Projet : Greta Thunberg à Montréal Grande marche pour le climat - Grève pour le climat Client : Coalition de groupes militants - Le Pacte pour la Transition
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Photo : Eric Demers
Communiqué Pour diffusion immédiate
MANIFESTATION POUR LE CLIMAT À MONTRÉAL ET PARTOUT AU QUÉBEC LE 27 SEPTEMBRE PROCHAIN Montréal, 28 août 2019. Le 27 septembre prochain, aux quatre coins de la planète, la société civile reprendra l’espace public pour affirmer à nouveau l’urgence d’agir en phase avec l’initiative mondiale Global climate strike/Grève mondiale pour le climat. À Montréal, la manifestation débutera à 12h à la Statue de George-Étienne Cartier. Plusieurs autres actions auront lieu dans la journée à travers le Québec.
La mobilisation et l’organisation sans pareil de la société civile, des organismes environnementaux, du secteur de la santé, du milieu communautaire, des étudiants et de la jeunesse ainsi que du milieu syndical qui travaillent ensemble à créer un rapport de force pour que les gouvernements agissent sans délai à lutter efficacement contre les changements climatiques et à respecter les cibles du GIEC au Québec, ont fait de Montréal un lieu unique de mobilisation et d’actions de grandes envergures. Au printemps 2019, les rues de la métropole s’étaient alors remplies de plus de plus de 150 000 marcheurs pacifiques pressés d’agir et de faire entendre leurs sérieuses préoccupations face à l’urgence de la situation climatique. Greta Thunberg, la jeune suédoise, n’a d’ailleurs pas manqué de prendre note de ces efforts en commentant sur ses réseaux sociaux la
participation monstre des étudiants québécois et de la société civile lors de la manifestation et de la grève étudiante le 15 mars dernier à Montréal.
L’équipe de La planète s’invite au parlement confirme l’invitation lancée à Greta Thunberg d’être présente à Montréal dans le cadre de l’appel international à la grève et à la manifestation mondiale contre la crise climatique le 27 septembre prochain. Greta Thunberg a exprimé son souhait de venir manifester à Montréal aux côtés de la large coalition qui organise les événements du 27 septembre à travers le Québec. Une réponse positive de sa présence est souhaitée. Des annonces sur les dits événements suivront tout au long du mois de septembre. Rappelons que la jeune suédoise s’est embarquée le 14 août dernier pour une traversée à bord d'un voilier zéro carbone en direction de New York. Greta Thunberg proteste en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique depuis 2018 en rappelant la nécessité d’agir immédiatement et drastiquement. On lui doit depuis novembre le mouvement Skolstrejk för klimatet (grève de l’école pour le climat). À PROPOS La Planète s’invite au Parlement est un collectif citoyen bénévole, indépendant et non partisan. Son objectif est de forcer les gouvernements à répondre immédiatement à l’urgence climatique et de redonner à la population de l’espoir, des moyens d’action. La Planète s’invite au Parlement est fière d’être une organisation apprenante où les membres, d’âges, d’horizons et de milieux professionnels divers, collaborent en toute collégialité et sans « chef ». Le Collectif entend établir un rapport de force entre les citoyen·ne·s et les gouvernements pour qu’un plan soit élaboré et mis en œuvre dans les plus brefs délais afin de répondre à l’urgence climatique.
-30Source : La planète s’invite au parlement
Médias : Rosemonde Communications – Rosemonde Gingras rosemonde@rosemondecommunications.com 514-458-8355
PRESS RELEASE For Immediate Release
CLIMATE PROTEST IN MONTREAL AND ACROSS QUEBEC ON SEPTEMBER 27 th Montreal, August 28, 2019. On September 27th in Montreal, across Quebec,
and throughout the world, citizens will take to the streets to stress the urgency of acting immediately on the climate crisis. In Montreal the demonstration will start at noon at the statue of George-Étienne Cartier on Mount Royal. Montreal is known for its large-scale climate protests and action thanks to the extraordinary mobilization and cooperation between citizens, environmental groups, the health sector, community-based organizations, students, youth, and unions all working together to create a unified block that demands urgent and effective government action on climate change. Last spring, Greta Thunberg commented on these efforts on social media when she posted about the massive participation of Quebec’s students and the general public at Montreal’s March 15th climate protest and school strike. The roads of the metropolis were filled with more than 150,000 peaceful demonstrators who were driven to act and voice their concerns about the urgency of climate change. La Planète s’invite au parlement confirms that Greta Thunberg has been invited to Montreal to participate in the demonstration that will take place on Friday September 27th within the context of the global climate strike
movement where people from around world will walk out of work for a day of demonstrations to encourage significant action in the face of environmental catastrophe. No official response has been received, but the young climate activist has expressed her desire to attend the Montreal strike together with the large coalition that is organizing the September 27th events throughout Quebec. Details regarding these additional events will be released throughout the month of September. The young Swedish activist left Europe on August 14th onboard a zerocarbon sailboat destined for New York. Greta Thunberg has been protesting about the climate crisis since 2018 and pushes for immediate action and a drastic global effort. She began the movement Skolstrejk för klimatet (School Strike for the Climate) in November of last year. À PROPOS La Planète s’invite au Parlement is a non partisan and independant citizens collective. Its objective is to induce governments to respond immediately to the climate crisis and to empower citizens in the face of planetary catastrophe. La Planète s’invite au Parlement is a diverse coalition of volunteers who organize by democratic principles . LPSP is dedicated to pressuring governments to take proportional action in the face of global environmental collapse.
-30-
Source: La planète s’invite au parlement Media: Rosemonde Communications - Rosemonde Gingras rosemonde@rosemondecommunications.com 514-458-8355
V O L . CX N O 194 / LE M E R C R E D I 28 AOÛT 2019 / 1,52 $ + TA X E S = 1,75 $
W W W .LE D E V O IR .C O M
MONDE
ACTUALITÉS
Bolsonaro veut bien de l’aideinternationale, si Macron lui présente des excuses
Desouvriersdelaconstruction dansdes cours de récréation, des enfants orphelins de titulaire, c’est la rentrée 2019 | A 5 ÉLECTIONS
Scheer pourra compter sur les verts et les bloquistes
CLIMAT
Montréal figure dans les plans de Greta Thunberg La militante souhaite participer ici à la grande manifestation du 27 septembre
Les deux partis sont disposés à collaborer avec un gouvernement minoritaire conservateur
ALEXANDRE SHIELDS LE DEVOIR
La jeune militante environnementale Greta Thunberg souhaite prendre part à la manifestation qui se tiendra à Montréal le 27 septembre, dans le cadre de la journée mondiale de mobilisation pour le climat, a appris Le Devoir. Les discussions pour organiser sa venue au Québec sont d’ailleurs déjà bien entamées avec l’entourage de la figure emblématique de la mobilisation des jeunes contre la crise climatique. «Elle veut être présente ici. Cela nous a étéconfirmé», confirme Rose-
HÉLÈNE BUZZETTI MARIE VASTEL CORRESPONDANTES PARLEMENTAIRES À OTTAWA LE DEVOIR
C’est un message que des stratèges conservateurs font circuler en coulisses depuis quelque temps : le 21 octobre prochain, ce sera une majorité ou rien du tout pour Andrew Scheer. Car, selon eux, puisque le Parti conservateur n’a pas d’alliés naturels dans les autres partis, il ne réussira pas à se maintenirenpostes’ilremporteseulement un mandat minoritaire. Mais le Blocquébécois et le Partivertfont voler en éclats cette analyse en se disant tousdeux prêts à travailler autant avec M. Scheer qu’avec Justin Trudeau. En entrevue avec Le Devoir, Yves François Blanchet et Elizabeth May admettent qu’ils sont tout à fait disposés à collaborer avec le Parti conservateur s’ils obtiennent la balance du pouvoir et qu’Andrew Scheer décroche le plus de sièges à la Chambre des communes. Mais à condition d’obtenir quelque chose en retour, préviennent-ils. Le chef du Bloc indique qu’il appuieratout gouvernementminoritaire au cas par cas, un vote à la fois. «Je n’appuierai jamais les conservateurs. Je n’appuierai jamais les libéraux. Mais on peut voter pour un projet de loi, à la pièce», explique-t-il au Devoir. M. Blanchetarguequ’iluserait de ce pouvoir pour exiger des gains pour le Québec: lescompensationspromises auxagriculteurspourlagestiondel’offre ou une déclaration de revenus unique,par exemple. En revanche, certaines propositions conservatrices priveraient le parti de l’appui des bloquistes, avertit-il, en citantl’idée d’un corridor énergétique traversant le
Je n’appuierai jamais les conservateurs. Je n’appuierai jamais les libéraux. Mais on peut voter pour un projet de loi, à la pièce
»
YVES-FRANÇOIS BLANCHET
VOIR PAGE A 4 : SCHEER
Greta Thunberg est à l’origine du mouvement de grève des jeunes pour le climat. Elle est attendue d’un jour à l’autre à New York après sa traversée de l’Atlantique en voilier. La jeune militante souhaite se rendre à Montréal et manifester avec les jeunes Québécois le 27 septembre.
monde Gingras, porte-parole du regroupement La planètes’inviteau parlement, qui a lancé l’invitation à la jeune Suédoise qui a initié seule, l’an dernier, le mouvement international de grèves scolaires pour le climat. Greta Thunberg a manifesté son souhait de venir à Montréal en raison de la forte mobilisation des jeunes Québécois sur l’enjeu de la crise climatique mondiale. «Elle est très au fait de l’ampleur de la mobilisation au Québec. Son équipe nous a aussi confirmé cela », souligne Mme Gingras. C’est notamment à Montréal qu’a eu lieu l’une des plus importantes, sinon la plusimportantemanifestationdans le monde lors de la journée de grève étudiante pour le climat, le 15 marsdernier. Plusieurs dizaines de milliers de jeunes — plus de 150 000 selonles organisateurs— ontalorsdéfilépourréclamer des gestes nettement plus ambitieux afin de lutter contre les bouleversements du climat. Déjà, alors que Greta Thunberg n’a pas encore terminé sa traversée de l’Atlantiqueàbordd’unvoilier,«plusieurs échanges et des discussions » ont eu lieu avec des membres de son entourage, explique M me Gingras. Ceux-ci gèrent notamment son horaire et ses déplacements. Ils doivent donc évaluerplusieurs « élémentstechniques » avant de pouvoir donner une réponse définitive. Ils devront aussi très certainement répondre à d’autres demandes, puisque GretaThunbergaprévudepasserplus VOIR PAGE A 2 : GRETA
OLIVER BERG AGENCE FRANCE-PRESSE
INDEX Avis légaux ............ B2 Culture .................. B7 Décès .................... B4 Économie .............. B4 Éditorial ................ A6 Grille TV ................ B7
Faire sa place dans un monde d’aiguilles et de testostérone
Idées ..................... A7 Météo .................... B6 Monde ................... B1 Mots croisés .......... B6 Sports ................... B6 Sudoku .................. B6
Le tatouage connaît un engouementsans précédent depuis des années. Au moins un Québécois sur quatre est tatoué, y compris le premier ministre du Canada. Deuxième article d’une série qui analyse la signification globale du phénomène. CAROLINE CHATELARD LE DEVOIR
L’ENCRE DANS LA PEAU
VOIR PAGE A 4 : AIGUILLES
F is the key (Marie-Christine), tatoueuse professionnelle. ALICE CHICHE LE DEVOIR
LEDEVOIR // LE MERCREDI 28 AOÛT 2019
A2
ACTUALITÉS En mission pour mobiliser les jeunes contre la crise climatique GRETA SUITE DE LA PAGE A 1
de trois mois en Amérique, notamment pour se rendre au sommet de l’ONU sur le climat, le 23 septembre. Elle compte même se rendre au Chili en décembre, afin de participer à la 25e Conférence des Parties (COP25). Mme Gingras n’était donc pas en mesure, mardi, de confirmer la venue au Québec de la militante environnementale. Mais les discussions sont très avancées quant aux « intentions » de la jeune militante de venir à Montréal. «Le souhait a été clairement exprimé de sa part. » Si elle vient à Montréal, elle prendra part ici à une manifestation qui se tiendra le 27 septembre, soit en pleine campagne électorale fédérale, mais surtout dans le contexte d’un mouvement de « grève mondiale pour le climat » prévu depuis déjà plusieurs mois. Cette grève est d’ailleurs soutenue par Greta Thunberg, qui a appelé à une mobilisation internationale et intergénérationnelle autour de l’enjeu climatique, en soulignant que les jeunes « ont besoin de l’aide des adultes ». « C’est un enjeu mondial qui affecte chacun d’entre nous. Nous sommes tous sur le même bateau, donc tout le monde doit se sentir concerné », a-t-elle affirmé dans une vidéo produite pour promouvoir ce mouvement de débrayage. Figure de proue Encore inconnue à pareille date l’an dernier, la jeune suédoise de 16 ans est devenue rapidement une figure emblématique du mouvement des jeunes en faveur du climat après que la vidéo de son intervention lors de la COP24, en
décembre 2018, fut devenue virale sur les réseaux sociaux. « Vous parlez seulement d’une éternelle croissance économique "verte", parce que vous avez trop peur d’être impopulaires. Vous ne parlez que d’aller vers l’avant, avec les mêmes mauvaises idées qui nous ont conduits dans ce bourbier », affirmet-elle alors avec aplomb, dans un discours destiné aux délégués des 195
Greta Thunberg a choisi de se rendre en Amérique en traversant l’océan à bord d’un voilier zéro carbone. BEN STANSALL AGENCE FRANCE-PRESSE
pays présents à la COP24. « Vous dites que vous aimez vos enfants pardessus tout, mais vous volez leur futur sous leurs yeux », ajoute Greta Thunberg, qui sera par la suite invitée à présenter son plaidoyer au Forum économique de Davos. Après avoir entamé seule une campagne de grèves hebdomadaires chaque vendredi depuis août 2018, les choses ont d’ailleurs changé radicalement après la COP24. En quelques semaines, des débrayages similaires vont se multiplier, des États-Unis au Japon, en passant par l’Allemagne, l’Australie, la Belgique ou encore le Québec. Professeure à l’UQAM et spécialiste de l’éducation à relative à l’environnement, Lucie Sauvé n’est pas surprise de la portée du mouvement de grèves scolaires pour le climat lancé par Greta Thunberg. «Son initiative a permis de braquer les projecteurs sur l’angoisse des jeunes, parce qu’elle est arrivée à un moment où il y avait déjà une anxiété grandissante chez les jeunes. Et cette angoisse est nourrie par les décideurs, qui ne bougent pas face à la situation actuelle. Les jeunes se demandent pourquoi ils doivent aller à l’école, alors qu’ils sont en train de se faire voler leur avenir. » Chargée de cours à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke, Eugénie Dostie-Goulet souligne pour sa part que, si l’urgence d’agir évoquée par la militante écologiste rejoint les jeunes, elle lui attire aussi des critiques parfois virulentes. « Elle prend position sur un enjeu qui demeure, encore aujourd’hui, polémique, ne serait-ce que par les solutions qui peuvent être mises de l’avant. Ça peut heurter certaines personnes, notamment sur le plan économique. » Greta Thunberg plaide notamment pour la fin de l’utilisation des énergies fossiles, alors que l’exploitation pétrolière et gazière est plutôt en expansion au Canada. Elle refuse également de prendre l’avion. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle a choisi de traverser l’océan en voilier zéro carbone. Après avoir été retardé par les conditions météorologiques, le voilier doit arriver à New York mercredi ou jeudi
En négociation depuis l’automne 2018 ! de faire un effort important pour atteindre l’équilibre budgétaire : à l’abolition de nombreux postes de personnel de soutien;
indépendante. grandement à la notoriété de l’université : étudiants;
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Greta Thunberg Wants To Come To Montreal For A Huge Climate Change March Next Month We may have the pleasure of welcoming the young activist to our city! Stefanie Hanrahan Published Aug 28 2019Updated August 28 at 11:22 AM The Quebec environmental group, La Planète s'invite au Parlement, has invited activist Greta Thunberg to march in Montreal next month. Thunberg has said that she hopes she can attend! The Montreal climate change march will be on September 27. Visit MTLBlog for more headlines. Greta Thunberg, the 16-year-old Swedish activist, has expressed interest in taking part in an upcoming Montreal climate change march. La Planète s'invite au Parlement, the Quebec environmental group organizing the September 27 event, extended an invitation earlier this week to Thunberg. "We announce this news with much excitement," the group wrote on its Facebook page. "Greta Thunberg hopes to march with us in Montreal on September 27!" Thunberg hasn't accepted yet, the post clarifies, but she did express keen interest. A spokesman for the group, Rosemonde Gingras, told Le
Devoir that Thunberg does indeed want to intend and the two groups have had "several exchanges and discussions" on the matter of logistics. The young activist has previously expressed support for activism in Montreal during the "student strike" demonstrations back on March 15. The Montreal march was one of the largest demonstrations in the world during the Friday for the Future Global Walkout, with more than 150,000 students taking part. Le Devoir goes on to say that Thunberg is interested in coming to Montreal because of the "strong mobilization" of young people of Quebec. It would truly be an honour to not only have Thunberg visit Montreal to also take part in the September march. But we imagine there is a rather long list of cities that would love to have her visit. Thunberg grabbed the attention of the media when she was only 15years old and her "school strike for the climate" messaging built the massive environmental movement Fridays for Future. She has participated in the 2018 United Nations Climate Change Conference, and she will attending the UN climate summits in New York and Chile this month. READ MORE: 33 Montreal Slang Terms Translated For The Rest Of Canada The avid sailor just sailed across the Atlantic on a solar-powered, zeroemission sailboat to bring awareness to the carbon footprint of travel.
As of this morning, she crossed the ocean and has docked on Coney Island. In 2019 Thunberg was featured on the cover of Time magazine, which named her a "next generation leader" and to top it all off she was nominated for the Nobel Prize. That is a lot to accomplish for someone who hasn't graduated high school. For more information or to take part in the march, check out their Facebook page here.
A Montréal, marée humaine pour un défilé "historique" avec Greta Thunberg Paris Match Publié le 28/09/2019 à 09h33
Vendredi, une manifestation géante à Montréal a réuni des centaines de milliers de personnes autour de Greta Thunberg, la jeune activiste suédoise.
"Nous sommes en train de changer le monde", a lancé vendredi la jeune Suédoise Greta Thunberg à l'issue d'une manifestation géante à Montréal qui a réuni des centaines de milliers de personnes lors d'une nouvelle "grève mondiale pour le climat". "On est au moins 500 000", s'est félicitée l'égérie de la lutte contre l'inaction politique face au réchauffement climatique. "Vous pouvez être fiers de vous !", a-t-elle clamé, sous les vivats d'une foule composée de nombreux jeunes. A lire :"Comment osez-vous ?!" Le discours poignant de Greta Thunberg à l’ONU Selon les organisateurs, la manifestation a rassemblé près d'un demimillion de personnes, du jamais vu au Québec, et l'une des plus grosses manifestations jamais organisées au Canada. La police n'a pas donné de chiffres officiels mais elle a salué une mobilisation "historique" qui s'est déroulée sans incidents majeurs. "Nous ne sommes pas à l'école aujourd'hui, vous n'êtes pas au travail
aujourd'hui, parce qu'il y a urgence et nous ne resterons pas les bras croisés", a poursuivi l'adolescente, quelques jours après son retentissant "Comment osez-vous!", lancé à un aréopage de chefs d'État et de gouvernement à l'ONU. "Cette semaine, les leaders du monde entier se sont réunis à New York. Ils nous ont déçus une fois de plus avec leurs paroles creuses et leurs plans insuffisants", a-t-elle déploré, en évoquant le sommet de l'ONU sur le climat au début de la semaine.
"Je suis là pour notre futur" Alors que le Canada est en pleine campagne électorale, le Premier ministre Justin Trudeau s'est mêlé à la foule après avoir annoncé de nouvelles mesures pour l'environnement, comme il le fait quasiment chaque jour depuis le début de la semaine. Dans la matinée, il avait rencontré la jeune militante écologiste suédoise en tête-à-tête. Une rencontre qui n'a pas empêché Greta Thunberg, 16 ans, d'égratigner la politique environnementale du gouvernement canadien. Comme la plupart des dirigeants de la planète, M. Trudeau "n'en fait pas assez" pour la planète, a-t-elle estimé lors d'un point presse avant la manifestation. M. Trudeau s'est dit "entièrement d'accord" avec elle. "C'est exactement ce que nous allons faire", a-t-il promis. Dans la foulée, il s'est engagé à planter deux milliards d'arbres sur 10 ans s'il était réélu le 21 octobre. Interrogée sur les critiques dont elle fait l'objet, la jeune Greta a de son côté dit y voir un "compliment". "Nous faisons aujourd'hui trop de bruit
et les gens ont du mal à gérer alors ils essaient de nous faire taire", a-telle affirmé. Dans la foule, où se sont côtoyés jeunes et familles, Alexanne Lessard a défilé déguisée en arbre, avec de la peinture verte sur le visage et les bras, des fausses feuilles dans les cheveux. "Je suis là pour notre futur, pour montrer à notre gouvernement que nous sommes une majorité à vouloir faire quelque chose", explique cette jeune adulte à l'AFP. Annabelle Vellend, 13 ans, est venue de Sherbrooke, à 150 kilomètres à l'est de Montréal, avec son père. "Je crois vraiment dans le mouvement de Greta, elle fait vraiment de belles choses et elle peut encourager surtout en temps d'élection les acteurs politiques d'agir pour les changements climatiques", estime-t-elle, avant de fondre en larmes en apercevant son idole en tête de cortège. En se mêlant aux manifestants, M. Trudeau, entouré de sa femme Sophie Grégoire et de leurs enfants, a pris le risque d'être interpellé par les manifestants sur sa politique environnementale. L'un d'eux a été arrêté sans ménagement et plaqué au sol par la police alors qu'il insultait le chef du gouvernement et menaçait de lui lancer des oeufs, selon la chaîne CBC. M. Trudeau a été vivement critiqué pour avoir nationalisé l'oléoduc Trans Mountain, qui achemine le pétrole des sables bitumineux de l'Alberta aux côtes de la Colombie-Britannique, au grand dam des associations de défense de l'environnement.
Venue en voiture électrique prêtée... par Arnold
Schwarzenegger Le cortège des manifestants a symboliquement terminé sa course à quelques encablures de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI). Coïncidence du calendrier, les dirigeants de l'aviation civile, régulièrement montrés du doigt par le mouvement écologiste pour leur contribution aux émissions de carbone mondiales, y sont réunis depuis mardi et jusqu'au 4 octobre pour leur assemblée triennale sur le même sujet. Greta Thunberg a traversé l'Atlantique en voilier pour venir aux EtatsUnis et a rejoint Montréal depuis New York dans une voiture électrique prêtée par l'acteur hollywoodien Arnold Schwarzenegger. Le vendredi précédent, plus de quatre millions de jeunes (et d'adultes) s'étaient mobilisés à travers le monde pour un "Friday for future". Ils étaient finalement plus de 6,6 millions, a annoncé vendredi Greta Thunberg. Une semaine plus tard, la mobilisation semblait un peu marquer le pas. En Italie, plusieurs centaines de milliers de jeunes ont défilé dans tout le pays. D'autres manifestations ont eu lieu à Madrid, Zurich, en Australie ou aux Etats-Unis notamment. L'Argentine a recensé une vingtaine de manifestations, tandis que la police chilienne a compté 20.000 personnes à Santiago. Greta Thunberg a estimé que "plusieurs millions de personnes" avaient manifesté dans le monde lors de cette journée. Toute reproduction interdite
Grève du climat : Un demi-million de manifestants à Montréal avec Greta Thunberg selon les organisateurs Mis à jour le 28/09/19 à 00h43
Plus de 500.000 personnes ont participé à la « grève pour le climat » de Montréal aux côtés de Greta Thunberg le 27 septembre 2019, selon les organisateurs. — Graham Hughes/AP/SIPA
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a rencontré la jeune militante avant de participer à la marche C’est « la plus grosse manifestation de l’histoire du Québec ». Selon les organisateurs, près de 500.000 personnes ont défilé vendredi à Montréal aux côtés de la militante Greta Thunberg dans le cadre d’une nouvelle « grève mondiale pour le climat ». « Nous sommes en train de changer le monde », a lancé la jeune Suédoise à l’issue de la marche, acclamée par la foule. « Vous pouvez être fiers de vous ! » « On est la plus grosse manifestation de la semaine dans le monde », a également argué François Geoffroy, du collectif La Planète s’invite au
Parlement. La police a, pour sa part, salué une mobilisation « historique », sans communiquer de chiffres officiels. Les écoles, les lycées et la plupart des universités de Montréal avaient annoncé l’annulation des cours pour la journée tandis que la mairie invitait ses employés à prendre une journée de congé pour participer à la manifestation.
Justin Trudeau chahuté Justin Trudeau, ainsi que les principaux chefs de partis canadiens, ont participé à la marche. Le Premier ministre canadien s’est entretenu en tête à tête avec Greta Thunberg, symbole de la lutte en faveur du climat, et quelques jours seulement après son intervention à la tribune des Nations unies. « Cette semaine, les leaders du monde entier se sont réunis à New York. Ils nous ont déçus une fois de plus avec leurs paroles creuses et leurs plans insuffisants », a martelé la militante, qui n’a pas non plus épargné le Canada, estimant que le pays « n’en fait pas assez ».
Justin Trudeau a justement promis d’en faire plus. L’homme d’Etat, qui brigue un second mandat aux élections législatives du 21 octobre, a fait de la défense de l’environnement l’un de ses axes de campagne. « Il y a une extraordinaire mobilisation des jeunes partout dans le monde et au Canada en faveur d’actions réelles contre le changement climatique », avait-il déclaré à la presse quelques jours plus tôt. Selon Radio-Canada, le premier ministre a été chahuté par des manifestants qui lui reprochent notamment la nationalisation par le Canada d’un oléoduc transportant des sables bitumineux. Le Premier ministre s’est engagé dans la foulée de la manifestation à planter deux milliards d’arbres sur 10 ans s’il est réélu. 20 Minutes avec AFP
Près de 500.000 personnes ont manifesté à Montréal avec Greta Thunberg Europe1 .fr
11h00, le 28 septembre 2019
Greta Thunberg l'a encore promis vendredi : "Nous sommes le changement et le changement arrive." © Martin OUELLET-DIOTTE / MARTIN OUELLET-DIOTTE / AFP / AFP
"Nous sommes en train de changer le mond", a lancé la jeune activiste suédoise Greta Thunberg devant ce que les organisateurs ont présenté comme "la plus grosse manifestation de l'histoire du Québec". Près de 500.000 personnes ont défilé vendredi à Montréal avec la militante suédoise Greta Thunberg dans le cadre d'une nouvelle "grève mondiale pour le climat", ont annoncé les organisateurs de la manifestation. "C'est "la plus grosse manifestation de l'histoire du Québec", a annoncé à la foule François Geoffroy, du collectif La Planète s'invite au Parlement. La police n'a pas donné de chiffre officiel. >> LIRE AUSSI - EXCLUSIF - Emmanuel Macron répond à Greta Thunberg : "Je n’ai pas le sentiment que la France bloque"
"On est au moins 500.000", s'est félicitée la jeune Suédoise. "Vous pouvez être fiers de vous !" a-t-elle lancé à la foule rassemblée à proximité du siège de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), à l'issue de la marche. "Il y a urgence et nous ne resterons pas les bras croisés" a déclaré la jeune femme avant de proclamer : "Nous sommes le changement et le changement arrive." "Cette semaine les leaders du monde entier se sont réunis à New York. Ils nous ont déçus une fois de plus avec leurs paroles creuses et leurs plans insuffisants", a-t-elle déploré, en évoquant le sommet de l'ONU sur le climat au début de la semaine à New York.
Plus de six millions de manifestants dans le monde ? Elle a répété que c'était un "devoir moral" de "continuer à se battre pour la planète et pour notre avenir" afin d'être capables "lorsque nous serons plus vieux de regarder nos enfants dans les yeux et de leur dire que nous avons fait tout notre possible." Greta Thunberg a aussi estimé que "plusieurs millions" de personnes ont manifesté partout dans le monde vendredi. "Nous continuerons à le faire jusqu'à ce qu'ils nous écoutent", a-t-elle prévenu sous les ovations. Greta Thunberg a estimé que la mobilisation de vendredi dernier, lors de la précédente "grève pour le climat", avait réuni "plus de 6,6 millions de personnes" dans le monde, selon les derniers chiffres disponibles. Les organisateurs parlaient jusqu'à présent de plus de quatre millions de personnes pour ce "Friday for future".
La frénésie « Greta Thunberg » frappe Montréal Le nom de Greta Thunberg était sur toutes les lèvres, hier. Il était scandé dans la majorité des slogans et écrit en grosses lettres sur beaucoup de pancartes. Beaucoup ont qualifié son passage à Montréal d’« historique », alors que des centaines de milliers de marcheurs sont descendus dans les rues pour se rallier à la cause défendue avec ardeur par la jeune environnementaliste. Publié le 28 septembre 2019 à 5h00
MAYSSA FERAH LA PRESSE
L’aventure montréalaise de la jeune militante a débuté en matinée, lors d’un point de presse où elle s’est exprimée d’une voix ferme, avec calme et assurance. Les organisateurs du mouvement, quelques dignitaires autochtones et de nombreuses personnalités, dont David Suzuki, étaient attentifs à chacune des paroles prononcées par l’adolescente la plus connue au monde.
PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE
Greta Thunberg et David Suzuki
Elle s’est dite excitée d’être à Montréal, mais surtout heureuse de se tenir debout avec des gens de partout autour de la planète pour une cause commune. « C’est très émouvant de voir autant de gens passionnés et mobilisés pour la marche et la grève, des gens de tous les âges, de toutes les générations », a-t-elle dit. Elle a profité de cette première apparition publique de la journée pour glisser un mot sur sa rencontre avec le premier ministre Justin Trudeau et exprimer son
sentiment général par rapport à la classe politique. « Mon message pour les politiciens à travers le monde est toujours le même : “Écoutez et agissez en vous basant sur la science.” J’essaie de ne pas me concentrer sur les individus, mais plutôt d’avoir une vue d’ensemble. C’est facile de blâmer une seule personne, et [M. Trudeau] a beaucoup de responsabilités, mais c’est sûr qu’il n’en fait pas assez », a-t-elle dit.
PHOTO ANDREJ IVANOV, REUTERS
Greta Thunberg a rencontré Justin Trudeau.
Des manifestants conquis Greta Thunberg a conquis les manifestants, le temps d’une marche.
« Make the world Greta again », affichaient des pancartes, habile référence au slogan de campagne du président américain Donald Trump. Plus loin, sur quelques affiches portées à bout de bras par des adolescents enthousiastes, on pouvait lire la phrase How dare you ?, tirée de son discours prononcé à l’ONU lundi dernier. D’autres petits groupes déambulaient carrément avec d’immenses photos de la jeune Suédoise. Greta Thunberg, elle, se trouvait à la tête de l’immense cortège qui a pris d’assaut la métropole, du parc Jeanne-Mance jusqu’au parc urbain situé sur le boulevard Robert-Bourassa, à l’angle de la rue Bonaventure. Le visage tantôt souriant, tantôt déterminé, elle brandissait avec une fierté manifeste le message Skolstrejk för klimatet – « grève scolaire pour le climat » en suédois. Son discours de clôture parsemé de mots en français a suscité des cris de joie et d’admiration et des applaudissements retentissants. Visiter le Canada, c’est un peu comme revenir chez elle, a-t-elle dit. Elle a énuméré avec une pointe d’humour, devant une foule euphorique, les similarités entre le pays et sa Suède natale : les orignaux, les hivers froids, la neige, le hockey sur glace…
PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE
Greta Thunberg a été accueillie par cette foule réunie au centre-ville de Montréal.
Après de multiples remerciements adressés aux marcheurs, elle s’est réorientée vers la cause environnementale. Elle a dénoncé l’inertie de la classe politique et ses mesures qu’elle estime insuffisantes : « Nous marchons pour la planète et un meilleur futur […] Cette semaine, les leaders du monde entier se sont rassemblés à New York. Ils nous ont déçus une fois de plus avec leurs mots vides de sens et leurs plans insuffisants », a-t-elle dénoncé. « S’ils avaient fait leur travail, nous n’aurions pas à nous inquiéter », a-t-elle renchéri.
Les clés de la ville
Un rassemblement de jeunes guettaient avec espoir l’arrivée de leur idole à l’entrée de l’hôtel de ville de Montréal. La jeune environnementaliste s’y trouvait pour rencontrer Valérie Plante. Souriante, la mairesse lui a remis les clés de la ville. Ce geste a une valeur symbolique. « Greta sera toujours la bienvenue dans la métropole québécoise », a expliqué la mairesse. Elle a également remercié sa jeune invitée d’avoir « porté un message franc, qui ne laisse personne indifférent ». Mme Plante a qualifié la journée d’hier d’« absolument exceptionnelle ».
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE
Greta Thunberg et Valérie Plante, mairesse de Montréal
Malgré les nombreux médias présents et les multiples remerciements, c’est une Greta Thunberg plutôt décontractée qui s’est adressée au public pour cette courte
apparition, sa dernière de la journée. Vêtue d’une chemise à fines rayures, chaussures sport bleues aux pieds et cheveux tressés, elle s’est dite reconnaissante de la réception positive de sa visite et dépassée par l’ampleur de la marche. Elle a invité tous les sympathisants à continuer leur mobilisation. À travers l’histoire, les importants changements sociaux sont survenus grâce aux mouvements populaires, affirmait la jeune militante plus tôt hier après-midi. « Le changement arrive, que vous l’aimiez ou non. » — Avec la collaboration de Raphaël Pirro et Jean-Thomas Léveillé, La Presse
Les visages de la marche
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE
Félixe Dionne, 30 ans, s’est présentée à la manifestation déguisée en cornichon.
Félixe Dionne, 30 ans, s’est présentée à la manifestation déguisée en cornichon. Pourquoi ? « Pourquoi pas ? », répond-elle en riant. Elle était visiblement enchantée de voir la foule aussi nombreuse. « Il faut que les choses changent, maintenant », dit-elle. Au dos de sa pancarte, on lisait : « La nature est sexy. »
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE
Olivier Gauvin et Jonathan Bacon
Olivier Gauvin et Jonathan Bacon travaillent tous deux pour l’organisme Rézo, qui fait la promotion de la santé de « gars qui couchent avec d’autres gars ». Ils ont uni leur travail à la cause environnementale avec une affiche pour le moins originale.
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE
Kattam Laraki-Côté (à gauche)
Kattam Laraki-Côté (à gauche) s’est joint à d’autres manifestants munis de percussions pour soulever la foule. « Sau-sau-sau, sauvez la planète », scandaient des dizaines de personnes autour d’eux. Un véritable party au cœur de la manifestation. « J’ai fait 200 mètres en une heure », a dit l’homme, visiblement heureux de ces rencontres improvisées. © La Presse (2018) Inc. Tous droits réservés.
Greta Thunberg : l’influenceuse Publié le 28 septembre 2019 à 5h00 Stéphane Laporte Chronique Greta Thunberg est une influenceuse. Elle ne pousse pas les gens à avoir des lèvres plus grosses, des abdos plus saillants, des lunettes de soleil à la mode ou des baskets fluo. Elle ne déballe pas des cadeaux dans ses stories. Elle ne se prend pas en selfie en bikini. Stéphane Laporte Collaboration spéciale Elle incite les gens à faire des gestes pour que le réchauffement climatique ne cause pas notre perte. C’est sa mission. Comment être contre ? Greta Thunberg est pour la vie. Pour ce qu’il y a de plus essentiel : vivre. On lui reproche d’être alarmiste. Ben oui. Il le faut. On ne reproche pas à un réveille-matin de faire du bruit. C’est la seule façon de nous tirer de la nuit. Des tonnes de rapports scientifiques affirment que si on ne fait
rien, la planète Terre ne sera plus habitable. Greta crie : « Faites quelque chose. » Vous voudriez qu’elle le dise moins fort. Ceux qui le disent moins fort, on ne les écoute pas. Greta Thunberg est arrivée à l’ONU comme une star. Après avoir traversé l’océan en voilier. Tous les médias à ses pieds. Elle aurait pu surfer sur cette vague. Défiler avec tous les dirigeants du monde. Jouer à la petite princesse. Leur remettre son dessin d’enfant. Un beau rond bleu avec plein d’arbres verts dessus et un soleil jaune pas trop gros. Les puissants lui auraient dit : « Comme c’est beau. Oui, Greta, on t’a comprise. Oui, Greta, on va t’aider. On va faire un parc à ton nom. » Elle serait devenue leur bonne conscience. Leur mascotte écolo. En échange, ils seraient devenus ses contacts influents. Elle aurait eu accès à eux en tout temps. Elle aurait eu le droit de frayer avec le gratin, comme Bono. C’est toujours pratique d’être l’amie des puissants. Ça garantit un bel avenir. Surtout à 16 ans. Bref, Greta Thunberg aurait facilement pu être récupérée, cette semaine. Mais Greta ne mange pas de ce pain-là. Elle a semoncé les
maîtres du monde. Elle leur a donné un char d’humus. Un bon coup de pied dans le cul. Un discours à la Yvan Ponton dans Lance et compte. Mes sacraments ! Vous pensez juste à l’argent. Grouillez-vous ! C’est une question de vie ou d’extinction. Elle était choquée verte. Conséquente avec toute sa démarche. Elle leur a dit en pleine face ce qu’elle leur disait quand ils lui tournaient le dos. Bravo. Les puissants ne sont pas habitués de se faire parler comme ça. D’habitude, même leurs opposants mettent des gants. Question de ne pas nuire à leurs intérêts. À leur lobby. Donc les bigs n’ont pas aimé se faire brasser le pommier. Alors, ils ont traité Greta comme on traite une enfant impolie. Calme-toi ! Ils n’ont rien compris. La seule façon de calmer Greta, c’est d’agir. Tant qu’ils vont laisser la température monter, Greta ne va pas se calmer.
PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE
La militante écologiste Greta Thunberg a participé hier à la grande marche pour le climat, à Montréal.
Le passage de la jeune militante suédoise à l’ONU a dérangé. Les adultes sont encore tellement condescendants avec les ados. Pourtant, les ados ont autant le droit de s’exprimer que les grands. Beaucoup d’entre eux sont beaucoup plus brillants que bien des vieux cons. Les enfants ne sont pas des sous-humains. Ce sont des êtres à part entière. On les ignore trop souvent. Pour une fois qu’une ado parvient à capter notre attention, échangeons. Parce qu’elle a 16 ans, on dit qu’elle est manipulée. Qu’il y a du monde derrière elle. Accusations faciles. Justin Trudeau, Donald Trump, Emmanuel Macron… Ils ont quel âge ? Et vous croyez qu’il n’y a personne derrière eux ? Si on leur faisait passer un détecteur de sincérité, je parierais sur Greta. Ce n’est pas parce qu’on est jeune qu’on est manipulé. Ce n’est pas parce qu’on est jeune qu’on ne peut pas donner de leçons. Ce n’est pas parce qu’on est jeune qu’on doit se la fermer. Au contraire ! Pendant trop longtemps, on a dit de la nouvelle génération qu’elle manquait d’idéal, d’envergure, qu’elle était obnubilée par le matériel. Qu’elle ne voulait que du cash. Et voilà que la jeunesse se rallie autour d’une cause. Qu’elle bouge. Qu’elle marche. Qu’elle avance. Qu’elle nous met face à nos contradictions. Qu’elle fait ce que jeunesse doit faire. Changer le monde. On devrait en être terriblement content. C’est tellement encourageant. Elle ne parviendra probablement pas à changer le monde. Pas plus que nous n’y sommes parvenus. Mais elle parviendra sûrement à changer du monde. À changer du monde par en dedans. À ouvrir quelques esprits. À rendre des gens plus conciliants. À rendre des gens plus
responsables. Quand je dis elle, je parle de la jeunesse. Pas juste de Greta. Greta ne peut rien faire toute seule. L’influence doit se concrétiser. Ça prend un mouvement. Et on l’a vu hier, la mobilisation est là. On peut tenter de discréditer le mouvement. Dire qu’il y avait bien des gens dans la rue, hier, qui roulent en VUS aujourd’hui. Bien des gens qui avaient gaspillé du carton pour leurs pancartes. Bien des gens qui avaient trouvé comment rejoindre le parcours de la manifestation grâce à leur iPhone polluant. Ce n’est pas ça, l’important. Personne n’est parfait. L’important, c’est la prise de conscience. On sait qu’il faut faire le bien. Le fait-on toujours ? Non. Mais c’est ça, notre repère. Ce vers quoi on doit tendre. C’est la même chose pour l’environnement. Il faut d’abord que ça s’incruste en nous, en dedans, pour que ça finisse par paraître autour, dehors. Ce vert tendre. Nous sommes tous des influenceurs. Les gestes que nous faisons ont tous une influence, sur la vie des uns et des autres. Tout est relié en ce bas monde. Le social, l’économique, l’environnemental, le culturel… Tout. En être conscient est bon, autant pour nous que pour les autres. Il faut se faire attention. C’est ça que dit Greta.
Un vendredi d’espoir Publié le 28 septembre 2019 à 6h00 Mario Girard Chronique Ce sont les clameurs de la foule qui impressionnaient le plus. Elles partaient de la tête du cortège et le traversaient dans un incroyable mouvement de vague. C’est à ce moment-là que l’on ressentait l’extrême puissance de l’événement, que l’on prenait conscience de la force herculéenne qui peut se dégager de centaines de milliers de personnes venues dire ensemble qu’il faut sauver la planète avant qu’il ne soit trop tard. On se souviendra longtemps de cette marche. De cette journée fabuleuse bénie des dieux. De cette adolescente haute comme trois pommes capable de galvaniser une foule d’un demi-million de personnes (selon les organisateurs) avec de simples mots, alors qu’il faut 20 camions d’équipement à une rock star pour en faire autant. N’ayons pas peur des mots et parlons d’un événement historique pour le Québec et pour Montréal.
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE
« J’ai vu des jeunes en pantalon indien bouffant, d’autres en veston. Des gens déguisés en crocodile, d’autres en fauteuil roulant. Peu importe leur horizon, tous avaient le même souhait : ne pas finir leurs jours dans un immense dépotoir surchauffé », écrit notre chroniqueur Mario Girard.
Pour bien vivre cet instant, je me suis rendu au parc Jeanne-Mance vers 11 h. Un couple d’Allemands de passage à Montréal craignait qu’il n’y ait peu de monde. Trente minutes plus tard, j’avais la certitude que cette marche serait majeure. Les gens arrivaient de partout, par petits groupes. L’ambiance était festive. La première chose qui m’a frappé est la grande diversité qui régnait chez les manifestants. Durant toute la semaine, j’ai vu des sondages qui disaient que l’environnement était un enjeu qui intéressait surtout les jeunes. La journée d’hier a donné tort à ces croyances. J’ai vu des bébés, des enfants, des adolescents complètement fans de Greta Thunberg (les tresses font un retour en force), mais aussi beaucoup d’adultes, des parents et des grands-parents. J’ai vu des jeunes en pantalon indien bouffant, d’autres en veston. Des gens circulant en crocodile, d’autres en fauteuil roulant. Peu importe leur horizon, tous avaient le même souhait : ne pas finir leurs jours dans un immense dépotoir surchauffé. Tous avaient en tête l’héritage que nous sommes en train de préparer à ceux qui viendront après nous. « Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants », avait écrit quelqu’un sur sa pancarte. Ça rigolait ! Ça chantait ! Ça dansait ! « Elle est où, Greta, elle est où ? », a improvisé un groupe de jeunes sur l’air de la chanson Il est où le bonheur. Il y avait des effluves de pot (biologique, j’imagine), des bruits de tam-tam et de bongos. Il y avait même des gens qui distribuaient des câlins gratuits. En
revanche, je n’ai pas vu de vendeurs de bouteilles d’eau… Mauvaise journée pour eux. J’ai aussi pu apprécier beaucoup de créativité dans les messages que les gens voulaient véhiculer. « Quand la planète est rendue plus chaude que Chris Hemsworth, y’a un problème ! », avait écrit une jeune fille. « Make Earth Greta Again », avait inscrit un autre pour faire un pied de nez au président Trump qui a ridiculisé Greta Thunberg à la suite de son passage à l’ONU. Un adolescent avait parodié une chanson de Paul Piché : « Malheureux d’un printemps qui m’chauffe la couenne ! » Finalement, un p’tit rigolo, sans doute tenté par une carrière en humour, avait reproduit sur sa pancarte une paire de fesses au-dessus de la laquelle il avait ajouté : « Ceci est le seul gaz accepté au Québec. » *** Plus tôt en matinée, les organisateurs ont tenu un point de presse dans les jardins des Religieuses Hospitalières. En arrivant sur les lieux, je me suis d’abord trompé d’entrée. J’ai été accueilli par une armée de policiers et de gardes du corps qui surveillaient les lieux. J’ai cru un instant que Barack Obama, Madonna et Justin Trudeau tenaient une réunion secrète. On m’a fait déguerpir en m’indiquant le bon endroit. Quelle bonne idée d’avoir utilisé ces jardins ! On aurait dit le paradis terrestre. Il nous faisait sérieusement prendre conscience de la beauté de notre planète et des mauvais traitements qu’on lui inflige. Les principaux ténors québécois de l’environnement, Dominic Champagne en tête, se sont exprimés. Puis on a présenté Greta Thunberg aux nombreux journalistes.
Quand je l’ai aperçue, je n’ai pu m’empêcher de me dire : Quoi ? C’est cette minuscule adolescente (elle est toute menue) qui a fait se déplacer des millions de gens partout au monde ? Greta est montée sur la butte de gazon qui faisait office d’estrade avec son kangourou trop grand et sa pancarte sur laquelle il est écrit Skolstrejk för klimatet (« Grève scolaire pour le climat »). Elle paraissait intimidée et ne savait pas où regarder. Des représentants des Premières Nations lui ont remis des cadeaux. Elle a ensuite répondu de manière posée à quatre questions. Désolé pour ceux qui aiment croire que Greta est un robot programmé. Ce n’est pas du tout le cas. Du haut de ses 16 ans, elle est capable de répondre à toutes les questions avec aisance. À une journaliste de CTV qui lui demandait quel effet ça lui fait de voir des hommes puissants comme Donald Trump avoir peur d’elle, la jeune fille a tout simplement dit : « On est devenus très nombreux. Ça fait peur. Je prends cela comme un compliment. » Ça commençait bien la journée. J’ai quitté les jardins en me disant que si on ne faisait rien pour améliorer le sort de la planète, j’allais rentrer chez les sœurs. *** Entre le parc Jeanne-Mance et le boulevard Robert-Bourassa, point de chute de la marche, la foule était parfois dense. J’ai profité de cette proximité pour échanger avec des gens. Renée Delisle et sa fille, Brigitte Cantin, étaient parties de Laval pour prendre part à l’événement. « J’ai traîné ma mère », m’a dit fièrement Brigitte.
J’ai aussi parlé avec Francis Paquette-Doré et Jérémy Lebeuf, deux jeunes avocats qui avaient décidé de laisser leur cravate au bureau. Il y a aussi eu ce brin de causette avec Elisabeth, Anastasia et Chiara, trois élèves de la Villa Sainte-Marcelline qui n’avaient pas eu le temps de retirer leur uniforme. « C’est notre deuxième marche pour la planète », m’ont dit les filles. D’ailleurs, il était fascinant de voir comment Greta s’adressait directement à ce public d’élèves lors du discours qu’elle a prononcé en fin d’après-midi. « Nous allons faire la grève tant et aussi longtemps que les dirigeants n’agiront pas », a-t-elle dit. C’est à eux qu’elle parlait. Une jeune fille avait rédigé une belle réponse à cet appel : « Les jeunes doivent aujourd’hui manquer l’école pour assurer leur futur. » En marchant, j’ai pensé à tous ces climatosceptiques, ces pissevinaigre qui ne cessent de dénigrer le discours des écologistes et remettent en question les conclusions des scientifiques. Je pensais surtout aux pionniers de l’environnement, ceux qui marchent seuls depuis des années, qui tentent de faire entendre leur voix parmi toutes les autres qui sont tonitruantes. David Suzuki en particulier. Il était présent hier. Vous imaginez ce qu’il a pu ressentir ? La marche d’hier m’a convaincu d’une chose : que le changement est encore possible. La preuve : qui aurait dit il y a quelques années qu’Arnold Schwarzenegger, le Terminator lui-même, aurait prêté sa voiture électrique au père de Greta Thunberg afin qu’il puisse conduire sa fille à Montréal ? Oui, le changement est encore possible. La marche d’hier l’a démontré.
Ceux qui y ont participé ont compris qu’il y a des moments rares dans la vie qui sont des points de bascule. Ce vendredi bourré d’espoir en était un.
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VOL. CX N O 220 / LES SAMEDI 28 ET DIMANCHE 29 SEPTEMBRE 2019 / 3,05 $ + TAXES = 3,50 $
SEMAINE DU CLIMAT
Une marche historique CULTURE
Une étude studieuse du nouvel inédit de John Coltrane
À Montréal, une foule record manifeste avec Greta Thunberg | A 6
Le Québec, le Canada et le monde ont battu le pavé pour le climat | A 8
Après la rue, le vote, l’éditorial de MarieAndrée Chouinard | B 10
ÉTATS-UNIS
LED 4
Le pari risqué des démocrates
LIRE
La procédure de destitution peut être une arme à double tranchant
David Goudreault met au monde un hybride d’écrivains LED 28
INDEX Avis légaux ........... B8 Carrières ............... A11 Décès ................... A10 Édito ..................... B10 Grille TV ........ LeD40 Idées ..................... B11 Mots croisés... LeD54 Petites annonces A10 Sports ............ .....A12 Sudoku .......... LeD54
FABIEN DEGLISE LE DEVOIR
S
’il ne fallait se fier qu’au bruit que fait l’argent, malgré la tempête qui a frappé la scène politique américaine cette semaine, tout semble aller encore pour le mieux pour le président américain Donald Trump. Mercredi, le responsable de sa campagne, en vue de sa réélection en 2020, Brad Parscale, a en effet clamé sur le réseau social Twitter que la collecte de fonds s’était emballée dans les 24 heures précédentes, pour atteindre le chiffre mirobolant de 5 millions de dollars. Mieux, dans les trois heures àpeine qui ont suivi l’annonce du déclenchement de l’enquête en destitution de l’occupant de la Maison-Blanche, sur le grill depuis plusieurs jours en raison de sa conversa-
tion téléphonique avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, un million est tombé d’un coup dans les coffres de son organisation électorale et du Comité national républicain. Une aubaine. Pour partir un peu plus riche à la guerre. « Il était évident que Donald Trump allait se servir de cette histoire comme l’illustration d’un système qui est contre lui, et ce, pour toucher une base électorale séduite par ce discours anti-élite, résume à l’autre bout du fil le politicologue Alexandre Blanchet, chercheur à l’École nationale d’administration publique (ENAP). Mais est-ce que cela va fonctionner une fois encore ? C’est une autre histoire, tant les enjeux soulevés par l’affaire en cours sont sérieux ». Rappel des faits : la déclassification cette semaine du résumé de la conversation téléphonique entre Trump et
son homologue ukrainien, le 25 juillet dernier, a mis en lumière la tentative du président américain de faire intervenir un pays étranger dans la campagne électorale à venir aux ÉtatsUnis. Elle a également confirmé l’intrusion évidente de l’exécutif américain dans les affaires de la justice afin de faire enquête sur son opposant démocrate éventuel, Joe Biden. Il est toutefois talonné de très près par Elizabeth Warren, selon les derniers sondages. C’est cette transgression du principe de séparation des pouvoirs, socle de nos démocraties et fondement des États de droit,qui a d’ailleurséveilléles soupçons d’un membre des services secrets. Le lanceur d’alerte a ainsi déposé une plainte auprès de son administration VOIR PAGE A 9 : PARI
LEDEVOIR // LES SAMEDI 28 ET DIMANCHE 29 SEPTEMBRE 2019
Parfois maquillés, souvent armés de pancartes aux slogans humoristiques ou catastrophiques, les manifestants ont déambulé de manière pacifique, réclamant de l’action des dirigeants de la planète.
MONTRÉAL
500 000 citoyens emboîtent le pas à Greta Thunberg ALEXANDRE SHIELDS STÉPHANE BAILLARGEON LE DEVOIR
Nous sommes le changement et le changement arrive
»
GRETA THUNBERG
Une marée humaine. Une mobilisation d’une ampleur historique au Canada. Selon l’organisation de la manifestation, ils étaient près de 500000 dans les rues de Montréal vendredi, dont une très forte majorité de jeunes, à réclamer une stratégie efficace de lutte contre la crise climatique, mais aussi à dénoncer sans détour l’inaction environnementale des gouvernements. Un discours repris par la militante Greta Thunberg, figure marquante de cette journée de manifestation.
«Nous sommes 500 000 à dire à nos gouvernements que c’est assez », a lancé, à la fin de la marche, le porte-parole du collectif La Planète s’invite au Parlement, François Geoffroy, qui a coordonné l’organisation de cette première grève climatique de l’histoire du pays. « On veut une loi pour nous obliger à réduire nos émissions de gaz à effet de serre et on veut un plan pour en finir avec le pétrole et le gaz », a-t-il ajouté, en reprenant les revendications phares du collectif. Les propos de M. Geoffroy ont été chaudement applaudis par la foule, très imposante, qui était massée à la fin du parcours de la manifestation pour le cli-
Jamais une manifestation n’aura réuni autant de monde à Montréal.
mat, en plein cœur du centre-ville de Montréal. Mais ce ne sont pas tous les manifestants qui ont pu entendre les discours, puisque le cortège s’étirait alors sur près de cinq kilomètres, soit jusqu’au point de départ de la manifestation. Les organisateurs, qui attendaient au départ au moins 300000 personnes, ont indiqué à la fin de la journée que « près d’un demi-million de personnes» ont finalement pris part à l’événement, ce qui en ferait la plus im-
Le Festival international de la littérature (FIL) et la Société des arts technologiques présentent
Un texte de Pascale Petit (Éditions de l’Attente) Une lecture immersive par Christian Lapointe (auteur, metteur en scène, acteur et pédagogue), présentée dans la Satosphère.
portante mobilisation à caractère environnemental de l’histoire canadienne. Les forces de l’ordre, bien présentes tout le long du parcours vendredi, n’ont pas fourni d’estimation de la foule. La manifestation, qui s’est déroulée de façon pacifique, a surtout été le fait de jeunes venus de Montréal et d’ailleurs pour réclamer une véritable stratégie climatique de la part des gouvernements du Québec et du Canada, qui ont systématiquement raté les cibles
LEDEVOIR // LES SAMEDI 28 ET DIMANCHE 29 SEPTEMBRE 2019
Greta Thunberg suscite l’admiration de bien du monde autour de la planète, notamment celle de l’environnementaliste réputé David Suzuki, qui a pu s’entretenir avec elle au début du défilé
de réduction des émissions de gaz à effet de serre fixées au fil du temps. «Je suis là pour montrer que la population veut que les choses changent et qu’il est temps de prendre des actions concrètes. Ça suffit de se faire dire des niaiseries comme que le troisième lien, à Québec, est un projet vert. On en a ras-le-bol de toutes ces fausses paroles creuses », a résumé l’un d’entre eux, François Gauvin-Gendreau, étudiant à Polytechnique Montréal.
manif avec ses deux enfants. « Il angoisse beaucoup pour eux. Moi aussi », dit la mère devenue grand-mère. Tout au long de cette marche, qui comptait beaucoup de parents venus avec leurs enfants, d’artistes et d’élus, on a pu apercevoir des pancartes diverses dont les slogans oscillaient entre l’humour et l’expression du désespoir. Il y avait notamment des références à des phrases célèbres (Vert l’infini et plus loin encore; Maman, t’as raté ma planète; Terre et mer tu honoreras), des formules créatives (Make the world Greta, Les calottes sont cuites, J’aime les licornes mais elles ne sauveront pas la planète) et des slogans plus abrasifs (Non au suicide collectif, «Ce qui risque d’arriver a déjà commencé et Ne brûlez pas notre futur). Un groupe de manifestants a également dénoncé, avec une grande maquette de navire méthanier et de gazoduc, le projet d’usine de liquéfaction de gaz albertain Énergie Saguenay. Plusieurs manifestants ont par ailleurs repris des paroles prononcées par la militante climatique Greta Thunberg, dont le « Comment osez-vous » lancé lundi aux dirigeants politiques réunis au Sommet Action Climat de l’ONU.
Des têtes grises émergeaient par ailleurs dans la foule, dont celle de Judith Berlyn. Celle-ci a été conscientisée aux problèmes environnementaux par un de ses fils, Malcolm, au début des années 1980. «Il m’a expliqué il y a longtemps, quand il avait 19 ans, en 1983, qu’on détruisait la planète et qu’on allait laisser en héritage un monde ni bon, ni juste », dit-elle pour expliquer son engagement. Elle et son mari ont marché pendant 4 heures. Malcolm était ailleurs dans la
Greta Thunberg Cette dernière, qui avait souligné en avant-midi que le gouvernement du Canada «n’en fait pas assez» pour lutter contre les bouleversements climatiques, a d’ailleurs été très chaudement applau-
Ça suffit de se faire dire des niaiseries comme que le troisième lien, à Québec, est un projet vert
» FRANÇOIS
GAUVIN-GENDREAU
Les photos de la une et des pages 6 et 7 sont de Jacques Nadeau
die au moment de s’adresser aux manifestants, à la fin du parcours. «Vous êtes une nation qui pourrait être un leader climatique, mais ça ne veut absolument rien dire, parce que ce sont des paroles vides de sens. Et les politiques nécessaires ne sont toujours pas en vue», a-telle affirmé d’entrée de jeu. Elle a ensuite répondu à ceux qui critiquent ouvertement les jeunes qui se mobilisent pour le climat. «Les adultes nous disent que nous perdons notre temps. Mais en fait nous changeons le monde. Nous sommes le changement et le changement arrive», a insisté Greta Thunberg. «Nous ne mettons pas de l’avant notre opinion ou une vision politique. La question climatique et la crise environnementale dépassent les considérations politiques. Ce que nous disons est basé sur la meilleure science climatique disponible », a-t-elle ajouté, avant de citer, références à l’appui, le plus récent rapport du GIEC. La Suédoise à l’origine du mouvement mondial de grèves scolaires pour le climat a aussi invité les jeunes à poursuivre leurs actions, tout en lançant un avertissement aux décideurs politiques. «Nous ne cesserons jamais de nous battre pour le droit de vivre sur une planète habitable et pour notre droit à un avenir. Nous ferons tout en notre pouvoir pour éviter que cette crise empire. Si les gens qui détiennent le pouvoir ne prennent pas leurs responsabilités, nous le ferons. »
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LA CAMPAGNE SOUFFLÉE PAR LE CLIMAT
Tous les yeux tournés vers Greta et Montréal et la formation de la Garde côtière et enlever les navires abandonnés, une annonce qu’il a chiffrée à 40 millions $. Il s’est ensuite dirigé à une marche pour le climat à Victoria.
CATHERINE LÉVESQUE La Presse canadienne
MONTRÉAL — La campagne électorale fédérale était en arrièreplan vendredi, alors que tous les yeux étaient tournés vers la grande marche sur le climat à Montréal et son invitée d’honneur, la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg.
SCHEER PARLE DU 3E LIEN
Andrew Scheer a tenté de s’immiscer dans le débat environnemental à sa manière. Il était le seul chef des principaux partis politiques fédéraux à ne pas participer à une marche sur le climat, préférant faire une annonce qui, à son avis, s’inscrit dans son plan environnemental. Le chef conservateur a annoncé qu’il promet d’accorder la priorité aux projets d’infrastructures qui réduiront le temps passé dans le trafic — comme le troisième lien à Québec. Un journaliste lui a demandé s’il n’était pas « contradictoire » de parler d’environnement en faisant la promotion du troisième lien routier entre Lévis et Québec, ce qui ajouterait plus de voitures sur les routes. «Pas du tout », a répliqué M. Scheer. Questionné au sujet des marches
Trois chefs fédéraux - Justin Trudeau, du Parti libéral du Canada, Yves-François Blanchet, du Bloc québécois, et Elizabeth May, du Parti vert du Canada - étaient dans la métropole aux côtés des centaines de milliers de manifestants. Le chef néo-démocrate Jagmeet Singh et le chef conservateur Andrew Scheer étaient tous les deux en ColombieBritannique. M. Singh a participé à une marche pour le climat à Victoria, M. Scheer, non. LA GRETA MANIE
Un an après le début de sa grève scolaire pour le climat, la jeune militante écologiste Greta Thunberg a été accueillie en héroïne à la fin de la manifestation monstre à Montréal, dont la foule a été estimée à un demi-million de personnes par les organisateurs. « Le changement arrive, si vous l’aimez ou non », a-t-elle déclaré, en français, en conclusion d’un discours d’une quinzaine de minutes. La jeune militante est arrivée à Montréal avec son père grâce à la voiture électrique prêtée par l’acteur et ex-gouverneur de la Californie Arnold Schwarzenegger. Elle s’est adressée pour la première fois au public montréalais en matinée et a ensuite marché au deuxième rang en compagnie de jeunes des Premières Nations. Devant les journalistes, elle a enjoint au premier ministre sortant, Justin Trudeau, entre autres, d’en faire plus sur le climat. Mais elle a dit ne pas vouloir personnaliser le débat et souhaite que tous les décideurs sur la planète se rendent compte de l’urgence climatique et écoutent ce que dit la science. «Mon message à tous les politiciens est le même : écoutez et agissez selon les meilleures données scientifiques disponibles actuellement. » En matinée, vendredi, M. Trudeau a rencontré la militante écologiste. Il dit qu’il l’a remerciée pour sa passion sur le climat et s’est dit tout à fait d’accord avec elle qu’il faut en faire
Le chef libéral Justin Trudeau a rencontré la jeune activiste suédoise Greta Thunberg avant le début de la marche pour le climat qui a ressemblé, selon les organisateurs, personnes à Montréal. LA PRESSE CANADIENNE
plus pour lutter contre l’urgence climatique. DEUX MILLIARDS D’ARBRES
Plus tôt en journée, M. Trudeau a annoncé qu’un gouvernement libéral réélu compenserait l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre résultant de l’expansion du pipeline Trans Mountain en plantant deux milliards d’arbres dans les 10 prochaines années. Cette mesure permettrait d’éliminer 30 mégatonnes de GES d’ici 2030 et devrait créer près de 3500 nouveaux emplois saisonniers, selon un document d’information du Parti libéral. «La crise frappe à notre porte et on doit trouver une solution le plus rapidement possible. Parce que plus on attend, plus les choses s’aggravent. Disons-nous les vraies choses : on n’a plus de temps à perdre. (...) Mais face à la crise, on n’est pas impuissants non plus. En tant que pays, on a deux options : on peut se mettre la tête dans le sable ou on peut passer à l’action. On peut retourner aux années d’inaction de Stephen Harper ou on peut choisir d’avancer », a-t-il dit. Le chef bloquiste s’est montré sceptique face à la promesse des libéraux d’atteindre la cible de zéro émission
nette de GES d’ici 2050. Il croit que cette promesse arrive beaucoup trop tard, alors que M. Trudeau sera confortablement installé dans sa retraite. «Sans faire de mauvais jeu de mots, les politiques environnementales du gouvernement canadien, c’est du maquillage. Du maquillage par-dessus ce qui reste d’un État pétrolier, dont les politiques sont pétrolières, qui refuse de mettre un terme aux subventions à l’industrie pétrolière. Alors ça reste une opération politique », a critiqué M. Blanchet. SINGH PRÔNE L’AUDACE
Les Canadiens doivent être «audacieux » dans leur lutte contre les changements climatiques, a affirmé vendredi le chef néo-démocrate Jagmeet Singh, qui préfère ce terme à celui de «radical » utilisé par sa rivale du Parti vert, Elizabeth May, jeudi. En entrevue avec Radio-Canada, M me May avait déclaré que « tout le monde doit être radical maintenant, parce que nous avons presque atteint le point de non-retour ». M. Singh préfère parler d’audace, avançant qu’il faut avoir le courage de s’attaquer aux grands pollueurs et aux grandes entreprises qui continuent de polluer l’environnement. « Il faut avoir le courage, et pour
moi, je dis qu’il faut avoir le courage de s’attaquer (aux) grands pollueurs, aux grandes entreprises qui continuent de polluer l’environnement et il faut être audacieux avec nos engagements. Avoir le courage de dire qu’on va et qu’on peut changer la direction du pays. On peut annuler les subventions pétrolières, on peut s’assurer que les plus grands pollueurs paient leur juste part, on peut s’assurer qu’on défend la côte avec un grand «non» au pipeline Trans Mountain », a déclaré M. Singh. Il a d’ailleurs encore une fois critiqué le gouvernement libéral pour l’acquisition de l’oléoduc Trans Mountain et son projet d’expansion avec l’argent des contribuables. « Comment on peut croire en M. Trudeau en ce moment ? Comment on peut avoir confiance en M. Trudeau ? Quand il a promis une chose et fait exactement l’opposé... Il n’est pas un leader en matière de changements climatiques, et c’est clair », a-t-il lancé. M. Singh a commencé la journée avec une annonce sur la protection des collectivités côtières à Ladysmith en Colombie-Britannique. Il a indiqué qu’un gouvernement néo-démocrate créerait un fonds côtier pour défendre le saumon sauvage, améliorer l’équipement
pour le climat, il a dit qu’il a trouvé que les jeunes qui manifestent dans les rues étaient « inspirants ». À son avis, il est « ironique » que M. Trudeau était présent à la manifestation à Montréal pour « protester contre son propre plan en environnement ».
LA JOURNÉE DES CHEFS Non disponible
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A Montréal, une marée humaine défile avec Greta Thunberg La manifestation a réuni un demi-million de personnes lors d’une nouvelle « grève mondiale pour le climat », à laquelle participait le premier ministre Justin Trudeau.
Les manifestants sont sortis en nombre dans les rues de Montréal, vendredi 27 septembre. Minas Panagiotakis / AFP
« Nous sommes en train de changer le monde », a lancé vendredi 27 septembre la jeune Suédoise Greta Thunberg à l’issue d’une manifestation géante à Montréal. Selon les organisateurs, elle a
rassemblé près d’un demi-million de personnes, du jamais vu au Québec et l’une des plus grosses manifestations jamais organisées au Canada. La police n’a pas donné de chiffres officiels mais elle a salué une mobilisation « historique » qui s’est déroulée sans incidents majeurs. Lire aussi « Vous avez volé mon enfance » : la phrase de Greta Thunberg remise dans son contexte « Nous ne sommes pas à l’école aujourd’hui, vous n’êtes pas au travail aujourd’hui, parce qu’il y a urgence et nous ne resterons pas les bras croisés », a défendu la militante de la lutte contre l’inaction politique face au réchauffement climatique. « Cette semaine, les leaders du monde entier se sont réunis à New York. Ils nous ont déçus une fois de plus avec leurs paroles creuses et leurs plans insuffisants », a-t-elle déploré, en évoquant le sommet des Nations unies (ONU) sur le climat au début de la semaine. Alors que le Canada est en pleine campagne électorale, le premier ministre, Justin Trudeau, s’est mêlé à la foule après avoir annoncé de nouvelles mesures pour l’environnement, comme il le fait quasiment chaque jour depuis le début de la semaine. Dans la matinée, il avait rencontré la jeune militante écologiste suédoise en tête-à-tête. Une rencontre qui n’a pas empêché Greta Thunberg d’égratigner la politique environnementale du gouvernement canadien. Comme la plupart des dirigeants de la planète, M. Trudeau « n’en fait pas assez » pour la planète, a-t-elle estimé lors d’un point presse avant la manifestation. Ce dernier s’est dit « entièrement d’accord » avec elle. « C’est exactement ce que nous allons faire », a-t-il promis. Dans la foulée, il s’est engagé à planter deux milliards d’arbres pendant dix ans s’il était réélu le 21 octobre.
Trudeau critiqué pour sa politique environnementale En se mêlant aux manifestants, M. Trudeau, entouré de sa femme, Sophie Grégoire, et de leurs enfants, a pris le risque d’être interpellé par les manifestants sur sa politique environnementale. L’un d’eux a ainsi été arrêté sans ménagement et plaqué au sol par la police alors qu’il insultait le chef du gouvernement et menaçait de lui lancer des œufs, selon la chaîne CBC. M. Trudeau a été vivement critiqué pour avoir nationalisé l’oléoduc Trans Mountain, qui achemine le pétrole des sables bitumineux de l’Alberta aux côtes de la Colombie-Britannique, au grand dam des associations de défense de l’environnement. Lire aussi A l’ONU, les grands pollueurs se refusent à prendre des engagements pour le climat Interrogée sur les critiques dont elle fait l’objet, Greta Thunberg a de son côté dit y voir un « compliment ». « Nous faisons aujourd’hui trop de bruit et les gens ont du mal à gérer, alors ils essaient de nous faire taire. Nous devrions prendre ça pour un compliment », a-t-elle lancé. Le cortège des manifestants a symboliquement terminé sa course à quelques encablures de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Coïncidence du calendrier, les dirigeants de l’aviation civile, régulièrement accusés par le mouvement écologiste pour leur contribution aux émissions de carbone mondiales, y sont réunis depuis mardi et jusqu’au 4 octobre pour leur assemblée triennale sur le même sujet. Le Monde avec AFP
Mobilisation pour le climat : 8 images de la marée humaine à Montréal autour de Greta Thunberg Une foule d’un demi-million de personnes a défilé vendredi dans les rues de la ville québécoise. Avec, en invitée de prestige, Greta Thunberg tout droit venue de New York. Par Le ParisienLe 28 septembre 2019 à 11h39 « Nous sommes en train de changer le monde ». Cinq jours après son discours choc à l'ONU, la jeune Suédoise Greta Thunberg s'est félicitée vendredi de la foule immense venue marcher à Montréal pour alerter sur l'urgence climatique. Selon les organisateurs, la manifestation a rassemblé près d'un demimillion de personnes, du jamais-vu au Québec, et l'une des plus grosses manifestations jamais organisées au Canada.
1. La police n’a pas donné de chiffres officiels mais a salué une mobilisation « historique » qui s’est déroulée sans incidents majeurs.
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2. Tous ont critiqué les « paroles creuses » des dirigeants internationaux lors du sommet de l’ONU sur le climat en début de la semaine.
Minas Panagiotakis/Getty Images/AFP
3. Une jeune manifestante : « Je suis là pour notre futur, pour montrer à notre gouvernement que nous sommes une majorité à vouloir faire quelque chose ».
Minas Panagiotakis/Getty Images/AFP
4. En pleine campagne électorale, le Premier ministre Justin Trudeau s’est mêlé à la foule avec sa femme et ses enfants.
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5. Cela n’a pas empêché Greta Thunberg d’égratigner la politique environnementale du gouvernement canadien.
Minas Panagiotakis/Getty Images/AFP
6. Justin Trudeau a lui-même avoué « ne pas en faire assez » pour la planète. Et s’est engagé à planter deux milliards d’arbres sur 10 ans s’il était réélu le 21 octobre.
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7. Le cortège des manifestants a symboliquement terminé sa course à quelques encablures de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
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8. Greta Thunberg a estimé que « plusieurs millions de personnes » avaient manifesté dans le monde ce vendredi.
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SAMEDI 28 SEPTEMBRE 2
4 ACTUALITÉS
SAMEDI 28 SEPTEMBRE 2019
leProgrès
MARCHE DU CLIMAT
Mobilisation Presse canadienne
Quelques centaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues du centre-ville de Montréal vendredi après-midi pour réclamer des actions concrètes afin de lutter contre les changements climatiques.
Plusieurs milliers de personnes ont pris part à la marche pour le climat à Montréal vendredi. — PHOTO PC
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La foule était si dense que le passage du cortège a nécessité au moins deux heures et demie à l’intersection de la rue Sherbrooke et du boulevard Saint-Laurent. Les organisateurs ont fait état d’une foule de près de 500 000 personnes. Même s’il n’a donné aucun chiffre, l’agent Manuel Couture, du Service de police de la Ville de Montréal, fait état d’une « mobilisation historique ». Le SPVM n’a rapporté qu’une seule arrestation. Les manifestants se sont rassemblés vers midi sur l’avenue du Parc, au pied du mont Royal. Jeunes et moins jeunes brandissaient des pancartes, souvent confectionnées à partir de boîtes en carton, sur lesquelles on pouvait notamment lire « Terriens en détresse », « Planète à vendre » et « Il est temps de se réveiller ». On pouvait percevoir plusieurs familles dans la foule. Bon nombre d’élèves portaient leur uniforme scolaire, sur lequel ils avaient épinglé un cercle vert, symbole de cette mobilisation pour l’environnement. Des manifestants jouaient des percussions et divers instruments de musique. En tête du cortège, des manifestants portaient une large banderole colorée
ornée de dessins de la planète, de fleurs et d’animaux sur laquelle on pouvait lire : « Au front pour la Terre Mère ». Un optimisme inquiet perçait dans les propos de plusieurs manifestants. « Je veux que les choses changent, a expliqué Thani Ratelle, une élève âgée de 16 ans. Faut commencer par faire quelque chose. Puisque tout le monde se réunit, ça va finir par changer les choses. » Pour plusieurs participants, il était important d’être là. « C’est quand même notre futur, a dit une autre élève de 16 ans, Taicha-Cloé Théodore. S’il y a un réchauffement climatique, c’est sûr que nos enfants vont vivre dans un monde pourri. Et ça, ce n’est pas l’fun. » Plusieurs chefs politiques fédéraux et provinciaux ont été vus dans la manifestation, dont Justin Trudeau, Yves-François Blanchet et Manon Massé. M. Trudeau s’est fait apostropher par des manifestants qui lui reprochaient l’achat par son gouvernement de l’oléoduc TransMountain. « Pas de pipelines ! », lui a-t-on crié. Le chef libéral s’est contenté de les remercier de leur présence. La foule et M. Trudeau ont ensuite scandé « On avance pour la planète » en claquant des mains. La présence de M. Trudeau n’a pas été appréciée par tous les manifestants. Des agents de sécurité ont même dû intervenir pour empêcher un individu de lui lancer des oeufs. Des journalistes de La Presse canadienne sur le terrain ont constaté un important
déploiement policier : plusieurs agents étaient visibles, mais plusieurs autres se tenaient aussi discrètement en réserve sur les rues avoisinantes. THUNBERG L’INVITÉE VEDETTE
La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg s’est adressée à la foule à deux reprises : au début et à la fin de la manifestation. Après avoir souhaité un vaste mouvement de mobilisation pour accélérer la lutte contre les changements climatiques, elle a marché au deuxième rang en compagnie de jeunes des Premières Nations. Elle portait une pancarte sur laquelle il était écrit en suédois « Skolstrejk fur klimatet » (grève scolaire pour le climat). L’adolescente a prononcé un deuxième discours à la fin de la manifestation. Acclamée par la foule nombreuse et enthousiaste, elle a lancé, en parlant des centaines de milliers de manifestants : « Ça fait du bien, n’est-ce pas ? » Elle a plus tard proclamé en français en guise d’avertissement aux élites mondiales : «Le changement arrive, si vous l’aimez ou pas. » La militante écologiste a rappelé la déception qu’elle a éprouvée à la suite du sommet de l’ONU sur le climat qui s’est déroulé la semaine dernière. Les dirigeants mondiaux « nous ont déçus avec leurs phrases vides et leurs plans insuffisants ». Elle a rappelé l’importance de s’unir parce que les « dirigeants ne nous écoutent pas ». « Nous avons été des millions à
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SEPTEMBRE
historique à Montréal faire la grève, nous allons poursuivre la mobilisation jusqu’à ce qu’ils finissent par nous écouter », a-t-elle soutenu. Avant le début de la manifestation, elle a échangé quelques mots avec le célèbre écologiste David Suzuki, au pied du mont Royal. La jeune Suédoise s’était auparavant entretenue avec Justin Trudeau. Elle a dit ne pas vouloir personnaliser le débat et souhaite que tous les décideurs sur la planète se rendent compte de l’urgence climatique et écoutent ce que dit la science. Après la manifestation, M me Thunberg a reçu la clé de la ville des mains de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, au cours d’une cérémonie à l’hôtel de ville. « À Montréal, les jeunes étaient déjà très mobilisés, mais pouvoir compter sur la présence de Greta aujourd’hui a donné beaucoup d’espoir et d’énergie à ces jeunes - et moins jeunes », a souligné la mairesse, qui fait état de la plus grande manifestation de l’histoire de Montréal. Valérie Plante a pour sa part marché aux côtés du chanteur de reggae Tiken Jah Fakoly. Elle a publié sur les réseaux sociaux des photos la montrant en compagnie de l’artiste ivoirien, qui a récemment fait paraître un album à saveur écologiste intitulé « Le monde est chaud ».
Lévis –, ainsi que le projet d’une usine de liquéfaction de gaz naturel à Saguenay. « Auj ourd’ hui, on marche pour que dans 100 ans d’autres puissent marcher sur une Terre qui n’est pas souillée, qui est traitée avec respect, on marche pour préserver la beauté du monde dans lequel on vit ! » a déclaré Audrey Croteau, sous les applaudissements. AILLEURS AU PAYS
La militante Greta Thunberg était présente à Montréal vendredi à l’occasion de la marche pour le climat.
DES MILLIERS À QUÉBEC
À Québec, des milliers de manifestants ont formé un cortège sur les plaines d’Abraham, près du Musée national des beaux-arts, pour descendre la Grande Allée et se rendre devant le parlement. Les participants déambulaient avec entrain et dans la bonne humeur, en scandant des slogans. « Il est important de sortir les rues, tous au même moment, pour que le gouvernement n’ait pas le choix d’agir face à cette
quantité monstre de gens dans les rues pour une même cause, partout dans le monde », a lancé Juan Poirot, un élève du secondaire qui s’est adressée à la foule, composée en majorité de jeunes. Plusieurs affiches interpellaient le premier ministre François Legault. Des porte-parole des manifestants ont tenu à réagir à une lettre ouverte de M. Legault publiée le jour m êm e. I l dit avoir entendu le « cri du coeur » des jeunes et rappelle qu’il va
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présenter un plan d’action au début de l’an prochain. « C’était très, très paternaliste, c’est bien beau de dire que les jeunes sont beaux à voir, maintenant il faut qu’il pose des gestes, le gouvernement Legault continue à être complètement incohérent », a déploré Alice-Anne Simard, directrice de l’organisme Eau Secours. Elle a notamment évoqué deux projets qu’elle condamne, soit le « troisième lien » – le nouveau tunnel routier entre Québec et
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Plus de 140 manifestations étaient en cours ailleurs au pays. Dans le centre-ville d’Ottawa, la foule s’étirait sur plus d’une dizaine de quadrilatères. À Toronto, le rassemblement a pris place devant le parlement ontarien. « Systems change, not climate change », scandaient les manifestants, pour réclamer des changements d’ordre systémique. Plus tôt en journée, des milliers de Néo-Écossais s’étaient réunis devant les quartiers généraux de Nova Scotia Power, à Halifax. Julia Sampson, une des organisatrices de la marche, âgée de seulement 17 ans, a réclamé un rehaussement du financement provincial des énergies vertes et une plus grande sensibilisation aux changements climatiques à l’école. À Saint-Jean de Terre-Neuve, une foule s’est massée devant la tour de l’horloge de l’Université Memorial. Bon nombre de manifestants ont dénoncé l’industrie pétrolière de la province. Le chef du NPD, Jagmeet Singh, avait choisi de participer à la manifestation qui s’est déroulée à Victoria, en Colombie-Britannique. Seul le chef conservateur Andrew Scheer avait décidé de ne pas s’impliquer. Il s’est même moqué de Justin Trudeau pour avoir participé à la marche de Montréal malgré le mauvais bilan de son gouvernement sur le plan de l’environnement.
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Climat : près de 500 000 personnes ont manifesté à Montréal avec Greta Thunberg, selon les organisateurs franceinfo avec AFP le 27/09/2019 23:44
Près de 500 000 personnes ont défilé à Montréal avec la militante suédoise Greta Thunberg, vendredi 27 septembre, dans le cadre d'une nouvelle "grève mondiale pour le climat", ont annoncé les organisateurs de la manifestation. C'est "la plus grosse manifestation de l'histoire du Québec", a annoncé à la foule François Geoffroy, du collectif La Planète s'invite au Parlement. La police n'a pas donné de chiffres officiels mais elle a salué une mobilisation "historique" qui s'est déroulée sans incidents majeurs.
"Vous pouvez être fiers de vous !", s'est félicitée la jeune Suédoise face à la foule rassemblée à proximité du siège de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), à l'issue de la marche. "Il y a urgence et nous ne resterons pas les bras croisés", a déclaré la militante de 16 ans, avant de proclamer : "Nous sommes le changement et le changement arrive".
"Jusqu'à ce qu'ils nous écoutent" "Cette semaine, les leaders du monde entier se sont réunis à New York. Ils nous ont déçus une fois de plus avec leurs paroles creuses et leurs plans insuffisants", a-t-elle déploré, en évoquant le sommet de l'ONU sur le climat au début de la semaine à New York. Elle a répété que c'était un "devoir moral" de "continuer à se battre pour la planète et pour notre avenir" afin d'être capables "lorsque nous serons plus vieux de regarder nos enfants dans les yeux et de leur dire que nous avons fait tout notre possible". Greta Thunberg a affirmé que la mobilisation du vendredi 20 septembre, lors de la précédente "grève pour le climat", avait réuni "plus de 6,6 millions de personnes" dans le monde, selon les derniers chiffres disponibles. Les organisateurs parlaient jusqu'à présent de plus de quatre millions de personnes pour ce "vendredi pour le futur". "Nous continuerons à le faire jusqu'à ce qu'ils nous écoutent", a prévenu la militante écologiste sous les ovations.
Climat: Greta Thunberg «submergée» par la mobilisation à Montréal Henri Ouellette Vézina
La jeune Suédoise Greta Thunberg s’est dite «submergée» par la vague de mobilisation à Montréal. Elle a aussi reçu les clés de la Ville des mains de la mairesse Valérie Plante. Environ 500 000 personnes ont pris la rue vendredi pour la crise climatique, exigeant des actions «concrètes» et «immédiates» des gouvernements en place.
«C’est incroyable et très difficile à digérer», a avoué celle qui a lancé il y a quelques mois un mouvement mondial de manifestations pour la lutte contre les changements climatiques. En cette journée de mobilisation à Montréal, au Québec et dans le monde, Greta Thunberg a aussi voulu adresser un mot aux dirigeants politiques, que la jeunesse surveille «de très près». «Nous allons continuer, nous n’allons pas abandonner. Le travail que nous faisons, nous le continuerons jusqu’à ce que les leaders mondiaux nous écoutent, nous et la science», a-t-elle martelé lors d’une courte allocution à l’hôtel de ville de Montréal à laquelle plusieurs médias ont assisté. La militante a aussi tenu à remercier les Montréalais pour leur accueil très chaleureux. «Tout le monde a été si sympathique avec moi. J’en suis très reconnaissante», a-t-elle indiqué, avant de signer le livre d’or de Montréal.
«J’ai besoin de vous» À ses côtés, la mairesse de Montréal Valérie Plante a parlé d’un jour «historique» pour sa ville. Elle a réitéré sa volonté de réduire la production de gaz à effet de serre (GES) de la Ville de 55% d’ici 2030. Son «plan audacieux» pour y arriver sera présenté dès le mois de janvier, a-t-elle promis. «Pour réussir à atteindre cette cible, je vais avoir besoin de tous les Montréalais. Tous ceux et celles qui étaient dans la rue et qui ont demandé des gestes concrets, j’aurai besoin d’eux pour se rappeler, quand il y aura des décisions difficiles à prendre, qu’ils y étaient le 27 septembre et qu’ils sont prêts à agir», a avancé la chef de Projet Montréal. «On a de la chance, parce qu’à Montréal, les jeunes étaient déjà très mobilisés. Mais de pouvoir compter sur Greta, c’est venu donner encore plus d’espoir et d’énergie à tous ces jeunes […] pour lutter contre le climat. Je la remercie de porter ce message franc, qui ne laisse personne indifférent, et c’est tant mieux.» -Valérie Plante, mairesse de Montréal
Appel aux gouvernements et au privé Si l’élue municipale dit «ne pas avoir peur» d’agir pour être un leader en matière de transition écologique, elle appelle l’ensemble de la société à l’appuyer dans sa quête. «Je ne pourrai pas y arriver seule, a-t-elle lancé. Je dois compter sur les gouvernements supérieurs, surtout en matière de transport, et du secteur privé, des jeunes très mobilisés. La conviction que nous avons aujourd’hui d’aller de l’avant pour le bien de notre planète est très forte.» Voir autant de gens dans la rue à Montréal prouve une chose, d’après Mme Plante: «la démocratie va bien» et la «société civile est engagée» pour de bon. Portée par Greta Thunberg, la jeunesse «doit continuer à nous pousser, nous talonner nous les adultes, les dirigeants, les compagnies privées, à prendre nos responsabilités», a-t-elle renchéri.
Greta Thunberg prend la tête d'une manifestation géante pour le climat à Montréal Belga Publié le vendredi 27 septembre 2019 à 20h40
Grève mondiale pour le climat - Greta Thunberg prend la tête d'une manifestation géante pour le climat à Montréal - © MARTIN OUELLET-DIOTTE - AFP
Près de 500.000 personnes ont défilé vendredi à Montréal avec la militante suédoise Greta Thunberg dans le cadre d'une nouvelle "grève mondiale pour le climat", ont annoncé les organisateurs de la manifestation.
"Non seulement on est la plus grosse manifestation de l'histoire du Québec, mais on est la plus grosse manifestation de la semaine dans le
monde", a annoncé à la foule François Geoffroy, du collectif La Planète s'invite au Parlement. La police n'a pas donné de chiffre officiel. La jeune Suédoise Greta Thunberg a appelé vendredi à Montréal Justin Trudeau et les dirigeants mondiaux à en faire plus pour l'environnement, avant de prendre la tête d'une grande manifestation dans le cadre d'une nouvelle "grève mondiale pour le climat". L'immense cortège, emmené par l'égérie de la lutte contre l'inaction politique face aux réchauffement climatique, s'est ébranlé en début d'après-midi dans le centre de la métropole québécoise, dans une ambiance familiale. Resté plus en arrière, le Premier ministre s'est mêlé à la foule des manifestants. "Papa, maman, je sèche comme la planète", proclame la pancarte d'un des nombreux jeunes ayant fait la grève des cours initiée par Greta Thunberg. Interrogée lors d'un bref point de presse avant la manifestation, la jeune militante a estimé que comme la plupart des dirigeants de la planète, le Premier ministre canadien "ne faisait pas assez" d'efforts pour l'environnement. La jeune fille qui a rencontré M. Trudeau en tête-à-tête en début de matinée selon les images des télévisions, a toutefois souligné qu'elle ne voulait pas "cibler des individus" mais plutôt "se concentrer sur une vision d'ensemble parce que c'est plus facile de critiquer une seule personne". "Mon message aux hommes politiques du monde entier est le même: écoutez et agissez en fonction de ce que dit la science", a-t-elle une nouvelle fois plaidé.
M. Trudeau s'est dit "entièrement d'accord" avec la jeune femme. "C'est exactement ce que nous allons faire", a promis M. Trudeau, se disant "très heureux du ton" et de "l'approche" qu'adopte Greta Thunberg "pour nous pousser en faire plus, y compris moi-même". Dans la foulée, il s'est engagé à planter deux milliards d'arbres sur 10 ans s'il était réélu le 21 octobre. Interrogée sur les critiques dont elle fait l'objet, la jeune Greta a de son côté dit y voir un "compliment". "Nous faisons aujourd'hui trop de bruit et les gens ont du mal à gérer alors ils essaient de nous faire taire. Nous devrions prendre ça pour un compliment", a-t-elle lancé. Quelques jours après son retentissant "Comment osez-vous" lancé à un aréopage de chefs d'Etat et de gouvernement à l'ONU, Greta Thunberg a pris la tête d'un immense cortège qui a sillonné les rues du centre-ville, derrière une banderole proclamant "maintenant ou jamais". Dans la foule, où se côtoient jeunes et familles, Alexanne Lessard défile déguisée en arbre, avec de la peinture verte sur le visage et les bras, des fausses feuilles dans les cheveux. "Je suis là pour notre futur, pour montrer à notre gouvernement que nous sommes une majorité à vouloir faire quelque chose et qu'ils peuvent prendre des décisions qui ont plus d'impact", explique cette jeune adulte à l'AFP. "Je suis contente que Greta soit là, ça fait venir plus de gens". M. Trudeau a pris le risque d'être interpellé par les manifestants sur sa politique environnementale. Il a été vivement critiqué pour avoir
nationalisé l'oléoduc Trans Mountain, qui achemine le pétrole des sables bitumineux de l'Alberta aux côtes de la Colombie-Britannique, au grand dam des associations de défense de l'environnement et de certaines communautés autochtones. En partie grâce à l"effet Greta", les organisateurs attendaient plus de 400.000 personnes dans les rues de Montréal. D'autres manifestations étaient prévues dans les grandes villes du Canada. Aucun chiffre n'avait été donné en milieu d'après-midi. Greta Thunberg, 16 ans, doit prendre la parole en milieu d'après-midi devant l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), entité onusienne basée au coeur de la ville québécoise. Coïncidence du calendrier, les dirigeants de l'aviation civile, régulièrement montrés du doigt par le mouvement écologiste pour leur contribution aux émissions de carbone mondiales, sont réunis au siège de l'OACI à Montréal depuis mardi et jusqu'au 4 octobre pour leur assemblée triennale sur le même sujet. Pour des raisons de sécurité, leurs travaux ont été suspendus vendredi et reprendront ce week-end. L'organisation a envoyé un message de soutien aux manifestants. Vendredi dernier, plus de quatre millions de jeunes -et d'adultess'étaient mobilisés à travers le monde pour un "Friday for future", le mouvement de grève des cours initié il y a un an par la jeune Suédoise. Une semaine plus tard, la mobilisation planétaire semblait un peu marquer le pas. En Italie, plusieurs centaines de milliers de jeunes ont défilé dans tout le pays. La Nouvelle-Zélande avait lancé la journée d'action en rassemblant plus de 40.000 personnes devant le
Parlement.
Greta Thunberg profite de sa venue au Canada pour rencontrer le 1er ministre Justin Trudeau:
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«Greta est dans un jet set mondial vert» TVA Nouvelles | Publié le 27 septembre 2019 à 08:07 - Mis à jour le 27 septembre 2019 à 08:10 Traversée de l’océan sur le voilier du fils de Caroline de Monaco, arrivée à Montréal dans la voiture électrique d’Arnold Schwarzenegger afin de prendre part à la marche; la figure emblématique de la lutte contre les changements climatiques, Greta Thunberg, est maintenant dans une classe à part affirme Mario Dumont. «Greta est dans un jet set mondial vert qui pourrait en faire une super vedette. Plus personne ne doute qu’elle va gagner le prix Nobel de la paix. Elle est un symbole. (...) Elle sera accueillie à l’Hôtel de Ville par la mairesse Plante, qui elle, va sortir grande gagnante de cette semainelà», soutient notre commentateur politique.
Le centre-ville de Montréal paralysé Marie-Ève Dumont | Journal de Montréal | Publié le 27 septembre 2019 à 07:13 - Mis à jour le 27 septembre 2019 à 07:20
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Le centre-ville de Montréal sera à éviter aujourd’hui pour ceux qui ne participent pas à la manifestation pour le climat puisque la circulation dans la métropole sera paralysée par la venue de quelque 300 000 personnes.
« Au centre-ville, ce sera assez catastrophique. En ayant les transports en commun gratuits, ça va amener encore plus de monde à la manifestation. Il faudra oublier le centre-ville, du moins à l’est de RenéLévesque, ce sera compliqué », lance Pierre Olivier, chroniqueur circulation, ajoutant que c’est très rare de voir autant de changements sur le réseau routier pour une manifestation. L’itinéraire a été fourni aux autorités pour leur permettre de planifier les fermetures de rues, mais pas au grand public. Le Journal a cependant mis la main sur ce trajet, mais ni la police ni les organisateurs n’ont voulu confirmer l’information pour des raisons de sécurité. Le service de police a cependant présenté une carte avec le secteur à éviter.
À compter de midi Dès midi et jusqu’à la fin de la journée, l’axe du boulevard RobertBourassa et de l’autoroute Bonaventure dans les deux directions sera inaccessible ainsi que son entrée par l’autoroute 720. Les deux voies du pont Victoria seront ouvertes seulement en direction de la Rive-Sud. Quelque 50 lignes d’autobus de Montréal, de Longueuil et d’exo seront touchées ou annulées. Les terminus Centre-ville et Mansfield ne seront pas desservis puisque les autobus ne pourront prendre l’autoroute Bonaventure. Le transport collectif sera à privilégier et sera gratuit dans la grande région de Montréal, de même que les vélos BIXI.
Greta ouvrira la marche La nouvelle égérie du climat, Greta Thunberg, une Suédoise de 16 ans, devrait marcher à l’avant du cortège avec les organisateurs et s’adresser aux manifestants à la fin du parcours. Le premier ministre sortant, Justin Trudeau, les chefs Yves-François Blanchet, du Bloc québécois, et Elizabeth May, du Parti vert y seront également. Une décision qui n’a pas plu à certains participants. La manifestation de Montréal s’inscrit dans le mouvement mondial Fridays for Future afin de pousser les gouvernements à prendre des actions concrètes pour lutter contre les changements climatiques.Plus de 2800 rassemblements sont prévus à travers le monde aujourd’hui, dont près de 300 au Canada. Marche à Montréal: une bonne idée de faire un petit détour», dit la SQ Chez nous, les gens manifesteront aussi à Québec, à Sherbrooke, à Saguenay, à Baie-Comeau et à Val-d’Or, entre autres.
Guide pourles manifestants Horaire de la journée 9 h 30 : Conférence de presse des organisateurs avec la présence possible de Greta Thunberg 12 h : Départ de la marche au monument à sir George-Étienne Cartier dans le parc du Mont-Royal Entre 16 et 17 h : Discours des organisateurs et de Greta Thunberg à la fin de la marche à l’entrée de l’autoroute Bonaventure 18 h : Greta Thunberg recevra les clés de la Ville de Montréal des mains de la mairesse Valérie Plante
EN IMAGES | Greta Thunberg s'exprime à Montréal 27 septembre 2019 TVA Nouvelles | Publié le 27 septembre 2019 à 10:23 - Mis à jour le 27 septembre 2019 à 10:55 La jeune Suédoise devenue symbole de la lutte pour l’environnement, Greta Thunberg, était à Montréal pour la grande marche pour le climat, vendredi. Peu après 10h30, elle s'est présentée devant les médias pour prononcer un court discours, se disant «très excitée d'être ici».
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La jeune Suédoise devenue symbole de la lutte pour l’environnement, Greta Thunberg, était à Montréal pour la grande marche pour le climat, vendredi.
«Aujourd’hui, il y a une autre grève mondiale pour le climat, et c’est vraiment excitant de voir les photos et vidéos qui viennent de partout dans le monde», a-t-elle poursuivi, indiquant qu'elle n'avait pas préparé de discours avant d'être invitée au micro.
Rencontre avec Justin Trudeau Le premier ministre Justin Trudeau a pu s’entretenir en tête en tête avec la militante écologiste suédoise Greta Thunberg, vendredi, à Montréal, peu avant le départ de la grande marche du climat. La rencontre a duré une quinzaine de minutes, a fait savoir l’entourage du chef libéral. Peu après, la militante a lancé un message aux élus. «Mon message à tous les politiciens de partout à travers le monde est le même, écouteznous, agissez concrètement et que vos actions soient basées sur la science. Écoutez les scientifiques et agissez en vous basant sur la science», a-t-elle fait savoir sans vouloir cibler individuellement les gens.
Le monde de Greta Publié le 25 septembre 2019 à 6h15
Cliquez ici pour écouter la vidéo Il y a un an, elle manifestait dans les rues de Stockholm avec une poignée d’autres jeunes pour dénoncer la mollesse des élus face au réchauffement de la planète. Lundi, elle était à New York, où se sont réunis les leaders de la planète pour le sommet Action Climat de l’ONU. Et à la fin de la semaine, c’est à Montréal qu’elle a choisi de marcher pour clore cette semaine de mobilisation mondiale. Mis à jour à 8h38 Judith Lachapelle La Presse
Stockholm : La petite fille différente L’an dernier, à pareille date, il n’y avait qu’une célébrité dans la famille Thunberg : Malena Ernman, chanteuse d’opéra suédoise, qui avait notamment représenté son pays lors du concours Eurovision 2009, et mère de deux filles, Greta et Beata. Mariée à l’ancien acteur devenu producteur Svante Thunberg, sa carrière a mené la petite famille à faire le tour de l’Europe. Une épopée heureuse, a-t-elle raconté dans son autobiographie Scener ur hjärtat (« Scènes du cœur ») publiée en août 018 en Suède. Heureuse, écrit-
elle, jusqu’au jour où sa fille aînée Greta, alors âgée d’une dizaine d’années, a cessé de manger. Après avoir vu en classe un documentaire sur le sujet, « elle s’était mise à s’informer énormément sur les changements climatiques », a expliqué son père Svante Thunberg en entrevue (voir note ci-dessous). « Et elle découvrait que tout le monde disait une chose et faisait son contraire. Et ça, elle ne pouvait pas le supporter. Alors, elle est tombée en dépression. Elle a cessé de manger et de parler. Elle n’allait plus à l’école et est restée à la maison pendant presque un an. » « J’étais très déprimée, a raconté Greta Thunberg. Je ne voyais pas de raison de vivre, parce que tout allait si mal. » Greta Thunberg l’explique simplement : pour elle, tout est noir ou blanc. C’est une caractéristique du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme sans déficit intellectuel, qui sera diagnostiqué lors de sa dépression.
PHOTO HANNA FRANZEN, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Greta Thunberg devant le parlement suédois, à Stockholm, en novembre 2018
Mon cerveau fonctionne un peu différemment. Je n’aime habituellement pas prendre part aux relations sociales que vous semblez tellement apprécier. Et je n’aime pas mentir. Je vois les choses en noir ou blanc. Greta Thunberg Et ce sont d’abord ses parents qui ont fait les frais de cette intransigeance. Le couple s’était notamment engagé publiquement pour défendre les droits fondamentaux des réfugiés. Leur fille n’était pas impressionnée. À sa mère qui allait donner des concerts au Japon, elle répliquait en citant la quantité de dioxyde de carbone qu’elle avait dépensé pour s’y
rendre. « Quels droits de la personne défends-tu lorsque tu dilapides les ressources de la planète ? », lui disait-elle. « Et alors, nous avons fini par réaliser, après quelques années à nous le faire reprocher, qu’il fallait changer notre façon de vivre », a raconté Svante Thunberg. Tout y est passé. Depuis le passage au végétarisme puis au véganisme (une adaptation imparfaite, puisque Greta a dit que sa mère « essayait » de s’y convertir), jusqu’à une révision draconienne de leur façon de consommer, qui a finalement mené Malena Ernman à abandonner sa carrière internationale pour ne plus prendre l’avion. Greta, désormais âgée de 15 ans, sortait peu à peu de sa coquille. « C’était bien de sentir que quelqu’un écoutait ce que je disais. »
Faire une différence Au printemps 2018, après avoir gagné un concours d’essais organisé par un journal, elle rencontre des militants d’un groupe écologiste suédois qui réfléchit à la façon d’alerter la population sur le réchauffement climatique. Lors d’une des réunions, un militant évoque les grèves lancées par les élèves floridiens de Parkland après la tuerie de février, à l’origine du mouvement March For Our Lives pour demander aux élus un meilleur contrôle des armes à feu. « Et si les jeunes faisaient la même chose concernant les changements climatiques ? » « Je me suis dit que c’était une bonne idée, a raconté Greta Thunberg. Que, peut-être, ça ferait une différence. Et j’ai essayé d’embarquer des gens avec moi, mais personne n’était vraiment intéressé, alors j’ai dû le faire seule. »
Le 20 août 2018, au terme d’un été caniculaire en Suède, la campagne électorale battait son plein alors que les élèves rentraient en classe. Mais Greta Thunberg avait décidé qu’elle n’irait pas à l’école avant le 9 septembre, date des élections. À la place, elle ferait la grève devant le parlement, avec sa pancarte Skolstrejk för klimatet (« Grève scolaire pour le climat »).
PHOTO JONATHAN NACKSTRAND, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Greta Thunberg avec sa pancarte Skolstrejk för klimatet (« Grève scolaire pour le climat ») devant le parlement suédois, à Stockholm, en septembre 2018.
Ses demandes étaient simples : que le gouvernement suédois respecte ses engagements pris à la signature de l’accord de Paris pour réduire ses émissions de carbone. Peu à peu, les médias suédois puis du monde entier se sont intéressés
à elle. De plus en plus de jeunes se sont joints à elle, surtout après les élections où sa grève est devenue hebdomadaire, chaque vendredi devant le Riksdag, le parlement suédois. Et puis, l’engouement s’est démultiplié. À la fin de l’automne, ils étaient des dizaines de milliers d’étudiants dans le monde à s’être joints au mouvement. Au printemps dernier, la première « grève mondiale » du 15 mars a fait sortir des centaines de milliers d’élèves dans 120 pays – dont 150 000 à Montréal seulement. Dans son livre, Malena Ernman en vient à la conclusion que le syndrome d’Asperger de Greta et le TDAH diagnostiqué chez sa sœur Beata « ne sont pas des handicaps », mais plutôt des « superpouvoirs ». Des mots repris par sa fille, expliquant que sans le syndrome d’Asperger, elle n’aurait jamais réagi aussi fortement devant l’évidence de la crise climatique. « Sans ce diagnostic, je n’aurais jamais commencé la grève scolaire. Parce que j’aurais été comme tout le monde. » Note : Les propos ont été tirés d’extraits de plusieurs entrevues données par la famille Thunberg depuis un an, notamment un long entretien à Democracy Now !.
New York : Le choc américain « Si vous décidez de nous laisser tomber, je vous le dis : nous ne vous pardonnerons jamais. » Lundi, à la tribune de l’ONU où elle avait été invitée à parler, Greta Thunberg s’est exprimée d’une voix tremblante de colère qui a ému ses partisans... et énervé ses détracteurs. Il s’agissait néanmoins d’une rare
marque d’émotion pour une adolescente qui s’est surtout distinguée par de courts discours qui martèlent le même message sur un ton quasi neutre : la crise climatique est réelle et menace l’avenir des jeunes, les adultes au pouvoir n’en font pas assez pour la contenir, il faut écouter les scientifiques. La semaine dernière, devant les parlementaires du Congrès américain venus écouter son plaidoyer, Greta Thunberg a d’ailleurs peu parlé. À la place, elle a déposé le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui alerte sur les mesures urgentes à prendre pour contenir à temps le réchauffement climatique. « Je veux que vous écoutiez les scientifiques. Et je veux que vous vous unissiez derrière la science. » Même ses formules-chocs sont livrées avec aplomb sur un ton posé. « Je ne veux pas de votre espoir, mais je veux que vous commenciez à paniquer », lançait-elle aux dirigeants du monde réunis à Davos en janvier. « Les leaders politiques n’ont rien fait pendant 30 ans », a-telle tweeté en réponse à la première ministre Theresa May qui qualifiait, en février, les grèves scolaires de « perte de temps ». À un représentant républicain qui suggérait qu’il était plus important de s’attaquer à la pollution produite par la Chine qu’à celle produite par les États-Unis, elle a lancé : « Je viens de la Suède, d’un petit pays. […] Les gens disent : “Pourquoi est-ce qu’on ferait quelque chose ? Regardez les États-Unis !” Alors, sachez que cette logique est utilisée contre vous. »
« Un discours sans compromis »
PHOTO MARY ALTAFFER, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Greta Thunberg était aux côtés de plusieurs centaines de jeunes lors de sa première manifestation pour le climat sur le sol américain, le 30 août
« Son message est clair et intransigeant », analyse François Geoffroy, du collectif La planète s’invite au Parlement. Greta Thunberg relaie le message de la science. Et à partir de ce moment, il n’y a pas de négociation possible. Et ça, ça fait du bien. François Geoffroy, du collectif La planète s’invite au Parlement Depuis des dizaines d’années, dit-il, la société tentait de concilier ce que les scientifiques disaient de faire et ce que les politiciens tentaient de faire. « Comme si, par exemple, on était en train de tomber en bas d’un avion et qu’on essayait de négocier avec la loi de la gravité pour savoir si un demi-parachute est suffisant… Greta Thunberg a un
discours sans compromis, et ça, c’est rafraîchissant. » Greta Thunberg parle peu. En revanche, elle fait énormément parler d’elle. Sa traversée de l’Atlantique en voilier, et son arrivée le 28 août à New York, a notamment engendré un flot de haine qui s’est particulièrement acharné sur le messager plutôt que sur son message.
PHOTO MIKE SEGAR, ARCHIVES REUTERS Greta Thunberg à son arrivée à New York le 28 août après avoir traversé l’Atlantique à bord du voilier Malizia II.
Le chef du Parti populaire, Maxime Bernier, l’a qualifiée sur Twitter de « clairement mentalement instable », « autiste », « obsessivecompulsive », avant de s’excuser quelques jours plus tard. Le commentateur australien Andrew Bolt l’a qualifiée de « profondément dérangée ». « Elle est ignorante, maniaque et est manipulée sans merci
par des peureux du climat financés par Poutine », a pour sa part tweeté Steve Milloy, nommé par l’administration Trump à l’Agence de protection environnementale (EPA). « Quand je pense à cette jeune Suédoise, si sympathique, si souriante, tellement originale dans sa pensée… », a aussi raillé en août l’ancien président français Nicolas Sarkozy, sous les rires d’un auditoire pour qui Greta Thunberg ne comprend pas la complexité des enjeux en cause. Donald Trump s’est aussi mis de la partie hier, tweetant avec ironie qu’elle avait « l’air d’une jeune fille très heureuse qui regarde vers un avenir merveilleux et souriant. Tellement agréable à regarder ! ». La militante a modifié son profil sur le réseau social pour se moquer au second degré du président américain.
IMAGE TIRÉE DU COMPTE TWITTER DE GRETA THUNBERG En réponse au tweet ironique de Donald Trump, Greta Thunberg a modifié sa biographie Twitter, reprenant presque mot pour mot le locataire de la Maison-Blanche : « Une jeune fille très heureuse qui regarde vers un avenir merveilleux et souriant. »
Défier les attaques Pour Isabelle Axelsson, qui a marché aux côtés de Greta Thunberg lors des manifestations de l’automne 2018 à Stockholm, ces attaques ne sont pas vraiment surprenantes. Pas plus, dit-elle, que la forte présence de femmes, de jeunes et de gens « différents » au cœur du mouvement de protestation.
PHOTO JONATHAN NACKSTRAND, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Isabelle Axelsson (à droite) manifeste aux côtés de Greta Thunberg lors d’une manifestation pour le climat à Stockholm, en Suède, le 24 mai.
Il y a des gens dans la société qui sont à l’aise telle qu’elle est. Et il y a des gens qui se sentent un peu exclus, qui sont mal à l’aise. Isabelle Axelsson, lors d’un entretien avec La Presse à Stockholm la semaine dernière « Sortir dehors, faire la grève dans un espace public, prendre à partie les politiciens, se faire remarquer des journalistes et des passants, c’est inconfortable. On se met en marge, hors de la norme. Les gens ont peur de ça. « Mais je pense que les gens qui vivent déjà dans la marge, qui se sentent déjà un peu mal à l’aise dans la société, c’est un peu plus facile pour eux de se placer dans cette position que pour quelqu’un qui est bien dans la société, qui cadre dans les normes. Ça nous fait paraître comme les “weirds” – parce que c’est comme ça que plusieurs personnes nous voient. Même si je crois que c’est nous qui sommes “ normaux”. »
Montréal : Sur la route du Canada « Montreal, Canada » Il était 16 h 04 en ce vendredi 15 mars, et la grande marche montréalaise organisée dans le cadre de cette première journée mondiale de grève pour le climat avait pris fin. Les organisateurs jubilaient, estimant la participation à plus de 150 000 élèves. Une heure plus tôt, l’organisation Équiterre avait publié une courte vidéo d’une foule d’élèves massés dans le canyon de la rue Berri, avec une forêt de pancartes qui s’étirait à perte de vue vers le sud. Et de l’autre côté de l’océan, alors qu’il faisait déjà nuit en Europe, Greta Thunberg a repris
les images d’Équiterre pour les relayer au monde entier.
IMAGE TIRÉE DU COMPTE TWITTER DE GRETA THUNBERG Tweet du 15 mars 2019, de Greta Thunberg
Greta Thunberg avait donc remarqué que les grévistes montréalais étaient gonflés à bloc. Et ceux-ci en ont bien pris acte. Et quand ils ont commencé à préparer la grève du 27 septembre, et qu’ils ont su que la
militante allait traverser l’océan pour assister au sommet de l’ONU qui se tenait hier à New York, ils n’ont pas perdu de temps.
PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE François Geoffroy, du collectif La planète s’invite au Parlement
On s’est dit qu’on n’avait rien à perdre si on contactait [Greta Thunberg]. François Geoffroy, du collectif La planète s’invite au Parlement Parallèlement, le Bureau de la transition écologique de la Ville de Montréal cherchait lui aussi à joindre l’équipe Thunberg pour l’inviter, au nom de la mairesse Valérie Plante. « Tout le monde a eu la même idée quand on a vu que Greta s’en venait en Amérique du Nord », raconte Marie-Josée Parent, conseillère municipale à Verdun, qui a travaillé avec le Bureau pour préparer la visite de la militante suédoise.
Cet été, donc, par divers contacts au sein du réseau de militants Earth Strike et Fridays for Future, des invitations ont été transmises à Svante Thunberg, le père de Greta, qui a fait la traversée de l’Atlantique avec sa fille. « On ne s’attendait pas à avoir une réponse en dedans de 48 heures ! », avoue en riant François Geoffroy. Et pourtant si : les Thunberg envisageaient de profiter de leur séjour à New York pour passer saluer les Montréalais.
Une manif sous le signe des élections Après avoir rencontré des parlementaires à Washington et marché à New York vendredi dernier, Greta Thunberg débarquera donc à Montréal à la fin de la semaine. C’était déjà évident pour nous, dès le début de l’été, qu’on se dirigeait vers une mobilisation au moins comparable à celle de mars dernier. Et on visait quelque chose de plus gros. François Geoffroy, du collectif La planète s’invite au Parlement « C’est clair que le fait qu’on soit en campagne électorale n’est pas complètement étranger à sa venue, ajoute-t-il. Elle connaît l’importance des enjeux, notamment avec la production pétrolière. » Mais aucun politicien ne sera autorisé à marcher près de Greta Thunberg, dit François Geoffroy. « Il est hors de question que ce soit récupéré pour faire de la pub à un parti ou à un autre, dit-il. On souhaite que l’événement se répercute par une augmentation de l’ambition des plateformes qui, à bien des égards, sont décevantes. »
Pour Marie-Josée Parent, l’idée d’inviter la militante à l’hôtel de ville est surtout de lui signifier qu’elle n’est pas seule dans son combat. « C’est une inspiration pas juste pour la jeunesse, mais également pour les élus, dit-elle. On veut célébrer la route qu’elle a parcourue et celle qui reste à faire en lui disant que nous, à Montréal, on va continuer à la suivre et à la soutenir. »
Pourquoi le 27 septembre ? Au début de l’année, quand les militants du réseau Earth Strike ont cherché une date pour tenir une mobilisation mondiale à l’automne, ils se sont entendus sur le vendredi 27 septembre. Pourquoi ce jour-là ? « C’est pour coïncider avec la date anniversaire de la sortie aux ÉtatsUnis en 1962 du livre Silent Spring, de Rachel Carson, qui a été un des moments importants dans l’histoire de l’éveil écologiste en Occident », explique François Geoffroy. Alors que se préparait la mobilisation du 27, Greta Thunberg a décidé de se rendre à New York pour assister au sommet de l’ONU sur le climat. Les militants ont alors choisi de faire une semaine de mobilisation mondiale sur le climat, du 20 au 27 septembre. « Mais peu importe les décisions qui sont prises à l’ONU, pour nous, il est important de relayer la force des décisions, ou l’insuffisance des décisions, auprès des gouvernements nationaux », dit François Geoffroy.
Coup d’envoi à midi vendredi Le trajet exact qu’empruntera la manifestation n’est pas encore connu, mais les organisateurs donnent rendez-vous aux marcheurs à midi, près de la statue de George-Étienne Cartier au pied du mont Royal. Greta Thunberg doit prendre la parole à la fin de la manifestation.
Elle sera reçue ensuite à l’hôtel de ville, où la mairesse Valérie Plante lui remettra officiellement les clés de la ville.
Greta Thunberg sera à Montréal le 27 septembre Publié le 8 septembre 2019 à 19h20
PHOTO ANDREW KELLY, ARCHIVES REUTERS Greta Thunberg
(Montréal) La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg sera de passage à Montréal, à l’occasion de la grève mondiale pour le climat qui s’organise le 27 septembre, en pleine campagne électorale fédérale. Roxanne Ocampo et Stéphane Blais
La Presse canadienne L’adolescente de 16 ans a confirmé sa présence par le biais des réseaux sociaux, dimanche. Présentement à New York pour répandre son message sur l’urgence d’agir face à la crise climatique, Greta Thunberg avait déjà exprimé son souhait de faire un crochet vers Montréal dans le cadre d’une journée mondiale de mobilisation pour la cause environnementale en mars dernier.
« Tout le monde est bienvenu, nous avons besoin de tout le monde », a-t-elle réitéré dimanche.
Le mouvement pour une grève d’envergure internationale a des assises au Québec, notamment par le biais des regroupements « La planète s’invite au Parlement », « La planète s’invite à l’Université », « Devoir Environnemental Collectif » et « Pour le futur Mtl », qui étaient derrière la série de manifestations du vendredi au printemps. Greta Thunberg avait elle-même lancé le bal en séchant ses cours pour manifester à répétition devant le parlement suédois, avant de gagner en notoriété grâce à ses discours sévères envers les décideurs politiques, livrés dans le cadre de grandes conférences internationales. C’est justement afin de participer au sommet des Nations Unies sur le climat, le 23 septembre, que l’adolescente a traversé l’océan Atlantique en voilier de course — un mode de transport se voulant beaucoup moins polluant que l’avion. Depuis plusieurs mois, un mouvement s’organise pour qu’il y ait une grève générale à l’échelle mondiale, le 27 septembre prochain, afin de faire réfléchir les décideurs politiques sur les conséquences des changements climatiques. Un peu partout dans le monde, plusieurs mouvements syndicaux et plusieurs associations étudiantes ont confirmé qu’ils prendraient part au vaste mouvement de grève climatique. Anticipant sa possible visite dans la métropole québécoise, la coporte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, a déjà demandé à ce que la militante soit invitée formellement à s’adresser aux élus de l’Assemblée nationale. Le président de l’Assemblée nationale, François Paradis, devra se prononcer sur la question.
Manon Massé a publié un tweet dimanche soir après que Greta Thunberg ait confirmé sa présence à Montréal : « Greta, Montréal et moi, on t’attend à bras ouverts !, On se voit dans la rue le 27 septembre », peut-on lire dans le message. La députée libérale Marie Montpetit, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’environnement et de lutte contre les changements climatiques, a aussi utilisé son compte Twitter pour indiquer qu’elle participera à la marche : « Montréal t’attend ! Ce sera un honneur de marcher à tes côtés le 27 septembre avec des milliers de Québécois et Québécoises ! » a écrit la députée montréalaise. Le collectif « La Planète s’invite au Parlement », qui avait indiqué, il y a une dizaine de jours, que Greta Thunberg souhaitait venir à Montréal, fera une conférence de presse mardi, à la Maison du développement durable, à propos de la venue de l’égérie du climat dans la métropole le 27 septembre. Selon ce collectif, des manifestations seront organisées dans pas moins de 867 villes à travers le monde le 27 septembre prochain.
Samedi 5 octobre 2019 Nom de la source Le Devoir
Le Devoir • p. LeD49 • 1051 mots
Famille
Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique Provinciale
Vivre vert: pour toutes les bourses? Petit guide pour sauver la planète, peu importe ses revenus
Provenance Montréal, Québec, Canada
Sylvie St-Jacques Collaboratrice
p. led49
L'
urgence climatique est non seulement à nos portes, mais également bien ancrée dans notre conscience collective depuis la grande vague d'amour pour la planète du 27 septembre dernier. La jeune militante Greta Thunberg, qui préfère le train et le voilier pour se déplacer, a persuadé ses parents d'adopter un régime végétalien et d'abandonner le transport aérien. Inspirés par son passage à Montréal, nombreux sont ceux qui veulent marcher dans son sillon. Or, la vie en vert est-elle réellement à portée des bourses de toutes les familles ? Inspiré par les 101 idées pour répondre à l'urgence climatique publiées sur le site du Pacte pour la transition, voici un petit tour d'horizon de gestes individuels et collectifs à poser pour la planète et de solutions possibles pour les rendre plus accessibles à toutes les bourses et à toutes les communautés. Transport
© 2019 Le Devoir. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20191005·LE·2019-10-05_564001
Quand on se compare, on se console... et on se désole. " Parmi les premiers en matière d'émission de GES par habitant en Amérique du Nord, le Québec demeure cependant l'un des plus grands émetteurs par habitant dans le monde ",
est-il énoncé sur le site du Pacte pour la transition, qui prône le passage vers l'électrification [de quoi???] et un retrait du pétrole. En clair : nous avons du boulot à faire pour réduire les émissions de GES. En matière de faibles taux d'émissions, la voiture électrique est championne. Mais à un coût d'achat entre 30 000 $ et 40 000 $, elle n'est pas à portée de toutes les bourses, même si on bénéficie d'une subvention. " Il y a des concessionnaires qui vendent des voitures électriques usagées, ce qui peut être intéressant ", partage Colleen Thorpe, directrice générale d'Équiterre. En revanche, il importe d'évoquer la nécessité de développer le transport en commun et le transport actif, du moins pour ceux qui vivent dans les quartiers ou des régions où c'est un choix réaliste. Sur ce front, l'organisme Cyclo NordSud se consacre à transposer l'expertise qu'elle a développée dans plusieurs pays en développement aux quartiers moins favorisés de Montréal comme SaintMichel, où l'organisme est établi. Ateliers mécaniques pour l'entretien et la réparation des bécanes, promotion du développement des aménagements cyclistes, incitatifs à opter pour le vélo
pour les trajets d'un kilomètre et moins, vente de vélos à prix " solidaires "... Dans la promotion du vélo comme transport et non seulement comme loisir, il y a du travail à faire pour déconstruire le mythe de la voiture comme symbole de réussite sociale, reconnaît Agnès Rakoto, porte-parole de Cyclo NordSud. " On va dans les écoles pour apprendre aux enfants qu'on n'a pas besoin de la voiture pour faire l'épicerie. Je pense que c'est par la jeunesse qu'on va réussir à passer le message. " Cuisine Stratégies zéro déchet, agriculture biologique, réduction du gaspillage alimentaire sont tous des éléments à l'ordre du jour du Pacte pour la transition. " Développer de nouveaux gestes écolos peut prendre du temps. Et ça peut être difficile de s'organiser, si on a des horaires de travail exigeants ", souligne Colleen Thorpe, qui rappelle qu'il y a d'énormes gains à faire en achetant et en cuisinant des aliments non transformés. " Sur le plan qualité/prix, c'est plus nutritif et plus économique. Prenons les céréales, par exemple : il coûte moins cher et sera plus sain de choisir de l'avoine plutôt que des marques de céréales commerciales. Un repas végétalien s'avère aussi un choix économique puisqu'on remplace les produits laitiers [coûteux] par des légumineuses [plus économiques]. On peut aussi privilégier les graines de tournesol, les graines de lin et autres produits locaux plus abordables. " À l'heure actuelle, les commerces montréalais qui se consacrent au zéro déchet -- permettant aux consommateurs d'acheter en vrac et d'utiliser leurs contenants -- sont surtout concentrés dans
les quartiers embourgeoisés comme Villeray, Griffintown, Rosemont, avec quelques adresses ici et là, à l'échelle de la province. Remplir ses pots de verre à l'épicerie en vrac, éviter le plastique, s'approvisionner de paniers bios, tout cuisiner et fermenter local et en saison, composter... Tout ça est très bien. Emballer les sandwichs des enfants dans du papier réutilisable enduit de cire d'abeille, c'est super. Mais à 15 $ le paquet de trois... c'est un peu ruineux. Mais si notre budget, notre situation géographique et nos contraintes de temps entravent nos ambitions vertes, on peut réduire à la source en réutilisant ce qu'on a à portée de main. Par exemple, réutiliser des sacs de pain pour emballer les lunchs. Consommation courante Certains secteurs de consommation offrent une gamme de solutions plus adaptées à toutes sortes de budgets. L'habillement, par exemple. Avec l'abondance de friperies et d'offres de vêtements de seconde main à petits prix, il est relativement facile d'échapper à la fast fashion. " Pour faire de bons choix, il importe avant tout d'être informé. Au début, ça peut paraître difficile, parce que notre société a perdu des notions de base de cuisine. Et si on connaît mal les matières textiles, on peut facilement être floués en achetant des vêtements mal confectionnés qui brisent rapidement ", ajoute Colleen Thorpe, qui rappelle que l'art de réparer plutôt que de remplacer fait aussi partie de la solution. La coupe menstruelle, la machine Soda Stream, les emballages enduits de cire d'abeille, les couches en coton, les vélos et voitures électriques... Les marchands
de solutions vertes abondent. Mais gare à une nouvelle forme de consommation effrénée qui en remplace un autre, avertit Colleen Thorpe. " Il ne faut pas tomber dans la culpabilité. On sait très bien que si on a un problème de plastique, c'est parce qu'à l'origine de la chaîne, il y a un concepteur qui a créé des produits à usage unique promotionnés par des techniques de marketing. D'où l'importance d'une réforme politique qui responsabiliserait les industries. " L'intellectuelle et militante Naomi Klein, dans son récent ouvrage La maison brûle. Plaidoyer pour un New Deal Vert (Lux éditeur), écrit qu'il est erroné de croire qu'on peut sauver la planète avec des actions individuelles. Plus que des choix de consommation, énonce-telle, la planète a besoin d'une véritable révolution économique façon " plan Marshall ". Abolir les pailles en plastique, c'est bien gentil, mais ce dont la planète a besoin, c'est d'un mouvement massif de désinvestissements des énergies fossiles. Oui, acheter c'est voter. Mais en ces temps d'urgence planétaire, militer et s'informer aussi, c'est voter.
Samedi 5 octobre 2019 Nom de la source Le Progrès week-end (Saguenay, QC) Type de source
Le Progrès week-end (Saguenay, QC) • no. Vol. 3 n° 26 • p. M4 • 540 mots
À quel moment on s'éteint ?
Presse • Journaux
Annie-Claude Brisson
Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale Provenance Saguenay, Québec, Canada p. m4
I
maginez la scène. Ça sonne à votre porte. Vous ouvrez. Un inconnu entre dans votre demeure et affirme que votre ado devrait retourner à l'école, qu'il n'a rien compris de la vie et qu'il ne changera rien avec ses grandes idées. Une vraie douche froide sur les ambitions et les aspirations de votre enfant, ce citoyen en devenir.
news·20191005·PD·md0004
culiser les jeunes et leur comportement. Et tristement, très peu de mots pour applaudir la démarche. « Ils sont tous allés à la marche en voiture, je suppose. » « Ils marchent avec leur cellulaire. »
Avouez que c'est surréel comme scénario. Et pourtant, c'est ce que bien des adultes écrivent sur les réseaux sociaux depuis qu'ils ont appris la visite, au Québec, de la militante suédoise pour la lutte contre le réchauffement climatique Greta Thunberg.
« Les semelles de leurs chaussures sont en plastique. »
Après avoir déchiqueté et bien mastiqué ce sujet, qui est, je vous le rappelle, une adolescente, ils s'en sont pris aux différentes marches pour le climat et aux marcheurs.
Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire.
Ils étaient des milliers de jeunes, réunis au parc Jeanne-Mance de Montréal, vendredi dernier.
C'est un peu comme si au quart de sa vie, on lui dit que le reste ne vaut pas la peine d'être rêvé, d'être espéré et d'être amélioré.
Et dire qu'elle a même osé profiter de quelques jours pour visiter Tadoussac. Sacrilège !
© 2019 Le Progrès week-end (Saguenay, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.
photo Le Progrès, Patricia Rainville
J'ai à peu près tout lu à ce sujet. Et j'ai soupiré à maintes et maintes reprises. En grande majorité, il s'agissait de commentaires rédigés dans le but de ridi-
« Ils devaient avoir une bouteille d'eau en plastique à la main. »
Voilà quelques exemples que j'ai lus, vendredi, en défilant le fil d'actualité Facebook. Imaginez ce qui a pu être écrit et dit à l'ensemble du Saguenay-Lac-SaintJean, du Québec et de la planète. La comparaison est probablement boiteuse, mais ces commentaires publiés sur le réseau social Facebook sont aussi dommageables que les gaz à effet de serre. Eux aussi réchauffent l'atmosphère. Ils alimentent les commentaires du même genre, polarisent le débat et génèrent de la discorde. Je dois avouer que je trouve cela particulièrement lourd de lire autant de commentaires sarcastiques, condescendants
et mesquins. Disons que l'ambiance était diamétralement opposée, vendredi dernier, lors des quelques événements auxquels j'ai participé dans le cadre de mon travail. Les sourires, les salutations et la motivation étaient au rendez-vous, autant chez les jeunes que les moins jeunes. Mon interrogation est bien simple. À partir de quel moment, nous fermons les yeux, notre coeur et notre tête aux mouvements, aux mobilisations et aux prises de position de notre société ? À quel moment nous acceptons notre sort, notre vie et notre planète sans broncher ? À quel stade de notre vie d'adulte nous nous éteignons ? J'espère trouver la réponse pour être en mesure de l'éviter. Les adultes reprochent souvent aux jeunes d'être peu animés, sans réelle motivation et à l'attitude négative ? On se moque, sans vergogne, des adolescents qui traversent cette période, pas toujours évidente, de la vie. Devant le vaste sujet qu'est l'environnement et les nombreuses mobilisations des derniers jours, j'ai la forte impression que les rôles se sont quelque peu inversés. Chers adultes, avouez que les jeunes vous ont démontré tout le contraire au cours des derniers jours !
Saturday, October 5, 2019 The Guardian (Charlottetown, PEI) • p. A8 • 698 words Nom de la source The Guardian (Charlottetown, PEI) Type de source Presse • Journaux Périodicité
Ballot Box FEDERAL ELECTION
On shaky ground
Quotidien Couverture géographique Provinciale Provenance Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard, Canada
Will young Canadians' love affair with Trudeau cool as election nears? Kelsey Johnson; Moira Warburton Reuters
p. a8
O
TTAWA/TORONTO - Prime Minister Justin Trudeau may be renowned internationally for his youthful persona and social media savvy, but even before the embarrassment of his recent blackface makeup scandal there were concerns about the support he needs from younger voters to win re-election. Young Canadians wanting change after nearly 10 years of Conservative government played a critical role in electing Trudeau and his center-left Liberals in 2015, when he promised to tackle climate change, legalize marijuana and reform the electoral system - issues that resonated with younger voters.
© 2019 The Guardian (Charlottetown, PEI). All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20191005·GC·0013
The trouble for the 47-year-old Trudeau, pollsters say, is that these same voters are now frustrated after a series of Liberal scandals as well as the government's decision to buy an oil pipeline in an attempt to shore up Canada's key fossil fuels industry. The party is in a statistical tie with the opposition Conservatives in polls ahead of the Oct. 21 vote. Trudeau - who spent Friday marching alongside thousands of young Canadians at a climate strike in Montreal after meeting teenage activist Greta Thunberg
Jennifer Gauthier/Reuters Liberal Leader Justin Trudeau speaks with supporters during an election campaign rally in Surrey, B.C. Sept. 24, 2019.
- insisted on Monday that his party's record of leadership and its plans on the environment and gun control will keep young voters in his corner. "We are moving forward in the right way," the prime minister told reporters in Toronto, saying he was "very excited" about how many young people were involved in the Liberal campaign. But a Nanos poll on Tuesday, commissioned by CTV News and the Globe and Mail, found the proportion of 18-to-29year-olds who plan on voting Liberal was 27 per cent, down from 38 per cent on Aug. 2. Their Conservative support was 23 per cent compared with 19 per cent in August. "These were the people that Trudeau didn't just need on side, but needed on side enough to go cast a ballot," said Shachi Kurl, executive director of polling firm Angus Reid, referring to concerns about low voter turnout. In 2015, overall turnout for voters between 18-24 jumped from 39 per cent
in 2011 to 57 per cent, while total voter turnout was 68.5 per cent, the highest since 1993. In this year's election, 18-to-34-yearolds account for nearly a quarter of all Canadians eligible to cast ballots. Elections Canada, which oversees federal votes, has said it plans to nearly quadruple the number of temporary on-campus stations to 121 from 39 to encourage more youth to vote. Meanwhile, several third-party groups who had registered in 2015 with the explicit aim of encouraging strategic voting to keep the Conservatives out of office are not officially participating this time around, according to a Reuters review of Elections Canada data. POLITICAL BAGGAGE In August, an official watchdog ruled Trudeau had improperly tried to ensure that construction company SNC-Lavalin avoided a corruption trial. The prime minister has repeatedly denied any wrong doing and says he was simply trying to save jobs. Last month, Trudeau was again on the defensive after images and a video emerged showing him wearing blackface makeup in the early 1990s and 2001. The story made international headlines, and polls showed younger voters initially recoiled away from Trudeau. Denea Bascombe, a 26-year-old law student from Vancouver, enthusiastically voted Liberal in 2015, but the SNCLavalin affair, the blackface images and what she sees as tepid action on climate change have blemished her view of Trudeau.
"I flip flop multiple times every day," she told Reuters. "I don't even know how to make this decision this time around." If too many young voters opt for other left-leaning parties such as the New Democrats and the Greens, it could split the progressive vote and put the Conservatives, led by Andrew Scheer, in power. "For a lot of people (Trudeau) has turned out to be more like a conventional-style politician," said Nelson Wiseman, a political science professor at the University of Toronto, adding "he didn't have any of that baggage last time." (Additional reporting by Steve Scherer and David Ljunggren in Ottawa; Editing by David Ljunggren and Tom Brown)
Mercredi 2 octobre 2019 Nom de la source Ouest de l'île Cités Nouvelles (Dorval, QC) Type de source Presse • Journaux Périodicité
Ouest de l'île Cités Nouvelles (Dorval, QC) • p. 3 • 231 mots
Mobilisés pour le climat FRANÇOIS LEMIEUX
Hebdomadaire Couverture géographique Locale Provenance Montréal, Québec, Canada p. 3
E
NVIRONNEMENT. Alors que des milliers de personnes déambulaient dans les rues du centre-ville de Montréal à l’occasion d’une marche pour le climat, le Collège Beaubois tenait une journée d’initiatives vertes, vendredi dernier. Quelque 60 arbres ont notamment été plantés sur le terrain de l’école privée de Pierrefonds. Inspirée par l’activisme de la jeune militante suédoise Greta Thunberg, mais consciente de l’impact environnemental qu’aurait provoqué le transport des élèves vers le lieu de la marche pour le climat, la direction du collège avait préparé de nombreuses activités. « On veut devenir un leader en étant des citoyens éco-responsables. On sent qu’il y a une mobilisation et une conscientisation », indique le directeur général, Éric Rivard. Durant la journée, les élèves du secondaire ont nettoyé le boisé et les berges de la rivière des Prairies qui ont été affectés par les inondations. Une marche nature s’est déroulée afin de recueillir des semences pour la serre du collège.
© 2019 Ouest de l'île Cités Nouvelles (Dorval, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20191002·QJ·a0000316180
Les cours ont été ponctués par des activités thématiques sur l’environnement alors que des conférences ont aussi été données, entre autres, par le cardiologue et auteur François Reeves ainsi que par la fondatrice de l’organisme Via Nature, Jo-Anne Grandmont. flemieux@metromedia.ca
( Photo : Cités Nouvelles – François Lemieux) Le Collège Beaubois, qui accueille des élèves du préscolaire, primaire et secondaire, tenait une journée d’action verte le 27 septembre.
Wednesday, October 2, 2019 Nom de la source The Telegram (St. John's, NL) Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique Provinciale
The Telegram (St. John's, NL) • no. Vol. 141 No. 153 • p. A1,A2 • 672 words
Federal election
Youth support for Trudeau turns tepid Young Canadians' love affair with Liberal leader on shaky ground as voting day nears
Provenance St. John's, Terre-Neuve-et-Labrador, Canada
Kelsey Johnson Moira Warburton p. a1
p. a2
Reuters
O
TTAWA and TORONTO Justin Trudeau may be renowned internationally for his youthful persona and social media savvy, but even before the embarrassment of his recent blackface makeup scandal there were concerns about the support the Liberal leader needs from younger voters to win re-election. Young Canadians wanting change after nearly 10 years of Conservative government played a critical role in electing Trudeau and his centre-left Liberals in 2015, when he promised to tackle climate change, legalize marijuana and reform the electoral system - issues that resonated with younger voters.
© 2019 The Telegram (St. John's, NL). All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20191002·ET·0001
The trouble for the 47-year-old Trudeau, pollsters say, is that these same voters are now frustrated after a series of Liberal scandals as well as the government's decision to buy an oil pipeline in an attempt to shore up Canada's key fossil fuels industry. The party is in a statistical tie with the opposition Conservatives in polls ahead of the Oct. 21 vote. Trudeau - who spent last Friday marching alongside thousands of young Cana-
Trudeau
berg - insisted on Monday that his party's record of leadership and its plans on the environment and gun control will keep young voters in his corner. "We are moving forward in the right way," the prime minister told reporters in Toronto, saying he was "very excited" about how many young people were involved in the Liberal campaign. But a Nanos poll on Tuesday, commissioned by CTV News and the Globe and Mail, found the proportion of 18-to 29year-olds who plan on voting Liberal was 27 per cent, down from 38 per cent on Aug. 2. Their support for the Conservatives was 23 per cent compared with 19 per cent in August. "These were the people that Trudeau didn't just need on side, but needed on side enough to go cast a ballot," said Shachi Kurl, executive director of polling firm Angus Reid, referring to concerns about low voter turnout.
dians at a climate strike in Montreal af-
In 2015, overall turnout for voters between 18-24 jumped to 57 per cent, from 39 per cent in 2011, while total voter
ter meeting teenage activist Greta Thun-
turnout was 68.5 per cent, the highest
since 1993.
around."
In this year's election, 18-to 34-yearolds account for nearly a quarter of all Canadians eligible to cast ballots. Elections Canada, which oversees federal votes, has said it plans to nearly quadruple the number of temporary on-campus stations to 121 from 39 to encourage more youth to vote.
If too many young voters opt for other left-leaning parties such as the New Democrats and the Greens, it could split the progressive vote and put the Conservatives, led by Andrew Scheer, in power.
Meanwhile, several third-party groups who had registered in 2015 with the explicit aim of encouraging strategic voting to keep the Conservatives out of office are not officially participating this time around, according to a Reuters review of Elections Canada data. POLITICAL BAGGAGE In August, an official watchdog ruled Trudeau had improperly tried to ensure that construction company SNC-Lavalin avoided a corruption trial. The prime minister has repeatedly denied any wrongdoing and says he was simply trying to save jobs. Last month, Trudeau was again on the defensive after images and a video emerged showing him wearing blackface makeup in the early 1990s and 2001. The story made international headlines, and polls showed younger voters initially recoiled from Trudeau. Denea Bascombe, a 26-year-old law student from Vancouver, enthusiastically voted Liberal in 2015, but the SNCLavalin affair, the blackface images and what she sees as tepid action on climate change have blemished her view of Trudeau. "I flip flop multiple times every day," she told Reuters. "I don't even know how to make this decision this time
"For a lot of people (Trudeau) has turned out to be more like a conventional-style politician," said Nelson Wiseman, a political science professor at the University of Toronto, adding "he didn't have any of that baggage last time."
Lundi 30 septembre 2019 Nom de la source Le Devoir
Le Devoir • p. A4 • 968 mots
Écologie
Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique
L'arsenic du chacun pour soi Jean-François Nadeau
Provinciale Provenance Montréal, Québec, Canada
p. a4
© 2019 Le Devoir. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190930·LE·2019-09-30_563734
D
epuis des semaines, toute une frange de la société répète que la place des étudiants et des enfants, même devant les enjeux que pose la crise climatique, est à l'école plutôt que dans la rue. On devine que, pour ces gens-là, l'école ne sert pas tant à former des esprits libres et bien équilibrés qu'à reproduire un modèle social qui conforte leur existence, au point qu'ils se sentent autorisés à exiger des nouvelles générations qu'elles se contentent du pareil au même en souriant, " un peu comme les marmottes se passent le siffleux de père en fils ", pour citer une phrase de Jacques Ferron tirée du livre Le monde a-t-il fait la culbute ?, un délicieux recueil de correspondance qui vient de paraître. Mario Dumont, ancien leader de la frange jeunesse du vieux Parti libéral, est un de ceux qui ont insisté, au cours des derniers jours, sur le fait que Greta Thunberg, à l'instar de bien des adolescents accusateurs quant au devenir de la planète, sont en fait les produits privilégiés d'un système d'éducation. Greta Thunberg, soulignait-il, serait même issue d'un des meilleurs systèmes d'éducation au monde, celui de la Suède. Il est tout de même amusant de voir les purs produits de l'éducation d'" ailes jeunesse" de partis bedonnants manifester leur désaccord quand la jeunesse ellemême prend son envol.
Depuis quand, pour déprécier des idées, s'avère-t-il intelligent de montrer du doigt la grande qualité d'un système d'éducation qui a pu leur permettre de germer ? Devant les menaces d'une idée neuve, une partie de la population adopte toujours un vieux réflexe de conservation. Ce qu'on entend à l'égard des jeunes, le mépris dont on les abreuve, est exactement du même ordre que ce qu'on pouvait entendre en 2012, à l'occasion du Printemps érable. Les étudiants se plaignent le ventre plein, entend-on. Ils sont privilégiés. Sous le prétexte fallacieux qu'on leur offre du tout cuit dans le bec, ils doivent à la société un respect figé et on leur refuse par conséquent le droit de remettre en question le régime qu'on veut leur faire avaler de force. Tout est mis en oeuvre, aujourd'hui comme hier, pour dévier les questions soulevées par ceux qui contestent la direction prise par la société dans laquelle ils sont en train de s'inscrire. Les objets de ces deux mouvements sociaux, celui de 2012 et de 2019, sont différents mais pourtant étroitement liés. L'éducation n'est certainement pas sans lien avec le climat. Dans les deux cas, ce qu'une frange conservatrice de la société se refuse à admettre est la nécessité urgente d'échapper à la logique de la seule réussite personnelle, idéalisée au nom d'une vision du monde où règne le chacun pour soi le plus étroit. Ce que dit et
redit la jeunesse, au fond, est la nécessité de dépasser l'horizon du présent où on veut bien la parquer définitivement. Un des effets positifs de l'élan de 2012 a sans doute été de contribuer à sensibiliser davantage les nouvelles générations à un horizon qui ne se limite plus au strict intérêt personnel. En 2019, comme en 2012, les manifestants en ont contre cette vision du monde qui mise tout sur la réussite personnelle jusqu'à refouler à cette fin la conscience sociale. Ils rappellent que le rôle premier de l'État est de favoriser le progrès commun, plutôt que la prospérité individuelle et, qu'à cet égard, l'environnement ne saurait faire l'objet d'un marchandage. La valeur des idées n'a jamais rien à voir avec l'âge de ceux qui les défendent. Les idées valent pour ce qu'elles sont. Le temps ne fait rien à l'affaire, chantait Brassens. Quand on est con, on est con. " Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grandpère. " S'attarder à l'âge des manifestants qui portent sur leurs épaules comme un fardeau l'urgence climatique, c'est une fois de plus faire la sourde oreille aux rapports scientifiques accablants et aux énoncés de solution avancés. Or devant la déferlante de ces centaines de milliers de jeunes qui, partout dans le monde, sortent dans les rues et font entendre leurs voix de colère, comme ce fut le cas à Montréal vendredi dernier, personne ne peut, du moins, se boucher les oreilles tout en se fermant les yeux. À quel point faut-il s'aveugler volontairement pour considérer que l'inquiétude collective face au drame climatique n'équivaut qu'à une énième crainte " millénariste " pétrie de sentiments religieux ? Nous ne sommes pas ici, par exemple, devant les élucubrations d'un Louis Riel qui croyait, dur comme fer,
en marge des révoltes nécessaires auxquelles il prêtait son concours, à une fin du monde prochaine, en lien avec sa foi catholique. La science, par définition, n'est pas une religion. Et c'est la science qui affirme, forte d'études multiples, que nous fonçons tout droit vers la catastrophe climatique. Les jeunes ne font que le répéter, sans jouer les oracles. Le drame écologique n'est pas seulement au loin, dans une forêt d'Amazonie ou près de puits de pétrole albertains. Il semble souvent plus facile de regarder dans la cour du voisin que dans son propre jardin. À Rouyn-Noranda, par exemple, dans le quartier populaire NotreDame, les enfants sont, depuis des années, surexposés à l'arsenic. Une fonderie, située à proximité des modestes demeures de leurs parents, jouit d'une autorisation du ministère de l'Environnement du Québec qui lui permet d'émettre jusqu'à 67 fois plus d'arsenic dans l'air que la norme autorisée d'ordinaire. De quoi vous pomper l'air et rappeler l'urgence de la lutte pour préserver ce monde qui après tout ne nous est que prêté. On entend soudain une multitude de politiciens affirmer qu'ils tendent la main aux défenseurs de l'environnement. On les voit, comme jamais, devant les caméras, claironner leur bonne foi. Mais ces mains tendues restent vides. Leurs esprits, dans les faits, apparaissent bien peu réceptifs aux constats d'urgence qui s'établissent aujourd'hui sur un plan universel.
