. « Avant, les femmes traînaient leur mari, maintenant, il appelle lui-même, soutient Nathalie Forget. Il y a plus de crèmes sur le marché et de publicités pour des produits destinés aux hommes. Les acteurs hollywoodiens vieillissent en beauté et les hommes s’identifient à eux. » « Le mot “Botox” s’est démocratisé, note Manish Khanna. Il y a beaucoup plus de renseignements sur l’internet. On voit des visages masculins sur les dépliants explicatifs. Parallèlement, dans la documentation en clinique, il y a maintenant des onglets Homme. » « La médecine esthétique, qui exclut les opérations, intéresse beaucoup les hommes, car ils n’ont pas besoin de prendre des congés, soutient aussi le chirurgien Mario F. Bernier, de la clinique de chirurgie plastique et médecine esthétique D r Mario F. Bernier. Ils sont aussi moins exigeants que les femmes. Ils ne veulent habituellement qu’une amélioration. » La récupération doit être rapide, mais surtout, la transformation doit être subtile ! « La majorité des hommes ne veulent pas qu’on sache qu’ils ont eu recours à la chirurgie, soutient Nabil Fanous. Est-ce parce que ça nuit au côté
La nécessité d’investir Les propriétaires de cliniques investissent de plus en plus dans l’acquisition de lasers et d’autres appareils de traitement médicoesthétique. Il y a un an, PEAU, esthétique médicale s’est dotée de la technologie miraDry, qui permet de réduire presque totalement la sudation aux aisselles en deux traitements de 3500 $ chacun. « C’est un investissement notable pour la clinique », dit le D r Manish Khanna, fondateur et directeur médical de la clinique PEAU, qui offre aussi depuis trois ans la technologie CoolSculpting pour réduire les poignées d’amour.
« En général, une technologie représente un investissement de 100 000 à 175 000 $. Ajoutez à cela des frais d’exploitation. Le prix fixe par traitement est alors très élevé. » « On n’a pas le choix d’investir, affirme Mario F. Bernier, de la clinique qui porte son nom. Je le fais chaque année pour une nouvelle technologie. Pour ça, mon budget est en croissance. Mon dernier laser en épilation permanente a coûté 75 000 $. Il y a un an et demi, j’ai décidé de fermer mon propre bloc opératoire que j’ai eu pendant 15 ans, car je constatais une baisse du nombre d’opérations, et
les infirmières étaient payées à ne rien faire. » Mario F. Bernier loue maintenant des locaux chez RocklandMD, à Mont-Royal, pour opérer. « Ça me permet d’investir dans la médecine esthétique, dit-il. Dans les congrès, on nous dit : “Vous n’avez plus le choix de faire de la médecine esthétique, car les gens se tournent tous vers ça.” Il y a tellement de recherche qui se fait et tellement d’entreprises qui nous présentent leur machine. Dans 20 ans, peutêtre que les liftings du visage, ça n’existera plus ! » — Isabelle Massé, La Presse
Actualités
Interventions médico-esthétiques
Populaires auprès des hommes d’affaires LA PRESSE Harry a 67 ans et dit en paraître 15 de moins. Depuis 20 ans, cet ancien joueur de soccer professionnel et ex-dirigeant d’une entreprise informatique, retraité aujourd’hui aux Bahamas, a subi trois opérations à Montréal. La première pour réparer un nez abîmé à cause du jeu, la deuxième pour un lissage (lifting) du visage et la dernière pour une blépharoplastie (intervention des paupières). « Ce n’est pas visible et mon visage est lisse, assure-t-il. On me dit toujours : tu ne vieillis ja ma is ! Je réponds a lors : ‘‘Parce que je vis aux Bahamas ! ’’ J’ai 20 ans de plus que ma femme et on va bien ensemble. Je ne pense pas qu’elle serait avec moi si j’avais l’air de quelqu’un de 67 ans. » Lifting du front ou du visage, 3393244
injection de Botox cosmétique, remplissage des plis naso géniens, liposuccion, réduction mammaire, traitements au laser pour effacer les taches de vieillissement... Les opérations et traitements esthétiques ne sont plus l’apanage des femmes. Si elles restent une clientèle prédominante, les hommes se tournent de plus en plus vers la chirurgie et les traitements correcteurs et de rajeunissement. Chez Photoderma, ils représentent désor mais 10 % du chiffre d’affaires des 10 cliniques (bientôt 11). « C’était 2 % en 2004, note la présidente Nathalie Forget. Et auparavant, cette clientèle était davantage homosexuelle. » Chez Novaderma, à Sherbrooke, on parle de 20 %. « Il y a huit ans, on n’accueillait que deux hommes par an », note aussi la fondatrice Marlène
Morin. Et chez PEAU, esthétique médicale, près d’un client sur trois est un homme. « Les hom mes sont plus ouver ts maintenant », affirme le D r Manish Khanna, fondateur et directeur médical. Des hommes d’affaires L’homme qui se rend en clinique - un homme d’affaires dans bien des cas - n’est plus une espèce rare. Même si la chose est toujours taboue, il ne passe plus forcément par la porte arrière pour consulter et recevoir des traitements. « Beaucoup d’hommes, tels des avocats, côtoient des associés plus jeunes, souligne Manish Khanna. À 55 ans et plus, on a de l’expérience, mais la différence d’âge pèse. On ne veut pas être le patriarche du groupe, mais un membre au sein du groupe ! Aujourd’hui, ce n’est plus celui qui a le plus d’expérience qui est le chef, mais celui qui est bon. Or, l’image peut être un obstacle. J’ai eu ce commentaire de dizaines d’avocats. » « D a n s plu s ieu r s dom a i nes d’affaires, c’est important
3389211
Le Dr Manish Khanna de la clinique PEAU esthétique. (Photo La Presse)
d’avoir l’air dynamique pour réussi r, dit Nabil Fanous, expert en chirurgie esthétique et président de l’Institut canadien de chirurgie esthétique. Les gens font un lien entre jeunesse et dynamisme. Avec des sourcils qui baissent et des lèvres qui s’amincissent avec les années, l’expression du visage change. On a l’air plus fatigué et plus sérieux. »
CME Alma
TraiTemenT des varices par injecTions 2 traitement à e
50
%
si ça glisse... faites vérifier vos pneus
Vous offrir un service de qualité au meilleur prix à l’année : Alma
3389665
40
%
16
25
%
758-1533
Votre apparence au naturel
C’est aussi ça ça...
de rabais sur les vêtements en laine d’alpaga
418
d’escompte sur tous nos bijoux à prix régulier
M Conseil de PRO
NotrE gArANtiE :
Exposition, jeux, café-bar Tim Horton et plus encore, sous le chapiteau de «L’Univers Hockey présenté par TEP»
3398068
• Mécanique générale • Pneus • Lave-auto pression
Séance de 30 min. en tout temps
POUR LA DURÉE DU TOURNOI
Les renseignements sur l’internet et la multiplication de produits de beauté masculins aident les hommes à envisager l’intervention ou des traitements médico-esthétiques. « Avant, les femmes traînaient leur mari, maintenant, il appelle lui-même, soutient Nathalie Forget. Il y a plus de crèmes sur le marché et de publicités pour des produits destinés aux hom-
Rendez-vous 418-973-4123
1421, boul. Saguenay Est (Secteur Rivière-du-Moulin)
ge i t s Pre té u a Be ité l a Qu
1529, boul. Talbot, CHICOUTIMI 418
693-0627
www.mayaetinca.com
LE QUOTIDIEN - LE SAMEDI 4 JANVIER 2014
Actualités EN BREF
et des jeunes adultes qui se tourne de façon marquée vers la chirurgie et les traitements médico-esthétiques : les 19 à 34 ans. Selon un rapport réalisé pour l’American Society of Plastic Surgeons, de 2011 à 2012, les traitements non invasifs ont augmenté de 4% chez ce groupe. Si les personnes âgées de 35 à 50 ans demeurent les plus susceptibles à recourir à des traitements de Botox cosmétique, une rhinoplastie, une réduction du tour de taille ou une augmentation mammaire, les 19-34 ans représentent aujourd’hui le cinquième du marché nord-américain. Les opérations et les traitements les plus populaires chez cette clientèle ? Injections de Botox cosmétique (+ 15,2 % l’an dernier), remplissage des plis
naso-géniens à l’acide hyaluronique (+ 14 %) et augmentation mammaire (+ 52,2 %). Récemment, à 22 ans, Jonathan (nom fictif ) a subi une abdominoplastie et une liposuccion. « Il y a un an, je pesais 302 lb », raconte celui qui s’apprête à entrer sur le marché du travail comme commis comptable. « J’ai perdu 85 livres par moi-même, mais ça laisse des traces. » Coût des opérations ? Environ 13 000 $. « C’est raisonnable si on considère que ça me prendrait un an et demi ou deux pour perdre les 20 livres de trop, explique-t-il. Si on part du principe que le temps, c’est de l’argent, c’est quelques dollars de l’heure dans une journée de travail ! » o
3396527
Une clientèle plus jeune Même si le marché est en croissance, on est loin de la liste d’attente de plusieurs mois pour des interventions et des traitements médicoesthétiques. Les chirurgiens pratiquent d’ailleurs souvent également à l’extér ieur de leur clinique. « Environ 200 médecins au Québec exercent la chirurgie esthétique, explique Nabil Fanous, président de l’Institut canadien de chirurgie esthétique. Mais ceux qui sont très occupés se comptent sur les doigts d’une main. Le nombre de patients n’est pas énorme. Aux États-Unis, il y a 1,5 million d’interventions esthétiques par an. Au Québec, le nombre est plus petit. » Les praticiens pourraient néanmoins être plus occupés à l’avenir grâce à un autre groupe
LA TRANQUILLITÉ D’ESPRIT DE SÉRIE PROTECTION CHEVROLET
1
Y COMPRIS : VIDANGES D’HUILE GRATUITES PARE-CHOCS À PARE-CHOCS GROUPE MOTOPROPULSEUR ASSISTANCE ROUTIÈRE SERVICE ONSTAR DE SÉRIE
2 ANS/40 000 KM 3 ANS/60 000 KM 5 ANS/160 000 KM 5 ANS/160 000 KM 6 MOIS
CRUZE LS 2014
85$
• 10 SACS GONFLABLES DE SÉRIE • COTE DE SÉCURITÉ AUTOMOBILE 5 ÉTOILES2 • MEILLEUR RENDEMENT ÉCONERGÉTIQUE DE SA CATÉGORIE – JUSQU’À 4,2 L/100 KM3
4
AUX 2 SEMAINES À 0 %
FINANCEMENT 84 MOIS LOCATION 60 MOIS
17 595$
4
PRIX D’ACHAT
MODÈLE LTZ ILLUSTRÉ. COMPREND LE TRANSPORT.
3373387
Procurez-vous la nouvelle
Machine à café avec Pods biodégradables
SONIC LS 2014 berline
75$
• « MEILLEUR ACHAT » DE CONSUMERS DIGEST • MOTEUR TURBO DE 1,4 L EN OPTION • BLUETOOTHMD DE SÉRIE
4
AUX 2 SEMAINES À 0 %
FINANCEMENT 84 MOIS LOCATION 60 MOIS
15 545$
4
PRIX D’ACHAT
Jusqu’à 33% moins cher 12 variétés différentes
MODÈLE 5 PORTES LTZ ILLUSTRÉ. COMPREND LE TRANSPORT.
TRAX LS 2014
129
$
• MOTEUR TURBO ECOTECMD DE 1,4 L DE SÉRIE • BLUETOOTHMD DE SÉRIE • TÉLÉDÉVERROUILLAGE
4
AUX 2 SEMAINES
FINANCEMENT 72 MOIS LOCATION 48 MOIS
20 279$
4
PRIX D’ACHAT
POUR EAU LE BUR ON AIS M A L T E
le fais chaque année pour une nouvelle technologie. Pour ça, mon budget est en croissance. Mon dernier laser en épilation permanente a coûté 75 000 $. Il y a un an et demi, j’ai décidé de fermer mon propre bloc opératoire que j’ai eu pendant 15 ans, car je constatais une baisse du nombre d’opérations, et les infirmières étaient payées à ne rien faire. » Mario F. Bernier loue maintenant des locaux chez RocklandMD, à Mont-Royal, pour opérer. « Ça me permet d’investir dans la médecine esthétique, dit-il. Dans les congrès, on nous dit : ‘‘Vous n’avez plus le choix de faire de la médecine esthétique, car les gens se tournent tous vers ça’’. Il y a tellement de recherche qui se fait et tellement d’entreprises qui nous présentent leur machine. »
MODÈLE LTZ ILLUSTRÉ. COMPREND LE TRANSPORT.
EQUINOX LS 2014
Disponible dans les Super Sagamie participants
159$
• RENDEMENT ÉCONERGÉTIQUE DE 6,1 L/100 KM3 • MEILLEUR DÉGAGEMENT AUX JAMBES DE SA CATÉGORIE AVEC BANQUETTE ARRIÈRE MULTI-FLEX7
4
AUX 2 SEMAINES À 0 %
FINANCEMENT 72 MOIS LOCATION 48 MOIS
Un café de qualité depuis 31 ans!! Café Marc Robitaille inc. 850, av. Tanguay - Alma
(418) 668-8022 1-800-463-9905 LE QUOTIDIEN - LE SAMEDI 4 JANVIER 2014
27 795$
4
PRIX D’ACHAT
MODÈLE LTZ ILLUSTRÉ. COMPREND TRANSPORT ET TAXE DE CLIMATISATION.
160000 KM/5 ANS
POUR GARANTIR NOTRE QUALITÉ, NOUS LA COUVRONS AVEC UNE GARANTIE LIMITÉE DU GROUPE MOTOPROPULSEUR DE SELON LA PREMIÈRE ÉVENTUALITÉ. *Demandez au concessionnaire les détails de la garantie limitée.
*
CONTACTERCHEVROLET.CA
L’Association des concessionnaires Chevrolet du Québec suggère aux consommateurs de lire ce qui suit. Offres d’une durée limitée, réservées aux particuliers et s’appliquant aux modèles 2014 neufs suivants: Sonic (1JU69/1SA), Cruze (1PJ69/1SA), Trax (1JU76/1SA) et Equinox (1LF26/1LS). Les modèles illustrés peuvent comprendre certaines caractéristiques offertes en option à un coût additionnel. Transport (1 550$ pour Sonic, et 1 600$ pour Cruze, Trax et Equinox) et taxe de climatisation (100$, le cas échéant) inclus. Immatriculation, assurance, frais liés à l’inscription au RDPRM et taxes en sus. 1. Selon la première éventualité. Limite de quatre (4) services de vidange d’huile, de lubrification et de changement de filtre ACDelco au total. Le plein de fluides, les inspections, la rotation des pneus, le réglage de la géométrie et l’équilibrage de roue, entre autres, ne sont pas couverts par la garantie. D’autres conditions et restrictions s’appliquent. Détails chez votre concessionnaire. 2. Les cotes de sécurité 5 étoiles du gouvernement des États-Unis sont décernées par la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) dans le cadre de son programme d’évaluation des nouveaux véhicules (www.SaferCar.gov). 3. Cotes de consommation de la Cruze Clean Turbo Diesel 2014 et de l’Equinox 2014 d’après les essais effectués par GM conformément aux méthodes approuvées par Transports Canada. Votre consommation réelle de carburant peut varier. 4. Prix à l’achat de 15 545$ pour Sonic, 17 435$ pour Cruze, 20 279$ pour Trax et 27 795$ pour Equinox. Location: Paiements aux deux semaines pendant 60 mois à un taux de 0% avec versement initial de 0$ pour Cruze et Sonic; pendant 48 mois à un taux de 1,9% avec un versement initial de 375$ pour Trax; et pendant 48 mois à un taux de 0% avec versement initial de 0$ pour Equinox. Sur approbation de crédit de la Financière GM. Limite annuelle de 20 000 km; 0,16$ par kilomètre excédentaire. Certaines conditions s’appliquent. Financement à l’achat: paiements aux deux semaines pendant 84 mois à un taux de 0% avec un versement initial de 2 050$ pour Cruze et de 1 850$ pour Sonic; pendant 72 mois à un taux de 1,99% avec un versement initial de 1 250$ pour Trax; pendant 72 mois à un taux de 0% avec un versement initial de 2 995$ pour Equinox. Sur approbation de crédit des Services de financement auto TD, de la Banque ScotiaMD ou de RBC Banque Royale‡. MD Marque déposée de La Banque de Nouvelle-Écosse. ‡ RBC et Banque Royale sont des marques déposées de la Banque Royale du Canada. 5. Offre applicable uniquement aux particuliers locataires admissibles au Canada ayant obtenu une approbation de crédit de la Financière GM, qui ont conclu une entente de location avec la Financière GM et qui ont accepté la livraison, entre le 3 janvier 2014 et le 28 février 2014, d’un véhicule 2014 neuf admissible. La General Motors du Canada paiera les deux premiers versements de la location (y compris les taxes). L’énoncé «Premier mois de location à nos frais» signifie qu’aucun versement n’est exigé pendant le premier mois du contrat de location. Après le premier mois, le locataire devra effectuer tous les versements prévus jusqu’à l’échéance du contrat de location. Assurance, immatriculation, frais exigés par le concessionnaire et taxes applicables non compris. Cette offre n’est pas monnayable et ne peut être combinée avec certaines autres offres incitatives portant sur les véhicules GM. La General Motors du Canada Limitée se réserve le droit de modifier ou de supprimer ses offres, en tout ou en partie, pour quelque raison que ce soit, à tout moment et sans préavis. Nul là où la loi l’interdit. D’autres conditions et restrictions s’appliquent. Détails chez votre concessionnaire. 6. Taux de financement à l’achat de 0% pour jusqu’à 84 mois pour un modèle Chevrolet 2014 neuf ou de démonstration admissible. La durée de l’entente varie selon le modèle. Les taux des autres institutions financières varient. Un versement initial, un échange ou un dépôt de sécurité peuvent être requis. Les mensualités et le coût d’emprunt varient selon la somme empruntée et la valeur du versement initial ou du véhicule d’échange. Exemple: basé sur un financement de 15 545$ à un taux annuel de 0% et un versement initial de 1 850$, le versement aux deux semaines est de 75,25$ pendant 84 mois. Le coût d’emprunt est de 0$, et l’obligation totale est de 15 545,50$. L’offre ne comporte aucun paiement d’intérêts. L’offre s’adresse uniquement aux particuliers admissibles. Offre d’une durée limitée ne pouvant être jumelée à certaines autres offres. Certaines conditions et restrictions s’appliquent. Détails chez votre concessionnaire. 7. Selon les données 2013 de Polk pour la catégorie des VUS compacts, les renseignements les plus récents disponibles sur la concurrence et le dégagement maximal aux jambes. Autres marques GM exclues. Ces offres sont exclusives aux concessionnaires du RMAB Québec (excluant la région de Gatineau-Hull) et ne peuvent être combinées avec aucune autre offre ni aucun autre programme incitatif d’achat, à l’exception des programmes de La Carte GM, de prime pour étudiants et de GM Mobilité. La GMCL se réserve le droit de modifier, de prolonger ou de supprimer ces offres et ces programmes pour quelque raison que ce soit, en tout ou en partie, à tout moment et sans préavis. Le concessionnaire peut vendre ou louer à un prix moindre. Une commande ou un échange entre concessionnaires peut être requis. Pour de plus amples renseignements, passez chez votre concessionnaire, composez le 1 800 463-7483 ou visitez gm.ca.
mes. Les acteurs hollywoodiens vieillissent en beauté et les hommes s’identifient à eux. » « Le mot ‘‘Botox’’ s’est démocratisé, note Manish Khanna. Il y a beaucoup plus de renseignements sur l’internet. On voit des visages masculins sur les dépliants explicatifs. Parallèlement, dans la documentation en clinique, il y a maintenant des onglets pour hommes. » « La médecine esthétique, qui exclut les opérations, intéresse beaucoup les hommes, car ils n’ont pas besoin de prendre des congés, soutient aussi le chirurgien Mario F. Bernier, de la clinique de chirurgie plastique et médecine esthétique D r Mario F. Bernier. Ils sont aussi moins exigeants que les femmes. Ils ne veulent habituellement qu’une amélioration. » La récupération doit être rapide, mais surtout, la transformation doit être subtile.
LA NÉCESSITÉ D’INVESTIR Les propriétaires de cliniques investissent de plus en plus dans l’acquisition de lasers et d’autres appareils de traitement médicoesthétique. Il y a un an, PEAU s’est dotée de la technologie miraDry, qui permet de réduire presque totalement la sudation aux aisselles en deux traitements de 3500 $ chacun. « C’est un investissement notable pour la clinique », dit le D r Manish Khanna, fondateur et directeur médical de la clinique PEAU, qui offre aussi depuis trois ans la technologie CoolSculpting pour réduire les poignées d’amour. « En général, une technologie représente un investissement de 100 000 à 175 000 $. » « On n’a pas le choix d’investir, affirme Mario F. Bernier, de la clinique qui porte son nom. Je
17
40
L e N o u v ell i s t e | E D I T I O N W E E K - E N D 4 - 5 J A N VI E R 2 0 1 4
PUBLICITÉ
La chirurgie esthétique... chez les hommes Isabelle Massé La Presse
DU NOUVEAU À L’ATELIER R. VALLÉE
Depuis 1977, l’Atelier R. Vallée est votre spécialiste des aspirateurs et machines à coudre. Tout récemment, M. Martin Lord en a fait l’acquisition et vous assure la poursuite de l’excellence qui caractérise R. Vallée depuis près de 40 ans. L’ancien propriétaire, M. Robert Leboeuf, demeure à votre service au sein de l’entreprise qui vous assure toujours l’installation et la réparation en atelier, et sur place avec son unité mobile. De plus, les aspirateurs commerciaux Nilfisk sont maintenant disponibles en magasin. On vous reçoit toujours avec une expertise irréprochable à l’Atelier R. Vallée, 1855 Royale, Trois-Rivières, 819 373-3001.
UN CAFÉ BISTRO – DÉPANNEUR POUR VOUS À TROIS-RIVIÈRES
Établis à la Place Belvédère au 1805, boulevard des Forges, Le Bistro Belvédère offre à sa clientèle une panoplie de services tant au bistro ou qu’au dépanneur. Du côté du dépanneur, revue, journaux, produits laitiers, dépôt de nettoyeur et Loto Québec. Du côté du bistro, les gens peuvent déguster un délicieux sandwich fait maison, des pâtisseries maison faites par votre hôte Michel. Ouvert 7 jours par semaine. De gauche à droite, M. Marcel Touzin, M. Michel Groulx, propriétaire et madame Suzie Renaud.
TROIS-RIVIÈRES NISSAN INC. REMET UNE TOUTE NOUVELLE VERSA NOTE SL 2014, ET BEAUCOUP PLUS À MICHEL TRUDEL.
Nissan Canada était fier de remettre, le 20 décembre 2013, une toute nouvelle Versa Note SL avec ensemble technologie d’une valeur approximative de 20 700 $ à M. Michel Trudel. Ce dernier a remporté ce véhicule lors de sa participation au concours « Ma personnalité mon choix » de Nissan dans le cadre de l’émission Le Banquier. C’est Mélanie Boisvert, directrice des ventes du concessionnaire TroisRivières Nissan Inc. et M. Claude Brunet, directeur de district de Nissan Canada, qui ont remis à M. Trudel la totalité de ces prix d’une valeur totale de 24 700 $. Félicitations M. Trudel!
Harry a 67 ans et dit en paraître 15 de moins. Depuis 20 ans, cet ancien joueur de soccer professionnel et ex-dirigeant d’une entreprise informatique, retraité aujourd’hui aux Bahamas, a subi trois opérations à Montréal. La première pour réparer un nez abîmé à cause du jeu, la deuxième pour un lissage (lifting) du visage et la dernière pour une blépharoplastie (intervention des paupières). «Ce n’est pas visible et mon visage est lisse, assure-t-il. On me dit toujours: tu ne vieillis jamais! Je réponds alors: ‘‘Parce que je vis aux Bahamas!’’ J’ai 20 ans de plus que ma femme et on va bien ensemble. Je ne pense pas qu’elle serait avec moi si j’avais l’air de quelqu’un de 67 ans.» Lifting du front ou du visage, injection de Botox cosmétique, remplissage des plis nasogéniens, liposuccion, réduction mammaire, traitements au laser pour effacer les taches de vieillissement... Les opérations et traitements esthétiques ne sont plus l’apanage des femmes. Si elles restent une clientèle prédominante, les hommes se tournent de plus en plus vers la chirurgie et les traitements correcteurs et de rajeunissement. Chez Photoderma, ils représentent désormais 10 % du chiffre d’affaires des 10 cliniques (bientôt 11). «C’était 2% en 2004, note la présidente Nathalie Forget. Et auparavant, cette clientèle était davantage homosexuelle.» Chez Novaderma, à Sherbrooke, on parle de 20 %. «Il y a huit ans, on n’accueillait que deux hommes par an», note aussi la fondatrice Marlène Morin. Et chez PEAU, esthétique médicale, près d’un client sur trois est un homme. «Les hommes sont plus ouverts maintenant», affirme le Dr Manish Khanna, fondateur et directeur médical. Des hommes d’affaires L’homme qui se rend en clinique — un homme d’affaires dans bien des cas — n’est plus une espèce rare. Même si la chose est toujours taboue, il ne passe plus forcément par la porte arrière pour consulter et recevoir des traitements. «Beaucoup d’hommes, tels des avocats, côtoient des associés plus jeunes, souligne Manish Khanna. À 55 ans et plus, on a de l’expérience, mais la différence d’âge pèse. On ne veut pas être le patriarche du groupe, mais un membre au sein du groupe! Aujourd’hui, ce n’est plus celui qui a le plus d’expérience qui est le chef, mais celui qui est bon. Or, l’image peut être un obstacle. J’ai eu ce commentaire de dizaines d’avocats.» «Dans plusieurs domaines d’affaires, c’est important d’avoir l’air dynamique pour réussir, dit Nabil Fanous, expert en chirurgie esthétique et président de
Photo : La Presse
Les opérations et traitements esthétiques ne sont plus l’apanage des femmes.
l’Institut canadien de chirurgie esthétique. Les gens font un lien entre jeunesse et dynamisme. Avec des sourcils qui baissent et des lèvres qui s’amincissent avec les années, l’expression du visage change. On a l’air plus fatigué et plus sérieux.» Les renseignements sur l’internet et la multiplication de produits de beauté masculins aident les
«Le mot ‘‘Botox’’ s’est démocratisé.» hommes à envisager l’intervention ou des traitements médicoesthétiques. «Avant, les femmes traînaient leur mari, maintenant, il appelle lui-même, soutient Nathalie Forget. Il y a plus de crèmes sur le marché et de publicités pour des produits destinés aux hommes. Les acteurs hollywoodiens vieillissent en beauté et les hommes s’identifient à eux.» «Le mot ‘‘Botox’’ s’est démocratisé, note Manish Khanna. Il y a beaucoup plus de renseignements sur l’internet. On voit des visages masculins sur les dépliants explicatifs. Parallèlement, dans la documentation en clinique, il y a maintenant des onglets Homme.» «La médecine esthétique, qui exclut les opérations, intéresse beaucoup les hommes, car ils n’ont pas besoin de prendre des congés, soutient aussi le chirurgien Mario F. Bernier, de la clinique de chirurgie plastique et médecine esthétique Dr Mario F. Bernier. Ils sont aussi moins exigeants que les femmes. Ils ne veulent habituellement qu’une amélioration.» La récupération doit être rapide, mais surtout, la transformation doit être subtile! «La majorité des hommes ne veulent pas qu’on sache qu’ils ont eu recours à la chirurgie, soutient Nabil Fanous. Est-ce parce que ça nuit au côté bénéfique de l’intervention? Qu’il y a un problème d’authenticité? Car très bien s’habiller et travailler extrêmement fort sont des traditions généralement associées au monde des affaires. On ne parle générale-
ment pas de choses futiles.» Encore le Botox Sans surprise aujourd’hui, l’injection de Botox est l’acte esthétique le plus fréquent au monde. En 2012, on a rapporté plus de 6,1 millions d’interventions aux États-Unis, dont 390 000 pour les hommes. «On note une baisse dans certains secteurs de chirurgie, dit Mario F. Bernier. Dans les années 90, je faisais beaucoup de liftings frontaux par endoscopie. Mais le Botox a provoqué une révolution. On peut faire un front lisse sans intervention.» De 2011 à 2012, les interventions au Botox chez les hommes ont crû de 7 %, alors que de 2000 à 2013, le nombre de chirurgies esthétiques a reculé de 16 %, selon l’American Society of Plastic Surgeons (ASPS). Évalué à 11 milliards aux États-Unis seulement, le marché
«Les gens font un lien entre jeunesse et dynamisme.» des traitements médico-esthétiques et des interventions sur les hommes et les femmes a connu une croissance de 5 % en 2013. De Novaderma à PEAU en passant par l’Institut canadien de chirurgie esthétique, l’augmentation du chiffre d’affaires va de 10 à 25 %. «Quand les résultats sont bons, les gens se le disent, dit Marlène Morin. Et le bouche à oreille est encore plus efficace chez les jeunes. On en parle aussi plus dans les médias en indiquant que ce n’est pas dangereux.» La tendance n’est pas près de s’inverser, même si de tels traitements ne peuvent être considérés comme l’unique solution pour changer d’apparence, rajeunir et acquérir de la confiance en soi! «Il y a une vive compétition entre les hommes d’affaires. Et l’apparence joue un rôle dans cette compétition, explique François Courcy, professeur au département de psychologie de l’Université de Sherbrooke et psychologue du travail.•
Actualités EN BREF
et des jeunes adultes qui se tourne de façon marquée vers la chirurgie et les traitements médico-esthétiques : les 19 à 34 ans. Selon un rapport réalisé pour l’American Society of Plastic Surgeons, de 2011 à 2012, les traitements non invasifs ont augmenté de 4% chez ce groupe. Si les personnes âgées de 35 à 50 ans demeurent les plus susceptibles à recourir à des traitements de Botox cosmétique, une rhinoplastie, une réduction du tour de taille ou une augmentation mammaire, les 19-34 ans représentent aujourd’hui le cinquième du marché nord-américain. Les opérations et les traitements les plus populaires chez cette clientèle ? Injections de Botox cosmétique (+ 15,2 % l’an dernier), remplissage des plis
naso-géniens à l’acide hyaluronique (+ 14 %) et augmentation mammaire (+ 52,2 %). Récemment, à 22 ans, Jonathan (nom fictif ) a subi une abdominoplastie et une liposuccion. « Il y a un an, je pesais 302 lb », raconte celui qui s’apprête à entrer sur le marché du travail comme commis comptable. « J’ai perdu 85 livres par moi-même, mais ça laisse des traces. » Coût des opérations ? Environ 13 000 $. « C’est raisonnable si on considère que ça me prendrait un an et demi ou deux pour perdre les 20 livres de trop, explique-t-il. Si on part du principe que le temps, c’est de l’argent, c’est quelques dollars de l’heure dans une journée de travail ! » o
3396527
Une clientèle plus jeune Même si le marché est en croissance, on est loin de la liste d’attente de plusieurs mois pour des interventions et des traitements médicoesthétiques. Les chirurgiens pratiquent d’ailleurs souvent également à l’extér ieur de leur clinique. « Environ 200 médecins au Québec exercent la chirurgie esthétique, explique Nabil Fanous, président de l’Institut canadien de chirurgie esthétique. Mais ceux qui sont très occupés se comptent sur les doigts d’une main. Le nombre de patients n’est pas énorme. Aux États-Unis, il y a 1,5 million d’interventions esthétiques par an. Au Québec, le nombre est plus petit. » Les praticiens pourraient néanmoins être plus occupés à l’avenir grâce à un autre groupe
LA TRANQUILLITÉ D’ESPRIT DE SÉRIE PROTECTION CHEVROLET
1
Y COMPRIS : VIDANGES D’HUILE GRATUITES PARE-CHOCS À PARE-CHOCS GROUPE MOTOPROPULSEUR ASSISTANCE ROUTIÈRE SERVICE ONSTAR DE SÉRIE
2 ANS/40 000 KM 3 ANS/60 000 KM 5 ANS/160 000 KM 5 ANS/160 000 KM 6 MOIS
CRUZE LS 2014
85$
• 10 SACS GONFLABLES DE SÉRIE • COTE DE SÉCURITÉ AUTOMOBILE 5 ÉTOILES2 • MEILLEUR RENDEMENT ÉCONERGÉTIQUE DE SA CATÉGORIE – JUSQU’À 4,2 L/100 KM3
4
AUX 2 SEMAINES À 0 %
FINANCEMENT 84 MOIS LOCATION 60 MOIS
17 595$
4
PRIX D’ACHAT
MODÈLE LTZ ILLUSTRÉ. COMPREND LE TRANSPORT.
3373387
Procurez-vous la nouvelle
Machine à café avec Pods biodégradables
SONIC LS 2014 berline
75$
• « MEILLEUR ACHAT » DE CONSUMERS DIGEST • MOTEUR TURBO DE 1,4 L EN OPTION • BLUETOOTHMD DE SÉRIE
4
AUX 2 SEMAINES À 0 %
FINANCEMENT 84 MOIS LOCATION 60 MOIS
15 545$
4
PRIX D’ACHAT
Jusqu’à 33% moins cher 12 variétés différentes
MODÈLE 5 PORTES LTZ ILLUSTRÉ. COMPREND LE TRANSPORT.
TRAX LS 2014
129
$
• MOTEUR TURBO ECOTECMD DE 1,4 L DE SÉRIE • BLUETOOTHMD DE SÉRIE • TÉLÉDÉVERROUILLAGE
4
AUX 2 SEMAINES
FINANCEMENT 72 MOIS LOCATION 48 MOIS
20 279$
4
PRIX D’ACHAT
POUR EAU LE BUR ON AIS M A L T E
le fais chaque année pour une nouvelle technologie. Pour ça, mon budget est en croissance. Mon dernier laser en épilation permanente a coûté 75 000 $. Il y a un an et demi, j’ai décidé de fermer mon propre bloc opératoire que j’ai eu pendant 15 ans, car je constatais une baisse du nombre d’opérations, et les infirmières étaient payées à ne rien faire. » Mario F. Bernier loue maintenant des locaux chez RocklandMD, à Mont-Royal, pour opérer. « Ça me permet d’investir dans la médecine esthétique, dit-il. Dans les congrès, on nous dit : ‘‘Vous n’avez plus le choix de faire de la médecine esthétique, car les gens se tournent tous vers ça’’. Il y a tellement de recherche qui se fait et tellement d’entreprises qui nous présentent leur machine. »
MODÈLE LTZ ILLUSTRÉ. COMPREND LE TRANSPORT.
EQUINOX LS 2014
Disponible dans les Super Sagamie participants
159$
• RENDEMENT ÉCONERGÉTIQUE DE 6,1 L/100 KM3 • MEILLEUR DÉGAGEMENT AUX JAMBES DE SA CATÉGORIE AVEC BANQUETTE ARRIÈRE MULTI-FLEX7
4
AUX 2 SEMAINES À 0 %
FINANCEMENT 72 MOIS LOCATION 48 MOIS
Un café de qualité depuis 31 ans!! Café Marc Robitaille inc. 850, av. Tanguay - Alma
(418) 668-8022 1-800-463-9905 LE QUOTIDIEN - LE SAMEDI 4 JANVIER 2014
27 795$
4
PRIX D’ACHAT
MODÈLE LTZ ILLUSTRÉ. COMPREND TRANSPORT ET TAXE DE CLIMATISATION.
160000 KM/5 ANS
POUR GARANTIR NOTRE QUALITÉ, NOUS LA COUVRONS AVEC UNE GARANTIE LIMITÉE DU GROUPE MOTOPROPULSEUR DE SELON LA PREMIÈRE ÉVENTUALITÉ. *Demandez au concessionnaire les détails de la garantie limitée.
