"MON SOSIE À 2000 ANS!" - REVUE DE PRESSE DE L'EXPOSITION PRÉSENTÉE AU MUSÉE DE LA CIVILISATION

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Ros emonde

CLI ENT:: CLIENT MUSÉE - Mon sosie a 2 000 ans J OURSDE DELA LACIVILISATION TERRE Mars 2019 datedel’ événement: 22AVRI L201 2 ROSEMONDE COMMUNICATIONS Service des relations publiques et de presse

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COMMUNIQUÉ

SOUS EMBARGO JUSQU’AU 23 OCTOBRE, 11 HEURES

MON SOSIE A 2 000 ANS : UN RÉCIT ENTRE HISTOIRE ANCIENNE ET MODERNITÉ Québec, le 23 octobre 2018 – Conjuguer l’art à l’expérience numérique tout en portant une réflexion sur l’image, c’est ce que propose le Musée de la civilisation à travers son exposition audacieuse et avant-gardiste Mon sosie a 2 000 ans, présentée du 24 octobre 2018 au 12 mai 2019. En collaboration avec l’artiste photographe de réputation internationale, François Brunelle, les collections du Musée d’art et d’histoire de Genève et de la Fondation Gandur pour l’Art à Genève, l’exposition rassemble près d’une vingtaine de visages contemporains provenant du monde entier, tous associés à une œuvre d’art ancienne pour leur ressemblance particulière. Des portraits d’hier à aujourd’hui Au total, c’est près d’une vingtaine d’œuvres antiques qui composent la salle avec leurs sosies contemporains. Le dialogue entre le passé et le présent s’effectue à la fois à travers un discours narratif biographique et archéologique. Les portraits contemporains en noir et blanc ont été immortalisés par le photographe et spécialiste des sosies François Brunelle. En plus des bustes anciens empruntés aux deux prestigieuses institutions suisses et des photographies, le laboratoire d’épithésie 3D du CHU de Québec-Université Laval, dirigé par le chirurgien-dentiste Dr Gaston Bernier, a produit l’ensemble des masques imprimés en 3D pour l’exposition. Ce laboratoire fait un travail remarquable de reconstruction de visage en milieu médical. Ce sont donc de véritables chefs-d’œuvre actuels qui représentent les traits des sosies participant à l’exposition. Un regard sur la thématique du sosie Mon sosie a 2 000 ans propose aux visiteurs un parcours aléatoire non linéaire qui comprend quatre zones thématiques. La première présente notamment le photographe François Brunelle, l’introduction du projet, la genèse du terme « sosie » ainsi qu’un making-of du projet. La deuxième zone est composée des sept sosies presque parfaits, c’est-à-dire des duos très ressemblants physiquement, et qui se suffisent à eux-mêmes. Quant à elle, la troisième zone met en valeur les récits de vie et les histoires des sosies en soulignant les similitudes entre leur vie et celle de leurs homologues de l’Antiquité. Enfin, la dernière zone présente l’art du portrait entre l’Antiquité et aujourd’hui, en exposant des portraits de mémoire, des portraits d’influence, de même que deux portraits de bébés – Mon bébé a 2 000 ans – issus d’un concours effectué en collaboration avec le quotidien Le Soleil en mai 2018.


Les visiteurs pourront donc contempler des antiquités gréco-romaines et égyptiennes et leurs sosies respectifs, dans un parcours inusité créant un dialogue entre hier et aujourd’hui. Qui sait? Peut-être se reconnaîtront-ils à leur tour dans l’exposition, aux côtés d’un athlète romain ou d’une nymphe grecque?

Citations : « Le Musée de la civilisation est reconnu pour présenter des expositions originales mettant en relief l’expérience humaine. Mon sosie a 2 000 ans, c’est d’abord une réflexion sur l’image à l’heure des égoportraits. Ce qui est intéressant, c’est le rapprochement que crée la ressemblance entre les individus. Avec cette exposition, nous avons souhaité conjuguer modernité et historicité en portant un regard sur la place de l’image dans notre société. » Stéphan La Roche, directeur général

« Je suis très fier de collaborer avec une institution aussi prestigieuse que le Musée de la civilisation et d’avoir embarqué dans cette grande aventure, celle de trouver des sosies contemporains ressemblant à des sculptures et visages antiques vieux d’il y a plus de 2000 ans. Ayant développé le projet Je ne suis pas un sosie! depuis plus d'une décennie, et ayant atteint une notoriété internationale enviable avec celui-ci, j’ai mis toute mon expertise en œuvre afin que mes créations permettent de révéler, de façon artistique, les ressemblances entre les sculptures et les visages humains présents dans cette exposition audacieuse. » François Brunelle, artiste photographe et spécialiste des sosies

« Polycor est un leader mondial de la pierre naturelle, une matière dans laquelle l’humanité a toujours inscrit sa mémoire, sa gloire et ses échecs. Nous sommes basés à Québec et faisons partie du paysage quotidien de la vie des gens. Nous étions donc le partenaire tout désigné de cette exposition du Musée de la civilisation. » Patrick Perus, président-directeur général de Polycor

