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CLI ENT:: CLIENT 1700 LA DE POSTE -E LUC LAPORTE J OURS LAT RRE datedel’ événement: 22AVRI L201 2 ROSEMONDE COMMUNICATIONS Service des relations publiques et de presse
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Communiqué Pour diffusion immédiate Montréal, le 19 septembre 2014. Luc Laporte, architecte. Réalisations et inédits. Du 17 octobre au 20 décembre 2014 Pour sa deuxième année d’existence, le 1700 La Poste présente Luc Laporte architecte. Réalisations et inédits, une exposition hommage à l’architecte qui a sans contredit marqué l’urbanité montréalaise telle qu’on la connaît aujourd’hui. L’exposition s’ouvre d’abord sur des lieux de représentation où la théâtralité prend une place de choix. Des projets inédits côtoient les réalisations de l’architecte dans une délicate harmonie. Les salles de spectacle, les places publiques ou encore la chapelle de l’Abbaye Saint-‐ Benoit du Lac nous rappellent à quel point l’architecte rêvait de grandes structures tout en étant également urbaniste dans l’âme. Des projets jamais réalisés, comme la place Émile Saine, évoquent un certain envoûtement pour un milieu parisien de la fin du XIXe siècle empreint de classicisme et convivialité notable. En exclusivité avec la participation de UBU compagnie de création, le 1700 La Poste a conçu spécialement pour ces lieux, un théâtre de marionnettes. L’homme qui marche, petite fantasmagorie urbaine, est une expérience in situ qui plongera le spectateur dans l’univers de Laporte, textes et musiques tirés de sa bibliothèque personnelle à l’appui. Ce projet de théâtre représente un rêve cher à l’architecte qui était littéralement fasciné par les marionnettes et qui ne cessait d’imaginer de grands théâtres, intégrés à la ville. Ce sera également l’occasion de découvrir ou de redécouvrir le projet inédit d’envergure Cité pour 33 296 habitants, idée originale de Luc Laporte et commande du Musée régional de Rimouski. Cette ville utopique affranchie de toute route et stationnement, se voulait à hauteur d’homme, parsemée de petites places publiques et autres lieux de rencontre et où toute la population de Rimouski déménageait sur l’île Saint-‐Barnabé, réservant ainsi toute la côte à l’agriculture et au paysage. Enfin, le 1700 La Poste, dernière réalisation de Luc Laporte, consacre un espace important aux lieux du quotidien conçus par l’architecte. En effet, depuis la fin des années 1970, la pratique professionnelle de Luc Laporte s’est d’abord consolidée par une série de projets d’habitations et de commerces. Quelques-‐unes de ses réalisations, notamment le restaurant L’Express (1980), puis le Lux (1983), lui valent dès lors une reconnaissance certaine. Luc Laporte architecte. Réalisations et inédits, est une occasion pour ses amis artistes, écrivains et proches collaborateurs d’offrir un hommage à Luc Laporte, et permet aux visiteurs de découvrir la personnalité de cet homme discret, honnête et passionné par son métier.
Pour l’occasion, Les Éditions de Mévius publient un catalogue retraçant les réalisations de l’architecte et autres témoignages de son entourage. Bio L’architecte Luc Laporte (1942-‐2012) est né à Montréal et y a oeuvré toute sa vie. Il laisse en héritage des projets qui ont marqué l’urbanité montréalaise. Connu pour avoir construit quelques-‐uns des intérieurs de restaurants les plus appréciés, notamment avec L’Express, le Leméac, le Valois, le Holder, Laloux, le Café du Nouveau Monde (TNM), le Via Roma, le Restaurant de l’Institut (ITHQ), la Trattoria dei Baffone, aujourd’hui démolie et le défunt Sam. Il a également conçu quelques lieux de représentation tels le Musée Juste pour Rire et son Cabaret ainsi que le Club Soda tel qu’on le connaît aujourd’hui. Il est à l’origine de la rénovation et de l’agrandissement de la Société des Arts Technologiques (SAT). Il a également réalisé des espaces de bureaux ; Dentsubos inc. et commerciaux ; la boutique Arthur Quentin. On lui doit quelques lieux représentatifs de Montréal tels que le pavillon du bassin Bonsecours et le regretté Lux, café-‐bar-‐restaurant-‐dépanneur emblématique des années 1980. Son dernier projet fut la restauration de l’actuel 1700 La Poste. Son architecture à la facture humaniste et écologique est un subtil mariage d’élégance européenne et d’avant-‐garde américaine. 1700 La Poste En 1913, le Bureau de Poste Station F voit le jour grâce à la vision de l’architecte David Jérôme Spence. Cent ans plus tard, l’édifice situé au 1700 rue Notre-‐Dame Ouest est entièrement restauré sous la direction de Madame Isabelle de Mévius et à la vision singulière de feu l’architecte Luc Laporte, qui signera sa dernière réalisation avec ce projet d’envergure. Le 1700 La Poste est un lieu privé consacré aux arts visuels et à ses enjeux discursifs, un lieu qui propose des événements sous forme d’expositions et de conférences. Luc Laporte, architecte. Réalisations et inédits. Du 17 octobre au 20 décembre 2014. Entrée libre. Horaire d’ouverture : du mercredi au samedi de 11h à 17h. 1700 La Poste 1700, rue Notre-‐Dame Ouest Montréal, Québec H3J 1M3 438.384.1700 info@1700laposte.com www.1700laposte.com Pour informations : Rosemonde Communications Rosemonde Gingras rosemonde@rosemondecommunications.com 514-‐458-‐8355