*
CONTACTERCHEVROLET.CA
L’Association des concessionnaires Chevrolet du Québec suggère aux consommateurs de lire ce qui suit. Offres d’une durée limitée, réservées aux particuliers et s’appliquant aux modèles 2014 neufs suivants: Sonic (1JU69/1SA), Cruze (1PJ69/1SA), Trax (1JU76/1SA) et Equinox (1LF26/1LS). Les modèles illustrés peuvent comprendre certaines caractéristiques offertes en option à un coût additionnel. Transport (1 550$ pour Sonic, et 1 600$ pour Cruze, Trax et Equinox) et taxe de climatisation (100$, le cas échéant) inclus. Immatriculation, assurance, frais liés à l’inscription au RDPRM et taxes en sus. 1. Selon la première éventualité. Limite de quatre (4) services de vidange d’huile, de lubrification et de changement de filtre ACDelco au total. Le plein de fluides, les inspections, la rotation des pneus, le réglage de la géométrie et l’équilibrage de roue, entre autres, ne sont pas couverts par la garantie. D’autres conditions et restrictions s’appliquent. Détails chez votre concessionnaire. 2. Les cotes de sécurité 5 étoiles du gouvernement des États-Unis sont décernées par la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) dans le cadre de son programme d’évaluation des nouveaux véhicules (www.SaferCar.gov). 3. Cotes de consommation de la Cruze Clean Turbo Diesel 2014 et de l’Equinox 2014 d’après les essais effectués par GM conformément aux méthodes approuvées par Transports Canada. Votre consommation réelle de carburant peut varier. 4. Prix à l’achat de 15 545$ pour Sonic, 17 435$ pour Cruze, 20 279$ pour Trax et 27 795$ pour Equinox. Location: Paiements aux deux semaines pendant 60 mois à un taux de 0% avec versement initial de 0$ pour Cruze et Sonic; pendant 48 mois à un taux de 1,9% avec un versement initial de 375$ pour Trax; et pendant 48 mois à un taux de 0% avec versement initial de 0$ pour Equinox. Sur approbation de crédit de la Financière GM. Limite annuelle de 20 000 km; 0,16$ par kilomètre excédentaire. Certaines conditions s’appliquent. Financement à l’achat: paiements aux deux semaines pendant 84 mois à un taux de 0% avec un versement initial de 2 050$ pour Cruze et de 1 850$ pour Sonic; pendant 72 mois à un taux de 1,99% avec un versement initial de 1 250$ pour Trax; pendant 72 mois à un taux de 0% avec un versement initial de 2 995$ pour Equinox. Sur approbation de crédit des Services de financement auto TD, de la Banque ScotiaMD ou de RBC Banque Royale‡. MD Marque déposée de La Banque de Nouvelle-Écosse. ‡ RBC et Banque Royale sont des marques déposées de la Banque Royale du Canada. 5. Offre applicable uniquement aux particuliers locataires admissibles au Canada ayant obtenu une approbation de crédit de la Financière GM, qui ont conclu une entente de location avec la Financière GM et qui ont accepté la livraison, entre le 3 janvier 2014 et le 28 février 2014, d’un véhicule 2014 neuf admissible. La General Motors du Canada paiera les deux premiers versements de la location (y compris les taxes). L’énoncé «Premier mois de location à nos frais» signifie qu’aucun versement n’est exigé pendant le premier mois du contrat de location. Après le premier mois, le locataire devra effectuer tous les versements prévus jusqu’à l’échéance du contrat de location. Assurance, immatriculation, frais exigés par le concessionnaire et taxes applicables non compris. Cette offre n’est pas monnayable et ne peut être combinée avec certaines autres offres incitatives portant sur les véhicules GM. La General Motors du Canada Limitée se réserve le droit de modifier ou de supprimer ses offres, en tout ou en partie, pour quelque raison que ce soit, à tout moment et sans préavis. Nul là où la loi l’interdit. D’autres conditions et restrictions s’appliquent. Détails chez votre concessionnaire. 6. Taux de financement à l’achat de 0% pour jusqu’à 84 mois pour un modèle Chevrolet 2014 neuf ou de démonstration admissible. La durée de l’entente varie selon le modèle. Les taux des autres institutions financières varient. Un versement initial, un échange ou un dépôt de sécurité peuvent être requis. Les mensualités et le coût d’emprunt varient selon la somme empruntée et la valeur du versement initial ou du véhicule d’échange. Exemple: basé sur un financement de 15 545$ à un taux annuel de 0% et un versement initial de 1 850$, le versement aux deux semaines est de 75,25$ pendant 84 mois. Le coût d’emprunt est de 0$, et l’obligation totale est de 15 545,50$. L’offre ne comporte aucun paiement d’intérêts. L’offre s’adresse uniquement aux particuliers admissibles. Offre d’une durée limitée ne pouvant être jumelée à certaines autres offres. Certaines conditions et restrictions s’appliquent. Détails chez votre concessionnaire. 7. Selon les données 2013 de Polk pour la catégorie des VUS compacts, les renseignements les plus récents disponibles sur la concurrence et le dégagement maximal aux jambes. Autres marques GM exclues. Ces offres sont exclusives aux concessionnaires du RMAB Québec (excluant la région de Gatineau-Hull) et ne peuvent être combinées avec aucune autre offre ni aucun autre programme incitatif d’achat, à l’exception des programmes de La Carte GM, de prime pour étudiants et de GM Mobilité. La GMCL se réserve le droit de modifier, de prolonger ou de supprimer ces offres et ces programmes pour quelque raison que ce soit, en tout ou en partie, à tout moment et sans préavis. Le concessionnaire peut vendre ou louer à un prix moindre. Une commande ou un échange entre concessionnaires peut être requis. Pour de plus amples renseignements, passez chez votre concessionnaire, composez le 1 800 463-7483 ou visitez gm.ca.
mes. Les acteurs hollywoodiens vieillissent en beauté et les hommes s’identifient à eux. » « Le mot ‘‘Botox’’ s’est démocratisé, note Manish Khanna. Il y a beaucoup plus de renseignements sur l’internet. On voit des visages masculins sur les dépliants explicatifs. Parallèlement, dans la documentation en clinique, il y a maintenant des onglets pour hommes. » « La médecine esthétique, qui exclut les opérations, intéresse beaucoup les hommes, car ils n’ont pas besoin de prendre des congés, soutient aussi le chirurgien Mario F. Bernier, de la clinique de chirurgie plastique et médecine esthétique D r Mario F. Bernier. Ils sont aussi moins exigeants que les femmes. Ils ne veulent habituellement qu’une amélioration. » La récupération doit être rapide, mais surtout, la transformation doit être subtile.
LA NÉCESSITÉ D’INVESTIR Les propriétaires de cliniques investissent de plus en plus dans l’acquisition de lasers et d’autres appareils de traitement médicoesthétique. Il y a un an, PEAU s’est dotée de la technologie miraDry, qui permet de réduire presque totalement la sudation aux aisselles en deux traitements de 3500 $ chacun. « C’est un investissement notable pour la clinique », dit le D r Manish Khanna, fondateur et directeur médical de la clinique PEAU, qui offre aussi depuis trois ans la technologie CoolSculpting pour réduire les poignées d’amour. « En général, une technologie représente un investissement de 100 000 à 175 000 $. » « On n’a pas le choix d’investir, affirme Mario F. Bernier, de la clinique qui porte son nom. Je
17
SAMEDI 14 LE ACTUALITÉS
SAMEDI 4 JANVIER 2014
leSoleil
LA MÉDECINE ESTHÉTIQUE AU SECOURS DES HOMMES D’AFFAIRES ISABELLE MASSÉ La Presse
MONTRÉAL — Harry a 67 ans et dit en paraître 15 de moins. Depuis 20 ans, cet ancien joueur de soccer professionnel et ex-dirigeant d’une entreprise informatique, retraité aujourd’hui aux Bahamas, a subi trois opérations à Montréal. La première pour réparer un nez abîmé à cause du jeu, la deuxième pour un lissage (lifting) du visage et la dernière pour une blépharoplastie (intervention des paupières).
«Ce n’est pas visible, et mon visage est lisse, assure-t-il. On me dit toujours : “Tu ne vieillis jamais!” Je réponds alors : “Parce que je vis aux Bahamas!” J’ai 20 ans de plus que ma femme, et on va bien ensemble. Je ne pense pas qu’elle serait avec moi si j’avais l’air de quelqu’un de 67 ans.» Lifting du front ou du visage, injection de Botox cosmétique, remplissage des plis nasogéniens, liposuccion, réduction mammaire, traitements au laser pour effacer les taches de vieillissement... Les opérations et les traitements esthétiques ne sont plus l’apanage des femmes. Si elles restent une clientèle prédominante, les hommes se tournent de plus en plus vers la chirurgie et les traitements correcteurs et de rajeunissement.
«Aujourd’hui, ce n’est plus celui qui a le plus d’expérience qui est le chef, mais celui qui est bon. Or, l’image peut être un obstacle» — Le Dr Manish Khanna, fondateur et directeur médical chez PEAU, esthétique médicale
Chez Photoderma, ils représentent désormais 10 % du chiffre d’affaires des 10 cliniques (bientôt 11). «C’était 2 % en 2004», note la présidente Nathalie Forget. «Et auparavant, cette clientèle était davantage homosexuelle.» Chez Novaderma, à Sherbrooke, on parle de 20 %. «Il y a huit ans, on n’accueillait que deux hommes par
an», note aussi la fondatrice Marlène Morin. Et chez PEAU, esthétique médicale, près d’un client sur trois est un homme. «Les hommes sont plus ouverts maintenant», affirme le Dr Manish Khanna, fondateur et directeur médical. L’ÂGE QUI PÈSE L’ h o m m e q u i s e r e n d e n clinique — un homme d’affaires dans bien des cas — n’est plus une espèce rare. Même si la chose est toujours taboue, il ne passe plus forcément par la porte arrière pour consulter et recevoir des traitements. «Beaucoup d’hommes, tels des avocats, côtoient des associés plus jeunes, souligne Manish Khanna. À 55 ans et plus, on a de l’expérience, mais la différence d’âge pèse. On ne veut pas être le patriarche du groupe, mais un membre au sein du groupe! Aujourd’hui, ce n’est plus celui qui a le plus d’expérience qui est le chef, mais celui qui est bon. Or, l’image peut être un obstacle. J’ai eu ce commentaire de dizaines d’avocats.» «Dans plusieurs domaines d’affaires, c’est important d’avoir l’air dynamique pour réussir», dit Nabil Fanous, expert en chirurgie esthétique et président de l’Institut canadien de chirurgie esthétique. «Les gens font un lien entre jeunesse et dynamisme. Avec des sourcils qui baissent et des lèvres qui s’amincissent avec les années, l’expression du visage change. On a l’air plus fatigué et plus sérieux.» Les renseignements sur Internet et la multiplication de produits de beauté masculins aident les hommes à envisager l’intervention ou des traitements médicoesthétiques. «Avant, les femmes traînaient leur mari, maintenant, il appelle lui-même, soutient Nathalie Forget. Il y a plus de crèmes sur le marché et de publicités pour des produits destinés aux hommes. Les acteurs hollywoodiens vieillissent en beauté, et les hommes s’identifient à eux.» «Le mot Botox s’est démocratisé, note Manish Khanna. Il y a beaucoup plus de renseignements sur Internet. On voit des visages masculins sur les dépliants explicatifs. Parallèlement, dans la documentation en clinique, il y a maintenant des onglets Homme.» «La médecine esthétique, qui exclut les opérations, intéresse
«Dans plusieurs domaines d’affaires, c’est important d’avoir l’air dynamique pour réussir», estime Nabil Fanous, président de l’Institut canadien de chirurgie esthétique. «Les gens font un lien entre jeunesse et dynamisme.» — PHOTO LA PRESSE, OLIVIER PONTBRIAND
beaucoup les hommes, car ils n’ont pas besoin de prendre des congés», soutient aussi le chirurgien Mario F.
Bernier, de la clinique de chirurgie plastique et médecine esthétique Dr Mario F. Bernier. «Ils sont aussi
moins exigeants que les femmes. Ils ne veulent habituellement qu’une amélioration.»
LE SAMEDI 15 ACTUALITÉS
SAMEDI 4 JANVIER 2014
PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL
leSoleil
La récupération doit être rapide, mais, surtout, la transformation doit être subtile! «La majorité des hommes ne veulent pas qu’on sache qu’ils ont eu recours à la chirurgie, soutient Nabil Fanous. Est-ce parce que ça nuit au côté bénéfique de l’intervention? Qu’il y a un problème d’authenticité? Car très bien s’habiller et travailler extrêmement fort sont des traditions généralement associées au monde des affaires. On ne parle généralement pas de choses futiles.» ENCORE LE BOTOX Sans surprise aujourd’hui, l’injection de Botox est l’acte esthétique le plus fréquent au monde. En 2012, on a rapporté plus de 6,1 millions d’interventions aux États-Unis, dont 390 000 pour les hommes. «On note une baisse dans certains secteurs de chirurgie, dit Mario F. Bernier. Dans les années 90, je faisais beaucoup de liftings frontaux par endoscopie. Mais le Botox a provoqué une révolution.
On peut faire un front lisse sans intervention.» De 2011 à 2012, les interventions au Botox chez les hommes ont crû de 7 %, alors que de 2000 à 2013, le nombre de chirurgies esthétiques a reculé de 16 %, selon l’American Society of Plastic Surgeons. Évalué à 11 milliards $ aux États-Unis seulement, le marché des traitements médico-esthétiques et des interventions sur les hommes et les femmes a connu une croissance de 5 % en 2013.
«Quand les résultats sont bons, les gens se le disent, dit Marlène Morin. Et le bouche-à-oreille est encore plus efficace chez les jeunes. On en parle aussi plus dans les médias en indiquant que ce n’est pas dangereux.» La tendance n’est pas près de s’inverser, même si de tels traitements ne peuvent être considérés comme l’unique solution pour changer d’apparence, rajeunir et acquérir de la confiance en soi! «Il y a une vive compétition entre les hommes d’affaires. Et l’apparence joue un rôle Les hommes exigent dans cette compétition», explique François Courcy, une transformation subtile professeur au Département de psychologie de l’Uniet une récupération versité de Sherbrooke et suffisamment rapide pour psychologue du travail. «Pour certains, l’imaéviter de prendre congé g e d e l e u r e n t re p r i s e est rattachée à celle des De Novaderma à PEAU en passant employés. Ils veulent représenpar l’Institut canadien de chirur- ter l’entreprise sous leur meilleur gie esthétique, l’augmentation du jour et ils soignent l’ensemble des chiffre d’affaires va de 10 à 25 %. détails.»
Des clients de plus en plus jeunes MONTRÉAL — Même si le marché est en croissance, on est loin de la liste d’attente de plusieurs mois pour des interventions et des traitements médico-esthétiques. Les praticiens pourraient néanmoins être plus occupés à l’avenir grâce à un autre groupe qui se tourne de façon marquée vers la chirurgie et les traitements médico-esthétiques : les 19 à 34 ans. Selon un rapport réalisé pour l’American Society of Plastic Surgeons, de 2011 à 2012, les traitements non invasifs ont augmenté de 4 % chez ce groupe. Si les personnes âgées de 35 à 50 ans demeurent les plus susceptibles de recourir à des traitements de Botox cosmétique, une rhinoplastie, une réduction du tour de taille ou une augmentation mammaire, les 19-34 ans représentent aujourd’hui le cinquième du marché nord-américain.
Les opérations et les traitements les plus populaires chez cette clientèle? Injections de Botox cosmétique (+ 15,2 % l’an dernier), remplissage des plis nasogéniens à l’acide hyaluronique (+ 14 %) et augmentation mammaire (+ 52,2 %). Récemment, à 22 ans, Jonathan (prénom fictif) a subi une abdominoplastie et une liposuccion. «Il y a un an, je pesais 302 lb», raconte celui qui s’apprête à entrer sur le marché du travail comme commis comptable. «J’ai perdu 85 lb par moi-même, mais ça laisse des traces.» Coût des opérations? Environ 13 000 $. «C’est raisonnable si on considère que ça me prendrait un an et demi ou deux pour perdre les 20 lb de trop, explique-t-il. Si on part du principe que le temps, c’est de l’argent, c’est quelques dollars de l’heure dans une journée de travail!» LA PRESSE
2 LA
PRESSE AFFAIRES
LA PRESSE MONTRÉAL SAMEDI 4 JANVIER 2014
llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll
LA PRESSE AFFAIRES CHIRURGIE ESTHÉTIQUE
Le Dr Manish Khanna, de la clinique PEAU esthétique médicale, fait une injection de Botox à son patient.
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
PLACE AUX HOMMES ISABELLE MASSÉ
Harry a 67 ans et dit en paraître 15 de moins. Depuis 20 ans, cet ancien joueur de soccer professionnel et ex-dirigeant d’une entreprise informatique, retraité aujourd’hui aux Bahamas, a subi trois opérations à Montréal. La première pour réparer un nez abîmé à cause du jeu, la deuxième pour un lissage (lifting) du visage et la dernière pour une blépharoplastie (intervention des paupières). « Ce n’est pas visible et mon visage est lisse, assure-t-il. On me dit toujours : tu ne vieillis jamais ! Je réponds alors : « Parce que je vis aux Bahamas ! » J’ai 20 ans de plus que ma femme et on va bien ensemble. Je ne pense pas qu’elle serait avec moi si j’avais l’air de quelqu’un de 67 ans. » Lifting du front ou du visage, injection de Botox cosmétique, remplissage des plis nasogéniens, liposuccion, réduction mammaire, traitements au laser pour effacer les taches de vieillissement... Les opérations et traitements esthétiques ne sont plus l’exclusivité des femmes. Si elles restent une clientèle prédominante, les hommes se tournent de plus en plus vers la chirurgie et les traitements correcteurs et de rajeunissement. Chez Photoderma, ils représentent désormais 10 % du chiffre d’affaires des 10 cliniques (bientôt 11). « C’était 2 % en 2004, note
la présidente Nathalie Forget. Et auparavant, cette clientèle était davantage homosexuelle. » Chez Novaderma, à Sherbrooke, on parle de 20 %. « Il y a huit ans, on n’accueillait que deux hommes par an », note aussi la fondatrice, Marlène Morin. Et chez PEAU esthétique médicale, près de un client sur trois est un homme. « Les hommes sont plus ouverts maintenant », affirme le Dr Manish Khanna, fondateur et directeur médical.
Des hommes d’affaires
L’homme qui se rend en clinique – un homme d’affaires dans bien des cas – n’est plus une espèce rare. Même si la chose est toujours taboue, il ne passe plus forcément
par la porte arrière pour consulter et recevoir des traitements. « Beaucoup d’hommes, tels des avocats, côtoient des associés plus jeunes, souligne Manish Khanna. À 55 ans et plus, on a de l’expérience, mais la différence d’âge pèse. On ne veut pas être le patriarche du groupe, mais un membre au sein du groupe ! Aujourd’hui, ce n’est plus celui qui a le plus d’expérience qui est le chef, mais celui qui est bon. Or, l’image peut être un obstacle. J’ai eu ce commentaire de dizaines d’avocats. » « D a n s plu sieu r s dom a i ne s d’affaires, c’est important d’avoir l’air dynamique pour réussir, dit Nabil Fanous, expert en chirurgie esthétique et président de l’Institut canadien de chirurgie esthétique.
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
Les gens font un lien entre jeunesse et dynamisme. Avec des sourcils qui baissent et des lèvres qui s’amincissent avec les années, l’expression du visage change. On a l’air plus fatigué et plus sérieux. » Les renseignements sur l’internet et la multiplication de produits de beauté masculins aident les hommes à envisager l’intervention ou des traitements médico-esthétiques. «Avant, les femmes traînaient leur mari, maintenant, il appelle luimême, soutient Nathalie Forget. Il y a plus de crèmes sur le marché et de publicités pour des produits destinés aux hommes. Les acteurs hollywoodiens vieillissent en beauté et les hommes s’identifient à eux.» « Le mot “ Botox ” s’est démocratisé, note Manish Khanna. Il y a beaucoup plus de renseignements sur l’internet. On voit des visages masculins sur les dépliants explicatifs. Parallèlement, dans la documentation en clinique, il y a maintenant des onglets Homme. » « La médecine esthétique, qui exclut les opérations, intéresse beaucoup les hommes, car ils n’ont pas besoin de prendre des congés, soutient aussi le chirurgien Mario F. Ber n ier, de la cli n ique de chirurgie plastique et médecine esthétique Dr Mario F. Bernier. Ils sont aussi moins exigeants que les femmes. Ils ne veulent habituellement qu’une amélioration. » La récupération doit être rapide, mais surtout, la transformation doit être subtile ! « La majorité des hommes ne veulent pas qu’on sache qu’ils ont eu recours à la chirurgie, soutient Nabil Fanous. Est-ce parce que ça nuit au côté bénéfique de l’intervention ? Qu’il
AFFAIRES Aujourd’hui dans La Presse+
Demain dans La Presse+
GRANDE ENTREVUE
DOSSIER
Marc Dutil : entrepreneur de l’année et « releveur comblé »
Les résolutions financières à prendre pour l’année 2014
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE
PLACE DU MARCHÉ L’investissement autonome pour tous
Métro • Mardi 16 février 2010
cahier spécial santé23
35-50 ans
Les chouchous Les interventions chirurgicales et non chirurgicales les plus fréquentes en 2005 au Canada comprenaient la liposuccion, l’augmentation mammaire et le lifting.
Plus de 70 % des Canadiens et Canadiennes qui désirent obtenir des services de chirurgie plastique ont de 35 à 50 ans.
84 %
Près de 84 % des gens au pays qui voulaient obtenir des services de chirurgie cosmétique en 2005 étaient des femmes.
Faire plus avec moins Le Dr Nabil Fanous explique de quoi sera fait l’avenir en chirurgie esthétique JESSICA DOSTIE
jessica.dostie@journalmetro.com
MÉTRO
La fellation ne plaît pas à tous les hommes Sexe et sentiments Sylviane Larose Sexologue clinicienne et psychothérapeute
Il est possible de développer un goût pour la fellation si celui-ci n’est pas naturel.
ENTREVUE. «Le maximum de résultats avec le minimum d’invasion.» Telle est la devise du Dr Nabil Fanous, chirurgien expert en chirurgie esthétique basé à Montréal. Selon lui, c’est ce leitmotiv qui guide les chercheurs dans l’élaboration de nouvelles techniques en chirurgie esthétique. Préconisant lui-même des techniques de lifting nécessitant un minimum de coupures, le Dr Fanous a expliqué à Métro sa vision de l’avenir de la chirurgie esthétique.
Qu’est-ce qui a mené aux techniques les plus utilisées actuellement?
Les gens veulent un maximum de résultats pour un minimum de chirurgie, de coupures et de temps de récupération. C’est l’idée principale derrière les
«Les gens veulent un maximum de résultats pour un minimum de chirurgie, de coupures et de temps de récupération.» Dr Nabil Fanous nouvelles technologies. Qu’est-ce qui est à la mode actuellement?
Présentement, on a recours à des techniques non chirurgicales, comme les injections de Botox ou de remplisseurs de rides, et à des traitements de la peau, comme le laser. Il existe aussi, bien sûr, des techniques chirurgicales qui requièrent une ou des incisions, comme le lifting.
une amélioration du lifting du front endoscopique, une technique qui existe depuis une quinzaine d’années. Ma méthode est différente non seulement parce que je pratique trois
petites incisions de un centimètre plutôt que de grandes coupures, mais aussi parce qu’en souscutané, je détache le moins de peau possible. Cette technique permet une récupération beaucoup plus rapide, presque pas d’enflure et peu de bandages. Pour le visage, ma technique s’appelle la mini-dissection.
Même si ça reste des chirurgies, vous tentez d’innover en préconisant des techniques relativement peu invasives.
J’ai introduit la miniincision, qui est en fait
SEXUALITÉ. C’est connu : la fel-
Certains n’aiment pas : quatre raisons
• Plusieurs hommes redoutent les éraflures ou, pire, les morsures. Ils deviennent alors plus stressés qu’excités. • Certains hommes sont mal à l’aise d’en faire la demande à leur partenaire, car ils ont l’impression que la fellation est le propre des femmes faciles ou des prostituées. • Certains ont peur que leur sexe dégage des odeurs. • La crainte qu’une excitation trop forte conduise à une éjaculation dans la bouche de l’autre peut empêcher certains de solliciter des caresses orales. Peut-on apprendre à aimer?
Oui, il est possible de développer un goût pour la fellation. Même si elle ne constitue pas une obligation, elle fait partie des pratiques sexuelles. Pour la (ou le) partenaire, essuyer un refus en essayant de faire une fellation peut l’amener à se questionner sur ses habiletés. Il est important que vous puissiez expliquer l’incon-
fort que vous ressentez face à cette pratique. Si cela va à l’encontre de vos valeurs, vous devrez déterminer ce que vous préférez faire : explorer la nouveauté ou respecter vos valeurs. Explorer la fellation
Dans un premier temps, si vous craignez de dégager des odeurs, vérifiez si c’est le cas auprès de votre partenaire : une fois rassuré, il vous sera plus facile de vous abandonner. Ensuite, prenez le temps de sentir le contact de la langue avec votre pénis. Demandez à votre partenaire d’y aller graduellement et exprimez vos sensations. Demandez-lui de remonter lentement sur votre pénis avec sa langue. Si vous êtes confortable, vous pouvez encourager les caresses de la langue sur le gland, puis sa prise en bouche totale. Si vous avez le sentiment que vous risquez d’éjaculer dans la bouche de votre partenaire, parlez-lui-en pour déterminer sa zone de confort. Si votre partenaire ne veut pas que vous éjaculiez dans sa bouche, expérimentez premièrement les caresses autour du pénis. Lorsque vous vous sentirez prêt, vous pourrez passer à l’étape suivante. www.servicevie.com
37166_0216
lation, tous les hommes aiment ça. Tous? Eh bien, non. Certains sont mal à l’aise avec l’aspect intime de l’acte, d’autres n’en tirent simplement aucun plaisir. Pourquoi?
MIROIR 13 x 26 minutes Les mercredis à 19 h 30 – dès le 10 avril La beauté est dans l'œil de celui qui regarde. Vraiment? Que ce soit dans les contes ou dans notre vie de tous les jours, elle nous préoccupe, nous fascine, et peut aussi influencer notre parcours que l'on soit un homme ou une femme. La beauté ne laisse personne indifférent et elle joue un rôle déterminant dans la vie de chacun. Saviez-vous qu'à peine sortis du ventre de leur mère, les bébés savent déjà reconnaître la beauté, que les mamans vont davantage s'occuper de leur bébé si elles le trouvent beau? La série documentaire MIROIR fera découvrir comment la beauté est loin d'être un sujet banal. Treize personnalités connues parleront de leur perception de la beauté. Parmi eux, Vincent Graton, Isabelle Blais, Jasmin Roy, Sophie Prégent, Isabelle Maréchal, Dr Nabil Fanous, Liza Frulla, François Bugingo et Nathalie Coupal. On apprendra par exemple comment la beauté est perçue chez les nonvoyants ou dans la communauté gaie, comment la beauté se définit à travers les cheveux, les transformations corporelles ou la séduction et bien sûr, la perception des hommes quant à la beauté des femmes et vice-versa. Production: Raymond Gauthier et Christine Fauteux (Point de mire) Réalisation: Marie Carpentier
ÉDITION WEEK-END / Montréal samedi 4 janvier et dimanche 5 janvier 2014 Le plus grand quotidien français d’Amérique
2,15 $ taxes en sus – Édition provinciale 2,25 $
Le prix peut être plus élevé en régions éloignées
130e année No 61 82 pages, 8 cahiers
LES 20 FILMS LES PLUS EN VUE DE L’ANNÉE CINÉMA
PRÉDICTIONS 2014
LE SPORT N’EST PAS UNE SCIENCE EXACTE... SPORTS
CHIRURGIE ESTHÉTIQUE
DES RIDULES ET DES HOMMES
Liposuccions, chirurgies des paupières, injection de Botox, rhinoplastie, lissage du visage... le marché des traitements médico-esthétiques pour hommes est en nette croissance. Portrait d’une industrie en plein lifting. UN DOSSIER D’ISABELLE MASSÉ AFFAIRES
SANS FANFARE
La vie professionnelle, pas toujours facile, de cinq musiciens passionnés de l’Orchestre Métropolitain. ARTS
PATRICK LAGACÉ
L’ITINÉRANT ET LA FABRICATION DE LA SAUCISSE POLICIÈRE PAGE A2
INÉGALITÉS, VERSION USA
RICHARD HÉTU À NEW YORK PAGE A10
AU MENU CETTE ANNÉE Les tendances culinaires, au resto comme à la maison. GOURMAND
MON CLIN D’ŒIL STÉPHANE LAPORTE
C’est une chose d’être sans-abri, c’en est une autre d’être sans-cœur. Venez voir mon blogue ! www.lapresse.ca/laporte
SOLDE
DE FIN
D’ANNÉE! RÉSERVEZ D’ICI LE 6 JANVIER
VOLS VERS LE SUD OU L’EUROPE | ALLER-RETOUR | PRIX TOUT INCLUS | À PARTIR DE
JAMAÏQUE†
CANCUN
459$
JANVIER, FÉVRIER ET MARS
539$
PUERTO PLATA
PARIS
549$
JANVIER, FÉVRIER ET MARS
Contactez votre agent de voyages ou
JANVIER
649$
JANVIER ET FÉVRIER airtransat.ca
Prix excluant le 2,00$/1000$ de services touristiques achetés représentant la contribution des clients au Fonds d’indemnisation des clients des agents de voyages.
MEILLEURE LIGNE AÉRIENNE VACANCES EN AMÉRIQUE DU NORD
Départs de Montréal. Prix par personne pour un vol aller-retour en classe Économie, valide pour des départs spécifiques en janvier, février et mars 2014, selon la destination choisie. Tarifs valides pour les nouvelles réservations individuelles seulement effectuées du 4 au 6 janvier 2014. Vols effectués sur les ailes d’Air Transat ou CanJet et offerts par Transat Tours Canada Inc., titulaire d’un permis du Québec. †Aéroport de Montego Bay.
SAM 6 21924 45678 2
www.lapresse.ca/affaires M O N T R É A L S A M E D I 4 JA N V I E R 2014
FRANCIS VAILLES
PORTEFEUILLE FICTIF
PAGE 4
PAGE 6
ÉNORME SURPLUS BUDGÉTAIRE À PRÉVOIR... EN 2050
NOUVELLE ANNÉE, NOUVEL OPTIMISME
AFFAIRES
SUR LE RADAR
ROLAND LESCURE ÉNONCE SES PERSPECTIVES POUR 2014
Roland Lescure, premier vice-président et chef des placements à la Caisse de dépôt et placement du Québec
PAGE 5
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
B
S & P TSX
13 548,86 -45,33 (-0,33 %)
B
H
S & P 500
1831,37 -0,61 (-0,03 %)
DOW JONES
16 469,99 +28,64 (+0,17 %)
B
PÉTROLE
93,96 $US -1,48 $US (-1,55 %)
H
DOLLAR
93,99 ¢US +0,30 ¢US
CHIRURGIE ESTHÉTIQUE
PLACE AUX HOMMES
Le marché des traitements médico-esthétiques et de la chirurgie esthétique est en expansion en Amérique du Nord. S’ils sont encore en minorité, les clients masculins représentent un vecteur de croissance notable, pour un marché de près de 900 millions de dollars en 2012. Portrait d’une industrie en plein lifting ! À LIRE EN PAGES 2 ET 3
PHOTO GETTY IMAGES
maillon à maillon
20
DONNEZ
LECHAINON.ORG
Chirurgie esthétique: place aux hommes
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
Le Dr Manish Khanna, de la clinique PEAU esthétique médicale, fait une injection de Botox à un patient.
ISABELLE MASSÉ LA PRESSE
Publié le 5 janvier 2014 à 7h00
Harry a 67 ans et dit en paraître 15 de moins. Depuis 20 ans, cet ancien joueur de soccer professionnel et ex-dirigeant d'une entreprise informatique, retraité aujourd'hui aux Bahamas, a subi trois opérations à Montréal. La première pour réparer un nez abîmé à cause du jeu, la deuxième pour un lissage (lifting) du visage et la dernière pour une blépharoplastie (intervention des paupières). «Ce n'est pas visible et mon visage est lisse, assure-t-il. On me dit toujours: tu ne vieillis jamais! Je réponds alors: «Parce que je vis aux Bahamas!» J'ai 20 ans de plus que
ma femme et on va bien ensemble. Je ne pense pas qu'elle serait avec moi si j'avais l'air de quelqu'un de 67 ans.»
Lifting du front ou du visage, injection de Botox cosmétique, remplissage des plis nasogéniens, liposuccion, réduction mammaire, traitements au laser pour effacer les taches de vieillissement... Les opérations et traitements esthétiques ne sont plus l'apanage des femmes. Si elles restent une clientèle prédominante, les hommes se tournent de plus en plus vers la chirurgie et les traitements correcteurs et de rajeunissement. Chez Photoderma, ils représentent désormais 10% du chiffre d'affaires des 10 cliniques (bientôt 11). «C'était 2% en 2004, note la présidente Nathalie Forget. Et auparavant, cette clientèle était davantage homosexuelle.» Chez Novaderma, à Sherbrooke, on parle de 20%. «Il y a huit ans, on n'accueillait que deux hommes par an», note aussi la fondatrice Marlène Morin. Et chez PEAU, esthétique médicale, près d'un client sur trois est un homme. «Les hommes sont plus ouverts maintenant», affirme le Dr Manish Khanna, fondateur et directeur médical.
Des hommes d'a aires L'homme qui se rend en clinique - un homme d'affaires dans bien des cas - n'est plus une espèce rare. Même si la chose est toujours taboue, il ne passe plus forcément par la porte arrière pour consulter et recevoir des traitements. «Beaucoup d'hommes, tels des avocats, côtoient des associés plus jeunes, souligne Manish Khanna. À 55 ans et plus, on a de l'expérience, mais la différence d'âge pèse. On ne veut pas être le patriarche du groupe, mais un membre au sein du groupe! Aujourd'hui, ce n'est plus celui qui a le plus d'expérience qui est le chef, mais celui qui est bon. Or, l'image peut être un obstacle. J'ai eu ce commentaire de dizaines d'avocats.» «Dans plusieurs domaines d'affaires, c'est important d'avoir l'air dynamique pour réussir, dit Nabil Fanous, expert en chirurgie esthétique et président de l'Institut
canadien de chirurgie esthétique. Les gens font un lien entre jeunesse et dynamisme. Avec des sourcils qui baissent et des lèvres qui s'amincissent avec les années, l'expression du visage change. On a l'air plus fatigué et plus sérieux.» Les renseignements sur l'internet et la multiplication de produits de beauté masculins aident les hommes à envisager l'intervention ou des traitements médico-esthétiques. «Avant, les femmes traînaient leur mari, maintenant, il appelle lui-même, soutient Nathalie Forget. Il y a plus de crèmes sur le marché et de publicités pour des produits destinés aux hommes. Les acteurs hollywoodiens vieillissent en beauté et les hommes s'identifient à eux.» «Le mot «Botox» s'est démocratisé, note Manish Khanna. Il y a beaucoup plus de renseignements sur l'internet. On voit des visages masculins sur les dépliants explicatifs. Parallèlement, dans la documentation en clinique, il y a maintenant des onglets Homme.» «La médecine esthétique, qui exclut les opérations, intéresse beaucoup les hommes, car ils n'ont pas besoin de prendre des congés, soutient aussi le chirurgien Mario F. Bernier, de la clinique de chirurgie plastique et médecine esthétique Dr Mario F. Bernier. Ils sont aussi moins exigeants que les femmes. Ils ne veulent habituellement qu'une amélioration.» La récupération doit être rapide, mais surtout, la transformation doit être subtile! «La majorité des hommes ne veulent pas qu'on sache qu'ils ont eu recours à la chirurgie, soutient Nabil Fanous. Est-ce parce que ça nuit au côté bénéfique de l'intervention? Qu'il y a un problème d'authenticité? Car très bien s'habiller et travailler extrêmement fort sont des traditions généralement associées au monde des affaires. On ne parle généralement pas de choses futiles.»
Encore le Botox Sans surprise aujourd'hui, l'injection de Botox est l'acte esthétique le plus fréquent au monde. En 2012, on a rapporté plus de 6,1 millions d'interventions aux États-Unis, dont 390 000 pour les hommes. «On note une baisse dans certains secteurs de
chirurgie, dit Mario F. Bernier. Dans les années 90, je faisais beaucoup de liftings frontaux par endoscopie. Mais le Botox a provoqué une révolution. On peut faire un front lisse sans intervention.» De 2011 à 2012, les interventions au Botox chez les hommes ont crû de 7%, alors que de 2000 à 2013, le nombre de chirurgies esthétiques a reculé de 16%, selon l'American Society of Plastic Surgeons (ASPS). Évalué à 11 milliards aux États-Unis seulement, le marché des traitements médico-esthétiques et des interventions sur les hommes et les femmes a connu une croissance de 5% en 2013. De Novaderma à PEAU en passant par l'Institut canadien de chirurgie esthétique, l'augmentation du chiffre d'affaires va de 10 à 25%. «Quand les résultats sont bons, les gens se le disent, dit Marlène Morin. Et le bouche à oreille est encore plus efficace chez les jeunes. On en parle aussi plus dans les médias en indiquant que ce n'est pas dangereux.» La tendance n'est pas près de s'inverser, même si de tels traitements ne peuvent être considérés comme l'unique solution pour changer d'apparence, rajeunir et acquérir de la confiance en soi! «Il y a une vive compétition entre les hommes d'affaires. Et l'apparence joue un rôle dans cette compétition, explique François Courcy, professeur au département de psychologie de l'Université de Sherbrooke et psychologue du travail. «Pour certains, l'image de leur entreprise est rattachée à celle des employés. Ils veulent représenter l'entreprise sous leur meilleur jour et ils soignent l'ensemble des détails.»
PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, LA PRESSE
Le Dr Nabil Fanous de l'Institut canadien de chirurgie esthétique
La nécessité d'investir Les propriétaires de cliniques investissent de plus en plus dans l'acquisition de lasers et d'autres appareils de traitement médico-esthétique. Il y a un an, PEAU, esthétique médicale s'est dotée de la technologie miraDry, qui permet de réduire presque totalement la sudation aux aisselles en deux traitements de 3500$ chacun. «C'est un investissement notable pour la clinique», dit le Dr Manish Khanna, fondateur et directeur médical de la clinique PEAU, qui offre aussi depuis trois ans la technologie CoolSculpting pour réduire les poignées d'amour. «En général, une technologie représente un investissement de 100 000 à 175 000$. Ajoutez à cela des frais d'exploitation. Le prix fixe par traitement est alors très élevé.»
«On n'a pas le choix d'investir, affirme Mario F. Bernier, de la clinique qui porte son nom. Je le fais chaque année pour une nouvelle technologie. Pour ça, mon budget est en croissance. Mon dernier laser en épilation permanente a coûté 75 000$. Il y a un an et demi, j'ai décidé de fermer mon propre bloc opératoire que j'ai eu pendant 15 ans, car je constatais une baisse du nombre d'opérations, et les infirmières étaient payées à ne rien faire.» Mario F. Bernier loue maintenant des locaux chez RocklandMD, à Mont-Royal, pour opérer. «Ça me permet d'investir dans la médecine esthétique, dit-il. Dans les congrès, on nous dit: «Vous n'avez plus le choix de faire de la médecine esthétique, car les gens se tournent tous vers ça.» Il y a tellement de recherche qui se fait et tellement d'entreprises qui nous présentent leur machine. Dans 20 ans, peut-être que les liftings du visage, ça n'existera plus!»
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
Le Dr Manish Khanna, chirurgien fondateur de la clinique PEAU esthétique médicale.
