REVUE DE PRESSE - LA BLONDE DE PAPA - PUBLICATION DE VALÉRIE ROBERTS

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Client : KO Éditions Projet : La blonde de papa Lancement - 5 juin 2020

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COMMUNIQUÉ POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

la blonde de papa, Récits de belles-mères de Valérie Roberts EN LIBRAIRIE LE 5 JUIN

Montréal, 5 mai 2020 — Dans son premier livre, la communicatrice Valérie Roberts, bien connue pour son énergie contagieuse et son sourire pétillant, pose ici une question importante et d’actualité : qu’est-ce qu’être une belle-mère aujourd’hui ? Le 5 juin prochain, La blonde de papa, dont la parution a été retardée en raison des circonstances actuelles, prendra – enfin – le chemin des librairies, et parions qu’il atteindra aussi, en cours de route, le cœur des gens. La situation qui nous afflige tous, depuis maintenant plusieurs semaines, met d’ailleurs également en lumière la complexité des familles recomposées. Dans cet ouvrage publié par KO Éditions, l’autrice s’interroge avec humanité sur ce thème délicat et encore tabou. Le rôle de belle-mère ne vient pas avec un mode d’emploi. Lorsqu’elle a rencontré l’homme de sa vie, père de deux jeunes filles, Valérie Roberts l’a appris à ses dépens. Dans ce livre qui prend la forme d’une quête personnelle, elle s’entretient avec 19 femmes qui ont accepté, avec générosité et franchise, de se confier sur ce sujet normalement réservé à la vie privée. En partageant avec l’autrice ses joies et ses peines, ses certitudes et ses doutes, chacune expose un visage différent de la bellemère d’aujourd’hui et, ce faisant, participe à la définition, vivante et multiple, de la famille recomposée. Les histoires personnelles rassemblées dans ce livre abordent cette réalité commune à plusieurs femmes, de tous les âges et de tous les horizons, sous des angles variés : relation avec les enfants et la mère de ceux-ci, difficulté à trouver sa place en tant que belle-mère, adoption, deuil, deuil de la maternité. En filigrane, La blonde de papa nous invite à réfléchir à la maternité autrement et à en repenser, en partie, les contours. Avec les témoignages d’Émily Bégin, de Roxane Bruneau, de Marie-Soleil Dion, de Sophie Durocher, d’Ingrid Falaise, de Kim Rusk et de plusieurs autres. Également, une postface de Marie-Christine Saint-Jacques, professeure titulaire à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval et directrice du partenariat de recherche « Séparation parentale, recomposition familiale », qui éclaire le lecteur sur les enjeux liés au rôle de la belle-mère au sein d’une famille recomposée. La blonde de papa, disponible dès le 5 juin en librairie ou en prévente dès maintenant, ICI. À PROPOS DE L’AUTRICE Valérie Roberts est chroniqueuse culturelle et animatrice pour plusieurs médias au Québec. Depuis bientôt 15 ans, elle transmet ses passions à la télévision, à la radio et dans les magazines. Elle est également la belle-mère de Simone et de Léonie, les enfants de son mari, le chef Martin Juneau. La blonde de papa est son premier livre. À PROPOS DE KO ÉDITIONS KO Éditions est une division du Groupe KO qui réunit également les Productions KOTV, Productions KO Scène, KO 24 et KO Média. Dirigées par le scénariste-humoriste-comédien-producteur-entrepreneur Louis Morissette, elles sont mues par le désir de raconter des histoires qui captivent le public, et ce, en maîtrisant chaque aspect de la création. Qu’il s’agisse d’émissions de télévision, de spectacles, de films, de magazines ou de livres, la mission du groupe est fort simple : conquérir le monde pour ensuite le divertir. Dans une industrie qui foisonne de possibilités, le Groupe KO voit des occasions et les saisit.