Dimanche 29 septembre 2019 • 18:00 HNA Nom de la source ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal Type de source Télévision et radio • Télévision Périodicité Quotidien
ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal • 665 mots
Deux jours après la marche pour le climat, l'appel des jeunes sera-t-il entendu?
Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
C
LAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE):
- (Manifestation) TEXTE À L'ÉCRAN : L'avenir du climat CLAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE): Deux jours après la grande marche mondiale pour le climat, l'appel des jeunes sera-t-il entendu? LYLOU SEHILI (MOUVEMENT DEVOIR ENVIRONNEMENTAL COLLECTIF) : Arrêtez l'hypocrisie vraiment, dites que vous êtes pro-environnement avec des mesures concrètes. - CLAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE): Le monde a marché pour le climat. Maintenant que la poussière est retombée, à quoi peut-on s'attendre pour la suite des choses? C'est à venir au Téléjournal TEXTE À L'ÉCRAN : À venir : Et maintenant? © 2019 CBC/Radio-Canada. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190929·RV·te190929005
CLAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE): Ils étaient des millions de manifestants à faire la grève du climat à travers le
monde et des centaines de milliers à Montréal à marcher à côté de l'égérie du mouvement, Greta Thunberg, pour réclamer des gouvernements qu'ils en fassent davantage pour lutter contre les changements climatiques. Et Jacaudrey, leur message est clair: ils n'ont pas dit leur dernier mot. JACAUDREY CHARBONNEAU (REPORTER) : Oui, ils l'ont mentionné à plusieurs reprises vendredi, ce n'est pas la fin, mais bien le début, parce qu'ils comptent faire de l'environnement une priorité omniprésente pour tous les gouvernements, notamment en les poussant à atteindre leurs cibles de réduction de GES. LYLOU SEHILI (MOUVEMENT DEVOIR ENVIRONNEMENTAL COLLECTIF) : Celle-ci, je l'aime beaucoup parce que ça montre à quel point est-ce qu'on était beaucoup et que ça débordait de partout. JACAUDREY CHARBONNEAU (REPORTER) : Lylou Sehili est encore sur un petit nuage. Deux jours après une mobilisation espérée et préparée depuis si longtemps, l'adrénaline est toujours là. TEXTE À L'ÉCRAN : Montréal, vendredi
(Jeunes lors de la manifestation: Sausau-sau, sauvons la planète!) (Musique tragique) LYLOU SEHILI (MOUVEMENT DEVOIR ENVIRONNEMENTAL COLLECTIF) : Le rassemblement d'aujourd'hui, ce que c'est, c'est une grande bouffée d'air. INTERVENANTE NON-IDENTIFIÉE 1 (MANIFESTANTE) : J'aimerais ça avoir 35 ans un jour, puis j'aimerais ça avoir des petits-enfants, puis les gouvernements sont en train d'enlever nos droits humains puis nos rêves. LYLOU SEHILI (MOUVEMENT DEVOIR ENVIRONNEMENTAL COLLECTIF) : Je laisse donc la parole à Greta Thunberg. (Cris et applaudissements) GRETA THUNBERG (ACTIVISTE) : Le changement arrive, si vous l'aimez ou non! (Cris et applaudissements) JACAUDREY CHARBONNEAU (REPORTER) : Ce changement, ils étaient des centaines de milliers comme Greta Thunberg à le réclamer dans les rues vendredi. Les dirigeants les ont-ils entendus?
au lendemain, au Québec seulement, c'est des milliers et des milliers de personnes qui seraient privées de leur emploi, donc c'est un petit peu la vision que l'on a, celle d'une transition énergétique juste. LYLOU SEHILI (MOUVEMENT DEVOIR ENVIRONNEMENTAL COLLECTIF) : La chance de faire une transition tout en douceur, on l'a manquée. JACAUDREY CHARBONNEAU (REPORTER) : Parce pour atteindre ses cibles de réduction des GES, soit une baisse de 80 % d'ici 2050, le Québec devra opérer des changements radicaux, notamment en misant sur les technologies vertes et en réduisant la demande énergétique. C'est ce que conclut un rapport sur lequel doit se baser le gouvernement Legault pour élaborer son plan d'électrification. (Manifestation) JACAUDREY CHARBONNEAU (REPORTER) : Mais pour les militants et les experts, il faudra une plus grande volonté et cohérence politique. KAREL MAYRAND (DG, QUÉBEC ET ATLANTIQUE, FONDATION DAVID SUZUKI) : Il va falloir prendre des décisions, cesser de faire une chose et son contraire, comme acheter un pipeline ou investir
VOIX DE BENOIT CHARRETTE (MINISTRE DE L'ENVIRONNEMENT DU QUÉBEC) :
dans des corridors énergétiques, puis ensuite aller d'autre part dire qu'on lutte contre les changements climatiques effi-
Si on devait changer le système du jour
cacement. On ne peut plus se permettre d'aller dans deux directions opposées.
JACAUDREY CHARBONNEAU (REPORTER) : En plus de revoir le mode de gouvernance. NORMAND MOUSSEAU (DIRECTEUR ÉCONOMIQUE, INSTITUT DE L'ÉNERGIE TROTTIER POLYTECHNIQUE MONTRÉAL) : Le ministre de l'Environnement n'a pas le poids des ministres de l'Économie, des Finances, donc il faut remettre un équilibre. JACAUDREY CHARBONNEAU (REPORTER) : Le gouvernement Legault doit présenter son plan de lutte contre les changements climatiques en janvier. Entre-temps, ceux comme Lylou, devenus les chiens de garde du climat, promettent de poursuivre la mobilisation. Ici Jacaudrey Charbonneau, Radio-Canada, Montréal.
Samedi 28 septembre 2019 Nom de la source Le Devoir
Le Devoir • p. A6,A7 • 930 mots
Montréal
Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique Provinciale
500 000 citoyens emboîtent le pas à Greta Thunberg Stéphane Baillargeon; Alexandre Shields
Provenance Montréal, Québec, Canada p. a6
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ne marée humaine. Une mobilisation d'une ampleur historique au Canada.. Selon l'organisation de la manifestation, ils étaient près de 500 000 dans les rues de Montréal vendredi, dont une très forte majorité de jeunes, à réclamer une stratégie efficace de lutte contre la crise climatique, mais aussi à dénoncer sans détour l'inaction environnementale des gouvernements. Un discours repris par la militante Greta Thunberg, figure marquante de cette journée de manifestation. " Nous sommes 500 000 à dire à nos gouvernements que c'est assez ", a lancé, à la fin de la marche, le porte-parole du collectif La Planète s'invite au Parlement, François Geoffroy, qui a coordonné l'organisation de cette première grève climatique de l'histoire du pays. " On veut une loi pour nous obliger à réduire nos émissions de gaz à effet de serre et on veut un plan pour en finir avec le pétrole et le gaz ", a-t-il ajouté, en reprenant les revendications phares du collectif. Les propos de M. Geoffroy ont été chaudement applaudis par la foule, très
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imposante, qui était massée à la fin du parcours de la manifestation pour le climat, en plein coeur du centre-ville de Montréal. Mais ce ne sont pas tous les manifestants qui ont pu entendre les dis-
cours, puisque le cortège s'étirait alors sur près de cinq kilomètres, soit jusqu'au point de départ de la manifestation. Les organisateurs, qui attendaient au départ au moins 300 000 personnes, ont indiqué à la fin de la journée que " près d'un demi-million de personnes " ont finalement pris part à l'événement, ce qui en ferait la plus importante mobilisation à caractère environnemental de l'histoire canadienne. Les forces de l'ordre, bien présentes tout le long du parcours vendredi, n'ont pas fourni d'estimation de la foule. La manifestation, qui s'est déroulée de façon pacifique, a surtout été le fait de jeunes venus de Montréal et d'ailleurs pour réclamer une véritable stratégie climatique de la part des gouvernements du Québec et du Canada, qui ont systématiquement raté les cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre fixées au fil du temps. " Je suis là pour montrer que la population veut que les choses changent et qu'il est temps de prendre des actions concrètes. Ça suffit de se faire dire des niaiseries comme que le troisième lien, à Québec, est un projet vert. On en a ras-le-bol de toutes ces fausses paroles creuses ", a résumé l'un d'entre eux, François Gauvin-Gendreau, étudiant à Polytechnique Montréal.
Des têtes grises émergeaient par ailleurs dans la foule, dont celle de Judith Berlyn. Celle-ci a été conscientisée aux problèmes environnementaux par un de ses fils, Malcolm, au début des années 1980. " Il m'a expliqué il y a longtemps, quand il avait 19 ans, en 1983, qu'on détruisait la planète et qu'on allait laisser en héritage un monde ni bon, ni juste ", dit-elle pour expliquer son engagement. Elle et son mari ont marché pendant 4 heures. Malcolm était ailleurs dans la manif avec ses deux enfants. " Il angoisse beaucoup pour eux. Moi aussi ", dit la mère devenue grand-mère. Tout au long de cette marche, qui comptait beaucoup de parents venus avec leurs enfants, d'artistes et d'élus, on a pu apercevoir des pancartes diverses dont les slogans oscillaient entre l'humour et l'expression du désespoir. Il y avait notamment des références à des phrases célèbres (Vert l'infini et plus loin encore ; Maman, t'as raté ma planète ; Terre et mer tu honoreras), des formules créatives (Make the world Greta, Les calottes sont cuites, J'aime les licornes mais elles ne sauveront pas la planète) et des slogans plus abrasifs (Non au suicide collectif, " Ce qui risque d'arriver a déjà commencé et Ne brûlez pas notre futur). Un groupe de manifestants a également dénoncé, avec une grande maquette de navire méthanier et de gazoduc, le projet d'usine de liquéfaction de gaz albertain Énergie Saguenay. Plusieurs manifestants ont par ailleurs repris des paroles prononcées par la militante climatique Greta Thunberg, dont le " Comment osez-vous " lancé lundi aux dirigeants politiques réunis au Sommet Action Climat de l'ONU. Greta Thunberg
Cette dernière, qui avait souligné en avant-midi que le gouvernement du Canada " n'en fait pas assez " pour lutter contre les bouleversements climatiques, a d'ailleurs été très chaudement applaudie au moment de s'adresser aux manifestants, à la fin du parcours. " Vous êtes une nation qui pourrait être un leader climatique, mais ça ne veut absolument rien dire, parce que ce sont des paroles vides de sens. Et les politiques nécessaires ne sont toujours pas en vue ", a-t-elle affirmé d'entrée de jeu. Elle a ensuite répondu à ceux qui critiquent ouvertement les jeunes qui se mobilisent pour le climat. " Les adultes nous disent que nous perdons notre temps. Mais en fait nous changeons le monde. Nous sommes le changement et le changement arrive ", a insisté Greta Thunberg. " Nous ne mettons pas de l'avant notre opinion ou une vision politique. La question climatique et la crise environnementale dépassent les considérations politiques. Ce que nous disons est basé sur la meilleure science climatique disponible ", a-t-elle ajouté, avant de citer, références à l'appui, le plus récent rapport du GIEC. La Suédoise à l'origine du mouvement mondial de grèves scolaires pour le climat a aussi invité les jeunes à poursuivre leurs actions, tout en lançant un avertissement aux décideurs politiques. " Nous ne cesserons jamais de nous battre pour le droit de vivre sur une planète habitable et pour notre droit à un avenir. Nous ferons tout en notre pouvoir pour éviter que cette crise empire. Si les gens qui détiennent le pouvoir ne prennent pas leurs responsabilités, nous le ferons. "
Samedi 28 septembre 2019 Nom de la source Acadie Nouvelle Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien
Acadie Nouvelle • no. 9783 • p. 24 • 760 mots
Le syndrome d'Asperger, le «super-pouvoir» de Greta Thunberg
Couverture géographique
La Presse Canadienne
Provinciale Provenance Caraquet, Nouveau-Brunswick, Canada p. 24
«D
ans de bonnes circonstances, être différent est un superpouvoir», a récemment répliqué à ses détracteurs la jeune militante écologiste Greta Thunberg. La jeune femme est atteinte du syndrome d'Asperger, une forme d'autisme. Elle a servi cette riposte sur Twitter à ceux qui s'en prennent à elle en raison de sa façon de s'exprimer ou de ses expressions faciales particulières.
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La Presse canadienne: Ryan Remiorz La petite Greta Thunberg a rencontré le premier ministre Justin Trudeau, vendredi, à Montréal.
tragédie, au lieu d'examiner les véritables enjeux. Et même s'il hésite à porter un jugement clinique sur une patiente qu'il ne connaît pas, la description que fait le docteur Forgeot d'Arc du syndrome d'Asperger suscite un écho immanquable quand on voit Greta Thunberg en pleine action.
«C'est tout à fait représentatif de l'exclusion que peuvent vivre plusieurs personnes dans le spectre autistique, a commenté le docteur Baudouin Forgeot d'Arc, un psychiatre et chercheur du CHU Sainte-Justine de Montréal qui s'intéresse aux interactions sociales des personnes autistes. Si on s'attend à une communication typique, on peut trouver que la communication est étrange, mais ça ne veut pas du tout dire que le message n'est pas cohérent, au contraire. Ce sont souvent des personnes qui sont très logiques dans leur raisonnement.»
«Le caractère très direct de la communication, le rejet de formes plus manipulatrices ou sophistiquées de communication et puis la passion très forte pour un domaine, et la capacité à devenir expert à un âge tout à fait inhabituel et de façon tout à faite inhabituelle, ça semble être des particularités qui ont l'air d'être présentes chez cette personne et qui sont assez centrales dans l'autisme en général et dans le syndrome d'Asperger en particulier», a-t-il dit.
Il n'est en effet pas rare d'entendre les détracteurs de Mme Thunberg évoquer son autisme, comme si cela permettait du même souffle de décrédibiliser son message - un peu comme cela se produit lors de fusillades et qu'on s'empresse de mentionner la personnalité «solitaire» et «asociale» du tireur pour expliquer la
Les gens atteints d'un syndrome d'Asperger n'utiliseront pas nécessairement les expressions faciales ou le regard pour communiquer ou pour passer des messages, souligne le docteur Forgeot d'Arc.
Expressions faciales et regard
Ils ont aussi comme particularité d'être très focalisés dans les choses qu'ils aiment et d'être très intenses sur des sujets précis. Leurs relations avec leur entourage seront souvent différentes des relations considérées «normales». Les adolescents atteints de cette forme d'autisme, par exemple, pourront avoir moins d'intérêt pour les groupes que les adolescents typiques. «Effectivement, elle dit les choses, et elle dit les choses de front, et on n'a pas l'impression que c'est pour provoquer les gens, ou pour manipuler les gens, mais plutôt qu'elle dit les choses comme ça parce qu'elle les pense comme ça et qu'elle les comprend comme ça. Il y a un caractère très direct dans la communication et peut-être moins sophistiqué», a analysé le docteur Forgeot d'Arc. Mme Thunberg semble donc avoir des caractéristiques qu'on va retrouver dans le syndrome d'Asperger et ces caractéristiques-là semblent jouer un rôle important dans la façon dont elle se présente: la ténacité sur un sujet et le fait d'oser être très direct sans forcément tenir compte des conventions et des attentes, poursuit-il. «Dans le caractère très direct (...) il y a aussi souvent un certain rejet, un certain dégoût pour le comportement manipulateur des autres, et dans le petit peu que j'ai entendu (d'elle), il y avait un peu ça: "vous les politiciens, vous nous dites et vous ne faites pas, alors que les données sont claires", a-t-il dit. C'est quelqu'un qui peut être assez radical dans son jugement sur la façon dont les autres ne sont pas directs dans leurs communications.» Est-ce que Greta Thunberg ferait ce
qu'elle fait sans le syndrome d'Asperger? Est-ce que, sans ce «super-pouvoir», une jeune femme âgée de 16 ans trouverait le courage et la confiance en elle nécessaires pour sermonner vertement les leaders de la planète? Impossible à dire, prévient le docteur Forgeot d'Arc. «C'est quelqu'un qui manifestement a de grandes capacités à parler, à savoir porter un message - Asperger ou pas, ce n'est pas le cas de tout le monde. Dire ce qui relève du syndrome d'Asperger ou pas là-dedans, j'ai l'impression que ça relève plus de la boule de cristal que de l'expertise psychiatrique», a-t-il conclu.
Illustration(s) : La Presse canadienne: Graham Hughes Des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue un peu partout au pays pour faire part de leurs inquiétudes face aux changements climatiques. À Montréal (ci-dessus), plus de 300 000 personnes ont participé.
Samedi 28 septembre 2019 Nom de la source Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC)
Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC) • no. Vol. 99 n° 278 • p. 5 • 875 mots
Greta Thunberg prend la parole devant 500 000 personnes à Montréal
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale Provenance Trois-Rivières, Québec, Canada p. 5
« Le changement arrive... » La Presse Canadienne
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ONTRÉAL - Quelques centaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues du centre-ville de Montréal vendredi après-midi pour réclamer des actions concrètes afin de lutter contre les changements climatiques. Les organisateurs ont fait état d'une foule de près de 500 000 personnes. Même s'il n'a donné aucun chiffre, l'agent Manuel Couture, du Service de police de la Ville de Montréal, fait état d'une « mobilisation historique ». Le SPVM n'a rapporté qu'une seule arrestation pendant l'événement. Par contre, une petite manifestation en marge de la grande marche aurait dérapé, en fin de journée, forçant le SPVM à intervenir dans le secteur du Square Victoria et du Palais des congrès et à procéder à quelques arrestations. La foule était si dense que le passage du cortège a nécessité au moins deux heures et demie à l'intersection de la rue Sherbrooke et du boulevard Saint-Laurent.
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Les manifestants se sont rassemblés vers midi sur l'avenue du Parc, au pied du mont Royal. Jeunes et moins jeunes brandissaient des pancartes, souvent confectionnées à partir de boîtes en carton. On pouvait percevoir plusieurs familles dans la foule. Bon nombre d'élèves por-
La Presse canadienne Selon les organisateurs, près de 500 000 personnes ont marché dans les rues de Montréal qui a culminé avec un discours de la jeune militante suédoise Greta Thunberg.
taient leur uniforme scolaire, sur lequel ils avaient épinglé un cercle vert, symbole de cette mobilisation pour l'environnement. Des manifestants jouaient des percussions et divers instruments de musique. En tête du cortège, des manifestants portaient une large banderole colorée ornée de dessins de la planète, de fleurs et d'animaux sur laquelle on pouvait lire : « Au front pour la Terre Mère ». Plusieurs chefs politiques fédéraux et provinciaux ont été vus dans la manifestation, dont Justin Trudeau, YvesFrançois Blanchet et Manon Massé. M. Trudeau s'est fait apostropher par des manifestants qui lui reprochaient l'achat par son gouvernement de l'oléoduc TransMountain. « Pas de pipelines ! », lui a-t-on crié. Le chef libéral s'est contenté de les remercier de leur présence. La foule et M. Trudeau ont ensuite scandé « On avance pour la planète » en claquant des mains. La présence de M. Trudeau n'a pas été appréciée par tous les manifestants. Des agents de sécurité ont même dû intervenir pour empêcher un individu de lui lancer des œufs.
Thunberg l'invitée vedette La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg s'est adressée à la foule à deux reprises : au début et à la fin de la manifestation. Après avoir souhaité un vaste mouvement de mobilisation pour accélérer la lutte contre les changements climatiques, elle a marché au deuxième rang en compagnie de jeunes des Premières Nations. Elle portait une pancarte sur laquelle il était écrit en suédois « Skolstrejk fur klimatet » (grève scolaire pour le climat en suédois). L'adolescente a prononcé un deuxième discours à la fin de la manifestation. Acclamée par la foule, elle a lancé, en parlant des centaines de milliers de manifestants : « Ça fait du bien n'est-ce pas ? » Elle a plus tard proclamé en français en guise d'avertissement aux élites mondiales : « Le changement arrive, si vous l'aimez ou pas ». La militante écologiste a rappelé la déception qu'elle a éprouvée à la suite du sommet de l'ONU sur le climat qui s'est déroulé la semaine dernière. Les dirigeants mondiaux « nous ont déçus avec leurs phrases vides et leurs plans insuffisants ». Elle a rappelé l'importance de s'unir parce que les « dirigeants ne nous écoutent pas ». « Nous avons été des millions à faire la grève, nous allons poursuivre la mobilisation jusqu'à ce qu'ils finissent par nous écouter », a-t-elle soutenu. Avant le début de la manifestation, elle a échangé quelques mots avec le célèbre
écologiste David Suzuki, au pied du mont Royal. La jeune Suédoise s'était auparavant entretenue avec Justin Trudeau. Elle a dit ne pas vouloir personnaliser le débat et souhaite que tous les décideurs sur la planète se rendent compte de l'urgence climatique et écoutent ce que dit la science. Enfin, au terme de cette journée, elle a reçu les clés de la Ville de Montréal des mains de la mairesse Valérie Plante. Ailleurs au pays Plus de 140 manifestations étaient en cours ailleurs au pays. À Québec, des milliers de manifestants ont formé un cortège sur les plaines d'Abraham, près du Musée national des beaux-arts, pour descendre la Grande Allée et se rendre devant le parlement. Les participants déambulaient avec entrain et dans la bonne humeur, en scandant des slogans. Plusieurs affiches interpellaient le premier ministre François Legault. À Saguenay, les organisateurs de la marche ont fait état d'une mobilisation qui a dépassé leurs attentes. Adrien Guibert-Barthez, co-porte-parole de la Coalition Fjord, estime que plusieurs centaines de personnes se sont déplacées dans le cadre du mouvement mondial, mais aussi pour démontrer leur opposition au projet de GNL Québec, un enjeu bien régional. À Toronto, le rassemblement a pris place devant le parlement ontarien. « Systems change, not climate change », scandaient les manifestants, pour réclamer des changements d'ordre systémique.
Plus tôt en journée, des milliers de NéoÉcossais s'étaient réunis devant les quartiers généraux de Nova Scotia Power, à Halifax. À Saint-Jean de Terre-Neuve, une foule s'est massée devant la tour de l'horloge de l'Université Memorial. Bon nombre de manifestants ont dénoncé l'industrie pétrolière de la province.
Illustration(s) : Photo AFP Greta Thunberg
Samedi 28 septembre 2019 Nom de la source Le Droit (Ottawa, ON)
Le Droit (Ottawa, ON) • no. Vol. 107 n° 155 • p. 1,2 • 873 mots
Greta Thunberg prend la parole devant 500 000 personnes à Montréal
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Provinciale Provenance Ottawa, Ontario, Canada p. 1
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« Le changement arrive... » La Presse Canadienne
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ONTRÉAL - Quelques centaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues du centre-ville de Montréal vendredi après-midi pour réclamer des actions concrètes afin de lutter contre les changements climatiques. Les organisateurs ont fait état d'une foule de près de 500 000 personnes. Même s'il n'a donné aucun chiffre, l'agent Manuel Couture, du Service de police de la Ville de Montréal, fait état d'une « mobilisation historique ». Le SPVM n'a rapporté qu'une seule arrestation pendant l'événement. Par contre, une petite manifestation en marge de la grande marche aurait dérapé, en fin de journée, forçant le SPVM à intervenir dans le secteur du Square Victoria et du Palais des congrès et à procéder à quelques arrestations. La foule était si dense que le passage du cortège a nécessité au moins deux heures et demie à l'intersection de la rue Sherbrooke et du boulevard Saint-Laurent.
© 2019 Le Droit (Ottawa, ON). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·LT·0001
Les manifestants se sont rassemblés vers midi sur l'avenue du Parc, au pied du mont Royal. Jeunes et moins jeunes brandissaient des pancartes, souvent confectionnées à partir de boîtes en carton. On pouvait percevoir plusieurs familles dans la foule. Bon nombre d'élèves por-
La Presse Canadienne Selon les organisateurs, près de 500 000 personnes ont marché dans les rues de Montréal qui a culminé avec un discours de la jeune militante suédoise Greta Thunberg.
taient leur uniforme scolaire, sur lequel ils avaient épinglé un cercle vert, symbole de cette mobilisation pour l'environnement. Des manifestants jouaient des percussions et divers instruments de musique. En tête du cortège, des manifestants portaient une large banderole colorée ornée de dessins de la planète, de fleurs et d'animaux sur laquelle on pouvait lire : « Au front pour la Terre Mère ». Plusieurs chefs politiques fédéraux et provinciaux ont été vus dans la manifestation, dont Justin Trudeau, YvesFrançois Blanchet et Manon Massé. M. Trudeau s'est fait apostropher par des manifestants qui lui reprochaient l'achat par son gouvernement de l'oléoduc TransMountain. « Pas de pipelines ! », lui a-t-on crié. Le chef libéral s'est contenté de les remercier de leur présence. La foule et M. Trudeau ont ensuite scandé « On avance pour la planète » en claquant des mains. La présence de M. Trudeau n'a pas été appréciée par tous les manifestants. Des agents de sécurité ont même dû intervenir pour empêcher un individu de lui lancer des œufs.
Thunberg l'invitée vedette La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg s'est adressée à la foule à deux reprises : au début et à la fin de la manifestation. Après avoir souhaité un vaste mouvement de mobilisation pour accélérer la lutte contre les changements climatiques, elle a marché au deuxième rang en compagnie de jeunes des Premières Nations. Elle portait une pancarte sur laquelle il était écrit en suédois « Skolstrejk fur klimatet » (grève scolaire pour le climat en suédois). L'adolescente a prononcé un deuxième discours à la fin de la manifestation. Acclamée par la foule, elle a lancé, en parlant des centaines de milliers de manifestants : « Ça fait du bien n'est-ce pas ? » Elle a plus tard proclamé en français en guise d'avertissement aux élites mondiales : « Le changement arrive, si vous l'aimez ou pas ». La militante écologiste a rappelé la déception qu'elle a éprouvée à la suite du sommet de l'ONU sur le climat qui s'est déroulé la semaine dernière. Les dirigeants mondiaux « nous ont déçus avec leurs phrases vides et leurs plans insuffisants ». Elle a rappelé l'importance de s'unir parce que les « dirigeants ne nous écoutent pas ». « Nous avons été des millions à faire la grève, nous allons poursuivre la mobilisation jusqu'à ce qu'ils finissent par nous écouter », a-t-elle soutenu. Avant le début de la manifestation, elle a échangé quelques mots avec le célèbre
écologiste David Suzuki, au pied du mont Royal. La jeune Suédoise s'était auparavant entretenue avec Justin Trudeau. Elle a dit ne pas vouloir personnaliser le débat et souhaite que tous les décideurs sur la planète se rendent compte de l'urgence climatique et écoutent ce que dit la science. Enfin, au terme de cette journée, elle a reçu les clés de la Ville de Montréal des mains de la mairesse Valérie Plante. Ailleurs au pays Plus de 140 manifestations étaient en cours ailleurs au pays. À Québec, des milliers de manifestants ont formé un cortège sur les plaines d'Abraham, près du Musée national des beaux-arts, pour descendre la Grande Allée et se rendre devant le parlement. Les participants déambulaient avec entrain et dans la bonne humeur, en scandant des slogans. Plusieurs affiches interpellaient le premier ministre François Legault. À Saguenay, les organisateurs de la marche ont fait état d'une mobilisation qui a dépassé leurs attentes. Adrien Guibert-Barthez, co-porte-parole de la Coalition Fjord, estime que plusieurs centaines de personnes se sont déplacées dans le cadre du mouvement mondial, mais aussi pour démontrer leur opposition au projet de GNL Québec, un enjeu bien régional. À Toronto, le rassemblement a pris place devant le parlement ontarien. « Systems change, not climate change », scandaient les manifestants, pour réclamer des changements d'ordre systémique.
Plus tôt en journée, des milliers de NéoÉcossais s'étaient réunis devant les quartiers généraux de Nova Scotia Power, à Halifax. À Saint-Jean de Terre-Neuve, une foule s'est massée devant la tour de l'horloge de l'Université Memorial. Bon nombre de manifestants ont dénoncé l'industrie pétrolière de la province.
Samedi 28 septembre 2019 Nom de la source La Voix de l'Est (Granby, QC)
La Voix de l'Est (Granby, QC) • no. Vol. 85 n° 84 • p. 20 • 845 mots
marche pour le climat de Montréa
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale Provenance Granby, Québec, Canada p. 20
Une mobilisation « historique » La Presse Canadienne
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ONTRÉAL - Quelques centaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues du centre-ville de Montréal vendredi après-midi pour réclamer des actions concrètes afin de lutter contre les changements climatiques. La foule était si dense que le passage du cortège a nécessité au moins deux heures et demie à l'intersection de la rue Sherbrooke et du boulevard Saint-Laurent. Les organisateurs ont fait état d'une foule de près de 500 000 personnes. Même s'il n'a donné aucun chiffre, l'agent Manuel Couture, du Service de police de la Ville de Montréal, fait état d'une « mobilisation historique ». Le SPVM n'a rapporté qu'une seule arrestation. Les manifestants se sont rassemblés vers midi sur l'avenue du Parc, au pied du mont Royal. Jeunes et moins jeunes brandissaient des pancartes, souvent confectionnées à partir de boites en carton, sur lesquelles on pouvait notamment lire « Terriens en détresse », « Planète à vendre » et « Il est temps de se réveiller ».
Photo La Presse canadienne La militante Greta Thunberg (au centre) était aux premières lignes derrière des femmes autochtones qui ouvraient la marche pour le climat de Montréal.
ronnement. Des manifestants jouaient des percussions et divers instruments de musique. En tête du cortège, des manifestants portaient une large banderole colorée ornée de dessins de la planète, de fleurs et d'animaux sur laquelle on pouvait lire : « Au front pour la Terre Mère ». Un optimisme inquiet perçait dans les propos de plusieurs manifestants. « Je veux que les choses changent, a expliqué Thani Ratelle, une élève âgée de 16 ans. Faut commencer par faire quelque chose. Puisque tout le monde se réunit, ça va finir par changer les choses. » Pour plusieurs participants, il était important d'être là. « C'est quand même notre futur, a dit une autre élève de 16 ans, Taicha-Cloé Théodore. S'il y a un réchauffement climatique, c'est sûr que nos enfants vont vivre dans un monde pourri. Et ça, ce n'est pas l'fun. » Trudeau apostrophé
© 2019 La Voix de l'Est (Granby, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·VE·0019
On pouvait percevoir plusieurs familles dans la foule. Bon nombre d'élèves portaient leur uniforme scolaire, sur lequel ils avaient épinglé un cercle vert, symbole de cette mobilisation pour l'envi-
Plusieurs chefs politiques fédéraux et provinciaux ont été vus dans la manifestation, dont Justin Trudeau, YvesFrançois Blanchet et Manon Massé.
M. Trudeau s'est fait apostropher par des manifestants qui lui reprochaient l'achat par son gouvernement de l'oléoduc TransMountain. « Pas de pipelines ! », lui a-t-on crié. Le chef libéral s'est contenté de les remercier de leur présence. La foule et M. Trudeau ont ensuite scandé « On avance pour la planète » en claquant des mains. La présence de M. Trudeau n'a pas été appréciée par tous les manifestants. Des agents de sécurité ont même dû intervenir pour empêcher un individu de lui lancer des œufs. Des journalistes de La Presse canadienne sur le terrain ont constaté un important déploiement policier : plusieurs agents étaient visibles, mais plusieurs autres se tenaient aussi discrètement en réserve sur les rues avoisinantes. Thunberg l'invitée vedette La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg s'est adressée à la foule à deux reprises : au début et à la fin de la manifestation. Après avoir souhaité un vaste mouvement de mobilisation pour accélérer la lutte contre les changements climatiques, elle a marché au deuxième rang en compagnie de jeunes des Premières Nations. Elle portait une pancarte sur laquelle il était écrit en suédois « Skolstrejk fur klimatet » (grève scolaire pour le climat en suédois). L'adolescente a prononcé un deuxième discours à la fin de la manifestation. Acclamée par la foule nombreuse et enthousiaste, elle a lancé, en parlant des centaines de milliers de manifestants : « Ça fait du bien n'est-ce pas ? »
Elle a plus tard proclamé en français en guise d'avertissement aux élites mondiales : « Le changement arrive, si vous l'aimez ou pas ». La militante écologiste a rappelé la déception qu'elle a éprouvée à la suite du sommet de l'ONU sur le climat qui s'est déroulé la semaine dernière. Les dirigeants mondiaux « nous ont déçus avec leurs phrases vides et leurs plans insuffisants ». Elle a rappelé l'importance de s'unir parce que les « dirigeants ne nous écoutent pas ». « Nous avons été des millions à faire la grève, nous allons poursuivre la mobilisation jusqu'à ce qu'ils finissent par nous écouter », a-t-elle soutenu. Avant le début de la manifestation, elle a échangé quelques mots avec le célèbre écologiste David Suzuki, au pied du mont Royal. La jeune Suédoise s'était auparavant entretenue avec Justin Trudeau. Elle a dit ne pas vouloir personnaliser le débat et souhaite que tous les décideurs sur la planète se rendent compte de l'urgence climatique et écoutent ce que dit la science. Après la manifestation, Mme Thunberg a reçu la clé de la ville des mains de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, au cours d'une cérémonie à l'hôtel de ville. « À Montréal, les jeunes étaient déjà très mobilisés, mais pouvoir compter sur la présence de Greta aujourd'hui a donné beaucoup d'espoir et d'énergie à ces jeunes - et moins jeunes », a souligné la mairesse, qui fait état de la plus grande manifestation de l'histoire de Montréal.
Encadré(s) : « Nous allons poursuivre la mobilisation jusqu'à ce qu'ils finissent par nous écouter. » -La militante Greta Thunberg
Samedi 28 septembre 2019 Nom de la source Le Droit (Ottawa, ON)
Le Droit (Ottawa, ON) • no. Vol. 107 n° 155 • p. 15 • 1160 mots
La campagne soufflée par le climat
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Provinciale
ÉLECTIONS 2019
Tous les yeux tournés vers Greta et Montréal
Provenance Ottawa, Ontario, Canada
Catherine Lévesque La Presse Canadienne
p. 15
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ONTRÉAL - La campagne électorale fédérale était en arrière-plan vendredi, alors que tous les yeux étaient tournés vers la grande marche sur le climat à Montréal et son invitée d'honneur, la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg. Trois chefs fédéraux - Justin Trudeau, du Parti libéral du Canada, YvesFrançois Blanchet, du Bloc québécois, et Elizabeth May, du Parti vert du Canada - étaient dans la métropole aux côtés des centaines de milliers de manifestants. Le chef néo-démocrate Jagmeet Singh et le chef conservateur Andrew Scheer étaient tous les deux en Colombie-Britannique. M. Singh a participé à une marche pour le climat à Victoria, M. Scheer, non. La « Greta-manie »
© 2019 Le Droit (Ottawa, ON). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·LT·0021
Un an après le début de sa grève scolaire pour le climat, la jeune militante écologiste Greta Thunberg a été accueillie en héroïne à la fin de la manifestation monstre à Montréal, dont la foule a été estimée à un demi-million de personnes par les organisateurs. « Le changement arrive, si vous l'aimez ou non », a-t-elle déclaré, en français,
La Presse Canadienne Le chef libéral Justin Trudeau a rencontré la jeune activiste suédoise Greta Thunberg avant le début de la marche pour le climat qui a ressemblé, selon les organisateurs, 500 000 personnes à Montréal.
en conclusion d'un discours d'une quinzaine de minutes. La jeune militante est arrivée à Montréal avec son père grâce à la voiture électrique prêtée par l'acteur et ex-gouverneur de la Californie Arnold Schwarzenegger. Elle s'est adressée pour la première fois au public montréalais en matinée et a ensuite marché au deuxième rang en compagnie de jeunes des Premières Nations. Devant les journalistes, elle a enjoint au premier ministre sortant, Justin Trudeau, entre autres, d'en faire plus sur le climat. Mais elle a dit ne pas vouloir personnaliser le débat et souhaite que tous les décideurs sur la planète se rendent compte de l'urgence climatique et écoutent ce que dit la science. « Mon message à tous les politiciens est le même : écoutez et agissez selon les meilleures données scientifiques disponibles actuellement. » En matinée, vendredi, M. Trudeau a ren-
contré la militante écologiste. Il dit qu'il l'a remerciée pour sa passion sur le climat et s'est dit tout à fait d'accord avec elle qu'il faut en faire plus pour lutter contre l'urgence climatique.
tiques sont pétrolières, qui refuse de mettre un terme aux subventions à l'industrie pétrolière. Alors ça reste une opération politique », a critiqué M. Blanchet.
Deux milliards d'arbres
Singh prône l'audace
Plus tôt en journée, M. Trudeau a annoncé qu'un gouvernement libéral réélu compenserait l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre résultant de l'expansion du pipeline Trans Mountain en plantant deux milliards d'arbres dans les 10 prochaines années.
Les Canadiens doivent être « audacieux » dans leur lutte contre les changements climatiques, a affirmé vendredi le chef néo-démocrate Jagmeet Singh, qui préfère ce terme à celui de « radical » utilisé par sa rivale du Parti vert, Elizabeth May, jeudi.
Cette mesure permettrait d'éliminer 30 mégatonnes de GES d'ici 2030 et devrait créer près de 3500 nouveaux emplois saisonniers, selon un document d'information du Parti libéral.
En entrevue avec Radio-Canada, Mme May avait déclaré que « tout le monde doit être radical maintenant, parce que nous avons presque atteint le point de non-retour ».
« La crise frappe à notre porte et on doit trouver une solution le plus rapidement possible. Parce que plus on attend, plus les choses s'aggravent. Disons-nous les vraies choses : on n'a plus de temps à perdre. (...) Mais face à la crise, on n'est pas impuissants non plus. En tant que pays, on a deux options : on peut se mettre la tête dans le sable ou on peut passer à l'action. On peut retourner aux années d'inaction de Stephen Harper ou on peut choisir d'avancer », a-t-il dit.
M. Singh préfère parler d'audace, avançant qu'il faut avoir le courage de s'attaquer aux grands pollueurs et aux grandes entreprises qui continuent de polluer l'environnement.
Le chef bloquiste s'est montré sceptique face à la promesse des libéraux d'atteindre la cible de zéro émission nette de GES d'ici 2050. Il croit que cette promesse arrive beaucoup trop tard, alors que M. Trudeau sera confortablement installé dans sa retraite.
« Il faut avoir le courage, et pour moi, je dis qu'il faut avoir le courage de s'attaquer (aux) grands pollueurs, aux grandes entreprises qui continuent de polluer l'environnement et il faut être audacieux avec nos engagements. Avoir le courage de dire qu'on va et qu'on peut changer la direction du pays. On peut annuler les subventions pétrolières, on peut s'assurer que les plus grands pollueurs paient leur juste part, on peut s'assurer qu'on défend la côte avec un grand «non» au pipeline Trans Mountain », a déclaré M. Singh.
« Sans faire de mauvais jeu de mots, les politiques environnementales du gouvernement canadien, c'est du maquillage. Du maquillage par-dessus ce qui reste d'un État pétrolier, dont les poli-
Il a d'ailleurs encore une fois critiqué le gouvernement libéral pour l'acquisition de l'oléoduc Trans Mountain et son projet d'expansion avec l'argent des contribuables.
« Comment on peut croire en M. Trudeau en ce moment ? Comment on peut avoir confiance en M. Trudeau ? Quand il a promis une chose et fait exactement l'opposé... Il n'est pas un leader en matière de changements climatiques, et c'est clair », a-t-il lancé. M. Singh a commencé la journée avec une annonce sur la protection des collectivités côtières à Ladysmith en Colombie-Britannique. Il a indiqué qu'un gouvernement néo-démocrate créerait un fonds côtier pour défendre le saumon sauvage, améliorer l'équipement et la formation de la Garde côtière et enlever les navires abandonnés, une annonce qu'il a chiffrée à 40 millions $. Il s'est ensuite dirigé à une marche pour le climat à Victoria. Scheer parle du 3e lien Andrew Scheer a tenté de s'immiscer dans le débat environnemental à sa manière. Il était le seul chef des principaux partis politiques fédéraux à ne pas participer à une marche sur le climat, préférant faire une annonce qui, à son avis, s'inscrit dans son plan environnemental. Le chef conservateur a annoncé qu'il promet d'accorder la priorité aux projets d'infrastructures qui réduiront le temps passé dans le trafic - comme le troisième lien à Québec. Un journaliste lui a demandé s'il n'était pas « contradictoire » de parler d'environnement en faisant la promotion du troisième lien routier entre Lévis et Québec, ce qui ajouterait plus de voitures sur les routes. « Pas du tout », a répliqué M. Scheer. Questionné au sujet des marches pour
le climat, il a dit qu'il a trouvé que les jeunes qui manifestent dans les rues étaient « inspirants ». À son avis, il est « ironique » que M. Trudeau était présent à la manifestation à Montréal pour « protester contre son propre plan en environnement ».
Encadré(s) : La journée des chefs Justin Trudeau Non disponible Andrew Scheer En campagne à Edmonton et à Saskatoon Yves-François Blanchet En campagne à Baie-Saint-Paul, Rivière-du-Loup et Rimouski Jagmeet Singh En campagne à Victoria et Burnaby Elizabeth May En campagne à Sidney et North Saanich en Colombie-Britannique Maxime Bernier Toujours en Beauce
Samedi 28 septembre 2019 La Tribune (Sherbrooke, QC) • no. Vol. 110 n° 184 • p. 1,4,5 • 1497 mots
Nom de la source La Tribune (Sherbrooke, QC)
« Le changement arrive, si vous l'aimez ou pas »
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire
Greta Thunberg enflamme des centaines de milliers de manifestants pour le climat à Montréal
Couverture géographique Régionale
La Presse Canadienne
Provenance Sherbrooke, Québec, Canada p. 1
p. 4
p. 5
M
ONTRÉAL - Quelques centaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues du centre-ville de Montréal vendredi après-midi pour réclamer des actions concrètes afin de lutter contre les changements climatiques. La foule était si dense que le passage du cortège a nécessité au moins deux heures et demie à l'intersection de la rue Sherbrooke et du boulevard Saint-Laurent. Les organisateurs ont fait état d'une foule de près de 500 000 personnes. Même s'il n'a donné aucun chiffre, l'agent Manuel Couture, du Service de police de la Ville de Montréal, fait état d'une « mobilisation historique ». Le SPVM n'a rapporté qu'une seule arrestation.
© 2019 La Tribune (Sherbrooke, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·TB·0003
Les manifestants se sont rassemblés vers midi sur l'avenue du Parc, au pied du mont Royal. Jeunes et moins jeunes brandissaient des pancartes, souvent confectionnées à partir de boîtes en carton, sur lesquelles on pouvait notamment lire « Terriens en détresse », « Planète à vendre » et « Il est temps de se réveiller ». On pouvait percevoir plusieurs familles dans la foule. Bon nombre d'élèves portaient leur uniforme scolaire, sur lequel
Photo La Presse canadienne, Paul Chiasson Après s'être adressée à la foule, la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg a marché au deuxième rang en compagnie de jeunes des Premières Nations.
ils avaient épinglé un cercle vert, symbole de cette mobilisation pour l'environnement. Des manifestants jouaient des percussions et divers instruments de musique. En tête du cortège, des manifestants portaient une large banderole colorée ornée de dessins de la planète, de fleurs et d'animaux sur laquelle on pouvait lire : « Au front pour la Terre Mère ». Un optimisme inquiet perçait dans les propos de plusieurs manifestants. « Je veux que les choses changent, a expliqué Thani Ratelle, une élève âgée de 16 ans. Faut commencer par faire quelque chose. Puisque tout le monde se réunit, ça va finir par changer les choses. » Pour plusieurs participants, il était important d'être là. « C'est quand même notre futur, a dit une autre élève de 16 ans, Taicha-Cloé Théodore. S'il y a un réchauffement climatique, c'est sûr que nos enfants vont vivre dans un monde pourri. Et ça, ce n'est pas l'fun. » Plusieurs chefs politiques fédéraux et
provinciaux ont été vus dans la manifestation, dont Justin Trudeau, YvesFrançois Blanchet et Manon Massé.
housiaste, elle a lancé, en parlant des centaines de milliers de manifestants : « Ça fait du bien n'est-ce pas? »
unes - et moins jeunes », a souligné la mairesse, qui fait état de la plus grande manifestation de l'histoire de Montréal.
M. Trudeau s'est fait apostropher par des manifestants qui lui reprochaient l'achat par son gouvernement de l'oléoduc TransMountain. « Pas de pipelines! », lui a-t-on crié. Le chef libéral s'est contenté de les remercier de leur présence.
Elle a plus tard proclamé en français en guise d'avertissement aux élites mondiales : « Le changement arrive, si vous l'aimez ou pas ».
Valérie Plante a pour sa part marché aux côtés du chanteur de reggae Tiken Jah Fakoly. Elle a publié sur les réseaux sociaux des photos la montrant en compagnie de l'artiste ivoirien, qui a récemment fait paraître un album à saveur écologiste intitulé « Le monde est chaud
La foule et M. Trudeau ont ensuite scandé « On avance pour la planète » en claquant des mains. La présence de M. Trudeau n'a pas été appréciée par tous les manifestants. Des agents de sécurité ont même dû intervenir pour empêcher un individu de lui lancer des œufs. Des journalistes de La Presse canadienne sur le terrain ont constaté un important déploiement policier : plusieurs agents étaient visibles, mais plusieurs autres se tenaient aussi discrètement en réserve sur les rues avoisinantes. Thunberg l'invitée vedette La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg s'est adressée à la foule à deux reprises : au début et à la fin de la manifestation. Après avoir souhaité un vaste mouvement de mobilisation pour accélérer la lutte contre les changements climatiques, elle a marché au deuxième rang en compagnie de jeunes des Premières Nations. Elle portait une pancarte sur laquelle il était écrit en suédois « Skolstrejk fur klimatet » (grève scolaire pour le climat en suédois). L'adolescente a prononcé un deuxième discours à la fin de la manifestation. Acclamée par la foule nombreuse et ent-
La militante écologiste a rappelé la déception qu'elle a éprouvée à la suite du sommet de l'ONU sur le climat qui s'est déroulé la semaine dernière. Les dirigeants mondiaux « nous ont déçus avec leurs phrases vides et leurs plans insuffisants ». Elle a rappelé l'importance de s'unir parce que les « dirigeants ne nous écoutent pas ». « Nous avons été des millions à faire la grève, nous allons poursuivre "la mobilisation" jusqu'à ce qu'ils finissent par nous écouter », a-t-elle soutenu. Avant le début de la manifestation, elle a échangé quelques mots avec le célèbre écologiste David Suzuki, au pied du mont Royal. La jeune Suédoise s'était auparavant entretenue avec Justin Trudeau. Elle a dit ne pas vouloir personnaliser le débat et souhaite que tous les décideurs sur la planète se rendent compte de l'urgence climatique et écoutent ce que dit la science. Après la manifestation, Mme Thunberg a reçu la clé de la ville des mains de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, au cours d'une cérémonie à l'hôtel de ville. « À Montréal, les jeunes étaient déjà très mobilisés, mais pouvoir compter sur la présence de Greta aujourd'hui a donné beaucoup d'espoir et d'énergie à ces je-
». Des milliers à Québec À Québec, des milliers de manifestants ont formé un cortège sur les plaines d'Abraham, près du Musée national des beaux-arts, pour descendre la Grande Allée et se rendre devant le parlement. Les participants déambulaient avec entrain et dans la bonne humeur, en scandant des slogans. « Il est important de sortir les rues, tous au même moment, pour que le gouvernement n'ait pas le choix d'agir face à cette quantité monstre de gens dans les rues pour une même cause, partout dans le monde », a lancé Juan Poirot, un élève du secondaire qui s'est adressée à la foule, composée en majorité de jeunes. Plusieurs affiches interpellaient le premier ministre François Legault. Des porte-parole des manifestants ont tenu à réagir à une lettre ouverte de M. Legault publiée le jour même. Il dit avoir entendu le « cri du cœur » des jeunes et rappelle qu'il va présenter un plan d'action au début de l'an prochain. « C'était très, très paternaliste, c'est bien beau de dire que les jeunes sont beaux à voir, maintenant il faut qu'il pose des gestes, le gouvernement Legault continue à être complètement incohérent », a
déploré Alice-Anne Simard, directrice de l'organisme Eau Secours.
Plus de 140 manifestations étaient en cours ailleurs au pays.
Elle a notamment évoqué deux projets qu'elle condamne, soit le « troisième lien » - le nouveau tunnel routier entre Québec et Lévis -, ainsi que le projet d'une usine de liquéfaction de gaz naturel à Saguenay.
Dans le centre-ville d'Ottawa, la foule s'étirait sur plus d'une dizaine de quadrilatères.
« Aujourd'hui, on marche pour que dans 100 ans d'autres puissent marcher sur une Terre qui n'est pas souillée, qui est traitée avec respect, on marche pour préserver la beauté du monde dans lequel on vit! » a déclaré Audrey Croteau, sous les applaudissements. À Saguenay, les organisateurs de la marche ont fait état d'une mobilisation qui a dépassé leurs attentes. Adrien Guibert-Barthez, co-porte-parole de la Coalition Fjord, estime que plusieurs centaines de personnes se sont déplacées dans le cadre du mouvement mondial, mais aussi pour démontrer leur opposition au projet de GNL Québec, un enjeu bien régional. Le projet, qui consiste en la construction d'un gazoduc de 750 km qui transporterait du gaz naturel de l'Ouest jusqu'à une usine de liquéfaction à Saguenay pour ensuite l'exporter par des navires, est soutenu par le gouvernement de François Legault. « On ne pense pas qu'un ministre, un premier ministre ou n'importe quel élu - qu'il soit provincial, fédéral ou municipal - puisse appuyer un projet comme GNL et ensuite dire qu'on va réduire les gaz à effet de serre », a-t-il fait valoir en entrevue téléphonique avec La Presse canadienne. Ailleurs au pays
À Toronto, le rassemblement a pris place devant le parlement ontarien. « Systems change, not climate change », scandaient les manifestants, pour réclamer des changements d'ordre systémique. Plus tôt en journée, des milliers de NéoÉcossais s'étaient réunis devant les quartiers généraux de Nova Scotia Power, à Halifax. Julia Sampson, une des organisatrices de la marche, âgée de seulement 17 ans, a réclamé un rehaussement du financement provincial des énergies vertes et une plus grande sensibilisation aux changements climatiques à l'école. À Saint-Jean de Terre-Neuve, une foule s'est massée devant la tour de l'horloge de l'Université Memorial. Bon nombre de manifestants ont dénoncé l'industrie pétrolière de la province. Le chef du NPD, Jagmeet Singh, avait choisi de participer à la manifestation qui s'est déroulée à Victoria, en Colombie-Britannique. Seul le chef conservateur Andrew Scheer avait décidé de ne pas s'impliquer. Il s'est même moqué de Justin Trudeau pour avoir participé à la marche de Montréal malgré le mauvais bilan de son gouvernement sur le plan de l'environnement.
Samedi 28 septembre 2019 Nom de la source Le Soleil (Québec, QC) Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Provinciale
Le Soleil (Québec, QC) • no. Vol. 123 n° 229 • p. 28 • 728 mots
Le syndrome d'Asperger, «superpouvoir» de Greta? Jean-Benoit Legault La Presse Canadienne
Provenance Québec, Québec, Canada
M
ONTRÉAL - «Dans de bonnes circonstances, être différent est un super-pouvoir», a récemment répliqué à ses détracteurs la jeune militante écologiste Greta Thunberg.
p. 28
La jeune femme est atteinte du syndrome d'Asperger, une forme d'autisme. Elle a servi cette riposte sur Twitter à ceux qui s'en prennent à elle en raison de sa façon de s'exprimer ou de ses expressions faciales particulières. «C'est tout à fait représentatif de l'exclusion que peuvent vivre plusieurs personnes dans le spectre autistique, a commenté le docteur Baudouin Forgeot d'Arc, un psychiatre et chercheur du CHU Sainte-Justine qui s'intéresse aux interactions sociales des personnes autistes. Si on s'attend à une communication typique, on peut trouver que la communication est étrange, mais ça ne veut pas du tout dire que le message n'est pas cohérent, au contraire. Ce sont souvent des personnes qui sont très logiques dans leur raisonnement.»
© 2019 Le Soleil (Québec, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·LS·10028
Il n'est en effet pas rare d'entendre les détracteurs de Mme Thunberg évoquer son autisme, comme si cela permettait du même souffle de décrédibiliser son message - un peu comme cela se produit lors de fusillades et qu'on s'empresse de mentionner la personnalité «solitaire» et «asociale» du tireur pour expliquer la
PHOTO LA PRESSE CANADIENNE, GRAHAM HUGHES La jeune militante suédoise Greta Thunberg a reçu les clés de la ville de Montréal des mains de la mairesse Valérie Plante, vendredi.
tragédie, au lieu d'examiner les véritables enjeux. Et même s'il hésite à porter un jugement clinique sur une patiente qu'il ne connaît pas, la description que fait le docteur Forgeot d'Arc du syndrome d'Asperger suscite un écho immanquable quand on voit Greta Thunberg en pleine action. «Le caractère très direct de la communication, le rejet de formes plus manipulatrices ou sophistiquées de communication et puis la passion très forte pour un domaine, et la capacité à devenir expert à un âge tout à fait inhabituel et de façon tout à faite inhabituelle, ça semble être des particularités qui ont l'air d'être présentes chez cette personne et qui sont assez centrales dans l'autisme en général et dans le syndrome d'Asperger en particulier», a-t-il dit. Expressions faciales et regard Les gens atteints d'un syndrome d'Asperger n'utiliseront pas nécessairement les expressions faciales ou le regard pour communiquer ou pour passer des messages, ajoute le docteur Forgeot
d'Arc. Ils ont aussi comme particularité d'être très focalisés dans les choses qu'ils aiment et d'être très intenses sur des sujets précis. Leurs relations avec leur entourage seront souvent différentes des relations considérées «normales». Les adolescents atteints de cette forme d'autisme, par exemple, pourront avoir moins d'intérêt pour les groupes que les adolescents typiques. «Effectivement, elle dit les choses, et elle dit les choses de front, et on n'a pas l'impression que c'est pour provoquer les gens, ou pour manipuler les gens, mais plutôt qu'elle dit les choses comme ça parce qu'elle les pense comme ça et qu'elle les comprend comme ça. Il y a un caractère très direct dans la communication et peut-être moins sophistiqué», a analysé le docteur Forgeot d'Arc. Mme Thunberg semble donc avoir des caractéristiques qu'on va retrouver dans le syndrome d'Asperger et ces caractéristiques-là semblent jouer un rôle important dans la façon dont elle se présente : la ténacité sur un sujet et le fait d'oser être très direct sans forcément tenir compte des conventions et des attentes, poursuit-il. «Dans le caractère très direct [...] il y a aussi souvent un certain rejet, un certain dégoût pour le comportement manipulateur des autres, et dans le petit peu que j'ai entendu [d'elle], il y avait un peu ça : "vous les politiciens, vous nous dites et vous ne faites pas, alors que les données sont claires", a-t-il dit. C'est quelqu'un qui peut être assez radical dans son jugement sur la façon dont les autres ne sont pas directs dans leurs communications.»
Est-ce que Greta Thunberg ferait ce qu'elle fait sans le syndrome d'Asperger? Est-ce que, sans ce «super-pouvoir», une jeune femme de 16 ans trouverait le courage et la confiance en elle nécessaires pour sermonner vertement les leaders de la planète? Impossible à dire, prévient le docteur Forgeot d'Arc. «C'est quelqu'un qui manifestement a de grandes capacités à parler, à savoir porter un message - Asperger ou pas, ce n'est pas le cas de tout le monde. Dire ce qui relève du syndrome d'Asperger ou pas là-dedans, j'ai l'impression que ça relève plus de la boule de cristal que de l'expertise psychiatrique», a-t-il conclu.
Samedi 28 septembre 2019 Nom de la source Le Progrès week-end (Saguenay, QC)
Le Progrès week-end (Saguenay, QC) • no. Vol. 3 n° 25 • p. 4,5 • 1342 mots
Marche du climat
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale Provenance Saguenay, Québec, Canada
p. 4
p. 5
© 2019 Le Progrès week-end (Saguenay, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·PD·10008
Mobilisation historique à Montréal Presse Canadienne
Q
uelques centaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues du centre-ville de Montréal vendredi après-midi pour réclamer des actions concrètes afin de lutter contre les changements climatiques.
PHOTO PC Plusieurs milliers de personnes ont pris part à la marche pour le climat à Montréal vendredi.
La foule était si dense que le passage du cortège a nécessité au moins deux heures et demie à l'intersection de la rue Sherbrooke et du boulevard Saint-Laurent.
des percussions et divers instruments de musique. En tête du cortège, des manifestants portaient une large banderole colorée ornée de dessins de la planète, de fleurs et d'animaux sur laquelle on pouvait lire : «Au front pour la Terre Mère».
Les organisateurs ont fait état d'une foule de près de 500 000 personnes. Même s'il n'a donné aucun chiffre, l'agent Manuel Couture, du Service de police de la Ville de Montréal, fait état d'une «mobilisation historique». Le SPVM n'a rapporté qu'une seule arrestation.
Un optimisme inquiet perçait dans les propos de plusieurs manifestants. «Je veux que les choses changent, a expliqué Thani Ratelle, une élève âgée de 16 ans. Faut commencer par faire quelque chose. Puisque tout le monde se réunit, ça va finir par changer les choses.»
Les manifestants se sont rassemblés vers midi sur l'avenue du Parc, au pied du mont Royal. Jeunes et moins jeunes brandissaient des pancartes, souvent confectionnées à partir de boîtes en carton, sur lesquelles on pouvait notamment lire «Terriens en détresse», «Planète à vendre» et «Il est temps de se réveiller».
Pour plusieurs participants, il était important d'être là. «C'est quand même notre futur, a dit une autre élève de 16 ans, Taicha-Cloé Théodore. S'il y a un réchauffement climatique, c'est sûr que nos enfants vont vivre dans un monde pourri. Et ça, ce n'est pas l'fun.»
On pouvait percevoir plusieurs familles dans la foule. Bon nombre d'élèves portaient leur uniforme scolaire, sur lequel ils avaient épinglé un cercle vert, symbole de cette mobilisation pour l'environnement. Des manifestants jouaient
Plusieurs chefs politiques fédéraux et provinciaux ont été vus dans la manifestation, dont Justin Trudeau, YvesFrançois Blanchet et Manon Massé. M. Trudeau s'est fait apostropher par des manifestants qui lui reprochaient l'achat par son gouvernement de l'oléoduc
TransMountain. «Pas de pipelines !», lui a-t-on crié. Le chef libéral s'est contenté de les remercier de leur présence. La foule et M. Trudeau ont ensuite scandé «On avance pour la planète» en claquant des mains. La présence de M. Trudeau n'a pas été appréciée par tous les manifestants. Des agents de sécurité ont même dû intervenir pour empêcher un individu de lui lancer des oeufs. Des journalistes de La Presse canadienne sur le terrain ont constaté un important déploiement policier : plusieurs agents étaient visibles, mais plusieurs autres se tenaient aussi discrètement en réserve sur les rues avoisinantes.
La militante écologiste a rappelé la déception qu'elle a éprouvée à la suite du sommet de l'ONU sur le climat qui s'est déroulé la semaine dernière. Les dirigeants mondiaux «nous ont déçus avec leurs phrases vides et leurs plans insuffisants». Elle a rappelé l'importance de s'unir parce que les «dirigeants ne nous écoutent pas». «Nous avons été des millions à faire la grève, nous allons poursuivre la mobilisation jusqu'à ce qu'ils finissent par nous écouter», a-t-elle soutenu. Avant le début de la manifestation, elle a échangé quelques mots avec le célèbre écologiste David Suzuki, au pied du mont Royal.
Thunberg l'invitée vedette La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg s'est adressée à la foule à deux reprises : au début et à la fin de la manifestation. Après avoir souhaité un vaste mouvement de mobilisation pour accélérer la lutte contre les changements climatiques, elle a marché au deuxième rang en compagnie de jeunes des Premières Nations. Elle portait une pancarte sur laquelle il était écrit en suédois «Skolstrejk fur klimatet» (grève scolaire pour le climat). L'adolescente a prononcé un deuxième discours à la fin de la manifestation. Acclamée par la foule nombreuse et enthousiaste, elle a lancé, en parlant des centaines de milliers de manifestants : «Ça fait du bien, n'est-ce pas ?» Elle a plus tard proclamé en français en guise d'avertissement aux élites mondiales : «Le changement arrive, si vous l'aimez ou pas.»
La jeune Suédoise s'était auparavant entretenue avec Justin Trudeau. Elle a dit ne pas vouloir personnaliser le débat et souhaite que tous les décideurs sur la planète se rendent compte de l'urgence climatique et écoutent ce que dit la science. Après la manifestation, Mme Thunberg a reçu la clé de la ville des mains de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, au cours d'une cérémonie à l'hôtel de ville. «À Montréal, les jeunes étaient déjà très mobilisés, mais pouvoir compter sur la présence de Greta aujourd'hui a donné beaucoup d'espoir et d'énergie à ces jeunes - et moins jeunes», a souligné la mairesse, qui fait état de la plus grande manifestation de l'histoire de Montréal. Valérie Plante a pour sa part marché aux côtés du chanteur de reggae Tiken Jah Fakoly. Elle a publié sur les réseaux sociaux des photos la montrant en compagnie de l'artiste ivoirien, qui a récemment fait paraître un album à saveur
écologiste intitulé «Le monde est chaud». Des milliers à Québec À Québec, des milliers de manifestants ont formé un cortège sur les plaines d'Abraham, près du Musée national des beaux-arts, pour descendre la Grande Allée et se rendre devant le parlement. Les participants déambulaient avec entrain et dans la bonne humeur, en scandant des slogans. «Il est important de sortir les rues, tous au même moment, pour que le gouvernement n'ait pas le choix d'agir face à cette quantité monstre de gens dans les rues pour une même cause, partout dans le monde», a lancé Juan Poirot, un élève du secondaire qui s'est adressée à la foule, composée en majorité de jeunes. Plusieurs affiches interpellaient le premier ministre François Legault. Des porte-parole des manifestants ont tenu à réagir à une lettre ouverte de M. Legault publiée le jour même. Il dit avoir entendu le «cri du coeur» des jeunes et rappelle qu'il va présenter un plan d'action au début de l'an prochain. «C'était très, très paternaliste, c'est bien beau de dire que les jeunes sont beaux à voir, maintenant il faut qu'il pose des gestes, le gouvernement Legault continue à être complètement incohérent», a déploré Alice-Anne Simard, directrice de l'organisme Eau Secours. Elle a notamment évoqué deux projets qu'elle condamne, soit le «troisième lien» - le nouveau tunnel routier entre Québec et Lévis -, ainsi que le projet d'une usine de liquéfaction de gaz naturel à Saguenay.
«Aujourd'hui, on marche pour que dans 100 ans d'autres puissent marcher sur une Terre qui n'est pas souillée, qui est traitée avec respect, on marche pour préserver la beauté du monde dans lequel on vit !» a déclaré Audrey Croteau, sous les applaudissements. Ailleurs au pays Plus de 140 manifestations étaient en cours ailleurs au pays. Dans le centre-ville d'Ottawa, la foule s'étirait sur plus d'une dizaine de quadrilatères. À Toronto, le rassemblement a pris place devant le parlement ontarien. «Systems change, not climate change», scandaient les manifestants, pour réclamer des changements d'ordre systémique. Plus tôt en journée, des milliers de NéoÉcossais s'étaient réunis devant les quartiers généraux de Nova Scotia Power, à Halifax. Julia Sampson, une des organisatrices de la marche, âgée de seulement 17 ans, a réclamé un rehaussement du financement provincial des énergies vertes et une plus grande sensibilisation aux changements climatiques à l'école. À Saint-Jean de Terre-Neuve, une foule s'est massée devant la tour de l'horloge de l'Université Memorial. Bon nombre de manifestants ont dénoncé l'industrie pétrolière de la province. Le chef du NPD, Jagmeet Singh, avait choisi de participer à la manifestation qui s'est déroulée à Victoria, en Colombie-Britannique. Seul le chef conservateur Andrew Scheer avait décidé de ne pas s'impliquer. Il s'est même moqué de Justin Trudeau pour avoir participé à la marche de Montréal malgré le mauvais
bilan de son gouvernement sur le plan de l'environnement.
Illustration(s) : PHOTO AFP La militante Greta Thunberg était présente à Montréal vendredi à l'occasion de la marche pour le climat.
Samedi 28 septembre 2019 Nom de la source Le Droit (Ottawa, ON) Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique
Le Droit (Ottawa, ON) • no. Vol. 107 n° 155 • p. 14 • 623 mots
Une marche mue par Greta Thunberg Pierre Jury
Provinciale Provenance Ottawa, Ontario, Canada
p. 14
M
us par la présence au Québec de la jeune militante suédoise Greta Thunberg, les manifestants sont sortis en masse dans les rues, hier. Des sources indépendantes ont estimé la participation à quelque 350 000 personnes dans les rues de Montréal. Les organisateurs ont avancé le chiffre du demi-million, un record. Dans la région d'OttawaGatineau, on parle de dizaines de milliers de personnes. Dans la métropole, la manifestation était si importante que les premiers marcheurs avaient déjà terminé leur parcours de quelque 4 km alors les derniers n'avaient pas encore démarré. Il régnait une ambiance bon enfant sur le tracé qui zigzaguait au centre-ville : beaucoup de jeunes qui avaient obtenu un congé, mais aussi plusieurs familles avec leurs affiches peintes à la main, des personnes âgées, des gens des communautés linguistiques et culturelles, des autochtones, etc. C'était l'occasion pour les mouvements de tout acabit de sortir et de se galvaniser autour d'un projet rassembleur et ils l'ont fait de magistrale façon.
© 2019 Le Droit (Ottawa, ON). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·LT·0020
Maintenant, est-ce que cela changera quelque chose ? Il faut le croire. Les mouvements environnementalistes étaient marginaux, il y a 30 ans, ne rejoignant qu'une poignée de convaincus. Hier, ce n'était plus du tout le cas. On y
témoignait d'une réelle urgence d'agir. « Je me sens émue de voir autant de passion dans les cœurs pour marcher et pour se rallier. C'est une très bonne journée », a déclaré Greta Thunberg, qui lançait un message similaire devant les Nations-Unies, lundi. C'est tout un coup d'éclat pour les organisateurs d'avoir réussi à la faire venir. Au départ, elle ne voulait pas rencontrer de politiciens. Mais elle a finalement accepté un court entretien avec le premier ministre Justin Trudeau, qui a bien besoin d'aide pendant cette campagne électorale. Il a promis la plantation de 2 milliards d'arbres d'ici 2030, un engagement qui s'avère vague puisqu'il dépasse de sept années le prochain mandat de M. Trudeau. Des arbres qui seront payés à même les profits du pipeline Trans Mountain, que le gouvernement libéral a acheté en mai 2018 pour 4,5 milliards $... Ce qui a fait dire à Mlle Thunberg que « Justin Trudeau n'en faisait pas assez... » Certes, avec son pipeline, M. Trudeau souffle le chaud et le froid sur cette question. D'un côté, plusieurs bonnes actions, dont 27 milliards $ investis en réseaux de transport en commun aux quatre coins du pays, mais cet oléoduc, qui sera réaménagé pour satisfaire les besoins énergétiques de l'Alberta, s'avère une grosse tache aux yeux des
militants. Une chose est certaine : le conservateur Andrew Scheer, et à plus forte raison Maxime Bernier, du Parti populaire du Canada, sont à la traîne sur la question des changements climatiques. M. Scheer ne les nie pas comme son prédécesseur Stephen Harper, mais il propose un train de mesures disparates pour les combattre. Ce n'est pas suffisant. Le duo de la droite au Canada n'était pas à la marche de Montréal, ni ailleurs. Cette position lui fera-t-il tort ? Oui, si l'on croit que la marche pour le climat est un point de bascule, comme le mentionnait la militante Ève Grenier Houde, porte-parole de Fridays For Future. « Il y aura un avant et un après 27 septembre. » Cette marche s'est avérée un succès majeur. Cela a dépassé les rêves les plus fous des organisateurs. Un jour de semaine en plus. Mais les institutions d'enseignement se sont passé le mot, et il faisait un soleil radieux hier. Cela a contribué grandement à en faire une réussite. Mais est-ce que ce sera le « point de bascule » rêvé par certains ? Il est bien tôt pour le dire. Si les jeunes, tout particulièrement, sortaient en masse pour voter le 21 octobre, on pourrait conclure positivement. Mais rien n'est moins sûr... pjury@ledroit.com
Samedi 28 septembre 2019 Nom de la source Le Soleil (Québec, QC)
Le Soleil (Québec, QC) • no. Vol. 123 n° 229 • p. 5 • 822 mots
Montréal
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Provinciale Provenance Québec, Québec, Canada p. 5
Une mobilisation «historique» La Presse Canadienne
M
ONTRÉAL - Quelques centaines de milliers de personnes ont défilé dans
les rues du centre-ville de Montréal vendredi après-midi pour réclamer des actions concrètes afin de lutter contre les changements climatiques. La foule était si dense que le passage du cortège a nécessité au moins deux heures et demie à l'intersection de la rue Sherbrooke et du boulevard Saint-Laurent. Les organisateurs ont fait état d'une foule de près de 500 000 personnes. Même s'il n'a donné aucun chiffre, l'agent Manuel Couture, du Service de police de la Ville de Montréal, fait état d'une «mobilisation historique». Le SPVM n'a rapporté qu'une seule arrestation. Les manifestants se sont rassemblés vers midi sur l'avenue du Parc, au pied du mont Royal. Jeunes et moins jeunes brandissaient des pancartes, souvent confectionnées à partir de boites en carton, sur lesquelles on pouvait notamment lire «Terriens en détresse», «Planète à vendre» et «Il est temps de se réveiller».
© 2019 Le Soleil (Québec, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·LS·10003
Photo La Presse canadienne, Paul Chiasson
On pouvait percevoir plusieurs familles dans la foule. Bon nombre d'élèves portaient leur uniforme scolaire, sur lequel ils avaient épinglé un cercle vert, symbole de cette mobilisation pour l'envi-
La militante Greta Thunberg était aux premières lignes derrière des femmes autochtones qui ouvraient la marche pour le climat de Montréal.
ronnement. Des manifestants jouaient des percussions et divers instruments de musique. En tête du cortège, des manifestants portaient une large banderole colorée ornée de dessins de la planète, de fleurs et d'animaux sur laquelle on pouvait lire : «Au front pour la Terre Mère». Un optimisme inquiet perçait dans les propos de plusieurs manifestants. «Je veux que les choses changent, a expliqué Thani Ratelle, une élève âgée de 16 ans. Faut commencer par faire quelque chose. Puisque tout le monde se réunit, ça va finir par changer les choses.» Pour plusieurs participants, il était important d'être là. «C'est quand même notre futur, a dit une autre élève de 16 ans, Taicha-Cloé Théodore. S'il y a un réchauffement climatique, c'est sûr que nos enfants vont vivre dans un monde pourri. Et ça, ce n'est pas l'fun.» Trudeau apostrophé Plusieurs chefs politiques fédéraux et provinciaux ont été vus dans la manifestation, dont Justin Trudeau, YvesFrançois Blanchet et Manon Massé.
M. Trudeau s'est fait apostropher par des manifestants qui lui reprochaient l'achat par son gouvernement de l'oléoduc TransMountain. «Pas de pipelines!», lui a-t-on crié. Le chef libéral s'est contenté de les remercier de leur présence. La foule et M. Trudeau ont ensuite scandé «On avance pour la planète» en claquant des mains. La présence de M. Trudeau n'a pas été appréciée par tous les manifestants. Des agents de sécurité ont même dû intervenir pour empêcher un individu de lui lancer des œufs. Des journalistes de La Presse canadienne sur le terrain ont constaté un important déploiement policier : plusieurs agents étaient visibles, mais plusieurs autres se tenaient aussi discrètement en réserve sur les rues avoisinantes. Thunberg l'invitée vedette La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg s'est adressée à la foule à deux reprises : au début et à la fin de la manifestation. Après avoir souhaité un vaste mouvement de mobilisation pour accélérer la lutte contre les changements climatiques, elle a marché au deuxième rang en compagnie de jeunes des Premières Nations. Elle portait une pancarte sur laquelle il était écrit en suédois «Skolstrejk fur klimatet» (grève scolaire pour le climat en suédois). L'adolescente a prononcé un deuxième discours à la fin de la manifestation. Acclamée par la foule nombreuse et enthousiaste, elle a lancé, en parlant des centaines de milliers de manifestants : «Ça fait du bien n'est-ce pas?»
Elle a plus tard proclamé en français en guise d'avertissement aux élites mondiales : «Le changement arrive, si vous l'aimez ou pas». La militante écologiste a rappelé la déception qu'elle a éprouvée à la suite du sommet de l'ONU sur le climat qui s'est déroulé la semaine dernière. Les dirigeants mondiaux «nous ont déçus avec leurs phrases vides et leurs plans insuffisants». Elle a rappelé l'importance de s'unir parce que les «dirigeants ne nous écoutent pas». «Nous avons été des millions à faire la grève, nous allons poursuivre la mobilisation jusqu'à ce qu'ils finissent par nous écouter», a-t-elle soutenu. Avant le début de la manifestation, elle a échangé quelques mots avec le célèbre écologiste David Suzuki, au pied du mont Royal. La jeune Suédoise s'était auparavant entretenue avec Justin Trudeau. Elle a dit ne pas vouloir personnaliser le débat et souhaite que tous les décideurs sur la planète se rendent compte de l'urgence climatique et écoutent ce que dit la science. Après la manifestation, Mme Thunberg a reçu la clé de la ville des mains de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, au cours d'une cérémonie à l'hôtel de ville. «À Montréal, les jeunes étaient déjà très mobilisés, mais pouvoir compter sur la présence de Greta aujourd'hui a donné beaucoup d'espoir et d'énergie à ces jeunes - et moins jeunes», a souligné la mairesse, qui fait état de la plus grande manifestation de l'histoire de Montréal.
Samedi 28 septembre 2019 Nom de la source La Tribune (Sherbrooke, QC)
La Tribune (Sherbrooke, QC) • no. Vol. 110 n° 184 • p. 1,18 • 1193 mots
Jour 17 de la campagne électoral
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale
Tous les yeux tournés vers Greta Catherine Lévesque
Provenance Sherbrooke, Québec, Canada p. 1
ÉLECTIONS 2019
p. 18
M
La Presse Canadienne
ONTRÉAL - La campagne électorale fédérale était en arrière-plan vendredi, alors que tous les yeux étaient tournés vers la grande marche sur le climat à Montréal et son invitée d'honneur, la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg. Trois chefs fédéraux, Justin Trudeau, du Parti libéral du Canada, Yves-François Blanchet, du Bloc québécois, et Elizabeth May, du Parti vert du Canada étaient dans la métropole aux côtés des centaines de milliers de manifestants. Le chef néo-démocrate Jagmeet Singh et le chef conservateur Andrew Scheer étaient tous les deux en Colombie-Britannique. M. Singh a participé à une marche pour le climat à Victoria, M. Scheer, non. Un an après le début de sa grève scolaire pour le climat, la jeune militante écologiste Greta Thunberg a été accueillie en héroïne à la fin de la manifestation monstre à Montréal, dont la foule a été estimée à un demi-million de personnes par les organisateurs. © 2019 La Tribune (Sherbrooke, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·TB·0022
Devant les journalistes, elle a enjoint au premier ministre sortant, Justin Trudeau, entre autres, d'en faire plus sur le climat. Mais elle a dit ne pas vouloir personnaliser le débat et souhaite que tous les
Photo La Presse canadienne, Andrew Vaughan Après avoir affirmé qu'un gouvernement néo-démocrate créerait un fonds côtier pour défendre le saumon sauvage, améliorer l'équipement et la formation de la Garde côtière et enlever les navires abandonnés, le chef néodémocrate Jagmeet Singh ensuite dirigé à une marche pour le climat à Victoria.
décideurs sur la planète se rendent compte de l'urgence climatique et écoutent ce que dit la science. « Mon message à tous les politiciens est le même : écoutez et agissez selon les meilleures données scientifiques disponibles actuellement. » En matinée, vendredi, M. Trudeau a rencontré la militante écologiste. Il dit qu'il l'a remerciée pour sa passion sur le climat et s'est dit tout à fait d'accord avec elle qu'il faut en faire plus pour lutter contre l'urgence climatique. Trudeau apostrophé M. Trudeau a été apostrophé à quelques reprises avant et pendant la marche à Montréal. Avant la marche, il a été interpellé par un manifestant furieux de l'achat de l'oléoduc Trans Mountain par le gouvernement canadien lorsqu'il s'adressait à des militants libéraux. Le chef libéral
l'a remercié pour son « leadership », avant que l'homme se fasse escorter par la sécurité.
promesse arrive beaucoup trop tard, alors que M. Trudeau sera confortablement installé dans sa retraite.
surer qu'on défend la côte avec un grand « non » au pipeline Trans Mountain », a déclaré M. Singh.
Pendant le parcours, une poignée de jeunes hommes se sont mis à crier « Trudeau, zéro ! » et un autre a chanté une chanson où il traitait M. Trudeau et son candidat Steven Guilbeault de « criminels climatiques ». Un autre manifestant a tenté d'atteindre M. Trudeau avec une douzaine d'œufs, mais a raté sa cible. Il a rapidement été maîtrisé par les policiers. D'autres manifestants ont interpellé M. Trudeau sur les pipelines.
« Sans faire de mauvais jeu de mots, les politiques environnementales du gouvernement canadien, c'est du maquillage. Du maquillage par-dessus ce qui reste d'un État pétrolier, dont les politiques sont pétrolières, qui refuse de mettre un terme aux subventions à l'industrie pétrolière. Alors ça reste une opération politique », a critiqué M. Blanchet.
Il a d'ailleurs encore une fois critiqué le gouvernement libéral pour l'acquisition de l'oléoduc Trans Mountain et son projet d'expansion avec l'argent des contribuables.
Singh prône l'audace Plus tôt en journée, M. Trudeau a annoncé qu'un gouvernement libéral réélu compenserait l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre résultant de l'expansion du pipeline Trans Mountain en plantant deux milliards d'arbres dans les 10 prochaines années. Cette mesure permettrait d'éliminer 30 mégatonnes de GES d'ici 2030 et devrait créer près de 3500 nouveaux emplois saisonniers, selon un document d'information du Parti libéral. « La crise frappe à notre porte et on doit trouver une solution le plus rapidement possible. Parce que plus on attend, plus les choses s'aggravent. Disons-nous les vraies choses : on n'a plus de temps à perdre. (...) Mais face à la crise, on n'est pas impuissants non plus. En tant que pays, on a deux options : on peut se mettre la tête dans le sable ou on peut passer à l'action. On peut retourner aux années d'inaction de Stephen Harper ou on peut choisir d'avancer », a-t-il dit. « Du maquillage » Le chef bloquiste s'est montré sceptique face à la promesse des libéraux d'atteindre la cible de zéro émission nette de GES d'ici 2050. Il croit que cette
Les Canadiens doivent être « audacieux » dans leur lutte contre les changements climatiques, a affirmé vendredi le chef néo-démocrate Jagmeet Singh, qui préfère ce terme à celui de « radical » utilisé par sa rivale du Parti vert, Elizabeth May, jeudi. En entrevue avec Radio-Canada, Mme May avait déclaré que « tout le monde doit être radical maintenant, parce que nous avons presque atteint le point de non-retour ».
« Comment on peut croire en M. Trudeau en ce moment ? Comment on peut avoir confiance en M. Trudeau ? Quand il a promis une chose et fait exactement l'opposé... Il n'est pas un leader en matière de changements climatiques, et c'est clair », a-t-il lancé. M. Singh a commencé la journée avec une annonce sur la protection des collectivités côtières à Ladysmith en Colombie-Britannique. Il a indiqué qu'un gouvernement néo-démocrate créerait un fonds côtier pour défendre le saumon sauvage, améliorer l'équipement et la formation de la Garde côtière et enlever les navires abandonnés, une annonce qu'il a chiffrée à 40 millions $. Il s'est ensuite dirigé à une marche pour le climat à Victoria.
M. Singh préfère parler d'audace, avançant qu'il faut avoir le courage de s'attaquer aux grands pollueurs et aux grandes entreprises qui continuent de polluer l'environnement.
Scheer vante le 3e lien
« Il faut avoir le courage, et pour moi, je dis qu'il faut avoir le courage de s'attaquer (aux) grands pollueurs, aux grandes entreprises qui continuent de polluer l'environnement et il faut être audacieux avec nos engagements. Avoir le courage de dire qu'on va et qu'on peut changer la direction du pays. On peut annuler les subventions pétrolières, on peut s'assurer que les plus grands pollueurs paient leur juste part, on peut s'as-
Il était le seul chef des principaux partis politiques fédéraux à ne pas participer à une marche sur le climat, préférant faire une annonce qui, à son avis, s'inscrit dans son plan environnemental.
Andrew Scheer a tenté de s'immiscer dans le débat environnemental à sa manière.
Le chef conservateur a annoncé qu'il promet d'accorder la priorité aux projets d'infrastructures qui réduiront le temps passé dans le trafic comme le troisième lien à Québec.
Un journaliste lui a demandé s'il n'était pas « contradictoire » de parler d'environnement en faisant la promotion du troisième lien routier entre Lévis et Québec, ce qui ajouterait plus de voitures sur les routes. « Pas du tout », a répliqué M. Scheer. Questionné au sujet des marches pour le climat, il a dit qu'il a trouvé que les jeunes qui manifestent dans les rues étaient « inspirants ». À son avis, il est « ironique » que M. Trudeau était présent à la manifestation à Montréal pour « protester contre son propre plan en environnement ».
Encadré(s) : « Tout le monde doit être radical maintenant, parce que nous avons presque atteint le point de non-retour. » -Élizabeth May
Samedi 28 septembre 2019 Nom de la source Le Devoir Type de source
Le Devoir • p. A9 • 396 mots
L'insulte au bout des doigts
Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique Provinciale
Greta Thunberg et les marcheurs pour le climat se font invectiver sur les réseaux sociaux Magdaline Boutros; Leïla Jolin-Dahel
Provenance Montréal, Québec, Canada
L
a grande marche pour le climat ne s'était pas encore mise en branle, vendredi, que déjà les commentaires malveillants déferlaient sur les réseaux sociaux. " Moutons ", " secte verte ", " gang d'imbéciles ", " apôtres lobotomisés ", " enverdeurs " : les insultes, tapées à la vitesse de l'éclair, gonflaient à mesure que la foule, rassemblée aux quatre coins du Québec, prenait de l'ampleur.
p. a9
Selon Paul Pulé, chercheur à l'Université de technologie Chalmers, en Suède, qui a créé le premier centre d'études sur le négationnisme du climat au monde, ces messages qu'il qualifie de " vitrioliques " encouragent ni plus ni moins les gens " à arrêter de penser ". " Quand vous bâtissez votre pensée à partir de vos sentiments, c'est très facile de blâmer, de critiquer, d'attaquer [...]. " Plusieurs messages visaient directement Greta Thunberg, la jeune égérie du climat qui menait la marche vendredi à Montréal. Les internautes ne faisaient pas dans la dentelle pour vilipender celle qui exige des gouvernements un engagement inconditionnel pour répondre à l'urgence climatique. © 2019 Le Devoir. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·LE·2019-09-28_563633
À mesure que le mouvement de grèves pour le climat prend de l'ampleur, les attaques envers l'adolescente de 16 ans se multiplient. Plusieurs figures publiques
s'en sont directement prises à l'adolescente ces dernières semaines, qu'il s'agisse de Maxime Bernier, de Nicolas Sarkozy ou de Donald Trump. Une menace Pour Paul Pulé, ce phénomène s'explique avant tout par la peur. " Quand les gens ont peur et ne prennent pas leurs responsabilités pour affronter leurs peurs, ils blâment quelqu'un d'autre. " Selon le chercheur, les internautes qui propagent des messages hostiles ont en commun " une habitude de rassembler des gens autour d'enjeux face auxquels ils se sentent menacés : les immigrants, les homosexuels, les féministes, les scientifiques, etc. ". Masculinité " Je pense que nous faisons face à un problème de masculinité ", expose-t-il, arguant qu'un lien existe entre misogynie et climatoscepticisme. Selon le chercheur, les climatosceptiques sont souvent des " hommes occidentaux nantis à la tête d'entreprises industrielles, qui craignent la chute de ces systèmes, car ils en sont les principaux bénéficiaires ". La rancoeur de certains internautes serait aussi peut-être animée par un conflit générationnel et par le fossé existant entre certains modes de vie. Ainsi, cer-
tains internautes ont écrit les phrases suivantes: " J'allais à l'école quand j'étais jeune ", " la colère des jeunes endoctrinés par la rapace bien pensante gauchiste ", " allez donc travailler comme tout le monde ".
Samedi 28 septembre 2019 Nom de la source Le Devoir Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique Provinciale Provenance
Le Devoir • p. A3 • 1027 mots
Un pipeline... et des oeufs pour Justin Trudeau Le dossier Trans Mountain est revenu hanté le chef libéral lors de la marche à Montréa Guillaume Bourgault-Côté; Marie Vastel
Montréal, Québec, Canada
J
p. a3
ustin Trudeau avait à peine eu le temps de mettre un pied dans le cortège de la marche pour le climat vendredi qu'il était accueilli par... des oeufs. Et si le chef libéral s'en est tiré indemne, l'écho du mot " pipeline " l'a accompagné tout au long de son parcours de 45 minutes. M. Trudeau a rejoint la manifestation à l'angle des rues Sherbrooke et du Parc, pour marcher vers l'est. Mais aussitôt, un manifestant qui se trouvait près du premier ministre a tenté de l'atteindre avec une douzaine d'oeufs. Il a toutefois raté sa cible et a été rapidement maîtrisé par de nombreux policiers, qui l'ont immobilisé au sol entre les éclats de coquilles et de jaunes d'oeuf. Le court incident a semblé ébranler le fils aîné des Trudeau, que son père a consolé avant de reprendre la marche.
© 2019 Le Devoir. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·LE·2019-09-28_563623
Pour éviter que le chef libéral se heurte de trop près aux manifestants qui ne manqueraient pas de dénoncer l'achat du pipeline Trans Mountain, l'équipe libérale avait prévu de convoquer quelques centaines de sympathisants pour un rassemblement partisan juste avant le début de la grande marche. C'est donc entouré d'un dispositif de sécurité serré (cordon policier de chaque côté, cercle de gardes du corps en civil tout autour) et avec l'appui de ses mili-
tants et candidats que Justin Trudeau a fait le parcours. M. Trudeau aura tout de même pu entendre plusieurs critiques le long de son trajet. " Comment pouvez-vous marcher ici alors que vous avez acheté un pipeline ? " lui a lancé une dame en début de marche. " No pipelines ", ont scandé plusieurs personnes, un thème qui a été repris sous différentes formes plus ou moins polies. D'autres ont fait preuve d'humour pour inciter le premier ministre à passer à l'action. " Justin, arrête de faire des byebye ", a entamé un groupe qui suivait le leader pendant qu'il envoyait la main à gauche et à droite. " Arrête de faire la rue, retourne travailler ", ont lancé des jeunes en rigolant. À cela, les libéraux répliquaient par une adaptation de leur slogan de campagne : " On avance pour la planète ", a souvent entamé en choeur le cortège libéral, ce qui avait pour effet d'enterrer les slogans d'opposition au chef. Ironie Cela dit, Justin Trudeau a tout de même marché un bon moment au milieu de l'immense foule qui a convergé à Montréal. Les chefs du Bloc québécois (Yves-François Blanchet) et du Parti
vert du Canada (Elizabeth May) ont également participé au rassemblement. Jointe après l'événement, Mme May se disait " absolument ravie de cette manifestation de leadership des jeunes. C'était un cri d'espoir incroyable ". Plus tôt, elle avait souligné dans un communiqué que " les données scientifiques sont très claires. Nous devons agir maintenant pour éviter un réchauffement climatique irréversible qui aura des conséquences désastreuses pour notre biosphère ". Quant au chef du Nouveau Parti démocratique, Jagmeet Singh, il a participé à la marche pour le climat qui se tenait à Victoria. Il a noté l'ironie de voir M. Trudeau marcher pour le climat alors que les jeunes militants dénoncent justement les chefs d'État pour leur inaction. " Les jeunes disent : "Comment osezvous trahir notre avenir ?" Ils sont fâchés. Et ils ont raison. Parce que face à cette crise climatique, les dirigeants mondiaux ont ignoré les jeunes ", a-t-il soutenu avant l'événement. Seul chef fédéral à avoir refusé de s'associer personnellement au mouvement pour le climat (sans compter Maxime Bernier), le conservateur Andrew Scheer a néanmoins affirmé qu'il " est toujours inspirant de voir un grand nombre de personnes, surtout les jeunes, qui s'engagent dans les enjeux importants ". Selon lui, les manifestants " réalisent aujourd'hui que le plan de Justin Trudeau ne fonctionne pas. Et je trouve ça intéressant de voir Justin Trudeau manifester contre son propre bilan environnemental ". Greta Thunberg En matinée, Justin Trudeau a rencontré la militante suédoise Greta Thunberg.
Celle-ci lui a dit que le Canada n'en fait pas assez pour lutter contre les changements climatiques... et le constat est partagé par M. Trudeau. " Je suis totalement d'accord " avec ceux qui disent que le pays doit redoubler d'ardeur face à la crise climatique, a-til dit aux médias. " Et c'est ce qu'on va faire ", promet le chef libéral. En cette journée consacrée à l'urgence climatique, il a ainsi répété plusieurs fois qu'il est " à l'écoute ", que le Canada " doit faire plus ", que " la crise frappe à nos portes " et qu'on " n'a plus de temps à perdre ". Dans la foulée, M. Trudeau a annoncé à quoi serviront les premières retombées de l'exploitation du pipeline Trans Mountain : à planter des arbres. " On s'est engagés à investir tous les profits de l'oléoduc dans la lutte contre les changements climatiques ", a réitéré le chef libéral pour justifier le paradoxe d'une mesure verte financée par des produits pétroliers. Les libéraux promettent essentiellement d'investir 3 milliards sur 10 ans pour financer différentes " solutions climatiques naturelles ". La mesure phare annonce la plantation de deux milliards d'arbres (qui captent le carbone et le stockent dans leurs racines, leur tronc, leurs branches) durant cette période. Sur une base annuelle (200 millions d'arbres), cela équivaudrait à une augmentation d'environ 33 % de ce qui se fait déjà : un peu plus de 600 millions d'arbres sont plantés chaque année au pays, selon les derniers rapports annuels de Ressources naturelles Canada. Quelque 3500 emplois saisonniers liés à la plantation d'arbres seraient créés par la promesse libérale, dit-on.
Les libéraux estiment que la mesure permettra d'éliminer 30 mégatonnes de gaz à effet de serre. M. Trudeau n'a pas répondu précisément à la question de savoir quel pourcentage de l'augmentation anticipée des émissions de GES découlant du projet Trans Mountain serait ainsi compensé. Les autres mesures sont plus floues, le plan ne détaillant pas les sommes consacrées à chacune. On parle, entre autres choses, de " travailler avec les provinces " et d'autres intervenants pour " élaborer un modèle de partage des coûts afin d'augmenter la superficie du couvert arboré " au pays ; " de lutter contre les infestations (comme celle de l'agrile du frêne) ; de soutenir les efforts déployés pour conserver et restaurer des forêts, des terres humides et des terres agricoles ".
Samedi 28 septembre 2019 Nom de la source Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC) Type de source
Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC) • no. Vol. 99 n° 278 • p. 6 • 959 mots
Je ne suis pas allé marcher
Presse • Journaux
François Bourque
Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale Provenance Trois-Rivières, Québec, Canada p. 6
J
e n'ai pas marché pour le climat. Ni applaudi, les yeux humides, au discours de la jeune militante à l'ONU puis à Montréal. Je ne me reconnais pas beaucoup dans cette excitation collective. Dans cette obligation morale de marcher derrière l'égérie dans la parade du jour. Le culte des vedettes m'énerve quand il finit par occulter le reste. Rien à dire contre Greta Thunberg. Ni contre les idées qu'elle défend. Ni surtout contre cette génération inquiète qui a choisi de prendre la rue plutôt que de se taire. On peut au contraire admirer son engagement. Je n'ai juste pas besoin de vedettes, aussi méritantes soient-elles, pour comprendre l'utilité de la lutte au réchauffement de la planète. Pas plus que je n'ai besoin d'un gourou à vélo pour me dire de bouger ou d'un artiste pour me vendre une cause, un service ou un produit de consommation.
© 2019 Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·NV·0006
Je comprends que les vedettes et les happenings aident à la visibilité des causes. Permettent d'espérer un meilleur financement, d'infléchir des décisions publiques et de mieux passer les messages. Je ne condamne rien. C'est juste que ça m'énerve. Pour cette marche sur le climat, je me demande ce qu'il en restera lorsque les caméras se seront éteintes.
Photo le Soleil, Caroline Grégoire Toutes les planètes sont depuis longtemps alignées pour dire que le projet de troisième lien n'est pas un bon moyen d'atteindre l'objectif d'une réduction de la congestion et risque de peser sur l'environnement.
Ne vous méprenez pas. Je crois moi aussi à une «urgence climatique», même si je ne suis pas certain du sens à donner au mot «urgence». De combien de temps disposons-nous? Faut-il compter en semaines, en années, en quelques décennies? Et pour arriver à quoi au juste? À conserver le «climat» et la qualité de vie d'aujourd'hui? À revenir à ceux d'hier ou du jour d'avant? J'avoue m'y perdre dans les cibles mouvantes de réduction de gaz à effet de serre (GES) dont on nous a abreuvées toute la semaine. Rio 1992, Kyoto 1997 repoussé en 2005, Paris 2015, le «Pacte pour la transition» de 2018 ciblant des résultats pour 2030, puis pour 2050 que les plus ambitieux voudraient «carboneutre». Faute d'avoir atteint les cibles passées, on en fixe de nouvelles qui nous ramènent en arrière pour mieux aller en avant. La mécanique de ces calculs m'échappe, perdue dans le bruit des agendas politiques, scientifiques et militants.
Qui dit vrai sur l'état des lieux, sur les meilleurs moyens à prendre et les résultats réalistes à espérer. Je préfère ici les rapports scientifiques solides aux cris du cœur de sauveurs de planète autoproclamés, aussi bien intentionnés soient-ils. L'ennui est que même la science n'est pas toujours aussi exacte et définitive qu'on le voudrait. Il lui arrive de devoir réviser ses calculs et projections au gré de découvertes ou constats plus récents. Selon la source du moment, le tableau devient tout à coup plus sombre qu'on l'avait cru, ou un peu moins. Ce qui ne fait pas de doute cependant, c'est une tendance lourde à un réchauffement climatique amplifié par l'activité humaine. D'où cette volonté, largement partagée, d'essayer de la freiner. Et cette surenchère d'engagements «verts», de chiffres et de bons sentiments entendus cette semaine. C'est venu de tous les horizons politiques. Des partis fédéraux en campagne; de la mairesse de Montréal à l'ONU; du maire de Québec dans la rue; de l'Assemblée nationale où tous les partis ont convenu de l'existence d'une «urgence climatique», sans cependant pouvoir la définir. Même les conservateurs, longtemps réticents à se commettre, ont fini par se donner un plan pour réduire les GES d'ici 2030. C'est venu de partout. Sauf du microclimat de la Beauce de Maxime Bernier.
J'aurais aimé que l'agitation de la dernière semaine aide à résoudre quelques-unes des contradictions environnementales dans lesquelles sont empêtrés les acteurs publics : Troisième lien, «dézonage» agricole, pipeline, faveurs aux cimenteries polluantes, étalement urbain, gestion des déchets à la traîne, volonté d'augmenter les liaisons aériennes, etc. Ce fut tout le contraire. Une surenchère de contradictions. La Ville de Québec a lancé une consultation publique pour «promouvoir l'agriculture urbaine» alors qu'on sait qu'elle a déjà donné sa bénédiction à du développement immobilier sur les terres agricoles des Soeurs de la Charité de Beauport. Puis le troisième lien. Notre cher troisième lien! Toutes les planètes sont depuis longtemps alignées pour dire que ce projet n'est pas un bon moyen d'atteindre l'objectif d'une réduction de la congestion et risque de peser sur l'environnement. François Legault s'est obstiné à y voir un «projet vert», du seul fait que des voitures électriques et un transport collectif pourront rouler dans son tunnel à côté des Hummer et des pick-up quatre cylindres sur l'autoroute de l'étalement urbain. Et le Bloc d'applaudir à cet argumentaire, ce qui en dit long sur sa stratégie électorale et sa vision de l'environnement. Cela dit, nous avons tous nos contradictions. Nous comme citoyens, autant que les acteurs publics à qui on reproche parfois de manquer de cohérence.
Ça n'a empêché personne d'aller manifester sur le côté ensoleillé de la rue de ce vendredi de septembre. Mais pour plusieurs, on peut déjà prédire qu'on retrouvera bientôt leurs pancartes vertes jetées dans une ruelle à l'ombre, sur le chemin du retour. Je ne suis pas allé avec vous marcher pour dénoncer le réchauffement de la planète. Je préfère marcher seul. Sans cause ni personne à suivre. Marcher pour le plaisir, dans le soir, en écoutant Pierre Flynn. Loin de l'urgence du climat. Mais pas si loin non plus. «Sur ce rocher, dans les broussailles Au vent d'avril, je suis monté Il fait plus chaud sur la montagne J'ôte la veste et le chandail». Paroles de la chanson Le Dernier homme, de l'album Sur la terre. fbourque@lesoleil.com
Samedi 28 septembre 2019 Nom de la source Le Progrès week-end (Saguenay, QC)
Le Progrès week-end (Saguenay, QC) • no. Vol. 3 n° 25 • p. 19 • 603 mots
Pour compenser les gaz à effet de serre
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale Provenance Saguenay, Québec, Canada
ÉLECTIONS 2019
Trudeau promet deux milliards d'arbres Presse Canadienne
J
p. 19
ustin Trudeau a l'intention de compenser l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES) résultant de l'expansion du pipeline Trans Mountain en plantant beaucoup plus d'arbres. Avant de se joindre à la marche sur le climat à Montréal, vendredi, M. Trudeau a annoncé qu'un gouvernement libéral réélu s'engage à planter deux milliards d'arbres au Canada dans la prochaine décennie. Un objectif qu'il qualifie d'ambitieux, mais de réalisable. Cette plantation massive d'arbres devrait permettre d'éliminer 30 mégatonnes de GES d'ici 2030 et devrait créer près de 3500 nouveaux emplois saisonniers, a précisé M. Trudeau. Elle s'inscrit aussi dans le plan libéral de 3 milliards $ pour trouver des solutions aux changements climatiques. Le chef libéral a voulu minimiser l'impact des GES supplémentaires qui seront générés par Trans Mountain, qu'il qualifie de «négligeable».
© 2019 Le Progrès week-end (Saguenay, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·PD·10029
Une fois l'expansion terminée, la capacité de transport du pétrole sera triplée. Il est prévu que l'oléoduc transporte 325 millions de barils de pétrole des sables bitumineux chaque année, contre 109 millions actuellement.
PHOTO PC Justin Trudeau n'a pas voulu dire dans quelle proportion la plantation de ces arbres compenserait pour l'émission des GES.
M. Trudeau n'a pas voulu dire dans quelle proportion la plantation de deux milliards d'arbres viendra contrer ces GES additionnels. «Nous allons démontrer que deux milliards d'arbres vont contrer de façon réelle les augmentations de gaz à effet de serre partout au pays», s'est-il contenté de dire. Rappelons que le gouvernement Trudeau a acheté le pipeline l'an dernier au coût de 4,5 milliards $. Il est prévu que tous les profits réalisés seront investis dans la transition énergétique. Rencontre avec Greta En matinée, vendredi, M. Trudeau a rencontré la militante écologiste Greta Thunberg. Il dit qu'il l'a remerciée pour sa passion sur le climat et s'est dit tout à fait d'accord avec elle qu'il faut en faire plus pour lutter contre l'urgence climatique. À son avis, des mesures comme la plantation de deux milliards d'arbres représentent le «vrai changement» demandé par les jeunes dans la rue.
M. Trudeau a également accusé son adversaire conservateur Andrew Scheer de se «cacher», puisqu'il n'a participé à aucune marche pour le climat vendredi. M. Trudeau prenait la parole devant un petit groupe de sympathisants, avant de se joindre à la marche, lorsqu'il a été interpellé par un manifestant furieux de l'achat de l'oléoduc Trans Mountain par le gouvernement canadien. Le chef libéral l'a remercié pour son «leadership» et a prévenu son équipe que d'autres allaient peut-être exprimer cette même frustration. Sa présence a effectivement suscité des réactions mitigées au sein de la foule. «Pas de pipelines !», lui a-t-on crié à un certain moment. Mais même quand il était hué, sa réponse était toujours de saluer les manifestants et de les remercier de leur présence. Peu de temps après son arrivée dans la marche, la Gendarmerie royale du Canada a maîtrisé un homme qui aurait lancé des oeufs dans sa direction. Le Service de police de la Ville de Montréal rapporte que l'homme âgé de 39 ans a raté sa cible et qu'il a été placé en détention dans un de ses centres opérationnels. Sur le chemin du retour vers son hôtel, le premier ministre sortant a aussi été chahuté par un groupe de jeunes qui scandaient «Justin Trudeau, juste un zéro !». Justin Trudeau a marché pendant près d'une heure aux côtés des centaines de milliers de manifestants dans la rue. Il était notamment accompagné de sa
femme, Sophie Grégoire, et de deux de leurs enfants. Des candidats libéraux tels que Mélanie Joly, Steven Guilbeault et François-Philippe Champagne étaient également présents.
Samedi 28 septembre 2019 Nom de la source Le Soleil (Québec, QC) Type de source
Le Soleil (Québec, QC) • no. Vol. 123 n° 229 • p. 1,4 • 959 mots
Je ne suis pas allé marcher
Presse • Journaux
François Bourque
Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Provinciale Provenance Québec, Québec, Canada p. 1
p. 4
J
e n'ai pas marché pour le climat. Ni applaudi, les yeux humides, au discours de la jeune militante à l'ONU puis à Montréal. Je ne me reconnais pas beaucoup dans cette excitation collective. Dans cette obligation morale de marcher derrière l'égérie dans la parade du jour. Le culte des vedettes m'énerve quand il finit par occulter le reste. Rien à dire contre Greta Thunberg. Ni contre les idées qu'elle défend. Ni surtout contre cette génération inquiète qui a choisi de prendre la rue plutôt que de se taire. On peut au contraire admirer son engagement. Je n'ai juste pas besoin de vedettes, aussi méritantes soient-elles, pour comprendre l'utilité de la lutte au réchauffement de la planète. Pas plus que je n'ai besoin d'un gourou à vélo pour me dire de bouger ou d'un artiste pour me vendre une cause, un service ou un produit de consommation. Je comprends que les vedettes et les happenings aident à la visibilité des causes. Permettent d'espérer un meilleur financement, d'infléchir des décisions publiques et de mieux passer les messages.
© 2019 Le Soleil (Québec, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·LS·10002
Je ne condamne rien. C'est juste que ça m'énerve. Pour cette marche sur le climat, je me demande ce qu'il en restera lorsque les caméras se seront éteintes.
PHOTO LE SOLEIL, CAROLINE GRÉGOIRE Toutes les planètes sont depuis longtemps alignées pour dire que le projet de troisième lien n'est pas un bon moyen d'atteindre l'objectif d'une réduction de la congestion et risque de peser sur l'environnement.
Ne vous méprenez pas. Je crois moi aussi à une «urgence climatique», même si je ne suis pas certain du sens à donner au mot «urgence». De combien de temps disposons-nous? Faut-il compter en semaines, en années, en quelques décennies? Et pour arriver à quoi au juste? À conserver le «climat» et la qualité de vie d'aujourd'hui? À revenir à ceux d'hier ou du jour d'avant? J'avoue m'y perdre dans les cibles mouvantes de réduction de gaz à effet de serre (GES) dont on nous a abreuvées toute la semaine. Rio 1992, Kyoto 1997 repoussé en 2005, Paris 2015, le «Pacte pour la transition» de 2018 ciblant des résultats pour 2030, puis pour 2050 que les plus ambitieux voudraient «carboneutre». Faute d'avoir atteint les cibles passées, on en fixe de nouvelles qui nous ramènent en arrière pour mieux aller en avant. La mécanique de ces calculs m'échappe, perdue dans le bruit des agendas politiques, scientifiques et militants.
Qui dit vrai sur l'état des lieux, sur les meilleurs moyens à prendre et les résultats réalistes à espérer. Je préfère ici les rapports scientifiques solides aux cris du cœur de sauveurs de planète autoproclamés, aussi bien intentionnés soient-ils. L'ennui est que même la science n'est pas toujours aussi exacte et définitive qu'on le voudrait. Il lui arrive de devoir réviser ses calculs et projections au gré de découvertes ou constats plus récents. Selon la source du moment, le tableau devient tout à coup plus sombre qu'on l'avait cru, ou un peu moins. Ce qui ne fait pas de doute cependant, c'est une tendance lourde à un réchauffement climatique amplifié par l'activité humaine. D'où cette volonté, largement partagée, d'essayer de la freiner. Et cette surenchère d'engagements «verts», de chiffres et de bons sentiments entendus cette semaine. C'est venu de tous les horizons politiques. Des partis fédéraux en campagne; de la mairesse de Montréal à l'ONU; du maire de Québec dans la rue; de l'Assemblée nationale où tous les partis ont convenu de l'existence d'une «urgence climatique», sans cependant pouvoir la définir. Même les conservateurs, longtemps réticents à se commettre, ont fini par se donner un plan pour réduire les GES d'ici 2030. C'est venu de partout. Sauf du microclimat de la Beauce de Maxime Bernier.
J'aurais aimé que l'agitation de la dernière semaine aide à résoudre quelques-unes des contradictions environnementales dans lesquelles sont empêtrés les acteurs publics : Troisième lien, «dézonage» agricole, pipeline, faveurs aux cimenteries polluantes, étalement urbain, gestion des déchets à la traîne, volonté d'augmenter les liaisons aériennes, etc. Ce fut tout le contraire. Une surenchère de contradictions. La Ville de Québec a lancé une consultation publique pour «promouvoir l'agriculture urbaine» alors qu'on sait qu'elle a déjà donné sa bénédiction à du développement immobilier sur les terres agricoles des Soeurs de la Charité de Beauport. Puis le troisième lien. Notre cher troisième lien! Toutes les planètes sont depuis longtemps alignées pour dire que ce projet n'est pas un bon moyen d'atteindre l'objectif d'une réduction de la congestion et risque de peser sur l'environnement. François Legault s'est obstiné à y voir un «projet vert», du seul fait que des voitures électriques et un transport collectif pourront rouler dans son tunnel à côté des Hummer et des pick-up quatre cylindres sur l'autoroute de l'étalement urbain. Et le Bloc d'applaudir à cet argumentaire, ce qui en dit long sur sa stratégie électorale et sa vision de l'environnement. Cela dit, nous avons tous nos contradictions. Nous comme citoyens, autant que les acteurs publics à qui on reproche parfois de manquer de cohérence.
Ça n'a empêché personne d'aller manifester sur le côté ensoleillé de la rue de ce vendredi de septembre. Mais pour plusieurs, on peut déjà prédire qu'on retrouvera bientôt leurs pancartes vertes jetées dans une ruelle à l'ombre, sur le chemin du retour. Je ne suis pas allé avec vous marcher pour dénoncer le réchauffement de la planète. Je préfère marcher seul. Sans cause ni personne à suivre. Marcher pour le plaisir, dans le soir, en écoutant Pierre Flynn. Loin de l'urgence du climat. Mais pas si loin non plus. «Sur ce rocher, dans les broussailles Au vent d'avril, je suis monté Il fait plus chaud sur la montagne J'ôte la veste et le chandail». Paroles de la chanson Le Dernier homme, de l'album Sur la terre. fbourque@lesoleil.com
Samedi 28 septembre 2019 Nom de la source Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC) Type de source
Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC) • no. Vol. 99 n° 278 • p. 1,4 • 884 mots
Aujourd'hui, en ce jour après...
Presse • Journaux
Jean-Marc Beaudoin
Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale Provenance Trois-Rivières, Québec, Canada
p. 1
p. 4
Collaboration spéciale
O
n est aujourd'hui le jour après. Pas le jour suivant un
éclatement nucléaire, comme dans le célèbre film The Day After, mais le jour suivant une grande commotion sociale à l'échelle mondiale. Partout dans le monde, on a marché pour sauver la planète et on l'a fait à Montréal avec une participation plus forte que si le Canadien venait enfin de gagner une nouvelle coupe Stanley. À Trois-Rivières, jamais on n'a vu un cortège de manifestants s'étirer aussi long sur le boulevard des Forges, avant de fondre sur le centre-ville qui a semblé aussi envahi qu'un soir de feux d'artifice du Grand Prix de Trois-Rivières. Même le temps, parce qu'il fallait bien qu'il contribue un peu à l'émotion, car après tout, ça le concerne au premier plan, s'est fait complice de l'événement en concédant une température idéale pour des manifestations extérieures et en permettant au soleil de faire quelques clins d'œil. Ç'aurait peut-être été moins convaincant et moins populaire de protester sous les pluies crues de jeudi et de ce samedi contre le réchauffement climatique galopant, quand il faut s'emmitoufler.
© 2019 Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·NV·0003
On a marché ou organisé, partout dans la région, à Shawinigan, à Nicolet, à SaintAlexis-des-Monts, des activités de sensibilisation à cette planète Terre men-
acée d'embrasement et d'assèchement global et qui aurait précipité, par les agissements de ses humains, l'arrivée de la cinquième extinction de masse de son histoire. Une extinction qui emporterait l'un des plus récents arrivés à sa surface et, présumément ou prétentieusement, son plus réussi et plus brillant élément de vie de tous les temps: l'homme. On est le jour après... et puis après? Qu'en restera-t-il de cet immense élan planétaire pour convaincre tout le monde de ce qu'on appelle à hauts cris désespérés, l'urgence d'agir, si l'on veut prévenir le pire, en laissant tomber, le ton sombre et l'air pénétré, «s'il n'est pas trop tard». On doit se réjouir que ce grand mouvement ait été inspiré par la jeunesse du monde. On souhaite toujours que les jeunes s'impliquent, qu'ils aient des opinions et des réflexes politiques. Descendre dans la rue, arborer ses convictions ou ses craintes sur une pancarte qu'on brandit pour qu'on en repère le message ou tenir à bout de bras une banderole large comme la chaussée ou empoigner des micros pour diffuser ses attentes et stimuler les ardeurs contestataires, c'est un geste politique, un grand geste politique. Et l'on doit aussi reconnaître que de tenter d'éviter les pires convulsions à la Terre, l'unique lieu d'accueil que l'humain peut encore jusqu'à ce jour habiter, c'est une cause d'une grande noblesse.
Ce n'est pas la population plus âgée, les fameux boomers entre autres qu'on aime bien culpabiliser à cet égard, qui seraient justifiés de maugréer pour des manifs aussi fortes en nombre, aussi réussies, eux qui, plus jeunes, sont sortis dans la rue mille et une fois pour protester contre quelque chose, au Québec en particulier pour protéger la langue, mais surtout pour obtenir de meilleures conditions de travail, «pour continuer le combat». Le combat, il a simplement changé d'urgence, changé d'intérêt. Même s'il y avait forcément beaucoup d'intergénérationnel dans le lot des manifestants de vendredi, on sait bien que le mouvement a été avant tout soutenu par la jeunesse, peu importe son endroit dans le monde, parce que c'est elle qui va devoir vivre avec les conséquences de l'insuffisance d'actions fortes si les scénarios catastrophiques qu'on nous prédit se concrétisent. La semaine environnementale que l'on vient de traverser va-t-elle changer le monde? Les changements sont en cours, partout. Cela n'est certainement pas suffisant pour les plus radicaux, qui sont entrés dans la cause environnementale comme autrefois les croisés dans la religion. Il faudrait agir vite, même de façon intempestive. On a bien sûr eu droit, puisqu'on est en campagne électorale, à une surenchère de promesses opportunes. Mais quand on demande aux Canadiens l'enjeu électoral qui va les influencer, l'économie et les taxes viennent nettement au premier rang, même au Québec, et l'environnement et la lutte contre les changements climatiques, en troisième lieu et assez faiblement.
Si tout le monde s'entend sur l'avantage, si ce n'est la nécessité, d'agir avec des mesures plus corsées pour protéger l'environnement, tout le monde n'est pas rendu au même niveau d'exaspération. Entre les écosceptiques et les écoanxieux ou même écopaniqués, il y a beaucoup de nuances. Le problème, c'est qu'il n'y a plus vraiment de place au débat, aux points de vue différents et aux analyses d'études contradictoires. Si la vérité est dans la dialectique, les positions qui s'affirment sur le climat ne risquent pas de l'atteindre tant elles sont braquées, d'un bord comme de l'autre, comme s'il n'y avait que les extrêmes à exprimer. La jeune Greta Thunberg était admirable de simplicité et de sincérité vendredi matin à Montréal lors de sa brève apparition aux côtés de représentants autochtones. Mais à l'ONU, cela frisait tellement la crise d'hystérie qu'on pouvait se dire que c'est elle qui avait grand besoin d'aide, bien avant la planète. jm.beaudoin@lenouvelliste.qc.ca
Encadré(s) : Coup de cœur Aux Aigles Can-Am de Trois-Rivières, en attendant que et au cas où... Coup de griffe Il aurait été intéressant de savoir comment le CIUSSS s'y prenait pour valider les réponses aux questions sur leur intimité sexuelle qu'on obtenait des potentiels parents adoptifs.
Samedi 28 septembre 2019 Nom de la source Le Devoir
Le Devoir • p. B10 • 389 mots
Grève pour le climat
Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique
Après la rue, le vote Marie-Andrée Chouinard
Provinciale Provenance Montréal, Québec, Canada p. b10
I
l sera difficile d'ignorer le consensus qui a rallié vendredi des millions de manifestants mobilisés sur tous les continents dans l'espoir de forcer les dirigeants à agir. À Montréal, que la jeune Suédoise Greta Thunberg avait choisie pour passer son 58e vendredi de grève pour le climat, un demi-million de personnes auraient participé au mouvement, ce qui en ferait le plus imposant de l'histoire du Québec. Démarche artificielle, inutile et fausse ? Impossible de faire la sourde oreille à une telle agitation, historique de surcroît. Agitation paisible et bon enfant, faut-il le dire : la déferlante vert espoir fut festive. Le Canada a vibré hier au rythme de deux pulsations croisées, celle d'une campagne électorale et celle d'une grève pour le climat. Le chef libéral Justin Trudeau, embarrassé en cette journée verte par le poids d'un pipeline, a promis de compenser cette dépense anti-environnementale par la plantation de deux milliards d'arbres. Il serait étonnant que ce tour de magie horticole suffise à convaincre.
© 2019 Le Devoir. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·LE·2019-09-28_563665
Lors du scrutin du 21 octobre, les millénariaux composeront le tiers des électeurs potentiels, pour un bassin de 10 millions de personnes. Ces 18-38 ans dont on dit qu'ils sont apolitiques entretiennent un nouveau rapport au politique ; il se traduit notamment, comme
ils ne cessent de le rappeler de vendredi en vendredi, par une conscience sociale aiguisée et un engagement concret. Comment se transféreront leur impatience et leurs réactions aux engagements des partis politiques le soir du vote ? C'est une question cruciale. Entre 2011 et 2015, le taux de participation des jeunes de 18 à 24 ans aux élections fédérales a connu un sursaut positif, passant de 38,8 % à 57,1 %. Un sondage Léger-Le Devoir publié cette semaine a montré que l'environnement semble être le premier facteur d'influence du vote de 22 % de Canadiens de 18-34 ans, alors que l'économie rallie 35 % de répondants. Au Québec, le rapport est inversé : 34 % jugent que la question climatique influencera davantage le vote, contre 24 % pour qui c'est l'économie. Sera-t-il possible de réconcilier les attentes des jeunes électeurs avec les engagements des partis politiques ? Il semble bien qu'au-delà des promesses, ce qu'ils souhaiteront surtout mesurer, ce sont le degré de sincérité et la capacité de passage à l'acte des dirigeants potentiel qui tentent ces jours-ci le jeu de la grande séduction.
Samedi 28 septembre 2019 Nom de la source La Tribune (Sherbrooke, QC) Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale
La Tribune (Sherbrooke, QC) • no. Vol. 110 n° 184 • p. 1,5 • 335 mots
Des messages variés et colorés pour les décideurs Pierre Saint-Arnaud La Presse Canadienne
Provenance Sherbrooke, Québec, Canada
p. 1
p. 5
M
ONTRÉAL - La marche pour le climat de vendredi à Montréal s'est avérée colorée, enthousiaste et bruyante, avec de nombreuses personnes déguisées, des échassiers, des marionnettes géantes et même un très long pipeline en pièces détachées paradé pour dénoncer le projet de gazoduc GNL. Avec un aussi grand nombre de participants, il fallait s'attendre à une variété de pancartes dont les auteurs cherchaient à rivaliser d'ingéniosité. Si d'innombrables messages portaient sur l'avenir des jeunes et de la planète, La Presse canadienne en a relevé quelques originales tant en français qu'en anglais.
J'aime les bonhommes de Sauvons-les!
neige.
Il ne faut pas perdre le Nord Penser le changement et non changer le pansement Si le climat était une banque, on l'aurait déjà sauvé Terrien, sans Terre, t'es rien Le Titanic se serait rendu en 2019 L'humain ne court pas à sa perte. Il y va en char Anéanti l'environnement sera si à polluer vous continuez (inspiré par Yoda) Aux arbres citoyens
Les dinosaures aussi croyaient avoir du temps
C'est la ménopause ou ça devient chaud ici?
Les calottes sont cuites
Quand je serai grand je veux être... vivant
N'oubliez pas de recycler vos pancartes Il n'y a pas de plan B (et sa variante : Il n'y a pas de planète B, très populaires dans les deux langues) © 2019 La Tribune (Sherbrooke, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·TB·0004
Sauvons le ski de fond (avec une photo d'Alex Harvey) Il faut sauver 7 milliards de tatas
Pourquoi irions-nous à l'école si personne n'écoute les gens éduqués?
Le plastique dans les Kardashians, pas dans les océans
Si on pouvait fuir, nos dirigeants seraient-ils toujours là?
The chaud must not go on (bilingue celle-là)
En anglais : This planet is getting hotter than my imaginary boyfriend How dare you (reprise des mots de Greta Thunberg, vue Ă plusieurs reprises) Go fact yourself Did you buy the planet dinner before you fEmLeaderEmLeadered it? It's so bad even introverts are here Compost the rich Science not silence Run forest run Keep the Earth clean. It's not Uranus
Saturday, September 28, 2019 • 17:15:23 UTC -0400 Nom de la source The Canadian Press Type de source Presse • Fils de presse Périodicité
The Canadian Press • 4203 words
Video plans & items as of 5:00 p.m. ET Saturday, Sept. 28
Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
The Canadian Press
F
or editorial questions regarding
video, please contact Director of News Photography Graeme Roy at 416-507-2167 or graeme.roy(at)thecanadianpress.com. For technical support, please call our 24/ 7 help desk at 1-800-268-8149 or 416-507-2099 --Latest video from the Canadian Press: Headline: Reigning champion Raptors set to begin quest to repeat Caption: The Toronto Raptors will begin an NBA season as defending champions. Starters Kawhi Leonard and Danny Green left the team in the off-season as free agents. However, a veteran core remains and several younger players will get more of an opportunity when the regular season tips off Oct. 22. Filename: s_Raptors-Nurse-Toronto20190928T1425 Companion: BKN-Raptors Category: SPORTS
© 2019 The Canadian Press. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·CP·dbf1867ccf144357978fc735c121dad4
Time Published: 2:25 p.m. ET Saturday, September 28 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account
manager for subscription information. Headline: Scheer promotes national energy corridor in Edmonton Caption: Near the midpoint of the federal election campaign, Conservative Leader Andrew Scheer stopped at an oil-industry service company. He used the friendly ground to talk up his proposal for a coast-to-coast energy corridor, where pipelines and other "linear infrastructure" would effectively be preapproved, avoiding future years-long disputes over routes and land rights. Filename: y_Scheer-Edmonton-Energy20190928T1345 Companion: FedElxn-Conservatives Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 1:45 p.m. ET Saturday, September 28 Headline: RCMP say no known motive in murders of three people in northern B.C. Caption: The RCMP released new details of its investigation into three murders in northern British Columbia on Friday. Mounties say that Bryer Schmegelsky, 18, and Kam McLeod, 19, confessed to murdering the three people in videos they shot before they killed themselves. The murders this summer sparked a national manhunt that ended with the suspects' suicides in northern
Manitoba. Filename: n_RCMP-BC-Murders20190928T1215 Companion: Northern-BC-Murders Category: NEWS Time Published: 12:15 p.m. ET Saturday, September 28 Headline: Leaders talk environment as climate change takes centre stage Caption: The environment was a hot issue on the campaign trail Friday as thousands of Canadians protested as part of the Global Climate Strike. Justin Trudeau met with environment activist Greta Thunberg in Montreal before promising a re-elected Liberal government would plant two billion trees over a decade to help fight climate change. Meanwhile, NDP Leader Jagmeet Singh called the Liberals' purchase of the Trans Mountain Pipeline dangerous to Canada's coastline, which he pledged to protect if elected. Conservative Leader Andrew Scheer focused on transit infrastructure, saying if elected that he would work to reduce the commuting times for Canadians. Filename: n_FedElxn-DailyWrap20190927T2050 Companion: FedElxn Category: NEWS Time Published: 8:50 p.m. ET Friday, September 27 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information.
Headline: Scheer pledges to prioritize commuters
Time Published: 7:21 p.m. ET Friday, September 27
Caption: Andrew Scheer says a Conservative government would prioritize infrastructure spending cutting commuting times for Canadians. The Conservative leader says projects to get people home faster could include road construction and subway expansion. Scheer says his party would work on these projects in collaboration with provinces and municipalities.
Headline: Greta Thunberg makes appearance in Montreal, while protesters march for climate-crisis strike
Filename: y_FedElxn-Conservatives20190927T2019 Companion: FedElxn-Conservatives Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 8:19 p.m. ET Friday, September 27 Headline: Thousands gather across Winnipeg, Edmonton and B.C. as part of nationwide climate strikes Caption: Thousands of mostly young people sang songs and carried placards outside the Manitoba legislature in Winnipeg on Friday as part of a nationwide series of climate strikes. In Edmonton, police said more than 3,000 people converged at the Alberta legislature as crowd sang "Hey, hey, ho, ho, Jason Kenney has got to go," referring to the province's pro-pipeline premier. Meanwhile, protestors in Vancouver rallied outside the city's convention centre ahead of a march later in the day. Filename: Strike20190927T1921 Companion: Climate-Strike Category: NEWS
n_Climate-
Caption: Swedish climate activist Greta Thunberg at a climate march in Montreal, one of several across the country and hundreds around the world. Filename: n_Climate-Strike-Montreal20190927T1809 Companion: Climate-Strike Category: NEWS Time Published: 6:09 p.m. ET Friday, September 27 COMING UP LATER (subject to change on availability): VANCOUVER - NDP Leader Jagmeet Singh campaigns. AVAILABLE ON THE RAW CHANNEL: Long: Scenes from police interview with accused in Toronto van attack (Sept. 27) Long: Unexplained difference of 13 cents in Vancouver and Seattle gas prices: inquiry (Video from Aug. 30) Note: Please contact Graeme Roy at graeme.roy@thecanadianpress.com for editorial video-related questions. Please contact donald.wright@thecanadianpress.com if you have questions about logging into the new CP Video Centre (http://www.thecanadianpress.com/videocentre). For technical support, please call our 24/
7 help desk at 1-800-268-8149 or 416507-2099, or email support@thecanadianpress.com
after meeting with teenage environment activist Greta Thunberg and participating in a climate change march in Montreal.
SENT PREVIOUSLY: Headline: Students from Ottawa, Toronto and Halifax march against the climate change Caption: Tens of thousands of Canadians took to the streets Friday to join others around the world in demanding action on climate change. The massive national protest saw students and climate activists who want a swifter government response to climate change marching on legislatures and municipal buildings, schools and parks. Filename: Strike20190927T1616
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Companion: Climate-Strike Category: NEWS Time Published: 4:16 p.m. ET Friday, September 27 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Trudeau says Liberals would plant two billion trees to combat climate change Caption: Justin Trudeau says a re-elected Liberal government would plant two billion trees over 10 years as part of its broader strategy to improve the environment using nature. Trudeau also says all profits from the Trans Mountain Pipeline would be invested into the fight against climate change. The Liberal Leader made the announcement Friday
Filename: y_FedElxn-TrudeauTrees20190927T1520 Companion: FedElxn-Liberals Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 3:20 p.m. ET Friday, September 27 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Singh promises to protect B.C. coastline and get Canada off carbon
Caption: A man accused of killing 10 people by driving a van down a busy Toronto sidewalk told police hours after his arrest that he had been seeking "retribution" for years of sexual rejection and felt he had accomplished his mission with the alleged attack, newly released court records show. Alek Minassian described himself to a detective as a person radicalized in the so-called incel - or involuntary celibate - subculture through online forums that included chats with two American men who went on killing sprees south of the border, the records indicate. He told police his frustrations and a desire to act on them culminated on April 23, 2018, when he rented a van and headed down a bustling stretch of Yonge Street in north Toronto. Filename: n_Minassian-Timeline20190927T0900 Companion: Ont-Van-Attack
Caption: NDP Leader Jagmeet Singh says a New Democrat government would create a fund to protect Canada's coastline and phase out carbon-based fuels. Speaking at an event Friday on Vancouver Island, Singh also took aim at the Liberals' environmental record. He says Justin Trudeau talks about fighting climate change, but the Liberals' purchase of the Trans Mountain pipeline supports big energy. Filename: y_FedElxn-NDP-Climate20190927T1324 Companion: FedElxn-NDP Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 1:24 p.m. ET Friday, September 27 Headline: 'The day of retribution,' accused in Toronto van attack tells police
Category: NEWS Time Published: 9:00 a.m. ET Friday, September 27 Headline: Conservatives promise SNCLavalin inquiry, NDP calls out Trudeau on housing Caption: The Conservatives and NDP went on the offensive Thursday, while the Liberals promoted their record on conservation. Conservative Leader Andrew Scheer promised, if elected, a judicial inquiry into the SNC-Lavalin scandal while speaking in Liberal Leader Justin Trudeau's own Montreal riding. Meanwhile, NDP Leader Jagmeet Singh blasted Trudeau's record on affordable housing at an event in Campbell River, B.C. A paddle-wielding Trudeau was in Sudbury, Ont., where he pledged to protect 25 per cent of Canada's land and
oceans by 2025 if re-elected. Filename: Wrap20190926T1722
n_FedElxn-
Companion: FedElxn-Campaign Category: NEWS Time Published: 5:22 p.m. ET Thursday, September 26 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Singh calls out Trudeau on affordable housing Caption: NDP Leader Jagmeet Singh says a New Democrat government would build 500,000 more affordable housing units to help low-income households avoid heart-wrenching choices between paying the rent and buying essentials like food and medication. Singh says despite Justin Trudeau's "pretty words" about helping Canadians, his track record on building affordable housing during the last four years of Liberal rule in Ottawa was worse than the man he replaced in the Prime Minister's Office: former Conservative leader Stephen Harper. Filename: y_FedElxn-NDP-Housing20190926T1600 Companion: FedElxn-NDP Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 4:00 p.m. ET Thursday, September 26 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of
the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Scheer promises inquiry into SNC-Lavalin scandal Caption: Taking aim at Liberal Leader Justin Trudeau in his own Montreal riding Thursday morning, the Conservatives' Andrew Scheer promised a Conservative government would launch a judicial inquiry to find out what happened in the SNC-Lavalin scandal. Scheer also pledged to introduce legislation allowing the RCMP to apply to the Supreme Court of Canada to access information protected by cabinet confidence. Filename: y_FedElxn-Conservatives-Inquiry20190926T1430 Companion: FedElxn-Conservatives Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 2:30 p.m. ET Thursday, September 26 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Paddle-wielding Trudeau promises to protect lands, waters Caption: Liberal Leader Justin Trudeau paddled a canoe for the cameras Thursday before promising to protect more of Canada's land and oceans by 2025. On the eve of Friday's worldwide climate action, which he's planning to attend in Montreal, Trudeau said a re-elected Liberal government would ensure 25 per cent of the country's lands and ocean waters is protected over the next six
years. He says the Liberals would also expand a program that allows lower-income families to experience camping in Canada. Filename: y_FedElxn-Liberals-Camping20190926T1145 Companion: FedElxn-Liberals Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 11:45 a.m. ET Thursday, September 26 Headline: Matthew Tkackuk returns to Flames with three-year contract Caption: Calgary Flames get Matthew Tkachuk's grit and goals back. The winger signed a three-year, US$21-million contract. Filename: s_HKN-FlamesTkachuk20190925T2030, n_HKNFlames-Tkachuk20190925T2030 Companion: HKN-Flames-Tkachuk Category: SPORTS & NEWS Time Published: 8:30 p.m. ET Wednesday, September 25 Headline: Conservatives, Liberals focus on green home improvements, NDP takes aim at housing crisis Caption: Conservative leader Andrew Scheer and Liberal leader Justin Trudeau unveiled plans Wednesday aimed at helping Canadians with energy efficient home improvements. Scheer was in Quebec to announce a 20-percent refundable tax credit for eco-friendly improvements, while Trudeau said at an event in British Columbia that a reelected Liberal government would introduce interest-free loans of up to $40,000
for green renovations. Meanwhile, NDP leader Jagmeet Singh was in Vancouver to promote his party's plan to crack down on money laundering and speculation in the housing market, while in nearby in Surrey, People's Party of Canada Leader Maxime Bernier talked about putting up a guarded border fence in Quebec to prevent illegal immigration. Filename: Wrap20190925T1853
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Companion: FedElxn-Campaign Category: NEWS Time Published: 6:53 p.m. ET Wednesday, September 25 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Reform party founder says alienation a problem in Canada Caption: The founder of the federal Reform party is concerned that pervasive alienation across Canada could leave our country more divided after the current election campaign ends. Preston Manning, who channeled western alienation into the creation of the Reform party in 1986, told a Calgary audience that populist anger is based on legitimate concerns and needs constructive solutions.
Time Published: 6:12 p.m. ET Wednesday, September 25
Filename: s_HKW-World-Halifax20190925T1500
PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information.
Companion: HKW-World-Halifax
Headline: Protesters interrupt Maxime Bernier during immigration speech Caption: People's Party of Canada Leader Maxime Bernier started a speech with protesters outside a barred door yelling for his party to be shut down. Some of the protesters carried signs in support of immigrants and refugees. Much of his speech to the business community and the public at a Surrey Board of Trade event focused on immigration. He received plenty of applause every time he spoke about limiting immigrants and refugees, saying Canada should accept only "real refugees." Filename: Bernier20190925T1732
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Companion: FedElxn-Peoples-Party Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 5:32 p.m. ET Wednesday, September 25 Headline: Host city Halifax releases details of 2020 Women's World Hockey Championship Caption: Canada will open the 2020 IIHF Women's World Hockey Champi-
Filename: y_FedElxn-Manning20190925T1812
onship in Nova Scotia with a game against defending silver-medallist Fin-
Companion: FedElxn-Manning
land. Organizers released details Wednesday about the 31-game, 10-team
Category: PREMIUM ELECTION
tournament to be held in Halifax and Truro, N.S., from March 31st to April 10th next year.
Category: SPORTS Time Published: 3:00 p.m. ET Wednesday, September 25 Headline: Maple Leafs star Auston Matthews makes statement after disorderly conduct charge Caption: Auston Matthews says he regrets if any of his actions are a distraction to the Toronto Maple Leafs. The Maple Leafs' star centre made a statement Wednesday at the team's morning skate less than 24 hours after news broke of Matthews facing a charge of disorderly conduct and disruptive behaviour after an incident in his hometown of Scottsdale, Ariz., in May. Filename: s_HKN-Maple-LeafsMatthews20190925T1445 Companion: Matthews
HKN-Maple-Leafs-
Category: SPORTS Time Published: 2:45 p.m. ET Wednesday, September 25 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Conservative Leader Andrew Scheer highlights home renovation credit Caption: Conservative Leader Andrew Scheer highlighted a home renovation credit during a stop in Quebec on
Wednesday. Scheer says it will mean people who invest in energy-saving home renovations will save money. The Conservatives previously announced the two-year program in June as part of their overall plan for the environment. Filename: y_FedElxn-ConservativesReno20190925T1400 Companion: FedElxn-Conservatives Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 2:00 p.m. ET Wednesday, September 25 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Trudeau announces loan for energy efficient home renovations Caption: Justin Trudeau says a re-elected Liberal government would introduce an interest-free loan of up to $40,000 for home owners or landlords who want to make their buildings more energy efficient as part of a campaign to get Canada to net zero emissions by 2050. Speaking at an event Wednesday in Delta, B.C., Trudeau also said the Liberals would invest $100 million in skills training for the construction of new net zero homes.
PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Singh opens up about brownface after talk with Trudeau Caption: NDP Leader Jagmeet Singh announced his "New Deal for British Columbia" on Wednesday, including three key measures to tackle the affordable housing crisis. He says he would establish a $20 million anti-money laundering unit at the RCMP, create a beneficial ownership registry and implement a 15 per cent foreign buyers tax. Filename: y_FedElxn-NDP-Housing20190925T1308 Companion: FedElxn-NDP Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 1:08 p.m. ET Wednesday, September 25 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Singh announces measures to tackle B.C. housing crisis
Filename: y_FedElxn-LiberalsDelta20190925T1400 Companion: FedElxn-Liberals
about the Liberal leader's history of wearing brownface and blackface. Dur-
Time Published: 2:00 p.m. ET Wednesday, September 25
Filename: y_FedElxn-NDP-Burnaby20190925T1145 Companion: FedElxn-NDP Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 11:45 a.m. ET Wednesday, September 25 Headline: Liberals, NDP promise climate-change action, while Conservatives focus on small businesses Caption: Climate-change plans dominated Tuesday's agenda for the Liberals and New Democrats. Catherine McKenna set up the Liberals' plans by announcing tougher reduction targets for greenhouse gases, and Justin Trudeau followed up with a specific promise to cut taxes on clean-tech companies. The NDP's Jagmeet Singh scorned Liberal hypocrisy on the issue and promised a coast-to-coast corridor to transmit clear energy. Conservative Leader Andrew Scheer zigged while the others zagged, promising to undo Liberal changes to the tax rules on small businesses. Filename: Wrap20190924T1914
n_FedElxn-
Companion: FedElxn-Campaign Category: NEWS
Caption: NDP Leader Jagmeet Singh says he won't discuss the details of his phone conversation with Justin Trudeau
Category: PREMIUM ELECTION
Trudeau's actions.
ing an event Tuesday night in Burnaby, B.C., Singh said he is wary of becoming a tool to help exonerate the prime minister. But he did acknowledge feeling a responsibility to help speak up for racialized Canadians who have been hurt by
Time Published: 7:14 p.m. ET Tuesday, September 24 Headline: Kenney responds to injunction on turn-off taps legislation Caption: Alberta Premier Jason Kenney responds Tuesday to a Federal Court Judge issuing an injunction against Alberta legislation giving it the power to
reduce oil shipments to B.C. in its pipeline fight. The judge says the law could case serious harm to B.C. residents. Filename: Ban20190924T1812
n_Alta-Oil-
Companion: Alta-Oil-Ban Category: NEWS Time Published: 6:12 p.m. ET Tuesday, September 24 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Liberal environment minister says election is a choice about the future of the planet Caption: Catherine McKenna, the Ottawa Liberal who served as environment minister for the last four years, was at a solar-panel installation firm in her Ottawa Centre riding Tuesday to lay out what she says this election is all about. The climate, she said, and a choice between the Liberals and Conservatives, with the Liberals promising to get Canada to be carbon-neutral by 2050. Filename: y_FedElxn-Climate-McKenna20190924T1746
service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Liberal Leader Justin Trudeau announces his party's climate-change plan in B.C. Caption: Liberal Leader Justin Trudeau discusses his party's proposal to get Canada to zero net greenhouse-gas emissions by 2050. As part of it, Trudeau says a re-elected Liberal government would cut taxes in half for companies that produce clean-energy technology. Trudeau also defended his efforts to build a new oil pipeline from Alberta to British Columbia, trying to reconcile fossil-fuel exports with ambitious climate-change targets. Filename: y_FedElxn-Liberals-Climate20190924T1536 Companion: FedElxn-Liberals Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 3:36 p.m. ET Tuesday, September 24 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Conservatives pledge review of tax system to ease headaches for small businesses
Companion: FedElxn-Climate Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 5:46 p.m. ET Tuesday, September 24 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video
Caption: Conservative Leader Andrew Scheer is pledging to reverse decisions by the Liberals to increase the tax rate on small business investments and make it harder for companies to pay dividends to family members. Those two items were part of a suite of tax measures introduced by the Liberals in 2017, which they said were designed to close loop-
holes. But they were met with strong opposition by businesses who felt they were being unfairly tarnished as tax cheats. Filename: y_FedElxn-ConservativesSmall-Businesses20190924T1230 Companion: FedElxn-Conservatives Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 12:30 p.m. ET Tuesday, September 24 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: NDP Leader Jagmeet Singh promises action to fight climate change Caption: The federal New Democrats want to electrify transit and build a bigger hydro grid as part of their plan to fight climate change. Leader Jagmeet Singh also says that an NDP government would establish an east-west corridor to help carry clean energy across the country. At a campaign stop in Winnipeg, Singh promised a publicly funded $15-billion "climate bank" that would support businesses fighting climate change, and help finance a cross-Canada corridor for clean and electric energy. Filename: y_FedElxn-NDP-Climate20190924T1211 Companion: FedElxn-NDP Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 12:11 p.m. ET Tuesday, September 24 Headline: Cobie Smulders on her vet-
eran/private investigator role in 'Stumptown'
Time Published: 8:10 p.m. ET Monday, September 23
Caption: Cobie Smulders and Michael Ealy talk about the "Stumptown" character Dex, an army veteran/private investigator who suffers from post-traumatic stress disorder played by Smulders. "Stumptown" premiers Wednesday on CTV.
PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information.
unseated, calls the blackface scandal "frankly bizarre," and is urging Canadians to get behind Conservative Leader Andrew Scheer. Kenney says international investors have told him they fear a continued freeze on investment in the Canadian energy sector under a re-elected Liberal government.
Headline: Jagmeet Singh promotes NDP's affordability plans in Halifax
Filename: y_FedElxn-Trudeau-Kenney20190923T1500
Caption: Health-care costs not covered by public insurance are a source of financial and emotional stress across the country, NDP Leader Jagmeet Singh said in a town-hall appearance with supporters in Halifax Monday. He promoted the New Democrats' plans for universal drug coverage and a major expansion of government-funded dental care.
Companion: FedElxn-Trudeau-Kenney
Filename: town20190924T1020
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Companion: CTV-Stumptown Category: ENTERTAINMENT Time Published: 10:20 p.m. ET Tuesday, September 24 Headline: Leaders compete on health care, housing Caption: Liberal Leader Justin Trudeau and Conservative Leader Andrew Scheer competed for votes in southern Ontario Monday. Trudeau pledged to work with provinces to improve access to mental health services and family medicine. Scheer promised to undo restrictions on mortgages both Conservative and Liberal governments put in place to ensure only people who can really afford them get housing loans, so more people can buy. (He got an assist from Alberta Premier Jason Kenney, too.) Meanwhile, in New Brunswick and Nova Scotia, the NDP's Jagmeet Singh promoted his party's pharmacare and dental-care plans. Filename: Wrap20190923T2010
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Companion: FedElxn-Campaign Category: NEWS
Filename: y_Jagmeet-Singh-Halifax20190923T1904 Companion: FedElxn-NDP Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 7:04 p.m. ET Monday, September 23 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Alberta's premier calls Trudeau's 'penchant for blackface' insulting Caption: Justin Trudeau's "penchant for blackface" is making it easier for Canadian voters to look elsewhere in this election campaign, says Alberta Premier Jason Kenney. The former federal Conservative cabinet minister, who makes no secret of his desire to see Trudeau
Category: NEWS Time Published: 3:00 p.m. ET Monday, September 23 Headline: Supreme Court justices in Manitoba to hear cases, reach out to public Caption: Canada's Supreme Court justices are hearing cases outside of Ottawa for the first time ever this week. They are in Winnipeg, where they will also meet with students, Indigenous leaders and the general public. Filename: ba20190923T1400
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Companion: SCOC-Manitoba Category: NEWS Time Published: 2:00 p.m. ET Monday, September 23 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Andrew Scheer promises plan for home ownership Caption: Leader Andrew Scheer says a
Conservative government would making buying homes easier. Scheer says he'd return to allowing people to take out 30-year mortgages to help lower monthly payments. He also promised to ease what's known as the stress test on mortgages, and remove the test altogether from mortgage renewals. Filename: y_FedElxn-ConservativesHousing20190923T1220 Companion: FedElxn-Conservatives Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 12:20 p.m. ET Monday, September 23 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Justin Trudeau promises more money for health care Caption: Justin Trudeau promises a reelected Liberal government would invest $6 billion to improve health care services and begin negotiations towards a national pharmacare program. Filename: y_FedElxn-Trudeau-Hamilton20190923T1100 Companion: FedElxn-Liberals Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 11:00 a.m. ET Monday, September 23
Vendredi 27 septembre 2019 Nom de la source Acadie Nouvelle Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien
Acadie Nouvelle • no. 9782 • p. 15 • 738 mots
Manif pour le climat: Trudeau, Blanchet et May accompagneront Greta Thunberg
Couverture géographique
Lina Dib
Provinciale Provenance Caraquet, Nouveau-Brunswick, Canada
La Presse Canadienne
A
p. 15
u risque de se faire chahuter pour son achat d'un oléoduc, Justin Trudeau sera de la manifestation sur les changements climatiques, vendredi à Montréal. Des milliers de personnes sont attendues à cette marche pour réclamer que les gouvernements posent des actions concrètes face à l'urgence climatique. La passionaria de cette cause, la jeune Greta Thunberg, participera à la manifestation dans les rues de Montréal. À Sudbury jeudi matin, M. Trudeau a annoncé son intention d'être là et il a prêté certaines intentions aux manifestants. «Ça fait plusieurs semaines maintenant que des jeunes et des gens (...) marchent dans les rues pour souligner le besoin de prendre des actions réelles et concrètes pour contrer les changements climatiques et protéger notre environnement et créer de la croissance économique pour l'avenir», a-t-il supposé.
© 2019 Acadie Nouvelle. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.
Le discours de Greta Thunberg dénonce plutôt l'obsession de la croissance économique qui, selon elle, met en péril l'avenir de l'humanité.
Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·AN·0029
Sur sa page Facebook, Patrick Bonin,
La Presse canadienne: Ryan Remiorz Le chef du Parti libéral du Canada, Justin Trudeau, se déplace en canot dans l'aire de conservation du lac Laurentien à Sudbury, en Ontario.
porte-parole de Greenpeace, n'a pas attendu vendredi pour interpeller le chef libéral. «N'ARRIVEZ PAS LES MAINS VIDES M.TRUDEAU! Allezvous annoncer l'abandon du projet de pipeline #TransMountain? Stopper l'expansion des sables bitumineux et des productions de pétrole et de gaz au pays?», a-t-il lancé. Les leaders du Bloc québécois et du Parti vert ont déjà annoncé leur participation à la manifestation. Elizabeth May est arrivée en train à Montréal. YvesFrançois Blanchet prévoyait prendre le métro pour se rendre à la marche, vendredi matin. Jagmeet Singh sera à la manifestation de Victoria, sur la côte Ouest. Andrew Scheer, lui, n'a aucune intention de participer à ce mouvement. Il sera à Vancouver, vendredi, a-t-il dit, occupé par d'autres activités de sa campagne électorale. Le chef conservateur était à Montréal jeudi matin. Avant qu'il ne puisse prendre la parole, il s'est fait apostropher par
quelqu'un qui lui reprochait son amour des énergies fossiles et des pipelines. Une fois le chahuteur expulsé de la salle, M. Scheer a annoncé que s'il est élu premier ministre, il lancerait une enquête judiciaire sur l'affaire SNC-Lavalin. Il ne voyait pas comme un faux pas son choix de lieu pour cette annonce - Montréal où les électeurs n'ont pas perçu cette affaire comme un gros scandale et se sont plutôt inquiétés pour les emplois de la firme. «Je sais que les Québécois sont fatigués de servir d'excuse aux scandales de Justin Trudeau», a-t-il dit en anglais.
Les bloquistes tentent de relancer ce débat qui a embêté les autres partis fédéraux aux premiers jours de la campagne électorale, alors que le premier ministre Legault réclamait que tous les chefs s'engagent à ne pas participer à la contestation de la loi québécoise. De Campbell River, en Colombie-Britannique, le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD) a attaqué M. Blanchet. «Il le fait maintenant pendant la campagne électorale seulement pour le but de créer une chicane. Il veut diviser la population», a réagi M. Singh.
Les conservateurs reprochent au gouvernement Trudeau d'avoir cherché à éviter un procès à SNC-Lavalin, accusé d'avoir versé des pots-de-vin en Libye. Si l'entreprise est reconnue coupable, il lui sera interdit d'obtenir des contrats du fédéral pendant 10 ans.
Le leader du NPD était encore en Colombie-Britannique jeudi pour parler, encore, de logements abordables.
Le chef bloquiste Yves-François Blanchet a vu dans la sortie de M. Scheer une occasion de «casser du sucre sur le dos du Québec».
Jeudi, il a promis non seulement qu'un gouvernement néo-démocrate construirait 500 000 logements abordables et sociaux, mais aussi qu'il offrirait une «allocation» pour les locataires, une aide financière qui pourrait atteindre 5000$.
«M. Scheer a fait le pari politique que d'associer une institution québécoise à des gestes criminels possibles et passés allait être payant pour lui dans l'ensemble du Canada», a-t-il dit lors d'un point de presse à Québec. Plus tôt dans la journée, M. Blanchet s'est engagé à déposer un projet de loi pour que le vote soit fait à visage découvert et que les services publics fédéraux soient aussi offerts et reçus à visage découvert. La loi québécoise sur la laïcité précise que les services de l'État québécois doivent être offerts et reçus ainsi.
M. Singh se concentre sur cette région du pays et sur cet enjeu qui peuvent lui rapporter le plus de votes.
Vendredi 27 septembre 2019 Nom de la source Le Devoir Type de source
Le Devoir • p. b10 • 1538 mots
À l'école de la désobéissance
Presse • Journaux
Suivre Greta dans la non-violence
Périodicité Quotidien Couverture géographique
JOSÉE BLANCHETTE
Provinciale Provenance Montréal, Québec, Canada
p. b10
'a
i donné congé de classe à mon ado aujourd'hui. Il a l'âge de Greta Thunberg (Savez ? La version tragique de Fifi Brindacier). À 16 ans, il parvient à ce moment charnière de sa vie où tu ne veux plus te faire raconter d'histoires. On peut mentir à un enfant, embobiner un adulte, mais pas un ado. La perte de l'innocence s'accompagne d'une ferveur et d'une quête de sens difficilement conciliables avec les faux-fuyants. Dans la rue, nous serons nombreux ce midi. On appelle à la grève sociale, même numérique. On incite à la dissidence, à la désobéissance. Des profs seront là aussi ; la CSDM a magiquement déplacé une journée pédagogique aujourd'hui. Des milliers d'élèves emboîteront le pas, en phase avec le nouveau calendrier scolaire. Reste que le système a plié devant le nombre. On ne négocie pas avec des terroristes, mais avec une bande d'ados qui ont raison de faire l'école buissonnière, peut-être.
© 2019 Le Devoir. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·LE·b10_art_01
Ça reste fascinant de voir ce mouvement prendre une telle ampleur alors que nous n'étions que quelques milliers à pareille date l'année dernière. Aujourd'hui ? Je perçois un durcissement, une volonté plus pugnace, et des mouvements comme Extinction Rebel-
Jay Naidoo, activiste, ex-politicien : « Ma génération n'a qu'à se taire et écouter. »
lion (XR) ont vu le jour ici et à l'international. Ils ne sont pas encore nombreux, 2000 membres au Québec, une cinquantaine de bénévoles qui enseignent à des citoyens de tout âge comment faire de la résistance passive dans la fermeté et la non-violence. Ils donnent de vrais cours pour apprendre à tenir tête sans saigner, à ployer comme des roseaux sans bouger. « Nous sommes rendus là » , laisse tomber le metteur en scène Dominic Champagne, instigateur du Pacte pour la transition et apôtre de l'écrivain Henry David Thoreau, qui prônait la dissidence sociale. « Je me radicalise, c'est certain. Mais les grands désobéissants, c'est l'industrie. Les pires scénarios se confirment ! » ajoute Champagne, qui parle au nom de 280 000 Québécois. « La glace fond plus vite, les températures augmentent. C'est sûr qu'il faut rocker, en imposer. Et rester calmes et souverains. » Mais qu'Andrew Scheer essaie de faufiler un pipeline dans le paysage et Champagne et sa gang iront se planter devant. Et là, ça risque d'être moins camomille. « Je ne suis ni dans le pessimisme ni dans l'optimisme, je suis dans la détermination. »
Science du die-in J'ai appris récemment qu'il existe une science de la dissidence et de ses résultats concrets. Il ne faut que 3,5 % de la population pour changer le monde. Au Québec, ça représente exactement le nombre de signataires du Pacte, soit 280 000 personnes. Selon une chercheuse en science politique de Harvard, qui a étudié 323 conflits violents et non violents, l'action non violente a deux fois plus de chances de succès - soit 50 % que celle qui emploie la force. La règle du 3,5 % doit s'appliquer activement, par contre. Signer une pétition ne sera pas suffisant. Anthony Garoufalis-Auger, une des têtes pensantes du groupe Extinction Rebellion, préconise la désobéissance civile à plus long terme. Les actions ne font que commencer. Il faut des semaines dans la rue, pas seulement ce vendredi. Anthony, 32 ans, est non seulement prêt à aller en prison, mais également prêt à mourir pour la cause. Il n'est pas le seul, je le souligne. Ils sont de plus en plus nombreux. Et des gens connus, pas uniquement des citoyens qui n'ont pas grand-chose à perdre. Je ne donne pas de noms, on les fusillerait pour moins. « C'est un mouvement respectueux envers les autorités, mais les gens sentent que rien ne se passe. Les émissions de GES augmentent. L'ONU nous donne 18 mois pour les réduire radicalement. » Du sit-in pacifique, on est passé au diein, les mains couvertes de faux sang. Ces mouvements de désobéissance de masse basés sur les actions citoyennes historiques se réclament autant de
Luther King et de Rosa Parks que de Gandhi. Contrairement à la violence, la nonviolence ne se délègue pas. Dans son essai Nonviolence : une arme urgente et efficace, l'avocat Dominique Boisvert nous explique que la non-violence privilégie effectivement la confiance. « Elle invite au dialogue en se plaçant volontairement dans une position de vulnérabilité. » Et c'est précisément cette vulnérabilité qui fait peur, celle de Greta et de millions d'ados derrière elle. Leur tank est puissant, il rejoint les coeurs et le sentiment de culpabilité. N'emprunte-t-on pas la Terre à nos enfants. Emboîter le pas à Greta Nous serons donc derrière la jeune Suédoise ce midi. Je serai aussi en compagnie de l'activiste Jay Naidoo, 64 ans, qui était prêt à mourir pour renverser le régime d'apartheid en Afrique du Sud dès l'âge de 15 ans. Il devait devenir médecin, il a bifurqué vers l'activisme à cause de sa couleur de peau. Jay a toujours fourbi ses armes, tantôt ministre sous Mandela, tantôt secrétaire général du plus grand syndicat de son pays, à la tête d'une armée de millions de personnes. Ils ont paralysé le système chaque année et obtenu la démocratie. « C'est la dernière occasion de discuter pacifiquement avec cette génération » , pense Naidoo, qui partage sa vie entre Johannesburg et Montréal. « La vulnérabilité de Greta Thunberg est très importante. Son énergie féminine est puissante. Le système patriarcal vandalise cette vulnérabilité. Elle est le paratonnerre de toute une société. » Selon lui, la désobéissance permet d'éviter les guerres civiles. C'est une façon de canaliser la colère et le conflit.
« La confiance est brisée entre la société civile, le politique et le milieu des affaires. Il faut tout rebâtir, réinventer. Ma génération était prête à mourir pour avoir le droit de vote. Maintenant ? Il y a seulement un jeune sur deux qui vote en Afrique du Sud. Le concept de tout repenser est légitime. » Et comment on fait ça, « repenser » ? « Il faut capter l'imagination des gens. L'apartheid est un mouvement qui a capté cette imagination. Les ménagères cessaient d'acheter des fruits d'Afrique du Sud, de partout les gens envoyaient de l'argent. Greta fait ça. La beauté de son discours, c'est qu'il n'a pas besoin de réinterprétation. C'est limpide. » Si limpide qu'il effraie. Y a un proverbe africain qui dit : « Si tu vois une chèvre dans le repaire du lion, aie peur d'elle. » cherejoblo@ledevoir.com Instagram : josee.blanchette Quel est l'intérêt de suivre les enseignements du système scolaire quand les plus grands scientifiques issus du même système scolaire ne sont pas écoutés par nos politiques et nos sociétés ? GRETA THUNBERG Monsieur le Président Si vous me poursuivez Prévenez vos gendarmes Que je n'aurai pas d'armes Et qu'ils pourront tirer BORIS VIAN, LE DÉSERTEUR Acheté Rejoignez-nous, de Greta Thunberg. Que voilà cinq dollars bien investis.
Langage simple pour des enjeux complexes. Se faire expliquer par une gamine à tresses qui se réclame de la science pour dire que nous devons inverser la courbe des émissions de carbone en 2020, soit l'année prochaine, c'est aussi efficace que tous les graphiques du GIEC. « Nous ne pouvons donc pas sauver le monde en respectant les règles. Car les règles ont besoin d'être changées. Tout doit changer et cela doit démarrer aujourd'hui. » Pour tous les âges. editionskero.com Adoré le film Downton Abbey, entre rires et larmes. La « mutinerie domestique » menée par Ana est particulièrement savoureuse. La dissidence non violente à son meilleur. Et Tom, en preux chevalier, occupe une place centrale dans cette conclusion touchante. Ce dernier épisode de deux heures termine une aventure de six saisons sur l'évolution d'une Angleterre où la monarchie et ses privilèges subsistent malgré les bouleversements sociaux et l'évolution des mentalités. À voir en English. Lovely, indeed. bit.ly/2WgaZdT Visité l'expo World Press photo 2019 (4700 photographes, 129 pays) qui se termine le dimanche 29 septembre à Montréal. L'état du monde tel qu'il est, sans déni de fuite, plein les mirettes. Le volet environnemental est pitoyable à souhait. L'espèce humaine y apparaît comme une nuisance à la dérive. Les conflits violents sont également très bien représentés. Bref, un regard sur l'avenir au présent. expo-wppmtl.ca JO BLOG Le patriarcat au banc des accusés
Discuter avec des êtres tels que Jay Naidoo, qui ont à la fois partagé la sueur sur le terrain et navigué dans les officines du pouvoir, est toujours un plaisir renouvelé. Cet été, Jay s'est occupé de son petit-fils de cinq mois durant 48 heures. « Toutes les mères devraient recevoir un prix Nobel ! » dit-il. Pour ce sexagénaire aguerri, l'avenir appartient aux femmes et aux jeunes. « Ma génération n'a qu'à se taire et à les écouter. Il y a deux-trois choses à côté desquelles nous sommes passés en tant qu'activistes. D'abord, l'environnement. Nous pensions que l'humain était au sommet. On ne tenait pas compte des autres espèces ; on pensait aux jobs. Ensuite, le féminin sacré. L'ADN du système est patriarcal, même quand les femmes s'en mêlent. Il est complètement dominé par les hommes. » Nous avons poursuivi la conversation au sujet du vaste laboratoire dans lequel nous évoluons présentement, sans script préétabli, un chantier. « Il faut tout réécrire le normatif. Comment on partage, comment on va vivre ensemble, les rapports hommes-femmes. » Et ce sera aussi effrayant qu'exigeant. bit.ly/ 2mHQDtI
Illustration(s) : CLARE LOUISE THOMAS Armés de leur vulnérabilité, des millions de jeunes descendent dans la rue pour dénoncer l'inaction climatique. Pour l'instant, ils sont pacifiques... JACQUES NADEAU LE DEVOIR
Vendredi 27 septembre 2019 Nom de la source Le Soleil (Québec, QC) Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique
Le Soleil (Québec, QC) • no. Vol. 123 n° 228 • p. 1,3 • 563 mots
Legault salue Greta Thunberg et c'est très bien! Jean-Marc Salvet
Provinciale Provenance Québec, Québec, Canada
p. 1
p. 3
L
e premier ministre François Legault n'est pas tombé dans le piège. Plutôt que de s'en
prendre au ton de Greta Thunberg et à son choix de mots, comme de très nombreux adultes l'ont fait, il s'en est tenu à l'essentiel. En répondant à des questions sur elle, jeudi, dans les couloirs de l'Assemblée nationale, il n'a parlé que du fond de la question, que des changements climatiques. C'était très bien. Car, on peut très bien ne pas partager les discours catastrophistes, les trouver contre-productifs, et éviter de tomber à bras raccourcis sur une adolescente, même si elle est la figure de proue d'un mouvement mondial. Depuis quelques jours, depuis qu'elle a pris la parole à l'ONU - et même avant, d'ailleurs -, c'est une espèce de sport national et international de dénoncer le ton de la jeune Suédoise qui sera dans les rues de Montréal ce vendredi.
© 2019 Le Soleil (Québec, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·LS·0006
Greta Thunberg n'a probablement pas élargi le nombre de ses adeptes en parlant comme elle l'a fait à New York. Mais l'insistance de plusieurs à mettre l'accent sur son alarmisme et son écoanxiété vise trop souvent, au fond, à occulter le sens de son propos. La technique et la chanson sont connues : viser le messager... Ou regarder le
Photo AP, Eduardo Munoz Alvarez Depuis quelques jours, depuis qu'elle a pris la parole à l'ONU, c'est une espèce de sport national et international de dénoncer le ton de la jeune Suédoise qui sera dans les rues de Montréal ce vendredi.
doigt qui pointe la lune plutôt que celleci... Transition Le gouvernement de François Legault a le fardeau de la preuve en matière de lutte contre les changements climatiques. Il nous promet un plan sérieux pour le début de l'année prochaine. À voir, bien sûr. En même temps, personne ne doit croire que dans cette période de transition qui s'ouvre, son gouvernement et les autres mettront un frein à tout projet de développement économique, même polluant. C'est une période de tran-si-tion. Du reste, c'est la Coalition avenir Québec qui est au pouvoir au Québec. Pas Québec solidaire. Il faudra que des citoyens poussent encore à la roue pour que les gouvernements d'ici et d'ailleurs agissent mieux et plus vite. Un choix «Je pense qu'il faut saluer les jeunes comme Greta Thunberg qui disent à tous
les citoyens du monde : "On ne peut pas ne rien faire"», a déclaré François Legault avant d'ajouter qu'il était content qu'elle se soit exprimée aux ÉtatsUnis, où il y a tant à faire pour réduire les gaz à effet de serre. Ce qui est alarmant, ce n'est pas ce qu'elle a dit, c'est la «situation», a insisté M. Legault. «Si on ne fait rien, c'est la survie de la planète qui est en jeu. Ce n'est pas rien.» En parlant ainsi, M. Legault a-t-il voulu s'épargner des critiques au moment où de très nombreux Québécois défileront dans les rues? Est-ce parce qu'il veut se verdir le plus possible? Est-il dans le marketing politique? En politique, les intérêts partisans ne sont jamais totalement absents. Mais il aurait été tout aussi facile pour François Legault de joindre sa voix à tous ceux qui s'en sont pris à l'adolescente et à l'alarmisme, puisque leurs dénonciations sont également populaires, très populaires même. Il a fait un autre choix. Celui de s'en tenir au fond de la question, et c'est tant mieux! jmsalvet@lesoleil.com
Vendredi 27 septembre 2019 Nom de la source Le Devoir Type de source
Le Devoir • p. a9 • 850 mots
La marche avant la lutte
Presse • Journaux
AURÉLIE LANCTÔT
Périodicité Quotidien Couverture géographique Provinciale Provenance Montréal, Québec, Canada p. a9
© 2019 Le Devoir. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·LE·a9_art_01
L
secondaire.
Montréal pour participer à la grande manifestation pour le climat. Ici, la manifestation s'organise dans un esprit de consensus. Même Justin Trudeau sera de la partie. Tout le monde est heureux de revêtir ses habits verts pour l'occasion. Pourtant, les mobilisations de la jeunesse pour le climat, qui battent leur plein depuis l'hiver dernier, suggèrent que quelque chose de plus combatif se dessine à l'horizon. Comme un murmure qui pourrait troubler l'actuel consensus.
structure est fluide, décentralisée. Étonnant, lui fais-je remarquer, qu'une telle mobilisation opère en marge des associations étudiantes. Oui, remarque-t-il, mais on adopte néanmoins le langage du syndicalisme étudiant. On parle de grève, même au-delà des journées de débrayage symbolique. Seulement, on fédère les étudiants différemment, alors qu'on semble avoir tourné le dos aux organisations ayant porté les plus récentes mobilisations étudiantes, y compris celle de 2012. L'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE), par exemple, s'est dissoute en mai dernier, et il n'est pas certain qu'une structure semblable la remplacera. Après 2012, plusieurs l'ont dit, il y a eu un virage dans les préoccupations des militants. On a notamment insisté sur l'importance des enjeux féministes et antiracistes. Or, aujourd'hui, « l'intersectionnalité, c'est intégré », remarque Couillard. On tente donc de trouver d'autres modes d'organisation, on se distancie du modèle inspiré du syndicalisme ouvrier, qui a prévalu dans le mouvement étudiant tout au long de son histoire (lui conférant d'ailleurs un pouvoir d'action unique).
e discours de Greta Thunberg lundi aux Nations unies a valu une nouvelle salve de mépris à la militante, qui se trouve aujourd'hui à
J'avais donné rendez-vous mardi à Louis Couillard, coporte-parole du collectif La planète s'invite à l'université, dans un café du Plateau. Son téléphone ne dérougissait pas. Ces jours-ci, c'est la folie, m'a-t-il dit. Il y a tant à faire avant la manifestation. La mobilisation prend une ampleur inespérée. Ça fait beaucoup à gérer pour un regroupement aussi jeune, sans assise formelle. La planète s'invite à l'université, baptisé en référence à La planète s'invite au Parlement, a été fondé en janvier dernier dans un café étudiant de l'Université de Montréal. « À ce moment-là, me dit Couillard, on ne connaissait pas beaucoup Greta Thunberg. On avait entendu son appel à manifester le 15 mars et le 27 septembre, sans plus. » L'organisation s'est néanmoins mise en action, rejoignant la mobilisation des élèves du
La constellation de La planète s'invite à l'université s'est formée au fur et à mesure, m'explique Louis Couillard, la
Pour mieux situer l'émergence de cette mobilisation étudiante pour le climat, j'ai repris l'ouvrage d'Arnaud Theurillat-
Cloutier, Printemps de force - Une histoire engagée du mouvement étudiant au Québec (1958-2013). L'ancien militant y note que, dès le début de l'ère libérale de Jean Charest, la frange la plus combative du mouvement a dû se concentrer sur des luttes plus proprement syndicales (l'augmentation des frais de scolarité, les compressions dans les prêts et bourses), reléguant les questions politiques au second plan. L'urgence climatique marquera-t-elle le retour à une lutte axée sur des enjeux plus larges ? Pourrait-elle devenir la nouvelle locomotive du syndicalisme étudiant ? Dur à dire, mais pour Louis Couillard, il y a un objectif clair : « On veut devenir un exemple organisationnel à travers le monde. On pense que la méthode québécoise du syndicalisme étudiant peut servir de modèle. » Un modèle pour l'ensemble de la jeunesse qui lutte pour l'avenir du monde - rien de moins. Par ailleurs, la mobilisation actuelle semble générer de nouvelles formes de solidarités, notamment avec la jeunesse autochtone. Mélissa Mollen-Dupuis, militante innue, m'a dit, en marge de deux journées de formation organisées pour créer des liens entre de jeunes adultes autochtones et allochtones autour des enjeux climatiques, qu'il y a une nette évolution dans les relations avec les militants allochtones. Au moment où naissait Idle No More en 2013, il y avait une ouverture, « mais on devait vraiment tout expliquer sur les premiers peuples. Aujourd'hui, on arrive face à des militants qui parlent déjà un langage décolonisé. » Manifestement, quelque chose se trame, une conscience politique s'aiguise, et les
forces sont prêtes à se mettre en action. Mais pour l'instant, la situation est difficile à tenir pour les militants, qui ne peuvent pas compter sur les moyens qu'avaient les structures étudiantes traditionnelles. L'épuisement n'est jamais loin, et les cafouillages sont inévitables. Et si la mobilisation continue de grandir, des questions organisationnelles difficiles se poseront. Cela dit, il faut cesser d'aborder cette mobilisation comme s'il s'agissait d'un élan spontané - idée reprise autant avec admiration qu'avec mépris. Il y a derrière le souffle actuel un travail constant, qui crée des liens pérennes. Le défi sera dur, mais à ce titre, la jeunesse québécoise est forte d'un demi-siècle de mobilisations étudiantes, et elle a en ce sens de quoi en inspirer d'autres. On attend Greta Thunberg avec impatience à Montréal. Mais peut-être qu'elle sous-estime ce qui l'attend ici. Nous n'avons pas à rougir. Il faut cesser d'aborder cette mobilisation comme s'il s'agissait d'un élan spontané - idée reprise autant avec admiration qu'avec mépris. Il y a derrière le souffle actuel un travail constant, qui crée des liens pérennes.
Vendredi 27 septembre 2019 Nom de la source La Tribune (Sherbrooke, QC) Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique
La Tribune (Sherbrooke, QC) • no. Vol. 110 n° 183 • p. 10 • 527 mots
Legault salue Greta Thunberg et c'est très bien! Jean-Marc Salvet
Régionale Provenance Sherbrooke, Québec, Canada
p. 10
L
e premier ministre François Legault n'est pas tombé dans le piège. Plutôt que de s'en prendre au ton de Greta Thunberg et à son choix de mots, comme de très nombreux adultes l'ont fait, il s'en est tenu à l'essentiel. En répondant à des questions sur elle, jeudi, dans les couloirs de l'Assemblée nationale, il n'a parlé que du fond de la question, que des changements climatiques. C'était très bien. Car, on peut très bien ne pas partager les discours catastrophistes, les trouver contre-productifs, et éviter de tomber à bras raccourcis sur une adolescente, même si elle est la figure de proue d'un mouvement mondial. Depuis quelques jours, depuis qu'elle a pris la parole à l'ONU - et même avant, d'ailleurs -, c'est une espèce de sport national et international de dénoncer le ton de la jeune Suédoise qui sera dans les rues de Montréal ce vendredi.
© 2019 La Tribune (Sherbrooke, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·TB·0015
Greta Thunberg n'a probablement pas élargi le nombre de ses adeptes en parlant comme elle l'a fait à New York. Mais l'insistance de plusieurs à mettre l'accent sur son alarmisme et son écoanxiété vise trop souvent, au fond, à occulter le sens de son propos. La technique et la chanson sont connues : viser le messager... Ou regarder le
doigt qui pointe la lune plutôt que celleci... Transition Le gouvernement de François Legault a le fardeau de la preuve en matière de lutte contre les changements climatiques. Il nous promet un plan sérieux pour le début de l'année prochaine. À voir, bien sûr. En même temps, personne ne doit croire que dans cette période de transition qui s'ouvre, son gouvernement et les autres mettront un frein à tout projet de développement économique, même polluant. C'est une période de tran-si-tion. Du reste, c'est la Coalition avenir Québec qui est au pouvoir au Québec. Pas Québec solidaire. Il faudra que des citoyens poussent encore à la roue pour que les gouvernements d'ici et d'ailleurs agissent mieux et plus vite. Un choix «Je pense qu'il faut saluer les jeunes comme Greta Thunberg qui disent à tous les citoyens du monde : "On ne peut pas ne rien faire"», a déclaré François Legault avant d'ajouter qu'il était content qu'elle se soit exprimée aux ÉtatsUnis, où il y a tant à faire pour réduire les gaz à effet de serre.
Ce qui est alarmant, ce n'est pas ce qu'elle a dit, c'est la « situation », a insisté M. Legault. « Si on ne fait rien, c'est la survie de la planète qui est en jeu. Ce n'est pas rien. » En parlant ainsi, M. Legault a-t-il voulu s'épargner des critiques au moment où de très nombreux Québécois défileront dans les rues? Est-ce parce qu'il veut se verdir le plus possible? Est-il dans le marketing politique? En politique, les intérêts partisans ne sont jamais totalement absents. Mais il aurait été tout aussi facile pour François Legault de joindre sa voix à tous ceux qui s'en sont pris à l'adolescente et à l'alarmisme, puisque leurs dénonciations sont également populaires, très populaires même. Il a fait un autre choix. Celui de s'en tenir au fond de la question, et c'est tant mieux! jmsalvet@lesoleil.com
Vendredi 27 septembre 2019 Nom de la source Le Quotidien (Saguenay, QC) Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique
Le Quotidien (Saguenay, QC) • no. Vol. 46 n° 347 • p. 1,12 • 542 mots
Legault salue Greta Thunberg et c'est très bien ! Jean-Marc Salvet
Régionale Provenance Saguenay, Québec, Canada
p. 1
p. 12
L
e premier ministre François Legault n'est pas tombé dans le piège. Plutôt que de s'en prendre au ton de Greta Thunberg et à son choix de mots, comme de très nombreux adultes l'ont fait, il s'en est tenu à l'essentiel. En répondant à des questions sur elle, jeudi, dans les couloirs de l'Assemblée nationale, il n'a parlé que du fond de la question, que des changements climatiques. C'était très bien. Car, on peut très bien ne pas partager les discours catastrophistes, les trouver contre-productifs, et éviter de tomber à bras raccourcis sur une adolescente, même si elle est la figure de proue d'un mouvement mondial. Depuis quelques jours, depuis qu'elle a pris la parole à l'ONU - et même avant, d'ailleurs -, c'est une espèce de sport national et international de dénoncer le ton de la jeune Suédoise qui sera dans les rues de Montréal ce vendredi.
© 2019 Le Quotidien (Saguenay, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·QT·0016
Greta Thunberg n'a probablement pas élargi le nombre de ses adeptes en parlant comme elle l'a fait à New York. Mais l'insistance de plusieurs à mettre l'accent sur son alarmisme et son écoanxiété vise trop souvent, au fond, à occulter le fond du propos. La technique et la chanson sont connues : viser le messager... Ou regarder le
doigt qui pointe la lune plutôt que celleci... Ne pas mettre les freins dans cette Transition Le gouvernement de François Legault a le fardeau de la preuve en matière de lutte contre les changements climatiques. Il nous promet un plan sérieux pour le début de l'année prochaine. À voir, bien sûr. En même temps, personne ne doit croire que dans cette période de transition qui s'ouvre, son gouvernement et les autres mettront un frein à tout projet de développement économique, même polluant. C'est une période de tran-si-tion. Du reste, c'est la Coalition avenir Québec qui est au pouvoir au Québec. Pas Québec solidaire. Il faudra que des citoyens poussent encore à la roue pour que les gouvernements d'ici et d'ailleurs agissent mieux et plus vite. « C'est la survie de la planète qui est en jeu » « Je pense qu'il faut saluer les jeunes comme Greta Thunberg qui disent à tous les citoyens du monde : "On ne peut pas ne rien faire" », a déclaré François Legault avant d'ajouter qu'il était content qu'elle se soit exprimée aux ÉtatsUnis, où il y a tant à faire pour réduire
les gaz à effet de serre. Ce qui est alarmant, ce n'est pas ce qu'elle a dit, c'est la « situation », a insisté M. Legault. « Si on ne fait rien, c'est la survie de la planète qui est en jeu. Ce n'est pas rien. » En parlant ainsi, M. Legault a-t-il voulu se ménager des critiques au moment où de très nombreux Québécois défileront dans les rues ? Est-ce parce qu'il veut se verdir le plus possible ? Est-il dans le marketing politique ? En politique, les intérêts partisans ne sont jamais totalement absents. Mais il aurait été tout aussi facile pour François Legault de joindre sa voix à tous ceux qui s'en sont pris à l'adolescente et à l'alarmisme, puisque leurs dénonciations sont également populaires, très populaires même. Il a fait un autre choix. Celui de s'en tenir au fond de la question, et c'est tant mieux ! jsalvet@lesoleil.com
Vendredi 27 septembre 2019 Nom de la source Le Droit (Ottawa, ON) Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Provinciale
Le Droit (Ottawa, ON) • no. Vol. 107 n° 154 • p. 1,2 • 524 mots
Legault salue Greta Thunberg et c'est très bien! Jean-Marc Salvet Le Soleil
Provenance Ottawa, Ontario, Canada p. 1
p. 2
L
e premier ministre François Legault n'est pas tombé dans le piège. Plutôt que de s'en prendre au ton de Greta Thunberg et à son choix de mots, comme de très nombreux adultes l'ont fait, il s'en est tenu à l'essentiel. En répondant à des questions sur elle, jeudi, dans les couloirs de l'Assemblée nationale, il n'a parlé que du fond de la question, que des changements climatiques. C'était très bien. Car, on peut très bien ne pas partager les discours catastrophistes, les trouver contre-productifs, et éviter de tomber à bras raccourcis sur une adolescente, même si elle est la figure de proue d'un mouvement mondial. Depuis quelques jours, depuis qu'elle a pris la parole à l'ONU - et même avant, d'ailleurs -, c'est une espèce de sport national et international de dénoncer le ton de la jeune Suédoise qui sera dans les rues de Montréal ce vendredi.
© 2019 Le Droit (Ottawa, ON). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·LT·0001
Greta Thunberg n'a probablement pas élargi le nombre de ses adeptes en parlant comme elle l'a fait à New York. Mais l'insistance de plusieurs à mettre l'accent sur son alarmisme et son écoanxiété vise trop souvent, au fond, à occulter le fond du propos. La technique et la chanson sont connues
: viser le messager... Ou regarder le doigt qui pointe la lune plutôt que celleci... Transition Le gouvernement de François Legault a le fardeau de la preuve en matière de lutte contre les changements climatiques. Il nous promet un plan sérieux pour le début de l'année prochaine. À voir, bien sûr. En même temps, personne ne doit croire que dans cette période de transition qui s'ouvre, son gouvernement et les autres mettront un frein à tout projet de développement économique, même polluant. C'est une période de tran-si-tion. Du reste, c'est la Coalition avenir Québec qui est au pouvoir au Québec. Pas Québec solidaire. Il faudra que des citoyens poussent encore à la roue pour que les gouvernements d'ici et d'ailleurs agissent mieux et plus vite. Un choix « Je pense qu'il faut saluer les jeunes comme Greta Thunberg qui disent à tous les citoyens du monde : "On ne peut pas ne rien faire" », a déclaré François Legault avant d'ajouter qu'il était content qu'elle se soit exprimée aux ÉtatsUnis, où il y a tant à faire pour réduire
les gaz à effet de serre. Ce qui est alarmant, ce n'est pas ce qu'elle a dit, c'est la « situation », a insisté M. Legault. « Si on ne fait rien, c'est la survie de la planète qui est en jeu. Ce n'est pas rien. » En parlant ainsi, M. Legault a-t-il voulu se ménager des critiques au moment où de très nombreux Québécois défileront dans les rues ? Est-ce parce qu'il veut se verdir le plus possible ? Est-il dans le marketing politique ? En politique, les intérêts partisans ne sont jamais totalement absents. Mais il aurait été tout aussi facile pour François Legault de joindre sa voix à tous ceux qui s'en sont pris à l'adolescente et à l'alarmisme, puisque leurs dénonciations sont également populaires, très populaires même. Il a fait un autre choix. Celui de s'en tenir au fond de la question, et c'est tant mieux !
Vendredi 27 septembre 2019 • 21:00 HNA Nom de la source ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal Type de source Télévision et radio • Télévision Périodicité
ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal • 659 mots
Marée humaine pour le climat à Montréal
Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
C
MANIFESTANTS : LAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE) :
- Marée humaine pour le climat.
... merci! Non merci! CLAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE) :
(À l'écran) Marée humaine climatique. JEUNES MANIFESTANTS : Sauvons la planète! INTERVENANTE NON IDENTIFIÉE (MANIFESTANTE) : Pour que les choses bougent! CLAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE) : Enfants ou grands-parents, chefs en campagne ou activistes en croisade... le temps d'une marche avec Greta Thunberg, Montréal devient l'épicentre de la lutte climatique. GRETA THUNBERG (MILITANTE ÉCOLOGISTE) : Bonjour Montréal! (Acclamation) -
© 2019 CBC/Radio-Canada. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·RV·te190927001
Bonsoir, mesdames et messieurs. Pour un deuxième vendredi de suite, c'était une journée mondiale de grève pour le climat, et cette fois, c'est vers le Canada que les yeux de la planète étaient tournés. (À l'écran) Vancouver, Ottawa, Calgary, Halifax.
De Vancouver à Halifax, en passant par Calgary, royaume de l'industrie des sables bitumineux, les Canadiens ont marché pour réclamer des actions concrètes face à l'urgence climatique. Mais c'est Montréal qui est devenue, après New York la semaine dernière, l'épicentre de cette mobilisation mondiale avec la présence de la figure de proue du mouvement, la jeune Greta Thunberg : 300 000 personnes, selon les autorités, jusqu'à un demi-million, selon les organisateurs, ont répondu à son appel. Et en pleine campagne électorale, c'était aussi un bain de foule incontournable pour la plupart des chefs, comme nous le dira Philippe-Vincent Foisy. Mais d'abord, le résumé de la marche avec Marie-Ève Cousineau. (À l'écran) Montréal. (À l'écran) Marcher avec Greta. (Cris et acclamations) MARIE-ÈVE PORTER) :
COUSINEAU
(RE-
C'est une véritable marée humaine qui a déferlé sur Montréal : 500 000 personnes, selon les organisateurs, ont participé à cette marche pour le climat dans la métropole. Une manifestation festive
sous le soleil avec la désormais célèbre Suédoise Greta Thunberg. À ses côtés, des membres des Premières Nations et des gardes de sécurité pour la protéger.
J'espère que ce qui va changer, c'est la direction de nos gouvernements qui vont vraiment faire quelque chose pour l'avenir de nos jeunes. Parce que là, ils dorment au gaz assez solide.
MANIFESTANTS : INTERVENANTE NON IDENTIFIÉE #6 (MANIFESTANTE) :
So! So! So! Sauvons la planète! MARIE-ÈVE PORTER) :
COUSINEAU
(RE-
L'adolescente de 16 ans et les manifestants réclament des gestes concrets des gouvernements pour lutter contre le réchauffement climatique. INTERVENANTE NON IDENTIFIÉE #1 (JEUNE MANIFESTANTE) : Pour sauver la planète et pour ne pas qu'elle explose de pollution.
Je pense que les jeunes, ils prennent conscience un peu ce qui va se passer. Et si la pression est suffisante, ça va réagir. Mais ça va peut-être prendre un peu plus de temps qu'on pense.
(Cris et acclamations)
INTERVENANTE NON IDENTIFIÉE #3 (MANIFESTANTE) :
GRETA THUNBERG (MILITANTE ÉCOLOGISTE) :
Je pense qu'avec les enfants, puis tout ça, c'est important qu'on ait une belle planète, une planète propre.
(Traduction) Nous n'arrêterons jamais notre combat pour la planète et pour un avenir meilleur. Nous ferons tout en notre pouvoir pour empêcher que cette crise ne s'aggrave, même si nous devons manquer l'école.
(RE-
Parmi les marcheurs, des jeunes, mais aussi des manifestants plus âgés venus les appuyer. INTERVENANT NON IDENTIFIÉ #5 (MANIFESTANT) :
Greta Thunberg promet de continuer. GRETA THUNBERG (MILITANTE ÉCOLOGISTE) :
(Cris de la foule et applaudissements)
À la fin du parcours, Greta Thunberg a galvanisé la foule.
COUSINEAU
(RE-
Je laisse donc la parole à Greta Thunberg.
C'est pas comme si on avait une deuxième chance.
MARIE-ÈVE PORTER) :
COUSINEAU
Le changement arrive! Si vous l'aimez ou non!
MARIE-ÈVE PORTER) :
So! So! So! Sauvons la planète!
MARIE-ÈVE PORTER) :
INTERVENANTE NON IDENTIFIÉE #7 (PRÉSENTATRICE) :
INTERVENANTE NON IDENTIFIÉE #2 (JEUNE MANIFESTANTE) :
INTERVENANT NON IDENTIFIÉ #4 (JEUNE MANIFESTANT) :
cette jeunesse mobilisée. Et pour moi, cette jeunesse, c'est elle qui... et je veux qu'elle continue à nous pousser, à nous talonner, nous, les adultes, nous, les dirigeants, nous, les compagnies privées, à prendre nos responsabilités.
MARIE-ÈVE PORTER) :
COUSINEAU
COUSINEAU
(RE-
(RE-
Signe qu'elle s'engage à agir, la mairesse de Montréal a remis les clés de l'hôtel de ville à Greta Thunberg. VALÉRIE PLANTE (MAIRESSE DE MONTRÉAL) : Mais parce que Greta représente toute
MARIE-ÈVE PORTER) :
COUSINEAU
(RE-
Ici Marie-Ève Cousineau, Radio-Canada, Montréal. (Applaudissements)
Vendredi 27 septembre 2019 Nom de la source Le Quotidien (Saguenay, QC)
Le Quotidien (Saguenay, QC) • no. Vol. 46 n° 347 • p. 1,9 • 1081 mots
Manif pour le climat à Montréal
Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique Régionale
Lina Dib
Provenance Saguenay, Québec, Canada p. 1
Trudeau, Blanchet et May y seront, Scheer n'y sera pas
p. 9
A
Presse Canadienne
Elizabeth May promet que son parti n'appuiera jamais un gouvernement minoritaire qui n'a pas un plan crédible et vérifiable en matière d'environnement.
Des milliers de personnes sont attendues à cette marche pour réclamer que les gouvernements posent des actions concrètes face à l'urgence climatique. La passionaria de cette cause, la jeune Greta Thunberg, participera à la manifestation dans les rues de Montréal.
porte-parole de Greenpeace, n'a pas attendu vendredi pour interpeller le chef libéral. « N'ARRIVEZ PAS LES MAINS VIDES M.TRUDEAU ! Allezvous annoncer l'abandon du projet de pipeline #TransMountain ? Stopper l'expansion des sables bitumineux et des productions de pétrole et de gaz au pays ? », a-t-il lancé.
À Sudbury jeudi matin, M. Trudeau a annoncé son intention d'être là et il a prêté certaines intentions aux manifestants. « Ça fait plusieurs semaines maintenant que des jeunes et des gens (...) marchent dans les rues pour souligner le besoin de prendre des actions réelles et concrètes pour contrer les changements climatiques et protéger notre environnement et créer de la croissance économique pour l'avenir », a-t-il supposé. © 2019 Le Quotidien (Saguenay, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.
Le discours de Greta Thunberg dénonce plutôt l'obsession de la croissance économique qui, selon elle, met en péril l'avenir de l'humanité.
Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·QT·0013
Photo PC
u risque de se faire chahuter pour son achat d'un oléoduc, le chef libéral Justin Trudeau sera de la manifestation sur les changements climatiques, vendredi à Montréal.
Sur sa page Facebook, Patrick Bonin,
Les leaders du Bloc québécois et du Parti vert ont déjà annoncé leur participation à la manifestation. Elizabeth May est arrivée en train à Montréal. YvesFrançois Blanchet prévoyait prendre le métro pour se rendre à la marche, vendredi matin. Mme May a profité de l'occasion pour annoncer que son parti n'appuiera jamais un gouvernement minoritaire qui n'a pas un plan crédible et vérifiable en matière d'environnement. « Nous sommes prêts à défaire n'importe quel gouvernement lors d'un vote de confiance sur le discours du Trône, même si cela signifie (que les électeurs) doivent retourner aux urnes », a-t-elle
lancé en conférence de presse. Ainsi, son parti ne pourrait « jamais accepter » un gouvernement qui n'affiche pas d'engagement profond à l'endroit des cibles du rapport publié en octobre 2018 par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat suggérant de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius. De son côté, Jagmeet Singh sera présent à la manifestation de Victoria, sur la côte Ouest. Andrew Scheer, lui, n'a aucune intention de participer à ce mouvement. Il sera à Vancouver, vendredi, a-t-il dit, occupé par d'autres activités de sa campagne électorale. Si M. Singh s'est dit ne pas être surpris par la décision du chef conservateur Andrew Scheer de bouder les événements organisés à travers le pays, il a reproché au chef libéral de n'avoir que « promesses vides » à offrir à la jeunesse qui, elle, réclame des gestes concrets pour l'environnement. Les stratèges libéraux espèrent de leur côté que la lutte aux changements climatiques deviendra un enjeu fondamental de cette campagne électorale, puisque, selon eux, cela les placerait dans une position favorable face aux conservateurs. M. Trudeau a, une fois de plus, exposé que le choix du 21 octobre se limitait à deux partis, le sien ou celui des « conservateurs qui refusent d'agir pour contrer les changements climatiques et mettent donc pas seulement notre environnement en péril, mais notre avenir économique aussi ». Il a promis jeudi d'assurer la conservation et la protection de 25 pour cent des terres et de 25 pour cent des océans du pays d'ici 2025, se
donnant l'objectif d'atteindre les 30 pour cent en 2030. Enquête sur SNC-Lavalin Le chef conservateur était à Montréal jeudi matin. Avant qu'il ne puisse prendre la parole, il s'est fait apostropher par quelqu'un qui lui reprochait son amour des énergies fossiles et des pipelines. Une fois le chahuteur expulsé de la salle, M. Scheer a annoncé que s'il est élu premier ministre, il lancerait une enquête judiciaire sur l'affaire SNC-Lavalin. Il ne voyait pas comme un faux pas son choix de lieu pour cette annonce - Montréal où les électeurs n'ont pas perçu cette affaire comme un gros scandale et se sont plutôt inquiétés pour les emplois de la firme. « Je sais que les Québécois sont fatigués de servir d'excuse aux scandales de Justin Trudeau », a-t-il dit en anglais. Les conservateurs reprochent au gouvernement Trudeau d'avoir cherché à éviter un procès à SNC-Lavalin, accusé d'avoir versé des pots-de-vin en Libye. Si l'entreprise est reconnue coupable, il lui sera interdit d'obtenir des contrats du gouvernement fédéral pendant 10 ans. Le chef bloquiste Yves-François Blanchet a vu dans la sortie de M. Scheer une occasion de « casser du sucre sur le dos du Québec ». « M. Scheer a fait le pari politique que d'associer une institution québécoise à des gestes criminels possibles et passés allait être payant pour lui dans l'ensemble du Canada », a-t-il dit lors d'un point de presse à Québec. Un caillou dans la mare Plus tôt dans la journée, M. Blanchet
s'est engagé à déposer un projet de loi pour que le vote soit fait à visage découvert et que les services publics fédéraux soient aussi offerts et reçus à visage découvert. La loi québécoise sur la laïcité précise que les services de l'État québécois doivent être offerts et reçus ainsi. Les bloquistes tentent de relancer ce débat qui a embêté les autres partis fédéraux aux premiers jours de la campagne électorale, pendant que le premier ministre François Legault réclamait que tous les chefs s'engagent à ne pas participer à la contestation de la loi québécoise. De Campbell River, en Colombie-Britannique, le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD) a attaqué M. Blanchet. « Il le fait maintenant pendant la campagne électorale seulement pour le but de créer une chicane. Il veut diviser la population », a réagi M. Singh. Le leader du NPD était encore en Colombie-Britannique jeudi pour parler, encore, de logements abordables. M. Singh se concentre sur cette région du pays et sur cet enjeu qui peuvent lui rapporter le plus de votes. Jeudi, il a promis non seulement qu'un gouvernement néo-démocrate construirait 500 000 logements abordables et sociaux, mais aussi qu'il offrirait une « allocation » pour les locataires, une aide financière qui pourrait atteindre 5000 $. Il a convenu que la construction de 500 000 logements prendrait du temps ; il veut donc aider financièrement dès maintenant les locataires pris avec des
loyers trop élevés. Sa promesse, calculet-il, pourrait bénéficier à 500 000 familles.
Illustration(s) : Photo PC Justin Trudeau participera à la marche pour le climat à Montréal, vendredi.
Vendredi 27 septembre 2019 Nom de la source La Tribune (Sherbrooke, QC)
La Tribune (Sherbrooke, QC) • no. Vol. 110 n° 183 • p. 14 • 1074 mots
Marche pour le climat à Montréal
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale
Trudeau, Blanchet et May y seront Lina Dib La Presse Canadienne
Provenance Sherbrooke, Québec, Canada
O
TTAWA - Au risque de se faire chahuter pour son achat d'un oléoduc, le chef libéral Justin Trudeau sera de la manifestation sur les changements climatiques, vendredi à Montréal.
p. 14
Des milliers de personnes sont attendues à cette marche pour réclamer que les gouvernements posent des actions concrètes face à l'urgence climatique. La passionaria de cette cause, la jeune Greta Thunberg, participera à la manifestation dans les rues de Montréal. À Sudbury jeudi matin, M. Trudeau a annoncé son intention d'être là et il a prêté certaines intentions aux manifestants. « Ça fait plusieurs semaines maintenant que des jeunes et des gens (...) marchent dans les rues pour souligner le besoin de prendre des actions réelles et concrètes pour contrer les changements climatiques et protéger notre environnement et créer de la croissance économique pour l'avenir », a-t-il supposé.
© 2019 La Tribune (Sherbrooke, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·TB·0023
Le discours de Greta Thunberg dénonce plutôt l'obsession de la croissance économique qui, selon elle, met en péril l'avenir de l'humanité. Sur sa page Facebook, Patrick Bonin, porte-parole de Greenpeace, n'a pas at-
Photo La Presse Canadienne, Ryan Remiorz À la veille de la grande manifestation sur les changements climatiques de vendredi à Montréal, Justin Trudeau a donné rendezvous aux photographes aux abords du lac Laurentien dans la région de Sudbury.
tendu vendredi pour interpeller le chef libéral. « N'ARRIVEZ PAS LES MAINS VIDES M.TRUDEAU! Allezvous annoncer l'abandon du projet de pipeline #TransMountain? Stopper l'expansion des sables bitumineux et des productions de pétrole et de gaz au pays? », a-t-il lancé. Les leaders du Bloc québécois et du Parti vert ont déjà annoncé leur participation à la manifestation. Elizabeth May est arrivée en train à Montréal. YvesFrançois Blanchet prévoyait prendre le métro pour se rendre à la marche, vendredi matin. Mme May a profité de l'occasion pour annoncer que son parti n'appuiera jamais un gouvernement minoritaire qui n'a pas un plan crédible et vérifiable en matière d'environnement. « Nous sommes prêts à défaire n'importe quel gouvernement lors d'un vote de confiance sur le discours du Trône, même si cela signifie (que les électeurs) doivent retourner aux urnes », a-t-elle lancé en conférence de presse.
Ainsi, son parti ne pourrait « jamais accepter » un gouvernement qui n'affiche pas d'engagement profond à l'endroit des cibles du rapport publié en octobre 2018 par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat suggérant de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius. De son côté, Jagmeet Singh sera présent à la manifestation de Victoria, sur la côte Ouest. Andrew Scheer, lui, n'a aucune intention de participer à ce mouvement. Il sera à Vancouver, vendredi, a-t-il dit, occupé par d'autres activités de sa campagne électorale. Si M. Singh s'est dit ne pas être surpris par la décision du chef conservateur Andrew Scheer de bouder les événements organisés à travers le pays, il a reproché au chef libéral de n'avoir que « promesses vides » à offrir à la jeunesse qui, elle, réclame des gestes concrets pour l'environnement. Les stratèges libéraux espèrent de leur côté que la lutte aux changements climatiques deviendra un enjeu fondamental de cette campagne électorale, puisque, selon eux, cela les placerait dans une position favorable face aux conservateurs. M. Trudeau a, une fois de plus, exposé que le choix du 21 octobre se limitait à deux partis, le sien ou celui des « conservateurs qui refusent d'agir pour contrer les changements climatiques et mettent donc pas seulement notre environnement en péril, mais notre avenir économique aussi ». Il a promis jeudi d'assurer la conservation et la protection de 25 pour cent des terres et de 25 pour cent des océans du pays d'ici 2025, se donnant l'objectif d'atteindre les 30 pour cent en 2030.
Enquête sur SNC-Lavalin Le chef conservateur était à Montréal jeudi matin. Avant qu'il ne puisse prendre la parole, il s'est fait apostropher par quelqu'un qui lui reprochait son amour des énergies fossiles et des pipelines. Une fois le chahuteur expulsé de la salle, M. Scheer a annoncé que s'il est élu premier ministre, il lancerait une enquête judiciaire sur l'affaire SNC-Lavalin. Il ne voyait pas comme un faux pas son choix de lieu pour cette annonce - Montréal où les électeurs n'ont pas perçu cette affaire comme un gros scandale et se sont plutôt inquiétés pour les emplois de la firme. « Je sais que les Québécois sont fatigués de servir d'excuse aux scandales de Justin Trudeau », a-t-il dit en anglais. Les conservateurs reprochent au gouvernement Trudeau d'avoir cherché à éviter un procès à SNC-Lavalin, accusé d'avoir versé des pots-de-vin en Libye. Si l'entreprise est reconnue coupable, il lui sera interdit d'obtenir des contrats du gouvernement fédéral pendant 10 ans. Le chef bloquiste Yves-François Blanchet a vu dans la sortie de M. Scheer une occasion de « casser du sucre sur le dos du Québec ». « M. Scheer a fait le pari politique que d'associer une institution québécoise à des gestes criminels possibles et passés allait être payant pour lui dans l'ensemble du Canada », a-t-il dit lors d'un point de presse à Québec. Vote à visage découvert Plus tôt dans la journée, M. Blanchet s'est engagé à déposer un projet de loi pour que le vote soit fait à visage décou-
vert et que les services publics fédéraux soient aussi offerts et reçus à visage découvert. La loi québécoise sur la laïcité précise que les services de l'État québécois doivent être offerts et reçus ainsi. Les bloquistes tentent de relancer ce débat qui a embêté les autres partis fédéraux aux premiers jours de la campagne électorale, pendant que le premier ministre François Legault réclamait que tous les chefs s'engagent à ne pas participer à la contestation de la loi québécoise. De Campbell River, en Colombie-Britannique, le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD) a attaqué M. Blanchet. « Il le fait maintenant pendant la campagne électorale seulement pour le but de créer une chicane. Il veut diviser la population », a réagi M. Singh. Le leader du NPD était encore en Colombie-Britannique jeudi pour parler, encore, de logements abordables. M. Singh se concentre sur cette région du pays et sur cet enjeu qui peuvent lui rapporter le plus de votes. Jeudi, il a promis non seulement qu'un gouvernement néo-démocrate construirait 500 000 logements abordables et sociaux, mais aussi qu'il offrirait une « allocation » pour les locataires, une aide financière qui pourrait atteindre 5000 $. Il a convenu que la construction de 500 000 logements prendrait du temps; il veut donc aider financièrement dès maintenant les locataires pris avec des loyers trop élevés. Sa promesse, calculet-il, pourrait bénéficier à 500 000
familles.
Vendredi 27 septembre 2019 Nom de la source Le Soleil (Québec, QC)
Le Soleil (Québec, QC) • no. Vol. 123 n° 228 • p. 1,2 • 593 mots
Manif pour le climat
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Provinciale
Trudeau attendu de pied ferme Lina Dib La Presse Canadienne
Provenance Québec, Québec, Canada p. 1
p. 2
O
TTAWA - Au risque de se faire chahuter pour son achat d'un oléoduc, le chef libéral Justin Trudeau sera de la manifestation sur les changements climatiques, vendredi à Montréal. Des milliers de personnes sont attendues à cette marche pour réclamer que les gouvernements posent des actions concrètes face à l'urgence climatique. La passionaria de cette cause, la jeune Greta Thunberg, participera à la manifestation dans les rues de Montréal. À Sudbury jeudi matin, M. Trudeau a annoncé son intention d'être là et il a prêté certaines intentions aux manifestants. «Ça fait plusieurs semaines maintenant que des jeunes et des gens [...] marchent dans les rues pour souligner le besoin de prendre des actions réelles et concrètes pour contrer les changements climatiques et protéger notre environnement et créer de la croissance économique pour l'avenir», a-t-il supposé.
© 2019 Le Soleil (Québec, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·LS·0004
Le discours de Greta Thunberg dénonce plutôt l'obsession de la croissance économique qui, selon elle, met en péril l'avenir de l'humanité. Sur sa page Facebook, Patrick Bonin, porte-parole de Greenpeace, n'a pas at-
Photo La Presse Canadienne, Ryan Remiorz Justin Trudeau a promis jeudi d'assurer la conservation et la protection de 25 % des terres et de 25 % des océans du pays d'ici 2025, se donnant l'objectif d'atteindre les 30 % en 2030.
tendu vendredi pour interpeller le chef libéral. «N'ARRIVEZ PAS LES MAINS VIDES M.TRUDEAU! Allezvous annoncer l'abandon du projet de pipeline #TransMountain? Stopper l'expansion des sables bitumineux et des productions de pétrole et de gaz au pays?», a-t-il lancé. Les leaders du Bloc québécois et du Parti vert ont déjà annoncé leur participation à la manifestation. Elizabeth May est arrivée en train à Montréal. YvesFrançois Blanchet prévoyait prendre le métro pour se rendre à la marche, vendredi matin. Mme May a profité de l'occasion pour annoncer que son parti n'appuiera jamais un gouvernement minoritaire qui n'a pas un plan crédible et vérifiable en matière d'environnement. «Nous sommes prêts à défaire n'importe quel gouvernement lors d'un vote de confiance sur le discours du Trône, même si cela signifie [que les électeurs] doivent retourner aux urnes», a-t-elle lancé en conférence de presse.
Ainsi, son parti ne pourrait «jamais accepter» un gouvernement qui n'affiche pas d'engagement profond à l'endroit des cibles du rapport publié en octobre 2018 par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat suggérant de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius. De son côté, Jagmeet Singh sera présent à la manifestation de Victoria, sur la côte Ouest. Andrew Scheer, lui, n'a aucune intention de participer à ce mouvement. Il sera à Vancouver, vendredi, a-t-il dit, occupé par d'autres activités de sa campagne électorale. «Promesses vides» Si M. Singh s'est dit ne pas être surpris par la décision du chef conservateur de bouder les événements organisés à travers le pays, il a reproché au chef libéral de n'avoir que «promesses vides» à offrir à la jeunesse qui, elle, réclame des gestes concrets pour l'environnement. Les stratèges libéraux espèrent de leur côté que la lutte aux changements climatiques deviendra un enjeu fondamental de cette campagne électorale, puisque, selon eux, cela les placerait dans une position favorable face aux conservateurs. M. Trudeau a, une fois de plus, exposé que le choix du 21 octobre se limitait à deux partis, le sien ou celui des «conservateurs qui refusent d'agir pour contrer les changements climatiques et mettent donc pas seulement notre environnement en péril, mais notre avenir économique aussi». Il a promis jeudi d'assurer la conservation et la protection de 25 % des terres et de 25 % des océans du pays d'ici 2025, se donnant l'objectif d'atteindre les 30 % en 2030.
Vendredi 27 septembre 2019 Nom de la source Le Droit (Ottawa, ON) Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Provinciale Provenance Ottawa, Ontario, Canada p. 3
Le Droit (Ottawa, ON) • no. Vol. 107 n° 154 • p. 3 • 325 mots
Trudeau, Blanchet et May marcheront à Montréal La Presse Canadienne
M
François Blanchet prévoyait prendre le métro pour se rendre à la marche, vendredi matin.
Des milliers de personnes sont attendues à cette marche pour réclamer que les gouvernements posent des actions concrètes face à l'urgence climatique. La passionaria de cette cause, la jeune Greta Thunberg, participera à la manifestation dans les rues de Montréal.
Andrew Scheer, lui, n'a aucune intention de participer à ce mouvement. Il sera à Vancouver, vendredi, a-t-il dit, occupé par d'autres activités de sa campagne électorale.
ONTRÉAL - Au risque de se faire chahuter pour son achat d'un oléoduc, le chef libéral Justin Trudeau sera de la manifestation sur les changements climatiques, vendredi à Montréal.
À Sudbury jeudi matin, M. Trudeau a annoncé son intention d'être là et il a prêté certaines intentions aux manifestants. « Ça fait plusieurs semaines maintenant que des jeunes et des gens (...) marchent dans les rues pour souligner le besoin de prendre des actions réelles et concrètes pour contrer les changements climatiques et protéger notre environnement et créer de la croissance économique pour l'avenir », a-t-il supposé. Le discours de Greta Thunberg dénonce plutôt l'obsession de la croissance économique qui, selon elle, met en péril l'avenir de l'humanité. © 2019 Le Droit (Ottawa, ON). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·LT·0005
Les leaders du Bloc québécois et du Parti vert ont déjà annoncé leur participation à la manifestation. Elizabeth May est arrivée en train à Montréal. Yves-
De son côté, Jagmeet Singh sera présent à la manifestation de Victoria, sur la côte Ouest.
Si M. Singh s'est dit ne pas être surpris par la décision du chef conservateur Andrew Scheer de bouder les événements organisés à travers le pays, il a reproché au chef libéral de n'avoir que « promesses vides » à offrir à la jeunesse qui, elle, réclame des gestes concrets pour l'environnement. Les stratèges libéraux espèrent de leur côté que la lutte aux changements climatiques deviendra un enjeu fondamental de cette campagne électorale, puisque, selon eux, cela les placerait dans une position favorable face aux conservateurs.
Vendredi 27 septembre 2019 Nom de la source Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC)
Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC) • no. Vol. 99 n° 277 • p. 1,8 • 595 mots
Manifestation pour le climat
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale
Trudeau attendu de pied ferme Lina Dib La Presse Canadienne
Provenance Trois-Rivières, Québec, Canada p. 1
p. 8
O
TTAWA - Au risque de se faire chahuter pour son achat d'un oléoduc, le chef libéral Justin Trudeau sera de la manifestation sur les changements climatiques, vendredi à Montréal. Des milliers de personnes sont attendues à cette marche pour réclamer que les gouvernements posent des actions concrètes face à l'urgence climatique. La passionaria de cette cause, la jeune Greta Thunberg, participera à la manifestation dans les rues de Montréal. À Sudbury jeudi matin, M. Trudeau a annoncé son intention d'être là et il a prêté certaines intentions aux manifestants. «Ça fait plusieurs semaines maintenant que des jeunes et des gens [...] marchent dans les rues pour souligner le besoin de prendre des actions réelles et concrètes pour contrer les changements climatiques et protéger notre environnement et créer de la croissance économique pour l'avenir», a-t-il supposé.
© 2019 Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·NV·0013
Le discours de Greta Thunberg dénonce plutôt l'obsession de la croissance économique qui, selon elle, met en péril l'avenir de l'humanité. Sur sa page Facebook, Patrick Bonin, porte-parole de Greenpeace, n'a pas at-
Photo La Presse Canadienne, Ryan Remiorz Justin Trudeau a promis jeudi d'assurer la conservation et la protection de 25 % des terres et de 25 % des océans du pays d'ici 2025, se donnant l'objectif d'atteindre les 30 % en 2030.
tendu vendredi pour interpeller le chef libéral. «N'ARRIVEZ PAS LES MAINS VIDES M.TRUDEAU! Allezvous annoncer l'abandon du projet de pipeline #TransMountain? Stopper l'expansion des sables bitumineux et des productions de pétrole et de gaz au pays?», a-t-il lancé. Les leaders du Bloc québécois et du Parti vert ont déjà annoncé leur participation à la manifestation. Elizabeth May est arrivée en train à Montréal. YvesFrançois Blanchet prévoyait prendre le métro pour se rendre à la marche, vendredi matin. Mme May a profité de l'occasion pour annoncer que son parti n'appuiera jamais un gouvernement minoritaire qui n'a pas un plan crédible et vérifiable en matière d'environnement. «Nous sommes prêts à défaire n'importe quel gouvernement lors d'un vote de confiance sur le discours du Trône, même si cela signifie [que les électeurs] doivent retourner aux urnes», a-t-elle lancé en conférence de presse.
Ainsi, son parti ne pourrait «jamais accepter» un gouvernement qui n'affiche pas d'engagement profond à l'endroit des cibles du rapport publié en octobre 2018 par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat suggérant de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius. De son côté, Jagmeet Singh sera présent à la manifestation de Victoria, sur la côte Ouest. Andrew Scheer, lui, n'a aucune intention de participer à ce mouvement. Il sera à Vancouver, vendredi, a-t-il dit, occupé par d'autres activités de sa campagne électorale. «promesses vides» Si M. Singh s'est dit ne pas être surpris par la décision du chef conservateur Andrew Scheer de bouder les événements organisés à travers le pays, il a reproché au chef libéral de n'avoir que «promesses vides» à offrir à la jeunesse qui, elle, réclame des gestes concrets pour l'environnement. Les stratèges libéraux espèrent de leur côté que la lutte aux changements climatiques deviendra un enjeu fondamental de cette campagne électorale, puisque, selon eux, cela les placerait dans une position favorable face aux conservateurs. M. Trudeau a, une fois de plus, exposé que le choix du 21 octobre se limitait à deux partis, le sien ou celui des «conservateurs qui refusent d'agir pour contrer les changements climatiques et mettent donc pas seulement notre environnement en péril, mais notre avenir économique aussi». Il a promis jeudi d'assurer la conservation et la protection de 25 % des terres et de 25 % des océans du pays d'ici 2025, se donnant l'objectif
d'atteindre les 30 % en 2030.
Vendredi 27 septembre 2019 Nom de la source Le Devoir
Le Devoir • p. a9 • 1072 mots
LIVRE
Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique Provinciale
Aux puissants maintenant de faire leurs devoirs L'humanité ne pourra limiter le réchauffement si les dirigeants du monde ne planchent pas immédiatement sur une coopération à grande échelle
Provenance Montréal, Québec, Canada
Greta Thunberg Militante p. a9
À l'occasion de la grande marche sur le climat qui se tient aujourd'hui à Montréal, nous publions un extrait du livre-manifeste de Greta Thunberg, Rejoignez-nous #GrevePourLeClimat, traduit de l'anglais par Flore Vasseur, publié chez KERO.
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es dizaines de milliers de jeunes ont fait la grève pour le climat dans les rues de Bruxelles ou Paris. Des centaines de milliers font de même partout dans le monde. Nous sommes en grève de l'école parce que nous, nous avons fait nos devoirs. Les gens nous disent toujours qu'ils sont pleins d'espoir. Qu'ils espèrent que les jeunes sauveront le monde. Mais nous n'allons pas sauver le monde. Il ne reste pas suffisamment de temps pour que nous grandissions et prenions les commandes. Parce qu'en 2020, nous devons avoir inversé la courbe de nos émissions carbone. C'est l'an prochain !
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Nous savons que les hommes et les femmes politiques ne veulent pas nous parler. Très bien, nous ne voulons pas leur parler non plus. À la place, nous voulons qu'ils parlent aux scientifiques, qu'ils les écoutent enfin. Parce que nous ne faisons que répéter ce qu'ils disent et redisent depuis des décennies. Nous voulons que vous respectiez l'Accord de Paris et les préconisations des rapports du GIEC. Nous n'avons aucun autre
Des manifestants, pancartes à la main, lors de la marche pour le climat qui s'est tenue à Londres le 20 septembre dernier.
manifeste politique ni aucune autre demande que celle-là : écoutez la science ! Quand la plupart des politiques parlent des grèves de l'école pour le climat, ils parlent d'à peu près tout sauf de la crise du climat. Beaucoup d'entre eux détournent la question et débattent de savoir si nous sommes en train d'encourager l'absentéisme. Ou si nous ne devrions pas plutôt aller à l'école. Ils inventent toutes sortes de conspirations et font de nous des marionnettes incapables de penser par elles-mêmes. Ils font tout ce qu'ils peuvent pour détourner l'attention de la crise du climat et changer de sujet. Ils ne veulent pas en parler parce qu'ils savent très bien qu'ils ne peuvent pas gagner cette bataille. Ils savent très bien qu'ils n'ont pas fait leurs devoirs. Mais nous, nous les avons faits. Si vous aviez fait vos devoirs, vous comprendriez que nous avons besoin d'un nouveau projet politique. Nous
avons besoin d'une économie totalement repensée en fonction de ce qu'il reste de notre budget carbone déjà faible. Mais cela n'est pas suffisant. Oui, nous avons besoin d'une toute nouvelle façon de penser. Le système politique que vous avez créé ne fonctionne que sur le principe de compétition. Vous trichez autant que vous le pouvez puisque le plus important, c'est de gagner. Uniquement pour avoir plus de pouvoir. Nous devons arrêter cela, nous devons arrêter de nous battre les uns contre les autres en permanence. Nous devons coopérer et partager les ressources de la planète de façon équitable. Nous devons commencer à vivre dans les limites de ce que la planète propose, à nous concentrer sur les questions d'équité, et prendre quelques pas de recul au nom de la vie des différentes espèces. Il faut que nous protégions la biosphère. L'air. Les forêts. La terre. Cela paraît bien naïf. Mais si vous aviez fait vos devoirs, vous sauriez que nous n'avons pas d'autre choix. Nous devons utiliser chaque parcelle de notre être pour stopper le changement climatique. Car si nous n'y parvenons pas, tous nos progrès et réalisations n'auront servi à rien. Et l'héritage politique de nos dirigeants actuels sera le plus grand échec de toute l'histoire de l'humanité. On se souviendra d'eux comme des pires criminels de tous les temps parce qu'ils auront décidé de ne pas écouter et de ne pas agir. Mais cela pourrait être différent. Il est encore temps. Pour le futur de tous On nous dit que l'Union européenne entend poser son objectif de réduction des émissions carbone à 45 % en dessous des émissions de 1990, d'ici 2030. Cer-
tains disent que c'est bien, que c'est ambitieux. Mais cet objectif ne suffira toujours pas à maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 1,5 degré. Cet objectif ne suffit pas à protéger le futur des enfants d'aujourd'hui. Si l'Union européenne entend sérieusement s'engager à limiter le réchauffement climatique à 2 degrés, elle doit réduire ses émissions carbone de 80 % d'ici à 2030 (et cela inclut le transport aérien et maritime). C'est donc deux fois plus ambitieux que la proposition actuelle. Les actions requises vont au-delà de tout manifeste ou parti politique. À nouveau, nos dirigeants ont balayé leur désastre sous le tapis pour que notre génération le nettoie ensuite. Certains disent que nous nous battons pour notre futur, c'est faux. Nous ne nous battons pas pour notre futur. Nous nous battons pour le futur de tout le monde. Et si vous pensez que nous ferions mieux d'aller à l'école, alors nous suggérons que vous nous remplaciez dans la rue, que vous fassiez la grève vous-même. Ou plutôt, que vous nous rejoigniez pour accélérer les choses. Et pardonnez-moi, mais dire que tout va très bien se passer tout en continuant à faire comme avant ne nous donne aucun espoir. C'est même l'opposé de l'espoir. Et pourtant, c'est exactement ce que vous faites. Vous ne pouvez pas rester sans rien faire à attendre que l'espoir vous tombe dessus. Ou alors vous agissez comme des enfants irresponsables et gâtés. Vous n'avez pas l'air de comprendre que l'espoir est une chose que vous devez aller chercher, que vous devez gagner. Et si vous êtes encore là, à raconter que « nous sommes en train de gâcher notre
précieux temps d'apprentissage », alors laissez-moi vous rappeler que nos dirigeants ont gâché des décennies en déni et inaction. Et comme le temps est en train de nous échapper, nous avons décidé d'agir. Nous avons commencé à nettoyer votre désastre. Et nous ne nous arrêterons pas tant que nous n'aurons pas fini. Certains disent que nous nous battons pour notre futur, c'est faux. Nous ne nous battons pas pour notre futur. Nous nous battons pour le futur de tout le monde. Et si vous pensez que nous ferions mieux d'aller à l'école, alors nous suggérons que vous nous remplaciez dans la rue, que vous fassiez la grève vous-même. Ou plutôt, que vous nous rejoigniez pour accélérer les choses. GRETA THUNBERG
Illustration(s) : BEN STANSALL AGENCE FRANCEPRESSE
Vendredi 27 septembre 2019 • 17:32:12 UTC -0400 Nom de la source
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Budget de La Presse Canadienne pour le vendredi 27 septembre 2019 La Presse canadienne
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ONTRÉAL - JOUR 17 DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE
MONTRÉAL - La campagne électorale fédérale était en arrière-plan vendredi, alors que tous les yeux étaient tournés vers la grande marche sur le climat à Montréal et son invitée d'honneur, la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg. 1190 mots Par Catherine Lévesque (Avec photo) (16 h 50) ÉLECFÉD-SYNTHÈSE *Les textes suivants sont réservés aux abonnés du service PREMIUM* COQUITLAM - Andrew Scheer est le seul des chefs des principaux partis politiques qui ne participe pas à une marche sur le climat, mais il trouve les jeunes qui manifestent dans les rues « inspirants » . (Lead suivra) ÉLEC-FÉDCONSERVATEURS MONTRÉAL - Justin Trudeau a l'intention de compenser l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES) résultant de l'expansion du pipeline Trans Mountain en plantant beaucoup plus d'arbres. (Avec photo) (Lead suivra) ÉLEC-FÉD-LIBÉRAUX © 2019 La Presse Canadienne. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·PC·331576ba8ea94f76b76f449c3bff6347
OTTAWA - L'homme qui a exhumé du passé la photo montrant Justin Trudeau portant un « brownface » lors d'un bal « Mille et une nuits » , il y a 18 ans, est
sorti de son mutisme, vendredi, pour assurer qu'il avait agi dans l'intérêt public. Par Christian Paas-Lang (À venir) OTTAWA - Celle qui a pris la place d'Éva Nassif comme candidate libérale dans un comté lavallois est obligée d'attendre de l'argent d'Ottawa pour faire campagne. 595 mots Par Lina Dib (16 h 36) ÉLEC-FÉD-VIMY OTTAWA - Au moins deux « groupes tiers » ont modifié leur stratégie publicitaire au début de cette campagne, ce qui semble démontrer l'impact des nouvelles règles fédérales en matière de publicités électorales. 556 mots Par Christian Paas-Lang (Avec photo) (15 h 42) ÉLEC-FÉD-PUBLICITÉS-TIERS LADYSMITH - Les Canadiens doivent être « audacieux » dans leur lutte contre les changements climatiques, a affirmé vendredi le chef néo-démocrate Jagmeet Singh, qui préfère ce terme à celui de « radical » utilisé par sa rivale du Parti vert, Elizabeth May, jeudi. 480 mots (Avec photo) (13 h 01) ÉLEC-FÉDNPD --------------GRÈVE MONDIALE POUR LE CLIMAT MONTRÉAL - Des centaines de milliers de manifestants descendent dans les rues à travers le monde, vendredi,
pour participer à une deuxième vague de mobilisation planétaire réclamant une action rapide contre les changements climatiques. (Avec photo) (Lead suivra) MANIF-CLIMAT-DERNIÈREHEURE MONTRÉAL - Quelques centaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues du centre-ville de Montréal vendredi après-midi pour réclamer des actions concrètes afin de lutter contre les changements climatiques. (Avec photo) (Lead suivra) MANIF-CLIMAT BANFF - Des dirigeants de l'industrie pétrolière et gazière estiment que les demandes des organisateurs de la manifestation mondiale pour le climat de vendredi pour passer rapidement des énergies fossiles à des énergies complètement renouvelables sont naïves et irréalistes. (Avec photo) (Lead suivra) MANIF-CLIMAT-PÉTROLIÈRES MONTRÉAL - La marche pour le climat de vendredi à Montréal s'est avérée colorée, enthousiaste et bruyante, avec de nombreuses personnes déguisées, des échassiers, des marionnettes géantes et même un très long pipeline en pièces détachées paradé pour dénoncer le projet de gazoduc GNL. Avec un aussi grand nombre de participants, il fallait s'attendre à une variété de pancartes dont les auteurs cherchaient à rivaliser d'ingéniosité. 372 mots Par Pierre Saint-Arnaud (Avec photo) (17 h 03) MANIFCLIMAT-SLOGANS MONTRÉAL - Présentée comme « une jeune guerrière » de l'environnement par le chef national de l'Assemblée des Premières Nations, Perry Bellegarde, la jeune militante écologiste Greta Thunberg s'est adressée pour la première fois au public montréalais, vendredi matin,
souhaitant un vaste mouvement de mobilisation pour faire bouger les choses. 428 mots Par Lia Lévesque (Avec photo) (15 h 55) GRETA-MARCHE-MONTRÉAL CALGARY - Une défenseuse des droits des enfants exhorte le Canada à adopter un protocole des Nations unies que 16 jeunes, y compris la militante suédoise Greta Thunberg, mettent de l'avant pour promouvoir l'action climatique. 412 mots Par Lauren Krugel (Avec photo) (15 h 17) CLIMAT-GRÈVE-ONUCANADA MONTRÉAL - Présentée comme « une jeune guerrière » de l'environnement par le chef national de l'Assemblée des Premières Nations, Perry Bellegarde, la jeune militante écologiste Greta Thunberg s'est adressée pour la première fois au public montréalais, vendredi matin, souhaitant un vaste mouvement de mobilisation pour faire bouger les choses. 428 mots Par Lia Lévesque (Avec photo) (13 h 41) GRETA-MARCHE-MONTRÉAL MONTRÉAL - « Dans de bonnes circonstances, être différent est un superpouvoir » , a récemment répliqué à ses détracteurs la jeune militante écologiste Greta Thunberg. 698 mots Par JeanBenoit Legault (Avec photo) (8 h 00) SANTÉ-GRETA-ASPERGER ---OTTAWA - La Gendarmerie royale du Canada (GRC) essayait désespérément de tenir à jour les attestations de sécurité de son personnel au moment où un de ses officiers supérieurs du renseignement tentait, selon la Couronne, de révéler des secrets « à une entité étrangère ou à un groupe terroriste » . 681 mots Par Jim Bronskill (Avec pho-
to) (14 h 46) GRC-ORTIS-MESURES OTTAWA - La Cour suprême du Canada renvoie à la case départ la journaliste Marie-Maude Denis et l'ancien ministre Marc-Yvan Côté qui se querellent dans une affaire de protection des sources journalistiques. 865 mots Par Lina Dib (14 h 36) JUGEMENT-SOURCEJOURNALISTIQUE OTTAWA -Le gouvernement libéral de Justin Trudeau a cumulé un déficit budgétaire de 1,6 milliard $ au cours des quatre premiers mois de l'exercice en cours, les dépenses de programmes ayant augmenté de 9,5 pour cent par rapport à la même période l'année précédente, selon les chiffres préliminaires dévoilés par le ministère des Finances. 230 mots (Avec photo) (12 h 05; aussi transmis en Affaires) DÉFICITFÉDÉRAL ---MONTRÉAL - Shoppers Drug Mart, qui exploite la bannière Pharmaprix au Québec, a accepté de verser 20,2 millions $ à la Régie de l'assurance-maladie du Québec dans le cadre d'une entente confidentielle qui est intervenue entre les parties. 215 mots (15 h 53) MÉDICAMENTS-ENTENTE-RAMQ MONTRÉAL - Même après avoir bénéficié de dizaines de millions de dollars d'argent public, la filière du lithium n'a pas livré la marchandise, reconnaît le ministre de l'Économie, Pierre Fitzgibbon, qui refuse de baisser les bras. 635 mots Par Julien Arsenault (Avec photo) (15 h 02; aussi transmis en Affaires) FITZGIBBON-LITHIUM MONTRÉAL - Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a confirmé vendredi matin un premier cas au
Québec d'une personne atteinte de maladie pulmonaire sévère associée au vapotage. 542 mots (Avec photo) (13 h 29) VAPOTAGE-MALADIE-GRAVE ---TORONTO - Quelques heures après avoir conduit une fourgonnette louée sur un trottoir achalandé de Toronto tuant 10 personnes et en blessant 16 autres, Alek Minassian s'est décrit à la police comme étant un puceau de 25 ans qui cherchait à se venger après avoir été rejeté sexuellement et ridiculisé par les femmes pendant des années. 1188 mots Par Liam Casey (Avec photo) (8 h 53) ONTARIO-ATTAQUE-FOURGONNETTE
AFFAIRES TORONTO - Synthèse de l'activité quotidienne sur les marchés boursiers américains. (À venir) DETROIT - Le constructeur automobile Fiat Chrysler a accepté de débourser 40 millions $ US pour régler une plainte déposée par les autorités de réglementation en valeurs mobilières selon laquelle il aurait induit les investisseurs en erreur en exagérant ses chiffres de vente mensuels. 144 mots (Avec photo) (13 h 57) USA-FIAT-CHRYSLER-AMENDE MONTRÉAL - La grève pour le climat qui se déroule vendredi à Montréal a convaincu certaines organisations de fermer leurs portes de manière solidaire, notamment l'agence des Nations unies qui s'intéresse à l'aviation civile, un secteur qui a fait l'objet de critiques pour ses émissions de gaz carbonique. 252 mots (Avec photo) (12 h 57) OACIGRÈVE-THUNBERG
MONTRÉAL - La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), l'un des principaux actionnaires d'Eurostar, se retrouve au coeur d'un important projet de fusion avec Thalys, qui donnerait naissance à un géant européen des réseaux ferroviaires à grande vitesse. 277 mots (11 h 01) CDPQ-EUROSTAR-THALYS ---INTERNATIONAL TRAVERSE CITY - Les Américains ne sont pas prêts à tout faire pour sauver la planète, révèle un nouveau sondage. 257 mots Par John Flesher et Emily Swanson (Avec photo) (15 h 10) USA-CLIMAT-GESTES PORT-AU-PRINCE - Des manifestants qui réclament la démission du président haïtien Jovenel Moïse ont attaqué des commerces et des commissariats de police vendredi. 123 mots (Avec photo) (14 h 30) HAÏTI-ÉMEUTES BERLIN - Des centaines de milliers d'élèves sont descendus dans les rues du monde vendredi pour participer à une deuxième vague de manifestations planétaires réclamant une action rapide contre les changements climatiques. 728 mots (Avec photo) (10 h 52) GRÈVESCLIMATIQUES
Au pupitre: Caroline St-Pierre (matin), Josianne Bertrand et Mario Simard (après-midi), François Vézina (soir) Tél.: 514-985-7229 Courriel: enne.com
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Vendredi 27 septembre 2019 • 18:41:33 UTC -0400 Nom de la source
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Marche pour le climat à Montréal: les derniers développements
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ONTRÉAL - Des centaines de milliers de manifestants descendent dans les rues à travers le monde, vendredi, pour participer à une deuxième vague de mobilisation planétaire réclamant une action rapide contre les changements climatiques. Voici notre couverture en direct du déroulement de la manifestation à Montréal et ailleurs au pays. _-_ 18 h 00 L'heure est aux bilans après la grande marche pour le climat à Montréal. L'agent Manuel Couture, du Service de police de la Ville de Montréal, fait état d'une « mobilisation historique » . « Nous aimerions remercier les participants à la marche pour le climat, qui s'est avérée être un franc succès » , a-t-il déclaré, en soulignant son déroulement pacifique et sécuritaire. Toutes les artères ont pu être rouvertes à la circulation peu de temps après la fin de la manifestation.
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Du côté de la Fondation David Suzuki, on recense également près d'un demimillion de manifestants. « L'intersectionnalité et la diversité de la coalition constituent la force de ce mou-
vement intergénérationnel, peut-on lire dans un communiqué de l'organisme. Il est temps que les gouvernements se mettent au diapason. » _ - _ 17 h 30 La mairesse de Montréal, Valérie Plante, remet la clé de la ville à la jeune militante écologiste Greta Thunberg. « À Montréal, les jeunes étaient déjà très mobilisés, mais pouvoir compter sur la présence de Greta aujourd'hui a donné beaucoup d'espoir et d'énergie à ces jeunes - et moins jeunes » , a souligné la mairesse, qui fait état de la plus grande manifestation de l'histoire de Montréal. Valérie Plante a pour sa part marché aux côtés du chanteur de reggae Tiken Jah Fakoly. Elle a publié sur les réseaux sociaux des photos la montrant en compagnie de l'artiste ivoirien, qui a récemment fait paraître un album à saveur écologiste intitulé « Le monde est chaud ». _ - _ 17 h 15 Des militants antifascistes se réunissent au Square Victoria, tandis que le point d'arrivée de la manifestation, sur le boulevard Robert-Bourassa, à l'intersection de la rue Wellington, est presque complètement dégagé.
_ - _ 16 h 15 La manifestation tire à sa fin et les corps policiers rapportent une seule arrestation. La Gendarmerie royale du Canada confirme avoir maîtrisé un homme, dont la garde a été transférée au Service de police de la Ville de Montréal. L'agent Manuel Couture du SPVM explique qu'il s'agit d'un homme âgé de 39 ans qui aurait lancé des oeufs en direction de Justin Trudeau. Les projectiles n'ont pas atteint le premier ministre, précise-t-il. _-_ 16 h 00 La militante écologiste Greta Thunberg est montée sur scène, devant une foule en liesse. « Des millions de personnes manifestent en ce moment autour du monde, a-t-elle souligné. C'est incroyable d'être unis d'une telle façon pour une cause commune. » L'adolescente a relevé de nombreuses similitudes entre le Canada et son pays d'origine, la Suède, tels que les hivers enneigés et le hockey sur glace. « Vous êtes une nation qui est supposément chef de file en matière de climat. La Suède est également supposément chef de file en matière de climat. Et dans les deux cas, ça ne veut absolument rien dire » , a-t-elle avancé. À l'issue du sommet des Nations unies pour le climat, cette semaine, à New
York, Greta Thunberg estime que les décideurs politiques ont à nouveau laissé tomber la jeunesse « avec leurs mots vides et leurs plans insuffisants » . « Si les gens au pouvoir n'assument pas leurs responsabilités, alors nous le ferons pour eux, a-t-elle enchaîné. Laissez nous être des enfants. Faites votre part. » Elle a conclu son allocution avec quelques mots en français: « Le changement arrive. » _ - _ 15 h 30 François Geoffroy, un représentant de La Planète s'invite au Parlement, a pris le micro pour annoncer à la foule que près de 500 000 personnes ont pris part à la marche, selon les calculs des organisateurs. Il a fallu deux heures et demie pour dégager le point de départ de la manifestation, tellement il était bondé. Au Québec, les milieux syndicaux, étudiants et communautaires ont tous répondu présents à l'appel à une grève mondiale. Les organisateurs estiment que quelque 200 000 étudiants ont débrayé à travers le Québec, sans compter que « la majorité des institutions postsecondaires » ont levé les cours pour la journée. Aux niveaux primaire et secondaire, les 114 000 élèves de la Commission scolaire de Montréal profitent d'une journée pédagogique. Selon les chiffres de La Planète s'invite au Parlement, une dizaine de syndicats regroupant 7600 travailleurs, de même
que plus d'une centaine de groupes communautaires sont aussi en grève vendredi. Plusieurs entreprises ont aussi fermé leurs portes afin de permettre à leurs employés de se joindre à la marche. Le détaillant de matériel de plein air Mountain Equipment Co-op, par exemple, n'ouvrira ses magasins qu'à partir de 17 h à travers le Canada. Toutes les boutiques canadiennes de Lush Cosmétiques, ainsi que le siège social et les manufactures de l'entreprise, ont également fermé exceptionnellement pour la journée. _ - _ 15 h 00 À Québec, des milliers de manifestants ont formé un cortège sur les plaines d'Abraham, près du Musée national des beaux-arts, pour descendre la Grande Allée et se rendre devant le parlement. Les participants déambulaient avec entrain et dans la bonne humeur, en scandant des slogans. Des porte-parole des manifestants ont tenu à réagir à une lettre ouverte de M. Legault publiée le jour même. Il dit avoir entendu le « cri du coeur » des jeunes et rappelle qu'il va présenter un plan d'action au début de l'an prochain. « C'était très, très paternaliste, c'est bien beau de dire que les jeunes sont beaux à voir, maintenant il faut qu'il pose des gestes, le gouvernement Legault continue à être complètement incohérent » , a déploré Alice-Anne Simard, directrice de l'organisme Eau Secours, citant en exemple le projet d'un troisième lien entre Québec et Lévis.
_ - _ 14 h 45 Les manifestants s'amassent devant la scène qui a été érigée sur le boulevard Robert-Bourassa, à l'intersection de la rue Wellington. L'auteur-compositeur-interprète LouisJean Cormier a livré une performance musicale en attendant les discours de clôture. En première rangée devant la scène, un manifestant octogénaire souhaite que les militants qui prendront la parole mettent l'accent sur le pouvoir populaire. « L'humanité est en danger de disparition, c'est sérieux » , s'insurge Roger Julien. Un optimisme inquiet perçait dans les propos de plusieurs autres manifestants. « Puisque tout le monde se réunit, je pense que ça va peut-être finir par faire changer les choses » , a expliqué Thani Ratelle, une élève âgée de 16 ans.
« Une chose est sûre: tous les politiciens et politiciennes qui vont mettre les pieds dans cette marche-là aujourd'hui doivent être cohérents. C'est ça que les jeunes attendent de nous » , avait-elle souligné plus tôt dans la journée. L'annonce de la présence du ministre québécois de l'Environnement, Benoit Charette, avait été mal accueillie par les organisateurs, qui estiment que le gouvernement caquiste fait partie du problème.
GNL et ensuite dire qu'on va réduire les gaz à effet de serre » , a-t-il fait valoir en entrevue téléphonique avec La Presse canadienne. Les manifestants s'étaient donné rendezvous à l'Université du Québec à Chicoutimi et ils comptent marcher jusqu'au bureau du député fédéral de Chicoutimi-Le Fjord, le conservateur Richard Martel. _ - _
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13 h 15
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Les manifestants qui ouvrent la marche ont rejoint le boulevard René-Lévesque, dont ils occupent l'entièreté des huit voies. Ils portent une banderole haute en couleur sur laquelle on peut lire « Au front pour la Terre Mère » .
Ailleurs dans la province, des marches similaires étaient également prévues dans quelques dizaines de municipalités, de Rouyn-Noranda à Gaspé, en passant par la communauté innue de Ekuanitshit, sur la Côte-Nord.
Justin Trudeau marche aux côtés de plusieurs candidats libéraux, dont les
À Saguenay, les organisateurs de la marche font état d'une mobilisation qui dépasse leurs attentes. Adrien GuibertBarthez, co-porte-parole de la Coalition Fjord, estime que plusieurs centaines de personnes se sont déplacées dans le cadre du mouvement mondial, mais aussi pour démontrer leur opposition à un enjeu bien régional: le projet de GNL Québec.
ministres François-Philippe Champagne et Mélanie Joly. Il est également accompagné de sa femme, Sophie Grégoire, et de leurs enfants.
Un homme qui transportait des oeufs a été intercepté par des agents de sécurité.
Des politiciens provinciaux, tels que Manon Massé, ont également été vus dans la manifestation.
Le projet, qui consiste en la construction d'un gazoduc de 750 km qui transporterait du gaz naturel de l'Ouest jusqu'à une usine de liquéfaction à Saguenay pour ensuite l'exporter par des navires, est soutenu par le gouvernement de François Legault.
Pour la co-porte-parole de Québec solidaire, les dirigeants qui font le choix de manifester devront ensuite s'engager à agir face à l'urgence climatique.
« On ne pense pas qu'un ministre, un premier ministre ou n'importe quel élu - qu'il soit provincial, fédéral ou municipal - puisse appuyer un projet comme
Pour une autre élève de 16 ans, TaichaCloé Théodore, il était important d'être là. « C'est quand même notre futur, a-telle relevé. S'il y a les changements climatiques, c'est sûr que nos enfants vont vivre dans un monde pourri. » _ - _ 14 h 30
La foule autour de lui chante « On avance pour la planète! » et « No pipelines! » . Justin Trudeau applaudit, salue les manifestants et les remercie d'être présents.
_-_ 12 h 45 Plusieurs autres manifestations sont en cours ailleurs au pays. Dans le centre-ville d'Ottawa, la foule s'étire sur plus d'une dizaine de quadrilatères.
À Toronto, le rassemblement prend place devant le parlement ontarien. « Systems change, not climate change » , scandent les manifestants, pour réclamer des changements d'ordre systémique. Plus tôt en journée, des milliers de NéoÉcossais s'étaient réunis devant les quartiers généraux de Nova Scotia Power, à Halifax. Julia Sampson, une des organisatrices de la marche, âgée de seulement 17 ans, réclame un rehaussement du financement provincial des énergies vertes et une plus grande sensibilisation aux changements climatiques à l'école. À Saint-Jean de Terre-Neuve, une foule s'est amassée devant la tour de l'horloge de l'Université Memorial. Bon nombre de manifestants cherchent à dénoncer l'industrie pétrolière de la province. Ils devaient eux aussi se rendre devant leur parlement. _-_ 12 h 30 La manifestation de Montréal se met en branle. Jeunes et moins jeunes brandissent des pancartes, souvent confectionnées à partir de boîtes en carton, sur lesquelles on peut notamment lire « Terriens en détresse » , « Planète à vendre » et « Il est temps de se réveiller » .
_ - _ 12 h 00 Avant de se joindre à la marche sur le climat à Montréal, Justin Trudeau a annoncé qu'un gouvernement libéral réélu s'engage à planter deux milliards d'arbres au Canada dans la prochaine décennie. En conférence de presse, le premier ministre sortant a tout de même défendu l'achat du pipeline Trans Mountain, qui permettra l'exportation de plus de pétrole et augmentera les émissions de gaz à effet de serre. Il dit que les profits générés par Trans Mountain seront réinvestis dans la transition énergétique. Le chef bloquiste Yves-François Blanchet, qui est également présent à la manifestation montréalaise, affirme que des telles annonces ne sont que cosmétiques. « Faire une promesse qui va être mesurable longtemps après la retraite de celui qui fait la promesse, ça ne vaut absolument rien » , a-t-il dénoncé. « J'ai la prétention qu'au moins, chez nous, dans notre programme, c'est très clair. Il n'y a rien qui soit favorable à l'industrie pétrolière » , a souligné M. Blanchet. - _ _
Fidèles à l'esprit du point de départ de la marche, au pied du mont Royal, plusieurs manifestants jouent des percussions et divers instruments de musique. Bon nombre d'élèves portent leur uniforme scolaire, sur lequel ils ont épinglé un cercle vert, symbole de cette mobilisation pour l'environnement.
11 h 30 Les manifestants convergent au monument à Sir George-Étienne Cartier, au parc du Mont-Royal, en vue de la grande marche pour le climat à Montréal. Plusieurs leaders politiques y sont attendus, dont Justin Trudeau, du Parti libéral du Canada, Yves-François Blanchet, du
Bloc québécois, et Elizabeth May, du Parti vert du Canada. Le Service de police de la Ville de Montréal a effectué un important déploiement dans les environs. L'avenue du Parc a été fermée à la circulation. En matinée, la bonne humeur régnait dans le métro, dont l'accès a été rendu gratuit pour la journée par la Société de transport de Montréal. Ce rassemblement s'inscrit dans le cadre de l'appel à la grève mondiale pour exhorter les décideurs à agir face à l'urgence climatique. Au Canada seulement, plus de 140 manifestations similaires sont prévues à travers le pays. - _ _ 11 h 00 La militante écologiste Greta Thunberg s'est adressée pour la première fois au public montréalais. Elle est apparue tout sourire, pancarte au bras: « Je suis vraiment emballée d'être ici » , a-t-elle déclaré. Elle a été accueillie par des chefs autochtones qui lui ont remis des cadeaux. La jeune Suédoise a brièvement pris la parole aux côtés d'une douzaine de groupes écologistes et a échangé quelques mots avec le célèbre écologiste David Suzuki, au pied du mont Royal, peu avant le début de la marche. Elle s'était auparavant entretenue avec le premier ministre sortant du Canada, Justin Trudeau. Questionnée par les journalistes, elle a dit ne pas vouloir personnaliser le débat et souhaite que tous les décideurs sur la planète écoutent ce que dit la science.
Note(s) : Mise à jour
Vendredi 27 septembre 2019 • 17:00 HNA Nom de la source ICI Radio-Canada - Le Radiojournal Type de source Télévision et radio • Radio Périodicité Quotidien
ICI Radio-Canada - Le Radiojournal • 433 mots
Marche pour le climat à Montréal : Greta Thunberg appelle les élus à "écouter la science et agir"
Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
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OANE PRINCE (LECTRICE) :
- D'Halifax à Vancouver en passant par Montréal et Toronto, des Canadiens de tous les âges marchent pour le climat. Parce que notre collègue Éric Plouffe a également suivi la manifestation à Montréal. Voici son reportage.
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Dans cette marche, une mère explique à sa petite fille pourquoi les manifestants pressent les gouvernements d'agir. INTERVENANTE NON IDENTIFIÉE (MANIFESTANTE) :
Avec nous dans la rue! Avec nous dans la rue! ÉRIC PLOUFFE (REPORTER) :
ÉRIC PLOUFFE (REPORTER) :
C'est une véritable marée humaine qui a déferlé dans les rues du centre-ville de Montréal. Des dizaines de milliers de manifestants, dont plusieurs pancartes à la main, ont scandé des slogans réclamant des actions immédiates pour contrer les changements climatiques. À la tête de cette grande marche, la militante Greta Thunberg qui a appelé les élus, dont Justin Trudeau qu'elle a rencontré peu avant le départ du cortège, à en faire plus, écouter la science et agir.
Ces élèves d'une école secondaire nous disent pourquoi ils ont tenu à être là.
GRETA THUNBERG (MILITANTE ÉCOLOGISTE) :
Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire.
ÉRIC PLOUFFE (REPORTER) :
Ça veut dire qu'on ne fait pas assez, que nos dirigeants ne font pas assez pour protéger l'environnement. Et il faut que ça change très rapidement.
GROUPE DE MANIFESTANTS :
© 2019 CBC/Radio-Canada. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.
Crions, plus fort, pour que personne ne nous ignore!
Just listen to the science, act on the science. GROUPE DE MANIFESTANTS :
INTERVENANT NON IDENTIFIÉ #1 (MANIFESTANT ÉTUDIANT) : Il y a un réchauffement climatique. La planète est en danger, puis il faut faire attention. INTERVENANT NON IDENTIFIÉ #2 (MANIFESTANT ÉTUDIANT) : S'il faut qu'encore aujourd'hui, après qu'il y ait autant d'études qui ont démontré que la planète est en danger, qu'il y a beaucoup de monde qui croient que... tu sais, du n'importe quoi. Et je crois que c'est important que le monde dise : c'est vrai. Et plus il va y voir de personnes qui vont croire, plus d'actions vont être pris-
es et plus de chances on a de sauver la planète. ÉRIC PLOUFFE (REPORTER) : Pour ce manifestant, cette prise de conscience sociale de cette ampleur est encourageante. INTERVENANT NON IDENTIFIÉ #3 (MANIFESTANT) : On a comme une petite lueur d'espoir parce que ça fait des années et des années et des années qu'on fait juste accepter, parce qu'on ne peut rien faire. Là, on a peut-être un début. GROUPE DE MANIFESTANTS : On avance! On avance! On recule pas! ÉRIC PLOUFFE (REPORTER) : Il croit comme bien d'autres manifestants que les générations les plus jeunes ont le pouvoir de changer les choses. Éric Plouffe, Radio-Canada, Montréal.
Vendredi 27 septembre 2019 • 17:00 HNA Nom de la source ICI Radio-Canada - Le Radiojournal Type de source Télévision et radio • Radio Périodicité Quotidien
ICI Radio-Canada - Le Radiojournal • 424 mots
Plusieurs centaines de milliers de manifestants à Montréal pour le climat
Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
G
RETA THUNBERG (MILITANTE ÉCOLOGISTE) :
- JOANE PRINCE (LECTRICE) : Aujourd'hui au Radiojournal. GROUPE DE MANIFESTANTS : On avance! On avance! On recule pas! JOANE PRINCE (LECTRICE) : D'Halifax à Vancouver en passant par Montréal et Toronto, des Canadiens de tous les âges marchent pour le climat. INTERVENANTE NON IDENTIFIÉE #1 (MANIFESTANTE) : On veut que nos enfants, nos petits-enfants puissent profiter de notre planète comme nous, on en profite présentement. INTERVENANTE NON IDENTIFIÉE #2 (MANIFESTANTE) : Ce n'est pas normal qu'à notre âge, notre rêve, ça ne sera plus de devenir astronaute, ça ne sera plus de devenir millionnaire, ça sera juste d'avoir la chance de mourir de vieillesse. -
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Le changement arrive, si vous l'aimez ou non. (Acclamations) On vient d'entendre la militante écolo-
giste Greta Thunberg qui a pris la tête d'un immense cortège qui a sillonné les rues du centre-ville de Montréal, quelques jours après son retentissant "Comment osez-vous?" lancé aux chefs d'État et de gouvernement à l'ONU. Des marches pour le climat ont également eu lieu dans plusieurs autres villes du pays. Nous allons donc voir avec nos journalistes sur place comment se déroule la journée, en commençant par MarieJosée Paquette-Comeau à Montréal. Alors, Marie-Josée, où en est-on? MARIE-JOSÉE PAQUETTECOMEAU (REPORTER) : Écoutez, c'était la plus grande manifestation de l'histoire de Montréal, selon la mairesse Valérie Plante. Les organisateurs parlent de 500 000 manifestants. Les services d'urgence, eux, estiment plutôt la foule à 300 000 personnes. À cette heure-ci, je peux vous dire que la majorité des participants ont quitté les lieux. Il reste quelques dizaines d'entre eux qui sont assis ici pour profiter du beau temps. Mais cet après-midi, la foule était vraiment en liesse lors du discours de Greta Thunberg, un discours où elle a comparé le Canada à son pays d'origine, la Suède. Elle a dit que les deux pays étaient considérés comme des chefs de file en matière de climat, ce qu'elle (sic) doute. Elle dit : il n'en est absolument rien. Et à l'issue du sommet des Nations unies sur le climat, elle dit que les décideurs ont encore une fois
laissé tomber la jeunesse et elle rappelle que si les gens au pouvoir ne veulent pas assumer leurs responsabilités, eh bien la jeunesse le fera pour eux. Ce message a ravi les manifestants qui étaient sur place, des manifestants qui ont été invités par les organisateurs de la marche au prochain rendez-vous aux urnes, le 21 octobre prochain. JOANE PRINCE (LECTRICE) : Merci beaucoup, Marie-Josée. Nous reviendrons à vous dans quelques instants.
Vendredi 27 septembre 2019 • 17:00 HNA Nom de la source ICI Radio-Canada - Le Radiojournal Type de source Télévision et radio • Radio Périodicité Quotidien
ICI Radio-Canada - Le Radiojournal • 102 mots
Marche pour le climat à Montréal : Greta Thunberg rencontre en privé la mairesse Plante
Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
J
OANE PRINCE (LECTRICE) :
Alors revenons à Marie-Josée Paquette-Comeau qui est toujours dans les rues de Montréal. Marie-Josée, qu'est-ce qui est prévu maintenant? MARIE-JOSÉE PAQUETTECOMEAU (REPORTER) : La militante écologiste Greta Thunberg rencontre en privé en ce moment même la mairesse de Montréal à l'hôtel de ville. Il y aura d'ici quelques minutes une cérémonie symbolique pour remettre les clés de la ville à Greta Thunberg. Valérie Plante veut souligner tout le travail de mobilisation de cette adolescente. JOANE PRINCE (LECTRICE) : Merci beaucoup, Marie-Josée. MARIE-JOSÉE PAQUETTECOMEAU (REPORTER) : Merci à vous.
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Vendredi 27 septembre 2019 • 21:00 HNA Nom de la source ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal Type de source Télévision et radio • Télévision Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale
ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal • 497 mots
Manifester pour le climat : la famille Saint-Jacques s'implique de mère en fille et de génération en génération
Provenance Montréal, Québec, Canada
C
LAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE) :
- Plus tard au Téléjournal, manifester pour le climat : la famille Saint-Jacques s'implique de mère en fille et de génération en génération. (À l'écran) Agir au quotidien. Cette mobilisation touche toutes les générations. La famille Saint-Jacques en est l'exemple parfait. Filles, mère et grand-mère ont marché main dans la main. Catherine Gauthier les a suivies. (À l'écran) Montréal. (À l'écran) Trois générations dans la rue. CATHERINE PORTER) :
GAUTHIER
(RE-
Des maracas et des collations dans des contenants réutilisables, bien sûr. Isabelle Saint-Jacques et ses filles se préparent à aller marcher pour la planète. ISABELLE SAINT-JACQUES (PARTICIPANTE À LA MARCHE SUR LE CLIMAT) :
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C'est important pour les enfants, puis les générations futures. INTERVENANTE NON IDENTIFIÉE #1 (FILLE D'ISABELLE SAINTJACQUES) :
Faire plus attention à l'environnement. Parce que la planète, un jour, elle va mourir à cause de la pollution. CATHERINE PORTER) :
GAUTHIER
(RE-
La petite famille du quartier Rosemont pose des gestes au quotidien pour l'environnement. ISABELLE SAINT-JACQUES (PARTICIPANTE À LA MARCHE SUR LE CLIMAT) : On essaie d'acheter de moins en moins d'aliments emballés, individuels, les lunchs zéro déchet. CATHERINE PORTER) :
GAUTHIER
(RE-
Chez les Saint-Jacques, la marche d'aujourd'hui est une affaire de filles. À l'arrêt d'autobus, Madeleine, la soeur d'Isabelle, se joint au groupe avec ses enfants. Et elles ne sont pas les seules à profiter de cette journée pédagogique pour participer à l'événement. L'autobus est rempli d'autres familles du quartier. GRETA THUNBERG (MILITANTE ÉCOLOGISTE) : "I am very excited to be here..." CATHERINE PORTER) :
GAUTHIER
(RE-
À quelques coins de rues de là, Greta Thunberg se prépare à ouvrir la marche. "Des gens de tous âges, de toutes les générations, c'est une très belle journée", dit-elle. L'adolescente suédoise, figure de proue du mouvement Vendredi pour l'avenir, inspire les jeunes d'ici. INTERVENANTE NON IDENTIFIÉE #2 (JEUNE MANIFESTANTE) : Pour elle, c'est important la planète Terre. INTERVENANTE NON IDENTIFIÉE #3 (JEUNE MANIFESTANTE) : Moi, je le sais! Et elle est vraiment courageuse. CATHERINE PORTER) :
GAUTHIER
(RE-
Alors que des dizaines de milliers de personnes convergent vers le point de départ, mamie arrive enfin. Elle s'est laissé convaincre par ses filles pour ses petits-enfants. MARIE SAINT-JACQUES (PARTICIPANTE À LA MARCHE POUR LE CLIMAT) : Elles m'ont invitée : "Maman, est-ce que tu veux venir avec nous à la marche pour le climat?" Puis j'ai dit : bien oui, c'est vrai, c'est pour toutes nos générations, mais surtout nos petits-enfants qui vont vivre sur la planète. CATHERINE PORTER) :
GAUTHIER
(RE-
Isabelle et sa mère souhaitent que le message résonne jusqu'à l'Assemblée nationale et à la Chambre des communes.
MARIE SAINT-JACQUES (PARTICIPANTE À LA MARCHE POUR LE CLIMAT) : Ça me donne beaucoup d'espoir, puis je suis contente de voir que les gens se mobilisent beaucoup. ISABELLE SAINT-JACQUES (PARTICIPANTE À LA MARCHE SUR LE CLIMAT) : J'espère qu'ils vont se réveiller, qu'ils vont s'ouvrir les yeux, qu'ils vont arrêter le climato-scepticisme et s'engager dans des projets concrets. CATHERINE PORTER) :
GAUTHIER
(RE-
Ici Catherine Gauthier, Radio-Canada, Montréal.
Vendredi 27 septembre 2019 • 12:57:06 UTC -0400 Nom de la source
La Presse Canadienne • 263 mots
La Presse Canadienne Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
L'agence onusienne de l'aviation appuie l'environnementaliste Greta Thunberg La Presse canadienne
M
ONTRÉAL - La grève pour le climat qui se déroule vendredi à Montréal a convaincu certaines organisations de fermer leurs portes de manière solidaire, notamment l'agence des Nations unies qui s'intéresse à l'aviation civile, un secteur qui a fait l'objet de critiques pour ses émissions de gaz carbonique. L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) discute de la manière de réduire l'impact environnemental du secteur lors de ses réunions cette semaine. Selon l'Association internationale du transport aérien (IATA), le nombre de passagers aériens devrait doubler d'ici 2037, et les vols commerciaux représentant déjà 2,5 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). L'OACI, qui reprendra ses réunions samedi, a indiqué que « nous avons tous des droits comme des responsabilités en ce qui concerne la diminution de notre empreinte carbone » , en ajoutant que « la majeure partie de la croissance du trafic aérien se produit là où elle est le plus nécessaire » , soit dans les pays en développement. © 2019 La Presse Canadienne. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·PC·e3982c6b7d434a7e859b422fd2034c8a
Dans un message relayé sur Twitter jeudi, l'organisation montréalaise a accueilli la militante Greta Thunberg, qui a contribué à déclencher un mouvement
de sensibilisation à la pollution causée par les vols d'avions après avoir manifesté devant le parlement suédois pendant plusieurs semaines en août 2018. Plus de 200 entreprises et organisations montréalaises ont fermé leurs portes vendredi pour permettre à leur personnel de prendre part à la grève des changements climatiques. Greta Thunberg, qui a rencontré plus tôt vendredi le premier ministre libéral Justin Trudeau, devait s'adresser aux manifestants après la marche, en fin d'après-midi.
Vendredi 27 septembre 2019 • 17:58:17 UTC -0400 Nom de la source
La Presse Canadienne • 1298 mots
La Presse Canadienne Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
Campagne électorale, jour 17: tous les yeux tournés vers Greta et Montréal Catherine Lévesque La Presse canadienne
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ONTRÉAL - La campagne électorale fédérale était en arrière-plan vendredi, alors que tous les yeux étaient tournés vers la grande marche sur le climat à Montréal et son invitée d'honneur, la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg. Trois chefs fédéraux - Justin Trudeau, du Parti libéral du Canada, YvesFrançois Blanchet, du Bloc québécois, et Elizabeth May, du Parti vert du Canada - étaient dans la métropole aux côtés des centaines de milliers de manifestants. Le chef néo-démocrate Jagmeet Singh et le chef conservateur Andrew Scheer étaient tous les deux en Colombie-Britannique. M. Singh a participé à une marche pour le climat à Victoria, M. Scheer, non. La « Greta-manie »
© 2019 La Presse Canadienne. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·PC·62144dc6f30b4cca8e45b99d4514fa03
Un an après le début de sa grève scolaire pour le climat, la jeune militante écologiste Greta Thunberg a été accueillie en héroïne à la fin de la manifestation monstre à Montréal, dont la foule a été estimée à un demi-million de personnes par les organisateurs. « Le changement arrive, si vous l'aimez ou non » , a-t-elle déclaré, en français, en conclusion d'un discours d'une quin-
zaine de minutes. La jeune militante est arrivée àMontréal avec son père grâce à la voiture électrique prêtée par l'acteur et ex-gouverneur de la Californie Arnold Schwarzenegger. Elle s'est adressée pour la première fois au public montréalais en matinée et a ensuite marché au deuxième rang en compagnie de jeunes des Premières Nations. Elle portait une pancarte sur laquelle il était écrit en suédois « Skolstrejk fur klimatet » (grève scolaire pour le climat). Devant les journalistes, elle a enjoint au premier ministre sortant, Justin Trudeau, entre autres, d'en faire plus sur le climat. Mais elle a dit ne pas vouloir personnaliser le débat et souhaite que tous les décideurs sur la planète se rendent compte de l'urgence climatique et écoutent ce que dit la science. « Mon message à tous les politiciens est le même: écoutez et agissez selon les meilleures données scientifiques disponibles actuellement. » À propos des attaques dont elle est victime par certains hommes en position de pouvoir, elle a dit ne pas comprendre pourquoi certains adultes s'en prennent à des enfants et des adolescents qui veulent changer le monde. « Ils doivent ressentir que leur vision du monde, leurs
intérêts sont menacés par nous. On devrait le prendre comme un compliment qu'on a tellement d'impact que des gens veulent nous réduire au silence » , a-telle affirmé. En matinée, vendredi, M. Trudeau a rencontré la militante écologiste. Il dit qu'il l'a remerciée pour sa passion sur le climat et s'est dit tout à fait d'accord avec elle qu'il faut en faire plus pour lutter contre l'urgence climatique. Trudeau apostrophé M. Trudeau a été apostrophé à quelques reprises avant et pendant la marche à Montréal. Avant la marche, il a été interpellé par un manifestant furieux de l'achat de l'oléoduc Trans Mountain par le gouvernement canadien lorsqu'il s'adressait à des militants libéraux. Le chef libéral l'a remercié pour son « leadership » , avant que l'homme se fasse escorter par la sécurité. Pendant le parcours, une poignée de jeunes hommes se sont mis à crier « Trudeau, zéro! » et un autre a chanté une chanson où il traitait M. Trudeau et son candidat Steven Guilbeault de « criminels climatiques » . Un autre manifestant a tenté d'atteindre M. Trudeau avec une douzaine d'oeufs, mais a raté sa cible. Il a rapidement été maîtrisé par les policiers. D'autres manifestants ont interpellé M. Trudeau sur les pipelines. Plus tôt en journée, M. Trudeau a annoncé qu'un gouvernement libéral réélu compenserait l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre résultant de l'expansion du pipeline Trans Mountain en plantant deux milliards d'arbres dans les 10 prochaines années. Cette mesure permettrait d'éliminer 30 mégatonnes de
GES d'ici 2030 et devrait créer près de 3500 nouveaux emplois saisonniers, selon un document d'information du Parti libéral.
May avait déclaré que « tout le monde doit être radical maintenant, parce que nous avons presque atteint le point de non-retour » .
« La crise frappe à notre porte et on doit trouver une solution le plus rapidement possible. Parce que plus on attend, plus les choses s'aggravent. Disons-nous les vraies choses: on n'a plus de temps à perdre. (...) Mais face à la crise, on n'est pas impuissants non plus. En tant que pays, on a deux options: on peut se mettre la tête dans le sable ou on peut passer à l'action. On peut retourner aux années d'inaction de Stephen Harper ou on peut choisir d'avancer » , a-t-il dit.
M. Singh préfère parler d'audace, avançant qu'il faut avoir le courage de s'attaquer aux grands pollueurs et aux grandes entreprises qui continuent de polluer l'environnement.
Le chef bloquiste s'est montré sceptique face à la promesse des libéraux d'atteindre la cible de zéro émission nette de GES d'ici 2050. Il croit que cette promesse arrive beaucoup trop tard, alors que M. Trudeau sera confortablement installé dans sa retraite. « Sans faire de mauvais jeu de mots, les politiques environnementales du gouvernement canadien, c'est du maquillage. Du maquillage par-dessus ce qui reste d'un État pétrolier, dont les politiques sont pétrolières, qui refuse de mettre un terme aux subventions à l'industrie pétrolière. Alors ça reste une opération politique » , a critiqué M. Blanchet. Singh prône l'audace Les Canadiens doivent être « audacieux » dans leur lutte contre les changements climatiques, a affirmé vendredi le chef néo-démocrate Jagmeet Singh, qui préfère ce terme à celui de « radical » utilisé par sa rivale du Parti vert, Elizabeth May, jeudi. En entrevue avec Radio-Canada, Mme
« Il faut avoir le courage, et pour moi, je dis qu'il faut avoir le courage de s'attaquer (aux) grands pollueurs, aux grandes entreprises qui continuent de polluer l'environnement et il faut être audacieux avec nos engagements. Avoir le courage de dire qu'on va et qu'on peut changer la direction du pays. On peut annuler les subventions pétrolières, on peut s'assurer que les plus grands pollueurs paient leur juste part, on peut s'assurer qu'on défend la côte avec un grand "non" au pipeline Trans Mountain » , a déclaré M. Singh. Il a d'ailleurs encore une fois critiqué le gouvernement libéral pour l'acquisition de l'oléoduc Trans Mountain et son projet d'expansion avec l'argent des contribuables. « Comment on peut croire en M. Trudeau en ce moment? Comment on peut avoir confiance en M. Trudeau? Quand il a promis une chose et fait exactement l'opposé... Il n'est pas un leader en matière de changements climatiques, et c'est clair » , a-t-il lancé. M. Singh a commencé la journée avec une annonce sur la protection des collectivités côtières à Ladysmith en Colombie-Britannique. Il a indiqué qu'un gouvernement néo-démocrate créerait un fonds côtier pour défendre le saumon sauvage, améliorer l'équipement et la formation de la Garde côtière et enlever
les navires abandonnés, une annonce qu'il a chiffrée à 40 millions $. Il s'est ensuite dirigé à une marche pour le climat à Victoria. Scheer parle du 3e lien Andrew Scheer a tenté de s'immiscer dans le débat environnemental à sa manière. Il était le seul chef des principaux partis politiques fédéraux à ne pas participer à une marche sur le climat, préférant faire une annonce qui, à son avis, s'inscrit dans son plan environnemental. Le chef conservateur a annoncé qu'il promet d'accorder la priorité aux projets d'infrastructures qui réduiront le temps passé dans le trafic - comme le troisième lien à Québec. Un journaliste lui a demandé s'il n'était pas « contradictoire » de parler d'environnement en faisant la promotion du troisième lien routier entre Lévis et Québec, ce qui ajouterait plus de voitures sur les routes. « Pas du tout » , a répliqué M. Scheer. Questionné au sujet des marches pour le climat, il a dit qu'il a trouvé que les jeunes qui manifestent dans les rues étaient « inspirants » . À son avis, il est « ironique » que M. Trudeau était présent à la manifestation à Montréal pour « protester contre son propre plan en environnement » . Note(s) : modifications « Trudeau apostrophé »
Vendredi 27 septembre 2019 • 15:55:59 UTC -0400 Nom de la source
La Presse Canadienne • 455 mots
La Presse Canadienne Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
À Montréal, Greta Thunberg vante le mouvement « de toutes les générations » Lia Lévesque La Presse canadienne
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ONTRÉAL - Présentée comme « une jeune guerrière » de l'environnement par le chef national de l'Assemblée des Premières Nations, Perry Bellegarde, la jeune militante écologiste Greta Thunberg s'est adressée pour la première fois au public montréalais, vendredi matin, souhaitant un vaste mouvement de mobilisation pour faire bouger les choses. Elle a brièvement pris la parole après 11 représentants de groupes écologistes La Planète s'invite au travail, La Planète s'invite au parlement et d'autres. Puis elle a échangé quelques mots avec l'écologiste de renom David Suzuki, au pied du mont Royal, environ une heure avant le début de la marche pour le climat. La militante suédoise s'était auparavant entretenue avec le premier ministre du Canada, Justin Trudeau.
© 2019 La Presse Canadienne. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·PC·08d3eedd6ddc4653bf0b2b33e852d544
Interrogée à savoir quel message elle voulait adresser aux décideurs politiques, elle a dit ne pas vouloir personnaliser le débat et souhaité que tous les décideurs sur la planète se rendent compte de l'urgence climatique et écoutent ce que dit la science. Elle a dit trouver très stimulant ( « empowering » ) de voir les citoyens de tous
horizons unis pour la planète, « de toutes les générations » . « C'est une très belle journée, j'oserais dire » , a-t-elle lancé. « Pourquoi je suis venue à Montréal? J'ai été invitée à venir à la marche à Montréal et je me suis dit: pourquoi pas! » , a-t-elle laissé tomber. « C'est une manifestation historique, probablement la plus grande démonstration du Québec moderne » , a pour sa part lancé Serge Cadieux, secrétaire général de la FTQ et représentant de La Planète s'invite au travail. « Donc, ce n'est pas rien. Nos gouvernements doivent saisir toute l'ampleur que ça veut dire, le geste qui est posé aujourd'hui. Il n'y en a pas d'opposition entre l'économie et la réduction des gaz à effet de serre. Il faut uniquement plancher concrètement sur une transition énergétique qui est juste pour les communautés et qui est juste pour les travailleurs » , a-t-il ajouté. « Je peux vous jurer, je peux vous donner ma parole que l'engagement, la mobilisation actuelle, elle va donner des résultats » , a dit de son côté le metteur en scène Dominic Champagne, du Pacte pour la transition. « Si les gouvernements ne sont pas capables de nous diriger comme du
monde, la transition, on va l'opérer, parce qu'elle doit s'opérer. Notre meilleur allié, c'est probablement la nature. Attendons pas que la nature nous "donne une ride". La suite des choses, c'est que cette mobilisation-là, elle va continuer à s'accentuer » , a-t-il ajouté. Les représentants des Premières Nations, comme Perry Bellegarde et Ghislain Picard, étaient aussi très présents à cette rencontre de presse qui a précédé la grande marche. Ils ont fait maintes références aux rivières, aux forêts, au caribou, tous bouleversés par les dérèglements climatiques. Note(s) : Ajoute nouvelle photo
Vendredi 27 septembre 2019 Nom de la source Les Affaires (site web) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu Couverture géographique
Les Affaires (site web) • 450 mots
À Montréal, Greta Thunberg vante le mouvement «de toutes les générations» La Presse Canadienne
Provinciale Provenance Montréal, Québec, Canada
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© 2019 Les Affaires (site web). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·ZW·022
résentée comme «une jeune guerrière» de l'environnement par le chef national de l'Assemblée des Premières Nations, Perry Bellegarde, la jeune militante écologiste Greta Thunberg s'est adressée pour la première fois au public montréalais, vendredi matin, souhaitant un vaste mouvement de mobilisation pour faire bouger les choses. Elle a brièvement pris la parole après 11 représentants de groupes écologistes - La Planète s'invite au travail, La Planète s'invite au parlement et d'autres. Puis elle a échangé quelques mots avec l'écologiste de renom David Suzuki, au pied du mont Royal, environ une heure avant le début de la marche pour le climat. La militante suédoise s'était auparavant entretenue avec le premier ministre du Canada, Justin Trudeau. Interrogée à savoir quel message elle voulait adresser aux décideurs politiques, elle a dit ne pas vouloir personnaliser le débat et souhaité que tous les décideurs sur la planète se rendent compte de l'urgence climatique et écoutent ce que dit la science. Elle a dit trouver très stimulant ("empowering") de voir les citoyens de tous horizons unis pour la planète, «de toutes les générations». «C'est une très belle journée, j'oserais dire», a-t-elle lancé. «Pourquoi je suis venue à Montréal? J'ai été invitée à venir à la marche à Montréal et je me suis dit: pourquoi pas!», a-
t-elle laissé tomber. «C'est une manifestation historique, probablement la plus grande démonstration du Québec moderne», a pour sa part lancé Serge Cadieux, secrétaire général de la FTQ et représentant de La Planète s'invite au travail. «Donc, ce n'est pas rien. Nos gouvernements doivent saisir toute l'ampleur que ça veut dire, le geste qui est posé aujourd'hui. Il n'y en a pas d'opposition entre l'économie et la réduction des gaz à effet de serre. Il faut uniquement plancher concrètement sur une transition énergétique qui est juste pour les communautés et qui est juste pour les travailleurs», a-t-il ajouté. «Je peux vous jurer, je peux vous donner ma parole que l'engagement, la mobilisation actuelle, elle va donner des résultats», a dit de son côté le metteur en scène Dominic Champagne, du Pacte pour la transition. «Si les gouvernements ne sont pas capables de nous diriger comme du monde, la transition, on va l'opérer, parce qu'elle doit s'opérer. Notre meilleur allié, c'est probablement la nature. Attendons pas que la nature nous 'donne une ride'. La suite des choses, c'est que cette mobilisation-là, elle va continuer à s'accentuer», a-t-il ajouté. Les représentants des Premières Nations, comme Perry Bellegarde et Ghislain Picard, étaient aussi très présents à cette rencontre de presse qui a précédé la grande marche. Ils ont fait maintes références aux rivières, aux forêts, au caribou, tous
bouleversés par les dérèglements climatiques. Cet article est paru dans Les Affaires (site web) http://www.lesaffaires.com/strategie-dentreprise/pme/a-montreal-greta-thunb erg-vante-le-mouvement-de-toutes-lesgenerations/613044
Vendredi 27 septembre 2019 • 10:52:12 UTC -0400 Nom de la source
La Presse Canadienne • 744 mots
La Presse Canadienne Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
Climat: des centaines de milliers d'élèves descendent dans les rues du monde The Associated Press
B
une bannière disait: « Comment osezvous! » - l'accusation que Mme Thunberg, 16 ans, a lancée aux dirigeants mondiaux lors de son discours à New York lundi. Le ministère italien de l'Éducation a assuré que les étudiants participant à l'événement ne seraient pas pénalisés pour leur absence à l'école.
Les manifestations ont été inspirées par l'adolescente suédoise Greta Thunberg, qui s'est adressée cette semaine aux dirigeants du monde lors d'un sommet des Nations unies à New York.
Les écoliers de Dharmsala, en Inde, ont exprimé leurs craintes quant à l'impact du réchauffement climatique sur la jeune génération. L'Asie du Sud est fortement tributaire de l'eau des glaciers de l'Himalaya, menacés par le changement climatique.
ERLIN - Des centaines de milliers d'élèves sont descendus dans les rues du monde vendredi pour participer à une deuxième vague de manifestations planétaires réclamant une action rapide contre les changements climatiques.
Les rassemblements de vendredi ont débuté en Nouvelle-Zélande, où des jeunes ont défilé devant le Parlement à Wellington, donnant lieu à l'une des plus grandes manifestations jamais organisées dans la région. Les organisateurs ont été contraints de modifier leurs plans de sécurité pour accueillir la foule, alors que des milliers d'autres personnes ont marché à Auckland et dans d'autres régions du pays.
© 2019 La Presse Canadienne. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·PC·f18ccc34b1364680bbab9d5145769e00
De l'autre côté de la planète, plus de 100 000 personnes se sont rassemblées dans la capitale italienne, Rome, où les manifestants ont brandi des pancartes avec des slogans tels que « Changer le système, pas le climat » ou simplement le mot « Avenir » . Des marches ont eu lieu dans environ 180 endroits à travers l'Italie, y compris le centre financier du pays, Milan, où
À Berlin, des activistes du groupe Vendredis pour l'avenir ont bravé les pluies persistantes pour protester contre des mesures que le gouvernement allemand a récemment approuvées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du pays. Les experts disent que la proposition est loin de répondre à ce qui est nécessaire pour que le sixième plus grand émetteur du monde atteigne l'objectif de l'accord de Paris sur le climat. L'acteur Javier Bardem s'est joint à des dizaines de jeunes à San Sebastian lors de l'une des multiples manifestations et rassemblements qui ont eu lieu vendredi matin en Espagne, avant les manifestations du soir dans les grandes villes. Elles devraient attirer une foule nombreuse, notamment à Madrid et à
Barcelone.
d'elle-même. »
M. Bardem était à San Sebastian pour promouvoir un documentaire sur lequel il travaille avec Greenpeace.
Aux Pays-Bas, où des milliers de personnes ont participé à une manifestation à La Haye, certains participants ont reconnu que faire en sorte que les politiciens agissent contre le réchauffement de la planète n'était qu'une partie de l'histoire.
M. Thunberg a déclaré qu'elle prévoyait assister à une manifestation à Montréal. « La Nouvelle-Zélande est en tête du vendredi no 2 dans #WeekForFuture, at-elle lancé sur Twitter. Bonne chance à tous ceux qui font la grève autour du monde. Le changement arrive !! » Katherine Rivers, une étudiante universitaire de 18 ans de Wellington, a déclaré qu'il était formidable de voir des jeunes passer à l'action et prendre leurs responsabilités en marchant. « Nous devons cesser de vanter les mérites de ceux qui gagnent de l'argent avec les changements climatiques. Les grandes compagnies pétrolières, l'industrie laitière, etc. a-t-elle déclaré. Et faire un changement pour l'avenir de ces enfants qui sont ici. » Alors que des milliers d'élèves du secondaire ont choisi de s'absenter de l'école pour protester, de nombreux adultes ont également participé aux marches. L'une d'elles était Violet McIntosh, une grand-mère de trois enfants, âgée de 83 ans. « Ce n'est pas de mon avenir qu'on s'inquiète » , a déclaré Mme McIntosh. Elle a dit qu'il était temps que les politiciens écoutent des jeunes comme Greta Thunberg, qu'elle a décrite comme « incroyable » . « Elle s'est démarquée toute seule pour commencer. Des millions de personnes la suivent à présent, a déclaré Mme McIntosh. Elle devrait être très fière
« Il faut également mener une vie durable et apporter des changements pour rendre votre vie plus durable » , a déclaré Beth Meadows, une étudiante à l'Université d'Utrecht. Le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, a indiqué qu'un des plans du gouvernement était d'encourager les citoyens à changer de comportement. « Les gens, et les entreprises aussi, savent que dans les années à venir, les comportements qui nuisent au climat (et) causent beaucoup d'émissions auront un prix plus élevé qu'auparavant » , a déclaré M. Seibert à la presse à Berlin.
Vendredi 27 septembre 2019 • 21:00 HNA Nom de la source ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal Type de source Télévision et radio • Télévision Périodicité Quotidien
ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal • 1036 mots
Tous unis pour une seule cause, l'avenir de la planète, leur appel sera-t-il entendu : entrevue
Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
C
(À l'écran) Québec. LAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE) :
- Tous unis pour une seule cause, l'avenir de la planète, leur appel sera-til entendu : à venir, une entrevue avec le scientifique Louis Fortier. (À l'écran) Tous unis pour la planète, quel impact? Et on poursuit la discussion avec Louis Fortier, il est professeur en océanographie au Département de biologie de l'Université Laval. Bonsoir, Monsieur Fortier. (À l'écran) Cinquante nuances de vert. LOUIS FORTIER (PROFESSEUR EN OCÉANOGRAPHIE, DÉPARTEMENT DE BIOLOGIE, UNIVERSITÉ LAVAL) : Bonsoir! CLAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE) :
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Donc des centaines de milliers de manifestants à Montréal, une foule impressionnante, comme elle l'était aussi dans une certaine mesure en 2012 lors du Jour de la Terre il y a sept ans, donc ce n'est pas la première grande marche d'envergure pour le climat, mais croyezvous que cette fois-ci, il s'est passé ou il se passe quelque chose de différent?
LOUIS FORTIER (PROFESSEUR EN OCÉANOGRAPHIE, DÉPARTEMENT DE BIOLOGIE, UNIVERSITÉ LAVAL) : Moi je crois que c'est différent parce que, évidemment, la grande question c'est : est-ce que ça va être un feu de paille. Mais je pense que l'organisation est telle maintenant avec la récurrence de tous les vendredis des décrochements scolaires si on veut pour les étudiants, je pense qu'on a un mouvement qui se met en marche. J'ai l'impression que ça pourrait être plus qu'un feu de paille. Et c'est ce qu'on recherche depuis plusieurs années, une mobilisation du grand public pour obtenir des décideurs que des décisions soient prises. CLAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE) : Et quand vous dites c'est ce qu'on recherche, vous parlez de scientifiques? LOUIS FORTIER (PROFESSEUR EN OCÉANOGRAPHIE, DÉPARTEMENT DE BIOLOGIE, UNIVERSITÉ LAVAL) : Tout à fait. Depuis 15 ou 20 ans, les scientifiques mènent un combat pour mobiliser, pour sensibiliser les preneurs de décisions, les gouvernements, mais aussi le secteur privé à réduire nos émissions de gaz à effet de serre, avec plus
ou moins de succès. Mais on a quand même préparé le terrain, avec le GIEC, le Groupe intergouvernemental sur les changements climatiques; on a préparé le terrain à ce qui est en train de se produire maintenant. On aurait voulu que ça se produise 15 ou 20 ans plus tôt, mais ça prend du temps, mobiliser toute une civilisation. CLAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE) : Et l'arrivée de cette figure de proue, Greta Thunberg, alors vous, vous êtes un scientifique évidemment, vous avez des analyses, des données, c'est quelqu'un qui appelle à l'émotion, donc c'est important aussi pour vous, pour cette lutte contre les changements climatiques? (À l'écran) Québec. LOUIS FORTIER (PROFESSEUR EN OCÉANOGRAPHIE, DÉPARTEMENT DE BIOLOGIE, UNIVERSITÉ LAVAL) : Oui. Pour moi, c'est important parce qu'on a besoin d'une révolution climatique. Et une révolution, souvent, ça demande une figure messianique, et peutêtre que Greta Thunberg est en train de jouer ce rôle de messie du climat. CLAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE) : Donc encore une fois, elle a appelé les dirigeants à écouter ce que les scientifiques ont à dire sur le climat, vous le disiez. Justement, qu'est-ce que vous, vous avez à dire comme scientifique sur ce qui se passe en ce moment, et pour nous expliquer aussi quelles sont les actions qu'on doit prendre concrètement? Alors que même, je crois, vous pensez qu'on a du retour de plusieurs décennies,
là.
LAVAL) :
LOUIS FORTIER (PROFESSEUR EN OCÉANOGRAPHIE, DÉPARTEMENT DE BIOLOGIE, UNIVERSITÉ LAVAL) :
Bien ça va appauvrir...
Oui, tout à fait. Et moi, je suis un spécialiste de l'Arctique, donc c'est dans ces régions-là qu'on voit le mieux tous les symptômes du réchauffement planétaire. Et on utilise cette transformation qui est très spectaculaire, très visible pour essayer de convaincre les politiciens. Et depuis l'Accord de Paris de 2015, on sait, on a tracé la voie, c'est-àdire qu'on sait ce qu'il faut faire, on sait les mesures qu'il faut prendre : désinvestir dans les énergies fossiles et réinvestir cet argent-là dans les énergies vertes. Il y a toutes sortes de... Et on sait aussi, on prévient la population que ça va être douloureux, que ça va être pénible, que ça va menacer en fait au moins en partie leur stabilité financière, et tout ça. Mais qu'on n'a pas le choix, il faut prendre des mesures qui vont faire mal maintenant.
... mais qu'il faut passer par là.
CLAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE) : Donc quand... parce que, bon, on est en campagne électorale et le thème de l'environnement aussi préoccupe les électeurs, et quand vous parlez justement en fait de ces impacts sur les contribuables par exemple, quand Andrew Scheer parle d'abolir la tarification du carbone parce que selon lui, ça ne fonctionne pas, donc le chef conservateur, et que ça appauvrit les contribuables, vous êtes d'accord d'un certaine façon que ça appauvrit... LOUIS FORTIER (PROFESSEUR EN OCÉANOGRAPHIE, DÉPARTEMENT DE BIOLOGIE, UNIVERSITÉ
CLAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE) :
LOUIS FORTIER (PROFESSEUR EN OCÉANOGRAPHIE, DÉPARTEMENT DE BIOLOGIE, UNIVERSITÉ LAVAL) : Exactement, mais il va falloir y passer parce qu'on va s'appauvrir infiniment plus si on le fait pas maintenant. On s'approche du mur, et plus on s'approche, plus le choc va être violent, donc, pour notre génération, évidemment, mais aussi pour les générations futures. À l'heure actuelle, les gens sont inquiets parce que leurs fonds de pension sont menacés si on désinvestit par exemple dans le pétrole, etc. Ça va avoir des impacts. Mais les impacts vont être beaucoup plus sévères si on attend. CLAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE) : Et justement, pour poursuivre sur la campagne électorale, et on va terminer là-dessus, le chef libéral Justin Trudeau s'est engagé aujourd'hui à planter deux milliards d'arbres d'ici 2030, est-ce que c'est le genre de mesures qui peuvent avoir un impact? LOUIS FORTIER (PROFESSEUR EN OCÉANOGRAPHIE, DÉPARTEMENT DE BIOLOGIE, UNIVERSITÉ LAVAL) : C'est le genre de mesure qui va avoir un petit impact. N'oublions pas que nos émissions à l'heure actuelle sont de 37,5 milliards de tonnes d'équivalent de CO2 dans l'atmosphère. Deux milliards d'ar-
bres, ça va faire une petite coche, mais pas une grande coche. CLAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE) : Merci beaucoup, Monsieur Fortier, d'avoir été avec nous ce soir. Au revoir. LOUIS FORTIER (PROFESSEUR EN OCÉANOGRAPHIE, DÉPARTEMENT DE BIOLOGIE, UNIVERSITÉ LAVAL) : Merci. Au revoir. (À l'écran) "Sauvez-moi." (À l'écran) "Help.save.earth." (À l'écran) "Generation fix it." (À l'écran) "Stop stealing our future."