Faits saillants : Mon sosie a 2 000 ans est avant tout une étonnante histoire de participation du public et de rayonnement culturel. Rappelons que plus de 108 000 participants provenant du monde entier – notamment du Québec, des États-Unis, de la Russie et de l’Afrique du Sud – ont envoyé leur portrait lors de l’appel à sosies lancé en 2016 au moyen d’une plateforme en ligne; Le site monsosie.mcq.org a été lauréat NUMIX 2018 pour son utilisation audacieuse des technologies liées à la reconnaissance faciale; Les photographies ont été immortalisées à Québec (Musée de la civilisation), à Montréal (Studio de photographie de François Brunelle), à Paris (Délégation générale du Québec à Paris) et au Musée d’art et d’histoire de Genève; Un making-of – documenté depuis 2016 – a été produit afin de dévoiler les étapes du processus de création du projet d’exposition; Afin d’effectuer le jumelage entre les visages des personnes contemporaines et les statues d’il y a 2 000 ans, un logiciel de reconnaissance faciale a été utilisé; Un jeu interactif – le jeu des jumelages avec les statues – est mis en place afin de créer une expérience ludique pour les visiteurs; Dans le corpus des objets phares de l’exposition, on compte : 18 sculptures (dont deux masques de momies) provenant des collections gréco-romaines et égyptiennes du Musée d’art et d’histoire de Genève; 7 œuvres, statues et stèles ainsi qu’un miroir en bronze antique empruntés à la Fondation Gandur pour l’Art à Genève; 24 sculptures jumelées avec 25 sosies participants provenant de différents pays à travers le monde, dont un jeune garçon, un enfant de 4 ans, et deux bambins; Une sculpture miniature en terre cuite jumelée à deux sosies contemporains; Une quarantaine de monnaies antiques (romaines) issues des collections du Séminaire de Québec, une dizaine de portraits miniatures (petites peintures), quelques ferrotypes et photos anciennes, ainsi qu’un iPhone récent.


Mon sosie a 2 000 ans est une exposition conçue et réalisée par le Musée de la civilisation, présentée par Polycor, avec les photographies de François Brunelle et avec la collaboration du Musée d’art et d’histoire de Genève et la Fondation Gandur pour l’Art à Genève, en partenariat avec Fairmont Le Château Frontenac - à titre d’hôtel officiel - et le quotidien Le Soleil.

Liens connexes : Musée de la civilisation : www.mcq.org et www.youtube.com/user/mcqpromo François Brunelle, artiste photographe : www.francoisbrunelle.com Musée d’art et d’histoire de Genève : www.ville-geneve.ch/MAH Fondation Gandur pour l’Art, Genève : www.fg-art.org – 30 –

Relations de presse : Québec : Agnès Dufour, 418 643-2158, poste 433; courriel : agnes.dufour@mcq.org Valérie Denuzière, 418 643-2158, poste 206; courriel : valerie.denuziere@mcq.org Montréal : Rosemonde Gingras, 514 458-8355; courriel : rosemonde@rosemondecommunications.com


7 sorties en famille pour rester au chaud ALAIN DEMERS Samedi, 23 février 2019 01:00 MISE À JOUR Samedi, 23 février 2019 01:00 Trop doux pour patiner ou pour faire du ski de fond ? Il faut s’attendre à ce que ça arrive en fin février et en mars, surtout dans le sud du Québec. Pour une sortie en famille, certaines activités à l’intérieur se démarquent par leur manière de susciter le plaisir de découvrir de nouvelles choses ou de bouger avec les enfants. Même les ados qui n’ont pas toujours envie de suivre pourraient s’intéresser... Ne manquez pas de vérifier l’horaire avant de vous rendre.

CANYON ESCALADE À 10 minutes du Quartier DIX30 à Brossard, ce centre d’escalade intérieure serait le plus haut au Québec, une des voies atteignant près de 20 mètres. Dans la grande section sont aménagées 140 voies d’escalade. Dans la section Bloc, comprenant 70 blocs, on grimpe sans corde, avec matelas en cas de chute.

Essai d’une heure (avec moniteur) : 27 $ par personne. Formation requise pour les voies d’escalade, mais non requise pour les blocs (accessibles à partir de 8 ans). Supervision des parents demandée. Entrée : 18 $ par adulte, 11 $ par enfant de 8 à 14 ans. www.canyonescalade.com

LE MUSÉE D’ART DE JOLIETTE Parents et enfants sont invités à s’inspirer des expositions pour créer ensemble dessins, masques ou photos avec modification numérique. À l’exposition Je suis chantier, les jeunes visiteurs créent des structures avec des cubes ou cheminent dans un labyrinthe de cubes avec lumières et textures variées. Ateliers d’initiation aux arts visuels pour les familles. Admission générale : 15 $ par adulte, gratuit pour les enfants (ou 6 $ pour les Matinées créatives). www.museejoliette.org

PAPILLONS EN LIBERTÉ L’événement annuel Papillons en liberté apporte de l’émerveillement dans la grande serre du Jardin botanique de Montréal. Ici et là virevoltent un monarque, un morpho bleu ou encore un papillon verre aux ailes transparentes. De 15 000 à 20 000 papillons sont relâchés durant l’événement. En tout : 75 espèces du Costa Rica, du Kenya et d’ailleurs dans le monde. Du 28 février au 28 avril. Admission générale : 45 $ par famille (5 personnes maximum). www.espacepourlavie.ca

L’ÉLECTRIUM Quand on touche le générateur d’électricité statique de Van de Graaff, les cheveux nous dressent sur la tête ! Au centre d’interprétation d’Hydro-Québec, à Sainte-Julie en Montérégie, on découvre aussi l’anguille électrique, les champs magnétiques ou encore notre gigantesque réseau hydroélectrique. https://www.journaldemontreal.com/2019/02/23/7-sorties-en-famille-pour-rester-au-chaud