Biographie _ Isabelle de Mévius est née en 1949 à Overijse (Belgique) et a vécu son enfance dans la Province de Namur. Bachelière de l’École Supérieure des Arts de l'Image Le Septante Cinq (ESA LE 75, Bruxelles), Madame de Mévius s’est donnée comme objectif de promouvoir l’art sous toutes ses formes ainsi que le talent d’artistes souvent méconnus, et ce, dès les années 1990. Perfectionniste, elle poursuit sa formation en peinture et en sculpture pendant près de dix ans. Parallèlement, elle exploite une galerie d’art à Bruxelles, préparant ainsi la voie à ses réalisations futures. Sa passion pour l’art, l’écriture et la réflexion psychanalytique la propulse en premier lieu à la direction générale et artistique des Éditions de Mévius, une maison qui se consacre exclusivement à l’édition de livres d’art. Pendant 20 ans, Madame de Mévius effectue de nombreux voyages au Québec avant de s’y installer en 2002. Sans jamais renier sa Belgique natale, elle fait du Québec son pays d’adoption. En peu de temps, avec une passion hors du commun et une volonté à toute épreuve, elle se met à la recherche d’un lieu qui lui permettrait de réaliser son rêve, celui de mettre sur pied un lieu privé où l’art et la parole seraient au service des artistes. C’est ainsi qu’elle fait l’acquisition d’un édifice centenaire situé au 1700 rue Notre-Dame Ouest à Montréal, désormais baptisé le « 1700 La Poste ». Épaulée par nul autre que feu l’architecte Luc Laporte et par une entreprise spécialisée dans la revalorisation de bâtiments patrimoniaux, Madame de Mévius consacre près de quatre années de sa vie à diriger et à orienter cette colossale aventure que fut la restauration de cet ancien bureau de poste. L’inauguration officielle du 1700 La Poste aura lieu en octobre 2013.
L’architecte de la vie urbaine Le 1700 La Poste exalte les oeuvres et les rêves de Luc Laporte, de L’Express à l’Étoile 21 octobre 2014 | Frédérique Doyon | Arts visuels
Photo: André Cornellier L’architecte Luc Laporte, décédé en 2012, photographié au restaurant L’Express, qu’il a dessiné. L’élégance discrète de son architecture a façonné de multiples lieux emblématiques de Montréal. Entretien avec la commissaire de l’exposition «Luc Laporte architecte, réalisations et inédits». Comment réunir autant de signatures de lieux devenus des institutions ? Le restaurant L’Express, c’est lui. Le Leméac aussi. Idem pour les boutiques Arthur Quentin, Bleu Nuit et le Club Soda. Luc Laporte, décédé en 2012, a aussi conçu l’ancien Lux du boulevard Saint-Laurent, mythique multistore avant l’heure, qui n’a pas duré, mais est resté bien ancré dans l’imaginaire urbain montréalais. Le 1700 La Poste, ancien bureau de poste qu’il a réaménagé en galerie d’art contemporain pour sa propriétaire, Isabelle de Mévius, a décidé de rendre hommage à cette figure à la fois discrète et imposante de l’architecture montréalaise. L’exposition, qui court jusqu’au 20 décembre, réserve une salle de photographies (la plupart signées André Cornellier) consacrées à tous ces restaurants qui ont fait sa notoriété, et celle de Montréal.
Si ces lieux sont devenus des institutions, c’est d’abord parce qu’il aimait les fréquenter, au point de leur insuffler cette vitalité. Il y prenait tous ses repas, avait un compte ouvert à L’Express. (La propriétaire, la défunte Colette Brossoit, fut d’ailleurs sa conjointe). Mais c’est sans doute dû aussi à cet aspect intemporel, au classicisme recomposé qui caractérise ses oeuvres. « Luc n’est vraiment pas à la mode, il n’appartient pas à une tendance, il est de son temps sans l’être parce que ses matériaux sont utilisés depuis longtemps et ont fait leurs preuves », affirme Luce Lafontaine, commissaire mais surtout ex-collègue et amie de l’architecte. La noblesse du bois rare, de l’acier, l’omniprésence des miroirs, des dômes ou encore ce plancher en terrazzo truffé d’éclats de marbre qu’on trouve au Leméac donnent aux lieux une couleur qui ne déteint pas avec le temps. « Il est loin du feng shui, dit-elle en riant. Il crée de grands axes avec beaucoup de lumière qui font que les esprits pourraient s’échapper facilement… » À cela, il ajoute sa touche personnelle, des éléments récurrents comme les longs bars, les portemanteaux et porte-bouteilles aux formes déferlantes. Celui qui a obtenu son titre sur le tard (en 1990) croyait à la suprématie naturelle de l’architecte, par exemple sur les ingénieurs qui voudraient imposer leur manière. Ses coups de gueule et son caractère rebelle malgré son