Vendredi 27 septembre 2019 • 18:56:58 UTC -0400 Nom de la source
La Presse Canadienne • 1464 mots
La Presse Canadienne Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
Des centaines de milliers de manifestants pour le climat réunis à Montréal La Presse canadienne
M
ONTRÉAL - Quelques centaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues du centre-ville de Montréal vendredi après-midi pour réclamer des actions concrètes afin de lutter contre les changements climatiques. La foule était si dense que le passage du cortège a nécessité au moins deux heures et demie à l'intersection de la rue Sherbrooke et du boulevard Saint-Laurent. Les organisateurs ont fait état d'une foule de près de 500 000 personnes. Même s'il n'a donné aucun chiffre, l'agent Manuel Couture, du Service de police de la Ville de Montréal, fait état d'une « mobilisation historique » . Le SPVM n'a rapporté qu'un seule arrestation. Les manifestants se sont rassemblés vers midi sur l'avenue du Parc, au pied du mont Royal. Jeunes et moins jeunes brandissaient des pancartes, souvent confectionnées à partir de boîtes en carton, sur lesquelles on pouvait notamment lire « Terriens en détresse » , « Planète à vendre » et « Il est temps de se réveiller » . © 2019 La Presse Canadienne. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·PC·dd538f6936904a18b15c8b9ebf10bcf2
On pouvait percevoir plusieurs familles dans la foule. Bon nombre d'élèves portaient leur uniforme scolaire, sur lequel ils avaient épinglé un cercle vert, sym-
bole de cette mobilisation pour l'environnement. Des manifestants jouaient des percussions et divers instruments de musique. En tête du cortège, des manifestants portaient une large banderole colorée ornée de dessins de la planète, de fleurs et d'animaux sur laquelle on pouvait lire: « Au front pour la Terre Mère » . Un optimisme inquiet perçait dans les propos de plusieurs manifestants. « Je veux que les choses changent, a expliqué Thani Ratelle, une élève âgée de 16 ans. Faut commencer par faire quelque chose. Puisque tout le monde se réunit, ça va finir par changer les choses. » Pour plusieurs participants, il était important d'être là. « C'est quand même notre futur, a dit une autre élève de 16 ans, Taicha-Cloé Théodore. S'il y a un réchauffement climatique, c'est sûr que nos enfants vont vivre dans un monde pourri. Et ça, ce n'est pas l'fun. » Plusieurs chefs politiques fédéraux et provinciaux ont été vus dans la manifestation, dont Justin Trudeau, YvesFrançois Blanchet et Manon Massé. M. Trudeau s'est fait apostropher par des manifestants qui lui reprochaient l'achat par son gouvernement de l'oléoduc TransMountain. « Pas de pipelines! » , lui a-t-on crié. Le chef libéral s'est contenté de les remercier de leur présence.
La foule et M. Trudeau ont ensuite scandé « On avance pour la planète » en claquant des mains. La présence de M. Trudeau n'a pas été appréciée par tous les manifestants. Des agents de sécurité ont même dû intervenir pour empêcher un individu de lui lancer des oeufs. Des journalistes de La Presse canadienne sur le terrain ont constaté un important déploiement policier: plusieurs agents étaient visibles, mais plusieurs autres se tenaient aussi discrètement en réserve sur les rues avoisinantes. Thunberg l'invitée vedette La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg s'est adressée à la foule à deux reprises: au début et à la fin de la manifestation. Après avoir souhaité un vaste mouvement de mobilisation pour accélérer la lutte contre les changements climatiques, elle a marché au deuxième rang en compagnie de jeunes des Premières Nations. Elle portait une pancarte sur laquelle il était écrit en suédois « Skolstrejk fur klimatet » (grève scolaire pour le climat en suédois). L'adolescente a prononcé un deuxième discours à la fin de la manifestation. Acclamée par la foule nombreuse et enthousiaste, elle a lancé, en parlant des centaines de milliers de manifestants: « Ça fait du bien n'est-ce pas? » Elle a plus tard proclamé en français en guise d'avertissement aux élites mondiales: « Le changement arrive, si vous l'aimez ou pas » . La militante écologiste a rappelé la déception qu'elle a éprouvée à la suite du
sommet de l'ONU sur le climat qui s'est déroulé la semaine dernière. Les dirigeants mondiaux « nous ont déçus avec leurs phrases vides et leurs plans insuffisants » . Elle a rappelé l'importance de s'unir parce que les « dirigeants ne nous écoutent pas » . « Nous avons été des millions à faire la grève, nous allons poursuivre [la mobilisation] jusqu'à ce qu'ils finissent par nous écouter » , a-t-elle soutenu. Avant le début de la manifestation, elle a échangé quelques mots avec le célèbre écologiste David Suzuki, au pied du mont Royal. La jeune Suédoise s'était auparavant entretenue avec Justin Trudeau. Elle a dit ne pas vouloir personnaliser le débat et souhaite que tous les décideurs sur la planète se rendent compte de l'urgence climatique et écoutent ce que dit la science. Après la manifestation, Mme Thunberg a reçu la clé de la ville des mains de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, au cours d'une cérémonie à l'hôtel de ville. « À Montréal, les jeunes étaient déjà très mobilisés, mais pouvoir compter sur la présence de Greta aujourd'hui a donné beaucoup d'espoir et d'énergie à ces jeunes - et moins jeunes » , a souligné la mairesse, qui fait état de la plus grande manifestation de l'histoire de Montréal. Valérie Plante a pour sa part marché aux côtés du chanteur de reggae Tiken Jah Fakoly. Elle a publié sur les réseaux sociaux des photos la montrant en compagnie de l'artiste ivoirien, qui a récemment fait paraître un album à saveur écologiste intitulé « Le monde est chaud
». Des milliers à Québec À Québec, des milliers de manifestants ont formé un cortège sur les plaines d'Abraham, près du Musée national des beaux-arts, pour descendre la Grande Allée et se rendre devant le parlement. Les participants déambulaient avec entrain et dans la bonne humeur, en scandant des slogans. « Il est important de sortir les rues, tous au même moment, pour que le gouvernement n'ait pas le choix d'agir face à cette quantité monstre de gens dans les rues pour une même cause, partout dans le monde » , a lancé Juan Poirot, un élève du secondaire qui s'est adressée à la foule, composée en majorité de jeunes. Plusieurs affiches interpellaient le premier ministre François Legault. Des porte-parole des manifestants ont tenu à réagir à une lettre ouverte de M. Legault publiée le jour même. Il dit avoir entendu le « cri du coeur » des jeunes et rappelle qu'il va présenter un plan d'action au début de l'an prochain. « C'était très, très paternaliste, c'est bien beau de dire que les jeunes sont beaux à voir, maintenant il faut qu'il pose des gestes, le gouvernement Legault continue à être complètement incohérent » , a déploré Alice-Anne Simard, directrice de l'organisme Eau Secours. Elle a notamment évoqué deux projets qu'elle condamne, soit le « troisième lien » - le nouveau tunnel routier entre Québec et Lévis -, ainsi que le projet d'une usine de liquéfaction de gaz naturel à Saguenay. « Aujourd'hui, on marche pour que dans
100 ans d'autres puissent marcher sur une Terre qui n'est pas souillée, qui est traitée avec respect, on marche pour préserver la beauté du monde dans lequel on vit! » a déclaré Audrey Croteau, sous les applaudissements. À Saguenay, les organisateurs de la marche ont fait état d'une mobilisation qui a dépassé leurs attentes. Adrien Guibert-Barthez, co-porte-parole de la Coalition Fjord, estime que plusieurs centaines de personnes se sont déplacées dans le cadre du mouvement mondial, mais aussi pour démontrer leur opposition au projet de GNL Québec, un enjeu bien régional. Le projet, qui consiste en la construction d'un gazoduc de 750 km qui transporterait du gaz naturel de l'Ouest jusqu'à une usine de liquéfaction à Saguenay pour ensuite l'exporter par des navires, est soutenu par le gouvernement de François Legault. « On ne pense pas qu'un ministre, un premier ministre ou n'importe quel élu - qu'il soit provincial, fédéral ou municipal - puisse appuyer un projet comme GNL et ensuite dire qu'on va réduire les gaz à effet de serre » , a-t-il fait valoir en entrevue téléphonique avec La Presse canadienne. Ailleurs au pays Plus de 140 manifestations étaient en cours ailleurs au pays. Dans le centre-ville d'Ottawa, la foule s'étirait sur plus d'une dizaine de quadrilatères. À Toronto, le rassemblement a pris place devant le parlement ontarien. « Systems change, not climate change » , scandaient les manifestants, pour ré-
clamer des changements d'ordre systémique. Plus tôt en journée, des milliers de NéoÉcossais s'étaient réunis devant les quartiers généraux de Nova Scotia Power, à Halifax. Julia Sampson, une des organisatrices de la marche, âgée de seulement 17 ans, a réclamé un rehaussement du financement provincial des énergies vertes et une plus grande sensibilisation aux changements climatiques à l'école. À Saint-Jean de Terre-Neuve, une foule s'est massée devant la tour de l'horloge de l'Université Memorial. Bon nombre de manifestants ont dénoncé l'industrie pétrolière de la province. Le chef du NPD, Jagmeet Singh, avait choisi de participer à la manifestation qui s'est déroulée à Victoria, en Colombie-Britannique. Seul le chef conservateur Andrew Scheer avait décidé de ne pas s'impliquer. Il s'est même moqué de Justin Trudeau pour avoir participé à la marche de Montréal malgré le mauvais bilan de son gouvernement sur le plan de l'environnement. Note(s) : Mise à jour
Vendredi 27 septembre 2019 Nom de la source Les Affaires (site web) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu Couverture géographique
Les Affaires (site web) • 314 mots
Des dizaines de milliers de manifestants pour le climat attendus à Montréal La Presse Canadienne
Provinciale Provenance Montréal, Québec, Canada
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es dizaines de milliers de personnes sont attendues au centre-ville de Montréal, vendredi, pour participer à une vaste manifestation en faveur de la lutte contre les changements climatiques à laquelle doit prendre part la figure emblématique du mouvement mondial, la jeune militante Greta Thunberg. L'événement montréalais s'inscrit dans le cadre de la grève mondiale pour le climat. Au Canada seulement, plus de 140 manifestations similaires sont prévues à travers le pays. Pour des raisons de sécurité, le directeur du Service de police de la Ville de Montréal, Sylvain Caron, n'a pas voulu divulguer le trajet précis de la marche dont le départ est prévu à midi, au pied du monument à Sir George-Étienne Cartier, sur l'avenue du Parc. Des groupes anarchistes qui se décrivent comme des «antifas» ont fait savoir par les médias sociaux qu'ils comptaient bien participer à la marche. Plusieurs leaders politiques y sont attendus, dont Justin Trudeau, Yves-François Blanchet et Elizabeth May. Un vaste secteur du centre-ville de Montréal sera à éviter pour les citoyens qui ne souhaitent pas se joindre au mouvement. On prévoit la fermeture complète de l'axe du boulevard Robert-Bourassa et de l'autoroute Bonaventure dans les deux directions, ainsi que de son accès depuis l'autoroute 720. Le SPVM prévient aussi que «la
circulation sera particulièrement difficile dans la zone comprise entre les rues Berri et Peel, ainsi qu'entre le boulevard Saint-Joseph et la rue de la Commune en raison des entraves et du grand nombre de participants attendu». Afin d'encourager les gens à utiliser le transport en commun pour se rendre à la manifestation, la Société de transport de Montréal (STM) offre gratuitement l'accès au métro vendredi. La STM anticipe une très forte hausse d'achalandage sur les lignes orange, verte et jaune. Le service de vélopartage BIXI sera aussi gratuit de 9 h à 15 h. Cet article est paru dans Les Affaires (site web) http://www.lesaffaires.com/secteurs/go uvernement/des-dizaines-de-milliers-d e-manifestants-pour-le-climat-attendu s-a-montreal/613028
Vendredi 27 septembre 2019 • 21:00 HNA Nom de la source ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal Type de source Télévision et radio • Télévision Périodicité Quotidien
ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal • 544 mots
Marée humaine pour le climat à Montréal : la campagne s'invite à la marche
Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
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LAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE) :
(À l'écran) Montréal. (À l'écran) La campagne s'invite à la marche. MANIFESTANTS : On avance pour la planète! PHILIPPE-VINCENT FOISY (ENVOYÉ SPÉCIAL, À BORD DE LA CARAVANE DU PARTI LIBÉRAL DU CANADA) : Justin Trudeau et son équipe voulait faire passer leur message. Dans cette mer de manifestants pro-climat, le pari était risqué. (Chahut) PHILIPPE-VINCENT FOISY (ENVOYÉ SPÉCIAL, À BORD DE LA CARAVANE DU PARTI LIBÉRAL DU CANADA) :
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CARAVANE DU PARTI LIBÉRAL DU CANADA) : Avant la marche, Justin Trudeau a rencontré l'instigatrice de cette grève pour le climat, la militante Greta Thunberg. Celle qui a déjà qualifié l'achat du pipeline par le gouvernement Trudeau de honteux n'a pas hésité à lui demander plus d'action. "Évidemment, il n'en fait pas assez, dit-elle. Écoutez la science et agissez en fonction de celle-ci", lui demande-t-elle. JUSTIN TRUDEAU (CHEF, PARTI LIBÉRAL DU CANADA) : Il faut en faire plus. C'est pour ça qu'on s'est fixé des objectifs ambitieux pour les prochaines étapes. PHILIPPE-VINCENT FOISY (ENVOYÉ SPÉCIAL, À BORD DE LA CARAVANE DU PARTI LIBÉRAL DU CANADA) :
Si la sécurité permet d'éviter les agressions, elle n'empêche pas les manifestants de crier leurs reproches.
Justin Trudeau maintient que son gouvernement en a déjà beaucoup fait pendant son premier mandat et qu'il en fera plus s'il est réélu. Il promet entre autres de planter deux milliards d'arbres au cours des 10 prochaines années.
INTERVENANT NON IDENTIFIÉ (MANIFESTANT) :
JUSTIN TRUDEAU (CHEF, PARTI LIBÉRAL DU CANADA) :
Trudeau, un criminel climatique!
Planter des arbres et de protéger les écosystèmes vulnérables va permettre de réduire d'encore 30 mégatonnes nos
PHILIPPE-VINCENT FOISY (ENVOYÉ SPÉCIAL, À BORD DE LA
émissions d'ici 2030. (Applaudissements) PHILIPPE-VINCENT FOISY (ENVOYÉ SPÉCIAL, À BORD DE LA CARAVANE DU PARTI LIBÉRAL DU CANADA) : Ses rivaux, les chefs du Parti vert et du Bloc québécois Elizabeth May et YvesFrançois Blanchet, ont eux aussi manifesté dans les rues de Montréal. (Applaudissements) PHILIPPE-VINCENT FOISY (ENVOYÉ SPÉCIAL, À BORD DE LA CARAVANE DU PARTI LIBÉRAL DU CANADA) : À l'autre bout du pays, le chef du NPD Jagmeet Singh a marché dans les rues de Victoria. Il s'en est pris au chef libéral. JAGMEET SINGH (CHEF, NOUVEAU PARTI DÉMOCRATIQUE) : Comment on peut avoir confiance en monsieur Trudeau quand il a promis une chose et fait exactement l'opposé? Il n'est pas un leader en matière de changements climatiques. PHILIPPE-VINCENT FOISY (ENVOYÉ SPÉCIAL, À BORD DE LA CARAVANE DU PARTI LIBÉRAL DU CANADA) : Maxime Bernier et Andrew Scheer brillaient par leur absence. Le chef conservateur a quitté Montréal à l'aube. Il a promis du financement pour des infrastructures de transport dont le troisième lien à Québec. ANDREW SCHEER (CHEF, PARTI CONSERVATEUR DU CANADA) :
J'ai fait une annonce aujourd'hui qui va réduire le temps que les automobilistes passent dans le trafic. Ça va réduire les émissions. Aussi, l'expansion des projets pour le transport en commun. Alors, ce sont des actes concrets. PHILIPPE-VINCENT FOISY (ENVOYÉ SPÉCIAL, À BORD DE LA CARAVANE DU PARTI LIBÉRAL DU CANADA) : Depuis le début de la campagne électorale, Justin Trudeau se présente comme le champion de l'environnement. Mais pour convaincre les jeunes électeurs, il devra faire plus que des promesses ambitieuses : il devra expliquer comment il compte les atteindre. Ici Philippe-Vincent Foisy, Radio-Canada, Montréal.
Vendredi 27 septembre 2019 • 17:03:01 UTC -0400 Nom de la source
La Presse Canadienne • 386 mots
La Presse Canadienne Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
Manifestation et pancartes: des messages variés et colorés pour les décideurs Pierre Saint-Arnaud La Presse canadienne
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ONTRÉAL - La marche pour le climat de vendredi à Montréal s'est avérée colorée, enthousiaste et bruyante, avec de nombreuses personnes déguisées, des échassiers, des marionnettes géantes et même un très long pipeline en pièces détachées paradé pour dénoncer le projet de gazoduc GNL. Avec un aussi grand nombre de participants, il fallait s'attendre à une variété de pancartes dont les auteurs cherchaient à rivaliser d'ingéniosité. Si d'innombrables messages portaient sur l'avenir des jeunes et de la planète, La Presse canadienne en a relevé quelques originales tant en français qu'en anglais.
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seraient-ils toujours là? - J'aime les bonhommes de neige. Sauvons-les! - Il ne faut pas perdre le Nord - The chaud must not go on (bilingue celle-là) - Penser le changement et non changer le pansement - Si le climat était une banque, on l'aurait déjà sauvé - Terrien, sans Terre, t'es rien - Le Titanic se serait rendu en 2019 - L'humain ne court pas à sa perte. Il y va en char
- Les dinosaures aussi croyaient avoir du temps
- Anéanti l'environnement sera si à polluer vous continuez (inspiré par Yoda)
- Les calottes sont cuites
- Aux arbres citoyens
- N'oubliez pas de recycler vos pancartes
- C'est la ménopause ou ça devient chaud ici?
- Il n'y a pas de plan B (et sa variante: Il n'y a pas de planète B, très populaires dans les deux langues)
- Quand je serai grand je veux être... vivant
- Pourquoi irions-nous à l'école si personne n'écoute les gens éduqués?
- Sauvons le ski de fond (avec une photo d'Alex Harvey)
- Si on pouvait fuir, nos dirigeants
- Il faut sauver 7 milliards de tatas
- Le plastique dans les Kardashians, pas dans les ocĂŠans En anglais: - This planet is getting hotter than my imaginary boyfriend - How dare you (reprise des mots de Greta Thunberg, vue Ă plusieurs reprises) - Go fact yourself - Did you buy the planet dinner before you f**ed it? - It's so bad even introverts are here - Compost the rich - Science not silence - Keep the Earth clean. It's not Uranus - Run forest run - Winter is not coming - Keep Canada cold - The wrong Amazon is burning
Vendredi 27 septembre 2019 Nom de la source Les Affaires (site web) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu Couverture géographique
Les Affaires (site web) • 376 mots
Climat: les manifestants sont en marche La Presse Canadienne
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© 2019 Les Affaires (site web). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·ZW·018
L
a jeune militante écologiste Greta Thunberg s'est adressée pour la première fois au public montréalais, vendredi matin, souhaitant un vaste mouvement de mobilisation pour accélérer la lutte contre les changements climatiques. La « jeune guerrière » de l'environnement a affirmé que les centaines de milliers de jeunes qui manifestent à travers le monde pour réclamer des actions concrètes dérangent tellement les leaders de la planète que ceux-ci ne savent plus comment réagir. « Nous menaçons leur vision du monde ou leurs intérêts, et on devrait prendre ça comme un compliment d'avoir tellement d'impact que les gens veulent nous réduire au silence, a-t-elle déclaré devant les médias. Nous sommes devenus trop dérangeants et les gens ne savent plus quoi faire, alors ils essaient de nous faire taire. » Elle a pris la parole aux côtés d'une douzaine de groupes écologistes et a échangé quelques mots avec le célèbre écologiste David Suzuki, au pied du mont Royal, à environ une heure du début de la marche. La militante suédoise s'était auparavant entretenue avec le premier ministre du Canada, Justin Trudeau. Elle a dit ne pas vouloir personnaliser le débat et souhaite que tous les décideurs sur la planète se rendent compte de l'urgence climatique et écoutent ce que dit la science. Des dizaines de milliers de personnes convergeaient en fin de matinée au pied du mont Royal dans le cadre de la grève
mondiale pour le climat. Au Canada seulement, plus de 140 manifestations similaires étaient prévues à travers le pays. Plusieurs leaders politiques devaient participer à la marche, dont Justin Trudeau, Yves-François Blanchet et Elizabeth May. Des journalistes de La Presse canadienne sur le terrain ont constaté un important déploiement policier: plusieurs agents étaient visibles, mais plusieurs autres se tenaient aussi discrètement en réserve sur les rues avoisinantes. Ils ont procédé à la fermeture de l'avenue du Parc environ une heure avant le début de la marche. Afin d'encourager les gens à utiliser le transport en commun pour se rendre à la manifestation, la Société de transport de Montréal (STM) offre gratuitement l'accès au métro vendredi. La STM anticipe une très forte hausse d'achalandage sur les lignes orange, verte et jaune. Le service de vélopartage BIXI sera aussi gratuit de 9 h à 15 h. Cet article est paru dans Les Affaires (site web) http://www.lesaffaires.com/secteurs/go uvernement/des-dizaines-de-milliers-d e-manifestants-pour-le-climat-attendu s-a-montreal/613028
Vendredi 27 septembre 2019 • 21:00 HNA Nom de la source ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal Type de source Télévision et radio • Télévision Périodicité Quotidien
ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal • 61 mots
Mot de la fin, sur des images de la militante écologiste Greta Thunberg
Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
C
LAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE) :
C'est ce qui met fin à ce Téléjournal. Ici Claudine Bourbonnais, au nom de toute l'équipe, merci beaucoup d'avoir été là. Bonne fin de soirée, et à demain! Je vous laisse sur les images de celle qui a marqué la journée à Montréal. © (2019) Radio-Canada
© 2019 CBC/Radio-Canada. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·RV·te190927018
Friday, September 27, 2019 • 18:42:30 UTC -0400 Nom de la source The Canadian Press Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
The Canadian Press • 1356 words
The latest on climate change marches taking place across Canada today The Canadian Press
T
he latest on climate change protests taking place across Canada today (all times east-
ern): ---
5:30 p.m. Thousands of protesters in Vancouver reach the final destination in their threekilometre march from city hall, plugging West Georgia Street downtown. One of the teens involved said it feels "so loving" to know that thousands of people across the country are marching in unity for the planet. Others, like 11-year-old Nalia Duprat, expressed feeling "hurt" and said they "worry" about whether they'll be able to live long and healthy lives in the face of climate change.
© 2019 The Canadian Press. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·CP·c0474ddc87e0472e83026aac49c35cd3
Premier John Horgan did not participate in the march. But earlier in the day he expressed his support for Greta Thunberg (TOON'-burg) in a speech to the the Union of B.C. Municipalities, telling delegates to their convention: "If you find yourself arguing with a 16-year-old Swede about what's happening to our planet and her future, I'm fairly confident you're on the wrong side of the argument." ---
4:15 p.m. Demonstrators in Montreal chanted Greta Thunberg (TOON'-burg)'s name as the teen activist addressed the crowd following a massive march this afternoon. Thunberg says she will continue to organize protests like those that took place around the world over the last week, until global leaders take action. The 16-year-old also gave a speech earlier today and met with Prime Minister Justin Trudeau, who was in town to participate in the march. She said Trudeau, like others in power, is clearly not doing enough to combat climate change. --(Trudeau-Protester) 2:30 p.m. Prime Minister Justin Trudeau got a mixed response from the crowd at a climate rally in Montreal, drawing both cheers and boos from the marchers. Soon after he joined the demonstration, Trudeau's security team tackled a man who was spotted on the sidewalk with a carton of eggs. Half a dozen officers wrestled the man
to the ground. The prime minister walked for close to an hour overall, accompanied by his wife, Sophie and children Ella Grace and Xavier, as well as local Liberal candidates.
A group of young women in Montreal carried a sign that said, "We are skipping our lessons to teach you one."
burg) for mobilizing so many people, particularly young people, around climate change.
In Halifax, someone held one that said, "The Earth should not be hotter than Harry Styles," referring to the English pop star.
The Liberal leader was asked about his meeting with the 16-year-old activist during a news conference in Montreal today.
---
Trudeau -- who has faced criticism for his government's purchase of the Trans Mountain oil pipeline project -- says he agrees with Thunberg that Ottawa needs to do more for the environment.
--(New-Brunswick-Marches) 12:15 p.m. 1:40 p.m. (Marches-Underway) Hundreds of students, some carrying signs in both official languages, are on the front lawn of the New Brunswick legislature in Fredicton. They're calling on leaders to take action on climate change and many say teen activist Greta Thunberg (TOON'-burg) was their inspiration. One student called Thunberg, who is from Sweden, "the face of new activism." Large crowds were also reported at rallies in Moncton and Saint John. --1:10 p.m. (Protest-Signs) Some of the protesters marching in cities all over Canada today are using creative signs to get their point across. In Ottawa, one demonstrator hoisted a placard that reads "I'm sure the dinosaurs thought they had time too," while another called for politicians to "Make Canada cold again." A protester in Toronto carried one with an image of the Earth engulfed in flames and the message "There is no Planet B."
Major climate change rallies are now underway in Montreal, Ottawa and Toronto. The demonstration in Montreal began after a speech by teen activist Greta Thunberg (TOON'-burg) and an announcement by Prime Minister Justin Trudeau, who are both taking part in the event.
He's made a series of announcements this week aimed at reducing emissions, protecting oceans and encouraging conservation. --11:05 a.m. (Thunberg-Trudeau)
In Ottawa, a crowd of protesters is stretching roughly a dozen blocks in the city's downtown, as hundreds of cars idle nearby waiting for the marchers to pass.
Teenage activist Greta Thunberg (TOON'-burg) has met with Prime Minister Justin Trudeau in Montreal, where they are both set to join in a climate march at noon.
A rally in Toronto has filled a park outside the Ontario legislature, with protesters chanting "System change, not climate change."
Thunberg says she delivered the same message to Trudeau that she gives to all politicians -- that he needs to listen to the science and act on it.
Earlier, thousands of marchers gathered outside the Halifax headquarters of Nova Scotia Power chanting "Climate action now!" ---
She adds the prime minister has a lot of responsibility and is -- quote -- "obviously not doing enough," but also stresses she's focused on the bigger picture rather than the actions of any single leader.
11:50 a.m.
---
(Trudeau)
10:57 a.m.
Prime Minister Justin Trudeau says he
(Greta-Thunberg)
has thanked Greta Thunberg (TOON'-
Greta Thunberg (TOON'-burg), the teenage climate activist who spurred today's global action, says it's moving to see so many people united "for one common cause." Thunberg, who hails from Sweden, spoke at a rally in Montreal and is expected to take part in a march there at noon. She says the protests have been very successful so far, calling it -- quote -- "a very good day." Liberal Leader Justin Trudeau and Green Leader Elizabeth May are also both expected to join the Montreal event.
the march. Seventeen-year-old Julia Sampson, who helped organize the event, says she's looking for specific policy changes, including major increases in provincial aid to promote green energy and the inclusion of climate change science in the school curriculum. The Halifax march's route is expected to wind through the centre of the city to the headquarters of Nova Scotia Power, where some of those participating planned to participate in a so-called "die-in." --9:49 a.m.
versity's clock tower in St. John's, with some demonstrators holding signs denouncing Newfoundland and Labrador's oil extraction industry. Students at the university were offered "academic amnesty" for any absences today, and the province's English school district has said students would be excused from class with a guardian's permission. Metrobus, the city's public transit system, is offering free rides between 10 am and 2 p-m to accommodate participation in the climate strike. The march in St. John's is set to make its way to the provincial legislature on Confederation Hill.
--(Stores-Closing) 10:37 a.m. (Toronto-March) Demonstrators are arriving at the Ontario legislature, where a protest is scheduled to begin at 11 a-m. People hoisting signs are setting up camp on the lawn in front of Queen's Park, with more trickling in. Others are drawing a mural on the pavement. --10:19 a.m. (Halifax-March) In Halifax, hundreds of people -- including large groups of students from Dartmouth High School -- have gathered in Victoria Park for the protest. Several attendees say having the day off from school made it easier to take part in
Several retailers are closing for at least part of the day to allow their employees to take part in climate protests today. Mountain Equipment Co-op says its stores will be closed until 5 p-m to support staff who "choose to lend their voice to the movement." Lush Cosmetics, which focuses on natural hair and beauty products, says it's shutting down its Canadian shops, factories and offices, as well as its online store, in solidarity. And the Ottawa chain Bridgehead says its coffeehouses will close from 11:30 a-m to 2:30 p-m local time-- when the march is set to take place. --9:47 a.m. (Newfoundland-March) A crowd has gathered at Memorial Uni-
Another protest is planned on the west coast of Newfoundland, from Memorial's Grenfell Campus to city hall in Corner Brook. --(The Latest by The Canadian Press) Note(s): ADDS details of events from Vancouver.
Friday, September 27, 2019 • 17:10:55 UTC -0400 Nom de la source The Canadian Press Type de source Presse • Fils de presse Périodicité
The Canadian Press • 3666 words
Video plans & items as of 5:00 p.m. ET Friday, Sept. 27
Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
The Canadian Press
F
or editorial questions regarding video, please contact Director of News Photography Graeme Roy at 416-507-2167 or graeme.roy(at)thecanadianpress.com. For technical support, please call our 24/ 7 help desk at 1-800-268-8149 or 416-507-2099 --Latest video from the Canadian Press: Headline: Students from Ottawa, Toronto and Halifax march against the climate change
news·20190927·CP·045a97f748e74b5fa60b614732bfadfb
Caption: Justin Trudeau says a re-elected Liberal government would plant two billion trees over 10 years as part of its broader strategy to improve the environment using nature. Trudeau also says all profits from the Trans Mountain Pipeline would be invested into the fight against climate change. The Liberal Leader made the announcement Friday after meeting with teenage environment activist Greta Thunberg and participating in a climate change march in Montreal. Filename: y_FedElxn-TrudeauTrees20190927T1520
Filename: Strike20190927T1616
Time Published: 3:20 p.m. ET Friday, September 27
n_Climate-
Category: NEWS
Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire.
Headline: Trudeau says Liberals would plant two billion trees to combat climate change
Caption: Tens of thousands of Canadians took to the streets Friday to join others around the world in demanding action on climate change. The massive national protest saw students and climate activists who want a swifter government response to climate change marching on legislatures and municipal buildings, schools and parks.
Companion: Climate-Strike
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the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information.
Time Published: 4:16 p.m. ET Friday, September 27 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of
Companion: FedElxn-Liberals Category: PREMIUM ELECTION
PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Singh promises to protect B.C. coastline and get Canada off car-
bon
climate justice.
Caption: NDP Leader Jagmeet Singh says a New Democrat government would create a fund to protect Canada's coastline and phase out carbon-based fuels. Speaking at an event Friday on Vancouver Island, Singh also took aim at the Liberals' environmental record. He says Justin Trudeau talks about fighting climate change, but the Liberals' purchase of the Trans Mountain pipeline supports big energy.
VICTORIA - As the climax of Climate Strike week, students rally at the BC legislature at noon and then hold a march and street party until 5 p.m. through the downtown core.
Filename: y_FedElxn-NDP-Climate20190927T1324 Companion: FedElxn-NDP Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 1:24 p.m. ET Friday, September 27 COMING UP LATER (subject to change on availability): MONTREAL - Greta Thunberg at the Global Climate Strike in Montreal. EDMONTON - People rally as part of a global climate strike. WINNIPEG - People rally as part of a global climate strike. COQUITLAM, B.C. - Conservative Leader Andrew Scheer makes an announcement. SURREY, B.C. - The RCMP holds a technical briefing and releases a report under embargo on three homicides in northern British Columbia that led to the weeks-long search for suspects Bryer Schmegelsky and Kam McLeod. VANCOUVER - Thousands are expected to attend a climate strike to demand
AVAILABLE ON THE RAW CHANNEL: Long: Scenes from police interview with accused in Toronto van attack (Sept. 27) Long: Unexplained difference of 13 cents in Vancouver and Seattle gas prices: inquiry (Video from Aug. 30) Note: Please contact Graeme Roy at graeme.roy@thecanadianpress.com for editorial video-related questions. Please contact donald.wright@thecanadianpress.com if you have questions about logging into the new CP Video Centre (http://www.thecanadianpress.com/videocentre). For technical support, please call our 24/ 7 help desk at 1-800-268-8149 or 416507-2099, or email support@thecanadianpress.com SENT PREVIOUSLY: Headline: 'The day of retribution,' accused in Toronto van attack tells police Caption: A man accused of killing 10 people by driving a van down a busy Toronto sidewalk told police hours after his arrest that he had been seeking "retribution" for years of sexual rejection and felt he had accomplished his mission with the alleged attack, newly released court records show. Alek Minassian described himself to a detective as a person radicalized in the so-called in-
cel - or involuntary celibate - subculture through online forums that included chats with two American men who went on killing sprees south of the border, the records indicate. He told police his frustrations and a desire to act on them culminated on April 23, 2018, when he rented a van and headed down a bustling stretch of Yonge Street in north Toronto. Filename: n_Minassian-Timeline20190927T0900 Companion: Ont-Van-Attack Category: NEWS Time Published: 9:00 a.m. ET Friday, September 27 Headline: Conservatives promise SNCLavalin inquiry, NDP calls out Trudeau on housing Caption: The Conservatives and NDP went on the offensive Thursday, while the Liberals promoted their record on conservation. Conservative Leader Andrew Scheer promised, if elected, a judicial inquiry into the SNC-Lavalin scandal while speaking in Liberal Leader Justin Trudeau's own Montreal riding. Meanwhile, NDP Leader Jagmeet Singh blasted Trudeau's record on affordable housing at an event in Campbell River, B.C. A paddle-wielding Trudeau was in Sudbury, Ont., where he pledged to protect 25 per cent of Canada's land and oceans by 2025 if re-elected. Filename: Wrap20190926T1722
n_FedElxn-
Companion: FedElxn-Campaign Category: NEWS Time Published: 5:22 p.m. ET Thursday, September 26
PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Singh calls out Trudeau on affordable housing Caption: NDP Leader Jagmeet Singh says a New Democrat government would build 500,000 more affordable housing units to help low-income households avoid heart-wrenching choices between paying the rent and buying essentials like food and medication. Singh says despite Justin Trudeau's "pretty words" about helping Canadians, his track record on building affordable housing during the last four years of Liberal rule in Ottawa was worse than the man he replaced in the Prime Minister's Office: former Conservative leader Stephen Harper. Filename: y_FedElxn-NDP-Housing20190926T1600 Companion: FedElxn-NDP Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 4:00 p.m. ET Thursday, September 26 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Scheer promises inquiry into SNC-Lavalin scandal
judicial inquiry to find out what happened in the SNC-Lavalin scandal. Scheer also pledged to introduce legislation allowing the RCMP to apply to the Supreme Court of Canada to access information protected by cabinet confidence. Filename: y_FedElxn-Conservatives-Inquiry20190926T1430 Companion: FedElxn-Conservatives Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 2:30 p.m. ET Thursday, September 26
servative government would launch a
Headline: Matthew Tkackuk returns to Flames with three-year contract Caption: Calgary Flames get Matthew Tkachuk's grit and goals back. The winger signed a three-year, US$21-million contract. Filename: s_HKN-FlamesTkachuk20190925T2030, n_HKNFlames-Tkachuk20190925T2030 Companion: HKN-Flames-Tkachuk Category: SPORTS & NEWS
PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Paddle-wielding Trudeau promises to protect lands, waters Caption: Liberal Leader Justin Trudeau paddled a canoe for the cameras Thursday before promising to protect more of Canada's land and oceans by 2025. On the eve of Friday's worldwide climate action, which he's planning to attend in Montreal, Trudeau said a re-elected Liberal government would ensure 25 per cent of the country's lands and ocean waters is protected over the next six years. He says the Liberals would also expand a program that allows lower-income families to experience camping in Canada. Filename: y_FedElxn-Liberals-Camping20190926T1145
Caption: Taking aim at Liberal Leader Justin Trudeau in his own Montreal riding Thursday morning, the Conservatives' Andrew Scheer promised a Con-
Time Published: 11:45 a.m. ET Thursday, September 26
Companion: FedElxn-Liberals Category: PREMIUM ELECTION
Time Published: 8:30 p.m. ET Wednesday, September 25 Headline: Conservatives, Liberals focus on green home improvements, NDP takes aim at housing crisis Caption: Conservative leader Andrew Scheer and Liberal leader Justin Trudeau unveiled plans Wednesday aimed at helping Canadians with energy efficient home improvements. Scheer was in Quebec to announce a 20-percent refundable tax credit for eco-friendly improvements, while Trudeau said at an event in British Columbia that a reelected Liberal government would introduce interest-free loans of up to $40,000 for green renovations. Meanwhile, NDP leader Jagmeet Singh was in Vancouver to promote his party's plan to crack down on money laundering and speculation in the housing market, while in nearby in Surrey, People's Party of Canada Leader Maxime Bernier talked about putting up a guarded border fence in Quebec to prevent illegal immigration. Filename:
n_FedElxn-
Wrap20190925T1853 Companion: FedElxn-Campaign Category: NEWS Time Published: 6:53 p.m. ET Wednesday, September 25 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Reform party founder says alienation a problem in Canada Caption: The founder of the federal Reform party is concerned that pervasive alienation across Canada could leave our country more divided after the current election campaign ends. Preston Manning, who channeled western alienation into the creation of the Reform party in 1986, told a Calgary audience that populist anger is based on legitimate concerns and needs constructive solutions. Filename: y_FedElxn-Manning20190925T1812 Companion: FedElxn-Manning Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 6:12 p.m. ET Wednesday, September 25 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Protesters interrupt Maxime Bernier during immigration speech Caption: People's Party of Canada
Leader Maxime Bernier started a speech with protesters outside a barred door yelling for his party to be shut down. Some of the protesters carried signs in support of immigrants and refugees. Much of his speech to the business community and the public at a Surrey Board of Trade event focused on immigration. He received plenty of applause every time he spoke about limiting immigrants and refugees, saying Canada should accept only "real refugees."
derly conduct charge
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Filename: s_HKN-Maple-LeafsMatthews20190925T1445
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Bernier20190925T1732 Companion: FedElxn-Peoples-Party
Caption: Auston Matthews says he regrets if any of his actions are a distraction to the Toronto Maple Leafs. The Maple Leafs' star centre made a statement Wednesday at the team's morning skate less than 24 hours after news broke of Matthews facing a charge of disorderly conduct and disruptive behaviour after an incident in his hometown of Scottsdale, Ariz., in May.
Companion: Matthews
HKN-Maple-Leafs-
Category: PREMIUM ELECTION Category: SPORTS Time Published: 5:32 p.m. ET Wednesday, September 25 Headline: Host city Halifax releases details of 2020 Women's World Hockey Championship Caption: Canada will open the 2020 IIHF Women's World Hockey Championship in Nova Scotia with a game against defending silver-medallist Finland. Organizers released details Wednesday about the 31-game, 10-team tournament to be held in Halifax and Truro, N.S., from March 31st to April 10th next year.
Time Published: 2:45 p.m. ET Wednesday, September 25 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Conservative Leader Andrew Scheer highlights home renovation credit
Category: SPORTS
Caption: Conservative Leader Andrew Scheer highlighted a home renovation credit during a stop in Quebec on Wednesday. Scheer says it will mean people who invest in energy-saving home renovations will save money. The Conservatives previously announced the two-year program in June as part of their overall plan for the environment.
Time Published: 3:00 p.m. ET Wednesday, September 25
Filename: y_FedElxn-ConservativesReno20190925T1400
Headline: Maple Leafs star Auston Matthews makes statement after disor-
Companion: FedElxn-Conservatives
Filename: s_HKW-World-Halifax20190925T1500 Companion: HKW-World-Halifax
Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 2:00 p.m. ET Wednesday, September 25 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information.
three key measures to tackle the affordable housing crisis. He says he would establish a $20 million anti-money laundering unit at the RCMP, create a beneficial ownership registry and implement a 15 per cent foreign buyers tax. Filename: y_FedElxn-NDP-Housing20190925T1308 Companion: FedElxn-NDP
Headline: Trudeau announces loan for energy efficient home renovations Caption: Justin Trudeau says a re-elected Liberal government would introduce an interest-free loan of up to $40,000 for home owners or landlords who want to make their buildings more energy efficient as part of a campaign to get Canada to net zero emissions by 2050. Speaking at an event Wednesday in Delta, B.C., Trudeau also said the Liberals would invest $100 million in skills training for the construction of new net zero homes. Filename: y_FedElxn-LiberalsDelta20190925T1400 Companion: FedElxn-Liberals Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 2:00 p.m. ET Wednesday, September 25 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information.
Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 1:08 p.m. ET Wednesday, September 25 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Singh announces measures to tackle B.C. housing crisis Caption: NDP Leader Jagmeet Singh says he won't discuss the details of his phone conversation with Justin Trudeau about the Liberal leader's history of wearing brownface and blackface. During an event Tuesday night in Burnaby, B.C., Singh said he is wary of becoming a tool to help exonerate the prime minister. But he did acknowledge feeling a responsibility to help speak up for racialized Canadians who have been hurt by Trudeau's actions. Filename: y_FedElxn-NDP-Burnaby20190925T1145 Companion: FedElxn-NDP
Headline: Singh opens up about brownface after talk with Trudeau Caption: NDP Leader Jagmeet Singh announced his "New Deal for British Columbia" on Wednesday, including
Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 11:45 a.m. ET Wednesday, September 25
Headline: Liberals, NDP promise climate-change action, while Conservatives focus on small businesses Caption: Climate-change plans dominated Tuesday's agenda for the Liberals and New Democrats. Catherine McKenna set up the Liberals' plans by announcing tougher reduction targets for greenhouse gases, and Justin Trudeau followed up with a specific promise to cut taxes on clean-tech companies. The NDP's Jagmeet Singh scorned Liberal hypocrisy on the issue and promised a coast-to-coast corridor to transmit clear energy. Conservative Leader Andrew Scheer zigged while the others zagged, promising to undo Liberal changes to the tax rules on small businesses. Filename: Wrap20190924T1914
n_FedElxn-
Companion: FedElxn-Campaign Category: NEWS Time Published: 7:14 p.m. ET Tuesday, September 24 Headline: Kenney responds to injunction on turn-off taps legislation Caption: Alberta Premier Jason Kenney responds Tuesday to a Federal Court Judge issuing an injunction against Alberta legislation giving it the power to reduce oil shipments to B.C. in its pipeline fight. The judge says the law could case serious harm to B.C. residents. Filename: Ban20190924T1812 Companion: Alta-Oil-Ban Category: NEWS
n_Alta-Oil-
Time Published: 6:12 p.m. ET Tuesday, September 24 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Liberal environment minister says election is a choice about the future of the planet Caption: Catherine McKenna, the Ottawa Liberal who served as environment minister for the last four years, was at a solar-panel installation firm in her Ottawa Centre riding Tuesday to lay out what she says this election is all about. The climate, she said, and a choice between the Liberals and Conservatives, with the Liberals promising to get Canada to be carbon-neutral by 2050. Filename: y_FedElxn-Climate-McKenna20190924T1746 Companion: FedElxn-Climate Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 5:46 p.m. ET Tuesday, September 24 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Liberal Leader Justin Trudeau announces his party's climate-change plan in B.C. Caption: Liberal Leader Justin Trudeau discusses his party's proposal to get Canada to zero net greenhouse-gas emissions by 2050. As part of it, Trudeau says a re-elected Liberal gov-
ernment would cut taxes in half for companies that produce clean-energy technology. Trudeau also defended his efforts to build a new oil pipeline from Alberta to British Columbia, trying to reconcile fossil-fuel exports with ambitious climate-change targets. Filename: y_FedElxn-Liberals-Climate20190924T1536 Companion: FedElxn-Liberals Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 3:36 p.m. ET Tuesday, September 24 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Conservatives pledge review of tax system to ease headaches for small businesses Caption: Conservative Leader Andrew Scheer is pledging to reverse decisions by the Liberals to increase the tax rate on small business investments and make it harder for companies to pay dividends to family members. Those two items were part of a suite of tax measures introduced by the Liberals in 2017, which they said were designed to close loopholes. But they were met with strong opposition by businesses who felt they were being unfairly tarnished as tax cheats. Filename: y_FedElxn-ConservativesSmall-Businesses20190924T1230 Companion: FedElxn-Conservatives
Time Published: 12:30 p.m. ET Tuesday, September 24 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: NDP Leader Jagmeet Singh promises action to fight climate change Caption: The federal New Democrats want to electrify transit and build a bigger hydro grid as part of their plan to fight climate change. Leader Jagmeet Singh also says that an NDP government would establish an east-west corridor to help carry clean energy across the country. At a campaign stop in Winnipeg, Singh promised a publicly funded $15-billion "climate bank" that would support businesses fighting climate change, and help finance a cross-Canada corridor for clean and electric energy. Filename: y_FedElxn-NDP-Climate20190924T1211 Companion: FedElxn-NDP Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 12:11 p.m. ET Tuesday, September 24 Headline: Cobie Smulders on her veteran/private investigator role in 'Stumptown' Caption: Cobie Smulders and Michael Ealy talk about the "Stumptown" character Dex, an army veteran/private investigator who suffers from post-traumatic stress disorder played by Smulders. "Stumptown" premiers Wednesday on CTV.
Category: PREMIUM ELECTION Filename:
e_CTV-Stump-
town20190924T1020 Companion: CTV-Stumptown Category: ENTERTAINMENT Time Published: 10:20 p.m. ET Tuesday, September 24 Headline: Leaders compete on health care, housing Caption: Liberal Leader Justin Trudeau and Conservative Leader Andrew Scheer competed for votes in southern Ontario Monday. Trudeau pledged to work with provinces to improve access to mental health services and family medicine. Scheer promised to undo restrictions on mortgages both Conservative and Liberal governments put in place to ensure only people who can really afford them get housing loans, so more people can buy. (He got an assist from Alberta Premier Jason Kenney, too.) Meanwhile, in New Brunswick and Nova Scotia, the NDP's Jagmeet Singh promoted his party's pharmacare and dental-care plans. Filename: Wrap20190923T2010
n_FedElxn-
Companion: FedElxn-Campaign Category: NEWS Time Published: 8:10 p.m. ET Monday, September 23 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Jagmeet Singh promotes NDP's affordability plans in Halifax
Caption: Health-care costs not covered by public insurance are a source of financial and emotional stress across the country, NDP Leader Jagmeet Singh said in a town-hall appearance with supporters in Halifax Monday. He promoted the New Democrats' plans for universal drug coverage and a major expansion of government-funded dental care.
Companion: FedElxn-Trudeau-Kenney
Filename: y_Jagmeet-Singh-Halifax20190923T1904
Caption: Canada's Supreme Court justices are hearing cases outside of Ottawa for the first time ever this week. They are in Winnipeg, where they will also meet with students, Indigenous leaders and the general public.
Companion: FedElxn-NDP Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 7:04 p.m. ET Monday, September 23 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Alberta's premier calls Trudeau's 'penchant for blackface' insulting Caption: Justin Trudeau's "penchant for blackface" is making it easier for Canadian voters to look elsewhere in this election campaign, says Alberta Premier Jason Kenney. The former federal Conservative cabinet minister, who makes no secret of his desire to see Trudeau unseated, calls the blackface scandal "frankly bizarre," and is urging Canadians to get behind Conservative Leader Andrew Scheer. Kenney says international investors have told him they fear a continued freeze on investment in the Canadian energy sector under a re-elected Liberal government. Filename: y_FedElxn-Trudeau-Kenney20190923T1500
Category: NEWS Time Published: 3:00 p.m. ET Monday, September 23 Headline: Supreme Court justices in Manitoba to hear cases, reach out to public
Filename: ba20190923T1400
n_SCOC-Manito-
Companion: SCOC-Manitoba Category: NEWS Time Published: 2:00 p.m. ET Monday, September 23 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Andrew Scheer promises plan for home ownership Caption: Leader Andrew Scheer says a Conservative government would making buying homes easier. Scheer says he'd return to allowing people to take out 30-year mortgages to help lower monthly payments. He also promised to ease what's known as the stress test on mortgages, and remove the test altogether from mortgage renewals. Filename: y_FedElxn-ConservativesHousing20190923T1220
Companion: FedElxn-Conservatives Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 12:20 p.m. ET Monday, September 23 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Justin Trudeau promises more money for health care Caption: Justin Trudeau promises a reelected Liberal government would invest $6 billion to improve health care services and begin negotiations towards a national pharmacare program. Filename: y_FedElxn-Trudeau-Hamilton20190923T1100 Companion: FedElxn-Liberals Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 11:00 a.m. ET Monday, September 23
Friday, September 27, 2019 • 17:26:32 UTC -0400 Nom de la source The Canadian Press Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
The Canadian Press • 767 words
Trudeau, Scheer navigate climate marches that dominate federal campaign Mike Blanchfield The Canadian Press
O
TTAWA - Conservative Leader Andrew Scheer did not take part in Friday's massive climate-change marches as Liberal Leader Justin Trudeau waded in deep, accepting the criticism of teenaged climate-change activist Greta Thunberg along the way. Both major-party leaders were making political calculations on a day when the federal election campaign was dwarfed by the spectacle of hundreds of thousands of young people across Canada joining millions across the world for a mass protest against political inaction on fighting climate change.
© 2019 The Canadian Press. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·CP·8abe02fc67974699b4ef3933c5af91f4
The day began with Trudeau meeting Thunberg in a Montreal hotel. He took part in his capacity as prime minister, but the encounter carried political risk for Trudeau the candidate, who has branded himself as the country's best bet to fight climate change - and Scheer the worst. Thunberg gave Trudeau the same message she given other political leaders. "He's, of course, obviously not doing enough," Thunberg said. "This is such a huge problem; this is a system that is wrong. So my message to all the politicians is the same: to just listen to the science and act on the science."
They were rallying behind Thunberg, the 16-year-old Swede who has galvanized the world's young people. She has demonstrated confidence in speaking truth to power with her defiant condemnation of world leaders at the United Nations this past week.
It could have been worse. In June, after Trudeau approved the $4.5-billion Trans Mountain oil pipeline project, Thunberg said on Twitter: "This is shameful. But of course this is not only in Canada, we can unfortunately see the same pattern everywhere."
And she commanded rock-star attention before hundreds of thousands of people crammed into Montreal streets, declaring to cheers that fighting the "emergency" of climate change "is beyond party politics."
Trudeau told reporters that he agreed with her Friday assessment, and praised her for inspiring young people.
The federal election campaign was all about that on Friday.
"And that's why the ambitious plans we've laid out all week that have been criticized by some as too ambitious, are
"I agree with her entirely. We need to do more," said Trudeau.
not too ambitious - are necessary." Trudeau also said he will release a fully costed platform that includes assessments of Liberal promises by the parliamentary budget officer before the first televised leaders' debate on Wednesday. Trudeau has aligned himself with Thunberg on the campaign trail, praising the activism of young people in general. He has made a series of announcements this week aimed at reducing greenhouse-gas emissions, protecting oceans and habitat and encouraging conservation while simultaneously branding Scheer as a climate-change laggard. "Andrew Scheer is choosing to hide today instead of participating in climate marches," Trudeau said Friday. Scheer literally flew above the fray of the day's events, travelling by plane from Montreal to British Columbia for an infrastructure announcement for new roads and transit systems that he said would cut commute times. By extension, Scheer said, that would reduce greenhouse gases because people would spend less time in their cars, idling in traffic jams. Scheer defended his decision not to take part in Vancouver-area climate marches, and said other Conservative candidates were participating. "I believe it's very important not to leave children an economic deficit, a fiscal deficit nor an environmental deficit," he said. Scheer was spending the day in the suburbs of the Lower Mainland, including campaign stops with candidates in Maple Ridge and Richmond.
NDP Leader Jagmeet Singh was spending his fourth straight day campaigning in British Columbia, joining a climate march in Victoria. At a campaign stop in Ladysmith on Vancouver Island, Singh said Trudeau can't be trusted on climate promises after his pipeline purchase. "It's obviously Greta's choice who she wants to meet with, but it's really clear that Mr. Trudeau promised really clearly in 2015 that he would not build the Trans Mountain, that he would oppose it," Singh said during an announcement on coastal protection. "That is something that should give everyone pause." Singh is focusing on securing NDP seats in B.C. from the surging Greens. Green Leader Elizabeth May was across the country Friday, taking part in the Montreal marches. "Greta Thunberg has warned us that our house is on fire," May said in a statement. "This extraordinary young woman has called on the adults to do our job and keep the children safe. If we don't feel this in our hearts then we are not listening to what the children are saying." This report by The Canadian Press was first published Sept. 27, 2019. Note(s): RECASTS, adds Scheer
Friday, September 27, 2019 • 18:53:14 UTC -0400 Nom de la source The Canadian Press Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
The Canadian Press • 812 words
Teen climate activist Greta Thunberg greeted as star at Montreal march Sidhartha Banerjee The Canadian Press
M
ontreal was hit by Gretamania Friday as teen Swedish environmental activist Greta Thunberg took the city by storm, bringing her message that urgent action is needed against climate change. Arriving via New York City, driven in an electric car provided by former California governor and Hollywood star Arnold Schwarzenegger's, she marched in a climate protest that was part of a global movement she helped spark just over a year ago. Her name was on the lips of just about everyone in the city on Friday - culminating with chants of "Greta" roaring through a crowd spanning several blocks as she addressed marchers before receiving the key to the city from Montreal Mayor Valerie Plante. Her ascent is nothing short of amazing says environmentalist David Suzuki, who described Thunberg as an exceptional person - "the right person at the right time."
© 2019 The Canadian Press. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·CP·c0742a41a1d84a698aabf1086442d9ba
"There is no question that Greta has had an impact that is greater than all of us environmentalists put together," Suzuki said. "But I think it's because of the circumstances, the reality of climate change now, are so very obvious."
He said Thunberg "has punctured the ceiling, she has just gone through and taken it to a different level and got the message that we've been trying to get across for years: Listen to the science." Her image as a passionate, fiery, sometimes polarizing figure gave way to that of your everyday 16-year-old as she met a throng of national and local media in a lush garden near the foot of Mount Royal, fresh from telling Canada's prime minister he hasn't done enough to combat climate change. "I don't have anything prepared," she said with a nervous laugh. "I'm very excited to be here, and it is going to be very much fun today, to once again stand together, people from all around the world, for one common cause that is very empowering. It is very moving to see everyone, everyone who is so passionate to march and strike, people of all ages, all generations, so yeah, it is a very good day, I would say." She was greeted as a "young warrior lady" by Assembly of First Nations National Chief Perry Bellegarde and marchers honoured her with signs declaring, "Make the world Greta again." Pier-Luc Journault, brandishing such a sign, said he appreciated Thunberg's straight talk.
"I think it's a good thing, because leaders today don't take action, so we should listen to her. Even though she's young she has great ideas," Journault said.
police officers told us we had to be much more," Grenier Houde said. "To see the mobilization today, I'm very happy, but we have a lot more work to do."
"She was at the right place at the right moment in the right era, and I think she'll go far."
As for why Thunberg finds herself under attack by certain segments of society, the activist said doesn't really know why, but doesn't mind it.
It was in August 2018 that she began her weekly "strikes" dubbed Fridays for Future in front of the Swedish parliament. Now, in the space of a year, Thunberg has joined the select group of international celebrities recognizable by a single name. Doug Miller, a member of the Montreal chapter of Elders for Environmental Justice, says her appeal comes from her "magnificent simplicity." "It's absolutely simple, but it's based on science," Miller said as he prepared to march. "People are calling it an emotional response. Listen to her. She's giving you the facts and laying it out very clearly." Miller, a grandfather of nine, said Thunberg's message is one that spans generations. "She really speaks for a generation I believe and is so articulate, but she's not alone. Look around here," he said. "These are smart kids. They're ready to go, and if the elders aren't listening, they're going to be in for a shock." Eve Grenier Houde, who heads up the local chapter of Fridays for Future and has been organizing demonstrations since February, said she was amazed with the turnout. "I remember in February, we were stressed out, we were 100 and even the
"I don't understand why grown-ups would choose to mock children and teenagers for just communicating and acting on the science when they could do something good instead," Thunberg said. "But I guess they must feel like their world view, or their interests, or whatever it is, is threatened by us, and that we should take as a compliment." Suzuki said Thunberg's Asperger's syndrome - may be her saving grace. "The Asperger's may very well be ... she calls it her super power. The condition, you can tell, she doesn't care what the others are saying," Suzuki said. "I can't even imagine the pressure she's under." This report by The Canadian Press was first published Sept. 27, 2019.
Friday, September 27, 2019 • 20:33:15 UTC -0400 Nom de la source The Canadian Press Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
The Canadian Press • 1158 words
Canadian youth gather en masse across Canada to demand drastic climate action Mia Rabson The Canadian Press
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TTAWA - Greta Thunberg, the 16-year-old Swedish activist whose global crusade compelled Canadians to flood the streets Friday as part of a global protest, says claims to climate leadership in both Sweden and Canada mean "absolutely nothing." "In both cases, it's just empty words," she said to a roaring crowd in Montreal Friday afternoon. "The politics needed are still nowhere in sight." Thunberg did not mention the Canadian election underway, one in which climate change is expected to play a pivotal role at the ballot box, but her criticism of Canada does undermine the climate credibility of Liberal Leader Justin Trudeau. Thunberg met Trudeau privately for about 15 minutes Friday morning, before he also joined the Montreal climate protest. She said later she told him the same thing she tells all world leaders: they are not doing nearly enough and need to listen to the science.
© 2019 The Canadian Press. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·CP·f31da440061e46c2a1f0fa08aa63bdd4
"If they had started to act in time, then this crisis wouldn't be the crisis it is today," Thunberg said. She added that scientists from multiple countries in 2018 said the world had a limit on how much more carbon dioxide
and other greenhouse gases can be emitted before irreversible and catastrophic climate change takes hold. She said at the current rate of global emissions, that limit will be hit in less than nine years. "We are not in school today, you are not at work, because this is an emergency," Thunberg said. "We will not be bystanders." Thunberg began weekly sit-ins outside the Swedish legislature last year, which over the course of a few months grew into a global phenomenon. From St. John's to Victoria, and as far north as Inuvik in the Northwest Territories, they came in strollers and on skateboards, on bikes and in army boots, wearing knee braces and leaning on crutches and canes. From babies to baby boomers, grandkids to grandparents, they filled parks and the lawns of legislatures and Parliament, toting papiermache Earths and trees, some with full potted plants on their backs. Their message was clear: bolder action is urgently needed to save the planet from the crisis of climate change. "I want things to change," said Thani Ratelle, a 16-year-old student in Montreal. Taicha-Cloe Theodore, also 16, said she
was marching for future generations. "If there is global warming, it is certain that our children will live in a rotten world. And that's not fun."
gency.
In Halifax, several thousand people marched through the streets and ended their protest at the headquarters of Nova Scotia Power. In Toronto, thousands filled the front lawn of the provincial legislature and the streets around it.
Not everyone in Canada backed the events. In the Alberta capital, several thousand people protested on the lawn of the provincial legislature, but were measured in criticizing things like the Trans Mountain oil pipeline.
In Ottawa, the crowd size exceeded most Canada Day celebrations, filling the streets for more than a dozen city blocks. Some put their placards on hockey sticks and insisted their chants be delivered in both official languages.
Paula Camacho, a 25-year-old student at The King's University in Edmonton, said she didn't have a particular stance on expanding the pipeline, but added that other energy sources are also needed.
Many of those who came out called Thunberg their inspiration.
"I know there are so many people who depend (on oil) job-wise," Camacho said. "But I think it's good to have these conversations and talk about something that is more sustainable for everybody."
"I think she has revolutionized how we look at activism," said Pascal Morimanno, a 17-year-old marching in Fredericton. "She is one person but there are millions of youth out here now because of her. She is the face of new activism." Thousands of protesters in Vancouver reached the final destination in their three kilometre march from city hall, plugging West Georgia Street in the city's downtown. Among them were the five children of the Duprat family of nearby Lions Bay, who brought their parents to the rally. "It hurts me because I've only lived on this Earth for so little time and I don't want to end it that quick," said Nalia, 11. Betty Kidanewold, 14, travelled with friends from the Vancouver suburb of Surrey to join the march, saying they're tired of seeing world leaders deny climate change on TV or fail to act with ur-
"If we're going to take a stand, it's got to be now," she said.
Inside the legislature, some people put posters in their windows saying they loved Canadian oil and gas. Thunberg has been ridiculed by some of the world's most powerful people, including U.S. President Donald Trump. But if adults are mocking children, they must be feeling the heat, Thunberg said during a Friday morning news conference in Montreal. "I guess they must feel like their worldview or their interests or whatever it is, is threatened by us. We should take as a compliment that we are having so much impact that people want to silence us. We've become too loud for people to handle so they try to silence us." The grassroots groups behind the Canadian marches have some specific demands, including refusing any new oil
and gas projects and cutting emissions to be just one-quarter of what they were in 2005 by 2030. Trudeau's decision to allow an expansion of the Trans Mountain pipeline, and then buy it outright to get that project past opposition, is dogging him. Throughout his time in the Montreal march Friday, critics shouted at him that his pipeline plan makes him a hypocrite. Trudeau marched with some Quebec candidates, his wife, Sophie Gregoire Trudeau, and two of his three children, Xavier, 11, and Ella-Grace, 10. He smiled and waved through most of the event, shouting "Thank you for being here" at those who decried him, while his supporters around him chanted in French, "Moving forward for the planet." One protester tried to throw an egg at Trudeau but was promptly wrestled to the ground by his security detail. Xavier appeared visibly upset after that incident and Trudeau stopped to comfort him for a few moments. Green Leader Elizabeth May and Bloc Quebecois Leader Yves-Francois Blanchet also marched in the Montreal protest, while NDP Leader Jagmeet Singh chose to join an event in Victoria. Conservative Leader Andrew Scheer flew over many of the protests Friday as he made his way on his campaign plane from Montreal to Vancouver. He mocked Trudeau for joining a protest against his own government's climate record. This report by The Canadian Press was first published Sept. 27, 2019. - with files from Holly McKenzie-Sutter
in St. John's, Michael Tutton in Halifax, Kevin Bissett in Fredericton, Morgan Lowrie and Stephanie Marin in Montreal, Shawn Jeffords in Toronto, Steve Lambert in Winnipeg, Daniela Germano in Edmonton and Amy Smart in Vancouver. Note(s): CORRECTS 'its' to it's in para 2.
Friday, September 27, 2019 • 08:16:23 UTC -0400 Nom de la source The Canadian Press Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
The Canadian Press • 1560 words
Golden arches and a sick singer; In-The-News is a little squirrely for Sept. 27 The Canadian Press
n-The-News is a roundup of stories from The Canadian Press designed to kickstart your day. Here is what's on the radar of our editors for the morning of Sept. 27.
I
"We know protecting our nature, protecting our land for future generations, protecting our waters in partnership with Indigenous Peoples, is about fighting climate change and protecting our future," he said.
What we are watching in Canada ...
---
The march is on.
Also this ...
Liberal Leader Justin Trudeau confirmed his attendance in Friday's massive climate march in Montreal, which will feature 16-year-old Swedish activist Greta Thunberg.
SURREY, B.C. - We should learn more today about the search for two killers that gripped much of the country this summer.
Thunberg will be given the key to the city from Montreal Mayor Valerie Plante during her visit, but the Liberals have not said whether Trudeau will meet with her.
The RCMP say the will release the findings of their investigation into the deaths of University of British Columbia botany lecturer Leonard Dyck as well as American Chynna Deese and her Australian boyfriend Lucas Fowler. All three were killed in northern B.C.
Elizabeth May is also scheduled to be at the march. The exception is Conservative Leader Andrew Scheer, who's spending the day in the suburbs of Vancouver for an announcement and campaign stops with candidates in Maple Ridge and Richmond, but not marching anywhere.
© 2019 The Canadian Press. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·CP·50398c45a08e427783b460d9e3baa86e
Trudeau praised the "extraordinary amount of mobilization" by young people across Canada and around the world who have been pressuring for action on climate change, and pitched himself as the best person to lead the charge.
The two suspects, 18-year-old Bryer Schmegelsky and 19-year-old Kam McLeod, were found dead of self-inflicted gunshot wounds on Aug. 7 in the wilderness of northern Manitoba. The manhunt for the two began on July 23 when police announced Schmegelsky and McLeod were suspects in the deaths. The young men had initially been considered missing persons when a truck and camper they were driving was found
burned a few kilometres from where Dyck's body was discovered at a highway pullout on July 15. The bodies of Deese and Fowler were found near the Alaska Highway, 470 kilometres from where Dyck's body was discovered, on July 19. --ICYMI (In case you missed it) ... McDonald's is looking at plant-based burgers. The company says it will sell the PLT, or the plant, lettuce and tomato burger for 12 weeks in 28 restaurants in Southwestern Ontario by the end of the month. McDonald's says it developed a special recipe using burgers from Beyond Meat. The small-market test is rolling out about six months after rival Burger King began testing the plant-based Impossible Foods burger, a rival to Beyond Meat. It's now selling the Impossible Whopper nationwide because of strong demand from customers. Shares of Beyond Meat Inc. rose more than 11 per cent to close at $154.34. The burgers aren't really aimed at vegans or vegetarians, but at meat eaters who perceive plant-based eating as healthier and more environmentally conscious. McDonald's says the PLT will be grilled on the same grill used for meat and eggs. --What we are watching in the U.S. ... "Who's the person that gave the whistle-
blower the information? Because that's close to spy. You know what we used to do in the old days, when we were smart, right? The spies and treason? We used to handle it a little differently than we do now." President Donald Trump lashed out at the person who gave information to a whistleblower who has accused the president of abusing the nation's highest office for political gain, saying that individual is "close to a spy" who could have committed treason - an act punishable by death. Trump's comments led several Democratic House committee chairman to warn the president against "witness intimidation." In a formal complaint filed with the intelligence community's inspector general, the whistleblower said "I was not a direct witness to most of the events described" but had received information over the past four months from multiple U.S. government officials alleging that Trump "is using the power of his office to solicit interference from a foreign country in the 2020 U.S. election." --What we are watching in the rest of the world ... Iranian President Hassan Rouhani urged the United States on Thursday to "cease this policy of maximum pressure" on his nation. He says it was driving the possibility of negotiations even further away. "Cease this policy of maximum pressure and pursue a policy of dialogue and logic and reason," Rouhani said. Moving in
that direction, he said, "would be a different set of circumstances and a different atmosphere." Rouhani stuck to his insistence that U.S. sanctions must be lifted before he would talk with U.S. President Donald Trump, although he did not explicitly rule out such a meeting if they remain in place. He spoke about discussions with the leaders of France, Japan and Pakistan about trying to promote talks, and he made clear that such contacts are continuing. Iran has been accused by the U.S., Britain, France and Germany of carrying out drone and missile strikes against key oil facilities in Saudi Arabia on Sept. 14 that temporarily knocked out nearly 6 per cent of daily global crude production and rattled oil markets. Rouhani again denied any Iranian involvement. "As we say in Persian," he said, "we're not the top end of the onion or the bottom of it, so we have nothing to do with it." --On this day in 1990 ... Prime Minister Brian Mulroney made a last-ditch effort to move the controversial goods and services tax legislation through the Liberal-dominated Senate. Drawing on a never-before-used section of the constitution, Mulroney received permission from the Queen to increase the size of the Upper House to 112 members from 104. The bill was passed and the GST kicked in on Jan. 1, 1991.
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conceptions about how their estate will be distributed.
Weird and wild ... PULASKI, Va. - It's the rodent version of Lassie.
Among the big errors is assuming that all assets will go to the surviving spouse if there are children.
Police in Virginia say a woman was led down a trail by a squirrel and the animal tugged at her leg to help its injured baby.
Failing to have someone in charge of the estate can also tear families apart, says Tim Hewson, president of Legalwills.ca.
Pulaski police say on their Facebook page that officers got a call last week from a woman who told them a squirrel approached her on a trail, blocked her path and led her to the baby squirrel with an injured leg.
Having a will makes it simpler and less expensive to settle the estate and avoid the family arguments that sometimes end up in court, says Quebec notary Benoit Rivet. ---
Tia Powell told police that when she tried to walk away, the squirrel tugged on her pants leg. That's when she realized a cat was ready to attack the squirrels, so she called police and a friend. The news release says responding officers found the squirrels sitting with the two women, who got them back in their tree. ---
Celebrity buzz... MONTREAL - Canadian superstar singer Celine Dion is having issues with her throat. Dion is postponing four Montreal performances of her Courage World Tour. She is suffering from a throat virus and is on doctor's orders to take a week off to recover.
Your money ... TORONTO - Legal experts say dying without a will is a selfish decision that can add financial hardship to families suffering with grief. "When you don't do anything and there is a problem you're leaving it to somebody else to solve the problem and that's no kindness to the people that are grieving a person's death," says David Freedman, associate law professor at Queen's University. More than half of Canadians don't have wills. Some people don't like considering their death while others carry mis-
Players with the Grand Coulee Bulldogs went door-to-door with their parents last week in search of bottles and cans, with the goal of raising funds to drive down the cost of hockey fees. Mayor Wally Botkin tells radio station CJME that following an afternoon of sorting, the team figured it had about $4,000 worth of material that was loaded into a trailer. Botkin says when the parents went to take the valuable cargo to a recycler, they discovered it had been stolen. He says hockey associations and individuals far and wide have responded to the team's plight by offering to do their own bottle drives to supplement the Bulldogs' costs. "The response has been tremendous." --This report by The Canadian Press was first published Sept. 27, 2019. Note(s): Adds photo
The shows scheduled at Montreal's Bell Centre through next have been postponed to dates later in November. The concert promoter says Dion is hoping to be well enough to perform her two other Montreal Bell Centre dates, on Oct. 4 and 5. --The games we play ... GRAND COULEE, Sask. - People across the country are coming to the aid of a Saskatchewan minor hockey team whose recent fundraising bottle drive was put offside by a thief.
Friday, September 27, 2019 • 10:32:40 UTC -0400 Nom de la source The Canadian Press Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
The Canadian Press • 206 words
U.N. aviation leaders cancel meeting in solidarity with climate change strikers The Canadian Press
M
ONTREAL - A climate strike in Montreal today has prompted some organizations to shut their doors in solidarity - including a gathering of U.N. leaders in aviation, a field that has faced criticism for its emissions output. The International Civil Aviation Organization is discussing how to reduce the sector's environmental impact at meetings this week. Experts say air passenger numbers will likely double by 2037, with commercial flying already comprising 2.5 per cent of global emissions. The U.N. agency, which will resume meetings Saturday, says "everyone has the right and responsibility to reduce carbon emissions," but adds that "most air traffic growth is occurring where it's needed most" - in developing countries. In a tweet Thursday, the Montreal-based body welcomed activist Greta Thunberg, who helped ignite a "flight-shaming" movement after protesting outside Sweden's parliament for several weeks in August 2018.
© 2019 The Canadian Press. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·CP·127bd7ed9e414d8e9ad2e42b4f9cb2ae
More than 200 Montreal businesses and organizations are closing today to allow their staff to take part in the climate change strike, where Thunberg is slated to address some 300,000 demonstrators
after meeting with Liberal Leader Justin Trudeau. This report by The Canadian Press was first published Sept. 27, 2019.
Friday, September 27, 2019 • 13:48:19 UTC -0400 Nom de la source The Canadian Press Type de source Presse • Fils de presse Périodicité
The Canadian Press • 887 words
Canadian teens offer tips for saving the planet
Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
Cassandra Szklarski The Canadian Press
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ORONTO - Throngs of teens and young activists joined climate strike protests across Canada on Friday, demanding action from adults in charge of businesses, government and any group that determines their future on a healthy planet. Fiery teenage Swedish climate activist Greta Thunberg joined thousands of demonstrators, including young homegrown eco-warriors Samantha Lin of the Vancouver group Sustainabiliteens, and John Nathaniel Gertler and Laura Krochenski, both members of the group Extinction Rebellion and the Dawson Green Earth Club at Montreal's Dawson College. "These politicians, everyone is just still concerned about their money and getting re-elected and no one wants to prioritize the climate and no one wants to talk about it," says the 17-year-old Lin, who was set to join a Vancouver demonstration. Gertler says he's often asked what he wants to do when he graduates, but he's consumed by more immediate issues.
© 2019 The Canadian Press. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·CP·18c794e317874d8fb6b7b4dcf76ca931
"I'm not even really concerned about what I'm going to be doing 15 years, 20 years down the line because I'm so focused on what's going on now," says the 18-year-old, in his first year of Environmental Studies.
Along with 15-year-old water advocate Autumn Peltier of the Wiikwemkoong First Nation, these teens offered up their tips on what average Canadians can do to help the planet. TALK ABOUT CLIMATE ISSUES "The more people talk about it, the more you can't ignore it and it's bound to cause some sort of action," says 18year-old Krochenski. "I stopped eating meat and a lot of animal products in general and then slowly my parents have started doing the same because they realized, 'Oh, it's not that hard.' And that just kind of what happens. If one person does it, another person will." Lin says she did the same thing, and it's paid off. "My parents are both taking the day off work and they booked it off as soon as I told them and I was really excited to hear that. It just meant a lot how supportive they were," says Lin. "That was really super cool to me." And your actions speak volumes, too, says Gertler: "(If) someone sees that you're taking your bike to school or they see that you're choosing the vegetarian option, it sends a message." REDUCE FLYING
The global aviation industry produces about two per cent of all human-induced carbon emissions, according to data cited by the Air Transport Action Group.
Whenever Krochenski leaves the house, she brings reusable straws, a reusable utensil pack made out of bamboo, and grocery bags.
Gertler urges travellers to avoid flying when possible, "especially when it comes to business, corporate flying."
"If enough people do all these little actions then it's going to become the norm and people that don't do them are going to feel like, 'Maybe I should,'" she says.
"If that can be replaced by a Skype call or something like that, it would make a big difference." LEARN TO SEW, OR HOW TO COMPOST Krochenski urges less consumption overall, especially when it comes to clothes. She suggests thrift shops, clothing swaps with friends, or wearing hand-me-downs. But the best way? Reuse your own clothes. "If an old piece of clothing is just not the way you want it, quickly learn how to sew it," says Krochenski. "I know it sounds difficult but it's taking those little actions that make a difference. Just learning how to reuse those items or simply buy from sustainable clothing companies." If sewing's not your thing, try learning to compost, she adds. "It's little things like that that seem complicated at first but if you invest a day in learning about it - if everyone did that it can make a big difference."
And when purchasing, avoid products with packaging - even those labelled as recyclable, she adds. "Go to a local farmers market when you can," she suggests. "It's all locally made and they won't use excessive packaging." VOTE Even those too young to vote can be political, says Gertler, who urges passionate youngsters to get involved in a protest, write their city councillor, and just become politically aware. But Lin considers voting "the number one most important thing to do." "I'd say to every adult, every person who can vote: It's your responsibility to look out for the youth of today who can't vote yet." JOIN A GROUP, AND DEMONSTRATE "There are so many that exist across Canada for adults, for youth, whoever you are," says Lin.
DITCH SINGLE-USE PLASTICS Peltier urges everyone to reduce plastics in their lives, especially water bottles, balloons, plastic bags and straws: "Going green basically," she says, suggesting "paper straws, and recycling and reusing."
"We've gotten past the point of trying to live greener and making more personal green upgrades in our lives. While that is important, we're also shifting away from that, we need more climate action, we need more drastic action to really, really bring this issue into the spotlight
even more and we need to have more real discussions about it." Gertler agrees, saying that when individuals come together they can incite bigger change. "Whether it's a group in a school or community organizations, there are groups like Extinction Rebellion that are in all sorts of big cities. And if there isn't an organization already, make one."
Jeudi 26 septembre 2019 Nom de la source Le Soleil (Québec, QC) Type de source
Le Soleil (Québec, QC) • no. Vol. 123 n° 227 • p. 19 • 466 mots
Laval, une université qui tient tête
Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Provinciale Provenance Québec, Québec, Canada
p. 19
P
hilippe Lorange
Étudiant en Science politique et philosophie à l'Université de Montréal La semaine dernière, plusieurs universités québécoises ainsi que 48 cégeps annonçaient la levée des cours dans l'après-midi du 27 septembre prochain. La cause? Greta Thunberg, la militante environnementaliste maintenant connue de tous, viendra diriger une grève générale pour la planète à Montréal. L'UdeM invite ses étudiants à participer à cette grande manifestation, sous le bon œil de son recteur Guy Breton.
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Or, s'il est sain que nos institutions scolaires s'efforcent de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et de protéger la nature, elles commettent une erreur en s'emballant pour de tels événements. L'école n'est pas conçue pour inviter à la désobéissance : elle est ce qui fait obéissance. Il semblerait que l'anticonformisme d'hier soit devenu le nouveau conformisme. La rébellion forme le nouvel ordre. L'impératif n'est plus «d'oser savoir», mais d'oser se mouvoir. En annonçant cette levée de cours, sur son site, l'Université de Montréal n'a d'ailleurs même pas cherché à cacher ses intentions, se vantant d'être classée «[...] au septième rang mondial des établissements d'enseignement supérieur soucieux d'atteindre les objectifs de développement durable fixés par l'ONU.» L'indignation est donc applaudie et encouragée par un établisse-
ment qui ne cherche qu'à mousser sa popularité auprès de la jeunesse écologiste. Lorsqu'un mouvement social comme celui enclenché par Greta Thunberg reçoit de telles approbations de regroupements aussi importants que l'ONU, l'Assemblée nationale française et maintenant les cégeps et universités québécois, nous devons nous poser des questions sur la pertinence de cette agitation. Il n'est pas normal qu'une lutte qui se veut séditieuse reçoive la bénédiction d'autant de représentants de l'ordre en place. Derrière les belles formules convenues, ces derniers ont des intérêts particuliers et nous devons savoir ce qui se trame derrière cet artifice de bons sentiments. Le recteur de l'UdeM, Guy Breton, en planifiant de lever les cours, a commis un précédent lourd d'implications. Désormais, comment est-ce que son université pourra-t-elle ne pas répéter cette mesure? Celle-ci se transformera inévitablement en une tradition annuelle, voire semestrielle. Le réchauffement climatique ne faisant que s'accentuer, le soulèvement ne risque que de se radicaliser, et ses militants les plus fanatiques feront tout en leur pouvoir pour faire plier nos écoles sous leur égide (en carton recyclé). Le message qu'envoie M. le recteur est on ne peut plus clair : le combat n'est pas nécessaire, nous sommes de la partie. Heureusement, dans la capitale nationale, l'administration de l'Université
Laval a eu la sagacité de ne pas embarquer dans la fête. C'est tout à son honneur que de rappeler les principes et les objectifs fondamentaux d'une école : transmettre pour mieux préserver le monde. En cela, l'institution ouvre la porte à un écologisme qui raisonne et innove au lieu de sombrer dans le catastrophisme délirant.
Jeudi 26 septembre 2019 • 18:03:40 UTC -0400 Nom de la source
La Presse Canadienne • 345 mots
La Presse Canadienne Type de source Presse • Fils de presse Périodicité
Voici la liste des événements pour le vendredi 27 septembre 2019
Quotidien Couverture géographique
La Presse canadienne
Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
V
endredi 27 septembre Général
x-OTTAWA - La Cour suprême rend une décision dans la cause qui oppose la journaliste Marie-Maude Denis à MarcYvan Côté concernant la protection des sources journalistiques. (séance d'information à huis-clos pour les médias à 8h15 dans la salle de presse de la Cour suprême, 301, rue Wellington; jugement rendu public à 9h45) QUÉBEC - Interpellation du député libéral Gaétan Barrette au président du Conseil du trésor, Christian Dubé, dans le cadre de la commission parlementaire des finances publiques. (10h00, Salon bleu) QUÉBEC - Manifestation pour le climat. (rassemblement à 11h00 devant le Musée national des beaux-arts du Québec, départ de la marche à 11h45, rassemblement à 12h00 devant l'Assemblée nationale) QUÉBEC - La ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, prononce une allocution dans le cadre du congrès de la Fédération québécoise des municipalités. (12h00, Centre des congrès, salle 200) © 2019 La Presse Canadienne. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190926·PC·55f22d3d943a4d46939a1af65a5c51b6
MONTRÉAL - Le directeur national de la santé publique, Horacio Arruda, fait une annonce concernant les risques liés au vapotage. (8h15, 1311, rue Sher-
brooke Est, hall de l'auditorium) x-MONTRÉAL - L'environnementaliste David Suzuki prend part à une conférence de presse en marge de la marche pour le climat. (9h30, Musée des Hospitalières, jardin du Monastère, 201, avenue des Pins) xy-MONTRÉAL - Grande marche pour le climat, à laquelle doit prendre part la jeune militante écologiste Greta Thunberg. D'autres marches semblables auront lieu dans plusieurs villes québécoises et canadiennes. (point de rassemblement à 12h00 devant la statue de George-Étienne Cartier, parc du MontRoyal) MONTRÉAL - La mairesse de Montréal, Valérie Plante, rencontre la jeune militante écologiste Greta Thunberg et lui remet la clé de la Ville. (rencontre privée à 17h30, remise de la clé à 18h00, hall d'honneur de l'hôtel de ville) JOLIETTE - Le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, fait une annonce concernant le CPE Les Moussaillons. (9h00, 337, rue Beaudry Nord) Écono x-MONTRÉAL - Le ministre québécois de l'Économie, Pierre Fitzgibbon, prononce une allocution à la tribune de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. (12h00, Palais des congrès)
Jeudi 26 septembre 2019 • 21:00 HNA Nom de la source ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal Type de source Télévision et radio • Télévision Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale
ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal • 174 mots
La grande marche pour le climat : la mairesse de Montréal invite les automobilistes à éviter le centreville demain
Provenance Montréal, Québec, Canada
C
l'a abandonnée, elle et sa génération. ÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) :
VALÉRIE PLANTE (MAIRESSE DE MONTRÉAL) : Tous ceux et celles qui d'habitude viennent au centre-ville en voiture, ne venez pas en voiture. CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : La mairesse de Montréal Valérie Plante invite les automobilistes à éviter le centre-ville demain. Plus de 300 000 personnes sont attendues à la grande marche pour le climat, dont la militante écologiste Greta Thunberg qui sera ensuite reçue à l'hôtel de ville. Aujourd'hui, c'est un autre militant bien connu, David Suzuki, qui a rencontré la mairesse Plante; David Suzuki qui a formulé des excuses à Greta Thunberg au nom de sa génération. DAVID SUZUKI (SCIENTIFIQUE, MILITANT ÉCOLOGISTE, COFONDATEUR, FONDATION DAVID SUZUKI) :
© 2019 CBC/Radio-Canada. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190926·RV·te190926006
(Traduction) Je suis désolé. Ma génération et celles qui ont suivi n'ont pas fait ce qu'il fallait faire. Je suis d'accord. Ce n'est pas elle qui devrait nous interpeller, elle devrait plutôt être en classe. Les parents devraient mener le combat. On
Jeudi 26 septembre 2019 Nom de la source Le Quotidien (Saguenay, QC) Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique
Le Quotidien (Saguenay, QC) • no. Vol. 46 n° 346 • p. 6 • 366 mots
1000 personnes attendues à l'UQAC Patricia Rainville
Régionale Provenance Saguenay, Québec, Canada
p. 6
L
es étudiants de l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et ceux des cégeps de Jonquière et de Chicoutimi seront en grève, vendredi. Sur le coup de 13 h, ils marcheront pour le climat et contre le projet de GNL Québec et invitent la population à se joindre à eux. Le MAGE-UQAC s'attend à réunir un millier de personnes. Alors qu'une manifestation monstre pour le climat aura lieu au même moment à Montréal, à laquelle la jeune icône de l'environnement Greta Thunberg participera, les étudiants de l'UQAC ont également voté en faveur d'une grève pour le climat, tout comme ceux des cégeps de Jonquière et de Chicoutimi, dans la foulée du mouvement planétaire de grève pour l'urgence climatique et qui regroupe des millions d'étudiants des quatre coins du globe.
archives le quotidien, Mariane L. St-Gelais Une marche pour le climat avait eu lieu en mars dernier à partir de l'UQAC.
Québec, car plus d'une centaine de milliers d'étudiants du secondaire, des cégeps et des universités ont déjà voté pour une journée de grève le 27 septembre. « Nous espérons que la population de Saguenay sera présente à cette marche dont l'enjeu touche l'ensemble des citoyens québécois. Nous sollicitons toutes les personnes qui désirent que les gouvernements prennent des actions concrètes par rapport aux enjeux climatiques à venir se joindre à nous pour lancer un message puissant à nos leaders politiques », a affirmé Samuel Julien, président du MAGE-UQAC.
Illustration(s) : Le rassemblement pour la marche se fera dès 13 h sur l'Esplanade de l'UQAC (côté Est). La marche se dirigera vers la rue Racine et inclura un détour via le Cégep de Chicoutimi. La manifestation se veut sereine, inclusive, familiale et est ouverte aux gens de tous âges. © 2019 Le Quotidien (Saguenay, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190926·QT·0009
Cette coalition demande aux différents paliers de gouvernement de prendre des mesures nécessaires pour répondre à l'urgence climatique. L'appel à la grève mondiale reçoit un appui retentissant au
archives le quotidien, mariane l. stgelais Note(s) : Les étudiants des quatre cégeps de la région et de l'UQAC se mobilisent pour le climat. Une levée de cours a été votée dans les cinq établissements, vendredi. Plusieurs marches sont organisées, tant au Saguenay qu'au Lac-Saint-Jean, et plusieurs projets pour l'environnement ont été mis en place. Voici un tour
d'horizon de ce qui est prĂŠvu.
Jeudi 26 septembre 2019 • 17:00 HNA Nom de la source ICI Radio-Canada - Le Radiojournal Type de source Télévision et radio • Radio Périodicité Quotidien
ICI Radio-Canada - Le Radiojournal • 215 mots
300 000 personnes attendues demain à Montréal dans le cadre de la marche pour le climat
Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
J
OANE PRINCE (LECTRICE) :
Près de 300 000 personnes sont attendues demain à Montréal dans le cadre de la marche pour le climat. Les déplacements seront donc difficiles dans la métropole, même si les transports en commun seront gratuits. La ministre de la Sécurité publique Geneviève Guilbault a d'ailleurs lancé un appel au calme et au respect des règles. Quant à la mairesse de Montréal Valérie Plante, elle interpelle les jeunes pour que la mobilisation dure au-delà de l'événement. VALÉRIE PLANTE (MAIRESSE DE MONTRÉAL) : Alors moi, le message que j'ai aujourd'hui, c'est que la mobilisation qui est là demain, je veux qu'elle continue et qu'elle se manifeste lorsqu'on va poser des gestes concrets et forts tels que le demandent les jeunes. Nous, on va le faire. Mais je souhaite que cette mobilisation-là se continue quand ça va être le temps de poser des gestes qui vont nécessairement avoir un impact sur notre quotidien. JOANE PRINCE (LECTRICE) :
© 2019 CBC/Radio-Canada. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190926·RC·rj190926003
Plusieurs personnalités participeront à la manifestation dont la jeune Suédoise Greta Thunberg et l'environnementaliste David Suzuki. Les chefs fédéraux Justin Trudeau, Elizabeth May et YvesFrançois Blanchet y seront aussi. Les
manifestations se dérouleront simultanément dans plusieurs villes canadiennes, notamment à Vancouver, Toronto et Halifax.
Jeudi 26 septembre 2019 • 21:00 HNA Nom de la source ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal Type de source Télévision et radio • Télévision Périodicité
ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal • 2804 mots
Points de vue : panel sur l'actualité politique de la semaine
Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
C
ÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) :
JUSTIN TRUDEAU (CHEF, PARTI LIBÉRAL DU CANADA) :
(À l'écran) Points de vue sur le vert.
Un gouvernement libéral réduira de moitié l'impôt des entreprises qui produisent des technologies zéro émission.
On doit faire plus, et on va faire plus. JAGMEET SINGH (CHEF, NOUVEAU PARTI DÉMOCRATIQUE) : Il donne des belles paroles, mais sans actions concrètes. ANDREW SCHEER (CHEF, PARTI CONSERVATEUR DU CANADA) : Aucun détail; écrit sur une "napkin" sur le coin d'une table. CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : L'analyse de nos commentateurs. Et Plus tard, les électeurs vont-ils choisir l'environnement le jour de l'élection : l'analyse de nos commentateurs. (À l'écran) Points de vue.
Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190926·RV·te190926009
(À l'écran) Points de vue.
- Les partis en campagne rivalisent de promesses sur le climat.
JUSTIN TRUDEAU (CHEF, PARTI LIBÉRAL DU CANADA) :
© 2019 CBC/Radio-Canada. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.
(À l'écran) Points de vue. -
CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : Après la pause, retour sur une semaine politique marquée par l'environnement avec nos commentateurs.
ANDREW SCHEER (CHEF, PARTI CONSERVATEUR DU CANADA) : Les mesures contenues dans notre plan environnemental vous permettront d'économiser en plus de protéger notre milieu de vie. JAGMEET SINGH (CHEF, NOUVEAU PARTI DÉMOCRATIQUE) : La température de la planète est de plus de 1,5 degré. Donc ça, c'est la cible. Ça veut dire une grande diminution des émissions de gaz à effet de serre. YVES-FRANÇOIS BLANCHET (CHEF, BLOC QUÉBÉCOIS) : ... des mesures de protection de l'environnement puis de contrôle des émissions de gaz à effet de serre se déploient est beaucoup, beaucoup, beaucoup trop lent. Tout le monde s'engage à toutes sortes d'affaires qu'ils ne font pas. (À l'écran) Points de vue. CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) :
Alors on le disait, on a eu droit à une surenchère de promesses sur l'environnement cette semaine. Tous les chefs de parti ont pris des engagements pour réduire notre empreinte carbone à l'approche bien sûr de cette grande marche prévue demain à Montréal. Hélène, Tasha, Michel, bonsoir à vous trois! EN CHOeUR :
ça revient aussi au chef et peut-être que madame May devrait repenser est-ce qu'elle est la personne à mener ce parti où il pourrait être. CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : Oui. Là, on est en pleine campagne, donc peut-être qu'elle...
Bonsoir!
TASHA KHEIRIDDIN (ANIMATRICE RADIO, CORUS) :
CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) :
Un peu tard, oui, c'est sûr, mais...
Alors je vais commencer avec vous, Tasha. D'abord, un petit mot sur madame May, sur sa campagne. Vous avez entendu son entrevue tout à l'heure. Au début de cette campagne électorale, on pensait vraiment que les verts auraient pu faire des gains. On ne sent pas que c'est en train de se réaliser. Enfin, la campagne est encore jeune. Qu'estce que vous pensez de sa campagne, Tasha? TASHA KHEIRIDDIN (ANIMATRICE RADIO, CORUS) : Oui, moi aussi, j'étais une de celles qui regardaient les verts avec intérêt. Et, bon, ils ne grimpent pas dans les sondages. Je pense en partie, et je ne veux pas être méchante, mais l'entrevue a démontré un peu je pense les limites auxquelles madame May puisse apporter son parti. Bonnes intentions, mais je pense que les électeurs s'attendent à plus. Et le problème, c'est vrai que les autres partis sont devenus plus verts que vert; au moins les partis progressistes de monsieur Singh, monsieur Trudeau, ils essaient de voler un peu la plateforme de madame May, ou de tout parti vert. Mais je pense que si on regarde les autres pays où ils ont des partis verts très forts,
CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : ... que c'est un peu tard pour y penser, mais on verra. Michel, elle a aussi été assez absente, là; c'est sa première visite au Québec là de cette campagne. MICHEL DAVID (COMMENTATEUR POLITIQUE, LE DEVOIR) : Oui, puis je dirais qu'elle a été absente depuis toujours au Québec.
: Hm-hm. TASHA KHEIRIDDIN (ANIMATRICE RADIO, CORUS) : Hm-hm. MICHEL DAVID (COMMENTATEUR POLITIQUE, LE DEVOIR) : ... largement à cause de la personnalité du chef de Parti vert à l'Île-du-PrinceÉdouard. Tandis que madame May au Québec, écoutez, on connaît Steven Guilbeault, on connaît Daniel Green, mais madame May, elle n'est absolument pas connue. Et ce n'est pas parce que son programme est mauvais. Elle est la plus verte de tous ceux qui se présentent. Quand par exemple monsieur Blanchet dit : on est plus vert que les verts... CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : Oui!
TASHA KHEIRIDDIN (ANIMATRICE RADIO, CORUS) :
MICHEL DAVID (COMMENTATEUR POLITIQUE, LE DEVOIR) :
Hm-hm.
Voyons donc! Monsieur Blanchet n'est même pas capable de condamner le gazoduc du Saguenay.
MICHEL DAVID (COMMENTATEUR POLITIQUE, LE DEVOIR) : Le Parti vert n'a jamais, ne s'est jamais implanté, et le message environnemental a été depuis un bon moment d'ailleurs kidnappé si vous voulez par Québec solidaire au Québec. Mais la personnalité de madame May... Vous savez, à l'Îledu-Prince-Édouard, qui n'est pas une province qui a la réputation d'être oléolé, là, et ils ont une opposition officielle verte maintenant... CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE)
CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : De GNL. MICHEL DAVID (COMMENTATEUR POLITIQUE, LE DEVOIR) : Il ne veut pas se prononcer sur le troisième lien non plus, parce qu'il est collé sur monsieur Legault puis il ne veut pas lui faire de peine. Mais c'est clairement les verts qui sont les plus
verts! CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : Oui. Hélène. HÉLÈNE BUZZETTI (CORRESPONDANTE PARLEMENTAIRE À OTTAWA, LE DEVOIR) : Moi, je bondirais un peu sur ce que Tasha dit. Je pense que le Parti vert a besoin de se professionnaliser. TASHA KHEIRIDDIN (ANIMATRICE RADIO, CORUS) : Oui. HÉLÈNE BUZZETTI (CORRESPONDANTE PARLEMENTAIRE À OTTAWA, LE DEVOIR) : Vous en avez un peu parlé dans cette entrevue, cette question du pétrole canadien. CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : Hm-hm. HÉLÈNE BUZZETTI (CORRESPONDANTE PARLEMENTAIRE À OTTAWA, LE DEVOIR) : C'est dans la plateforme du Parti vert de stopper les importations de pétrole étranger pour s'en remettre au pétrole canadien. Évidemment, ce pétrole, il est considéré comme étant plus polluant, et ça, ça dérange dans les rangs environnementalistes. En fin de semaine, on a envoyé au front Daniel Green, le porteparole du Parti vert pour le Québec qui est aussi candidat, et qui a essayé un peu d'arrondir les angles en disant : non, non, on a entendu les critiques, c'est plus
vraiment dans le programme, alors que ça y est encore, si on comprend bien l'entrevue de madame May.
HÉLÈNE BUZZETTI (CORRESPONDANTE PARLEMENTAIRE À OTTAWA, LE DEVOIR) :
CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) :
... pour ajouter le logo du Parti vert sur la tasse, mais c'était quand même une tasse recyclable, ce qui n'était pas vrai. Alors le Parti vert reçoit plus d'attention maintenant, et il devra être un peu plus sérieux dans ce qu'il propose, être plus cohérent pour ne pas se faire prendre comme ça dans des histoires qui ne sont pas bonnes pour lui.
Oui. HÉLÈNE BUZZETTI (CORRESPONDANTE PARLEMENTAIRE À OTTAWA, LE DEVOIR) : Donc, manque de cohérence. Il y a eu aussi cette anecdote moi qui m'a beaucoup frappée sur le site Web du Parti vert. On a mis une photo d'Elizabeth May qui tient dans ses mains une tasse réutilisable... (Rires) HÉLÈNE BUZZETTI (CORRESPONDANTE PARLEMENTAIRE À OTTAWA, LE DEVOIR) : ... avec une paille métallique; vous savez, de celle que tous les environnementalistes devraient avoir maintenant dans leur sac à main pour ne plus utiliser une paille de plastique. Or, on découvre que la photo, elle avait été trafiquée, qu'à l'origine, madame May tenait plutôt une tasse en papier. Anecdote peut-être, mais ce qui est intéressant, c'est que lorsque les médias ont d'abord confronté le Parti vert, ils ont menti. Ils ont dit : non, non, on l'a juste modifiée... TASHA KHEIRIDDIN (ANIMATRICE RADIO, CORUS) : Hm-hm. CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : Oui.
CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : Oui. Alors elle est là bien sûr madame May pour participer à cette marche, et tous les autres chefs vont être là : Justin Trudeau va être là, Yves-François Blanchet va être là, Jagmeet Singh va participer à une marche, mais je pense que c'est à Vancouver. Par contre, Tasha, monsieur Andrew Scheer, qui était à Montréal aujourd'hui, a décidé de ne pas y être. Quel message ça envoie? TASHA KHEIRIDDIN (ANIMATRICE RADIO, CORUS) : Bon. Vous avez cité... (Rires) TASHA KHEIRIDDIN (ANIMATRICE RADIO, CORUS) : ... vous avez cité le sondage qui dit comme quoi 46 pour cent des Canadiens... CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : Oui. TASHA KHEIRIDDIN (ANIMATRICE RADIO, CORUS) :
... ne dépenseraient pas un sou pour sauver la planète du changement climatique. On sait que c'est même plus parmi les conservateurs, les électeurs conservateurs. Alors je pense que monsieur Scheer, ce serait un peu hypocrite presque qu'il se présente à cette marche. Je le dis parce que ça risque aussi d'être très anticapitaliste, anti beaucoup de choses que le Parti conservatrice ou la tradition conservatrice représente.
accueillis aussi, hein, Michel, à cette marche, non?
CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) :
Hm-hm.
Hm-hm.
CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) :
TASHA KHEIRIDDIN (ANIMATRICE RADIO, CORUS) :
Hm-hm.
Ce n'est pas dire que monsieur Scheer est contre l'environnement ou qu'il n'a aucun intérêt au changement climatique, mais c'est une approche très différente. Ce n'est pas gouvernemental, ce n'est pas fiscal, ce n'est pas de taxation. Alors être aux côtés de Greta Thunberg, ce serait une contradiction. Mais c'est sûr que les autres chefs vont dire : bien où es-tu. Ça va être le message de la journée. Mais ses électeurs je pense ne vont pas s'en soucier.
MICHEL DAVID (COMMENTATEUR POLITIQUE, LE DEVOIR) : Bien, ils vont être accueillis, on l'a vu, madame Thunberg ne veut pas que les politiciens se mêlent de sa marche. TASHA KHEIRIDDIN (ANIMATRICE RADIO, CORUS) :
MICHEL DAVID (COMMENTATEUR POLITIQUE, LE DEVOIR) : On avait vu la semaine dernière... CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : Elle ne veut pas être instrumentalisée en fait. MICHEL DAVID (COMMENTATEUR POLITIQUE, LE DEVOIR) :
CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) :
Oui, tout à fait. Le collectif La Planète s'invite au Parlement avait protesté contre la présence du ministre québécois de l'Environnement à cette marche. Je comprends que les gens qui sont mécontents de, comment dire, de la lenteur avec laquelle les gouvernements s'attaquent au problème climatique. Mais d'un autre côté, la solution passe inévitablement par les gouvernements. Qu'on le veuille ou non, ce sont les gouvernements qui, un moment donné ou pas, vont s'attaquer au problème.
En même temps pour les autres chefs, on peut se demander comment ils vont être
CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) :
CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : Oui. HÉLÈNE BUZZETTI (CORRESPONDANTE PARLEMENTAIRE À OTTAWA, LE DEVOIR) : Oui. Mais...
Oui. MICHEL DAVID (COMMENTATEUR POLITIQUE, LE DEVOIR) : Alors moi je pense que les chasser, disons, ce n'est pas la meilleure solution. Je pense au contraire qu'il faut les attacher, c'est-à-dire les forcer à se commettre. Parce qu'il y a une forme d'engagement là-dedans : aller marcher avec je ne sais pas combien, des centaines de milliers de personnes demain, ça signifie qu'ils sont d'accord avec ce que les gens... Alors je pense qu'ils s'engagent, et que c'est une bonne chose de les forcer à s'engager. CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : Oui, mais... HÉLÈNE BUZZETTI (CORRESPONDANTE PARLEMENTAIRE À OTTAWA, LE DEVOIR) : Moi je pense... CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : Oui, allez-y, Hélène. HÉLÈNE BUZZETTI (CORRESPONDANTE PARLEMENTAIRE À OTTAWA, LE DEVOIR) : J'allais dire que je trouve qu'il y a quand même quelque chose d'ostentatoire dans le refus de monsieur Scheer de ne pas aller dans cette marche. Il est à Montréal ce soir en fait pendant qu'on se parle. Il enregistre Tout le monde en parle. Il y a quand même un message qu'il envoie. Je comprends ce que Tasha dit. C'est vrai que considérant ses positions, il y aurait peut-être quelque chose d'un peu malhonnête à se présenter là. Mais
néanmoins, il envoie un message quant à l'importance qu'il accorde ou qu'il n'accorde pas à la lutte aux changements climatiques. Vous savez encore récemment il y avait une entrevue de l'ancien ministre des Finances et des Ressources naturelles Joe Oliver, qui a donné une entrevue il y a trois semaines dans laquelle il dit : écoutez, d'une part même si on saccageait notre économie au Canada, ça ne ferait pas grand-chose parce qu'on est un petit contributeur sur les changements climatiques; mais par contre, disait-il, il y a un avantage pour le Canada d'avoir des changements climatiques parce que ça va prolonger notre saison agricole, ça va nous donner accès à des ressources naturelles qui ne sont peut-être pas accessibles en ce moment. Ça vous ouvre une petite fenêtre sur la logique conservatrice. Oui, ils ont un plan... CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : Oui. HÉLÈNE BUZZETTI (CORRESPONDANTE PARLEMENTAIRE À OTTAWA, LE DEVOIR) : ... de toutes sortes de mesures, mais on ne sent pas chez eux cette urgence de se battre pour faire en sorte qu'on s'attaque au problème. CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : Oui. Alors il ne reste peu de temps, mais deux questions. Michel, sur ce sondage dont parlait Tasha, ces sondages dont parlait Tasha où on voit que l'environnement n'est pas une priorité, est-ce que ça veut dire que l'environnement ne sera pas un enjeu déterminant de cette campagne.
MICHEL DAVID (COMMENTATEUR POLITIQUE, LE DEVOIR) : Non. Moi je pense que ça va en être de toute manière. Parce que les gens disent aussi à plus de 50 pour cent que ça doit être une des priorités.
La pression populaire... MICHEL DAVID (COMMENTATEUR POLITIQUE, LE DEVOIR) : Je pense que ce sondage-là, je ne conteste pas, madame May dit que c'est mal foutu comme sondage...
HÉLÈNE BUZZETTI (CORRESPONDANTE PARLEMENTAIRE À OTTAWA, LE DEVOIR) :
CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) :
Hm-hm.
Hm-hm.
MICHEL DAVID (COMMENTATEUR POLITIQUE, LE DEVOIR) :
MICHEL DAVID (COMMENTATEUR POLITIQUE, LE DEVOIR) :
Et d'autre part, quand on regarde les chiffres selon l'âge, je comprends qu'au Canada de façon générale, les 18-34 ans sont aussi d'avis que l'économie et le pain et le beurre doivent avoir la priorité. Mais déjà au Québec, on voit que ce n'est plus le cas; que les 18-34 ans sont en plus grand nombre d'avis que la crise climatique est le principal problème, et ça va s'accélérer rapidement. Moi, je pense que le message que les partis... et François Legault, vous vous souvenez au lendemain de la dernière élection...
... mais je pense que c'est très statique comme image et que ça peut évoluer très vite.
CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : Oui! MICHEL DAVID (COMMENTATEUR POLITIQUE, LE DEVOIR) : ... il n'avait pas parlé de ça du tout, et le lendemain, il s'est réveillé et il s'est dit : oui, là je comprends que ça s'en vient, puis si je ne veux pas l'avoir en pleine face, il faut que je me réveille. Alors... CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) :
CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : Tasha, sur les promesses, parce que tout le monde y est allé avec des promesses, alors est-ce que c'est un passage obligé? Est-ce que, aujourd'hui, chaque parti doit avoir un plan environnemental qui se respecte? TASHA KHEIRIDDIN (ANIMATRICE RADIO, CORUS) : Bien je pense que chaque parti devrait avoir un plan environnemental. C'est clair, c'est une préoccupation très importante et ils devraient tous avoir quelque chose à dire. C'est la question de quelle direction on s'attaque au problème. Et on voit que, oui, il y a deux sortes de propositions : les partis de centre et de gauche disent que ça doit passer par le gouvernement, ça doit passer par la fiscalité, ça doit passer par l'interdiction du pétrole d'ici 2030. CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) :
Hm-hm. TASHA KHEIRIDDIN (ANIMATRICE RADIO, CORUS) : Bien bonne chance en Alberta, madame May! CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) :
Oui, alors donc il y en a un qui dit que je vais les réduire de 30 pour cent...
CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) :
CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) :
Oui. Alors, on verra. On aura le temps d'en reparler. Mais on fait une pause et on revient avec les moments marquants de la semaine pour vous trois.
Oui! HÉLÈNE BUZZETTI (CORRESPONDANTE PARLEMENTAIRE À OTTAWA, LE DEVOIR) :
(Rire)... TASHA KHEIRIDDIN (ANIMATRICE RADIO, CORUS) : Mais en tout cas. Pour les conservateurs, ça se passe par l'industrie, par le privé, par la technologie, avec une réglementation qui les oblige à investir là-dedans. Alors à la fin de la journée, c'est le citoyen moyen qui regarde ça et dit : bien, qu'est-ce qui va me coûter le plus. Les gens qui se préoccupent de l'environnement, qui, vraiment, c'est leur grande préoccupation, ont un choix entre les trois autres partis. Et je pense que monsieur Scheer mise là-dessus aussi : la division du vote progressiste sur la question de l'environnement favorise les conservateurs qui, eux, prennent une approche différente. HÉLÈNE BUZZETTI (CORRESPONDANTE PARLEMENTAIRE À OTTAWA, LE DEVOIR) : Et il y a une surenchère, vous l'avez dit tout à l'heure, Céline... CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : Oui. Rapidement, Hélène. HÉLÈNE BUZZETTI (CORRESPONDANTE PARLEMENTAIRE À OTTAWA, LE DEVOIR) :
... l'autre, de 40, et l'autre, de 60 pour cent, les gaz à effet de serre. La réalité, c'est que le gouvernement canadien, quel qu'il soit, n'a jamais rencontré une seule de ses cibles jusqu'à présent... TASHA KHEIRIDDIN (ANIMATRICE RADIO, CORUS) : Hm-hm. HÉLÈNE BUZZETTI (CORRESPONDANTE PARLEMENTAIRE À OTTAWA, LE DEVOIR) : ... et la promesse libérale a peut-être ça d'intéressant, de proposer des cibles quinquennales qui seraient légiférées et qui obligeraient... CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : Oui. HÉLÈNE BUZZETTI (CORRESPONDANTE PARLEMENTAIRE À OTTAWA, LE DEVOIR) : ... les gouvernements à les respecter. Ça serait quoi, la conséquence, ça, c'est une autre histoire. MICHEL DAVID (COMMENTATEUR POLITIQUE, LE DEVOIR) : Hm.
Thursday, September 26, 2019 Nom de la source The Chronicle Herald (Halifax, NS) Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique Provinciale
The Chronicle Herald (Halifax, NS) • Provincial • p. Provincial_A10 • 294 words
'Those who were here before me didn't meet their targets for 2020': Legault Philip Authier Postmedia News
Provenance Halifax, Nouvelle-Écosse, Canada
p. provincial_a10
Q
UEBEC - Premier Fran·ois Legault is fighting back against critics who say he's not doing enough to counter climate change. Responding to criticism from the opposition that he's "climate inactive," Legault said the accusation is ridiculous because he is well versed in the science, which he believes. "Of course it doesn't make sense to say things like that," Legault told reporters in Montreal. "It's clear that scientists are right. "We're all scared of what's coming next with the climate and we have to fight against climate change. You see a government that will take action: invest more than ever in public transportation and have a plan to reduce emissions, like as promised by 2030.
© 2019 The Chronicle Herald (Halifax, NS). All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190926·HH·sep26new-9227668_txt0000
"Unfortunately, those who were here before me didn't meet their targets for 2020. I think what is important is action. I don't see what I would have been able to change being in New York. It think it's important to be here and take action and, of course, we believe in climate change." On Tuesday, interim Liberal leader Pierre Arcand criticized Legault, saying
he has been "quite inactive" when it comes to climate policies and it shows with Legault's decision to not attend Climate Week in New York, where activist Greta Thunberg spoke Monday. Legault's decision was a break from tradition on the part of Quebec premiers, but the government did send Environment Minister Ben·it Charette. "Mr. Legault needs to demonstrate he's interested in environmental issues, which are very important," Arcand told reporters. "It was a duty of premiers to go in the past. It's clear Mr. Legault missed a good chance. Mr. Legault is maybe not a climate skeptic, but he is climate inactive.
Thursday, September 26, 2019 Nom de la source The Chronicle Herald (Halifax, NS) Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique
The Chronicle Herald (Halifax, NS) • Provincial • p. Provincial_A3 • 619 words
$27b universal pharmacare plan tops Green Party platform costs Nicole Munro The Chronicle Herald
Provinciale Provenance Halifax, Nouvelle-Écosse, Canada
p. provincial_a3
T
he Green Party of Canada's promise of universal pharmacare would cost nearly $27 billion in its first year, says the national budget watchdog. "That is the single biggest big ticket item in what we promise to do," Green Party Leader Elizabeth May said.
Federal Green Party Leader Elizabeth May speaks at a news conference at Halifax candidate Jo-Ann Roberts' Quinpool Road office on Wednesday morning.
than $16 billion in 2020-2021, is the party's second most expensive promise. With the elimination of tuition, the Greens would eliminate the registered education savings plan.
"But it's essential. We have to do it." May released the parliamentary budget office's costing of 24 items of her party's platform in Halifax on Wednesday morning. May was joined by candidates Jo-Ann Roberts (Halifax), Lil MacPherson (Dartmouth-Cole Harbour), Richard Zurawski (Halifax West) and Thomas Trappenberg (South Shore-St. Margarets). Pharmacare takes the top spot of the Green Party's platform costs, increasing by roughly $1 billion each year, with provincial contributions kicking in in the third year. May said the Greens didn't expect the PBO to have pharmacare coming in at $27 billion.
© 2019 The Chronicle Herald (Halifax, NS). All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190926·HH·sep26new-9227735_txt0000
"We have adjusted and readjusted," May said. "We were not prepared to reduce one iota our commitment to universal pharmacare." Eliminating tuition, with a cost of more
"It's popular but what it doesn't do is it doesn't provide the kind of educational benefits that we provide through eliminating tuition and investing $10 billion in post-secondary education," May said. "So it's a popular program but with no purpose once we've eliminated tuition." Support for a national passenger rail system, energy saving home and building retrofits and restore climate change and atmospheric research funding are just a few targets on the Greens' radar as part of the party's promise to cut emissions 60 per cent below 2005 levels by 2030, which is at the core of the party's platform. May said applying or raising taxes would allow the party to balance its budget by 2024-2025, but would increase deficits to respond to a change in circumstances. Applying a tax on financial transactions, raising corporate tax rates to the equiv-
alent of the United States and applying a wealth tax would see $18 billion, $16 billion and $7.3 billion, respectively, by 2025, the PBO estimates.
to Montreal, where she will participate in the global climate strike rally with activist Greta Thunberg on Friday.
"These are the things that bring in enough revenue that we are able to meet promises without increasing taxes for Canadians," May said.
Figure:
May also said she would incorporate businesses such as Amazon, Netflix, Google and Facebook into the tax regime. "They mine our data and make a lot of money out of Canada. It's only $1 billion by 2025, but it begins to level the playing field," May said. The party's platform would also introduce a new tax on sugary drinks, which would bring in more than $300 million annually, according to the PBO. "The tax on sugary drinks is for the purpose of discouraging empty calories that will lead to an increase in diabetes, the heart and stroke foundation and the diabetes association," May said. May acknowledged the platform introduced earlier this month differs slightly from the costing announced Wednesday. This is the first election since the PBO was mandated to cost out election promises. "There are some areas of discrepancy and unfortunately, I made the call and take responsibility for this, we could not delay our platform till today," May said. "I did not want on Sept. 25, with an election that started Sept. 11, to be releasing our full platform." After a quick stop in Truro, May headed
Ryan Taplin THE CHRONICLE HERALD
Mercredi 25 septembre 2019 • 11:28:00 UTC -0400 Nom de la source Canada NewsWire (français) Type de source Presse • Communiqués de presse Périodicité En continu
Canada NewsWire (français) • 291 mots
Avis au médias - Conférence de Presse : Manifestation étudiante et citoyenne pour le climat
Couverture géographique
Le Pacte pour la Transition
Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
M
ONTRÉAL, le 25 sept. 2019 /CNW Telbec/ - À l'occasion de la manifestation étudiante et citoyenne pour le climat qui aura lieu à Montréal ce vendredi 27 septembre 2019, la coalition (qui regroupe les organisations citées plus bas) vous invite à une conférence de presse à 9h30 au Musée des Hospitalières précédant le début de la marche prévue à 12h depuis la statue George-Étienne Cartier. Les représentants suivants prendront la parole (ordre à déterminer) en présence de l'invité d'honneur M. David Suzuki :
OÙ: Musée des Hospitalières, Jardin du Monastère HEURE: 9h30 AM Une diffusion en direct de la conférence de presse se fera à partir des pages suivantes: La Planète S'invite au Parlement: https://www.facebook.com/laplaneteauparlement/?tn-str=k*F Greenpeace Québec: https://www.facebook.com/greenpeaceqc/ Pour ceux qui ont besoin d'un stationnement: Autos: premier stationnement, celui collé à l'entrée du musée.
Les portes-parole seront disponibles pour des entrevues individuelles après la conférence presse et ce jusqu'à 11h15. La présence de Greta Thunberg reste à confirmer. Récapitulatif QUAND: Vendredi, 27 septembre 2019 © 2019 CNW Group. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190925·FW·0c1028
QUOI: Conférence de Presse - Manifestation étudiante et citoyenne pour le climat
Camions télé: sur la rue ou dans la deuxième entrée asphaltée qui va directement au jardin.
SOURCE Le Pacte pour la Transition Consulter le contenu original http://www.newswire.ca/fr/releases/
:
archive/September2019/25/c1028.html Contact Pour confirmer votre inscription à la conférence de presse, merci d'envoyer vos coordonnées à : Rosemonde Communications pour le Pacte pour la tran-
sition, Rosemonde Gingras, rosemonde@rosemondecommunications.com, 514 458-8355; Si vous êtes un média hors Québec, veuillez contacter : Loujain Kurdi, Conseillère aux Communications, Greenpeace Canada, 514 577-6657, lokurdi@greenpeace.org Note(s) : co.368268
Mercredi 25 septembre 2019 Nom de la source Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC)
Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC) • no. Vol. 99 n° 275 • p. 1,9 • 679 mots
Mouvement mondial Planète en grève
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale
La population invitée à manifester à l'UQTR Brigitte Trahan
Provenance Trois-Rivières, Québec, Canada p. 1
p. 9
T
ROIS-RIVIÈRES - Alors que la jeune Greta Thunberg est attendue à Montréal , le 27 septembre, dans le cadre du mouvement mondial Planète en grève, des milliers de personnes vont converger simultanément vers le campus de l'UQTR, à 11 h 30, pour manifester en faveur d'actions concrètes visant à prévenir la détérioration du climat et de l'environnement. Les manifestants se dirigeront ensuite au parc Champlain de Trois-Rivières afin de poursuivre leur manifestation. Les activités régionales entourant cette journée pour la planète s'amorceront au Cégep de Trois-Rivières, en avant-midi, où se dérouleront divers ateliers portant sur des solutions visant à contrer les changements climatiques. Vers 11 h, une déclaration commune des étudiants, employés et direction du Cégep de TroisRivières sera prononcée. Par la suite, les manifestants se dirigeront vers le campus de l'UQTR où des activités sont prévues à partir de midi. Les organisateurs de la manifestation régionale espèrent que le plus de gens possible viendront ajouter leur voix aux
© 2019 Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190925·NV·0017
millions de personnes qui manifesteront le 27 septembre aux quatre coins de la planète. Parmi eux, la Coalition des forces sociales de la Mauricie et du Centre-du-Québec, qui regroupe divers syndicats, organismes environnementaux et
Photo: François Gervais De gauche à droite: Xavier St-Pierre, Camille Buisson et Nathasha Pinsonneau représentants de la Planète s'invite à l'université, section UQTR.
groupes communautaires de la région, viendra gonfler les rangs des amis de la Terre. La population est elle aussi invitée à se joindre à cette grande manifestation. L'UQTR, de son côté, suspendra ses activités de midi à 15 h, pour l'occasion. Après le rassemblement sur le campus, les manifestants se rendront au parc Champlain afin d'interpeller à nouveau la population et surtout les élus sur l'urgence d'agir en matière de climat et d'environnement. Rappelons qu'une dizaine d'universités, au Québec, s'uniront elles aussi, le 27 septembre, pour déclarer l'urgence climatique. Ces universités signeront une déclaration reconnaissant la nécessité de lutter contre la menace croissante des changements climatiques en prenant divers engagements, dont l'atteinte de la carboneutralité pour 2030 ou 2050 au plus tard, la mobilisation des ressources pour la recherche, le développement des compétences en matière de changements climatiques et l'accroissement de l'éducation en matière d'environnement et de développement durable.
«Cette mobilisation est importante pour nous parce que nous sommes en période électorale et pour montrer que le 15 mars était une première étape et que le 27 septembre est une autre étape d'un plan beaucoup plus vaste. Nos actions vont s'intensifier», prévient Xavier StPierre, étudiant à l'UQTR et militant au sein du mouvement La Planète s'invite à l'université qui prend part à cette journée.
décroissance, forcerait l'atteinte des cibles recommandées par le GIEC pour limiter le réchauffement planétaire. Il demande aux institutions d'enseignement le retrait de leurs investissements dans les énergies fossiles et la tenue d'un bilan carbone institutionnel et finalement, le regroupement demande aux gouvernements de respecter la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
«Les gens qu'on veut convaincre, vendredi, ce sont nos élus parce que c'est avec des politiques ambitieuses qu'on va pouvoir changer les choses et inciter les gens à changer leurs habitudes dans leur quotidien», renchérit Camille Buisson, étudiante à l'UQTR et militante.
brigitte.trahan@lenouvelliste.qc.ca
«Greta est une personne vraiment inspirante et sa colère est contagieuse», estime Xavier St-Pierre, mais tout ne repose pas sur ses seules épaules, fait-il valoir. «Greta vient au Québec parce qu'elle reconnaît que le mouvement étudiant est structuré et mène des actions qui vont mener à des changements», fait-il valoir. Xavier St-Pierre estime qu'au niveau local, pour contrer l'urgence climatique, il y aurait notamment du travail à faire sur le transport collectif. Par rapport aux villes comparables, Trois-Rivières serait, selon lui, une de celles qui investissent le moins en la matière. Une plus grande accessibilité au transport en commun, fait-il valoir, permettrait de mieux refuser certains projets comme celui de GNL Québec, illustre-t-il. Le regroupement La Planète s'invite à l'université demande aussi un programme d'éducation et de sensibilisation à l'environnement. Il prône l'adoption d'une loi climatique qui, à l'aide de la
Wednesday, September 25, 2019 • 13:12:24 UTC -0400 Nom de la source The Canadian Press Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
The Canadian Press • 897 words
Some Canadian retailers join global climate strike, plan to close shop Friday Aleksandra Sagan The Canadian Press
V
ment to encourage kids to skip school every Friday to pressure global leaders to act. The young activist and her Fridays for Future school strike followers are now calling on everyone to walk out of their commitments Friday in a collective strike.
But many retailers in Canada seem to be ignoring that call, with only three chains planning to shutter operations to help raise awareness about Swedish activist Greta Thunberg's movement.
"We can all take part, whatever our circumstances, by refusing to accept the status quo," reads the strike's website.
ANCOUVER - A global movement aimed at pressuring governments into action over climate change is calling on Canadians to join a mass strike planned for Friday and "disrupt business as usual."
"Sustainability is really part of our DNA," said Phil Arrata, CEO of Vancouver-based MEC. The company will close its 22 stores in Canada on Friday until 5 p.m. local time to allow staff the opportunity to participate in protests. Organizers plan climate strikes on Friday in more than 150 countries, including Canada. Vancouver is one of several Canadian cities with planned actions, according to the Global Climate Strike website.
© 2019 The Canadian Press. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190925·CP·661e48da5708439e81c09bd56c428eb9
The movement started with Greta, an activist who protested outside of her country's parliament for several weeks in August 2018. When her action caught the attention of social media, she expanded the move-
Arrata said MEC staff wanted to participate. The company knew it may be short staffed that day as a result, he said, and didn't want to skimp on customer service or overwhelm the employees who choose to come in. MEC's head office, as well as distribution and service centres, will remain open, but those employees are able to let the company know they plan to attend a local protest. While MEC wanted to accommodate staff desires to participate, it also wanted to send a message to customers about the issue. "Naturally our move is going to raise awareness," Arrata said. The company emailed its members to inform them about the closures and ex-
plain why they made the decision. "The current rate of emissions causing climate change, if continued, puts the earth on a path to seeing 3-4 degrees of warming by mid-century. This will cause significant impacts to where we live, work and play," the note reads. Another Vancouver-based company, Lush Cosmetics North America, made a similar decision. The toiletry maker said it will shut down its 50 shops, manufacturing facilities and online shopping in Canada on Friday in an effort to encourage its 2,216 staff and customers to participate in local actions. It closed some 200 shops in the U.S. last Friday, when the strike took place in that country. "We have really come to understand the impact that climate crisis is having on our staff, as well as the rest of the world,"said Carleen Pickard, the company's ethical campaigns specialist. Between the company's roughly 250 stores, Lush employees felt the impacts of flooding, hurricanes and wildfires, Pickard said. That feeling of climate change being "something that's really, really real for staff" drove the company to take this bold move, said Pickard. Lush also has an in-store campaign to educate customers on the impact of climate change and the strike movement. Both companies realize their moves may be met with cynicism by some. MEC understands its a retailer and its operations impact the environment, Arrata said. "We sell product that's made out of plas-
tic. We have a supply chain. We move product around Canada," he said. But the company wants to become a leader in change and reduce its impact so that customers know when they buy their outdoor gear from MEC they're choosing sustainably made goods with the least environmental impact. "I think we're all, at this point, part of the problem," said Pickard, but pointed out that not all brands operate in the same manner. "Standing back and not participating at this point in time feels like it's the wrong decision," she said. "The right decision is to step up and say that we understand that we all need to be engaged in this." The Canadian Press contacted some of Canada's biggest publicly traded retailers to learn if they planned to support the protests. Vancouver-based Lululemon Athletica Inc. intends to keep its shops open, a spokesperson said, but would accommodate staff scheduled to work who wish to attend the strikes instead. An Indigo Books & Music Inc. spokesperson said the retailer's home office teams in Toronto and Montreal would have the opportunity to participate. The Hudson's Bay Co., Canadian Tire Corp. Ltd., Dollarama Inc., Canada Goose Inc., Cineplex Inc. and Aritzia Inc. did not immediately respond to a request for comment. Vermont-based Burton, which makes snowboards and winter apparel, plans to close its four Canadian stores on Friday to allow staff to join the movement.
"The Amazon is literally on fire, the seas are rising and glaciers are melting," wrote CEO Donna Carpenter in an email to staff. "I'm proud to have Burton join Greta's movement to draw attention to this global crisis." The company is also closing its European stores where actions are planned on Friday, and shuttered operations in Europe, North America, Japan and Australia on Sept. 20 where protests took place. This report by The Canadian Press was first published Sept. 25, 2019.
Mardi 24 septembre 2019 Nom de la source Le Soleil (Québec, QC)
Le Soleil (Québec, QC) • no. Vol. 123 n° 225 • p. 8 • 314 mots
Climat
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Provinciale
QS croit qu'un grand mouvement se met en branle La Presse Canadienne
Provenance Québec, Québec, Canada
Q
uébec solidaire (QS) mènera une série d'actions politiques dans le cadre de la semaine du climat qui culminera, vendredi, en une journée de «grève» où les députés se passeront d'une journée de salaire.
p. 8
La formation politique appelle tous les Québécois à faire la grève et manquer une journée de travail, vendredi, afin de participer à une grande marche sur le climat. La jeune militante suédoise Greta Thunberg sera à Montréal pour l'occasion. Par souci de cohérence, les 10 députés de QS annoncent qu'ils marcheront dans leurs régions respectives et feront don de l'équivalent d'une journée de salaire à des organismes environnementaux, soit environ 4000 $. Si ce geste peut paraître «symbolique», il est tout de même nécessaire, a affirmé lundi le co-porte-parole de QS, Gabriel Nadeau-Dubois.
© 2019 Le Soleil (Québec, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190924·LS·0011
«Une grève, c'est un geste collectif. On le pose ensemble», a-t-il déclaré en point de presse à l'Assemblée nationale. Il a dit croire qu'un grand mouvement environnemental se met en branle au Québec. Ce mouvement lui rappelle le printemps étudiant de 2012, qui a généré des manifestations monstres dans les rues de la
métropole, et dans lequel il a joué un rôle majeur, un mouvement issu de la jeunesse, a-t-il souligné. Par ailleurs, M. Nadeau-Dubois en a profité lundi pour accuser le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) d'être «climatopassif», voire «climatosceptique», puisqu'il n'a rien fait pour le climat depuis un an, selon lui. Il faisait ainsi écho au porte-parole du Pacte pour la transition écologique, le metteur en scène Dominic Champagne, qui s'est récemment dit scandalisé par l'inaction du gouvernement caquiste après bientôt une année au pouvoir. Québec solidaire dédiera toutes ses interventions en Chambre cette semaine à la crise climatique. Le parti de gauche déposera deux projets de loi en ce sens «pour que le gouvernement réalise qu'il y en a des solutions sur la table».
Mardi 24 septembre 2019 Nom de la source Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC)
Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC) • no. Vol. 99 n° 274 • p. 27 • 314 mots
Climat
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale
QS croit qu'un grand mouvement se met en branle La Presse Canadienne
Provenance Trois-Rivières, Québec, Canada
Q
uébec solidaire (QS) mènera une série d'actions politiques dans le cadre de la semaine du climat qui culminera, vendredi, en une journée de «grève» où les députés se passeront d'une journée de salaire.
p. 27
La formation politique appelle tous les Québécois à faire la grève et manquer une journée de travail, vendredi, afin de participer à une grande marche sur le climat. La jeune militante suédoise Greta Thunberg sera à Montréal pour l'occasion. Par souci de cohérence, les 10 députés de QS annoncent qu'ils marcheront dans leurs régions respectives et feront don de l'équivalent d'une journée de salaire à des organismes environnementaux, soit environ 4000 $. Si ce geste peut paraître «symbolique», il est tout de même nécessaire, a affirmé lundi le co-porte-parole de QS, Gabriel Nadeau-Dubois.
© 2019 Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190924·NV·0041
«Une grève, c'est un geste collectif. On le pose ensemble», a-t-il déclaré en point de presse à l'Assemblée nationale. Il a dit croire qu'un grand mouvement environnemental se met en branle au Québec. Ce mouvement lui rappelle le printemps étudiant de 2012, qui a généré des manifestations monstres dans les rues de la
métropole, et dans lequel il a joué un rôle majeur, un mouvement issu de la jeunesse, a-t-il souligné. Par ailleurs, M. Nadeau-Dubois en a profité lundi pour accuser le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) d'être «climatopassif», voire «climatosceptique», puisqu'il n'a rien fait pour le climat depuis un an, selon lui. Il faisait ainsi écho au porte-parole du Pacte pour la transition écologique, le metteur en scène Dominic Champagne, qui s'est récemment dit scandalisé par l'inaction du gouvernement caquiste après bientôt une année au pouvoir. Québec solidaire dédiera toutes ses interventions en Chambre cette semaine à la crise climatique. Le parti de gauche déposera deux projets de loi en ce sens «pour que le gouvernement réalise qu'il y en a des solutions sur la table».
Mardi 24 septembre 2019 Nom de la source La Voix de l'Est (Granby, QC)
La Voix de l'Est (Granby, QC) • no. Vol. 85 n° 80 • p. 18 • 314 mots
Climat
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale
QS croit qu'un grand mouvement se met en branle La Presse Canadienne
Provenance Granby, Québec, Canada
Q
uébec solidaire (QS) mènera une série d'actions politiques dans le cadre de la semaine du climat qui culminera, vendredi, en une journée de « grève » où les députés se passeront d'une journée de salaire.
p. 18
La formation politique appelle tous les Québécois à faire la grève et manquer une journée de travail, vendredi, afin de participer à une grande marche sur le climat. La jeune militante suédoise Greta Thunberg sera à Montréal pour l'occasion. Par souci de cohérence, les 10 députés de QS annoncent qu'ils marcheront dans leurs régions respectives et feront don de l'équivalent d'une journée de salaire à des organismes environnementaux, soit environ 4000 $. Si ce geste peut paraître « symbolique », il est tout de même nécessaire, a affirmé lundi le co-porte-parole de QS, Gabriel Nadeau-Dubois.
© 2019 La Voix de l'Est (Granby, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190924·VE·0017
« Une grève, c'est un geste collectif. On le pose ensemble », a-t-il déclaré en point de presse à l'Assemblée nationale. Il a dit croire qu'un grand mouvement environnemental se met en branle au Québec. Ce mouvement lui rappelle le printemps étudiant de 2012, qui a généré des manifestations monstres dans les rues de la
métropole, et dans lequel il a joué un rôle majeur, un mouvement issu de la jeunesse, a-t-il souligné. Par ailleurs, M. Nadeau-Dubois en a profité lundi pour accuser le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) d'être « climatopassif », voire « climatosceptique », puisqu'il n'a rien fait pour le climat depuis un an, selon lui. Il faisait ainsi écho au porte-parole du Pacte pour la transition écologique, le metteur en scène Dominic Champagne, qui s'est récemment dit scandalisé par l'inaction du gouvernement caquiste après bientôt une année au pouvoir. Québec solidaire dédiera toutes ses interventions en Chambre cette semaine à la crise climatique. Le parti de gauche déposera deux projets de loi en ce sens « pour que le gouvernement réalise qu'il y en a des solutions sur la table ».
Mardi 24 septembre 2019 • 17:00 HNA Nom de la source ICI Radio-Canada - Le Radiojournal Type de source Télévision et radio • Radio Périodicité
ICI Radio-Canada - Le Radiojournal • 372 mots
Les libéraux promettent un Canada carboneutre d'ici 2050
Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
J
OANE PRINCE (LECTRICE) :
- Justin Trudeau présente son plan de réduction des gaz à effet de serre. Conservateurs et néo-démocrates le ridiculisent. -
JUSTIN TRUDEAU (CHEF DU PARTI LIBÉRAL DU CANADA) : Par exemple, ça s'appliquerait aux compagnies qui fabriquent des batteries pour les véhicules à zéro émission. DANIEL THIBEAULT (REPORTER) :
La lutte contre les changements climatiques a dominé les engagements du jour dans le cadre de la campagne électorale fédérale. Les libéraux ont dévoilé leur plan, aussitôt décrié par le néo-démocrate Jagmeet Singh et le conservateur Andrew Scheer qui promet d'abolir la réforme libérale sur la fiscalité des entreprises. Daniel Thibeault fait le point. DANIEL THIBEAULT (REPORTER) : Au lendemain du sommet de l'ONU sur le climat, à quelques jours de la grande marche et de la visite à Montréal de Greta Thunberg, les libéraux ont décidé que c'était le moment parfait pour arrimer leur campagne à la question environnementale. JUSTIN TRUDEAU (CHEF DU PARTI LIBÉRAL DU CANADA) : Hit net zero by 2050. DANIEL THIBEAULT (REPORTER) :
© 2019 CBC/Radio-Canada. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190924·RC·rj190924002
La promesse : faire du Canada un pays carboneutre d'ici 2050. L'engagement aux entreprises qui mettront l'épaule à la roue : une réduction d'impôt de 50 pour cent.
Jagmeet Singh et Andrew Scheer s'en sont pris à la crédibilité du plan libéral. JAGMEET SINGH (CHEF DU NOUVEAU PARTI DÉMOCRATIQUE) : Ils vont encore donner de belles paroles parce que c'est le temps de l'élection. ANDREW SCHEER (CHEF DU PARTI CONSERVATEUR DU CANADA) : Il a proposé les plans avec aucun détail, écrit sur une "napkin" sur le coin de la table. DANIEL THIBEAULT (REPORTER) : Mais le chef conservateur, lui, voulait plutôt parler d'aide aux petites et moyennes entreprises. ANDREW SCHEER (CHEF DU PARTI CONSERVATEUR DU CANADA) : Nous allons commencer par annuler les hausses d'impôt de Trudeau et rétablir les déductions aux petites entreprises sur les investissements passifs. DANIEL THIBEAULT (REPORTER) : Et pendant ce temps, le chef du Bloc
québécois Yves-François Blanchet y allait d'une rare incursion en Ontario, un détour pour souligner les liens entre les Québécois et les Franco-Canadiens. YVES-FRANÇOIS BLANCHET (CHEF DU BLOC QUÉBÉCOIS) : D'exprimer une solidarité sans nuances et sans conditions... DANIEL THIBEAULT (REPORTER) : Mais un accueil moins chaleureux que ce qu'il avait probablement envisagé. Ici Daniel Thibeault, Radio-Canada, Montréal.
Mardi 24 septembre 2019 • 17:32:20 UTC -0400 Nom de la source
La Presse Canadienne • 464 mots
La Presse Canadienne Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
Course au leadership du PLQ: Anglade s'engage pour un Québec carboneutre en 2050 Jocelyne Richer La Presse canadienne
Q
UÉBEC - La députée Dominique Anglade, candidate au leadership du Parti libéral du Québec (PLQ), monte dans le train de la lutte sans concession aux changements climatiques, ouvrant la porte à des changements dans divers aspects de notre mode de vie. Elle s'engage, si elle devient chef du PLQ en 2020 et première ministre en 2022, à tout mettre en oeuvre pour que le Québec soit carboneutre en 2050, assumant toutes les conséquences que cela suppose. Pour montrer le sérieux de sa démarche, elle veillerait à créer un Institut du climat, organisme public indépendant chargé de s'assurer que le Québec atteindrait ses cibles. L'annonce de cet engagement devrait être faite mercredi, selon ce qu'a appris La Presse canadienne. Une vidéo sur le même thème sera également rendue publique par la même occasion, décrivant avec des images fortes la préoccupation de la candidate pour la protection de l'environnement. © 2019 La Presse Canadienne. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190924·PC·178adf9e76634a10bc4e39be9888f992
Selon elle, les cibles fixées de réduction des gaz à effet de serre devront être conformes à ce que dicte la science.
Cet Institut du climat agirait comme « véritable chien de garde » , évoque la candidate en entrevue téléphonique mardi, assurant que le gouvernement devrait être « imputable vis-à-vis des cibles » fixées, ne pouvant se soustraire à ses obligations et ses engagements. Un gouvernement Anglade devrait voir à adopter « les meilleures pratiques » environnementales, qui devront entraîner, elle en convient, « des changements dans notre manière de vivre, des changements dans notre manière de consommer, des changements dans notre manière de voyager » . Les choix reliés aux modes de transport seraient les premiers visés. Mais, globalement, elle demeure persuadée « qu'on peut conjuguer économie et environnement de manière moderne » . En parallèle, Mme Anglade participera à la marche pour le climat dans les rues de Montréal, vendredi, un événement auquel assistera la militante écologiste suédoise Greta Thunberg. Le PLQ n'a pas de chef depuis près d'un an et Mme Anglade demeure à ce jour la seule personne à avoir signalé son intérêt réel à occuper la fonction. La course sera officiellement lancée le
23 novembre et le chef sera choisi en mai prochain. Elle dit vouloir éviter le scénario d'un couronnement, souhaitant « réellement qu'il y ait une course » . L'engagement climatique de la députée de Saint-Henri-Sainte-Anne surviendra au lendemain de celle faite par le chef du Parti libéral du Canada (PLC), Justin Trudeau, qui prône lui aussi pour le Canada tout entier une cible de zéro émission nette de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2050. Cela impliquerait de compenser les émissions de GES dans l'atmosphère par des mesures permettant d'atteindre au final l'objectif de carboneutralité. Cet engagement suit l'exemple pris, lundi au Sommet des Nations unies sur le climat, à New York, par l'Union européenne et par 65 autres pays.
Lundi 23 septembre 2019 Nom de la source Le Quotidien (Saguenay, QC)
Le Quotidien (Saguenay, QC) • no. Vol. 46 n° 343 • p. 17 • 227 mots
Marche des jeunes pour le climat
Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique Régionale Provenance Saguenay, Québec, Canada p. 17
Le ministre Roberge rabroué Presse Canadienne
M
ONTRÉAL - Le metteur en scène et porte-parole du Pacte pour la transition écologique, Dominic Champagne, reproche au ministre de l'Éducation, JeanFrançois Roberge, d'avoir la mauvaise attitude face aux jeunes Québécois préoccupés par les conséquences des changements climatiques. M. Champagne a fortement critiqué le ministre qui a déclaré, plus tôt cette semaine, que «la solution aux problèmes environnementaux, elle est à l'école, elle n'est pas dans la rue». M. Champagne a qualifié l'affirmation du ministre de «niaiseuse, stupide et rétrograde». Il a même invité le ministre «à faire sa job pour qu'il y ait un programme d'éducation, à la hauteur de la crise actuelle, pour instruire les enfants dès la première année». Depuis plusieurs jours, les jeunes se mobilisent un peu partout sur la planète pour réclamer de leurs élus des actions concrètes pour lutter contre le réchauffement climatique.
© 2019 Le Quotidien (Saguenay, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190923·QT·0033
Le Québec n'échappe pas au mouvement, si bien que la Commission scolaire de Montréal a décrété une journée pédagogique pour permettre à ses élèves et à leurs parents de participer à la journée de grève mondiale pour le climat, vendredi. D'ailleurs, l'égérie mondiale du mouvement, la jeune militante
Archives AP
écologiste suédoise Greta Thunberg, a confirmé qu'elle participera à la manifestation de Montréal. Des dirigeants internationaux se réuniront lundi au siège des Nations Unies à New York pour le Sommet Action Climat.
Lundi 23 septembre 2019 Nom de la source Le Soleil (Québec, QC) Type de source
Le Soleil (Québec, QC) • no. Vol. 123 n° 224 • p. 16 • 158 mots
Sur le radar cette semaine
Presse • Journaux
La Presse Canadienne
Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Provinciale Provenance Québec, Québec, Canada
Q
ue nous réserve l'actualité cette semaine? L'équipe de Sur le radar se penche sur la
question. p. 16
Grande marche La grande marche pour le climat et l'environnement se déroulera vendredi dans plusieurs villes du Québec. L'inspiratrice du mouvement contre le réchauffement climatique, Greta Thunberg, participera à celle de Montréal. Elle rencontrera aussi la mairesse de la métropole, Valérie Plante. Hassan Guillet Hassan Guillet, cet iman à qui le Parti libéral du Canada a retiré la candidature dans la circonscription de SaintLéonard-Saint-Michel pour des propos antisémites et conspirationnistes, annoncera mardi ses intentions quant à son avenir politique immédiat. Michelle Obama Michelle Obama, ancienne première dame des États-Unis, prononcera lundi une conférence au Centre Videotron dans le cadre d'un événement organisé par la Chambre de commerce et d'industrie de Québec. DPJ © 2019 Le Soleil (Québec, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190923·LS·0021
Les directrices de la protection de la jeunesse de la grande région de Montréal tiendront mercredi une conférence de presse pour présenter leur bilan annuel.
Lundi 23 septembre 2019 Nom de la source Le Soleil (Québec, QC) Type de source
Le Soleil (Québec, QC) • no. Vol. 123 n° 224 • p. 10 • 197 mots
Roberge rabroué
Presse • Journaux
La Presse Canadienne
Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Provinciale Provenance Québec, Québec, Canada p. 10
L
e metteur en scène et porte-parole du Pacte pour la transition écologique, Dominic Champagne, reproche au ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, d'avoir la mauvaise attitude face aux jeunes Québécois préoccupés par les conséquences des changements climatiques. M. Champagne a fortement critiqué le ministre qui avait déclaré plus tôt cette semaine que «la solution aux problèmes environnementaux, elle est à l'école, elle n'est pas dans la rue». Dans une entrevue à La Presse canadienne diffusée cette fin de semaine, M. Champagne a qualifié l'affirmation du ministre de «niaiseuse, stupide et rétrograde». Il a même invité le ministre «à faire sa job pour qu'il y ait un programme d'éducation, à la hauteur de la crise actuelle, pour instruire les enfants dès la première année». Depuis plusieurs jours, les jeunes se mobilisent un peu partout sur la planète pour réclamer de leurs élus des actions concrètes pour lutter contre le réchauffement climatique.