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Visite gratuite avec des guides allumés. www.hydroquebec.com

LE MUSÉE DE LA CIVILISATION Situé dans la Basse-Ville de Québec à deux pas du Saint-Laurent, le musée nous fait voir mille et une facettes de la civilisation. Atelier de costumes, pour devenir Barbe bleue ou le Chaperon rouge. Musique et légendes autochtones. Exposition déroutante d’une ville à un boisé, en passant par une forêt de miroirs. D’autres expositions : Ici Londres, Mon sosie a 2000 ans. À partir de 11 $ par adulte, de 6 $ pour les jeunes de 12 à 17 ans, gratuit pour les enfants de 11 ans et moins. www.mcq.org

LE MUSÉE DES ABÉNAKIS Pour aller au-delà de l’image des Amérindiens avec des plumes, il faut voir l’exposition L’Indien au-delà d’Hollywood à ce musée d’Odanak, à l’est de Sorel-Tracy. Sous le même toit, des accessoires ainsi qu’une maquette d’un fort construit par les Abénakis et leurs alliés français témoignent de leurs coutumes ancestrales. Boutique avec livres, mocassins, bijoux et paniers en frêne. Tarifs : 10 $ adulte, 6 $ enfant (6 à 12 ans). En sus : ateliers de fabrication de colliers, de capteurs de rêves et de poupées en feuilles de maïs. www.museedesabenakis.ca

ISAUTE Chez iSaute à Laval, la moitié de l‘ancien entrepôt de 20 000 pieds carrés est couvert de trampolines interconnectés. Zone pour sauts classiques. Coins pour basketball ou ballon-chasseur sur trampoline. Fosses avec briques de mousse. Autres sites : île de Montréal (Anjou et Kirkland), Brossard et Québec. Tarif : environ16 $ l’heure par personne. isaute.ca




Vendredi 23 novembre 2018 Nom de la source Le Temps Type de source Presse • Journaux Périodicité Quotidien Couverture géographique Nationale Provenance Genève, Suisse p. 20

Le Temps • p. 20 • 1004 mots

Sosies, jeu de miroirs à travers les siècles ANNE PÉLOUAS 6273 EXPOSITION Le Musée de la civilisation de Québec a cherché, parmi le public, des visages ayant des airs de statue antique. L'exposition cocasse qui en résulte, réalisée en collaboration avec le Musée d'art et d'histoire de Genève, explore l'art du portrait à travers les âges

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A l'entrée de la salle d'exposition du Musée de la civilisation, qui fête ses 30 ans à Québec, une galerie de milliers de photos type passeport s'étale sur un mur. Ce sont celles de « candidats » du monde entier qui ont tenté leur chance pour trouver leur sosie parmi 25 portraits et bustes antiques provenant des collections du Musée d'art et d'histoire de Genève et de la Fondation Gandur pour l'art. Signe d'un engouement certain pour une proposition muséale hors norme!

Les visiteurs du Musée de la civilisation de Québec ont été invités à trouver leur sosie parmi 25 portraits antiques. (MONTAGE LE TEMPS/LDD)

de la civilisation Michel Côté (qui fut aussi directeur du Musée des Confluences à Lyon), et au photographe québécois François Brunelle, qui se passionne depuis 2000 pour le phénomène des sosies, avec à son actif des photos de plus de 250 paires de sosies.

Présentée jusqu'au 12 mai 2019, l'exposition s'ouvre ensuite sur une vingtaine de grandes photos d'oeuvres antiques, juxtaposées à des photos de sosies contemporains. Ces derniers se sont aussi prêtés au jeu de la réalisation de masques qui voisinent avec les oeuvres elles-mêmes, le tout dans un décor de colonnes rappelant celles de l'Antiquité.

Cette fois, l'objectif était pour lui de « proposer une expérience enrichie par rapport à une exposition normale d'oeuvres d'art », une sorte de « voyage dans le temps » au coeur de la « famille humaine » . Avec Michel Côté, il s'est rendu début 2016 au Musée d'art et d'histoire de Genève. « Ils ont choisi avec nous 17 oeuvres de notre collection d'archéologie », les huit autres venant de la Fondation Gandur pour l'art, précise Béatrice Blandin, conservatrice du musée.

La proposition pour le moins originale est le fruit d'un partenariat entre deux institutions muséales d'envergure, côtés canadien et suisse. La genèse en revient à l'ancien directeur général du Musée

Présente au vernissage de l'exposition québécoise, le 23 octobre, elle souligne que les visages ou bustes antiques sélectionnés provenaient d'Egypte, de Grèce et de l'époque romaine. « Il s'agit autant,


