REVUE DE PRESSE DU FILM "L'HOMME DE L'ISLE" RÉALISÉ PAR BRUNO BOULIANNE

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PROJET : l’ datede événement: L'Homme de l'Isle 22AVRI L201 2

ROSEMONDE COMMUNICATIONS Service des relations publiques et de presse

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COMMUNIQUÉ | 26 FÉVRIER 2018

L'HOMME DE L'ISLE UN FILM DE BRUNO BOULIANNE À L'AFFICHE DÈS LE 23 MARS

L'HOMME DE L'ISLE En salle dès le 23 mars En compétition officielle au FIFA 2018 ILes Films du 3 mars est fier d’annoncer la sortie en salle du plus récent film documentaire du cinéaste Bruno Boulianne.

Bruno Boulianne a plus de 20 ans de créations derrière lui et de nombreux prix en tant que cinéaste documentaire.

Avec L'homme de l'Isle, Bruno Boulianne nous ramène au cœur du fleuve Saint-Laurent, sur l'Isle aux Oyes et l'Isle aux Grues nous présentant un chasseur de légende qui découvre la fulgurance de l'art et la beauté de son monde. Incarnation vivante des lieux, c'est là que Gilles Gagné vit et exerce son métier de guide de chasse, habitant ce pays en lien étroit avec les éléments, l'histoire et la mémoire.

Sa quête cinématographique toute québécoise lie sans effort les thèmes de la transmission, des liens intergénérationnels, de la condition humaine et de l'importance de la création comme vecteur identitaire sans cesse en mutation.

Pendant trente ans, Gilles Gagné a guidé le peintre Jean-Paul Riopelle vers les plus belles chasses à l'oie. Plus qu'un complice de chasse, il devient un allié de création, un témoin du temps qui passe. Il accompagne désormais l'artiste Marc Séguin sur des sentiers apparentés. Un témoignage sensible du cinéaste quant à l'importance de la transmission des connaissances, du rapport au territoire dans l'art et du lien inépuisable entre création et rapports humains. Un retour inattendu, tel un clin d'oeil, vers son film Bull's eye, Un peintre à l'affut présenté en 2010 qui a fait connaître plus largement l'artiste Marc Séguin.

Créateur urbain tout autant qu'homme de la terre attaché au savoir-faire artisan, il réalise des œuvres aux préoccupations éminemment modernes, au souffle vagabond. Au rythme des rencontres, de la mémoire, de la parole et du geste, Bruno Boulianne crée sans faire de compromis portant un regard tendre et sans jugement sur des personnages bien ancrés dans la réalité contemporaine mais toujours rattachés à un territoire, réel ou imaginaire, qu'ils tentent de faire exister. C'est à l'image de sa démarche créatrice que l'univers cinématographique de Bruno Boulianne se décline en trois temps : mémoire du lieu, mémoire du temps, mémoire du sacré. L'homme de l'Isle n'est pas étranger à cette perspective.

BANDE-ANNONCE OFFICIELLE HTTPS://VIMEO.COM/252349740 FICHE DU FILM HTTP://WWW.F3MSURDEMANDE.CA/LHOMME-DE-LISLE/ VISIONNEMENT DE PRESSE LE 8 MARS À LA CINÉMATHÈQUE QUÉBÉCOISE 10H00 CONFIRMEZ VOTRE PRÉSENCE SVP PREMIÈRE DU FILM: LE 14 MARS AU MUSÉE NATIONAL DES BEAUX ARTS DU QUÉBEC PRÉSENCE DU RÉALISATEUR ET DES PARTICIPANTS AU FILM, GILLES GAGNÉ ET GINA VÉSIZA 19H00 EN SALLE DÈS LE 23 MARS MONTRÉAL - CINÉMATHÈQUE QUÉBEC - CINÉMA CARTIER AUTRES ACTIVITÉS 27 MARS - PARALOEIL EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR

L'HOMME DE L'ISLE avec la participation de GILLES GAGNÉ, MARC SÉGUIN et GINA VÉZINA montage VINCENT GUIGNARD image ALEX MARGINEANU et FRANÇOIS VINCELETTE son STÉPHANE BARSALOU et MÉLANIE GAUTHIER montage sonore MARTIN ALLARD et SIMON GERVAIS mixage SERGE BOIVIN scénarisation, production et réalisation BRUNO BOULIANNE 72 minutes | Québec, Canada | 2017 -30SOURCE: LES FILMS DU 3 MARS MÉDIAS: ROSEMONDE GINGRAS 514.458.8355 rosemonde@rosemondecommunications.com

« Je suis un cinéaste qui raconte l’histoire du réel » 1

BRUNO BOULIANNE D O C U M E N T A R I S T E

Bio Bruno Boulianne a plus de 20 ans de créations derrière lui et de nombreux prix en tant que cinéaste documentaire. Sa quête cinématographique toute québécoise lie sans effort les thèmes de la transmission, des liens intergénérationnels, de la condition humaine et de l'importance de la création comme vecteur identitaire sans cesse en mutation. Créateur urbain tout autant qu'homme de la terre attaché au savoir-faire artisan, il réalise des œuvres aux préoccupations éminemment modernes, au souffle vagabond. Au rythme des rencontres, de la mémoire, de la parole et du geste, Bruno Boulianne crée sans faire de compromis portant un regard tendre et sans jugement sur des personnages bien ancrés dans la réalité contemporaine mais toujours rattachés à un territoire, réel ou imaginaire, qu'ils tentent de faire exister. C'est à l'image de sa démarche créatrice que l'univers cinématographique de Bruno Boulianne se décline en trois temps : mémoire du lieu, mémoire du temps, mémoire du sacré. Bruno Boulianne prouve sans détour, de film en film, l'affection qu'il porte à la société québécoise, inscrite entre modernité et patrimoine, entre savoirfaire et créativité, entre territoire et bout du monde. Un parti pris résolument humaniste et profondément culturel qui confirme son regard anthropologique énoncé déjà lors de sa participation à la Course Europe-Asie en 1990 au tournant de ses 20 ans. Formé en architecture et en communication, remarqué à La Course EuropeAsie en 1990-91, Bruno Boulianne réalise Un cirque sur le fleuve, un premier documentaire gagnant du Prix du meilleur espoir aux Rendez-vous du cinéma québécois '94. Intéressé par la relation entre l'humain et son territoire, il cumule une vingtaine de réalisations qui se sont mérités plusieurs distinctions, dont le Grand Prix et le Prix du Public au Festival international de films de Portneuf sur l'environnement en 2005, pour Le Compteur d'oiseaux, et le Prix du meilleur film canadien au festival Vues d'Afrique de Montréal 2007, pour Le prix de l'exode, tourné au Mali. Son premier long métrage documentaire Bull's eye, un peintre à l'affût, remporte le Prix tremplin pour le monde ARTV au Festival international du film sur l'art de Montréal 2010, alors que son film Le chant de la brousse se mérite le Prix ONF/ACIQ du meilleur film canadien au festival Vues d'Afrique de Montréal 2012. Après avoir lancé Ne touchez pas à mon église! il réalise, en collaboration avec Claude Godbout, le long métrage documentaire Un rêve américain qui retrace l'exil américain des Canadiens Français du début du siècle. En 2017, il se consacre la réalisation de deux longs métrages documentaires, Claude n'est pas mort et L'homme de l'isle.