29,95 $ 216 pages ISBN 978-2-924965-21-4 Date de parution : 5 juin 2020 -30-

MÉDIAS : ROSEMONDE COMMUNICATIONS Rosemonde Gingras / 514 458-8355 rosemonde@rosemondecommunications.com


Des histoiRes D’AMouR (postface)

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Marie-Christine Saint-Jacques, TS, Ph. D. Professeure titulaire École de travail social et de criminologie Université Laval Directrice du partenariat de recherche « Séparation parentale, recomposition familiale »

On me demande d’écrire la postface d’un livre qui porte sur les belles-mères. Quelle bonne idée ! Quoi ? On me donne quelques semaines pour le faire ? Mais ce n’est pas possible, ça ! Décidément, le monde des médias et celui de la recherche fonctionnent selon une vision du temps qui est bien différente… Plutôt convaincue que je ne pourrais pas le faire, j’ai tout de même demandé à lire quelques récits. Et voilà qu’une heure plus tard, j’étais déjà en train de noter mes premières impressions, persuadée de l’importance de ce livre et de la richesse des propos qu’on y trouve.

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Et c’est une situation familiale de plus en plus courante. En effet, la croissance des familles recomposées figure parmi les changements familiaux que l’on observe le plus fréquemment dans les pays occidentaux depuis quelques décennies. Globalement, 10 % des familles québécoises sont recomposées1. À l’âge de 17 ans, 30 % des jeunes Québécois ont vécu, à un moment ou à un autre de leur enfance, avec un beau-parent2. Malgré cette réalité démographique, on remarque que les beaux-parents sont peu reconnus socialement, notre droit de la famille étant un révélateur important de cette non-reconnaissance. Cette situation est un peu paradoxale puisque les attentes à l’endroit des belles-mères sont bien réelles. On s’attend généralement à ce qu’elles prennent soin des enfants de leur partenaire, qu’elles développent un lien significatif avec eux, bref qu’elles s’engagent auprès des enfants. Toutefois, sur le plan juridique, elles ne sont titulaires d’aucun droit. Ce livre contribue à mieux faire connaître cette réalité en permettant à des femmes de raconter leur histoire d’engagement auprès de leurs beaux-enfants.

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Pourquoi ? Parce que les femmes qui s’y racontent nous offrent de belles histoires, qui font ressortir la diversité des expériences que vivent les belles-mères, celles qui tombent en amour avec une personne qui a des enfants. Car il est important de le rappeler : être une belle-mère commence par une histoire d’amour. À travers ce livre, le lecteur pourra plus facilement comprendre ce que vit une amie, une sœur, une collègue. Ce livre permet de repérer des pistes pour agir, pour comprendre, pour s’ouvrir en tant que grand-parent ou en tant qu’ex-conjoint d’un parent qui s’est remis en couple ! Et surtout, les belles-mères pourront reconnaître leur propre histoire ou avoir un aperçu de ce qu’implique cette aventure. Ce livre fait bien ressortir le fait qu’être une belle-mère, c’est aussi expérimenter une vie que l’on n’a pas totalement choisie, avoir parfois l’impression d’être une étrangère dans sa propre maison ou de ne pas faire partie du « clan d’origine ». Mais ce livre montre aussi que le temps peut améliorer les choses, particulièrement si le couple est déterminé à ce que son histoire réussisse et si les adultes en présence ne perdent pas de vue le bien-être des enfants.


Les différents récits du livre La blonde de papa parlent beaucoup d’amour et des liens sociaux, parfois très importants, qui se tissent avec les enfants de l’autre. Mais d’autres thèmes plus difficiles sont aussi abordés. Ils font écho aux travaux de recherche qui montrent que la recomposition familiale entraîne des deuils. Celui du couple précédent qui n’a pas duré, celui des enfants qui doivent accepter la rupture de leurs parents et une nouvelle amoureuse dans la vie de leur père, celui de la belle-mère sans enfant qui n’imaginait pas tomber en amour avec un papa, sans oublier le deuil des membres de la famille élargie ou du cercle d’amis qui aimaient peut-être beaucoup la mère des enfants3.

On remarque aussi qu’une fois les vapeurs de l’amour naissant un peu dissipées, les premiers points de tension apparaissent au sein de la famille recomposée. Cette situation est souvent vécue difficilement, avec le sentiment d’avoir perdu le contrôle de sa vie ou d’avoir embarqué les enfants dans une histoire difficile... Les familles recomposées peuvent aussi souffrir d’une certaine stigmatisation. En effet, les beaux-parents n’ont pas toujours bonne réputation, et l’image de la belle-mère cruelle complexifie l’exercice du rôle de ces

1.