Une clientèle de plus en plus jeune
Même si le marché est en croissance, on est loin de la liste d'attente de plusieurs mois pour des interventions et des traitements médico-esthétiques. Les chirurgiens pratiquent d'ailleurs souvent également à l'extérieur de leur clinique. «Environ 200 médecins au Québec exercent la chirurgie esthétique, explique Nabil Fanous, président de l'Institut canadien de chirurgie esthétique. Mais ceux qui sont très occupés se comptent sur les doigts d'une main. Le nombre de patients n'est pas énorme. Aux États-Unis, il y a 1,5 million d'interventions esthétiques par an. Au Québec, le nombre est plus petit.» Les praticiens pourraient néanmoins être plus occupés à l'avenir grâce à un autre groupe qui se tourne de façon marquée vers la chirurgie et les traitements médicoesthétiques: les 19 à 34 ans. Selon un rapport réalisé pour l'American Society of Plastic Surgeons, de 2011 à 2012, les traitements non invasifs ont augmenté de 4% chez ce groupe. Si les personnes âgées de 35 à 50 ans demeurent les plus susceptibles à recourir à des traitements de Botox cosmétique, une rhinoplastie, une réduction du tour de taille ou une augmentation mammaire, les 19-34 ans représentent aujourd'hui le cinquième du marché nord-américain. Les opérations et les traitements les plus populaires chez cette clientèle? Injections de Botox cosmétique (+ 15,2% l'an dernier), remplissage des plis nasogéniens à l'acide hyaluronique (+ 14%) et augmentation mammaire(+ 52,2%). Récemment, à 22 ans, Jonathan* a subi une abdominoplastie et une liposuccion. «Il y a un an, je pesais 302 lb», raconte celui qui s'apprête à entrer sur le marché du travail comme commis comptable. «J'ai perdu 85 lb par moi-même, mais ça laisse des traces.» Coût des opérations? Environ 13 000$. «C'est raisonnable si on considère que ça me prendrait un an et demi ou deux pour perdre les 20 lb de trop, explique-t-il. Si on part du principe que le temps, c'est de l'argent, c'est quelques dollars de l'heure dans une journée de travail!» © La Presse (2018) Inc. Tous droits réservés.
que de la couleur. Le volume du visage diminue, surtout au niveau des pommettes et des lèvres. Et
finalement, l'expression faciale change; les coins de la bouche descendent, etc. « C'est la chose qui
dérange le plus mes patients , explique le Dr Fanous. Ils ont l'air fâchés ou fatigués, alors qu'ils ne le sont pas du tout. »
Les opérations les plus populaires De 18 à 30 ans « La chirurgie la plus demandée par mes clientes âgées de 18 à 30 ans est l'augmentation
mammaire», confie le Dr Fanous. Êtes-vous surprises? Viennent ensuite les chirurgies du nez et la
liposuccion. Pour ce qui est des chirurgies mineures, les techniques d'amélioration de la peau au laser sont très convoitées.
De 30 à 40 ans: une période transitoire Les gens commencent à être intéressés par les chirurgies du rajeunissement. Il y a un mélange; certaines
femmes viennent encore pour les chirurgies populaires chez les plus jeunes et d'autres viennent pour les chirurgies plus agressives comme les déridages. À cet âge, les traitements de rajeunissement qui sont
peu agressifs sont encore suffisants, dans la plupart des cas. Par exemple, les injections de botox pour
les lèvres et les rides.
À partir de 40 ans et plus « À partir de cet âge, mes clientes veulent redevenir jeunes, » explique le Dr Fanous. Quand les gens ont
à choisir entre la beauté du corps et celle des traits (jeunesse), ils choisissent les traits. Ensuite, ils optent
pour la beauté des contours. Les deux opérations les plus courantes sont le redrapage du ventre et le double déridage du visage. Chez les femmes qui ont autant besoin d'un redrapage du ventre et d'un
déridage, 95 % d'entre elles optent pour le ventre en premier. Chez les plus jeunes, la priorité va aux seins, avant le ventre.
« Selon moi, le visage est ce qu'il y a de plus important, raconte le Dr Fanous. La meilleure chirurgie et
celle que je conseille le plus souvent est le double lifting. Un déridage complet du bas du visage, ainsi
qu'un lifting du front. Avec une telle technique, le résultat est vraiment naturel et surtout durable,
comparativement à une chirurgie des paupières, qui est très populaire, mais que j'essaie de pratiquer le moins possible, car l'effet n'est pas extraordinaire et surtout n'est pas durable. »
Le double lifting (haut et bas du visage) répond à deux des quatre besoins les plus criants chez les
femmes dans la quarantaine. Il corrige l'excès de peau et l'expression facile sévère ou fatiguée. Pour
améliorer les autres besoins, les femmes ont recours à l'exfoliation ou au laser pour améliorer la qualité
de la peau, ainsi qu'aux injections pour redonner du volume à certaines zones du visage.
Institut canadien de chirurgie esthétique 1, Westmount Square, bureau 1380 (514) 935-9906
Moi en mieux | bien dans sa peau
« Pour moi, la beauté, c’est ÊTRE EN PAIX AVEC SOI-MÊME. »
Belle à tout prix Un nez trop long, un menton fuyant, un épiderme marqué par l’acné, des rides un peu trop insistantes... Des détails sans importance ? Pas pour Rosemonde, Martine, Danielle, Chantal et Chadi. Elles ont investi l’argent qu’il fallait pour gommer ces petites imperfections qui, parfois, leur gâchaient la vie. L’expérience s’est avérée concluante. Elles se sentent plus belles, plus attirantes, plus libres. par chantal Éthier photos Julie Artacho
82
Sept em bre 2012 • C hâ tel aine
rosemonde gingras
38 ans, relationniste dans le domaine du spectacle. En couple. Rhinoplastie, lifting du front, augmentation mammaire, peeling, implant au menton.
Rosemonde est une pétillante blonde qui n’a peur de rien. Une fille au look impeccable : le cheveu de la bonne longueur, la
pommette modelée, le jean ajusté juste ce qu’il faut. Elle a subi cinq interventions esthétiques et en projette une autre. Le bistouri et l’aiguille ne l’effraient donc pas ? « La chirurgie esthétique n’est pas pour les anxieuses ni pour les victimes, répondelle avec aplomb. Les risques, je les assume totalement. » La première fois, Rosemonde avait 28 ans. C’était pour corriger son « nez long et bossu ». Le résultat a été à la hauteur de ses attentes. À tel point que, quatre ans plus tard, elle fait remodeler ses seins. « Ils étaient beaux, mais pourquoi ne pas les avoir plus gros ? » lance-t-elle. À 33 ans, elle recourt au peeling pour améliorer son grain de peau. L’année suivante, se succèdent lifting du front et implant au menton. Sa recherche de la perfection est donc sans fin ? « Je sais que la chirurgie esthétique n’apporte pas l’amour ou le bonheur, dit-elle sur le ton de quelqu’un à qui on a plus d’une fois fait la leçon. Mais on vit à une époque où s’embellir est possible. Je ne suis pas dans la recherche de la perfection, je suis plutôt dans le plaisir. » Le plaisir ? « Celui d’embellir son corps, la fierté de bien paraître. De savoir que, même si on avance en âge, on n’est pas nécessairement sur le déclin. » Jusqu’ici, ses interventions ont coûté quelque 50 000 $. N’aurait-il pas été plus sage d’investir cet argent dans une maison ? Elle rit. « J’ai déjà une maison et une voiture payées ! » C h â t e l a in e • S e pte m br e 2012
83
Moi en mieux | bien dans sa peau
« la beauté, c’est se sentir bien dans sa peau. (Et si ça prend quelques petits traitements au laser pour y arriver, c’est tout à fait correct !) »
« la beauté, c’est AVOIR LE DROIT DE CHOISIR. »
danielle dutrisac,
Martine st-arneault,
33 ans, directrice de Spécialités MB, entreprise de transformation alimentaire. En couple.
47 ans, chef recherchiste de l’émission Ça commence bien, à V. Célibataire. Double lifting, haut et bas du visage, plus injections de maintien.
Laser fractionnel CO 2 pour effacer les cicatrices d’acné.
Visage ouvert, sourire chaleureux et poignée de main ferme : on voit bien pourquoi Martine St-Arneault s’est retrouvée à la tête de l’entreprise familiale, il y a six ans. À 33 ans, elle gère 40 employés, en plus d’être mère d’un enfant de trois ans. Son temps est compté, alors se contempler dans le miroir, très peu pour elle. Mais... « Vers l’âge de 18 ans, à cause d’un débalancement hormonal, j’ai fait une poussée d’acné importante », raconte-t-elle. Grave au point de laisser des cicatrices, surtout à la mâchoire. « Ça me complexait un peu. Il fallait y aller fort sur le maquillage pour cacher ces marques. » Comme elle connaissait un dermatologue en qui elle avait confiance, elle a essayé le relissage cutané. Elle a reçu deux traitements et s’apprête à en subir un troisième. « Après l’intervention, qui est tout de même un peu douloureuse, la peau est rouge et rugueuse... » Trois jours après le traitement, on doit frotter l’épiderme pour lui permettre de s’exfolier ; on voit apparaître une peau neuve en dessous. Mais l’effet optimal se verra trois mois après l’intervention, lorsque les cellules se seront renouvelées. « Toutes les marques d’acné ont disparu... mais je veux recevoir un troisième traitement, parce que ca donne un coup d’éclat à la peau, qui est plus ferme, plus lumineuse ; les pores sont invisibles. » Des regrets ? « Oui, un seul : ne pas avoir subi cette intervention plus tôt ! » 84
Sept em bre 2012 • C hâ tel aine
À 45 ans, Danielle a décidé de subir un lifting complet. « Depuis quelques années déjà, j’avais l’impression de ne plus me
reconnaître quand je me voyais dans la glace », dit cette grande et élégante femme qui porte ses cheveux noués en une petite tresse juvénile. Des sillons se creusaient de part et d’autre de sa bouche et lui donnaient, selon elle, un air fatigué. Elle a choisi son chirurgien pour sa façon de faire, raconte-t-elle. Il pratique de toutes petites incisions, dans lesquelles il glisse un instrument qui lui permet de saisir les muscles du visage un à un et de les remettre en place. Une technique qui évite l’effet « peau tirée » que l’on redoute tant. Et, point important, il opère sous anesthésie locale. « Heureusement, car je redoutais l’anesthésie générale. » Une semaine après l’intervention, on retirait les pansements. « En me voyant dans le miroir, j’ai eu peur. J’étais tellement enflée... j’ai fondu en larmes. » L’enflure s’est résorbée au bout de quelques jours. Aujourd’hui, Danielle est contente de ce qu’elle voit dans le miroir. « Cette intervention m’a donné confiance en moi, dit-elle. Je vais plus au-devant des autres. J’attire plus le regard des hommes. » Va-t-elle recommencer ? Hum ! Ce n’est pas sûr. Cette intervention lui a tout de même coûté 14 000 $ ! Des conseils pour celles qui seraient tentées par l’aventure ? « Informez-vous. Voyez trois ou quatre médecins. Mettez vos questions par écrit et notez leurs réponses. Et ne culpabilisez pas de vouloir améliorer votre apparence ! » C h â t e l a in e • S e pte m br e 2012
85
Moi en mieux | bien dans sa peau
« La beauté, c’est la confiance qu’on dégage. »
« La beauté, c’est de demeurer la plus naturelle possible. Il ne faut pas trop en faire, sinon, on gâche tout ! »
Chadi Ghafari,
34 ans, chargée de projet. Célibataire.
Chantal Haché,
45 ans, secrétaire. En couple.
Yeux noirs, cheveux noirs, petites lunettes, Chantal Haché m’accueille dans le bureau de dentiste où elle travaille. Cette mère de trois adolescents ne cherchait pas les changements draconiens. Elle désirait seulement se débarrasser des parenthèses qui encadraient sa bouche. « Les fameuses rides de marionnette », soupire-t-elle. Comme la clinique de soins esthétiques logeait dans l’édifice où elle travaillait, le pas a vite été fait. « Vous êtes au bon endroit pour les miracles », lui a dit le médecin en souriant. Chantal a reçu des injections de Botox entre les sourcils, pour détendre les muscles et effacer la ride du lion. On lui a aussi injecté de l’acide hyaluronique – un produit comblant – dans les rides qui encadraient sa bouche. Elle ne raffole pas des aiguilles, mais le médecin injecte un anesthésique en même temps que le produit de comblement. « Ça ne fait pas mal », dit-elle. Coût de l’opération : 1 500 $. Était-elle inquiète ? « Pas inquiète, mais sceptique. Je ne croyais pas que cela marcherait pour moi. » Le résultat l’a enchantée. « C’est un changement subtil. Je me trouve plus belle, j’ai l’air reposé. » Rentrée à la maison, elle a voulu savoir si son mari et ses enfants remarquaient une différence. Ouais, mais quoi au juste, ils ne savaient pas. Le seul hic, c’est que l’effet des injections de comblement et du Botox dure à peu près six mois. Va-t-elle récidiver ? « Oui. Je ne veux pas revenir à mon ancien moi. Même si ça coûte 1 500 $ chaque fois... »
86
Sept em bre 2012 • C hâ tel aine
Rhinoplastie.
Assistant de la photographe : Jérémie Battaglia, Mise en beauté : Martine L’Heureux (push artist) avec les produits armani et tresemmé (Chantal Haché), Dany Cournoyer
Botox, produits de comblement.
« Je trouvais mon nez affreux, raconte Chadi. Il était long, bossu et se terminait par un gros bout charnu. » Un nez hérité de son père. « Sur lui, il était parfait. Mais sur moi, c’était horrible », dit cette fille d’origine iranienne qui vit au Québec depuis quatre ans. Malgré tout, elle craignait de passer sous le bistouri. « J’avais trop peur pour tenter quoi que ce soit. Peur de mourir sur la table d’opération. Vous voyez le genre ? » Alors, comment en est-elle arrivée à accepter la rhinoplastie ? « En Iran, toutes les femmes portent un foulard et sont habillées de la tête aux pieds. On ne voit que leur visage, qu’elles veulent le plus parfait possible. » Alors elles subissent des interventions esthétiques, surtout au nez. Chadi l’a fait, elle aussi, lors d’un voyage dans son pays natal. « C’est ma tante qui a trouvé le chirurgien. Je me sentais en sécurité : je savais que mes parents s’occuperaient de moi durant ma convalescence. » Au réveil, elle voit dans le miroir ce qui lui apparaît comme un désastre. « Mon nez était trop retroussé... On aurait dit un nez de cochon ! » Mais au bout de trois semaines, elle s’est mise à aimer ce nez délicat, qui lui sied fort bien, d’ailleurs. « J’ai plus confiance en moi, surtout avec les hommes. Je suis même devenue un peu flirt ! » Seul bémol : sa voie nasale gauche est un petit peu trop étroite. « Je respire mieux lorsque je suis couchée sur le côté droit. » Lui manque-t-il parfois, le nez de ce père qui vit à l’autre bout du monde ? « Mon Dieu, non, dit-elle. J’ai déjà ses yeux et son caractère. Cela suffit ! » nous remercions de leur collaboration : Médime, Institut de médecine esthétique, ( medime.com), D r Guy Sylvestre, clinique de dermatologie de Montréal ( dermatomontreal.com), Médecine esthétique D r Yves Hébert ( dryveshebert.ca), D r Nabil Fanous ( dr-nfanous.com). C h â t e l a in e • S e pte m br e 2012
87
La chirurgie esthétique a-t-elle un âge?
Par Myreille Simard
Dans les faits, oui. La chirurgie esthétique moderne remonte au début du 20e siècle, mais elle est devenue davantage populaire dans les années 1960, décennie durant laquelle elle a commencé à prendre de l'élan pour finalement connaître un essor de popularité dans les années 1980 et 1990. « Le Québec est toujours un peu en arrière», explique le Dr Nabil Fanous, chirurgien certifié et président
de l'Institut Canadien de Chirurgie Esthétique. « La femme québécoise est toujours plus hésitante quant à
la chirurgie esthétique, ce qui n'est pas une mauvaise chose du tout», ajoute-t-il. Heureusement, la
sécurité a carrément doublé par rapport à ce qui se faisait il y a dix ou quinze ans. Les techniques sont plus spécialisées, on privilégie l'anesthésie locale plutôt que générale et la formation donnée aux
chirurgiens est plus complète et plus pointue.
Selon le Dr Fanous, « la chirurgie esthétique n'a pas d'âge, mais chaque âge a sa chirurgie. » Selon leur
âge, les gens recherchent tous quelque chose de différent. « Lorsqu'on est jeune, on recherche la beauté. Lorsqu'on prend de l'âge, on recherche d'abord la jeunesse et ensuite la beauté», explique le Dr Fanous.
Qu'est-ce qui change avec l'âge?
Le processus de vieillissement implique de nombreux changements visuellement apparents. Les muscles
se relâchent, ce qui entraîne un excès de peau. La peau perd de sa qualité autant au niveau de la texture
COMMENT CHOISIR LE BON CHIRURGIEN? Votre décision est prise, vous avez décidé d'avoir recours à la chirurgie esthétique. C'est maintenant que se joue en grande partie la réussite de votre opération. 30 août 2012
Nous nous sommes entretenues avec le Dr Nabil Fanous, de l'Institut canadien de chirurgie esthétique, pour connaître les critères essentiels afin de choisir le meilleur chirurgien!
Par où commencer? Étape 1: faites vos recherches D'abord, cherchez de l'information sur le Web. Ciblez deux chirurgiens, voire trois, qui semblent avoir une bonne réputation et une bonne expertise. Vérifiez ensuite par le bouche à oreille si les gens autour de vous les connaissent et ce qu'ils en pensent. Le cas idéal, selon le Dr Fanous, est lorsqu'une personne de votre entourage a déjà fait appel à ce chirurgien et qu'elle a été satisfaite du résultat.
Étape 2: téléphonez à leur clinique Dès que vous aurez arrêté votre choix sur deux ou trois chirurgiens, téléphonez à leur clinique et soyez attentifs aux points suivants: - Répond-t-on à mon appel rapidement? (Combien de coups de sonneries?) - La réceptionniste est-elle sympathique et prend-t-elle le temps de me parler? - Est-elle bien informée et en mesure de répondre à mes questions? Il est aussi très important qu'on ne vous incite pas de façon excessive à prendre un rendez-vous et qu'on vous laisse tout le temps nécessaire pour prendre votre décision. Étape 3: visitez la clinique Si votre premier contact téléphonique avec la réceptionniste vous a plu, prenez ensuite un rendez-vous pour visiter la clinique et rencontrer l'équipe des spécialistes. Ouvrez bien vos yeux et vos oreilles et portez attention aux éléments suivants: Les lieux Le bureau doit être propre, organisé et décoré avec goût, conseille le Dr Fanous. La propreté en dira beaucoup sur la qualité des installations et sur la façon de travailler du personnel. Un bureau organisé indique, en général, un suivi postopératoire efficace. La rencontre avec l'assistante L'assistante du médecin doit être soignée, sympathique, chaleureuse et bien s'occuper de vous. N'oubliez pas que vous ferez affaire avec cette personne
plusieurs fois avant, durant et après l'opération. Il est donc important que vous vous sentiez bien et rassurée en sa présence. La rencontre avec le médecin Le Dr Fanous croit qu'il est important d'être à l'écoute de notre intuition pour choisir le chirurgien qui nous convient. Il recommande que vous vous posiez les questions suivantes pour faire un choix éclairé. Vous devez être en mesure de répondre oui à chaque question. - Comment vous sentez-vous en sa présence? - Est-ce qu'il vous inspire confiance? - Semble-t-il honnête dans ses réponses et sûr de lui? Si vous voulez pousser encore plus loin, vous pouvez vérifier le curriculum vitae du chirurgien pour vous assurer qu'il est expérimenté en chirurgie esthétique. Vous pouvez également lui demander, par exemple, combien de chirurgie comme la vôtre il exécute chaque mois ou s'il enseigne à des étudiants en médecine pour vous donner un portrait encore plus global de ses compétences. Pour finir, les lieux, l'assistante et le médecin sont trois critères tout aussi importants les uns que les autres. Vous devez avoir eu une bonne impression sur ces trois points et n'en négliger aucun, insiste le Dr Fanous. Il ajoute également que l'attente avant votre rendez-vous n'est pas nécessairement négative. Cela témoigne d'un bon roulement à la clinique et peut vouloir dire que le médecin accepte de voir des patients sans rendez-vous qui sont des cas d'urgence, ce qui est une très bonne chose. L'Institut Canadien de Chirurgie Esthétique 1 Westmount Square suite 1380 514-935-9906 www.cosmeticsurgery123.com
Mardi le 8 juin 2010 – TVA EN REDIFFUSION Chirurgie esthétique
Grand dévoilement du visage de notre recherchiste Danielle Dutrizac qui a subi le « facelift du futur » il y a à peine trois mois! En compagnie de Dominique Bertrand, Danielle explique cette technique révolutionnaire mise au point par le Docteur Nabil Fanous, expert en chirurgie esthétique. Botox, Restylan, Juvederme: où? Quand? Comment? et surtout.... Combien? Les techniques de rajeunissement par injections n'auront plus de secrets pour vous... Implants mammaires : Isabelle et Mélanie reçoivent les confidences de deux jeunes filles; l'une a fait le saut, l'autre va le faire bientôt.
Chirurgie esthétique
Grand dévoilement du visage de notre recherchiste Danielle Dutrizac qui a subi le « facelift du futur » il y a à peine trois mois! En compagnie de Dominique Bertrand, Danielle explique cette technique révolutionnaire mise au point par le Docteur Nabil Fanous, expert en chirurgie esthétique. Botox, Restylan, Juvederme: où? Quand? Comment? et surtout.... Combien? Les techniques de rajeunissement par injections n'auront plus de secrets pour vous...
Implants mammaires : Isabelle et Mélanie reçoivent les confidences de deux jeunes filles; l'une a fait le saut, l'autre va le faire bientôt.
Coordonnées du Docteur Nabil Fanous
Nabil Fanous, M.D., O.R.,F.R.C.S. (c) L’Institut Canadien de Chirurgie Esthétique 1, Westmount Square, bureau 1380 (13 ième étage) Montréal Tél. : 514-935-9906 www.chirurgieesthetique123.com
Santé Canada
www.hc-sc.gc.ca/index-fra.php
Société canadienne du Cancer www.cancer.ca
Nous inviterons les internautes à suivre nos animatrices sur Twitter.
•
Racicot
•
Barrette
Isabelle
Marie-Claude
chirurgie Mélissa à posé pour nous cinq mois après sa chirurgie.
IMPLANTS: LA FIN DU TABOU Ils sont partout: en photo dans les pages des revues à potins, mais aussi à la plage, au bar et dans nos soupers de filles. On connaît toutes une copine qui s’est fait «poser un kit», mais on ose rarement aborder le sujet, surtout avec la principale intéressée. Mélissa, elle, a eu envie de s’exposer au grand jour. Petite histoire de prothèses, de A à... D. texte: emilie villeneuve
& photo: anouk lessard
AOÛT 2011 107
chirurgie
Q
Quand Mélissa parle de ses implants mammaires, elle le fait sans gêne: «Je n’ai jamais été aussi heureuse de ma vie! lance-t-elle, pleine d’entrain. Ce n’est pas que j’étais si complexée que ça par mes seins mais, aujourd’hui, je me sens plus confiante.» En janvier dernier, la jeune femme de 20 ans découvrait sa poitrine devant le chirurgien Nabil Fanous, affichant une dernière fois son tout petit A:
Mélissa et son petit A juste avant la chirurgie.
«Il y a longtemps que j’y songeais, confie-t-elle. La première fois que ça m’est venu à l’esprit, j’avais 16 ans. J’étais à la plage avec des amis et je portais un bikini dont le haut était un simple bandeau. J’ai réalisé que je n’avais aucune forme... et que j’aurais aimé en avoir! À l’époque, j’ai même fait des démarches. À 17 ans, j’ai rencontré un chirurgien, mais j’hésitais. Et puis, je n’avais pas les moyens.» Des seins, Mélissa en voulait, mais pas à tout prix et pas non plus pour en mettre plein la vue à qui oserait piquer du nez dans son décolleté: «C’est très difficile à expliquer, mais je ne voulais pas avoir des seins pour des raisons superficielles ou pour plaire aux autres.»
SILI OU SALINS?
AUJOURD’HUI, ON A GÉNÉRALEMENT LE CHOIX ENTRE DES IMPLANTS DITS «EN GEL», FAITS DE SILICONE COHÉSIF*, ET DES ENVELOPPES DE SILICONE ÉLASTIQUES REMPLIES D’EAU SALÉE. MAIS, DOCTEUR, EST-CE QUE LES RÉSULTATS OBTENUS VARIENT EN FONCTION DU MATÉRIAU? «PAS AU LOOK, SEULEMENT AU TOUCHER, AFFIRME LE DR NABIL FANOUS. LES IMPLANTS SALINS ONT UNE TEXTURE QUI EST DOUCE. QUANT AU GEL, IL DONNE UN SEIN ENCORE PLUS TENDRE ET UN PEU PLUS LOURD, À L’ASPECT ENCORE PLUS NATUREL. L’INCISION, PAR CONTRE, EST PLUS GRANDE DANS LE CAS DU SILICONE ET LE PRIX DES PROTHÈSES EST PLUS ÉLEVÉ». ET COMMENT SAVOIR À QUELLE MATIÈRE SE VOUER? «C’EST VRAIMENT LE CHOIX DES PATIENTES ET SURTOUT UNE QUESTION DE CAS, PARCE QUE, PAR EXEMPLE, UN PETIT BONNET NE CONTIENT PARFOIS PAS ASSEZ DE TISSU ADIPEUX POUR BIEN COUVRIR L’IMPLANT, CE QUI REND L’OPTION DU SILICONE PLUS INTÉRESSANTE.» ON TIRE DONC NOS CONCLUSIONS DERRIÈRE LA PORTE CLOSE DU CABINET DE NOTRE CHIRURGIEN. * APRÈS AVOIR ÉTÉ INTERDITS AU CANADA PENDANT 14 ANS, LES IMPLANTS EN SILICONE ONT ÉTÉ DE NOUVEAU AUTORISÉS DANS LES CLINIQUES D’ESTHÉTIQUE EN 2006.
L’idée a fait son chemin dans l’esprit de la jeune femme, si bien qu’elle n’a pas hésité une seconde après que le Dr Fanous lui eut expliqué sa technique de mini-incision et d’insertion des prothèses sous les muscles. «Lorsque j’ai entrepris la démarche, il y a quelques mois, j’étais certaine de mon choix, affirme Mélissa. J’ai fait un prêt de 6000 $, le prix de l’opération.»
BISTOURI! À la clinique, le jour J, on a mis Mélissa sous sédatifs. Le chirurgien a ensuite pratiqué une toute petite ouverture
ais si «ce n'est pas que j'ét mes seins r a p a ç e u q e é x e l p m co e sens m je i, u 'h d r u jo u a , is ma plus confiante.» 108 AOÛT 2011
sous le sein, afin de pouvoir introduire, derrière quatre muscles pectoraux, l’enveloppe de la prothèse d’eau saline, qu’il a remplie jusqu’à l’obtention de la taille désirée. «Je dois avouer que j’ai eu très mal, se souvient la jeune femme. Je suis toute menue et je suis passée d’un bonnet A à un D. J’ai dû retourner plusieurs fois chez le médecin, parce que je souffrais trop. Je sentais comme des lames de rasoir me traverser la poitrine.» Mais grâce à une bonne dose de médicaments antidouleur et à du repos, la convalescente a vite repris le collier. Au bout d’une semaine, Mélissa retournait au boulot, pas si changée mais, quand même avec de plus gros lolos. «Ce n’est pas tout le monde dans mon entourage qui a remarqué le changement, se rappelle Mélissa. Il a parfois fallu que je le leur signale. Mes amies ont trouvé ça beau. Ma mère, qui savait que je me faisais opérer, m’a par contre dit qu’elle
chirurgie
MAIS, MOI, JE NE VOIS ABSOLUMENT PAS .. OÚ EST LE PROBLÈME!. J’AI DES IMPLANTS. ET APRÈS? trouvait ça un peu gros... Mon père était aussi au courant et, avec lui, il y a eu un certain malaise au début, ce que je comprends tout à fait.» Si, après une période de câlins maladroits, le paternel de Mélissa s’est habitué aux nouvelles formes de sa fille, c’est avec réticence qu’il a consenti à ce qu’elle témoigne dans le magazine Clin d’œil: «Mais, moi, je ne vois absolument pas où est le problème! proclame la jeune femme. On est en 2011, il est question de chirurgie esthétique absolument partout, et je trouve ça super important de partager mon expérience, de dire les choses comme elles sont, si ça peut aider à démystifier l’opération aux yeux de certaines personnes.» Elle ajoute, d’un ton sans équivoque: «Si, à la lecture de cet article, certains découvraient que j’ai eu une augmentation mammaire, qu’est-ce que tu veux que ça change? J’ai des implants. Et après?»
MODUS OPERANDI 1 Sous-glandulaire: L’implant est inséré directement sous les glandes mammaires. Il est, pour ainsi dire, plus superficiel. Le plus: L’intervention peut être plus rapide, de même que la convalescence. Le hic: Les contours de l’implant sont plus visibles. Vous serez vite repérée. Et puis les résultats de votre mammographie ont des chances d’être faussés. 2 Sous-pectoral: L’implant est glissé sous le grand pectoral. Le plus: Il y a peu de risque d’interférence lors de la mammographie et le muscle retient 110 AOÛT 2011
et protège la prothèse. Le hic: On est sur le carreau un peu plus longtemps (environ une semaine, deux avant de pouvoir faire de l’exercice). 3 Sous-musculaire: La prothèse est logée sous trois muscles. Le plus: Selon le Dr Fanous, qui a publié cette nouvelle technique dans le Journal canadien de chirurgie plastique, l’implant serait d’autant plus en sécurité qu’il est complètement isolé des glandes mammaires. Le hic: Idem pour l’intervention sous-pectorale: une convalescence d'environ une semaine.
PHOTO: DONNA TROPE/TRUNKARCHIVE.COM
CERTES, ON LES A DANS LA PEAU, MAIS TOUS LES IMPLANTS «NE LOGENT PAS À LA MÊME ADRESSE». IL EXISTE TROIS MODES OPÉRATOIRES.
chirurgie QUESTIONS DE BUSTE
DR FANOUS RÉPOND À NOS INTERROGATIONS
CE N’EST PAS LA TAILLE QUI COMPTE «Généralement, une femme désire des implants parce qu’elle n’est pas satisfaite du volume naturel de ses seins, mais ce n’est pas ma priorité à moi.» Quoi?!? «Cela vient à la toute fin de ma liste, insiste le chirurgien, parce que ce qui compte d’abord pour moi, c’est un galbe qui soit le plus naturel possible, la symétrie des mamelons et, enfin, la texture des seins. Après quoi je me préoccupe de la taille.» À bien y penser, on abonde.
LA VIE APRÈS LA CHIRURGIE Mélissa éclate de rire en racontant qu’au cours des semaines qui ont suivi l’opération, elle a dû «apprendre à vivre avec des seins»: «Je m’accrochais dedans. Et j’ai appris qu’il fallait faire attention en mangeant parce que la nourriture pouvait tomber dessus. Avant, ça me tombait plutôt sur les genoux!» Outre les douleurs vives ressenties pendant la semaine qui a suivi l’opération et les cocasses aléas liés à sa nouvelle poitrine, la jolie brune admet une perte de sensibilité dans la région des mamelons ainsi que dans celle de la peau qui relie le mamelon à l’aisselle. Il s’agit de l’un des risques liés à la pose d’implants mammaires et elle en était pleinement consciente. «Avec le temps, ces désagréments vont se dissiper un 112 AOÛT 2011
peu et puis, franchement, je trouve le résultat si beau que je les considère comme un moindre mal», conclut-elle. Le fait de devoir éventuellement repasser sous le bistouri, en cas d'éclatement ou d’usure des prothèses, n’inquiète pas non plus la jeune femme. «Honnêtement, je pense que je sais tout ce qu’il y a à savoir. J’ai pris une décision vraiment éclairée. Aussi, ça me fait rire quand les gens disent: “C’est dommage, tu ne pourras allaiter.” Les implants n’empêchent en rien l’allaitement!» Qui dit montée de lait dit bébé. Et si Mélissa avait une fille qui héritait de ses gènes... et de son envie de mieux remplir un bikini, elle dirait quoi? «Je lui dirais d’y penser bien comme il faut, affirme-t-elle. Ma fille devra me donner d’excellentes raisons.
DOCTEUR, J’AI PEUR Les complications liées aux augmentations mammaires ne concernent que 3 % des cas. Les risques? Que la prothèse dégonfle, que le corps développe des capsules fibreuses (ce qui provoque le durcissement des seins), qu’une infection survienne, qu’il y ait perte de sensibilité des mamelons (1 %), irrégularité dans le galbe ou asymétrie. On se le tient pour dit.
Et, si j’entends qu’elle veut des seins pour plaire aux garçons, ce ne sera pas un argument valable.» Elle poursuit du même souffle: «C’est peut-être un cliché de le dire, mais mon opération, je l’ai vraiment faite pour les bonnes raisons. Maintenant, j’ai l’impression que mes implants font partie de moi. C’est comme si toutes les pièces du puzzle s’étaient mises en place.» Le Dr Nabil Fanous chirurgien dirige l’Institut Canadien de Chirurgie Esthétique, à Montréal. 514 935-9906 chirurgieesthetique123.com
PHOTO: TRAVIS RATHBONE/TRUNKARCHIVE.COM
pression «Maintenant, j'ai l'im nt partie que mes implants fo si toutes e m m o c st 'e c i. o m e d les pièces du puzzle ce.» s'étaient mises en pla
TROP, C’EST TROP S’il y a foule au balcon, on peut avoir recours à une diminution mammaire, ce qui nécessite de retirer l’excès de graisse et de peau, mais aussi de repositionner le mamelon vers le haut et parfois même d’ajouter un implant. Oui, oui: cela raffermit le sein, et empêche la gravité de nous faire la poitrine triste.
\.Jllll Ll VÇU
d'œil
J:i#Mii
par Clin d'oeil
Lundi 14 mars 2011
La chirurgie esthétique ou la vraie beauté? Quand on pense au concept de la vraie beauté, on pense instinctivement à une beauté naturelle, sans retouche ni chirurgie, n'est-ce pas? Pourtant, les techniques de chirurgie employées de nos jours donnent des résultats spectaculaires et tout à fait naturels. C'est comme si on se refusait le droit de tricher. Nous voulions l'avis d'une personne qui a fait de la beauté son métier. Le Dr Nabil Fanous, directeur de l'Institut canadien de chirurgie esthétique, croit que la beauté est un objectif à atteindre et que le chemin que l'on emprunte pour s'y rendre, qu'il soit avec ou sans chirurgie esthétique, importe peu «Pourquoi une personne qui n'est pas aussi belle naturellement qu'une autre devrait se priver de la beauté toute sa vie?J) Qu'est-ce qui fait qu'une femme aura recours aux chirurgies esthétiques et pas une autre? «Tout dépend de la personne, c'est-â-dire qu'elle doit se demander si l'apparence est une assez grande priorité dans sa vie ou non». pense le Dr Fanous. Le Dr F anous croit que la beauté est relative et très difficile à décrire. «Mais, â bien y penser, comme le maquillage et ra coiffure embellissent, ils font partie de ce qu'est la beauté. Alors, la chirurgie esthétique qui vous rend plus belle fait aussi partie de la définition de la beauté.» S'il met son chapeau de chirurgien esthétique, il analyse la beauté comme étant composée de l'harmonie des traits et d'une apparence naturelle. «Ce sont ces deux critëres qui font qu'une personne est belle ou non.» Toutes les femmes aiment avoir l'air belle naturellement, d'où l'importance de miser sur le naturel au moment des chirurgies plastiques. Le Dr Fanous est obsédé par le naturel du résultat lorsqu'il pratique des interventions. «Le commun des mortels ne connart pas les critères du naturel et croit que, pour y arriver, il faut faire moins: ne pas choisir des implants trop gros, falre un lifting léger plutôt que double, etc. C'est tout à fait faux. Ce n'est pas ça qui détermine si le résultat final sera naturel ou pas», explique-t-it. Aux yeux d'un chirurgien. le naturel doit respecter des critères bîen plus précis que seulement la règle du moins. Seul un spécialiste connaît la courbe parfaite qui doit être recherchée quand il est question des seins ou encore la forme idéale d'un nez. Saviez-vous qu'un ventre, pour être le plus beau et à l'apparence la plus naturelle possible, doit être composé d'un léger beignet de graisse autour du nombril? «Je ne compte plus le nombre de femmes qui sont venues me voir pour une liposuccion du ventre et qui me demandait un ventre complètement plat Lorsque je leur expliquais que je conserverais un peu de la masse adipeuse surfa région entourant le nombril, leurs réactions étaient négatives. C'est après leur avoir montré des photos et leur avoir expliqué que le ventre est naturellement fait ainsi pour être beau qu'elles ont finalement accepté de me faire confiance.» «La beauté idéale n'existe pas•, confie le Dr Fanous. Il préfère donc voir les choses ainsi. «On doit tenter de s'approcher de la beauté la plus parfaite, sans pour autant espérer l'atteindre.» La beauté peut être obtenue avec ou sans chirurgie. Cela ne fait aucune différence à ses yeux. Il poursuit en disant que. pour être plus beau, on peut d'abord commencer par cesser de fumer, s'habiller et se coiffer mieux, se maquiller selon sa morphologie et manger et dormir bien. «Ce sont toutes des façons de se rapprocher de la beauté souhaitée sans avoir recours à la chirurgie, puisque ce sont des actions sur lesquelles nous avons un contrôle. expfique-t-il. Mais sl vous êtes mal dans votre peau par rapport à quelque chose que vous ne pouvez pas changer, c'est là que la chirurgie peul vous aider 11 «La plupart de mes patients me disent qu'ils font telle ou telle opération pour eux et non pour les autres. Je n'y crois tout simplement pas. Je pense que nous souhaitons être beau pour nous-mêmes, certes, mais aussi pour les autres. Tout le monde aime se faire complimenter, il faut se l'avouer. Je trouve cela trés touchant lorsque des femmes que j'ai opérées reviennent me voir et me disent à quel point cela les rend heureuse de voir que leur mari est fier de marcher à leurs côtés dans la rue ou qu'il les invite à des événements de bureau.» Si la chirurgie peut vous aider à regagner confiance en vous et même à vous rendre plus heureuse de par les conséquences qu'elle aura sur vous, y voyez-vous encore une objection?