classicisme — « Il aurait voulu vivre à Paris dans les années 1900 » — font d’ailleurs l’objet d’un savoureux témoignage par son ami Louis Gauthier dans le catalogue de l’exposition. « C’était très important pour lui, cette connaissance élargie de l’architecte, qui va au- delà de sa propre discipline », dit la commissaire. Dada et utopie On passe vite sur ses lieux plus connus, car l’exposition fait d’abord une large place à tous ses projets inédits qu’il rêvait de réaliser et qui portent en eux les valeurs qu’il défendait : favoriser la densité urbaine, offrir un milieu de vie, des espaces à habiter. L’utopie de l’île Barnabé, où il relogeait tout Rimouski, pour redonner à la campagne québécoise et ses rives fluviales leur beauté, en est l’expression la plus démesurée. « Il se considérait comme un aménagiste, c’est-à-dire à la fois un architecte, un architecte de paysage, un urbaniste. La force de son travail c’est sa compréhension de la structure urbaine, explique Luce Lafontaine en passant devant sa maquette de la maison de l’Orchestre symphonique de Montréal, à l’époque du concours visant à l’inscrire sur l’îlot Balmoral. Contrairement à d’autres, lui a mis la salle carrément dans la rue Sainte-Catherine ;; c’est la tradition de cette rue, c’est une rue de théâtres, ce n’est pas une rue de gratte-ciel. » Les théâtres étaient l’un de ses dadas, comme l’Étoile, qui n’a finalement jamais vu le jour sur le boulevard Saint-Laurent. Partant de ses modèles, comme la Scala de Milan, il en faisait des lieux où le spectacle se passe autant sur scène que dans la salle. C’est pourquoi un théâtre de marionnettes trône au milieu de l’exposition, comme celui qu’il rêvait d’installer dans ce majestueux édifice du 1700 La Poste. Le visiteur peut y voir L’homme qui marchait, une projection en forme de soliloque tiré de la bibliothèque — et de la discothèque — du créateur connu pour arpenter son atelier en fumant. L’oeuvre est signée Denis Marleau et Stéphanie Jasmin du théâtre UBU. Pas étonnant, donc, que Luc Laporte ait réalisé le Club Soda, le Musée de l’humour et son cabaret et la Société des arts technologiques dans ce même Quartier des spectacles alors en devenir, auquel il aura finalement beaucoup contribué. « Ses projets ont souvent été générateurs de revitalisation », dit la commissaire. L’empreinte discrète mais durable d’un hors-la-loi érudit.
Publié le 31 octobre 2014 à 13h37 | Mis à jour le 31 octobre 2014 à 13h37
La virée des galeries: Luc Laporte et la collection Argillet
Éric Clément La Presse Quelles sont les expositions à voir ce week-end? Chaque vendredi, nos critiques en arts visuels proposent une tournée montréalaise de galeries et de centre d'artistes. À vos cimaises! Luc Laporte, le poète architecte
L'architecte Luc Laporte (1942-2012) a marqué Montréal de son empreinte. Photo: fournie par le Centre d'art La Poste
L'architecte Luc Laporte (1942- 2012) a marqué Montréal de son empreinte. On lui doit les intérieurs de restaurants renommés (L'Express, Laloux, le Café du Nouveau Monde, Leméac, etc.), mais aussi de la Société des arts technologiques. Une exposition lui est consacrée au 1700 La Poste,
un lieu signé... Luc Laporte. Pour le premier anniversaire du 1700 La Poste, le centre d'art ouvert par la mécène Isabelle de Mévius a souhaité rendre hommage à l'architecte montréalais qui avait rénové l'intérieur de cet ancien bureau de poste de Griffintown construit en 1913. L'exposition Luc Laporte, architecte. Réalisations et inédits n'est pas seulement un regard sur ses créations et sur ses rêves mais aussi un hommage de ses amis, collègues architectes, écrivains et photographes avec lesquels il a rêvé de Montréal. On peut y découvrir des exemples de ses réalisations, à l'aide de maquettes, de plans et de photos. L'architecte a beaucoup influencé la scène gastronomique de Montréal, y recréant l'ambiance des bistros parisiens. Avec «un goût français au sens classique de l'expression, disait-il, avec simplicité, économie de moyens et régularité.» Une photo nous le montre d'ailleurs attablé au comptoir de L'Express en 2011. Il ne manque plus que M. Masson pour lui servir un verre... Luc Laporte a aussi signé le design du LUX, sur le boulevard-Saint-Laurent en 1983, le Pavillon des patineurs, près du bassin Bonsecours, l'intérieur de l'ex-musée Juste pour rire, la brasserie Holder, le restaurant de l'ITHQ, le restaurant Le Valois, et la SAT en 2011. On peut aussi prendre connaissance de ses projets qui n'ont jamais vu le jour, notamment celui d'une ville imaginaire sur l'île Saint-Barnabé, près de Rimouski. Une ville dont on peut voir l'aspect sur une grande maquette posée sur une table. Dans une petite pièce, on a reconstitué son atelier du 264, Carré Saint-Louis avec des photos et des objets lui ayant appartenu tels son fauteuil, ses règles et sa lampe d'architecte. Théâtre de marionnettes Et surtout, Isabelle de Mévius a fait construire, au centre de la salle principale, un théâtre de marionnettes en bois pour célébrer l'amour que portait Luc Laporte au théâtre et aux enfants. «Quand il allait en France, il