© 2019 Le Soleil (Québec, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190923·LS·0011
Au Québec, la Commission scolaire de Montréal a décrété une journée pédagogique pour permettre à ses élèves et à leurs parents de participer à la journée de grève mondiale pour le climat de vendredi. D'ailleurs, la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg sera de la partie.
Lundi 23 septembre 2019 Nom de la source Le Droit (Ottawa, ON) Type de source
Le Droit (Ottawa, ON) • no. Vol. 107 n° 150 • p. 15 • 187 mots
Le ministre de l'Éducation rabroué
Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Provinciale Provenance Ottawa, Ontario, Canada p. 15
© 2019 Le Droit (Ottawa, ON). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190923·LT·0020
M
ONTRÉAL - Le metteur en scène et porte-parole du Pacte pour la transition écologique, Dominic Champagne, reproche au ministre de l'Éducation, JeanFrançois Roberge, d'avoir la mauvaise attitude face aux jeunes Québécois préoccupés par les conséquences des changements climatiques. M. Champagne a fortement critiqué le ministre qui avait déclaré plus tôt cette semaine que «la solution aux problèmes environnementaux, elle est à l'école, elle n'est pas dans la rue». Dans une entrevue à La Presse canadienne diffusée ce weekend, M. Champagne a qualifié l'affirmation du ministre de «niaiseuse, stupide et rétrograde». Il a même invité le ministre «à faire sa job pour qu'il y ait un programme d'éducation, à la hauteur de la crise actuelle, pour instruire les enfants dès la 1ère année». Depuis plusieurs jours, les jeunes se mobilisent un peu partout sur la planète pour réclamer de leurs élus des actions concrètes pour lutter contre le réchauffement climatique. La jeune militante suédoise Greta Thunberg a confirmé qu'elle participera à la manifestation de Montréal. Des dirigeants internationaux se réuniront lundi au siège des Nations unies à New York pour le Sommet Action Climat.
Samedi 21 septembre 2019 Nom de la source Le Soleil (Québec, QC) Type de source
Le Soleil (Québec, QC) • no. Vol. 123 n° 223 • p. 49 • 759 mots
Vendredi rassembleur
Presse • Journaux
«Des millions» de jeunes à travers le monde manifestent pour le climat
Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Provinciale
Catherine TRIOMPHE Agence France-Presse
Provenance Québec, Québec, Canada
N
EW YORK - Ils réclament des actes : du Pacifique à l'Amérique, de l'Arctique à l'Afrique, en passant par Berlin, Paris ou Londres, des foules immenses de jeunes manifestaient vendredi pour la «grève du climat», inspirée par la jeune Suédoise Greta Thunberg, qui a émis l'espoir que la société soit arrivée à «un tournant».
p. 49
S'il n'y a encore aucun chiffre officiel sur le nombre des participants à ces manifestations, Greta Thunberg, 16 ans, qui a initié ce mouvement de grèves du vendredi à l'été 2018, en manifestant seule devant le Parlement suédois, s'est réjouie depuis New York qu'ils soient «des millions». «J'espère que cela marquera un tournant pour la société, en montrant combien de personnes s'investissent là-dedans, combien de personnes mettent la pression sur les dirigeants, surtout avant le sommet de l'ONU sur le climat» lundi prochain à New York, a-t-elle déclaré dans un entretien à l'AFP, avant de rejoindre le défilé new-yorkais.
© 2019 Le Soleil (Québec, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190921·LS·10055
Dans plus de 130 pays, les jeunes boycottaient les salles de classe armés de pancartes avec la même intention : faire pression sur leurs aînés, afin qu'ils prennent des mesures drastiques pour enrayer l'envol des températures provoqué par
Photo AP, Eduardo Munoz Alvarez La Suédoise Greta Thunberg, qui manifestait vendredi avec les jeunes à New York, s'est réjouie que «des millions» d'entre eux se soient mobilisés à travers le monde.
les activités humaines. Après l'Asie et l'Europe, c'était au tour des jeunes Américains, New-Yorkais en tête, d'afficher leur soutien à la cause climatique, avec des milliers de manifestants rassemblés près de la mairie de Manhattan dès la mi-journée. «Il y a presque 400 personnes de notre école qui sont venues manifester», a indiqué Bernie Waldman, 14 ans, arrivé tôt à la manifestation. «Nous sommes juste ici pour que les politiques s'engagent sur ce problème. On ne peut plus continuer comme ça. Nous sommes arrivés au bout de notre planète». «Quand Greta a commencé, elle était seule, si courageuse, et regardez où elle est arrivée, tous ces gens du monde entier qui manifestent! Cela montre vraiment qu'on peut faire une différence», s'enthousiasmait Ella Backman, 12 ans, qui défilait avec des amies pour la première fois de sa vie, sous un beau soleil. Ces slogans new-yorkais faisaient écho à ceux entendus des heures plus tôt à l'autre bout du monde.
«Nous ne coulons pas, nous nous battons!» avaient lancé des élèves d'atolls du Pacifique - Vanuatu, Salomon, Kiribati, dont l'existence même est menacée par la montée des eaux - en lançant cette journée de protestation. Depuis l'Australie, où ils étaient plus de 300 000, à Séoul, Manille, Bali, Jakarta, Tokyo, Bombay ou Bangkok, toute l'Asie-Pacifique s'était mobilisée ce «Friday for Future» planétaire. «Nous sommes l'avenir et nous méritons mieux», a déclaré à Bangkok Lilly Satidtanasarn, 12 ans, surnommée la Greta Thunberg de Thaïlande pour son combat contre le plastique. Les adultes «ne font que parler, mais ils ne font rien. Nous ne voulons pas d'excuses». La multiplication des phénomènes extrêmes liés au réchauffement renforce le sentiment d'urgence. «Je suis sûr que les dinosaures pensaient aussi qu'ils avaient le temps», proclamait une pancarte à Islamabad. L'Afrique, souvent restée à l'écart du mouvement, était aussi au rendez-vous. À Kampala, la capitale de l'Ouganda qui borde le lac Victoria, le plus grand d'Afrique, durement touché par les effets du changement climatique, plusieurs centaines de jeunes ont défilé, comme Cissy Mukasa, 12 ans, dont la pancarte accuse : «Combien de personnes doivent mourir avant que vous n'agissiez?» Nouvelle mobilisation le 27 septembre Cette journée de mobilisation marque le coup d'envoi de deux semaines d'actions pour le climat à New York, avec notamment samedi le premier sommet de la jeunesse sur le climat organisé par l'ONU.
Outre Greta Thunberg, 500 jeunes SudAméricains, Européens, Asiatiques et Africains y sont attendus. Suivra ensuite lundi un sommet de l'ONU réunissant des dirigeants du monde entier sur le climat, dont Emmanuel Macron et Angela Merkel. À quelques exceptions notables, comme le président américain Donald Trump et son homologue brésilien Jair Bolsonaro, nombre de dirigeants internationaux souscrivent à l'idée d'une urgence climatique. Mais ils sont attendus sur les détails concrets de leurs plans. Pour avoir une chance de stopper le réchauffement du globe à + 1,5 °C (par rapport au XIXe siècle), il faudrait que le monde soit neutre en carbone en 2050, selon le dernier consensus de scientifiques mandatés par l'ONU. Une autre journée de mobilisation est prévue le vendredi 27 septembre, pendant l'Assemblée générale de l'ONU. Greta Thunberg, qui y participera depuis Montréal, espère qu'elle sera aussi importante que celle de ce vendredi.
Samedi 21 septembre 2019 Nom de la source Le Droit (Ottawa, ON) Type de source
Le Droit (Ottawa, ON) • no. Vol. 107 n° 149 • p. 29 • 759 mots
Vendredi rassembleur
Presse • Journaux
«Des millions» de jeunes à travers le monde manifestent pour le climat
Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Provinciale
Catherine Triomphe Agence France-Presse
Provenance Ottawa, Ontario, Canada
N
EW YORK - Ils réclament des actes : du Pacifique à l'Amérique, de l'Arctique à l'Afrique, en passant par Berlin, Paris ou Londres, des foules immenses de jeunes manifestaient vendredi pour la «grève du climat», inspirée par la jeune Suédoise Greta Thunberg, qui a émis l'espoir que la société soit arrivée à «un tournant».
p. 29
S'il n'y a encore aucun chiffre officiel sur le nombre des participants à ces manifestations, Greta Thunberg, 16 ans, qui a initié ce mouvement de grèves du vendredi à l'été 2018, en manifestant seule devant le Parlement suédois, s'est réjouie depuis New York qu'ils soient «des millions». «J'espère que cela marquera un tournant pour la société, en montrant combien de personnes s'investissent là-dedans, combien de personnes mettent la pression sur les dirigeants, surtout avant le sommet de l'ONU sur le climat» lundi prochain à New York, a-t-elle déclaré dans un entretien à l'AFP, avant de rejoindre le défilé new-yorkais.
© 2019 Le Droit (Ottawa, ON). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190921·LT·0041
Dans plus de 130 pays, les jeunes boycottaient les salles de classe armés de pancartes avec la même intention : faire pression sur leurs aînés, afin qu'ils prennent des mesures drastiques pour enrayer l'envol des températures provoqué par
Eduardo Munoz Alvarez, Associated Press La Suédoise Greta Thunberg, qui manifestait vendredi avec les jeunes à New York, s'est réjouie que «des millions» d'entre eux se soient mobilisés à travers le monde.
les activités humaines. Après l'Asie et l'Europe, c'était au tour des jeunes Américains, New-Yorkais en tête, d'afficher leur soutien à la cause climatique, avec des milliers de manifestants rassemblés près de la mairie de Manhattan dès la mi-journée. «Il y a presque 400 personnes de notre école qui sont venues manifester», a indiqué Bernie Waldman, 14 ans, arrivé tôt à la manifestation. «Nous sommes juste ici pour que les politiques s'engagent sur ce problème. On ne peut plus continuer comme ça. Nous sommes arrivés au bout de notre planète». «Quand Greta a commencé, elle était seule, si courageuse, et regardez où elle est arrivée, tous ces gens du monde entier qui manifestent! Cela montre vraiment qu'on peut faire une différence», s'enthousiasmait Ella Backman, 12 ans, qui défilait avec des amies pour la première fois de sa vie, sous un beau soleil. Ces slogans new-yorkais faisaient écho à ceux entendus des heures plus tôt à l'autre bout du monde.
«Nous ne coulons pas, nous nous battons!» avaient lancé des élèves d'atolls du Pacifique - Vanuatu, Salomon, Kiribati, dont l'existence même est menacée par la montée des eaux - en lançant cette journée de protestation. Depuis l'Australie, où ils étaient plus de 300 000, à Séoul, Manille, Bali, Jakarta, Tokyo, Bombay ou Bangkok, toute l'Asie-Pacifique s'était mobilisée ce «Friday for Future» planétaire. «Nous sommes l'avenir et nous méritons mieux», a déclaré à Bangkok Lilly Satidtanasarn, 12 ans, surnommée la Greta Thunberg de Thaïlande pour son combat contre le plastique. Les adultes «ne font que parler, mais ils ne font rien. Nous ne voulons pas d'excuses». La multiplication des phénomènes extrêmes liés au réchauffement renforce le sentiment d'urgence. «Je suis sûr que les dinosaures pensaient aussi qu'ils avaient le temps», proclamait une pancarte à Islamabad. L'Afrique, souvent restée à l'écart du mouvement, était aussi au rendez-vous. À Kampala, la capitale de l'Ouganda qui borde le lac Victoria, le plus grand d'Afrique, durement touché par les effets du changement climatique, plusieurs centaines de jeunes ont défilé, comme Cissy Mukasa, 12 ans, dont la pancarte accuse : «Combien de personnes doivent mourir avant que vous n'agissiez?» Nouvelle mobilisation le 27 septembre Cette journée de mobilisation marque le coup d'envoi de deux semaines d'actions pour le climat à New York, avec notamment samedi le premier sommet de la jeunesse sur le climat organisé par l'ONU.
Outre Greta Thunberg, 500 jeunes SudAméricains, Européens, Asiatiques et Africains y sont attendus. Suivra ensuite lundi un sommet de l'ONU réunissant des dirigeants du monde entier sur le climat, dont Emmanuel Macron et Angela Merkel. À quelques exceptions notables, comme le président américain Donald Trump et son homologue brésilien Jair Bolsonaro, nombre de dirigeants internationaux souscrivent à l'idée d'une urgence climatique. Mais ils sont attendus sur les détails concrets de leurs plans. Pour avoir une chance de stopper le réchauffement du globe à + 1,5 °C (par rapport au XIXe siècle), il faudrait que le monde soit neutre en carbone en 2050, selon le dernier consensus de scientifiques mandatés par l'ONU. Une autre journée de mobilisation est prévue le vendredi 27 septembre, pendant l'Assemblée générale de l'ONU. Greta Thunberg, qui y participera depuis Montréal, espère qu'elle sera aussi importante que celle de ce vendredi.
Samedi 21 septembre 2019 Nom de la source La Tribune (Sherbrooke, QC) Type de source
La Tribune (Sherbrooke, QC) • no. Vol. 110 n° 178 • p. 41 • 759 mots
Vendredi rassembleur
Presse • Journaux
« Des millions » de jeunes à travers le monde manifestent pour le climat
Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale
Catherine TRIOMPHE Agence France-Presse
Provenance Sherbrooke, Québec, Canada
N
EW YORK - Ils réclament des actes : du Pacifique à l'Amérique, de l'Arctique à l'Afrique, en passant par Berlin, Paris ou Londres, des foules immenses de jeunes manifestaient vendredi pour la «grève du climat», inspirée par la jeune Suédoise Greta Thunberg, qui a émis l'espoir que la société soit arrivée à «un tournant».
p. 41
S'il n'y a encore aucun chiffre officiel sur le nombre des participants à ces manifestations, Greta Thunberg, 16 ans, qui a initié ce mouvement de grèves du vendredi à l'été 2018, en manifestant seule devant le Parlement suédois, s'est réjouie depuis New York qu'ils soient «des millions». «J'espère que cela marquera un tournant pour la société, en montrant combien de personnes s'investissent là-dedans, combien de personnes mettent la pression sur les dirigeants, surtout avant le sommet de l'ONU sur le climat» lundi prochain à New York, a-t-elle déclaré dans un entretien à l'AFP, avant de rejoindre le défilé new-yorkais.
© 2019 La Tribune (Sherbrooke, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190921·TB·0045
Dans plus de 130 pays, les jeunes boycottaient les salles de classe armés de pancartes avec la même intention : faire pression sur leurs aînés, afin qu'ils prennent des mesures drastiques pour enrayer l'envol des températures provoqué par
Photo AP, Eduardo Munoz Alvarez La Suédoise Greta Thunberg, qui manifestait vendredi avec les jeunes à New York, s'est réjouie que «des millions» d'entre eux se soient mobilisés à travers le monde.
les activités humaines. Après l'Asie et l'Europe, c'était au tour des jeunes Américains, New-Yorkais en tête, d'afficher leur soutien à la cause climatique, avec des milliers de manifestants rassemblés près de la mairie de Manhattan dès la mi-journée. «Il y a presque 400 personnes de notre école qui sont venues manifester», a indiqué Bernie Waldman, 14 ans, arrivé tôt à la manifestation. «Nous sommes juste ici pour que les politiques s'engagent sur ce problème. On ne peut plus continuer comme ça. Nous sommes arrivés au bout de notre planète». «Quand Greta a commencé, elle était seule, si courageuse, et regardez où elle est arrivée, tous ces gens du monde entier qui manifestent! Cela montre vraiment qu'on peut faire une différence», s'enthousiasmait Ella Backman, 12 ans, qui défilait avec des amies pour la première fois de sa vie, sous un beau soleil. Ces slogans new-yorkais faisaient écho à ceux entendus des heures plus tôt à l'autre bout du monde.
«Nous ne coulons pas, nous nous battons!» avaient lancé des élèves d'atolls du Pacifique - Vanuatu, Salomon, Kiribati, dont l'existence même est menacée par la montée des eaux - en lançant cette journée de protestation. Depuis l'Australie, où ils étaient plus de 300 000, à Séoul, Manille, Bali, Jakarta, Tokyo, Bombay ou Bangkok, toute l'Asie-Pacifique s'était mobilisée ce «Friday for Future» planétaire. «Nous sommes l'avenir et nous méritons mieux», a déclaré à Bangkok Lilly Satidtanasarn, 12 ans, surnommée la Greta Thunberg de Thaïlande pour son combat contre le plastique. Les adultes «ne font que parler, mais ils ne font rien. Nous ne voulons pas d'excuses». La multiplication des phénomènes extrêmes liés au réchauffement renforce le sentiment d'urgence. «Je suis sûr que les dinosaures pensaient aussi qu'ils avaient le temps», proclamait une pancarte à Islamabad. L'Afrique, souvent restée à l'écart du mouvement, était aussi au rendez-vous. À Kampala, la capitale de l'Ouganda qui borde le lac Victoria, le plus grand d'Afrique, durement touché par les effets du changement climatique, plusieurs centaines de jeunes ont défilé, comme Cissy Mukasa, 12 ans, dont la pancarte accuse : «Combien de personnes doivent mourir avant que vous n'agissiez?» Nouvelle mobilisation le 27 septembre Cette journée de mobilisation marque le coup d'envoi de deux semaines d'actions pour le climat à New York, avec notamment samedi le premier sommet de la jeunesse sur le climat organisé par l'ONU.
Outre Greta Thunberg, 500 jeunes SudAméricains, Européens, Asiatiques et Africains y sont attendus. Suivra ensuite lundi un sommet de l'ONU réunissant des dirigeants du monde entier sur le climat, dont Emmanuel Macron et Angela Merkel. À quelques exceptions notables, comme le président américain Donald Trump et son homologue brésilien Jair Bolsonaro, nombre de dirigeants internationaux souscrivent à l'idée d'une urgence climatique. Mais ils sont attendus sur les détails concrets de leurs plans. Pour avoir une chance de stopper le réchauffement du globe à + 1,5 °C (par rapport au XIXe siècle), il faudrait que le monde soit neutre en carbone en 2050, selon le dernier consensus de scientifiques mandatés par l'ONU. Une autre journée de mobilisation est prévue le vendredi 27 septembre, pendant l'Assemblée générale de l'ONU. Greta Thunberg, qui y participera depuis Montréal, espère qu'elle sera aussi importante que celle de ce vendredi.
Samedi 21 septembre 2019 Nom de la source Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC) Type de source
Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC) • no. Vol. 99 n° 272 • p. 37 • 759 mots
Vendredi rassembleur
Presse • Journaux
«Des millions» de jeunes à travers le monde manifestent pour le climat
Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale
Catherine Triomphe Agence France-Presse
Provenance Trois-Rivières, Québec, Canada
N
EW YORK - Ils réclament des actes : du Pacifique à l'Amérique, de l'Arctique à l'Afrique, en passant par Berlin, Paris ou Londres, des foules immenses de jeunes manifestaient vendredi pour la «grève du climat», inspirée par la jeune Suédoise Greta Thunberg, qui a émis l'espoir que la société soit arrivée à «un tournant».
p. 37
S'il n'y a encore aucun chiffre officiel sur le nombre des participants à ces manifestations, Greta Thunberg, 16 ans, qui a initié ce mouvement de grèves du vendredi à l'été 2018, en manifestant seule devant le Parlement suédois, s'est réjouie depuis New York qu'ils soient «des millions». «J'espère que cela marquera un tournant pour la société, en montrant combien de personnes s'investissent là-dedans, combien de personnes mettent la pression sur les dirigeants, surtout avant le sommet de l'ONU sur le climat» lundi prochain à New York, a-t-elle déclaré dans un entretien à l'AFP, avant de rejoindre le défilé new-yorkais.
© 2019 Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190921·NV·0052
Dans plus de 130 pays, les jeunes boycottaient les salles de classe armés de pancartes avec la même intention : faire pression sur leurs aînés, afin qu'ils prennent des mesures drastiques pour enrayer l'envol des températures provoqué par
Photo AP, Eduardo Munoz Alvarez La Suédoise Greta Thunberg, qui manifestait vendredi avec les jeunes à New York, s'est réjouie que «des millions» d'entre eux se soient mobilisés à travers le monde.
les activités humaines. Après l'Asie et l'Europe, c'était au tour des jeunes Américains, New-Yorkais en tête, d'afficher leur soutien à la cause climatique, avec des milliers de manifestants rassemblés près de la mairie de Manhattan dès la mi-journée. «Il y a presque 400 personnes de notre école qui sont venues manifester», a indiqué Bernie Waldman, 14 ans, arrivé tôt à la manifestation. «Nous sommes juste ici pour que les politiques s'engagent sur ce problème. On ne peut plus continuer comme ça. Nous sommes arrivés au bout de notre planète». «Quand Greta a commencé, elle était seule, si courageuse, et regardez où elle est arrivée, tous ces gens du monde entier qui manifestent! Cela montre vraiment qu'on peut faire une différence», s'enthousiasmait Ella Backman, 12 ans, qui défilait avec des amies pour la première fois de sa vie, sous un beau soleil. Ces slogans new-yorkais faisaient écho à ceux entendus des heures plus tôt à l'autre bout du monde.
«Nous ne coulons pas, nous nous battons!» avaient lancé des élèves d'atolls du Pacifique - Vanuatu, Salomon, Kiribati, dont l'existence même est menacée par la montée des eaux - en lançant cette journée de protestation. Depuis l'Australie, où ils étaient plus de 300 000, à Séoul, Manille, Bali, Jakarta, Tokyo, Bombay ou Bangkok, toute l'Asie-Pacifique s'était mobilisée ce «Friday for Future» planétaire. «Nous sommes l'avenir et nous méritons mieux», a déclaré à Bangkok Lilly Satidtanasarn, 12 ans, surnommée la Greta Thunberg de Thaïlande pour son combat contre le plastique. Les adultes «ne font que parler, mais ils ne font rien. Nous ne voulons pas d'excuses». La multiplication des phénomènes extrêmes liés au réchauffement renforce le sentiment d'urgence. «Je suis sûr que les dinosaures pensaient aussi qu'ils avaient le temps», proclamait une pancarte à Islamabad. L'Afrique, souvent restée à l'écart du mouvement, était aussi au rendez-vous. À Kampala, la capitale de l'Ouganda qui borde le lac Victoria, le plus grand d'Afrique, durement touché par les effets du changement climatique, plusieurs centaines de jeunes ont défilé, comme Cissy Mukasa, 12 ans, dont la pancarte accuse : «Combien de personnes doivent mourir avant que vous n'agissiez?» Nouvelle mobilisation le 27 septembre Cette journée de mobilisation marque le coup d'envoi de deux semaines d'actions pour le climat à New York, avec notamment samedi le premier sommet de la jeunesse sur le climat organisé par l'ONU.
Outre Greta Thunberg, 500 jeunes SudAméricains, Européens, Asiatiques et Africains y sont attendus. Suivra ensuite lundi un sommet de l'ONU réunissant des dirigeants du monde entier sur le climat, dont Emmanuel Macron et Angela Merkel. À quelques exceptions notables, comme le président américain Donald Trump et son homologue brésilien Jair Bolsonaro, nombre de dirigeants internationaux souscrivent à l'idée d'une urgence climatique. Mais ils sont attendus sur les détails concrets de leurs plans. Pour avoir une chance de stopper le réchauffement du globe à + 1,5 °C (par rapport au XIXe siècle), il faudrait que le monde soit neutre en carbone en 2050, selon le dernier consensus de scientifiques mandatés par l'ONU. Une autre journée de mobilisation est prévue le vendredi 27 septembre, pendant l'Assemblée générale de l'ONU. Greta Thunberg, qui y participera depuis Montréal, espère qu'elle sera aussi importante que celle de ce vendredi.
Samedi 21 septembre 2019 Nom de la source Le Soleil (Québec, QC)
Le Soleil (Québec, QC) • no. Vol. 123 n° 223 • p. M63 • 389 mots
Environnement
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Provinciale
LE P'TIT MAG
Brasser la cage, à la Greta Alexandra Perron
Provenance Québec, Québec, Canada
À
16 ans, Greta Thunberg veut changer le monde. Avec ses longues tresses et ses yeux perçants, la militante suédoise rallie de plus en plus de jeunes (et de moins jeunes) à sa cause : brasser la cage aux politiciens pour qu'ils agissent contre les changements climatiques. Le 27 septembre, elle participera à une grande marche pour l'environnement à Montréal.
p. m63
Le déclencheur À 8 ou 9 ans, Greta commence à s'intéresser au climat quand ses professeurs lui expliquent pourquoi il faut économiser le papier ou éteindre les lumières. C'est pour lutter contre les changements climatiques. «Grève de l'école»
© 2019 Le Soleil (Québec, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190921·LS·0058
En août 2018, Greta fait sa première «grève de l'école pour le climat» devant le parlement de son pays. Son action a donné naissance à un mouvement mondial. Des élèves (plus vieux que toi) font l'école buissonnière certains vendredis (comme le 27 septembre) pour marcher dans la rue et demander aux dirigeants d'écouter les scientifiques sur l'urgence de sauver la planète. De la suite dans les idées
Photo AP, Kirsty Wigglesworth Greta Thunberg a fait la couverture de plusieurs grands journaux et magazines internationaux. Elle a même été proposée pour le prix Nobel de la paix 2019.
Pas question pour Greta de prendre l'avion, un moyen de transport qui émet d'importants gaz à effet de serre. Pour venir en Amérique et rallier des gens à sa cause aux États-Unis, au Canada, au Mexique et au Chili, elle a plutôt pris place à bord d'un voilier de course. Le Malizia II, équipé de panneaux solaires et de turbines sous-marines pour naviguer sans émission de carbone, a accosté à New York fin août. Invitation à Trump En débarquant aux États-Unis, Greta a interpellé Donald Trump à «écouter la science» sur l'urgence d'agir pour la planète. Sans grand espoir, puisque le président américain ne croit pas l'humain responsable des changements climatiques. Elle a toutefois rencontré l'ancien président américain Barack Obama. Différente En incitant des élèves à manquer l'école, en brassant la cage aux dirigeants, Greta ne fait pas le bonheur de tout le monde. Elle est même critiquée parce qu'elle est différente. Elle vit avec le syndrome
d'Asperger, une forme d'autisme. Mais elle prouve que la différence est parfois un super-pouvoir!
Encadré(s) : EN UN MOT Militante Greta Thunberg est une militante, ça veut dire qu'elle lutte activement pour défendre une cause, une idée.
Samedi 21 septembre 2019 Nom de la source Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC) Type de source Presse • Journaux Périodicité
Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC) • no. Vol. 99 n° 272 • p. 21 • 798 mots
Mobilisation climatique, élection et position des partis politiques
Hebdomadaire Couverture géographique Régionale Provenance Trois-Rivières, Québec, Canada p. 21
L'
auteur, Pierre-André Julien, est professeur émérite à l'Institut de recherche sur les PME de l'Université du Québec à TroisRivières. L e 27 septembre prochain, des millions de citoyens seront dans les rues pour manifester en faveur de l'avenir de notre terre, avec l'espoir de secouer nos politiciens qui continuent à se contenter de beaux discours pour répondre aux perturbations de plus en plus fréquentes de notre climat. Que ce soit les inondations, les ouragans, les feux de forêt, mais aussi les canicules qui devraient dépasser 40 C° même chez nous. Alors que nous savons que leur signature à l'Accord de Paris de 2015 sur le climat n'a à peu près rien changé dans leurs décisions, rendant déjà caducs même leurs objectifs pour 2020.
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D'autant plus, que le gouvernement fédéral continue à subventionner la production pétrolière avec le projet de 2,6 milliards de dollars de la pétrolière Exxon-Mobil-Impériale dans les sables bitumineux albertains. De son côté, le gouvernement du Québec soutient toujours le projet d'exportation du gaz naturel liquéfié à partir de Grande-Anse. Ce qui fera en sorte que 160 superméthaniers (300 m sur 50 m) par année sillonneront le Saguenay en plein dans les aires de reproduction des bélugas et des rorquals. Le fédéral faisant de même avec Trans Mountain qui va transporter 300 000 barils par jour de l'Alberta au
Photo: AP Inspiré par le mouvement créé par la jeune militante Greta Thunberg (ci-dessus), l'auteur de ce texte participera à la grande marche pour le climat du 27 septembre prochain. Comme plusieurs, il espère secouer «nos politiciens qui continuent à se contenter de beaux discours pour répondre aux perturbations de plus en plus fréquentes de notre climat».
terminal de Burnaby sur la côte britanno-colombienne et qui expliquera l'arrivée de centaines de superpétroliers qui ne pourront que faire disparaître les derniers épaulards de cette côte. Mais qu'en est-il avec la campagne électorale en cours? Dans le cas des deux grands partis, la réponse est déjà claire. Pour les libéraux, ce projet est crucial pour ne pas perdre le peu de députés qu'ils ont dans les provinces de l'Ouest. Quant aux conservateurs, c'est encore pire, puisqu'après l'abolition de la taxe sur le carbone, pourtant déjà trop faible selon l'OCDE, leur seule stratégie est de promettre de nouvelles techniques pour absorber le CO2. Et nul besoin de parler du Parti populaire, qui nie même le problème. Pour les néo-démocrates, c'est un peu plus compliqué, car, même s'ils se réclament de la lutte contre le réchauffement climatique, leur présence dans l'Ouest les oblige à être prudents pour ne pas nuire à leur parti au plan provincial. Quant au Parti vert, son objectif pour protéger la planète est clair tout en ayant des députés ou des candidats qui
ont des positions plus modérées, y compris quand il s'agit d'autres préoccupations comme l'avortement. Reste donc le Bloc québécois qui est non seulement clairement pro-environnement, mais qui affirme que seul le Québec peut devenir graduellement un exemple environnemental mondial pour l'avenir avec son électricité propre, ses forêts et ses centaines de milliers de lacs. Comme devrait le répéter la jeune Greta Thunberg quand elle sera à Montréal. Évidemment, cela demande une participation très forte de la population à cette mobilisation. Mobilisation non seulement pour rappeler que la terre crie, mais aussi pour expliquer qu'un tel changement en faveur de la nature devrait entraîner dans une dizaine d'années des économies de plus de 1700 milliards de dollars juste du côté du transport en commun dans nos villes. Comme vient de l'évaluer la Commission mondiale sur l'économie et le climat. Et ces économies peuvent aussi toucher l'agriculture, comme le démontrent toutes ces fermes rentables qui recourent à des productions mixtes et à la biologie, à l'encontre du glyphosate et autres néonicotinoïdes qui tuent les abeilles à la base de la pollinisation, ou encore les oiseaux gobant des milliards de milliards d'insectes nuisibles. Mais aussi toucher l'industrie avec ses centaines de firmes qui réutilisent leurs rebuts pour en tirer de nouveaux produits, comme le chitosan à partir des carapaces des crustacés. De même, de nouvelles entreprises se créent pour développer des plantes afin de dépolluer l'eau des résidus pharmaceutiques, ou encore pour réutiliser les 58 % de produits alimentaires gaspillés. Comme vient de le démontrer la Commission mondiale sur l'adaptation. Et tout cela à base de PME du fait
de leur plus grande flexibilité dans cette adaptation, et de proximité des employés et des clients à même de réagir et de faire savoir leurs préoccupations auprès de leur direction. Bref, cette grande manifestation mondiale a justement pour but de réveiller sérieusement nos dirigeants, en particulier durant cette campagne électorale, en leur démontrant qu'il n'est pas trop tard pour agir réellement et rapidement. À la condition que le plus grand nombre y participent.
Samedi 21 septembre 2019 Nom de la source Le Devoir Type de source
Le Devoir • p. B2 • 734 mots
Descendre dans la rue
Presse • Journaux Périodicité
Michel David
Quotidien Couverture géographique Provinciale Provenance Montréal, Québec, Canada
p. b2
L
e collectif " La planète s'invite au Parlement ", qui a orchestré la venue de Greta Thunberg à Montréal, a raison de dire que les politiques du gouvernement Legault démentent ses prétentions vertes, qu'il s'agisse du " troisième lien " ou de son appui au projet de liquéfaction du gaz au Saguenay. Il a pourtant tort e s'opposer à la participation du ministre de l'Environnement, Benoit Charrette, à la grande marche pour le climat du 27 septembre. Cette tendance à l'exclusion qu'a développée une certaine gauche convaincue d'avoir le monopole de la vérité est toujours agaçante, mais elle peut aussi être contre-productive. Soit, M. Charrette ne donne pas l'impression d'un homme qui est démangé par le besoin d'agir, mais la solution à la crise climatique n'en passe pas moins par les gouvernements, qu'on leur veuille ou non, et celui de M. Legault a de bonnes chances d'être là pour un bon moment.
© 2019 Le Devoir. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190921·LE·2019-09-21_563143
Bien entendu, il espère tirer un avantage politique de sa participation à la marche, mais elle constitue aussi une sorte d'engagement dont on pourra lui demander de rendre compte. La présence du premier ministre, que réclamaient les partis d'opposition, aurait évidemment lancé un message plus fort, mais elle aurait été plus compromettante. Si quelqu'un doit être accusé d'hypocrisie, il vaut mieux que ce soit un autre que lui.
À la veille de son départ pour New York, où il participera au Sommet Action Climat des Nations unies et à la Climate Week, M. Charrette a déclaré : " Le Québec peut être un acteur clé de la lutte mondiale contre les changements climatiques. " La majorité des Québécois sont généralement satisfaits du gouvernement caquiste un an après son élection, mais sa réelle volonté de lutter contre les changements n'en suscite pas moins un grand scepticisme. C'est au début de 2020 que doit être rendu public le plan d'électrification de l'économie québécoise que le premier ministre Legault a promis lors du conseil général de la CAQ en mai dernier et qui doit en principe se traduire par une diminution de 40 % de la consommation de pétrole d'ici 2030. Au lendemain de la dernière élection, le nouveau premier ministre disait avoir saisi le message de la population et il a ajouté la protection de l'environnement à sa liste de priorités. Il dit maintenant ressentir une " urgence pragmatique " face à la crise climatique, mais ceux qui descendront dans les rues de Montréal le 27 septembre ont un sentiment d'urgence tout court, dont M. Legault ne semble pas encore avoir mesuré toute l'ampleur. Il ne donne surtout pas l'impression de la partager. Aux demandes répétées d'Andrew Scheer ou de Jason Kenney, qui le pressent de rouvrir la porte au projet de pipeline Énergie Est, il répond invari-
ablement qu'il n'y a pas d'" acceptabilité sociale " pour un tel projet. Jamais on ne l'a entendu dire qu'il l'estimait luimême incompatible avec la lutte contre les changements climatiques. À l'époque où il était dans l'opposition, il lui trouvait au contraire des avantages, pour peu que le Québec en tire des redevances. Au rythme où l'angoisse climatique augmente, M. Legault semble s'imaginer que le projet de GNL-Québec, qui générerait annuellement plus de 7 millions de tonnes de GES, soit l'équivalent en une seule année de la réduction des émissions de GES depuis 1990, pourra bénéficier d'une plus grande acceptabilité. Il risque d'être déçu. La CAQ avait réussi un bon coup en faisant cautionner son virage " vert " par le metteur en scène et père du " Pacte pour la transition " Dominic Champagne, qui avait même pris sa carte de membre de la CAQ. Il ne s'agissait cependant pas d'un chèque en blanc. Il fait maintenant partie d'un groupe de personnalités qui dénoncent le projet de GNL-Québec. Il n'accorde aucune foi aux prétentions du gouvernement et des promoteurs du projet, selon lesquels le gaz liquéfié au Saguenay permettrait une baisse marquée des émissions de GES ailleurs dans le monde. Au printemps dernier, M. Champagne avait déclaré : " Je mets au défi le premier ministre Legault d'annoncer d'ici la fin des classes une mesure qui va rassurer les étudiants qui ont pris la rue depuis des mois en réclamant que les gouvernements posent des gestes concrets pour la suite du monde, pour faire face au dérèglement climatique. Une seule mesure d'ici la fin des classes. " L'automne est à nos portes et ceux qui s'apprêtent à redescendre dans la rue attendent toujours.
On peut penser qu'ils y retourneront bientôt.
Samedi 21 septembre 2019 Nom de la source Le Droit (Ottawa, ON) Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique
Le Droit (Ottawa, ON) • no. Vol. 107 n° 149 • p. M21 • 243 mots
Quoi, où, quand, comment, pourquoi? Alexandra Perron
Provinciale Provenance Ottawa, Ontario, Canada
p. m21
À
16 ans, Greta Thunberg veut changer le monde. Avec ses longues tresses et ses yeux perçants, la militante suédoise rallie de plus en plus de jeunes (et de moins jeunes) à sa cause : brasser la cage aux politiciens pour qu'ils agissent contre les changements climatiques. Le 27 septembre, elle participera à une grande marche pour l'environnement à Montréal. Le déclencheur À 8 ou 9 ans, Greta commence à s'intéresser au climat quand ses professeurs lui expliquent pourquoi il faut économiser le papier ou éteindre les lumières. C'est pour lutter contre les changements climatiques. «Grève de l'école» En août 2018, Greta fait sa première «grève de l'école pour le climat» devant le parlement de son pays. Son action a donné naissance à un mouvement mondial. Des élèves (plus vieux que toi) font l'école buissonnière certains vendredis (comme le 27 septembre) pour marcher dans la rue et demander aux dirigeants d'écouter les scientifiques sur l'urgence de sauver la planète.
© 2019 Le Droit (Ottawa, ON). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190921·LT·0090
De la suite dans les idées Pas question pour Greta de prendre l'avion, un moyen de transport qui émet
d'importants gaz à effet de serre. Pour venir en Amérique et rallier des gens à sa cause aux États-Unis, au Canada, au Mexique et au Chili, elle a plutôt pris place à bord d'un voilier de course. Le Malizia II, équipé de panneaux solaires et de turbines sous-marines pour naviguer sans émission de carbone, a accosté à New York fin août.
Samedi 21 septembre 2019 • 00:03:45 UTC -0400 Nom de la source
La Presse Canadienne • 368 mots
La Presse Canadienne Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
Climat: les mandats de grève étudiante se multiplient en vue du 27 septembre La Presse canadienne
À
exactement une semaine de la journée mondiale de mobilisation pour le climat, les organisateurs de la branche québécoise de ce mouvement affirment qu'au moins 100 000 étudiants seront en grève le 27 septembre à travers les cégeps et universités de la province. Le collectif La planète s'invite à l'université a dressé la liste des associations étudiantes s'étant déjà dotées d'un mandat de grève dans le cadre de cet appel à un débrayage planétaire. En date de vendredi, ces associations étudiantes représentaient un total de 106 250 membres, indique-t-on. Ces membres fréquentent notamment des établissements d'enseignement à Montréal, à Sherbrooke, à Québec et à Saguenay. Des cégeps de la Montérégie, du Lac-Saint-Jean, de la Côte-Nord, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie font également partie du lot.
© 2019 La Presse Canadienne. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190921·PC·c0d5c20d95064234bafeb352ec5967ae
À ces étudiants en grève s'ajouteront, entre autres, les élèves de la Commission scolaire de Montréal, qui a décrété que le 27 septembre serait une journée pédagogique. Les 114 000 élèves qui fréquentent les écoles de la CSDM seront donc libres de participer à la grande marche prévue dans les rues de la métropole.
Une des instigatrices de cette mobilisation mondiale, la jeune militante suédoise Greta Thunberg, a annoncé qu'elle marchera à leurs côtés. Et au Québec, on ne manifestera pas qu'à Montréal. Des rassemblements sont également prévus dans plus d'une trentaine de municipalités, de RouynNoranda à Gaspé, en passant par la communauté innue de Ekuanitshit, sur la Côte-Nord. Les collectifs environnementaux étudiants dénoncent des projets qu'ils désignent comme incompatibles avec la lutte aux changements climatiques, tels qu'un troisième lien entre Québec et Lévis ou encore la construction d'un gazoduc de l'Ontario jusqu'au Saguenay. Ils réclament l'adoption d'une loi climatique qui forcerait l'atteinte des cibles recommandées par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 degré Celsius par rapport aux niveaux préindustriels. Le monde s'est déjà réchauffé d'environ 1 degré Celsius. L'appel à la « grève mondiale » a été lancé à l'ensemble des citoyens. Plusieurs syndicats d'enseignants au niveau collégial ont déjà répondu présents, mais un recensement exhaustif des travailleurs ayant voté en faveur de la grève n'était pas encore disponible
vendredi.
Vendredi 20 septembre 2019 • 21:00 HNA Nom de la source ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal Type de source Télévision et radio • Télévision Périodicité
ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal • 926 mots
Coup d'envoi d'une semaine d'actions pour le climat
Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
C
LAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE) :
- Coup d'envoi d'une semaine d'actions pour le climat. GRETA THUNBERG (MILITANTE POUR LA LUTTE CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE) : (Traduction) Des jeunes comme moi sacrifient leur éducation pour manifester.
(À l'écran) L'école buissonnière climatique.
CLAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE) :
LES MANIFESTANTS :
LES JEUNES MANIFESTANTS : "Green Pakistan!" CLAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE) : ... des millions de jeunes désertent leurs classes pour faire la leçon aux leaders mondiaux. GRETA THUNBERG (MILITANTE POUR LA LUTTE CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE) :
Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190920·RV·te190920001
(À l'écran) New York.
(À l'écran) L'appel de Greta.
De Sydney à New York, de Paris à Islamabad...
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peu plus d'un an. Aujourd'hui, ce sont des millions de jeunes d'un bout à l'autre de la planète qui ont répondu à l'appel de Greta Thunberg pour réclamer des actions concrètes immédiates face à l'urgence climatique; un mouvement mondial sans précédent qui a culminé à New York où se trouve la jeune militante suédoise en prévision du sommet de l'ONU qui s'ouvrira lundi. Notre envoyé spécial à New York Jean-François Bélanger.
(Traduction) C'est génial, non? Bonsoir, mesdames et messieurs. Elle était toute seule quand elle a entamé sa grève de l'école pour le climat il y a un
"Hey! Hey! Ho! Ho! Climate change has got to go!" JEAN-FRANÇOIS BÉLANGER (CORRESPONDANT DE RADIOCANADA À WASHINGTON) : L'école buissonnière version militante. Car si ces élèves ont boudé leurs salles de classe, c'est pour la bonne cause; une absence pardonnée d'avance, le maire de New York ayant autorisé les écoles publiques de la ville à donner congé aux élèves qui souhaitaient manifester. NOA GREENE-HOUVRAS (JEUNE MANIFESTANTE) : "I want to have children who know they'll have children who will have children. Like I don't want it to be a question."
JEAN-FRANÇOIS BÉLANGER (CORRESPONDANT DE RADIOCANADA À WASHINGTON) :
"Hello New York City!"
C'est motivé par un sentiment d'urgence que Noa Greene-Houvras a décidé de faire grève avec une quinzaine d'amies de son école. "Notre génération a été sacrifiée, dit-elle. Les forêts sont détruites, l'air est pollué, et nous devons monter au créneau pour que ça change parce que personne d'autre le fait." "C'est notre avenir et on doit prendre les choses en main si on veut avoir encore un monde à habiter dans 10 ans", renchérit sa camarade de classe Lilah Heller. Beaucoup ont marché aux côtés de leurs parents ou de leurs enseignants. Sur les pancartes et dans beaucoup de discours, les étudiants ont souvent recours à l'humour pour dénoncer les "fossiles" qui s'accrochent au pétrole pour rappeler qu'il n'y a pas de planète B, et surtout pour faire la leçon aux générations qui les ont précédés : s'ils avaient fait leurs devoirs correctement pour le climat, les jeunes pourraient aujourd'hui aller à l'école tranquillement. Un discours auquel Diana Gilmore adhère totalement. "C'est notre génération qui a fait ça, qui a laissé la Terre dans cet état, dit-elle, et tout ça, à cause de l'appât du gain, de la recherche du profit tout prix." Beaucoup de ces jeunes en sont à leur première manifestation. Et bon nombre d'entre eux l'avouent volontiers : ils ne seraient sans doute jamais descendus dans la rue sans l'impulsion donnée par Greta Thunberg. En quelques mois à peine, cette jeune Suédoise est devenue une inspiration pour toute une génération.
JEAN-FRANÇOIS BÉLANGER (CORRESPONDANT DE RADIOCANADA À WASHINGTON) :
GRETA THUNBERG (MILITANTE POUR LA LUTTE CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE) :
(Applaudissements)
Devant la foule de plusieurs dizaines de milliers de jeunes, la militante est accueillie comme une vedette internationale. Mais l'heure n'est pas à la fête. "C'est une urgence, explique-t-elle, notre maison est en feu. On ne peut pas la regarder bruler sans rien faire." GRETA THUNBERG (MILITANTE POUR LA LUTTE CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE) : "We are a wave of change..." (Applaudissements) GRETA THUNBERG (MILITANTE POUR LA LUTTE CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE) :
sont unis et rien ne pourra les arrêter. Ici Jean-François Bélanger, Radio-Canada, New York. CLAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE) : Et Jean-François, cette journée de manifestations, ce n'est que le début d'une semaine d'actions pour le climat. (À l'écran) New York. JEAN-FRANÇOIS BÉLANGER (CORRESPONDANT DE RADIOCANADA À WASHINGTON) : Oui, deux journées de grève mondiale pour le climat, celle d'aujourd'hui et celle de vendredi prochain qui va voir encore sans doute des centaines de milliers d'étudiants manifester dans plusieurs centaines de villes à travers le monde, dont à Montréal. Demain, les jeunes se rassemblent dans le cadre d'un sommet exceptionnel pour le climat qui va rassembler plusieurs centaines de
"Together and united, we are unstoppable!"
personnes, 600 personnes ici, à New York, dont Greta Thunberg. Il s'agit pour
(Applaudissements)
eux de faire pression sur les chefs d'État et de gouvernement qui vont se rassem-
GRETA THUNBERG (MILITANTE POUR LA LUTTE CONTRE LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE) :
bler cette semaine en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies pour discuter climat. Ça va se passer lundi
"This is what people power looks like...!" (Applaudissements) JEAN-FRANÇOIS BÉLANGER (CORRESPONDANT DE RADIOCANADA À WASHINGTON) : Son message, Greta Thunberg l'adresse aux leaders de la planète qui seront réunis à l'ONU cette semaine : les jeunes portent une vague de changement, ils
à l'invitation d'Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations Unies qui évidemment rappelle l'urgence d'agir et qui attend des résultats concrets, au-delà des discours, de la part des chefs d'État et de gouvernement qui vont être ici. Il veut des objectifs concrets, surtout des façons de les atteindre, et il veut atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Alors à ce sommet, participeront des chefs d'État comme Emmanuel Macron, comme la chancelière allemande Angela Merkel, mais il y aura aussi un grand absent, Donald Trump.
CLAUDINE BOURBONNAIS (ANIMATRICE) : Merci beaucoup, Jean-Franรงois.
Vendredi 20 septembre 2019 Nom de la source Le Soleil (Québec, QC) Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique
Le Soleil (Québec, QC) • no. Vol. 123 n° 222 • p. 15 • 353 mots
Bienvenu ou pas, le ministre Charette ira marcher pour le climat Avec La Presse canadienne; Patricia Cloutier
Provinciale Provenance Québec, Québec, Canada
p. 15
L
e ministre de l'Environnement Benoit Charette maintient sa participation à la marche pour le climat à Montréal le 27 septembre, même si l'un des groupes à l'origine de cette initiative lui a fait savoir qu'il n'est pas le bienvenu. «Je relativise. Il y a un groupe parmi une coalition de quelques dizaines de groupes qui a manifesté sa prise de position. Ce n'est pas une prise de position qui est partagée», a-t-il réagi jeudi en mêlée de presse. M. Charette a modifié son agenda en début de semaine pour être en mesure de représenter le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) à la Journée mondiale de mobilisation pour le climat, à laquelle participe aussi la jeune militante suédoise Greta Thunberg.
© 2019 Le Soleil (Québec, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190920·LS·0018
Mercredi soir, le collectif La planète s'invite au parlement a fait savoir dans une publication Facebook que le ministre Charette n'est pas le bienvenu et qu'il doit plutôt retourner faire ses devoirs. «Vous êtes responsable, autant que les gouvernements qui vous précèdent, de la crise dans laquelle nous sommes actuellement. Votre gouvernement ne s'enligne aucunement pour mettre en place les mesures qui sont nécessaires pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 oC», écrit le collectif. «C'est un groupe parmi tant d'autres», a
réagi M. Charette, qui ne craint pas de devenir une cible. Il n'a pas l'intention de renforcer la sécurité qui l'entourera lors de cette marche. «C'est des marches qui se déroulent dans le calme, des gens qui manifestent pour une cause qui est tout à fait valable, qui est juste. Donc non, je n'ai pas d'inquiétude à ce niveaulà.» Le ministre caquiste indique que son gouvernement est au travail et pourra être jugé plus tard quant à sa réaction face à la crise environnementale. «On avance et dès le début de l'année 2020, on sera en mesure de présenter un plan tout à fait constructif et réaliste en matière d'environnement.» Le premier ministre du Québec François Legault a quant à lui confirmé mercredi qu'il ne participera pas au rassemblement, au grand dam des partis d'opposition à l'Assemblée nationale.
Vendredi 20 septembre 2019 Nom de la source La Tribune (Sherbrooke, QC) Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale
La Tribune (Sherbrooke, QC) • no. Vol. 110 n° 177 • p. 11 • 350 mots
Charette marchera pour le climat, bienvenu ou pas Patricia Cloutier Le Soleil ; La Presse Canadienne
Provenance Sherbrooke, Québec, Canada
Q
UÉBEC - Le ministre de l'Environnement Benoit Charette maintient sa participation à la marche pour le climat à Montréal le 27 septembre, même si l'un des groupes à l'origine de cette initiative lui a fait savoir qu'il n'est pas le bienvenu.
p. 11
« Je relativise. Il y a un groupe parmi une coalition de quelques dizaines de groupes qui a manifesté sa prise de position. Ce n'est pas une prise de position qui est partagée », a-t-il réagi jeudi en mêlée de presse. M. Charette a modifié son agenda en début de semaine pour être en mesure de représenter le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) à la Journée mondiale de mobilisation pour le climat, à laquelle participe aussi la jeune militante suédoise Greta Thunberg.
© 2019 La Tribune (Sherbrooke, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190920·TB·0020
Mercredi soir, le collectif La planète s'invite au parlement a fait savoir dans une publication Facebook que le ministre Charette n'est pas le bienvenu et qu'il doit plutôt retourner faire ses devoirs. « Vous êtes responsable, autant que les gouvernements qui vous précèdent, de la crise dans laquelle nous sommes actuellement. Votre gouvernement ne s'enligne aucunement pour mettre en place les mesures qui sont nécessaires pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 oC », écrit le collectif.
« C'est un groupe parmi tant d'autres », a réagi M. Charette, qui ne craint pas de devenir une cible. Il n'a pas l'intention de renforcer la sécurité qui l'entourera lors de cette marche. « C'est des marches qui se déroulent dans le calme, des gens qui manifestent pour une cause qui est tout à fait valable, qui est juste. Donc non, je n'ai pas d'inquiétude à ce niveaulà. » Le ministre caquiste indique que son gouvernement est au travail et pourra être jugé plus tard quant à sa réaction face à la crise environnementale. « On avance et dès le début de l'année 2020, on sera en mesure de présenter un plan tout à fait constructif et réaliste en matière d'environnement. » Le premier ministre du Québec François Legault a quant à lui confirmé mercredi qu'il ne participera pas au rassemblement, au grand dam des partis d'opposition à l'Assemblée nationale.
Vendredi 20 septembre 2019 Nom de la source La Tribune (Sherbrooke, QC)
La Tribune (Sherbrooke, QC) • no. Vol. 110 n° 177 • p. 4 • 517 mots
Grève mondiale du climat
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique
La mobilisation s'élargit Isabelle Pion
Régionale Provenance Sherbrooke, Québec, Canada
p. 4
S
HERBROOKE - L'Estrie se mobilise en vue de la grève mondiale du climat le 27 septembre. En plus du mouvement étudiant, les travailleurs, les citoyens et le milieu communautaire sont invités à se joindre à la manifestation sherbrookoise. Des organisations syndicales, communautaires et étudiantes unissent leur voix pour sensibiliser la population à l'urgence climatique. En cette période d'élections, les partis politiques sont invités à se prononcer en faveur de la planète. « On interpelle les partis politiques à prendre des engagements concrets en faveur de la justice climatique », souligne Claudia FioreLeduc, du Regroupement des organismes communautaires de l'Estrie. « C'est en se rassemblant dans la rue dans une escalade d'actions qu'on pourra inciter les dirigeants à poser des gestes concrets. » « S'il n'y a pas de changements, ce sont les personnes les plus vulnérables qui seront touchées en premier (...) C'est ce qui nous interpelle : on les accompagne quotidiennement dans leur processus. »
© 2019 La Tribune (Sherbrooke, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190920·TB·0005
« On s'est parlé, on s'est uni pour avoir une seule activité. Il est essentiel pour notre avenir que les gouvernements prennent des mesures concrètes pour diminuer les gaz à effet de serre (GES) », indique Denis Beaudin, président du
Photo spectre média, jessica garneau L'Estrie se mobilise en prévision du 27 septembre dans le cadre de la grève mondiale du climat qui s'effectue aux quatre coins de la planète. Sur la photo, Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l'Estrie (CCSNE), Claudia Fiore-Leduc, agente de liaison du Regroupement des organismes communautaires de l'Estrie, et Marie Talaia Coutandin étudiante en droit de L'UdeS
Conseil central des syndicats nationaux de l'Estrie (CSN). M. Beaudin a souligné que la marche sera « festive » et organisée en collaboration avec les autorités policières. La population est aussi invitée à porter un cercle vert sur ses vêtements pour montrer ses préoccupations environnementales. Même si l'Université de Sherbrooke a annoncé qu'elle ne programmerait pas de cours entre 12 h et 14 h 30 le vendredi 27 septembre, des votes de grève se tiendront d'ici là dans différentes facultés, afin que les étudiants puissent participer à toute la journée, indique Marie Talaia Coutandin, étudiante à l'UdeS et impliquée dans La planète s'invite à l'UdeS. « On cherche à réveiller nos gouvernements, à conscientiser nos populations et à faire un rassemblement pour faire en sorte que plus personne ne se sente seul dans cette crise climatique. » Un premier rassemblement aura lieu à
l'UdeS à 13 h; un deuxième rassemblement est prévu à 14 h au parc JacquesCartier. Les marcheurs prendront ensuite la direction de l'hôtel de ville de Sherbrooke. Rappelons que le Cégep de Sherbrooke a modifié son calendrier scolaire pour transformer le 27 en journée pédagogique; la CSRS a pour sa part proposé à ses établissements deux scénarios, soit de tenir des activités de sensibilisation sans manquer de cours ou encore de prendre part à la manifestation en collaboration avec La planète s'invite à l'UdeS. Parmi les organismes participants, on retrouve aussi ConcertAction Femmes Estrie, le Conseil régional de la FTQ et Solidarité populaire Estrie, entre autres. Le rassemblement sherbrookois se tiendra alors que la militante écologique Greta Thunberg sera à Montréal. isabelle.pion@latribune.qc.ca
Jeudi 19 septembre 2019 Nom de la source Acadie Nouvelle Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien
Acadie Nouvelle • no. 9775 • p. 24 • 292 mots
Grèves pour le climat: plusieurs établissements accommoderont les étudiants
Couverture géographique
La Presse Canadienne
Provinciale Provenance Caraquet, Nouveau-Brunswick, Canada
p. 24
D
e nombreux étudiants canadiens devraient participer à la «semaine pour le climat» à compter de vendredi et certains conseils scolaires s'organisent pour leur permettre de rater des cours - voire les encourager à le faire. Comme la Commission scolaire de Montréal (CSDM), les universités de Montréal et Concordia, plusieurs cégeps du Québec, l'Université de la ColombieBritannique et le conseil scolaire du district de Toronto prennent des mesures pour accommoder les étudiants qui envisagent de «sécher les cours» dans le cadre d'un appel mondial pour souligner l'urgence d'agir. La CSDM a ainsi décrété une journée pédagogique le 27 septembre, jour de la grande marche pour l'environnement, à laquelle doit assister à Montréal la jeune militante suédoise Greta Thunberg. Ces rassemblements - baptisés «grèves pour le climat» - doivent coïncider avec le Sommet Action Climat des Nations unies, qui se tiendra à New York la semaine prochaine.
© 2019 Acadie Nouvelle. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190919·AN·0032
Le mouvement est en partie inspiré par l'adolescente Greta Thunberg, qui organise depuis un an des manifestations hebdomadaires appelant les dirigeants mondiaux à intensifier leurs efforts pour lutter contre le changement climatique.
Associated Press: Jacquelyn Martin Greta Thunberg, militante des jeunes pour la lutte contre le changement climatique, à gauche, se prépare à prendre la parole lors d'une audience du sous-comité de la Commission des affaires étrangères sur le changement climatique, à Capitol Hill, à Washington.
Selon le site internet «fridaysforfuture.org», une centaine de «grèves pour le climat» sont prévues dans les dix provinces et deux territoires du Canada. Greta Thunberg a annoncé la semaine dernière qu'elle sera à Montréal pour la grande marche le vendredi 27 septembre. La jeune militante a toutefois décliné l'invitation du président de l'Assemblée nationale, François Paradis, de prendre la parole à l'agora de l'Assemblée nationale.
Jeudi 19 septembre 2019 Nom de la source Le Devoir
Le Devoir • p. A3 • 696 mots
Éducation
Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique Provinciale Provenance
La CSDM désobéit au premier ministre Legault Les enseignants pourront participer à la marche pour le climat, le 27 septembre
Montréal, Québec, Canada
Marco Bélair-Cirino p. a3
L
sion de la CSDM.
La CSDM a décrété une " journée pédagogique institutionnelle " sur le thème de l'environnement le vendredi 27 septembre. " En après-midi, soit on travaille à l'école sur le thème de l'environnement, soit on participe au mouvement mondial à Montréal ", a expliqué la présidente de l'Alliance des professeures et professeurs de Montréal, Catherine Beauvais-St-Pierre, dans un entretien avec Le Devoir mercredi après-midi.
La Commission scolaire de Montréal compte deux journées pédagogiques institutionnelles par année -- habituellement une en novembre et une en avril -durant lesquelles des conférences sur un " thème social ", comme l'enseignement dans un milieu multiethnique ou dans un secteur luttant contre la pauvreté, sont organisées, a-t-on expliqué au Devoir.
a Commission scolaire de Montréal (CSDM) fait fi de la consigne du premier ministre François Legault et autorise ses enseignants à prendre part à la manifestation mondiale sur le climat.
Du coup, " les enseignants qui le désirent pourront participer à la journée de mobilisation pour le climat sans coupe de traitement ", précise le syndicat sur son site Web.
© 2019 Le Devoir. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190919·LE·2019-09-19_562870
Ils n'auront qu'à " avertir " la direction de leur absence durant une " demijournée ", durant laquelle ils suivront les pas de la jeune militante écologiste Greta Thunberg dans les rues de Montréal. " Ils n'auront pas à présenter une demande d'autorisation ", a précisé Mme Beauvais-St-Pierre, avant de saluer la déci-
Contacté par Le Devoir, le responsable des relations de presse de la CSDM, Alain Perron, s'est dit " au diapason " de l'Alliance des professeurs et professeurs de Montréal.
En matinée, M. Legault avait pourtant demandé à la CSDM de s'assurer que ses enseignants soient au boulot -- et non dans la rue à exiger une intensification de la lutte contre les changements climatiques. " N'oublions pas que les journées pédagogiques, ce ne sont pas des journées de congé pour les enseignants. Il y a de la formation. Et moi, je m'attends à ce que la Commission scolaire de Montréal s'assure que les enseignants travaillent vendredi prochain ", a-t-il déclaré lors d'une mêlée de presse. Par ailleurs, M. Legault a déploré la dé-
cision de la CSDM d'annoncer une journée pédagogique à 10 jours d'avis. " Je trouve cela malheureux que la décision se prenne à la dernière minute. On a des parents à Montréal qui se font dire : "Vendredi prochain, organisez-vous avec vos enfants. Il n'y aura pas d'école." Je trouve cela pas mal à la dernière minute ", a-t-il affirmé, tout en convenant que le choix des journées pédagogiques est du ressort des commissions scolaires. Le président de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), Serge Mallette, a déploré le " ton paternaliste " adopté par M. Legault à l'égard des enseignants -- qui sont très majoritairement des femmes, a-t-il fait remarquer. " C'est très particulier. [...] On n'a pas besoin du premier ministre pour savoir ce qu'on doit faire. Les profs sont professionnels ", a poursuivi M. Mallette, qui a invité le premier ministre à " respecter les relations patronales-syndicales ". Le ministre de l'Éducation, JeanFrançois Roberge, désapprouve lui aussi la décision de la CSDM de décréter sans avertissement une journée pédagogique le 27 septembre. " J'aurais préféré que les jeunes soient à l'école et en apprennent davantage sur les changements climatiques. [...] C'est à l'école qu'on va apprendre les solutions scientifiques, qu'on va former les ingénieurs de demain, qu'on va former les citoyens de demain, qui vont résoudre la crise ", a-til affirmé dans une mêlée de presse. M. Roberge a aussi rappelé aux enseignants que leur présence était requise en classe, malgré l'absence de leurs élèves. " Je ne jouerai pas à la police des professeurs dans toutes les écoles. C'est une journée pédagogique. Une journée pédagogique -- j'ai enseigné pendant longtemps --, ce n'est pas une journée de congé. C'est une
journée de préparation, de correction, de formation pédagogique. " Aux yeux de la co-porte-parole de Québec solidaire Manon Massé, les enseignants qui manifesteront le 27 septembre prochain poseront un geste " politique ". " Ils vont accompagner les enfants politiquement. C'est un choix politique qu'ils vont faire. Dans ce senslà, je ne crois pas que personne ne devrait être payé pour faire ce choix politique là. Ça tombe sous le sens ", a-t-elle fait valoir.
Jeudi 19 septembre 2019 Nom de la source Acadie Nouvelle Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien
Acadie Nouvelle • no. 9775 • p. 24 • 449 mots
Le premier ministre du Québec aura les enseignants à l'oeil lors de la journée du climat
Couverture géographique
Caroline Plante
Provinciale Provenance Caraquet, Nouveau-Brunswick, Canada
La Presse Canadienne
L
p. 24
e premier ministre du Québec, François Legault, aura les enseignants à l'oeil
lors de la journée du climat: il leur demande d'être au travail et pas dans la rue. C'est que la Commission scolaire de Montréal (CSDM) a décrété une journée pédagogique le 27 septembre afin de permettre aux élèves, à leurs parents et au personnel d'aller manifester aux côtés de Greta Thunberg, vedette planétaire de la lutte aux changements climatiques. À l'Assemblée nationale mercredi, le premier ministre a critiqué la décision de la CSDM, en se disant désolé pour les parents qui apprennent «à la dernière minute» qu'ils devront trouver une solution de rechange pour leurs enfants ce jour-là, car les cours seront suspendus.
© 2019 Acadie Nouvelle. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190919·AN·0033
Mais il a surtout averti les enseignants qu'ils devront bel et bien rentrer au travail; les journées pédagogiques ne sont pas des journées «de congé», selon lui. «Moi, je m'attends à ce que la Commission scolaire de Montréal s'assure que les enseignants travaillent», a-t-il répété à trois reprises en mêlée de presse. Le ministre de l'Éducation, JeanFrançois Roberge, a vite emboîté le pas à son premier ministre, en soulignant à
La Presse canadienne: Jacques Boissinot Le premier ministre du Québec, François Legault. -
doubles traits que la journée du 27 septembre sera une journée de travail pour les enseignants. «C'est une journée de préparation, de correction et de formation», a-t-il martelé. M. Roberge a reconnu que la commission scolaire a le droit de décréter une journée pédagogique. Mais s'il avait luimême eu à trancher, il n'aurait jamais pris une telle décision: «La solution aux problèmes environnementaux, elle est à l'école, elle n'est pas dans la rue.» Pas la place d'un premier ministre Par ailleurs, M. Legault a confirmé qu'il ne participera pas à la grande marche pour le climat, au grand dam des partis d'opposition. Plutôt, ce seront le ministre de l'Environnement, Benoit Charrette, et le député de Bourget, Richard Campeau, qui représenteront le gouvernement. «Je ne crois pas que ce soit la place d'un premier ministre d'être dans cette manifestation à Montréal», a affirmé M. Legault en anglais. M. Charette avait indiqué, mardi, qu'il
se joindrait éventuellement aux marcheurs, «si l'agenda devait le permettre». Le gouvernement a rejeté deux motions de l'opposition reliées à la marche contre la crise climatique. L'opposition libérale, par la voix de la députée Marie Montpetit, invitait notamment le premier ministre à participer à la marche et à la «Climate Week» à New York, de même qu'à «reconnaître que le réchauffement climatique représente l'une des principales menaces pour l'économie du Québec». L'autre motion, déposée par Québec solidaire, allait dans le même sens et a subi le même sort.
Jeudi 19 septembre 2019 Nom de la source La Tribune (Sherbrooke, QC)
La Tribune (Sherbrooke, QC) • no. Vol. 110 n° 176 • p. 16 • 376 mots
Marche pour le climat du 27 septembre
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale
Legault prévient les enseignants Caroline Plante La Presse Canadienne
Provenance Sherbrooke, Québec, Canada
Q
UÉBEC - François Legault aura les enseignants à l'œil lors de la journée du climat : il leur demande d'être au travail, et pas dans la rue.
p. 16
C'est que la Commission scolaire de Montréal (CSDM) a décrété une journée pédagogique le 27 septembre afin de permettre aux élèves et à leurs parents d'aller manifester aux côtés de Greta Thunberg, vedette planétaire de la lutte aux changements climatiques. Mercredi, le premier ministre a critiqué la décision de la CSDM, trouvant « malheureux » que les parents apprennent « à la dernière minute » que les cours seront suspendus. « Il y a des parents qui se font dire : « Organisez-vous avec vos enfants, il n'y a pas d'école » », a déploré M. Legault. Il a également tenu à rappeler qu'une journée pédagogique n'est pas une journée de congé pour les enseignants. « Moi, je m'attends à ce que la Commission scolaire de Montréal s'assure que les enseignants travaillent », a-t-il répété trois fois en mêlée de presse. © 2019 La Tribune (Sherbrooke, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190919·TB·0025
Pour Manon Massé, coporte-parole de Québec solidaire, le chef du gouvernement québécois « ne sait pas ce qu'il dit » lorsqu'il « interdit » aux enseignants d'aller manifester avec leurs élèves le jour de la grève mondiale du climat.
« Je pense qu'il y a des enseignants qui savent bien que leur place d'enseignants, c'est d'être aux côtés des jeunes », a-telle déclaré. La CSDM s'est quant à elle montrée prudente dans une déclaration envoyée aux médias : « Lors d'une journée pédagogique, les enseignants sont au travail et la journée du 27 septembre est une journée pédagogique comme les autres. » Cela n'a pas empêché le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, d'emboîter le pas à M. Legault et de souligner à doubles traits que la journée du 27 septembre doit être une journée « de préparation, de correction et de formation ». M. Roberge a dit reconnaître l'autorité de la CSDM, mais jamais il n'aurait pris une telle décision. « La solution aux problèmes environnementaux, elle est à l'école, elle n'est pas dans la rue », a-t-il tranché. À l'échelle nationale, les universités de Montréal et Concordia, plusieurs cégeps du Québec, l'Université de la ColombieBritannique et le conseil scolaire du district de Toronto ont également pris des mesures pour accommoder les étudiants qui envisagent de faire l'école buissonnière le 27 septembre.
Jeudi 19 septembre 2019 Nom de la source Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC)
Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC) • no. Vol. 99 n° 270 • p. 8 • 858 mots
marche mondiale pour le climat
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale
Deux collèges et l'UQTR lèveront les cours Brigitte Trahan
Provenance Trois-Rivières, Québec, Canada
T
p. 8
ROIS-RIVIÈRES - Les étab-
lissements d'enseignement supérieur de la région se préparent à la Manifestation mondiale pour le climat qui se déroulera le 27 septembre. À cette occasion, l'Université du Québec à Trois-Rivières accepte de faire une levée de cours de midi à 15 h. Professeurs, chargés de cours et employés sont également invités à aller marcher pour la cause, indique le prote-parole, Jean-François Hinse. Deux des trois collèges de la région, le Laflèche et le Cégep de Trois-Rivières, lèveront également leurs cours.
© 2019 Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190919·NV·0009
Ce ne sera pas le cas toutefois au Cégep de Shawinigan. Le directeur, Éric Milette, indique que l'établissement s'en est remis à un exercice démocratique avant de prendre une décision. Un référendum a en effet été organisé par l'Association générale des étudiants, du 10 au 12 septembre. Le taux de participation a été de 72,4 % et il y a eu 855 répondants. Il en ressort que 426 répondants ont voté en faveur de la levée de cours et 429 ont voté contre. C'est donc 50,2 % des répondants qui se sont prononcés contre la levée de cours. Malgré cela, quelques activités portant sur la question environnementale marqueront la journée du 27, assure le directeur, dont un grand rassemblement à 8 h. M. Milette ne croit pas que ce résultat
Photo: Stéphane Lessard La première manifestation pour le climat avait eu lieu en mars dernier, notamment à l'UQTR.
signifie un désintéressement du Cégep de Shawinigan envers l'environnement. Le directeur rappelle que le Cégep de Shawinigan a été classé au niveau excellence par Environnement Jeunesse pour ses initiatives en environnement. L'exercice auquel les étudiants de l'établissement viennent de se prêter «est très formateur», analyse-t-il en parlant d'une «occasion unique». Rappelons que si l'UQTR accorde la levée de cours, cette fois-ci, tel ne fut pas le cas le 15 mars dernier, lors de la première Marche pour le climat. Des étudiantes en pratique sage-femme s'étaient absentées afin de participer quand même à l'événement alors qu'un examen était prévu, soutenant qu'elles respectaient le vote de grève pris par l'AGEUQTR pour cette occasion. L'UQTR avait refusé d'accorder une reprise d'examen. Finalement, les étudiantes ont dû reprendre leur cours au complet durant leur 4e et dernière année d'études. En vue de la nouvelle Marche mondiale pour le climat, une levée de cours complète est également accordée par le Cégep de Trois-Rivières, incluant les
cours du soir. «Le calendrier scolaire a été modifié», indique la porte-parole, Isabelle Bourque. Mieux encore, une journée institutionnelle sur l'environnement a été décrétée.
annulés de midi à 18 h «afin que les étudiants soient dégagés pour emboîter le pas dans ce mouvement-là», indique la responsable des communications, AnneLaurence Jacob.
En avant-midi, la direction du Cégep de Trois-Rivières, de même que le Syndicat des enseignants et l'Association générale des étudiants, prendront la parole et divers ateliers seront organisés afin de voir ce qui pourrait être fait de plus au sein du collège pour donner un coup de pouce à la planète.
Contrairement à la plus grande commission scolaire du Québec, celle de Montréal, où une journée pédagogique a été décrétée dans le but de permettre aux 114 000 élèves et aux enseignants de participer à cette manifestation, rien de particulier n'est prévu du côté de la Commission scolaire du Chemin-duRoy, car le 27 est une journée pédagogique déjà inscrite au calendrier scolaire.
Vers 11 h, une déclaration commune en faveur de la protection de l'environnement sera prononcée, ajoute Mme Bourque. Les manifestants se dirigeront ensuite vers l'UQTR pour un ralliement. «Même le personnel est invité à y aller. Il a le choix soit d'aller manifester, soit de travailler ce jour-là», dit-elle. L'UQTR accueillera en effet de nombreux partenaires à la Place GillesBoulet qui sera le point de départ de la Marche pour le climat, laquelle se conclura au centre-ville de Trois-Rivières. «Les 1800 personnes qui travaillent à l'UQTR sont d'abord et avant tout des citoyens. Il nous apparaissait essentiel de permettre à l'ensemble de la communauté de se mobiliser avec les partenaires de l'AGEUQTR», souligne le recteur, Daniel McMahon. Il est à noter que la levée de cours vaut également pour le campus de Drummondville. Il est toutefois possible que dans certains départements, la levée de cours ne puisse être autorisée si des activités ou examens ne peuvent être reportés par les professeurs et chargés de cours. Au Collège Laflèche, les cours seront
Rien n'est prévu non plus du côté de la Commission scolaire de l'Énergie ni du côté de la Commission scolaire de la Riveraine où les classes auront lieu comme prévu. Certaines écoles pourraient peut-être tenir des activités, mais en dehors des heures de cours, indique la responsable des communications à la Riveraine Émilie Guay. La Presse rapportait, mercredi, que le premier ministre, François Legault, s'attend à ce que la Commission scolaire de Montréal s'assure que les enseignants «travaillent vendredi prochain», car la journée pédagogique n'est pas un congé. Selon La Presse, ce sont les deux tiers des collèges publics ainsi que de nombreuses universités du Québec qui ont décidé d'appuyer le mouvement en annulant les cours. La jeune militante suédoise Greta Thunberg sera de la manifestation à Montréal.
Jeudi 19 septembre 2019 Nom de la source La Voix de l'Est (Granby, QC)
La Voix de l'Est (Granby, QC) • no. Vol. 85 n° 76 • p. 1,4 • 661 mots
Marche pour le climat
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique
Le centre-ville sera pris d'assaut Pascal Faucher
Régionale Provenance Granby, Québec, Canada p. 1
p. 4
L
e mouvement planétaire de la Marche pour le climat gagnera aussi Granby, le 27 septembre
en après-midi. Des milliers de personnes sont attendues à cette manifestation qui souhaite avertir tous les dirigeants « de l'urgence d'agir » face aux changements climatiques, indique Michel Bélanger, directeur des affaires étudiantes au Cégep de Granby et organisateur de la marche avec le Comité d'action et de concertation en environnement du cégep et le groupe Vert Tige. « Toutes les études vont dans la même direction », dit-il. La pollution aggrave le climat « et on ne peut pas, comme collège, se fermer les yeux ». « Le milieu scolaire a comme mission de promouvoir la protection de l'environnement ». C'est pourquoi le cégep se joint au mouvement qui s'animera dans plusieurs villes du Québec et du monde. La militante écologiste Greta Thunberg doit notamment participer à la marche qui aura lieu à Montréal. © 2019 La Voix de l'Est (Granby, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190919·VE·0003
Activités M. Bélanger espère que le plus de gens possible se joindront à la manifestation qui démarrera au stationnement du cégep de la rue Saint-Antoine Sud à 13 h
Photo Christophe Boisseau-Dion « Toutes les études vont dans la même direction », dit Michel Bélanger, directeur des affaires étudiantes au Cégep de Granby et l'un des organisateurs de la marche. « On ne peut pas, comme collège, se fermer les yeux » devant les effets de la pollution sur le climat.
« afin qu'on prenne une direction, peutêtre pas pour nous, mais pour nos enfants et nos petits-enfants ». Des activités sont aussi prévues en matinée au cégep, dont des ateliers portant sur la fabrication de produits de beauté maison et de sacs réutilisables, le zéro déchet ainsi qu'un café philosophique sur l'environnement. « On veut que l'ensemble de la journée soit axé sur l'environnement », dit M. Bélanger, ajoutant que le directeur général du Cégep de Granby, Yvan O'Connor, « a été l'un des premiers à dire qu'on devrait faire quelque chose » ce jour-là. « Le 27, on va voir que Granby fait partie du mouvement comme le reste de la planète », dit le directeur des affaires étudiantes. Une invitation a aussi été lancée aux dirigeants, élus et ceux qui aspirent à l'être. Pas de journée pédagogique Du côté de Val-des-Cerfs, la commission scolaire n'a pas décrété de journée
pédagogique afin de permettre à tous ses élèves de se joindre à la marche, comme l'a fait la commission scolaire de Montréal. « Question logistique, sécurité et coût, ça aurait été problématique », dit le président Paul Sarrazin. Chaque école est toutefois libre d'organiser des activités liées à l'environnement ce jour-là, comme écrire un texte, planter un arbre ou fabriquer une banderole. « Le choix appartient aux directeurs d'école », dit M. Sarrazin.
à l'angle de la rue Desjardins. Ce parcours a été retenu parce qu'il passe devant « les principaux acteurs sociaux », dit Michel Bélanger : l'hôtel de ville, le journal La Voix de l'Est, des écoles primaires, la commission scolaire du Val-des-Cerfs, des commerces et les bureaux électoraux des candidats à l'élection fédérale. Les marcheurs déambuleront du côté droit des rues et sous escorte policière, précise-t-il. pascal.faucher@lavoixdelest.ca
L'école secondaire Wilfrid-Léger de Waterloo - à l'image de la plupart des cégeps et universités du Québec - a cependant annoncé une levée de cour en après-midi, vendredi, afin de permettre à leurs élèves et employés de participer à une marche dans les rues de cette municipalité. Ils emprunteront la rue Foster vers le sud puis vers le nord avant de revenir sur le terrain de l'école par la rue Western. L'école secondaire L'Envolée de Granby songe aussi à permettre à ses élèves et employés de marcher et de converger avec la manifestation initiée par le cégep. Cette proposition doit toutefois recevoir l'aval du conseil d'établissement, note Alexandra Langlois, coordonnatrice aux communications à Valdes-Cerfs. Parcours La marche de 3,6 km du cégep, qui doit se terminer à 15 h, empruntera la rue Principale vers l'est, puis les rues Mountain, Dufferin, avenue du Parc, Court, puis reviendra dans la rue Principale vers l'ouest jusqu'au parc Pelletier, situé
Jeudi 19 septembre 2019 • 05:59:49 UTC -0400 Nom de la source
La Presse Canadienne • 384 mots
La Presse Canadienne Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
Le ministre Charette n'est pas le bienvenu à la marche du 27 septembre Stéphane Blais La Presse canadienne
M
ONTRÉAL - Le collectif « La planète s'invite au Parlement » , qui est à l'origine de l'invitation de Greta Thunberg à Montréal, a indiqué mercredi soir que le ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, n'était pas le bienvenu à la grande marche du 27 septembre. Le collectif « La planète s'invite au Parlement » est à l'origine de la plupart des manifestations pour le climat qui se sont déroulées à Montréal dans les derniers mois, il fait aussi partie des organisations derrière la grande manifestation pour l'environnement du 27 septembre. Mercredi soir, le collectif a signifié, sur Facebook, que la présence du ministre caquiste Benoit Charette, n'était pas la bienvenue, car le programme de la Coalition avenir Québec va à l'encontre des objectifs de la marche.
© 2019 La Presse Canadienne. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190919·PC·a027f0496e9e4a31a05f2e4438844a69
« Vous êtes responsable, autant que les gouvernements qui vous précèdent, de la crise dans laquelle nous sommes actuellement. Votre gouvernement ne s'enligne aucunement pour mettre en place les mesures qui sont nécessaires pour limiter le réchauffement climatique à 1,5C » , peut-on lire dans le message du collectif.
La planète s'invite au Parlement a ajouté que le développement du troisième lien à Québec, le projet gazier GNL Québec ou « le terminal maritime de kérosène pour alimenter des aéroports ontariens » sont des projets qui vont à l'encontre des exigences du « consensus scientifique pour éviter la catastrophe climatique. » « À moins que vous teniez à manifester contre vous-mêmes? » a ajouté le collectif. Le ministre Benoit Charette avait indiqué mardi qu'il se joindrait éventuellement aux marcheurs, « si l'agenda devait le permettre » . Le député de Bourget, le caquiste Richard Campeau, devrait lui aussi représenter le gouvernement à la marche. Quant au premier ministre Legault, il a confirmé mercredi qu'il ne participera pas au rassemblement, au grand dam des partis d'opposition. Le gouvernement a rejeté deux motions de l'opposition reliées à la marche contre la crise climatique. L'opposition libérale, par la voix de la députée Marie Montpetit, invitait notamment le premier ministre à participer à la marche et à la « Climate Week » à New York, de même qu'à « reconnaître
que le réchauffement climatique représente l'une des principales menaces pour l'économie du Québec » . L'autre motion, déposée par Québec solidaire, allait dans le même sens et a subi le même sort.
Jeudi 19 septembre 2019 Nom de la source Les Affaires (site web) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu Couverture géographique
Les Affaires (site web) • 382 mots
Le ministre Charette n'est pas le bienvenu à la marche du 27 septembre La Presse Canadienne
Provinciale Provenance Montréal, Québec, Canada
L
© 2019 Les Affaires (site web). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190919·ZW·001
e collectif «La planète s'invite au Parlement», qui est à l'origine de l'invitation de Greta Thunberg à Montréal, a indiqué mercredi soir que le ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, n'était pas le bienvenu à la grande marche du 27 septembre. Le collectif «La planète s'invite au Parlement» est à l'origine de la plupart des manifestations pour le climat qui se sont déroulées à Montréal dans les derniers mois, il fait aussi partie des organisations derrière la grande manifestation pour l'environnement du 27 septembre. Mercredi soir, le collectif a signifié, sur Facebook, que la présence du ministre caquiste Benoit Charette, n'était pas la bienvenue, car le programme de la Coalition avenir Québec va à l'encontre des objectifs de la marche. «Vous êtes responsable, autant que les gouvernements qui vous précèdent, de la crise dans laquelle nous sommes actuellement. Votre gouvernement ne s'enligne aucunement pour mettre en place les mesures qui sont nécessaires pour limiter le réchauffement climatique à 1,5C», peut-on lire dans le message du collectif. La planète s'invite au Parlement a ajouté que le développement du troisième lien à Québec, le projet gazier GNL Québec ou «le terminal maritime de kérosène pour alimenter des aéroports ontariens» sont des projets qui
vont à l'encontre des exigences du «consensus scientifique pour éviter la catastrophe climatique.» «À moins que vous teniez à manifester contre vousmêmes?» a ajouté le collectif. Le ministre Benoit Charette avait indiqué mardi qu'il se joindrait éventuellement aux marcheurs, «si l'agenda devait le permettre». Le député de Bourget, le caquiste Richard Campeau, devrait lui aussi représenter le gouvernement à la marche. Quant au premier ministre Legault, il a confirmé mercredi qu'il ne participera pas au rassemblement, au grand dam des partis d'opposition. Le gouvernement a rejeté deux motions de l'opposition reliées à la marche contre la crise climatique. L'opposition libérale, par la voix de la députée Marie Montpetit, invitait notamment le premier ministre à participer à la marche et à la «Climate Week» à New York, de même qu'à «reconnaître que le réchauffement climatique représente l'une des principales menaces pour l'économie du Québec». L'autre motion, déposée par Québec solidaire, allait dans le même sens et a subi le même sort. Cet article est paru dans Les Affaires (site web) http://www.lesaffaires.com/secteurs/go uvernement/le-ministre-charette-n-estpas-le-bienvenu-a-la-marche-du-27-se ptembre/612872
Mercredi 18 septembre 2019 Nom de la source Le Quotidien (Saguenay, QC)
Le Quotidien (Saguenay, QC) • no. Vol. 46 n° 340 • p. 22 • 445 mots
Marche du 27 septembre
Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique Régionale
Greta Thunberg ne viendra pas au parlement Jocelyne Richer
Provenance Saguenay, Québec, Canada
Presse Canadienne
M
p. 22
oins d'une dizaine de jours avant l'événement, on ne sait toujours pas si le gouvernement du Québec sera représenté et si oui, par qui - à la grande marche du 27 septembre visant à contrer la crise climatique. On sait par contre que la jeune militante suédoise Greta Thunberg a décliné l'invitation faite par le président de l'Assemblée nationale, François Paradis, de prendre la parole à l'agora du parlement, dans le cadre de sa présence prochaine au Québec. Mlle Thunberg, star planétaire de la lutte aux changements climatiques, participera par contre à la grande marche qui se tiendra à Montréal le vendredi 27 septembre, journée mondiale de mobilisation pour le climat. Le premier ministre François Legault n'a toujours pas indiqué s'il allait être présent à cette grande manifestation.
© 2019 Le Quotidien (Saguenay, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190918·QT·0032
Le ministre de l'Environnement, Benoît Charette, a dit quant à lui, mardi, qu'il se joindrait éventuellement aux marcheurs, « si l'agenda devait le permettre ». Apparemment, le gouvernement n'a toujours pas de plan de match, quant à l'importance, voire la pertinence, de sa participation à cette marche. « Je ne peux
pas présumer à ce moment-ci de la présence ou non de collègues », a dit le ministre de l'Environnement. Dans les jours précédents, en compagnie de son collègue des Ressources naturelles Jonatan Julien, il participera à la « Climate Week », un événement international parrainé par l'Organisation des Nations unies (ONU), à New York, visant à faire le point sur la lutte planétaire aux changements climatiques. « On est un parti d'action, bien plus qu'un parti de représentation », a commenté M. Charette, pour justifier une éventuelle absence le 27 septembre dans les rues de Montréal. En ce premier jour de reprise des travaux parlementaires, mardi, le gouvernement a rejeté deux motions de l'opposition reliées à la marche contre la crise climatique. L'opposition libérale, par la voix de la députée Marie Montpetit, invitait notamment le premier ministre à participer à la marche et à la « Climate Week », de même qu'à « reconnaître que le réchauffement climatique représente l'une des principales menaces pour l'économie du Québec ». L'autre motion, déposée par Québec solidaire, allait dans le même sens et a subi
le même sort. Pendant ce temps, pour démontrer sa préoccupation envers la crise climatique, la Commission scolaire de Montréal (CSDM), la plus importante au Québec, a décrété que le 27 septembre serait une journée pédagogique. Ainsi, les 114 000 élèves qui fréquentent ses écoles seront libres de participer à la marche dans les rues de la métropole. La décision de la CSDM s'ajoute à celle d'autres institutions d'enseignement au Québec qui ont annoncé la suspension des cours pour favoriser la participation à cet événement.
Mercredi 18 septembre 2019 Nom de la source Le Devoir Type de source Presse • Journaux Périodicité
Le Devoir • p. A7 • 142 mots
Un 27 septembre avec Greta Thunberg
Quotidien Couverture géographique Provinciale Provenance Montréal, Québec, Canada p. a7
© 2019 Le Devoir. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190918·LE·2019-09-18_562849
M
oins d'une dizaine de jours avant l'événement, on ne sait toujours pas si le gouvernement du Québec sera représenté -et si oui, par qui -- à la grande marche du 27 septembre visant à contrer la crise climatique. On sait par contre que la jeune militante suédoise Greta Thunberg a décliné l'invitation faite par le président de l'Assemblée nationale, François Paradis, de prendre la parole à l'agora du Parlement, dans le cadre de sa présence prochaine au Québec. Mme Thunberg participera par contre à la grande marche qui se tiendra à Montréal le vendredi 27 septembre. Le premier ministre, François Legault, n'a toujours pas indiqué s'il allait être présent à cette grande manifestation. Le ministre de l'Environnement, Benoît Charette, a dit quant à lui qu'il se joindrait éventuellement aux marcheurs, " si l'agenda devait le permettre ".
Mercredi 18 septembre 2019 Nom de la source Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC) Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale Provenance Trois-Rivières, Québec, Canada
p. 10
Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC) • no. Vol. 99 n° 269 • p. 10 • 119 mots
Greta Thunberg ne viendra pas au parlement PC
Q
UÉBEC - Moins d'une dizaine de jours avant l'événement, on ne sait toujours pas si le gouvernement du Québec sera représenté - et si oui, par qui - à la grande marche du 27 septembre visant à contrer la crise climatique. On sait par contre que la jeune militante suédoise Greta Thunberg a décliné l'invitation faite par le président de l'Assemblée nationale, François Paradis, de prendre la parole à l'agora du parlement, dans le cadre de sa présence prochaine au Québec. Mme Thunberg, star planétaire de la lutte aux changements climatiques, participera par contre à la grande marche qui se tiendra à Montréal le vendredi 27 septembre, journée mondiale de mobilisation pour le climat.
© 2019 Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190918·NV·0016
Mercredi 18 septembre 2019 • 12:58:58 UTC -0400 Nom de la source
La Presse Canadienne • 254 mots
La Presse Canadienne Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
Grèves pour le climat: plusieurs établissements accommoderont les étudiants La Presse canadienne
T
ORONTO - De nombreux étudiants canadiens devraient participer à la « semaine pour le climat » à compter de vendredi et certains conseils scolaires s'organisent pour leur permettre de rater des cours - voire les encourager à le faire. Comme la Commission scolaire de Montréal (CSDM), les universités de Montréal et Concordia, plusieurs cégeps du Québec, l'Université de la ColombieBritannique et le conseil scolaire du district de Toronto prennent des mesures pour accommoder les étudiants qui envisagent de « sécher les cours » dans le cadre d'un appel mondial pour souligner l'urgence d'agir. La CSDM a ainsi décrété une journée pédagogique le 27 septembre, jour de la grande marche pour l'environnement, a laquelle doit assister à Montréal la jeune militante suédoise Greta Thunberg. Ces rassemblements - baptisés « grèves pour le climat » - doivent coïncider avec le Sommet Action Climat des Nations unies, qui se tiendra à New York la semaine prochaine.
© 2019 La Presse Canadienne. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190918·PC·5e08897a18704b00ac9178919aa01f36
Le mouvement est en partie inspiré par l'adolescente Greta Thunberg, qui organise depuis un an des manifestations hebdomadaires appelant les dirigeants mondiaux à intensifier leurs efforts pour lutter contre le changement climatique.
Selon le site internet « fridaysforfuture.org » , une centaine de « grèves pour le climat » sont prévues dans les dix provinces et deux territoires du Canada. Greta Thunberg a annoncé la semaine dernière qu'elle sera à Montréal pour la grande marche le vendredi 27 septembre. La jeune militante a toutefois décliné l'invitation du président de l'Assemblée nationale, François Paradis, de prendre la parole à l'agora de l'Assemblée nationale.
Mercredi 18 septembre 2019 • 21:00 HNA Nom de la source ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal Type de source Télévision et radio • Télévision Périodicité Quotidien
ICI Radio-Canada Télé - Le Téléjournal • 84 mots
La militante écologiste Greta Thunberg poursuit sa tournée en Amérique du Nord
Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
C
ÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) :
GRETA THUNBERG : (Traduction) Je crois qu'il faut informer la population et traiter cette crise comme une urgence existentielle. CÉLINE GALIPEAU (ANIMATRICE) : La militante pour l'environnement Greta Thunberg poursuit sa tournée en Amérique du Nord. Elle a livré aujourd'hui un discours devant le Congrès américain et elle sera à Montréal vendredi, 27 septembre, pour marcher avec des milliers de jeunes Québécois qui réclament plus d'actions pour contrer le réchauffement climatique.
© 2019 CBC/Radio-Canada. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190918·RV·te190918011
Mercredi 18 septembre 2019 Nom de la source Le Droit (Ottawa, ON)
Le Droit (Ottawa, ON) • no. Vol. 107 n° 146 • p. 4 • 457 mots
Journée de mobilisation pour le climat
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Provinciale
Les commissions scolaires font du surplace Daniel Leblanc
Provenance Ottawa, Ontario, Canada
L
es commissions scolaires de l'Outaouais n'emboîtent pas le pas à la Commission scolaire de Montréal, qui a annoncé mardi
p. 4
qu'elle décrétait une journée pédagogique le 27 septembre à l'occasion de la Journée de mobilisation pour le climat. À la Commission scolaire des Draveurs, bien qu'il s'agira d'une journée de classe comme le calendrier le prévoyait, chaque école pourra organiser des activités si elle le souhaite. «Certaines écoles ont déjà mentionné qu'elles organiseraient des activités de sensibilisation pour le climat. La décision revient à chaque établissement. Il y aura certainement des initiatives. Les écoles secondaires ont par exemple prévu des activités», de dire la porte-parole, Mélissa Fortin, qui précise que les deux journées pédagogiques flottantes sont normalement utilisées en cas de tempête ou de force majeure. Idem à la Commission scolaire au Coeur-des-Vallées, où les cours sont maintenus. © 2019 Le Droit (Ottawa, ON). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190918·LT·0005
«Il pourra y avoir des activités liées à cette journée-là, mais ça va se dérouler entre les murs de l'école. C'est à la discrétion de chaque direction et de son équipe. On est tout à fait conscients qu'il
Associated Press, archives Dans la foulée des journées de grève des étudiants initiées par la Suédoise Greta Thunberg, une Journée de mobilisation pour le climat aura lieu le 27 septembre, mais les commissions scolaires de l'Outaouais ne suivront pas l'exemple de celle de Montréal qui a annoncé une journée pédagogique.
s'agit d'une journée spéciale», de dire le secrétaire général, Jasmin Bellavance. Pour sa part, la Commission scolaire des Portages-de-l'Outaouais (CSPO), indique que les écoles secondaires «ont été autorisées à organiser des choses avec leurs élèves dans le respect des règles qui les régissent». Les absences «pour participation autonome à la manifestation» ne seront pas autorisées. Le même scénario s'appliquera pour les centres de formation générale aux adultes et pour les cours de formation professionnelle de la CSPO. À la Commission scolaire des HautsBois-de-l'Outaouais, aucune suspension de cours n'est prévue, mais des activités liées au climat sont à l'horaire dans les écoles secondaires du territoire, indiquet-on. Le Conseil des écoles catholiques du Centre-Est, sur la rive ontarienne, souligne de son côté qu'il «n'accordera pas de congé spécial à ses élèves, mais
invitera les parents à motiver l'absence de leur enfant souhaitant prendre part, le 27 septembre prochain, à la mobilisation mondiale pour le climat». Le Droit est aussi en attente d'une réponse de la part du Conseil des écoles publiques de l'Est de l'Ontario. Rappelons que de son côté, l'Université du Québec en Outaouais (UQO) encourage sa communauté à participer à la marche pour le climat, sans toutefois décréter officiellement une levée de cours. Quant au Cégep de l'Outaouais, il y aura ce jour-là suspension des cours de la formation régulière. dleblanc@ledroit.com
Mercredi 18 septembre 2019 Nom de la source La Tribune (Sherbrooke, QC)
La Tribune (Sherbrooke, QC) • no. Vol. 110 n° 175 • p. 4 • 703 mots
Manifestations pour le climat le 27 septembre
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale
Les établissements et les étudiants se préparent Isabelle Pion
Provenance Sherbrooke, Québec, Canada
S
HERBROOKE - Des centaines d'élèves et d'étudiants se préparent en vue de la manifestation pour le climat, qui aura lieu le vendredi 27 septembre un peu partout au Québec et sur la planète.
p. 4
À la Commission scolaire de la Régionde-Sherbrooke (CSRS), l'organisation a proposé deux scénarios à ses établissements. Le premier est de souligner l'événement à l'école, sans manquer de cours, en tenant des activités de sensibilisation à l'importance de protéger la planète; le deuxième est de prendre part à la manifestation qui se déroulera à Sherbrooke, en collaboration avec La planète s'invite à l'UdeS. Les quatre écoles secondaires de la CSRS devraient participer de différentes façons. Au Triolet, l'établissement secondaire offre deux possibilités : participer à la mobilisation mondiale pour le climat ou encore assister à une partie de football au stade RBC, un événement qui devait avoir lieu dans le cadre des événements Bourgogne & Or. Le Triolet tiendra alors un bris horaire pour la tenue des deux activités. © 2019 La Tribune (Sherbrooke, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190918·TB·0006
Dans la missive envoyée aux parents, l'école demande aux jeunes de choisir une activité et de s'engager à réduire leur empreinte écologique.
Photo fournie Des élèves du Triolet préparent des affiches en vue de la manifestation pour le climat, le 27 septembre.
Les élèves n'avaient pas participé lors de la marche du 15 mars dernier, mais cette fois tout sera fin prêt, note l'enseignant du Triolet Clôde Beaupré, qui s'active aux côtés des élèves. « On ne sait pas combien on sera, mais ceux qui seront là, ce sont les vrais! Il y a des parents aussi qui seront là. Notre petit groupe ira rejoindre celui de l'université », lance M. Beaupré. Sur sa page Facebook, le groupe La planète s'invite à l'UdeS souligne que la manifestation citoyenne et étudiante pour le climat s'ébranlera à 13 h devant le pavillon Georges-Cabana de l'UdeS et un deuxième départ aura lieu à 14 h au parc Jacques-Cartier. L'arrivée aura lieu à l'hôtel de ville de Sherbrooke. L'événement se tiendra alors que la militante écologiste suédoise Greta Thunberg sera de passage à Montréal, à l'occasion de la grève mondiale pour le climat. L'adolescente de 16 ans tente de convaincre les populations et leurs dirigeants de l'urgence d'agir face à la crise climatique. Retombées importantes
Parallèlement, différents projets sont mis en place pour réduire l'empreinte écologique du Triolet. L'escouade verte de l'école secondaire a eu d'intéressants résultats. « Ce sont des jeunes qui ont pimpé le phénomène du recyclage, image l'enseignant. On a réduit de 75 % les poubelles au pavillon dans la dernière année. On a démarré une autre escouade dans l'autre pavillon avec le même objectif. » Des modifications à l'horaire de surveillance ont entraîné des améliorations : des enseignants surveillent plus tôt pendant la période du dîner. Ceux-ci peuvent alors rappeler aux jeunes de mettre telle chose dans le bac à compost ou telle autre au recyclage. « On le sait : l'éducation, c'est de répéter », souligne Clôde Beaupré. Le Triolet fait partie du projet pilote de la CSRS et de la Ville de Sherbrooke dans 16 écoles pour la collecte des matières organiques. Congé au Cégep Au Cégep de Sherbrooke, des modifications ont été apportées au calendrier; le 27 septembre est devenu une journée pédagogique pour que les étudiants puissent participer. « On a pris l'initiative de modifier le calendrier pédagogique en conséquence », explique Martin Lambert, directeur des affaires étudiantes, communautaires et internationales au Cégep de Sherbrooke. La journée sera reprise à la fin du calendrier scolaire. Différentes activités seront organisées sur le campus. La directrice générale d'Équiterre, Colleen Thorp, prononcera une conférence à 9 h à la salle AlfredDesrochers. Des kiosques seront aussi
érigés dans le hall de la salle. À l'Université de Sherbrooke, la direction de l'institution et les directions facultaires ont convenu de ne pas programmer d'activités pédagogiques entre 12 h et 14 h 30 le 27 septembre « afin de faciliter la participation aux activités qui se dérouleront dans le cadre du mouvement La planète s'invite à l'Université. « Tous les membres du personnel ont la possibilité, dans le respect de leur convention collective, de participer à la manifestation. Des membres du comité de direction et des directions facultaires participeront à la marche », a précisé l'établissement. isabelle.pion@latribune.qc.ca
Mercredi 18 septembre 2019 Nom de la source Le Droit (Ottawa, ON) Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique
Le Droit (Ottawa, ON) • no. Vol. 107 n° 146 • p. 4 • 267 mots
Le maire de Gatineau marchera pour le climat Mathieu Bélanger
Provinciale Provenance Ottawa, Ontario, Canada
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L
e maire Maxime PedneaudJobin et plusieurs membres du conseil municipal participeront à la marche pour le climat qui se tiendra simultanément dans près d'un millier de villes, dont Gatineau, le 27 septembre. «J'invite tous les citoyens à marcher, a lancé le maire Pedneaud-Jobin. C'est important. Il y a des niveaux de gouvernement qui ne semblent pas comprendre les messages par rapport à l'urgence environnementale. Ça reste une décision personnelle, mais c'est important que les citoyens envoient un message fort. J'espère la plus grande participation possible.» Le conseil municipal a d'ailleurs appuyé à l'unanimité, mardi, la tenue de la marche pour le climat. La Ville n'a pas encore de prévision quant au nombre de participants attendus au départ de la marche, à 11h30 à l'angle des rues Portages et Laval. La présence, le jour même, à Montréal, de la jeune écologiste suédoise Greta Thunberg pourrait provoquer un engouement difficile à évaluer à l'heure actuelle.
© 2019 Le Droit (Ottawa, ON). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190918·LT·0006
Le maire Pedneaud-Jobin a d'ailleurs salué l'action politique de l'adolescente de 16 ans. «C'est un acteur politique important qui porte un message auquel je crois, a-t-il dit. Elle a des idées claires et elle les défend avec force. Ça provoque une réaction que j'ai du mal à compren-
dre. On peut être en désaccord avec certaines mesures environnementales qui vont trop loin, mais si on croit en la science, c'est assez difficile de prétendre qu'il n'y a pas de problème environnemental majeur et immédiat. À Gatineau, on le sait, on vit des choses qu'on n'a jamais vécues et une grande part de ça vient des changements climatiques.»
Mercredi 18 septembre 2019 • 18:04:16 UTC -0400 Nom de la source
La Presse Canadienne • 652 mots
La Presse Canadienne Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
Marche pour le climat du 27 septembre: Legault aura les enseignants à l'oeil Caroline Plante La Presse canadienne
Q
UÉBEC - François Legault aura les enseignants à l'oeil lors de la journée du climat: il leur demande d'être au travail, et pas dans la rue. C'est que la Commission scolaire de Montréal (CSDM) a décrété une journée pédagogique le 27 septembre afin de permettre aux élèves et à leurs parents d'aller manifester aux côtés de Greta Thunberg, vedette planétaire de la lutte aux changements climatiques. Mercredi, le premier ministre a critiqué la décision de la CSDM, trouvant « malheureux » que les parents apprennent « à la dernière minute » que les cours seront suspendus. « Il y a des parents qui se font dire: "Organisez-vous avec vos enfants, il n'y a pas d'école" » , a déploré M. Legault. Il a également tenu à rappeler qu'une journée pédagogique n'est pas une journée de congé pour les enseignants. « Moi, je m'attends à ce que la Commission scolaire de Montréal s'assure que les enseignants travaillent » , a-t-il répété trois fois en mêlée de presse. © 2019 La Presse Canadienne. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190918·PC·8c2296130c5a40caabe2c5ee8c133805
Pour Manon Massé, coporte-parole de Québec solidaire, le chef du gouvernement québécois « ne sait pas ce qu'il dit » lorsqu'il « interdit » aux enseignants
d'aller manifester avec leurs élèves le jour de la grève mondiale du climat. « Je pense qu'il y a des enseignants qui savent bien que leur place d'enseignants, c'est d'être aux côtés des jeunes » , a-telle déclaré. La CSDM s'est quant à elle montrée prudente dans une déclaration envoyée aux médias: « Lors d'une journée pédagogique, les enseignants sont au travail et la journée du 27 septembre est une journée pédagogique comme les autres. » Cela n'a pas empêché le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, d'emboîter le pas à M. Legault et de souligner à doubles traits que la journée du 27 septembre doit être une journée « de préparation, de correction et de formation » . M. Roberge a dit reconnaître l'autorité de la CSDM, mais jamais il n'aurait pris une telle décision. « La solution aux problèmes environnementaux, elle est à l'école, elle n'est pas dans la rue » , a-t-il tranché. À l'échelle nationale, les universités de Montréal et Concordia, plusieurs cégeps du Québec, l'Université de la ColombieBritannique et le conseil scolaire du district de Toronto ont également pris des
mesures pour accommoder les étudiants qui envisagent de faire l'école buissonnière le 27 septembre. Pas la place d'un premier ministre Par ailleurs, M. Legault a confirmé, mercredi, qu'il ne participera pas à la grande marche pour le climat, au grand dam des partis d'opposition. Ce seront plutôt le ministre de l'Environnement, Benoit Charrette, et le député de Bourget, Richard Campeau, qui représenteront le gouvernement. « Je ne crois pas que ce soit la place d'un premier ministre d'être dans cette manifestation à Montréal » , a déclaré M. Legault en anglais. M. Charette avait indiqué la veille qu'il se joindrait éventuellement aux marcheurs, « si l'agenda devait le permettre » . Il appuie tout à fait la décision du premier ministre de ne pas se rendre à Montréal le 27 septembre. « C'est une marche qui risque de réunir énormément énormément de gens, donc si c'est pour se perdre dans une foule, effectivement il y a moins d'intérêt » , a-t-il lancé. Plus tôt dans la journée, M. Charrette avait laissé entendre qu'il s'inquiétait pour le bien-être des jeunes qui participeront à la manifestation. « J'ai des jeunes de niveau primaire et secondaire. Une journée de classe, je préfère les savoir en classe plutôt qu'à la rue de cette façon-là. » Le gouvernement a rejeté deux motions de l'opposition reliées à la marche contre la crise climatique. L'opposition libérale, par la voix de la députée Marie Montpetit, invitait notamment le pre-
mier ministre à participer à la marche et à la « Climate Week » à New York, de même qu'à « reconnaître que le réchauffement climatique représente l'une des principales menaces pour l'économie du Québec » . L'autre motion, déposée par Québec solidaire, allait dans le même sens et a subi le même sort. Note(s) : modifie le texte, ajoute la CSDM, Manon Massé, Benoit Charrette
Wednesday, September 18, 2019 • 16:11:14 UTC -0400 Nom de la source The Canadian Press Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
The Canadian Press • 794 words
Some Canadian schools, colleges move to accommodate climate strikes Paola Loriggio The Canadian Press
T
ORONTO - Students in Canada are expected to participate in climate demonstrations beginning this Friday, and some school boards are moving to allow - even encourage - them to miss class for the cause. The University of British Columbia, the Toronto District School Board and Montreal's Dawson College are among the institutions taking measures to support students who plan to walk out of class as part of a global call to action. The TDSB said it has asked its schools to avoid scheduling tests and other assignments next Friday, Sept. 27, to ensure students aren't penalized academically for participating in a rally outside the Ontario legislature. However, the board noted students under 18 must still obtain parental permission to skip class.
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The board's director of education, John Malloy, said the decision stems from the "large and unique nature of this particular event" and the fact that a number of students have indicated they want to attend, though he could not say how many. "We see this particular rally as global, as starting from students and generated further by students, and we see it as one
that we should consider with parents and with students in terms of their participation," he said Wednesday. UBC, meanwhile, said students who plan on taking part in the walkout should discuss possible accommodations with their instructors. Similarly, any faculty members wishing to cancel classes in support of the climate action should inform students in advance, the university said in a statement. "This strike is a student-led initiative and we acknowledge that many of our students and community members care deeply about this issue. It is inspiring to see so many students take part in shaping their future and use the power of the collective voice to raise awareness of climate change and the need for immediate action." The rallies - dubbed Global Climate Strike - are timed to coincide with the United Nations Climate Action Summit in New York next week. The movement is partly inspired by Swedish teenager Greta Thunberg, who has staged weekly demonstrations over the past year under the hashtag #FridaysForFuture, calling on world leaders to step up efforts against climate change. The website fridaysforfuture.org lists
more than 100 climate strikes planned in Canada, including events in all 10 provinces and two territories. Thunberg announced on Facebook last week she will be in Montreal for the march next Friday. Quebec Premier Francois Legault said he wouldn't be on hand, but the province's environment minister, Benoit Charette, and another elected member of the Coalition Avenir Quebec team would take part. "I don't think its the place of the premier to be there in Montreal, but I've said already if Greta is open to meet me, I'm open to meeting her," Legault said Wednesday in Quebec City. Thunberg has declined an invitation from Speaker Francois Paradis to address the legislature during her Quebec visit. Legault did express some concerns about what he called a sudden decision by the Commission Scolaire de Montreal - the province's largest school board - to call a pedagogical day, shutting its schools. "I think it's too bad that we announced to parents that next Friday - so it's soon that schools won't be open in Montreal, so they'll have to find someone to take care of their children, so it's last minute," Legault said. The CSDM announced the cancellation of classes on Tuesday, calling it an "exceptional gesture" stemming from its desire to support awareness of the climate emergency. Several other boards and institutions also announced they would be cancelling classes on Sept. 27.
Montreal's Dawson College announced in June it would be cancelling classes to encourage students, teachers and staff to take part in the event. "Sept. 27 is a day to raise awareness about climate change," the junior college said in a statement. "It is not a day off." Concordia University also announced it would cancel afternoon classes that day. "Climate change is one of the most significant challenges of our time, and an important priority for the entire Concordia community," said Graham Carr, the university's interim president, in a statement. Malloy, the director of education for the Toronto District School Board, said schools will remain open and classes will continue even if some students choose to attend the rally. "Though we understand that many of our staff might wish to lend their voice to this rally, their obligation is to our schools and we've been clear that staff need to be in school on that day," he said. - with files from Sidhartha Banerjee in Montreal, Adam Burns in Toronto and The Associated Press This report by The Canadian Press was first published Sept. 18, 2019. Note(s): ADDS quotes, details.
Mardi 17 septembre 2019 Nom de la source Le Devoir
Le Devoir • p. A3 • 741 mots
Environnement
Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique Provinciale Provenance
Les députés seront au boulot le jour de la marche pour le climat Québec solidaire a échoué à convaincre les autres partis de suspendre les travaux
Montréal, Québec, Canada
Marco Fortier; Magdaline Boutros p. a3
La Presse Canadienne
L
es travaux parlementaires ne seront pas suspendus à l'Assemblée nationale le 27 septembre, jour de la grande marche pour le climat, contrairement à ce que souhaitait Québec solidaire (QS). Les trois autres formations politiques ont jugé que ce n'était pas une bonne idée. Le gouvernement Legault n'a donc pas donné suite à la proposition lancée dimanche par la co-porte-parole solidaire, Manon Massé. L'opposition libérale et l'opposition péquiste non plus. Québec solidaire avait écrit une lettre aux trois autres groupes parlementaires pour leur proposer de suspendre les travaux parlementaires le vendredi 27 septembre, pour libérer les élus de leurs obligations et ainsi leur permettre de participer à la grande marche pour le climat, qui se tiendra dans les rues de Montréal et ailleurs au Québec.
© 2019 Le Devoir. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190917·LE·2019-09-17_562740
À Montréal, la manifestation, qui vise à promouvoir la lutte contre les changements climatiques, attirera la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg, figure emblématique mondiale de la cause environnementale.
Mais Québec solidaire ne s'avoue pas vaincu pour autant et entend bien revenir à la charge dans les prochains jours. La marche pour le climat du 27 septembre, qui s'annonce comme une des plus importantes de l'histoire du Québec, doit rassembler non seulement des milliers d'étudiants, mais aussi des travailleurs. Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) a réclamé un congé sans solde d'une journée pour permettre à ses 40 000 membres de manifester, notamment à Montréal, où la jeune militante suédoise Greta Thunberg est attendue. Le gouvernement du Québec devrait répondre au syndicat mardi. Le SFPQ a proposé que la masse salariale économisée soit versée à une cause environnementale. Plusieurs universités et les deux tiers des cégeps ont annoncé qu'ils permettront à leurs étudiants et à leur personnel de manifester ce jour-là. L'Université de Montréal, l'Université de Sherbrooke, l'Université du Québec en Outaouais et l'Université Concordia ont annulé au moins une partie des cours le 27 septembre. Des associations étudiantes ont déjà
voté la grève sans attendre la position officielle de leur établissement : l'AFESH (Association facultaire étudiante des sciences humaines de l'UQAM) a ainsi voté lundi pour deux jours de grève, les 26 et 27 septembre. L'association invite toute la communauté de l'UQAM à descendre dans la rue et à participer à des activités de mobilisation " pour appuyer la lutte contre la crise environnementale ", dans un esprit critique envers le capitalisme. Multiples manifestations Plusieurs manifestations se tiendront au Québec le 27 septembre -- tout comme dans des centaines de villes à travers le monde. Des rassemblements auront lieu à Montréal, Québec, Gatineau, Sherbrooke, Joliette, Trois-Rivières, Rimouski, Saguenay et plusieurs autres villes. De son côté, la direction de l'UQAM réfléchit à la position à adopter en vue de la journée du 27 septembre. L'Université McGill n'a pas non plus décidé si les cours seraient annulés ou non pour ce jour de manifestation. La Commission scolaire de Montréal (CSDM) doit faire une annonce mardi après-midi pour la " journée de mobilisation sur le climat " du 27 septembre. Des sources s'attendent à ce que la participation des élèves à la marche soit autorisée à certaines conditions. La Commission scolaire de la Pointe-de-l'Île, de son côté, a confirmé au Devoir que les cours auraient lieu comme à l'habitude. Debout pour la planète Les écoliers et les travailleurs qui ne pourront se déplacer le 27 septembre pour participer à la grande manifestation
pour le climat sont invités à tenir un événement local -- directement dans leur école ou sur leur milieu de travail --, à y lire une déclaration commune et à faire un geste porteur pour l'environnement. L'initiative, baptisée Debout pour la planète, est parrainée par les membres du collectif La planète s'invite au travail et Oxfam-Québec. Le collectif regroupe les plus grandes organisations syndicales du Québec, qui représentent plus de 1,25 million de travailleurs. " On sait qu'il y a des gens qui pourront difficilement se joindre à la manifestation, c'est pour ça qu'on a voulu faire un relais au niveau local ", explique Pierre Patry, responsable des dossiers de l'environnement et du développement durable à la Confédération des syndicats nationaux. La manifestation du 27 septembre à Montréal pourrait bien être l'une des plus importantes de l'histoire du Québec. Le Service de police de la Ville de Montréal n'a pas voulu en dire plus sur ses préparatifs en vue de l'événement.
Mardi 17 septembre 2019 Nom de la source Le Quotidien (Saguenay, QC)
Le Quotidien (Saguenay, QC) • no. Vol. 46 n° 339 • p. 21 • 536 mots
Marche pour le climat
Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique Régionale
QS échoue à faire suspendre les travaux Jocelyne Richer
Provenance Saguenay, Québec, Canada p. 21
L
La Presse Canadienne
es travaux parlementaires ne seront pas suspendus à l'Assemblée nationale le 27 septembre, jour de la grande marche pour le climat, contrairement à ce que souhaitait Québec solidaire (QS).
Les trois autres formations politiques ont jugé que ce n'était pas une bonne idée. Le gouvernement Legault n'a donc pas donné suite à la proposition lancée dimanche par la porte-parole solidaire, Manon Massé. L'opposition libérale et l'opposition péquiste non plus. Québec solidaire avait expédié une lettre aux trois autres groupes parlementaires en vue de leur proposer de suspendre les travaux parlementaires le vendredi 27 septembre, pour libérer les élus de leurs obligations et ainsi leur permettre de participer à la grande marche pour le climat, tenue dans les rues de Montréal et ailleurs au Québec.
© 2019 Le Quotidien (Saguenay, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190917·QT·0034
À Montréal, la manifestation, qui vise à lutter contre les changements climatiques, attirera la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg, figure emblématique mondiale de la cause environnementale. QS ne s'avoue pas vaincu
Photo AFP, Nicholas Kamm À Montréal, la manifestation du 27 septembre, qui vise à lutter contre les changements climatiques, attirera la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg, figure emblématique mondiale de la cause environnementale.
Mais Québec solidaire ne s'avoue pas vaincu pour autant et entend bien revenir à la charge dans les prochains jours. « Au courant de la semaine, on va déposer une motion pour relancer l'idée », a commenté le leader parlementaire de Québec solidaire, Gabriel NadeauDubois, en conférence de presse, lundi, en marge d'un caucus de deux jours des 10 députés solidaires. L'opposition libérale qualifie l'initiative de QS d'« opération marketing ». Pendant ce temps, « on dévie de l'enjeu réel qui est l'inaction de la Coalition avenir Québec en matière de lutte aux changements climatiques », a commenté la porte-parole libérale en matière d'environnement, la députée Marie Montpetit, qui entend bien pour sa part défiler dans les rues de Montréal le 27 septembre. Le PQ senti « piégé »
Le Parti québécois (PQ) n'a quant à lui pas du tout apprécié la façon de procéder de QS dans ce dossier. Selon le chef péquiste par intérim, Pascal Bérubé, QS cherche à « instrumentaliser » l'enjeu environnemental pour servir ses intérêts partisans. Il dit s'être senti piégé par la proposition de Mme Massé. Car « si on ne répond pas positivement [à la proposition des solidaires], on est moins vertueux qu'eux », ce qui n'est pas le cas, a-t-il dit en conférence de presse, à la veille de la reprise des travaux parlementaires à l'Assemblée nationale. Le PQ aurait préféré que QS cherche d'abord à obtenir l'adhésion des autres partis avant de rendre public son projet. La porte-parole solidaire, Manon Massé, réplique avoir voulu simplement se faire l'écho de quantité de jeunes écologistes qui l'exhortent à agir pour sensibiliser les leaders politiques. Ce n'est pas de « l'opportunisme » politique, a plaidé Mme Massé, en conférence de presse. « L'idée de lancer une idée, ce n'est pas mauvais en soi », a-t-elle dit. Dimanche, elle disait espérer que les 125 parlementaires - incluant le premier ministre François Legault - se joindront à la manifestation, en guise de solidarité avec tous ceux qui descendront dans la rue ce jour-là, au Québec et partout sur la planète, pour afficher leur détermination à lutter contre la crise climatique.
Mardi 17 septembre 2019 Nom de la source Le Soleil (Québec, QC)
Le Soleil (Québec, QC) • no. Vol. 123 n° 219 • p. 11 • 561 mots
Marche pour le climat
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Provinciale
Québec solidaire échoue à faire suspendre les travaux Jocelyne Richer
Provenance Québec, Québec, Canada p. 11
L
La Presse Canadienne
es travaux parlementaires ne seront pas suspendus à l'Assemblée nationale le 27 septembre, jour de la grande marche pour le climat, contrairement à ce que souhaitait Québec solidaire (QS).
Les trois autres formations politiques ont jugé que ce n'était pas une bonne idée. Le gouvernement Legault n'a donc pas donné suite à la proposition lancée dimanche par la porte-parole solidaire, Manon Massé. L'opposition libérale et l'opposition péquiste non plus. Québec solidaire avait expédié une lettre aux trois autres groupes parlementaires en vue de leur proposer de suspendre les travaux parlementaires le vendredi 27 septembre, pour libérer les élus de leurs obligations et ainsi leur permettre de participer à la grande marche pour le climat, tenue dans les rues de Montréal et ailleurs au Québec.
© 2019 Le Soleil (Québec, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190917·LS·0014
À Montréal, la manifestation, qui vise à lutter contre les changements climatiques, attirera la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg, figure emblématique mondiale de la cause environnementale. QS ne s'avoue pas vaincu
Photo AFP, Nicholas Kamm À Montréal, la manifestation du 27 septembre, qui vise à lutter contre les changements climatiques, attirera la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg, figure emblématique mondiale de la cause environnementale.
Mais Québec solidaire ne s'avoue pas vaincu pour autant et entend bien revenir à la charge dans les prochains jours. «Au courant de la semaine, on va déposer une motion pour relancer l'idée», a commenté le leader parlementaire de Québec solidaire, Gabriel NadeauDubois, en conférence de presse, lundi, en marge d'un caucus de deux jours des 10 députés solidaires. L'opposition libérale qualifie l'initiative de QS d'«opération marketing». Pendant ce temps, «on dévie de l'enjeu réel qui est l'inaction de la Coalition avenir Québec en matière de lutte aux changements climatiques», a commenté la porte-parole libérale en matière d'environnement, la députée Marie Montpetit, qui entend bien pour sa part défiler dans les rues de Montréal le 27 septembre. Le PQ senti «piégé»
Le Parti québécois (PQ) n'a quant à lui pas du tout apprécié la façon de procéder de QS dans ce dossier. Selon le chef péquiste par intérim, Pascal Bérubé, QS cherche à «instrumentaliser» l'enjeu environnemental pour servir ses intérêts partisans. Il dit s'être senti piégé par la proposition de Mme Massé. Car «si on ne répond pas positivement [à la proposition des solidaires], on est moins vertueux qu'eux», ce qui n'est pas le cas, a-t-il dit en conférence de presse, à la veille de la reprise des travaux parlementaires à l'Assemblée nationale. Le PQ aurait préféré que QS cherche d'abord à obtenir l'adhésion des autres partis avant de rendre public son projet. La porte-parole solidaire, Manon Massé, réplique avoir voulu simplement se faire l'écho de quantité de jeunes écologistes qui l'exhortent à agir pour sensibiliser les leaders politiques. Ce n'est pas de «l'opportunisme» politique, a plaidé Mme Massé, en conférence de presse. «L'idée de lancer une idée, ce n'est pas mauvais en soi», a-t-elle dit. Dimanche, elle disait espérer que les 125 parlementaires - incluant le premier ministre François Legault - se joindront à la manifestation, en guise de solidarité avec tous ceux qui descendront dans la rue ce jour-là, au Québec et partout sur la planète, pour afficher leur détermination à lutter contre la crise climatique. Pour bien marquer le coup, le parti souhaiterait aussi que les employés de l'Assemblée nationale puissent participer à la marche sans subir de pénal-
ité.
Mardi 17 septembre 2019 Nom de la source La Voix de l'Est (Granby, QC)
La Voix de l'Est (Granby, QC) • no. Vol. 85 n° 74 • p. 41 • 527 mots
Marche pour le climat
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale
Québec solidaire échoue à faire suspendre les travaux Jocelyne Richer
Provenance Granby, Québec, Canada p. 41
Q
La Presse Canadienne
UÉBEC - Les travaux parlementaires ne seront pas suspendus à l'Assemblée nationale le 27 septembre, jour de la grande marche pour le climat, contrairement à ce que souhaitait Québec solidaire (QS). Les trois autres formations politiques ont jugé que ce n'était pas une bonne idée. Le gouvernement Legault n'a donc pas donné suite à la proposition lancée dimanche par la porte-parole solidaire, Manon Massé. L'opposition libérale et l'opposition péquiste non plus. Québec solidaire avait expédié une lettre aux trois autres groupes parlementaires en vue de leur proposer de suspendre les travaux parlementaires le vendredi 27 septembre, pour libérer les élus de leurs obligations et ainsi leur permettre de participer à la grande marche pour le climat, tenue dans les rues de Montréal et ailleurs au Québec.
© 2019 La Voix de l'Est (Granby, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190917·VE·0042
À Montréal, la manifestation, qui vise à lutter contre les changements climatiques, attirera la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg, figure emblématique mondiale de la cause environnementale. Mais Québec solidaire ne s'avoue pas vaincu pour autant et entend bien
Photo Archives La Presse La porte-parole solidaire, Manon Massé
revenir à la charge dans les prochains jours. « Au courant de la semaine, on va déposer une motion pour relancer l'idée », a commenté le leader parlementaire de Québec solidaire, Gabriel NadeauDubois, en conférence de presse, lundi, en marge d'un caucus de deux jours des 10 députés solidaires. « Opération marketing » L'opposition libérale qualifie l'initiative de QS d'« opération marketing ». Pendant ce temps, « on dévie de l'enjeu réel qui est l'inaction de la CAQ en matière de lutte aux changements climatiques », a commenté la porte-parole libérale en matière d'environnement, la députée Marie Montpetit, qui entend bien pour sa part défiler dans les rues de Montréal le 27 septembre. Le Parti québécois (PQ) n'a quant à lui pas du tout apprécié la façon de procéder de QS dans ce dossier. Selon le chef péquiste par intérim, Pascal Bérubé, QS cherche à « instrumentaliser » l'enjeu environnemental pour
servir ses intérêts partisans. Il dit s'être senti piégé par la proposition de Mme Massé. Car « si on ne répond pas positivement (à la proposition des solidaires), on est moins vertueux qu'eux », ce qui n'est pas le cas, a-t-il dit en conférence de presse, à la veille de la reprise des travaux parlementaires à l'Assemblée nationale. Le PQ aurait préféré que QS cherche d'abord à obtenir l'adhésion des autres partis avant de rendre public son projet. La porte-parole solidaire, Manon Massé, réplique avoir voulu simplement se faire l'écho de quantité de jeunes écologistes qui l'exhortent à agir pour sensibiliser les leaders politiques. Ce n'est pas de « l'opportunisme » politique, a plaidé Mme Massé, en conférence de presse. « L'idée de lancer une idée, ce n'est pas mauvais en soi », a-t-elle dit. Dimanche, elle disait espérer que les 125 parlementaires - incluant le premier ministre François Legault - se joindront à la manifestation, en guise de solidarité avec tous ceux qui descendront dans la rue ce jour-là, au Québec et partout sur la planète, pour afficher leur détermination à lutter contre la crise climatique. Pour bien marquer le coup, le parti souhaiterait aussi que les employés de l'Assemblée nationale puissent participer à la marche sans subir de pénalité.
Mardi 17 septembre 2019 • 16:20:07 UTC -0400 Nom de la source
La Presse Canadienne • 447 mots
La Presse Canadienne Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
Marche du 27 septembre: Greta Thunberg ne viendra pas au parlement Jocelyne Richer La Presse canadienne
Q
UÉBEC - Moins d'une dizaine de jours avant l'événement, on ne sait toujours pas si le gouvernement du Québec sera représenté - et si oui, par qui - à la grande marche du 27 septembre visant à contrer la crise climatique. On sait par contre que la jeune militante suédoise Greta Thunberg a décliné l'invitation faite par le président de l'Assemblée nationale, François Paradis, de prendre la parole à l'agora du parlement, dans le cadre de sa présence prochaine au Québec. Mme Thunberg, star planétaire de la lutte aux changements climatiques, participera par contre à la grande marche qui se tiendra à Montréal le vendredi 27 septembre, journée mondiale de mobilisation pour le climat. Le premier ministre François Legault n'a toujours pas indiqué s'il allait être présent à cette grande manifestation. Le ministre de l'Environnement, Benoît Charette, a dit quant à lui, mardi, qu'il se joindrait éventuellement aux marcheurs, « si l'agenda devait le permettre » . © 2019 La Presse Canadienne. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190917·PC·81991679d2604acea4217521c209aaf3
Apparemment, le gouvernement n'a toujours pas de plan de match, quant à l'importance, voire la pertinence, de sa participation à cette marche. « Je ne peux
pas présumer à ce moment-ci de la présence ou non de collègues » , a dit le ministre de l'Environnement. Dans les jours précédents, en compagnie de son collègue des Ressources naturelles, Jonatan Julien, il participera à la « Climate Week » , un événement international parrainé par l'Organisation des Nations unies (ONU), à New York, visant à faire le point sur la lutte planétaire aux changements climatiques. « On est un parti d'action, bien plus qu'un parti de représentation » , a commenté M. Charette, pour justifier une éventuelle absence le 27 septembre dans les rues de Montréal. En ce premier jour de reprise des travaux parlementaires, mardi, le gouvernement a rejeté deux motions de l'opposition reliées à la marche contre la crise climatique. L'opposition libérale, par la voix de la députée Marie Montpetit, invitait notamment le premier ministre à participer à la marche et à la « Climate Week » , de même qu'à « reconnaître que le réchauffement climatique représente l'une des principales menaces pour l'économie du Québec » . L'autre motion, déposée par Québec solidaire, allait dans le même sens et a subi
le même sort. Pendant ce temps, pour démontrer sa préoccupation envers la crise climatique, la Commission scolaire de Montréal (CSDM), la plus importante au Québec, a décrété que le 27 septembre serait une journée pédagogique. Ainsi, les 114 000 élèves qui fréquentent ses écoles seront libres de participer à la marche dans les rues de la métropole. La décision de la CSDM s'ajoute à celle d'autres institutions d'enseignement au Québec qui ont annoncé la suspension des cours pour favoriser la participation à cet événement.
Lundi 16 septembre 2019 Nom de la source La Voix de l'Est (Granby, QC)
La Voix de l'Est (Granby, QC) • no. Vol. 85 n° 73 • p. 17 • 744 mots
Marche pour le climat
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale
Legault doit être là, dit QS Jocelyne Richer La Presse Canadienne
Provenance Granby, Québec, Canada
Q
UÉBEC - Le premier ministre François Legault doit absolument participer à la grande marche du 27 septembre pour le climat, aux côtés de la militante écologiste Greta Thunberg, selon Québec solidaire (QS).
p. 17
S'il s'abstient, cela en dira long sur ses convictions réelles quant à l'importance de lutter contre les changements climatiques, a fait valoir dimanche la porteparole de Québec solidaire, Manon Massé, en conférence de presse, en marge d'une réunion de deux jours des 10 députés du caucus solidaire. Son éventuelle absence enverrait certainement «un très, très mauvais message» à la population, a estimé Mme Massé. Elle a dit d'ailleurs espérer que les 125 parlementaires se joindront à la manifestation, en guise de solidarité avec tous ceux qui descendront dans la rue ce jourlà, au Québec et partout sur la planète, pour afficher leur détermination à lutter contre la crise climatique.
© 2019 La Voix de l'Est (Granby, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190916·VE·0017
Dans cet esprit, Québec solidaire va expédier une lettre aux trois autres groupes parlementaires en vue de leur proposer de suspendre les travaux parlementaires le vendredi 27 septembre, pour libérer les élus de leurs obligations.
Photo archives AP Le premier ministre François Legault doit absolument participer à la grande marche du 27 septembre pour le climat, aux côtés de la militante écologiste suédoise de 16 ans Greta Thunberg, selon Québec solidaire (QS).
Pour bien marquer le coup, le parti souhaiterait aussi que les employés de l'Assemblée nationale puissent participer à la marche sans subir de pénalité. De telles marches auront lieu à Montréal et ailleurs au Québec, le vendredi 27 septembre, dans le cadre la journée mondiale de mobilisation pour le climat. Des cégeps et universités ont déjà annoncé leur intention de suspendre les cours ce jour-là. «À un problème exceptionnel, a dit Mme Massé, je pense qu'il faut prendre des moyens exceptionnels». Elle a dit espérer que partout au Québec la population va elle aussi se rallier «à ce vaste mouvement de grève mondiale pour le climat», incluant «tous les ministres, tous les députés» de toutes les formations politiques. QS invite aussi les employeurs à se montrer «compréhensifs» et à laisser leurs employés défiler dans les rues pour le climat, sans être pénalisés, a renchéri
le député de Gouin, Gabriel NadeauDubois. La jeune militante suédoise Greta Thunberg, qui a confirmé sa présence à la marche de Montréal le 27 septembre, a aussi été invitée à profiter de son séjour au Québec pour prendre la parole à l'agora de l'Assemblée nationale (mais pas au Salon bleu) et à s'adresser tant aux élus qu'aux citoyens souhaitant l'entendre. La réponse se fait toujours attendre. C'est l'organisme «La planète s'invite au parlement» qui a lancé l'invitation à venir à Montréal à l'adolescente suédoise, devenue depuis un an une véritable figure emblématique de la lutte internationale aux changements climatiques. Quant à lui, pressé par les partis d'opposition à s'entretenir avec la jeune militante de 16 ans, le premier ministre Legault s'est dit disposé à la rencontrer à son bureau de Montréal, si elle en manifestait le désir. Elle s'était fait connaître l'an dernier en déclenchant un mouvement international de grèves scolaires pour sauver la planète. Partout où elle passe, elle demande aux gouvernants de s'unir derrière les scientifiques et d'agir dès maintenant pour freiner les changements climatiques. La lutte aux changements climatiques sera d'ailleurs la grande priorité du caucus solidaire, lors de la prochaine session parlementaire, qui débute mardi, a indiqué le leader parlementaire de Québec solidaire, M. Nadeau-Dubois. QS prévoit déjà déposer plusieurs projets de loi destinés à «responsabiliser le
Québec» sur ce plan. On sait aussi que Québec solidaire va mener une lutte de tous les instants en Chambre contre deux projets du gouvernement : celui visant à approuver la construction d'une usine de liquéfaction de gaz naturel au Saguenay, le projet GNL, ainsi que le projet de construction d'un tunnel sous le fleuve Saint-Laurent entre Québec et Lévis pour désengorger la circulation. «Il n'est pas question pour nous que ces deux projets-là passent», a dit le député de Gouin, Gabriel Nadeau-Dubois. Indépendance Un autre chantier privilégié par Québec solidaire cet automne sera la promotion de l'indépendance du Québec, faisant ainsi concurrence à son éternel rival le Parti québécois (PQ). Le prochain congrès du parti, en novembre, à Longueuil, portera sur le thème de l'indépendance du Québec. QS cherchera à se démarquer du «nationalisme vieillot» du gouvernement caquiste et du PQ, a dit M. NadeauDubois. On proposera alors aux Québécois «une autre vision de l'identité québécoise, une vision rassembleuse, inclusive», promet-on.
Lundi 16 septembre 2019 Nom de la source Le Devoir Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien
Le Devoir • p. A3 • 713 mots
QS demande aux autres élus de l'Assemblée nationale de manifester pour le climat
Couverture géographique
Mylène Crête
Provinciale Provenance Montréal, Québec, Canada
Correspondante parlementaire
Q
p. a3
uébec solidaire (QS) promet un automne vert pour la reprise des travaux parlementaires à l'Assemblée nationale mardi. Sa co-porte-parole, Manon Massé, demande aux autres partis de suspendre les travaux le 27 septembre pour que l'ensemble des élus puisse participer à la manifestation pour le climat et ainsi envoyer " un message très fort ". Mme Massé entend également entamer des discussions avec l'Assemblée nationale pour permettre à tous ses employés de manifester " sans craindre de mesures disciplinaires ". " C'est une façon de dire à nos jeunes : on vous entend, on est présents et on veut répondre "présents" à votre demande ", a-t-elle déclaré dimanche à l'issue de la première journée de réunion des députés solidaires à Québec en prévision de cette reprise des travaux mardi.
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Six jeunes militants écologistes, âgés de 14 à 20 ans, ont été invités à s'adresser aux députés du parti. " On est ici pour vous dire à quel point on est inquiets, à quel point on a besoin de façon viscérale d'une loi claire pour le climat qui nous indique que le Québec va faire tout de qui est en son possible avec toutes ses ressources, qu'elles soient humaines,
économiques, sociales, pour contrer les effets et les causes des changements climatiques ", a affirmé Célestine Udhe. Elle a suggéré de réduire le suremballage, d'interdire le plastique à usage unique et l'obsolescence programmée et de faire du reboisement " de masse ". La manifestation du 27 septembre s'inscrit dans un mouvement international de grève pour le climat. La jeune militante suédoise Greta Thunberg, devenue la figure de proue de la lutte contre les changements climatiques, sera à Montréal. Elle a été invitée à prononcer un discours dans l'agora de l'Assemblée nationale à Québec ce jour-là, mais elle ne pourra toutefois pas s'adresser aux députés au Salon bleu. QS avait demandé à ce que l'adolescente puisse s'adresser à tous les parlementaires. " Si Greta était un businessman de 60 ans, M. Legault l'aurait invitée il y a longtemps, a insisté le co-porte-parole solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois. Mais on verra s'il va venir lorsqu'elle prendra la parole dans l'agora et on souhaite qu'il soit là. Ce serait une démonstration qu'il prend au sérieux l'urgence climatique. " Le premier ministre François Legault s'est dit disposé à rencontrer la jeune militante lors de son passage à Montréal. Les solidaires veulent talonner le gou-
vernement caquiste sur la lutte contre les changements climatiques en soulevant la question toutes les semaines. " Le climat va être notre priorité tant que François Legault n'en fera pas sa priorité ", a indiqué M. Nadeau-Dubois. Un manque de courage ? Gabriel Nadeau-Dubois a aussi mis le premier ministre François Legault au défi de respecter son engagement sur la réforme du mode de scrutin. " Si la CAQ brise sa promesse, elle va devenir exactement le genre de parti qu'elle a passé des années à critiquer dans l'opposition, c'est-à-dire un parti qui dit une chose pour se faire élire, mais qui fait autre chose pour rester au pouvoir ", a-t-il remarqué en marge du caucus des solidaires dimanche. Contrairement à la ministre Sonia LeBel, le premier ministre Legault n'a pas voulu s'avancer vendredi sur le mode de scrutin qui serait utilisé lors des prochaines élections québécoises, en 2022. Il n'écarte pas l'idée de tenir un référendum pour savoir si les Québécois préféreraient le mode de scrutin actuel -- uninominal majoritaire à un tour -ou un système proportionnel mixte qui comprend des députés de circonscription et des députés de liste. Les électeurs pourraient ainsi à la fois choisir un député local et voter pour un parti différent sur la scène régionale. Mme LeBel doit déposer un projet de loi avant le 1er octobre en vue d'accomplir cette réforme. Celle-ci avait toutefois affirmé jeudi que les Québécois continueraient d'utiliser le système actuel pour l'élection générale de 2022, citant les délais de 30 ou de 42 mois évoqués par le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) pour se préparer à un
nouveau mode de scrutin. " Si la CAQ veut briser sa promesse, qu'elle le fasse, et qu'elle l'assume comme l'a fait Justin Trudeau au lieu de se cacher derrière le DGEQ, parce que le DGEQ l'a dit et l'a répété, c'est possible de le faire à l'intérieur de 30 mois ", a rappelé M. Nadeau-Dubois.
Lundi 16 septembre 2019 • 16:11:15 UTC -0400 Nom de la source
La Presse Canadienne • 522 mots
La Presse Canadienne Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
Marche pour le climat: Québec solidaire échoue à faire suspendre les travaux Jocelyne Richer La Presse canadienne
Q
UÉBEC - Les travaux parlementaires ne seront pas suspendus à l'Assemblée nationale le 27 septembre, jour de la grande marche pour le climat, contrairement à ce que souhaitait Québec solidaire (QS). Les trois autres formations politiques ont jugé que ce n'était pas une bonne idée. Le gouvernement Legault n'a donc pas donné suite à la proposition lancée dimanche par la porte-parole solidaire, Manon Massé. L'opposition libérale et l'opposition péquiste non plus. Québec solidaire avait expédié une lettre aux trois autres groupes parlementaires en vue de leur proposer de suspendre les travaux parlementaires le vendredi 27 septembre, pour libérer les élus de leurs obligations et ainsi leur permettre de participer à la grande marche pour le climat, tenue dans les rues de Montréal et ailleurs au Québec.
© 2019 La Presse Canadienne. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190916·PC·d3a52eacb99948a98d028bcb8c4f1e0b
vaincu pour autant et entend bien revenir à la charge dans les prochains jours. « Au courant de la semaine, on va déposer une motion pour relancer l'idée » , a commenté le leader parlementaire de Québec solidaire, Gabriel NadeauDubois, en conférence de presse, lundi, en marge d'un caucus de deux jours des 10 députés solidaires. L'opposition libérale qualifie l'initiative de QS d' « opération marketing » . Pendant ce temps, « on dévie de l'enjeu réel qui est l'inaction de la CAQ en matière de lutte aux changements climatiques » , a commenté la porte-parole libérale en matière d'environnement, la députée Marie Montpetit, qui entend bien pour sa part défiler dans les rues de Montréal le 27 septembre. Le Parti québécois (PQ) n'a quant à lui pas du tout apprécié la façon de procéder de QS dans ce dossier. Selon le chef péquiste par intérim, Pascal Bérubé, QS cherche à « instrumentaliser » l'enjeu environnemental pour servir ses intérêts partisans.
À Montréal, la manifestation, qui vise à lutter contre les changements climatiques, attirera la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg, figure emblématique mondiale de la cause environnementale.
Il dit s'être senti piégé par la proposition de Mme Massé.
Mais Québec solidaire ne s'avoue pas
Car « si on ne répond pas positivement
(à la proposition des solidaires), on est moins vertueux qu'eux » , ce qui n'est pas le cas, a-t-il dit en conférence de presse, à la veille de la reprise des travaux parlementaires à l'Assemblée nationale. Le PQ aurait préféré que QS cherche d'abord à obtenir l'adhésion des autres partis avant de rendre public son projet. La porte-parole solidaire, Manon Massé, réplique avoir voulu simplement se faire l'écho de quantité de jeunes écologistes qui l'exhortent à agir pour sensibiliser les leaders politiques. Ce n'est pas de « l'opportunisme » politique, a plaidé Mme Massé, en conférence de presse. « L'idée de lancer une idée, ce n'est pas mauvais en soi » , a-t-elle dit. Dimanche, elle disait espérer que les 125 parlementaires - incluant le premier ministre François Legault - se joindront à la manifestation, en guise de solidarité avec tous ceux qui descendront dans la rue ce jour-là, au Québec et partout sur la planète, pour afficher leur détermination à lutter contre la crise climatique. Pour bien marquer le coup, le parti souhaiterait aussi que les employés de l'Assemblée nationale puissent participer à la marche sans subir de pénalité.