ajoutet-elle, de portraits honorifiques, d'empereurs par exemple, que funéraires, souvent anonymes, qui tissent ainsi un lien avec des sosies contemporains. » Prêter son visage Leur propre processus de sélection a été fastidieux. Le Musée de la civilisation a d'abord créé une plateforme web et installé des bornes interactives à son entrée. Grâce à un système de reconnaissance faciale, les visiteurs du site ou du musée ont pu tenter de « trouver leur alter ego dans l'Antiquité », explique François Brunelle. 106 000 personnes ont répondu à l'appel, du Québec à l'Afrique du Sud, en passant par les Etats-Unis et la Suisse. « La réponse a dépassé nos attentes », note le directeur général de l'institution québécoise, Stéphan La Roche. Le tri des photos, envoyées ou prises au musée, a pris des mois. Au final, 25 personnes ont été retenues pour leur ressemblance avec l'un ou l'autre des portraits antiques. Puis est venu le temps de poser pour François Brunelle. « Il fallait, dit celui-ci, donner un style aux images en fonction de chaque oeuvre et amener les modèles vivants à vraiment ressembler aux portraits antiques. » Nombreux au vernissage, les sosies se sont visiblement pris au jeu, exprimant pour la plupart avoir vécu une expérience formidable. Olivier Trudel s'est en quelque sorte réconcilié avec son image après avoir été choisi comme sosie d'un masque funéraire du Fayoum, en Egypte. « Mon visage est asymétrique et ne m'a jamais tellement plu », dit l'avocat de la région de Québec devant sa photo géante. « L'expérience m'a permis de me rendre compte que je faisais tou-

jours des grimaces dans mes selfies pour cacher mon inconfort, mais le plus important, c'est d'avoir pu prêter mon visage pour permettre à un personnage antique de revenir à la vie. » Sans compter le plaisir de le faire pour « son » musée. « J'ai 39 ans et j'ai grandi avec lui! » Pont intemporel Le Français Bertrand Mazeirat, qui est l'un des conservateurs du Musée d'art et d'histoire de Genève, figure aussi parmi les sosies. Lors d'un voyage à Québec fin 2016, il a pris sa photo au Musée de la civilisation et a été choisi comme jumeau intemporel de Yarhai, un notable de la Palmyre romaine... « François Brunelle est ensuite venu à Genève l'hiver dernier et il m'a photographié torse nu dans les soussols du musée! » « Je suis ému et très heureux du résultat », dit-il, en relevant que cette exposition « évoque le temps qui passe et le fait que nous sommes de passage dans la vie. Elle nous fait aussi faire un pas de côté par rapport au regard un peu savant qu'on pose sur les oeuvres muséales. » Stéphan La Roche juge pour sa part « avant-gardiste » cette exposition qui rend hommage aux images d'hier comme d'aujourd'hui et « crée un pont intemporel, social et artistique entre l'art du portrait antique et l'art du portrait contemporain » . Bertrand Mazeirat salue quant à lui l'inventivité du projet, qui s'inscrit selon lui dans la lignée de la muséologie québécoise moderne, laquelle « place le visiteur au centre de l'expérience et prête attention à son ressenti ». Partenariat avec Genève L'exposition s'inscrit dans un partenariat entamé il y a cinq ans avec le musée

genevois. « Nous avons un protocole de collaboration générale », avec échanges d'expertise, de stages et de collections, précise Stéphan La Roche, jugeant les deux institutions complémentaires. « Nous avons des choses à apprendre du musée de Genève, notamment sur la gestion des collections, et nous-mêmes sommes forts en médiation éducative et interactivité avec le public. » La prochaine étape sera peut-être, comme il le souhaite, de voir l'exposition traverser l'Atlantique pour être présentée, après Québec, au Musée d'art et d'histoire de Genève. , QUÉBEC @annepelouas Mon sosie a 2000 ans, Québec, Musée de la civilisation. Jusqu'au 12 mai 2019. www.mcq.org


EXPOSITION

L'exposition «Mon sosie à 2000 ans» fait dialoguer les visages du public et ceux d'œuvres datant de l'Antiquité. © Marie-Josée Marcotte - Icône ©

Ressemblez-vous à une statue antique? Le Musée de la civilisation de Québec a cherché, parmi le public, les sosies presque parfaits de visages gravés il y a 2000 ans. L’exposition cocasse qui en résulte, réalisée en collaboration avec le Musée d’art et d’histoire de Genève, explore l’art du portrait à travers les âges 6 minutes de lecture  Histoire  Expositions Anne Pélouas, Québec Publié jeudi 22 novembre 2018 à 22:12, modifié jeudi 22 novembre 2018 à 22:14.

A l’entrée de la salle d’exposition du Musée de la civilisation, qui fête ses 30 ans à Québec, une galerie de milliers de photos type passeport s’étale sur un mur. Ce sont celles de «candidats» du monde entier qui ont tenté leur chance pour trouver leur sosie parmi 25 portraits et bustes antiques provenant


des collections du Musée d’art et d’histoire de Genève et de la Fondation Gandur pour l’art. Signe d’un engouement certain pour une proposition muséale hors norme! Présentée jusqu’au 12 mai 2019, l’exposition s’ouvre ensuite sur une vingtaine de grandes photos d’œuvres antiques, juxtaposées à des photos de sosies contemporains. Ces derniers se sont aussi prêtés au jeu de la réalisation de masques qui voisinent avec les œuvres elles-mêmes, le tout dans un décor de colonnes rappelant celles de l’Antiquité. La proposition pour le moins originale est le fruit d’un partenariat entre deux institutions muséales d’envergure, côtés canadien et suisse. La genèse en revient à l’ancien directeur général du Musée de la civilisation Michel Côté (qui fut aussi directeur du Musée des con uences à Lyon), et au photographe québécois François Brunelle, qui se passionne depuis 2000 pour le phénomène des sosies, avec à son actif des photos de plus de 250 paires de sosies.