aimait aller dans les parcs et restait fasciné devant les théâtres de marionnettes tels que Guignol», explique Roger Lupien, directeur administratif du 1700 La Poste. Ce petit théâtre, qui comprend deux allées pour s'asseoir, a été conçu par les derniers collaborateurs de Luc Laporte, soit Louise Koo, Martin Bégin et Martin Vincent, qui ont terminé le projet 1700 La poste après son décès en mars 2012. Ils l'ont construit à partir de croquis de théâtres d'enfants que Luc Laporte avait dessinés. Sur la scène du théâtre, un film de 24 minutes défile sur un écran devant lequel une figurine s'anime grâce à une projection vidéo, une réalisation de Denis Marleau et Stéphanie Jasmin, du théâtre Ubu. C'est le comédien Carl Béchard qui a prêté sa voix à cette animation, récitant des poèmes et des exercices de style de Prévert, La Fontaine, Cendrars et Queneau, des auteurs que Luc Laporte appréciait. «Stéphanie Jasmin et Denis Marleau sont allés dans son atelier et ont vu ces livres de poésie alors ils s'en sont inspirés pour la marionnette qui a un costume en noir et blanc, comme Luc», explique M. Lupien. «L'exposition est une intégration de qui était Luc, lui qui est parti trop vite, ajoute Isabelle de Mévius. Ses collègues avaient envie qu'on fasse quelque chose. Et lui voulait qu'on ramène sa maquette de Rimouski. J'ai l'impression que maintenant, on a bien compris qui il était et on parvient à goûter à toutes ses facettes.» ______________________________________________________________________________ Luc Laporte, architecte. Réalisations et inédits, au 1700 La Poste, 1700, rue Notre-Dame Ouest. Jusqu'au 4 janvier, du mercredi au samedi de 11h à 17h. La collection Argillet à Montréal
L'expo-vente Salvador Dalí à la galerie Ambiance. Photo: Patrick Sanfaçon, La Presse
Mort en 2001, le photographe et collectionneur français Pierre Argillet était l'éditeur du mouvement surréaliste. Ami de Salvador Dalí, il amassa une importante collection d'oeuvres de l'artiste catalan. Une partie de cette collection est présentée au public lors d'une expo-vente à la galerie d'art Ambiance, dans le
Vieux-Montréal, jusqu'au 9 novembre. Pierre Argillet avait créé un musée du surréalisme dans son château français dans les années 70. L'affluence de visiteurs ayant été limitée, il décida de faire voyager sa collection d'oeuvres d'art contemporaines, dadaïstes et surréalistes, notamment celles de Salvador Dalí. C'est sa fille, Christine Argillet, qui poursuit cette tâche et, après plusieurs villes américaines, elle a apporté à Montréal une centaine de gravures originales sur cuivre, deux aquarelles et deux tapisseries d'Aubusson du grand maître du surréalisme. La valeur des oeuvres varie entre 5000 $ et 595 000 $. Au-delà du prix, c'est un plaisir rare que de voir de nos propres yeux ces pièces authentiques de Salvador Dalí. Parsemée de photos où l'artiste est pris en compagnie de Mme Argillet lorsqu'elle était jeune, l'expo- vente est présentée selon une dizaine de sections. Dans Tauromachie surréaliste, une gravure de 1966 présente une scène de corrida où les toreros ont des têtes de poissons et le taureau une tête humaine barbue. Un homme dont le front saigne a, à la place des yeux, un de ces fameux tiroirs de Dalí qui symbolisent son subconscient. Dans la section Gravures individuelles, on notera le nu Diane de Poitiers, où la favorite d'Henri II est représentée à la chevelure ébouriffée alors que la comtesse portait toujours ses cheveux serrés sur la tête! Et surtout une très originale Marilyn Monroe dont le corps nu est parsemé de clous noirs menaçants. Les 19 gravures de la série Faust sont impressionnantes avec notamment Le veau d'or, où l'animal décharné difforme et lubrique a la langue pendue et le sexe en tornade.
MONTRÉALITÉ MAtv - Vidéo: MONTRÉALITÉ ...
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http://matv.ca/montreal/mes-emissions/montrealite/v...
14-11-24 18:05
Commentaire élogieux de Francine Grimaldi sur l’exposition SAMEDI 18 OCTOBRE 2014
À PROPOS Joël Le Bigot et les collaborateurs de l'émission observent à leur façon les événements de l'actualité sociale et culturelle. Ils proposent des rencontres et des entrevues captivantes, font des critiques et de nombreuses suggestions de sorties, partagent leurs aventures et découvertes. L'équipe prend les auditeurs au sérieux, mais ne se prend surtout pas au sérieux! Veuillez noter que l'émission est maintenant diffusée dans la majorité des régions du Québec.
Équipe
Animation : Joël Le Bigot Collaboration : Ève Christian (météo) Gilda Salomone (revue de presse) Guy Bois (sports) Francine Grimaldi (arts et spectacles)
Mention de l’invitÊ (animatrice) Christiane Charrette.