Statistique Canada. Recensement du Canada de 2016, compilation effectuée par le ministère de la Famille à partir des données du tableau B2 de la commande spéciale CO-1758 et par Saint-Jacques.

2.

Desrosiers, H., Tétreault, K. (2018). Les trajectoires familiales diversifiées des jeunes nés au Québec à la fin des années 1990. Collection Portraits et trajectoires, ISQ, n° 23.

3.

Saint-Jacques, M.-C., Parent, C. (2015). La famille recomposée. Des escales, mais quel voyage ! Collection Parents, Éditions de l’hôpital Sainte-Justine, 239 p.

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La plupart des études menées auprès des beaux-parents sont dans les faits réalisées auprès de beaux-pères5. Dans le passé, les recompositions familiales impliquant un père et une bellemère étaient plus rares, car les pères avaient moins fréquemment la garde de leurs enfants. Un vent de changement est apparu dans les dernières années et l’on voit de plus en plus de pères demeurer en contact avec leurs enfants après une séparation en ayant une garde partagée ou des droits d’accès. Les recherches réalisées auprès des différents membres de la famille recomposée montrent que ce sont les belles-mères qui éprouvent le plus de difficultés à s’adapter à la vie au sein de ce type de famille6. Il est souvent difficile pour les belles-mères d’équilibrer les attentes que la société ou leur partenaire entretiennent à leur égard. En effet, ces femmes peuvent percevoir que l’on considère comme allant de soi qu’elles s’occupent des enfants. Elles peuvent désirer s’engager à plein dans la vie des enfants par élan affectif ou pour prouver leur amour à leur nouveau partenaire. Mais d’un autre côté, elles n’ont pas de statut de mère, elles n’ont pas les droits des mères et surtout, je pense, elles ne jouissent pas de la reconnaissance que l’on donne aux mères pour tout ce qu’elles font pour la famille. Les récits de ce livre montrent aussi qu’il y a plusieurs façons de jouer son rôle de belle-mère ; il n’y a pas un modèle unique ou à privilégier, si ce n’est que de faire sentir aux enfants que l’on a

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femmes, qu’on les voie comme la blonde du père ou comme une figure maternelle. Mais les choses tendent à changer. Une récente étude a montré que les Québécoises et les Québécois ont une vision plutôt positive des familles recomposées, bien qu’ils les trouvent plus complexes que les familles « traditionnelles ». En outre, ils seraient assez favorables à l’idée d’élargir les droits des beaux-parents4. Mais il y a encore du travail à faire afin que la diversité familiale soit acceptée, valorisée et soutenue.


leur bien-être à cœur. L’exercice de ce rôle variera en fonction de différents contextes, notamment l’âge de l’enfant, la durée de l’union, les affinités, l’implication de la mère dans la vie des enfants, etc. Il peut en résulter des situations où la belle-maman jouera clairement un rôle de figure maternelle, alors que d’autres auront un rôle un peu plus secondaire, elles seront plus une amie, une conseillère, en soutien à l’équipe parentale. Il y a aussi les amoureuses du père qui sont de passage, car il faut savoir qu’un nombre significatif de recompositions familiales ne durent pas. Mais dans l’ensemble, les études montrent que seule une minorité de beaux-parents ne s’engagent pas auprès des enfants de l’autre. À travers cette diversité, on constate qu’un élément est au cœur du développement d’une relation positive avec les enfants : ne pas vouloir remplacer la mère des enfants7.

On m’a confié le rôle de terminer ce livre. Sur quelle note aimerais-je vous laisser ? La même que celle qui se dégage des entrevues réalisées par Valérie Roberts : avoir confiance en l’avenir. En lisant ce livre, ne perdez pas de vue que ces belles-mères sont en couple depuis un moment. Dans la recomposition 4.

Saint-Jacques, M.-C., Godbout, E., Ivers, H. (2019). « Que savonsnous des opinions des Québécoises et des Québécois sur la recomposition familiale ? », Collection Que savons-nous (13) ?, Québec, Partenariat de recherche — Séparation parentale, recomposition familiale.

5.