Filmographie L'homme de l'isle / 2017 Vivant à l'Isle aux Grues, sur le fleuve Saint-Laurent, Gilles Gagné a guidé pendant trente ans le peintre Jean-Paul Riopelle vers des chasses à l'oie blanche mémorables. Aujourd'hui, Gilles redécouvre les beautés de son monde en guidant l'artiste Marc Séguin sur des sentiers apparentés. Claude n'est pas mort / 2017 Cow-boy urbain, artiste à l'âme écorché, Claude Dolbec est un des derniers peintres affichistes de Montréal. À coups de pinceaux et de rencontres émouvantes, il demeure une mémoire vivante de sa ville et de ses amis commerçants. Le PQ, l'affaire d'une génération? / 2016 Lorsque le Parti québécois prend le pouvoir en 1976, le journaliste Marc Laurendeau est aux premières loges. 40 ans plus tard, il se questionne sur l'avenir de ce parti au coeur de l'histoire du Québec contemporain. Monsieur le maire / 2014 Portrait du maire Jean Drapeau, qui en véritable seigneur - entre l'Expo 67 et les Olympiques de Montréal - a régné sur sa ville et ses sujets. (Selon un scénario de Marc Laurendeau.) Un rêve américain / 2014 (avec Claude Godbout) Le chanteur Damien Robitaille part sur la route de la grande immigration des Canadiens-français aux États-Unis, qui pendant 250 ans ont semé dans le paysage et les âmes leurs traces, leur langue et leur culture… Ne touchez pas à mon église! / 2012 Les églises du Québec ferment et se vendent une à une. Les habitants de StCamille en Estrie luttent, entre traditions et modernité, pour sauver et transformer leur temple alors que le village se rajeunit. Le chant de la brousse / 2011 Sur la Côte Nord du Québec, la majorité des travailleurs forestiers "débroussailleurs" sont d'origine africaine. Fraîchement immigrés, ils rêvent de se refaire une vie en oeuvrant au futur de nos forêts. Bull's eye, un peintre à l'affût / 2010 Peintre, romancier et chasseur hors pair Marc Séguin partage sa vie et ses réflexions entre son atelier de Brooklyn, sa ferme d'Hemmingford et ses territoires de chasse. Portrait d'un artiste hyperactif.

Filmographie 50 tonnes d'épinettes / 2007 Sur des routes glacées, à moins 30 sous zéro, les camionneurs forestiers de la région de Lanaudière transportent à toute vitesse un maximum de bois pour arriver à gagner leur vie. Pompiers boréals / 2006 Au cœur des plus importants incendies de forêt de l'histoire du Québec, des hommes et des femmes de cœur, au sol ou aux commandes d'avions-citernes, combattent la fureur des flammes. Le Compteur d'oiseaux / 2004 Ornithologue passionné et amoureux de la nature, Claude Arbour vit en pleine forêt avec femme et enfants et vient en aide au balbuzard pêcheur, un oiseau de proie autrefois menacé dans sa région. Des hommes de passage / 2002 Depuis 1992, Mohamed Lotfi tend son micro aux prisonniers de la prison de Bordeaux à Montréal, les encourageant à s'exprimer avec talent à travers d'émouvantes rencontres radiophoniques. Aviature / 2000 Les pilotes de brousse du Nord québécois rêvent de voler depuis leur tendre enfance et ils vivent leur passion en pratiquant un métier exigeant, parfois risqué, mais oh combien exaltant. Un cirque sur le fleuve / 1993 Un couple salue tous les navires qui croisent leur domaine sur le fleuve SaintLaurent, à grands coups de drapeaux et d'hymnes nationaux.

Films docs / prix et distinctions Le chant de la brousse / 2011 " Prix ONF/ACIQ du Meilleur film canadien, Festival Vues d'Afrique 2012 Bull's eye, un peintre à l'affût / 2010 " Prix tremplin pour le monde ARTV, Festival international du film sur l'art de Montréal 2010 " Trois nominations aux Prix Gémeaux 2011, Meilleur documentaire culture, Meilleur montage documentaire, Meilleur son documentaire 50 tonnes d'épinettes / 2007 " Prix Enviro, Festival de films de Portneuf sur l'environnement 2008 " Nomination aux Prix Gémeaux 2008, Meilleure direction photo documentaire (Alex Margineanu) L'homme est son projet (court métrage) / 2006 " Prix du Public, Festival du documenteur d'Abitibi-Témiscamingue 2006 Le prix de l'exode (court métrage) / 2006 " Prix ONF du Meilleur film canadien, Festival Vues d'Afrique 2007 Le Compteur d'oiseaux / 2004 " Grand Prix, Festival international de Films de Portneuf sur l'Environnement 2005 " Prix du public, Festival international de Films de Portneuf sur l'Environnement 2005 " Nomination aux Prix Gémeaux 2005, Meilleur montage documentaire Un cirque sur le fleuve / 1993 " Prix meilleur espoir Claude-Jutra aux Rendez-Vous du cinéma québécois '94 " Prix meilleur film universitaire au Festival inter. court métrage de Montréal, '94 " Prix du meilleur court métrage au 10ième Festival de cinéma inter. SteThérèse '94 " Prix du public au Festival du film universitaire de Montréal, 1995