j’avais été fasciné par ces lieux publics, que ce soient les brasseries parisiennes, les cafés viennois, les trattorias italiennes, des lieux de civilité, ouverts à tous, situés au niveau du trottoir. De retour à Montréal, pas tellement comme architecte, mais comme personne, j’aurais aimé retrouver la même chose, qui ne soit pas comme les pubs anglais ni comme nos tavernes. Bon, il y avait alors à Montréal trois ou quatre restaurants « français » pour la bourgeoisie aisée, mais c’était autre chose, des endroits plutôt secrets et fermés, alors que je songeais à des lieux ouverts sur la rue. Le premier projet de restaurant auquel j’ai travaillé, ce fut la Trattoria dai Baffoni, boulevard Saint-Laurent, vers 1973-1974. Il est peut-être bourré d’erreurs, mais toutes mes préoccupations y transparaissaient : il est de plain-pied avec la rue, il ressemble à un hall de gare, pas de tapis, rien de guindé, un plafond très haut. Avec des amis, j’ai fait aussi le Grand Café, rue Saint-Denis, entre le boulevard de Maisonneuve et la rue Ontario. C’étaient des entreprises ingrates, qui me rapportaient peu, parce qu’il peut arriver que certains propriétaires de restaurants ne veuillent pas dépenser et n’aient pas beaucoup de goût. Et puis j’ai fait l’Express en 1980, toujours au niveau de la rue, sans essayer de copier un restaurant parisien, parce que le résultat sonnerait toujours faux, mais en cherchant au contraire à créer quelque chose qui soit vraiment montréalais. L’Express a été fait pour trois fois rien, dans un vieux triplex montréalais typique, un bouge infect, mais avec beaucoup d’amour et de doigté, pour des propriétaires cultivés et qui avaient du goût, et je peux vous dire que c’est une réussite dont je suis heureux : le décor de l’Express, c’est moi. J’ai cette forme de « goût français », au sens classique de l’expression – simplicité, économie de moyens, régularité, etc. (en disant ça, je songe aussi au Leméac, entre autres, même si je n’aime guère Outremont). Mais vous savez, à part l’Express, entre vous et moi, je ne suis pas aussi fier de mes restaurants qu’on pourrait l’imaginer… Mais c’est ainsi qu’un jour vous avez fini par travailler avec les frères Holder ? Oui, mais beaucoup plus tard. Le Café du Nouveau Monde ne remonte qu’à 1997. C’était un défi où je devais composer avec plusieurs facteurs aberrants qui ne dépendaient pas de moi (n’ayant rien eu à voir avec la rénovation du théâtre, malheureusement). Le Café du Nouveau Monde, on était obligé de le faire entrer sur une mezzanine étroite, dans un hall pas très intéressant où il fallait un comptoir pour desservir le théâtre aux entractes, avec cet escalier un peu trop gros et en plaçant une cuisine au sous-sol ! Alors j’ai fait mon possible et j’ai mis des rêves sur l’espèce de rideau qui court en haut des murs. Quant au Holder, j’ai voulu faire quelque chose qui ne soit pas une copie de la brasserie parisienne – parce qu’on ne peut pas copier, on est déjà assez provinciaux comme ça -, mais bien un lieu montréalais qui en serait un équivalent ou une déclinaison avec des allusions à un restaurant d’Europe centrale, etc. Les frères Holder, ce sont des faiseurs, des réalisateurs de projets, parfois au mépris de leur propre équilibre financier d’ailleurs. Et je suis sûr qu’ils mijotent d’autres plans. Donc, je vais continuer à travailler à des projets de ce genre, probablement, lorsque l’occasion se présentera. Car vous savez, les bistrots, les bars, les cafés, les restaurants, c’est tellement important. Ce n’est pas un luxe, contrairement à ce qu’on peut croire. Ce sont des espaces de civilité et de civilisation, on s’y sent bien même si notre complet est un peu élimé, ce sont des endroits qui rendent les gens plus dignes et plus conviviaux et qui les aident à exister. C’est un peu de la douceur de vivre…. » Luc Laporte, architecte. Réalisations et inédits. Du 17 octobre au 20 décembre 2014. Entrée libre du mercredi au samedi de 11h à 17h. Adresse : 1 700, rue Notre-Dame Ouest, Montréal, Québec H3J 1M3 Web : 1700LAPOSTE.COM
Sur la photo, une des nombreuses réalisations de M Laporte
La salle à manger du restaurant l’Express Photos : courtoisie ACCUEIL DU SITE > ACTUALITÉS > Exposition sur l’œuvre de Luc Laporte au 1700 La (...)
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#ArchitectureMTL Luc Laporte architecte. Réalisations et inédits au 1700 La Poste Pour sa deuxième année d’existence, le 1700 La Poste présente Luc Laporte architecte. Réalisations et inédits, une exposition hommage à l’architecte qui a sans contredit marqué l’urbanité montréalaise telle qu’on la connaît aujourd’hui: Holder
L’Express
Le Valois
Society of Arts and Technology (SAT)
LemĂŠac
Le CafĂŠ du Nouveau Monde
Laloux
En exclusivité avec la participation de UBU compagnie de création, le 1700 La Poste a conçu spécialement pour ces lieux, un théâtre de marionnettes. L’homme qui marche, petite fantasmagorie urbaine, est une expérience in situ qui plongera le spectateur dans l’univers de Laporte, textes et musiques tirés de sa bibliothèque personnelle à l’appui. Ce projet de théâtre représente un rêve cher à l’architecte qui était littéralement fasciné par les marionnettes et qui ne cessait d’imaginer de grands théâtres, intégrés à la ville. Ce sera également l’occasion de découvrir ou de redécouvrir le projet inédit d’envergure Cité pour 33 296 habitants, idée originale de Luc Laporte et commande du Musée régional de Rimouski. Cette ville utopique a ranchie de toute route et stationnement, se voulait à hauteur d’homme, parsemée de petites places publiques et autres lieux de rencontre et où toute la population de Rimouski déménageait sur l’île Saint Barnabé, réservant ainsi toute la côte à l’agriculture et au paysage.