Rajeunissement de la peau : peeling ou laser?
Les traitements pour améliorer l'apparence de la peau et réduire les signes de vieillissement connaissent une popularité monstre. Il y a quelques années, nous entendions parler de peeling et de mlcrodermabraslon, mals voilà que les nouveaux traitements se font encore plus puissants et efficaces. Rencontre avec le Dr. Nabil Fanous, Directeur de l'Institut canadien de chirurgie esthétique de Montréal pour comprendre toutes les options qui s'offrent. Par Myreille Simard
Lire aussi: A chaque âge, sa chirurgie esthetique
La peau commence à se relâcher plus ou moins dès l'âge de 30 ans, explique le Dr. Fanous. A moins que nous ayons surexposée notre peau au soleil, celle-ci est donc considérée jeune jusqu'à cet âge. Le but de tous les traitements de rajeunissement de la peau est à peu près le même : éliminer de vieilles cellules pour forcer la peau à en produire des nouvelles.
Traitements à intensité faible
http://www.mlle.ca/beaute/rajeunissement-de-la-peau--peeling-ou-laser
2011-11-30
La mtcroderrnabraslon La microdermabrasion est une des premières techniques de rajeunissement de la peau à avoir été utilisée. Cela consiste en un sablage des premières couches d'épiderme à l'aide d'une machine propulsant des microcristaux qui agissent un peu comme du papier sablé. D'autres techniques beaucoup plus efficaces ayant vus le jour depuis, la microdermabrasion perd donc en popularité, mais reste une option pour certaines femmes préférant un traitement doux et en surface. Les rougeurs suite au traitement peuvent disparaitre en une journée ou moins dans la plupart des cas. Le traitement améliore l'aspect de la peau en général, que ce soit les ridules, les dommages causés par le soleil, les cicatrices, etc., mais l'amélioration est très limitée. Un traitement par mois est la règle. Le prix moyen varie entre 70$ et 180$. Le traitement IPL (lumtère Intense pulsée) Pourquoi? Pour stimuler la production de collagène et ainsi améliorer la texture et l'apparence de la peau en général (visage, cou et même le corps). Le grain de la peau sera ptus lisse et la peau plus ferme, plus claire et moins rouge. L' IPL traite autant les couches superficielles que les couches profondes de l'épiderme. Un grand avantage de ce traitement est que vous pouvez retourner au travail la journée même car le traitement laisse peu ou pas de rougeurs apparentes. Environ 6 séances de 30 minutes sont nécessaires. Le prix moyen varie entre 250$ et 350$.
T r aitements à intensité moyenne Le peeling chimique. Pourquoi? Pour faire disparaître ou atténuer les taches brunâtres, pour atténuer les rides et uniformiser le grain de la peau. Ce traitement consiste à brOler la couche supérieure de l'épiderme ainsi que les premières couches profondes du derme en appliquant un acide trichloracétique ou glycolique ( plus léger) qui agit comme une solution exfoliante. La peau, comme moyen de défense naturelle, se met donc à produire du collagène pour réparer les dommages causés et pour se régénérer. Le peeling peut être léger, moyen ou concentré dépendant du choix et de l'expérience du médecin. La profondeur du peeling est contrôlée selon la quantité et la concentration de l'acide utilisée et selon la technique d'application utilisée. Ce traitement nécessite une grande expertise et convient à la plupart des femmes peu importe l'âge ou la couleur de leur peau. L'intervention dure·une vingtaine de minutes et nécessite une anesthésie locale. Comptez de 3 à 6 jours pour que votre peau cesse de peler et redevienne présentable. A répéter idéalement tous les 2 à 4 ans dans le cas des peelings moyen et profond. Le prix moyen varie entre 800$ et 2000$.
Traitements agressifs Le laser C02 ou Erbium Pourquoi? Ce traitement classique améliore l'apparence de la peau à plusieurs niveaux. Il atténue les rides et adoucit les cicatrices et les taches pigmentaires. Le Dr. Fanous a été l'un des premiers en Amérique du Nord à utiliser le laser CO2. Comptez de 7 à 10 jours avant que votre peau ne retrouve une belle apparence. Généralement, un traitement est suffisant. Le prix moyen varie entre 3500$ et 4500$.
http: //www.mlle.ca/beaute/rajeunissement-de-la-peau--peel ing-ou-laser
2011-11-30
Comment fah·e le hon choix?
Le peellns convient très bien aux taches de vieillesse ainsi qu'aux peaux ayant des problèmes d'acné. Le laser C02 ou Erbium, quant à lui, est le traitement indiqué pour faire dtmfnuer des signes de vfetllissement dont les lignes et les rides. C'est un traitement plus agressif qui nécessitera quelques Journées de plus de convalescence. En plus des exemples cités, le marché comprend des dizaines de nouvelles machines de laser avec des spécifications et indications variées. Presqu'à tous les mols, des nouvelles machines apparaissent. Donc, c'est le médecin, au moment de la consultation, qui déterminera quel traitement, quelle intensité ou quelle machine convient le mieux à vos attentes et à votre problème de peau.
Institut canadien de chirurgie esthétique
1, Westmount Square, bureau 1380
(514) 935-9906
- Lundi 14 Novembre 2011
LES INCONTOURNABLES Cadeaux et biiow,: Birks
Celllllite - Gcu111ez LO séances
La carte Birks
Pré-vente Bmmont '11-'12
Vous méritez des eXJH}.I.tli
Évudez-uous avec TZLmwo!
http: / /www.mlle.ca/beau te/rajeunissement-de-la-peau --peeling-ou-laser
2011-11-30
Er1 beauté Pour�uoi' " ·
chirurg· est-elle expert
Par ·le 0' Nabil Fanous, en chirurgie esthétique
On me demande souvent si la chirurBllfflt:s en plus gie popul •Efst, mais pourquoi? [a r:.::i.rn",lnee · est simple: parce que les techniques de chirurgie es thétique, de plus en plus perfection nées, donnent de meilleurs résultats qu'avant et que les risques sont moindres. Grâce à l'évolution des connaissances médicales, à l'arrivée de R usieurs nouvelles technologies, co le laser et l'endoscopie, et abondance de ressources techniques qui ne cessent d'évoluer, la chirurgie es thétique est devenue plus fiable et plus efficace qu'elle ne l'etait.,Les bé néfices pour le patier-1t l'emportent sur ses craintes au sujet d. complications, de la ou eur et de la récupération. Une autre raison ex plique la popularité de la chirurgie
esthétique: râce aux progrès de la médecine, · ' · saine · !f vieux alimentation, r-�-·--" et en bonne santé plus longtemps. Donc, une personne de 60 ans a l'air d'en avoir 60, mais elle affiche la forme physique d'une personne de 50 ans! L'apparence est alors en déca lage avec l'âg� «intérieur». Dans une telle situation, les gens recourent à la chirurgie esthétique pour obtenir une r�nce qui reflète leur forme phy et leur état d'esprit. Qui pourrait les en blâmer? De toute façon, les Québécois sont des gens raison nables. Même s'ils choisissent parfois d'avoir recours à la chirurgie esthé tique, ils font preuve de sagesse et de · ement. Institut canadien de chirurg,ie etique: 514 935-9906 ou www.chirugieesthetique123.com
Par Nadielle Kutlu, MSN Style de vie, 19 janvier 2010
Chirurgie esthétique: un tabou au Québec?
Face à la pression du culte de la jeunesse et de l'importance que l'on accorde à l'apparence physique dans notre société, de plus en plus de femmes et d'hommes décident de recourir à la chirurgie esthétique. Même au Québec. Sauf qu'ici, on ne le crie pas sur tous les toits. Observation des tendances en matière de chirurgie esthétique. "'
©iStock Correction du nez, augmentation mammaire, liftingdu visage, liposuccion, la chirurgie esthétique a le vent dans les voiles. Et sa popularité ne fait que croître, notamment avec de nouvelles techniques que proposent les médecins. Leila, 30 ans, une Québécoise d'origine libanaise a fait refaire son nez, il y a quelques années, au Liban. Depuis son adolescence, elle était complexée par ce nez qu'elle trouvait trop gros à son goût. «J'avais l'impression que mon nez m'enlaidissait. Lorsque je me regardais, je ne voyais que mon nez>>, dit·elle.
lire aussi:
• Augmentation mammaire: comment se préparer avant de passer sous le bistouri? Alors qu'elle passait ses vacances au Liban, elle a décidé d'aller voir un chirurgien plasticien. «Le meilleur!», affirme-t-elle. Il lui a donné un nouveau nez. «Je le voulais encore plus petit, mais il a refusé en disant que ça n'irait pas avec mon visage». Au Liban, elle ne cache pas cette opération. Mais au Québec, elle raconte une autre histoire. <<Je dis à mes amis que j'ai cassé mon nez au Liban et que le médecin me l'a refait>>, avoue t·elle. Pourquoi cette déformation de la vérité de l'autre côté de l'océan ? «Parce qu'au Québec, je n'ose pas dire la vérité, je sais qu'on me jugerait», répond·elle. Pourtant, elle est parfaitement heureuse avec ce nouveau nez.
Selon un reportage récemment dfffusé sur Franœ2, une femme sur trois au Liban s'est fait refaire le nez. «Dans des pays comme le Liban ou l'Iran, lorsqu'une femme dit qu'elle a fait appel à la chirurgie esthétique, c'est comme si elle disait qu'elle venait de s'acheter une superbe maison. Les gens sont impressionnés, c'est bien vu», explique le chirurgien plastique Nabil Fanous, qui a sa clinique de chirurgie esthétique au centre-ville de Montréal, où il reçoit des patients de partout à travers le monde. Dans ces pays du Moyen-Orient, si une personne a les moyens de se fa ire refaire le nez ou les seins, c'est qu'elle a de l'argent, donc elle est respectée dans ces sociétés où l'appartenance à une classe sociale est très importante. Au Québec, même la chirurgie esthétique est moins taboue qu'avant, rares sont les personnes qui diront haut et fort avoir eu recours à ce genre d'intervention. « Mais ça reste encore plus tabou qu'ailleurs en Amérique du Nord», précise le Dr Fanous. Selon ce médecin, membre de l'Académie américaine de chirurgie esthétique, la première demande pour une intervention chirurgicale esthétique au Québec demeure la liposuccion. Viennent ensuite l'augmentation mammaire, la chirurgie des paupières et le nez. Choisir le bon lifting Pour avoir l'air jeune, le meilleur moyen est de recourir à un faœ-lift, affirme le chirurgien. Et s'il faut choisir entre un laœ-liftcomplet ou un lifting du front, il vaut mieux choisir la seconde option. «Le front, c'est ce que qui fait toute la différence, ça change le regard, c'est ce qui a le plus d'impact, c'est l'ultime rajeunissement», dit-il. Le Dr Fanous rappelle toutefois que l'ennemi numéro un contre la préservation d'une peau jeune demeure l'exposition au soleil. «Le soleil fait vieillir plus vite que l'âge», souligne-t-il. Le coût d'un faœ-lift. entre 7000 et 10 000 $. La durée: environ trois heures. Nouvelles techniques Le Dr Fanous a mis en place une nouvelle technique de lifting pour le visage, soit la mini dissection. Au lieu de couper le visage pour pratiquer l'opération, ill exerce une incision à la hauteur des oreilles, d'où il insère une dizaine de fils d'une matière similaire à du coton à Pintérieur du visage. Ces fils vont se coller aux tissus. Puis, il tire sur les fils et les attache avec des nœuds. ««C'est comme si vous mettiez vos doigts près de vos oreilles et que vous tiriez vers le haut. Il n'y a pas d'enflure, pas de cicatrice►>, souligne-t-il. Au bout de deux mois, les fils sous la peau disparaissent, mais le lifting tient en place, car les tissus ont eu le temps de se recoller. La liposuccion Contrairement à la croyance générale, une personne obèse est une très mauvaise candidate à la liposuccion. Pour du perdre du poids, il est préférable de faire de l'exercice et de bien manger, rappelle le Dr Fanous, qui a d'ailleurs refusé plusieurs patients qui voulait subir une liposuccion. «La liposuccion sert à modifier la forme du corps, elle ne modifie que le contour», expJique-t-il. Le coût: 3000 à 6000 $ pour le ventre. L'âge idéal pour recourir à cette chirurgie: 30 ans. <<Plus on est jeune et plus la peau est élastique», explique le médecin.
Les seins : gros ou naturels?
©iStock «C'est facile de grossir les seins, ce qui est difficile c'est de faire gros seins qui ont l'air naturel>>, souligne le Dr Fanous. Lorsqu'il pratique une chirurgie des seins, il garde quatre priorités en tête: «Premièrement, il faut que ça ait l'air naturel. Deuxièmement, les seins doivent être symétriques, troisièmement, ils doivent être doux au touché et, enfin, ils doivent être plus gros. » La majorité des femmes qui le consultent pour modifier leurs seins ont entre 20 et 40 ans. La plupart du temps, elles veulent des seins «gros, mais pas trop gros». «Je fais surtout affaire avec des femmes qui portent du B et qui veulent un illustr&t-il.
c»,
Fait étonnant: ce sont souvent les conjoints qui exigent que leur femme se fasse refaire les seins. Et ils veulent de gros seins. Très gros. <<Ils voudraient des genres de ballons pour leur femme. Alors, je leur montre des photos pour qu'ils voient la différence entre des seins naturels et des seins démesurés», explique le Dr Fanous. Finalement, ils optent pour ceux qui ont l'air naturel. Dans une société axée sur la beauté, la chirurgie esthétique se présente comme un moyen d'améliorer son physique, mais aussi comme une façon de se donner confiance en soi. Faut il passer par la modification de son corps pour mieux s'accepter? De plsu en plus de gens choisissent cette option. Avant de procéder à une chirurgie esthétique, mieux vaut se renseigner sur la clinique et vérifier, par exemple, qu'elle réponde aux normes de l'Association canadienne d'acaéditation des locaux de chirurgie ambulatoire (ACALCA). Au Québec, sept cliniques répondent à ces altères, dont celle du Dr Fanous.
••
réseau l-J•I•I:.1 Beauté Article '
1
1 l lj
l
J( 1
Corriger les dégâts On croit souvent à tort qu'un teint bronzé est gage de santé et de beauté. Rien n'est moins vrai. L'exposition au soleil cause des dommages successifs, qui s'accumulent au fil des années.
Parution Mal 2011
Collaborat,on spec1ale
© Shutterstock
Dans ce dossier pour que bronzage ne rjme pas avec ravage pour une memeure protection. suivre los Indices Corriger les dégâts Le soleil, un ami dont Il faut se méfier Enfants; sauvez leur peau! YYê-VYI; quelle djfféreocez
"Le teint, c'est la couleur du df.lmmage cutané. Plus le teint est foncé, plus le dorrnm,ge est rntense," r.ouligne !" Or· Nabil Fanous, chirurgien expert en chirurgie esthétique et président de l'Institut canadien de chirurgie esthétique.«Le soleil vous fait vieillir plus vite Que votre âge Il dénature e collagène de la peau et en µrovoqLIe l'affaissement, cause des rides et des taches et favorise l'apparition de cataractes, en plus de causer des cancer!>. Les effets du soleil sont terribles, et on devrait éliminer complètement l'exposition. Le soleil, c'est bon pour les plantes! ,, Seulement, voilà: on n'a pas été prudent et aujourd'hui, bonjour les dégâts! Quelles sont les intervent'ons qui peuvent atténuer et corriger ce vieillissement prématuré? Pour une efficacite notable, on tourne vers les interventions professionnelles et un maintien à long terme.
s�
Stopper les dommages ,,Avant toute chose, on commence par arrêter les nouveaux dommages!>· lance le Dr Fanous. «Enswte, on etabl1 un plan d'intervention et de maintien. » Les peelings et ,nterventiom, au laser sont tout indiqués pour estomper es dommages dus au soleil, h faire environ tous les trois ans, et à compléter par des traitements légers de lumière intense pulsée, pour conserver l'apparence saI1 e de 1a peau entre les traitements majeurs. La chirurgie reste la seule solution pour corriger le changement da1 s l'expressio11 faciale et l'excès de peau dù au relâchement cutané Sur une peau jeune et peu ridée qui ne présente pas d'affaissement, un peeling chimique améliorera grandernent la qualité et la luminosité de la peau. Un peeling attaquera les couches superf,cielles de !a peau( épiderme) pour !a forcer à se régenerer. �Avant, n parlait de dermabrasion, ou de sablage, ais cette technologie est dépassée Avec le peeling, l'idée de base est la même on attaque tes couches superfiCielles qui, en se régénérant, donneront un teint clair, uniforme et lummeLJK » explique Je Dr Fanous
Une intervention au laser donnera des résultats plus en profondeur. Il est donc indiqué pour une peau plus abrmée présentant des rides et un affaissement limité. Le laser, en plus de retirer les couches superficielles, attaque les couches plus profondes (derme), enlève une bonne partie des lignes de surface et atténue les rides plus profondes. Il faut compter de 4 à 6 jours de convalescence à la maison pour un peeling, plus d'une semaine pour une intervention au laser «Ça brûle un peu, comme si on avait un gros coup de soleil. Ce n'est pas vraiment de la douleur, plus de l'inconfort. Mais c'est le luxe ultime, d'a•,olr une peau si jolie que tu n'as pas besoin de la maquiller!» précise Rosemonde Gingras, qui a fait l'expérience d'un peeling avec le Dr Fanous. Les taches de rosacée, les grains de beauté et acrochordons (tétines) superficiels, les taches brunes et de rousse!.lr disparaitront avec le laser. Pour les grains de beauté et acrochordons plus importants, une chirurgie très mineure sera requise, où le chirurgien rasera le grain ou la tétine (exérèse). Copyright t.f• 1995-2009 Canoë inc. Tous droits réservés
Page 1 sur 1
Artde Vivre
réseau ltld•
i4
I3eauté Article,
1 ,, ,1
1
Un petit nez, est-ce un beau nez?
l
1ilMil
Parution Septembre 2010
Il est faux de croire qu'un tout petit nez peut être bien plus joli qu'un nez un peu plus saillant. En effet, Il faut d'abord l'harmoniser avec la forme du visage, avant de penser à le Faire réduire. Par Dr Fanous - Collaboration spéciale
Visitez te site officiel du Or Fanous Ici
en cnauant
li n'y a pas si longtemps déjà, on pouvait reconnaitre de loin les femmes ayant eu recours à ta chirurgie esthétique afin de faire corriger leur nez. li semblait alors que sous aucune considération particulière, toutes finissaient par avoir le mëme petit nez, peu importe leurs traits ou leur visage. Le fameux nez de trompette ou de souris selon l'expression populaire. Bien qu'elles se débarrassaient d'un nez souvent disproportionné, bossu ou pointu, elles se retrouvaient tout de même avec un petit nez qui, trop souvent, avait l'air si faux que l'on pouvait se demander si elles avaient vraiment gagné quelque chose en cours de route. Il va s'en dire qu'étant au milieu du visage, un vilain nez peut porter rapidement ombrage â de très beaux traits, et faire oublier plus vite qu'un battement de cils la beauté potentielle d'une femme. La rhinoplastie, l'opération chirurgicale visant à modifier la structure du nez. a beaucoup évolué ces dernières années. En tant que chirurgien, je crois qu'il est essentiel de respecter les proportion� du visage et d'opter pour la rhinoplastie dans une optique de correction. Un long visage par exemple doit, hors de tout doute, conserver un nez de bonne dimension. Il m'apparait donc inutile d'insister sur le fait que les petits nez ne sont pas pour tout le monde et qu'ils ne sont certainement pas un gage de beauté. Le résultat se doit absolument d'être naturel et harmonieux. Très souvent, une correction subtile apportera surtout de la douceur et permettra de mettre en valeur tous les autres éléments du visage. Bien que ce soit surtout une clientèle assez jeune qu, opte pour cette chirurgie, il n'est jamais trop tard pour se soulager d'un complexe. Quoique les autres en pensent !
Copyright© 1995-2009 Canoê inc. Tous droits réser11és
1
CANOE - le portail d'informations mobile
Page 1 sur3
English
_L�eurs! La parole est à vous!
j
W,W• ART DE VIVRE Rajeunissement de la peau: peeling ou laser?
Par Myreille Simard, rédactrice en chef web pour Mlle.ca Jeudi, 17 Novembre 2011, 11:04
Consultez tous les articles Beauté de Mlle.ca
Il y a quelques années, nous entendions parler de peeling et de microdermabrasion, mais voilà que les nouveaux traitements se font encore plus puissants et efficaces. Rencontre avec le Dr. Nabil Fanous, Directeur de l'Institut Canadien de chirurgie esthétique de Montréal pour comprendre toutes les options qui s'offrent. La peau commence à se relâcher plus ou moins dès l'âge de 30 ans, explique le Dr. Fanous. A moins que nous ayons surexposée notre peau au soleil, celle-ci est donc considérée jeune jusqu'à cet âge. Le but de tous les traitements de rajeunissement de la peau est à peu près le même: éliminer de vieilles cellules pour forcer la peau à en produire des nouvelles. Traitements à intensité faible La microdermabrasion La microdermabrasion est une des premières techniques de rajeunissement de la peau à avoir été utilisée. Cela consiste en un sablage des premières couches d'épiderme à l'aide d'une machine propulsant des microcristaux qui agissent un peu comme du papier sablé. D'autres techniques beaucoup plus efficaces ayant vus le jour depuis, la microdermabrasion perd donc en popularité, mais reste une option pour certaines femmes préférant un traitement doux et en surface. Les rougeurs suite au traitement peuvent disparaitre en une journée ou moins dans la plupart des cas. Le traitement améliore l'aspect de la peau en général, que ce soit les ridules, les dommages causés par le soleil, les cicatrices, etc., mais ramélioration est très limitée. Un traitement par mois est la règle. Le prix moyen varie entre 70$ et 180$. Le traitement IPL (lumière intense pulsée) Pourquoi? Pour stimuler la production de collagène et ainsi améliorer la texture et l'apparence de la peau en général (visage, cou et même le corps). Le grain de la peau sera plus lisse et la peau plus ferme, plus claire et moins rouge. L' IPL traite autant les couches superficielles que les couches profondes de l'épiderme. Un grand avantage de ce traitement est que vous pouvez retourner au travail la journée même car le traitement laisse peu ou pas de rougeurs apparentes.
CANOE - le portail d'informations mobile
Page 2 sur 3
Environ 6 séances de 30 minutes sont nécessaires. Le prix moyen varie entre 250$ et 350$.
A chaque Age, sa chirurgie esthétique Lire sur Mlle.ca
Traitements à intensité moyenne Le peeling chimique Pourquoi? Pour faire disparaître ou atténuer les taches brunâtres, pour atténuer les rides et uniformiser le grain de la peau. Ce traitement consiste à brûler la couche supérieure de l'épiderme ainsi que les premières couches profondes du derme en appliquant un acide trichloracétique ou glycolique (plus léger) qui agit comme une solution exfoliante. La peau, comme moyen de défense naturelle, se met donc à produire du collagène pour réparer les dommages causés et pour se régénérer. Le peeling peut être léger, moyen ou concentré dépendant du choix et de l'expérience du médecin. La profondeur du peeling est contrôlée selon la quantité et la concentration de l'acide utilisée et selon la technique d'application utilisée. Ce traitement nécessite une grande expertise et convient à la plupart des femmes peu importe l'âge ou la couleur de leur peau. L'intervention dure une vingtaine de minutes et nécessite une anesthésie locale. Comptez de 3 à 6 jours pour que votre peau cesse de peler et redevienne présentable. À répéter idéalement tous les 2 à 4 ans dans le cas des peelings moyen et profond. Le prix moyen varie entre 800$ et 2000$. Traitements agressifs Le laser C02 ou Erbium Pourquoi? Ce traitement classique améliore l'apparence de la peau à plusieurs niveaux. Il atténue les rides et adoucit les cicatrices et les taches pigmentaires. Le Dr. Fanous a été l'un des premiers en Amérique du Nord à utiliser le laser CO2. Comptez de 7 à 1 0 jours avant que votre peau ne retrouve une belle apparence. Généralement, un traitement est suffisant. Le prix moyen varie entre 3500$ et 4500$. Comment faire le bon choix? Le peeling convient très bien aux taches de vieillesse ainsi qu'aux peaux ayant des problèmes d'acné. Le laser C02 ou Erbium, quant à lui, est le traitement indiqué pour
CANOE - le portail d'informations mobile
Page 3 sur 3
faire diminuer des signes de vieillissement dont les lignes et les rides. C'est un traitement plus agressif qui nécessitera quelques journées de plus de convalescence. En plus des exemples cités, le marché comprend des dizaines de nouvelles machines de laser avec des spécifications et indications variées. Presqu'à tous les mois, des nouvelles machines apparaissent. Donc, c'est le médecin, au moment de la consultation, qui déterminera quel traitement, quelle intensité ou quelle machine convient le mieux à vos attentes et à votre problème de peau.
Institut canadien de chirurgie esthétique 1, Westmount Square, bureau 1380 (514) 935-9906
11 ACTUALITÉS ARGENT SPORTS DIVERTISSEMENT VOYAGES ART DE VIVRE TECHNO NOËL ET LES FÊTES HOROSCOPE CANOË411 AUTRES SITES TÉLÉCHARGEZ L'APPLICATION ICI AVEC IMAGE
M, p; ART DE VIVRE HAUT Polîtique de vie privée I Conditions d'utilisation Copyright@ 1995-2011
ltl:MM
Tendances
LA CHIRURGIE ESTHÉTIQUE OU LA VRAIE BEAUTÉ? Quand on pense au concept de la vraie beauté, on pense instinctivement à une beauté naturelle, sans retouche ni chirurgie, n'est-ce pas? Pourtant, les techniques de chirurgie employées de nos jours donnent des résultats spectaculaires et tout à fait naturels. C'est comme si on se refusait le droit de tricher. Nous voulions l'avis d'une personne qui a fait de la beauté son métier. 10 mars 2011 10H49 Mise à jour 30 août 2012 16H46
Le Dr Nabil Fanous, directeur de l'Institut canadien de chirurgie esthétique, croit que la beauté est un objectif à atteindre et que le chemin que l'on emprunte pour s'y rendre, qu'il soit avec ou sans chirurgie esthétique, importe peu. «Pourquoi une personne qui n'est pas aussi belle naturellement qu'une autre devrait se priver de la beauté toute sa vie?» Qu'est-ce qui fait qu'une femme aura recours aux chirurgies esthétiques et pas une autre? «Tout dépend de la personne, c'està-dire qu'elle doit se demander si l'apparence est une assez grande priorité dans sa vie ou non», pense le Dr Fanous. Le Dr Fanous croit que la beauté est relative et très difficile à décrire. «Mais, à bien y penser, comme le maquillage et la coiffure embellissent, ils font partie de ce qu'est la beauté. Alors, la chirurgie esthétique qui vous rend plus belle fait aussi partie de la définition de la beauté.» S'il met son chapeau de chirurgien esthétique, il analyse la beauté comme étant composée de l'harmonie des traits et d'une apparence naturelle. «Ce sont ces
deux critères qui font qu'une personne est belle ou non.» Toutes les femmes aiment avoir l'air belle naturellement, d'où l'importance de miser sur le naturel au moment des chirurgies plastiques. Le Dr Fanous est obsédé par le naturel du résultat lorsqu'il pratique des interventions. «Le commun des mortels ne connaît pas les critères du naturel et croit que, pour y arriver, il faut faire moins: ne pas choisir des implants trop gros, faire un lifting léger plutôt que double, etc. C'est tout à fait faux. Ce n'est pas ça qui détermine si le résultat final sera naturel ou pas», explique-t-il. Aux yeux d'un chirurgien, le naturel doit respecter des critères bien plus précis que seulement la règle du moins. Seul un spécialiste connaît la courbe parfaite qui doit être recherchée quand il est question des seins ou encore la forme idéale d'un nez. Saviez-vous qu'un ventre, pour être le plus beau et à l'apparence la plus naturelle possible, doit être composé d'un léger beignet de graisse autour du nombril? «Je ne compte plus le nombre de femmes qui sont venues me voir pour une liposuccion du ventre et qui me demandait un ventre complètement plat. Lorsque je leur expliquais que je conserverais un peu de la masse adipeuse sur la région entourant le nombril, leurs réactions étaient négatives. C'est après leur avoir montré des photos et leur avoir expliqué que le ventre est naturellement fait ainsi pour être beau qu'elles ont finalement accepté de me faire confiance.» «La beauté idéale n'existe pas», confie le Dr Fanous. Il préfère donc voir les choses ainsi: «On doit tenter de s'approcher de la beauté la plus parfaite, sans pour autant espérer l'atteindre.» La beauté peut être obtenue avec ou sans chirurgie. Cela ne fait aucune différence à ses yeux. Il poursuit en disant que, pour être plus beau, on peut d'abord commencer par cesser de fumer, s'habiller et se coiffer mieux, se maquiller selon sa morphologie et manger et dormir bien. «Ce sont toutes des façons de se rapprocher de la beauté souhaitée sans avoir recours à la chirurgie, puisque ce sont des actions sur lesquelles nous avons un contrôle, explique-t-il. Mais si vous êtes mal dans votre peau par rapport à quelque chose que vous ne pouvez pas changer, c'est là que la chirurgie peut vous aider.» «La plupart de mes patients me disent qu'ils font telle ou telle opération pour eux et non pour les autres. Je n'y crois tout simplement pas. Je pense que nous souhaitons être beau pour nous-mêmes, certes, mais aussi pour les autres. Tout le monde aime se faire complimenter, il faut se l'avouer. Je trouve cela très touchant lorsque des femmes que j'ai opérées reviennent me voir et me disent à quel point cela les rend heureuse de voir que leur mari est fier de marcher à leurs côtés dans la rue ou qu'il les invite à des événements de bureau.» Si la chirurgie peut vous aider à regagner confiance en vous et même à vous rendre plus heureuse de par les conséquences qu'elle aura sur vous, y voyez-vous encore une objection?
NOUVELLE TECHNI UE DE FACELIFT
-----·
• • •
8 nov. 2010
APRÈS
1 1 1
<< J'airetrouvémonairdejeunesse
Etmonsourire >> -Danielle Dutrisac
C,est l'expérience qu,a témoignée Danielle Dutrisac à l'émission<< 2 filles le matin à TVA >> . << Le résultat m'a bouleversé par son aspect natu rel, même si la différence est très grande au niveau du résultat. Les gens me regardent différemment. Je dois l'avouer, ça m, a fait un bien
immense>>, témoigne-t-elle. Âgée de 45 ans, M.me Dutrisac qui est recherchiste à<< 2 filles le matin>> , a décrit dans ses mots la technique utilisée par le Dr Nabil Fanons: une chirurgie peu invasive, sans anes thésie générale, avec une période de convalescence réduite. Elle partici pait déjà à une réception neuf jours après sa chirurgie. J'ai été émue du résultat, a-t-elle expliqué. << Les gens m'approchent différemment maintenant, le regard des autres a changé pour moi...une femme dans la quarantaine! >> Elle continue en expliquant avoir reçu << le facelift du futur>> . Chirurgien montréalais de réputation internationale, le Dr Na bil Fanous a mis au point une nou velle technique de facelift: la mini dissection, une technique qu'il a publiée dans le << Journal Canadien de Chirurgie Plastique>> et qu'il présente partout en Amérique du nord et outre-mer à l'occasion de conférences portant sur la chirurgie esthétique. << Une apparence vieillie, fatiguée et triste affecte la façon dont les autre nous perçoivent, ex plique-t-il. Le but de la chirurgie esthétique, poursuit le Dr Fanons, n'est pas seulement d'améliorer notre apparence, mais aussi de nous faire sentir mieux dans notre peau. >> Cette approche sophistiquée et
peu invasive permet d'obtenir un résultat optimal pour une apparence naturelle mais avec un minimum de chirurgie, causant ainsi le moins d'enflure possible. De plus les che veux ne sont pas rasés et le tout se déroulant simplement sous anes thésie locale avec sédation. La per sonne rentre chez elle la journée même. Très souvent le Dr Fanous pratique un lifting du front en même temps que le lifting du visage. Ceci est fait à travers trois minus cules incisions dans le cuir chevelu, dans le but rajeunir le front et ra fraichir l'expression des yeux. Dans la plupart des cas, la personne pa raitra de 10 ans plus jeune et gardera cette différence d'âge pour toujours, conclut le Dr Fanous, également professeur associé dans deux universités québécoises ou il enseigne la chirurgie cervico-faciale et la chirurgie esthétique du visage. Comme l'exprime clairement Da nielle Dutrisac, les temps ont bien changés;<< Je suis enchantée par mon expérience et jamais je n'aurais pu imaginer que ce soit si facile et que le résultat soit si doux. J'aurais du procéder à cette intervention bien avant. >> Dit-elle. Pour en savoir davantage vous pourriez consultez le site web
1,
Le Journal de Montreal Bnov.2010 (119)
AVANT www.chirurgieesthetique123.com Ou encore téléphonez au 514-935-
9906
Dr Nabil Fanous M.D., O.R.L., F.R.C.S{c) président de l'Institut Canadien DeChirurgie Esthétique.
!.
Ajouter un commentaire
Vue page
Partager
Sauvega ...
1
Contre
• • •
Plus
L'AUGMENTATION MAMMAIRE, Y SONGEZ-VOUS? L'idée nous est probablement toutes déjà passée par la tête en voyant la poitrine généreuse de Scarlett Johansson ou le décolleté flatteur de Monica Bellucci. Avouez-vous le donc! 27 octobre 2010
ll y a quand même un grand pas entre le fait d'y penser et le fait d'y succomber. Pour répondre à nos questions et assouvir notre curiosité en la matière, nous nous sommes entretenues avec le Dr Nabil Fanous, expert en chirurgie esthétique, Président de l'institut canadien de chirurgie esthétique, professeur, conférencier et auteur.
Pourquoi y avoir recours? D'entrée de jeu, Dr Fanous nous confie que, dans la société d'aujourd'hui, les femmes sont de plus en plus certaines que les petits seins ne sont pas beaux. C'est ce que ses patientes lui racontent, du moins. Pourtant, il existe, selon lui, bien d'autres facteurs qui entrent en ligne de compte quand vient le temps de juger de la beauté d'une poitrine: sa symétrie et sa rondeur, la grosseur et la forme des mamelons, etc. Une poitrine parfaite, selon lui, est une poitrine qui est belle et naturelle sans soutien-gorge. Puisque nous, les femmes, n'exigeons souvent rien de moins de nous-mêmes que la perfection telle que nous la concevons, nous développons des complexes qui nous poussent à passer à l'action. L'augmentation mammaire, c'est pour qui? - 70 % des patientes de Dr Fanous ont entre 20 et 35 ans. - La plupart des patientes n'ont pas encore eu d'enfant. La patiente idéale, selon le Dr. Fanous, a des seins qui ne sont pas trop tombants et qui vont d'un bonnet A à B. Ce sont des critères qui font que le résultat final sera exceptionnel. «Plus il y a de graisse naturelle pour recouvrir l'implant, plus la sensation sera naturelle au toucher», explique-t-il. Les seins ne doivent donc pas être trop petits. Dans le cas de seins de taille supérieure ou égale à un bonnet C
moyen, c'est le redrapage qui est la meilleure option lorsque les seins sont tombants. Avant ou après la grossesse? Devrions-nous attendre d'avoir eu des enfants ou non pour refaire une beauté à notre poitrine? Là est la question! «Tout dépend si votre poitrine vous convient en ce moment même ou non, explique Dr Fanous. Pourquoi remettre l'augmentation mammaire à dans cinq ans si vous n'aimez pas vos seins tels qu'ils sont aujourd'hui? C'est cinq ans de votre vie que vous passerez à être complexée. Si vous n'êtes pas complexés par vos seins mais que, à la suite de votre grossesse, votre poitrine a subi des changements qui ne vous plaisent pas, alors mieux vaut attendre.» La grossesse affecte tout le corps, notamment la poitrine, qu'elle soit naturelle ou refaite. Même quand on a des implants, des changements s'opèrent. L'implant, lui, ne changera pas, mais le sein, lui, se relâchera. C'est certain que des seins refaits sont plus beaux avant qu'après une grossesse, nous confie Dr Fanous, mais il y a plusieurs façons de favoriser un minimum de changements: tenter de ne pas prendre de poids à outrance durant la grossesse, porter un bon soutien-gorge adapté et ne pas allaiter trop longtemps. Eau saline ou silicone? Chacun a ses avantages et ses désavantages. L'eau saline laissera une plus petite cicatrice que le silicone, elle coûte moins cher et est tout à fait sans danger en cas de rupture de l'implant. Le plus grand avantage du silicone, c'est qu'on a une sensation hyper-naturelle au toucher. Un implant en silicone est beaucoup plus mou et agréable au toucher qu'un implant d'eau saline. Et les cicatrices dans tout ça? C'est une inquiétude que beaucoup de femmes ont, et avec raison. Le Dr Fanous nous explique que l'apparence et la taille des cicatrices sont liées de très près à la technique utilisée par le chirurgien (incision sous le sein, autour du mamelon ou sous l'aisselle) et par le type d'implant (eau saline ou silicone). Avec des implants à l'eau saline, la cicatrice peut être aussi petite que 1,5 cm, mais elle peut aller jusqu'à 4 ou 5 cm. Avec des implants au silicone, la cicatrice variera entre 3,5 et 6 cm.
Ce qu'il faut savoir: Une telle chirurgie nécessite une à deux semaines (dans certains cas) de repos: il faut éviter les efforts physiques trop importants ainsi que les exercices. Il faut également être consciente des risques et des complications possibles: une infection, une hémorragie, la rupture d'un implant et une perte de sensibilité peuvent se produire dans certains cas, quoique très rarement.