Ego antique


Ce e fois, l’objectif était pour lui de «proposer une expérience enrichie par rapport à une exposition normale d’œuvres d’art», une sorte de «voyage dans le temps» au cœur de la «famille humaine». Avec Michel Côté, il s’est rendu début 2016 au Musée d’art et d’histoire de Genève. «Ils ont choisi avec nous 17 œuvres de notre collection d’archéologie», les huit autres venant de la Fondation Gandur pour l’art, précise Béatrice Blandin, conservatrice du musée. Présente au vernissage de l’exposition québécoise, le 23 octobre, elle souligne que les visages ou bustes antiques sélectionnés provenaient d’Egypte, de Grèce et de l’époque romaine. «Il s’agit autant, ajoute-t-elle, de portraits honori ques, d’empereurs par exemple, que funéraires, souvent anonymes, qui tissent ainsi un lien avec des sosies contemporains.»


Leur propre processus de sélection a été fastidieux. Le Musée de la civilisation a d’abord créé une plateforme web et installé des bornes interactives à son entrée. Grâce à un système de reconnaissance faciale, les visiteurs du site ou du musée ont pu tenter de «trouver leur alter ego dans l’Antiquité», explique François Brunelle. 106 000 personnes ont répondu à l’appel, du Québec à l’Afrique du Sud, en passant par les Etats-Unis et la Suisse. «La réponse a dépassé nos a entes», note le directeur général de l’institution québécoise, Stéphan La Roche.

Prêter son visage Le tri des photos, envoyées ou prises au musée, a pris des mois. Au nal, 25 personnes ont été retenues pour leur ressemblance avec l’un ou l’autre des portraits antiques. Puis est venu le temps de poser pour François Brunelle. «Il fallait, dit celui-ci, donner un style aux images en fonction de chaque œuvre et amener les modèles vivants à vraiment ressembler aux portraits antiques.»


ée Marco e, Icône

Nombreux au vernissage, les sosies se sont visiblement pris au jeu, exprimant pour la plupart avoir vécu une expérience formidable. Olivier Trudel s’est en quelque sorte réconcilié avec son image après avoir été choisi comme sosie d’un masque funéraire du Fayoum, en Egypte. «Mon visage est asymétrique et ne m’a jamais tellement plu», dit l’avocat de la région de Québec devant sa photo géante. «L’expérience m’a permis de me rendre compte que je faisais toujours des grimaces dans mes sel es pour cacher mon inconfort, mais le plus important, c’est d’avoir pu prêter mon visage pour perme re à un personnage antique de revenir à la vie.» Sans compter le plaisir de le faire pour «son» musée. «J’ai 39 ans et j’ai grandi avec lui!»


Le Français Bertrand Mazeirat, qui est l’un des conservateurs du Musée d’art et d’histoire de Genève, gure aussi parmi les sosies. Lors d’un voyage à Québec n 2016, il a pris sa photo au Musée de la civilisation et a été choisi comme jumeau intemporel de Yarhai, un notable de la Palmyre romaine… «François Brunelle est ensuite venu à Genève l’hiver dernier et il m’a photographié torse nu dans les sous-sols du musée!»

-Josée Marco e, Icône

Pont intemporel «Je suis ému et très heureux du résultat», dit-il, en relevant que ce e exposition «évoque le temps qui passe et le fait que nous sommes de passage dans la vie. Elle nous fait aussi faire un pas de côté par rapport au regard un peu savant qu’on pose souvent sur les œuvres muséales.»


Stéphan La Roche juge pour sa part «avant-gardiste» ce e exposition qui rend hommage aux images d’hier comme d’aujourd’hui et «crée un pont intemporel, social et artistique entre l’art du portrait antique et l’art du portrait contemporain». Bertrand Mazeirat salue quant à lui l’inventivité du projet, qui s’inscrit selon lui dans la lignée de la muséologie québécoise moderne, laquelle «place le visiteur au centre de l’expérience et prête a ention à son ressenti». L’exposition s’inscrit dans un partenariat entamé il y a cinq ans avec le musée genevois. «Nous avons un protocole de collaboration générale», avec échanges d’expertise, de stages et de collections, précise Stéphan La Roche, jugeant les deux institutions complémentaires. «Nous avons des choses à apprendre du musée de Genève, notamment sur la gestion des collections, et nous-mêmes sommes forts en médiation éducative et interactivité avec le public.» La prochaine étape sera peut-être, comme il le souhaite, de voir l’exposition traverser l’Atlantique pour être présentée, après Québec, au Musée d’art et d’histoire de Genève.

«Mon sosie a 2000 ans», Québec, Musée de la civilisation. Jusqu’au 12 mai 2019. www.mcq.org







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« Mon sosie a 2 000 ans », un dialogue entre le passé et aujourd’hui 26 octobre 2018, 07h30 |

Article rédigé par Sophie Bernard.

Depuis le 24 octobre et jusqu’au 12 mai 2019, le Musée de la civilisation de Québec propose une étonnante exposition, « Mon sosie a 2 000 ans » qui vise à conjuguer l’art à l’expérience numérique. Dans une des salles du musée, le visiteur découvre une vingtaine de visages associés à des sculptures de l’Antiquité. Ce projet, initié par Michel Côté, le précédent directeur des Musées de la civilisation du Québec, a demandé plus de trois ans de travail au photographe François Brunelle et à l’équipe du musée, explique Coline Niess, chargée de projet exposition.