Où : 1700 La Poste 1700 rue Notre Dame O. Quand : Vendredi 17 octobre au samedi 20 décembre Photos : oubruncher.com, everettpotter.com, mtlunescodesigners.com, montrealgazette.com, tourism e montreal.org, ledevoir.com, deboucheatable.com Related articles Ghana : information sur le rôle joué par l’État dans le processus de sélection d’un chef, y compris sur la protection o erte par l’État aux personnes touchées par un con it lié à la sélection d’un chef (refworld.org) Olonne : une cité imaginaire ? / An Imaginary City ? (space ction.wordpress.com) Gilliot (Claude) (dir.). Education and Learning in the Early Islamic World (histoire education.revues.org) AIDS: The Return, PrEP & HIV Prevention (storify.com) “Adieu au langage”
“Goodbye to Language”: A Works Cited (mubi.com)
In The Dark : Anchorman 2 â LĂŠgendes Vivantes (2013) (celluloidz.com)
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L’un des grands projets non réa isés est, entre autres, une sa e de spectac e et de concert nommée L’Étoi e. Ce e ci a ait bien au de à de sa fonction de représentation inspirée des petits théâtres ita iens (Luc Laporte adorait es théâtres de marionnettes à ’ita ienne
et effectivement, a
personna ité de ’architecte me rappe e e personnage de Corto Ma tese, créé par Hugo Pratt, déambu ant à Venise). L’architecte imaginait un ieu vivant avec une a ée de cafés, où manger et boire
Sophie Suraniti 1h @suraniti #agriculture au QC serait performante malgré peu de soutien du gouv 3 études ÉcoRessources dispo sur site @upaqc upa.qc.ca/fr/Salle_de_pr…
un verre faisait partie intégrante de ’espace spectac e. Luc Laporte s’imaginait es ieux de vie ainsi : à a fois très structuré, mais aussi déambu atoire avec un accès aux services simp ifiés. L’autre projet, vraiment très très gros, est a création d’une vi e utopique sur ’î e Saint Barnabé, au
AR C H VE S
nord de Rimouski. Une fois de p us, ’architecte s’imaginait un ieu propice à a déambu ation, où tout Choisir un mois
est à portée de marche.
À propos du projet de ’î e Sa nt Barnabé. Créd t photo : S. Suran t (extra t texte de ’expos t on)
En ces temps de réf exions ambitieuses pour e 375e anniversaire de Montréa , j’espère que nombre d’acteurs intéressés et de curieux ( ’exposition est gratuite, et e bâtiment néoc assique du 1700 La Poste est magnifique) p ongeront dans es travaux, ébauches, et perspectives de Luc Laporte. Et même si ce a n’était pas son ambition u time, Luc Laporte nous aisse de magnifiques traces dans e domaine de a restauration. Dans mon nouveau guide, trois adresses (La oux, L’Express, Le Va ois) sont signées par cet é égant gourmand. Ma façon à moi de e remercier. Sophie S. ************************************************************* Exposition Luc Laporte, architecte. Réalisations et inédits. Jusqu’au 20 décembre au 1700 La Poste 1700, rue Notre Dame Ouest à Montréal (1700laposte.com) L’édifice 1700 La Poste est un ancien bureau de poste datant d’i y a cent ans. Entièrement restauré grâce au financement privé de Madame Isabe e de Mévius (vive e mécénat de ce genre!), inauguré en 2013, i est a dernière réa isation de ’architecte Luc Laporte.
1700 LA PO S T E
ARCH TECTE
E XPO S T O N
LUC LA PO R T E
Mercredi, 22 octobre 2014
LUC LAPORTE, ARCHITECTE URBAIN
Photos : André Cornellier, photographe et 1700 La Poste
Rêvons Montréal, avec feu Luc Laporte, architecte, qui prônait une ville dense, à l’échelle humaine, qui se marche et se partage au quotidien. Rêvons d’une ville qui s’ouvre, comme un œil, sur un fleuve coiffé d’une montagne. Alain Clavet - LaMetropole.com
1700 La Poste rend hommage à l’architecte Luc Laporte décédé en 2012. Ce bureau de poste, construit en 1913, a été restauré par Luc Laporte, à la demande de la mécène Isabelle de Mévius, afin de retrouver ses fonctions premières axées sur la convivialité et les échanges humains. Un hommage qui parle de l’homme, de l’architecte et de sa vision urbaine. Luc Laporte a beaucoup réalisé: L’Express qui invite les passants par un carrelage noir et blanc à l’italienne qui s’étend du trottoir jusqu’au cœur du restaurant, le restaurant Léméac, le Holder, le Café du Nouveau Monde (TNM), le restaurant de l’Institut (ITHQ), le Pavillon du Vieux-Port et le magnifique dôme de la Société des arts technologiques, la SAT. Il a aussi conçu le Musée Juste pour rire et le Club Soda. Il rêva encore davantage et plusieurs de ces projets n’ont pas été réalisés, mentionnons: La Boussole, un stade de baseball circulaire et intégré à l’espace urbain; une vue dynamique à la sortie du pont Jacques-Cartier donnant une perspective à la française grâce à deux rangées d’arbres devant l’église Sainte Marguerite-Marie; et même une ville-île, l’Île Saint-Barnabé, la « cité pour 33 296 habitants », sorte de Venise de l’Amérique. « Cette ville utopique affranchie de toute route et stationnement, se voulant à hauteur d’homme, parsemée de petites places et autres lieux de rencontre ou toute la population de Rimouski déménageait sur l’île Saint-Barnabé, réservant ainsi toute la côte à l’agriculture et au paysage. » *
Ce visionnaire s’intéressait à l’homme urbain, qui développe un art de vivre dans l’originalité de sa culture, dans un espace dense, ou il est possible de vivre en marchant dans la ville. Souhaitons que le cahier de projets de Luc Laporte influence les décideurs publics dans les années à venir. Luc Laporte lègue un regard, un sens de la mesure et de l’équilibre, un goût de l’urbanité et un amour profond de l’espace urbain unique de Montréal. Le 1700 La Poste lui rend un hommage qui lui ressemble: de la classe, de la beauté, sans concessions. L’exposition Luc Laporte, architecte, réalisations et inédits se poursuit jusqu’au 20 décembre, l’entrée est libre, comme l’esprit de Luc Laporte. Un lieu et une vision urbaine: Luc Laporte au 1700 La Poste, à visiter afin de mieux comprendre et apprécier l’œuvre de Luc Laporte et l’importance du bâti urbain pour notre qualité de vie. ________________________________________ * Citation du site Internet du 1700 La Poste
Exposition-hommage La vie et l’œuvre de Luc Laporte, architecte Réalisations et inédits Jusqu’au 20 décembre 2014 Au 1700 LA POSTE 1700 rue Notre-Dame Ouest Entrée libre ALAIN CLAVET
regardemontreal Arts visuels à Montréal – le blogue de critique
Luc Laporte, Steven Orner et Art du style : trois belles expositions à voir à Montréal Publié le octobre 22, 2014
Hors des grands shows – et à côté de la Biennale dont la forte campagne de pré-lancement nous dit « vous allez voir ce que vous allez voir » et en effet, nous verrons – nous vous conseillons trois rencontres très stimulantes à travers Montréal.