Vendredi 13 septembre 2019 Nom de la source Acadie Nouvelle Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien
Acadie Nouvelle • no. 9770 • p. 18 • 472 mots
Greta Thunberg à Montréal: pas d'invitation de Legault, mais il demeure disponible
Couverture géographique
Jocelyne Richer
Provinciale Provenance Caraquet, Nouveau-Brunswick, Canada
La Presse Canadienne
L
p. 18
a militante écologiste Greta Thunberg ne sera pas invitée à rencontrer le premier ministre François Legault, à l'occasion de son passage à Montréal, à la fin du mois. L'initiative en vue d'un éventuel tête-àtête ne viendra donc pas du premier ministre, mais si Mme Thunberg exprime le désir de s'entretenir avec lui, le premier ministre se rendra disponible, at-il confirmé jeudi. M. Legault ne veut pas dire par ailleurs s'il souhaite ou non que Mme Thunberg s'adresse aux élus de l'Assemblée nationale, comme l'a réclamé Québec solidaire. La jeune militante suédoise, promue star planétaire de la cause environnementale, sera à Montréal le vendredi 27 septembre pour participer à une marche visant à lutter contre les changements climatiques. Une éventuelle rencontre pourrait avoir lieu au cabinet du premier ministre à Montréal, en marge de la manifestation.
© 2019 Acadie Nouvelle. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190913·AN·0034
«C'est une jeune fille qui a beaucoup de mérite. J'aimerais la rencontrer si elle est disponible à Montréal, lors de son séjour», a commenté M. Legault, jeudi, en point de presse, pendant le caucus de
Associated Press: Jeenah Moon Greta Thunberg a pris la parole à la Society for Ethical Culture, à New York. L'activiste environnementaliste suédoise doit prendre la parole lors du sommet des Nations unies sur l'action pour le climat, le 23 septembre.
deux jours de ses députés, réunis à Rivière-du-Loup, en prévision de la rentrée parlementaire de la semaine prochaine. Le président de l'Assemblée nationale, François Paradis, n'a toujours pas statué sur la demande formulée la semaine dernière par Québec solidaire visant à permettre à la jeune militante écologiste de 16 ans de prendre la parole au parlement, une faveur exceptionnelle habituellement réservée aux leaders politiques élus. Ce genre de décision relève du bureau de l'Assemblée nationale (BAN) et du président, a fait valoir M. Legault, sans vouloir exprimer sa position personnelle sur le sujet. «C'est pas à moi de prendre cette décision», a-t-il tranché. Par ailleurs, le premier ministre n'a pas voulu justifier son choix de ne pas assister à la «Climate Week», un sommet international de lutte aux changements climatiques parrainé par l'Organisation des Nations unies (ONU), qui se tient à New York la dernière semaine de septembre.
Quand on lui a demandé pourquoi il ne se rendait pas à New York pour cet événement annuel, contrairement à ses prédécesseurs, M. Legault a répondu: «Je suis un homme d'action.» «Ce que les Québécois souhaitent, c'est pas des grands discours, c'est d'être capables d'agir», a-t-il ajouté, prédisant qu'aucun autre gouvernement que le sien «en aura fait autant» pour lutter contre les gaz à effet de serre (GES). Les trois partis d'opposition ont dénoncé la semaine dernière l'absence du premier ministre à cette conférence internationale d'envergure. Le gouvernement du Québec sera alors représenté par deux ministres, Benoît Charette, à l'Environnement, et Jonatan Julien, aux Ressources naturelles.
Vendredi 13 septembre 2019 Nom de la source Le Devoir Type de source
Le Devoir • p. A9 • 816 mots
La planète s'invite... aux élections?
Presse • Journaux Périodicité
Aurélie Lanctôt
Quotidien Couverture géographique Provinciale Provenance Montréal, Québec, Canada
p. a9
A
vec l'annonce de la venue de Greta Thunberg à Montréal, la journée de grève et de manifestations prévue le 27 septembre va prendre sans doute une tout autre ampleur. Les militants s'affairaient de toute façon à préparer les événements, mais, n'en déplaise à ceux qui se moquent de Thunberg, voilà peut-être à quoi servent les icônes et les figures charismatiques -- bien que j'aie tendance à me méfier de l'héroïsme et des espoirs projetés sur des individus plutôt qu'en la force des liens qui les unissent. Toujours est-il que l'énergie est palpable, si bien que les mobilisations risquent de s'inviter dans la campagne électorale, au Québec, du moins. Déjà, les trois principaux groupes qui portent les mobilisations pour le climat, La Planète s'invite au Parlement, La Planète s'invite à l'université et Extinction Rébellion Québec, ont souligné le caractère insuffisant des propositions mises de l'avant par les principaux partis politiques en matière d'environnement. On voit là un décalage entre le sérieux avec lequel les partis politiques abordent l'urgence climatique et la place qu'elle occupe dans les préoccupations d'une masse grandissante d'électeurs, surtout parmi les plus jeunes.
© 2019 Le Devoir. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190913·LE·2019-09-13_562517
Lors du lancement de sa campagne, Justin Trudeau a dit vouloir continuer à se battre pour améliorer les conditions de vie de la classe moyenne, un thème qu'on lui connaît bien, glissant aussi un
mot sur l'environnement, en brandissant le spectre du retour à " l'époque Harper " -- la seule chose qu'il puisse faire pour vanter son bilan environnemental, sachant combien il a déçu sur ce plan. D'ailleurs, il n'est pas inintéressant de rappeler que son gouvernement n'a pas su élaborer un plan qui permettrait d'atteindre les cibles de réduction de gaz à effet de serre d'ici 2030... même en reprenant les cibles (bien modestes) fixées, justement, par le gouvernement Harper. Durant son mandat, le gouvernement Trudeau a certes voulu avoir l'air sérieux, en incitant les provinces à se doter d'un plan de réduction des GES, sous peine de se voir imposer la fameuse taxe carbone. On a aussi imposé un plafond aux émetteurs industriels. Or, non seulement les plafonds établis étaient fort indulgents, mais les systèmes fondés sur la marchandisation des droits de polluer ne font qu'offrir aux géants industriels une occasion d'externaliser les problèmes qu'ils créent. Ça, on ne l'a pas beaucoup entendu. Quant à la pression exercée sur les provinces, elle ne peut pas pallier l'impulsion dont aurait besoin l'économie canadienne pour amorcer une réelle transition écologique. À ce titre, les libéraux ont plutôt posé un geste dans la direction opposée, en rachetant le pipeline Trans Mountain. S'il est facile de critiquer les gestes posés par le gouvernement sortant, il de-
meure inquiétant que, chez tous les partis qui peuvent raisonnablement aspirer à prendre à le pouvoir, les questions environnementales semblent brandies comme un étendard vide, symbolique. On ne fait tout simplement pas les liens entre l'urgence climatique est ses répercussions dans les vies des gens, des " citoyens ordinaires " que tous tentent de séduire. Tous placent la classe moyenne et les familles au coeur de leur message, et c'est bien normal, mais sans parler vraiment de justice climatique ; sans tracer ce lien indispensable entre les questions socio-économiques et l'environnement, qu'on traite plutôt dans une case à part. On sait pourtant que les changements climatiques et les inégalités sociales sont intimement liés. Les études et les statistiques le rappellent constamment : les changements climatiques aggravent les inégalités et la pauvreté et affectent même le respect des droits de la personne. Pour l'instant, cela s'observe de façon plus spectaculaire dans les sociétés du Sud global, mais c'est aussi vrai au sein sociétés industrielles avancées comme la nôtre. Pour l'expliquer sommairement : la résilience climatique a un coût, pour les plus pauvres comme pour les gens de la classe moyenne. Le maintien de notre qualité de vie sera de plus en plus difficile à organiser, pèsera de plus en plus lourd dans la vie et sur le budget des citoyens dits ordinaires. En ce sens, la préoccupation climatique devrait être centrale au discours que l'on adresse à la classe moyenne, surtout quand on sait l'importance du rôle de l'État dans la consolidation de celle-ci. Une étude de l'Observatoire québécois sur les inégalités le rappelait encore cette semaine : les impôts et les transferts du gouvernement québécois, plus généreux qu'ailleurs au Canada, avantagent les
gens de la classe moyenne, si bien que chez nous, 61 % des Québécois correspondent à la définition de la classe moyenne, contre 57 % dans le reste du Canada. Or, au moment où la pression exercée par les changements climatiques sur les conditions de vie des gens des classes moyennes (et des plus pauvres) risque de s'accroître, les politiques publiques qu'on propose doivent en tenir compte. Une masse critique de citoyens sera confrontée à ces enjeux de façon trop pressante et concrète pour qu'on continue à traiter la question climatique comme une caution morale dépourvue de traduction politique conséquente.
Mercredi 11 septembre 2019 Nom de la source Le Devoir Type de source
Le Devoir • p. A6 • 850 mots
Refaire une santé à la planète
Presse • Journaux Périodicité
Alexandre Shields
Quotidien Couverture géographique Provinciale Provenance Montréal, Québec, Canada
p. a6
P
lusieurs organisations sociales, étudiantes et écologistes ont lancé mardi un appel en faveur d'une grève générale " pour la planète " au Québec le 27 septembre, dans le cadre de la mobilisation internationale en faveur de politiques ambitieuses de lutte contre la crise climatique. Une crise qui risque d'avoir des répercussions importantes sur la santé humaine, préviennent d'ailleurs des professionnels du secteur. " On lance aujourd'hui un appel à la grève sociale pour que le 27 septembre, le Québec entier s'arrête pour réfléchir à l'avenir et à la catastrophe qui nous guette ", a résumé le porte-parole du collectif La Planète s'invite au parlement, François Geoffroy, dans le cadre d'un point de presse mardi matin. " Nous devons lancer un message fort à tous ceux qui bloquent la transition énergétique ", a-t-il ajouté. Quelque 400 organisations communautaires, des associations étudiantes et sept syndicats auraient déjà adopté un mandat de grève pour prendre part à ce mouvement mondial de grèves climatiques prévues à la fin du mois. Des commerces auraient aussi déjà annoncé leur intention de prendre part au débrayage, a indiqué M. Geoffroy.
© 2019 Le Devoir. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190911·LE·2019-09-11_562292
Officiellement, le Code du travail interdit cependant d'utiliser le droit de grève à des fins politiques. " Mais nous appelons à désobéir. Nous appelons à des
votes de grève démocratiques dans tous les syndicats, dans le respect et en toute connaissance des conséquences légales ", a ajouté le porte-parole du collectif La Planète s'invite au parlement. " Autorité morale " La militante pour le climat Greta Thunberg a confirmé dimanche qu'elle sera présente pour manifester à Montréal le 27 septembre. Le metteur en scène Dominic Champagne, porte-parole du Pacte pour la transition, signé par 281 000 personnes, a d'ailleurs salué mardi l'engagement de la jeune Suédoise à l'origine du mouvement de grèves scolaires pour le climat. " La plus grande autorité morale qui s'est levée sur cette Terre depuis un an, c'est une jeune Suédoise qui a 16 ans et qui lance un appel : rejoignez-nous et écoutez la science. Pour cela, il faut se rassembler, il faut prendre la rue, tout le monde ensemble. La science nous parle, la nature nous parle et la jeunesse nous parle. L'indifférence n'est plus une option ", a-t-il plaidé. M. Geoffroy a indiqué que les organisations à l'origine de cet appel provincial n'ont pas lancé d'invitation formelle aux politiciens pour prendre part aux manifestations. " On ne veut pas s'asseoir avec des politiciens dans des bureaux. On l'a déjà fait et on sait qu'ils vont bouger quand ils vont sentir la pression ", a-t-il souligné. " On veut que les gouvernements mettent en place des poli-
tiques ambitieuses qui vont permettre aux gens de faire partie de la transition. " Au lieu de diminuer, les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté au Canada entre 2016 et 2017, selon le plus récent bilan officiel fédéral disponible. Les émissions du Québec ont elles aussi connu une hausse au cours de la même période. Et tant le Québec que le Canada sont toujours très loin de l'atteinte de leurs objectifs en matière de lutte contre les changements climatiques. Santé à risque Médecin spécialiste en santé publique et en médecine préventive, mais aussi porte-parole du nouveau mouvement La Planète s'invite en santé, Marie-Jo Ouimet a pour sa part insisté sur les risques que la crise climatique représente en santé publique. " Le dérèglement climatique représente la menace numéro 1 en santé au XXIe siècle. Les effets se font déjà sentir un peu partout sur la planète, mais aussi ici, au Québec. On risque de voir une augmentation des maladies respiratoires et cardiaques, en raison de la pollution, mais aussi une hausse des infections transmissibles et les traumatismes. Ça va toucher tout le monde. Votre famille, vos amis, vos collègues de travail et vos voisins ", a-t-elle rappelé, en citant notamment des éléments déjà mis de l'avant par l'Organisation mondiale de la santé. " En tant que professionnels de la santé, nous avons le devoir de dire la vérité à nos patients sur les risques qu'ils courent pour leur santé, pour leur avenir et pour leur survie. Et pour le moment, le diagnostic est clair : le monde tel qu'on le connaît souffre d'une maladie grave et
potentiellement mortelle. Vous et moi, nous sommes déjà malades. " " Mais la bonne nouvelle, c'est qu'il existe des traitements, à condition qu'on mette cela en oeuvre dès maintenant ", a-t-elle illustré, en insistant sur la nécessité d'opérer une " transition " énergétique, de verdir les milieux urbains, d'investir dans le transport en commun et de mettre un terme aux projets d'exploitation d'énergies fossiles.
Encadré(s) : Greta Thunbeg à Québec? La jeune Greta Thunberg, qui se trouve présentement à New York, sera-t-elle invitée à s'adresser aux élus de l'Assemblée nationale du Québec ? " La décision d'accueillir ou non Greta Thunberg à l'Assemblée nationale ne relève pas du gouvernement ni du premier ministre, mais de l'Assemblée nationale du Québec. Son président, François Paradis, mène présentement des vérifications. Nous allons attendre sa décision ", a indiqué mardi Ewan Sauves, l'attaché de presse du premier ministre, François Legault. " Ceci dit, le premier ministre est disposé à rencontrer Mme Thunberg à son cabinet de Montréal, le 27 septembre, si celle-ci est disponible ", a-t-il précisé.
Mercredi 11 septembre 2019 Nom de la source Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC) Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire
Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC) • no. Vol. 99 n° 263 • p. 23 • 462 mots
Appel à la «grève sociale» et à la «désobéissance civile» pour le climat
Couverture géographique
La Presse Canadienne
Régionale Provenance Trois-Rivières, Québec, Canada
p. 23
L
a Planète s'invite au Parlement, qui est l'un des mouvements organisateurs de la grande manifestation pour l'environnement du 27 septembre, invite les syndiqués à faire la «grève sociale», aux côtés des étudiants et des groupes sociaux. «On est là aujourd'hui pour lancer un appel plus large, pour inviter tous les Québécois inquiets à utiliser un de leurs plus grands pouvoirs: celui de bloquer le système. Ce qu'on lance aujourd'hui, c'est un appel à la grève sociale pour que le 27 septembre, le Québec entier s'arrête, s'arrête pour réfléchir à l'avenir, à la catastrophe qui nous guette», a lancé François Geoffroy, l'un des organisateurs. Au cours d'une conférence de presse mardi, aux côtés d'autres groupes comme Greenpeace, Le Pacte et La Planète s'invite à l'université, il a souligné que même de petits commerces «commencent à annoncer qu'ils vont fermer leurs portes en soutien à la cause», celle de l'«urgence climatique».
© 2019 Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190911·NV·0036
Ils ont d'ailleurs confirmé la présence de la jeune militante suédoise Greta Thunberg à Montréal, le 27 septembre, tout en invitant les gens à ne pas lui en mettre trop sur les épaules. «Ce n'est pas une sauveuse», a signalé M. Geoffroy.
Toutefois, jointes au téléphone après la conférence de presse des écologistes, les deux plus grandes centrales syndicales, la FTQ et la CSN, ont indiqué que bien qu'elles participeront à la marche du 27 septembre, il n'était pas question de «grève sociale» pour elles. En fait, les syndicats qui commanderaient une grève cette journée-là, et les membres qui y participeraient, se placeraient en situation d'illégalité et s'exposeraient à des amendes. Le Code du travail interdit les grèves ou ralentissements de travail lorsqu'une convention collective est encore en vigueur. Les syndiqués ne peuvent donc débrayer parce qu'ils appuient une cause politique ou sociale. Mais les deux centrales vont participer activement à la marche et encouragent les membres de leurs syndicats affiliés à y participer. «Désobéissance civile non violente» «Le seul moyen de régler ce problèmelà, de sortir du statu quo, de se libérer de l'emprise pétro-gazière qui actuellement assaille nos gouvernements, c'est cette mobilisation-là, c'est d'avoir des centaines de milliers de personnes dans les rues qui manifestent, qui sortent, qui se rendent à faire la grève de la désobéissance civile - non violente bien sûr parce que les politiciens ne répondent pas», s'est exclamé Patrick Bonin, de
Greenpeace. Les organisateurs attendent des milliers de personnes dans les rues afin d'accroître la pression sur les élus pour qu'ils fassent les choix qui s'imposent, selon eux, pour diminuer de façon notable les émissions mondiales de CO2. «Aujourd'hui, ce qu'on réclame, ce sont des lois, des gestes, des mesures, des plans concrets, convaincants, décisifs», a lancé Dominic Champagne, représentant du Pacte.
Mercredi 11 septembre 2019 Nom de la source Le Quotidien (Saguenay, QC)
Le Quotidien (Saguenay, QC) • no. Vol. 46 n° 335 • p. 8 • 322 mots
Manifestation pour l'environnement
Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique Régionale Provenance Saguenay, Québec, Canada p. 8
Appel à la « grève sociale » Presse Canadienne
L
a Planète s'invite au Parlement, qui est l'un des mouvements organisateurs de la grande manifestation pour l'environnement du 27 septembre, invite les syndiqués à faire la « grève sociale », aux côtés des étudiants et des groupes sociaux. « On est là aujourd'hui pour lancer un appel plus large, pour inviter tous les Québécois inquiets à utiliser un de leurs plus grands pouvoirs : celui de bloquer le système. Ce qu'on lance aujourd'hui, c'est un appel à la grève sociale pour que le 27 septembre, le Québec entier s'arrête, s'arrête pour réfléchir à l'avenir, à la catastrophe qui nous guette », a lancé François Geoffroy, l'un des organisateurs. Au cours d'une conférence de presse mardi, aux côtés d'autres groupes comme Greenpeace, Le Pacte et La Planète s'invite à l'université, il a souligné que même de petits commerces « commencent à annoncer qu'ils vont fermer leurs portes en soutien à la cause », celle de l'« urgence climatique ».
© 2019 Le Quotidien (Saguenay, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190911·QT·0012
Ils ont d'ailleurs confirmé la présence de la jeune militante suédoise Greta Thunberg à Montréal, le 27 septembre, tout en invitant les gens à ne pas lui en mettre trop sur les épaules. « Ce n'est pas une sauveuse », a signalé M. Geoffroy. Toutefois, jointes au téléphone après la
conférence de presse des écologistes, les deux plus grandes centrales syndicales, la FTQ et la CSN, ont indiqué que bien qu'elles participeront à la marche du 27 septembre, il n'était pas question de « grève sociale » pour elles. En fait, les syndicats qui commanderaient une grève cette journée-là, et les membres qui y participeraient, se placeraient en situation d'illégalité et s'exposeraient à des amendes. Le Code du travail interdit les grèves ou ralentissements de travail lorsqu'une convention collective est encore en vigueur. Les syndiqués ne peuvent donc débrayer parce qu'ils appuient une cause politique ou sociale. Mais les deux centrales vont participer activement à la marche et encouragent les membres de leurs syndicats affiliés à y participer.
Mercredi 11 septembre 2019 Nom de la source La Voix de l'Est (Granby, QC)
La Voix de l'Est (Granby, QC) • no. Vol. 85 n° 69 • p. 17 • 464 mots
Marche pour le climat le 27 septembre
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale
Appel à la « grève sociale » Lia Lévesque La Presse Canadienne
Provenance Granby, Québec, Canada p. 17
© 2019 La Voix de l'Est (Granby, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190911·VE·0018
M
Bémol des centrales
ONTRÉAL - La Planète s'invite au Parlement, qui est l'un des mouvements organisateurs de la grande manifestation pour l'environnement du 27 septembre, invite les syndiqués à faire la « grève sociale », aux côtés des étudiants et des groupes sociaux.
Toutefois, jointes au téléphone après la conférence de presse des écologistes, les deux plus grandes centrales syndicales, la FTQ et la CSN, ont indiqué que bien qu'elles participeront à la marche du 27 septembre, il n'était pas question de « grève sociale » pour elles.
« On est là aujourd'hui pour lancer un appel plus large, pour inviter tous les Québécois inquiets à utiliser un de leurs plus grands pouvoirs : celui de bloquer le système. Ce qu'on lance aujourd'hui, c'est un appel à la grève sociale pour que le 27 septembre, le Québec entier s'arrête, s'arrête pour réfléchir à l'avenir, à la catastrophe qui nous guette », a lancé François Geoffroy, l'un des organisateurs.
En fait, les syndicats qui commanderaient une grève cette journée-là, et les membres qui y participeraient, se placeraient en situation d'illégalité et s'exposeraient à des amendes. Le Code du travail interdit les grèves ou ralentissements de travail lorsqu'une convention collective est encore en vigueur. Les syndiqués ne peuvent donc débrayer parce qu'ils appuient une cause politique ou sociale.
Au cours d'une conférence de presse mardi, aux côtés d'autres groupes comme Greenpeace, Le Pacte et La Planète s'invite à l'université, il a souligné que même de petits commerces « commencent à annoncer qu'ils vont fermer leurs portes en soutien à la cause », celle de l'« urgence climatique ».
Mais les deux centrales vont participer activement à la marche et encouragent les membres de leurs syndicats affiliés à y participer.
Ils ont d'ailleurs confirmé la présence de la jeune militante suédoise Greta Thunberg à Montréal, le 27 septembre, tout en invitant les gens à ne pas lui en mettre trop sur les épaules. « Ce n'est pas une sauveuse », a signalé M. Geoffroy.
« Désobéissance civile non violente » « Le seul moyen de régler ce problèmelà, de sortir du statu quo, de se libérer de l'emprise pétro-gazière qui actuellement assaille nos gouvernements, c'est cette mobilisation-là, c'est d'avoir des centaines de milliers de personnes dans les rues qui manifestent, qui sortent, qui se rendent à faire la grève de la désobéissance civile - non violente bien sûr -
parce que les politiciens ne répondent pas », s'est exclamé Patrick Bonin, de Greenpeace. Les organisateurs attendent des milliers de personnes dans les rues afin d'accroître la pression sur les élus pour qu'ils fassent les choix qui s'imposent, selon eux, pour diminuer de façon notable les émissions mondiales de CO2. « Aujourd'hui, ce qu'on réclame, ce sont des lois, des gestes, des mesures, des plans concrets, convaincants, décisifs », a lancé Dominic Champagne, représentant du Pacte.
Mercredi 11 septembre 2019 Nom de la source Le Soleil (Québec, QC) Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique
Le Soleil (Québec, QC) • no. Vol. 123 n° 214 • p. 1,7 • 564 mots
Débrayer et désobéir pour la planète? Brigitte Breton
Provinciale Provenance Québec, Québec, Canada
p. 1
p. 7
U
n jour de grève et une paye amputée pour la survie de la planète? Aucun appel des grandes centrales syndicales (FTQ, CSN, CSQ) pour obtenir un mandat de grève de leurs membres le 27 septembre. Grève sociale, grève climatique, désobéissance civile et grève illégale ne sont pas à l'ordre du jour. En suivant mardi la conférence de presse de La Planète s'invite au Parlement , c'est à croire que des milliers de syndiqués du Québec déclencheraient une grève le 27 septembre pour participer à la manifestation de Montréal avec la jeune Suédoise Greta Thunberg, ou à un autre rassemblement dans 17 villes du Québec. La réalité est bien différente. Tant à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qu'à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), des porte-parole précisent que leur organisation n'a aucunement l'intention de défier les lois du travail du Québec. «J'ai été étonné par les propos tenus par Dominic Champagne», indique Serge Cadieux, secrétaire général de la FTQ.
© 2019 Le Soleil (Québec, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190911·LS·0005
Loin de lui l'idée de nier l'urgence climatique. Il estime toutefois qu'une grève illégale n'est pas le bon moyen pour lutter contre les changements climatiques
et opérer une transition vers une économie verte. M. Cadieux se défend de protéger les intérêts de ses membres qui travaillent dans des secteurs énergivores et polluants. Il soutient qu'une transition énergétique est nécessaire, mais que celle-ci doit se réaliser avec des mesures de soutien pour les travailleurs. Il rappelle également que le Fonds de solidarité de la FTQ a «décarbonisé» son portefeuille. Les trois centrales syndicales soulignent qu'elles défendent elles aussi la cause environnementale et souhaitent que leurs membres s'impliquent dans le mouvement planétaire du 27 septembre. Elles participeront d'ailleurs à l'organisation des manifestations, comme elles l'ont fait en mars. Elles prônent toutefois une participation citoyenne plutôt que la désobéissance civile. Les conséquences pour un étudiant de sécher des cours ne sont pas les mêmes que pour un travailleur qui quitte la fonderie sans en avoir le droit. Ni pour un professeur de cégep qui ne sera pas en classe le 27 septembre parce que ses étudiants sont en grève, note M. Cadieux. Même sans appel à la grève de la part des centrales syndicales, la journée du 27 septembre est néanmoins une excellente occasion de montrer aux gouverne-
ments québécois et canadien que les citoyens ne sont pas indifférents au sort de la planète. L'an dernier, les Québécois ont élu une formation politique qui n'avait pas dans ses priorités l'environnement et la lutte au réchauffement climatique. L'intérêt pour le dossier est apparu après l'élection et bien timidement pour le gouvernement caquiste majoritaire. Avec des élections fédérales le 21 octobre, le message doit être clair pour les candidats qui souhaitent gouverner à Ottawa, mais aussi pour les citoyens. «L'indifférence n'est pas une option», a affirmé hier Dominic Champagne, le porte-parole du Pacte pour la transition, signé par plus de 280 000 personnes. Avec raison et cela vaut pour tout le monde. Qu'importe le parti, l'âge, le sexe, les revenus et qu'importe que l'on soit politicien, étudiant, travailleur ou retraité, il est irresponsable de rester les bras croisés et de ne pas prendre le virage qui s'impose malgré les difficultés qui l'accompagnent. Quel parti est prêt à s'engager à «écouter la science» et qui est prêt à voter pour lui? À suivre. bbreton@lesoleil.com
Mercredi 11 septembre 2019 Nom de la source Le Droit (Ottawa, ON) Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique
Le Droit (Ottawa, ON) • no. Vol. 107 n° 140 • p. 15 • 564 mots
Débrayer et désobéir pour la planète ? Brigitte Breton
Provinciale Provenance Ottawa, Ontario, Canada
p. 15
U
n jour de grève et une paye amputée pour la survie de la planète ? Aucun appel des grandes centrales syndicales (FTQ, CSN, CSQ) pour obtenir un mandat de grève de leurs membres le 27 septembre. Grève sociale, grève climatique, désobéissance civile et grève illégale ne sont pas à l'ordre du jour. En suivant mardi la conférence de presse de La Planète s'invite au Parlement , c'est à croire que des milliers de syndiqués du Québec déclencheraient une grève le 27 septembre pour participer à la manifestation de Montréal avec la jeune Suédoise Greta Thunberg, ou à un autre rassemblement dans 17 villes du Québec. La réalité est bien différente. Tant à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qu'à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), des porte-parole précisent que leur organisation n'a aucunement l'intention de défier les lois du travail du Québec. « J'ai été étonné par les propos tenus par Dominic Champagne », indique Serge Cadieux, secrétaire général de la FTQ.
© 2019 Le Droit (Ottawa, ON). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190911·LT·0028
Loin de lui l'idée de nier l'urgence climatique. Il estime toutefois qu'une grève illégale n'est pas le bon moyen pour lutter contre les changements climatiques
et opérer une transition vers une économie verte. M. Cadieux se défend de protéger les intérêts de ses membres qui travaillent dans des secteurs énergivores et polluants. Il soutient qu'une transition énergétique est nécessaire, mais que celle-ci doit se réaliser avec des mesures de soutien pour les travailleurs. Il rappelle également que le Fonds de solidarité de la FTQ a « décarbonisé » son portefeuille. Les trois centrales syndicales soulignent qu'elles défendent elles aussi la cause environnementale et souhaitent que leurs membres s'impliquent dans le mouvement planétaire du 27 septembre. Elles participeront d'ailleurs à l'organisation des manifestations, comme elles l'ont fait en mars. Elles prônent toutefois une participation citoyenne plutôt que la désobéissance civile. Les conséquences pour un étudiant de sécher des cours ne sont pas les mêmes que pour un travailleur qui quitte la fonderie sans en avoir le droit. Ni pour un professeur de cégep qui ne sera pas en classe le 27 septembre parce que ses étudiants sont en grève, note M. Cadieux. Même sans appel à la grève de la part des centrales syndicales, la journée du 27 septembre est néanmoins une excellente occasion de montrer aux gouverne-
ments québécois et canadien que les citoyens ne sont pas indifférents au sort de la planète. L'an dernier, les Québécois ont élu une formation politique qui n'avait pas dans ses priorités l'environnement et la lutte au réchauffement climatique. L'intérêt pour le dossier est apparu après l'élection et bien timidement pour le gouvernement caquiste majoritaire. Avec des élections fédérales le 21 octobre, le message doit être clair pour les candidats qui souhaitent gouverner à Ottawa, mais aussi pour les citoyens. « L'indifférence n'est pas une option », a affirmé hier Dominic Champagne, le porte-parole du Pacte pour la transition, signé par plus de 280 000 personnes. Avec raison et cela vaut pour tout le monde. Qu'importe le parti, l'âge, le sexe, les revenus et qu'importe que l'on soit politicien, étudiant, travailleur ou retraité, il est irresponsable de rester les bras croisés et de ne pas prendre le virage qui s'impose malgré les difficultés qui l'accompagnent. Quel parti est prêt à s'engager à « écouter la science » et qui est prêt à voter pour lui ? À suivre. bbreton@lesoleil.com
Mardi 10 septembre 2019 Nom de la source Acadie Nouvelle Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien
Acadie Nouvelle • no. 9767 • p. 15 • 347 mots
Grève mondiale pour le climat: Greta Thunberg sera à Montréal le 27 septembre
Couverture géographique
La Presse Canadienne
Provinciale Provenance Caraquet, Nouveau-Brunswick, Canada
p. 15
L
a jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg sera de passage à Montréal, à l'occasion de la grève mondiale pour le climat qui s'organise le 27 septembre, en pleine campagne électorale fédérale. L'adolescente de 16 ans a confirmé sa présence par le biais des réseaux sociaux, dimanche. Présentement à New York pour répandre son message sur l'urgence d'agir face à la crise climatique, Greta Thunberg avait déjà exprimé son souhait de faire un crochet vers Montréal dans le cadre d'une journée mondiale de mobilisation pour la cause environnementale en mars dernier. «Tout le monde est bienvenu, nous avons besoin de tout le monde», a-t-elle réitéré dimanche.
© 2019 Acadie Nouvelle. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190910·AN·0023
Le mouvement pour une grève d'envergure internationale a des assises au Québec, notamment par le biais des regroupements «La planète s'invite au Parlement», «La planète s'invite à l'Université», «Devoir Environnemental Collectif» et «Pour le futur Mtl», qui étaient derrière la série de manifestations du vendredi au printemps. Greta Thunberg avait elle-même lancé le bal en séchant ses cours pour manifester à répétition devant le parlement
suédois, avant de gagner en notoriété grâce à ses discours sévères envers les décideurs politiques, livrés dans le cadre de grandes conférences internationales. C'est justement afin de participer au sommet des Nations Unies sur le climat, le 23 septembre, que l'adolescente a traversé l'océan Atlantique en voilier de course - un mode de transport se voulant beaucoup moins polluant que l'avion. Depuis plusieurs mois, un mouvement s'organise pour qu'il y ait une grève générale à l'échelle mondiale, le 27 septembre prochain, afin de faire réfléchir les décideurs politiques sur les conséquences des changements climatiques. Un peu partout dans le monde, plusieurs mouvements syndicaux et plusieurs associations étudiantes ont confirmé qu'ils prendraient part au vaste mouvement de grève climatique. Anticipant sa possible visite dans la métropole québécoise, la co-porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, a déjà demandé à ce que la militante soit invitée formellement à s'adresser aux élus de l'Assemblée nationale. Le président de l'Assemblée nationale, François Paradis, devra se prononcer sur la question.
Mardi 10 septembre 2019 • 13:14:39 UTC -0400 Nom de la source La Presse Canadienne Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
La Presse Canadienne • 469 mots
Appel à la « grève sociale » et à la « désobéissance civile » pour le climat le 27 Lia Lévesque La Presse canadienne
M
ONTRÉAL - La Planète s'invite au Parlement, qui est l'un des mouvements organisateurs de la grande manifestation pour l'environnement du 27 septembre, invite les syndiqués à faire la « grève sociale » , aux côtés des étudiants et des groupes sociaux. « On est là aujourd'hui pour lancer un appel plus large, pour inviter tous les Québécois inquiets à utiliser un de leurs plus grands pouvoirs: celui de bloquer le système. Ce qu'on lance aujourd'hui, c'est un appel à la grève sociale pour que le 27 septembre, le Québec entier s'arrête, s'arrête pour réfléchir à l'avenir, à la catastrophe qui nous guette » , a lancé François Geoffroy, l'un des organisateurs. Au cours d'une conférence de presse mardi, aux côtés d'autres groupes comme Greenpeace, Le Pacte et La Planète s'invite à l'université, il a souligné que même de petits commerces « commencent à annoncer qu'ils vont fermer leurs portes en soutien à la cause » , celle de l' « urgence climatique » . © 2019 La Presse Canadienne. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190910·PC·4018699a421f42fa9d91f0ddf73219c6
Ils ont d'ailleurs confirmé la présence de la jeune militante suédoise Greta Thunberg à Montréal, le 27 septembre, tout en invitant les gens à ne pas lui en mettre trop sur les épaules. « Ce n'est pas une
sauveuse » , a signalé M. Geoffroy. Bémol des centrales Toutefois, jointes au téléphone après la conférence de presse des écologistes, les deux plus grandes centrales syndicales, la FTQ et la CSN, ont indiqué que bien qu'elles participeront à la marche du 27 septembre, il n'était pas question de « grève sociale » pour elles. En fait, les syndicats qui commanderaient une grève cette journée-là, et les membres qui y participeraient, se placeraient en situation d'illégalité et s'exposeraient à des amendes. Le Code du travail interdit les grèves ou ralentissements de travail lorsqu'une convention collective est encore en vigueur. Les syndiqués ne peuvent donc débrayer parce qu'ils appuient une cause politique ou sociale. Mais les deux centrales vont participer activement à la marche et encouragent les membres de leurs syndicats affiliés à y participer. « Désobéissance civile non violente » « Le seul moyen de régler ce problèmelà, de sortir du statu quo, de se libérer de l'emprise pétro-gazière qui actuellement assaille nos gouvernements, c'est cette mobilisation-là, c'est d'avoir des centaines de milliers de personnes dans les
rues qui manifestent, qui sortent, qui se rendent à faire la grève de la désobéissance civile - non violente bien sûr parce que les politiciens ne répondent pas » , s'est exclamé Patrick Bonin, de Greenpeace. Les organisateurs attendent des milliers de personnes dans les rues afin d'accroître la pression sur les élus pour qu'ils fassent les choix qui s'imposent, selon eux, pour diminuer de façon notable les émissions mondiales de CO2. « Aujourd'hui, ce qu'on réclame, ce sont des lois, des gestes, des mesures, des plans concrets, convaincants, décisifs » , a lancé Dominic Champagne, représentant du Pacte.
Lundi 9 septembre 2019 Nom de la source La Voix de l'Est (Granby, QC)
La Voix de l'Est (Granby, QC) • no. Vol. 85 n° 67 • p. 24 • 456 mots
Grève mondiale pour le climat
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale
Greta Thunberg sera à Montréal le 27 septembre Roxanne Ocampo; Stéphane Blais
Provenance Granby, Québec, Canada p. 24
M
La Presse Canadienne Photo archives ap
Greta Thunberg ONTRÉAL - La jeune militante écologiste sué-
Présentement à New York pour répandre son message sur l'urgence d'agir face à la crise climatique, Greta Thunberg avait déjà exprimé son souhait de faire un crochet vers Montréal dans le cadre d'une journée mondiale de mobilisation.
Montréal doise
de passage à
sera
, à l'occasion de la
grève mondiale pour le climat qui s'or-
ganise le 27 septembre, en pleine cam-
pagne électorale fédérale. © 2019 La Voix de l'Est (Granby, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190909·VE·0026
L'adolescente de 16 ans a confirmé sa présence par le biais des réseaux sociaux, dimanche. Présentement à New York pour répandre son message sur l'urgence d'agir face à
la crise climatique, Greta Thunberg avait déjà exprimé son souhait de faire un crochet vers Montréal dans le cadre d'une journée mondiale de mobilisation pour la cause environnementale en mars dernier. «Tout le monde est bienvenu, nous avons besoin de tout le monde», a-t-elle réitéré dimanche. Le mouvement pour une grève d'envergure internationale a des assises au Québec, notamment par le biais des regroupements «La planète s'invite au Parlement», «La planète s'invite à l'Université», «Devoir Environnemental Collectif» et «Pour le futur Mtl», qui étaient derrière la série de manifestations du vendredi au printemps. Greta Thunberg avait elle-même lancé
le bal en séchant ses cours pour man-
ifester à répétition devant le parlement suédois, avant de gagner en notoriété grâce à ses discours sévères envers les décideurs politiques, livrés dans le cadre de grandes conférences internationales. C'est justement afin de participer au sommet des Nations Unies sur le climat, le 23 septembre, que l'adolescente a traversé l'océan Atlantique en voilier de course - un mode de transport se voulant beaucoup moins polluant que l'avion. Depuis plusieurs mois, un mouvement s'organise pour qu'il y ait une grève générale à l'échelle mondiale, le 27 septembre prochain, afin de faire réfléchir les décideurs politiques sur les conséquences des changements climatiques. Un peu partout dans le monde, plusieurs mouvements syndicaux et plusieurs associations étudiantes ont confirmé qu'ils prendraient part au vaste mouvement de grève climatique. Anticipant sa possible visite dans la
métropole québécoise, la co-porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, a déjà demandé à ce que la militante soit invitée formellement à s'adresser aux élus de l'Assemblée nationale. Le président de l'Assemblée nationale, François Paradis, devra se prononcer sur la question. Le collectif «La Planète s'invite au Parlement», qui avait indiqué, il y a une dizaine de jours, que Greta Thunberg souhaitait venir à Montréal, fera une conférence de presse mardi, à la Maison du développement durable, à propos de la venue de l'égérie du climat dans la métropole le 27 septembre. Selon ce collectif, des manifestations seront organisées dans pas moins de 867 villes à travers le monde le 27 septembre prochain.
Lundi 9 septembre 2019 Nom de la source Le Quotidien (Saguenay, QC)
Le Quotidien (Saguenay, QC) • no. Vol. 46 n° 333 • p. 10 • 284 mots
Le 27 septembre
Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique Régionale Provenance Saguenay, Québec, Canada p. 10
Greta Thunberg sera à Montréal Presse Canadienne
M
ONTRÉAL - La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg sera de passage à Montréal, à l'occasion de la grève mondiale pour le climat qui s'organise le 27 septembre. L'adolescente de 16 ans a confirmé sa présence par le biais des réseaux sociaux, dimanche. Présentement à New York pour répandre son message sur l'urgence d'agir face à la crise climatique, Greta Thunberg avait déjà exprimé son souhait de faire un crochet vers Montréal dans le cadre d'une journée mondiale de mobilisation pour la cause environnementale. «Tout le monde est bienvenu, nous avons besoin de tout le monde», a-t-elle réitéré dimanche. Le mouvement pour une grève d'envergure internationale a des assises au Québec, notamment par le biais des regroupements étudiants «La planète s'invite à l'Université», «Devoir Environnemental Collectif» et «Pour le futur Mtl», qui étaient derrière la série de manifestations du vendredi au printemps.
© 2019 Le Quotidien (Saguenay, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190909·QT·0017
Greta Thunberg avait elle-même lancé le bal en séchant ses cours pour manifester à répétition devant le parlement suédois, avant de gagner en notoriété grâce à ses discours sévères envers les décideurs politiques, livrés dans le cadre
Photo AFP Greta Thunberg a participé à une manifestation à New York vendredi.
de grandes conférences internationales. C'est justement afin de participer au sommet des Nations Unies sur le climat, le 23 septembre, que l'adolescente a traversé l'océan Atlantique en voilier de course - un mode de transport se voulant beaucoup moins polluant que l'avion. Anticipant sa possible visite dans la métropole québécoise, la co-porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, a déjà demandé à ce que la militante soit invitée formellement à s'adresser aux élus de l'Assemblée nationale. Le président de l'Assemblée nationale, François Paradis, devra se prononcer sur la question.
Lundi 9 septembre 2019 Nom de la source Le Droit (Ottawa, ON) Type de source
Le Droit (Ottawa, ON) • no. Vol. 107 n° 138 • p. 15 • 145 mots
Greta Thunberg sera à Montréal
Presse • Journaux
PC
Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Provinciale Provenance Ottawa, Ontario, Canada p. 15
M
ONTRÉAL - La jeune militante écologiste sué-
doise Greta Thunberg sera de passage à Montréal , à l'occasion de la
grève mondiale pour le climat qui s'organise le 27 septembre, en pleine campagne électorale fédérale. L'adolescente de 16 ans a confirmé sa présence par le biais des réseaux sociaux, dimanche. Présentement à New York pour répandre son message sur l'urgence d'agir face à la crise climatique, Greta Thunberg avait déjà exprimé son souhait de faire un crochet vers Montréal dans le cadre d'une journée mondiale de mobilisation pour la cause environnementale en mars dernier. «Tout le monde est bienvenu, nous avons besoin de tout le monde», a-t-elle réitéré dimanche. Depuis plusieurs mois, un mouvement s'organise pour qu'il y ait une grève générale à l'échelle mondiale, le 27 septembre prochain.
© 2019 Le Droit (Ottawa, ON). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190909·LT·0024
Agence France-Presse Greta Thunberg a participé, vendredi, à une manifestation à New York devant les Nations Unies.
Lundi 9 septembre 2019 Nom de la source La Tribune (Sherbrooke, QC) Type de source
La Tribune (Sherbrooke, QC) • no. Vol. 110 n° 167 • p. 17 • 197 mots
Greta Thunberg à Montréal
Presse • Journaux
La Presse Canadienne
Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale Provenance Sherbrooke, Québec, Canada p. 17
M
ONTRÉAL - La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg sera de passage à Montréal, à l'occasion de la grève mondiale pour le climat qui s'organise le 27 septembre, en pleine campagne électorale fédérale. L'adolescente de 16 ans a confirmé sa présence par le biais des réseaux sociaux, dimanche. Présentement à New York pour répandre son message sur l'urgence d'agir face à la crise climatique, Greta Thunberg avait déjà exprimé son souhait de faire un crochet vers Montréal dans le cadre d'une journée mondiale de mobilisation pour la cause environnementale en mars dernier. «Tout le monde est bienvenu, nous avons besoin de tout le monde», a-t-elle réitéré dimanche. Le mouvement pour une grève d'envergure internationale a des assises au Québec, notamment par le biais des regroupements La planète s'invite au Parlement, La planète s'invite à l'Université, Devoir Environnemental Collectif et Pour le futur Mtl, qui étaient derrière la série de manifestations du vendredi au printemps.
© 2019 La Tribune (Sherbrooke, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190909·TB·0024
Greta Thunberg avait elle-même lancé le bal en séchant ses cours pour manifester à répétition devant le parlement suédois, avant de gagner en notoriété grâce à ses discours sévères envers les
décideurs politiques, livrés dans le cadre de grandes conférences internationales.
Lundi 9 septembre 2019 Nom de la source Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC) Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique
Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC) • no. Vol. 99 n° 261 • p. 24 • 226 mots
Greta Thunberg à Montréal le 27 septembre lors de la grève pour le climat PC
Régionale Provenance Trois-Rivières, Québec, Canada
p. 24
M
ONTRÉAL - La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg sera de passage à Montréal, à l'occasion de la grève mondiale pour le climat qui s'organise le 27 septembre, en pleine campagne électorale fédérale. L'adolescente de 16 ans a confirmé sa présence par le biais des réseaux sociaux, dimanche. Présentement à New York pour répandre son message sur l'urgence d'agir face à la crise climatique, Greta Thunberg avait déjà exprimé son souhait de faire un crochet vers Montréal dans le cadre d'une journée mondiale de mobilisation pour la cause environnementale en mars dernier. Le mouvement pour une grève d'envergure internationale a des assises au Québec, notamment par le biais des regroupements «La planète s'invite au Parlement», «La planète s'invite à l'Université», «Devoir Environnemental Collectif» et «Pour le futur Mtl», qui étaient derrière la série de manifestations du vendredi au printemps.
© 2019 Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190909·NV·0040
Greta Thunberg avait elle-même lancé le bal en séchant ses cours pour manifester à répétition devant le parlement suédois, avant de gagner en notoriété grâce à ses discours sévères envers les décideurs politiques, livrés dans le cadre de grandes conférences internationales.
C'est justement pour participer au sommet des Nations Unies sur le climat, le 23 septembre, que l'adolescente a traversé l'océan Atlantique en voilier de course - un mode de transport moins polluant que l'avion.
Lundi 9 septembre 2019 Nom de la source Le Soleil (Québec, QC) Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Provinciale Provenance Québec, Québec, Canada
p. 11
© 2019 Le Soleil (Québec, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190909·LS·0014
Le Soleil (Québec, QC) • no. Vol. 123 n° 212 • p. 11 • 169 mots
Greta Thunberg à Montréal pour la grève du 27 septembre La Presse Canadienne
M
ONTRÉAL - La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg sera de passage à Montréal, à l'occasion de la grève mondiale pour le climat qui s'organise le 27 septembre. L'adolescente de 16 ans a confirmé sa présence par le biais des réseaux sociaux, dimanche. Présentement à New York pour répandre son message sur l'urgence d'agir face à la crise climatique, Greta Thunberg avait déjà exprimé son souhait de faire un crochet vers Montréal dans le cadre d'une journée mondiale de mobilisation pour la cause environnementale. Le mouvement pour une grève d'envergure internationale a des assises au Québec, notamment par le biais de trois regroupements étudiants, qui étaient derrière la série de manifestations du vendredi au printemps. Anticipant sa possible visite dans la métropole québécoise, la co-porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, a déjà demandé à ce que la militante soit invitée formellement à s'adresser aux élus de l'Assemblée nationale. Le président de l'Assemblée nationale, François Paradis, devra se prononcer sur la question.
Lundi 9 septembre 2019 Nom de la source Le Devoir Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique Provinciale Provenance Montréal, Québec, Canada
p. a2
© 2019 Le Devoir. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190909·LE·0004
Le Devoir • p. A2 • 124 mots
Greta Thunberg confirme sa venue à Montréal La Presse Canadienne
L
a militante écologiste suédoise Greta Thunberg sera de passage à Montréal, à l'occasion de la grève pour le climat qui s'organise le 27 septembre. Il y a 10 jours, Le Devoir affirmait que les discussions étaient déjà avancées avec son entourage quant à sa venue dans la métropole, dans le cadre d'une journée mondiale de mobilisation. L'adolescente de 16 ans a confirmé sa présence dans une publication sur Facebook, dimanche. «Nous avons besoin de tout le monde», a-t-elle écrit. Le mouvement pour une grève d'envergure internationale a des assises au Québec, notamment grâce à des regroupements étudiants. Greta Thunberg est présentement à New York pour faire entendre son message sur l'importance de lutter contre la crise climatique.
Monday, September 9, 2019 • 10:24:06 UTC -0400 Nom de la source The Canadian Press Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
The Canadian Press • 186 words
Greta Thunberg coming to Montreal in late September to take part in climate march The Canadian Press
M
ONTREAL - Teen environmental activist Greta Thunberg will be in Montreal at the end of the month to take part in a climate march. The 16-year-old Swedish climate activist announced her presence at the Sept. 27 event via social media on Sunday. Currently in New York to spread her message on the importance of fighting against the climate crisis, Thunberg had previously expressed her interest in coming to Quebec for the global day of mobilization for the environment. Thunberg sailed across the Atlantic from England to Manhattan - a twoweek trip - to attend the United Nations Climate Action Summit later this month. She'd refused to fly to New York because of the carbon emissions involved in jet travel. She will also take part in a march in that city on Sept. 20.
© 2019 The Canadian Press. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190909·CP·78810ac8ace840b4907e28bc34a0fd63
A local Montreal collective that invited Thunberg to come to Montreal will hold a news conference on Tuesday to highlight her appearance. According to the group, at least 867 cities around the world have protests planned for Sept. 27.
Dimanche 8 septembre 2019 • 22:34:08 UTC -0400 Nom de la source
La Presse Canadienne • 529 mots
La Presse Canadienne Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Montréal, Québec, Canada
Greta Thunberg sera à Montréal pour la grève qui s'organise le 27 septembre Roxanne Ocampo et Stéphane Blais La Presse canadienne
M
ONTRÉAL - La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg sera de passage à Montréal, à l'occasion de la grève mondiale pour le climat qui s'organise le 27 septembre, en pleine campagne électorale fédérale. L'adolescente de 16 ans a confirmé sa présence par le biais des réseaux sociaux, dimanche.
© 2019 La Presse Canadienne. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190908·PC·326253d1f6914a649d34de1a8b6d7a16
le bal en séchant ses cours pour manifester à répétition devant le parlement suédois, avant de gagner en notoriété grâce à ses discours sévères envers les décideurs politiques, livrés dans le cadre de grandes conférences internationales. C'est justement afin de participer au sommet des Nations Unies sur le climat, le 23 septembre, que l'adolescente a traversé l'océan Atlantique en voilier de course - un mode de transport se voulant beaucoup moins polluant que l'avion.
Présentement à New York pour répandre son message sur l'urgence d'agir face à la crise climatique, Greta Thunberg avait déjà exprimé son souhait de faire un crochet vers Montréal dans le cadre d'une journée mondiale de mobilisation pour la cause environnementale en mars dernier.
Depuis plusieurs mois, un mouvement s'organise pour qu'il y ait une grève générale à l'échelle mondiale, le 27 septembre prochain, afin de faire réfléchir les décideurs politiques sur les conséquences des changements climatiques.
« Tout le monde est bienvenu, nous avons besoin de tout le monde » , a-telle réitéré dimanche.
Un peu partout dans le monde, plusieurs mouvements syndicaux et plusieurs associations étudiantes ont confirmé qu'ils prendraient part au vaste mouvement de grève climatique.
Le mouvement pour une grève d'envergure internationale a des assises au Québec, notamment par le biais des regroupements « La planète s'invite au Parlement » , « La planète s'invite à l'Université » , « Devoir Environnemental Collectif » et « Pour le futur Mtl » , qui étaient derrière la série de manifestations du vendredi au printemps. Greta Thunberg avait elle-même lancé
Anticipant sa possible visite dans la métropole québécoise, la co-porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, a déjà demandé à ce que la militante soit invitée formellement à s'adresser aux élus de l'Assemblée nationale. Le président de l'Assemblée nationale, François Paradis, devra se prononcer sur
la question. Manon Massé a publié un tweet dimanche soir après que Greta Thunberg ait confirmé sa présence à Montréal: « Greta, Montréal et moi, on t'attend à bras ouverts!, On se voit dans la rue le 27 septembre » , peut-on lire dans le message. La députée libérale Marie Montpetit, porte-parole de l'opposition officielle en matière d'environnement et de lutte contre les changements climatiques, a aussi utilisé son compte Twitter pour indiquer qu'elle participera à la marche: « Montréal t'attend! Ce sera un honneur de marcher à tes côtés le 27 septembre avec des milliers de Québécois et Québécoises! » a écrit la députée montréalaise. Le collectif « La Planète s'invite au Parlement » , qui avait indiqué, il y a une dizaine de jours, que Greta Thunberg souhaitait venir à Montréal, fera une conférence de presse mardi, à la Maison du développement durable, à propos de la venue de l'égérie du climat dans la métropole le 27 septembre. Selon ce collectif, des manifestations seront organisées dans pas moins de 867 villes à travers le monde le 27 septembre prochain. Note(s) : Ajout de réactions de politiciens, lead à venir possible
Dimanche 8 septembre 2019 Nom de la source La Nouvelle Union Weekend (Victoriaville, QC) Type de source Presse • Journaux Périodicité
La Nouvelle Union Weekend (Victoriaville, QC) • no. Vol. 64 n° 20 • p. 1,3 • 701 mots
Les militants s'organisent en vue du 27 septembre Andrée-Anne Fréchette
Hebdomadaire Couverture géographique Locale Provenance Victoriaville, Québec, Canada
p. 1
p. 3
E
NVIRONNEMENT. Le vendredi 27 septembre, une marche se déroulera à Victoriaville dans le cadre du mouvement La planète en grève. Plusieurs militants de la région se sont réunis en août afin de mettre la table pour cette journée que l'on souhaite « historique ». La planète en grève, ou Earth Strike , organise une grève générale à l'échelle mondiale pour le climat. Au Québec, on parle aussi de La Planète s'invite au parlement. À Victoriaville, la marche pour le climat du 27 septembre s'articule. Déjà, on fait savoir qu'elle s'amorcera au Cégep, à 13 h. Parallèlement, la manifestation qui se tiendra à Montréal s'annonce importante. Greta Thunberg y a d'ailleurs été conviée.
© 2019 La Nouvelle Union weekend (Victoriaville, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190908·IX·0001
Lors de la marche du 28 juin (https://bit.ly/2jXnmdE), ils étaient une centaine à prendre d'assaut les rues de Victoriaville, indique Gilles Labrosse, engagé pour la cause climatique. « On s'attend cette fois à avoir plusieurs centaines de personnes, souligne François Melançon, coordonnateur à l'Association des groupes d'éducation populaire autonome (AGÉPA) du Centre-duQuébec. Lors de l'activité d'organisation, nous étions une trentaine. Nous avons déjà un fort noyau de citoyens engagés. » À ceux-là s'ajoutaient des représentants de syndicats, d'organismes
Photo gracieuseté Une rencontre pour préparer la marche du 27 septembre à Victoriaville a réuni une trentaine de participants.
communautaires, de regroupements étudiants et d'organisations écologistes. Même en région, on sent que le mouvement gagne du terrain, relève M. Melançon. Les militants provenant de groupes divers partagent « le goût de protéger l'environnement et de faire bouger les choses », note M. Labrosse. Même combat Quatre grandes revendications rallient tous les militants : informer la population de la gravité des dérèglements climatiques, atteindre les cibles de gaz à effet de serre (GES) recommandées par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) pour limiter le réchauffement du climat à 1,5 degré, interdire tout nouveau projet s'exploration ou d'exploitation des hydrocarbures et créer des structures permettant à tous de contribuer à une transition. Selon François Melançon, ces demandes touchent des inquiétudes régionales, notamment lorsqu'il est question des gaz de schiste. Pour ce rendez-vous, que l'on veut festif, familial et sécuritaire, « on désire rejoin-
dre la jeunesse étudiante, mais on lance l'appel à tous, car c'est intergénérationnel », de dire Gilles Labrosse. « Le Syndicat des enseignants a voté en assemblée la grève générale pour le 27 », ajoute le militant. Afin d'encourager la participation des jeunes, des discussions pourraient avoir lieu entre les organisateurs et les différentes autorités scolaires afin que cette journée soit reportée au calendrier scolaire, par exemple. La marche du 27 septembre devrait durer 1 h 15. On étudiera le tracé définitif sous peu, mais on sait d'ores et déjà qu'il empruntera quelques artères du centreville. Le cortège pourrait faire escale devant des endroits symboliques, comme les bureaux des députés et l'hôtel de ville. « Il ne faut pas se le cacher, les personnes impliquées sur le plan politique tiennent des fils assez gros. Ce n'est pas seulement à eux que l'on veut parler, mais ce sont des interlocuteurs importants », pense M. Melançon. L'AGÉPA fait de la lutte sociale et de la justice climatique un de ses chevaux de bataille, explique son coordonnateur. On profitera certainement de l'événement pour informer les gens. « On veut s'assurer qu'un message passe et que les gens comprennent dans quoi ils s'embraquent. On veut que ce soit festif, mais significatif », précise-t-il. En créant un événement rassembleur en région, on tentera d'y passer le message. « La question de l'environnement n'est pas la plus séduisante. Souvent, le thème sera utilisé par certains pour faire passer leur projet, de façon électoraliste », constate Béatrice Monfette, étudiante engagée auprès du comité organisateur. Âgée de 20 ans, elle croit que sa généra-
tion sera la première à payer le prix des changements climatiques et qu'elle ne peut faire autrement que de se sentir concernée. Enfin, il ne s'agit pas que d'une circonstance unique, car l'on souhaite que les gens qui y prendront part répètent le geste par la suite. Tous les détails de la marche se retrouveront diffusés sur la page Facebook Crise climatique, manifestation historique - Victoriaville au https://www.facebook.com/events/535 880 143 619 845/. afrechette@lanouvelle.net
Illustration(s) : Photo www.lanouvelle.net - Archives La marche du 28 juin a mobilisé une centaine de personnes.
Samedi 7 septembre 2019 Nom de la source Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC) Type de source
Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC) • no. Vol. 99 n° 260 • p. 36 • 485 mots
Greta Thunberg à Québec?
Presse • Journaux
Manon Massé souhaite que la militante suédoise s'adresse à l'ensemble des élus québécois
Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale Provenance
Jocelyne Richer La Presse Canadienne
Trois-Rivières, Québec, Canada
L
a jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg pourrait être invitée à s'adresser aux élus de l'Assemblée nationale du Québec à la fin du mois.
p. 36
Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190907·NV·0055
Greta Thunberg a traversé l'Atlantique pour participer au sommet de l'ONU sur le climat qui se tiendra du 23 au 29 septembre à New York.
Le président de l'Assemblée nationale, François Paradis, devra se prononcer sur la question, en évaluant la pertinence de la demande en ce sens formulée par la co-porte-parole de Québec solidaire et chef du deuxième groupe d'opposition, la députée Manon Massé.
son message sur l'importance de lutter contre la crise climatique, Mme Thunberg a indiqué qu'elle souhaitait participer à une manifestation qui se tiendra à Montréal le 27 septembre, dans le cadre de la journée mondiale de mobilisation pour le climat.
La Presse canadienne a appris que cette dernière a expédié une lettre jeudi au président de l'Assemblée nationale, l'enjoignant à inviter formellement la jeune militante de 16 ans à se présenter au parlement en marge de sa venue à Montréal, le cas échéant.
Sa présence à Montréal n'est cependant toujours pas confirmée.
Elle pourrait alors faire un crochet vers Québec «et s'adresser à tous les parlementaires», souhaite Manon Massé, qui a aussi, en parallèle, écrit à Greta Thunberg pour l'inviter personnellement à se présenter au parlement.
© 2019 Le Nouvelliste (Trois-Rivières, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.
Photo Archives AFP, Bryan R. Smith
«L'important, c'est qu'elle s'adresse à l'ensemble des parlementaires», a insisté Mme Massé en entrevue téléphonique, vendredi, impressionnée par l'approche «fulgurante» de la militante suédoise. Présentement à New York pour répandre
Il n'a pas été possible de savoir, vendredi, quelle serait la réponse de M. Paradis à la requête de Mme Massé, qui a fait de la lutte aux changements climatiques sa priorité absolue. Pour sa part, l'opposition péquiste souhaite que le premier ministre François Legault s'organise pour rencontrer absolument Mme Thunberg si elle vient à Montréal. «Est-ce qu'il peut au moins prendre l'engagement de rencontrer au Québec Greta Thunberg?» demande le porte-parole péquiste en environnement, Sylvain Gaudreault. En entrevue téléphonique, il dit même
que M. Legault devrait dès maintenant la contacter personnellement pour l'inviter officiellement à venir au Québec. Figure emblématique C'est l'organisme «La planète s'invite au parlement» qui a lancé l'invitation à l'adolescente suédoise, devenue depuis un an une véritable figure emblématique de la lutte internationale aux changements climatiques. Elle s'était fait connaître l'an dernier en déclenchant un mouvement international de grèves scolaires pour sauver la planète. En juillet, elle était de passage à Paris où elle a pu livrer son message aux parlementaires de l'Assemblée nationale française. Partout où elle passe, elle demande aux gouvernants de s'unir derrière les scientifiques et d'agir dès maintenant pour freiner les changements climatiques. Sa présence en terre d'Amérique est liée notamment à sa participation au Sommet de l'ONU sur le climat, la «Climate Week», qui se tiendra du 23 au 29 septembre, à New York.
Samedi 7 septembre 2019 Nom de la source Le Soleil (Québec, QC) Type de source
Le Soleil (Québec, QC) • no. Vol. 123 n° 211 • p. 15 • 485 mots
Greta Thunberg à Québec?
Presse • Journaux
Manon Massé souhaite que la militante suédoise s'adresse à l'ensemble des élus québécois
Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Provinciale Provenance
Jocelyne Richer La Presse Canadienne
Québec, Québec, Canada
L
a jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg pourrait être invitée à s'adresser aux élus de l'Assemblée nationale du Québec à la fin du mois.
p. 15
Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190907·LS·10014
Greta Thunberg a traversé l'Atlantique pour participer au sommet de l'ONU sur le climat qui se tiendra du 23 au 29 septembre à New York.
Le président de l'Assemblée nationale, François Paradis, devra se prononcer sur la question, en évaluant la pertinence de la demande en ce sens formulée par la co-porte-parole de Québec solidaire et chef du deuxième groupe d'opposition, la députée Manon Massé.
son message sur l'importance de lutter contre la crise climatique, Mme Thunberg a indiqué qu'elle souhaitait participer à une manifestation qui se tiendra à Montréal le 27 septembre, dans le cadre de la journée mondiale de mobilisation pour le climat.
La Presse canadienne a appris que cette dernière a expédié une lettre jeudi au président de l'Assemblée nationale, l'enjoignant à inviter formellement la jeune militante de 16 ans à se présenter au parlement en marge de sa venue à Montréal, le cas échéant.
Sa présence à Montréal n'est cependant toujours pas confirmée.
Elle pourrait alors faire un crochet vers Québec «et s'adresser à tous les parlementaires», souhaite Manon Massé, qui a aussi, en parallèle, écrit à Greta Thunberg pour l'inviter personnellement à se présenter au parlement.
© 2019 Le Soleil (Québec, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.
Photo archives afp, Bryan R. Smith
«L'important, c'est qu'elle s'adresse à l'ensemble des parlementaires», a insisté Mme Massé en entrevue téléphonique, vendredi, impressionnée par l'approche «fulgurante» de la militante suédoise. Présentement à New York pour répandre
Il n'a pas été possible de savoir, vendredi, quelle serait la réponse de M. Paradis à la requête de Mme Massé, qui a fait de la lutte aux changements climatiques sa priorité absolue. Pour sa part, l'opposition péquiste souhaite que le premier ministre François Legault s'organise pour rencontrer absolument Mme Thunberg si elle vient à Montréal. «Est-ce qu'il peut au moins prendre l'engagement de rencontrer au Québec Greta Thunberg?» demande le porte-parole péquiste en environnement, Sylvain Gaudreault. En entrevue téléphonique, il dit même
que M. Legault devrait dès maintenant la contacter personnellement pour l'inviter officiellement à venir au Québec. Figure emblématique C'est l'organisme «La planète s'invite au parlement» qui a lancé l'invitation à l'adolescente suédoise, devenue depuis un an une véritable figure emblématique de la lutte internationale aux changements climatiques. Elle s'était fait connaître l'an dernier en déclenchant un mouvement international de grèves scolaires pour sauver la planète. En juillet, elle était de passage à Paris où elle a pu livrer son message aux parlementaires de l'Assemblée nationale française. Partout où elle passe, elle demande aux gouvernants de s'unir derrière les scientifiques et d'agir dès maintenant pour freiner les changements climatiques. Sa présence en terre d'Amérique est liée notamment à sa participation au Sommet de l'ONU sur le climat, la «Climate Week», qui se tiendra du 23 au 29 septembre, à New York.
Samedi 7 septembre 2019 Nom de la source Le Progrès week-end (Saguenay, QC)
Le Progrès week-end (Saguenay, QC) • no. Vol. 3 n° 22 • p. 29 • 499 mots
Prise de parole à l'Assemblée nationale
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire
Greta Thunberg pourrait aller à Québec
Couverture géographique
Jocelyne Richer
Régionale Provenance Saguenay, Québec, Canada
Presse Canadienne
L
p. 29
a jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg pourrait être invitée à s'adresser aux élus de l'Assemblée nationale du Québec à la fin du mois. Le président de l'Assemblée nationale, François Paradis, devra se prononcer sur la question, en évaluant la pertinence de la demande en ce sens formulée par la co-porte-parole de Québec solidaire et chef du deuxième groupe d'opposition, la députée Manon Massé. La Presse canadienne a appris que cette dernière a expédié une lettre jeudi au président de l'Assemblée nationale, l'enjoignant à inviter formellement la jeune militante de 16 ans à se présenter au parlement en marge de sa venue à Montréal, le cas échéant. Elle pourrait alors faire un crochet vers Québec « et s'adresser à tous les parlementaires », souhaite Mme Massé, qui a aussi, en parallèle, écrit à Mme Thunberg pour l'inviter personnellement à se pointer au parlement.
© 2019 Le Progrès week-end (Saguenay, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190907·PD·0035
« L'important, c'est qu'elle s'adresse à l'ensemble des parlementaires », a insisté Mme Massé en entrevue téléphonique, vendredi, impressionnée par l'approche « fulgurante » de la militante suédoise.
Photo AP Présentement à New York pour répandre son message sur l'importance de lutter contre la crise climatique, Greta Thunberg a indiqué qu'elle souhaitait participer à une manifestation qui se tiendra à Montréal le 27 septembre, dans le cadre de la journée mondiale de mobilisation pour le climat.
Présentement à New York pour répandre son message sur l'importance de lutter contre la crise climatique, Mme Thunberg a indiqué qu'elle souhaitait participer à une manifestation qui se tiendra à Montréal le 27 septembre, dans le cadre de la journée mondiale de mobilisation pour le climat. Sa présence à Montréal n'est cependant toujours pas confirmée. Il n'a pas été possible de savoir, vendredi, quelle serait la réponse de M. Paradis à la requête de Mme Massé, qui a fait de la lutte aux changements climatiques sa priorité absolue. Pour sa part, l'opposition péquiste souhaite que le premier ministre François Legault s'organise pour rencontrer absolument Mme Thunberg si elle vient à Montréal. « Est-ce qu'il peut au moins prendre l'engagement de rencontrer au Québec Greta Thunberg ? », demande le porte-pa-
role péquiste en environnement, Sylvain Gaudreault. En entrevue téléphonique, il dit même que M. Legault devrait dès maintenant la contacter personnellement pour l'inviter officiellement à venir au Québec. C'est l'organisme « La planète s'invite au parlement » qui a lancé l'invitation à l'adolescente suédoise, devenue depuis un an une véritable figure emblématique de la lutte internationale aux changements climatiques. Elle s'était fait connaître l'an dernier en déclenchant un mouvement international de grèves scolaires pour sauver la planète. En juillet, elle était de passage à Paris où elle a pu livrer son message aux parlementaires de l'Assemblée nationale française. Partout où elle passe, elle demande aux gouvernants de s'unir derrière les scientifiques et d'agir dès maintenant pour freiner les changements climatiques. Sa présence en terre d'Amérique est liée notamment à sa participation au Sommet de l'ONU sur le climat, la « Climate Week », qui se tiendra du 23 au 29 septembre, à New York.
Samedi 7 septembre 2019 Nom de la source La Tribune (Sherbrooke, QC) Type de source
La Tribune (Sherbrooke, QC) • no. Vol. 110 n° 166 • p. 18 • 485 mots
Greta Thunberg à Québec ?
Presse • Journaux
Manon Massé souhaite que la militante suédoise s'adresse à l'ensemble des élus québécois
Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale Provenance
Jocelyne Richer La Presse Canadienne
Sherbrooke, Québec, Canada
L
a jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg pourrait être invitée à s'adresser aux élus de l'Assemblée nationale du Québec à la fin du mois.
p. 18
Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190907·TB·0027
Greta Thunberg a traversé l'Atlantique pour participer au sommet de l'ONU sur le climat qui se tiendra du 23 au 29 septembre à New York.
Le président de l'Assemblée nationale, François Paradis, devra se prononcer sur la question, en évaluant la pertinence de la demande en ce sens formulée par la co-porte-parole de Québec solidaire et chef du deuxième groupe d'opposition, la députée Manon Massé.
son message sur l'importance de lutter contre la crise climatique, Mme Thunberg a indiqué qu'elle souhaitait participer à une manifestation qui se tiendra à Montréal le 27 septembre, dans le cadre de la journée mondiale de mobilisation pour le climat.
La Presse canadienne a appris que cette dernière a expédié une lettre jeudi au président de l'Assemblée nationale, l'enjoignant à inviter formellement la jeune militante de 16 ans à se présenter au parlement en marge de sa venue à Montréal, le cas échéant.
Sa présence à Montréal n'est cependant toujours pas confirmée.
Elle pourrait alors faire un crochet vers Québec «et s'adresser à tous les parlementaires», souhaite Manon Massé, qui a aussi, en parallèle, écrit à Greta Thunberg pour l'inviter personnellement à se présenter au parlement.
© 2019 La Tribune (Sherbrooke, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.
Photo archives afp, Bryan R. Smith
«L'important, c'est qu'elle s'adresse à l'ensemble des parlementaires», a insisté Mme Massé en entrevue téléphonique, vendredi, impressionnée par l'approche «fulgurante» de la militante suédoise. Présentement à New York pour répandre
Il n'a pas été possible de savoir, vendredi, quelle serait la réponse de M. Paradis à la requête de Mme Massé, qui a fait de la lutte aux changements climatiques sa priorité absolue. Pour sa part, l'opposition péquiste souhaite que le premier ministre François Legault s'organise pour rencontrer absolument Mme Thunberg si elle vient à Montréal. «Est-ce qu'il peut au moins prendre l'engagement de rencontrer au Québec Greta Thunberg?» demande le porte-parole péquiste en environnement, Sylvain Gaudreault. En entrevue téléphonique, il dit même
que M. Legault devrait dès maintenant la contacter personnellement pour l'inviter officiellement à venir au Québec. Figure emblématique C'est l'organisme «La planète s'invite au parlement» qui a lancé l'invitation à l'adolescente suédoise, devenue depuis un an une véritable figure emblématique de la lutte internationale aux changements climatiques. Elle s'était fait connaître l'an dernier en déclenchant un mouvement international de grèves scolaires pour sauver la planète. En juillet, elle était de passage à Paris où elle a pu livrer son message aux parlementaires de l'Assemblée nationale française. Partout où elle passe, elle demande aux gouvernants de s'unir derrière les scientifiques et d'agir dès maintenant pour freiner les changements climatiques. Sa présence en terre d'Amérique est liée notamment à sa participation au Sommet de l'ONU sur le climat, la «Climate Week», qui se tiendra du 23 au 29 septembre, à New York.
Samedi 7 septembre 2019 Nom de la source La Voix de l'Est (Granby, QC) Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Régionale
La Voix de l'Est (Granby, QC) • no. Vol. 85 n° 66 • p. 17 • 489 mots
Manon Massé veut voir Greta Thunberg à l'Assemblée nationale Jocelyne Richer La Presse Canadienne
Provenance Granby, Québec, Canada
Q
UÉBEC - La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg pourrait être invitée à s'adresser aux élus de l'Assemblée nationale du Québec à la fin du mois.
p. 17
Le président de l'Assemblée nationale, François Paradis, devra se prononcer sur la question, en évaluant la pertinence de la demande en ce sens formulée par la co-porte-parole de Québec solidaire et chef du deuxième groupe d'opposition, la députée Manon Massé. La Presse canadienne a appris que cette dernière a expédié une lettre jeudi au président de l'Assemblée nationale, l'enjoignant à inviter formellement la jeune militante de 16 ans à se présenter au parlement en marge de sa venue à Montréal, le cas échéant. Elle pourrait alors faire un crochet vers Québec « et s'adresser à tous les parlementaires », souhaite Mme Massé, qui a aussi, en parallèle, écrit à Mme Thunberg pour l'inviter personnellement à se pointer au parlement.
© 2019 La Voix de l'Est (Granby, QC). Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190907·VE·0023
« L'important, c'est qu'elle s'adresse à l'ensemble des parlementaires », a insisté Mme Massé en entrevue téléphonique, vendredi, impressionnée par l'approche « fulgurante » de la militante suédoise.
Photo associated press Manon Massé a expédié une lettre jeudi au président de l'Assemblée nationale, l'enjoignant à inviter formellement la jeune militante de 16 ans Greta Thunberg à se présenter au parlement en marge de sa venue à Montréal, le cas échéant.
Présentement à New York pour répandre son message sur l'importance de lutter contre la crise climatique, Mme Thunberg a indiqué qu'elle souhaitait participer à une manifestation qui se tiendra à Montréal le 27 septembre, dans le cadre de la journée mondiale de mobilisation pour le climat. Sa présence à Montréal n'est cependant toujours pas confirmée. Il n'a pas été possible de savoir, vendredi, quelle serait la réponse de M. Paradis à la requête de Mme Massé, qui a fait de la lutte aux changements climatiques sa priorité absolue. Pour sa part, l'opposition péquiste souhaite que le premier ministre François Legault s'organise pour rencontrer absolument Mme Thunberg si elle vient à Montréal. « Est-ce qu'il peut au moins prendre l'engagement de rencontrer au Québec Greta Thunberg ? », demande le porte-parole péquiste en environnement, Sylvain Gaudreault.
En entrevue téléphonique, il dit même que M. Legault devrait dès maintenant la contacter personnellement pour l'inviter officiellement à venir au Québec. C'est l'organisme « La planète s'invite au parlement » qui a lancé l'invitation à l'adolescente suédoise, devenue depuis un an une véritable figure emblématique de la lutte internationale aux changements climatiques. Elle s'était fait connaître l'an dernier en déclenchant un mouvement international de grèves scolaires pour sauver la planète. En juillet, elle était de passage à Paris où elle a pu livrer son message aux parlementaires de l'Assemblée nationale française. Partout où elle passe, elle demande aux gouvernants de s'unir derrière les scientifiques et d'agir dès maintenant pour freiner les changements climatiques. Sa présence en terre d'Amérique est liée notamment à sa participation au Sommet de l'ONU sur le climat, la « Climate Week », qui se tiendra du 23 au 29 septembre, à New York.
Mercredi 28 août 2019 Nom de la source Le Devoir
Le Devoir • p. A1,A2 • 977 mots
Climat
Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique Provinciale
Montréal figure dans les plans de Greta Thunberg La militante souhaite participer ici à la grande manifestation du 27 septembre
Provenance Montréal, Québec, Canada
Alexandre Shields p. a1
p. a2
L
a jeune militante environnementale Greta Thunberg souhaite prendre part à la manifestation qui se tiendra à Montréal le 27 septembre, dans le cadre de la journée mondiale de mobilisation pour le climat, a appris Le Devoir. Les discussions pour organiser sa venue au Québec sont d'ailleurs déjà bien entamées avec l'entourage de la figure emblématique de la mobilisation des jeunes contre la crise climatique. " Elle veut être présente ici. Cela nous a été confirmé ", confirme Rosemonde Gingras, porte-parole du regroupement La planète s'invite au parlement, qui a lancé l'invitation à la jeune Suédoise qui a initié seule, l'an dernier, le mouvement international de grèves scolaires pour le climat.
© 2019 Le Devoir. Tous droits réservés. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190828·LE·2019-08-28_561444
importante manifestation dans le monde lors de la journée de grève étudiante pour le climat, le 15 mars dernier. Plusieurs dizaines de milliers de jeunes -- plus de 150 000 selon les organisateurs -- ont alors défilé pour réclamer des gestes nettement plus ambitieux afin de lutter contre les bouleversements du climat. Déjà, alors que Greta Thunberg n'a pas encore terminé sa traversée de l'Atlantique à bord d'un voilier, " plusieurs échanges et des discussions " ont eu lieu avec des membres de son entourage, explique Mme Gingras. Ceux-ci gèrent notamment son horaire et ses déplacements. Ils doivent donc évaluer plusieurs " éléments techniques " avant de pouvoir donner une réponse définitive.
Greta Thunberg a manifesté son souhait de venir à Montréal en raison de la forte mobilisation des jeunes Québécois sur l'enjeu de la crise climatique mondiale. " Elle est très au fait de l'ampleur de la mobilisation au Québec. Son équipe nous a aussi confirmé cela ", souligne Mme Gingras.
Ils devront aussi très certainement répondre à d'autres demandes, puisque Greta Thunberg a prévu de passer plus de trois mois en Amérique, notamment pour se rendre au sommet de l'ONU sur le climat, le 23 septembre. Elle compte même se rendre au Chili en décembre, afin de participer à la 25e Conférence des Parties (COP25).
C'est notamment à Montréal qu'a eu lieu l'une des plus importantes, sinon la plus
Mme Gingras n'était donc pas en mesure, mardi, de confirmer la venue au
Québec de la militante environnementale. Mais les discussions sont très avancées quant aux " intentions " de la jeune militante de venir à Montréal. " Le souhait a été clairement exprimé de sa part. " Si elle vient à Montréal, elle prendra part ici à une manifestation qui se tiendra le 27 septembre, soit en pleine campagne électorale fédérale, mais surtout dans le contexte d'un mouvement de " grève mondiale pour le climat " prévu depuis déjà plusieurs mois. Cette grève est d'ailleurs soutenue par Greta Thunberg, qui a appelé à une mobilisation internationale et intergénérationnelle autour de l'enjeu climatique, en soulignant que les jeunes " ont besoin de l'aide des adultes ". " C'est un enjeu mondial qui affecte chacun d'entre nous. Nous sommes tous sur le même bateau, donc tout le monde doit se sentir concerné ", a-t-elle affirmé dans une vidéo produite pour promouvoir ce mouvement de débrayage.
dites que vous aimez vos enfants pardessus tout, mais vous volez leur futur sous leurs yeux ", ajoute Greta Thunberg, qui sera par la suite invitée à présenter son plaidoyer au Forum économique de Davos. Regardez le discours qui a fait connaître Greta Thunberg, livré lors de la conférence sur le climat de l'ONU, en décembre 2018. .embed-container { position: relative; padding-bottom: 56.25%; height: 0; overflow: hidden; max-width: 100%; height: auto; } .embed-container iframe, .embed-container object, .embed-container embed { position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%; } Après avoir entamé seule une campagne de grèves hebdomadaires chaque vendredi depuis août 2018, les choses ont d'ailleurs changé radicalement après la COP24. En quelques semaines, des débrayages similaires vont se multiplier, des États-Unis au Japon, en passant par l'Allemagne, l'Australie, la Belgique ou encore le Québec.
Figure de proue Encore inconnue à pareille date l'an dernier, la jeune suédoise de 16 ans est devenue rapidement une figure emblématique du mouvement des jeunes en faveur du climat après que la vidéo de son intervention lors de la COP24, en décembre 2018, fut devenue virale sur les réseaux sociaux. " Vous parlez seulement d'une éternelle croissance économique "verte", parce que vous avez trop peur d'être impopulaires. Vous ne parlez que d'aller vers l'avant, avec les mêmes mauvaises idées qui nous ont conduits dans ce bourbier ", affirme-t-elle alors avec aplomb, dans un discours destiné aux délégués des 195 pays présents à la COP24. " Vous
Professeure à l'UQAM et spécialiste de l'éducation à relative à l'environnement, Lucie Sauvé n'est pas surprise de la portée du mouvement de grèves scolaires pour le climat lancé par Greta Thunberg. " Son initiative a permis de braquer les projecteurs sur l'angoisse des jeunes, parce qu'elle est arrivée à un moment où il y avait déjà une anxiété grandissante chez les jeunes. Et cette angoisse est nourrie par les décideurs, qui ne bougent pas face à la situation actuelle. Les jeunes se demandent pourquoi ils doivent aller à l'école, alors qu'ils sont en train de se faire voler leur avenir. " Chargée de cours à l'École de politique appliquée de l'Université de Sherbrooke,
Eugénie Dostie-Goulet souligne pour sa part que, si l'urgence d'agir évoquée par la militante écologiste rejoint les jeunes, elle lui attire aussi des critiques parfois virulentes. " Elle prend position sur un enjeu qui demeure, encore aujourd'hui, polémique, ne serait-ce que par les solutions qui peuvent être mises de l'avant. Ça peut heurter certaines personnes, notamment sur le plan économique. " Greta Thunberg plaide notamment pour la fin de l'utilisation des énergies fossiles, alors que l'exploitation pétrolière et gazière est plutôt en expansion au Canada. Elle refuse également de prendre l'avion. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle a choisi de traverser l'océan en voilier zéro carbone. Après avoir été retardé par les conditions météorologiques, le voilier doit arriver à New York mercredi ou jeudi.
Hundreds of thousands join Canada climate strikes 28 September 2019 By Jessica Murphy BBC, Montreal
AFP Swedish climate activist Greta Thunberg spoke in Montreal ahead of planned demonstrations
Hundreds of thousands of people have joined climate strike marches across Canada, with almost 100 events planned in cities and towns. Protesters are taking part in the global climate strike movement, which has seen people around the world take to the streets.
The movement wants world leaders to adopt ambitious climate change policy. Initial school strikes were inspired by Swedish campaigner Greta Thunberg's "Fridays for Future" movement. Greta Thunberg calls out the 'haters' The 16-year-old - who on Monday chastised world leaders at the United Nations over their failure to do more - spoke in the eastern city of Montreal at the start of strikes in the city on Friday. "It is very moving to see everyone, everyone who is so passionate to march and strike," she told reporters. "It is a very good day, I would say." Organisers say half a million people gathered in Montreal alone. Officials told local media the number was closer to 315,000. These figures place the Montreal event among some of the most attended environmental marches in history. The September 2014 People's Climate March in New York attracted at least 310,000.
Montrealers take to the streets in protest
During her visit, Ms Thunberg will receive the key to the city from Montreal Mayor ValĂŠrie Plante. Thunberg to leaders: 'You've failed us on climate' Seven young climate activists from around the world Schools, colleges and universities suspended all or some classes for the day, and the city government and some businesses have
encouraged staff to take the day off. City public transit is also free for the event. The march was mostly peaceful, though a man was tackled by police and arrested after approaching Prime Minister Justin Trudeau.
AFP/Getty Hundreds of thousands of people are said to have t
LĂŠa Ilardo, 21, a university student helping to organise the march, told the BBC she hopes it serves as a demonstration of how important it is to take climate action. "Why should we study or work when the survival of humanity and the planet is called into question?" she said. Friday's march attracted demonstrators of all ages. Ron and Sue Alward, both in their 70s, activists for decades, said popular interest in environmental issues "waxes and wanes depending on some unsuspected event, like say, Greta [Thunberg]". But Mrs Alward said that the real problem remains: "How do we get the politicians on board? The whole system needs to change".
AFP/Getty These are the latest protests worldwide in
The march takes place in the middle of Canada's federal election campaign - though many of the students expected to take part are not old enough to vote. Liberal leader Justin Trudeau, Green Party leader Elizabeth May and
Bloc QuĂŠbĂŠcois leader Yves-Francois Blanchet are in attendance. NDP leader Jagmeet Singh is to join a march in Victoria, British Columbia. Conservative leader Andrew Scheer - who has a large base of support in Canada's oil and gas producing regions - is to be the only leader absent. He avoided any of the country-wide marches but has said his party will "always support" people raising awareness on climate issues, and some Conservative candidates are expected to attend some events. In the lead-up to Friday's marches, and amid a global discussion on climate change, all the campaigns have spent the past week laying out their environmental policies, from home energy retrofitting programmes to setting new climate targets.
Among the demands by Climate Strike Canada - the network overseeing the various activist and student groups organising the marches - is a call to reject all new fossil fuel extraction or transportation projects, and to eliminate fossil fuel subsidies. That would include the Trans Mountain Pipeline expansion project, which is backed by both the Liberals and the Conservatives. Climate Strike Canada is also calling for net greenhouse gas emissions to be cut 75% over 2005 levels by 2030 - higher than those currently being promised by any of the campaigns. Canada's current target is to reduce its greenhouse gas emissions by 30% below 2005 levels by 2030.
Ms Ilardo said the students behind this march hope it will help create a "break from the status quo". "The strike is not the final point," she said. "For us, it's just the beginning."
Many sides of Greta Thunberg on display during Montreal climate strike There was Thunberg the Swedish teen, Thunberg the climate movement leader, Thunberg the shy young woman, and Thunberg the rock star, among others. T'Cha Dunlevy • Montreal Gazette Sep 28, 2019 • Last Updated 1 year ago • 3 minute read
Swedish climate activist Greta Thunberg signs Montreal's Golden Book alongside Mayor Valérie Plante. Photo by John Kenney /Montreal Gazette
There were many Greta Thunbergs in Montreal for Friday’s climate strike. There was Thunberg the Swedish teen, Thunberg the climate movement leader, Thunberg the shy young woman amid the swarm of attention surrounding Thunberg the rock star, and Thunberg the passionate public speaker who can rally a record crowd estimated at 500,000 with charisma and conviction. She was distinctly informal at a morning press conference attended by climate activists and Indigenous leaders. “So yeah, I don’t really have anything prepared,” Thunberg told the assembled journalists. “Just, I’m excited to be here and it’s going to be very much fun today, to once again stand together with people from around the world for one common cause. It’s very empowering and very moving to see everyone who is so passionate to march and strike, people of all ages and generations.
Swedish climate activist Greta Thunberg gets the key to the city from Montreal Mayor Valérie Plante after the climate march on Friday, Sept. 27, 201, in Montreal. Thunberg and Plante met privately before there was ceremony where Thunberg received the key to the city and signed the Golden Book of the city. Photo by John Kenney /Montreal Gazette
“So yeah, it is a very good day, I would say.” This advertisement has not loaded yet, but your article continues below. Thunberg arrived in our city on Thursday after driving up with her father from New York in an electric car lent to her by Arnold Schwarzenegger. She was the epitome of calm as the march got underway around 12:30 p.m. She walked front and centre, leading the procession in the middle
of a line of Indigenous representatives, mostly women, who formed a protective barrier around her. Thunberg spent most of her time in the second row, behind those holding up a large banner with the words “To the front for Mother Earth. � She is small, so you could easily miss her; but every once in a while, her head would pop out between two people. And when the march stopped at major intersections, she would step up to the front and take her place as the young leader she is. This advertisement has not loaded yet, but your article continues below.
Greta Thunberg raises her climate strike sign while sharing the front row of climate march with Indigenous youths in Montreal on Friday. Photo by John Mahoney /Montreal Gazette
It was a day of snappy signs, she had her own — the same one she has been carrying around since she began her one-person strike just over a year ago, remarkable for its to-the-point simplicity: “SKOLSTREJK FÖR KLIMATET” (“school strike for climate”). From within the endless crowd, even close to the front, she was harder to see but recognizable from behind by her braided ponytail and occasionally her sign, the back of which is made of wood, in case you were wondering. And then, there were her fans. All along the route, people were freaking out, climbing on lamp posts, running alongside and in front (where they were politely pushed back by police and Greenpeace volunteers), holding up phones and cameras, trying to snap a pic or catch a glimpse. This advertisement has not loaded yet, but your article continues below. Chants of “Greta! Greta! Greta!” erupted when she finally took the stage. “Bonjour Montréal,” she said, reciprocating the love. “Je suis très heureuse d’être ici au Canada, au Québec. Merci beaucoup.” She buttered up the crowd some more, pointing out the similarities between Canada and Sweden (“You play ice hockey, we play ice hockey”) before noting that the two countries’ titles as climate leaders mean “absolutely nothing. … In both cases, it’s just empty words.” On this day, Thunberg and 500,000 of her new best friends were calling for action.
Swedish climate activist Greta Thunberg signs Montreal’s Golden Book alongside Mayor Valérie Plante. Photo by John Kenney /Montreal Gazette
She stopped by City Hall afterwards — to sign the Golden Book, becoming the first person to receive the key to the city from Mayor Valérie Plante. “I’m still very overwhelmed by the march today,” Thunberg said. “At least 500,000 people … that is unbelievable. It’s very hard to take in. This advertisement has not loaded yet, but your article continues below. “And I’m grateful for the reception I have received here in Montreal. Everyone was so nice to me.”
She left with a rallying cry, punctuated by her eminently sensible motto. “We — the Fridays for Future movement — we will continue,” Thunberg said, “and we will not give up. We will continue to do what we are doing until world leaders are listening to us, listening to the science.” tdunlevy@postmedia.com
Mighty Greta motivates massive Montreal climate march By Toula DrimonisFeatures, Energy, Politics September 28th 2019 When it was announced a few months ago that Swedish activist Greta Thunberg had accepted an invitation by Montreal-based environmental activist student group La Planète s’invite au Parliament to march as part of a global climate strike, we all knew it was going to be momentous. Yesterday’s “Fridays for Future” was largely expected to be the largest climate change march in the country. According to the organizers, not only was it the biggest protest in Quebec history, it was also the biggest climate protest worldwide this month. Half a million people descended on the streets of Montreal on Sept. 27, the organizers said, to call on politicians to do more to tackle climate change.
People of all ages and all backgrounds gathered In anticipation of the big day, Montreal Mayor Valérie Plante announced that public transit and bicycle sharing system Bixi would be free for the day, in order to encourage everyone to leave cars at home and join the march.
Several school boards, universities and other educational institutions in Montreal cancelled classes. Many businesses also closed their doors for the day, encouraging staff to attend the historic event. I was already in the metro, on the way to the climate march, by the time I absentmindedly looked down at the cup of coffee I had picked up in a hurry at my local café. The cup was recyclable, but the plastic lid was conspicuously not. I hadn’t even made it to the march, and I felt like I had already failed the credibility test. Perhaps events like these are primarily aimed at forcing us to take a good, hard look at our own harmful habits, shaming us into action. By the time I reached the Sir-George-Étienne Cartier monument on Avenue du Parc, at the foot of Mont Royal, I knew this event was going to be both huge and diverse. People of all ages and all backgrounds were gathered, patiently waiting for the start of the march. More kept coming and there didn’t seem to be an end in sight.
Greta Thunberg signs the Golden Book at Montreal City Hall alongside Mayor Valérie Plante on Sept. 27, 2019. Photo by Josie Desmarais
'Learn to change, or learn to swim' The student contingent was everywhere — and it was loud. Dancing, chanting, carrying loudspeakers and drums. Some of the signs were caustically angry, some were hopeful, and most were humorous with a level of creativity that was highly entertaining: “Learn to change, or learn to swim"; “I ditched school because you ditched my future”; “Maybe if it was called Father Earth, you’d give a shit”; "What use is a diploma if I don’t have a future?” A young, shirtless man perched on his friend’s shoulders had “Winter Wear 2030” scribbled on his bare chest in black marker.
There were multiple signs reminding us that Greta is vegan, asking, “Do you really love hamburgers more than the earth?” Our Canadian tendency to apologize occasionally slipped out. “Sorry for the inconvenience, we’re here to save the world,” said another sign.
Environmental advocates hold up signs during the march in Montreal on Sept. 27, 2019. Photo by Josie Desmarais
Festive mood, but gravity of moment understood I find myself at the tail end of the march. During the long wait at Avenue du Parc to get going, I watch everyone around me. Despite the impossibly crowded conditions and the accidental elbow bumping, everyone is in a jovial, festive mood.
I watch as a group of young teens pull and prod at a Liberal campaign poster featuring Prime Minister Justin Trudeau that’s attached to a light post and then, with one final jerk, manage to remove it. I see the poster disappear into the crowd amid loud cheers. I see that happen twice more. Virginia Champoux is marching with her two teenaged girls. She says she’s here because “the level of changes we all have to make are a lot bigger than just plastic straws and taking the bus.” While they do what they can to make a difference — eat less meat, reduce and reuse, have a hybrid electric vehicle as a family car — she doesn’t think it will be enough. “The Amazon is burning, the ice caps are melting, and not enough people are concerned.” Sarah, her sixteen-year-old daughter is carrying a sign that says, “I will clean up my room when you clean up your shit.” She says she’s here to remind people that climate change is happening and that we need to fix it as soon as possible. She also wants to hear Greta speak. NJ, her 14-year-old sister says that older generations don’t seem to be thinking enough about younger generations and how they will be living in a polluted environment. “We’ll have to pick up the slack if we still want human life in 100 years,” she says. “We will be voting soon, and we need to look at politicians who will help our country pollute less.” A senior woman marching quietly behind me with her friend refuses to give me her name but tells me her age: 77. When I ask her why she’s marching, she quickly replies: “Guilt, I suppose.” She tells me that, when they were around the age of the students marching, they were oblivious to the problem.
“We’re leaving a mess for them. I have grandchildren who live in coastal areas...this march is for them.”
The crowd chants during the Montreal climate march on Sept. 27, 2019. Photo by Josie Desmarais
'I am marching for the youth and their dreams' Holly Friesen is a professional landscape painter. Her work, featuring depictions of forests, lakes, and trees, is a celebration of the world’s natural beauty. She’s used her skills to paint a large colourful canvas protest sign that politely says: “Do everything YOU CAN with everyone to CHANGE EVERYTHING you can.” “I’m marching for the natural world and non-human species who have been considered inert commodities instead of the living, sentient beings they are, for far too long,” she says.
“I am marching for the youth and their dreams and I’m marching for unborn generations who have a right to coexist with this magnificent planet as much as us. I want to see a complete overhaul of the system and the way things are currently done.” My attempts to live-tweet the march keep failing as the cell network is overloaded, but I still manage to catch a glimpse of a few drone shots posted by Radio-Canada and CBC on Twitter. The aerial views of the throngs of people marching down Avenue du Parc are awe-inspiring. It’s hard to wrap my head around the fact that I’m a tiny dot somewhere in that mighty mass moving along at a snail’s pace. People have been marching for hours and I barely feel like we’ve moved more than 500 metres. It makes me proud that Montrealers have come out to make such a strong statement, but I’m starting to feel a little claustrophobic.
Aerial view of people marching down Robert-Bourassa Blvd. Photo by Josie Desmarais
Trash piles did not materialize as predicted As a neuropsychologist, Vivian Akerib is focused on mental health – her son’s and the world’s. “I’m here because I have a son and I want him to have a future,” she says. “We are ruining, not only our physical health, but our mental health as well with our actions. It’s all connected… how we take care of earth, how we take care of the animals, it affects us all. I know my son is worried and I know he’s serious about change.” Asked if she thinks any of this will make a difference, she quickly replies, “Oh, I certainly hope so!"
"I hope this isn’t for show and I hope things change. I see young people suffering from eco-anxiety these days...we didn’t even study this in university, this is new. I’m not even sure how to treat it. I can’t think of anything worse than young people feeling despondent and hopeless. We need for things to change.” Despite the cynical comments I saw on social media, predicting that marchers would leave behind a wake of garbage that city workers would be forced to clean up, I saw the contrary. Two young people with garbage bags are busy cleaning up garbage that I’m positive has nothing even to do with this march. I see no signs of littering or careless, entitled behaviour exhibited. Even the Montreal police and public transit workers are on their best behaviour, smiling and patient in a way I wish I could see more often. Rows and rows of Bixi bikes are lined up near Pine Avenue, and it’s obvious that Montrealers have heeded the mayor’s call to use them to get to the march. A Bixi brigade is standing guard over the bikes that keep piling up. I know Greta doesn’t like depictions of her as a heroine, because she’s always urging us to save ourselves, but someone goes by me with a large, beautifully illustrated poster depicting the climate activist as Joan of Arc.
Greta Thunberg addresses the crowd in Montreal on Sept. 27, 2019. Photo by Josie Desmarais
Greta depicted as Joan of Arc Her stance in the image is warrior-like, her gaze piercing and steadfast. It’s a gorgeous image and it manages to communicate Greta’s laser focus and quiet determination that endears her to this crowd. They see her as someone who is genuinely fighting for a cause worth supporting, against all odds and all derision by men in power. In a press conference before the march Greta is asked by a reporter: “ Why do you think grown men in powerful positions are so afraid of you?" “I don’t know why grown-ups would choose to mock children and teenagers for just communicating and acting on the science, when they
could do something good instead,” she replies. “But I guess that they might feel like their world view or their interests are threatened by us. And that, we should take as a compliment, that we are having such an impact that people want to silence us.” Greta spoke with Prime Minister Justin Trudeau privately ahead of the rally. After her meeting with Trudeau, who also walked with the crowds and his family in the Montreal march, Greta told reporters, “my message to all politicians is the same. Just listen to the science, act on the science.” An anti-pipeline protester later attempted to throw eggs at Trudeau but was quickly intercepted by his security. Quebec Premier François Legault did not attend the march.
Greta Thunberg spoke with Prime Minister Justin Trudeau privately ahead of the rally on Sept. 27, 2019. The prime minister also marched in the crowd with his family. Photo by Josie Desmarais
Canada's climate reputation means 'nothing' Before we begin marching, Greta receives a gift from Assembly of First Nations National Chief Perry Bellegarde, who greets her as a “young warrior lady.” Greta asked Indigenous youth to lead the Montreal march because “ Indigenous people have for centuries and millenniums protected the local environment...they are at the front line, so we need to be able to hear their voices.” Despite her young age, Greta seems incredibly aware of her privilege, and using every opportunity to point the spotlight at other activists of colour and amplify their voices. The four-hour-long march along a four-kilometre route from JeanneMance Park to Old Montreal ends with a rousing speech by Greta, who’s greeted by the huge crowds with the kind of enthusiasm usually reserved for rock stars. Smiling shyly, she utters “Bonjour, Montreal” and then proceeds to list the ways Sweden and Canada are similar. Hockey, pine trees, moose, and cold winters, if you’re interested. Then, her tone takes a serious turn and we’re quickly reminded why politicians fear her and why activists respect her. “You are a nation that is allegedly a climate leader; Sweden is also allegedly a climate leader,” she says. “In both cases, it means
absolutely nothing." A thunderous roar erupts from the crowd. "In both cases, it’s just empty words.”
Greta Thunberg receives a gift from Assembly of First Nations National Chief Perry Bellegarde, who greets her as a “young warrior lady" on Sept. 27, 2019. Photo by Josie Desmarais
'We are the change, and change is coming' The message the young environmentalist wants the political establishment to remember is simple: “We will not be silenced.” She reiterates that throughout history, significant change has always come from the bottom up. “If the people in power won’t take their responsibility, then we will. It
should not be up to us, but somebody needs to do it. This is an emergency and we cannot be bystanders. We are the change, and change is coming.” Everyone cheers again. The numbers start trickling in and she announces that 6.5 million people marched around the world for climate action. Montreal’s protest is confirmed as the largest in the country. Was the “Greta factor” instrumental in getting this many people out? There’s no doubt. But those on the streets sound purposeful and committed to change. They were inspired by Greta, but actively looking for local solutions to a global crisis.
An attendee of the climate march holds up the peace sign in Montreal on Sept. 27, 2019. Photo by Josie Desmarais
Montreal mayor calls Greta 'trailblazer' Claudine Bonner isn’t a Montrealer. She’s a professor at Acadia University, in Nova Scotia, visiting the city. But since she’s here, she decided to attend the march. She’s listening enthralled to Greta’s speech, like the rest of us. She believes that every generation has a moment, a tipping point where they need to face the enemies of their time. “For our parents, it was civil rights and the women’s movement,” she says. “For our youth, it’s the Earth in crisis. What we’re doing is making and has made a difference. Now we need to make governments listen.” After her speech, Greta quickly made her way to Montreal's City Hall where she met with Plante, the mayor, during a brief one-on-one private meeting. Introducing her to the media, Plante refers to her as a “trailblazer” and then presents her with the keys to the city, an honour only seven people before her have been given in Montreal’s history. Greta is quite diminutive up close and it’s astounding that someone so soft-spoken, so unassuming, has become such a role model for so many and such a target of vitriolic scorn for climate-change deniers. She signs the Golden book and shortly after quietly slips out from the back while young activists waiting for her yell out that they love her. Smiling shyly, she utters a barely audible “thank you” and proceeds to walk towards Champ-de-Mars metro station, on her way to most probably much-needed rest.
One can’t help but wonder how many times Greta has repeated this routine, and how many times she’s expected to repeat it in future. Photo by Josie Desmarais
The sign that started it all It’s already 6:30 p.m. and it’s been an incredibly long day. One can’t help but wonder how many times Greta has repeated this routine, and how many times she’s expected to repeat it in future. Even for such a young person, the energy and focus it requires must be exhausting. I watch her walk away, a tiny figure next to the tall police officers walking alongside her. She’s still holding her sign with “Skolstrejk för klimatet” scribbled on it tucked under her arm. That sign that started it all...the one she held during that first protest in Sweden all alone, the one that sparked a global movement.
Greta Thunberg, in her own words, at the Montreal climate march
Activist Greta Thunberg addresses the crowd at the end of Friday's climate march in Montreal. (Ivanoh Demers/Radio-Canada)
Greta Thunberg, in Montreal Friday to take part in a global march for climate action, addressed a crowd estimated at half a million. She called for continued protests, until world leaders agree to take concrete action. Below is a full transcript of the 16-year-old Swede's speech. Bonjour Montreal. Je suis très heureuse d'être ici au Canada, au Québec. Merci beaucoup. So, at least 500,000 here today. You should very proud of yourselves
because this we have done together, and I cannot thank you enough for being here. So around the world today, millions of people are marching right now. And it's just incredible to be united in such a way for a common cause. It just feels great, doesn't it? But it feels great to be in Canada. It's a bit like coming home. You are very similar to Sweden, where I'm from. You have moose, and we have moose. You have cold winters and lots of snow and pine trees. We have cold winters and lots of snow and pine trees. You have the caribou, and we have the reindeer. You play ice hockey; we play ice hockey. You have maple syrup, and we have — well, forget about that one. You are a nation that is allegedly a climate leader. And Sweden is also a nation that is allegedly a climate leader. And in both cases, it means absolutely nothing. Because in both cases, it's just empty words. And the politics needed are still nowhere in sight. So we are basically the same.
Hundreds of thousands came out on Friday for the climate strike in Montreal. (Graham Hughes/THE CANADIAN PRESS)
Last week, well over four million people in over 170 countries striked for the climate. We marched for a living planet and a safe future for
everyone. We spoke the science and demanded that the people in power would listen to and act on the science. But our political leaders didn't listen. This week, world leaders all around the world gathered in New York for the UN Climate Action Summit. They disappointed us once again with their empty words and insufficient plans. We told them to unite behind the science, but they didn't listen. So today, we are millions around the world striking and marching again. And we will keep on doing it until they listen. If the people in power won't take their responsibility, then we will. It should not be up to us, but somebody needs to do it. They say we shouldn't worry, that we should look forward to a bright future. But they forget that, if they would have done their job, we wouldn't need to worry. If they had started acting in time, then this crisis wouldn't be the crisis it is today. And we promise, once they start taking the responsibility and do their job, we will stop worrying and go back to school, go back to work. And once again, we are not communicating our opinions or political views. The climate and ecological crisis is beyond party politics. We are communicating the current, best available science to some people — particularly those who, in many ways, have caused this crisis that science is too uncomfortable to address. But we, who will have to live with the consequences, and indeed those who are living with the climate and ecological crisis already — we don't have a choice. To stay below 1.5 degrees Celsius and give us a chance to avoid the risk of setting off irreversible chain reactions beyond human control — to do that, we must speak clearly and tell it like it is and tell the truth.
The Swedish teen addressed an estimated half a million demonstrators in Montreal on Friday. 14:50
In the IPCC [Intergovernmental Panel on Climate Change] SR-1.5 reports that came out last year, it says on page 108 in chapter 2 that to have a 67 per cent chance of staying below 1.5 degrees of global temperature rise — the best odds given by the IPCC — the world had 420 gigatonnes of CO2 left to emit back on Jan. 1, 2018. And today, that figure is already down to less than 350 gigatonnes.
They say, 'Let children be children.' We agree. Let us be children. Do your part. Communicate these kinds of numbers instead of leaving that responsibility to us.- Greta Thunberg
With today's emissions levels, that remaining CO2 budget will be entirely gone within less than eight and a half years. And please note that these calculations do not include already locked-in warming hidden by toxic air pollution, non-linear tipping points, gross-feedback loops or the aspect of equity climate justice. They are also relying on my generation, your generation, sucking hundreds of billions of tonnes of CO2 out of the air with technologies that barely exist. Not one single time have I heard any politician, journalist or business leader even mention these numbers. They say, "Let children be children." We agree. Let us be children. Do your part. Communicate these kinds of numbers instead of leaving that responsibility to us. Then we can go back to "being children." And we are not in school today. You are not at work today. Because this is an emergency, and we will not be bystanders. Some would say we are wasting lesson time. We say we are changing the world. So that when we are older, we will be able to look our children in the eyes and say that we did everything we could back then. Because that is our moral duty, and we will never stop doing that. We will never stop fighting for a living planet and for a safe future — for our future. We will do everything in our power to stop this crisis from getting worse, even if that means skipping school or work. Because this is more important. We have been told so many times that there is no point in doing this. That we won't have an impact anyway. That we can't have an impact and make a difference. But I think we have proven that to be wrong by now.
Prime Minister and Liberal leader Justin Trudeau speaks with Swedish environmental activist Greta Thunberg in Montreal on Friday, September 27, 2019. (Ryan Remiorz/The Canadian Press)
Through history, the most important changes in society have come from the bottom up, from grassroots. And the numbers are still coming in. But it looks like 6.6 million people have joined the Week for Future, the strikes for this [Friday] and last Friday [when demonstrations took place in the U.S. and elsewhere.] That is one of the biggest demonstrations in history. The people have spoken, and we will continue to speak until our leaders listen and act. We are the change, and change is coming.
'We are changing the world': Greta Thunberg addresses hundreds of thousands at Montreal climate march
Downtown Montreal was jammed with people on Friday for the climate march. Organizers say it was the largest protest in the province's history. (Ivanoh Demers/CBC)
Hundreds of thousands of people thronged the streets of Montreal on Friday in a climate march that turned the city's downtown into a sea of placard-waving protesters. To deafening cheers, Swedish environmental activist Greta Thunberg addressed the crowd at the end of the protest. "We are not in school today, you are not at work today, because this is
an emergency, and we will not be bystanders," said the 16-year-old, whose activism has made headlines around the world. "Some would say we are wasting lesson time. We say we are changing the world. So that when we are older we will be able to look our children in the eyes and say that we did everything we could back then." Organizers said 500,000 people attended the march, making it the largest in the province's history. Hours after protesters first gathered at the foot of Mount Royal in Montreal's Plateau district, at noon ET, the streets remained jammed with people. Watch drone footage of the Montreal march:
Watch as hundreds of thousands of people march in Montreal for the climate, as seen from a drone. 1:38
Marches were also held around the world and elsewhere in Canada,
including in Vancouver, Toronto, Ottawa and Quebec City. The event comes in the middle of the federal election campaign in which the environment has emerged as a key issue. Young activists — many not old enough to vote — demanded politicians adopt a climate action plan to reduce carbon dioxide emissions to zero by 2050. Earlier Friday, Thunberg met with Indigenous youths ahead of the march, as well as with Liberal Leader Justin Trudeau. She said afterward it was clear he hadn't done enough as prime minister. "My message to all the politicians is the same: to just listen to the science and act on the science."
Inspiring students The driving force behind the march was students, and classes at many high schools, colleges and universities were cancelled for the day. Thunberg's presence in Montreal created even more interest in the march. "It's very inspirational of her to come here," said Maya Jonkov, who is the same age as Thunberg, and attended with several friends. "I think she's really going to show us that, yes, we need to take action about climate change."
Many of the protesters were students. Classes at many schools, colleges and universities were closed for the day. (Ivanoh Demers/Radio-Canada)
Montreal Mayor ValĂŠrie Plante, who has been outspoken about climate change and made public transit free for the day, gave Thunberg the keys to the city following the march. Many Montreal businesses, unions and community organizations also closed so their employees could attend the demonstration. "Just know: every little thing we do counts, but the big things have to be done too," said Cedric Gray-Lehoux, a member of the First Nations of Quebec and Labrador Youth Network. "We have to make a drastic change. We have to change the system. We have to say that enough is enough."
Culmination of yearlong series of strikes Ben Clarkson, a spokesperson for La Planète s'invite au Parlement, said the Montreal gathering is the culmination of a yearlong series of climate strikes, which began in August 2018. La Planète is one of the groups organizing Friday's climate march whose name translates as "the planet goes to Parliament."
More than 150 countries have participated in the #FridaysForFuture movement, launched by Thunberg. Clarkson said Montreal's protest movement is particularly powerful, and he's hopeful it will lead, ultimately, to significant change. "We have a history of popular mobilization that the rest of Canada and maybe the rest of North America doesn't have here in Montreal," he said. "That's been able to turn into and form into a very effective organizational group that has really grabbed onto this one day." Trudeau, Green Party Leader Elizabeth May and Bloc Québécois Leader Yves-François Blanchet all took part in Friday's march in Montreal. The NDP's Jagmeet Singh was slated to attend a climate march in Victoria, while Conservative Leader Andrew Scheer did not plan to attend a march while campaigning in Vancouver.
About the Author Benjamin Shingler Journalist
Thousands join the Montreal march for climate change Cliquez ici pour ĂŠcouter le reportage
As expected, 10s of thousands of activists, students, dignitaries and protesters assembled at the George-Etienne Cartier Statue on Park Ave. at the foot of Mount Royal and began marching through downtown as part of the global climate strike Friday. Front and centre was 16-year-old Swedish activist Greta Thunberg, who joined the Montreal march days after making an impassioned speech that went viral at the United Nations Climate Action Summit.
Thunberg had some less than flattering words for Liberal leader Justin Trudeau before the march. "He's, of course, obviously not doing enough ... this is such a huge problem, this is a system that is wrong. So my message to all the politicians is the same: to just listen to the science and act on the science," she said. Trudeau said before the march that if re-elected, his government will plant 2 billion trees in the next 10 years. The crowd included thousands of young people, many of whom were inspired by Thunberg's example. "She's an inspiration," said one young woman on the march. "She quit
her school to save us, and to encourage us to walk in the streets and participate for the health of the earth." David Suzuki was at the march and spoke about what the march and others symbolize. "We're talking now about a real revolution," said Suzuki. "We've built a society that is totally dependent on fossil fuels for our use. The transition to renewable energy is not going to be easy. This is a massive, massive revolution." Suzuki said politicians need to start making annual goals and not longterm reduction plans decades in the future. "Of course we all need to do our bit, but we need some big decisions to be made now and the first one is we've got to set immediate targets every year for how much we're going to reduce our emissions," he said. Suzuki said environmentalists have to get together and show what the average citizen can do to reduce consumption. "It's possible to make big changes in our own lives, and I'm convinced the Canadian public is prepared to do that. We just have to show them, how do we do that." The march is scheduled to end Friday evening.
Greta Thunberg leads ‘500,000strong’ climate march in Montreal Organisers claim some 500,000 people were on the streets Zamira Rahim Friday 27 September 2019 23:21
Swedish activist and student Greta Thunberg, centre, takes part in the Climate Strike in Montreal on Friday 27 September (AP)
Greta Thunberg has marched alongside an estimated 500,000 people at a global climate strike demonstration in Montreal, telling protesters she did not understand why adults mock children for campaigning against global warming. Donald Trump had taken aim at the teenager earlier this week, tweeting sarcastically: “She seems like a very happy young girl looking forward
to a bright and wonderful future. So nice to see!” Mr Trump's favourite TV network, Fox News, was forced to apologise to the teenager after one of its guests suggested she was mentally unwell. And on Friday Bernard Arnault, the richest man in Europe, claimed the 16-year-old's efforts were "demoralising" for young people. Asked about the criticism, Greta said: “We’ve become too loud for people to handle so people want to silence us. We should also take that as a compliment.” The Swedish climate activist did not address Mr Trump by name but told protesters she did not ”understand why grown-ups would choose to mock children and teenagers for just communicating and acting on the science when they could do something good instead”.
“We’re at least 500,000 here today – you should be very proud of yourself,” the teenager told the Montreal crowds, to cheers. “We have done this together and I can’t thank you enough for being here. It’s just incredible to be united in such a way for a common cause. It just feels great, doesn’t it?”
Support free-thinking journalism and attend Independent events Greta was joined in Montreal by aboriginal Canadians, a group she described as “often the ones who are at the front line” of global warming. She also met with Justin Trudeau, the Canadian leader, privately for around 15 minutes. “He is of course obviously not doing enough but... this is such a huge problem,” she said. “My message to all the politicians is the same, to just listen to the science, act on the science.” Greta began her activism a year ago, by protesting alone outside the Swedish parliament. Her campaign has since galvanised thousands of schoolchildren to take part in protests demanding action to save the environment. Students conducted a second wave of global protests on Friday, with tens of thousands taking to the streets in New Zealand. Additional reporting by agencies
Greta Thunberg leads Montreal climate strike where youth put politicians on notice By Charlie Pinkerton. Published on Sep 27, 2019 8:45pm
News MONTREAL—It was while waiting for the 6:30 a.m. train out of Ottawa when the issue of the day was first mentioned to me. “You never see it like this,” a women who seemed to be in her 60s said about the lineup to board the first train of the day to Montreal. “Do you think it’s because of the big strike?” I told her I wasn’t sure, but that’s where I was heading for an assignment.
By the time I take my seat in the close-to-packed economy class car, the answer to her question was obviously “yes.” A group of four high-school aged girls seated adjacent to me in the seats facing each other talked about their day ahead. One had a cardboard sign with multiple drawings of planet earth on it that said, “I want to die of old age not because of climate change.” It would be one of the tamer signs on its way to the protest. One of the girls said she hoped to get a selfie with Greta Thunberg – the teenage Swedish climate activist who was a much-hyped attendee of the climate strike in Montreal, which was one of countless demonstrations in cities around the world on Friday as part of a commemoration of the end of Global Climate Strike week. Later in the train ride, the girls brought up that they were skipping school to attend the march. “Just like Greta,” was the first thought to come to mind. Her strike from school over the climate crisis is what vaulted her to become the face of the international youth movement urging action on climate change. Thunberg’s showing – an opportunity to curry favour with the rising activist star – was undoubtably taken into account by the three federal political party leaders who each also marched in Montreal. Bloc Quebecois Leader Yves-François Blanchet walked in the protest. Liberal Leader Justin Trudeau held an announcement nearby in the morning and walked at the start of the event. Green Party Leader Elizabeth May was the main attraction of an informal rally of her party’s supporters at the site of the strike and also took part in the
demonstration. Her strike from school was also the reason that Ottawa Centre People’s Party candidate Merylee Sevilla criticized the 16-year-old two nights earlier, at the riding’s candidates’ debate. Her bashing of Thunberg, who has Aspergers, echoes that of People’s Party Leader Maxime Bernier, who has called her “mentally unstable.” Bernier later said he didn’t intend to personally insult her, but only wanted to suggest she was being used as a “pawn” in the debate about climate change. Bernier didn’t take part in any of the climate marches on Friday, opting to tweet that “irrational fear” was on “display in the streets of our country.” Conservative Party Leader Andrew Scheer was the only other federal party head who didn’t take part in any climate strike events. Instead, he held an election platform announcement in the Vancouver area, where he said a Conservative government would simplify criteria for infrastructure projects by prioritizing those that would reduce commute times. READ MORE: Conservatives pitch more infrastructure projects to lower commute times “It’s encouraging when young people show their concern, which is why we have representatives there and why I made this announcement today,” Scheer said to reporters on Friday when asked about his absence from climate strike events. He also said the Conservatives’ plans to lower the amount of time commuters spend in traffic would help lower carbon emissions.
The only other major federal party leader unaccounted for – the NDP’s Jagmeet Singh – was in British Columbia, where he held a morning policy announcing, promising that an NDP government would dedicate a $40 million fund to protecting the province’s coastline. He later marched in Victoria’s similarly large-scale climate strike. READ MORE: Singh pledges coastal protection fund as criticisms of Trans Mountain continue Friday morning, Trudeau met with Thunberg in Montreal, where she said in front of media that he’s “not doing enough” about climate change. “My message to all the politicians is the same: to just listen to the science and act on the science,” she added. “I agree with her entirely. We need to do more,” Trudeau said. Later in the morning, Trudeau announced that a re-elected Liberal government would spend $3 billion (which he said would be offset by revenue created by the Trans Mountain Pipeline) on “natural” solutions to climate change, including planting two billion trees over 10 years. READ MORE: Liberals promise pipeline revenue will go to ‘natural’ solutions like tree planting The Greens held a roughly organized rally near Mount Royal Park before the strike began. May was overwhelmed by supporters when she arrived around 12 p.m. She shared her thoughts about the Greens’ campaign and about the significance of Friday’s worldwide protests during an interview as we walked to the centre of the quickly-swelling crowd.
“We had massive mobilizations in 2014, I marched with 400,000 people in New York five years ago, but this is certainly deeper, broader, wider, and it also has a tremendous amount of moral suasion, because for people my age and older – those of us who are boomers – it’s now our children and grandchildren who are demanding we take action to protect their future,” May said. The Green Party’s platform, which they’ve released in its entirety, was shaped through the “lens” of the “climate emergency”, as it states. Earlier this week the Green Party released the costed portion of it’s platform, which sparked concerns, including about how they plan to collect nearly $7 billion per year in revenue from offshore tax havens, as well as the reliability of a 0.5 per cent tax on stock transactions – which was increased from the 0.2 per cent that they proposed in the uncosted version of their election plan that they released just a week earlier. The Toronto Star reported that former parliamentary budget officer Kevin Page and a team he manages at the University of Ottawa’s Institute for Fiscal Studies and Democracy gave the Green’s platform a “failing” grade for not making “realistic economic and fiscal assumptions” and that it also lacked “transparency” by leaving out some details. May and Jonathan Dickie, the Green’s national campaign manager who was also in Montreal on Friday, both said the party would be publishing a revamped version of the costed platform to address holes that were found in it. “I’m very confident that the Institute for Fiscal Studies and Democracy will be pleased with what we produce,” May said.
Green Party staff told iPolitics that they had also tried to organize a meeting between their leader and Thunberg, but that it didn’t pan out. “I believe that Greta Thunberg deserves her time. She is an extraordinary leader and I feel very, very uncomfortable with any efforts to try and force myself into a photo with her,” said May. She also said Trudeau should be “afraid” of Thunberg. READ MORE: Green Party releases costed election platform “She’ll see right through anyone who’s a hypocrite,” said May, after referencing the Liberal government’s purchase of the Trans Mountain Pipeline expansion. May was whisked into the action by her staff around when the march was close to beginning. Also prior to the start of the march, Thunberg spoke with reporters who were nearby. “I am very excited to be here and it is going to be very much fun today to once again stand together, people from all around world for one common cause that is very empowering. It is very moving to see everyone, everyone who is so passionate to march and strike, people of all ages, all generations,” Thunberg said. Through jostling past thousands who marched from noon-onwards, it became clear that the majority of the protestors were of university or high school age. Found among the leaders at the front of the crowd that marched through downtown Montreal was Thunberg. She was ahead of hundreds of thousands and flanked by others who
looked close to her age behind a banner that said, “To the front lines for Mother Earth.” Beside them was another widely stretched sign that said “Now or never.”
The amount of signs throughout the crowd at the strike were uncountable. Many were representative of the protest’s primary demographic by featuring self-deprecating humour and real-life memes, reminiscent of what’s popular online. There was a noticeable amount of anti-Trudeau signage in the crowd as well, including defiled Liberal campaign signs, and a cardboard pipeline that protesters’ had flowing through the moving crowd.
The Thunberg led convoy reached its finish at a stage that had been set up just blocks away from the Saint Lawrence River close to 3 p.m. The hundreds of thousands following continued to trickle in during the hours that followed. Montreal’s Mayor Valérie Plante estimated that 500,000 people attended Friday’s march, making it the largest climate demonstration in the city’s history. Plante welcomed Thunberg to City Hall and gifted her with a key to the city. The non-celebrity marchers who stayed behind were treated to a concert kicked off by the Montreal band the Barr Brothers. One police officer said she expected the festivities to continue into the evening. Earlier, May said that to her, the Friday climate protests illustrated a moment showing that “people need to wake up.” “We have to take the appropriate action… This march and these marches, and Greta Thunberg’s school strike movement is powerful specifically because it’s coming from people too young to vote,” the Green Party leader said. “And it should remind all of us why voting really matters.” With files from Jolson Lim and Rachel Emmanuel
Climate movement now 'too loud to handle' for Trump and critics, Greta Thunberg says 27 SEPTEMBRE 20191:15 AM MONTREAL/THE HAGUE (Reuters) - Teenage activist Greta Thunberg hit back at critics including U.S. President Donald Trump on Friday, saying their mockery of children shows her message has become “too loud to handle”.
The 16-year-old Swede also told a huge Montreal rally that world leaders had disappointed young people with empty words and inadequate plans. “Today we are millions around the world, striking and marching again, and we will keep on doing it until they listen,” Thurnberg told a crowd that organizers estimated to be about half a million people in the Canadian city. Trump mocked Thunberg this week and Canadian Member of Parliament Maxime Bernier called her alarmist and mentally unstable. “I guess they must feel like their world view or their interests or whatever... is threatened by us. We’ve become too loud for people to handle so they try to silence us,” she told reporters before the rally. “ We should also take that as a compliment.”
On Friday, the climate strikes she inspired started in Asia and continued in Europe after similar strikes a week earlier. Tens of thousands of students kicked things off in New Zealand. About 500 students in the South Korean capital, Seoul, urged more government action to address climate change, marching towards the presidential Blue House after a downtown rally, where they said the government gets an “F” in climate action. Thousands of Dutch children also skipped school to join a global climate strike on Friday, blocking traffic and asking their leaders “how dare you?” in a reference to Thunberg’s speech at the United Nations. Matthew McMillan, 22, a mechanical engineering student at Montreal’s Concordia University, held a “Make America Greta Again” poster as he joined other students at the protest. “I think it is the most important event of our generation,” he said. Holding placards and chanting “protect the planet”, nine-year-old Xavier Damien Tremblay joined his three younger siblings and mother Maude Richard in the march. “It’s our planet that’s at stake,” he said.
TRUDEAU TELLS THUNBERG CANADA MUST DO MORE Thunberg’s presence in Canada coincides with campaigning ahead of an Oct. 21 federal election. She met with Prime Minister Justin Trudeau privately for about 15 minutes in his capacity as a leader of the government not the Liberal Party. Later she was asked what her message to Trudeau had been. “He is of course obviously not doing enough but... this is such a huge
problem,” she said. “My message to all the politicians is the same, to just listen to the science, act on the science.” Trudeau is promising more climate action but has also had to defend his decision to buy and expand a major oil pipeline in western Canada. “You are the problem! Climate criminal!” shouted a man who police hauled away from one of Trudeau’s campaign stops. As the prime minister joined the Montreal march, police tackled another man who lunged at him to throw eggs. Video showed Trudeau consoling his son, who appeared to be frightened and was crying after the incident. Of his meeting with Thunberg, Trudeau said he had a “wonderful conversation with Greta” and that they “talked directly about the need to do more, much more”.
AVIATION LEADERS MEET IN MONTREAL United Nations aviation leaders are in Montreal on Friday attending a meeting of the International Civil Aviation Organization (ICAO), which is debating ways to minimize the sector’s impact on climate. Commercial flying accounts for 2.5% of carbon emissions, but passenger numbers are forecast to double by 2037, so experts say emissions will rise if more is not done. ICAO expressed “enthusiasm and support” for the march on Thursday, adding that “more action and faster innovation are now required to address aviation’s near- and long-term impacts”.
Reporting by Allison Lampert, additional reporting by David Ljunggren and Steve Scherer in Ottawa; Writing by Steve Scherer; Editing by Lisa Shumaker, William Maclean, David Gregorio and Daniel Wallis
Canadians take to streets calling for action on climate change Les Perreaux Published September 27, 2019
An estimated 315,000 people took part in the Montreal march. Graham Hughes/The Canadian Press
Waves of Canadians led by global climate change fighter Greta Thunberg marched the country’s streets Friday to demand leaders take action to put a halt to rising temperatures. Large crowds filled the avenues in Toronto, Vancouver and Ottawa while smaller boisterous crowds gathered in at least 85 other communities from Victoria to St. John’s to Inuvik. The demonstrations capped off a week in which millions of children and young people took to the streets around the world and Ms. Thunberg drew the ire of Donald Trump with her angry speech to the United Nations, denouncing the inaction of world leaders such as the U.S. President. In Montreal, Indigenous teenagers and Ms. Thunberg arrived about 20
minutes before the last stragglers left the starting point of the city’s walk. Marchers spilled into side streets along the planned route, taking over much of the downtown. The 4.4-kilometre continuous stream of humanity defied precise counting, but the city’s emergency services estimated 315,000 people were there. Story continues below advertisement “You should be proud of yourselves, we have done this together,” Ms. Thunberg told the massive crowd. “Millions of people are marching around the world. It’s incredible to be united in such a way.” Ms. Thunberg took the stage to call on leaders to take action before global heating can no longer be restrained. “You are not in school today. You are not at work today because this is an emergency,” she told the crowd. “We will not be bystanders.” Her message resonated among the climate strikers. “We need to find a more respectful way of living,” said Jessica Lacroix, a student who marched in Montreal but hails from the Cree community of Nemiscau near James Bay in Northern Quebec. “Up North we have some serious problems with the environment. With mining, the water is getting contaminated, the land is getting contaminated. We can’t go on this way.” In Halifax, Julia Sampson was among 10,000 people who walked through the streets to protest the absence of strong climate change measures amid rising sea levels and grim flood forecasts for her city. “ The climate crisis is threatening my future, and I want to live,” said the high-school student. In Vancouver, a preschooler carried a sign: “This cannot wait until I am bigger.”
The network of students and activists who organized the march issued demands: transition to renewable energy, legally enshrine the right to a healthy environment, adopt the UN declaration on Indigenous rights and protect the poor from climate change. Montreal organizer Cedric Gray-Lehoux, an Indigenous youth representative, said politicians such as Justin Trudeau and Jagmeet Singh who showed up at climate marches will be expected to deliver plans to meet greenhouse gas emission targets. “We will be here waiting to see if you deliver, whether you like it or not,” he said. Canadian kids should be able to sue over climate inaction Facing the risk: Climate impacts that young Canadians will have to contend with Climate activists must get their hands dirty to drive push for political change The Liberal Leader joined the Montreal march for a short time as he campaigned for re-election Oct. 21. The reception was hostile as protesters marched near him yelling “No pipeline” and heckled him for his history of wearing brownface and blackface before he entered politics. Mr. Trudeau’s security detail wrestled to the ground one man who approached the Prime Minister in one of the only incidents on a peaceful day. Mr. Trudeau put his arm around his son, Xavier, who was visibly upset by the encounter. Story continues below advertisement Earlier, Mr. Trudeau met Ms. Thunberg for 15 minutes before she convened with Montreal environmental movement leaders. Ms.
Thunberg scolded Mr. Trudeau on social media in June for approving the Trans Mountain pipeline expansion, but she was more conciliatory in the meeting, saying climate change is the responsibility of more than one leader. But during her speech, she made it clear she views Canada as a laggard. She noted both Canada and her homeland of Sweden have an image as climate leaders. “In both cases, it means nothing,” she said. “In both cases, it’s just empty words.” Mr. Singh, the NDP Leader, attended a climate protest in Victoria while Conservative Leader Andrew Scheer opted to stay away from the climate strike, making an infrastructure announcement in Coquitlam, B.C., instead. Many signs at the protests noted his absence and criticized his climate change plan. “Denying climate change is Scheer lunacy,” one in Toronto said. While politicians faced some ire, the atmosphere in the marches from coast to coast was festive and orderly. Montreal has a litter problem at the cleanest of times, but the protesters made their route spotless, picking up trash. Many parents brought very young children who wore face paint and carried signs. “I tell them the importance of getting involved, of taking care of our planet, our community,” said Stéphanie Hétu, who was flanked by her children, Alice, 5, and Loïc, 8. With reports from The Canadian Press Story continues below advertisement Our Morning Update and Evening Update newsletters are written by
Greta Thunberg meets Justin Trudeau amid climate strikes: 'He is not doing enough' Guardian staff and agencies in Montreal 27 sep 2019
Activist has private meeting with Canadian prime minister, who later says he ‘agrees with her completely’ Climate crisis: 6 million people join latest wave of global protests
The activist Greta Thunberg has urged Justin Trudeau and other world leaders to do more for the environment as she led half a million protesters in Montreal as part of a global wave of “climate strikes.”
The 16-year-old Swede met privately with the Canadian prime minister but later told a news conference with local indigenous leaders that he was “not doing enough” to curb greenhouse gases responsible for global warming. “My message to all the politicians around the world is the same. Just listen and act on the current best available science,” she said. Thunberg generated headlines around the world earlier this week with her viral so-called “How Dare You?” speech at the UN climate summit, accusing world leaders of betraying her generation. The teenager has inspired millions of youths, drawn to her cause by her passion and a mature, committed rhetorical style that belies her young age. She has also drawn mockery from some, including Donald Trump, who tweeted sarcastically that “she seems like a very happy young girl looking forward to a bright and wonderful future”. Without naming the US president, Thunberg said she didn’t “ understand why grown-ups would choose to mock children and teenagers for just communicating and acting on the science when they could do something good instead”. “We’ve become too loud for people to handle so people want to silence us … We should also take that as a compliment.” Trudeau and other Canadian party leaders took a breather from a tight election campaign to join Thunberg at the Montreal rally – along with around 500,000 protesters, according to organizers. Walking with his wife and children, Trudeau mingled with a boisterous
crowd that brandished placards reading “Respect Mother Earth” and “ Make America Greta Again” – a riff on a campaign slogan popularized by Trump, a noted climate change skeptic. One man was tackled by security when he appeared to lunge at the prime minister, while 13-year-old Annabelle Vellend broke out in tears when she spotted Thunberg, telling AFP: “I really believe in Greta’s movement.” “She is doing amazing things and it’s great that she’s able to press politicians to act on climate change, during an election,” she said.
In his first term, Trudeau cast himself as a champion in the fight against global warming, but his green image was tarnished by his nationalization of an oil pipeline to salvage the construction project after years of delay. The prime minister said after meeting Thunberg and pledging to fund the planting of 2bn trees: “I agree with her entirely. We need to do more.” Earlier this week, the Liberal leader vowed that Canada would reach net-zero carbon dioxide emissions by 2050, joining 66 other countries that have already signed on to the pledge. Last Friday, more than 4 million youths – and adults – rallied in “climate strikes” around the world. Turnout at events a week on was smaller, but still vocal. In Italy, hundreds of thousands of young people took to the streets while an
estimated 40,000 protested outside New Zealand’s parliament. In Canada, events also attracted huge crowds in the capital, Ottawa; in Toronto; and in several other cities. In the heart of the giant Montreal march, Alexanne Lessard stood out in her tree costume. “I’m here for our future, to show our government that we the majority want to do something and that they can take big steps that will an impact,” she said. Daphnee Choquette said she came out for her baby girl, whom she carried with her. “It’s too late for us [older people], but not for them. We need to bring about change now,” she said.
Greta Thunberg coming to Montreal to take part in climate march 2:03 Teen environmental activist Greta Thunberg will be in Montreal at the end of the month to take part in a climate march. The 16-year-old Swedish climate activist announced her presence at the Sept. 27 event via social media on Sunday.
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Currently in New York to spread her message on the importance of fighting against the climate crisis, Thunberg had previously expressed her interest in coming to Quebec for the global day of mobilization for the environment. Thunberg sailed across the Atlantic from England to Manhattan — a two-week trip — to attend the United Nations Climate Action Summit later this month.
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2:26 Teen activist Greta Thunberg joins youth protesting climate change outside UN – Aug 30, 2019
She’d refused to fly to New York because of the carbon emissions involved in jet travel. She will also take part in a march in that city on Sept. 20. A local Montreal collective that invited Thunberg to come to Montreal will hold a news conference on Tuesday to highlight her appearance. According to the group, at least 867 cities around the world have protests planned for Sept. 27. © 2019 The Canadian Press
Thursday, October 10, 2019 Nom de la source CBC News (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu
CBC News (web site) • 539 words
Jason Kenney says he didn't attend climate strike because manifesto was 'radical left'
Couverture géographique
CBC Radio
Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
A
lberta Premier Jason Kenney said he didn't attend September's day of global action on climate change because "much of it" was "coming from the radical left" -- a statement the march's organizers call "ridiculous."
Read Story Transcript Alberta Premier Jason Kenney said he didn't attend September's day of global action on climate change because "much of it" was "coming from the radical left" -- a statement the march's organizers call "ridiculous." "There were communist hammer-andsickle flags out there -- I wouldn't go to a rally with a hammer-and-sickle flag any more than I would to one with a swastika, quite frankly," he told The Current's guest host Kathleen Petty. Thousands marched in cities all over the world on Sept. 27, demanding world governments take action on climate change.
© 2019 CBC/Radio-Canada. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20191010·SRA·100
Kenney argued that "the manifesto for that day of action was essentially to shut down the entire industrial economy, virtually overnight." WEST OF CENTREAlberta separation makes no sense, says Kenney, but leverage doesCanadians rally across country
to call for bolder action on climate change "These are not mainstream voices, this is not helpful," Kenney said. "The way we're going to make a difference is through technology that reduces carbon emissions in practical ways, and that is what we are focused on as a government." Swedish activist and student Greta Thunberg, centre, takes part in the Climate Strike in Montreal on Sept. 27. (Paul Chiasson/The Canadian Press) Emma Lim, one of the organizers of Climate Strike Canada, described Kenney's statement as "ridiculous." "These marches aren't planned by some secret shadowy organization," she told The Current. Lim, 18, is a biomedical science student at McGill University, and co-ordinated efforts for the climate strike in Ontario. She said the marches were the result of "hours and hours of work being done by high school students." "We're not members of some radical left-leaning group," she said. "We don't have a political agenda that extends beyond wanting a safe future, a safe and survivable future."
Climate change activist Emma Lim is studying biomedical science at McGill University. (Isaac Olson/CBC) Lim was at the protest in Montreal, attended by Swedish teenage activist Greta Thunberg. Lim didn't see any hammer-and-sickle flags, she says, but acknowledges she was at the very front of the march and did not see the whole way back. The Montreal march was also attended by Liberal Leader Justin Trudeau, but Lim said the movement is "completely apolitical, we're non-partisan." "At the end of the day it's a protest against government inaction, it's a protest against the Liberal inaction, it's a protest against Conservative inaction," she said. Some jobs in new energy industries come with a pay cut of $50K: coal minerActivist urges WWII-level global effort to fight climate change When asked if Climate Strike Canada would welcome Kenney joining them on a march, Lim replied "we wouldn't have turned him away, just like we didn't turn away Prime Minister Justin Trudeau." "We want to see change, and we want to see comprehensive climate plans to stay below 1.5 degrees of global warming and it doesn't matter who it comes from." Written by Padraig Moran. Produced by Jennifer Keene. Cet article est paru dans CBC News (web site) https://www.cbc.ca/radio/thecurrent/th e-current-for-oct-10-2019-1.5315960/ja
son-kenney-says-he-didn-t-attend-clim ate-strike-because-manifesto-was-radi cal-left-1.5316012
Thursday, October 10, 2019 Nom de la source CBC News (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu
CBC News (web site) • 537 words
Jason Kenney says he didn't attend climate strike because manifesto was 'radical left'
Couverture géographique
CBC Radio
Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
A
lberta Premier Jason Kenney said he didn't attend September's day of global action on climate change because "much of it" was "coming from the radical left" -- a statement the march's organizers call "ridiculous."
Alberta Premier Jason Kenney said he didn't attend September's day of global action on climate change because "much of it" was "coming from the radical left" -- a statement the march's organizers call "ridiculous." "There were communist hammer-andsickle flags out there -- I wouldn't go to a rally with a hammer-and-sickle flag any more than I would to one with a swastika, quite frankly," he told The Current's guest host Kathleen Petty. Thousands marched in cities all over the world on Sept. 27, demanding world government's take action on climate change.
© 2019 CBC/Radio-Canada. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20191010·SRA·054
change "These are not mainstream voices, this is not helpful," Kenney said. "The way we're going to make a difference is through technology that reduces carbon emissions in practical ways, and that is what we are focused on as a government." Swedish activist and student Greta Thunberg, centre, takes part in the Climate Strike in Montreal on Friday, Sept. 27, 2019. (Paul Chiasson/The Canadian Press) Emma Lim, one of the organizers of Climate Strike Canada, described Kenney's statement as "ridiculous." "These marches aren't planned by some secret shadowy organization," she told The Current. Lim, 18, is a biomedical science student at McGill University, and co-ordinated efforts for the climate strike in Ontario.
Kenney argued that "the manifesto for that day of action was essentially to shut down the entire industrial economy, virtually overnight."
She said the marched were the result of "hours and hours of work being done by high school students."
WEST OF CENTREAlberta separation makes no sense, says Kenney, but leverage doesCanadians rally across country to call for bolder action on climate
"We're not members of some radical left-leaning group," she said. "We don't have a political agenda that extends beyond wanting a safe future, a safe and survivable future."
Climate-change activist Emma Lim is studying biomedical science at McGill University. (Isaac Olson/CBC) Lim was at the protest in Montreal, attended by Swedish teenage activist Greta Thunberg. Lim didn't see any hammer-and-sickle flags, she says, but acknowledges she was at the very front of the march and did not see the whole way back. The Montreal march was also attended by Liberal Leader Justin Trudeau, but Lim said the movement is "completely apolitical, we're non-partisan." "At the end of the day it's a protest against government inaction, it's a protest against the Liberal inaction, it's a protest against Conservative inaction," she said. Some jobs in new energy industries come with a pay cut of $50K: coal minerActivist urges WWII-level global effort to fight climate change When asked if Climate Strike Canada would welcome Kenney joining them on a march, Lim replied "we wouldn't have turned him away, just like we didn't turn away Prime Minister Justin Trudeau." "We want to see change, and we want to see comprehensive climate plans to stay below 1.5 degrees of global warming and it doesn't matter who it comes from." Written by Padraig Moran. Produced by Jennifer Keene. Cet article est paru dans CBC News (web site) https://www.cbc.ca/radio/thecurrent/jas on-kenney-says-he-didn-t-attend-clima
te-strike-because-manifesto-was-radic al-left-1.5316012
Wednesday, October 9, 2019 Nom de la source Gulf Islands Driftwood (Salt Spring Island,
Gulf Islands Driftwood (Salt Spring Island, BC) • p. A17 • 577 words
SOCIAL MEDIA
BC) Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Locale Provenance Île Saltspring, Colombie-Britannique, Canada
Youth voting encouraged Instagram campaign created by locals
A
ELIZABETH NOLAN
new social media campaign based on Salt Spring aims to get Canada's young people to take action on the most pressing issue of their time.
p. a17
Simply Green: Mission Possible was launched on Instagram last month by two people with littleto-no experience with the social media platform. Andrew Haigh and Amy Haysom come from different generations and though both are parents, their respective children are also quite far apart in age. What unites them is an overriding concern about the planet's future and the desire to get millennials inspired to make political change, primarily through exercising their democratic rights in the federal election this month.