Saint-Jacques, M.-C., Drapeau, S., Parent, C., Godbout, E. (2012). « Recomposition familiale, parentalité et beau-parentalité. Constats, limites et prospectives », Nouvelles pratiques sociales, vol. 25, n° 1, 107–135.

6.

Gosselin, J. et H. David (2005). « Défis et contraintes des recherches sur les familles recomposées : l’exemple de la relation belle-mère–belle-fille », Psychologie française, vol. 50, n° 2, 241–254.

7.

Crohn, H. M. (2006). « Five Styles of Positive Stepmothering from the Perspective of Young Adult Stepdaughters », Journal of Divorce & Remarriage, vol. 46, n° 1-2, 119–134.

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familiale, le temps est un grand allié, surtout si on se donne les moyens de passer à travers les turbulences des débuts et des inéluctables moments plus difficiles qui sèment le parcours de toute vie conjugale et familiale. Je vous invite, à poursuivre la réflexion en consultant un site dédié aux familles séparées et recomposées (arucfamille.ulaval.ca). Vous y trouverez plein d’outils et d’informations. Vous désirez faire un pas de plus ? Il existe un programme d’éducation en ligne gratuit (famillesrecomposees.com8) destiné aux couples qui forment une famille recomposée. Parce qu’une belle-mère avertie en vaut deux !

Postface

8.

Parent, C., Avril, A., Beaudry, M., Boisvert, J.-M., Godbout, É., Gosselin, J., Lagouarde, L., Noël, J., Robitaille, C., Saint-Jacques, M.-C. Programme d’éducation en ligne pour les couples de familles recomposées.

Récits de belles-mères


Émission du 27 juillet 2020 Entrevue de ValÊrie Roberts


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VALÉRIE ROBERTS: TROUVER SA PLACE

06 Juil 2020 par La u r i e D u p o n t

Re n c o n t r e a v e c Va l é r i e Ro b e r t s q u i v i e n t d e l a n c e r s o n p r e m i e r l i v r e, " La b l o n d e d e p a p a ".

«Ce n’est pas parce que tu n’es pas belle-mère que ce livre ne s’adresse pas à toi», me lance d’entrée de jeu Valérie Roberts, animatrice et autrice du livre La blonde de papa, qui regroupe les témoignages de 19 belles-mères aux horizons complètement différents. Rencontre avec une femme qui veut rendre ses lettres de noblesse à ce titre commun, important oui, mais encore trop souvent mal perçu. Ce que Valérie avance est bel et bien vrai. À la lecture de ce son livre – moi qui fais partie d’une famille nucléaire – j’ai été profondément touchée, habitée, voire transformée. Tout particulièrement par le récit de la journaliste culturelle Catherine Brisson, qui n’a pas eu l’appel de la maternité, mais qui s’est grandement investie dans son rôle de


belle-maman auprès des deux enfants de son conjoint. Vers le milieu de son témoignage, une phrase, pourtant si belle et inoffensive, a eu sur moi l’effet d’un choc électrique: «Je ne serai jamais votre mère, mais vous serez toujours mes filles», dit Catherine. Bien que Valérie ait une réalité différente de la mienne, elle a saisi mon malaise. «Dans ta vision à toi, qui es mère, je comprends que cette phrase doit être difficile à recevoir. Pour ma part, j’ai eu plusieurs conversations avec les filles de Martin [Juneau] pour savoir si ça les dérangeait que, lorsque je parle d’elles, je dise: “mes filles”. Et elles m’ont toutes deux répondu qu’elles en étaient flattées. Je les appelle aussi souvent “mes cœurs”, parce que ces enfants-là, je ne les ai pas portées dans mon ventre, mais je les ai portées avec mon cœur, au plus profond de mon être.» En l’écoutant me parler ainsi de ces belles-filles, avec autant de verve et de passion, quelque chose que je n’avais pas prévu me saute aux yeux: Valérie éprouve un sentiment aussi fort à l’égard de son amoureux que de ses belles-filles. «Quand je les ai rencontrées, elles étaient si jeunes. Léonie n’avait que deux ans, et Simone, cinq. On a vécu tellement de choses ensemble, autant dans le quotidien qu’au cours de voyages extraordinaires, affirme Valérie, les yeux luisants. Alors, oui, c’est clair, je suis aussi attachée à Martin qu’à ces deux petites humaines-là.» Dans la tête de la femme de 33 ans, c’est ni plus ni moins qu’une adoption… sans le petit bout de papier qui confirmerait la chose. «À la fin d’une année, sur 365 jours, j’en ai passé la moitié avec ces enfants-là. L’autre moitié, elles étaient avec leur maman. J’ai donc passé autant de temps avec elles que leur mère l’a fait. Assurément, il y a une relation forte qui se développe au fil du temps.» Parmi les choses qui choquent le plus Valérie, c’est le manque de reconnaissance pour sa réalité de belle-mère et l’absence de termes pour la nommer. «Pourquoi le mot belle-parentalité n’existe-t-il pas? C’est comme si on me disait que la parentalité existe, mais pas la belle-parentalité. Tu imagines? On n’a même pas le vocabulaire adéquat pour parler de notre rôle! Et pourquoi y a-t-il une journée nationale du ketchup, mais pas une qui soit consacrée aux beaux-