Première escale rue St-Denis, à la Galerie Bernard, un lieu qui nous a habitué à alterner les classiques, la relève et les artistes confirmés, de manière très agréable. Dans cette dernière catégorie, nous revoyons avec plaisir Steven Orner, qui nous propose une Banlieue narrative très convaincante (ill. OMG!).
Les images de suburbia sans âge (hier? Il y a 20 ans? Ou 40?) travaillées et détournées par l’artiste rappelleront à certains des souvenirs d’enfance, à d’autres, une imagerie une imagerie véhiculée de manière croissante au cours de ces dernières années par le cinéma, la télé et les arts… Loin de la « banlieue à problème » européenne ou de la banlieue organique/autoconstruite des pays du Sud, la banlieue nord-américaine, résidentielle, conformiste et interchangeable offre aux artistes d’aujourd’hui un territoire privilégié d’exploration formelle et politique. La narration y est fertile et offre toutes les possibilités de glissement dans l’étrange, le décalage inquiétant, la corruption merveilleuse, façon Blue Velvet ou Breaking Bad… Américain installé à Montréal depuis 15 ans, Orner se régale et nous aussi!
Possibilité de rencontrer l’artiste en personne à la galerie le samedi 25 octobre, de 14h à 17h. Profitez-en aussi pour découvrir, dans la même galerie, un bel échantillon de la dernière production du sculpteur et dessinateur Yves Trudeau (Parvis et Portails). Ensuite, pourquoi ne pas faire un tour en plein centre-ville aux Ailes de la mode? Oui, aux Ailes de la mode. Ce grand centre commercial de luxe entretient depuis sa création un rapport spécial avec les arts visuels.
Jusqu’au 2 novembre et pour la troisième année consécutive, on peut contempler dix oeuvres inspirées de divers objets commercialisés et achetables au Centre des Ailes. Ces créations ont été exécutées dans le cadre de l’opération Art du style – et les plus remarquables d’entre elles, primées par un jury composé de Frédéric Loury, créateur d’Art souterrain, Éric Bolduc, Martina Djogo et Philippe Dubuc.
Sophie Cardin était gagnante ex aequo de la Bourse du style, pour Cendrillon (ill.), sa chaussure géante de carton, inspirée de l’ espadrille modèle 574 de New Balance Montréal. Une artiste arrivée depuis peu de temps à Montréal et à surveiller!
Deuxième vainqueur ex aequo, le Carrouselfie du duo La camaraderie, inspiré par la palette cinq fards à paupières Hero de Sephora, cela ne s’invente pas. Une installation-création ludique, tonique et hybride : oeuvre surréaliste? Invention commerciale? Après tout, les meilleures critiques du mercantilisme et de du narcissisme ne sont-elles pas mieux exposées sur les lieux même du crime? Déposez votre téléphone intelligent au bout du bras articulé du carrousel pour un selfie inattendu, à 360 degrés… Pour un coup d’oeil à de jeunes artistes prometteurs et un avant-goût de la prochaine édition d’Art Souterrain qui réalise le tour de force d’intégrer, le temps de quelque jours, des oeuvres dans les temples du commerce, cela vaut vraiment la peine! Pour finir, last but not least, rendez-vous quartier Saint-Henri dans le magnifique espace du 1700 La Poste, rénové il y a deux ans d’après les plans de Luc Laporte. Aujourd’hui c’est une exposition en forme de brillant hommage à l’architecte-poète décédé en 2012.
Humaniste et bon vivant, cultivé, touche-à tout inspiré, Luc Laporte a marqué Montréal et le Québec de l’empreinte de ses réalisations. Le très grand succès du lancement de cette exposition en témoigne. Plans, maquettes, photos vidéos et montages d’oeuvres réalisées ou restées à l’état de projets, voire d’utopies (merveilleux projet de l’Île St-Barnabé), offrent un paysage très complet de l’homme.