© 2019 Gulf Islands Driftwood (Salt Spring Island, BC). All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20191009·PGW·a0000341073
"As somebody who has avoided social media like the plague it was a big step," Haigh conceded. "But I felt the most recent Intergovernmental Panel on Climate Change report and science projections are so dire that we just can't do nothing anymore. We wanted to get more young people out to vote because they tend to be more environmental, but not very good at voting." Haysom is a more advanced social media user, being wellversed in Facebook, but said she is also learning when it comes to using Instagram more effec-
PHOTO BY ELIZABETH NOLAN Andrew Haigh and Amy Haysom with a smart phone showing the new Simply Green: Mission Possible Instagram page.
tively. She intuitively felt the way to get more millennials voting would be to create something that went "viral." The team has been hoping to find the answer by adding to their story with original content and creating short videos with all sorts of people. Haigh's 16-year-old daughter Chloe, Salt Spring's Raging Grannies, First Nations elders and Massey lecturer Ron Wright have appeared so far. Haigh and Haysom also share other people's posts and memes for a mix of climate-related facts, pleas and humour. "We've included some fun, practical things people can do themselves in daily life, not just broader political policy," Haysom explained. "I think people are spending less and less time on things. They might not read a full article, but here are some readable ideas presented in a userfriendly way." Although the campaign is nonpartisan, Haigh and Haysom are asking people to make climate change their top priority when making their choice at the ballot box. Their hope is that youth will receive their message and send it outwards as far as possible by sharing it with oth-
ers. Haigh said he understands why many younger people are not getting to the polls, as he himself didn't vote for a long time as a young person. "But with things as desperate as they are, people need to get out and do it," he said. "As Ronald Wright says in our video, we really can't wait four more years. That's just too many political games played." As for Haysom, she feels that millennials have been activated during the past month by young Swedish activist Greta Thunberg, who helped bring 500,000 people to a climate strike in Montreal when she visited that city on Sept. 27. She said now it's time to keep that momentum going, and that means the Instagram campaign will have work to do beyond the 2019 election. Simply Green: Mission Possible is launching a contest that invites youth to submit their own videos, and is looking for more active participation and celebrity interviews. "We're sparking the conversation and giving that daily nudge: the conversation is still important," Haysom said.
Grand Forks Gazette (BC)
Wednesday, October 9, 2019 Grand Forks Gazette (BC) • p. A22 • 195 words
Nom de la source Grand Forks Gazette (BC)
Students protest climate change
Type de source Presse • Journaux
KAILEIGH PARKER
Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique Locale Provenance Grand Forks, Colombie-Britannique, Canada
p. a22
I
nternationally, the movement fighting for environmental rights has spread among youth. On Friday, Sept. 27, teenage activist Greta Thunberg arrived in Montreal and teenagers all across the nation supported her movement and protested by participating in a strike from school. Here at GFSS, though school is not in session on Fridays, members of the Global Citizenship club and other ambitious youth in the community spent time during their weekend to march through the streets of town. Supported by community groups and citizens, the youth chanted and spread across the grass in Gyro Park during a die-in.
These environmental protests throughout Canada and the rest of the world are being made by Indigenous communities as well as the youth of today. The teenagers participating in protests want to ensure a future not only for themselves but for generations to come. The movement is being made to support using renewable energy sources rather than fossil fuels that damage our planet, in order to reduce and hopefully reverse the negative impacts of climate change.
© 2019 Grand Forks Gazette (BC). All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20191009·PQH·a0000340144
( Photo submitted) Grand Forks Secondary students pose with protest posters they made to attend the Climate Strike in Grand Forks last month.
Saturday, October 5, 2019 The Guardian (Charlottetown, PEI) • p. A8 • 698 words Nom de la source The Guardian (Charlottetown, PEI) Type de source Presse • Journaux
Ballot Box FEDERAL ELECTION
On shaky ground
Périodicité Quotidien Couverture géographique Provinciale Provenance Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard, Canada
Will young Canadians' love affair with Trudeau cool as election nears? Kelsey Johnson; Moira Warburton Reuters
p. a8
O
TTAWA/TORONTO - Prime Minister Justin Trudeau may be renowned internationally for his youthful persona and social media savvy, but even before the embarrassment of his recent blackface makeup scandal there were concerns about the support he needs from younger voters to win re-election. Young Canadians wanting change after nearly 10 years of Conservative government played a critical role in electing Trudeau and his center-left Liberals in 2015, when he promised to tackle climate change, legalize marijuana and reform the electoral system - issues that resonated with younger voters.
© 2019 The Guardian (Charlottetown, PEI). All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20191005·GC·0013
The trouble for the 47-year-old Trudeau, pollsters say, is that these same voters are now frustrated after a series of Liberal scandals as well as the government's decision to buy an oil pipeline in an attempt to shore up Canada's key fossil fuels industry. The party is in a statistical tie with the opposition Conservatives in polls ahead of the Oct. 21 vote. Trudeau - who spent Friday marching alongside thousands of young Canadians at a climate strike in Montreal after meeting teenage activist Greta Thunberg
Jennifer Gauthier/Reuters Liberal Leader Justin Trudeau speaks with supporters during an election campaign rally in Surrey, B.C. Sept. 24, 2019.
- insisted on Monday that his party's record of leadership and its plans on the environment and gun control will keep young voters in his corner. "We are moving forward in the right way," the prime minister told reporters in Toronto, saying he was "very excited" about how many young people were involved in the Liberal campaign. But a Nanos poll on Tuesday, commissioned by CTV News and the Globe and Mail, found the proportion of 18-to-29year-olds who plan on voting Liberal was 27 per cent, down from 38 per cent on Aug. 2. Their Conservative support was 23 per cent compared with 19 per cent in August. "These were the people that Trudeau didn't just need on side, but needed on side enough to go cast a ballot," said Shachi Kurl, executive director of polling firm Angus Reid, referring to concerns about low voter turnout. In 2015, overall turnout for voters between 18-24 jumped from 39 per cent
in 2011 to 57 per cent, while total voter turnout was 68.5 per cent, the highest since 1993. In this year's election, 18-to-34-yearolds account for nearly a quarter of all Canadians eligible to cast ballots. Elections Canada, which oversees federal votes, has said it plans to nearly quadruple the number of temporary on-campus stations to 121 from 39 to encourage more youth to vote. Meanwhile, several third-party groups who had registered in 2015 with the explicit aim of encouraging strategic voting to keep the Conservatives out of office are not officially participating this time around, according to a Reuters review of Elections Canada data. POLITICAL BAGGAGE In August, an official watchdog ruled Trudeau had improperly tried to ensure that construction company SNC-Lavalin avoided a corruption trial. The prime minister has repeatedly denied any wrong doing and says he was simply trying to save jobs. Last month, Trudeau was again on the defensive after images and a video emerged showing him wearing blackface makeup in the early 1990s and 2001. The story made international headlines, and polls showed younger voters initially recoiled away from Trudeau. Denea Bascombe, a 26-year-old law student from Vancouver, enthusiastically voted Liberal in 2015, but the SNCLavalin affair, the blackface images and what she sees as tepid action on climate change have blemished her view of Trudeau.
"I flip flop multiple times every day," she told Reuters. "I don't even know how to make this decision this time around." If too many young voters opt for other left-leaning parties such as the New Democrats and the Greens, it could split the progressive vote and put the Conservatives, led by Andrew Scheer, in power. "For a lot of people (Trudeau) has turned out to be more like a conventional-style politician," said Nelson Wiseman, a political science professor at the University of Toronto, adding "he didn't have any of that baggage last time." (Additional reporting by Steve Scherer and David Ljunggren in Ottawa; Editing by David Ljunggren and Tom Brown)
Thursday, October 3, 2019 Nom de la source Uxbridge Times-Journal (ON)
Uxbridge Times-Journal (ON) • p. 4 • 620 words
COMMUNITY
Type de source Presse • Journaux Périodicité Hebdomadaire Couverture géographique
CLIMATE PROTESTERS CALL FOR ACTION IN UXBRIDGE LARGE CROWD GATHERS AT UXBRIDGE TOWN HALL
Locale Provenance Uxbridge, Ontario, Canada
p. 4
MOYA DILLON
U
XBRIDGE - A diverse sea of faces took to the streets in Uxbridge to urge world lead-
ers to take action on climate change. The demonstration was one of a series of similar events staged across the country to support activist Greta Thunberg, who led the main march in Montreal, and her call to action to world leaders. "It's important to connect with each other, the climate crisis affects all of us, there's no one who won't be affected, so we really need to come together," said Suzanne Crone, one of the coorganizers of the Uxbridge event, which saw demonstrators march through downtown Uxbridge to gather at town hall. "We're having these marches to try to wake up this sleepy little town," she said.
© 2019 Uxbridge Times-Journal (ON). All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.
"I think having the conversation is really important because I think change needs to happen gently because people can get their heels dug in and we don't want that. We want to show people that every voice matters, we want to demonstrate the gravity of the situation and let people know that making small changes might not be as hard as they think."
Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20191003·IUT·a0000324070
She pointed to easy everyday changes
Moya Dillon UXBRIDGE -- Griffin Ross, 6 and sister Callaway came from Pickering to show their support for the widespread climate action spurred on by activist Greta Thunberg and her Ottawa climate rally. Demonstrators marched through downtown Uxbridge and up Toronto Street to Uxbridge Town Hall to show their support for immediate action to tackle the climate crisis. Friday, Sept. 27,2019.
such as eliminating single-use plastics, conserving energy and riding, walking or taking public transit. Many of the event's speakers emphasized the fact that as a next step to individual action, world leaders need to step up and begin taking real action to tackle the climate crisis. "Our global leaders are failing us," said Renee Adamkowski, who brings conservation and sustainability practices to her work at Bennett Design Associates. "Without a planet there is no health care, no education, no political issues, no taxes. Without a planet no other issues matter. We still have a chance but everything needs to change and it needs to happen right now. Every day we delay can be measured in loss of life." Adrian Stocking, president of the Uxbridge Farmers Market and owner of
Willo' Wind Farm, noted that he is simultaneously "terrified and hopeful" for the future. "When I look at the things that are happening both locally and globally, such as species extinctions and ecosystem collapse, I'm terrified," he said. "But I also see the changes that come when you take the time and put in the effort to plant pollinators and install systems to better capture carbon. You can see the change that's happening and that makes me hopeful." Stocking, who has been working to increase carbon sequestration on his own farm, said seeing all the young faces in the crowd only strengthened that hope. "When we see the young people and everyone who showed up here, and across the country, and even across the world, that gives us hope," he said. "It's going to take sacrifice, hard work, and a lot of courage. We will need the courage to live with a little less so that other people in communities that are not as fortunate as ours will simply have the ability to live. It can be hard to have courage and hope, but when our light of hope starts to be extinguished by the overwhelming task ahead of us, we need to cling to our love of our children and our love of our community and hold true to that." mdillon@durhamregion.com
Thursday, October 3, 2019 Nom de la source CBC News (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu
CBC News (web site) • 1541 words
Meet a guy who converts gasguzzling cars into electric vehicles CBC News
Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
A
lso: A Q&A with a Canadian 'Champion of the Earth'
Hello, people! This is our weekly newsletter on all things environmental, where we highlight trends and solutions that are moving us to a more sustainable world. (Sign up here to get it in your inbox every Thursday.) This week: Meet a guy who converts gas-guzzling cars into electric vehicles Which countries have the most tree cover? How scientist and 'Champion of the Earth' Katharine Hayhoe deals with climate skeptics This Toronto businessman retrofits classic cars with electric motors (Evan Mitsui/CBC)
When Davinder Singh was in high school, around the turn of the millennium, he couldn't wait for B.C.-based Ballard Power Systems to come out with its hydrogen fuel cell. At the time, he believed his first car would be, as he put it, "water-powered."
© 2019 CBC/Radio-Canada. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20191003·SRA·105
was priced at around $100,000 and was out of Singh's reach. He said other available electric vehicle (EV) options "were not desirable." That's when the Toronto-based entrepreneur said he started "scheming" on a plan: converting a gas guzzler into an electric vehicle. Singh went from studying cell biology and working in the pharmaceutical industry to learning everything there was about the design and engineering of e-cars. In 2012, he successfully retrofitted his 1985 Jaguar XJ6. Singh now runs Epic Car Conversions, which specializes in converting internal combustion engine (ICE) vehicles into 100 per cent EVs. The company has retrofitted about 40 vehicles, mostly high-end vintage cars, including Porsches and other Jaguars.
That didn't happen, and he ended up buying -- and fixing -- a series of gaspowered cars. "They were always, constantly, breaking down, these combustion vehicles," Singh said.
Epic removes all the combustion components of the vehicle, from the engine to the fuel tank to the exhaust, and custom builds an electric drive unit specific to the car being retrofitted. It includes assembling a motor, inverter, battery pack and charger. It's a simplified unit that requires very little maintenance, said Singh. "You will not have to see your mechanic ever for oil changes, spark plugs or tune-ups."
At some point, he asked himself: Why don't I go electric? This was 2010, and the Tesla Roadster was available. But it
Singh has a team of about 10 people, including mechanics and machinists, and the retrofitting process can take about
two months -- depending on the amount of customization involved, it can take longer. Because each retrofit must be custombuilt "from scratch," the switch isn't cheap. Singh said prices range from about $25,000 for a battery with a 100kilometre range (good for city driving) to $45,000 for a 250-km battery. He said some builds can be more than $85,000, but those are rare and typically include more range and customized paint jobs. The high cost poses a challenge, said Singh, because his company is competing with original equipment manufacturers (OEMs) like Tesla, Nissan and Ford -- companies that buy and build EVs in bulk. He said Epic's advantage is its ability to customize any car. And it's looking to branch out. With help from the Canadian government, Singh's startup has made connections in places like Thailand and India, where Singh has been promoting Epic's electric-drive unit for use in vehicle fleets (like company cars or buses). He's also had conversations with a municipality in the Greater Toronto Area. Keeping maintenance and fuel costs low is the reason Singh started on this journey. But helping cut carbon emissions is also important for this father of one. "If we have more electric vehicles on the road ... we'll have cleaner air for the next generation." -- Nazima Walji Reader feedback Last Friday, an estimated seven million people came out worldwide to demon-
strate for climate action, led by Swedish teen Greta Thunberg, who joined 500,000 protesters in Montreal. Do you think the ongoing climate strikes will have an impact on the Canadian election? Email us at whatonearth@cbc.ca. Old issues of What on Earth? are right here. The Big Picture: The cheapest forms of energy, by country Trees are key to fighting climate change, but industrial development and urbanization over the last couple of centuries have reduced the size of forests in parts of the world. Many countries have recognized the problem and have acted accordingly -- China and India, for example, have undertaken aggressive treeplanting campaigns. The graph below captures the countries with the most tree cover -- i.e. the percentage of their landmass covered by trees. Suriname, a country of about 550,000 people in South America, comes out on top. We also included some more populated countries underneath as a point of comparison. (CBC) Hot and bothered: Provocative ideas from around the web The British Isles get a lot of wind, and they've used that natural endowment to produce a lot of renewable energy. Now, General Electric is installing the world's largest turbines (260 metres tall) in an area off the Yorkshire coast called Dogger Bank, soon to be the world's largest wind farm. A Guardian article explores the idea of "secret sustainability" -- namely, companies that have managed to make their manufacturing processes more energyor resource-efficient, and thus better for the planet, but haven't gone public about
it. 'We're looking for common ground': Canadian scientist and 'Champion of the Earth' on talking to climate skeptics (Ashley Rodgers/Texas Tech University) Katharine Hayhoe is a Canadian climate scientist with a big voice. A professor at Texas Tech University's department of political science and director of the university's Climate Center, Hayhoe has been fervent in communicating the challenges and reality of climate change, as well as the solutions to limiting global warming to 2 C above the pre-industrial average. Hayhoe's work recently earned her the United Nations 2019 Champions of the Earth award. Nicole Mortillaro spoke to her about the challenges of communicating the realities of climate change. What are the biggest hurdles for you in getting the message out about climate change? There is a massively funded and very intelligent disinformation campaign that is trying to muddy the waters on everything that we do. So it is really kind of like the Girl Guides trying to fight the Marines here. When we first started, we [were] naive. We thought, well, surely the truth will win if we just tell people the truth. But it's such a highly politically polarized topic. And sadly, it isn't just limited to the U.S. anymore. In Canada, it's becoming increasingly politically polarized as well. Why do you think it's become politicized?
It's become politicized because, if you go to Wikipedia and you just run your eyes down the list of the richest corporations in the world, No. 1 is Walmart. After Walmart, you have petroleum, petroleum, petroleum, energy, energy, petroleum, petroleum, energy, petroleum. So, we are talking about solutions that are overall beneficial for almost everybody on this planet, with one exception. And the one exception are the industries that currently hold the balance of power and wealth in this world. Can you change people's minds with facts? Facts are not what change people's minds because people have made the rejection of climate change part of their personal identity. And so changing their mind about climate change would require them to change their idea of who they are... People don't truly have a problem with basic science, because if they did, they would also be rejecting stoves and fridges and airplanes. What they have a problem with is not the actual science. They have a problem with the perceived solution. We see the solution to be liberal, to be socialist, to be -- as [former prime minister Stephen] Harper famously put it -- the economy versus the environment. We see the only solutions to be harmful and punitive and potentially even worse than the impact, especially in Canada, where many people feel, "Isn't warmer better?" But the reality is, there are many solutions that are extremely beneficial, that help us improve air quality, reduce our water use, grow the economy, grow local jobs. What bothers you the most about cli-
mate change science communication? If we want to have constructive, positive conversations that move the dialogue along, we have to begin that conversation with what we most agree with, with that person, or those people or that organization, rather than what we disagree with her about. Not the Bill Nye approach, but rather the approach where we're looking for common ground. Those of us who are doing it, it is not part of our job description. It is not part of our daily routine, it is something that we're doing ... above and beyond what we're actually doing in terms of our teaching and our research and our service. And it is a woefully, woefully under-supported and underfunded initiative. This interview has been edited and condensed. Stay in touch! Are there issues you'd like us to cover? Questions you want answered? Do you just want to share a kind word? We'd love to hear from you. Email us at whatonearth@cbc.ca. Sign up here to get What on Earth? in your inbox every Thursday. Editor: Andre Mayer | Logo design: Skรถdt McNalty Cet article est paru dans CBC News (web site) https://www.cbc.ca/news/technology/w hat-on-earth-newsletter-converting-ele ctric-cars-1.5307221
Northern View (Prince Rupert, BC)
Nom de la source Northern View (Prince Rupert, BC) Type de source Presse • Journaux Périodicité
Thursday, October 3, 2019 Northern View (Prince Rupert, BC) • p. A9 • 634 words
Prince Rupert’s students aren’t backing down from climate fight Jenna Cocullo
Hebdomadaire Couverture géographique Locale Provenance Prince Rupert, Colombie-Britannique, Canada p. a9
S
tudents from Prince Rupert Middle School (PRMS) and Charles Hays Secondary (CHSS) are back for the future as they proceed with their second protest in a row on Friday.
Last week they may have sacrificed class time to go to the protest but this week they sacrificed a sunny day off to stand up for the environment. Across the globe students are protesting in the streets demanding climate action now. Lindsay Gosnell stood on the steps of Prince Rupert’s city hall demanding such action, while her brother Brandon Gosnell marched the streets of Vancouver protesting the Trans Mountain Pipeline. At the age of 14, Lindsay Gosnell is already thinking about how the environment will impact her decision to have kids.
© 2019 Northern View (Prince Rupert, BC). All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20191003·PRH·a0000325498
“I just want a future for my kids if I have any, and if I don’t I will be really sad, because I want everyone to have a chance at life and just actually go for their dreams and not worry about if there’s going to be another year left to live,” she said. Gosnell’s mom and cousin came out in support of the strike but they stood on the sidelines to give voices to the next generation, as did their teachers who al-
Jenna Cocullo / The Northern View “ I am here to help stop climate change and to start trying to make things better but we need help,” said Kendra Robinson from Charles Hays Secondary School.
so came down to show their support during their lunch hour. “This is a chance for them to support and participate in the democratic process and I gave my students the choice to come or not come last week. A bunch of them were really empowered and so they came. I think they were excited because it was a chance for their voices to be heard, and they were heard and felt noticed,” Chris Reed, a teacher at Prince Rupert Middle School, said. Two strikes were held globally on Sept. 20 and Sept. 27 as the UN Climate Action Summit took place on Sept. 23. On Sept. 20 PRMS walked out of class at 11:30 a.m. to march to city hall. Some of their kids decided to return the following week to support the older Charles Hays students who were protesting after them. “We are back again because we really really believe in the cause,” said Grade 6 student Athena Eby, who came with her peer Heidi Bellis as well as two students from the Grade 7 cohort. Hannah Lindenblatt, Avery Lorette and
their peers from CHSS also came out for both protests during the week. Their main concerns are implementing better recycling programs, improving the city’s transit and starting more conversation at their school. “I think transportation is one of the more easy issues for the city to tackle and a great place to start overall. I myself walk as much as I possibly can to school and work. When it comes to the community, I think carpooling and public transport can be a valuable asset to work toward improving sustainability and ecology,” said Lorette, 17, who just got back from a science and ecology trip in Ottawa where he learned about individual actions against climate change. For Lindenblatt it is about bettering her own institutions and starting a conversation to exchange ideas. “We are considering starting an environmentalist group that comes out Fridays once a month or more and focuses on ways the school can improve. The biggest one is recycling and seeing about the heating which has been an issue,” she said. Fridays for Futures is a weekly studentled climate strike started by Swedish activist Greta Thunberg, who was marching with thousands of students in Montreal on Friday. Prince Rupert Northern View
Sunday, September 29, 2019 Nom de la source CBC News (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
CBC News (web site) • 600 words
'How dare you!': Young activists are harnessing the power of social media to capture the world's attention Ania Bessonov
T
their message across, but the current young generation has more than just an image and a message -- they've got social media, and they are masters at putting it to work.
Youth march in a climate strike march in Montreal on Friday. (Reuters/Andrej Ivanov)
The platform has existed for about half of this generation's lifetime, allowing them to have a unique fluency older people lack, explained Buzzfeed News curation editor and Party Lines podcast host Elamin Abdelmahmoud.
he Weekly with Wendy Mesley looks at just how powerful social media is for young activists to rally support for their causes
In just one year, Greta Thunberg went from being one lonely demonstrator stationed outside the Swedish parliament to a climate star joined by hundreds of thousands of people in cities worldwide. Seattle youth activist Jamie Margolin, 17, testified before United States' lawmakers alongside Thunberg this week. Like Thunberg, she too started small. Margolin started organizing climate rallies about a year ago with other young activists under the hashtag #ThisIsZeroHour.
© 2019 CBC/Radio-Canada. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190929·SRA·041
In her senior high school year, Parkland shooting survivor Leonor Muñoz and her classmates spearheaded numerous demonstrations after their hashtag #MarchForOurLives went viral. Since then, a number of gun control laws have been passed across U.S., but mostly at the state level.
"You have to imagine that social media is shaping their lives in a different way than it is shaping ours," he said. Here are two moments of youth activism going viral: Today's <a href="https://twitter.com/ hashtag/ WCW?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#WCW</a> is Emma Gonzales, the brave survivor of the Parkland High School shooting who recently gave a powerful speech demanding gun control. This is what real leadership looks like. THANK YOU. <a href="https://t.co/ kqvBYq6hgT">pic.twitter.com/ kqvBYq6hgT</a> &mdash;@itsgabrielleu
During the 1960s, flower power was used by anti-war demonstrators to get
They're grabbing the agenda and forcing
politicians, the mainstream media, and adults in general to pay attention.
not protect us." And they're not about to stop now.
"We know how to post at the right times, get hashtags trending, get people involved," said MuĂąoz. "We know social media and we know its limits." 'Emperor has no clothes' Social media's power to connect high volumes of people comes from its accessibility. Posts are able to be made and viewed in real-time, reactions can be publicly seen. "Everyone else could see that so much easier than they could ages before," Abdelmahmoud said. "I think that kind of changes the quality of the message." But he said while the quality of the conversation has shifted, the protests have yet to make the political impact they want. Watch: Wendy Mesley speaks with Parkland shooting survivor Leonor MuĂąoz and youth climate activist Jamie Margolin Wendy Mesley speaks with Parkland shooting survivor Leonor Munoz and youth climate activist Jamie Margolin. 0:45 "For now, politically, no, they're not having results because it's still mostly older white men who are in control of most of the policies that they want to change." But as MuĂąoz sees it, politicians are feeling the pressure and that message is spreading. "We've realized the emperor has no clothes and more important than that, we realize that for us, our silence will
"We're really making momentum and politicians are now really feeling the pressure that they have really two options. Either be a climate champion or get out," said Margolin. Cet article est paru dans CBC News (web site) https://www.cbc.ca/news/technology/h ow-dare-you-youth-activists-1.5301548
Sunday, September 29, 2019 Nom de la source Truro News (NS) (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu
Truro News (NS) (web site) • 1041 words
How dare you? - Climate crisis action demanded in daylong strike, rally in Middleton
Couverture géographique
Lawrence Powell
Régionale Provenance Truro, Nouvelle-Écosse, Canada
M
IDDLETON, N.S. -"How Dare You?"
"We have no Planet B" "Change or Perish" "You'll Die of Old Age, I'll Die of Climate Change" "Human Change, Not Climate Change" "What I Stand For is what I Stand On" "If you did your job, I'd be in School" "Taking a Break from my Learning to Teach You a Lesson" "Stop Denying the Earth is Dying!" "If you don't act now, We will" Those were just a few of the signs held high when scores of worried people took part in a climate crisis strike Sept. 27 in Middleton, dozens more gathered and marched in Annapolis Royal, and even more concerned Valley residents boarded a bus and joined a crowd of 10,000 in Halifax. © 2019 Truro News (NS) (web site). All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190929·WDN·002
The Middleton event was one of many strikes across the country and around the world as part of a weeklong global student climate strike, from Sept. 20 to 27, inspired by 16-year-old Swedish climate
crisis activist Greta Thunberg who stood with 500,000 supporters in Montreal on that day. The Middleton event saw young children, teens, NSCC students, and even grandparents taking part. Tables were set up and people painted signs, used Sharpies to write their message, and received lots of support from passersby. A mother and two young children stood for hours on the sidewalk in front of town hall waving their signs at passing traffic. VERY CONCERNED' "I'm here today at a public square across from Premier Stephen McNeil's office where students and concerned citizens of the planet are meeting to show politicians that the public in general now we think this is an urgent crisis and something has to be done," said Karen Jones from Bridgetown. She's a retired biologist who spent part of her career cataloguing endangered and extinct species. "I see around me parents, some small children. I see retired people. I see somebody who's running in our federal election over there. I see some people from the States. There's people from Virginia. There's people here from the Clean Annapolis River Project. There's young teenagers. There's grandmothers and grandfathers here. Just regular
Canadians are here. We're very concerned." But Friday's events give her something to hold onto. "It does make me hopeful. It makes me very hopeful," she said. "It's these young kids here that are going to really be the ones who inherit this mess that's going on now. They're so young. They're waking up to it so early."
ClichĂŠ said that while Clean Annapolis River Project usually takes a non-advocacy approach, this was different. "I thought in this case, where this is an issue of science and scientific fact and the fact that we have to recognize it, decided this was an issue that we should facilitate," he said, "and so CARP is organizing this and facilitating people's participation." ACTION
She said there is a sociological theory that if you can get three per cent of the people to change the way they think, after that society will fall into place pretty quickly. She hopes that is what is happening. YOUTH STRIKES "It's Climate Strike, Climate Rally that we're participating in in support of the youth strikes that have been happening throughout the year that have been inspired by Greta Thunberg," said Levi Cliche, with Clean Annapolis River Project that organized the day-long event in Middleton. Thunberg sailed across the Atlantic to New York where she delivered a blistering speech at the United Nations and later before the US Congress. She joined the climate strike in New York and promised to be in Montreal on Sept. 27. "We have quite a mix of groups here," Cliche said. "We have people from a variety of communities from Digby down through to Coldbrook. We have people from the United States that are participating with us. We have school groups. We have Clean Annapolis River Project, Extinction Rebellion and various other organizations."
Asked what the next federal government should do to deal with the climate crisis, Cliche said action needs to happen now. "They should recognize it as the crisis that it is and stand up and make real drastic changes in order to tackle the issue, recognizing that we have a limited amount of time to actually save ourselves from what we've created," he said. "As an individual I'm doing my best to reduce my consumption of unnecessary things," he said. "Trying to recognize that I live a life of relative luxury and think about every purchase decision I make in the context of my impact to the environment." Who does he want to hear the message from climate crisis strikers? "I think our political leaders, anybody that has some decision-making at a higher level," Cliche said. "I think we already recognize that individuals have some power to help with climate change, but systematically we need to make very big changes in order to tackle this issue." MITIGATION "I'm here today to support the acknowl-
edgement and action towards mitigation and adaptation to climate change on a large scale," said Randy Fredericks. He held a sign that said Human Change, Not Climate Change.' "We are essentially almost out of time and we really need to get on this. The solutions are already in place. We just need to organize ourselves and implement them in ways that make sense at our local community scales and in the wider contexts as well. Some things will make sense at a very local scale. Some things may be more grid size, especially with renewable energy." He said we can cut a lot of our current emissions through efficiency as well, and the cost to do that would be relatively low. Like Jones, Cliche believes people turning out to the climate strike was a hopeful sign. "And the fact that people have turned out from a variety of different communities and different age groups as a show of support is very hopeful," he said. "The fact that you can hear the honking in the background and people seem to be showing support as they see us here today shows, I think, that to a lot of people this is a very serious issue." Cet article est paru dans Truro News (NS) (web site) https://www.trurodaily.com/news/how-d are-you-climate-crisis-action-demande d-in-daylong-strike-rally-in-middleton-3 58062/
Sunday, September 29, 2019 • 17:00 EDT Nom de la source CBC Television - Power and Politics Type de source
CBC Television - Power and Politics • 1792 words
CLIMATE PROTESTS
Télévision et radio • Télévision Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
V
IT'S ASSY KAPELOS (NEWSCASTER):
ESPECIALLY SHOW
IT'S -- IT'S ENOUGH, WE'VE HAD
THEIR CONCERN FOR THIS VERY
ENOUGH WITH EMPTY PROMISES AND
IMPORTANT ISSUE. AND THAT IS WHY WE HAVE MANY
PRETTY WORDS.
CANDIDATES AND MEMBERS OF PARLIAMENT WHO ARE THERE.
ARE
ANGRY,
YOUNG
PEOPLE,
AND I THINK CANADIANS SEE THOSE PEOPLE PROTESTING TODAY SEE THAT
FRUSTRATED. BUT THEY'RE ALSO HOPEFUL. SEEING ALL OF THESE PEOPLE WOMAN
JUSTIN TRUDEAU'S PLAN IS FAILING, IT IS NOT AS ADVERTISED.
OUT, THEY KNOW THAT THERE'S A
THE CHOICE IS CLEAR IN THIS
POWER IN NUMBERS, THERE'S A
ELECTION. BETWEEN A CONSERVATIVE PARTY
POWER IN COMING TOGETHER. BUT IF WE MAKE THE RIGHT DECISIONS NOW, CHANGE THE
news·20190929·SPP·0pp190929004
WHEN
THIS IS AN INSPIRATION.
YOUNG PEOPLE THEY ARE
Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire.
ENCOURAGING
YOU SEE SO MANY PEOPLE,
THIS IS INCREDIBLE.
WE NEED REAL ACTION AND THESE
© 2019 CBC Television - Power and Politics. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.
ALWAYS
WE
CAN
COURSE OF DIRECTION THAT WE'VE BEEN ON FOR SO LONG.
THAT WON'T EVEN SHOW UP FOR THE MARCHES THEY
TODAY,
BECAUSE
WON'T SHOW UP TO FIGHT CLIMATE CHANGE. THAT IS THE ALTERNATIVE RIGHT
NOW. AND THAT'S WHY LIBERALS ARE SO FOCUSED ON DOING THE RIGHT THING, ON PULLING PEOPLE TOGETHER KNOW IT
AND
CANADIANS
IS TIME TO ACT ON CLIMATE WELCOME BACK TO THE SPECIAL SUNDAY EDITION OF "POWER AND POLITICS." THOUSANDS CANADIANS FLOODED
CLIMATE CHANGE. AND PARTY LEADERS REACTED ALL MOST
JOINS US BY FACE TIME.
OR THE END OF IT.
HI, EVERYBODY, THANKS FOR DOING
THE ONE THING THAT I FOUND
THIS.
PARTICULARLY NOTABLE WAS THE
THANKS FOR HAVING US ON.
PRESENCE OF JUSTIN TRUDEAU
EMILY, LET ME START WITH YOU.
ITSELF IN THE MARCH AND HOW THAT
THE BIGGEST MARCHES IN MONTREAL,
OF
WHAT THEY SEE AS AN ACTION ON
OR
NING
ALSO A VERY BIG MARCH IN
THE STREETS ON FRIDAY TO PROTEST
TALKING ABOUT
COLUMNIST FOR leDEVOIR EMILY
TALKING
VANCOUVER. WHAT'S SENSE OF WHAT -- HOW
YOUR
THINGS PLAYED OUT ON FRIDAY AND THE SIGNIFICANCE OF THE ISSUE OF
PLAYED OUT. SO YOU HAD HIM THERE, AND A LOT OF PEOPLE, YOU KNOW, SCREAMING RIGHT BEHIND HIM OR RIGHT BESIDE HIM, WHAT ABOUT THE PIPELINE?
CLIMATE CHANGE AND THE POLICIES
GRETA THUNBERG ADDRESSED THE
ON IT TO VOTERS IN QUEBEC?
FACT, THE SPEECH SHE GAVE AT THE
THEIR CLIMATE CHANGE PLANS.
WELL, I WAS IN THE MARCH ON
BUT IS THE MESSAGE RESONATING?
FRIDAY.
END OF THE MARCH, SHE ADDRESSED THE FACT THAT MOST PEOPLE IN
TIME TO GET SOME PERSPECTIVE.
IT'S STILL I THINK TO BE CONFIRMED BUT A LOT OF PEOPLE
FROM THE GROUND.
ARE SAYING THIS IS THE BIGGEST
CANADA WERE SEEN AS LEADERS OF
A FEW CANDIDATES DAYS AGO WE
MARCH HEAVY HAPPENED IN ALL OF
LOOKED AT -- WE ARE JOINED BY
QUEBEC HISTORY.
JEREMY NETTLE, A SENIOR REPORT
WE'RE TALKING ABOUT PEOPLE DOWN
FISH THE STAR VANCOUVER AND
ON THE STREETS. YOU COULD NOT SEE THE BEGIN-
CLIMATE CHANGE, AND FIGHTING CLIMATE CHANGE AND IN BOTH CASES, IT DIDN'T MEAN ANYTHING. SO IT GAVE VERY MUCH THE
IMPRESSION TRUDEAU
THAT
JUSTIN
WAS KIND OF PROTESTING HIMSELF, AND ESPECIALLY BECAUSE QUEBECERS IN PARTICULAR ARE VERY, VERY SENSITIVE TO THE ISSUE OF PIPELINES. SO IT DID GIVE, YOU KNOW, TURNED THE -- TURNED THE PAGE ON THE ISSUE OF THE BLACKFACE IN SOME WAYS AND PUT THE FOCUS OF THE CAMPAIGN BACK ON CLIMATE CHANGE AND THE ENVIRONMENT. BUT AT THE SAME TIME IT DOES NOT NECESSARILY LOOK GOOD FOR JUSTIN TRUDEAU TO BE IN A MARCH WHERE A
LOT OF THE -- WHEN THAT QUESTION
THE CONSERVATIVES IN LOST
OF HOW THE PURCHASE OF THE
100,000 VOTES IN BRITISH
PIPELINE MIGHT IMPACT THE
COLUMBIA FROM RIDINGS THAT
LIBERALS' SORT OF CREDIBILITY ON
TOUCHED SALT WATER.
THEIR CLIMATE CHANGE PLAN CAME UP, A LOT OF FOCUS WAS ON BC. HOW IS THAT PLAYING OUT DURING
I THINK PROBABLY PRESUME THAT SOME OF THAT HAD TO DO WITH THE TMX PIPELINE. AND SO AS WELL, IN THE LAST
THE CAMPAIGN THERE? PROVINCIAL FOUR
WELL, I MEAN, I DON'T THINK IT'S YET BEEN AS QUITE A -QUITE AS BIT OF AN ISSUE AS MAYBE IT WAS EXPECTED TO BE, BECAUSE WE HAVE HAD SOME DISTRACTIONS IN TERMS OF THE BLACKFACE CETERA.
SCANDAL,
ELECTION,
THE
RIDINGS THAT ARE RIGHT WHERE THE
ET
BUT MAKE NO MISTAKE, TMX IS
LOT -- HE HAD TO HAVE SO MANY
STILL VERY, VERY VOLATILE IN
BODYGUARDS AROUND HIM FOR HIM
BRITISH COLUMBIA.
NOT TO BE ACTUALLY THE TARGET OF
2015
I WAS LOOKING AT SOME NUMBERS
THE MARCH ITSELF.
FROM LAST ELECTION AND, YOU KNOW,
IN THE LEAD-UP TO THE
THE DOGWOOD INITIATIVE HAD
CAMPAIGN, JEREMY, OF COURSE A
DONE SOME CRUNCHING THAT SHOWED
PIPELINE FLIPPED TO THE PROMISE
TERMINATES
NDP
WHO
ALL
HAD
A
TO -- TO OPPOSE THE PIPELINE DURING THE 2017 PROVINCIAL ELECTION. SO, YOU KNOW, IT'S DEFINITELY SOMETHING THAT'S GOING TO BE ON THE MINDS OF A LOT OF VOTERS I THINK IN THE LOWER MAINLAND AND UP -- UP IN THE NORTHERN PARTS OF BRITISH COLUMBIA WHERE THEY
TEND TO SUPPORT OIL AND GAS MORE
AND I THINK A LOT OF PEOPLE WHO
OFFER REALLY DOESN'T NECESSARILY
THAN THEY DO DOWN IN VANCOUVER,
HAVE CSSUE
EVEN IS PART OF THE CONVERSATION
OBVIOUSLY IT WILL PROBABLY STILL BE HAD THE SAME -- THE SAME BUDDING OFFENCE. EMILY, THE CONSERVATIVE LEADER ANDREW SCHEER DIDN'T ATTEND ANY OF THE PROTESTS. HIS PARTY HAS PUT FORWARD A CLIMATE CHANGE PLAN, OBVIOUSLY THERE'S A DISCUSSION TO BE HAD AROUND THE MERITS OF EACH OF THE PLANS, BUT DO YOU THINK IT MATTERS TO QUEBECERS THAT HE WASN'T PHYSICALLY AT ONE OF THE PROTESTS OR HOW DO THEY INTERPRET THE CONSERVATIVES WHERE CLIMATE CHANGE IS
HAVE CONSERVATIVE-ISSUE VALUES, MORE WHO
NATIONALISTS,
PEOPLE
WOULD, FOR EXAMPLE, JOIN THE CONSERVATIVE PLATFORM, ON ISSUES
AT THIS POINT AS FAR AS ENVIRONMENTAL ISSUES ARE CONCERNED. JEREMY, DURING THE SHOW TODAY, WE'VE BEEN -- WE WERE
OF IMMIGRATION A LOT OF THOSE
TALKING TO SOME STRATEGISTS
VOTES ARE ACTUALLY GOING TO THE
ABOUT BEING AT THE HALFWAY POINT
BLOC QUÉBÉCOIS WHO'S ON THE
AND WHAT THEY THINK THIS
RISE. SO BECAUSE THE BLOC IS THERE,
CAMPAIGN IS ABOUT.
YOU HAVE A PARTY AVAILABLE IN QUEBEC THAT CAN TALK TO PEOPLE'S CONCERN ABOUT THE ENVIRONMENT AND -- AND, YOU KNOW, HAVE A -A VERY SKEPTICAL OF IMMIGRATION
CONCERNED?
PLATFORM AT THE SAME TIME, VERY
I DON'T THINK THE CONSERVATIVES ARE EVEN PART OF
AUTONOMOUS, A PLATFORM AT THE
THE CONVERSATION, AT THIS POINT.
SAME TIME SO THE CONSERVATIVE
BASED ON YOUR CONVERSATIONS IN SO IT'S PROBABLY SOMETHING THAT WILL HAVE BRITISH
AN
EFFECT
IN
COLUMBIA FEDERALLY. AND THAT IS THE LOST OF FORESTRY SECTOR JOBS, LOST 6,000 JOBS IN THE FORESTRY SECTOR THIS YEAR AND THE OTHER ONE OF COURSE IS THE MONEY LAUNDERING ISSUE. I SPOKE AT BC'S ATTORNEY GEN-
ERAL
MENT
LAST WEEK AND HE WAS COMING DOWN
OF HOW THE BLOC IS DOING IN THIS
PRETTY HARD ON THE FEDERAL
CAMPAIGN AND THE POTENTIAL
GOVERNMENT FOR NOT TAKING ANY
THREAT THEY POSE TO OTHER PARTIES?
ACTION THAT HE CRACK COCAINES TO
I MEAN, THEY ARE DOING MUCH
BE,
BETTER THAN THE LAST CAMPAIGN
CRACK HE CONSIDERS TO BEIMPACTFUL, INP HAVING AS FAR AS HE KNOWS NOT A SIM OFFICER DEDICATED TO TACKLING THE PROGRAM WHICH OF COURSE IS BLAMED FOR THE FENTANYL ISSUE AS WELL AS RISING HOME PRICES HERE IN VANCOUVER. SO FEDERALLY, THOSE TWO PROVINCIAL ISSUES COULD END UP POKING UP. EMILY, YOU MENTIONED THE BLOC. AS WE LOOK TOWARDS THE TVA DEBATE THIS WEEK, WHAT -WHAT -- WHAT'S YOUR ASSESS-
FOR SURE. IF -- IF THE NUMBERS STAY WHAT
FOUR WAY RACE THAT STARTS TO BE A LOT OF PEOPLE. IN TERMS OF VOTE SPLITTING AND HOW THAT'S ACTUALLY GOING TO TURN OUT ON THE MAP, IT'S GOING TO SHE -- IT'S GOING TO BE HARD TO -- TO PREDICT IN SOME RIDINGS
THEY ARE, IT'S GOING TO TURN
BECAUSE OF JUST HOW MANY PARTIES
INTO A LOT MORE SEATS THAN WHAT
ARE CONCEDING IN QUEBEC.
THEY HAD PREVIOUSLY.
THERE'S OF COURSE MAXIME BERNIER
NOW, IT'S -- IT MAKES IT VERY DIFFICULT, ACTUALLY QUEBEC MAKES IT -- BECOMES KIND OF A QUESTION MARK BECAUSE THEY DO HAVE THE LIBERALS AND THE BLOC AND THE GREEN MEMBERS ARE COMING UP AS WELL AND YOU HAVE THE NDP. SO YOU -- YOU HAVE SOME RIDINGS WHERE YOU HAVE A FOUR WAY -A
IN HIS HOME RIDING AS WELL, IN LA BEAUCE, SO THERE'S A LOT OF OPTIONS THERE, BUT FOR SURE THE IDEA THAT FRANÃ&#x2021;OIS LEGAULT AS WELL, THE PREMIER, BASICALLY HE LAUNCHED A WHOLE BUNCH OF DEMANDS FOR QUEBEC VERY MUCH MEECH LAKE -- LAKE MEACHAM STYLE, THIS IS WHAT QUEBEC WANTS OUT OF THE POLITICAL LEADERS
FOR
WELL, THE MOST INTERESTING,
I THINK THAT IT'S ALMOST, YOU
THE ELECTION. THE FACT THAT THE BLOC QUÉBÉCOIS
THE MAIN EVENT FOR BC IN THIS
KNOW, IT'S -- IT'S TOO CLOSE TO
ELECTION IS I THINK VANCOUVER
MAKE ANY KIND OF DEFINITIVE
IS BASICALLY VERY MUCH ALIGN IDEOLOGY LEGAULT.
ISLAND WHERE YOU HAVE THE NDP
WITH
PEOPLE WERE LEGAULT'S
FRANÇOIS
HAPPY
WITH
STRUGGLING TO HOLD ON TO THE YOU
GOVERNMENT, ALSO LIKELY TO VOTE
GAPES THEY MADE THERE VERSUS THE
FOR THE BLOC AT THE FEDERAL
GREEN PARTY AND ELIZABETH MAY'S
LEVEL. BUT LEGAULT IS ALSO A VERY DIVISIVE PREMIER SO THE PEOPLE
GOING TO BE HITTING VANCOUVER ISLAND FOR THE LATTER HALF OF
ARE NOT HAPPY WITH LEGAULT ARE
THIS WEEK.
MORE LIKELY TO LOOK AT JUSTIN
AND SO THAT LOOKS LIKE IT'S
TRUDEAU OR JAGMEET SINGH FOR THS
GOING TO BE THE BIGGEST FIGHT
WELL. JEREMY, LAST WORD TO YOU. WHAT'S YOUR SENSE OF HOW CLOSE THE RACE IS IN BC, AND THE -HOW MANY -- HOW MANY RIDINGS YOU
GOING ON HERE.
PREDICTIONS IN BRITISH COLUMBIA RIGHT NOW T WILL BE VERY INTERESTING. YEAH, FEELS LIKE THAT ACROSS THE COUNTRY. THANKSVITCH TO BOTH OF YOU, THANKS TO EMILY, NICOLA AND JEREMY, APPRECIATE YOUR PERSPECTIVES TODAY. IF YOU MISSED PART OF THE SHOW, CHECK OUT THE "POWER AND POLITICS" PODCAST, YOU WILL FIND IT AT CBC.ca/PODCAST, THAT'S
AS FOR THE REST OF IT, IT WILL
IT FOR POWER AND POLITICS TODAY ON THIS SUNDAY, I'M VASSY
BE INTERESTING TO SEE HOW THE
KAPELOS, BACK AT 5:00 O'CLOCK
LOWER MAINLAND DOES, IF THE CONSERVATIVES CAN TAKENY OF THE
THINK WILL BE THAT KIND OF A
SEATS BACK THAT THEY LOST LAST
TOSS UP THAT CLOSELY FOUGHT
ELECTION FROM THE LIBERALS.
BETWEEN A NUMBER OF PARTIES?
SO IT'S DEFINITELY A TIGHT RACE.
EASTERN TIME TOMORROW. LOTS MORE COMING UP ON CBC NEWS NETWORK, STAY WITH US, AND HAVE A GREAT DAY. © 2019 Canadian Broadcasting Corporation
Sunday, September 29, 2019 Nom de la source Kings County News (NS) (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu Couverture géographique Locale
Kings County News (NS) (web site) • 1041 words
How dare you? - Climate crisis action demanded in daylong strike, rally in Middleton Lawrence Powell
Provenance Berwick, Nouvelle-Écosse, Canada
M
IDDLETON, N.S. -"How Dare You?"
"We have no Planet B" "Change or Perish" "You'll Die of Old Age, I'll Die of Climate Change" "Human Change, Not Climate Change" "What I Stand For is what I Stand On" "If you did your job, I'd be in School" "Taking a Break from my Learning to Teach You a Lesson" "Stop Denying the Earth is Dying!" "If you don't act now, We will" Those were just a few of the signs held high when scores of worried people took part in a climate crisis strike Sept. 27 in Middleton, dozens more gathered and marched in Annapolis Royal, and even more concerned Valley residents boarded a bus and joined a crowd of 10,000 in Halifax. © 2019 Kings County News (NS) (web site). All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190929·WNJ·003
The Middleton event was one of many strikes across the country and around the world as part of a weeklong global student climate strike, from Sept. 20 to 27, inspired by 16-year-old Swedish climate
crisis activist Greta Thunberg who stood with 500,000 supporters in Montreal on that day. The Middleton event saw young children, teens, NSCC students, and even grandparents taking part. Tables were set up and people painted signs, used Sharpies to write their message, and received lots of support from passersby. A mother and two young children stood for hours on the sidewalk in front of town hall waving their signs at passing traffic. VERY CONCERNED' "I'm here today at a public square across from Premier Stephen McNeil's office where students and concerned citizens of the planet are meeting to show politicians that the public in general now we think this is an urgent crisis and something has to be done," said Karen Jones from Bridgetown. She's a retired biologist who spent part of her career cataloguing endangered and extinct species. "I see around me parents, some small children. I see retired people. I see somebody who's running in our federal election over there. I see some people from the States. There's people from Virginia. There's people here from the Clean Annapolis River Project. There's young teenagers. There's grandmothers and grandfathers here. Just regular
Canadians are here. We're very concerned." But Friday's events give her something to hold onto. "It does make me hopeful. It makes me very hopeful," she said. "It's these young kids here that are going to really be the ones who inherit this mess that's going on now. They're so young. They're waking up to it so early."
ClichĂŠ said that while Clean Annapolis River Project usually takes a non-advocacy approach, this was different. "I thought in this case, where this is an issue of science and scientific fact and the fact that we have to recognize it, decided this was an issue that we should facilitate," he said, "and so CARP is organizing this and facilitating people's participation." ACTION
She said there is a sociological theory that if you can get three per cent of the people to change the way they think, after that society will fall into place pretty quickly. She hopes that is what is happening. YOUTH STRIKES "It's Climate Strike, Climate Rally that we're participating in in support of the youth strikes that have been happening throughout the year that have been inspired by Greta Thunberg," said Levi Cliche, with Clean Annapolis River Project that organized the day-long event in Middleton. Thunberg sailed across the Atlantic to New York where she delivered a blistering speech at the United Nations and later before the US Congress. She joined the climate strike in New York and promised to be in Montreal on Sept. 27. "We have quite a mix of groups here," Cliche said. "We have people from a variety of communities from Digby down through to Coldbrook. We have people from the United States that are participating with us. We have school groups. We have Clean Annapolis River Project, Extinction Rebellion and various other organizations."
Asked what the next federal government should do to deal with the climate crisis, Cliche said action needs to happen now. "They should recognize it as the crisis that it is and stand up and make real drastic changes in order to tackle the issue, recognizing that we have a limited amount of time to actually save ourselves from what we've created," he said. "As an individual I'm doing my best to reduce my consumption of unnecessary things," he said. "Trying to recognize that I live a life of relative luxury and think about every purchase decision I make in the context of my impact to the environment." Who does he want to hear the message from climate crisis strikers? "I think our political leaders, anybody that has some decision-making at a higher level," Cliche said. "I think we already recognize that individuals have some power to help with climate change, but systematically we need to make very big changes in order to tackle this issue." MITIGATION "I'm here today to support the acknowl-
edgement and action towards mitigation and adaptation to climate change on a large scale," said Randy Fredericks. He held a sign that said Human Change, Not Climate Change.' "We are essentially almost out of time and we really need to get on this. The solutions are already in place. We just need to organize ourselves and implement them in ways that make sense at our local community scales and in the wider contexts as well. Some things will make sense at a very local scale. Some things may be more grid size, especially with renewable energy." He said we can cut a lot of our current emissions through efficiency as well, and the cost to do that would be relatively low. Like Jones, Cliche believes people turning out to the climate strike was a hopeful sign. "And the fact that people have turned out from a variety of different communities and different age groups as a show of support is very hopeful," he said. "The fact that you can hear the honking in the background and people seem to be showing support as they see us here today shows, I think, that to a lot of people this is a very serious issue." Cet article est paru dans Kings County News (NS) (web site) https://www.kingscountynews.ca/news/ local/how-dare-you-climate-crisis-actio n-demanded-in-daylong-strike-rally-inmiddleton-358062/
Sunday, September 29, 2019 Nom de la source The Annapolis County Spectator (NS) (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu Couverture géographique
The Annapolis County Spectator (NS) (web site) • 1041 words
How dare you? - Climate crisis action demanded in daylong strike, rally in Middleton Lawrence Powell
Locale Provenance Annapolis Royal, Nouvelle-Écosse, Canada
M
crisis activist Greta Thunberg who stood IDDLETON, N.S. -"How Dare You?"
"We have no Planet B" "Change or Perish" "You'll Die of Old Age, I'll Die of Climate Change" "Human Change, Not Climate Change" "What I Stand For is what I Stand On" "If you did your job, I'd be in School" "Taking a Break from my Learning to Teach You a Lesson" "Stop Denying the Earth is Dying!" "If you don't act now, We will" Those were just a few of the signs held high when scores of worried people took part in a climate crisis strike Sept. 27 in Middleton, dozens more gathered and marched in Annapolis Royal, and even more concerned Valley residents boarded a bus and joined a crowd of 10,000 in Halifax. © 2019 The Annapolis County Spectator (NS) (web site). All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190929·WNX·002
The Middleton event was one of many strikes across the country and around the world as part of a weeklong global student climate strike, from Sept. 20 to 27, inspired by 16-year-old Swedish climate
with 500,000 supporters in Montreal on that day. The Middleton event saw young children, teens, NSCC students, and even grandparents taking part. Tables were set up and people painted signs, used Sharpies to write their message, and received lots of support from passersby. A mother and two young children stood for hours on the sidewalk in front of town hall waving their signs at passing traffic. VERY CONCERNED' "I'm here today at a public square across from Premier Stephen McNeil's office where students and concerned citizens of the planet are meeting to show politicians that the public in general now we think this is an urgent crisis and something has to be done," said Karen Jones from Bridgetown. She's a retired biologist who spent part of her career cataloguing endangered and extinct species. "I see around me parents, some small children. I see retired people. I see somebody who's running in our federal election over there. I see some people from the States. There's people from Virginia. There's people here from the Clean Annapolis River Project. There's young teenagers. There's grandmothers and grandfathers here. Just regular
Canadians are here. We're very concerned." But Friday's events give her something to hold onto. "It does make me hopeful. It makes me very hopeful," she said. "It's these young kids here that are going to really be the ones who inherit this mess that's going on now. They're so young. They're waking up to it so early."
ClichĂŠ said that while Clean Annapolis River Project usually takes a non-advocacy approach, this was different. "I thought in this case, where this is an issue of science and scientific fact and the fact that we have to recognize it, decided this was an issue that we should facilitate," he said, "and so CARP is organizing this and facilitating people's participation." ACTION
She said there is a sociological theory that if you can get three per cent of the people to change the way they think, after that society will fall into place pretty quickly. She hopes that is what is happening. YOUTH STRIKES "It's Climate Strike, Climate Rally that we're participating in in support of the youth strikes that have been happening throughout the year that have been inspired by Greta Thunberg," said Levi Cliche, with Clean Annapolis River Project that organized the day-long event in Middleton. Thunberg sailed across the Atlantic to New York where she delivered a blistering speech at the United Nations and later before the US Congress. She joined the climate strike in New York and promised to be in Montreal on Sept. 27. "We have quite a mix of groups here," Cliche said. "We have people from a variety of communities from Digby down through to Coldbrook. We have people from the United States that are participating with us. We have school groups. We have Clean Annapolis River Project, Extinction Rebellion and various other organizations."
Asked what the next federal government should do to deal with the climate crisis, Cliche said action needs to happen now. "They should recognize it as the crisis that it is and stand up and make real drastic changes in order to tackle the issue, recognizing that we have a limited amount of time to actually save ourselves from what we've created," he said. "As an individual I'm doing my best to reduce my consumption of unnecessary things," he said. "Trying to recognize that I live a life of relative luxury and think about every purchase decision I make in the context of my impact to the environment." Who does he want to hear the message from climate crisis strikers? "I think our political leaders, anybody that has some decision-making at a higher level," Cliche said. "I think we already recognize that individuals have some power to help with climate change, but systematically we need to make very big changes in order to tackle this issue." MITIGATION "I'm here today to support the acknowl-
edgement and action towards mitigation and adaptation to climate change on a large scale," said Randy Fredericks. He held a sign that said Human Change, Not Climate Change.' "We are essentially almost out of time and we really need to get on this. The solutions are already in place. We just need to organize ourselves and implement them in ways that make sense at our local community scales and in the wider contexts as well. Some things will make sense at a very local scale. Some things may be more grid size, especially with renewable energy." He said we can cut a lot of our current emissions through efficiency as well, and the cost to do that would be relatively low. Like Jones, Cliche believes people turning out to the climate strike was a hopeful sign. "And the fact that people have turned out from a variety of different communities and different age groups as a show of support is very hopeful," he said. "The fact that you can hear the honking in the background and people seem to be showing support as they see us here today shows, I think, that to a lot of people this is a very serious issue." Cet article est paru dans The Annapolis County Spectator (NS) (web site) https://www.annapoliscountyspectato r.ca/news/local/how-dare-you-climate-c risis-action-demanded-in-daylong-strik e-rally-in-middleton-358062/
Saturday, September 28, 2019 Nom de la source Toronto Star (ON) Type de source Presse • Journaux Périodicité
Toronto Star (ON) • ONT • p. A1,A22 • 1542 words
'This is our future' Students across the country join activist Greta Thunberg to strike for climate action
Quotidien Couverture géographique
Sahar Fatima, Kenyon Wallace and May Warren Toronto Star
Provinciale Provenance Toronto, Ontario, Canada
p. a1
p. a22
I
n Toronto, they danced in the streets. In Montreal, they heckled Justin Trudeau. In Calgary, they marched in gas masks in the rain.
But everywhere, the message was clear: their house is on fire. The planet is burning, and the adults who hold the power must act now before it's too late. Thousands of young people, from toddlers to teenagers, took to the streets Friday in at least 85 Canadian cities and in dozens of other countries around the world for a massive global climate strike to draw attention to the world's lack of action on climate change. Inspired by teen activist Greta Thunberg's Fridays for Future movement, they held signs that read, "Boomers, we will not forgive you" and chanted, "There is no planet B."
Copyright 2019. Toronto Star Newspapers Limited. Reproduced with permission of the copyright owner. Further reproduction or distribution is prohibited without permission. All Rights Reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·TTA·20190928-55802573
Thunberg, who joined the march in Montreal, started the global movement for students last year, encouraging them to leave class in her native Sweden. But on Friday it widened, as parents, grandparents, teachers and friends, faith groups and Indigenous leaders, and even some corporations joined the call for climate action. In Toronto's east end, Arianna Moodie gathered students outside Riverdale Collegiate Institute, handing out green
felt pins as they prepared to board a streetcar and head to the rally at Queen's Park. A green stuffed turtle peeked out of the pocket of Moodie's grey blazer. "It's our mascot," the Grade 11 student said, as her friend Oliver Metz-Strauss talked about ending plastic straw use to save the turtles. Moodie, 16, said she wanted to go to the strike because it's important. "It's something that a lot of the adults aren't necessarily taking action on because it's something that doesn't affect them as much," she said. "But it's also empowering for us." Her friend Sophie Palleja said, "I think it's really important for us young people to show the adults that when you're truly passionate about something then things can change. "This is our future, this is what our life is going to be. If we don't save it, we won't have much of a future, and that's not OK." Groups of kids trickled out of the school building, making their way into already packed streetcars. At each stop more people, including adults and small children, with signs
tied to board as people inside and outside waved to each other through the windows. Finally, Moodie's group reached Queen's Park where hundreds were gathered and drums were beating. The teens weaved through the crowd, admiring signs such as one that said, "This isn't what I meant by Hot Girl Summer." Moodie and Palleja both said their parents were supportive of them skipping school to attend the strike. "They've always raised me to speak up for what I'm passionate about and that's sort of the reason why I planned it," Moodie said. Lucas Chatoor, 18, showed up at the Queen's Park rally with his father, Ralph Chatoor, 58. Ralph said he was there to spread the message that we have to "preserve the Earth for the benefit of my son and his children and their children." Seventeen-year-old Kat Rezek, a Grade 12 student at Leaside High School, was focused on her own future children. "Something needs to be done very soon," she said. "Our kids are going to have nothing if nothing changes." Bob Willard, a grandfather from Whitby, carried a sign that read "Grandpas for Future." "This is so overdue," he said. "We're running out of runway." Even pets got in on the global call. Rose Tavelli brought her eight-year-old Labradoodle Poncho, who wore a sign saying "I don't want to be a hot dog."
The science is clear that 2020 is a make it or break it year in terms of meeting emissions targets to get to net zero emissions by 2050. An October 2018 report from the Intergovernmental Panel on Climate Change found that in order to keep the Earth from warming no more than 1.5 C above pre-industrial levels, as opposed to two degrees, global emissions of greenhouse gases would need to fall to net zero by 2050. The difference of half a degree is monumental and would have far-reaching impacts in terms of extreme weather, Arctic sea ice and coral reefs. The marches end the global "week for our future" which included similar rallies last Friday, and an emergency session at the United Nations in New York. Students took to the streets in more than a dozen countries from India to Italy. Sixteen-year-old Thunberg met briefly with Trudeau behind closed doors Friday morning. She told reporters afterwards that she'd told him what she tells all world leaders: "Just listen to the science." The marchers have a concrete list of demands, including saying no to new oil and gas projects and cutting emissions to a quarter of what they were in 2005 by 2030. At a speech to a massive Montreal crowd, Thunberg said she estimates more than 6.6 million people took part in climate strikes around the world. Canada and Sweden have a lot in common, like hockey and cold winters, she said. They're also both "allegedly" climate leaders. "In both cases, it means absolutely nothing," she said to loud cheers. "Because
in both cases it's just empty words." As she went on to describe the amount of greenhouse gases countries have left to emit before the Earth sees a 1.5 C increase in global temperatures, the crowd quieted. "We are not in school today, you are not at work today, because this is an emergency," she said. "We will not be bystanders." The UN summit has disappointed the strikers, she added, "so today we are millions around the world striking and marching again and we will keep doing it until they listen." Canadian protests got rolling first on the East Coast, with crowds gathering at Memorial University in St. John's, and at Victoria Park in Halifax, where marchers wound through the centre of the city and ended at the headquarters of Nova Scotia Power. A Mi'kmaq honour song was sung accompanied by a drum beat and the thunderous clapping of a giant crowd. At noon, Montreal students gathered for the march by the Sir George-Étienne Cartier monument on Parc Avenue, in Parc Mont-Royal close to downtown. Some accused Trudeau of using the strike as a publicity stunt. "The hypocrisy of this gesture is flagrant," organizers wrote in a statement. "You are protesting with us against the Trans Mountain pipeline that you bought with Canadian dollars, and against the millions of dollars the government (subsidizes) to oil and gas companies," wrote La Planète s'invite à l'Université, a coalition of university students organizing climate strikes in
Quebec. "In other words, you are protesting against yourself." In Edmonton, more than a thousand people marched to Alberta's legislature, many chanting against pipelines and fossil fuels. One young woman carried a sign that read "If the Jonas brothers can make a comeback so can our climate." Calgary protesters were not deterred by rain; one group gave CPR to an inflatable globe on a stretcher to call for emergency medical attention to the planet. Vancouver protesters made their way to city hall and then marched about three kilometres, over the Cambie Bridge. Four of the six mainstream party leaders marched in the strikes. NDP Leader Jagmeet Singh marched in Victoria. Trudeau, Green Leader Elizabeth May and Bloc QuÊbÊcois Leader YvesFrançois Blanchet all marched in Montreal. Conservative Leader Andrew Scheer said there would be Conservative representation at the Montreal march, but he did not attend any events. Maxime Bernier, the only national party leader to deny climate change is a crisis caused by human activity, campaigned in his home riding of Beauce in Quebec. Canada's current goal is to cut emissions to 70 per cent of 2005 levels by 2030, although Trudeau and May have both promised to exceed that and to make Canada carbon neutral by 2050. Thunberg sailed across the Atlantic in a zero-emissions yacht to lead the charge. She's been hailed as a climate Joan of Arc by supporters, but mocked by politicians such as Bernier and Donald Trump.
"I don't understand why grown-ups would choose to mock children and teenagers for just communicating and acting on the science when they could do something good instead," she said on Friday. "But I guess they must feel like their world view or their interests or whatever it is, is threatened by us. We should take as a compliment that we are having so much impact that people want to silence us. We've become too loud for people to handle so they try to silence us." Back in Toronto as the climate strike began to wind down, the Riverdale C.I. students were happy with the exciting day they had. "I think my favourite part was standing outside of our school and just seeing the doors open and all of the kids coming out of their classes ... Seeing all the young people who wanted to create this change with us," Palleja said. With files from The Canadian Press, Hamdi Issawi in Edmonton, Andrew Jeffrey in Calgary, Ainslie Cruickshank in Vancouver, Miriam Lafontaine in Montreal and Yvette d'Entremont in Halifax.
Saturday, September 28, 2019 Nom de la source CBC News (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu
CBC News (web site) • 94 words
Greta Thunberg addresses hundreds of thousands at Montreal climate march
Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
H
undreds of thousands of people thronged the streets of Montreal on Friday in a climate march that turned the city's downtown into a sea of placard-waving protesters, before environmental activist Greta Thunberg addressed the crowd at the end of the protest. Hundreds of thousands of people thronged the streets of Montreal on Friday in a climate march that turned the city's downtown into a sea of placardwaving protesters, before environmental activist Greta Thunberg addressed the crowd at the end of the protest. 3:59 Cet article est paru dans CBC News (web site) https://www.cbc.ca/news/thenational/gr eta-thunberg-addresses-hundreds-of-t housands-at-montreal-climate-marc h-1.5301344
© 2019 CBC/Radio-Canada. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·SRA·007
Saturday, September 28, 2019 Nom de la source CBC News (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu
CBC News (web site) • 1818 words
Worried about climate change? You've got a tough decision to make
Couverture géographique
Aaron Wherry
Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
C
Skeptics on the political right also have been joined by newly aggressive voices on the left -- Green and NDP leaders who are saying we must go further and faster.
On climate change, the choice facing Canadian voters in this federal election is stark -- and not perfectly simple.
The greatest policy gap, measured in terms of declared and demonstrated ambition, lies between the Conservatives and the other three major parties -- a difference that was underlined on Friday by Conservative Leader Andrew Scheer's decision to pass on taking part in one of Friday's massive climate rallies.
limate change is shaping up to be a key issue in the current federal election campaign maybe even the one that decides who wins all the marbles next month. But that doesn't make the choice facing concerned Canadians any easier.
Elections can be complicated that way. And if solving climate change was easy, we'd have done it by now. Climate policy has been at the forefront of a federal election just once before -in 2008, when Stéphane Dion proposed a national carbon tax and Stephen Harper's Conservatives responded by claiming that such a policy would bring about economic ruin. That campaign ultimately was overtaken by an economic crash and the arrival of the Great Recession. But the partisan fight over Dion's proposal set a template for the debate about climate policy in Canada, one that's still at work in 2019.
© 2019 CBC/Radio-Canada. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·SRA·030
If anything is different now, it's that teenagers are in the streets. And that the fires and floods and storms of recent years have made climate change something more than a theoretical threat.
The Conservative pause The Conservatives aren't proposing to do nothing, of course, but they would do less than what the Liberals have done or are proposing to do. Scheer has said that his government's first act would be to repeal the federal carbon price. He would scrap the clean fuel standard. The existing "output-based pricing system" for heavy emitters would be replaced with a requirement that firms invest an unspecified amount in green technology or research. Conservative Leader Andrew Scheer delivers a speech on the environment in Chelsea, Que., on Wednesday, June 19, 2019. (Adrian Wyld/The Canadian Press)
The Conservative plan expresses an interest in Canada's current international target -- to reduce emissions by 30 per cent below 2005 levels by 2030 -- but it's not clear how a Conservative government would get anywhere near it. Independent analyses have found that the Conservatives would miss the target for 2030 by either 109 megatonnes or 179 megatonnes. In that latter scenario, modelled by Mark Jaccard of Simon Fraser University, total national emissions would actually rise -- from 700 megatonnes in 2020 to 710 megatonnes in 2030. Scheer's approach amounts to a pause -scaling back on Canadian action while waiting to see what larger countries do. Indeed, part of the Conservative plan is premised on the possibility that other countries, like China, will turn to Canada for help (and allow Canada to take credit for the emission reductions that result). On Friday, Scheer suggested that widening a car tunnel in British Columbia would lead to reduced emissions -- a dubious proposition that clashes with what we know about the behaviour of motorists. The Liberals' 'not perfect' plan Eleven years after Dion, Liberal Leader Justin Trudeau is still defending his choice of climate actions. But in one of the Liberal Party's newest campaign ads, Trudeau looks into the camera and acknowledges the counter-argument -- that he needs to do more. "Of course, it's not perfect," he says of the Liberal plan, "and we need to do more." Liberal Leader Justin Trudeau met with Swedish teen climate change activist
Greta Thunberg this morning ahead of a mass rally in Montreal calling for urgent action to fight climate change. He met with her in his capacity as prime minister and the pair spoke in private for about 15 minutes. 0:54 Canada's current emissions target was established by the Harper government. Trudeau declined to set a more ambitious objective -- a decision for which he is still criticized by New Democrats and Greens, and activists who argue Canada should be doing more. When the Conservatives left office in 2015, Canada was on track to miss the 2030 target by 300 megatonnes. Three years later, a federal analysis of recent federal and provincial policies determined that the gap had been reduced to 79 megatonnes. The Liberals point to those gains as an indication of substantial progress. Critics point to the remaining 79 megatonnes as proof of failure.
Still, there's no complete accounting for all of that 79 megatonne gap. That's not the only aspect of his government's climate agenda that Trudeau has been called upon to explain, of course. As he marched at the climate rally in Montreal on Friday, a group of demonstrators near him rhythmically chanted, "What about ... the pipeline?" Thousands of protesters march through the streets of downtown Toronto to demand governments get serious about fighting climate change Friday. (Patrick Morrell/CBC) Trudeau (and others) argue that it's possible to both build the Trans Mountain pipeline expansion and take action on climate change, to proceed with the project and still hit Canada's international target. But he's up against a reflexive impression among many voters that a new pipeline does not belong in a future that will require great amounts of clean energy.
Since the spring budget, and through the first weeks of the campaign, the Liberals have been attempting to compensate for the gap: new incentives to encourage the purchase of zero-emission vehicles, a tax cut for firms that develop clean technology, interest-free loans to cover the cost of retrofitting homes.
"Trees won't hide the pipeline you bought," NDP Leader Jagmeet Singh tweeted at Trudeau on Friday. (Singh himself has struggled to explain his position on another resource development, but that's another matter.)
That lingering gap
Viewed from one perspective, Canada has some of the most stringent climate policies in the G20. And underlying the debate about Trans Mountain are significant questions about the national economy and national unity, most of which have been side-stepped by pipeline opponents over the last four years.
On Friday, before taking part in that massive climate march in Montreal, Trudeau announced that a re-elected Liberal government would plant two billion trees over the next ten years -- part of a larger plan to use natural carbon sinks to reduce emissions by 30 megatonnes.
The bigger questions
Viewed from another perspective, the prime minister is still a hypocrite.
Still, the New Democrats and Greens aren't just opposed to the Trans Mountain expansion. They're also promising to do more to reduce emissions. The NDP would like to cut emissions by approximately 50 per cent below 2005 levels by 2030. The Greens would set a target of 60 per cent. People hold signs depicting Ontario Premier Doug Ford, Conservative leader Andrew Scheer and U.S. President Donald Trump as they march in Ottawa as part of a Global Climate Strike, protesting against climate change and inaction on Friday, Sept. 27, 2019. (Justin Tang/ Canadian Press) Neither party has yet produced projections that show exactly how they would get to those levels. In the meantime, both parties are promoting ambitious policy goals. The NDP says it would retrofit half of all homes by 2030. The Greens say they would ensure that every building in Canada -- "residential, commercial and institutional" -- would be carbon neutral by 2030. The New Democrats want to achieve net-zero electricity generation nationally by 2030. The Greens want to remove all fossil fuel generation from the electricity grid. A lot of 'what' and not enough 'how' Those would be major changes. But Andrew Leach, an economist at the University of Alberta who advised Rachel Notley's provincial government on its climate policies, has criticized both plans for lacking detail on implementation. The Liberals can be chided for not yet showing exactly how they'd hit the cur-
rent target -- a target they now say they'd exceed. But the New Democrats and Greens can still be challenged to explain how they'd achieve more. The NDP's most ambitious proposal may be its pitch to use "the powers of the federal government to ensure that the provinces set and meet" emissions reduction targets. That approach that would require significant and inevitably difficult negotiations with a set of premiers who already have demonstrated a lack of enthusiasm about federal intervention. In some cases, the policy differences between these three parties might be overstated. Neither the New Democrats nor the Greens are calling for an immediate increase above the current schedule for the federal carbon price -- the Greens would raise it after 2022, but that will be an issue for the next federal election. The NDP has criticized the Liberal approach to heavy emitters but would only adjust the current system: reducing the subsidy threshold from 80 or 90 per cent of average emissions to 70 per cent. Greta Thunberg meets Trudeau, tells him he's not doing enough to fight climate changeOpinionWhat's the difference between the Conservative and Liberal platforms? The colour: Robyn Urback VideoGreta Thunberg, in her own words, at the Montreal climate marchFACT CHECKWould the Liberals' climate plan really add 31 cents to pump prices? Trudeau also has diminished the longterm differences between the parties with a campaign commitment to aim for net-zero emissions by 2050, effectively matching the the Green and NDP targets. But that also leaves something to
the imagination. At least, it does if you're actually interested in getting Canada to net-zero by the middle of this century. If you're basically unconvinced that significant action is necessary, the choice is fairly simple. If you'd simply rather not pay the cost of the federal carbon price, the Conservatives are offering themselves as an option. If you're more interested in seeing Canada reduce its emissions, you have your choice of three major parties, offering varying levels of ambition and explanations. One of those parties supports building a pipeline. It's also a party that currently is at or near the top of most opinion polls Voters worried about climate change might wish that the current government would go faster. But they're also faced with the possibility that choosing a more ambitious alternative might split the vote and allow the Conservatives to win power. All elections are complicated. The first federal election that's really about climate change just comes with higher stakes. PARTY PLATFORMSCompare the party platforms on these top election issuesVote CompassCompare your views to the party platformsAbout the AuthorAaron WherryParliament Hill Bureau Aaron Wherry has covered Parliament Hill since 2007 and has written for Maclean's, the National Post and the Globe and Mail. He is the author of Promise & Peril, a book about Justin Trudeau's years in power.
Follow Aaron on Twitter Cet article est paru dans CBC News (web site) https://www.cbc.ca/news/politics/libera l-conservative-ndp-green-climate-chan ge-election-2019-1.5298193
Saturday, September 28, 2019 Nom de la source CBC Montreal (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu
CBC Montreal (web site) • 630 words
Get a unique view inside (and above) Montreal's half-million climate march
Couverture géographique
CBC News
Régionale Provenance Montréal, Québec, Canada
O
rganizers say Friday's march was the largest protest in Quebec history. See inside the march with aerial and time-lapse video.
An estimated 500,000 people came out for Friday's climate march in Montreal to take part in a global day of action. Organizers said it was the largest protest in Quebec history. Swedish environmental activist Greta Thunberg addressed the crowd at the end of the protest. Swedish climate activist Greta Thunberg, centre, takes part in a climate strike march in Montreal, Friday, Sept. 27. (Graham Hughes/THE CANADIAN PRESS) "We are not in school today. You are not at work today. Because this is an emergency and we will not be bystanders. Some would say, we are wasting lesson time. We say we are changing the world," said Thunberg. VideoGreta Thunberg, in her own words, at the Montreal climate march © 2019 CBC/Radio-Canada. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·CBL·001
"So that when we are older, we will be able to look our children in the eyes and say that we did everything we could back then. Because that is our moral du-
ty and we will never stop doing that." "The future belongs to us!" A huge number of young people in the crowd today. Many not happy with how previous generations handled climate change <a href="https://twitter.com/hashtag/climatestrikemontreal?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#climatestrikemontreal</a> <a href="https://t.co/rMcUDL23yh">pic.twitter.com/rMcUDL23yh</a> &mdash;@simon_nak The march began at noon at the Jacques Cartier monument in Mount-Royal park. It was hours before the march ended and the streets in the surrounding area reopened. Check out aerial video shot from a drone hovering above the protest. Watch as hundreds of thousands of people march in Montreal for the climate, as seen from a drone. 1:38 Many of the participants on Friday were young people and students who have been taking part in the climate strikes. Colourful and creative signs littered the landscape during the march. The area around the foot of Mount-Roy-
al park was jammed with people on Friday. (Ivanoh Demers/Radio-Canada) Montreal police were on hand to accompany the march which went smoothly for the most part. There was one arrest.
eStrike?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#ClimateStrike</a> <a href="https://t.co/ taXTv1xFnm">pic.twitter.com/ taXTv1xFnm</a> &mdash;@Val_Plante
Along with Montreal Mayor Valérie Plante, Liberal leader Justin Trudeau and environmentalist David Suzuki were also in attendance at the march. It seems never ending <a href="https://twitter.com/hashtag/climatestrike?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#climatestrike</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/montreal?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#montreal</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/climatemarch?src=hash&amp;ref_src=tw src%5Etfw">#climatemarch</a> href="https://t.co/ qCZh9cf2qd">pic.twitter.com/ qCZh9cf2qd</a>
<a
&mdash;@sarahleavittcbc Following the event, Plante gave Thunberg the key to the city and invited her to sign the golden book. Thunberg said that she hopes people will continue striking and putting pressure on their governments until world leaders agree to take immediate action. By giving the key to the city of Montréal to <a href="https://twitter.com/GretaThunberg?ref_src=twsrc%5Etfw">@GretaThunberg</a>, the message I wish to send to her and the youth around the world is that Montréal is with you. We are listening to you and we are doing what needs to be done for the planet and for future generations. <a href="https://twitter.com/hashtag/Climat-
Cet article est paru dans CBC Montreal (web site) https://www.cbc.ca/news/canada/montr eal/get-a-unique-view-inside-and-abov e-montreal-s-half-million-climate-marc h-1.5301122
Saturday, September 28, 2019 Nom de la source The Brandon Sun (MB) Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique Locale Provenance Brandon, Manitoba, Canada
p. a12
The Brandon Sun (MB) • p. A12 • 241 words
Trudeau meets with Thunberg The Canadian Press
O
TTAWA — Conservative Leader Andrew Scheer did not take part in Friday’s massive climate-change marches as Liberal Leader Justin Trudeau waded in deep, accepting the criticism of teenaged climatechange activist Greta Thunberg along the way.
The day began with Trudeau meeting Thunberg in a Montreal hotel. He took part in his capacity as prime minister, but the encounter carried political risk for Trudeau the candidate, who has branded himself as the country’s best bet to fight climate change — and Scheer the worst. Thunberg gave Trudeau the same message she given other political leaders. “He’s, of course, obviously not doing enough,” Thunberg said. “This is such a huge problem; this is a system that is wrong. So my message to all the politicians is the same: to just listen to the science and act on the science.”
© 2019 Brandon Sun (MB). All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·WFB·a0000312185
It could have been worse. In June, after Trudeau approved the $4.5-billion Trans Mountain oil pipeline project, Thunberg said on Twitter: “This is shameful. But of course this is not only in Canada, we can unfortunately see the same pattern everywhere.” Trudeau told reporters that he agreed with her Friday assessment, and praised her for inspiring young people. “I agree with her entirely.
We need to do more,” said Trudeau. “And that’s why the ambitious plans we’ve laid out all week that have been criticized by some as too ambitious, are not too ambitious — are necessary.”
Saturday, September 28, 2019 Nom de la source CBC News (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu
CBC News (web site) • 853 words
Climate lessons from the classroom spill into the streets Nicole Mortillaro
Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
O
n Friday, tens of thousands of people -- led by youth -marched across Canada in the Global Climate Strike. Many of the children in the streets do not know the details of the science, but they are convinced that they're heading into a different world than the one that exists today.
Thirteen year-old Adlyn Gilbert has pushed her way the front of the stage at Queen's Park. She's got her backpack slung over both shoulders and she keeps checking her phone as the global climate strike gets underway in Toronto. Before long, she is listening intently to the speakers. This is her twelfth climate rally. She says it won't be her last. At first, Gilbert seems quiet. Unassuming. That is, until she starts belting out her chant as the climate strike march begins in the streets. The contrast in her demeanour is startling. "Hey, hey! Ho, ho! Fossil fuels have got to go!"
© 2019 CBC/Radio-Canada. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190928·SRA·050
Thousands of protesters gathered at Queen's Park in Toronto on Friday for the Global Climate Strike. (Craig Chivers/CBC) She's joined by her two friends, Tenzin Tethong and Lauren Robinson. And
they're all concerned about their future. "I'm here to fight for my future, for the future my grandchildren for my greatgrandchildren, and anyone who is on this planet, all living beings," says Gilbert. "It's just terrifying how bad in such a deep hole we've dug ourselves into." Gilbert says her knowledge about climate change comes from school and her many teachers. What she's learning in the classroom frightens her. In particular, she's concerned about floods -- not just in cities, but around the world. "There are a lot of places in the world that will definitely be gone if we stay at this rate," she says. "There are so many places that will be off the map soon. That's really scary." 'Youth are rising': Thousands hit Queen's Park as part of global climate strikes Many of the children in the streets do not know the details of the science, but they are convinced that they're heading into a different world than the one that exists today. Zoe Keary-Matzner was one of the speakers at the rally ahead of the march. After a fiery speech, she, like Gilbert, seems quiet and reserved.
"I'm scared about my future," she says. "But I'm mainly scared about ecosystem destruction and the destruction of the environment." Twelve-year-old Zoe Keary-Matzner, one of the young people who spoke ahead of the Global Climate Strike in Toronto, says one of her biggest concerns with climate change is its effect on ecosystems. (Craig Chivers/CBC) She's been to many rallies, and she's happy to have seen them grow in size from just a few dozen youth to the thousands gathered in Toronto, and the millions around the world. Does she think the policymakers are hearing her and her generation? She's hopeful. "Some people are taking us seriously," she says. "Some people aren't, but mainly people are taking us seriously."
Chivers/CBC) But Tomczak is keenly aware that the protest isn't going to save the planet in and of itself. "Even though it's a protest -- it's not stopping polluting cars -- it's still helpful." And that helpfulness, she hopes, will incite governments to make effective change. VideoGreta Thunberg, in her own words, at the Montreal climate marchPhotosHundreds of thousands march in Canada for climate Gilbert, now ahead of Tomczak, weaves from side to side in the horde of people. She's taking in the crowd, people-watching. Whenever the crowd stops chanting, Gilbert confers with her friends Tethong and Robinson about what might be another good chant. ("Who let the carbon out? You! You! You!")
'It's still helpful' Along the march route, not far from Gilbert, 9-year-old Ella Tomczak grasps a handmade sign reading "How dare you?" It's a nod to global climate activist Greta Thunberg's recent speech at the United Nations. Tomczak and her classmates, Noa Nicholishen and Lucas Garson, are marching because they want to "save the planet." They say they get most of their information from their parents. "If you don't do something about the climate, everyone would die, and there would be nothing left," she says. Nine-year-olds EllaTomczak and Lucas Garson take to the streets in Toronto's Global Climate Strike on Friday. (Craig
She says this won't be the last protest she attends. She wants change. She may not be able to vote yet, but she's doing what she can to ensure her voice -- and that of a generation that potentially faces a dangerously changing world -- is heard. And she has words for those who criticize this generation's call to action. "They're underestimating children," Gilbert says. "As far as our opinions and how much we might know and understand." About the AuthorNicole MortillaroSenior Reporter, Science Nicole has an avid interest in all things science. As an amateur astronomer,
Nicole can be found looking up at the night sky appreciating the marvels of our universe. She is the editor of the Journal of the Royal Astronomical Society of Canada and the author of several books. Cet article est paru dans CBC News (web site) https://www.cbc.ca/news/technology/gl obal-climate-strike-kids-1.5300850
Friday, September 27, 2019 Nom de la source CBC News (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu
CBC News (web site) • 1072 words
Greta Thunberg meets Trudeau, tells him he's not doing enough to fight climate change
Couverture géographique
Kathleen Harris
Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
S
"But we need to, because this is such a huge problem, this is a system that is wrong so, my message to all the politicians is the same -- to just listen to the science and act on the science."
Swedish climate activist Greta Thunberg told Liberal Leader Justin Trudeau this morning he's not doing enough to protect the environment from the threat of runaway climate change.
Liberal Leader Justin Trudeau met with Swedish teen climate change activist Greta Thunberg this morning ahead of a mass rally in Montreal calling for urgent action to fight climate change. He met with her in his capacity as prime minister and the pair spoke in private for about 15 minutes. 0:54
wedish climate activist Greta Thunberg told Liberal Leader Justin Trudeau this morning he's not doing enough to protect the environment from the threat of runaway climate change.
Trudeau met the teenage activist ahead of this morning's mass climate rally in Montreal in his capacity as prime minister. The pair spoke in private for about 15 minutes. After the meeting, Thunberg was asked if she had a message for Trudeau. She said that Trudeau is not doing enough -but added that she says the same thing to every political leader she meets. "My message to all the politicians around the world is the same: just listen and act on the current, best available united science," she said.
© 2019 CBC/Radio-Canada. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·SRA·032
"I try not to focus on the individuals and rather focus on the whole picture because ... of course it's easier to just blame someone and of course he has a lot of responsibility ... and he of course is not doing enough.
In a news conference announcing a proposal to plant trees to combat climate change, Trudeau called Thunberg a "remarkable" young person who is driving the conversation forward. "She is the voice of a generation of young people who are calling on their leaders to do more and to do better, and I'm listening," he said. 'This is shameful' Trudeau was asked about a June 19 tweet from Thunberg in which she questioned Canada's decision to declare a climate emergency one day and say yes to expanding the Trans Mountain pipeline the next. "This is shameful. But of course this is not only in Canada, we can unfortunate-
ly see the same pattern everywhere," she said. One second they declare a <a href="https://twitter.com/hashtag/ClimateEmergency?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#ClimateEmergency</a> and the next second they say yes to expand a pipeline.<br><br>This is shameful.<br>But of course this is not only in Canada, we can unfortunately see the same pattern everywhere...<a href="https://t.co/zVbWXnLBSQ">https://t.co/zVbWXnLBSQ</a> &mdash;@GretaThunberg Trudeau defended his government's actions. "We have a national climate plan that will reduce our emissions and hit our 2030 targets in a way that also includes getting a better price for our oil resources that allows us to put the profits directly into the fight against climate change," he said. As millions of young people around the world take to the streets today to call for urgent action on climate change, the Liberal leader promised to plant two billion trees if his government is re-elected. AnalysisWhich party would have the clout in a minority Parliament?Trudeau promises to boost environmental protection and teach more kids to campAnalysisThe Liberals' 'net-zero' carbon pledge: more action and more fights Trudeau said the initiative would use the power of nature to fight climate change, help cities expand and diversify urban forests, better protect trees from infestation and help rebuild forests after wild-
fires. The program would support an estimated 3,500 seasonal jobs in tree planting, according to the Liberal Party. $3 billion climate fund promised The tree planting initiative would be part of a broader $3 billion, 10-year fund to support efforts across the country to better manage, conserve, and restore forests, grasslands, agricultural lands, wetlands and coastal areas that help store and take carbon pollution out of the air. According to Liberal Party background documents, the initiative would be an annual investment of $300 million, starting in 2020-21, with costs offset by revenues from the Trans Mountain pipeline. Further details related to costing will be released over the course of the campaign, the party claims. Joining Thunberg at the rally today was Assembly of First Nations National Chief Perry Bellegarde, who praised her for her leadership. "You don't have to be elected to be a leader. You are leading," he said. While Thunberg has been praised for her efforts by many world leaders, she's also come in for some pointed criticism from politicians on the right, including U.S. President Donald Trump and People's Party of Canada Leader Maxime Bernier. Bernier has described Thunberg on Twitter as "clearly mentally unstable" and suggested her climate activism is spreading irrational fears about the environment.
Trump tried to throw shade on Thunberg following her impassioned speech to the United Nations earlier this week, describing the activist as a "happy young girl looking forward to a bright and wonderful future." In response, Thunberg trolled Trump by sarcastically adding Trump's description of her to her Twitter profile. 'People want to silence us' Today, Thunberg suggested these politicians are attacking her out of fear. "I don't understand why grownups would choose to mock children and teenagers for just communicating and acting on the science when they could do something good instead," she said. "I guess they must feel like their world view or their interests, or whatever it is, is threatened by us. And we should take as a compliment that we are having so much impact that people want to silence us." During their earlier meeting, Trudeau asked Thunberg what her friends back home thought about the march. She told the Liberal leader there will be about 60,000 people marching in Stockholm today. "A few more than that today," Trudeau responded. Thunberg said she was pleased with the size of the crowd in Montreal. Addressing the crowd today, Thunberg said she did not have a prepared speech but she was thrilled to be among people gathered for "a common cause." Trudeau was expected to join the march in Montreal today.
Cet article est paru dans CBC News (web site) https://www.cbc.ca/news/politics/trudea u-greta-thunberg-climate-change-actio n-1.5299674
Friday, September 27, 2019 Nom de la source The Red Deer Advocate (AB) Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique Régionale Provenance Red Deer, Alberta, Canada p. a14
The Red Deer Advocate (AB) • p. A14 • 828 words
Trudeau, Scheer trade populism warnings THE CANADIAN PRESS
J
ustin Trudeau and Andrew Scheer evoked the populism-fuelled political turmoil in the United States and Britain and the SNCLavalin scandal to vilify each other on the federal campaign trail Thursday. The Liberal leader drew a link between his Conservative opponent and the instability caused by the impeachment drama unfolding in the U.S. and the Brexit agony that has racked the U.K. Trudeau revived his accusation that Scheer is relying on the "politics of fear" to scare voters. Scheer returned to the SNC-Lavalin affair that has dogged Trudeau in recent months by promising a new law to investigate "sleazy" politicians. Trudeau fired the first shot on Thursday, saying the uncertainty in the United States and Britain serves as a warning to Canadian voters to resist the pull of divisive populism that he accuses his Conservative opponents of fostering.
© 2019 The Red Deer Advocate (AB). All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·RD·a14_art_01
While he did not mention President Donald Trump or Prime Minister Boris Johnson by name, Trudeau continued to link Scheer to other conservative politicians, such as Ontario Premier Doug Ford and former prime minister Stephen Harper. Trudeau said Scheer is running on the same failed Harper policies as the Tories did in the 2015 campaign that brought
ANDREW SCHEER
the Liberals to power. "Some of the consequences of the populist tendencies that we've seen over the past few years in places like the U.K. and the United States are clearly on display for Canadians right now," Trudeau said in the Lake Laurentian Conservation Area in Sudbury, Ont., after announcing a series of new environmental conservation measures. It was the latest in a series of environment-related announcements this week, including a pledge to protect one-fourth of Canada's lands and oceans by 2025 and measures to help low-income families go camping in national or provincial parks. Afterwards, Trudeau headed to a rally in Peterborough, where cabinet minister Maryam Monsef is fighting to keep her seat. Trudeau has branded Scheer a climatechange laggard and said he would be joining Friday's large climate change protest in Montreal, where Greta Thunberg, the 16-yearold Swedish climate activist, is expected to be feted for her symbolic leadership in the movement to fight climate change. Scheer said he plans to be in Vancouver on Friday but he responded with a scathing attack on Trudeau in his own backyard - the Montreal riding of Pap-
ineau - where Scheer promised a Conservative government would launch a judicial inquiry into the SNC-Lavalin affair. Only an inquiry would provide Canadians the answers they deserve about the government's involvement in SNCLavalin's criminal prosecution. "It's a cover-up on an historic scale," said Scheer. Scheer said he would introduce legislation that would allow the RCMP to ask the Supreme Court of Canada for access to information covered by cabinet confidence, saying it would prevent politicians from hiding behind the current system that's meant to permit frank and open discussions among ministers. "The measures I've announced today and others I will announce later in the campaign will safeguard our democracy against the whims of sleazy and unscrupulous politicians," Scheer said. In August, the federal ethics watchdog ruled that Trudeau violated the Conflict of Interest Act by improperly pressuring former attorney general Jody WilsonRaybould to stop the prosecution of the Montreal-based engineering giant. Trudeau has refused to apologize and said he was only trying to protect Canadian jobs by pushing for a deferred prosecution agreement, which offers companies facing criminal charges the option of paying fines or other remediation and demonstrating they've changed their ways, rather than facing criminal punishment. NDP Leader Jagmeet Singh said Thursday he supports an inquiry and has been calling for one since the scandal erupted.
But he criticized Scheer for not saying whether he approves of deferred prosecution agreements in principle. Singh has said the NDP would do away with them. "The root cause of this was a deferred prosecution agreement and he (Scheer) hasn't talked about that," Singh said in Campbell River, B.C., where he announced an NDP government would offer an annual rent subsidy of up to $5,000 to help families struggling to afford housing. Singh was spending his third consecutive day in British Columbia trying to protect some of his party's ridings from a surging Green Party. Vancouver Island is where the Greens see their best chances of picking up seats, after a byelection win over the New Democrats in Nanaimo-Ladysmith in May. Green Leader Elizabeth May was focused on breaking new ground in Quebec. She was in Montreal on Thursday, alongside several Quebec candidates, before her own participation in the Friday climate march. "The province of Quebec has been playing a leadership role for a long time. We have in this country everything we need to make a change that ensures our children have a livable world," she said. "Regardless of where you're from, or what party you used to vote for, if you're listening to our children what you're hearing is, 'All hands on deck right now.'"
Friday, September 27, 2019 RCI - Radio Canada International (web site) • 630 words
Nom de la source RCI - Radio Canada International (web site) Type de source Presse • Presse Web
Hundreds of thousands of Canadians march in Global Climate Strike
Périodicité
Levon Sevunts
En continu Couverture géographique Internationale Provenance Montréal, Québec, Canada
H
undreds of thousands of people are expected to march across Canada on Friday in support of the Global Climate Strike movement, demanding action against climate change. More than 80 cities across the country are taking part in the protest, but the largest march is expected in Montreal, where Swedish environmental activist Greta Thunberg will join nearly 300,000 protesters expected to fill the city's streets for the largest protest in its history. Many schools, colleges and universities in Montreal have cancelled classes to allow students to take part in the march which will be joined by several Indigenous leaders, federal, provincial and municipal politicians, including Prime Minister Justin Trudeau who met with Thunberg prior to the march.
It seems never ending #climatestrike #montreal #climatemarch pic.twitter.com/qCZh9cf2qd -- Sarah Leavitt (@sarahleavittcbc) September 27, 2019 © 2019 RCI - Radio Canada International (web site). All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·COZ·015
Speaking to the media before the march began, Thunberg said she told Trudeau what she's been telling everybody else. "My message to all the politicians
around the world is the same, 'Just listen and act on the current best available united science,'" Thunberg said. Canadian Prime Minister and Liberal leader Justin Trudeau speaks Swedish environmental activist Greta Thunberg in Montreal on Friday, Sept. 27, 2019. (Ryan Remiorz/THE CANADIAN PRESS) Friday's march comes in the middle of a very close federal election campaign where the Liberals led by Trudeau are seeking another term. The protesters, many of whom are not old enough to vote, are demanding politicians adopt a climate action plan to reduce carbon dioxide emissions to zero by 2050. Thunberg said instead of singling out individual politicians she wants people realize that they have to change a whole system. "Of course it's easier to blame someone and, of course, he [Trudeau] has a lot of responsibility and he is, of course, not doing enough but this is such a huge problem, this is the system that is wrong," Thunberg said. The presence in Montreal of Thunberg, the Swedish teen whose environmental activism has made headlines around the
world, has created even more interest in the march.
tions and ages. It is a very good day, I would say, she said.
Swedish environmental activist Greta Thunberg, wearing a traditional Indigenous vest, is greeted by Assembly of First Nations National Chief Perry Bellegarde in Montreal on Sept. 27, 2019. (CBC)
The 16-year-old environmental activist is expected address the crowds at the end of the march at around 5 p.m. local time (21:00 GMT).
Thunberg, who has invited Indigenous youth and leaders to take part of in the march, said the rest of the world has a lot to learn from them.
With files from CBC News Cet article est paru dans RCI - Radio Canada International (web site) https://www.rcinet.ca/en/2019/09/27/gr eta-thunberg-canada-montreal-global-c
"Indigenous people have for centuries and millennia protected the local environment and they are often the ones who are on the frontline, we need to be able to hear their voices," Thunberg said. "That's why I think it's so important that Indigenous people lead this fight." When asked what she makes of attacks against her by powerful politicians, Thunberg said she takes them "as a compliment." "I don't understand why grownups would choose to mock children and teenagers for communicating and acting on the science when they can do something good instead," Thunberg said. "But I guess they must feel like their world view or their interests - whatever it is - is threatened by us, and we should take as a compliment that we are having so much impact that people want to silence us." Addressing the gathering crowd, Thunberg said she did not have a prepared speech but she was thrilled to be among people gathered for a common cause. That is very empowering and it is very moving to see everyone . of all genera-
limate-strike/
Friday, September 27, 2019 RCI - Radio Canada International (web site) • 612 words
Nom de la source RCI - Radio Canada International (web site) Type de source Presse • Presse Web
Thousands of Canadians expected to march in Global Climate Strike Levon Sevunts
Périodicité En continu Couverture géographique Internationale Provenance Montréal, Québec, Canada
H
(Ryan Remiorz/THE PRESS)
More than 80 cities across the country are taking part in the protest, but the largest march is expected in Montreal, where Swedish environmental activist Greta Thunberg will join nearly 300,000 protesters expected to fill the city's streets for the largest protest in its history.
The protesters, many of whom are not old enough to vote, are demanding politicians adopt a climate action plan to reduce carbon dioxide emissions to zero by 2050.
undreds of thousands of people are expected to march across Canada on Friday in support of the Global Climate Strike movement, demanding action against climate change.
Many schools, colleges and universities in Montreal have cancelled classes to allow students to take part in the march which will be joined by several Indigenous leaders, federal, provincial and municipal politicians, including Prime Minister Justin Trudeau who met with Thunberg prior to the march. Speaking to the media before the march began, Thunberg said she told Trudeau what she's been telling everybody else.
© 2019 RCI - Radio Canada International (web site). All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·COZ·003
"My message to all the politicians around the world is the same, 'Just listen and act on the current best available united science,'" Thunberg said. Canadian Prime Minister and Liberal leader Justin Trudeau speaks Swedish environmental activist Greta Thunberg in Montreal on Friday, Sept. 27, 2019.
CANADIAN
Friday's march comes in the middle of a very close federal election campaign where the Liberals led by Trudeau are seeking another term.
Thunberg said instead of singling out individual politicians she wants people realize that they have to change a whole system. "Of course it's easier to blame someone and, of course, he [Trudeau] has a lot of responsibility and he is, of course, not doing enough but this is such a huge problem, this is the system that is wrong," Thunberg said. The presence in Montreal of Thunberg, the Swedish teen whose environmental activism has made headlines around the world, has created even more interest in the march. Swedish environmental activist Greta Thunberg, wearing a traditional Indigenous vest, is greeted by Assembly of First Nations National Chief Perry Bellegarde in Montreal on Sept. 27, 2019. (CBC)
Thunberg, who has invited Indigenous youth and leaders to take part of in the march, said the rest of the world has a lot to learn from them.
Canada International (web site) https://www.rcinet.ca/en/2019/09/27/gr eta-thunberg-canada-montreal-global-c limate-strike/
"Indigenous people have for centuries and millennia protected the local environment and they are often the ones who are on the frontline, we need to be able to hear their voices," Thunberg said. "That's why I think it's so important that Indigenous people lead this fight." When asked what she makes of attacks against her by powerful politicians, Thunberg said she takes them "as a compliment." "I don't understand why grownups would choose to mock children and teenagers for communicating and acting on the science when they can do something good instead," Thunberg said. "But I guess they must feel like their world view or their interests - whatever it is - is threatened by us, and we should take as a compliment that we are having so much impact that people want to silence us." Addressing the gathering crowd, Thunberg said she did not have a prepared speech but she was thrilled to be among people gathered for a common cause. That is very empowering and it is very moving to see everyone . of all generations and ages. It is a very good day, I would say, she said. The 16-year-old environmental activist is expected address the crowds at the end of the march at around 5 p.m. local time (21:00 GMT). With files from CBC News Cet article est paru dans RCI - Radio
Friday, September 27, 2019 Nom de la source CBC News (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu
CBC News (web site) • 1128 words
Canadians rally across the country to call for bolder action on climate change
Couverture géographique
The Canadian Press
Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
H
undreds of thousands of Canadians were at marches well underway in Eastern and now in the Prairies to urge the government and corporate leaders to address climate change, with demonstrations also set for B.C. and Canada's North. Hundreds of thousands of Canadians were at marches well underway in Eastern Canada and now in the Prairies to urge the government and corporate leaders to address climate change.
In Newfoundland, the protesters were headed to the province's legislature, with some carrying signs critical of the province's oil extraction industry. Greta Thunberg, the 16-year-old Swedish activist who has helped spur the global climate protest movement, ????appeared in Montreal and encouraged thousands of Canadians to take to the streets today. "The strikes have been very successful today," Thunberg said in Montreal. "It is a very good day, I will say."
The grassroots groups behind the Canadian marches have specific demands, including refusing any new oil and gas projects and cutting emissions to be just one quarter of what they were in 2005 by 2030. "As a collective of young people from across the country, we aim to steer Canadian society off our current path of ecological and social catastrophe," says the mandate of Climate Strike Canada, one of the groups spearheading the marches. "Drastic climate action is the only option for humanity." © 2019 CBC/Radio-Canada. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·SRA·055
With most rallies scheduled for 11 a.m. local time in Canada, they kicked off first on the East Coast, with crowds gathering at Memorial University in St. John's and at Victoria Park in Halifax.
Kids are gathering at the Manitoba legislature for the global climate strike. <a href="https://t.co/M9PVNosuSg">pic.twitter.com/M9PVNosuSg</a> &mdash;@EmilyBrass More than 300,000 people were expected at the march in Montreal, with tens of thousands more planning to march in 85 different Canadian cities and towns from St. John's, to Tofino, B.C., and as far north as Inuvik in the Northwest Territories. Their message is clear: bolder action is urgently needed to save the planet from the crisis of climate change. This entire week has become known as
the "Week for Future." It started with an emergency climate session at the United Nations on Monday where Thunberg lashed out at world leaders for not taking the climate crisis seriously enough. Greta Thunberg praises protesters as hundreds of thousands expected for Montreal climate march<a href="https://t.co/ Dt34NVeACH">https://t.co/ Dt34NVeACH</a> <a href="https://t.co/U31kETZpJ4">pic.twitter.com/U31kETZpJ4</a> &mdash;@Steverukavina On Friday, morning she met Liberal Leader Justin Trudeau, whose quest for re-election next month is hinged on Canadians believing his party's climate plan is enough to do Canada's part for the planet. Thunberg said she told Trudeau the same thing she tells all world leaders. "Just listen to the science," she said. Large crowd gathering as the Halifax climate strike gets ready to start from Victoria Park <a href="https://twitter.com/hashtag/FridaysforFuture?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#FridaysforFuture</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/ClimateStrike?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#ClimateStrike</a> <a href="https://t.co/KrGCXawzyW">pic.twitter.com/KrGCXawzyW</a>
them was Cole Bunge, 17, with eight classmates from Dartmouth High School.
the protests, or telling students they will not be penalized for missing class during that time.
He said his generation is looking for environmental policies aimed at reducing greenhouse gases.
Other school boards are being criticized for being less than fully supportive. The Winnipeg School Division is encouraging students to participate but staff are still marking them as absent if they miss class.
"I want to have grandchildren who can live in a healthy and happy world," he said. 'We're all going to feel the impact': Hundreds gather for P.E.I. climate protest'Die-in' staged at legislature as Sask. joins Global Climate Strike
Calgary Board of Education bars elementary student climate change protestWinnipeg School Division endorses global climate strike, dismisses claims it wasn't supportive of protest
Julia Sampson, 17, helped organize the Halifax march. She is looking for specific policy changes, including major increases in provincial aid to promote green energy and inclusion of climate change science in school curricula.
Several retailers and workplaces are closing to allow their staff to participate in events, including more than 200 Montreal businesses and organizations alone.
"We need to see our province switching to renewable energies and a good way to do that is solar power for residential homeowners," she said. Hundreds gather at Confederation Park for Ottawa's Global Climate Strike. Demonstrators will be heading to Parliament Hill at around 11:30am <a href="https://twitter.com/hashtag/climatestrikecanada?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#climatestrikecanada</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/ottnews?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#ottnews</a> <a href="https://t.co/ 9BxDd88HDN">pic.twitter.com/ 9BxDd88HDN</a>
&mdash;@cbccolleenjones &mdash;@idilmussa In Halifax, marchers wound through the centre of the city and ended at the headquarters of Nova Scotia Power. Among
Some Canadian school boards and universities are cancelling classes during
Coming as it is in the midst of Canada's federal election campaign, four of the six mainstream party leaders will be marching. The <a href="https://twitter.com/hashtag/climatestrikeTO?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#climatestrikeTO</a> crowd taking to the streets. Many high school and university students have been allowed, or even encouraged, to skip class to be here. Hard to see the whole size of the Toronto crowd but there are definitely thousands marching. <a href="https://twitter.com/hashtag/ GlobalClimateStrike?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#GlobalClimateStrike</a> <a href="https://t.co/ BnU8UZz5dM">pic.twitter.com/ BnU8UZz5dM</a> &mdash;@thomasdaigle
NDP Leader Jagmeet Singh is marching in Victoria, while Trudeau, Green Leader Elizabeth May, and Bloc Quebecois Leader Yves-Francois Blanchet are all marching in Montreal. Conservative Leader Andrew Scheer said there will be Conservative representation at the Montreal march, but he will not be attending any events. He has an announcement planned later Friday in British Columbia. Bernier, the only national party leader to deny climate change is a crisis caused by human activity, is campaigning in his home riding of Beauce in Quebec. AudioClimate strike rallies set for northeastern OntarioUpdated'We don't want to be here, we have to be here': Students strike for climate action in Vancouver Cet article est paru dans CBC News (web site) https://www.cbc.ca/news/canada/cana dian-climate-protests-1.5299898
Friday, September 27, 2019 Nom de la source Niagara Falls Review (ON) Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique
Niagara Falls Review (ON) • First • p. B1 • 266 words
Trudeau says he will march at Montreal climate rally Friday Morgan Lowrie The Canadian Press
Locale Provenance Niagara Falls, Ontario, Canada p. b1
S
More than 140 climate protests are planned nationwide Friday.
Speaking in Sudbury, Trudeau confirmed his attendance at the Montreal march, which is expected to draw hundreds of thousands of people as well as Greta Thunberg, the 16-year-old Swedish climate activist who has become the symbolic leader of the movement demanding action on climate change.
Trudeau was in Sudbury to announce one-fourth of Canada's land and onefourth of its oceans will be given protected status by 2025 under a re-elected Liberal government.
UDBURY, Ont. - Liberal Leader Justin Trudeau will be taking part in Friday's massive climate march in Montreal, he announced Thursday as he continued to criss-cross the country making a series of environmental announcements.
Thunberg will be given the key to the city from Montreal Mayor Valerie Plante during her visit, but the Liberals have not said whether Trudeau will meet with her. On Thursday, Trudeau praised the "extraordinary amount of mobilization" by the young people across Canada and around the world who have been pressuring for action on climate change, and pitched himself as the best person to lead the charge. Copyright 2019. Metroland Media Group Ltd. Reproduced with permission of the copyright owner. Further reproduction or distribution is prohibited without permission. All Rights Reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·TNI·20190927-55789080
"I look forward to marching with thousands of Canadians tomorrow in Montreal, like people are marching across the country and around the world to fight
for
Trudeau.
the
environment,"
said
Trudeau also blasted his Conservative rival, Andrew Scheer, challenging him directly to ask whether Scheer would commit to banning single-use plastics, as the Liberals plan to do.
He made the announcement after paddling a red canoe in the Lake Laurentian Conservation Area accompanied by local children.
Friday, September 27, 2019 • 18:42:30 UTC -0400 Nom de la source The Canadian Press - Broadcast wire Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
The Canadian Press - Broadcast wire • 1356 words
The latest on climate change marches taking place across Canada today The Canadian Press
T
he latest on climate change protests taking place across Canada today (all times east-
--5:30 p.m.
Thunberg says she will continue to or-
Thousands of protesters in Vancouver reach the final destination in their threekilometre march from city hall, plugging West Georgia Street downtown. One of the teens involved said it feels "so loving" to know that thousands of people across the country are marching in unity for the planet. Others, like 11-year-old Nalia Duprat, expressed feeling "hurt" and said they "worry" about whether they'll be able to live long and healthy lives in the face of climate change.
Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·HI·c0474ddc87e0472e83026aac49c35cd3
Demonstrators in Montreal chanted Greta Thunberg (TOON'-burg)'s name as the teen activist addressed the crowd following a massive march this afternoon.
ern):
© 2019 The Canadian Press - Broadcast wire. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.
4:15 p.m.
Premier John Horgan did not participate in the march. But earlier in the day he expressed his support for Greta Thunberg (TOON'-burg) in a speech to the the Union of B.C. Municipalities, telling delegates to their convention: "If you find yourself arguing with a 16-year-old Swede about what's happening to our planet and her future, I'm fairly confident you're on the wrong side of the argument." ---
ganize protests like those that took place around the world over the last week, until global leaders take action. The 16-year-old also gave a speech earlier today and met with Prime Minister Justin Trudeau, who was in town to participate in the march. She said Trudeau, like others in power, is clearly not doing enough to combat climate change. --(Trudeau-Protester) 2:30 p.m. Prime Minister Justin Trudeau got a mixed response from the crowd at a climate rally in Montreal, drawing both cheers and boos from the marchers. Soon after he joined the demonstration, Trudeau's security team tackled a man who was spotted on the sidewalk with a carton of eggs. Half a dozen officers wrestled the man
to the ground. The prime minister walked for close to an hour overall, accompanied by his wife, Sophie and children Ella Grace and Xavier, as well as local Liberal candidates.
A group of young women in Montreal carried a sign that said, "We are skipping our lessons to teach you one."
burg) for mobilizing so many people, particularly young people, around climate change.
In Halifax, someone held one that said, "The Earth should not be hotter than Harry Styles," referring to the English pop star.
The Liberal leader was asked about his meeting with the 16-year-old activist during a news conference in Montreal today.
---
Trudeau -- who has faced criticism for his government's purchase of the Trans Mountain oil pipeline project -- says he agrees with Thunberg that Ottawa needs to do more for the environment.
--(New-Brunswick-Marches) 12:15 p.m. 1:40 p.m. (Marches-Underway) Hundreds of students, some carrying signs in both official languages, are on the front lawn of the New Brunswick legislature in Fredicton. They're calling on leaders to take action on climate change and many say teen activist Greta Thunberg (TOON'-burg) was their inspiration. One student called Thunberg, who is from Sweden, "the face of new activism." Large crowds were also reported at rallies in Moncton and Saint John. --1:10 p.m. (Protest-Signs) Some of the protesters marching in cities all over Canada today are using creative signs to get their point across. In Ottawa, one demonstrator hoisted a placard that reads "I'm sure the dinosaurs thought they had time too," while another called for politicians to "Make Canada cold again." A protester in Toronto carried one with an image of the Earth engulfed in flames and the message "There is no Planet B."
Major climate change rallies are now underway in Montreal, Ottawa and Toronto. The demonstration in Montreal began after a speech by teen activist Greta Thunberg (TOON'-burg) and an announcement by Prime Minister Justin Trudeau, who are both taking part in the event.
He's made a series of announcements this week aimed at reducing emissions, protecting oceans and encouraging conservation. --11:05 a.m. (Thunberg-Trudeau)
In Ottawa, a crowd of protesters is stretching roughly a dozen blocks in the city's downtown, as hundreds of cars idle nearby waiting for the marchers to pass.
Teenage activist Greta Thunberg (TOON'-burg) has met with Prime Minister Justin Trudeau in Montreal, where they are both set to join in a climate march at noon.
A rally in Toronto has filled a park outside the Ontario legislature, with protesters chanting "System change, not climate change."
Thunberg says she delivered the same message to Trudeau that she gives to all politicians -- that he needs to listen to the science and act on it.
Earlier, thousands of marchers gathered outside the Halifax headquarters of Nova Scotia Power chanting "Climate action now!" ---
She adds the prime minister has a lot of responsibility and is -- quote -- "obviously not doing enough," but also stresses she's focused on the bigger picture rather than the actions of any single leader.
11:50 a.m.
---
(Trudeau)
10:57 a.m.
Prime Minister Justin Trudeau says he
(Greta-Thunberg)
has thanked Greta Thunberg (TOON'-
Greta Thunberg (TOON'-burg), the teenage climate activist who spurred today's global action, says it's moving to see so many people united "for one common cause." Thunberg, who hails from Sweden, spoke at a rally in Montreal and is expected to take part in a march there at noon. She says the protests have been very successful so far, calling it -- quote -- "a very good day." Liberal Leader Justin Trudeau and Green Leader Elizabeth May are also both expected to join the Montreal event.
the march. Seventeen-year-old Julia Sampson, who helped organize the event, says she's looking for specific policy changes, including major increases in provincial aid to promote green energy and the inclusion of climate change science in the school curriculum. The Halifax march's route is expected to wind through the centre of the city to the headquarters of Nova Scotia Power, where some of those participating planned to participate in a so-called "die-in." --9:49 a.m.
versity's clock tower in St. John's, with some demonstrators holding signs denouncing Newfoundland and Labrador's oil extraction industry. Students at the university were offered "academic amnesty" for any absences today, and the province's English school district has said students would be excused from class with a guardian's permission. Metrobus, the city's public transit system, is offering free rides between 10 am and 2 p-m to accommodate participation in the climate strike. The march in St. John's is set to make its way to the provincial legislature on Confederation Hill.
--(Stores-Closing) 10:37 a.m. (Toronto-March) Demonstrators are arriving at the Ontario legislature, where a protest is scheduled to begin at 11 a-m. People hoisting signs are setting up camp on the lawn in front of Queen's Park, with more trickling in. Others are drawing a mural on the pavement. --10:19 a.m. (Halifax-March) In Halifax, hundreds of people -- including large groups of students from Dartmouth High School -- have gathered in Victoria Park for the protest. Several attendees say having the day off from school made it easier to take part in
Several retailers are closing for at least part of the day to allow their employees to take part in climate protests today. Mountain Equipment Co-op says its stores will be closed until 5 p-m to support staff who "choose to lend their voice to the movement." Lush Cosmetics, which focuses on natural hair and beauty products, says it's shutting down its Canadian shops, factories and offices, as well as its online store, in solidarity. And the Ottawa chain Bridgehead says its coffeehouses will close from 11:30 a-m to 2:30 p-m local time-- when the march is set to take place. --9:47 a.m. (Newfoundland-March) A crowd has gathered at Memorial Uni-
Another protest is planned on the west coast of Newfoundland, from Memorial's Grenfell Campus to city hall in Corner Brook. --(The Latest by The Canadian Press) Note(s): ADDS details of events from Vancouver.
Friday, September 27, 2019 • 18:30 Nom de la source CBC Radio - As It Happens Type de source Télévision et radio • Radio Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
CBC Radio - As It Happens • 2112 words
Hundreds of thousands of people many of whom cut school for the day - fill the streets of cities around the world with a message about the climate for do-nothing politicians: Do something!
C
AROL OFF, CHRIS HOWDEN (HOSTS):
CH: Hundreds of thousands of people across the country walked out of school, skipped work, and closed up their shops today to demand action on climate change. SOUNDCLIP [People chanting]
VOICE 1: Well I want to be here for my kid so he can have a nice planet for him. REPORTER: How old is he? VOICE 1: He's 2-years-old. VOICE 2: I want somewhere to live and there is no planet-B. REPORTER: How do you think climate change is going to affect you when you're my age? VOICE 2: I think it's not going to be that good to live here. © 2019 CBC Radio - As It Happens. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·RX·0aih190927002
VOICE 3: It gives me hope for my future. Like I'm worried about the climate and how it's getting worse and that cities will start disappearing from the rising sea levels. So it gives me hope that
maybe we'll do something about this -you know to make a better future. VOICE 4: We come here together -- protectors of Turtle Island -- to say we will not tolerate excuses. Today we come together, millions of brothers and sisters from across the world, to say: change is here! VOICE 5: Everybody's been looking away from climate change for too long. And if this will make a difference then I'm going to take pride in it. CH: The sound of climate change protests in Montreal, Halifax, Toronto, Corner Brook, and Regina. Just a few of the many marches that took place across the country and around the world today. In Montreal, protesters were joined by teenage activist Greta Thunberg -- and Trevor Rollins was among them. He's a coordinator with the Montreal advocacy group "Our time" and part of a national campaign calling for a Green New Deal in Canada. We reached him in Montreal. CO: Trevor can you describe the scene around you right now? TREVOR ROLLINS: Everybody's excited. It seems like every third person has their own handmade banner. There
are chants erupting everywhere. There are drums going on. It's impossible to get a sense of the size or the scale but it's really exciting.
climate activist. Yeah it's just kind of inquire a lot of people. And her message is so clear and direct. You have to respect that. [Crowd noise in background]
CO: Now we've seen everywhere in the world these handmade signs that young people are making their own posters with some really interesting slogans. What are some of the things you see around you?
CO: Okay I can hear a bit of the crowd sound there. What's happening right now?
TR: Okay. In my field of vision there's: "Fashion is killing our planet." There is "The planet is even hotter than my boyfriend." There is "Planet-B." Right now I'm holding a banner that's solidarity with the Unist'ot'en camp out in B.C. CO: And we'll just tell people that there is no "Planet-B." That's the translation of the one sign you read.
TR: There's just spontaneous sporadic burst of cheering that is going on. It's pretty great. CO: And what has it meant to see Justin Trudeau there today? Has anyone had anything to say to him? TR: To Trudeau -- yeah well most of the people here aren't exactly supportive of him being here because he bought a pipeline and his climate trackrecord...[Crowd starts chanting: Climate Leaders Don't Buy Pipelines]
TR: Yes exactly. CO: And so that's really important thing, isn't it? That everybody comes with their own idea of what they want this movement to be. TR: Absolutely. I think everyone feels their place in this. Both a little bit in their responsibility and of course fear for the future. And doing what they can to make it a bit better. CO: We know that Greta Thunberg is part of this today. That speech she gave at the United Nations had a big effect on people. What effect do you think it's had on the reason why so many people have turned out? What effect has she had on this movement? TR: I mean she's been an inspiration to everyone but especially the youth. I think it's changed everyone's perception of who and what you have to be, to be a
CO: Okay on cue you have someone saying that. [Crowd continues the chant] TR: And in the context of Greta being there as well -- I mean she's already called him out on buying a pipeline and being a bit of a hypocrite in his climate promises. So it may not actually work in his favor politically as him showing up. CO: And other party leaders have appeared at marches today but not Andrew Scheer. What do you make of that? TR: Well he seems like he hasn't really even been trying to pretend that he cares much for the climate. I can't say I'm surprised. Disappointed of course. It would be great if the Conservatives showed a bit of support for the climate movement. But not the way it's happening. CO: Do people there -- do the young people you speak with do they feel that climate change has had a big enough
part of the election campaign -- that it is as important to those campaigning as it is to all of you on the street? TR: Well we hope so. It feels like it is here right now but we haven't seen enough of it. I don't think there's been enough coverage. In fact we held a protest in July asking for CBC to host a federal leaders debate. But that hasn't happened. So it'd be great if we had more coverage and bringing the candidates out in the open to the talk in detail about their plan. I think what would really help people is if we heard some details, specific actions, that the candidates or parties would do to help climate change. Just to show that they're actually working on this that they're getting into the detail then we have some things to look forward to. CO: Do you think that the energy you're seeing today will continue? The weather's nice and Greta Thunberg has been a big inspiration. But do you think that you can keep this energy -- this momentum -- going? TR: I think so. I think there's a reason that this is the biggest climate demonstration ever worldwide. And everyone is just feeling the pressure of 11 years left from the IPCC report to make drastic action to stop climate change. And I don't think it's going to stop -- we need some sort of change and there is some kind of consensus because there are so many different groups working all over the world to enact climate justice working together. CO: All right Trevor we'll let you get back to marching. And good to talk to you. Thank you. TR: Thank you so much. Take care.
CH: Trevor Rollins is a coordinator with the Montreal advocacy group "Our Time." He was part of the climate march in Montreal today. Marchers all across the country have been led by young people -- young women in particular. Not just Greta Thunberg but thousands more like her. Mia Beijer is one of them. She's a Grade 11 student who's been striking on Parliament Hill almost every Friday since January. We reached her in Montreal. CO: Mia what does it mean for you to be in Montreal today? MIA BEIJER: Personally this is amazing. There are so many people here gathered and right now Greta is speaking and I can hear her wisdom and I can hear the crowd responding to it and just the energy even from blocks away is amazing. CO: What have you been thinking and saying about Greta Thunberg? MB: For me I am very much introverted. And I have been taking part in civil disobedience for social and climate justice since I was 5. But I had never thought of starting something myself and leading and organizing a climate justice group for youth until I saw Greta someone who was like me: very introverted and shy and didn't want to get out of their bubble but was almost forced to because no one else was stepping up. So seeing her inspired me to stand up and create a safe space for youth to stand up with me. CO: Greta Thunberg had a lot of support from her parents. What kind of support -- what kind of reaction -- have your own parents and family given you? MB: Well I'm homeschooled so as part of our education was my mom taking
us out to do some climate justice movement. And like I said I started protesting and marching and rallying when I was 5. And my mom actually had to kind of push me along in this as well and say, "You can do this. You have the support of your family. You have the support of your friends. And you have the support of the youth around the world. You can do this and your voice will be heard. It might be very difficult for you." And it is very difficult for me but they have always been there to support me. Whenever I felt extremely depressed I would turn to them and they would support me. And when things get really really difficult they are the ones who support me and they are the ones who helped me see that things are changing and people are listening. CO: When you talk about that there are so many things that just affect you emotionally -- what kinds of emotions do you have around this issue of climate change? MB: I honestly feel like at some points adults are digging us into this hole that we can't climb out of. And we are almost trapped and we're helpless because a lot of the times people say that the power is in the vote and it is -- there is power in the vote, but we also forget that we have power in our voices and in our knowledge and in striking and taking the streets and disrupting the system that needs to function in order for governments and corporations to continue killing our futures. And...sorry I am very overwhelmed right now so I'm kind of losing my train of thought. CO: No no. Your being overwhelmed is very predictable or understandable because of what you're confronting. It really affects you and so many young peo-
ple because it's your future, isn't it. MB: Yeah. Yeah. And for older generations it is very much so a fight for their children. But for us younger generations it is a fight for ourselves. You know a lot of us aren't even considering having children because adults have not provided a sustainable future for us. And so how could we possibly think of having kids bring into this world as well. And that, in and of itself, is a terrifying thought. CO: Your view -- it is so bleak and so hopeless, what does give you hope? At this point what is keeping you going? What gives you any kind of hope? MB: When I come out and I see youth and adults supporting us and standing up against these governments and corporations and saying that this isn't good enough and we're not going to allow you to continue with business as usual and we are going to stand up and we're going to fight back with everything we have. Like my grandfather said -- he was very much so a right-wing thinker but now seeing the effects this movement has had on me and seeing the fight that we have ahead of us he has changed, and his point of view that he's had for 81 years -- and he's now saying that we really didn't [inaudible] that and we need to stand with you and we need to stand with the youth and we need to fight against this system because it's not good enough anymore. And knowing that youth are coming out and speaking the truth, adults are coming and supporting us in speaking the truth...that gives me hope. CO: Mia you're an inspiration and I hope you have the strength to continue. Thank you.
MB: Thank you very much. CH: Mia Beijer is a Grade 11 student from Ottawa who was in Montreal for today's climate strike. We reached her earlier today.
Friday, September 27, 2019 • 21:00 EDT Nom de la source CBC Television - The National Type de source Télévision et radio • Télévision Périodicité Quotidien
CBC Television - The National • 899 words
Greta Thunberg addresses hundreds of thousands at Montreal climate march
Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
A
DRIENNE (HOST):
ARSENAULT
- Tonight on a day of global action, Montreal takes the lead. CROWD OF PROTESTERS: Sauvons la planète! ADRIENNE ARSENAULT (HOST): We're here with the generations, the slogans and the security takedown. -
This is Montreal. A city where today, hundreds of thousands of people marched in the streets for climate action. Where we are right now in downtown Montreal is where that rally ended up. A half a million strong, say organizers. A city that played a big part of a global climate strike demanding action to protect the planet. The crowd was huge and riled up. Their signs and chants declared their mission.
Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·LU·na190927001
UNIDENTIFIED WOMAN #2 (PROTESTER): (Toronto) I am scared for my future. That is what all of these students know right now and that is why we're striking. ADRIENNE ARSENAULT (HOST): For some, these scenes are actually emotional. UNIDENTIFIED WOMAN #3 (PROTESTER): I feel it and I know we can make an impact. ADRIENNE ARSENAULT (HOST):
This is our future, so we have to fight.
And around the world today, that same hope, that same sense of urgency. So here in Montreal, the march pulled in people from all over. It was so big it shut down a section of the city, and as Alison Northcott shows it, it ended with a speech that really was a rallying cry.
ADRIENNE ARSENAULT (HOST):
ALISON NORTHCOTT (REPORTER):
And among them, Greta Thunberg, the Swedish teen who started these Friday strikes. The politicians marched, too, but the vast majority were just regular people who are really concerned, and
As these protesters shouted "Save the planet," they were joined by so many others with the same message.
UNIDENTIFIED WOMAN #1 (PROTESTER):
© 2019 CBC/Radio-Canada. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.
not just here in Montreal. In St. John's, Toronto and Regina, Edmonton, Moncton, Ottawa and so many more places, a country-wide cry to just do something.
UNIDENTIFIED GIRL #1 (PROTEST-
teen's presence was felt by those who marched behind her.
ER):
students.
This says, "Our planet matters more than corporate profits."
UNIDENTIFIED BOY #2 (PROTESTER):
UNIDENTIFIED WOMAN #6:
UNIDENTIFIED GIRL #2 (PROTESTER):
Something needs to change and the more this is going on, the more the solution is going to have to be radical.
I'm so happy I'm in this moment we heard that I feel like I'm in an historical moment right now.
UNIDENTIFIED GIRL #3 (PROTESTER):
ALISON NORTHCOTT (REPORTER):
And mine says, "Make our planet green again." UNIDENTIFIED BOY #1 (PROTESTER): If we don't start acting, then we could have a serious problem on our hands. ALISON NORTHCOTT (REPORTER): Leading them all was Swedish climate activist Greta Thunberg and a group of Indigenous youth. UNIDENTIFIED MAN (PROTESTER): This is our land. This is a land that cares for us. This is a land that heals us. This is a land that is our wellness. And if we do not take care of the land, she will not take care of us. Concrete actions must be taken immediately.
I'm 16. There's not much I can do besides walk and maybe get a metal straw and a reusable hydro flask. But this might make us get taken seriously again by the people who do count up there. Please, for the love of God, just like something, anything, do anything. ALISON NORTHCOTT (REPORTER): As she addressed the massive crowd, Thunberg said actions like this will continue until leaders listen and act. GRETA THUNBERG (CLIMATE ACTIVIST): If the people in power won't take their responsibility, then we will. (Cheers and applause)
UNIDENTIFIED WOMAN #5:
ADRIENNE ARSENAULT (HOST): So, Allison, you referenced the mayor there. We spoke with her yesterday. Aside from saying to people she wanted them to remember this enthusiasm when it comes time for action, she also said she was a bit worried about the protests being disrupted. Did that happen at all? ALISON NORTHCOTT (REPORTER):
UNIDENTIFIED WOMAN #4: Without the land, we would have no culture, no language, no way of being.
For some today was a culmination of months of action and weekly protests. They say their pressure won't end here.
GRETA THUNBERG (CLIMATE ACTIVIST): It should not be up to us, but somebody needs to do it.
I think it's a really big moment in terms of the Quebec history. It's the first time that we've seen so many people from all generations coming together for the climate crisis.
VALÉRIE PLANTE (MAYOR OF MONTREAL):
ALISON NORTHCOTT (REPORTER):
ALISON NORTHCOTT (REPORTER):
Some schools cancelled classes for the day and many of those marching were
Montreal's mayor Valérie Plante give Thunberg the key to the city. And the
You have addressed the most important issue of our century.
For the most part, you know, despite the scale of this event, Montreal police say that things went really smoothly. They were really satisfied with how it went. They said there were no major incidents on their part and that they called this a historic mobilization is how they phrased it. And they said that they were thankful to the protesters, the people who participated, for making it a peaceful event. They say it was a logistical challenge as it was for the city and for public transit authorities as well, but that all in all, things did go very smoothly. ADRIENNE ARSENAULT (HOST): Good. So, good news. Allison, thanks very much. ALISON NORTHCOTT (REPORTER):
You're welcome.
Friday, September 27, 2019 Nom de la source CBC Montreal (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu
CBC Montreal (web site) • 1191 words
Greta Thunberg, in her own words, at the Montreal climate march CBC News
Couverture géographique Régionale Provenance Montréal, Québec, Canada
"S
ome would say, we are wasting lesson time. We say we are changing the world," the Swedish teen said, addressing an estimated half a million demonstrators in Montreal Friday. Greta Thunberg, in Montreal Friday to take part in a global march for climate action, addressed a crowd estimated at half a million. She called for continued protests, until world leaders agree to take concrete action.
Below is a full transcript of the 16-yearold Swede's speech. Bonjour Montreal. Je suis très heureuse d'être ici au Canada, au Québec. Merci beaucoup. So, at least 500,000 here today. You should very proud of yourselves because this we have done together, and I cannot thank you enough for being here.
© 2019 CBC/Radio-Canada. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·CBL·005
So around the world today, millions of people are marching right now. And it's just incredible to be united in such a way for a common cause. It just feels great, doesn't it? But it feels great to be in Canada. It's a bit like coming home. You are very similar to Sweden, where I'm from. You have moose, and we have moose. You have cold winters and lots of snow and pine trees. We have cold winters and lots of snow and pine trees. You have the caribou, and we have the
reindeer. You play ice hockey; we play ice hockey. You have maple syrup, and we have -- well, forget about that one. You are a nation that is allegedly a climate leader. And Sweden is also a nation that is allegedly a climate leader. And in both cases, it means absolutely nothing. Because in both cases, it's just empty words. And the politics needed are still nowhere in sight. So we are basically the same. Hundreds of thousands came out on Friday for the climate strike in Montreal. (Graham Hughes/THE CANADIAN PRESS) Last week, well over four million people in over 170 countries striked for the climate. We marched for a living planet and a safe future for everyone. We spoke the science and demanded that the people in power would listen to and act on the science. But our political leaders didn't listen. This week, world leaders all around the world gathered in New York for the UN Climate Action Summit. They disappointed us once again with their empty words and insufficient plans. We told them to unite behind the science, but they didn't listen. So today, we are millions around the world striking and marching again. And we will keep on doing it until they listen. If the people in power won't take their
responsibility, then we will. It should not be up to us, but somebody needs to do it. They say we shouldn't worry, that we should look forward to a bright future. But they forget that, if they would have done their job, we wouldn't need to worry. If they had started acting in time, then this crisis wouldn't be the crisis it is today. And we promise, once they start taking the responsibility and do their job, we will stop worrying and go back to school, go back to work. Hundreds of thousands march for climate in Montreal And once again, we are not communicating our opinions or political views. The climate and ecological crisis is beyond party politics. We are communicating the current, best available science to some people -- particularly those who, in many ways, have caused this crisis that science is too uncomfortable to address. But we, who will have to live with the consequences, and indeed those who are living with the climate and ecological crisis already -- we don't have a choice. To stay below 1.5 degrees Celsius and give us a chance to avoid the risk of setting off irreversible chain reactions beyond human control -- to do that, we must speak clearly and tell it like it is and tell the truth. Prime Minister and Liberal leader Justin Trudeau speaks with Swedish environmental activist Greta Thunberg in Montreal on Friday, September 27, 2019. (Ryan Remiorz/The Canadian Press) In the IPCC [Intergovernmental Panel on Climate Change] SR-1.5 reports that came out last year, it says on page 108
in chapter 2 that to have a 67 per cent chance of staying below 1.5 degrees of global temperature rise -- the best odds given by the IPCC -- the world had 420 gigatonnes of CO2 left to emit back on Jan. 1, 2018. And today, that figure is already down to less than 350 gigatonnes. They say, 'Let children be children.' We agree. Let us be children. Do your part. Communicate these kinds of numbers instead of leaving that responsibility to us.- Greta Thunberg With today's emissions levels, that remaining CO2 budget will be entirely gone within less than eight and a half years. And please note that these calculations do not include already locked-in warming hidden by toxic air pollution, non-linear tipping points, gross-feedback loops or the aspect of equity climate justice. They are also relying on my generation, your generation, sucking hundreds of billions of tonnes of CO2 out of the air with technologies that barely exist. Not one single time have I heard any politician, journalist or business leader even mention these numbers. They say, "Let children be children." We agree. Let us be children. Do your part. Communicate these kinds of numbers instead of leaving that responsibility to us. Then we can go back to "being children." And we are not in school today. You are not at work today. Because this is an emergency, and we will not be bystanders. Some would say we are wasting lesson time. We say we are changing the world.
PhotosThe best signs from Montreal's climate march So that when we are older, we will be able to look our children in the eyes and say that we did everything we could back then. Because that is our moral duty, and we will never stop doing that. We will never stop fighting for a living planet and for a safe future -- for our future. We will do everything in our power to stop this crisis from getting worse, even if that means skipping school or work. Because this is more important. We have been told so many times that there is no point in doing this. That we won't have an impact anyway. That we can't have an impact and make a difference. But I think we have proven that to be wrong by now. Through history, the most important changes in society have come from the bottom up, from grassroots. And the numbers are still coming in. But it looks like 6.6 million people have joined the Week for Future, the strikes for this [Friday] and last Friday [when demonstrations took place in the U.S. and elsewhere.] That is one of the biggest demonstrations in history. The people have spoken, and we will continue to speak until our leaders listen and act. We are the change, and change is coming. De changement arrive, si vous l'aimez ou non. Cet article est paru dans CBC Montreal (web site) https://www.cbc.ca/news/canada/montr eal/greta-thunberg-in-her-own-words-a
t-the-montreal-climate-march-1.530080 3
Friday, September 27, 2019 Nom de la source CBC Montreal (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu
CBC Montreal (web site) • 733 words
Hundreds of thousands expected at Montreal's climate march Benjamin Shingler
Couverture géographique Régionale Provenance Montréal, Québec, Canada
H
undreds of thousands of people, including Swedish environmental activist Greta Thunberg, are expected to march through the streets of Montreal today in what could be the largest environmental protest in the city's history. Hundreds of thousands of people, including Swedish environmental activist Greta Thunberg, are expected to march through the streets of Montreal today in what could be the largest environmental protest in the city's history. The driving force behind the march is students, and classes at many high schools, colleges and universities are cancelled for the day. Friday's event, part of a global climate strike, comes in the middle of the federal election campaign, and young people -many not old enough to vote -- are demanding politicians adopt a climate action plan to reduce carbon dioxide emissions to zero by 2050. Thunberg, the Swedish teen whose environmental activism has made headlines around the world, will be in attendance, and that has created even more interest in the event.
© 2019 CBC/Radio-Canada. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·CBL·001
Quebec's environmental movement has had a long string of victories. What's the secret to its success?Here's what you need to know about Montreal's climate
march on Friday Several thousand students from Dawson College are expected to take part in the protest. Most schools, colleges and universities in Montreal have cancelled classes for the day. (Matt D'Amours/CBC) Kah'hen:ientha Cross was among the students who gathered at Montreal's Dawson College on Thursday to make signs to drive home their message. She said she had planned to attend even before Thunberg confirmed she would attend, but knowing Thunberg will attend gave her "goose bumps." I feel like she?s not just motivated me. She?s motivated many, many students.Kah'hen:ientha Cross, Dawson College student "I feel like she?s not just motivated me. She?s motivated many, many students." 'How dare you': At UN climate summit, Greta Thunberg slams world leaders in emotional addressNew'We all need to wake up:' Indigenous youth lend their support to climate strikes Cross said the growing environmental movement aligns with what she was taught as a youngster growing up in the Mohawk community of Kahnawake, on Montreal's South Shore: don't waste anything. Her sign reads: "Save our mother."
Free public transit The protest in Montreal begins at noon ET at the foot of Mount Royal on Parc Avenue. Many Montreal businesses, as well as unions and community organizations, are also closing for the day so their employees can attend the demonstration. Montreal police advise the public not to drive downtown Friday, as traffic will be congested between Berri and Peel streets, from the Old Port to St-Joseph Boulevard. Public transit is free all day. (CBC ) Police have warned downtown Montreal will be difficult to navigate, and Montreal Mayor Valérie Plante announced public transit will be free all day. Plante estimates the protest could draw upwards of 300,000 people. Culmination of yearlong series of strikes Marches are planned elsewhere in Canada on Friday, including in Vancouver and Toronto. Ben Clarkson, a spokesperson for La Planète s'invite au Parlement, said the gathering in Montreal is the culmination of a yearlong series of climate strikes, which began in August 2018. La Planète is one of the groups organizing Friday's climate march whose name translates as "the planet goes to Parliament." More than 150 countries have since participated in the #FridaysForFuture movement, launched by Thunberg. Clarkson said Montreal's protest movement is particularly powerful, and he's hopeful it will lead, ultimately, to significant change.
We have a history of popular mobilization that the rest of Canada and maybe the rest of North America doesn't have here in Montreal.- Ben Clarkson, La Planète s'invite au Parlement spokesperson "We have a history of popular mobilization that the rest of Canada and maybe the rest of North America doesn't have here in Montreal," he said. "That's been able to turn into and form into a very effective organizational group that has really grabbed onto this one day." Dawson College student Kailey D'Elia shows off the sign she'll carry at Friday's march. (Matt D'Amours/CBC) The environment has emerged as a key issue in the election campaign. Liberal Leader Justin Trudeau, Green Party Leader Elizabeth May and Bloc Québécois Leader Yves-François Blanchet are all expected to attend, while the NDP's Jagmeet Singh and Conservative Leader Andrew Scheer will not. With files from Matt D'Amours Cet article est paru dans CBC Montreal (web site) https://www.cbc.ca/news/canada/montr eal/montreal-climate-march-greta-thun berg-1.5298549
Friday, September 27, 2019 • 20:36:51 UTC -0400 Nom de la source
The Canadian Press - Broadcast wire • 548 words
The Canadian Press - Broadcast wire Type de source Presse • Fils de presse Périodicité
[---...] The Canadian Press
Quotidien Couverture géographique
---
Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
(Climate-Strike-Greta-Thunberg) (Audio: P21) She commanded rock-star attention before hundreds of thousands of people crammed into the streets of Montreal. Swedish teenager Greta Thunberg (TOON'-burg) declared to cheers that fighting the ''emergency'' of climate change ''is beyond party politics.'' Montreal's was one of many climate strikes held today around the country, and globally, to bring attention to the fight against climate change. The 16-year-old says she chose to be in Montreal, in part, because Canada is in the middle of a federal election campaign. Thunberg met with Liberal Leader Justin Trudeau, who promised a new Liberal government would do much more to fight climate change. (18) --(Climate-Strike-Trudeau) (Audio: P07)
© 2019 The Canadian Press - Broadcast wire. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·HI·3772c98061d644e8985afbfaa1c6c6c8
Liberal Leader Justin Trudeau says he had a good conversation with Swedish teen climate activist Greta Thunberg (TOON'-burg). Day 17 of the federal election campaign began for Trudeau with a face-to-face meeting with Thunberg in a Montreal
hotel. He took part in his capacity as prime minister, but the encounter carried political risk for Trudeau the candidate, who has branded himself as the country's best bet to fight climate change -- and Conservative Leader Andrew Scheer the worst. Green Party Leader Elizabeth May also participated in the Montreal march. (18) --(Climate-Strike-Scheer) (Audio: P16) Conservative Leader Andrew Scheer is taking some heat for staying away from the climate strike protests held across the country. Liberal Leader Justin Trudeau accused him of choosing to hide. Scheer literally flew above the fray, travelling by plane from Montreal to British Columbia for an infrastructure announcement for new roads and transit systems that he said would cut commute times. He says he's showing he takes climate change seriously in other ways. (18) --(Climate-Strike-Singh) (Audio: P05) N-D-P Leader Jagmeet Singh was spending his fourth straight day campaigning in British Columbia, joining a
climate march in Victoria. At a campaign stop in Ladysmith on Vancouver Island, Singh said Justin Trudeau can't be trusted on climate promises after his pipeline purchase. Singh said Greta Thunberg (TOON'burg) should know the Liberals haven't lived up to climate change promises. Singh is focusing his campaign on securing New Democrat seats in B-C from the surging Greens, making an announcement on coastal protection. (18) --(Northern-BC-Murders) (Audio: 117) The motive remains a mystery. The Mounties can confirm that two teenagers -- who led police on a manhunt across western Canada -- confessed to killing three people in northern B-C in July. The R-C-M-P says they found several videos made by Kam McLeod and Bryer Schmegelsky (shmuh-GEHL'-skee). Police say they expressed no remorse and did not explain their motives behind the murders. They say McLeod shot Schmegelsky before shooting himself in a suicide pact, and two guns found near their bodies were the same firearms used in the shootings. (18) --(Africa-Royals-Visit) Prince Harry has followed in the footsteps of his late mother, whose walk through a mine field in Angola led to a global ban on the deadly weapons.