L'Institut Canadien de Chirurgie Esthétique 1 Westmount Square suite 1380 514-935-9906 www.cosmeticsurgery123.com
Imprimer l'article : Première : Chirurgie faciale sans cicatrice sur Yahoo! Actualités
Page 1 sur 1
Retour à l'article - Aide
--- ---- --
------
�:i• Radio-Canada.ca Première : Chirurgie faciale sans cicatrice mardi 1 sep, 17 h 16 Une tumeur oe la grosseur d'un bleuet a été retirée du front d'un enfant de 18 mois à l'aide d'une méthode développée au Québec. L'équipe de chirurgiens dirigée par le Dr Nabil Fanous, de !'Hôpital de Montréal pour enfants, a utilisé une nouvelle technique d'extraction de tumeurs situées dans le haut du visage. Habituellement, les chirurgiens procèdent à une entaille directe en coupant le muscle situé au-dessus de la tumeur. Cette technique laisse une cicatrice, qui s'élargit durant la croissance. L'équipe montréalaise a plutôt opté pour une endoscopie à partir du cuir chevelu. L'enfant ne gardera aucune cicatrice, puisque le passage a été limité à une petite entrée au-dessus de la ligne des cheveux. La marque sera ainsi dissimulée. Tumeur particulière Les médecins ont découvert que la tumeur était cachée derrière une coquille osseuse qui s'était formée par-dessus. La coquille était mince au milieu, comme un oeuf, et plus épaisse sur les bords. Le Dr Nabil Fanous a dû percer la coquille pour exciser la tumeur, puis l'extraire par le canal menant au cuir chevelu de l'enfant. C'est le premier cas où l'on rapporte qu'une telle tumeur est recouverte d'os. L'opération a eu lieu le 27 août dernier. L'enfant a obtenu son congé une heure après l'intervention chirurgicale. Depuis, il s'est rétabli rapidement et complètement.
-
-
-------
------
Copyright© 2009 Yahoo! Canada Co. Tous droits réservés_ Protection de la vie privée - Conditions d'utilisation Besoin d'aide? Commentaires et suggestions.
http://qc.news.yahoo.com/s/01092009/3/science-premiere-chirurgie-faciale-sans-cicatrice... 2009-09-21
Une premiere medicale au Canada Nouvelles PUBLIÉ: 1SEP2009
Des chirurgiens de L’Hôpital de Montréal pour enfants et de l’Université McGill extraient avec succès une tumeur du visage d’un bébé..... en passant par le cuir chevelu! Pour la toute première fois au Canada, des chirurgiens de L’Hôpital de Montréal pour enfants du Centre universitaire de santé McGill et de l’Université McGill ont utilisé une nouvelle approche afin d’extraire une tumeur logée dans le haut du visage de Jayden Cambridge, un bambin de 18 mois. Se servant d’une nouvelle technique endoscopique, les chirurgiens sont passés par le cuir chevelu de l’enfant, au-dessus de la ligne des cheveux, pour extraire la tumeur située au milieu de son front. Grâce à cette nouvelle intervention, le bambin ne portera pas de cicatrice inesthétique, juste une toute petite marque cachée par ses cheveux. Cette intervention chirurgicale novatrice a été réalisée le 27 août 2009 par le Dr Nabil Fanous, professeur agrégé de chirurgie plastique faciale et de chirurgie de la tête et du cou à l’Université McGill et à l’Université de Sherbrooke, et par le Dr Sherif Emil, directeur de la division de chirurgie générale pédiatrique à L’Hôpital de Montréal pour enfants et professeur agrégé de chirurgie à l’Université McGill. L’intervention s’est révélée plus complexe que prévu. Après l’introduction de l’endoscope et de la caméra dans le haut du visage, la tumeur était introuvable! Pour la localiser, le chirurgien-chef, le Dr Fanous, a dû sonder le front avec des instruments spéciaux. On a découvert que la tumeur était cachée derrière une coquille osseuse qui s’était formée par-dessus. La coquille était mince au milieu, comme un œuf, et plus épaisse sur les bords. Le Dr Fanous a dû percer délicatement la coquille pour exciser la tumeur, puis l’extraire par le canal menant au cuir chevelu de l’enfant. La tumeur était de la grosseur d’un gros bleuet (mesurant environ un centimètre sur un centimètre) et était logée dans un profond cratère osseux qui, vu sur l’écran de l’ordinateur, ressemblait à un petit volcan. Le Dr Fanous
a aplati les contours du cratère et rempli l’indentation avec de la cire d’os pour s’assurer que le front de Jayden soit parfaitement lisse. L’Hôpital de Montréal pour enfants croit que c’est la première fois qu’une intervention endoscopique est pratiquée au Canada pour extraire chez un enfant une masse faciale par la voie d’une minuscule incision dans le cuir chevelu. De plus, il s’agit du premier cas où l’on rapporte qu’une telle tumeur est recouverte d’os. L’enfant a obtenu son congé une heure après l’intervention chirurgicale. Depuis, il s’est rétabli rapidement et complètement. « Nous avons été excessivement surpris de constater que la tumeur était recouverte d’os », explique le Dr Fanous. « Malgré cet obstacle, l’intervention chirurgicale s’est extrêmement bien déroulée. Ce type d’intervention exige une technique relativement simple, mais le chirurgien doit être prudent parce que le visage contient une dense “forêt” de nerfs, de muscles et de vaisseaux sanguins. Le chirurgien doit naviguer autour de tous ces éléments pour aller du point A au point B. Si le chirurgien endommage par inadvertance un des nerfs ou des muscles importants, il peut marquer ou même paralyser la partie supérieure du visage de l’enfant. » COMMENT TOUT A COMMENCÉ Le Dr Sherif Emil a été le premier chirurgien à examiner Jayden à la fin de l’année 2008. Il a déterminé que le bambin avait une tumeur congénitale, possiblement du type « kyste dermoïde ». Bien que ce type de tumeur soit bénin, elle doit être retirée, parce qu’avec l’âge, elle peut grossir, se rompre et causer une grave infection en plus de laisser une cicatrice. D’ordinaire, on extrait ce type de tumeur en coupant simplement la peau et le muscle directement au-dessus de la tumeur. Cependant, cette technique laisse une cicatrice du type de celle que le Dr Emil souhaite à tout prix éviter, puisqu’elle aurait été en plein milieu du front de Jayden. Qui plus est, la cicatrice se serait élargie au fur et à mesure de la croissance de Jayden, en particulier parce que le bambin a la peau foncée. On sait que les gens de peau foncée ont plus de risque d’avoir des cicatrices. Cependant, grâce à cette nouvelle technique endoscopique, Jayden n’aura pas de cicatrice inesthétique. À la place, il n’a qu’une minuscule cicatrice cachée par ses cheveux. « J’avais lu un article au sujet de l’excision endoscopique de masses frontales bénignes dans le Journal of Pediatric Surgery. Des chirurgiens pédiatriques de l’Université Stanford avaient utilisé cette technique, explique le Dr Emil. Je savais dès lors que Jayden était le parfait candidat pour cette intervention. Je voulais tout faire pour éviter à cet enfant de porter une cicatrice en plein milieu du front.»
Comme cette technique n’avait jamais été utilisée au Canada pour retirer une masse faciale, le Dr Emil a commencé par chercher un chirurgien ayant suffisamment d’expérience pour tenter l’intervention. Il est finalement entré en contact avec le Dr Fanous, un spécialiste renommé en chirurgie plastique faciale. Bien que le Dr Fanous n’eut jamais pratiqué cette intervention chirurgicale sur un enfant, il l’avait fait des centaines de fois sur des adultes lors de redrapages du visage. Il a rapidement accepté de pratiquer l’intervention chirurgicale et de fournir l’équipement nécessaire à L’Hôpital de Montréal pour enfants. Il s’est écoulé huit mois entre la première rencontre de Jayden et du Dr Emil et le jour de l’intervention. Durant cette intervention chirurgicale, l’équipe d’anesthésie, dirigée par le Dr Pierre Fiset, directeur du service d’anesthésie pédiatrique, a veillé à la sécurité de l’enfant. Un certain nombre de chirurgiens et de stagiaires en chirurgie se sont massés dans la salle d’opération afin d’assister à cette intervention révolutionnaire. Le personnel infirmier n’a pas ménagé ses efforts pour se préparer à l’intervention, s’assurant d’offrir au patient un environnement calme et sécuritaire. « Nous avions pleinement confiance aux Drs Emil et Fanous », rapporte Ron Cambridge, le père de Jayden. « Nous avons aussi été touchés de voir le Dr Emil se donner tout ce mal pour s’assurer que notre fils n’ait pas à vivre avec une disgracieuse cicatrice dans le visage. J’ai vraiment l’impression qu’il a fait plus que son devoir, et pour cela, ma conjointe et moi en sommes très reconnaissants. » « L’histoire de Jayden est un exemple des soins uniques qui peuvent être prodigués par L’Hôpital de Montréal pour enfants et l’Université McGill, dit le Dr Emil. Des spécialistes médicaux et chirurgicaux de diverses disciplines peuvent collaborer pour offrir les meilleurs soins pour la vie. » Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter : Lisa Dutton Chef, Relations publiques et communications L’Hôpital de Montréal pour enfants du CUSM 514-412-4307 ***Vous pouvez télécharger des photos et vidéos de la chirurgie, y compris des photos de Jayden avant et après l’intervention à http://www.thechildren.com/fr/medias.aspx
Canaux Pavillon James (administration) 845, rue Sherbrooke Ouest Montréal (Québec) H3A 0G4
A 12
LA PRESSE MONTRÉAL MARDI 1
er
SEPTEMBRE 2009
llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll
ACTUALITÉS
HÔPITAL DE MONTRÉAL POUR ENFANTS
Une chirurgie faciale sans cicatrice EXCLUSIF PASCALE BRETON
Dans quelques années, quand le petit Jayden Cambridge se regardera dans le miroir, il ne saura pas qu’il a été opéré à l’âge de 18 mois pour une tu meu r qui grossissa it au milieu de son front. Son visage ne portera aucune cicatrice. Le bambin est né avec une tumeur congénitale, une forme de kyste qui grossit entre la peau du visage et le crâne. Jusqu’à ma i ntena nt , les chirurgiens devaient faire une incision en plein front, avec un scalpel. La cicatrice grandissait en même temps que l’enfant, le marquant à vie. Cette fois, les chirurgiens de l’Hôpital de Montréal pour enfants et du Centre universitaire de santé McGill ont procédé par endoscopie. Ils ont fait une incision d’à peine 1,3 centimètre au niveau du cuir chevelu de l’enfant avant d’introduire un instrument muni d’un système optique et de tracer un corridor jusqu’à la tumeur. Une première du genre au Canada pour un enfant, affirment-ils. « Nous sommes très excités car nous savons que d’autres enfants pourront en profiter, si tout se passe bien», ont confié ses parents, Ron Cambridge et Tanya Comeau, un peu nerveux
PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE
Un bébé de 18 mois a subi l’ablation d’une tumeur au front grâce au procédé de l’endoscopie. Cette intervention, pratiquée pour la première fois sur le visage d’un enfant à l’Hôpital de Montréal pour enfants, permet au patient de ne conserver aucune cicatrice.
tandis que leur fils était sur la table d’opération. Ce type de tumeur congénitale n’est pas rare chez les enfants, explique le Dr Sherif Emil, directeur du département de chirurgie générale à l’Hôpital de Montréal pour enfants. Son équipe voit une douzaine de cas chaque année. « C’est
comme une portion de tissus qui se développe sous la peau. C’est une tumeur bénigne, elle n’est pas cancéreuse, mais elle peut grossir et s’infecter», explique le Dr Emil. Il lui a fallu des mois de recherche et de préparation pour mettre sur pied l’opération du petit Jayden. Le Dr Emil
savait en effet que des chirurgiens américains avaient été les premiers à réussir ce type d’intervention. Il fallait maintenant la recréer pour un bambin et trouver un chirurgien capable de le faire. Il a donc recruté le D r Nabil Fanous, chirurgien plasticien spécialisé en endoscopie, mais qui n’avait jamais
fait ce type d’intervention sur le visage d’un enfant. T rava iller au n iveau du visage et du cerveau est un exercice délicat puisque le chirurgien ne voit pas ce qu’il fait. Une mince couche de nerfs et de muscles se trouve entre la peau et le cerveau. Une couche qu’il ne faut pas perturber, explique le Dr Fanous. « Il faut savoir où on est p a r c e q u ’o n n e p e u t p a s voir », explique le D r Fanous. Si le chirurgien se trompe de quelques millimètres, il peut toucher des nerfs qui font perdre toute sensation au visage, par exemple. Le jour de l’intervention, qui a duré un peu plus d’une heure, une surprise de taille attendait l’équipe chirurgicale. La tumeur semblait avoir disparu. Entre le moment où la radiographie a été prise et l’opération, huit mois plus tard, l’os du visage avait en fait grossi jusqu’à recouvrir la tumeur. « On n’avait jamais vu une telle chose. Il a fallu gratter sous l’os pour enlever la tumeur », explique le Dr Fanous. L’opération a finalement été couronnée de succès. L’Hôpital de Montréal pour enfants souhaite d’ailleurs répéter cette première. «Les enfants passent sinon toute leur vie avec une cicatrice au visage. Ça me paraît logique de faire ce que l’on peut pour l’éviter», dit le Dr Emil.
SOINS DE LONGUE DURÉE POUR LES PERSONNES ÂGÉES
L’ASSS de Montréal défend son plan K ATIA GAGNON
Malgré les critiques essuyées par le plan de réorganisation des soins de longue durée aux personnes âgées, l’Agence de santé et services sociaux de Montréal persiste et signe : la réforme ira de l’avant comme prévu. Le directeur général de l’Agence, David Levine, s’est personnellement engagé à ne fermer aucun lit de longue durée dans les hôpitaux sans qu’un nombre équivalent de lits soient ouverts, ailleurs dans le réseau. « On ne fermera jamais un lit si on n’a pas de lit ouvert ailleurs », a-t-il promis lors d’une rencontre de presse où il a fait le point sur la réforme amorcée au printemps dernier par la fermeture de près de 200 lits de longue durée à l’hôpital Saint-Mary’s et au CHUM. Les nombreux cas problématiques soulevés dans les médias sont anecdotiques et ne représentent pas la réalité généralement vécue par les personnes âgées en perte d’autonomie, croit-il. Depuis 2007, 456 lits de longue durée ont été fermés par l’Agence. Or, le nombre de places en ressources intermédiaires a été haussé en conséquence, de 628 places. « Très souvent, on prend le cas
de M me X ou de M. Y et on fait l’extrapolation de tels cas à l’ensemble de la population. Ça génère un niveau de nervosité important chez les gens âgés », déplore le directeur général de l’ASSS. M. Levine assure que dès qu’un besoin immédiat se présente, il est comblé en quelques heures, malgré la liste d’attente imposante – près de 1500 noms – de gens qui attendent une place en CHSLD.
« On ne fermera jamais un lit si on n’a pas de lit ouvert ailleurs. » — David Levine, directeur général de l’A SSS
David Levine estime qu’il était urgent de fermer les soins de longue durée dans les hôpitaux, où les gens âgés passaient en moyenne près de 133 jours. Or, durant la majeure partie de ce séjour, les gens âgés n’avaient pas besoin de soins aigus. On les gardait à l’hôpital simplement parce qu’on n’avait nulle part où les envoyer. « L’hôpital, ça n’est pas un environnement plaisant. On est en jaquette toute la journée. On n’a aucune activité.
On vous sert à manger dans votre lit. En plus, les gens étaient transférés en moyenne quatre fois à l’intérieur du même hôpital, souligne-t-il. L’hôpital est un cauchemar pour les gens âgés. » Avec la réforme, plaide-t-il, après en moyenne 40 jours à l’hôpital pour être soignés, les gens âgés séjournent en moyenne 4 4 jours dans un centre d’hébergement pour une évaluation. Ensuite, ils sont déplacés dans un autre centre d’hébergement, transitoire celui-là, en attente de la résidence qui constitue leur premier choix. Or, 80% des gens décident finalement de rester à la résidence de transition. Seuls 20% des bénéficiaires déménageront trois fois. Mais la rencontre organisée par David Levine n’a pas ca lmé toutes les tensions. La Fédération de l’âge d’or du Québec estime que « des inquiétudes demeurent bien présentes ». A n ne-M a rie Drolet, directrice générale de la FADOQ-Montréal, estime « qu’il est impossible de croire qu’en trois a ns, on puisse développer suffisamment de ressources intermédiaires pour combler l’ensemble des nouveaux besoins qui seront créés par les fermetures de lits ».
GRIPPE A (H1N1)
PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE
Le point de presse de David Levine, directeur général de l’ASSS, n’a pas calmé toutes les inquiétudes. Sur notre photo, Rita Clermont, de la résidence du parc Jarry à Montréal.
De plus, souligne Frédéric Lalande, conseiller aux dossiers sociaux à la FADOQ, la clientèle qui passe par l’hôpital est souvent beaucoup trop lourde pour les ressources intermédiaires, qui n’acceptent que des gens qui nécessitent moins de
trois heures de soins par jour. «Il y a déjà des gens en attente pour les CHLSD et au lieu de régler cette problématique, on l’aggrave, dit-il. Il n’y a pas moins de personnes âgées, il y en a plus. Alors mathématiquement, ça n’arrive pas.»
DISCRIMINATION DANS LES CPE
La lenteur d’Ottawa critiquée Le ministre promet MATHIEU PERREAULT
L e go u ve r ne m e n t fé dé r a l devrait commencer la vaccination contre le virus de la grippe A (H1N1) plus tôt que prévu, réclame le Journal de l’Association médicale canadienne. Sinon, des victimes inutiles dans des groupes à risque, comme les femmes enceintes et les jeunes enfants, pourraient en souffrir et créer des goulots d’étranglement dans le réseau de la santé. « B eaucoup de pays ont décidé de faire les choses de manière différente du Canada, explique Paul Hébert, l’éditeur du Journal, qui a signé l’éditorial. La manière dont Santé Canada a décidé d’approuver le vaccin fait en sorte qu’on commencera à vacciner au début décembre plutôt qu’au début octobre. Or, tout porte à penser que le pic de la grippe A (H1N1) cet automne
aura lieu à la mi-décembre. Pour bien protéger les clientèles à risque, comme les femmes enceintes, les autochtones et les jeunes enfants, il faut commencer à vacciner début octobre. »
Des tests nécessaires
Selon le D r Hébert, Santé Canada a décidé de procéder à des tests plus poussés que pour le vaccin de la grippe ordinaire. Ces tests sont nécessaires parce que le virus H1N1 de la grippe porcine n’a pas circulé depuis longtemps dans la population, ce qui fait que le vaccin est considéré comme un nouveau médicament. De plus, il doit être administré avec un adjuvant qui augmente son efficacité. Le D r Hébert propose que le vaccin seul soit approuvé en version accélérée pour les clientèles à risque, et que le vaccin avec adjuvant soit approuvé selon
les plans actuels pour le reste de la population. « Ça ferait toute la différence pour les groupes à risque, dit le D r Hébert. Et ça éviterait des embouteillages dans notre système de santé. Le Canada est l’un des pays les mieux placés pou r répond re à la pandémie actuelle parce qu’il a une bonne capacité de production de vaccin, mais il faut bien se servir de cet atout. » À Santé Canada, le relationniste Gary Scott Holub assure que l’approbation du vaccin sera accélérée si nécessaire et qu’elle « peut être rapidement ajustée pour répondre aux besoins en santé du public ». « Santé Canada sera en mesure d’approuver rapidement un vaccin antigrippal avec adjuvant ou sans adjuvant dès qu’un vaccin sera disponible et qu’une décision de santé publique autorisera l’utilisation d’un vaccin. »
des changements
ARIANE LACOURSIÈRE
Sans vouloir parler de discrimination, le ministre de la Famille Tony Tomassi dit être au courant des problèmes d’admission dans les centres de la petite enfance (CPE) du Québec. Il rencontrera dans les prochains jours les intervenants du milieu pour «regarder ce dossier plus en profondeur». Pour chaque enfant qui fréquente un CPE au Québec, le gouvernement verse une subvention. Il donne 57,70 $ par jour pour les enfants de 0 à 18 mois. Cette somme baisse à 37,30$ pour les enfants de 18 mois et plus. La Presse a révélé, hier, que pour des raisons budgétaires, les enfants nés au printemps sont «moins rentables» pour les CPE, dont certaines tendent à rejeter la candidature pour éviter des déficits.
M. Tomassi explique que les CPE ont été créés rapidement au Québec. «Il y a encore des ajustements à faire», affirme-t-il. Un comité ministériel, créé en 2008, analysera les différentes solutions au problème de la discrimination au cours des admissions. « Faudra-til revoir les groupes d’âges ? Peut-être. Ce qu’on veut, c’est donner de la souplesse aux parents, mais aussi aux CPE», dit M.Tomassi. P ou r ra it- on favor iser la création de groupes multiâges pour éliminer les problèmes de gestion? Pour M. Tomassi, ce n’est pas forcéemt la meilleure chose de mettre des enfants de 18 mois avec des enfants de presque 4 ans. La solution aux problèmes d’admission dans les CPE n’est donc pas trouvée. Mais M. Tomassi promet d’y travailler.
SRC Nouvelles
mardi 1 septembre 2009 185 mots
Chirurgie faciale sans cicatrice L'équipe de chirurgiens dirigée par le Dr Nabil Fanous, de l'Hôpital de Montréal pour enfants, a utilisé une nouvelle technique d'extraction de tumeurs situées dans le haut du visage. Habituellement, les chirurgiens procèdent à une entaille directe en coupant le muscle situé au-dessus de la tumeur. Cette technique laisse une cicatrice, qui s'élargit durant la croissance. L'équipe montréalaise a plutôt opté pour une endoscopie à partir du cuir chevelu. L'enfant ne gardera aucune cicatrice, puisque le passage a été limité à une petite entrée au-dessus de la ligne des cheveux. La marque sera ainsi dissimulée. Les médecins ont découvert que la tumeur était cachée derrière une coquille osseuse qui s'était formée pardessus. La coquille était mince au milieu, comme un oeuf, et plus épaisse sur les bords. Le Dr Nabil Fanous a dû percer la coquille pour exciser la tumeur, puis l'extraire par le canal menant au cuir chevelu de l'enfant. C'est le premier cas où l'on rapporte qu'une telle tumeur est recouverte d'os. Nous avons été excessivement surpris de constater que la tumeur était recouverte d'os. Malgré cet obstacle, l'intervention chirurgicale s'est extrêmement bien déroulée. L'opération a eu lieu le 27 août dernier. L'enfant a obtenu son congé une heure après l'intervention chirurgicale. Depuis, il s'est rétabli rapidement et complètement. Une telle excroissance, même bénigne, doit être enlevée parce que les risques de la voir grossir et se rompre et causer une infection sont importants. Cet article est paru dans SRC Nouvelles (site web)
Canoe - Actualités - Nouvelle technique d'extraction de tumeurs chez les enfants
'� . . �--'
, ·, le
Page 1 sur 1
- ,
journal
œquébec
Mise à jour: 01/09/2009 10: 19 Développé par des chirurgiens de Montréal
Nouvelle technique d'extraction de tumeurs chez les enfants
LAPiRESSE CANADJENNE
Presse Canadienne
Des chirurgiens de !'Hôpital de Montréal pour enfants ont utilisé une nouvelle technique d'extraction de tumeur. L'intervention réalisée par le Dr Nabil Fanous, professeur de chirurgie plastique faciale à l'Université McGill, a été pratiquée sur un bambin âgé de 18 mois qui présentait une tumeur bénigne de la taille d'un gros bleuet, au milieu du front. Une telle tumeur doit être retirée parce que les risques de la voir grossir et se rompre et causer de l'infection sont importants. Plutôt que de procéder à une entaille directe, les chirurgiens ont opté pour une endoscopie à partir du cuir chevelu. Le bambin ne gardera ainsi aucune cicatrice au visage, puisque le passage a été limité à une petite entrée au-dessus de la ligne des cheveux. La marque sera donc dissimulée. Généralement les extractions de ce genre sont effectuées par une incision de la peau et en coupant le muscle situé au-dessus de la tumeur. Cette technique laisse une cicatrice, qui s'élargit au fur et à mesure de la croissance. L'opération s'est déroulée le 27 août dernier et depuis, l'enfant a obtenu son congé et se serait rétabli complètement. Copyright© 1995-2008 Canoë inc. Tous droits réservés
http://fr.canoe.ca/cgi-bin/imprimer.cgi?id= 529854
2009-09-21
Santé 29
leSoleil mardi 1er septembre 2009
Chirurgie faciale sans cicatrice Une première à l’Hôpital de Montréal pour enfants : on peut enlever une tumeur par endoscopie Pascale Breton La Presse
Dans quelques années, quand le petit Jayden Cambridge se regardera dans le miroir, il ne saura pas qu’il a été opéré à l’âge de 18 mois pour une tumeur qui grossissait au milieu de son front. Son visage ne portera aucune cicatrice. Le bambin est né avec une tumeur congénitale, une forme de kyste qui grossit entre la peau du visage et le crâne. Jusqu’à maintenant, les chirurgiens n’avaient d’autre choix que de faire une incision de plusieurs centimètres en plein front, avec un scalpel. La cicatrice grandissait en même temps que l’enfant, le marquant à vie.
Cette fois, les chirurgiens de l’Hôpital de Montréal pour enfants et du Centre universitaire de santé McGill ont procédé par endoscopie. Ils ont fait une incision d’à peine 1,3 centimètre près du cuir chevelu de l’enfant avant d’introduire un instrument muni d’un système optique pour tracer un corridor jusqu’à la tumeur. Une première du genre au Canada chez un enfant, affirment-ils. Ce type de tumeur congénitale n’est pas rare chez les enfants, explique le Dr Sherif Emil, directeur du département de chirurgie générale à l’Hôpital de Montréal pour enfants. Son équipe voit une douzaine de cas chaque année. «C’est comme une portion de tissus qui se développe sous la peau.
C’est une tumeur bénigne, elle n’est pas cancéreuse, mais avec le temps, elle peut grandir et s’infecter», explique le Dr Emil. Il lui a fallu des mois de recherche et de préparation pour mettre sur pied l’opération du petit Jayden. Le Dr Emil savait en effet que des chirurgiens américains avaient été les premiers à réussir ce type d’intervention. Il fallait maintenant la recréer chez un bambin et trouver un chirurgien capable de le faire. Il a donc recruté le Dr Nabil Fanous, chirurgien plasticien spécialisé en endoscopie, mais qui n’avait jamais fait ce type d’intervention sur le visage d’un enfant. Travailler au niveau du visage et du cerveau est un exercice délicat puisque le chirurgien ne voit
Les Drs Sherif Emil et Nabil Fanous, les chirurgiens de l’opération effectuée sur un bambin de 18 mois. — PHOTO LA PRESSE
GRIPPE H1N1
Vaccination : délais trop serrés Mathieu Perreault La Presse
Le gouvernement fédéral devrait commencer la vaccination contre le virus de la grippe porcine plus tôt que prévu, réclame le Journal de l’Association médicale canadienne. Sinon, des victimes inutiles dans des groupes à risque, comme les femmes enceintes et les jeunes enfants, pourraient en souffrir et créer des goulots d’étranglement dans le réseau de la santé. «Beaucoup de pays ont décidé de faire les choses de manière différente du Canada», explique Paul Hébert, l’éditeur du Journal, qui a signé l’éditorial. «La manière dont Santé Canada a décidé d’approuver le vaccin fait en sorte qu’on commencera à vacciner au début décembre plutôt qu’au début octobre. Or, tout porte à penser que le pic de la
grippe porcine cet automne aura lieu à la mi-décembre. Pour bien protéger les clientèles à risque, comme les femmes enceintes, les autochtones et les jeunes enfants, il faut commencer à vacciner début octobre.» Selon le Dr Hébert, Santé Canada a décidé de procéder à des tests plus poussés que pour le vaccin de la grippe ordinaire. Ces tests sont nécessaires parce que le virus H1N1 de la grippe porcine n’a pas circulé depuis longtemps dans la population, ce qui fait que le vaccin est considéré comme un nouveau médicament. De plus, il doit être administré avec un adjuvant qui augmente son efficacité. Le Dr Hébert propose que le vaccin seul soit approuvé en version accélérée pour les clientèles à risque, et que le vaccin avec adjuvant soit approuvé selon les plans actuels pour le reste de la population.
«Ça ferait toute la différence du monde pour les groupes à risque, dit le Dr Hébert. Et ça éviterait des embouteillages dans notre système de santé. Les malades des groupes à risque restent sur des ventilateurs des semaines de temps. Le Canada est l’un des pays les mieux placés pour répondre à la pandémie actuelle parce qu’il a une bonne capacité de production de vaccin, mais il faut bien se servir de cet atout.» À Santé Canada, le relationniste Gary Scott Holub assure que l’approbation du vaccin sera accélérée si nécessaire et qu’elle «peut être rapidement ajustée pour répondre aux besoins en santé du public». «Santé Canada sera en mesure d’approuver rapidement un vaccin antigrippal avec adjuvant ou sans adjuvant dès qu’un vaccin sera disponible et qu’une décision de santé publique autorisera l’utilisation d’un vaccin.»
pas ce qu’il fait. Une mince couche de nerfs et de muscles se trouve entre la peau et le cerveau. Une couche qu’il ne faut pas perturber, explique le Dr Fanous. «Il faut savoir où on est parce qu’on ne peut pas voir», explique le Dr Fanous. Si le chirurgien se trompe de quelques millimètres, il peut toucher des nerfs qui font perdre toute sensation au visage, par exemple. Le jour de l’intervention, qui a duré un peu plus d’une heure, une surprise de taille attendait
l’équipe chirurgicale. La tumeur semblait avoir disparu. Entre le moment où la radiographie a été prise et l’opération, huit mois plus tard, l’os du visage avait en fait grossi jusqu’à recouvrir la tumeur. «On n’avait jamais vu une telle chose. Il a fallu gratter sous l’os pour enlever la tumeur», explique le Dr Fanous. L’opération a finalement été couronnée de succès. L’Hôpital de Montréal pour enfants souhaite d’ailleurs répéter cette première. 1821017
Page 1 sur 1
santé
�imprimer
Soins de santé au Canada Health News
»
� -: Pt·opufsë par wediResource
Une tumeur extraite par le cuir chevelu Agence QMI Reine Côté
2 septembre 2009
.., 'f,;. · .
1
J
Des chirurgiens montréalais ont réalisé un exploit en parvenant à extraire une tumeur logée dans le haut du visage d'un enfant de 18 mois en passant par le cuir chevelu. Une première au Canada. Il s'agit d'une nouvelle approche pour les médecins de !'Hôpital de Montréal, qui désiraient éviter au bambin des cicatrices inesthétiques au milieu du front. Se servant d'une technique novatrice endoscopique, les chirurgiens Nabil Fanous et Sherif Emil ont ainsi pu retirer le kyste dermoïde du visage de Jayden Cambridge.
© Archives
L'intervention qui s'est déroulée le 27 août s'est toutefois révélée plus complexe que prévue. Après avoir introduit l'endoscope et la caméra dans le haut du visage, les chirurgiens ne trouvaient plus ta tumeur.
Le Dr Fanous a dû sonder le front avec des instruments spéciaux. La tumeur était cachée derrière une coquille osseuse s'étant formée par-dessus. Il a ensuite aplati les contours du cratère dans lequel s'était logée la tumeur et a rempli l'indentation avec de la cire d'os pour que le front de Jayden demeure lisse. «J'avais lu un article au sujet de l'excision endoscopique de masses frontales bénignes dans le Journal of Pediatric Surgery. Des chirurgiens de l'Université Stanford avaient utilisé cette technique. Je savais que Jayden était le parfait candidat pour cette intervention. Je voulais éviter à cet enfant de porter une cicatrice en plein milieu du front», a expliqué le Dr Emil. Le petit Jayden est maintenant sorti de l'hôpital et semble se rétablir. Il gardera à peine une petite marque sous les cheveux.
Le contenu de ce site n'est offert qu'à des fins strictement informatives et dans l'intention de donner matière à une discussion avec votre médecin ou un autre professionnel de la santé qualifié. Ne négligez jamais un conseil que vous aura prodigué votre médecin ou un autre professionnel de la santé qualifié. Sollicitez toujours l'avis d'un médecin ou d'un autre professionnel de la santé agréé à propos de toute question que vous avez sur un problème de santé et un traitement. Les renseignements fournis par ce site ne remplacent pas une consultation médicale. © 1996 - 2009 MediResource à portée de la main de millions de Canadiennes et de Canadiens
http://sante.canoe.com/health_news_popup.asp?channel_id=2001 &news_id=4 3 82&secti...
2009-09-03
Santé, bien-être, vie active, alimentation saine - Santé Chez Nous
Page 1 sur 1
antéChezNous Accueil >> Soins de la peau >> Actualités
Soins de la peau
Des chirurgiens ont développé une nouvelle technique d'extraction de tumeurs The Canadian Press Par Sidbartha Banerjee, LA PRESSE CANADIENNE 1 septembre 2009 MONTREAL - Des chirurgiens de !'Hôpital de Montréal pour enfants ont utilisé une nouvelle technique d'extraction de tumeur, qui constitue peut-être une première canadienne. Les médecins ont indiqué que cette technique d'endoscopie naissante pratiquée sur le bébé montréalais aux joues de chérubin pourraient changer de façon draconienne la façon d'extraire les tumeurs en laissant très peu de cicatrices. L'intervention réalisée par le docteur Nabil Fanous, professeur de chirurgie plastique faciale à l'Université McGill, a été pratiquée avec succès sur Jayden Cambridge, un bambin âgé de 18 mois qui présentait une tumeur bénigne de la taille d'un gros bleuet, au milieu du front. Une telle tumeur doit être retirée parce que les risques de la voir grossir et se rompre et causer de l'infection sont importants. Sans compter les inconvénients esthétiques. Le docteur SherifEmil, directeur de la chirurgie pédiatrique à l'hôpital, est celui qui a proposé l'opération. "Pour moi, c'était une procédure qui attendait un patient", a raconté le médecin, qui avait été témoin d'une endoscopie semblable aux Etats-Unis. "Dans son cas, il était absolument impossible de faire une incision qui n'aurait pas été manifeste, alors il devenait le candidat idéal." Plutôt que de procéder à une entaille directe, les chirurgiens ont opté pour une endoscopie à partir du cuir chevelu. Jayden ne gardera ainsi aucune cicatrice au visage, puisque le passage a été limité à une petite entrée au-dessus de la ligne des cheveux. La marque sera donc dissimulée. Généralement les extractions de ce geme sont effectuées par une incision de la peau et en coupant le muscle situé au-dessus de la tumeur. Cette technique laisse une cicatrice, qui s'élargit au fur et à mesure de la croissance. L'opération s'est déroulée le 27 août dernier et l'eofànt a obtenu son congé environ une heure après l'opération. Mises à part les anecdotes relatives à cette opération, Jayden ne ressentira aucun effet de cette opération. "Quelques heures après être rentré à la maison, il chantait et dansait déjà avec nous!", a confié son père, Ron Cambridge.
Dites-nous ce que vous en pensez! Évaluez cet article : Le contenu de ce site n'est offert qu'à des fins strictement informatives et dans l'intention de donner matière à une discussion avec votre médecin ou un autre professionnel de la santé qualifié. Ne négligez jamais un conseil que vous aura prodigué votre médecin ou un autre professionnel de la santé qualifié. Sollicitez toujours l'avis d'un médecin ou d'un autre professionnel de la santé agréé à propos de toute question que vous avez sur un problème de santé et un traitement. Les renseignements fournis par ce site ne remplacent pas une consultation médicale. © 1996 - 2009 MediResource à portée de la main de mill.ions de Canadiennes et de Canadiens
http://www.santecheznous.com/channel_health_news_details.asp?channel_id=2003&rela. .. 2009-09-20
Radio-Canada hnp;/ /www.radio-canada.ca/
SantéPremière
Chirurgie faciale sans cicatrice
Mise à jour le mardi 1 septembre 2009 à 14 h 16
__
Partag_erCourrielFacebook Imprimer
_,
Photo: Hôpital de Montréal pour enfants Le petit Jayden Cambridge sur la table d'opération
Une tumeur de la grosseur d'un bleuet a été retirée du front d'un enfant de 18 mois à l'aide d'une méthode développée au Québec. L'équipe de chirurgiens dirigée par le Dr Nabil Fanous, de l'Hôpital de Montréal pour enfants, a utilisé une nouvelle technique d'extraction de tumeurs situées dans le haut du visage. Habituellement, les chirurgiens procèdent à une entaille directe en coupant le muscle situé au-dessus de la tumeur. Cette technique laisse une cicatrice, qui s'élargit durant la croissance. L'équipe montréalaise a plutôt opté pour une endoscopie à partir du cuir chevelu. L'enfant ne gardera aucune cicatrice, puisque le passage a été limité à une petite entrée au-dessus de la ligne des cheveux. La marque sera ainsi dissimulée. Tumeur particulière Les médecins ont découvert que la tumeur était cachée derrière une coquille osseuse qui s'était formée par-dessus. La coquille était mince au milieu, comme un oeuf, et plus épaisse sur les bords. Le Dr Nabil Fanous a dû percer la coquille pour exciser la tumeur, puis l'extraire par le canal menant au cuir chevelu de l'enfant. C'est le premier cas où l'on rapporte qu'une telle tumeur est recouverte d'os.
Photo: Hôpital de Montréal pour enfants Le jeune ne portera aucune marque visible au front
Nous avons été excessivement surpris de constater que la tumeur était recouverte d'os. Malgré cet obstacle, l'intervention chirurgicale s'est extrêmement bien déroulée. - Dr Nabil Fanous L'opération a eu lieu le 27 août dernier. L'enfant a obtenu son congé une heure après l'intervention chirurgicale. Depuis, il s'est rétabli rapidement et complètement. Une telle excroissance, même bénigne, doit être enlevée parce que les risques de la voir grossir et se rompre et causer une infection sont importants.