Coline Niess.Photo: Sophie Bernard

Dans un premier temps, Coline Niess et François Brunelle se sont rendus en Suisse, pour trouver des sculptures de l’Antiquité au Musée d’art et d’histoire de Genève et à la Fondation Gandur pour l’art à Genève. Par la suite, un photomaton a été installé au Musée de la civilisation, invitant les visiteurs à se prendre en photo. Parallèlement, une plateforme Web, développée par Libéo, permettait aux gens d’envoyer leur portrait. La réponse s’est avérée phénoménale : 108 000 personnes ont accepté de jouer le jeu.

« Le choix de la cinquantaine de sculptures au départ s’est posé de façon purement physiologique, explique Coline Niess. On y retrouve des empereurs, des souverains, mais aussi de purs anonymes. Nous avons aussi intégré des masques de momies palmyriennes. » Sur les 108 000 réponses reçues, le photographe et l’équipe du musée en ont regardé 38 000. Une plateforme de reconnaissance faciale, déterminant 120 points d’identi cation, a également été utilisée.

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Milo et son sosie. « Nous voulions établir un dialogue de 2 000 an à aujourd’hui », précise la chargée de projet exposition du Musée de la civilisation. Lors du dévoilement devant la presse et des invités, trois participants ont découvert pour la première fois leur portrait et leur sosie. Parmi ces trois personnes, Milo, le ls de Coline Niess. Car, dans le choix des sculptures, on retrouvait un jeune garçon d’une dizaine d’années. En regardant les photos envoyées par le grand public, elle ne trouvait pas d’équivalent, jusqu’au jour où elle a fait le rapprochement avec son ls.

Milo découvrant son portrait et son sosie. Il faut noter aussi que, pour chaque sujet, on retrouve un descriptif, quand cela était possible, de la sculpture (nom, date, lieu, occupation...) à côté de celui du modèle.


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INFO CULTURE

Au Québec, retrouver son sosie antique âgé de 2000 ans Cliquez ici pour visionner la vidéo

©Catherine François / TV5MONDE

25 OCT 2018 Mise à jour 25.10.2018 à 18:10 par Catherine François

On dit que nous avons tous un sosie quelque part sur cette planète. Mais quand ce sosie a vécu il y a plusieurs milliers d'années, l'expérience est encore plus troublante et unique. C’est ce que viennent de vivre 25 personnes venues d’un peu partout dans le monde, une expérience fascinante qui fait l'objet d'une exposition présentée jusqu’en mai 2019 au Musée de la civilisation de Québec et baptisée : « Mon sosie a 2000 ans ». Dans une salle du musée, sous les ashs des photographes et les lentilles des caméras, le jeune Milo Desbiens, 11 ans, retire le masque qui recouvre ses yeux. Il découvre alors sa photo et celle de son sosie, la statue de Phasaël, un jeune Syrien de Palmyre. "Je trouve ça émouvant de voir ça, je n’aurais jamais pu croire que cela serait possible ", nous con e le jeune Milo. De l’autre côté de la salle, c'est un peintre de la région de Québec, Jean Potvin, qui réalise à quel point il ressemble à Démosthène, célèbre tribun d’Athènes : côte à côte il y a son portrait et celui de la statue antique. « C'est une belle exposition, c'est quelque chose de rare et inusité, et de me voir ici, je trouve ça spécial, c'est magni que, c'est très beau », déclare Jean Potvin.


Sosies antiques Au total, les portraits de 25 personnes et de leurs sosies antiques sont exposés. L’inauguration de l’exposition a été l’occasion de leurs rencontres o cielles. Et les sosies présents étaient ravis de cette expérience unique. Émilie Winckel, archéologue franco-luxembourgeoise, est sosie d’un masque qui représente une jeune femme égyptienne : « C'est très étrange, déjà de se voir en aussi grand en comparaison avec une statue orientale. On se rend compte que nos traits sont communs à plein de gens. C’est une belle surprise, surtout avec le métier que je fais. Et puis cette exposition est la preuve qu’on peut faire des choses dans les musées qui sont complètement différentes de ce qu'on fait d'habitude, qui sont plus ludiques, qui peuvent parler plus facilement à tout le monde. Un projet comme celui de ce musée sert à moderniser l'image qu'on peut avoir de ces statues antiques ».

Quand une égyptienne rencontre son sosie d'aujourd'hui, Émilie Winckel, archéologue Franco-luxembourgeoise. © Catherine François / TV5MONDE

Un avis partagé par Bertrand Mazeirat , conservateur au Musée d’art et d’histoire de Genève, il est aussi l’un des sosies exposés. Il parle d’une expérience étrange et déstabilisante : « Cette exposition me déstabilise parce qu'elle nous invite nous, professionnels du musée, à porter un regard plus sensible sur des oeuvres qu'on


a vraiment l'habitude de voir d'une manière documentaire, strictement historique. Et là c’est un format d'exposition qui renouvelle le genre ». Réjean Roy, un retraité de Québec, dit avoir aimé la séance de maquillage et de coiffure imposée aux 25 citoyens pour ressembler à leurs sosies antiques.

Un appel mondial Ce projet fou commence en 2016 en lançant un appel à tous partout dans le monde : envoyer sa photo à une plateforme numérique de jumelage. Plus de 108 000 personnes venues de partout dans le monde embarquent dans l'aventure - leurs photos en mosaïque sont d'ailleurs présentées dans la salle d'accueil de l'exposition. En parallèle, le Musée d'art et d'histoire de Genève et la Fondation Gandur pour l'Art de Genève prêtent une cinquantaine de leurs œuvres d'art antique. Un système de reconnaissance faciale entre alors en action : il permet de jumeler 25 citoyens et 25 œuvres d'art.