The 35-year-old prince walked through a dusty mine field marked with skulland-crossbones warning signs. He later visited the spot where Diana took a highly publicized similar walk during her own visit to Angola in 1997, just a few months before her death. The Duke of Sussex says it was an "emotional" journey. (18) --(NewsWatch by Geri Smith)
Friday, September 27, 2019 • 18:09 Nom de la source The Canadian Press (web TV) Type de source Télévision et radio • Webtélé Périodicité En continu Couverture géographique Nationale Provenance
The Canadian Press (web TV) • 100 words
Greta Thunberg makes appearance in Montreal, while protesters march for climate-crisis strike Sidhartha Banerjee, Morgan Lowrie, Graham Hughes; Natasha Hermann
Toronto, Ontario, Canada
S
wedish climate activist Greta Thunberg at a climate march in Montreal, one of several across the country and hundreds around the world. SOUNDBITE1: Greta Thunberg, climate activist. SOUNDBITE2: Cedric Gray-Lehoux, native youth with the Assembly of First Nations QuebecLabrador. SOUNDBITE3: Perry Bellegarde, National Chief, Assembly of First Nations. SOUNDBITE4: David Suzuki, environmental activist. SOUNDBITE5: Justin Trudeau, Prime Minister. PLACELINE: Montreal. CREDIT: The Canadian Press. LANGUAGE: English. Note: The following text may differ from the content of the video.
© 2019 The Canadian Press. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·CPP·n_climate-strike-montreal20190927t1809
Swedish climate activist Greta Thunberg at a climate march in Montreal, one of several across the country and hundreds around the world.
Friday, September 27, 2019 • 23:00:00 ET Nom de la source CTV - CTV News Type de source
CTV - CTV News • 439 words
Climate Strike
Télévision et radio • Télévision Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Scarborough, Ontario, Canada
L
ISA LAFLAMME: It's Friday night in a city with a distinct history of rebellion, and today the rebels had a cause, planet earth. Good evening on a day when millions of young people marched for their future. There were rallies in 150 countries. The biggest in Canada was in Montreal. An estimated half a million people led by teenage climate activist Greta Thunberg. The 16-year-old even called out the prime minister to his face for not doing enough. CTV's Quebec bureau chief Genevieve Beauchemin begins out of begins our coverage tonight. GENEVIEVE BEAUCHEMIN (Reporter): A massive sea of voices and signs rising, flooding the streets of downtown Montreal. Here to send a powerful message to those in power. UNIDENTIFIED WOMAN: What do we want? GROUP: Climate justice. UNIDENTIFIED WOMAN: When do we want it? GROUP: Now!
BEAUCHEMIN: Among climate strikers, tens of thousands of students. From what school?
© 2019 CTV - CTV News. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·CN·0nn190927_dat0001
UNIDENTIFIED STUDENT: Sacred Heart. BEAUCHEMIN: One of hundreds of schools closed for the march.
UNIDENTIFIED STUDENT: We'd love to be in school, but we want to stand for the environment, and that's more important to us. BEAUCHEMIN: They are 16 years old, the age of the young woman who inspired them and this movement, and mobilized generations. GRETA THUNBERG (Climate Activist): Bonjour, Montreal. BEAUCHEMIN: Greta Thunberg wasn't in school, but did her homework about Canada. THUNBERG: You play ice hockey, we play ice hockey. BEAUCHEMIN: In her words, anger too about Canada not doing enough to reduce emissions to protect the planet. THUNBERG: It's just empty words. And the politics needed are still nowhere in sight. BEAUCHEMIN: And that is the message she conveyed to the Liberal leader, and that others echoed during the march. UNIDENTIFIED MAN: It says, hey, Justin, next time try greenface. BEAUCHEMIN: Justin Trudeau defended his government's actions, but during the march a demonstrator, armed with a carton of eggs, got all too close. And that moment left Trudeau's eldest son shaken, his father consoling him. Some expressed hope Trudeau and other politicians, including Green Party leader
Elizabeth May, also marching with them today, will turn words into action, optimism fuelled by this day. A like no other in Quebec history. Organizers proclaimed it the biggest crowd to ever assemble on these streets. UNIDENTIFIED GIRL: I'm happy I'm standing up for the environment. BEAUCHEMIN: And that young generation is energizing those who've long fought for this cause. Montreal's mayor handed Thunberg keys to the city, and also told marchers they should remember they made a pledge today when hard decisions have to be taken. Lisa. LAFLAMME: All right, Genevieve Beauchemin at Montreal city hall tonight.
Friday, September 27, 2019 • 17:00 EDT Nom de la source CBC Television - Power and Politics Type de source
CBC Television - Power and Politics • 1397 words
GLOBAL CLIMATE STRIKE
Télévision et radio • Télévision Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
V
PLACE ASSY KAPELOS (NEWSCASTER):
CLIMATE CHANGE DOMINATED THE FEDERAL ELECTION CAMPAIGN TODAY
AS THOUSANDS ACROSS
OF
PEOPLE
OTTAWA. NO ONE DOES ANYTHING -- IT'S
TO REGINA.
[CHANTING]
WHERE NDP LEADER JAGMEET SINGH
MONTREAL WAS GROUND ZERO OF
PARTICIPATED.
THE CANADA-WIDE PROTEST.
GLOBALLY, YOUNG PEOPLE MOBILIZED
[CHANTING]
AROUND CLIMATE ACTION IN 150
THERE, THREE OF THE MAINLY PARTY LEADERS JOINED THE MASSIVE
THE LIBERALS, JUSTIN TRUDEAU, GREEN LEADER ELIZABETH MAY AND BLOC QUÉBÉCOIS FRANÇOIS
COUNTRIES. FROM NEW ZEALAND ... TO ITALY ...
CROWD.
news·20190927·SPP·0pp190927002
FROM HALIFAX, TO HERE IN
TO VICTORIA.
RALLIED FOR ACTION.
Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire.
[CHANTING]
NEVER JUST GOING TO HAPPEN.
THE COUNTRY AND AROUND THE WORLD
© 2019 CBC Television - Power and Politics. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.
ACROSS THE COUNTRY.
YVES-
BLANCHET. MORE THAN 200 MARCHES TOOK
TO FRANCE ... [CHANTING] TO THE U.S. CAPITAL. ONE OF THE MOST POWERFUL VOICES BEHIND THIS SWEDISH
MOVEMENT
IS
REALLY HARD TO GET HIM A MEETING
TEEN ACTIVIST GRETA THUNBERG.
HE ALSO ABOUT
TOT TODAY SHE WAS IN MONTREAL
HIS CLIMATE RECORD AS PRIME
WITH THE STAR OF THE CLIMATE
MINISTER.
STRIKES, 16-YEAR-OLD GRETA
HE LATER MARCHED IN MONTREAL
THUNBERG.
WHERE SHE ADDRESSED THE CROWDS AND MEDICINE WITH LIBERAL LEADER
FACED
QUESTIONS
WITH HIS WIFE AND KIDS WHERE AT
JUSTIN TRUDEAU. I HAD THE CHANCE TO SIT DOWN
ONE POINT AN OFFICER TACKLED A
WITH THE REMARKABLE YOUNG PERSON
PROTESTERS THAT
WHO'S DRIVING THIS CONVERSATION
PROTESTER.
AND
ARRESTED
JUSTIN TRUDEAU HAS BEEN FORWARD. WE TALKED ABOUT THE FACT THAT IN THE FACE OF THIS CLIMATE CRISIS,
WORKING TOWARDS THIS ALL WEEK,
SHE SAYS TODAY THAT SHE SAYS OF COURSE TRUDEAU IS NOT DOING ENOUGH NOR ARE ANY POLITICIAN. TRUDEAU CALLED THE MEETING WONDERFUL, IT WAS 125 MINUTES, AND HE SALES HE IS LISTENING, EXCEPT OF COURSE HE GOT MANY
POLICY AANNOUNCEMENTS, PREPARING
QUESTIONS NOT ONLY FROM
FOR THIS.
REPORTERS BUT ALSO PROTESTERS
WE MUST ALL DO MORE. MY MESSAGE TO ALL OF THE
MARCHING WITH TENS OF OTHERS ON
POLITICIANS IS THE SAME, TO JUST
THE STREETS OF MONTREAL, MOST OF
RECORD ON CLIMATE, AND THAT
LISTEN TO -- TO THE SCIENCE AND
THEM YOUNG, ALL OF THEM
PIPELINE THAT THEY BOUGHT.
ACT ON THE SCIENCE.
DEMANDING MORE ACTION ON CLIMATE
Vassy: WHILE SPEAKING ABOUT
CHANGE, URGING THE WORLD TO
THAT MEETING, TRUDEAU ANNOUNCED
PANIC AND POLITICIANS TO DO WAY
A PROMISE TO PLANT 2 BILLION
MORE.
TREES.
TRUDEAU'S TEAM WAS ALSO WORKING
ABOUT MIXED
HIS
GOVERNMENT'S
ALL TOGETHER, WE'LL WORK ALL TOGETHER. HELLO, SIR, THANK YOU FOR BEING HERE, SIR. I'M SORRY. IT'S NOT ENOUGH, SIR.
SIR.
ON THE PIPELINE, ALL THE PROFITS
EVERY PENNY WE ARE PUTTING IN.
WILL BE INVESTED IN THE FIGHT
I KNOW YOU ARE WORRIED ABOUT THE
AGAINST CLIMATE CHANGE BECAUSE
DAY'S CLIMATE PROTEST, BUT HE DID SO ON THE WEST COAST. THE FIGHT WE'RE FIGHTING FOR,
PIPELINE, I KNOW YOU ARE WORRIED
THAT'S WHAT CANADIANS EXPECT.
RIGHT?
ABOUT THE CLIMATE.
THAT TRUDEAU'S OF COURSE
WE'RE FIGHTING LIKE WE WANT
THANK YOU, SIR, FOR YOUR
HOPING THAT ANDREW SCHEER'S
TO WIN.
LEADERSHIP.
ABSENCE WILL BE NOTICED AT THIS
EXACTLY.
AND THAT WAS A CONSTANT AS HE
LOUD PROTEST HERE, THAT FITS
WALKED, SURROUNDED BY HIS
RIGHT INTO THE LIBERALS'
LIBERAL TEAM WITH HIS WIFE AND
MESSAGING TO CONVINCE VOTERS
TWO OF HIS KIDS.
THAT THEY ARE THE ONES TO TRUST
ONE PROTESTER EVEN LUNGED AT THE LIBERAL LEADER WITH EGGS IN HAND
ON CLIMATE, WHILE TRUDEAU SAYS SCHEER AND THE CONSERVATIVES ARE
BEFORE HE WAS TACKLED BY THE
RUNNING AWAY FROM THE FIGHT
RCMP.
AGAINST CLIMATE CHANGE.
NOW, EARLIER, TRUDEAU TRIED TO
VASSY?
SHIFT THE FOCUS AWAY INTEREST BUYING THAT PIPELINE TO WHAT HE WOULD DO WITH THE PROFITS. AND WE MADE THE DECISION THAT
Vassy: THANKS, SALIMAH. CBC'S SALIMAH SHIVJI COVERING THE LIBERALS THERE WEEK FOR US. NDP LEADER JAGMEET SINGH MEANWHILE ALSO JOINED TO-
SINGH PARTICIPATED IN THE CLIMATE RALLY IN VICTORIA WHERE HE MET WITH SOME OF THE PROTESTERS. EARLIER IN SLAMMED THE FOR
THE
TRUDEAU
DAY,
HE
GOVERNMENT
BUYING THE TMX PIPELINE AND PROMISED MORE COASTAL PROTECTIONS IF ELECTED. THE CBC'S ASHLEY BURKE REPORTS. VASSY, WHILE JUSTIN TRUDEAU HAS BEEN IN MONTREAL, SHAKING HANDS WITH TEEN ACTIVIST GRETA THUNBERG THIS MORNING, THE NDP'S
LEADER JAGMEET SINGH IS HERE ON
PARTY IS GOING TO BE TRYING TO
GENCY. THE NEW DEMOCRATS ARE ALSO
VANCOUVER ISLAND. HE'S IN VICTORIA RIGHT NOW AT THIS YOUTH CLIMATE STRIKE. AND YOU KNOW, HE'S BEEN TALKING
MAKING A PITCH TO ISLAND VOTERS ABOUT WHY THEY SHOULD GO NDP AND
HIGHLIGHT RIGHT NOW IS THE FACT THAT ELIZABETH WAIVERED
MAY
HAS
ON HER STANCE ON THINGS LIKE NOT GREEN.
ALL DAY ABOUT HOW TRUDEAU HAS
THE GREENS ARGUING THEY HAVE BIG
BEEN FAILING YOUTH LIKE THE
ENOUGH GAIN THAT IS THEY COULD
PEOPLE HERE AND EVEN KUNBERG.
SOVEREIGNTY AND ABORTION AND THE NDP SAYS HIS PARTY DOESN'T DO
WIN OFFICIAL PARTY STATUS IN
THAT. SINGH WILL BE HOLDING ANOTHER
IT'S OBVIOUSLY GRETA THUNBERG
THIS ELECTION AND ONE OF THEIR
RALLY TONIGHT IN VICTORIA.
WHO SHE WANTS TO MEET WITH, BUT
BEST CHANCES IS HERE ON
VASSY?
VANCOUVER ISLAND.
THANKS, ASHLEY.
SO THE NDP'S REALLY BEEN
THE CBC'S ASHLEY BURKE COVERING
IT'S REALLY CLEAR THAT Mr. TRUDEAU CLEARLY
PROMISED
REALLY FOCUSING LIGHTING
IN 2015 THAT HE WOULD NOT BUILD THE TRANSMOUNTAIN, WOULD
TODAY
ON
HIGH-
HOW THEIR PARTY IS DIFFERENT AND HE THE THING SINGH TALKS ABOUT IS
OPPOSE IT. AND THEN ONCE HE GOT INTO OFFICE, NOT ONLY DID HE BREAK HIS HIS PROMISE, HE BOUGHT THE PIPELINE AND APPROVED ITS EXPANSION THE DAY AFTER HE DECLARED A CLIMATE EMER-
HOW -- THEIR ENVIRONMENTAL PLAN
THE NDP CAMPAIGN FOR US THIS WEEK. CONSERVATIVE LEADER ANDREW SCHEER WAS ALSO IN BC TODAY, BUT HE DID NOT ATTEND ANY CLIMATE
BUT ALSO HOW IT DOESN'T LEAVE
DEMONSTRATIONS.
WORKERS BEHIND, HOW IT'S FOCUSED
INSTEAD HE MADE NOUNCEMENT
ON GREEN JOBS.
RELATED TO INFRASTRUCTURE.
AND THE OTHER THING THAT THE
AN
AN-
THESE ARE THE KINDS OF PROJECTS THAT MAKE A DIFFER-
SIGNS TO GO TO THE PROTEST MARCH
ENCE IN PEOPLE'S LIVES, BY REDUCING GRIDLOCK AND SPEEDING UP COMMUTE
AND WE SPOKE TO SOME OF THOSE
AFTER A LONG DAY AT WORK. SPEAKING IN COQUITLAM BC, SCHEER PROMISED TO PRIORITIZE INFRASTRUCTURE, IT WOULD REDUCE
WE ASKED SCHEER,
ABOUT
ANDREW
THEY SAID THEY WITH RESPECT TO SURPRISED THAT HE WOULDN'T BE ATTENDING THE MARCH BUT THE SAME
COMMUTER TIMES, BUT HE WAS ALSO
PROTESTERS WEREN'T ATTENDING THE
PRESSURED TO EXPLAIN WHY HE
MARCH BUT THEY WEREN'T IMPRESSED
SKIPPED TODAY'S CLIMATE RALLIES. THE CBC'S EVAN DYER REPORTS FOR US. WELL, VASSY, MOST OF THE QUESTIONS FACED
ANDREW
SCHEER
TODAY WERE OF COURSE ON CLIMATE CHANGE HERE IN BC AND COQUITLAM, AND EVEN AS HE WAS SPEAKING, IN FACT, WE SAW PEOPLE BOARDING THE SKYTRAINS A BLOCK AWAY WITH
ANYWAY, BC IS WHERE THE ATTACKS BEGAN ON THE LEVEL, 2008 THAT'S
PROTESTERS. TIMES, GETTING THEM HOME FASTER
GOVERNMENT IN ACTION.
THAT JUSTIN TRUDEAU DID ATTEND THE MARCH IN MONTREAL, IN FACT ONE OF THE PROTESTERS USED ALMOST EXACTLY THE SAME WORDS THAT ANDREW SCHEER WOULD USE A FEW MINUTES IN HIS NEWS CONFERENCE WHEN SHE SAID SHE DIDN'T UNDERSTAND WHY THE PRIME MINISTER WAS PROTESTING HIS OWN
BEEN OPERATING FOR ABOUT 11 YEARS AND ANDREW SCHEER WAS ASKED ABOUT COMMENTS BY ONE OF HIS CONE CANDIDATES HERE IN THE NEIGHBOURING RIDING OF PIT MEADOWS, MARK, A FORMER MEMBER OF THE BC LEGISLATURE ON THE FLOOR OF THE HOUSE IN BC TWO YEARS AGO, EXTOLLING THE CARBON TAX AS A GREAT SUCCESS, BOTH ENVIRONMENTALLY AND ECONOMICALLY, SCHEER WAS
ANDREW
ASKED ABOUT THAT, HE REPEATED HIS PARTY LINE WHICH IS THAT THE CARBON TAX IS A CASH GRAB THAT DOES NOT WORK TO REDUCE EMISSIONS.
HE ALSO BEGAN HIS COMMENTS AS A LOT OF THE LEADERS OFTEN DO AND AS HE DOES HIMSELF FREQUENTLY BY CITING THE BUDGET
PARLIAMENTARY
THAT FINDING BUT THE PARLIAMENTARY BUDGET OFFICER WAS WORKING WITH NUMBERS GIVEN TO HIM BY THE LIBERAL GOVERNMENT AND HE ALSO SAYS NO LONGER
OFFICER ON ANOTHER MATTER. BUT THERE IS A FINDING BY THE PBO AND THAT'S THE FINDING THAT 80% OF THE CANADIANS WHO FAYE THE FEDERAL CARBON TAX WILL SEE MORE BACK IN REBATES THAN THEY PAY. AND HERE SHEER ON THE CONTAIN TRAIL, THOUGH THE CARBON TAX IS CONSTANTLY DOESN'T
MENTIONED
TALK ABOUT THE REBATE SIDE OF THE LEDGER. SO WE ASKED HIM ABOUT THAT AGAIN TODAY. AND HE SAID THAT HE DISPUTES
BELIEVES JUSTIN
ANYTHING
TRUDEAU SAYS, VASSY.
THAT
Friday, September 27, 2019 • 17:10:55 UTC -0400 Nom de la source The Canadian Press - Broadcast wire Type de source Presse • Fils de presse Périodicité
The Canadian Press - Broadcast wire • 3666 words
Video plans & items as of 5:00 p.m. ET Friday, Sept. 27
Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
The Canadian Press
F
or editorial questions regarding video, please contact Director of News Photography Graeme Roy at 416-507-2167 or graeme.roy(at)thecanadianpress.com.
For technical support, please call our 24/ 7 help desk at 1-800-268-8149 or 416-507-2099 --Latest video from the Canadian Press: Headline: Students from Ottawa, Toronto and Halifax march against the climate change Caption: Tens of thousands of Canadians took to the streets Friday to join others around the world in demanding action on climate change. The massive national protest saw students and climate activists who want a swifter government response to climate change marching on legislatures and municipal buildings, schools and parks. Filename: Strike20190927T1616
n_Climate-
Companion: Climate-Strike Category: NEWS © 2019 The Canadian Press - Broadcast wire. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·HI·045a97f748e74b5fa60b614732bfadfb
Time Published: 4:16 p.m. ET Friday, September 27 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of
the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Trudeau says Liberals would plant two billion trees to combat climate change Caption: Justin Trudeau says a re-elected Liberal government would plant two billion trees over 10 years as part of its broader strategy to improve the environment using nature. Trudeau also says all profits from the Trans Mountain Pipeline would be invested into the fight against climate change. The Liberal Leader made the announcement Friday after meeting with teenage environment activist Greta Thunberg and participating in a climate change march in Montreal. Filename: y_FedElxn-TrudeauTrees20190927T1520 Companion: FedElxn-Liberals Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 3:20 p.m. ET Friday, September 27 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Singh promises to protect B.C. coastline and get Canada off car-
bon
climate justice.
Caption: NDP Leader Jagmeet Singh says a New Democrat government would create a fund to protect Canada's coastline and phase out carbon-based fuels. Speaking at an event Friday on Vancouver Island, Singh also took aim at the Liberals' environmental record. He says Justin Trudeau talks about fighting climate change, but the Liberals' purchase of the Trans Mountain pipeline supports big energy.
VICTORIA - As the climax of Climate Strike week, students rally at the BC legislature at noon and then hold a march and street party until 5 p.m. through the downtown core.
Filename: y_FedElxn-NDP-Climate20190927T1324 Companion: FedElxn-NDP Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 1:24 p.m. ET Friday, September 27 COMING UP LATER (subject to change on availability): MONTREAL - Greta Thunberg at the Global Climate Strike in Montreal. EDMONTON - People rally as part of a global climate strike. WINNIPEG - People rally as part of a global climate strike. COQUITLAM, B.C. - Conservative Leader Andrew Scheer makes an announcement. SURREY, B.C. - The RCMP holds a technical briefing and releases a report under embargo on three homicides in northern British Columbia that led to the weeks-long search for suspects Bryer Schmegelsky and Kam McLeod. VANCOUVER - Thousands are expected to attend a climate strike to demand
AVAILABLE ON THE RAW CHANNEL: Long: Scenes from police interview with accused in Toronto van attack (Sept. 27) Long: Unexplained difference of 13 cents in Vancouver and Seattle gas prices: inquiry (Video from Aug. 30) Note: Please contact Graeme Roy at graeme.roy@thecanadianpress.com for editorial video-related questions. Please contact donald.wright@thecanadianpress.com if you have questions about logging into the new CP Video Centre (http://www.thecanadianpress.com/videocentre). For technical support, please call our 24/ 7 help desk at 1-800-268-8149 or 416507-2099, or email support@thecanadianpress.com SENT PREVIOUSLY: Headline: 'The day of retribution,' accused in Toronto van attack tells police Caption: A man accused of killing 10 people by driving a van down a busy Toronto sidewalk told police hours after his arrest that he had been seeking "retribution" for years of sexual rejection and felt he had accomplished his mission with the alleged attack, newly released court records show. Alek Minassian described himself to a detective as a person radicalized in the so-called in-
cel - or involuntary celibate - subculture through online forums that included chats with two American men who went on killing sprees south of the border, the records indicate. He told police his frustrations and a desire to act on them culminated on April 23, 2018, when he rented a van and headed down a bustling stretch of Yonge Street in north Toronto. Filename: n_Minassian-Timeline20190927T0900 Companion: Ont-Van-Attack Category: NEWS Time Published: 9:00 a.m. ET Friday, September 27 Headline: Conservatives promise SNCLavalin inquiry, NDP calls out Trudeau on housing Caption: The Conservatives and NDP went on the offensive Thursday, while the Liberals promoted their record on conservation. Conservative Leader Andrew Scheer promised, if elected, a judicial inquiry into the SNC-Lavalin scandal while speaking in Liberal Leader Justin Trudeau's own Montreal riding. Meanwhile, NDP Leader Jagmeet Singh blasted Trudeau's record on affordable housing at an event in Campbell River, B.C. A paddle-wielding Trudeau was in Sudbury, Ont., where he pledged to protect 25 per cent of Canada's land and oceans by 2025 if re-elected. Filename: Wrap20190926T1722
n_FedElxn-
Companion: FedElxn-Campaign Category: NEWS Time Published: 5:22 p.m. ET Thursday, September 26
PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Singh calls out Trudeau on affordable housing Caption: NDP Leader Jagmeet Singh says a New Democrat government would build 500,000 more affordable housing units to help low-income households avoid heart-wrenching choices between paying the rent and buying essentials like food and medication. Singh says despite Justin Trudeau's "pretty words" about helping Canadians, his track record on building affordable housing during the last four years of Liberal rule in Ottawa was worse than the man he replaced in the Prime Minister's Office: former Conservative leader Stephen Harper. Filename: y_FedElxn-NDP-Housing20190926T1600 Companion: FedElxn-NDP Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 4:00 p.m. ET Thursday, September 26 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Scheer promises inquiry into SNC-Lavalin scandal Caption: Taking aim at Liberal Leader Justin Trudeau in his own Montreal riding Thursday morning, the Conservatives' Andrew Scheer promised a Conservative government would launch a
judicial inquiry to find out what happened in the SNC-Lavalin scandal. Scheer also pledged to introduce legislation allowing the RCMP to apply to the Supreme Court of Canada to access information protected by cabinet confidence. Filename: y_FedElxn-Conservatives-Inquiry20190926T1430 Companion: FedElxn-Conservatives Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 2:30 p.m. ET Thursday, September 26
Time Published: 11:45 a.m. ET Thursday, September 26 Headline: Matthew Tkackuk returns to Flames with three-year contract Caption: Calgary Flames get Matthew Tkachuk's grit and goals back. The winger signed a three-year, US$21-million contract. Filename: s_HKN-FlamesTkachuk20190925T2030, n_HKNFlames-Tkachuk20190925T2030 Companion: HKN-Flames-Tkachuk Category: SPORTS & NEWS
PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Paddle-wielding Trudeau promises to protect lands, waters Caption: Liberal Leader Justin Trudeau paddled a canoe for the cameras Thursday before promising to protect more of Canada's land and oceans by 2025. On the eve of Friday's worldwide climate action, which he's planning to attend in Montreal, Trudeau said a re-elected Liberal government would ensure 25 per cent of the country's lands and ocean waters is protected over the next six years. He says the Liberals would also expand a program that allows lower-income families to experience camping in Canada. Filename: y_FedElxn-Liberals-Camping20190926T1145 Companion: FedElxn-Liberals Category: PREMIUM ELECTION
Time Published: 8:30 p.m. ET Wednesday, September 25 Headline: Conservatives, Liberals focus on green home improvements, NDP takes aim at housing crisis Caption: Conservative leader Andrew Scheer and Liberal leader Justin Trudeau unveiled plans Wednesday aimed at helping Canadians with energy efficient home improvements. Scheer was in Quebec to announce a 20-percent refundable tax credit for eco-friendly improvements, while Trudeau said at an event in British Columbia that a reelected Liberal government would introduce interest-free loans of up to $40,000 for green renovations. Meanwhile, NDP leader Jagmeet Singh was in Vancouver to promote his party's plan to crack down on money laundering and speculation in the housing market, while in nearby in Surrey, People's Party of Canada Leader Maxime Bernier talked about putting up a guarded border fence in Quebec to prevent illegal immigration. Filename:
n_FedElxn-
Wrap20190925T1853 Companion: FedElxn-Campaign Category: NEWS Time Published: 6:53 p.m. ET Wednesday, September 25 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Reform party founder says alienation a problem in Canada Caption: The founder of the federal Reform party is concerned that pervasive alienation across Canada could leave our country more divided after the current election campaign ends. Preston Manning, who channeled western alienation into the creation of the Reform party in 1986, told a Calgary audience that populist anger is based on legitimate concerns and needs constructive solutions. Filename: y_FedElxn-Manning20190925T1812 Companion: FedElxn-Manning Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 6:12 p.m. ET Wednesday, September 25 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Protesters interrupt Maxime Bernier during immigration speech Caption: People's Party of Canada
derly conduct charge
Leader Maxime Bernier started a speech with protesters outside a barred door yelling for his party to be shut down. Some of the protesters carried signs in support of immigrants and refugees. Much of his speech to the business community and the public at a Surrey Board of Trade event focused on immigration. He received plenty of applause every time he spoke about limiting immigrants and refugees, saying Canada should accept only "real refugees."
Caption: Auston Matthews says he regrets if any of his actions are a distraction to the Toronto Maple Leafs. The Maple Leafs' star centre made a statement Wednesday at the team's morning skate less than 24 hours after news broke of Matthews facing a charge of disorderly conduct and disruptive behaviour after an incident in his hometown of Scottsdale, Ariz., in May.
Filename: Bernier20190925T1732
Filename: s_HKN-Maple-LeafsMatthews20190925T1445
y_FedElxn-
Companion: FedElxn-Peoples-Party
Companion: Matthews
HKN-Maple-Leafs-
Category: PREMIUM ELECTION Category: SPORTS Time Published: 5:32 p.m. ET Wednesday, September 25 Headline: Host city Halifax releases details of 2020 Women's World Hockey Championship Caption: Canada will open the 2020 IIHF Women's World Hockey Championship in Nova Scotia with a game against defending silver-medallist Finland. Organizers released details Wednesday about the 31-game, 10-team tournament to be held in Halifax and Truro, N.S., from March 31st to April 10th next year.
Time Published: 2:45 p.m. ET Wednesday, September 25 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Conservative Leader Andrew Scheer highlights home renovation credit
Category: SPORTS
Caption: Conservative Leader Andrew Scheer highlighted a home renovation credit during a stop in Quebec on Wednesday. Scheer says it will mean people who invest in energy-saving home renovations will save money. The Conservatives previously announced the two-year program in June as part of their overall plan for the environment.
Time Published: 3:00 p.m. ET Wednesday, September 25
Filename: y_FedElxn-ConservativesReno20190925T1400
Headline: Maple Leafs star Auston Matthews makes statement after disor-
Companion: FedElxn-Conservatives
Filename: s_HKW-World-Halifax20190925T1500 Companion: HKW-World-Halifax
Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 2:00 p.m. ET Wednesday, September 25 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information.
three key measures to tackle the affordable housing crisis. He says he would establish a $20 million anti-money laundering unit at the RCMP, create a beneficial ownership registry and implement a 15 per cent foreign buyers tax. Filename: y_FedElxn-NDP-Housing20190925T1308 Companion: FedElxn-NDP
Headline: Trudeau announces loan for energy efficient home renovations Caption: Justin Trudeau says a re-elected Liberal government would introduce an interest-free loan of up to $40,000 for home owners or landlords who want to make their buildings more energy efficient as part of a campaign to get Canada to net zero emissions by 2050. Speaking at an event Wednesday in Delta, B.C., Trudeau also said the Liberals would invest $100 million in skills training for the construction of new net zero homes. Filename: y_FedElxn-LiberalsDelta20190925T1400 Companion: FedElxn-Liberals Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 2:00 p.m. ET Wednesday, September 25 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Singh opens up about brownface after talk with Trudeau Caption: NDP Leader Jagmeet Singh announced his "New Deal for British Columbia" on Wednesday, including
Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 1:08 p.m. ET Wednesday, September 25 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Singh announces measures to tackle B.C. housing crisis Caption: NDP Leader Jagmeet Singh says he won't discuss the details of his phone conversation with Justin Trudeau about the Liberal leader's history of wearing brownface and blackface. During an event Tuesday night in Burnaby, B.C., Singh said he is wary of becoming a tool to help exonerate the prime minister. But he did acknowledge feeling a responsibility to help speak up for racialized Canadians who have been hurt by Trudeau's actions. Filename: y_FedElxn-NDP-Burnaby20190925T1145 Companion: FedElxn-NDP Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 11:45 a.m. ET Wednesday, September 25
Headline: Liberals, NDP promise climate-change action, while Conservatives focus on small businesses Caption: Climate-change plans dominated Tuesday's agenda for the Liberals and New Democrats. Catherine McKenna set up the Liberals' plans by announcing tougher reduction targets for greenhouse gases, and Justin Trudeau followed up with a specific promise to cut taxes on clean-tech companies. The NDP's Jagmeet Singh scorned Liberal hypocrisy on the issue and promised a coast-to-coast corridor to transmit clear energy. Conservative Leader Andrew Scheer zigged while the others zagged, promising to undo Liberal changes to the tax rules on small businesses. Filename: Wrap20190924T1914
n_FedElxn-
Companion: FedElxn-Campaign Category: NEWS Time Published: 7:14 p.m. ET Tuesday, September 24 Headline: Kenney responds to injunction on turn-off taps legislation Caption: Alberta Premier Jason Kenney responds Tuesday to a Federal Court Judge issuing an injunction against Alberta legislation giving it the power to reduce oil shipments to B.C. in its pipeline fight. The judge says the law could case serious harm to B.C. residents. Filename: Ban20190924T1812 Companion: Alta-Oil-Ban Category: NEWS
n_Alta-Oil-
Time Published: 6:12 p.m. ET Tuesday, September 24 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Liberal environment minister says election is a choice about the future of the planet Caption: Catherine McKenna, the Ottawa Liberal who served as environment minister for the last four years, was at a solar-panel installation firm in her Ottawa Centre riding Tuesday to lay out what she says this election is all about. The climate, she said, and a choice between the Liberals and Conservatives, with the Liberals promising to get Canada to be carbon-neutral by 2050. Filename: y_FedElxn-Climate-McKenna20190924T1746 Companion: FedElxn-Climate Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 5:46 p.m. ET Tuesday, September 24 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Liberal Leader Justin Trudeau announces his party's climate-change plan in B.C. Caption: Liberal Leader Justin Trudeau discusses his party's proposal to get Canada to zero net greenhouse-gas emissions by 2050. As part of it, Trudeau says a re-elected Liberal gov-
ernment would cut taxes in half for companies that produce clean-energy technology. Trudeau also defended his efforts to build a new oil pipeline from Alberta to British Columbia, trying to reconcile fossil-fuel exports with ambitious climate-change targets. Filename: y_FedElxn-Liberals-Climate20190924T1536 Companion: FedElxn-Liberals Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 3:36 p.m. ET Tuesday, September 24 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Conservatives pledge review of tax system to ease headaches for small businesses Caption: Conservative Leader Andrew Scheer is pledging to reverse decisions by the Liberals to increase the tax rate on small business investments and make it harder for companies to pay dividends to family members. Those two items were part of a suite of tax measures introduced by the Liberals in 2017, which they said were designed to close loopholes. But they were met with strong opposition by businesses who felt they were being unfairly tarnished as tax cheats. Filename: y_FedElxn-ConservativesSmall-Businesses20190924T1230 Companion: FedElxn-Conservatives
Time Published: 12:30 p.m. ET Tuesday, September 24 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: NDP Leader Jagmeet Singh promises action to fight climate change Caption: The federal New Democrats want to electrify transit and build a bigger hydro grid as part of their plan to fight climate change. Leader Jagmeet Singh also says that an NDP government would establish an east-west corridor to help carry clean energy across the country. At a campaign stop in Winnipeg, Singh promised a publicly funded $15-billion "climate bank" that would support businesses fighting climate change, and help finance a cross-Canada corridor for clean and electric energy. Filename: y_FedElxn-NDP-Climate20190924T1211 Companion: FedElxn-NDP Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 12:11 p.m. ET Tuesday, September 24 Headline: Cobie Smulders on her veteran/private investigator role in 'Stumptown' Caption: Cobie Smulders and Michael Ealy talk about the "Stumptown" character Dex, an army veteran/private investigator who suffers from post-traumatic stress disorder played by Smulders. "Stumptown" premiers Wednesday on CTV.
Category: PREMIUM ELECTION Filename:
e_CTV-Stump-
town20190924T1020 Companion: CTV-Stumptown Category: ENTERTAINMENT Time Published: 10:20 p.m. ET Tuesday, September 24 Headline: Leaders compete on health care, housing Caption: Liberal Leader Justin Trudeau and Conservative Leader Andrew Scheer competed for votes in southern Ontario Monday. Trudeau pledged to work with provinces to improve access to mental health services and family medicine. Scheer promised to undo restrictions on mortgages both Conservative and Liberal governments put in place to ensure only people who can really afford them get housing loans, so more people can buy. (He got an assist from Alberta Premier Jason Kenney, too.) Meanwhile, in New Brunswick and Nova Scotia, the NDP's Jagmeet Singh promoted his party's pharmacare and dental-care plans. Filename: Wrap20190923T2010
n_FedElxn-
Companion: FedElxn-Campaign Category: NEWS Time Published: 8:10 p.m. ET Monday, September 23 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Jagmeet Singh promotes NDP's affordability plans in Halifax
Caption: Health-care costs not covered by public insurance are a source of financial and emotional stress across the country, NDP Leader Jagmeet Singh said in a town-hall appearance with supporters in Halifax Monday. He promoted the New Democrats' plans for universal drug coverage and a major expansion of government-funded dental care. Filename: y_Jagmeet-Singh-Halifax20190923T1904 Companion: FedElxn-NDP Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 7:04 p.m. ET Monday, September 23 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Alberta's premier calls Trudeau's 'penchant for blackface' insulting Caption: Justin Trudeau's "penchant for blackface" is making it easier for Canadian voters to look elsewhere in this election campaign, says Alberta Premier Jason Kenney. The former federal Conservative cabinet minister, who makes no secret of his desire to see Trudeau unseated, calls the blackface scandal "frankly bizarre," and is urging Canadians to get behind Conservative Leader Andrew Scheer. Kenney says international investors have told him they fear a continued freeze on investment in the Canadian energy sector under a re-elected Liberal government. Filename: y_FedElxn-Trudeau-Kenney20190923T1500
Companion: FedElxn-Trudeau-Kenney Category: NEWS Time Published: 3:00 p.m. ET Monday, September 23 Headline: Supreme Court justices in Manitoba to hear cases, reach out to public Caption: Canada's Supreme Court justices are hearing cases outside of Ottawa for the first time ever this week. They are in Winnipeg, where they will also meet with students, Indigenous leaders and the general public. Filename: ba20190923T1400
n_SCOC-Manito-
Companion: SCOC-Manitoba Category: NEWS Time Published: 2:00 p.m. ET Monday, September 23 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Andrew Scheer promises plan for home ownership Caption: Leader Andrew Scheer says a Conservative government would making buying homes easier. Scheer says he'd return to allowing people to take out 30-year mortgages to help lower monthly payments. He also promised to ease what's known as the stress test on mortgages, and remove the test altogether from mortgage renewals. Filename: y_FedElxn-ConservativesHousing20190923T1220
Companion: FedElxn-Conservatives Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 12:20 p.m. ET Monday, September 23 PREMIUM ELECTION VIDEO -- This video is available only to subscribers of the CP premium federal election video service. Please contact your account manager for subscription information. Headline: Justin Trudeau promises more money for health care Caption: Justin Trudeau promises a reelected Liberal government would invest $6 billion to improve health care services and begin negotiations towards a national pharmacare program. Filename: y_FedElxn-Trudeau-Hamilton20190923T1100 Companion: FedElxn-Liberals Category: PREMIUM ELECTION Time Published: 11:00 a.m. ET Monday, September 23
Friday, September 27, 2019 • 17:00:00 ET Nom de la source CTV - Power Play with Don Martin Type de source
CTV - Power Play with Don Martin • 833 words
Climate Strikes
Télévision et radio • Télévision Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Scarborough, Ontario, Canada
D
ON MARTIN: Well, the protests played out on the campaign trail as you can imagine. Four of the six party leaders on the ballot joined the students. Only Conservative leader Andrew Scheer and People's Party leader Maxime Bernier gave it a pass. Here is the soundtrack from today's leader tours. JUSTIN TRUDEAU (Liberal Leader): The chance to sit down with the remarkable young person who's driving this conversation forward, Greta Thunberg. She is the voice of a generation of young people who are calling on their leaders to do more and to do better, and I'm listening. JAGMEET SINGH (NDP Leader): The future of our planet depends on us moving to clean and renewable sources, and that means in all areas of energy we need to stop burning carbon. There's no question about it, we need to stop burning fossil fuels. The emissions are massive. The impact to the environment is massive. And our future generations, the kids who are striking today are demanding that we don't betray their future.
© 2019 CTV - Power Play with Don Martin. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·UW·0pp190927_dat0001
ANDREW SCHEER (Conservative Leader): I find it interesting and ironic that Justin Trudeau is actually protesting his own government's record on the environment. And he'll be marching today with so many people who realize that his plan is not as advertised. It will lead to higher costs of living while not achieving our targets. And I think they see the
insincerity that he has on this issue. MARTIN: All right, CTV's Kevin Gallagher is in Montreal where the largest protest was held today. He joins me from there. Kevin, I want to quickly get to a point about Justin Trudeau. People might have thought this was a great photo-op, maybe not so much. Here's a clip of, we just want to just have a quick look at what happened during parade itself. JUSTIN TRUDEAU (Liberal Leader): Sir, sorry, a slogan is not enough, Sir. Sir, every penny we're putting in. Merci (inaudible) Monsieur, thank you for your passion. MARTIN: Hmm. Kevin, what can you tell us about that incident? It looked like a bit of a security concern. KEVIN GALLAGHER (CTV News): Well, certainly what we know is that the RCMP did take somebody down near the prime minister, it seemed like that guy had a bunch of eggs. Now we don't really know, we can surmise what he hoped to do with those eggs, Don, but it seems that the RCMP got to him before he could throw them anywhere. Now, I mean this is not the only time that Justin Trudeau faced some backlash today in the protest, of course. There were people that were heckling him over his government buying a pipeline, of course, purchasing on that Trans Mountain pipeline is expansion project. There were also some real harsh, I mean firm words let's say from the Swedish activist, Greta Thunberg. She said she's disappointed,
and of course wants the government to do more, wants Trudeau to do more. She did say, in fairness, she says that to just about every world leader she meets, but it is something that is worth noting, Don, there's a lot of international climate emissions targets that Canada has agreed to over the years and so far we haven't met any of them. MARTIN: I mean I was here at the one in Ottawa, I went out and moved around with them, it was a pretty big one but very peaceful. Generally was there any problems on the Montreal event, or was it pretty well behaved as well? GALLAGHER: I mean I have to say that this, given the size of this protest, and as you know, Don, before I came to Ottawa to cover Parliament Hill, I was a local news reporter here in Montreal and I've covered a lot of protests in this city. This one was incredibly orderly considering how huge it was. I have never in my life been at a protest in Montreal where I just didn't know when the end of the snake as we used to say would come. It's like people just kept walking. It was unbelievable. So in that particular, from my standpoint, it was very peaceful, very orderly, and incredibly huge. MARTIN: And was it mostly, the preponderance of the protest, was it students, or was there quite a wide crosssection of ages in that march? GALLAGHER: No doubt that a lot of the more loud and I would say determined protestors were students. There were definitely a lot of them who had school off today, and all ages too, we're talking seven-year-olds to university students. Now that's not to say that there weren't retirees, there weren't people
who had taken the day off work, so there was definitely people of all ages, but you can certainly tell that they're, especially the more rowdier sections of this huge march, there were younger faces who were part of that chant. MARTIN: All right, Kevin, thanks for bringing us the update, we appreciate it.
Friday, September 27, 2019 • 18:53:14 UTC -0400 Nom de la source The Canadian Press Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
The Canadian Press • 812 words
Teen climate activist Greta Thunberg greeted as star at Montreal march Sidhartha Banerjee The Canadian Press
M
ontreal was hit by Gretamania Friday as teen Swedish environmental activist Greta Thunberg took the city by storm, bringing her message that urgent action is needed against climate change.
Arriving via New York City, driven in an electric car provided by former California governor and Hollywood star Arnold Schwarzenegger's, she marched in a climate protest that was part of a global movement she helped spark just over a year ago. Her name was on the lips of just about everyone in the city on Friday - culminating with chants of "Greta" roaring through a crowd spanning several blocks as she addressed marchers before receiving the key to the city from Montreal Mayor Valerie Plante. Her ascent is nothing short of amazing says environmentalist David Suzuki, who described Thunberg as an exceptional person - "the right person at the right time."
© 2019 The Canadian Press. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·CP·c0742a41a1d84a698aabf1086442d9ba
"There is no question that Greta has had an impact that is greater than all of us environmentalists put together," Suzuki said. "But I think it's because of the circumstances, the reality of climate change now, are so very obvious."
He said Thunberg "has punctured the ceiling, she has just gone through and taken it to a different level and got the message that we've been trying to get across for years: Listen to the science." Her image as a passionate, fiery, sometimes polarizing figure gave way to that of your everyday 16-year-old as she met a throng of national and local media in a lush garden near the foot of Mount Royal, fresh from telling Canada's prime minister he hasn't done enough to combat climate change. "I don't have anything prepared," she said with a nervous laugh. "I'm very excited to be here, and it is going to be very much fun today, to once again stand together, people from all around the world, for one common cause that is very empowering. It is very moving to see everyone, everyone who is so passionate to march and strike, people of all ages, all generations, so yeah, it is a very good day, I would say." She was greeted as a "young warrior lady" by Assembly of First Nations National Chief Perry Bellegarde and marchers honoured her with signs declaring, "Make the world Greta again." Pier-Luc Journault, brandishing such a sign, said he appreciated Thunberg's straight talk.
"I think it's a good thing, because leaders today don't take action, so we should listen to her. Even though she's young she has great ideas," Journault said.
police officers told us we had to be much more," Grenier Houde said. "To see the mobilization today, I'm very happy, but we have a lot more work to do."
"She was at the right place at the right moment in the right era, and I think she'll go far."
As for why Thunberg finds herself under attack by certain segments of society, the activist said doesn't really know why, but doesn't mind it.
It was in August 2018 that she began her weekly "strikes" dubbed Fridays for Future in front of the Swedish parliament. Now, in the space of a year, Thunberg has joined the select group of international celebrities recognizable by a single name. Doug Miller, a member of the Montreal chapter of Elders for Environmental Justice, says her appeal comes from her "magnificent simplicity." "It's absolutely simple, but it's based on science," Miller said as he prepared to march. "People are calling it an emotional response. Listen to her. She's giving you the facts and laying it out very clearly." Miller, a grandfather of nine, said Thunberg's message is one that spans generations. "She really speaks for a generation I believe and is so articulate, but she's not alone. Look around here," he said. "These are smart kids. They're ready to go, and if the elders aren't listening, they're going to be in for a shock." Eve Grenier Houde, who heads up the local chapter of Fridays for Future and has been organizing demonstrations since February, said she was amazed with the turnout. "I remember in February, we were stressed out, we were 100 and even the
"I don't understand why grown-ups would choose to mock children and teenagers for just communicating and acting on the science when they could do something good instead," Thunberg said. "But I guess they must feel like their world view, or their interests, or whatever it is, is threatened by us, and that we should take as a compliment." Suzuki said Thunberg's Asperger's syndrome - may be her saving grace. "The Asperger's may very well be ... she calls it her super power. The condition, you can tell, she doesn't care what the others are saying," Suzuki said. "I can't even imagine the pressure she's under." This report by The Canadian Press was first published Sept. 27, 2019.
Friday, September 27, 2019 • 21:00 EDT Nom de la source CBC Television - The National Type de source Télévision et radio • Télévision Périodicité Quotidien
CBC Television - The National • 783 words
What is it like for one generation to watch another take the reins of climate action?
Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
O
N-SCREEN TEXT:
ADRIENNE NAULT (HOST):
ARSE-
More news ahead on "The National," including special coverage from Montreal. What is it like for one generation to watch another take the reins like never before? We look at a passing of the torch. The National In Depth ADRIENNE ARSENAULT (HOST):
© 2019 CBC/Radio-Canada. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·LU·na190927011
Welcome back to Montreal where earlier today, hundreds of thousands of people marched in the streets demanding action on climate change. Leading this global youth movement and this march, Greta Thunberg, the 16-year-old from Sweden who is inspiring her generation to act, seen here this morning with an older Canadian climate activist. You know him, David Suzuki. Today, this kind of meeting of the generations happened over and over again. They formed a front. Indigenous youth who have been drawing attention to the climate crisis for years, taking the lead, creating a bit of shield for the tiny figure with the outsized impact. Greta Thunberg's determination to call out older generations for their empty words and destructive ways didn't push those older gen-
erations away. Instead, it drew clusters in the 50s, 60s, 70s and beyond with a "We're sorry" message, sometimes a hearty "We really did try." David Lang certainly did. DAVID LANG: In 1973, I built an electric car. I took an Austin Mini, converted it to an electric motor. Electric cars were the future. We have to get off fossil fuel. And nothing gets done. This won't work forever. ADRIENNE ARSENAULT (HOST): (Interview) What makes you think this is different, though, or do you? DAVID LANG: Well, I think things are coming to a head now. People are realizing that it's really important. ADRIENNE ARSENAULT (HOST): (Voice over) All day in Montreal, on the fringes of a swell of youth, seniors slid into the crowds. Some talked of wishing they had this sort of support decades ago when people mocked them for their environmental consciousness. Some acknowledging they were too late for the realization. UNIDENTIFIED TESTER):
WOMAN
(PRO-
We weren't mindful of our climate. We
weren't aware. We didn't follow our parents when we should have. Brown paper bags for our groceries, going for cars, spreading out our city so that it's harder to get around. Not having the public transportation that we need. We eat too much meat.
been the mentality that whatever you can produce, you can produce as much as you want, so why make it last, especially if we live in a economy that the point is to buy, buy, buy all the time. So, I mean, if you feel guilty, I'm sorry. And I think it's good that people recognize responsibility.
ADRIENNE ARSENAULT (HOST): ADRIENNE ARSENAULT (HOST): (Interview) What do you want to say about the intergenerational conversation? What do you want to say? UNIDENTIFIED GIRL (PROTESTER): I'm happy that we can come together on something and recognize that this is a problem that needs to be addressed. ADRIENNE ARSENAULT (HOST): (Voice over) At times, there was an odd confessional feel to some of the conversation. UNIDENTIFIED MAN (PROTESTER): We didn't pay too much attention to environment. We were busy doing all kind of things which makes our life easy. ADRIENNE ARSENAULT (HOST): (Interview) So she was just telling me that you feel guilty, right? UNIDENTIFIED MAN (PROTESTER): I feel guilty because it happened, all these things happened under our watch. UNIDENTIFIED YOUNG WOMAN (PROTESTER): Well, I mean, I feel that ever since like there was industrial revolution, that's
(Voice over) Discussions, not arguments mind you, not in this crowd, about what tangible changes all these people will make when they go home. Some suggesting maybe they'll stop eating meat, maybe they'll rethink their investments. UNIDENTIFIED TESTER):
WOMAN
(PRO-
We're the hardest-hit, people in the north. UNIDENTIFIED MAN (PROTESTER): I know. UNIDENTIFIED TESTER):
WOMAN
(PRO-
Yeah. UNIDENTIFIED MAN (PROTESTER): I cry for you people. I'm touched every day. ADRIENNE ARSENAULT (HOST): (Interview) What have people said to you today? Have people come up to you and talked to you? TALON TEKURONIO KEWE (PROTESTER): Some people came up to me to take pic-
tures, saying "Thanks for joining." But really we've always been there. We've always been fighting. And it's just really nice to see other people out here to come fighting for us. ADRIENNE ARSENAULT (HOST): You said it actually makes you emotional. TALON TEKURONIO KEWE (PROTESTER): Yeah, it makes me want to cry to see all these people coming out today. ADRIENNE ARSENAULT (HOST): (Voice over) These two Indigenous teens say they were suspended from school for going on a climate strike last week. This day doesn't feel so lonely, no matter the generation.
Friday, September 27, 2019 • 21:00 EDT Nom de la source CBC Television - The National Type de source Télévision et radio • Télévision Périodicité Quotidien
CBC Television - The National • 644 words
Meet 3 young Canadians who organized climate marches in Toronto, Vancouver and Montreal
Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
A
DRIENNE (HOST):
ARSENAULT
- Three young Canadians share three stories of inspiration. Why they chose to march today. So all ages are marching, but at the very core of this call for action are young people, of course. We spoke with others who helped organize the marches in Toronto, Vancouver and right here in Montreal.
ALIENOR ROUGEOT ACTIVIST):
(CLIMATE
I'm really hoping that people feel empowered by this and feel like after this, they can go organize in their communities. REBECCA HAMILTON (CLIMATE ACTIVIST): We're hoping that this is going to elevate the awareness of climate justice. EMMA LIM (CLIMATE ACTIVIST):
ALIENOR ROUGEOT ACTIVIST):
(CLIMATE
(Toronto) My name is Alienor Rougeot. I'm 20 years old and I'm studying in Toronto. I'm here today because we've been striking for a year as young people and we haven't been heard. REBECCA HAMILTON (CLIMATE ACTIVIST): I'm Rebecca Hamilton. I'm 17 years old and an organizer of this climate strike in Vancouver. We're here because we're in the middle of a climate crisis.
© 2019 CBC/Radio-Canada. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·LU·na190927012
I hope this protest inspires action while we still have time to act. ALIENOR ROUGEOT ACTIVIST):
(CLIMATE
I became involved in climate activism around the age of 10 actually. I realized, okay, I want to focus on climate justice in my activism, in my everyday life, really. And then seeing people striking in Europe meant it was obvious for me that I had to just keep going here because we're so far behind, I would say, here.
EMMA LIM (CLIMATE ACTIVIST):
REBECCA HAMILTON (CLIMATE ACTIVIST):
My name is Emma Lim. I'm 18 and I was participating in the strike today because we have less than eight years to prevent temperatures from rising 1.5 degrees.
Climate striking was a way for us and for me to say that, no, we are standing on the side of science, we're breaking this dissonance, and it's the world that needs to follow this direction.
EMMA LIM (CLIMATE ACTIVIST):
EMMA LIM (CLIMATE ACTIVIST):
I started striking in front of my city hall the moment I realized that a single person could have an impact. And I was alone at first and for a long time. So that's why it's so inspiring for me to see all of these people here today.
I'd like Canada's elected officials to develop a comprehensive plan to stay below 1.5 degrees of global warming.
ALIENOR ROUGEOT ACTIVIST):
So I really want them to see this beyond the partisan lines as a human thing. And you know, if you're going to take off your politician mask for a second and think in terms of a person, do I want to be responsible, do we want to be on the side of history that resisted the change we need to be saved? I hope you don't, because you shouldn't be in government otherwise, yeah.
(CLIMATE
Greta Thunberg definitely enabled me to find kind of the way to address the systematic problems. REBECCA HAMILTON (CLIMATE ACTIVIST): I have been inspired by Greta Thunberg. And I think that there's also so many other amazing young organizers all around the world. EMMA LIM (CLIMATE ACTIVIST): I think Greta was the catalyst for the climate action. You know, she's only been doing this for a year. And so what her impact was, was that she showed people that even a little bit could make a big difference. ALIENOR ROUGEOT ACTIVIST):
(CLIMATE
Her idea of striking, it just occurred to me, I was like, that is... that's it, that's the way we do it. REBECCA HAMILTON (CLIMATE ACTIVIST): I want our government to start taking this seriously. During World War II, the war was the lens through which every government decision was made. And we need climate to become the same lens.
ALIENOR ROUGEOT (CLIMATE ACTIVIST):
Friday, September 27, 2019 • 08:00 EDT Nom de la source CBC Radio - World Report Type de source Télévision et radio • Radio Périodicité Quotidien
CBC Radio - World Report • 586 words
Climate strike event to be held in Montreal and around the world today
Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
M
ARCIA YOUNG (NEWSCASTER):
We have filed an official complaint under the Convention on the Rights of the Child.
This is World Report. Good morning, from CBC News, I'm Marcia Young.
MARCIA YOUNG (NEWSCASTER):
UNIDENTIFIED MAN (PROTESTER): What do we want? CROWD (PROTESTERS): Climate action! UNIDENTIFIED MAN (PROTESTER): When do we want it? CROWD (PROTESTERS): Now! MARCIA YOUNG (NEWSCASTER): They're afraid for the future. UNIDENTIFIED TEENAGER (PROTESTER): Entire ecosystems are collapsing. We are in the beginning of a mass extinction. © 2019 CBC Radio - World Report. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·RK·wr190927001
MARCIA YOUNG (NEWSCASTER):
Today, they have the attention of Canada's political leaders. UNIDENTIFIED TEENAGER (PROTESTER): I don't need to be here telling them what to do. There are millions of scientists that have told them what to do. MARCIA YOUNG (NEWSCASTER): Teenage activist Greta Thunberg and hundreds of thousands of young people are expected in the streets of Montreal, and other Canadian cities. They're demanding immediate action on climate change, and in the middle of a federal election they're expecting to be heard. Let's go to CBC's Janyce McGregor in our parliamentary bureau. Janyce, many of the federal leaders are participating in today's climate strike. Is this an easy way to get votes and attention? JANYCE MCGREGOR (REPORTER): Marcia, the three leaders who are going, Liberal leader Justin Trudeau, Green
And they're organizing.
Party leader Elizabeth May, and Bloc Quebecois leader Yves-François
UNIDENTIFIED TEENAGER (PROTESTER):
Blanchet, are all rallying their supporters and doing a big media event before joining the hundreds of thousands of
marchers expected in downtown Montreal this noon hour. While I suspect that Elizabeth May's lifetime of advocacy is going to see her get mobbed today, more interesting will be the reception that Trudeau gets. Attending this event is not risk-free for him. He's been labelled a hypocrite for trying to strike a balance between protecting Canada's existing fossil fuel industry and the growth it brings and laying the groundwork to transition out of that business. His campaign has been using a green podium this week, emphasizing conservation and incentives to cut carbon emissions, but New Democrats dismiss all that with one sentence. JAGMEET SINGH (NDP LEADER): You. Bought. A. Pipeline. (Laughs) JANYCE MCGREGOR (REPORTER): Jagmeet Singh will be at a rally in Victoria today, several time zones away from all the action in Montreal. That's a bit of a risk for his tour too. It might be harder for his participation in the strike to be noticed. MARCIA YOUNG (NEWSCASTER): So, Conservative Party leader Andrew Scheer is not taking part in today's events. Why? JANYCE MCGREGOR (REPORTER): He took great pains yesterday to explain to reporters that there would be Conservatives in the Montreal rally, that this wasn't a case of his party boycotting or opposing the event. Unlike Maxime Bernier's party, Conservatives have tried to underscore that climate change is real, they have proposals to manage it. But
the Conservative leader was in Montreal all day yesterday, and that makes it hard for him to argue that he couldn't have fit this into his tour plan. And because Scheer is a strong advocate for the energy industry generally and building pipelines in particular, he could have risked a very rough reception at this climate strike. So, his decision to just skip it couldn't invite more questions when he's trying to focus on other things in the Lower Mainland today. MARCIA YOUNG (NEWSCASTER): Thanks, Janyce. JANYCE MCGREGOR (REPORTER): You're welcome. MARCIA YOUNG (NEWSCASTER): The CBC's Janyce McGregor reporting from Ottawa.
Friday, September 27, 2019 • 16:11:05 UTC -0400 Nom de la source
The Canadian Press - Broadcast wire • 255 words
The Canadian Press - Broadcast wire Type de source Presse • Fils de presse Périodicité
National Audio 4:15 PM ET The Canadian Press
Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
N
AT104 - (Climate-Strike-On-
tario) TORONTO. x-10s. Ontario's former environmental watchdog was critical of the Progressive Conservatives government's progress on climate change. Dianne Saxe made the comments during a speech at Toronto's climate protest held at the provincial legislature today. Saxe says the large crowd at the rally shows how concerned people are about climate change. ("..very small.") (SOURCE:The Canadian Press) TAG: Saxe's job was eliminated earlier this year when the Tory government folded her office's duties into those of Ontario's auditor general. NAT105 - (Climate-Strike-Ontario) TORONTO. x-08s. Ontario's former environmental watchdog says the Progressive Conservatives government has become an "obstacle" to climate change progress. Dianne Saxe made the comments during a speech at Toronto's climate protest held at the provincial legislature today. She said the province had a good record on climate change action until Doug Ford's government was elected last year. ("..we've got.") (SOURCE:The Canadian Press) © 2019 The Canadian Press - Broadcast wire. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·HI·9ff73cdd852b41f083ab8e08c02ed10f
TAG: Environment Minister Jeff Yurek's office did not immediately respond for comment but earlier in the day issued a statement touting the government's environmental record.
NAT106 - (Climate-Strike-Montreal) MONTREAL. x-09s. Thousands of marchers took to the streets of Montreal as part of climate change protests taking place across the country. Organic farmer Renee Primeau explains why she came out to march. ("..everybody's food.") (SOURCE:The Canadian Press) TAG: began The afterdemonstration a speech byin Montreal teenaged Swedish activist Greta Thunberg (TOON'-burg) who said it was moving to see so many people united "for one common cause." -
Friday, September 27, 2019 • 15:41:06 UTC -0400 Nom de la source
The Canadian Press - Broadcast wire • 156 words
The Canadian Press - Broadcast wire Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
National Audio 3:45 PM ET The Canadian Press
N
AT102 - (Climate-StrikeHalifax) MONTREAL. x06s. Canadians are taking to the streets by the thousands as part of climate change protests taking place across the country. Brandon Rowen is a project engineer at a Montreal energy efficiency company. He felt it was important to take part. ("..prevent it.") (SOURCE:The Canadian Press) TAG: Rowen says he's impressed by the movement started by teenaged Swedish climate activist Greta Thunberg (TOON'-burg). He says it's amazing what a single person can do. NAT103 - (Climate-Strike-Trudeau) MONTREAL. x-16s. Liberal Leader Justin Trudeau joined thousands of marchers on the streets of Montreal as part of climate change protests taking place across the country. Canadian Press reporter Morgan Lawrie was in the crowd around Trudeau. ("..some protesters.") (SOURCE:The Canadian Press)
TAG: Soon after he joined the demonstration, Trudeau's security team tackled a man who was spotted on the sidewalk with a carton of eggs. © 2019 The Canadian Press - Broadcast wire. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·HI·6d090af13966490f8cfe2c2c9bc340aa
Friday, September 27, 2019 • 17:00:00 ET Nom de la source CTV - Power Play with Don Martin Type de source
CTV - Power Play with Don Martin • 332 words
Climate Strikes
Télévision et radio • Télévision Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Scarborough, Ontario, Canada
D
ON MARTIN: Welcome to "Power Play" on a day youth took to the streets in cities across Canada and around the world to signal their deep disappointment with political action, or more precisely inaction, against climate change. In the last hour, Swedish climate activist Greta Thunberg addressed the Montreal rally where an estimated 500,000 protestors had marched. That's the largest rally in the city's history.
GRETA THUNBERG (Climate Activist): This week, world leaders all around the world, from all around the world gathered in New York for the UN climate action summit. They disappointed us once again with their empty words and insufficient plans. (CHEERING) THUNBERG: We told them to unite behind the science, but they didn't listen. (BOOING) THUNBERG: So today we are millions around the world striking and marching again, and we will keep on doing it until they listen.
© 2019 CTV - Power Play with Don Martin. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·UW·0pp190927_dat0000
MARTIN: All right, coming up on the show, we will look at the climate strike and ask if a federal election campaign approaching the halfway mark is about to go on a green streak. And we will talk to Green Party leader Elizabeth May about turning this youth activism into action. And our most seasoned journal-
ists look at the plays and misplays as the campaign's third week draws to a close. But first, hundreds of thousands, perhaps over a million of them marched in cities across Canada. Here's what some students at the Canadian march had to say. UNIDENTIFIED STUDENT: I think it's really empowering how young she is and how like it's going to really, the generation, the next generation that's going to impact us and make change really happen. UNIDENTIFIED STUDENT: We know how to speak up for ourselves. UNIDENTIFIED STUDENT: We're the future. UNIDENTIFIED STUDENT: Yeah, we're basically the future. UNIDENTIFIED STUDENT: It is mainly for the politicians to think about how students really, we'd love to be in school but we want to stand for the environment, and that's more important to us.
Friday, September 27, 2019 • 12:21:06 UTC -0400 Nom de la source
The Canadian Press - Broadcast wire • 189 words
The Canadian Press - Broadcast wire Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
National Audio 12:25 PM ET The Canadian Press
N
AT076 - (Climate-StrikeHalifax) HALIFAX. x-14s. Canadians are taking to the streets by the thousands as part of climate change protests taking place across the country. Cole in Halifax says he took the day off school to join the march and says he was inspired by wanting to make a change. ("..at the moment.") (SOURCE:The Canadian Press) TAG: Prime Minister Justin Trudeau thanked Swedish climate activist Greta Thunberg (TOON'-burg) for mobilizing so many people, particularly young people, around climate change. NAT077 - (Climate-Strike-Halifax) HALIFAX. x-16s. Canadians are taking to the streets by the thousands as part of climate change protests taking place across the country. In Halifax, Lauren Houseman and her friends took the day off school to join the march. She had this message for politicians from all levels. ("..live in.") (SOURCE:The Canadian Press)
© 2019 The Canadian Press - Broadcast wire. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.
TAG: Swedish climate activist Greta Thunberg (TOON'-burg) is in Montreal for a march. She met with Prime Minister Justin Trudeau and says she delivered the same message she gives to all politicians - that he needs to listen to the science and act on it. -
Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·HI·78eb90e69ac14276a1530a1774df64d8
Friday, September 27, 2019 • 16:21:05 UTC -0400 Nom de la source
The Canadian Press - Broadcast wire • 444 words
The Canadian Press - Broadcast wire Type de source Presse • Fils de presse Périodicité
National Audio 4:25 PM ET The Canadian Press
Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
N
AT107
-
(Climate-
Strike-Montreal) MONTREAL. x-16s. Thousands of marchers took to the streets of Montreal as part of climate change protests taking place across the country. Doug Miller says he came out in support of his nine grandchildren. He says the young know what's at stake. ("..for a shock.") (SOURCE:The Canadian Press) TAG: Greta Thunberg (TOON'-burg), the 16-year-old Swedish activist whose global crusade sent thousands of Canadians into the streets, says the nasty backlash she has faced from some leaders is proof positive her message is getting across. -
© 2019 The Canadian Press - Broadcast wire. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·HI·197d007b0da247b88243bb5f55cb3dce
NAT108 - (Climate-Strike-Oilpatch) BANFF, Alberta. x-16s. Oil and gas industry leaders say demands by organizers of today's Global Climate Strike to transition swiftly away from fossil fuels to 100 per cent renewable energy are naive and unrealistic. But they add they support the right of strikers to protest and applaud their emotional commitment. Hal Kvisle, chairman of ARC Resources Limited and former C-E-O of pipeline builder TransCanada, says the strike raises the "emotional urgency" of the situation but doesn't offer any solutions about how to wean the world off its need for oil. ("..a day of oil.") (SOURCE:The Canadian Press) TAG: Harrie Vredenburg says activists
who want to stop new pipelines aren't considering the negative impact on Indigenous communities who are counting on oil and gas development. He is an executive board member for Project Reconciliation, an Indigenous consortium considering making a bid to buy the Trans Mountain pipeline from the federal government. NAT109 - (Climate-Strike-Oilpatch) BANFF, Alberta. x-13s. Energy industry leaders say participants in today's Global Climate Strike are unrealistic when they demand an immediate end to the use of fossil fuels - but they support their right to protest. Hal Kvisle, chairman of ARC Resources Limited and former C-E-O of pipeline builder TransCanada, says the strike raises the profile of the climate change issue but doesn't offer any solutions about how to wean the world off a demand for oil that currently stands at about 100 million barrels per day. ("..reduce hydrocarbon demand.") (SOURCE:The Canadian Press) TAG: In an interview at the Global Business Forum in Banff, Harrie Vredenburg says activists who want to stop new pipelines aren't considering the negative impact on Indigenous communities who count on oil and gas development to better their lives. He is an executive board member for Project Reconciliation, an Indigenous consortium considering making a bid to buy the Trans Mountain
pipeline from the federal government. NAT110 - (US-Immigration-ICE-Police) (NOT FOR ONLINE USE) NEW YORK. x-33s. (Aaron Katersky) New Jersey's top law enforcement official has blocked local police from helping ICE with deportations. (WA) (SOURCE:ABC) -
Friday, September 27, 2019 • 04:30:04 UTC -0400 Nom de la source The Canadian Press - Broadcast wire Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
The Canadian Press - Broadcast wire • 200 words
From Victoria to Montreal, climate marches dominate federal campaign Friday The Canadian Press
O
TTAWA - Climate change will dominate the federal election campaign today, with most of the leaders joining marches demanding cuts to greenhouse-gas emissions.
The exception is Conservative Leader Andrew Scheer, who's spending the day in the suburbs of Vancouver for an announcement and campaign stops with candidates in Maple Ridge and Richmond, but not marching anywhere. Justin Trudeau and Elizabeth May are in Montreal, along with teenaged Swedish climate activist Greta Thunberg. Thunberg is marching in Montreal's climate strike, which is likely to be Canada's biggest. Trudeau could face criticism there over his Liberal government's spending billions of dollars to buy an oil pipeline project while the Liberals present themselves as Canada's best choice for environmental policy.
© 2019 The Canadian Press - Broadcast wire. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·HI·8abe02fc67974699b4ef3933c5af91f4
The NDP's Jagmeet Singh is spending a fourth straight day in British Columbia, beginning with an announcement on coast protection in Ladysmith, on Vancouver Island, before heading to a climate march in Victoria. People's Party Leader Maxime Bernier
is campaigning at home in Quebec's Beauce region, where he's striving to keep his seat after breaking away from the Conservatives last year. This report by The Canadian Press was first published Sept. 27, 2019.
Friday, September 27, 2019 Nom de la source CBC Sudbury (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu
CBC Sudbury (web site) • 419 words
Climate strike rallies set for northeastern Ontario CBC News
Couverture géographique Régionale Provenance Grand Sudbury, Ontario, Canada
T
housands of people are attending hundreds of climate strike rallies across the globe today, including here in northeastern Ontario.
Thousands of people are attending hundreds of climate strike rallies across the globe today, including here in northeastern Ontario. The events are being organized people who are demanding politicians adopt a climate change plan to reduce carbon emissions to zero by 2050. In Montreal, Swedish teen Greta Thunberg will attend the rally there. She started protesting in front of the Swedish parliament in 2015 to protest against the lack of action on climate change. On Friday, events are scheduled in a number of communities in northeastern Ontario, including Sault Ste. Marie, Timmins, North Bay and Elliot Lake. The rally took place in Sudbury on Thursday because students have the day off on Friday.
© 2019 CBC/Radio-Canada. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·CBU·003
LiveGreta Thunberg speaks ahead of Montreal climate marchSome Canadian schools, colleges move to accommodate climate strikesClimate change science goes back decades ?-- and so does climate change skepticism, says historian Kate Wannan is organizing the event at Westview Park in Elliot Lake. She says
she got involved because she wants her 7-year-old daughter and 5-year-old son to have a chance to take part. "To show my children that they can make change and that our actions really do matter," she said. "You know, I want my kids to know or feel that they can express themselves to adults, and especially to their government." In North Bay, the rally is being organized by Kay Heuer. The march in that city will include stops at the offices of all local candidates running in this federal election. Hundreds of people at Sudbury's climate rally today <a href="https://t.co/ WkKbRyY85o">pic.twitter.com/ WkKbRyY85o</a> &mdash;@waub "Now it's a non-partisan walk, so we've made that very clear that we want to do the talking today and have our federal candidates listen," she said. In Sudbury, hundreds of people gathered on Thursday in Bell Park to take part, including about 500 students. Laurentian University student Sarah Mohan says Thunberg's action inspired her to take part. Laurentian University student Sarah
Mohan took part in the event in Sudbury on Thursday. (Waubgeshig Rice/CBC) "Everyone can make small changes in their lifestyles that can significantly improve things collectively," she said. "But we need something bigger to tell governments that they need to get their hands off our planet and start protecting the people and the life on earth instead." Cet article est paru dans CBC Sudbury (web site) https://www.cbc.ca/news/canada/sudb ury/climate-strike-rallies-1.5299704
Friday, September 27, 2019 • 11:51:06 UTC -0400 Nom de la source
The Canadian Press - Broadcast wire • 102 words
The Canadian Press - Broadcast wire Type de source Presse • Fils de presse Périodicité
Parliament Audio 11:55 AM ET The Canadian Press
Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
P
05 - (FedElxn-NDP) LADYSMITH, B.C. x-16s. Liberal Leader Justin Trudeau met with teenaged Swedish climate activist Greta Thunberg (TOON'-burg) in Montreal today ahead of cross-country marches that are expected to dominate the federal election campaign. While campaigning in British Columbia, N-D-P Leader Jagmeet Singh said Thunberg should know that Trudeau has not lived up to his climate change promises. ("..climate emer-
gency.") Press)
(SOURCE:The
Canadian
TAG: Thunberg told reporters in Montreal that she doesn't think Trudeau is doing enough to fight climate change, but also grouped him among other world leaders for their inaction. -
© 2019 The Canadian Press - Broadcast wire. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·HI·f28b6ec1dc3d4652a0cf4d72a94a5331
Friday, September 27, 2019 • 23:00:00 ET Nom de la source CTV - CTV News Type de source
CTV - CTV News • 82 words
Introduction
Télévision et radio • Télévision Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Scarborough, Ontario, Canada
L
ISA LAFLAMME: Tonight, climate strike. Canada at the centre of a global movement to save the planet. Hundreds of thousands demand action, with activist Greta Thunberg joining the biggest march in Montreal. Chilling confessions before a suicide pact. Disturbing new details about the BC murders that sparked a massive manhunt. Plus, hospitalized by vaping in Canada, as a new link was discovered among the hundreds of cases in the US. ANNOUNCER: CTV National News with Lisa LaFlamme, reporting tonight from Montreal.
© 2019 CTV - CTV News. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·CN·0nn190927_dat0000
Friday, September 27, 2019 • 11:01:06 UTC -0400 Nom de la source
The Canadian Press - Broadcast wire • 118 words
The Canadian Press - Broadcast wire Type de source Presse • Fils de presse Périodicité
Parliament Audio 11:05 AM ET The Canadian Press
Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
P
02 - (Climate-Strike) MONTREAL. x-18s. Swedish teenager Greta Thunberg (TOON'-burg) says the climate strike marches that are taking place today around the globe are already a success. Thunberg spoke in Montreal ahead of a march that's expected to draw tens of thousands of people to protest government inaction against climate change. ("..very successful today.") (SOURCE:The Canadian Press) TAG: Tens of thousands of young people have already marched to the seat of Parliament in New Zealand in one of that nation's largest protests ever. Some school boards and universities across Canada are cancelling classes today and telling students they won't be penalized for missing class to take part in the protests. -
© 2019 The Canadian Press - Broadcast wire. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·HI·c5052d94bdec4c6380c4bf0f70aeced6
Friday, September 27, 2019 Nom de la source CBC Ottawa (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu
CBC Ottawa (web site) • 337 words
Expect road closures, detours for Ottawa-Gatineau climate march CBC News
Couverture géographique Régionale Provenance Ottawa, Ontario, Canada
I
f you're planning to head downtown Friday -- and it's not to join the throngs of protesters demanding politicians do more to fight climate change -- you might want to rethink your plans.
If you're planning to head downtown Friday -- and it's not to join the throngs of protesters demanding politicians do more to fight climate change -- you might want to rethink your plans. Thousands are expected to crowd the city centre to take part in the climate march, part of a nation-wide demonstration expected to draw a wide range of participants. One group plans to gather at the University of Ottawa's Tabaret Hall, then march over the Laurier Avenue Bridge to Confederation Park, where they plan to gather at 11:30 a.m. before setting off for Parliament Hill. A second group will muster at the corner of promenade du Portage and rue Laval in Hull, then set off at about 11:30 a.m. down rue de l'Hôtel-de-Ville, rue Laurier and over the Portage Bridge toward the Hill, where they plan to join the Ottawa group for a rally at 12:30 p.m. © 2019 CBC/Radio-Canada. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·CBO·003
crowd is expected to start dispersing around 2 p.m., police said. OC Transpo said in an emailed statement that staff "will be monitoring the activity closely and if delays are observed, temporary detours may be implemented." The Société de transport de l'Outaouais (STO) said Thursday its buses will likely be affected by road closures and delays, but doesn't have specific information. The STO is asking riders to watch its website and social media for updates. There are more than 80 marches planned across Canada, following rallies in 150 countries last Friday. Montreal is expecting 300,000 at its march, which will be attended by climate activist Greta Thunberg. The Swedish teenager inspired the "school strike" movement among young people to protest climate change inaction last year. Cet article est paru dans CBC Ottawa (web site) https://www.cbc.ca/news/canada/ottaw a/ottawa-climate-march-time-route-roa
(STO) Ottawa police said to expect rolling road closures along the planned routes. The
ds-bus-1.5298195
Friday, September 27, 2019 • 17:00:00 ET Nom de la source CTV - The Vote Type de source
CTV - The Vote • 1031 words
Massive Climate Marches
Télévision et radio • Télévision Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Scarborough, Ontario, Canada
T
ODD VAN DER HEYDEN: Hello, I'm Todd Van der Heyden, and this is "The Vote." Good to have you with us on this Friday night. It was all about climate change today on the federal campaign, day 17, overshadowed by massive marches. Hundreds of thousands of Canadians, most of them young people, out on the streets from east to west. The city of Montreal was ground zero for the biggest march of all. And there was a guest appearance in Montreal by Swedish teen climate activist Greta Thunberg herself who's very much become the face of the youth environmental movement. She got up in front of a massive crowd and spoke to them. Listen to this. GRETA THUNBERG (Youth Climate Activist): We will never stop fighting for the living planet and for a safe future. For our future.
© 2019 CTV - The Vote. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190927·VY·0tv190927_dat0000
VAN DER HEYDEN: Thunberg also met one-on-one with Justin Trudeau, but criticized him for not doing enough on the environment. Trudeau himself was also part of the huge Montreal march, along with the leaders of the Green Party and the Bloc Quebecois in Montreal. Meantime, in British Columbia, NDP leader Jagmeet Singh was at a similar rally held in Victoria, but Conservative leader Andrew Scheer was not there. He didn't attend any of the climate rallies. And here's the question, will that decision to not take part turn out to be a big mistake in this campaign? Remember all
the cameras, all the people, all the attention, and Scheer not a part of it. We're going to talk about that throughout the show here on the vote tonight. But let's bring up our countdown clock. There are 24 days to go now in this campaign. Let's get right to it. CTV's Kevin Gallagher is in Montreal. He was following these climate strike festivities throughout the day from early in the morning. Here he is late at night with us. Kevin, how did the crowds receive Justin Trudeau at the march today? KEVIN GALLAGHER (CTV News): You know I think a mixed reception, Todd, might be the fairest way to put it. He certainly got some cheers, but also a lot of jeers, and a lot of people here in this protest. As we know, pipelines are not the most popular projects in Quebec. The Energy East pipeline had a lot of opposition here. And there was a lot of opposition for the federal government buying the TMX, that Trans Mountain pipeline expansion project. Of course there was somebody who seemingly tried to throw an egg at the prime minister. That person was taken down by the RCMP and arrested. There was also someone else that came in, really heckled Trudeau during a speech to supporters. So on top of all this, the star attraction today of course was Greta Thunberg, and the Swedish activist, this teenager sensation who has really sparked the inspiration for a lot of young people to be on the streets here today, the fact that she really said I'm not that impressed. You know Canada can do more, Prime Minister Trudeau, you can
do more. She did say that she says this to just about every world leader she meets, so it did give you a little context there, but not the best day from an optics standpoint, from a, you know the Liberals are trying to sell their plan. The Liberals are trying to convince voters that they are the best choice for the future in terms of combating climate change, that they have a plan in place that's already working right now, and they have more measures that they think will do more in the future. But they've had some, of course, negative reviews I would say from the auditor general for environment and climate change in Canada of course, saying well actually this plan is not going to meet those Paris climate targets, so that was a real stumbling block for the Liberals and they've had some difficulty I think getting some momentum from voters to be onside with the plan as is.
lots of federal leaders out today marching in these climate marches, except for Conservative leader Andrew Scheer, and leader of the Peoples Party of Canada Maxime Bernier. Now Bernier has said that he acknowledges the planet is warming, but denies that humans have a lot to do with it, where Scheer is trying to sell a Conservative climate plan. So that's going to be a bit of a difficult strategic move here as to why he didn't come out and try and take part in this. Of course Greta Thunberg really made it clear that the leaders that were out today have to make a clear choice as to what actions they're going to show to show that they want to be part of the solution. And if you're out here and aren't sincere, that certainly is something that she seems very comfortable calling out, and something that a lot of young people who were part of this march were watching pretty intently.
VAN DER HEYDEN: And we're going to show a map, Kevin, if we can, of just some of the cities that were part of today. And really it is coast to coast in Halifax, right through to Victoria, and Vancouver as well, and Montreal, and in parts of Alberta. It's interesting as well that at one point Justin Trudeau was inside as part of a, sort of a rally, and there was a protestor taken down in close proximity. He called Trudeau a climate criminal.
VAN DER HEYDEN: CTV's Kevin Gallagher coming to us live in Montreal tonight following this climate change rally, massive one in the city. Thank you for this, Kevin.
GALLAGHER: Yeah, I know, pretty harsh, right. I mean I think this was not the easiest reception for Trudeau. Also he had his family there as well marching along. So to have that kind of reception here, you know, don't really know what it says from a broader context, but certainly it wasn't all positive reviews for the prime minister here today in Montreal. But like you mentioned, there were
GALLAGHER: You're welcome, Todd.
Thursday, September 26, 2019 • 23:00:00 ET Nom de la source CTV - CTV News Type de source Télévision et radio • Télévision Périodicité
CTV - CTV News • 404 words
Massive Climate Change March in Montreal Tomorrow
Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Scarborough, Ontario, Canada
L
ISA LAFLAMME: A massive march against climate change is expected to shut down Montreal tomorrow. The push to protect the planet is also helping to propel a Quebec party that once seemed extinct. CTV's Vanessa Lee on an international movement impacting domestic politics. VANESSA LEE (Reporter): The message to montrealers, leave your car at home tomorrow. Hundreds of thousands are expected to flood downtown streets, demanding politicians take immediate action to end climate change. UNIDENTIFIED MAN: I can feel it, like it's palpable, that climate change is happening. LEE: Classes at close to 200 schools are cancelled, universities too. Many businesses, like Burton, are also closing their doors, encouraging customers to take up the fight. JONATHAN SPARKES (Burton Canada): It's a big financial hit for us, but the repercussions of what's going to happen in the future are a lot bigger. GRETA THUNBERG (Climate Activist): You are failing us!
© 2019 CTV - CTV News. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190926·CN·0nn190926_dat0003
LEE: The march will be led by Swedish climate activist Greta Thunberg, a teenager who has sparked a global movement. JUSTIN TRUDEAU (Liberal Leader):
So I look forward to marching with thousands of Canadians tomorrow in Montreal. LEE: Green Party lead Elizabeth May will also be there, but Conservative Andrew Scheer won't. The NDP's Jagmeet Singh is marching in Victoria, though Montreal is expecting the biggest turnout. Polls show Quebecers seem to be the most concerned about the environment, which is playing out in this downtown Montreal riding, where the Liberals hope star candidate Steven Guilbeault, a prominent Quebec environmentalist, will win Laurier-SteMarie for the first time since 1988. STEVEN GUILBEAULT (Liberal Candidate - Quebec): Obviously because of who I am and what I've done for the last 25 years, people talk to me a lot about the environment. LEE: But the Bloc Quebecois points out Guilbeault joined a party that bought a pipeline. The Bloc was all but wiped out in the last election, now led by Yves Francois Blanchette, a recognizable figure in Quebec, the sovereigntist party is gaining ground as it pushes its green platform. MICHEL DUCHESNE (Bloc Quebecois Candidate - Quebec): We don't want any more public funding that goes to pipelines while we are suffocating. LEE: In anticipation of massive crowds, Montreal's mayor has announced free
public transit tomorrow for what's expected to be an historic climate rally. Lisa. LAFLAMME: All right, Vanessa, we will see you on the route tomorrow in Montreal.
Thursday, September 26, 2019 Nom de la source The Star (Toronto, ON) (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu Couverture géographique Régionale
The Star (Toronto, ON) (web site) • 1405 words
How Greta Thunberg became the face of climate activism around the world Sahar Fatima
Provenance Toronto, Ontario, Canada
G
reta Thunberg was 11 when she stopped talking. She was diagnosed with Asperger’s syndrome and selective mutism, meaning she only speaks when she thinks it’s necessary.
Since then, the 16-year-old Swedish climate change activist has been raising her voice on some of the world’s biggest stages, surrounded by thousands of people because the threat of climate change is one her generation can’t ignore. Her words, powerful as ever at this week’s UN Climate Action Summit in New York, were felt and shared on social media by young people around the world, millions of whom are striking in her footsteps this week as part of the global movement she sparked last year when she started skipping school to sit outside the Swedish parliament and call for action on the climate crisis.
Copyright 2019. Toronto Star Newspapers Limited. Reproduced with permission of the copyright owner. Further reproduction or distribution is prohibited without permission. All Rights Reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190926·TTAW·20190926-55788693
The teen has now become the face of a new generation determined to push their leaders to do more to save their future. She’s also become a prime target for climate science deniers. The story of how it all began is simple and inspiring for many activists, young and old. Last Friday, Sept. 20, kicked off the latest globally co-ordinated climate marches headed by Thunberg, with an estimat-
Greta Thunberg, who inspired millions worldwide to march for action against climate change, will participate in a rally in Montreal Friday.
ed four million participants across 185 countries. Millions are expected to come out again this Friday: students stepping out of class, adults stepping away from work, and trade unions, businesses and other organizations supporting the action. In Canada, local organizers are planning dozens of strikes across the country. Thunberg will be attending Friday’s rally in Montreal. The massive scope of the movement and how much it has grown seems to have surprised Thunberg herself. “It’s just such a victory. I would never have predicted or believed that this was going to happen someday,” she said to The Associated Press after last Friday’s successful protests. “And so fast, only in 15 months.” Thunberg, in a Facebook post in February, said the idea of a strike came after she won a writing competition about the environment held by Swedish newspaper Svenska Dagbladet in May 2018. Her article was published, and afterwards Bo Thorén from Fossil Free Dalsland reached out to her to ask her to meet with other young people and dis-
cuss ideas for bringing attention to the climate crisis. One of Thorén’s ideas was a school strike, inspired by students in Parkland, Fla., who refused to go to school after the mass shooting in Marjory Stoneman Douglas high school. “I liked the idea of a school strike. So I developed that idea and tried to get the other young people to join me, but no one was really interested,” Thunberg wrote in the post. The group decided to go in another direction, so she planned a strike on her own, without support from even her parents initially. It was in August 2018 that Thunberg first began to openly protest ahead of Sweden’s general election. Instead of going to school, she sat for three weeks on the steps outside parliament in her hometown of Stockholm, quietly handing out pamphlets that said “I am doing this because you adults are s ing on my future.” She posted about her protest on social media, which soon went viral and attracted the attention of news media. School seemed insignificant when the world was burning, she told passersby, according to a Guardian article written about the teen’s protest. At the time, Sweden was hit with wildfires and its hottest summer on record. “Facts don’t matter any more, politicians aren’t listening to the scientists, so why should I learn?” she told the Guardian.
just sitting down outside the parliament — speaks much louder than doing things. Just like a whisper sometimes is louder than shouting,” Thunberg said in the February post.
change and global warming, she said during a Tedx talk in December. It confused her when adults said the threat was real but didn’t do anything to change our way of life.
After that election, Thunberg has continued to strike every week under the Fridays for Future movement, which has been picked up by students around the world who have organized smaller-scale rallies and events on Fridays. This week’s rallies are the latest action, with more than 3,000 upcoming strikes registered around the world.
“If fossil fuels were so bad that it threatened our very existence, how could we just continue like before?” Thunberg asked herself.
People, including youth, had been fighting for political action on climate change long before Thunberg came along, said University of Toronto School of Environment lecturer Douglas Macdonald. But it had been “a really hard sell” to urge older generations to pay a cost to stop the effects of climate change, which they may never see in their lifetimes. Instead, activists have been trying to frame the threat as an unfair burden on younger generations. And Thunberg, with her signature braids, has become the perfect face for that intergenerational injustice. “She personifies it,” Macdonald said. “(Politics) doesn’t work through the kind of abstract discussion that I’m engaging in here. It works through symbols and images, and here you have the perfect one of this small, determined young person.
Thunberg’s parents and teachers didn’t love that she was missing school, but they decided to let her fight for her cause.
“The kindling was all there, ready, and she came along and lit the fire and I think that resonates,” he said.
“Sometimes NOT doing things — like
Thunberg was about eight years old when she first heard about climate
As she got older, she began to push her mom, an opera singer, and dad, an actor, to make lifestyle changes, such as cutting down on flying and going vegan. Eventually, she turned to challenging politicians. On Wednesday, Thunberg was one of four winners of the Right Livelihood Award, also known as the “Alternative Nobel.” She has also been nominated for the Nobel Peace Prize. Thunberg spoke to world leaders at the 2018 UN Climate Change Conference in December and also spoke at the World Economic Forum in Davos in January. For this year’s climate summit, Thunberg travelled across the Atlantic to New York City from Europe in a zero-emissions sailboat to make a point about the harmful impact of airplanes. “She’s truly what a climate change activist is. She’s not fake,” said Wilfrid Laurier University student Caroline Vartanian. “She’s educated me a lot. I wouldn’t know half the facts or be an ‘activist’ that I am if it really wasn’t for her.” Vartanian, 20, said she attends Fridays for Future events regularly at university and in Toronto. She said Thunberg’s determination and commitment is inspiring. “She goes on the stage and doesn’t let
anything stop her,” Vartanian said. That includes the wave of criticism and in some cases outright hate that’s been directed at the teen since she took up the fight for climate action. U.S. President Donald Trump mocked her in a tweet after her UN speech on Monday (which Thunberg turned into a line for her Twitter bio), and People’s Party of Canada Leader Maxime Bernier called her “mentally unstable.” “I honestly don’t understand why adults would choose to spend their time mocking and threatening teenagers and children for promoting science, when they could do something good instead,” Thunberg has tweeted. Some have pointed out that activists who are young Indigenous people and people of colour should be celebrated alongside Thunberg. For instance, Autumn Peltier, a 15-year-old from Wiikwemkoong First Nation on Manitoulin Island in Ontario, spoke to the UN’s general assembly last year and is advocating for water protection in Indigenous communities at the climate summit this week. But Thunberg, whose Fridays for Future rallies have blown up globally, remains the most widely recognized as the rallying force behind the recent surge of youth climate activism. “She doesn’t stop and she really stands for what she believes in,” Vartanian said. “She really shows that when you’re passionate about something and you pursue it, anything can happen.” Sahar Fatima is a breaking news reporter based in Toronto. Follow her on Twitter: @sahar_fatima
Thursday, September 26, 2019 • 21:00 EDT Nom de la source CBC Television - The National Type de source Télévision et radio • Télévision Périodicité Quotidien
CBC Television - The National • 156 words
Tomorrow on "The National": Autistic mom, son call Greta Thunberg a hero
Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
A
DRIENNE (HOST):
ARSENAULT
As we go to break, a preview of a story you will see from Ioanna Roumeliotis.
UNIDENTIFIED BOY WITH AUTISM):
(PERSON
UNIDENTIFIED WOMAN (PERSON WITH AUTISM): We're on our way to Montreal. We're going to see Greta Thunberg. She's a hero. UNIDENTIFIED BOY WITH AUTISM):
(PERSON
She's not just a hero. I'm really excited to see her. IOANNA PORTER):
ROUMELIOTIS
(RE-
IOANNA PORTER):
ROUMELIOTIS
(RE-
That story tomorrow on "The National." Greta Thunberg calls her autism her superpower. GRETA THUNBERG (CLIMATE ACTIVIST): We demand a safe future. IOANNA PORTER):
ROUMELIOTIS
(RE-
And for this mom and her son, the 16year-old climate activist is a hero. They're both autistic too. UNIDENTIFIED WOMAN (PERSON WITH AUTISM):
© 2019 CBC/Radio-Canada. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190926·LU·na190926013
It's just an amazing role model for another generation. It's not something that we have ever seen before. IOANNA PORTER):
ROUMELIOTIS
(RE-
It's why they're off to see her in action.
Thursday, September 26, 2019 • 17:00:00 ET Nom de la source CTV - Power Play with Don Martin Type de source
CTV - Power Play with Don Martin • 920 words
Campaign Day 16
Télévision et radio • Télévision Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Scarborough, Ontario, Canada
D
ON MARTIN: All right, back to this side of the border where the campaign rolls on. Today the noise was about the environment and a ghost from the Liberal leader's past. This was Conservative leader Andrew Scheer resurrecting the SNC-Lavalin scandal and how he would keep it alive as prime minister.
JUSTIN TRUDEAU (Liberal Leader): We know that not only can we protect 25 percent of our land and 25 percent of our oceans by 2025, but we must. ANDREW SCHEER (Conservative Leader): There is no Canadian, I believe there are no Canadians who believe that the prime minister of Canada should be able to pick up the phone and overturn the decision of an independent prosecutor in a court case. JAGMEET SINGH (NDP Leader): There's people that need housing right now. There's people that need help right now. So to help those families out right now, we're going to put in place a rental subsidy. This is going to help families that are struggling with housing today, families that are in situations where they might lose their housing because they can't afford to pay the rent.
© 2019 CTV - Power Play with Don Martin. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190926·UW·0pp190926_dat0001
MARTIN: All right, let's get a closer look at the promises on the campaign trail starting with CTV's national affairs correspondent Omar Sachedina. Omar, Justin Trudeau, nice little paddle around a lake, and then he rolls up and gets a conservation promise going. What did
he promise this time? OMAR SACHEDINA (Reporter): Yeah, Don, and you got a glimpse of that in the clip you just ran. Basically it's the 25/25/25 promise. So Justin Trudeau is saying that if his party is re-elected, he will protect 25 percent of Canada's land, 25 percent of Canada's oceans, and do all of that by 2025. And that was followed by a pledge to basically send Canadian kids camping. He said that he wants every Canadian kid to have the chance to be able to learn how to camp by the time they're in grade eight, and there's a special promise for people who come from low income families. And in those children's cases, about 75,000 kids he's saying, they would be given or their families would be given up to a $2,000 travel grant to spend up to four days, four nights at one of Canada's national parks, either a national park or a provincial park, and so this was part of a series of environmental pitches and pledges that the Liberal leader has made this week. MARTIN: And of course this is on the eve of something rather significant. Justin Trudeau, I guess he says he's going to go to the march in Montreal tomorrow. SACHEDINA: Yeah. He is saying that he will be there, about 300,000 people expected at this march tomorrow in Montreal. We know that Greta Thunberg, the Swedish climate activist who was at the UN earlier this week, she'll be there as well. Jagmeet Singh says he
will be at a separate march in Victoria, BC, and we know that Elizabeth May will be at a march as well. But Andrew Scheer will not be. He was asked quite pointedly at a press conference today why he's not going. He says, well, I'll be in Vancouver tomorrow. I have other events. I won't be able to make it. And as one of the reporters joining him on the campaign trail pointed out quite astutely, there will be as well a climate march in Vancouver. There are dozens of them right across the country. He didn't answer why he would be there. So certainly for a leader who has been criticized for not being serious on climate, this could be potentially problematic, the fact that he's not showing up, but again a decision that he is taking for tomorrow. MARTIN: That's interesting. I want to get to the Andrew Scheer promise, because it's bringing up a ghost that's not that old, actually. This is just last month with the ethics commissioner condemning Justin Trudeau's behaviour in the SNC-Lavalin scandal, and how he basically broke the act, broke the law of the land on that. What's Andrew Scheer want to do? SACHEDINA: Yeah, and it's not just significant what the pledge is but where he made that pledge. So let's just start with the pledge first of all. He's saying that he wants to set up a judicial inquiry to look into the SNC-Lavalin affair, and then he also, Don, wants to introduce legislation that would basically allow the Mounties to ask the Supreme Court of Canada to approve or release documents that are protected by cabinet privilege. We know that the ethics commissioner has said in his investigation that he had trouble getting access to documents. The RCMP has also said that
they've had some challenges getting a hold of these documents. So this will basically open up that process. To the second part of my point, he made that announcement in Papineau, which as we know is Justin Trudeau's riding in Montreal, in Quebec. So this was a case where the substance of what Andrew Scheer was saying was almost as significant and symbolic as where he made that pledge as well. MARTIN: Right. Well, it was an interesting announcement. I didn't see that one coming, but you want to keep the scandal alive I guess that's how you do it. All right, Omar, thanks for jumping in the chair. We appreciate your time on this one. SACHEDINA: Thanks, Don.
You're
welcome.
Thursday, September 26, 2019 • 18:11:07 UTC -0400 Nom de la source
The Canadian Press - Broadcast wire • 535 words
The Canadian Press - Broadcast wire Type de source Presse • Fils de presse Périodicité
[---...] The Canadian Press
Quotidien Couverture géographique
---
Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
(FedElxn-Campaign-Climate-March) (Audio: P08) Thousands of people plan to take to the streets tomorrow in hundreds of climate marches across Canada. One of the largest will be in Montreal, where 16-year-old Swedish climate activist Greta Thunberg (TOON'-berg) will lead young people as part of the movement demanding action on climate change. Liberal Leader Justin Trudeau will be at the Montreal event, but it is not known if he will meet with Thunberg.
news·20190926·HI·6ec2e178189c44eabea6b3a8ef1dbdaa
Trudeau says Scheer is running on the same failed Harper policies as the Tories did in the 2015 campaign that brought the Liberals to power. (16) --(US-Dallas-Officer-Mistaken-Apartment) (Audio: 69) The prosecution has rested in the murder trial of a white Dallas police officer who fatally shot her unarmed black neighbour.
He will be campaigning in B-C. (16)
Defence attorneys for Amber Guyger will begin presenting their case tomorrow at the Dallas courthouse.
(FedElxn-Roundup) (Audio: P12)
Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire.
Singh says he's been calling for an inquiry since the scandal erupted, but criticized Scheer for not saying whether he approves of deferred prosecution agreements in principle.
N-D-P Leader Jagmeet Singh and Green Leader Elizabeth May have also said they will take part in marches, but Conservative Leader Andrew Scheer will not.
---
© 2019 The Canadian Press - Broadcast wire. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions.
der a Conservative government, Canadians would get the answers they deserve about the government's involvement in SNC-Lavalin's criminal prosecution.
N-D-P Leader Jagmeet Singh says he supports a judicial inquiry into the S-NC-Lavalin controversy, as promised today by Conservative Leader Andrew Scheer. At a stop in Liberal Leader Justin Trudeau's Montreal area riding of Papineau, Scheer told supporters that un-
Guyger has said she mistook Botham Jean's apartment for her own last September, and fatally shot him thinking he was a burgler. Prosecutors say Jean was no threat to Guyger, noting that Jean was in his living room eating a bowl of ice cream when she entered his apartment. (16) ---
(Tropical-Weather) Hurricane Lorenzo has reached Category 4 status with top sustained winds of 215 kilometres per hour, and the U-S National Hurricane Center says it could grow even stronger. The centre says Lorenzo is now one of the largest and most powerful hurricanes on record in the central tropical Atlantic. Hurricane-force winds extend out up to 75 kilometres from the storm's centre, although it poses no immediate threat to land. (16) --(Bangladesh-Rohingya) Sprawling Rohingya refugee camps in Bangladesh are being surrounded by barbed-wire fences to stop their expansion. A cabinet minister says the fences were ordered by the country's prime minister, who had earlier told authorities to open the border to allow hundreds of thousands of Muslim Rohingya to escape from a harsh military crackdown in neighbouring Myanmar two years ago. (16) --(US-SCI-Alien-World) A newly discovered planet is prompting scientists to look at other ways planets can form. Astronomers announced today a Jupiterlike planet in a system 31 light-years away has been found orbiting a star that's a mere 12 per cent the mass of our sun.
The research published in the journal Science says the newly confirmed planet did not form the usual, gradual way, where a solid core of merging particles takes shape before a gas buildup, instead seeming to have arisen straight from gas. (16) --(NewsWatch by Lori Paris)
Thursday, September 26, 2019 • 13:21:06 UTC -0400 Nom de la source
The Canadian Press - Broadcast wire • 204 words
The Canadian Press - Broadcast wire Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
Parliament Audio 1:25 PM ET The Canadian Press
P
10 - (FedElxn-NDP-Climate March) CAMPBELL RIVER, B.C. x-09s. N-D-P Leader Jagmeet Singh says he will take part in a climate march tomorrow in Victoria. Conservative Leader Andrew Scheer says he won't attend any of the climate march events being held across the country. Singh says he's not surprised, given what he calls Scheer's lack of understanding of the climate crisis the world is facing. ("..leaders listen.") (SOURCE:The Canadian Press) TAG: Liberal Leader Justin Trudeau says he will attend what is expected to be a massive climate march in Montreal, where 16-year-old Swedish climate activist Greta Thunberg will take centre stage. -
© 2019 The Canadian Press - Broadcast wire. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190926·HI·425d7c02731c4f1eb6215e34fbdbcffd
P09 - (FedElxn-NDP) CAMPBELL RIVER, B.C. x-13s. Federal N-D-P Leader Jagmeet Singh is campaigning in British Columbia today, where he highlighted his party's plan to build 500thousand new affordable housing units across the country. At a stop in Campbell River, Singh was critical of Liberal Leader Justin Trudeau for paying lip service to what he calls a housing crisis. ("..in housing.") (SOURCE:The Canadian Press) TAG: Singh says his party, if elected to govern the country, would provide rental subsidies to Canadians who need it most while new affordable housing is
being built. -
Thursday, September 26, 2019 • 17:00:00 ET Nom de la source CTV - The Vote Type de source
CTV - The Vote • 983 words
The Issues: Climate Change
Télévision et radio • Télévision Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Scarborough, Ontario, Canada
T
ODD VAN DER HEYDEN: You're watching "The Vote." I'm Todd Van der Heyden. Hundreds of thousands of people right across our country will be taking to the streets on Friday to demand action on climate change, schools, colleges, universities, many that will be closed for the day to allow people to attend. And Swedish climate activist Greta Thunberg, 16-years-old, will be in Montreal to take part in the major event going on there. We expect up to 300,000 people in that city alone. Amina Vance is my guest. She will be at the march in Montreal. She's one of the organizers of the event. For many years she has been involved in climate change action in Quebec and in Ontario. She's joining us tonight from our studios in Montreal. Great to have you on the program, Amina. Thank you for taking some time for CTV News. AMINA VANCE (Youth Climate Activist): Thanks for having me, Todd.
VAN DER HEYDEN: What's at stake here in these different rallies that are going on, because of course there's a federal campaign, which is what we focus on on this show, of course, but how do politicians in your mind handle this? What would you like to see from them?
© 2019 CTV - The Vote. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190926·VY·0tv190926_dat0007
VANCE: So, we have a list of demands at stake here is really, it's a really serious issue and it's timed to be near the election, but as well it's not one of those little issues of policy. It's not like a three
percent marginal tax. This is an issue of live or die. This is an issue of our lives and the lives of people across this world, and so the UN climate report earlier this year has told us we have 11 years to curb our emissions to stop the most drastic effects of climate change. Eleven years is two federal election cycles here in Canada. We have two elections left. And also, 11 years for me is before I'm 30 we're going to be feeling the most devastating effects of climate change, and before, well most people listening here are still alive when those changes are affecting us, and so it's not really one of those little issues. It's something that is really a live or die for us. VAN DER HEYDEN: Do you worry that the prime minister, some of the other leaders will show up to these rallies, and they will become sort of glorified photo ops. I mean, for example, Justin Trudeau gets a picture with Greta Thunberg, that some of the other leaders, in other words they're there but they don't really get the importance of it. VANCE: Absolutely. We're in the streets to show them the importance of it. We're shutting down cities. We're shutting down schools. We're shutting down businesses to show them the importance of it. I know Trudeau will be here in Montreal where I will be tomorrow, but I know that he does not stand for climate justice. I know that Scheer does not stand for climate justice. And young people are seeing right through them. Even if he gets a photo with Greta Thunberg, or with any of these activists, we
know that his actions have shown us that he does not care about climate justice, and that he does not care about our lives or our futures. And so this election is really important, and I know a lot of young people, and a lot of people in general are going to be voting for climate, are going to be voting for the parties that have strong climate platforms, not just around curbing emissions, but around (inaudible) justice, and around a just transition for all of us. VAN DER HEYDEN: Do you worry that voters, perhaps those of an older generation than you, are not necessarily willing to make the sacrifices, I mean in the here and now, what this might cost? When you listen to some very smart people who know what's going on in terms of climate change, they will say, as you have pointed out, I mean this is an existential crisis. This is something that needs to have an entirely top to bottom rethink the way that we do politics, and it's going to cost a lot of money. Obviously, you know that on a campaign, it's difficult for politicians sometimes to be frank with voters, especially if it means higher taxes. VANCE: That's true. But I think that most voters can see and should see that this is worth it, like saving our lives, saving our futures is worth it, and as well with a just transition, with a green new deal we can move that money that right now we're using to subsidize oil and gas. This government spends billions of dollars subsidizing oil and gas, and we can have in a fair and just society with a proper taxation of those who are profiting off of all of the work and all of the money made by the workers in those sectors, we can fund a green economy, and we can fund a just transition, and we can provide good high paying jobs in
renewable energy to all the people who need them. VAN DER HEYDEN: Amina Vance joining us from our studios in Montreal. Great to have you on the program tonight, I know tomorrow is going to be a big day, so we want you of course to be totally awake for it. But thank you for taking some time tonight to come on "The Vote" and give us your take. We'll be following. VANCE: Thank you. VAN DER HEYDEN: All right, still ahead for us, tracking the truth here on "The Vote." Online rumours, misleading information, fake news, how do voters distinguish between what's fact and what is fiction? That's coming up next. Stay with us. (COMMERCIAL BREAK)
Wednesday, September 25, 2019 RCI - Radio Canada International (web site) • 360 words
Nom de la source RCI - Radio Canada International (web site) Type de source Presse • Presse Web
Twitter dispute between activists and Environment Canada lands gently
Périodicité
Terry Haig
En continu Couverture géographique Internationale Provenance Montréal, Québec, Canada
T
iming, (many say about many things) is everything.
So you know things aren't going all that well for Catherine McKenna, Canada's minister of environment and climate change, when her official Twitter feed blocks a young climate action group at the start of a week when her Liberal Party unveils its environmental election promises and Greta Thunberg arrives in Montreal to keynote a giant rally. Climate Change Canada, a network of young people inspired by Thunberg, says it was blocked from McKenna's feed late Monday night following an exchange with McKenna, who began the dialogue by congratulating the group for their activism, saying Canadians have a moral obligation to future generations to listen to them.
Apparently, that was not what one of the users of Climate Strike Canada's Twitter account wanted to hear.
© 2019 RCI - Radio Canada International (web site). All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190925·COZ·001
A spokesperson for McKenna (seen in the House of Commons last year) says Climate Strike Canada's Twitter account was blocked by mistake. (Adrian Wyld/ Canadian Press) The unknown tweeter responded by referring to McKenna as Cathy and telling her to stfu -an acronym for the phrase
shut the f up because the tweeter was unhappy about the government buying the Trans Mountain pipeline. But hold on. This is a Canadian story, after all. McKenna's campaign spokesman, David Taylor, told CBC News the group was blocked by mistake and the block was reversed Tuesday evening. Greta Thunberg, who comes to Montreal Friday, was at the United Nations on Monday. (Reuters) Climate Strike Canada's Ontario co-ordinator, Emma Lim, says she's not sure who delivered the Tweet, explaining that the account has many users, some of them in elementary school. In the future, we will use more appropriate language, Lim said. McKenna (or at least her staffers) may be forgiven it they are on edge these days following verbal and physical threats that prompted the government to provide with a part-time security detail. I think it is horrific that Catherine McKenna is receiving threats, says Lim. We are students, we are also receiving threats and it's a scary situation to be in, but so is the climate crisis.
With files from CBC Cet article est paru dans RCI - Radio Canada International (web site) https://www.rcinet.ca/en/2019/09/25/twi tter-dispute-between-activists-and-envi ronment-canada-lands-gently/
Tuesday, September 24, 2019 RCI - Radio Canada International (web site) • 260 words
Nom de la source RCI - Radio Canada International (web site) Type de source Presse • Presse Web
Canadians' trust in science appears to be eroding: poll Terry Haig
Périodicité En continu Couverture géographique Internationale Provenance Montréal, Québec, Canada
A
s Greta Thunberg, who is coming to Montreal later this week, continues to call on political leaders to attend to the science as the world grapples with climate change, a new public opinion survey suggests that Canadians' faith in science may be eroding. The 3M State of Science Index Survey, conducted by the polling firm Ipsos for the multinational company 3M, found 32 per cent of Canadians expressing 'skepticism' about science, an increase from 25 per cent in 2018. It moved from one person out of four to one person out of three. It is difficult for us to understand why, says Richard Chartrand of 3M Canada. Additionally, 44 per cent see scientists as 'elitists.' While 90 per cent say they trust research results, there were significant concerns expressed about what is influencing scientists.
© 2019 RCI - Radio Canada International (web site). All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190924·COZ·001
Students check out a robotic rover at the Canada-Wide Science Fair at Carleton University in Ottawa in 2018. (Patrick Doyle/Canadian Press) Roughly 30 per cent believe scientists are being swayed by government agendas, while a third also believe scientists are influenced by the agendas of corpo-
rations. Another 30 per cent said they only believed science that aligned with their personal beliefs. The Canadian figures are from a global survey of more than 14,000 people between July and September 2018. While science skeptics represent the minority of Canadians, their number is increasing, says Chartrand. The trend is concerning because it shows that distrust is growing. With files from CBC, CP, 3M State of Science Index Cet article est paru dans RCI - Radio Canada International (web site) https://www.rcinet.ca/en/2019/09/24/ca nadians-trust-in-science-appears-to-b e-eroding-poll/
Thursday, September 19, 2019 Nom de la source The Star (Toronto, ON) (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu Couverture géographique Régionale Provenance Toronto, Ontario, Canada
The Star (Toronto, ON) (web site) • 1272 words
Millions expected to protest for climate action Friday. Here's why that might be a 'watershed moment' in the climate movement
M
Kenyon Wallace Megan Ogilvie
illions of young people are expected to take to the streets around the world Friday to demand more aggressive climate action from leaders in what many observers are calling a tipping point for the climate change movement.
From New York City to London, England to Cape Town, South Africa, citizens will walk out of their schools and workplaces to join youth-led climate strikes designed to thrust climate change to the top of every government agenda. Inspired by 16-year-old Swedish climate activist Greta Thunberg, who last August began skipping school to protest in front of her country’s parliament building, the strikes are part of the lead-up to the United Nations Climate Action Summit in New York City on Monday. Thunberg will lead Friday’s strikes from New York before addressing the summit, convened by U.N. Secretary General António Guterres to encourage nations to meet their commitments under the Paris Agreement. Copyright 2019. Toronto Star Newspapers Limited. Reproduced with permission of the copyright owner. Further reproduction or distribution is prohibited without permission. All Rights Reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190919·TTAW·20190919-55700327
The strikes, expected to be the largest demonstrations demanding climate action in history, could pressure governments to drastically curb global carbon emissions.
Student environmental advocates participate in a strike to demand action on climate change outside the White House on Sept. 13, 2019 in Washington, DC.
“With millions of people pouring into the streets to demand emergency climate action and to demonstrate collective grief over climate breakdown, this is definitely a watershed moment,” said Tina Yeonju Oh, a climate activist who in 2017 was named one of Canada’s top environmentalists under 25. “It’s so powerfully necessary for people to take back public spaces, like the streets, and to demand that we can’t do business as usual, because frankly business as usual is destroying the planet.” More than 3,500 events in 150 countries are planned for Friday. In New York City, the Department of Education has given permission to 1.1 million public school students to skip school to join that city’s protest, one of more than 800 events happening in the U.S. alone. Further strikes are planned for Sept. 27, including in Toronto, Vancouver and Montreal, where Thunberg will be in attendance. In the midst of a whirlwind week — Thunberg went on the Daily Show and also met Barack Obama — the teen ad-
dressed U.S. Congress Wednesday and submitted a 2018 report from the Intergovernmental Panel of Climate change. She implored lawmakers to “listen to the scientists.”
of people over the years who’ve struggled and struggled to get to this moment,” Suzuki said. “She was the right person saying the right thing at the right time.”
“And I want you to unite behind the science. And then I want you to take real action,” she said.
Suzuki and former Ontario NDP leader Stephen Lewis recently embarked on a cross-country speaking tour to urge young voters to make climate change the priority of the federal election campaign.
Thunberg’s unequivocal stance on the need for climate action has galvanized a youth-led grassroots movement that has spread across ages, cultures and borders. “There’s a people’s emergency that is being declared from below. The shift is not that we have more politicians saying that it’s an emergency. It’s very much coming from the grassroots,” said author and social activist Naomi Klein, whose book “On Fire: The Burning Case for a Green New Deal” was released this month. She said the urgency of the climate crisis is also spurred by last October’s report by the U.N. Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC). The report warned that we have just 12 years to drastically reduce carbon dioxide emissions in order to limit global warming to a maximum of 1.5 degrees, beyond which would result in increased risks of life-threatening environmental disasters. Scientist and broadcaster David Suzuki said the IPCC’s stark warnings have contributed to a sea change in attitudes toward climate change. He also noted that while he and others have been working for decades to highlight the need for climate action, Thunberg deserves a Nobel Prize for her activism. “I think Greta has done more than all the environmentalists in the world put together...but she did it on the basis of lots
“We are at a moment when climate change is suddenly the cri de coeur of much of the world and certainly of young people, which is a magnificent thing to have happened because it’s their future we’re talking about,” said Lewis, who in 1988 chaired one of the first international climate change conferences, which took place in Toronto. “The problem is to go from the mass awareness to the implementation of what has to be done. “It’s one thing to say ‘this is the moment.’ It’s another thing to say ‘implement the goddamn policies which are going to turn things around.’” Keith Stewart, senior energy strategist at Greenpeace Canada, said it will be hard for politicians to ignore both the vast numbers of protesters and the growing consensus that acting on climate change is a moral imperative. “One of the key things that social movements can do is change the idea of what is acceptable and what is normal,” Stewart said. “We’ve seen this shift in the past for women’s rights, civil rights, even smoking. What we need to do for the climate is to say: It is now unacceptable to continue to expand production and use of fossil fuels.”
But Lesley Wood, chair of the department of sociology at York University and who studies the spread of ideas and social movements, says that numbers alone may not lead to the bold changes needed to halt a warming planet. She points to what she calls the “classic example” of the 2003 global protests against the invasion of Iraq. “It was the largest international protest in human history and yet the war continued,” she said. “The moment was not right, apparently, for those numbers (of protesters) to translate into power.” Despite her cautions, Wood said the rapid rise of widespread public recognition that a warming climate is a serious problem, coupled with real-time examples of environmental catastrophes, could lead to transformative change. “The burning rainforests, the burning arctic and all the hurricanes are being understood as an absolute crisis, and a justification for much more significant action on climate.” Catherine Abreu, executive director of Climate Action Network Canada, an alliance of more than 100 organizations across the country pushing for better climate policy, said climate change has become personal. “Once something becomes personal, it becomes possible to make progress,” she said. “I think what we’re seeing is a disillusionment with the kinds of pat on the head, ‘don’t worry it will be fine’ messages that many governments have been giving to people about climate change for the last three decades.” Environmental activist Tina Yeonju Oh
said that while she is heartened by the attention the strikes are receiving, they won’t be enough to force the world to grapple with the climate crisis. “This isn’t the first strike the youth have organized and it definitely won’t be the last,” she said. Young people will continue to be out front, pushing governments and industries for radical climate solutions. “This is the generation to be the most impacted while having done the least to contribute to the problem.” Kenyon Wallace is a Toronto-based investigative reporter. Follow him on Twitter: @KenyonWallace or reach him via email: kwallace@thestar.ca Megan Ogilvie is a Toronto-based data reporter. Follow her on Twitter: @megan_ogilvie
Wednesday, September 18, 2019 RCI - Radio Canada International (web site) • 640 words
Nom de la source RCI - Radio Canada International (web site) Type de source Presse • Presse Web
Climate strikes: Canadian school boards and colleges to let students protest
Périodicité
Mathiew Leiser
En continu Couverture géographique Internationale Provenance Montréal, Québec, Canada
L
Considering the effects of a popular movement to attend the day of demonstration for the climate, the Commission scolaire de Montréal (CSDM) decrees Sept. 27, 2019 in institutional pedagogical day, said a release from the CSDM.
Several protests are planned in many cities around the world on this day, including major Canadian cities, to call on governments to take concrete action to fight climate change.
The school board joins other academic institutions -- including Concordia University, Dawson College and Cégep du Vieux Montréal -- that have cancelled classes for the march.
These gatherings, called Global Climate Strike, will coincide with the United Nations Climate Summit in New York next week.
To make up for the missed day, the CSDM has cancelled two pedagogical days that were scheduled for Nov. 29 and April 24.
The University of British Columbia, the Toronto District School Board and Dawson College in Montreal are among the institutions that are making efforts to help students who are planning to walk out of school.
In Ontario, the Toronto District School Board has asked its schools to avoid scheduling tests and other homework so that students are not academically penalized for attending a rally. However, students under 18 years of age must always obtain parental permission to skip classes.
Posted by Climat GO on Monday, September 9, 2019
© 2019 RCI - Radio Canada International (web site). All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190918·COZ·010
allow students, parents and employees to demonstrate on the city's streets.
ike Greta Thunberg, the 16year-old global star in the fight against climate change, many Canadian students will take to the streets on Friday, September 27 to participate in climate events and some school boards across the country are even helping them do so.
Demonstrations are organised all over the country like this one in Ottawa. Quebec's largest school board has even declared Friday, September 27, which corresponds to Climate Day, to be a pedagogical day and cancelled all classes to
"This is not a TDSB-sanctioned event, however we understand that students at a number of our schools may take part," the board said in a statement. "We honour student voice and are committed to ensuring students can express
themselves individually and collectively in ways that are constructive, respectful and responsible." In British Columbia, UBC explained in a statement that students planning to participate in the march should discuss possible arrangements with their teacher and vice versa. Students' protests against climate change are taking place around the world, such as here in Portugal on Friday, May 24, 2019. (Armando Franca/ AP Photo) A movement started in Sweden The demonstrations are partly inspired by Swedish teenage girl Greta Thunberg who has been running weekly demonstrations since August 2018 under the hashtag #FridaysForFuture. It calls on world leaders to redouble their efforts in the fight against climate change. A website has even been created to organize strikes, fridaysforfuture.org. More than 100 climate strikes are planned in Canada, including events in all 10 provinces and two territories, and listed on the website. Thunberg revealed last week on Facebook that she should be in Montreal for the next march. Quebec Premier will not attend the demonstrations Franรงois Legault said he would not participate in the demonstration, stating that, in his opinion, it was not the place of a premier. Instead, Environment Minister Benoit Charrette and Richard Campeau, Member of Parliament for Bourget, will represent the government. In the National Assembly on Wednesday, Quebec's Premier criticised the CS-
DM's decision, saying he was sorry for parents who find out at the last minute that they will have to find an alternative for their children on that day, as classes will be suspended. But above all, he warned teachers that they will have to go back to work; pedagogical days are not days off , according to him. With files from CBC, Radio-Canada and The Star Cet article est paru dans RCI - Radio Canada International (web site) https://www.rcinet.ca/en/2019/09/18/cli mate-strikes-canadian-school-boards-a nd-colleges-to-let-students-protest/
Wednesday, September 18, 2019 Nom de la source CBC Toronto (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu
CBC Toronto (web site) • 250 words
Some Canadian schools, colleges move to accommodate climate strikes
Couverture géographique
The Canadian Press
Régionale Provenance Toronto, Ontario, Canada
S
tudents in Canada are expected to participate in climate events beginning this Friday, and some school boards are moving to allow
-- even encourage -- them to miss class for the cause. Students in Canada are expected to participate in climate events beginning this Friday, and some school boards are moving to allow -- even encourage -them to miss class for the cause. The University of British Columbia, the Toronto District School Board and Montreal's Dawson College are among the institutions taking measures to support students who plan to walk out of class as part of a global call to action. 'I know you're trying, but just not hard enough. Sorry,' Thunberg tells U.S. lawmakersPhotos'Adults, be brave': Students demand climate action at Queen's Park'We need universities to get political now': Students slam UBC's plan to stay open during climate strikes The rallies -- dubbed Global Climate Strike -are timed to coincide with the United Nations Climate Action Summit in New York next week. © 2019 CBC/Radio-Canada. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190918·CBA·015
The movement is partly inspired by Swedish teenager Greta Thunberg, who has staged weekly demonstrations over the past year under the hashtag #Fri-
daysForFuture, calling on world leaders to step up efforts against climate change. The website fridaysforfuture.org lists more than 100 climate strikes planned in Canada, including events in all 10 provinces and two territories. Thunberg announced on Facebook last week she will be in Montreal for the march next Friday, Sept. 27. Cet article est paru dans CBC Toronto (web site) https://www.cbc.ca/news/canada/toront o/schools-climate-rally-1.5288179
Tuesday, September 17, 2019 Nom de la source CBC Montreal (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu
CBC Montreal (web site) • 484 words
CSDM, Concordia, Dawson cancelling classes for Sept. 27 climate protest
Couverture géographique
CBC News
Régionale Provenance Montréal, Québec, Canada
S
everal Montreal academic institutions say classes will be cancelled to allow students to attend a climate protest next week.
Quebec's largest school board says it will cancel classes on Sept. 27 so students can participate in a scheduled protest to call on governments to take concrete action to combat climate change. "Considering the effects of a popular movement to attend the day of mobilization for the climate, the Commission scolaire de Montréal (CSDM) decrees Sept. 27, 2019 in institutional pedagogical day," said a release from the CSDM. Elementary school students will still have access to childcare services. The school board joins other academic institutions -- including Concordia University, Dawson College and Cégep du Vieux Montréal -- that have cancelled classes for the march. "The gesture ... allows us to recognize that the preservation of the environment and resources is essential to the survival of any society," the release said. © 2019 CBC/Radio-Canada. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190917·CBL·004
Swedish teen climate activist Greta Thunberg is coming to Montreal To make up for the missed day, the CS-
DM has cancelled two pedagogical days that were scheduled for Nov. 29 and April 24. François Geoffroy is one of the organizers of the protest, with the group La Planète s'invite au Parlement. He says he's very please about the board's decision. "It is time to act. It is urgent," Geoffroy said. "We hope school boards all across Quebec will join that important day." He said since the climate march in Montreal last March, the movement has been growing. He hopes it will create waves that impact the federal leaders in their campaigns leading up to the Oct. 21 election. "We hope all candidates from all parties will grab this occasion to put forward strong climate leadership, because we don't have time to stall anymore," Geoffroy said. Last Friday, Concordia interim president Graham Carr said classes will be cancelled from 11:45 a.m. to 4 p.m. on Sept. 27. "Climate change is one of the most significant challenges of our time and an important priority for the entire Concordia community," Carr wrote in a letter published to Concordia's website.
Dawson College has also decided to cancel classes for the protest. "Sept. 27 is a day to raise awareness about climate change. It is not a day off," the school said in a release on its website. The English Montreal School Board will hold classes as usual, but says parents can choose to allow their children to attend the climate change rally. Lester B. Pearson School Board has a pedagogical day on Sept. 27. Just over a week ago, Swedish teen climate activist Greta Thunberg announced she would attend the Montreal protest. Thunberg made headlines around the world by sailing across the Atlantic Ocean in a zero-emissions sailboat to attend the United Nations climate summit on Sept. 23 in New York. With files from CBC's Lauren McCallum Cet article est paru dans CBC Montreal (web site) https://www.cbc.ca/news/canada/montr eal/csdm-concordia-dawson-cancel-cla sses-for-sept-27-climate-protest-1.528 7085
Tuesday, September 10, 2019 • 02:30:05 UTC -0400 Nom de la source The Canadian Press - Broadcast wire Type de source Presse • Fils de presse Périodicité
The Canadian Press - Broadcast wire • 179 words
[MONTREAL - Teen environmental activist Greta...]
Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
The Canadian Press
M
ONTREAL - Teen envi-
ronmental activist Greta Thunberg will be in Montreal at the end of the month for a climate march.
The 16-year-old Swedish activist announced her presence at the September 27th event via social media. Currently in New York to spread her message on the importance of fighting climate change, Thunberg had previously expressed her interest in coming to Quebec for the global day of mobilization for the environment. Thunberg sailed across the Atlantic from England to Manhattan to attend the United Nations Climate Action Summit later this month. She had refused to fly because of the carbon emissions involved in jet travel. She will also take part in a march in that city on September 20th. The teen was recently attacked in tweets by Maxime Bernier, the head of the People's Party of Canada.
© 2019 The Canadian Press - Broadcast wire. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190910·HI·479f1b9c83524604909c742ac4c2cfbe
He suggested the fact she suffers from a form of autism makes her mentally unstable. He later tweeted he did not mean to attack Thunberg personally, but wanted to show that she is being used as a "pawn"
in the climate debate. ---
Monday, September 9, 2019 • 10:24:06 UTC -0400 Nom de la source The Canadian Press Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
The Canadian Press • 186 words
Greta Thunberg coming to Montreal in late September to take part in climate march The Canadian Press
M
ONTREAL - Teen environmental activist Greta Thunberg will be in Montreal at the end of the month to take part in a climate march. The 16-year-old Swedish climate activist announced her presence at the Sept. 27 event via social media on Sunday. Currently in New York to spread her message on the importance of fighting against the climate crisis, Thunberg had previously expressed her interest in coming to Quebec for the global day of mobilization for the environment. Thunberg sailed across the Atlantic from England to Manhattan - a twoweek trip - to attend the United Nations Climate Action Summit later this month. She'd refused to fly to New York because of the carbon emissions involved in jet travel. She will also take part in a march in that city on Sept. 20.
© 2019 The Canadian Press. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190909·CP·78810ac8ace840b4907e28bc34a0fd63
A local Montreal collective that invited Thunberg to come to Montreal will hold a news conference on Tuesday to highlight her appearance. According to the group, at least 867 cities around the world have protests planned for Sept. 27.
Monday, September 9, 2019 • 10:24:06 UTC -0400 Nom de la source The Canadian Press - Broadcast wire Type de source Presse • Fils de presse Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Toronto, Ontario, Canada
The Canadian Press - Broadcast wire • 186 words
Greta Thunberg coming to Montreal in late September to take part in climate march The Canadian Press
M
ONTREAL - Teen environmental activist Greta Thunberg will be in Montreal at the end of the month to take part in a climate march. The 16-year-old Swedish climate activist announced her presence at the Sept. 27 event via social media on Sunday. Currently in New York to spread her message on the importance of fighting against the climate crisis, Thunberg had previously expressed her interest in coming to Quebec for the global day of mobilization for the environment. Thunberg sailed across the Atlantic from England to Manhattan - a twoweek trip - to attend the United Nations Climate Action Summit later this month. She'd refused to fly to New York because of the carbon emissions involved in jet travel. She will also take part in a march in that city on Sept. 20.
© 2019 The Canadian Press - Broadcast wire. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190909·HI·78810ac8ace840b4907e28bc34a0fd63
A local Montreal collective that invited Thunberg to come to Montreal will hold a news conference on Tuesday to highlight her appearance. According to the group, at least 867 cities around the world have protests planned for Sept. 27.
Sunday, September 8, 2019 Nom de la source Toronto Star (ON) Type de source Presse • Journaux Périodicité
Toronto Star (ON) • ONT • p. A4 • 1201 words
Is Quebec the most climateconscious province?
Quotidien Couverture géographique Provinciale Provenance Toronto, Ontario, Canada
'Quebecers get it' when it comes to climate change, Green deputy leader says Alex Ballingall Toronto Star
M
p. a4
ONTREAL - Something is happening in Quebec.
Catherine Gauthier has seen it simmering for a long time. She was just 16 when she took to the podium at the United Nations' climate conference here in 2005 and issued a plea to world leaders: take action now, or bequeath the future a broken world. Fourteen years later, as another 16-yearold girl - Sweden's Greta Thunberg captures global attention for her school strike for the climate, Gauthier remains at the heart of an environmental movement in her home province that, on the eve of this year's federal election campaign, appears newly invigorated by this global push for politicians to take global warming seriously.
Copyright 2019. Toronto Star Newspapers Limited. Reproduced with permission of the copyright owner. Further reproduction or distribution is prohibited without permission. All Rights Reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190908·TTA·20190908-55568495
"No matter which party is in power, we want to ensure they keep their promises, and we won't let go of that. We won't abandon our future because we have a new government that will promise us it will take action," Gauthier, now 30 and executive director of the organization ENvironnement JEUnesse, told the Star over coffee on Saint Catherine St. "If we do not pursue radical changes now, it will be too late," she said.
This urgency to stave off the disaster of runaway climate change is reverberating around the world, with the Secretary General of the UN, Antonio Guterres, calling on governments assembling in New York to increase their commitments to cut greenhouse gas emissions. In Canada, these concerns have threaded through the political discourse as the major political parties try to convince voters that their policies are the best to address climate change. Polls have suggested the environment is at the top of concerns heading into the federal election this fall: a Forum survey in July found 26 per cent of respondents placed the environment as their No. 1 issue, while an Abacus Data poll found 83 per cent of respondents were either "extremely," "very," or "quite" worried about climate change. Amidst this cloud of concern, though, there is an evident perception amongst political leaders that Quebec, in particular, is preoccupied with the threats of the warming world. After his Coalition Avenir Québec won power last year, Premier François Legault made a point to underscore his commitment to fighting climate change, after he was criticized for not talking about it enough on the campaign trail.
This spring, the NDP chose to launch their climate platform, not in British Columbia, where a pipeline expansion has roused environmentalists and Jagmeet Singh has his seat, but in Montreal. "I can tell you that the environmental IQ of Quebecers is probably the highest in Canada. Quebecers get it," said Daniel Green, one of two deputy leaders for the Green party, as he sat in his campaign office near the foot of Mount Royal. Green surprised political observers by finishing third - ahead of the Bloc Québécois - in a February byelection in his riding of Outremont, and he used the same line about Quebecers' IQ to welcome Pierre Nantel, the Montreal-area MP booted from the NDP for secretly meeting with Green Leader Elizabeth May, when he decided to run for the Greens in the coming election. That may seem spurious coming from a man with an interest in putting green thoughts in the minds of the electorate. But there is data to back up the notion that Quebecers have a higher-than-average preoccupation with the issue. In an estimate published online, researchers from the Université de Montréal gauged Canadians' views on climate change based on a public data set survey of more than 9,000 individuals. They estimate that Quebecers rank above the Canadian average in believing the Earth is getting warmer (89 per cent versus 83), and that this is happening because of human activity (67 per cent versus 60). Sixty per cent of Quebecers are also estimated to believe "climate change will harm you personally," compared with a national average of 47 per cent.
"The intensity of concern is different," said David Coletto, chief executive of Abacus Data. "Quebecers seem to be more engaged and convinced that we need to do something big to solve the issue." Gauthier certainly thinks so. She has seen the rise of the student protest movement in the province, which has seen thousands demonstrate in Montreal, Quebec City and elsewhere. There are groups representing high school students, those at Cégep, and in university who are collectively planning how to make a splash on Sept. 27, the final day of the "global climate strike" organized by groups around the world. "In recent months we've really felt a wave of mobilization ... especially among young people," Gauthier said. "We are the last generation that can mobilize and make things change." In his office in Outremont, Green said he sees a link between Quebec's independent spirit and recent movements to reject shale gas fracking in places like Anticosti Island, as well as the public push against the now-abandoned Energy East oil pipeline. "We are a distinct society, and this distinctiveness is not just cultural. It's also territorial," he said. "Quebecers identify territory, the whole part of protecting our territory, as an offshoot of our nationalistic fervour." Around the corner on Saint Denis St., Steven Guilbeault sat at a café beside his campaign office, where a tall, Liberal-red sign with his first name stands atop a tall pole on the sidewalk. Until this summer, Guilbeault was the head of a leading Quebec environmental organization called Équiterre, a position he
said he left after Prime Minister Justin Trudeau and his former adviser Gerald Butts started trying to convince him to jump into politics. Now running for the Liberals in the Montreal riding of Laurier-SainteMarie, Guilbeault has had to defend his decision to join a party in government that is so keen on the 980-kilometre Trans Mountain oil pipeline expansion that it bought the project for $4.5 billion to make sure it gets built. Guilbeault, who admits he's been described as a "radical pragmatist," said he's not happy about the pipeline, but that he supports much of what the government has done, from the national carbon price to the overhaul of environmental assessments in Bill C-69. He recalled organizing the 2012 Earth Day demonstration in Montreal, when crowd estimates of 250,000 to 300,000 people made international headlines. He also pointed out that, in Quebec, governments of all stripes - Liberal, Parti Québécois, and now CAQ - have supported the province's cap-and-trade carbon pricing system. "Climate change became basically a non-partisan issue," he said. "Quebecers like to see themselves as being green," he said. "There is this sense that it's part of us." For Gauthier, who has been pushing for climate action since she was a 16-yearold girl at the UN climate summit, the question of Quebec's heightened engagement means little. The crisis, as she sees it, knows no borders; it's a collective and existential threat that gets more pressing with each day of inaction. The election this fall, scheduled for Oct.
21, is the same. The result matters less than the pressure to do something. "It's one moment in the year, it's not the moment," she said. "The battles will continue."
Friday, September 6, 2019 Nom de la source The Star (Toronto, ON) (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu Couverture géographique
The Star (Toronto, ON) (web site) • 849 words
David Suzuki: Why we're almost out of time on climate change David Suzuki
Régionale Provenance Toronto, Ontario, Canada
I
n 1989, I hosted a CBC radio series, It’s a Matter of Survival , featuring interviews with almost 150 scientists and environmental experts from around the world. Their warning was consistent and stark: Human beings were causing unprecedented changes to Earth’s systems, the detrimental effects were already taking shape, and people would need to reinvent how we live, consume, use energy and move around in order to avoid a looming global crisis.
The public response was impressive. In this pre-internet era, the CBC received 16,000 handwritten letters from listeners eager to act on climate change and other environmental issues. (This would eventually lead to the David Suzuki Foundation’s creation.) That was 30 years ago. Today, I’m experiencing a strong — and discouraging — sense of déjà vu... Last October, hundreds of the world’s top climate scientists, representing almost every nation, gave us another, even more dire warning: We only have about Copyright 2019. Toronto Star Newspapers Limited. Reproduced with permission of the copyright owner. Further reproduction or distribution is prohibited without permission. All Rights Reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190906·TTAW·20190906-55662444
12 years to reduce our global emissions by half in order to avoid the catastrophic, irreversible effects of locking too many emissions into the atmosphere for years to come — everything from widespread drought, crop failure and water shortages to intensified wildfires and mass human displacement. The world’s
"Climate disruption is not going to hit us next generation, or next century. It's here now ... When voters head to the polls in October, we must put climate at the top of the political priority list," writes environmentalist David Suzuki.
best-known medical journal, The Lancet, also tells us the health consequences for humanity — from heat stroke to the spread of diseases and parasites — will be enormous. This UN report — by the Intergovernmental Panel on Climate Change, the world’s leading body on climate — focuses on what we need to do as a global community to meet our Paris Agreement targets and limit average global warming to 1.5 C above pre-industrial levels. This is the target we must all focus on, and governments, industries and citizens must have the courage to change the way we think and act if we are to meet it. The IPCC is just one of many organizations with a similar message. In November 2017, the Union of Concerned Scientists, representing some 15,000 scientists, issued a second “Warning to Humanity” (their first was in 1992). It was “the most scientists to ever co-sign and formally support a published journal article.” The BioScience article stated, “By failing to adequately limit population growth, reassess the role of an economy rooted in growth, reduce green-
house gases, incentivize renewable energy, protect habitat, restore ecosystems, curb pollution, halt defaunation, and constrain invasive alien species, humanity is not taking the urgent steps needed to safeguard our imperilled biosphere.” Luckily, signs of hope are emerging. In many cases, this hope is embodied in young people who have everything at stake. Just last week, Greta Thunberg — the 16-year-old founder of #FridaysForFuture climate strikes and the unofficial figurehead of the international youth climate movement — landed in New York after journeying from Europe in a zeroemissions yacht to address the United Nations, before she travels to Montreal for the Sept. 27 global youth climate strike. Earlier this spring, inspired by Greta, millions of young people took to the streets to strike for climate, sending a clear message to governments worldwide: We need climate action now. As Greta says, “I want you to act as if your house is on fire. Because it is.” Canadians will soon face another important moment: the Oct. 21 federal election. With just over a decade left to take massive strides toward decarbonization, politicians representing any party must agree that the threat of climate chaos is real and must be met with the same type of response we give to war. When voters head to the polls in October, we must put climate at the top of the political priority list. This is why co-conspirator and fellow “silverback gorilla” (as we amicably refer to ourselves) Stephen Lewis and I are touring Canada in September and October. We need to spread the mes-
sage: Everyone in Canada and all political parties must rally together to take action on climate disruption. This isn’t a partisan issue. We’ll speak in at least six cities, with a special focus on connecting with Canadian youth who have the most at stake from the repercussions of global heating. Other notable Canadians — Indigenous leaders, musicians and public figures — have signed up to help. Climate disruption is not going to hit us next generation, or next century. It’s here now. And the way we live is still exacerbating it. Stephen and I have a life’s worth of knowledge and nothing left to prove. Our responsibility now is sharing our wisdom with a new generation, and giving young people the tools they’ll need to navigate the challenges of the world they will inherit. I’ve been sounding the alarm for more than 30 years, but we don’t have another 30. Please join us and help put the #ClimateFirst this federal election.
Wednesday, August 28, 2019 Nom de la source CBC Montreal (web site) Type de source Presse • Presse Web Périodicité En continu
CBC Montreal (web site) • 292 words
Greta Thunberg could take part in upcoming Montreal climate change march
Couverture géographique
CBC News
Régionale Provenance Montréal, Québec, Canada
A
Quebec environmental group is hoping Swedish climate activist Greta Thunberg will come to Montreal in September to take part in next month's climate change demonstration. A Quebec environmental group is hoping Swedish climate activist Greta Thunberg will come to Montreal to take part in next month's climate change demonstration.
The 16-year-old activist has expressed interest in attending the march set for Sept. 27, said Ben Clarkson, a spokesperson for La Planète s'invite au Parlement, which is organizing the event. "The invitation was met warmly by Greta's representative," he said. However, she has not yet accepted. Thunberg had praised Montreal on social media for its large-scale turnout in the previous global demonstration back in March.
© 2019 CBC/Radio-Canada. All rights reserved. Le présent document est protégé par les lois et conventions internationales sur le droit d'auteur et son utilisation est régie par ces lois et conventions. Certificat émis le 17 novembre 2020 à Biblio.-Nationale-duQuébec à des fins de visualisation personnelle et temporaire. news·20190828·CBL·007
Tens of thousands of students took part in the Friday for the Future Global Walkout, which was considered to be among the biggest turnouts in the world that day. High school students from across Mon-
treal march down Parc Avenue on March 15 as part of a worldwide day of protest against climate change. The banner, '1.5 to stay alive,' refers to what scientists now believe is the maximum number of degrees the global temperature can rise by the end of this century to avoid the worst impacts. (Louise Gravel/Radio-Canada) Clarkson said the fact that Montreal is the "best organized climate movement" in Canada may be appealing to Thunberg, who has made headlines around the world by sailing across the Atlantic Ocean in a zero-emissions sailboat. Greta Thunberg's environmentally friendly sailing adventure no pleasure cruise Thunberg is expected to arrive in New York on Wednesday today after her voyage and will take part in the UN Climate Action Summit in New York in September. Cet article est paru dans CBC Montreal (web site) https://www.cbc.ca/news/canada/montr eal/greta-thunberg-climate-change-de monstration-montreal-1.5262316