parents? Parce que, dans ma vie, je me donne sans compter pour les filles, mais je le sais qu’à la fête des Mères, ce n’est pas moi qui aurai droit au bricolage. Il ne pourrait pas exister une journée où je le recevrais, mon bricolage? Pour toutes les nuits où je me suis levée pour nettoyer leur vomi parce qu’elles voulaient que je sois là… J’aimerais vraiment ça, avoir cette journée en guise de reconnaissance!» (Rires) Petite pause. Grande Respiration. Valérie ajoute: «Tu sais, quand je m’occupe des filles lorsqu’elles sont malades, elles ne me disent pas: “Merci, maman, je t’aime”… Je reçois plutôt un: “Je m’ennuie de maman.”» Long silence où nos regards ne se quittent pas, et où, d’un coup, c’est à mon tour de saisir tout ce qu’elle tente de m’expliquer depuis le début. Chapeau, bellesmamans!

Le livre La blonde de papa est disponible en librairie et en version numérique sur le site de KO Éditions.


Ce texte provient du ELLE Québec. Photo: Maxyme G. Delisle (Consultat)




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Édition du dimanche 7 juin 2020 Section Arts et Ëtre - Écran 10













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Infolettre VĂŠro du 4 juin 2020





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ARTS

Valérie Roberts fait ses débuts comme autrice avec La blonde de papa

Valérie Robert entourée de son mari, Martin Juneau, et de ses belles-filles PHOTO : TANIA LEMIEUX

Fanny Bourel Publié le 8 mai 2020

Pour écrire son premier livre, l’animatrice et chroniqueuse culturelle Valérie Roberts a puisé son inspiration dans sa réalité pas toujours simple de belle-mère. Dans La blonde de papa, son témoignage conjugué à ceux d’autres femmes, parfois célèbres comme Marie-Soleil Dion et Emily Bégin, montre une " belle-maternité # plus diverse et humaine, loin du cliché de la marâtre. En cette veille de fête des Mères, elle parle du don de soi que représente le fait de s’occuper d’enfants qui ne sont pas les siens.


Il y a cinq ans, Valérie Roberts est devenue la belle-mère de Simone et Léonie, les filles de son conjoint, le chef Martin Juneau. À l’époque, elle ne connaissait rien à la belle-parentalité et elle n’a trouvé que peu de guides ou de livres consacrés à ce sujet. Raconter pour apaiser C’est en parlant avec d’autres femmes en couple avec des personnes ayant des enfants d’une relation précédente qu’elle a trouvé du réconfort, sa vie de belle-mère étant faite de joies, mais aussi de difficultés. " Entendre les histoires des autres m’apaisait beaucoup #, explique Valérie Roberts, qui, en parallèle, nourrissait, et ce depuis longtemps l’envie de se lancer dans l’écriture.