Ameer Raja, originaire de Montréal , est le sosie d'un Égyptien. © Catherine François / TV5MONDE

Entrer dans la peau de son sosie Et c’est au photographe québécois François Brunelle, fasciné depuis toujours par le phénomène des sosies, à qui on con e les séances photo des œuvres d’art et de leurs sosies.


« Mon dé a été de les amener à jouer un rôle, à devenir comme des comédiens pour ressembler, imiter, entrer dans la peau d'un personnage dont tout ce qu'on a c'est un portrait en pierre », explique le photographe. En parallèle, une équipe de professionnels qui créent des prothèses faciales du Centre hospitalier de Québec produit des masques des visages des sosies et des œuvres d'art, grâce à une technologie 3D et leur expertise de pointe. Ces masques sont partie prenante de l'exposition et ils mettent en relief les ressemblances des traits entre la personne et l'œuvre d'art. « Nous espérons que le public aura autant de plaisir à visiter cette exposition que nous en avons eu à la préparer », a déclaré François Brunelle lors de l'inauguration.

Une grande famille Le photographe a adoré ce concept de tracer des liens entre des personnages antiques et des gens d’aujourd’hui : « Il n’y a pas de différence, les Grecs, les Égyptiens, les Romains, ils étaient comme nous dans le fond ! On fait partie d'une grande famille, je trouve ça rassurant, on n'est pas tout seul, on n'est pas tout seul dans le temps, et cette exposition, c'est un voyage dans le temps ».

Portrait d'Annia Galeria Faustina, dite Faustine la Jeune, et de sa sosie Lisa Johnston, une cheffe cuisinière qui vit en Ontario. © Catherine François / TV5MONDE


Un voyage dans le temps, une autre façon d’admirer des œuvres d’art, une ré exion sur notre relation à l’image, à notre image, alors que les égoportraits ont envahi nos vies et nos écrans : cette exposition est tout cela en même temps. Elle pourrait bien voyager après son passage à Québec... Après tout, ces rencontres entre sosies d'hier et d'aujourd'hui transcendent siècles et frontières : elles sont universelles.

Catherine François

Mise à jour 25.10.2018 à 18:10









Métro (Montréal, QC), no. Vol. 18 n° 164 Culture, jeudi 25 octobre 2018 278 mots, p. 12

Le spécialiste des sosies Depuis 20 ans, le photographe François Brunelle mène une quête inusitée. Un peu partout dans le monde, il tente de réunir devant son objectif des inconnus à la ressemblance physique frappante. Au l du temps, celui qui partage une ressemblance certaine avec l'acteur Rowan Atkinson, mieux connu sous le nom de Mister Bean (même s'il aurait «préféré James Dean»), a photographié près de 250 duos pour son projet Je ne suis pas un sosie!

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«Je vois des ressemblances partout, je fais des connexions dans ma tête. C'est un peu une maladie», avoue-t-il. «C'est une œuvre artistique. Je ne suis pas un théoricien de l'image, un intellectuel. Tout ce que je peux faire, c'est essayer de partager ma fascination. Dans mon projet personnel comme dans cette exposition, ce qui est intéressant de voir, ce sont moins les ressemblances que les différences.» Cette collaboration avec le Musée de la civilisation est la première fois où il travaille avec des sosies du passé. Il en est ressorti complètement emballé. «Je suis entré en relation avec les artisans de l'époque, comme si je travaillais avec eux. J'appréciais l'œuvre et je tentais d'en retrouver l'esprit. Chaque sculpteur, qui est aussi un artiste, a donné sa propre interprétation de la personne. Un peu plus de noblesse, de méchanceté... C'est ce que je tentais de retrouver, raconte le photographe, amateur du noir et blanc. Je n'en revenais pas de l'intensité de certaines sculptures. La pierre semble vivante. Comment peut-on prendre de la roche et en faire quelque chose de vivant? C'est incroyable.»

Encadré(s) : Mon sosie a 2000 ans Au Musée de la civilisation de Québec Jusqu'au 12 mai 2019

















13/03/2019

Eureka

L'Actualité (site web)