La Presse Canadienne Le Ac
ali é de l A la
i
e
a di
e
l radio e
be
ET
Des chirurgiens ont développé une nouvelle technique d e traction de tumeurs La P e e Ca adie
e
MONTREAL de e
de l H
De chi
gie
i al de M
éal
e fa
ili é
e
elle ech i
e de
ac i
Li
e e i éali ée a le D Nabil Fa fe e de chi gie la i e faciale à l U i e i é McGill a é é a i ée ba bi âgé de i i é e ai e e bé ig e de la aille d g ble e a ilie U e elle e d i ê e e i ée a ce e le i e de la i g i e e e e ca e de l i fec i d f i a
Pl e de céde à ee Le ba bi e ga de a ai i a c de la lig e de che e La a
aille di ec e le chi gie e cica ice a i age i e e ad
c di i
éa i
e
dé
lée le
CNW La P e e Ca adie
a
de
ie e de
ie à a i d c i che el e e i e e ée a de
lée
Gé é ale e le e ac i de ce ge e effec ée a a de de la e Ce e ech i e lai e e cica ice L
é ee d c e le a age a é é li i é à
i l e fa
e i ci i de la ea e e c a le cle i i éla gi a f e à e e de la c i a ce a be
c
gé e
é e
d c
e e ai
é abli c
lè e
é
e
e li
gli
La P e e Ca adie c
e
i
i
e
a i
ale
e Le l adi le d
Ce i ca é i le de i ali a i
i da
T e
d e
i
é e é ili a i
Le e
e
égie a ce l i e c
e
égé a le l i e e
i
février à Biblio Nationale du Québec à de e elle e e ai e
news
HR ntr
g
Le Soleil
Vivre ici santé, mardi 1 septembre 2009 375 mots, p. 29
Chir rgie faciale an cica rice Une première à l Hôpital de Montréal pour enfants : on peut enlever une tumeur par endoscopie Breton, Pascale La Presse Dans quelques années, quand le petit Jayden Cambridge se regardera dans le miroir, il ne saura pas qu il a été opéré à l âge de 18 mois pour une tumeur qui grossissait au milieu de son front. Son visage ne portera aucune cicatrice. Le bambin est né avec une tumeur congénitale, une forme de kyste qui grossit entre la peau du visage et le crâne. Jusqu à maintenant, les chirurgiens n avaient d autre choix que de faire une incision de plusieurs centimètres en plein front, avec un scalpel. La cicatrice grandissait en même temps que l enfant, le marquant à vie. Cette fois, les chirurgiens de l Hôpital de Montréal pour enfants et du Centre universitaire de santé McGill ont procédé par endoscopie. Ils ont
page 29
fait une incision d à peine 1,3 centimètre près du cuir chevelu de l enfant avant d introduire un instrument muni d un système optique pour tracer un corridor jusqu à la tumeur. Une première du genre au Canada chez un enfant, af rment ils. Ce type de tumeur congénitale n est pas rare chez les enfants, explique le Dr Sherif Emil, directeur du département de chirurgie générale à l Hôpital de Montréal pour enfants. Son équipe voit une douzaine de cas chaque année. "C est comme une portion de tissus qui se développe sous la peau. C est une tumeur bénigne, elle n est pas cancéreuse, mais avec le temps, elle peut grandir et s infecter", explique le Dr Emil. Il lui a fallu des mois de recherche et de préparation pour mettre sur pied l opération du petit Jayden. Le Dr Emil savait en effet que des chirurgiens américains avaient été les premiers à réussir ce type d intervention. Il fallait maintenant la recréer chez un bambin et trouver un chirurgien capable de le faire. Il a donc recruté le Dr Nabil Fanous, chirurgien plasticien spécialisé en endoscopie, mais qui n avait jamais fait ce type d intervention sur le visage d un enfant. Travailler au niveau du visage et du cerveau est un exercice délicat puisque le chirurgien ne voit pas ce qu il fait. Une mince couche de nerfs et de muscles se trouve entre la peau et le cerveau. Une couche qu il ne faut pas perturber, explique le Dr Fanous. "Il faut savoir où on est parce qu on ne peut pas voir", explique le Dr Fanous. Si le chirurgien se trompe de quelques millimètres, il peut toucher des nerfs qui font perdre toute sensation au visage, par exemple. Le jour de l intervention, qui a duré un peu plus d une heure, une surprise de taille attendait l équipe chirurgicale. La tumeur semblait avoir disparu. Entre le moment où la radiographie a été prise et l opération, huit mois plus tard, l os du visage avait en fait grossi jusqu à recouvrir la tumeur. "On n avait jamais vu une telle chose. Il a fallu gratter sous l os pour enlever la tumeur", explique le Dr Fanous. L opération a nalement été couronnée de succès. L Hôpital de Montréal pour enfants souhaite d ailleurs répéter cette première.
Ill
ra ion
La Presse Les Drs Sherif Emil et Nabil Fanous, les chirurgiens de l opération effectuée sur un bambin de 18 mois.
A
LE NOUVELLISTE | LE MARDI 1 SEPTEMBRE 2009
La famille de Gatti s’adresse au tribunal Elle veut faire annuler le testament modifié trois semaines avant sa mort La Presse — Un nouveau round du combat entre la famille d’Arturo Gatti et Amanda Rodrigues, la veuve du boxeur millionnaire, vient de débuter. La famille du défunt s’adresse au tribunal pour faire annuler le testament que Gatti avait modifié en faveur de sa femme trois semaines avant sa mort. Depuis plusieurs mois, le couple Gatti-Rodrigues battait de l’aile au point où le boxeur voulait entamer des procédures de divorce, apprend-on dans cette récente requête déposée en Cour supérieure au palais de justice de Montréal par la famille Gatti pour tenter de faire annuler le testament. Gatti aurait consulté une avocate à Montréal au sujet du divorce trois mois avant d’être retrouvé mort au Brésil. Si le boxeur a modifié son testament pour faire de sa femme l’unique héritière, c’est en raison de «menaces» qu’elle lui aurait proférées selon lesquelles il ne
pourrait plus jamais voir son bébé, allègue la famille Gatti dans la requête. Amanda Rodrigues et le boxeur ont eu un enfant ensemble, Arturo Jr, qui aura un an dans quelques jours. La mère de 23 ans aurait menacé son mari de déménager avec son fils dans son pays d’origine, le Brésil, prétend la famille Gatti. Les difficultés du couple sont
«Dès le début du mariage, la relation entre les époux était très tourmentée» étalées dans la requête. «Dès le début du mariage, la relation entre les époux était très tourmentée», peut-on y lire. La femme de 23 ans y est décrite comme ayant une «personnalité agressive». Elle «manipulait son époux à sa guise, contribuant substantiellement au climat hostile qui régnait au sein du couple», allè-
gue la famille Gatti. Arturo Gatti, 37 ans, a été retrouvé mort le 11 juillet, dans l’appartement qu’il louait avec sa femme à Porto de Galinhas, une station balnéaire brésilienne. Au lendemain de la découverte du corps, la police a accusé Rodrigues d’avoir étranglé son mari avec la courroie de son sac à main, alors qu’il était ivre. Le 30 juillet, revirement complet: les autorités brésiliennes ont conclu au suicide, et Rodrigues a été libérée. La famille Gatti a commandé une seconde autopsie, dont les résultats ne sont pas attendus avant plusieurs mois. Le couple s’est marié le 26 août 2007 dans l’État du Nevada. Quelques jours avant de sceller leur union, Amanda Rodrigues aurait signé un contrat de mariage dans lequel elle renonçait au partage des avoirs de son futur mari en cas de divorce. Peu de temps après la signature de ce contrat, la jeune femme aurait fait pression auprès du boxeur pour
le faire annuler, selon la requête. Or, ce contrat n’aurait jamais été modifié. La famille Gatti estime que Rodrigues ne devrait donc pas hériter des biens de son défunt mari (requête en déclaration d’indignité d’un successible). Dans son testament précédent, Arturo Gatti léguait ses biens à sa mère Ida et à sa fille de 3 ans née d’une union précédente, Sophia. Le boxeur avait signé ce testament alors qu’il vivait toujours au New Jersey, quatre mois avant de se marier. C’est ce testament qui doit être déclaré valide, selon la famille Gatti. L’original de ce testament est toutefois introuvable, admet-elle dans sa requête. La famille Gatti soupçonne la veuve de l’avoir en sa possession. Les conflits étaient «constants» au sein du couple au point où le boxeur millionnaire a vécu les six derniers mois de sa vie chez sa mère à Montréal, alors qu’il possédait un penthouse dans la même ville. •
Chirurgie faciale sans cicatrice à Montréal La Presse — Dans quelques années, quand Jayden Cambridge se regardera dans le miroir, il ne saura pas qu’il a été opéré à l’âge de 18 mois pour une tumeur qui grossissait au milieu de son front. Son visage ne portera aucune cicatrice. Le bambin est né avec une tumeur congénitale, une forme de kyste qui grossit entre la peau du visage et le crâne. Jusqu’à maintenant, les chirurgiens n’avaient d’autre choix que de faire une incision de plusieurs centimètres en plein front, avec un scalpel. La cicatrice grandissait en même temps que l’enfant, le marquant à vie. Cette fois, les chirurgiens de l’Hôpital de Montréal pour enfants et du Centre universitaire de santé McGill ont procédé par endoscopie. Ils ont fait une incision d’à peine 1,3 centimètre au niveau du cuir chevelu de l’enfant avant d’introduire un instrument muni d’un système optique et tracer un corridor jusqu’à la tumeur. Une première du genre au Canada chez un enfant, affirment-ils. «Nous sommes très excités, car nous savons que d’autres enfants pourront en profiter, si tout se passe bien», confiaient ses parents, Ron Cambridge et Tanya Comeau, un peu nerveux tan-
E
DI DA
Le pr
La de Fa co sio en co jou po pro M CP au qu Je du en en sur
SA
Le do
La acc sés son da me pu cia L Pa de pe àd fem me ég fem rés san da C pr ne dif «c ch l’ac me pe
EF D’ PHOTO: LA PRESSE
Le petit Jayden Cambridge a été le premier à subir une chirurgie bien spéciale pour enlever un kyste sur son front.
dis que leur fils était sur la table d’opération. Il lui a fallu des mois de recherche et de préparation pour mettre sur pied l’opération du petit Jayden. Le Dr Emil savait en effet que des chirurgiens américains avaient été les premiers à réussir ce type d’intervention. Il
fallait maintenant la recréer chez un bambin et trouver un chirurgien capable de le faire. Il a donc recruté le Dr Nabil Fanous, chirurgien plasticien spécialisé en endoscopie. Le jour de l’intervention, qui a duré un peu plus d’une heure, une surprise de taille attendait
l’équipe chirurgicale. La tumeur semblait avoir disparu. L’os du visage avait en fait grossi jusqu’à recouvrir la tumeur. «On n’avait jamais vu une telle chose. Il a fallu gratter sous l’os pour enlever la tumeur», explique le Dr Fanous. L’opération a finalement été couronnée de succès.•
Le s’
La Gr l’ér dré le rap L pa req
Canoe - Actualités - Une tumeur extraite par le cuir chevelu
Page 1 sur 1
24 _,_
heures
Mise à jour: 01/09/2009 19:45
Une tumeur extraite par le cuir chevelu
Reine Côté
Des chirurgiens montréalais ont réalisé un exploit en parvenant à extraire une tumeur logée dans le haut du visage d'un enfant de 18 mois en passant par le cuir chevelu. Une première au Canada. Il s'agit d'une nouvelle approche pour les médecins de !'Hôpital de Montréal pour enfants du Centre universitaire de santé McGill, qui désiraient éviter au bambin des cicatrices inesthétiques au milieu du front. Se servant d'une technique novatrice endoscopique, les chirurgiens Nabil Fanous et Sherif Emil ont ainsi pu retirer le kyste dermoïde du visage de Jayden Cambridge.
Archives 24 heures
L'intervention qui s'est déroulée le 27 août s'est toutefois révélée plus complexe que prévue. Après avoir introduit l'endoscope et la caméra dans le haut du visage, les chirurgiens ne trouvaient plus la tumeur. Le Dr Fanous a dû sonder le front avec des instruments spéciaux. La tumeur était cachée derrière une coquille osseuse s'étant formée par-dessus. Il a ensuite aplati les contours du cratère dans lequel s'était logée la tumeur et a rempli l'indentation avec de la cire d'os pour que le front de Jayden demeure lisse. «J'avais lu un article au sujet de l'excision endoscopique de masses frontales bénignes dans le Journal of Pediatric Surgery. Des chirurgiens de l'Université Stanford avaient utilisé cette technique. Je savais que Jayden était le parfait candidat pour cette intervention. Je voulais éviter à cet enfant de porter une cicatrice en plein milieu du front», a expliqué le Dr Emil. Le petit Jayden est maintenant sorti de l'hôpital et semble se rétablir. Il gardera à peine une petite marque sous les cheveux. Copyright © 1995-2008 Canoë inc. Tous droits réservés
http://fr.canoe.ca/cgi-bin/imprimer.cgi?id=530110
2009-09-21
Pascale Breton : Une chirurgie faciale sans cicatrice I Santé
' •
RECHERCHÉE
•Ji4i%1f1
Page 1 sur 1
Publié le 01 septembre 2009 à 05h00 1 Mis à jour le 01 septembre 2009 à 09h01
Une chirurgie faciale sans cicatrice Pascale Breton
La Presse Dans quelques années, quand le petit Jayden Cambridge se regardera dans le miroir, il ne saura pas qu'il a été opéré à l'âge de 18 mois pour une tumeur qui grossissait au milieu de son front. Son visage ne portera aucune cicatrice. Le bambin est né avec une tumeur congénitale, une forme de kyste qui grossit entre la peau du visage et le crâne. Jusqu'à maintenant, les chirurgiens devaient faire une incision en plein front, avec un scalpel. La cicatrice grandissait en même temps que l'enfant, le marquant à vie.
Un bébé de 18 mois a subi l'ablation d'une tumeur au front grâce au procédé de l'endoscopie Cette intervention, pratiquée pour la première fois sur le visage d'un enfant à !'Hôpital de Montréal pour enfants, permet au patient de ne conserver aucune cicatrice.
Photo François Roy, La Presse
Cette fois, les chirurgiens de !'Hôpital de Montréal pour enfants et du Centre universitaire de santé McGill ont procédé par endoscopie. Ils ont fait une incision d'à peine 1,3 centimètre au niveau du cuir chevelu de l'enfant avant d'introduire un instrument muni d'un système optique et de tracer un corridor jusqu'à la tumeur. Une première du genre au Canada pour un enfant, affirment-ils. «Nous sommes très excités car nous savons que d'autres enfants pourront en profiter, si tout se passe bien», ont confié ses parents, Ron Cambridge et Tanya Corneau, un peu nerveux tandis que leur fils était sur la table d'opération.
Ce type de tumeur congénitale n'est pas rare chez les enfants, explique le Dr Sherif Emil, directeur du département de chirurgie générale à !'Hôpital de Montréal pour enfants. Son équipe voit une douzaine de cas chaque année. «C'est comme une portion de tissus qui se développe sous la peau. C'est une tumeur bénigne, elle n'est pas cancéreuse, mais elle peut grossir et s'infecter», explique le Dr Emil. li lui a fallu des mois de recherche et de préparation pour mettre sur pied l'opération du petit Jayden. Le Dr Emil savait en effet que des chirurgiens américains avaient été les premiers à réussir ce type d'intervention. Il fallait maintenant la recréer pour un bambin et trouver un chirurgien capable de le faire. Il a donc recruté le Dr Nabil Fanous, chirurgien plasticien spécialisé en endoscopie, mais qui n'avait jamais fait ce type d'intervention sur le visage d'un enfant Travailler au niveau du visage et du cerveau est un exercice délicat puisque le chirurgien ne voit pas ce qu'il fait. Une mince couche de nerfs et de muscles se trouve entre la peau et le cerveau. Une couche qu'il ne faut pas perturber, explique le Dr Fanous. «Il faut savoir où on est parce qu'on ne peut pas voir», explique le Dr Fanous. Si le chirurgien se trompe de quelques millimètres, il peut toucher des nerfs qui font perdre toute sensation au visage, par exemple. Le jour de l'intervention, qui a duré un peu plus d'une heure, une surpris•e de taille attendait l'équipe chirurgicale. La tumeur semblait avoir disparu. Entre le moment où la radiographie a été prise et l'opération, huit mois plus tard, l'os du visage avait en fait grossi jusqu'à recouvrir la tumeur. «On n'avait jamais vu une telle chose. Il a fallu gratter sous l'os pour enlever la tumeur», explique le Dr Fanous. L'opération a finalement été couronnée de succès. L'Hôpital de Montréal pour enfants souhaite d'ailleurs répéter cette première. «Les enfants passent sinon toute leur vie avec une cicatrice au visage. Ça me paraît logique de faire ce que l'on peut pour l'éviter», dit le Dr Emil.
© 2000-2009 Cyberpresse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/200909/01/01-897627-une-chi... 2009-09-20
RockDetente - MONTREAL -Art De Vivre - Sante - 108185 Une Premiere Chirurgicale ... Page 1 sur 1
Accueil \ Art de vivre \ Santé
Une première chirurgicale au Canada Source : BUM Des médecins montréalais enlèvent une tumeur au visage d'un bébé en passant par le cuir chevelu. Grâce à une nouvelle technique endoscopique, des chirurgiens de l'Hôpital de Montréal pour enfants du Centre universitaire de santé McGill et de l'Université McGill ont réussi une première au pays en enlevant une tumeur au visage de Jayden Cambridge, 18 mols, en passant par son cuir chevelu. Avec cette nouvelle méthode, le petit n'aura aucune àcatrice apparente au visage, seulement une légère marque cachée sous sa chevelure. Le Dr Nabil Fanous et le Dr Sherif Emil, les deux médecins qui ont pratiqué 11ntervention le 27 août 2009, ont toutefois avoué que cette technique comporte son lot de complexités. En effet, la caméra de l'endoscope n'arrivait pas à localiser la tumeur qui se cachait derrière une coquille osseuse qui s'était formée par-dessus celle-ci. « Malgré cet obstacle, l'intervention chirurgicale s'est extrêmement bien déroulée. Ce type d'intervention exige une technique relativement simple, mais le chirurgien doit être prudent parce que le visage contient une dense forêt de nerfs, de muscles et de vaisseaux sanguins. Le chirurgien doit naviguer autour de tous ces éléments pour aller du point A au point B. Si le chirurgien endommage par inadvertance un cles nerfs ou des muscles importants, il peut marquer ou même paralyser la partie supérieure du visage de l'enfant», a expliqué le Dr Fanous.
��lij
ce site fait partie du groupe Astral Media Radio Intemctif
©2009 Astral Media, Tous droits réservés.
http://www.rockdetente.com/MONTREAL/art-de-vivre/sante/108185-une-premiere-chir ...
2009-09-20
- ne,,-��r-ati��-PU ' a lèm� de sjnus1�1Ja-air afoit -�oir.qûe'J'_intenre _ le avait été-un sùcèès� -
:.
-
·. -
� �--
y a été opéré p� l� Docte� Nabil Fanol!s à i,tal Général de Montréal _: :- II-qtlitœ,ra 1-'hâpruil au cours de la fin de semaine -' et< sera en in�urè dl'! se présenter au camp d'en- trafu:emenf qili-débir-..èfa au Forum le 6 septembre. '-•:::·
'
,_, ,
, ',,,,'
'
,
-
, , 'Pffolod'AACHIVES
Jp.érotion réussie pour-Pèitridc R.ôy, 1:tûi quittera 'hôpitol du présent week-end; . - .. au çoùrs
Le Journal de Montréal, 10 août 1991
.-; :.
.
2,95 $
C::,
J
Volume 26. numéro 4
Décembre 1987
D D
VISAGE DU FUTUR
I"
« Ah zut, ce n'est pas ce nez-là que je voulais!» Les patients du chi rurgien montréalais Nabil Fanous ne feront plus ce genre de com mentaire après une chirurgie faciale, car ce spécialiste vient d'acquérir un ordinateur médical qui permet au patient de voir à l'avance son futur visage. L'écran de l'ordinateur montre le vrai visage du patient et le Dr Fanous, à l'aide d'un stylo-électronique, modifie les traits du visage à l'écran. Professeur à l'Université McGill, le Dr Fanous est l'un des seuls chirurgiens canadiens à uti liser un tel appareil. Le spécialiste reçoit jusqu'à 100 clients par semaine « surtout des femmes, mais de plus en plus d'hommes», ajoute-t-il.
QUtBEC SCIENCE/ DtCEMBRE 1987
45
•
•• 22
HIJi H
CKJ..'GJ'IJl'fSEU.lfWTCJUVIS,AGf.(EI' U:NE?JPWT�TOIJ11:l�
LA
1
PRE.5;SE
lAPR!
l'.r TICHNÏQ1J&r
Pour «changer la face» du monde
La plastie de l'expression
tl�
� l\ � AVANT
-,.;, <{\(7:
/� (i{:\_(')-
�� �� � ;:;,.__� �
APRÈS
\
TECHNIQUE «CLASSIQUE•
•guère����r:�rn[e!���� un .:uùeur français. s; tel
est le c.u, po.U' la fflQJOrih: d'rn tre nous. il eùstc c�diml des }l:ens qui !iOUf."rcnt de compter dés le départ au nombre des exceptions. Par exemple, d� sourcils trop h11uts ou des com missures de la bouche tomb:m te.s donnent à ces personnes un ail" d'@tonnement ou de tristesse qu'elles n'ont p.i.s Corcément. Pour reml!dier à cet �t.it de cbo.se. le Dr Nabil Fanous, doc teur en chirurgie pb,stlque et DENIS DION
professeur adjoint au d@parte m�t d'oto - rhino • laryngologie à l'univef'Slte McGill, propose une approche dite .-plll.Stie de l'expression.. qui n"a p,;as néces ë3irement recours A une inter \·�tion chirurgicale: ..-Jusqu'à maintenant., b chirurgie pluti que a mis l'accent sur fa mocUfi cation des traits. s:::ins accorder beauœup d'importanc:e aux ex pressions faciales.• .La thëarie que j':::ii élaborée, 1:1joute le ml.!deein d'origine égyptienne. comporte deux ,;o lets. n·:ibord, la position des traît5 d11ns un ,•isage peut don ner une fa� impression quant l l'éLllt llffectif véritable d'ane pcr-sonne. Ainsi, si l"OUS :ivez hérité � ,·otre n:iissance de pau pières ou de sourcils trop bas, ,·ous :iuru 1':1ir faible. (atigu! ou triste. mè.me si \"DUS ne l'êtes p:is l"èrlt:tbl�ent. •En second lieu, les tn.its d'un visage peuvent suuê.rer une n:ssemblil.Oce .;ivec des caracté ristiques propres � des 2ens d'un :iutre ige ou� des membres do n!gne :mim:i.J.. Par exemple, un nei: un peu long sur un visage
....
,8) � -,l' F 0::-
m
t/1 t/1
✓
APRÈS
.rn
\
�
0
z _. :;,o
NOUVELLE TECHNIQUE jeune peut doancr un air de 'rieil lesse. car I■ •chute• du nez est une aes car.,ct!rlstiqul!5 du l-idl• 11.uemenL. D'autre part. un homme peut 11\"oir l':slr stupide. •SUb- humain• et animal i Cllttse d'une :ibsence de menton, un front trop recul!. dl!S orei11es trop gnandes et un nez trop gros, s-ignH distinctifs du r�&ne ani• mal.� Le Dr F':lnous fait rvnarquer que, dons un i!tat de repos ou de ffinx-atlon, Je vl.suge d'une pu· sonne n·aura pas d'expression particulr!re, il sera neutre. pla cide. }bis d� que cette penon,. ne commence à sourire, tous ses tr.ùts se mettent à bouger d.2ns une �ruine dirtttion poar reve nir lune position neull"e w,e fois l'expression p:i.SStt. Cepmdan� mème dans un ëtat é!I!! dête.nle. ,-vus ■un:z un air sirieux et con cenLrf si, à la na.issance, vous :s,·ei; huiti d'un froncement de sourcils �tul!!l. comme c'est Il! e.35 cbe:: certains individus. En transposant sur un visage neutre. souligne Il! Dr Fanous. Je5 traits d'une personne dot.fi! d'unc.•fausse• expre.ssioo. on peut alors pcrce,•oir claire.ment l'écart entre les deus. types de traits et obtenir ainsi de pré cieux renseignements sur l'in tervention à raire. qui sera b3bi• tuellement de l'ordre de quel qu� mlllim� seulemenL Une dassifico:tion des expression� Ancien étudiant à l'Académie des Beaux - Arts de Paris, le Dr Fanous a dressé une classifica tion des expressions canc.t&is tiques de certains typeS d'iodhi dus, chts.sificatloo accompagpff de dessins. de son cru_ Ces des· sins illustrent eommr:nt œrta..lDS traits composent l'exprcs.sfon de la pe.rsoonaUti. Comme on l'a indiqué plus haut. U a.nive par- fois que cette expns.sim oe cor responde pas vraiment à la per sonnalité de l'ind.i\-idu_ A J'aide d'une -autre série de dustn.s, Il! Dr Fanous montre .1lors comment il est possible.
Congrès à Montréal en 1983
■
)> -:,:, :;,o
Au cours des dernières années, Mon�al est devenu l'une des c:t pitales occidentales de la chirurgie plastique et la métropole accueil• fera le congrès mondial de cette discipline en 1983. Au Québec. on estime qu·,mnuellement, les dépenses occasion nées par les interventions chirurgica1es csthêtiques sont de l'ordre de $8 3 $10 millions. Ces dépenses comprennent not:imment les tJooo. r:tires des chirurgieos et des anesth�istes� les fnls i:l"hospit:tlisatlon oa de séjour dans une clinique et les prothèses, s'il y a lieu L'Association des clûrurgie.ns plastiques du Qulœc compte qorl• quê 75 membres. donl de 35 à 40 pntiqu�t dans la Tigion de Yon treal. La chin.i.rgie esth!l-lique ne constil� qu'une partie de la ch� pta.i,tique et elle a e.té définie coro.me lu.nt celle qui est dfectutt ibn,. le but de rèriser ou dl! cbangu la texture, la c:oafiguntion oo l'interrelation de structures cnntigu� de l:t phyÉODOmle bwlwne.
m, )>
!"" t/1
)>
�
m
2
'-1 ..,, m,
<
' .. m
0
�
m :;,o
'°
i; �I;? 6 fji;;;
CD
1t;,�1i
en X -n
phofo Mkhel Gn:r,,el, la PtiHM A raidi! de dessins de son cru, le Dr Nabil Fcnous explique qu'on peut parfois changer toute l'expression d'un visoge sans avoir à recourir nécessairement à une intervention de chiruurgi1 esthêtiquc.
dcns certains cas. de modifier cette expressitm sans a,•oirre eoucs à une inten"ention chirur •lcale. •Si nous ayons arr.ai�, pv- exemple. :1. un homme qui a l'air -stupide• eu nison d·ua Croat rayant e.t d'un m�ton fai ble. nous pou'\"'on.s lui �dre une expression .forte et masculine• en lui sagg&-ant de laisser sl!S che,·eux retombl!!r sur son froot et de porttr la barbe.• .. par l'utifiee. du m.:Jquillage, nous pouvons .1ussi donner une apparence plus étroite à un oei t:ua:e en :ippliquanl un fond de teint foncé de: chaque c6lé du Dl!!L Chez une femme. un air sé rieux dû i dl!S sourdis trop rap prochés pourn ëtre corrigl! p:ir une simple épifation de l'extré- mitf intérieure des ::.ourcih.• ê\-idemmeot. loul n'est pas toujours aussi simple et plu sieurs c:is nêce.ssitenl des inler ventions chirurgicales. ?.bis, mime dans ces OCC45.ioas. il faut Jouer sur plusieurs fa.clairs à la rois. insiste le Dr Fanous. eo p:eœ.nt l'exemple d·un [ace-1.iJ't des� à .:inêouei" les signes de ,·ieillîssement dans le visage d'une personne d&îreuse de se rtjeunir. cQuand on devient vieux. dit-il. ce n'est pas unique ment une question ae pe.au qui
s'affaisse; il oe s'agit pu seule ment de rides qui foot leur appa rition. U y .1 be.sucoup de chases qui chan&�L Le M:E tombe., un double menton apparait, les sourcils commenceat à tomber. les veux sont plus:.gonnés_ lu c:heVcux chmgent de couleur, on B une expression WI eeu f■tiguëe et triste_ C'est one expression vieHle qW va nec 1.1 ,•i�1lesse. Dans un cas e,omme·celui-ll, il ne s'agit pas seulem"cnt de tirer l.:i peau pour redonner un 2ir ae Jeunesse. Ce bisant. on n·:iur-a considéré qu'un seul racteu.r, :llors que l'on a ,1.rr:si.n:.à un pro blème d'l!!XPression totale.• Pour le Dr F3nous donc. la chirurgie esthétique. 8l\ lieu d'! tre buée uniquement sur les tr-aits, doit s·appuyei- sur les traits et l'expres,ion, Et par �rprcsslon. il entend ce qui e.st relië t. Js personnalil!.. l'ige, le sexe. ta carrière, les� physi ques et intellectuels de la per sonne Une nouvelle techn«(,'!e? Cctœ 21: >pn>ebe dite .. ptulie: de l'erpresiiou-.. est relatfre.ment nouvelle, le Dr Fanou.s .fie
l'ay-ant prbe.nt& publiquement qu·� septembre dernier à An3heim, C:ùiforaie. dC\·ant les membres de l0 Amerle3n :\cade my or �cia.J Plastic 3M. Recon structh·e 5uriery. Mais la tttb nique qui J'.sCC"Omp.:iiJle est�Ù' nouvelll!! pour autant? •Du point de \'UI!! de la pntique., rfpond le Dr Gu.tld "IU,uult. l'un des trol! 0 auteW5 d un livre consam à la cbïrurgie esthétique. il a'!,• a rien de vraiment DOU,·u.u dans l'a� proche au Dr F'anou.s. Depuis longtemps, les spécialistes de b chirurgie esthétique tiennent 1hidemmeut compte du factew .upreision� dans les résulta� obtenus à la suite d1nterventior cbiruf'iica1e..• .ce qui est nouve;iu, cepen dant, -ajoute le Dr Rheault., c'esl que Je Dr Fanous a isolé le fac teur .-apresslon• dans la théorit et qu'il lai a accordtoune auen• lion particulitn:.• Quoiqu'il en soit. le Di- F-anol.l! ���!�=u1:e� en rait le m!me but•.c•es1-a-din .-changer J.:a fllc-e du monde•. 1101" pas aeœ:ss:iire.menl pour rendn les gens plus hellUX.. mais pow qu'ils se sentent mieux. dlns lew
-�
.-
r
MEDIAS. PORTE FOLIO / ENGLISH DR NABIL FANOUS
2002 : Queen Elizabeth II's Diamond Jubilee Medal
BIO Dr. Nabil Fanous Dr. Nabil Fanous is a surgeon and a founding member of the Canadian Academy of Facial Plastic and Reconstructive Surgery. He is an assistant university professor and an operating surgeon and consultant for a number of Montreal teaching hospitals. Dr. Fanous is the Director of the Canadian Institute of Cosmetic Surgery located in Westmount, Quebec.
HISTORY Dr. Nabil Fanous spent nine years obtaining basic medical studies and practical training (internship) in various disciplines of surgery and medicine. Dr. Fanous then spent four years at McGill University, Montreal, Canada in specialized training (residency) for reconstructive surgery of the face. At McGill, he studied the deep structures of the neck and face, including their anatomy, function, and treatment, and specializing in Head and Neck Surgery. Dr. Nabil Fanous undertook and completed a training fellowship under the auspices of the American Academy of Facial Plastic Surgery with Harvard University teacher Dr. R.C. Webster in Boston. He studied the surface structures of the face and neck, and subspecialized in facial reconstructive and cosmetic surgery.
CERTIFICATIONS Certified Royal College of Physicians and Surgeons of Canada (O.R.L.) Triple Board Certified in Cosmetic Surgery The American Board of Cosmetic Surgery The American Board of Facial Plastic and Reconstructive Surgery (F.P.R.S) The American Board of Head and Neck Surgery OTL
ORGANIZATION MEMBERSHIPS American Academy of Facial Plastic and Reconstructive Surgery Canadian Academy of Facial Plastic and Reconstructive Surgery Vice President Canadian Academy of Facial Plastic and Reconstructive Surgery Founding Member Canadian Institute of Facial Plastic Surgery Fellow at American Academy of Facial Plastic and Reconstructive Surgery
ACHIEVEMENTS Dr. Fanous has served as a guest lecturer for a number of medical courses and conferences. He has presented and published articles on new surgical techniques in Canada, the United States, Japan, Europe, and other countries. He has introduced new surgical instruments and implants which carry his name and are currently manufactured in Germany and distributed to hospitals and surgeons abroad.
Dr. Fanous is also a member of numerous national and international academies and societies in the field of facial and cosmetic surgery. He has received numerous acknowledgments for his work, including two certificates from the House of Commons of Canada in recognition of the dedication and contribution to the Canadian Society.
Dr. Fanous was awarded the Queen Elizabeth II Diamond Jubilee Medal. This medal was presented to him by the Governor General of Canada By command of Her Majesty The Queen, in recognition of his contribution to Canada in the field of Facial Plastic Surgery.
The Canadian Institute of Cosmetic Surgery The Canadian Institute of Cosmetic Surgery is located in Westmount, Quebec. Dr. Fanous, the Institute’s Medical Director, and the other members of the medical team and professional staff offer a number of cosmetic surgery procedures that include: Liposuction, Face-Lift and Forehead Lift, Rhinoplasty, Eyelid surgery, Skin Rejuvenation, Buttocks augmentation, Breast augmentation, Breast lift, Breast reduction, Tummy Tuck, Neck, Cosmetic Procedures, BOTOX Injections, Fat injections, and Restylane/Juvederm injections.
OFFICE The Canadian Institute Of Cosmetic Surgery 1 Westmount Square Suite 1200 Westmount, QC H3Z 2P9 (514) 935-9906
Please visit The Canadian Institute Of Cosmetic Surgery for more information
Health e-News McGILL FACULTY OF MEDICINE AND HEALTH SCIENCES ELECTRONIC
Mastering the Art of Surgery Live 2018
By Diane Lynn Weidner, Steinberg Centre for Simulation and Interactive Learning
T The Art of Surgery is a basic hands-on surgery course taught by Dr. Nabil Fanous at the Steinberg Centre for Simulation and Interactive Learning to teach McGill Otolaryngology-Head and Neck Surgery Residents valuable tips and tricks that will optimize their skills in the operating room. This unique course incorporates knowledge acquired by Dr. Fanous, Associate Professor in the McGill Department of OTL-HNS during his surgical career as an otolaryngologist and cosmetic surgeon. “Everything in surgery—every step, every procedure—has a simpler, safer and easier technique and approach that can be used,” explains Dr. Fanous. “I want the learners to master that approach and make it a habit, to learn how to operate in a way that is elegant and efficient.” In addition to a theory component, the course provides residents with hands-on opportunities to practice these optimal techniques on pig legs so that they can operate in a manner that is controlled, precise and safe. Dr. Fanous uses humour and metaphors to teach the students as they practice various techniques, including body positioning, suturing, incisions, dissection, cauterization, and more.
Dr. Naif Fnais
As third-year resident Dr. Naif Fnais explains, “There are certain basic techniques that we learn as students, such as cutting and suturing. We improvise as we go, but don’t necessarily use the most efficient techniques. During this course, Dr. Fanous shares methods that he has acquired over his 30-year
career. He shows us optimal ways to handle the instruments and tissue, and other techniques that are more efficient and require less effort. He also shares tips on how not to get fatigued when operating for long periods of time, which is very practical.”
Drs. Deema Almutawa and Sena Turkdogan
Drs. Deema Almutawa and Sena Turkdogan are in their second year of the program and have picked up valuable techniques that will enhance their surgical skills, such as the hidden vertical mattress stitch. “There are certain techniques that you don’t notice while you’re in surgery, you just do them automatically—like how to suture and how to hold the needle. This course draws our attention to that,” says Dr. Almutawa. Her colleague, Dr. Turkdogan, adds, “Dr. Fanous tells you and shows you methods that you can incorporate into your day-to-day practice. Little details, like how to turn the wrist, how to grab the needle, or what direction to turn your body, can make a big difference. This course opens up a new perspective.”
Search in s
Looks that thrill Cosmetic surgery isn’t all about vanity, but most of it is, says doctor by CHRIS BARRY May 3, 2012
Photo by SHARON DAVIES
Name: Nabil Fanous Age: “Ageless” Occupation: “Cosmetic surgery expert” Bio: Back in his native Egypt, this garrulous free spirit of a Dorval stud had been thinking hard about pursuing a career in filmmaking, but, with a knack for academia and the grades to prove it, ultimately decided to attend med school instead. “Writing scripts just didn’t come as naturally to me as medicine.” Eventually, as he found himself increasingly “fascinated by human anatomy, especially the face,” young Nabil recognized that cosmetic surgery was the way for him to go, and upon completing his studies—first in the U.K. and later at Harvard university—arrived in Montreal to begin teaching at McGill while setting up his own private clinic, the Canadian Institute of Cosmetic Surgery (cosmeticsurgery123.com). An avid reader/intellectual who spends 90 minutes a day just keeping up with new cosmetic surgery procedures, Nabil is somewhat famous in plastic surgery circles, claiming to have developed dozens of new facelift techniques since aped by countless others in the biz. He drives “an intelligent” 2010 Cadillac DTS. The percentage of patients who see him for vanity as opposed to medical concerns: [laughing hard] “Oh, 95 per cent, at least.” Might one safely assume these folk don’t come from below the tracks? Yes. Does he encounter many people of comparatively modest means happy to exchange their life’s savings in order to finally get rid of their big ears and pig nose? “Most of my patients are actually middle or upper-middle class. Anyone who can afford a car can afford cosmetic surgery; it depends on your priorities. If that’s your home and car, fine, but if it’s your looks, then pretty well anyone can afford it. It’s cultural too. I’ve known South Americans and Asians who’ll borrow money to have cosmetic procedures done, even if it means they can’t have a car, because looks are especially important to them. It also depends on your life situation. Say something happens to your spouse of 20 years, she leaves you or passes away, and all of a sudden you’re on your own again, dating. There’s a lot of competition out there, and your looks might become a priority then.” The least expensive procedure to buy oneself a few years in the youth department: “Stay out of the sun. That’s the best advice I can give. It won’t cost you a cent and seriously, nothing ages you more than sun. After that I’d suggest a peel, which is a treatment with light acid that removes old skin and shows dramatic results for some people. In Montreal, you’ll pay anywhere from $200 to $2,000 for that. Prices vary dramatically with cosmetic surgery.” Isn’t that a lot of money for what essentially sounds like a glorified skin cream? “Except all creams on the market, even the most expensive ones, are useless. To enhance skin you need to shock it a little, which initially leaves it a reddish colour and is too disturbing for most people. These [commercial] creams are so diluted they’re ineffective.