2018 Claude n'est pas mort Rendez-vous du cinéma québécois - 28 février Diffusion Canal D- 14 mars Notre homme est peintre affichiste, un des derniers de son espèce. Dans le vieux sac de cuir qu'il traîne toujours sur l'épaule : des pots de peinture One Shot, une bouteille de Paint Thiner, un livre de typographies d'un autre âge et un coffre à crayons pour ranger ses pinceaux. Armé de son atelier ambulant, il roule sa bosse depuis des années, maîtrisant l'art de la calligraphie à la main avec grâce et réalisant les devantures et enseignes de centaines de boutiques et restaurants de la ville. Villeray, Plateau Mont-Royal, la Main, Verdun, le Mile-End ou la Petite Italie, Claude Dolbec est comme un chat de ruelle pour qui le moindre bout de trottoir n'a plus de secrets. L'histoire de ces quartiers est inscrite dans tous les pores de sa peau, dans toutes les vitrines qu'il a créées. Claude, c'est aussi une mémoire vivante, un vecteur d'humanité entre quartiers et communautés, entre commerçants et clients. Mais attention, Claude Dolbec n'est pas un saint. Avec ses faiblesses, ses défauts et ses dépendances, sa nonchalance parfois, il peut aussi inspirer l'emportement, le jugement ou les conclusions trop faciles. En fait, il déambule dans la ville, lutte au quotidien pour assurer sa survie comme s'il était un miroir de nous-mêmes, frère humain nous renvoyant à nos propres épreuves, nos propres errances, mais aussi, nos bons coups, nos certitudes affectives et nos histoires d'amour. Le cinéaste Bruno Boulianne porte un regard rempli de tendresse sur Claude Dolbec avec tout le respect qu'il faut pour saisir l'importance de son lègue aux Montréalais. Une contribution le plus souvent méconnue à la personnalité de la ville comme un patrimoine presqu'immatériel qui teinte l'expérience de la cité. Si le sujet est parfois sombre, l'état d'esprit du réalisateur et son humanisme remplie le film d'un trait lumineux. Toujours en mouvement, le documentaire donne une dimension affective à " échelle humaine " à Montréal. Une romance urbaine à pied où l'art sauve des vies au quotidien, où l'amour transcende les différences et les difficultés un coin de rue à la fois

2018 L'homme de l'Isle

FIFA - 14 mars à Québec En salle au Québec- 23 mars Avec L'Homme de l'isle, Bruno Boulianne nous ramène au cœur du fleuve SaintLaurent, sur l'isle aux Oyes et l'isle aux Grues nous présentant un chasseur de légende qui découvre la fulgurance de l'art et la beauté de son monde. Incarnation vivante des lieux, c'est là que Gilles Gagné vit et exerce son métier de guide de chasse, habitant ce pays en lien étroit avec les éléments, l'histoire et la mémoire. Pendant trente ans, Gilles Gagné a guidé le peintre Jean-Paul Riopelle vers les plus belles chasses à l'oie. Plus qu'un complice de chasse, il devient un allié de création, un témoin du temps qui passe. Il accompagne désormais l'artiste Marc Séguin sur des sentiers apparentés. Un témoignage sensible du cinéaste Bruno Boulianne quant à l'importance de la transmission des connaissances, du rapport au territoire dans l'art et du lien inépuisable entre création et rapports humains. Un retour inattendu vers son film Bull's eye, un peintre à l'affut présenté en 2010 qui a fait connaître Marc Séguin.