Dans la dernière partie de sa carrière Luc Laporte était devenu une référence quasiment mythique pour l’architecture, intérieure et extérieure surtout, des restaurants montréalais. Mais son oeuvre est aussi bien plus vaste, immeubles, salles de spectacles, stades…
Ill. maquette de La Poste, carton-mousse, vers 2009. À ne pas rater, le magnifique album de l’expo réalisé par Isabelle de Mévius, mécène ayant permis la reconversion du 1700 La Poste et qui en dirige maintenant la destinée, après avoir confié sa restauration-reconversion à Luc Laporte. Une histoire de passions! Passez également du temps sur le site Internet de La Poste, particulièrement réussi.
EXPOSITIONS ET ÉVÉNEMENTS
novembre 2014
h
RÉALISATIONS ET INÉDITS DE LUC LAPORTE, VERNISSAGE LE JEUDI 16 OCTOBRE À 17H30 AU 1700 LA POSTE 16 octobre 2014
Montréal (Québec) Pour amorcer sa deuxième année d’existence, le 1700 La Poste présente : Luc Laporte architecte. Réalisations et inédits. Une exposition hommage à l’architecte qui a sans contredit marqué l’urbanité montréalaise telle qu’on la connaît aujourd’hui. L’exposition s’ouvre d’abord sur des lieux de représentation où la théâtralité prend une place de choix. Des projets inédits côtoient les réalisations de l’architecte dans une délicate harmonie. Les salles de spectacle, les places publiques ou encore la chapelle de l’Abbaye
Saint Benoit du Lac nous rappellent à quel point l’architecte rêvait de grandes structures tout en étant également urbaniste dans l’âme. Des projets jamais réalisés, comme la salle de spectacle L’Étoile, évoquent un certain envoûtement pour un milieu parisien de la fin du XIXe siècle empreint de classicisme et convivialité notable. En exclusivité avec la participation de UBU compagnie de création, le 1700 La Poste a conçu spécialement pour ces lieux, un théâtre de marionnettes. L’homme qui marche, petite fantasmagorie urbaine, est une expérience in situ qui plongera le spectateur dans l’univers de Luc Laporte, textes et musiques tirés de sa bibliothèque personnelle à l’appui. Ce projet de théâtre représente un rêve cher à l’architecte qui était littéralement fasciné par les marionnettes et qui ne cessait d’imaginer de grands théâtres, intégrés à la ville. Ce sera également l’occasion de découvrir ou de redécouvrir le projet inédit d’envergureCité pour 33 296 habitants, idée originale de Luc Laporte et commande du Musée régional de Rimouski. Cette ville utopique affranchie de toute route et stationnement, se voulait à hauteur d’homme, parsemée de petites places publiques et autres lieux de rencontre et où toute la population de Rimouski déménageait sur l’île Saint Barnabé, réservant ainsi toute la côte à l’agriculture et au paysage. Enfin, le 1700 La Poste, dernière réalisation de Luc Laporte, consacre un espace important aux lieux du quotidien conçus par l’architecte. En effet, depuis la fin des années 1970, la pratique professionnelle de Luc Laporte s’est d’abord consolidée par une série de projets d’habitations et de commerces. Quelques unes de ses réalisations, notamment le restaurant L’Express (1980), puis le Lux (1983), lui valent dès lors une reconnaissance certaine. Luc Laporte architecte. Réalisations et inédits, est une occasion pour ses amis artistes, écrivains et proches collaborateurs d’offrir un hommage à Luc Laporte, et permet aux visiteurs de découvrir la personnalité de cet homme discret, honnête et passionné par son métier.
16 octobre, 2014
Un Homme Et Sa Ville
(http://1700laposte.com/)J’avoue que je ne connaissais pas le nom de Luc Laporte. Par contre, comme beaucoup de Montréalais, je suis familière avec des endroits qui sont le fait de la créativité de cet architecte qui a indubitablement marqué notre métropole, sans savoir jusqu’à très récemment qu’ils pouvaient lui être attribués. Comme le restaurant L’Express (en photo). D’où l’importance de l’exposition consacrée à l’homme et à son travail, Luc Laporte architecte. Réalisations et inédits, un hommage présenté au 1700 La Poste (http://1700laposte.com/), lieu privé consacré aux arts visuels—et sa dernière réalisation. Une installation vidéo exclusive conçue spécifiquement pour cette exposition, signée Denis Marleau et Stéphanie Jasmin, soulignera par ailleurs l’affection de cet achitecte pour les marionnettes et le théâtre. —Sylvie Michelon Luc Laporte architecte. Réalisations et inédits, au 1700 La Poste, rue Notre-Dame Ouest, Montreal, 438384-1700, http://1700laposte.com (http://1700laposte.com/)
#ArchitectureMTL Luc Laporte architecte. Réalisations et inédits au 1700 La Poste Le 14 octobre 2014, 12:00 dans Mode par duccnguyen / S'abonner 1 J'aime 0 Commentaires Facebook Twitter Pinterest
Pour sa deuxième année d’existence, le 1700 La Poste présente Luc Laporte architecte. Réalisations et inédits, une exposition hommage à l’architecte qui a sans contredit marqué l’urbanité montréalaise telle qu’on la connaît aujourd’hui: Holder L’Express Le Valois Society of Arts and Technology (SAT) Leméac Le Café du Nouveau Monde Laloux En exclusivité avec la participation de UBU compagnie de création, le 1700 La Poste a conçu spécialement pour ces lieux, un... Lire la suite ›