If they were effective, you’d have this reaction, and at that point you need to be careful about what you’re doing.” Can he add a few inches to one’s man-meat? “I can’t, but I know it’s done. Sexual cosmetic surgery is gradually becoming more common, especially in the U.S. and South America.” Last book read: Fire Your Shrink!, by Michele Weiner-Davis. Musical preferences: Bach, Albinoni, Vivaldi. Words of wisdom: “Do it now, perfect it later.” ■ COMMENTS/SUGGESTIONS? DIMWIT@OPENFACE.CA Short URL: http://www.montrealmirror.com/wp/?p=31601
Waterloo Region Record (ON) First ARTS, Thursday, September 3, 2009
New surgery leaves tot's face scar-free Endoscopic treatment is a Canadian first, experts say Sidhartha Banerjee The Canadian Press MONTREAL - In what surgeons believe could be a Canadian medical first, a toddler had a tumour removed from his face using a procedure that allows him to avoid living the rest of his life with an unsightly scar. Doctors say the burgeoning endoscopic technique employed on the cherub-cheeked Montreal baby could drastically change the way tumours are removed and leave little scarring. Doctors and surgeons at Montreal Children's Hospital said 18-month-old Jayden Cambridge had a blueberry-sized tumour removed last week - with excellent results. Dr. Sherif Emil, director of pediatric general surgery at the hospital, proposed the procedure for Jayden to avoid the prospect of an inch-long scar across his forehead and deep discoloration in his cinnamon skin. "In the back of my mind it was a procedure looking for a patient," said Emil, who had seen the endoscopic technique performed in the United States. "In this child, there was no way to make an incision that would not be obvious, so he was the perfect candidate for it," Emil said. Emil found that Jayden had a congenital tumour believed to be a dermoid cyst - a benign tumour, but one that has to be removed nonetheless because of the risk of rupture as the child grows older. Surgeons entered through the baby's scalp, just above his hairline, to fell the tumour located in the middle of his forehead. The tumour proved difficult to find as doctors began probing with the camera. It had become encased in bone. But once found, it was plucked out easily. Emil said that, until now, most surgeons would have achieved the feat by cutting through the skin and muscle above the tumour. Jayden's surgery proves there are better options, he said. "I didn't want to take a chance Jayden would go through the rest of his life with a mark on his face," Emil said.
Dr. Nabil Fanous, a plastic surgeon and associate professor of facial plastic surgery and head and neck surgery at McGill University and Universite de Sherbrooke, said the procedure is fairly common on adults, but not for tumour removal. "I do endoscopy surgeries on adults all the time - mainly for forehead lifts," said Fanous in a telephone interview. "But the technique itself - whether it's on an adult or children - is a simple technique as long as the surgeon knows the inside anatomy of the face, which is basically a forest of nerves, muscles of expression and vessels." As long as you know where to go, you're very safe, Fanous said. "I think any kid coming now will have this procedure and once doctors have seen it once, twice, three times, it'll become a common procedure," Fanous said. Jayden was discharged about an hour after surgery with just a tiny scar that will be hidden by his hairline and his shock of black, puffy hair.
Toronto Star (ON)
News, Wednesday, September 2, 2009 429 mots, p. A16
Boy's tumour removed - without a scar New surgery technique takes cyst from face without disfigurement Sidhartha Banerjee The Canadian Press MONTREAL - MONTREAL- In what surgeons believe could be a Canadian medical first, a toddler had a tumour removed from his face using a procedure that allows him to avoid living the rest of his life with an unsightly scar. Doctors say the endoscopic technique employed on the cherub-cheeked Montreal baby could drastically change the way tumours are removed and leave little scarring. Doctors and surgeons at Montreal Children's Hospital said 18-month-old Jayden Cambridge had a blueberry-sized tumour removed last week, with excellent results. Dr. Sherif Emil, director of pediatric general surgery at the hospital, proposed the procedure for Jayden to avoid the prospect of a 2.5-centimetre-long scar across his forehead and deep discoloration on his skin. "In the back of my mind, it was a procedure looking for a patient," said Emil, who had seen the endoscopic technique performed in the United States. "In this child, there was no way to make an incision that would not be obvious, so he was the perfect candidate for it."
Emil found Jayden had a congenital tumour believed to be a dermoid cyst - a benign tumour, but one that has to be removed nonetheless because of the risk of rupture as the child grows older. Surgeons entered through the boy's scalp, just above his hairline, to reach the tumour located in the middle of his forehead. The tumour proved difficult to find as doctors began probing with the camera. It had become encased in bone. But once found, it was plucked out easily. Emil said that, until now, most surgeons would have achieved the feat by cutting through the skin and muscle above the tumour. "I didn't want to take a chance Jayden would go through the rest of his life with a mark on his face," Emil said. Dr. Nabil Fanous, a plastic surgeon and associate professor of facial plastic surgery and head and neck surgery at McGill University and Universite de Sherbrooke, said the procedure is fairly common on adults, but not for tumour removal. "I think any kid coming now will have this procedure and once doctors have seen it once, twice, three times, it'll become a common procedure," Fanous said. Jayden was discharged about an hour after surgery with just a tiny scar that will be hidden by his hairline and shock of black hair. Figure(s) : Ryan Remiorz the canadian press Jayden Cambridge, 18 months, seen with his mother, Tanya Comeau, yesterday, had a blueberry-sized cyst on his forehead removed last week. 2009 Toronto Star. All rights reserved
The Hamilton Spectator (ON) Go, Wednesday, September 2, 2009
Baby's tumour removed with no scar Sidhartha Banerjee The Canadian Press In what surgeons believe could be a Canadian medical first, a toddler had a tumour removed from his face using a procedure that allows him to avoid living the rest of his life with an unsightly scar. Doctors say the burgeoning endoscopic technique employed on the cherub-cheeked Montreal baby could drastically change the way tumours are removed and leave little scarring. Doctors and surgeons at Montreal Children's Hospital said 18-month-old Jayden Cambridge had a blueberry-sized tumour removed last week -- with excellent results. Dr. Sherif Emil, director of pediatric general surgery at the hospital, proposed the procedure for Jayden to avoid the prospect of an inch-long scar across his forehead and deep discoloration in his cinnamon skin. "In this child, there was no way to make an incision that would not be obvious, so he was the perfect candidate for it," said Emil, who had seen the endoscopic technique performed in the United States. Emil found that Jayden had a congenital tumour believed to be a dermoid cyst -- a benign tumour, but one that has to be removed nonetheless because of the risk of rupture as the child grows older. Surgeons entered through the baby's scalp, just above his hairline, to fell the tumour located in the middle of his forehead. The tumour proved difficult to find as doctors began probing with the camera. It had become encased in bone. But once found, it was plucked out easily. Emil said until now most surgeons would have cut through the skin and muscle above the tumour. Jayden's surgery proves there are better options, he said. Dr. Nabil Fanous, a plastic surgeon and associate professor of facial plastic surgery and head and neck surgery at McGill University and Universite de Sherbrooke, said the procedure is fairly common on adults, but not for tumour removal. "I think any kid coming now will have this procedure. And once doctors have seen it once, twice, three times, it'll become a common procedure," Fanous said.
A6
THE GAZETTE.
montrealgazette.ccm
• WEDNE5DAY, SEPTEMBER2, 2009
MONTREAL City editor: Ross Teague
514-987-2462
rteague@thegazette.canwest.com
Assignment
editor: 514-987-2617
TYREL FEATHERSTONE
THE GAZETIE
Jayden Cambridge, 18 rnonths, takes ta the media while with dad, Ran Cambridge, and rnorn, Tanya Cameau, yesterday.
-Tumour gone, tot makes history REMOVED'THROUGHSCALP
Operation at the Montreal Children's is believed to be a first in Canada IRWIN
BLOCK
THE GAZETTE
A few weeks after Jayden Cambridge was born in February his parents noticed something was wrong. A bump the size of a large blueberry sat prominently in the middleof the baby'sforehead, Their pediatrician at first suggested it might reœde, but ;ltdidnot . : Last week plastic surgeon Dr. Nabil Fanous performed what is belleved to be a medicalfirst for Canada, removing the tumeur through Jayden's scalp. The operation was carried out at the Montreal Children's Hospital His parents, Rod Cambridge and Tanya Comeau, are tbrilled with the results. "He won't have tbat scar-on bis forehead, which would get bigger as he grows," Cambridge said yesterday.
. "Everyone was fantastic with us, pre- and postsurgery. They told us wbat to expect and were available, almost24/7." The search for a solution began when the family consulted Dr. Sherif Emil, director of pediatrie surgery at the Children's. Emil ordered a CAT scan and' determined tbat it was a benign tumolÎr. a sac calleda "dermoidcyst" Because it could grow or rupture, Emil wanted it removed. But the traditional methodcutting into the skin and muscledirectly above the growthleaves an ugly scar that becornes more unsightly as the patientages-evenmoresofor Jayçlen,who bas dart!:skin. Emil had. read an article abouta new teclmique used by pediatrie surgeons at Stanford Unrversity in California-endoscopic excision of benign
forehead masses byentering with a camera and precision instruments through the scalp toavoidscarringthefaœ. But to the best of the surgeon's knowledge, it had never been done on a baby in Canada. He began a search for the right surgeon and contacted Fanous, associate professor of facial and plastic surgery and head surgery at McGill and Sherbrooke universities, who immediately said yes, it was technically feasible. His only concern was the "forest" of muscles, nerves and vessels under the skin. His conclusion: "As long as vou do not damage any of this, you're okay. As long as the surgeon has solid knowledge of the anatomy of the face and the technique, there is very little risk." Having done fuis procedure "hundreds of times" on adult forehead lifts, Fanous readily agreed. His main adjustment While the Americans used a 2.5-centimetre incision, Fanous slimmed it down to 1.3centimetres. The big surprise came
when he entered the scalp and could not detect the tumour on the monitors. ' "For five minutes we wondered what had happened?" Fanous recalled. ''1 started digging a little bit and slowly the bone lifted off the crater (where the tumour was sitting) and the tumour started lifting off,tao." It was gently scraped off the bone and removed. "To thebest of our knowledge, fuis is the first ever reported case of a bone covering the tumour when fuis technlque was used," About 10 doctors and nurses participated in the 90minute surgery. "Weare very happy," Fanous said, "This technique should be adopted, and most surgeons can learn fuis technique and use it on children eventually" And Jayden benefits from not having to !ive with an ugly scar or the swelling and bleeding tbat results from euttinginto skin and muscle. ''This was a basically bloodless operation," Fanous said. iblock@
thegazette.canwest.com
citynews@thegazette.canwest.com
The Canadian Press National News, Sunday, May 17, 2009 - 697 mots
Montreal doc says Quebec women getting shortchanged on breast implant options Tobi Cohen The Canadian Press MONTREAL - After years of yo-yo dieting, Kerry McCarthy had seen her breasts become a "deflated D." In 2004, the Montreal hairstylist's own insecurities led her to a plastic surgeon who fitted her with a pair of implants that, for four years, restored her sagging chest and her confidence. But it wasn't long before the saline filled bags began rippling at the sides - a common side-effect that could be seen through her skin. Last year the now 33-year-old exchanged them for cohesive silicone gel implants, previously available only with special permission from Health Canada. "I feel like they're actually mine," McCarthy said of her new implants, adding her husband recently confessed he was a little "disturbed" by the fact he could actually feel her previous ones. While they cost her $9,000 - $3,000 more than the saline implants - she said they're "completely worth it," and that she's recommended them to fellow Montrealers, many of whom never even knew the option existed. Doctors say that with bathing-suit season approaching, spring is traditionally the time of year many women consider implants as a means of filling out their bikini tops, but McCarthy's plastic surgeon is cautioning Quebecers in particular to do their homework before going under the knife. Dr. William Papanastasiou, a practitioner for 22 years, said he's alarmed by anecdotal industry figures that suggest more than half of all implants in Quebec are saline compared with just 10 per cent in the rest of Canada. A proponent of the cohesive silicone gel variety which is the predominant choice among Europeans and increasingly Canadians outside Quebec, Papanastasiou fears many of his Quebec colleagues aren't properly informing their patients of the options. Noting gel implants are about $1,500 more expensive and somewhat more complicated to insert, Papanastasiou suspects many doctors have grown comfortable with the saline variety and haven't bothered to update their training so they can offer the new product. "I just wanted to put it out there to inform the public a little better because I feel that a lot of the Quebec population is not as well informed as the rest of the country or the world for that matter," he said. Papanastasiou offers both options but argues silicone gel implants, particularly the textured pear-shaped ones, look and feel more like a real breast compared to the inflatable round bags of salt water that sum up the saline variety. Saline implants have about a 10-year shelf life before they must be replaced, he said, adding gel implants are believed to last up to 25 years though it's impossible to say for sure as they've only existed for 17 years. Saline implants, he added, are also more prone to ripple at the sides or become hard. Dr. Richard Lapointe, another Montreal plastic surgeon who's embraced the gel implant, suggested Quebecers in particular tend to shy away from silicone because they equate the new model with the controversial liquid version popular in the 1980s. Liquid silicone implants were banned in 1992 due to a variety of health concerns. Lapointe said about 12,000 of the 14,000 Canadians who had the old "Meme" implants were from Quebec. "Those implants were the first to be condemned and removed from the market so there's still a historic memory," he said.
"People here were more prudent when the new silicone gel came on the market." While the liquid version may have been banned, the more viscous "gummy-bear"-like ones have long prevailed in Europe. North America, however, was more reluctant to embrace the technology and it wasn't until 2006 that Health Canada approved cohesive silicone gel implants for widespread use. Prior to that they were available only by special request. A study published in last month's Aesthetic Surgery Journal found 60 per cent of plastic surgeons in the United States still favour saline. Still, an editorial published in the most recent issue of the American Journal of Cosmetic Surgery seeks to refute the growing belief that gel is better. Dr. Nabil Fanous, another Montreal-based practitioner, favours neither option more than the other and believes it comes down to what is most important to the patient. The gel-saline split is about 50-50 in his clinic and the biggest factors tend to be price, scarring and the aesthetic look and feel. Larger women with lots of breast tissue to camouflage the implant may prefer to avoid a large scar and go for the saline, he said, whereas petite women who wish to jump two cup sizes may opt for the more natural gel variety since it will be more visible through her skin. Still, regional differences are evident. Dr. Richard Warren, a Vancouver-based plastic surgeon and spokesman for the Canadian Society of Plastic Surgeons, said about 80 per cent of his patients choose cohesive gel implants. Meanwhile, Dr. Yvan Larocque, president of the Canadian Society for Aesthetic Plastic Surgery said the opposite is true at his Montreal practice where 80 per cent of patients choose saline implants.
MONTREAL
Toddler avoids facial scar with groundbreaking surgery ctvmontreal.caPublished Tuesday, September 1, 2009 4:35PM EDT
An 18-month-old boy will be spared from growing up with a large scar on his face, thanks to a new endoscopic medical procedure performed Thursday. Surgeons at The Montreal Children's Hospital and McGill University removed a benign tumour from Jayden Cambridge's forehead by entering through the boy's scalp, above the hairline. The surgery is a medical first in Canada and could herald a new way of performing certain similar procudures. "I had read about the endoscopic excision of benign forehead masses in the Journal of Pediatric Surgery. Pediatric surgeons at Stanford University had used the technique," said Sherif Emil, who first treated the boy in late 2008. "I knew right away Jayden was perfect candidate for this procedure. I wanted to do everything possible to prevent the child from having a scar in the middle of his forehead."
While Jayden's congenital tumour was benign, it ran the risk of rupturing and causing infection. Traditionally these cysts are removed by creating an incision in the forehead, leaving a scar. The scar is particularly prominent in patients with a darker complexion, as is the case with Jayden. The baby's doctor wanted to avoid scarring if possible. The groundbreaking surgery, which removed a growth the size of a large blueberry, was performed by Emil and Nabil Fanous, associate professor of Facial Plastic Surgery and Head and Neck Surgery at McGill University and Université de Sherbrooke. The procedure proved to be more difficult than anticipated when the doctors discovered the tumour was hidden beneath a bony shell, the first reported case with a tumour of its kind. Jayden has since fully recovered and is enjoying life as a regular toddler. His parents appreciate the effort surgeons went to to ensure he would grow up without the abnormality.
•
Surgeons performed a groundbreaking endoscopic procedure on an 18-month-old boy to avoid scarring his face
CBC News Wednesday, September 2, 2009 450 mots
Toddler's face tumour removed with noscar surgery The Canadian Press Endoscopic technique hailed as solution for unsightly scarsLast Updated: Wednesday, September 2, 2009 | 11:43 AM ETThe Canadian Press A tumour was removed from a Montreal toddler's face using a surgical procedure that won't leave an unsightly scar -- an achievement believed to be a Canadian medical first. Doctors say the burgeoning endoscopic technique, commonly used on adults for cosmetic reasons, was performed on the cherub-cheeked Montreal baby last week, and could drastically change the way tumours are removed. Doctors and surgeons at Montreal Children's Hospital said 18-month-old Jayden Cambridge had a blueberrysized tumour removed with excellent results. Dr. Sherif Emil, director of pediatric general surgery at the hospital, proposed the procedure for Jayden to avoid the prospect of a 2.54-centimetre-long scar across his forehead and deep discolouration in his cinnamon skin. "In the back of my mind, it was a procedure looking for a patient," said Emil, who had seen the endoscopic technique performed in the United States. "In this child, there was no way to make an incision that would not be obvious, so he was the perfect candidate for it." Delicate procedure starts at the hairline
Emil found that Jayden had a congenital tumour believed to be a dermoid cyst - a benign tumour that has to be removed nonetheless of the risk of rupture as the child grows older. Surgeons entered through the baby's scalp, just above his hairline, to fell the tumour in the middle of his forehead. The tumour proved difficult to find as doctors began probing with the camera. It had become encased in bone. But once found, it was plucked out easily. Emil said that, until now, most surgeons would have achieved the feat by cutting through the skin and muscle above the tumour. Jayden's surgery proves there are better options, he said. "I didn't want to take a chance Jayden would go through the rest of his life with a mark on his face," Emil said. Patient went home an hour after procedure Dr. Nabil Fanous, a plastic surgeon and associate professor of facial plastic surgery and head and neck surgery at McGill University and the University of Sherbrooke, said the procedure is fairly common on adults, but not for tumour removal. "I do endoscopy surgeries on adults all the time - mainly for forehead lifts," said Fanous in a telephone interview. "But the technique itself - whether it's on an adult or children - is a simple technique as long as the surgeon knows the inside anatomy of the face, which is basically a forest of nerves, muscles of expression and vessels." As long as you know where to go, you're very safe, Fanous said. "I think any kid coming now will have this procedure and once doctors have seen it once, twice, three times, it'll become a common procedure," Fanous said. Jayden was discharged about an hour after surgery with a tiny incision hidden in his hairline and his shock of black, puffy hair. Apart from stories Jayden will hear about the surgery once he gets older, there will be no lasting effect, his father said. "A few hours after getting home, he was already singing and dancing with us," said Ron Cambridge. "We do hope this will help other children that have a similar condition and leave them an option not to leave an unsightly scar."
Removal of tumour on toddler believed Canadian fust
Page 1 sur 2
c na a.com Removal of tumour on toddler believed Canadian first BV IRWIN BLOCK,
MONTREAL
GAZETIE
SEPTEMBER
2, 2009
Jayden Cambridge, now 18 months sits with Dad Ron Cambridge left, and Mom Tanya Comeau at Benny Park, a western borough of Montreal Tuesday Sept. 01, 2009. Jayden was born with a tumour in the middle of his forehead, doctors at the Montreal Children's removed the tumour using an endoscopie technique believed to be a first in Canada. Photograph
by: Tyrel Featherstone,
MONTREAL
-
Montreal Gazette
A few weeks after Jayden Cambridge
A bump the size of a large blueberry sat prominently
Though their pediatrician
at first suggested
was born last February his parents noticed something
in the middle of the child's forehead.
it might recede, it did not and last week plastic surgeon Dr. Nabil Fanous performed
what is believed to be a medical first for Canada: removing the tumour through Jayden's scalp in a 90-minute Montreal Children's
His concerned
was wrong.
operation
at the
Hospital.
parents, Rod Cambridge
and Tanya Comeau,
are thrilled.
"He won't have that scar on his forehead, which would get bigger as he grows," Cambridge the results. Everyone was fantastic with us, pre- and post-surgery.
The search for a solution began when the family consulted ordered a CT scan and determined
http://www.canada.comlstory
sa id Tuesday.
''We're very happy with
They told us what to expect, and were available almost 24f7."
Dr. Sherif Emil, director of pediatrie surgery at the hospital, who
it was a benign tumour -
a sacklike growth called a "dermoid
yrint.html ?id= 19544 26&sponsor=
cyst."
2009-09-21
J
nt c n see resu t b
r
e
astle s
gery
Computer screen helps to discourage sorne unreasonable hopes for miraculous new looks (Contlnued
Irom Page A.1)
ensemble 01 hls laclal shorlcomings. Fanous turned to the keyboard 01 hls $18,000 McGhon Prevlew lmaglng System [hat, ln the words 01 the manufacturer, "al- about It, thls was laster than Weight lows you to slmulate cosmetic surgery on a Watchers. The face mon then suggested wc tackle videcscreen -ln minutes! The Imaging also the eyes. allows you to graphically demonstrate addlThey droop. tlonal surglcal procedures which would fur\Vas the reporter tlred, he asked. No he ther enhance the patlent's appearance." There were Iwo coter plctures 01 the pa- wasn't, Weil, why look Ured when modern statetient on the vldeoscreen. Wlth the help of et-the-art cosmetic surgery says you don't hl. new electronic sketch pad, Fanons need ta look tlred? who wanted to be an artlst before he veered Snlp, snlp and away went the tlred eyes; into medical studies and faclal plastic surgery - began altering one of the plctures to $500 ta $1,500 plus costs. Then he mentloned the nase. show what the patient mlght look IIke alter "Noso? What'a wltb the nose?" the swelUng went down. The reporter knew aboul the chin •. There The doctor makes it clear that whot you see ls not necessarlly 8xactly what you were chlns ln the famUy. Even tho eyes get. were no great shock, But the nose? Here's whot the monulocturer's adver"By addlng to it a bit, 1can get rld of that Usement - dlrected at the surgeons who beak," he sald. will use Ibo technology - says about that: Nobody had ever mentioned a beak be"The image produced wilh the McGhan fore? Not even his mother. Prevlew Imaglng System la not a guarontee Fanous picked up hls magic marker 01 results, but rather ail approximation 01 Ibe Intended results thot you leel you can again. A lltUe less here, a lltUe moro there. "See, It has a tlp now. Il doesn't have that posslbly attaln. The system can be a positive factor in screenlng patients who have beak. Il has more finesse. Less blunt. You gel finesse in a nase by addlng, not taklng unreasonable expectations prïor to sur.l'/ay.'' gery." It was Il darn nice nose. On average. Fanous does nine surgeries per week, not one pf them on people who have unreasonable expectaUons. If you are Snifling out the priees "How much for the nase?" 52 and want to look 22, you'd best look "From $500 ta $1,500 lor the surgery," he somewhere else. said. Nor "Ill thls surgeon entertaln unreasonNoses, it seems, are the most dl/flcull. able requests. "1 am not a technician," he says. Nose surgery Is very unforglvlng. Mlslakes The man sludied at Harvard. Il he says show up on a nose. thls Is the klnd of noso you need, this is the "The nase has funetlon. It's IIke a house. klnd 01 nase you need. One wrong step and II falls down." And he won't glve you onything else! He says you can be a bit olf the mark on a We are about to sec thls in action rigpt breast, say, "but wbo Is going ta know but •
nOThe nose Fanous has glvln tim on the "1deoscreen Is not, alas, ta the patient'. likIng. ':r \tant less nose,' says the man who tangled wlth the coconut. He hadn't come ail the way Irom the Ivory Coast lor a n!ce big nase. He wanted a
ni..~II!J)~lJIm!; He'd come to the wrong place. Fanons wouldn't hear of It. He hates littie noses, As a motter of fact, he hates little Ieatures of all.klnda,
"I'd glve you • blgger nose, too," he told the reporter. Th. reporter had asked - for story purposes, of course - what, If anythlng, the doetor lelt his face required. Porfeetionwise. Fanous took a picture and flash cd the palnful results onto the Sony screcn. "Wc'II start wllh the obvlous," he said. The double chlns. l'at falls, you see. Muscle seltles down when it gets a little old and tlred. Wlth men it olten settles down under lhe chin and whçro lhey buckle thelr bell.
A brand new technique \yith women It settles down elsewhere. Fat suetion - llposueticn - Is what wc neoded here. This, he explalned, is a new technique perlormed durlng a Iace-llft or a double-chin correction. Âccording ta a pamphlet Fanous wrote for:hls patients, fat suction is done when a small Incision is made and a fine tube connecled to a suction machine - is Inserted to suck away the excess fat in various aréas 01 the cheek and neck. '~Somewhat IIke a vacuum," he says ln the pnmphlet. novlng my chlns sucked would cost between $500 and $1,000 bul that wou Id cover them ail. The Rn.sthelist would cast anywh'ere (rom $100 ta $400 and you could count on another $200 ta $500 for the hospital costs. Medicare doesn't cover thls kind of thlng. Wlth his magic wand, Fanous made the chins go away. The reportér IIked what he snw. No douot
your husband?"
He won'( touch a breas~hlm"lr. "l'm not Interested ln dolng bodies. l'm interested ln dolng heads. Seventy per cent 01 my work Is esthetle, 30 per cent is funclion al." He says balance of expression ls everythlng ln his work. "You can't be 30 years old ln your cheeks
üeeette. Gordon 8oci(
FOllowing face-11ft, people open doorll for Julia Plawuckl. Inaet shows how ahe looked belore.
and~50-y~;rs;i"dln ;ô;r- nose.::" The mlnule you alter one spot, you have to compensate everywhere else, Otherwlsa, the whole lace la out 01 whack. Wo Bat bock and gave the BEFOREl and AFTER laces a long, hard look. "How mueh would you say l've glven you/, ha asked: "1 look at least five years younger," said the reporter, knowlng full weil ho hadn't looked thls good slnce 1941. But Is he golng to spend the rnoney and have the work done, you may ask? No he Isn't.
••• "\Vc can't make you younger," said Dr. Peter Adomson. "But wc con make you look os young as you feel. Eyellds con glve you an Improvement of between flve to se ven years. Between 10 and 12 years lor a face and neck job. "1 had a lady in here yesterday lor ber second face-11ft," sald the Toronto-based president of the Canodian lnstitute 01 Facial Plastic Surgery. "She's 55 - but she looks 40." Dld that second faee-llIt mean the results of cosmeUc surgery don't last? "This sureery lurn. the elock hack - but the dock still keeps tlcking. About 50 per cent 01 my patients come back for a touchup." He links the boom ln eosmetlc surgery to a concern for IItness and heallh that began ln the 1970s. "The natural extension to leellng goDd is looklng good. At least looklng as good as you fec!." Adamson says Canadians have come ta
aecept nose jobs (rhlnoplasty) and increasIng numbers arc coming around to plastic surgery 01 eyellds and eyebrows.
Cosmetic surgery provided change of face Julia Plawucki needed for a happy, new life By JAMES QUIG 01 The Gezono
Julia Plawuckl ls happy. You see It in her face, you hear it in her volee. She fs 61, works as an executive secretary, llves ln LaSalle and is the mother of three grown chlldren. She says laclal cosmetic surgery by Dr. Nabll Fanous changcd her IIfe and wonders why more people - men and women - don't have Il done. "1 flrst saw Dr. Fanees lor a deviated septum. 1 couldn't breath properly. He gave me a mlrror and said 'wbat cise do you want done?' ••
SIle wanted a lot: He Ilfted her eyellds and eyebrow, ln July of 1986. He gave her a face-Iut last February. "1 lookcd sad 011 the time hefore," sbe says. "ln my work 1 uscd to have to take cheques around to the bosses lor sigolng.
Face·Hfts are a dlfferent story. "The faee-IIIt is a (rontler not yet erossed bya majorlly of society." What about men? "Men are just one step behlnd the wo· men," said the surgeon.
••• Wc are in the operatlng room at the Royal Ylctorln Hospital. The woman 011 the
They always jokcd and s.id '1 can't refuse says she has never never heard oC a pineyou, Julie ... you look so sad,' " app.l~ of the clerks at the cosmetPlawuckl never lound the joke quite as lunny as they did. les eounter at Enton', who put me on the path to surgory," Plawucki says. She says wc IIve ln a society that makes "She sald 'you don't have to look this it ho rd to be old, "1 workcd ln a personnel agency and 1 old. You CDn have surgery.' "And ( dld. Now, people open doors for cou Id nover Ilnd Iull-ttme positions lor the me. 1 get service ln stores. Even the meat aider wornen." man at Steinberg goes Into the bock to That wasn't ail: "1 could never get any find bel ter cuts lor me. More people ask service ln the department stores. The me ta dance. Il glves you confidence. 1 elerks always lcoked the other way and jolned the Welght Control Centre and served younger people flrst. Once, ln a went Irom 145 to 125 pounds. clotblng store, a salesman actually said "And there th cre was no pain at ail. 1 'thls lsn't for you Madame,' Alter a whlle 1 took three weeks ofl for the surgery and got into the habit of saylng '!'m looking people couldn't belleve the change when 1 for my daughter.' " went bock 10 work. But 1 dld thls for me. She says tho recepUon was no belter Nohody cIse. Now the younger ones at when she went to have her halr donc. work are saylng they're golng to have It "Ali they ever wanted to glve me was a done when they get a mUe older, tao." plneapple." And the cost for Plawuckl? She (The young reporter at the next desk wouldn't pul a price on happiness.
!~~~~~)
table is'a 42-year.old reol-eslate agent who trlpped on a dlvlng board and hurt her nose. Fanous Is dolng her eyellds wh Ile she's ln for the nase. "Eyelld surgery," accordlng to the FanDus pamphlet, "corrects the bags and wrlnkles around the eyes, thus helplng the patient to look younger. uThe incisions arc mode nloog tho natural lines 01 the oyellds, and the excess skln and
fat removed." "Skin Is like sa ys Fanous. bounces hlIck. "The most look natural
the elastlc ln a pair of soek.," Hln new socks the elaslic ln old socks il doesn'!. Important thlng Is lor It to
and unoperaled.
You can have
a çreat nose but If Illooks bu/lt it's bad. '1 don'l want people looklng at my patients and saylng, 'Oh. 1 like your faceIIIt,'''
Patient ean see results on sereen before deeiding on plastic surgery
Régis Dumont
Dr. NabilFanous works with sereen shows how patient's alter an operation. Surgeons his $18,000 McGhan Previe", profile looks now. Right side emphasize that the "after" ImagingSystem. Laft side of shows what it shouldlook like version is only approximate.
Unreasonable hopes for new, miracle looks are easily discouraged
r;:::::::~======:=:::;==~
By JAMES QUiG of The Gazette
The machine was ready, The man was about to order bis newface. He wanted some changes made and this new space-age computer gizmo was going to let him see bis new look before he went under the knife. But first, the surgeon needed to know how the patient felt about the face that had come as standard equipment. "Tell me what you don't like," said Dr. Nabil Fanons, .handing him a mirror. The man took bis time. He'd come all the way from the Ivory Coast to see this Montreal doctor. But he didn't need a mirror. He knew the face lik.e the back of bis hand Gazette, Tedd Ch\.It::h and he hated it, Dr. Fanous, an assistant professor at MeGiI!, He is not alone. says a sfngleprocedure can cost several thouUp to 200,000 Canadiaus have cosmetic sand dollars and it is not eovered by medieare. surge.l-yeach year, says Dr. Peter Adamson, president of the Canadian Institute of Facial things about bis chin and the droopiness he Plastic Surgery. "Could yon do something about this de- saw in bis cheeks. But mostly it was the nose. The fellow pression in my ferehead," asked the man with the mirror, drawing a finger across bis was really down on bis nose. We needn't catalogue the nose's perbrow. Fanoqs made a note of it. He's the facial ceived faults here, but it 'is germane and plastic surgeon and assistant professor at worthy of note that a coconut was being McGill University who is pioneering the use blamed for it aIl. "I was lying under a coconut tree and a of e1ectronic imaging in cosmetic surgery in big one fell on my nose." Montreal Don't lie under a coconut tree no matter "And these eyes. They make me look who you're with, older than 1 feeL" His septum had been damaged and he'd "How old are you?" asked the reporter. "Guess," said the man who hated bis ha_dtrouble breathing ever since. He had heard of Fanons from Ivory Coast friends face. "Twenty-seven," said the reporter who, who had visited the surgeon for facial tunefrankly, couIdn't see anything wrong with ups of their own. "He's well known at home," said the pathe visage at all, ''l'm 36," said the patient, a businessman tient. But why come this far for a septnm? Ile in the African country. UA married man wanted the doctor to address himself to the with children." He then went on to say severa! nasty (See PATIENT, Page A-4)
J
NAf'IONAI.
E
95~/99~CANADA
Over
100 features
.-.
every week
Feb. 18, 1992
LARGEST CIRCULATION OF ANY PAPERlN AMERICA
Put zip in rOUf lips ..• with a simplenew treatn'ient that lasts and lasts
BEFORE
AFTER
A simple new procedure reshapes and enlarges your lips for at least five to 10 years, says a top plastic surgeon. McGill University in Canada.
~ ----
"It's excellent for those who want their lip augmentation to be permanent," says Dr. Nabil Fanous, assistant professor of Medicine and facial plastic surgery at
Lip enlargement and reshaping are normally done with injections of collagen. But this procedure has to be repeated every few months since the lips lose their new look. Under the new method, a patient gets the collagen injection- to see if they like their new lips and if so, a second injection with a new powerful silicone is given one month later. And then the redesigned Iips are, for the MOStpart, permanent. "The only reason the effects would be reevaluated and perhaps redone after five to 10 years Is that lips shrink with age," said Dr. Fanous, who developed the method and has used it on more than 500 people. The injections are given during simple visits to a doetor's office and the cost ranges between $750 and $1,500 depending on how much of the lips require work. 1
-
ESMOND
CHOUEKE
, Montrealers THE MEDICAL POST, MAY 15,1990
ajority of face-lift patients are •
73
(from page 2) things as forehead lift, lip lift, nose lift, restructuring of the cheeks, and liposuction. The surgery is "of course" trickier than a simple skin pull, he said, "but in my opinion, the patients look more natural after." The technique takes up to five hours of surgical time, compared with two to three hours for a regular face-lift, The surgery may be conducted in two stages, if the patient prefers. Dr. Fanous was reluctant to discuss the cost of surgery, though he said any single component ranges from $900 to $1,500. This is about one-third what it would cost in the U.S., he said.
Heating Results of the surgical makeover take from six to nine months to heal. Dr. Fanous said the reconstruction gets better and better with time. ''The swelling goes down, the features get softer," he said. He recently gave a lecture on expression lift surgery at a meeting of the Canadian Institute of Facial Plastic Surgery in Toronto. To his knowledge, there are no other surgeons in Canada using the technique, though there are at least two converts in the U.S., one of whom is in Beverly Hills, Calif. According to Dr. Fanous,. facial plastic surgery has risen rapidly in popularity over the past few years, partly due to medical advances, wbich mean people !ive longer and healthier. Consequently, people may feel younger than they look.
\ \,. ~1'..
_
.
'..
Side view of patient before and after face-lift which Dr. Fanous describes as trickier than a simple skin pull. "Cosmetic surgery helps correct this imbalance between our outer age and our inner age." he said. His patients range in age from 25 to
55, with a 3:2 ratio of women to men. The biggest chunk of his practice is what he calls the "downtowners" -young, middle-class professionals
who live in central Montreal. Dr. Fanous said that while looks are not important "in the final analysis," they may give a person that added
advantage when meeting people in a social situation. "I1's giving you that first chance" to be noticed, he said.
2
THE MEDICAL POST, MAY 15, 1990
Quebec's general surgeons lash out at health minisfe BY
LEO CHARBONNEAU
MONTREAL -
The Quebec Associa-
tion of General Surgeons bas lashed out at provincial health and social services minister Marc- Yvan Côté for ignoring the group's waruings of a severe shortage of personnel among its ranks. The association also complained that its rnembers are underpaid, lack any true representation in fee negotialions, and are discriminated against by the Quebec government. Association president Dr. Paul Roy said he is alarmed at the shortage of general surgeons in Quebec, and at the indifference shown by the minister of bealtb and social services to his association 's grievances. "Even though they've been well in-
formed of the situation, officiais in the ministry and the minister himself have dramatically delayed any corrective actions," he said at a press conference beld during the association's annual meeting. General surgeons are the second largest group of medical specialists in Quebec, behind psychiatrists. However, of the 600 physicians currently designated as general surgeons, only 461 are in active practice. "More and more general surgeons
are leaving their practices for administrative duties or other,less demanding work," said Dr. Roy. . As well, as many as 30% of active physicians will be retiring in the next five years, he said.