Société, mercredi 15 août 2018 958 mots

Peu importe le domaine, nos loisirs ne se pratiqueront plus de la même façon d'ici quelques années. Voici un aperçu d'innovations qui les changeront... pour le meilleur ou pour le pire. Simon Diotte Peu importe le domaine, nos loisirs ne se pratiqueront plus de la même façon d'ici quelques années. Voici un aperçu d'innovations qui les changeront... pour le meilleur ou pour le pire. Présenté par 1. Quand la ville devient un jeu vidéo Réalité augmentée et virtuelle, vidéoprojection architecturale, expérience multisensorielle... Les nouvelles technologies, qui ne cessent de se perfectionner, transformeront les espaces urbains en jeux vidéos, une tendance que l'industrie du divertissement désigne comme la «ludi cation de la ville». Le but est de créer, en exploitant tout le potentiel de la ville intelligente (capteurs, échanges d'informations, traitement des données, etc.), des interactions entre le milieu urbain et ses habitants. « La ville de demain sera un vaste terrain de jeux », af rme Paul Arseneault, titulaire de la Chaire de tourisme Transat de l'École des sciences de la gestion de l'UQAM. 2. La démocratisation du vélo « Qu'est-ce que tu as fait en n de semaine ? -- Rien de bien forçant. J'ai pédalé 300 km pour prendre un peu d'air. » Pfft ! rien de plus facile avec l'arrivée des vélos à assistance électrique, la vague qui déferle sur le monde du cyclisme. À chaque coup de pédale, un moteur décuple votre puissance. Déjà, ce vélo qui carbure aux électrons et dont l'autonomie dépasse les 100 km fait sensation en Europe pour les trajets entre la maison et le boulot. Bientôt, prédisent des experts, ils métamorphoseront les balades du dimanche, car avec une telle bécane, on ne craint plus les côtes, le vent de face et la fatigue du retour ! « Les prochaines générations de vélos auront une plus grande autonomie, intégreront encore mieux le moteur à la monture, ce qui améliorera l'expérience, et se vendront à meilleur prix », af rme Jacques Sennéchael, rédacteur en chef du magazine Vélo Mag. Actuellement, un cycliste doit investir plus de 2 000 dollars pour un tel engin. Cependant, des municipalités comme Laval offrent désormais des subventions. D'autres pourront suivre. La démocratisation du Tour de France, ça commence maintenant. Plein écranPhoto : iStock3. Des musées aussi cool que le cinéma Visiter un musée, c'est pour beaucoup de gens le summum de l'ennui, mais ça devrait changer. Le numérique fera revivre comme jamais le patrimoine et l'histoire. Dans les musées de demain, on visitera les salles en compagnie de guides virtuels animés capables de répondre à nos questions, on plongera dans un univers parallèle où il sera possible d'interagir avec les oeuvres, on vivra des expériences immersives qui nous


Transporteront à d'autres époques... Les possibilités sont illimitées. L'expérience muséale se transforme déjà. Un exemple : le Musée de la civilisation de Québec présentera cet automne Mon sosie a 2 000 ans, une exposition de photos de nos contemporains qui présentent une ressemblance troublante avec des bustes antiques, ce qui crée un rapport personnalisé et inédit avec l'art. Résultat : le visiteur ne sera plus passif dans les longs corridors des musées, mais partie prenante de l'exposition. Cette révolution, estiment certains muséologues, rendra les collections et les expositions plus accessibles à un public qui ne possède pas nécessairement tous les codes pour comprendre l'art, l'histoire ou l'archéologie. À lire aussi:Les 25 innovations qui vont changer nos vies 4. Jouer par la pensée L'ère de la manette de jeu tire à sa n. Dans un avenir pas si lointain, on commandera les jeux électroniques ou les applications uniquement par la pensée. Fini les tendinites, bonjour les maux de tête (peut-être) ! Une jeune entreprise Internet américaine, Neurable, a déjà inventé l'interface cerveau-machine associée à un casque de réalité virtuelle. Nul besoin d'injecter une puce dans le cerveau, cet outil utilise des capteurs qui détectent et interprètent les ondes cérébrales. Ces jeux vidéos vont-ils ramollir ou muscler le cerveau ? Matière à débats. Plein écranUn joueur teste l'interface cerveau-machine de Neurable (Photo : Youtube) 5. À chacun son coach L'entraîneur du club de hockey Canadien, Claude Julien, aura de la concurrence. Dans un proche horizon, les athlètes récréatifs qui pratiquent la course à pied, le soccer, le yoga ou toute autre discipline pourront béné cier des conseils personnalisés de plus en plus poussés d'un entraîneur virtuel. Des capteurs insérés dans le t-shirt, les chaussures ou encore dans la raquette de tennis ainsi que l'inévitable montre au poignet recueilleront les indicateurs biométriques de l'athlète et analyseront sa technique. « Nous explorons la possibilité de recueillir de nouvelles données, comme le taux de glycémie, le degré d'hydratation et l'accumulation d'acide lactique, avec des méthodes non invasives. Ensuite, des applications interpréteront l'ensemble des données pour proposer des programmes d'entraînement sur mesure », explique Mark Pavsek, vice-président et directeur général de Polar, un fabricant d'origine nlandaise qui se spécialise dans les montres d'entraînement. PILOTEZ LE FUTUR LE TOUT PREMIER BMW i8 ROADSTER. La BMW i8 Roadster est, jusque dans son plus menu détail, le parfait porte-étendard de la conception avantgardiste que nous priorisons chez BMW. Ses lignes futuristes expriment une esthétique hautement dynamique, qui coupe le souf e du connaisseur avant même qu'il n'enfonce l'accélérateur. Au premier coup d'oeil, ce sont ses imposantes portières en élytre en bre de carbone légère qui font la plus grande impression. L'avant, très athlétique, af rme èrement son unicité avec ses phares LED doublés des Air Curtains redessinés, mais garde des airs de famille en arborant l'iconique double calandre BMW. Sa distinctive Black Belt prend naissance sur le capot et s'allonge jusqu'à l'arrière du véhicule, venant accentuer la silhouette compacte de la voiture. Quant au design Stream ow, il permet l'écoulement optimal du ux d'air, prodiguant un aérodynamisme insurpassable. La BMW i8 Roadster constitue un mariage idéal entre fonctionnalité et splendeur, parfaitement combinées pour vous offrir, ultimement, une incomparable liberté.


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