Lien de visionnement

Claude n'est pas mort POUR VOIR LE FILM CLAUDE N'EST PAS MORT de Bruno Boulianne Documentaire | 44 minutes | Mars. 2017 | Québec, Canada Langue : français Lien de visionnement privé https://vimeo.com/216756743 Mot de passe: Claude.FilmsdelOeil

Critiques (échantillon) 2002 « Pour le réalisateur, après avoir observé le passage des navires sur le SaintLaurent (Un cirque sur le fleuve) et partagé l'existence trépidante, entre ciel et terre, des pilotes de brousse (Aviature), voilà un atterrissage réussi dans l'univers carcéral. Il offre une vision humaniste et chaleureuse sur des hommes en colère, en détresse mais, comme nous tous, de passage et, très souvent, grâce à Mohamed Lotfi, de bonne volonté." - André Lavoie, Le Devoir 2007 « Il a fallu bien des gens qui n'avaient pas froid aux yeux, dont la témérité devait absolument se doubler d'une compétence, voire d'une intuition technique hors de l'ordinaire, pour faire du vol à vue et se poser dans des circonstances inimaginables dans les «racoins» les plus invraisemblables du Québec, comme le démontre un magnifique film-témoignage de Bruno Bouliane." - Louis-Gilles Francoeur, Le Devoir 2010 « La caméra de Boulianne nous montre toute la concentration, le mélange d’émerveillement et de satisfaction dans les yeux de Séguin devant sa toile. Elle nous fait sentir toute sa patience, sa concentration et son excitation à l’approche d’une bête dans la nature. - André Duchesne, La Presse 2014 « ....au-delà des données démographiques et du folklore, ce sont les personnages fascinants dénichés par Bruno Boulianne qui séduisent par leurs histoires et leur attachement manifeste à leurs racines canadiennesfrançaises.» - Philippe Orfali, Le Devoir 2014 « Un rêve américain est à inscrire dans ses belles réussites. Le réalisateur dont nous suivons et apprécions le travail depuis quelques années, est en grande forme. » - André Duchesne, La Presse

C.V. Bruno Boulianne scénariste et réalisateur - cinéma et télévision 2017- Coscénariste, coproducteur et réalisateur de la série documentaire L'art de la chasse Eurêkà! Productions, ARTV, 6 X 44 mns, en développement 2017 Réalisateur de six épisodes de la série documentaire Partir Autrement en famille, saison 5 Océan Télévision, TV5, 6 X 48 mns, Tunisie, Tanzanie et Costa Rica 2015-17 Scénariste, réalisateur et producteur du long métrage documentaire L'homme de l'Isle Productions de l'Épaule, F3M 2016 Réalisateur de deux épisodes de la série documentaire Partir Autrement en famille, saison 4, Océan Télévision, TV5, 2 X 48 mns, Équateur 2015-17 Scénariste et réalisateur du documentaire Claude n'est pas mort Les films de l'oeil, Canal D 2016 Réalisateur de quatre épisodes de la série documentaire Marchés sur terre, saison 2 Productions Eurêka, TV5, 4 X 48 mns, Inde, Birmanie, Émirats Arabes Unis 2015-16 Réalisateur du documentaire Le Parti québécois : l'affaire d'une génération? Productions Idéacom, Radio-Canada et RDI, 52 mns 2015 Réalisateur de deux épisodes de la série documentaire Marchés sur terre Productions Eurêka, TV5, 2 X 48 mns, Sénégal et Mexique 2014-15 Réalisateur de trois épisodes de la série documentaire Partir Autrement, saison 6 Océan Télévision, TV5, 3 X 48 mns, Colombie et Suriname 2013-14 Réalisateur du moyen métrage documentaire Monsieur le maire, Jean Drapeau et sa ville Productions Idéacom, Radio-Canada et RDI 2011-13 Réalisateur du long métrage documentaire Un rêve américain (avec Claude Godbout) Productions Eurêka, Canal D, primeur mondiale aux RVCQ 2014