Average age "The average age of general surgeons is now 54 years. One third of these-about 200-are 60 years old or over and we don't find, in the 30 to 40 age group, a sufficient number of gen-
. '-~
~-~~ ...~
eral surgeons to ensure a replenishing of the ranks." Because of the shortage, there are already at least a dozen hospitals in the province with only one surgeon, he said.lfthat surgeon getssick or takes a holiday, the hospital emergency room must close, he said. "A hospital can't maintain active service without a general surgeon," he said. It is also becoming more difficult to attract young physicians into this area
of specialty, he said. Many rnedical students enrolled in general surgery programs end up taking a subspecialty, which pays botter and allows them to stay in the large urban centres. "A lower quality of life, the heavy workload and insufficient remuneration, to a large extent, explain this lack of interest and disaffection of young physicians toward general surgery," Dr. Roy said. What makes the situation particu(see Quebec-page 73)
~!}_.:._.
Before and after photos above i/lustrate approach to face-lift surgery that Dr. Nabil Fanous says avoids the artificial Dr pulled look.
Nip here, tuck there, nof simple tightening, key to avoiding lartificial' looking face-lift MO/IITREAL (Stafl) - An assistant pro-
fessor at McGill University has developed an approach to face-lift surgery that he said avoids the artificial or pulled look often associated with this procedure. The face has a variety of features, only one of which is the skin, said Dr. Nabil Fanous, an otolaryngologist and specialist in head and neck surgery. Therefore, a simple face-lift that entails only the _tightening ~f the s~n
face's other features, he said. "Let us imagine a picture of a 60year-old, and then take the same picture when he was 40 to see what has changed in the face," said Dr. Fanous. "For sure the skin sags, but this is not the only thing. The eyelids swell, a double chin forms, the eyebrows fall downward, the lips becorne thinner, the cheeks flatten, collections of fat appear here and there, and sa on. "On every part of the face there is ____
01.\.:__
•.1....•J hn ••....\.." •..• nM
'.:Inn
mv
feeling was unless we do a little bit everywhere, the patient may have an artificial look since these other features will unveil the patient's true age." The technique is the culmination of work Dr. Fanous started more than 10 years ago called expression plasty. It was, he said, an attempt to explore methodically the combination of features that leads to a specifie facial expression. For PoX" mole. a recessed chin and
prominent nose may give one a "weak" or "dumb" look, while baggy eyelids often make sameone look "tired." His first article on the subject, "Expression piast y: a new approach to esthetic surgery," published in Head and Neck in 1983, was the first paper of its kind, he said. Dr. Fanous calls the technique, when used to do face-lift surgery, "expression lift." Il involves not only a skin and facial muscle pull, but also such (see Majority-page 73)
J
Thefountain of youth Aesthetic surgery can keep you looking younger longer
BY JIM PAUPST
A
42-year-old senior vice-president faced the consequences of a merger. He was worried partly because the duplication of executives in a merger meant that someone would have to go. But foremost in his mind was the fact that the choice between two equally qualified candidates could depend on physical appearance. The saddlebags under the vice-president's eyes gave him a dissipated look despite the fact he was a non-drinker, and the flared nostrils of his nose gave him a dragonlike appearance. To make matters worse, his presentations to the executive committee were punctuated with periodic pauses to clear his throat in a constant srruggle to maintain an open airway. Concerned about the effect his appearance would have on his continued position with the firm after the merger, the executive underwent plastic surgery which gave an acceptable shape to his nose and allowed him to breathe through it. The fat deposits below his eyes were also removed. He returned from the Grand Cayman Islands, where the surgery was perforrned, bristling with psychic energy. Naturally, he won his new position, and if you don't mind a touch of irony, he won it by a nose. It is not surprising that more and more aspiring businessmen and businesswornen are choosing to undergo aesthetic surgery. Plastic surgeons can help you refurbish your image and, in doing so, perhaps increase the likelihood of career advancement. The] oumal of Plastic and Reconstructiue Surgery reported (from a series of before and after photographs) that men and women appeared to be more intelligent, likable, self-assertive, and successful Jim Paupst is a physicien and director of sports medicine at the Cambridge Club in Toronto".
26 Goodlife DECEMBER
1986
after their cosmetic surgery than before. Elaine Hatfield, a psychologist at the University of Hawaii who studies the social implications of attractiveness, believes there is a compelling and powerful stereotype applied to attractive people. She found that most people perceive goodlooking men and women to have al! the positive attributes - sensitivity, creativity, warmth, kindness, and poise. ln fact, it has been noted that attractive people not only ascend to the higher reaches of business and professionallife, but they do it more quickly. One of the reasons for this phenomenon is that attractive children, encouraged by their teachers and pursued by their peers, are conditioned to be successfu\. A nimbus of superiority then surrounds them for most of their lives. North American culture has come to regard beauty as a Gestalt of dimensions: Eye width should be three-tenths the width of the face, chin length one-fifth of the height of the face, and the distance from the center of the eye to the bot tom of the eyebrow should equal one-tenth the height of the face, according to the data presented by University of Michigan psychologist Dr. David Buss in American Scientist. So in addition to reshaping bodies and changing images through the rigors of fitness and nutrition, more and more people are turning to the delicately skilied hands of plastic surgeons to add the finishing touches only the miracles of medicine can perform. ln Canada it has been estimated that 150,000 Canadians underwent rejuvenative surgery in 1985 - a 50-percent increase since 1981. Of aIl the facial surgery carried out in 1985, 25 percent of the blepharoplasties (excess fat and skin removed from around the eyes) were carried out on men. ln fact, an increasing number of men are having these procedures done. Dr. John Dmytryshyn, a facial
plastic surgeon in Vancouver, says that 15 years ago, of every 50 blepharoplasties he performed, only one would be on a man. The current ratio is one man for every five women. Anyone considering plastic surgery should be completely aware of aIl the facts and be certain ifs what they want before going ahead with the operation. As Dr. Peter Adamson, a Toronto facial plastic surgeon, says: "The decision to undergo cosmetic surgery is a heroic one, for it not only involves significant change in one's life, but it requires courage." Implicit in the act of courage is overcoming the fear of anesthesia. Most profound, however, is the greatest fear of ail: What will the new "me" be like? Years of practice and refining surgical techniques increase the likelihood you'll be satisned with the new "you," Results are now more dramatic and long lasting. Aesthetic surgeons have learned that if they deal with only the skin and not with the expression, the result is a face that holds a taut and glazed appearance - a visage on the verge of shattering with the first "belly' laugh. Your face can voluntarily express happiness, anger, joy, and sorrow, but it can also express misleading emotions quite unintentionally. The effects of time and gravitational force can pull the forehead down, corrugating it and giving your face a scowl or an aura of despondency even though you're feeling good. Known as a beetling brow, it is often misinterpreted by others, yet ifs one problem easily remedied by surgery. Dr. Nabil Fanous, a facial plastic surgeon and assistant professor at McGill University in Montreal, says it is this "falling" expression that conveys a sad and tired appearance. "The expressions of aging - that appearance of anger or sadness - may be corrected by surgi cal techniques that resrore the muscles of expression to a neutral position." Fanous
1
feels the ideal aesthetic result of surgery is not to look synthetically and artifically young. Surgery should merely reverse the downward cast expression. "You shouldn't look as if you've had a facelift," he says. If you do decide to opt for plastic surgery, you may not know how to actually go about choosing a competent surgeon. A 41-year-old bank executive, after a one year's leave of absence to complete her M.B.A., decided to undergo facial Surgery. The cosmetic surgery advertisements in a U.S. magazine, prornising to stop the biological dock and reverse the aging process, prornpted her to consider surgery. She persevered through the various stages of uncertainty and fear in making the final decision, but when her mind was made up, she didn't know where to go or whom to consult. The bank executive eventually found two cosmetic surgeons the way most people do: They were recommended by her doctor. ln order to find out as rnuch as possible, she consulted both and was impressed at how scrupulous they were. Borh discussed what type of cosmetic procedure was most suitable for her, the lasting effects, the possible complications of facial surgery (slight bruising and swelling), and the type of anesthetic that would be used (most use local anesthesia and
an intravenous sedative J. Both showed her photographs of their work, provided her with literature about the procedure, and suggested she speak to ether patients who had already experienced the surgery. Once committed to the surgery, she decided to use Rittenhouse Personalized Recovery Care - a très luxe postoperative service. Phyllis Rittenhouse, encouraged by prorninenr Toronto plastic surgeon Dr. Robert Stubbs, set up a personalized care program for cosmetic surgery patients that focuses on the first 48 hours of recovery.The service inc1udes
limousine service to and from the hospital, hotel reservations in Toronto at the Bradgate Arms, and nursing or companion care. Almost a year later, the bank executive describes her feelings about her surgery: "Do you remember how it was when you were a kid and would awaken on Saturday morning with the sun streaming through your bedroom window and realize that there was no school today? That's the feeling that surgery has left me with that Saturday morning feeling, but 1have it every day."
Goodlife's guide ta aesthetic surgery Blepharoplasty: Surgery rernoues excessfat and skin from the upper and louer eyelids. Cost: $2,200. Rhinoplasty: This procedure corrects undesirable nasal cbaracteristics, rernouing any excess bone and cartilage, rearranging, and reshaping. The surgery leaves no scars. Cost: $2,250. Forehead lift: Frown lines and horizontal wrinkles are corrected, brouis are lifted, and the eyes are made to look larger and more youthful. The incision is in the scalp, weI! behind the bairline. Cost: $1,800. Rhytidectomy: This type of facelift
rernoues wrinkles caused by loose skin and tightens fatty tissue in the neck and face which tends to sag with age. Cost: $2,850. Submentallipectomy: This procedure eliminates the double chin by removing fat deposits. Cost: $1,000. Septoplasty: This surgery corrects a deviated septum by reconstructing the nasal airway. This procedure may be performed in combination with rhinoplasty if it necessary to change the shape of the outside of the nose. Cost: $250. Collagen implant: Implants of co/lagen jilL in acne scan, skin furrows caused
s
J
Ar.ONAl
Moy 5, 1981
30586-2
LARGEST CIRCULATION
OF ANY PAPER lN AMERICA
Surgery That Changes Your Facial·Expression A Canadian plastic surgeon has developed a new kind of surgery aimed at removing unwanted permanent facial expressions, Omnl Magazine reports " Many people s facial features natu• rally droop, says Dl'. Nabll Fanous of
P oge 18
NATIONAL ENQUIRER
Montreal, giving them a stern, grim, "hangdog" expression. . '" " With his ~xpression piast y, . Dl'. Fanous surgically shifts a patient's eyebrows up or down, trims the tip of the nose or removes fat from the lowel' Hp _ eliminating the drooplng, trou bled expression that may hide their happy disposition.
~LIFESTYLES ~-'--- -- -
1
~
An expressive alternative to facial reupholstery The conflict between camouflage and cosmetic surgery By Carol Bruman
A
Shamed of the puffy lids over her eyes, 33-year-old Marina Gauci resigned herself to a painful and pricey solution-cosmetic surgery. But after a one-hour consultation with Dr. Nabil Fanous, a Montreal physician, the registered nurse learned she could escape the surgeon's knife and improve her dour appearance merely by tweezing her eyebrows a different way. 80 far, more than 100 patients-troubled by crooked noses, sagging faces and other unsightly problems-have opted for Fanous' new scientific art called Expression Piast y as an alternative to heavy facial reupholstery. The technique, perfected last summer, "focuses on correcting both facial expressions and features, rather than features alone." It records the precise tensions needed to reshape the face without altering normal appearances or expressions. The Egyptian-born physician is the first in North America to identify "false facial expressions" and develop a treatment for people who are troubled by uncharacteristic features that make them appear "sad, angry, tired or old." Explains Fanous: "Little attention has
AFTER OLD TECHNIQUE
AFTER NEW TECHNIQUE
Both conventional cosmetic surgery (Ieft) and Expression Plasty (right) may use face-lifts and nose operations to rejuvenate the face. But to erase a dour expression, Fanous reshapes eyebrows and utilizes makeup.
o » z » o
» Cf)
Silver practising cosmetic surgery: eventually patients retum to old ways
been given to correct expressions because classical cosmetic surgery has mainly been concerned about fixing facial features." For most patients, anxious to wipe perpetuai pouts, scowls and frowns off their faces, the 34-year-old associate professor of otolaryngology at McGill University advises such nonsurgical camouflage as changes in makeup, hairstyling or reshaping eyebrows. But sorne disturbing features-such as baldness, weak chins and baggy eyesrequire esthetic surgery to fix, he says. ln effect, Fanous is bridging the gap between beauticians and cosmetic surgeons. While a beautician would rely on makeup to help a woman in her 50s hide signs of age, a cosmetic surgeon wou Id remove skin that had lost its elasticity with age, producing sags and wrinkles. Fanous wou Id operate on the woman to restore beauty and remove unwanted expressions. But following surgery, he wou Id advise her to make eyebrow and hairstyling changes to improve what nips and tucks have ignored (see illustration). This difference in approach has touched off a dispute between con ventional cosmetic surgeons and Fanous about the necessity for Expression Plasty. Cri tics argue that face-lifts and nose operations are by far the most popular cosmetic procedures, and have been
:E m m A r
-< Z
m :E Cf)
s::
»
G)
» N Z
m
J
"
WASHINGTON (UPI) ~ Th'- election day consensus is that ROnald Reagan îeads President Carter, but donu bet the rent, that's tbe. way it will come out when the votes are counted.. , Even tbe pollsters bave thrown up thelr hands tbis year, , , . "Never in tbe 45-year history of preaidential election surveys bas the Gallup Poli round sucb . volatility and uncertainty," says George Gallup, who runs the nauon's most tamous public opinion survey. ,," ' The last Gallup Poil, taken between Thursday: and Saturday, gave Reagan 47%, Carter 44%, independent John Anderson 8% and ethers 1%. And il Harris Poil) based ori interviews Friday and Saturday, gave Reagan 45%, Caœter '40%, Anderson 10%, ethers 1% and 4% uùdecided. The Iinal CBS News-New York Times poli, taken before-the Iranian panliament annoùnced its terms for release of the Arnerican hostages in Iran, showed Reagan, with 44-%, Carter 43%, Anderson 8%; and 5% undeclded, " Actually, 'the national poil figures, wnich relate tc the popular vote, losetmeaoing in the 1980election. ( Wbat counts now are results !rom ·tbe big electoral vote states that will give one of the: candidates tbe foundation of victory, Weekend repcrts irom those state's Indicate It is going to be easier 10. Reagan to put together tbe 270 electoral votes needed to win tbe presidency than for Carter. .' The states tba( bave more ~au a dozeo electoral votes are Califomia, wlth 45~New York, 41; Penn-· sylvania, 27; Illinois and Texas, 26 eacb; Oblo, 25; Michigan, 21; ~Iorida and New-âersey, Weacb; 14; an!! Indiana and North Caro-
~":"~i~~~-\{!$.
'-,
A presldeQtial candidate COUldwln the eleclion will> 272 electoral votes bl' carrylng the fIrst 10 states ln that lisl ana eitber Indlana or North Oarnlina, But tbat is not Iikery to happen tbIs year, If the pre-election analyses are rigbt, Reagan and Carter will split Cahtomta and New York, wblch means there will be no btg-state sweep, The final upr survey of pre-election prospects raled Illinois, Ohio, Michigan and Naw Jersey as leaning to Reagan; Indiana as soUi! for tbe GOP candidate. With California, those ftve states w10uJd give Reagan 147 electoral.votes. The toss-up states in the dozen-plûs list were Pennsylvania and Texas. Even if Reagan wins ooly the .smallest of those three, the OPl calcula lion d :boo':!toft~: ~:R,i:!d I~~g~ 164 electoral_ votes, 106 The remainlng 15 "solid Rea~an" states. in the survey, mostly smaller states in the .M;ldwest and West, would give hlm another 173electoral votes, 33 shy Of270. He could reach victory ill' carrylng the three b!ggest states left on the "Idss-up" list ~ Virgtnta, wlscbnstn and Louisfana. Wha' stands out in thts scenario of a Reagan .• vtctnry Is' that he must carry a number oïeastem Industrial: states where Democrals usually wln ,Iocâl, state and congresslonal offices. ' That has been done before by RepublJcansDwight Eisenhower and. Richard Nixon are the recent examples .. A key to their success was ., projecting thèmselves as moderates, and Reagan has sougbt to do the-seme. Carter, of course, bas trted 'bard to make Reagan look like an extreme right-wing conservatlve in the key big states. His chance to win a second term bangs o~ suc~ess ~f tbat effort. '
'PRESIDENT Carter recei.es
.
a warm
.w~Jco",. du~ng il metcrcaee ,in Gran~e City, nI., yomerday, "
,
","
DOC'S PREDICTION
It's f.lonnie 6bya' nose' By SHELLEY T, GILLEN Staff Writer It's Reagan by a nose! Carter's ts too small and Anderson's got a ski-jump, Predictions from a pulltical sage? No, dlagooses by a Montreal plastic surgeon who says small-nose types, don't make good leaders ~ and smallturnedupnosesdon't~owup to become ~,S, .presldents. So the wmmng race, says Dr, Nabil Fano,us. belongs to RepubIleon, candidate Ronald Reagan, T~e former a.ctor's mu~ 15 "man-
professor of otoJaryngology at Anderson's major disadvantage is McGill University, is the creator of , 'his hair. a nèw technique' of plastic surgery . "He looks like tbe Man ftom which ïocuses 00 expression rather Glad,' says NabU. than features. "AU that white hair doesn't. Sùlt And the expressions and features his baby face. of the three candldates will largely "You iook at Anderson and tblÔk determine tbeir fate .at tlie polls tbere's somethlng Iunuy or artifitoday, he says. . cial about the man, ln addlton to bistoo-small nose, "Put thàt together with bis small Jimniy Carter bas a short neck and turned up nose, wide; round, chïlweak chin, And they don't belp disb eyes and no oae's going to trust his.re-election cbances eitber. "hlm. . Besldes that be" got droopy "Yet maybe If Ibey dyed his billr eyelids. Whew! .
!
"
:~Se~r~!ransd\':~:~~_~!e~ad~r~ "Voters don't waot a tired old .'F~nousmaintains ~~ mined Dose man who-never looks Iike be's had laced Reagan bas tbon>reside\leY' JI
wrapped up ~ pr:ovided. bts ""'M-. monger attitudes" don'! d~t' (rom bis face, ,( kt~ ~ Oltay, so how about '!le Canadlan scene? 1Wen~.•.Pie.rre:c T.ru~e.•u became prtmé lIlinister by lookiDg foxy_ . "His high eye-brows give blril' ~D. jntelligent, cumUng look' wblch Js matcbed by a f!OwerfDInose.' , '
He allowE.d that "Reagan's face enougb sleep for pres,ident,:' say. droops a Uttle Ilke any old face but :Fanous" wbo s~ys. be's polirically he's always smlling, counteracnng neutrat m. the eJection. ' , the drçcp and giving himself a look Then he wen!' aUer Carter a/1ain: of confldence. ., . "His face Is too squfte~ notideal ('Voters look. at him and see a for a man and he always .looks mature (not old or young), good tense-not the tootby grinmng goy .humored man," he said in a 'tele- that ran fôr president Iour years phone interview. H . ago." .' Em:ua~~~F !a~ous ••~,.~:~~tahtIDde~enda.nt. ?~n~i~at~.J?hn \
t
r' ••••
1 •
~
Tl>'~'
'"
J
~
•
",'"
•
'
o
•
The' Sunday Sun, Novernber
9, 1980
Art' s got to face up, it's John by an eyelid By SHELLEY GILLEN obviously intended to be that way), Staff Writer makes him look childish. John Sewe11 should "mug" Art "It's the Billy Carter look aIl ~ver Eggleton in Monday's mayoralty agaln. election. "People want a wise, experienced Just for fun, the Sunday Sun ~ man to leadthern, not a child. asked ~r. Nabil Fanous to give the "And they don't want a guy who boys 'â facial" and give us his looks like he spends an awful lot of predictions on their m ayor a l time worrying about his hair." chances. As if that's not enough, Eggleton Fanous told us Eggleton might has also been cursed with a smile have a shot il he would straighten which reminds Fanous of a varnhis hair, fix his teeth, get rid of pire. that phoney smile and try growing a "His eyes sparkle too much when moustache. he smiles and he's missing a tooth But after serious consideration of which makes him look cunning Toronto's two mayoral candidates, and insincere," Fanous told us in a Fanous, the Montreal plastic surtelephone interview. geon who picked Reagan to win "It's naughty, not that honest the White House because of the size kind of look." of his nose, says Sewell is the man Fanous, an assistant professor of with the mug to win tomorrow's otolaryngology at Mc Gill Univerelection. sity, says he knows nothing about "Eggleton's face is too square the two men other than their picand Dot very maonish," s ays tures. Fanous, who recently introduced a But he doesn't hesitate to aUack new form of facial surgery called Eggleton for having a face that Expression Plasty. "just won't do" for a leader. "And aIl that curly hair (which Is His eyebrows are too light and too
sparse to denote anything but neutrality - certainly not strength. Eggleton does get a few points for having "good strong cheeks and a powerful nose and chin," - but that's a11. And it' not enough to counteract his curly mop. "Perhaps if he grew a moustache he'd look more like a man," Fanous suggests politely. Sewell, on the ether hand, is lucky. He's got a long rectangular head. The mayor's also been blessed with droopy eyelids, which Fanous says make him appear wise. "It's the same combination John F. Kennedy had, droopy wise eyelids and strong features - only, of course, your mayor isn't as good looking." What about the fact that SeweU is losing his hair? WeIl, although women voters don't like bald men, SeweU's hair loss isn't major enough to be an issue thls time around.
A fix for faces fixed in grimaces
p
ANAHEIM, CALlF.-Nature may create (or surgery leave) faces ~th set looks-disgruntled, startled, pained, supercilious, truculentthat don't reflect the owners' true feelings. The answer of Montreal's Dr. Nabll E. Fanous is an approach he calls "expression plasty.' ln separate reports here to the American academies of otolaryngology and of facial plastic and reconstructive surgery, he pointed out that inappropriate facial aspects can be qui te as distressing as the baggy eyes, droopy chins, crooked noses, and wrinkles that commonly bring people to cosmetic surgeons. The assistant professer. of otolaryngology at McGill University said most unwanted expressions involve the "action triad" of eyebrows, eyelids, and lips-a downward cast suggesting sadness, an upward one producing a look of surprise. For most of those problems, Dr. Fanous advises such nonsurgical camouflage as a change in makeup, hair styling, and reshaped eyebrows. Just tweezing, he notes, can alter the overserious look given by eyebrows growing close and down in a perpetuaI frown. But those troubling expressions that can't be so modified require minor surgery, he says. ln his twin reports here, Dr. Fanous cited the case of an older woman disturbed by a "sad, tired" look bestowed on her by a poorly
MEDICAL WORLD NEWS/October 27. J 980
done blepharoplasty sorne years earlier. But her morose expression was relieved, he said, bya rhytidectomy with a Iimited revision blepharoplasty, brow lift, and limited tip rhinoplasty. Dr. Fanous also told the meetings of a man left with a "disgusted" look after ear surgery had resulted in right-sided facial paralysis. The components of this disagreeable appearance were a droop at the right corner of the mouth and the downward displacement of right eyebrow and upper right eyelido Correction; he said, involved excising an ellipse of skin along the mustache border to pull the mouth corner 3 to 4 mm up and outward, plus a brow lift and lower-lid blepharoplasty. • Though Dr. Fanous predicts the "scientific art, or artistic science" of expression pIast y will become "a vast and rich field of esthetic surgery," others aren't so sure there's much need for this new wrinkle. Comments San Francisco· reconstructive surgeon James H. Kauth, "ln aIl the years l've done cosmetic operations 1 can't recall one patient who complained of an unwanted expression." .•
The Medical Post Vol. 16 No. 22
$22 per year The Mac/ean-Hunter
Toronto, October 21, 1980 newspaper for the Canadian medical profession
Face-off to give polificians new image By PETER de VRIES ANAHEIM-Of the three United States presidential candidates' faces Republican Ronald Reagan's is most Iikely to influence the voters favorably. If he had his way, Montreal plastic surgeon Dr. Nabil Fanous wou Id be happy to do a number on Democratie candidate Jimmy Carter and independent John Anderson to improve their physical impression on the public for the upcoming election. He also has a few ideas to improve the appearance of Canada's more prominent politicians. "Carter has a problem with his eyebrows and eyelids," Dr. Fanous told The Medical Post. "They droop down. That, together with his hair color, make him look old, calm, quiet and weak." To give Carter the aggressive-assert ive look essential to a politician, Dr. Fanous "wou Id take a little off the inferior border of the outer eye-
.......,. ,
,
'~
~-
..
'"
brow to give the impression the eyebrow is going up. l'd also do a Iittle blepharoplasty to his upper eyelids, displacing them slightly upwards and darken the color of his hair." "Anderson has the misfortune to look like the Man from Glad. He's too young to have such white hair,"
says Dr.. Fanous. "I! gives him an artificial look and as a result, the pu blic doesn 't trust him. They sense there's something wrong with the man." "Reagan, on the other hand, has a reasonably good face-s-one that irnpresses the public to respond to him. His eyebrows are a little higher than average and are 'good in movernent,' giving him a slightly aggressive look. The rest of his features are strong and chiselled, adding to the positive qualities the public looks for in a leader." ' Dr. Fanous, who's assistant professor in otolaryngology at McGill University, was at the annual meeting of the American Academy of Otolaryngology-Head and Neck Surgery to present his new concept in facial alteration-the expression plasty. The expression piast y is the next logical step beyond the facelift. Many people are unhappy with the
expression of their face during its neutral or static position, says Dr. Fanous. They may look weak, perpetually sad when they're not, constantly happy when they're not, sleepy, durnb, old, feminine/masculine, disgusted, surprised or even like an animal. Using rnakeup, hair
color, style and epilation, and minor surgical changes to the mouth, nose, eyelids and eyebrows, Dr. Fanous tries to eliminate the unwanted expression and bring the face to a more neutral expression. Turning to the Canadian poli licians, Dr. Fanous sa ys Joe Clark's weak chin is his major facial drawback. "He looks durnb. People automatically connect him to the animal kingdom and place him on a lower scale," says Dr. Fanous. "Pierre Trudeau's face, on the other hand, is also connected to the animal kingdom, but in a positive way. Like Reagan, he has aggressive eyebrows and a strong chin and' nose. Both his eyes and eyebrows turn up nt the outside corners, giving him a roxy cunnîng look. But since his vulpine features are combined with an essentially strong face, the total package leaves a positive impression."
1
'TH-t
.M~ DI Gt{.L·
~
~y~
THE· MEDICAl:.POST, NOVEMBER 3,1987
5 '
New technique]neans meshcannow be used inface 1
BY'CHRIS GAINOR' , :15 years.he said, andearly experi~n; . '' ....,' " . . . " -. .tumed most ·plastic surgeons away MONTREA~ .-. NyIamid ~ds ~l'e from use of the material, . ol'er~ome initial problems. m faeial , "Not many physicians.have used it p~tiC su.rgery,and, are now the ~t because they felt tl);1:tit is rejected by' . al'ailable Implantlor procedures sucb the body and has ahigh rate of infec-. as nasal tip rhinoplasty; according to tion. I started using the material, be- " Dr. Nabil ,Fanous, assistant professor Iievingthe problem was Îlot-the mateof otolaryngol.,gy and facial plastié ria},itself.but the way it.~as used. "" surgery at McGill Unil'ersity. . We'cha!1ge9the techI1!.queand we Nylamid pads are meshesmade out .Jiave ~sed it successf~lIy.ID over)OO of a nylon derivative into which con- ca~~s, Dr. Fanous said, . nectivë tissue invades after implantaT4e.people who used the m~tenal tioh, Dt,. Fanous said in an interview, be!ore,~pparentl~ felt:t~at, by.simply . . ."Because the body ftIlsthat mesh it usmg ~he,.màtenal, It: w~~lâ work.. . feels.like the body," .hesaid, adding When it failed, ~heysa!d ItS bad hé- , that the Nylamid remains fixed to theCa~e themesh Is·bad... " underlying tissue after implantation., People never calculated.the num- .' But the pads have been availablefor ~ro~ layers they needed for each . , , implant. :rheyjust foldeda piece until it felt1ight." . , ln .more than 200 nasal tip rhinoplasties, Dr. Fanous said he has had a successrate Of 98%. After contaetingthe.company making the pads about his guidelines and publishing his results, Dr. Fanous said the utility of the implants has. now . . ~. " :'> \ becomé w,idelyknown. ' BEFOREplastic ,sUf:gerywith Nylamid pads' AFTER llasal tip'rhinoplas-ty wsing the.paeis One of the problemswith Nylamid .. good.The area in the face which is the knows the guidelines.· pads is that they can shrink 15% in that it becomes fixed. . "The overwhelmingmajority of my most delicate and requires the most "In implanting it, you haveto.calcusorne· cases over two or three years after.implantation, and.so he has ern- patients think it's just great. We now . sophisticated surgery is the nose, and late .how many layers 'you use" the barked on research to find ..better have an implant that feelsjust like thé tne.nasal tip is most the critical area shape:ofthela,yeFs,theway,the.pocket body" ;because it hasa very-thin skin." is made, the way it is closed, and se materials. / on." . ; Despite this problem, hesaid the , "The area which is ,verycritical in. . ~ .Dr, Fanous.said it.is important that j The implant is alsouseful elsewhere material is clearly superior to autolo- implants is the face,becausethere, you gous,implants or silastic implants hé- not only have to fill the gap but you the surgeon implanting the pads is in the face andcan bejised'throughour . l Dr. NabÎl Fata@us cause of its.natural feel and .the fact have to make It look good and feel experieneed in plastic surgèry and the body, he added; 1
•
;<f-.'
1
'.
Los ANGELES
Vol. CIX No. 543
.
,.*.,]ji.:, 773.
HE
Sunday
INER 2137«
eooo
September 28, 1980
Final edition 50
cents
Thedoctors who engage in expensive 'ego massage) Plastic surgeons meet to exchange techniques on curing' baldness and making over faces f
By Carl Lavin Herald Examiner staff writer
"Can you make me look like John Travolta?" Dr. Muhammad Akbar slowly shook his head yesterday as he recalled the plea of a man who wanted to look like the young star of "Urban Cowboy." The Pottsville, Pa., physician said it was typical Of the many odd requests he and other plastic surgeons receive from hopeful patients. "Sorne of the patients come in with wei rd ideas," Akbar said. "No, we can't make anyone look like John Travolta. That's asking for something unrealistic." Akbar was one of 600 doctors gathered this weekend in Anaheim for the two-day annual meeting of the Chicago-based American Academy of Facial Plastic and Reconstructive Surgery, a 1,7()().member group of head and neck surgeons. One of the "very unrealistic"
requests he's received, Akbar recalled, was from a teen-ager with .acne. "He wanted a skin graft to coyer up the bad ski n, when ail he had to do was wait to grow out of it," sa id Akbar. "These patients are usually psychotic or neurone," said one California doctor, who preferred that his na me not be used. "They project ail their emotional problems into one part of their body. They're not going to be satisf'ied, no matter what you do." A Beverly Hills physician gave a more specifie example. As Dr. Richard Fleming put it, "We can't give Karl Malden Bo Derek's nose." But, he added, he receives very few unreaIistic requests. Still, "we have to screen our patients very carefully," Fleming said. Plastic aesthetic and reconstructive surgeons may not be able to rnake a movie fan look Iike a movie star, but they perform a valuable service, repairing victims of disfig-
uring accidents, replacing cancer"Baldness to men is Iike wrinkles such an operation is a necessary ridden tissue, or just holding back to women," Fleming said. "I1's ail part of many cancer operations. If an ego-deflating receding hairline. ego thing." For a fee ranging from a cancerous larynx or tumor of thé A large part of Fleming's prac$2,000 to $4,000, Fleming provides jaw or neck is removed from' a tice is, in ïact, "scalp flap surgery," an effective ego massage. patient, massive reconstruction of a technique pioneered in Argenthe affected area enables the pa"The big advantage over a hair tina that Fleming and his partner, transplant is that the coverage is .. tient to appear as normal as Dr. Toby Mayer, use to ïight : immediate," Fleming said; and "the possible' after surgery. baldness. hair is thick - you don'! get that Baker described how he used .a Essentially, they' move a flap of picket renee look that you do with portion of a woman's upper torso hair-producing skin from the side transplants." ln a hair transplant, to reconstruct her lower face and of the head to the top. Fleming said small plugs of skin are rernoved neck after cancerous tissue was rernoved. . he's performed more than 200 of from an area where hair is still these operations on patients, ranggrowing and. implanted on a bald ln another paper, Dr. Nabile ing from a ô-year-old girl suffering spot. The hair thén falls out, Fanous, an assistant professor at from scalp burns to a 72-year-old Fleming said, and doesn't grow McGill University, described what man concerned about his looks. back for three months. he called a new science, the. study Fleming and Mayer presented a of "the unfortunate expression." Fleming, 36, has a bushy red paper on scalp Clap surgery to the Fanous said he uses makeup, hairbeard but only a few thin strands convention. They also give a course styling and surgery to "arrange of hair on top of his head. He every February to teach the techfeatures to con vey the proper laughed yesterday when asked if niq ue to ether physicians. emotion." he had any plans to be on the ether Learning new techniques was end of the scalpel. "1 don'! have "When features don'! suit-yeu. . the primary reason most doctors time now, but 1 will someday. l'Il when you look weak when you are cited when asked why they atmake time," he said. not, wh en you look sarcastic when tended the meeting. you are not, when you look sad Enough people, including many when you are not, then you have a ln addition to Fleming's talk on entertainment figures, do rnake problem," Fanous said. hair replacement, there was a the time to keep both Fleming and discussion on head and neck reconhis partner busy in the operating Is that the kind of problem. a room three full days a week, the struction. plastic surgeon can solve? "Cerdoctor said. Dr. Shan Baker explained that tainly," sa id Fanous.
The doctors who engage in expensive 'ego massage' Plastic surgeons meet to exchange techniques on curing' baldness and making ouer faces 1
By Carl lavin liera Id Examiner
staff writer
"Can you make me look like John Travolta?" Dr. 'Muhammad Akbar slowly shook his head yesterday as he recalled the plea of a man who wanted ta look like the young star of "Urban Cowboy." The Pottsville, Pa., physician said it was typical of the many odd requests he and other plastic surgeons receive from 'hopeful patients. "Sorne of the patients come in with wei rd ideas," Akbar said. "No, we can't rnake anyone look like John Travolta. That's asking for something unrealistic." Akbar was one of 600 doctors gathered this weekend in Anaheim for the two-day annual meeting of the Chicago-based American Academy of Facial Plastic and Reconstructive Surgery, a 1,7()().member group of head and neck surgeons. One of the "very unrealistic"
requests he's received, Akbar recalled, was from a teen-ager with acne. "He wanted a skin graft to coyer up the bad skin, wh en ail he had to do was wait to grow out of it," said Akbar. "Thèse patients are usually psychotic or neurone.' said one California doctor, who preferred that his name not be used. "They project ail their emotional problems into one part of their body. They're not going to be satisfied, no matter what you do." A Beverly Hills physician gave a more specific example. As Dr. Richard Fleming put it, "We can't give Karl Malden Ba Oerek's nose." But, he added, he receives very few unrealistic requests. Still, "we have to screen our patients very carefully," Fleming said. Plastic' aesthetic and reconstructive surgeons may not be able ta make a movie fan look like a movie star, but they perform a valuable service, repairing victims of disfig-
uring accidents, replacing cancer"Baldness to men is like wrinkles ridden tissue, or just holding back to wornen.' Fleming said. "It's an an ego-àeflating receding hairline. ego thing." For a fee ranging from A large part of Flerning's prac$2,000 to $4,000, Fleming provides tice is, in fact, "scalp flap surgery." an effective ego massage. a technique pioneered in Argen"The big advantage over a hair tina that Fleming and his partner, transplant is that the coverage is. Dr. Toby Mayer, use to ïight : immediate," Fleming said: and "the hair is thick - you don't get that baldness. Essentially, they rnove a flap of picket renee look that you do with transplants," ln a hair transplant, hair-producing skin from the side small plugs of sk in are removed of the head ta the top. Fleming said from an area where hair is still he's performed more than 200 of growing and implanted on a bald these opera lions on patients, rangspot. The hair thén falls out, ing from a ô-year-old girl suffering from scalp burns ta a 72-year-{)ld Fleming said, and doesn't grow back for three months. man concerned about his looks, Fleming and Mayer presented a Fleming, 36, has a bushy red paper on scalp flap surgery to the beard but only a few thin strands convention. They also give a course of hair on top of his head. He every February to teach the techlaughed yesterday when asked if nique to other physicians. he had any plans ta be on the other Learning new techniques was end of the scalpel. "1 dori't have the primary reason most doctors lime now, but 1 will someday. l'li cited when asked why they atrnake tirne.' he said. tended the meeting. Enough people. including many ln addition to Fleming's talk on entertainment figures, do make hair replacement, there was a the time to keep both Fleming and discussion on head and neck reconhis partner busy in the operating struction, room three full days a week, the Dr. Shan Baker explained that doctor said.
such an operation is a necessary part of many cancer operations. If a cancerous larynx or tumor of the jaw or neck is removed from' a patient, massive reconstruction of the affected area enables the patient, to appear as normal as possible after surgery. Baker described how he used .a portion of a wornari's upper torso to reconst ruct her lower face and neck after cancerous tissue was removed. ln another paper. Dr. Nabile Fanous, an assistant professor at McGiII University, described what he called a new science, the study of "the unfortunate expression." Fanous said he uses makeup, hairslyling and surgery to "arrange features to con vey the proper emotion." "When features don 't suit you, ' when you look weak when you are not, when you look sarcastic when you are not, when you look sad when you are not, then you have a problem," Fanous said. Is that the kind of problem. a plastic surgeon can solve? "Certainly.' said Fanous.