En plus d’avoir troqué, du jour au lendemain, ses " brunchs trop arrosés du dimanche # pour un quotidien rythmé par les horaires de garderie, cette jeune trentenaire a dû apprendre à composer avec la présence de la mère des filles dans sa vie. Elle a aussi dû trouver sa place dans cette famille recomposée. Au départ, La blonde de papa devait s’intituler Être belle-mère. " Mais, j’ai réalisé que cela ne voulait rien dire. En "La blonde de papa# est le premier livre de l'animatrice Valérie Roberts. PHOTO : KO ÉDITIONS

français, c’est le même mot qui désigne la mère du conjoint et la blonde de papa. Il n’y a pas de terme spécifique alors que le nombre de familles recomposées augmente. #


C’est en regardant à nouveau le film La blonde de mon père, avec Julia Roberts et Susan Sarandon, que Valérie Roberts a décidé d’intituler son ouvrage La blonde de papa. " C’est plus exact #, dit-elle. Une mise à nu Le livre de Valérie Roberts raconte aussi l’histoire de 19 femmes qui ont accepté de se confier à elle. Certaines sont anonymes, d’autres sont connues, comme la comédienne Marie-Soleil Dion, la chroniqueuse Sophie Durocher, l’animatrice Kim Rusk, l’actrice Ingrid Falaise ou encore la chanteuse Roxane Bruneau, qui a la particularité d’être " la blonde de maman #.

! Elles ont accepté de se mettre à nu. Je me sens chanceuse d’avoir pu recueillir les témoignages de femmes de différents horizons. #

— Valérie Roberts

Faire évoluer l’image de la belle-mère Cette collection de portraits montre différentes facettes de l’expérience de la belle-parentalité et met des mots sur une réalité qui concerne désormais 1 enfant sur 10 au Canada. Signe que la belle-maternité est encore un sujet sensible, plusieurs femmes ont renoncé à voir leur témoignage publié dans La blonde de papa, notamment par égard à la mère des enfants. " Je comprends que des femmes puissent se sentir menacées, mais la mère sera toujours la mère. Avoir une


belle-mère ajoute quelque chose à la vie des enfants, cela ne leur retire rien #, souligne-t-elle. Une fête des beaux-parents? Alors qu’au Canada, on s’apprête à célébrer la fête des Mères, l’animatrice, et désormais autrice, aimerait qu’une journée soit consacrée aux beaux-parents, qui donnent d’eux-mêmes pour s’occuper des enfants de l’être aimé. Écrire La blonde de papa a permis à Valérie Roberts de se remettre en question et de mettre en perspective les difficultés qu’elle a connues. " Cela m’a fait grandir, résume-t-elle. Et cela a facilité la relation avec la maman des filles. # Publié à KO Éditions, La blonde de papa sera en librairie à partir du 5 juin.

Fanny Bourel


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société témoignages

Valérie Roberts à Simone et Léonie

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Écrire un texte pour la fête des Mères quand on est une belle-mère... c'est une demande incroyablement touchante qui vient avec une part de stress. Parce que la belle-mère ne sera jamais la mère. Elle ne prendra jamais la place de la maman, elle n'a pas à essayer de le faire. J'ai l'impression que lorsqu'on peut reprocher quelque chose à une belle-mère, cette phrase pourrait résonner. Mais la réalité, c'est que la belle-mère aime d'un amour maternel. En tout cas, c'est ce que je vis. Je porte les enfants de mon amoureux dans mon cœur, sans jamais les avoir portés dans mon ventre. Parce que j'ai choisi d'avoir ces enfants dans ma vie, de déployer tous les moyens que j'ai pour faire ma place dans le fameux village qui les entoure. Alors, Simone et Léonie, mes belles-filles d'amour, je ne suis pas votre mère. Je le sais, vous le savez, mon incroyable mari le sait aussi. Je suis consciente que ce n'est pas moi qui recevrai le bricolage de la fête des Mères que vous allez faire à l'école. Je n'aurai jamais ce privilège, et je vis bien avec ça. Et la raison pour laquelle je peux affirmer ça, c'est que je suis chanceuse. Je partage ma vie avec vous, je reçois des câlins, des bisous, des «je t'aime» tous les jours. Je reçois des confidences et j'apprécie à leur juste valeur ces moments précieux. En cette journée de la fête des Mères, je vous remercie de me permettre d'être une Juneau. Je vous remercie de me permettre d'entrevoir ce que pourrait être la splendide aventure de la maternité. Je salue votre maman, et je chéris la place que je peux avoir dans votre cœur. Parce que le mien vous appartient. ( / /) V

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Le livre La blonde de papa: récits de belles-mères sera en librairie à la mi-mai.




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