C.V. 2011-14 Réalisateur-coordonnateur pour les séries documentaires Adrénaline et Adrénaline 2 Images Pimiento, APTN et TFO, 26 X 22 mns 2012-13 Réalisateur de reportages pour l'émission Une pilule, une petite granule Productions Téléfiction, Télé-Québec, 6 X 20 mns 2008-11 Scénariste et réalisateur du long métrage documentaire Ne touchez pas à mon église! Vélocité Productions, Radio-Canada et RDI, primeur mondiale aux RVCQ 2012 2009-11 Scénariste et réalisateur du moyen métrage documentaire Le chant de la brousse Productions Pimiento, Canal D " Prix ONF/ACIQ du Meilleur film canadien au Festival Vues d'Afrique 2012 2010-11 Coréalisateur du court métrage documenteur Partie de chasse En primeur mondiale aux Rendez-vous du cinéma québécois 2011 2008-10 Scénariste, réalisateur et producteur associé du long métrage documentaire Bull's eye, un peintre à l'affût, Productions Pimiento " Prix tremplin pour le monde ARTV, au 28e Festival international du film sur l'art de Montréal (FIFA), mars 2010 " Trois nominations aux Prix Gémeaux 2011 : Meilleur documentaire culture, Meilleur montage documentaire, Meilleur son documentaire 2010 Réalisateur de l'épisode Wemotaci, pour la série documentaire Le Québec en 12 lieux, saison 2, 1 X 26mns, Productions Toxa, TV5 2008-10 Réalisateur-coordonnateur pour les séries documentaires Pacha Mama et Pacha Mama 2 Images Pimiento, 13 X 24mns & 13 X 26mns, APTN et TFO 2007 Réalisateur du docu-reportage La guerre qui ne finit pas Télé-Québec et ACDI, tournage au Vietnam " Nomination aux Prix Gémeaux 2008, Meilleur reportage

C.V. 2005-07 Scénariste et réalisateur du moyen métrage documentaire 50 tonnes d'épinettes Cité Amérique, Canal D " Prix Enviro au Festival de films de Portneuf sur l'environnement 2008 " Nomination aux Prix Gémeaux 2008, Meilleure direction photographique documentaire (Alex Margineanu) 2006 Réalisateur du docu-reportage Le prix de l'exode Télé-Québec et ACDI, tournage au Mali " Prix ONF du Meilleur film canadien au Festival Vues d'Afrique 2007 2006 Réalisateur, caméraman et monteur, court métrage L'homme est son projet " Prix du Public, Festival du documenteur d'Abitibi-Témiscamingue 2006 2003-06 Scénariste et coréalisateur du moyen métrage documentaire Pompiers boréals Productions Shootfilms, RDI et Radio-Canada 2005-06 Réalisateur, 12 reportages-entrevues Émission Points Chauds, Télé-Québec 2005 Réalisateur du docu-reportage Pour un bolivianito Émission Points Chauds, tournage en Bolivie, Télé-Québec et ACDI " Nomination aux Prix Gémeaux 2005, Meilleur reportage 2002-04 Scénariste, réalisateur et co-monteur du documentaire Le Compteur d'oiseaux Productions Shootfilms, Radio-Canada et TV5 " Grand Prix et Prix du Public, au Festival international de Films de Portneuf sur l'Environnement 2005 " Nomination aux Prix Gémeaux 2005, Meilleur montage documentaire 1998-02 Cinéaste en résidence à l'Office national du film du Canada " Scénarisation et réalisation de deux moyens métrages documentaires Aviature, la passion des pilotes de brousse Sélectionné aux Rendez-vous du cinéma québécois 2001 Des hommes de passage Sélectionné aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal 2002

C.V. 1996-98 Réalisateur pour Cirque du Soleil images " Scénariste, réalisateur et caméraman pour le making-of du spectacle "O" 1997 Scénariste, réalisateur, caméraman et producteur du film Les Toiles du labour, documentaire d'art. Boursier du Conseil des Arts et des Lettres du Québec 1992-93 Scénariste, réalisateur et producteur du documentaire Un cirque sur le fleuve " Prix meilleur espoir Claude-Jutra aux Rendez-Vous du cinéma québécois '94 " Prix meilleur film universitaire au Festival inter. court métrage de Montréal, '94 " Prix du meilleur court métrage au 10ième Festival de cinéma inter. SteThérèse '94 " Prix du public au Festival du film universitaire de Montréal, 1995 1990-91 Reporter-vidéaste dans le cadre de l'émission La Course Europe-Asie, présentée par la société Radio-Canada " Recherchiste, scénariste, réalisateur et caméraman pour vingt-six courts reportages vidéos produits dans plus de quinze pays

Actualités pour médias 11 FÉVRIER 2018 Dévoilement de la programmation des Rendez-Vous du cinéma Québécois édition 2018. Le film Claude n'est pas mort fait partie de la programmation officielle. 19 FÉVRIER 2018 Dévoilement de la programmation du FIFA - édition 2018. Annonce de la présentation du film L'Homme de l'isle en compétition. Le film fera l'ouverture officielle du FIFA-Québec le mercredi 14 mars et sera présenté le 16 mars à Montréal. L'Homme de l'isle est en compétition officielle. 28 FÉVRIER 2018 Présentation du film Claude n'est pas mort aux Rendez-Vous du cinéma Québécois. 5 AU 8 MARS 2018 Présentation du film Claude n'est pas mort à la cinémathèque québécoise. 14 MARS 2018 Ouverture officielle du FIFA-Québec avec la présentation du film, l'Homme de l'isle. 14 MARS 2018 Présentation du film Claude n'est pas mort à Canal D.

23 mars 2018 Début des représentations en salle, et en région, du film l'Homme de l'isle

Parallèlement, Bruno Boulianne travaille sur une série télé documentaire, L'Art de la chasse.

MĂŠdias Rosemonde Gingras, Rosemonde Communications 514.458.8355 rosemonde@rosemondecommunications.com RĂŠfĂŠrence 1' http://ruemasson.com/2012/12/11/bruno-boulianne-lhumain-dabord/

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L’homme de l’Isle

Photo: Les Films du 3 mars

23 mars 2018 Cinéma

Nous sommes au coeur du fleuve Saint-Laurent, sur l’île aux Oies et l’île aux Grues, où Gilles Gagné vit et exerce son métier de guide de chasse. À ses côtés, nous suivons la trace de deux artistes qu’il a accompagnés, Jean-Paul Riopelle puis Marc Séguin. Cinémathèque québécoise

L’homme de l’Isle, documentaire de Bruno Boulianne Caroline Montpetit 23 mars 2018 Critique Cinéma

Ils ont scruté année après année le bleu profond de ce ciel, la masse frissonnante des oies blanches, qui traversent deux fois l’an l’archipel de l’île aux Grues, au milieu du Saint-Laurent, pour aller nicher dans le Grand Nord puis revenir plus au sud. Alliés improbables dans la beauté dénudée de ce paysage, le guide de chasse Gilles Gagné et le peintre Jean-Paul Riopelle ont en quelque sorte fait oeuvre commune. C’est ce que démontre le très beau film de Bruno Boulianne L’homme de l’Isle, qui prend l’affiche au Québec. Boulianne a suivi Gilles Gagné et son nouvel ami peintre, Marc Séguin, sur les chemins de l’île, que Gagné habite depuis sa naissance. Au fil des images, on comprend peu à peu que c’est la vie même de l’île que Riopelle a voulu graver dans son dernier grand oeuvre : L’hommage à Rosa Luxemburg, qu’il a d’ailleurs conçu dans son atelier de la vieille mairie de l’île aux Oies. Et dans le témoignage pudique de Gilles Gagné, on comprend la place majeure que Riopelle a prise, par l’art, dans sa vie.

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Les secrets de l’«Hommage à Rosa Luxemburg» livrés par Bruno Boulianne

Photo: Source FIFA Guide de chasse depuis l’âge de 14 ans, Gilles Gagné est né et a grandi dans la maison des Prairies hautes, de l’Île-aux-Oies.

Caroline Montpetit 14 mars 2018 Cinéma

Gilles Gagné a passé de longues heures à scruter l’horizon de l’Île-aux-Oies, à l’affût des oiseaux du printemps et de l’automne, aux côtés du peintre Jean-Paul Riopelle, sur une période de trente ans. La proximité des deux hommes a été telle qu’on croit voir des pans entiers de la vie de Gilles Gagné défiler en contemplant la dernière grande oeuvre de Riopelle, réalisée à l’Île-aux-Oies, sur l’archipel de l’Isle-aux-Grues, le célèbre Hommage à Rosa Luxemburg. Le film L’homme de l’Isle, de Bruno Boulianne, présenté mercredi au Musée national des beaux-arts du Québec dans le cadre du Festival international du film sur l’art, porte sur l’amitié entre ces deux hommes que rien ne semblait, a priori, rapprocher. Seize ans après la mort de Riopelle, il suit Gilles Gagné lorsqu’il va à la chasse avec l’artiste Marc Séguin, qui prend la place de Riopelle à ses côtés. Guide de chasse depuis l’âge de 14 ans, Gilles Gagné est né et a grandi dans la maison des Prairies hautes, de l’Île-aux-Oies, au large de Montmagny. C’était alors que l’ensemble du domaine appartenait aux religieuses de l'Hotel-Dieu de Québec, et qu’y vivaient encore une poignée de familles, explique Boulianne en entrevue. Les Soeurs augustines ont ensuite vendu le domaine à un club de chasseurs. L’un de ces propriétaires, Champlain Charest, par ailleurs voisin de Riopelle à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, a emmené l’artiste chasser à l’Île-aux-Oies pour la première fois. Le peintre y a ensuite passé de nombreuses années, suivant Gilles Gagné, qui lisait d’instinct les mouvements des oies soumis aux marées et aux vents. Gagné fabriquait aussi des appelants de bois et de papier, autant d’oeuvres éphémères qui fascinaient Riopelle. C’était les appelants de papier, que Gagné postait à la pointe de Conti, tout à l’est de l’île, que Riopelle préférait.

Photo: Festival international du film sur l’art Le documentaire de Bruno Boulianne est imprégné de la vie de l’archipel de l’Isle-aux-Grues. L’oeuvre phare Hommage à Rosa Luxemburg, aujourd’hui exposée au Musée national des beauxarts du Québec, a ainsi pris naissance dans l’ancienne mairie de l’Île-aux-Oies, où Riopelle avait ses quartiers. À la fin de sa vie, raconte Gilles Gagné dans le documentaire, l’artiste ne chassait plus, mais se contentait de peindre sur les gros rouleaux de toile, qui ont accueilli l’Hommage. Territoire Alors qu’il travaillait sur cette oeuvre, après la mort de son ex-compagne Joan Mitchell en 1992, Riopelle demandait à Gilles Gagné de lui rapporter quelques spécimens d’oiseaux chassés durant la journée. Il les déposait alors sur sa toile et en traçait les contours au pochoir, avec de la peinture en aérosol. Il arrivait même qu’il demande à Gilles Gagné, qui connaissait les oies par coeur, de les déposer lui-même, pour mieux démontrer un envol ou une chute.

Photo: Catherine Legault Le Devoir Le cinéaste Bruno Boulianne a voulu démontrer comment l’art peut s’approcher au plus près de la vie des gens. En fait, toute l’oeuvre est imprégnée de la vie de l’archipel de l’Isle-aux-Grues, précise Boulianne en entrevue. Toujours avec son pochoir, puisqu’il n’était plus capable alors de peindre au pinceau, Riopelle a gravé hérons, sarcelles, canards, fougères, roues dentelées, hélice de ventilateur d’auto, vis, clous de forge, appelants conçus par Gilles Gagné et autres témoins de la vie dans l’île. D’ailleurs, le canot orné par Riopelle, qu’on peut observer au Musée des beaux-arts de Montréal, est celui que Gilles Gagné utilisait lorsqu’il faisait des courses de canot sur glace, en hiver. Et la main et l’aviron qui ornent l’Hommage sont ceux de Gilles Gagné et illustrent sa présence. Sur cette toile se mêlent intimement l’oeuvre de Gilles Gagné, « homme de geste », dit Bruno Boulianne, artisan, et celle de Riopelle, artiste peintre à la renommée internationale. Il est émouvant, dans le film, d’entendre Gagné raconter comment Riopelle lui a de son côté fait découvrir la beauté d’un coucher de soleil, à lui qui était pourtant né sur l’île. Boulianne a d’ailleurs voulu démontrer comment l’art peut s’approcher au plus près de la vie des gens. Depuis la mort de Riopelle, Gilles Gagné se rend régulièrement au Musée national des beaux-arts du Québec pour observer l’Hommage à Rosa Luxemburg, qu’il scrute durant de longues heures. Chaque fois, il a l’impression d’y voir quelque chose de différent. Un peu comme un homme regarderait se déployer, sous ses yeux, son propre passé.