Promusica revue de presse

Page 1

Ros emonde

CLI ENT:: CLIENT Société Pro J OURS DEMusica LATERRE datedel’ événement: 22AVRI L201 2 ROSEMONDE COMMUNICATIONS Service des relations publiques et de presse

C : 514-458-8355 B : 514.819.9023

100 - 426, rue Sainte-Hélène Montréal, Québec, Canada H2Y 2K7


COMMUNIQUÉ P O U R D I F F U S I O N I M M É D I AT E

Queyras et Melnikov de retour à Montréal Le violoncelliste Jean-Guihen Queyras et son complice, le pianiste Alexander Melnikov présente des œuvres de Beethoven, Debussy et Chopin au Théâtre Maisonneuve le lundi 30 janvier 2017, à 20 h.
 MONTRÉAL. Mercredi 18 janvier 2017. Le violoncelliste Jean-Guihen Queyras revient à Montréal, sa ville natale, pour un concert de sonate pour violoncelle et piano avec le pianiste d’origine russe Alexander Melnikov. Né à Montréal, Jean-Guihen et sa famille quittent le Québec pour l’Algérie où son père y avait été muté, puis en Provence, où il vécût jusqu’à l’âge de 17 ans. Après le Conservatoire de Lyon, il s’est perfectionné à la Hochschule de Fribourg où il y enseigne depuis 2011. France Musique dit de son dernier disque «Thraces»: «cet opus ouvre les portes de territoires musicaux inédits. Au croisement de la recherche contemporaine, de l’improvisation et des musiques traditionnelles de Méditerranée, un même esprit souffle, puissant, irrésistible». Moscovite de naissance, Alexander Melnikov quant a lui a interprété à l’âge de 12 ans le Premier concerto de Rachmaninov. Ses rencontres avec Sviatoslav Richter comptent parmi les influences qui l’ont le plus marqué au niveau classique. À l’âge de dix-huit ans, il s’est engagé de façon intensive dans la pratique des instruments historiques et, depuis, se produit volontiers et souvent au pianoforte. En parlant de son dernier disque de sonates de Prokofiev, la critique Holly Harris a dit: «Le réputé pianiste né à Moscou, propose une prestation nette et précise de l’œuvre en quatre mouvements, allant des syncopes hérissées et dentelées du Scherzo à un Andante plus lugubre et introspectif.» Alexandre Melnikov a déjà joué avec l'Orchestre national de Russie, le Tokyo Philharmonic (dirigé par Mikhaïl Pletnev), le Gewandhaus de Leipzig et l'Orchestre de Philadelphie (dirigé par Charles Dutoit), les Orchestres philharmoniques de Rotterdam (dirigé par Valeri Guerguiev) et de Saint-Pétersbourg, l'Orchestre royal du Concertgebouw d'Amsterdam, le BBC Symphony Orchestra, le BBC Philharmonic, le Philharmonique de Prague (dirigé par Jiří Bělohlávek). Si Alexandre Melnikov se produit régulièrement en récital dans les grandes salles et dans les festivals internationaux, il se produit tout aussi souvent en musique de chambre. Le plus récent enregistrement des deux complices où ils interprètent des sonates pour violoncelle de Beethoven a été salué chaudement par la critique. Le réputé journal anglais, The Gardian en a dit que «L’alliance de Queyras avec le pianiste russe Alexander Melnikov est parfaite: tous les deux sont des chambristes sensibles et à l’écoute, attentifs aux couleurs et aux détails, jamais excessifs». Grâce à une collaboration entre ProMusica et l'OSM voilà une occasion à saisir pour les Montréalais !

#1


PROGRAMME

Jean-Guihen Queyras, violoncelle; Alexander Melnikov, piano BEETHOVEN DEBUSSY CHOPIN

Sonate pour violoncelle et piano en sol mineur, op. 5 no 2 Sonate pour violoncelle et piano no 3 en la majeur, op. 69 Sonate pour violoncelle et piano en ré mineur Sonate pour violoncelle et piano, op. 65

BILLETS

www.placedesarts.com - 514-842-2112 ----- 30 ----Source : ProMusica Médias : Rosemonde Communications – Rosemonde Gingras (514) 458-8355 rosemonde@rosemondecommunications.com

!

#2


PRESS RELEASE F O R I M M E D I AT E R E L E A S E

Queyras and Melnikov back in Montréal Cellist Jean-Guihen Queyras and his partner, pianist Alexander Melnikov presents works by Beethoven, Debussy and Chopin at Théâtre Maisonneuve Monday, January 30 2017, 8 pm.
 MONTRÉAL. Wednesday January 18, 2017. Cellist Jean-Guihen Queyras returns to the city of his birth Montréal, for a concert of sonatas for cello and piano with Russian-born pianist Alexander Melnikov. Born in Montreal, Jean-Guihen and his family leave for Algeria where his father had been posted, then end up in Provence where he lived until age 17. Following studies at the Conservatoire de Lyon, he studies at the Freiburg Hochschule für Musik, where he teaches since 2011. Composer Robert Hugill says of his latest recording “Thraces”: “Each of the performers brings something to the mix, so that each gets solo moments, and each contributes specific repertoire. […] And Queyras plays Lutoslawski and Widman, these two might at first stand out but their use of pitch variations and sheer inventiveness make them fit in remarkably well. What you get overall is the sense of the performers curiosity and willingness to bend flexibly to different traditions, combining the two.” For his part, Moscow-born Alexander Melnikov first played Rachmaninoff’s First Concerto at age 12. His meetings with Sviatoslav Richter made an indelible mark and influenced his outlook of the classical world. At age 18, he intensely gets involved with historical performance practice and since then, performs gladly and often on the pianoforte. Speaking of his latest recording of Prokofiev Sonatas, reviewer Holly Harris says: “the acclaimed, Moscow-born pianist delivers a crisp realization of the four-movement work, ranging from bristling, jagged syncopations during its Scherzo section to a more lugubrious, introspective Andante.” Alexander Melnikov has been heard with the Russian National Orchestra, the Tokyo Philharmonic (conducted by Mikhaïl Pletnev), the Leipzig Gewandhaus and the Philadelphia Orchestra (under Charles Dutoit), the Rotterdam (under Valery Gergiev) and St Petersburg Philharmonic, Amsterdam’s Royal Concergebouw Orchestra, the BBC Symphony Orchestra, the BBC Philharmonic, the City of Prague Philharmonic Orchestra (under Jirí Belohlávek). As much as he gives recitals in great concert halls and international festivals, Melnikov is also comfortable in concerts of chamber music. The duo's recent recording of the Beethoven cello sonatas has met with critical acclaim, and, according to the newspaper The Guardian: “[their] partnership […] is an ideal match: both are sensitive, responsive chamber musicians, alert to colour and detail, never excessive.” Thanks to a collaboration between ProMusica and the OSM, this is an not-to-miss opportunity for Montrealers!

!1


PROGRAMME

Jean-Guihen Queyras, cello; Alexander Melnikov, piano BEETHOVEN DEBUSSY CHOPIN

Sonata for cello and piano in G minor, op. 5 no 2 Sonata for cello and piano no 3 in A major, op. 69 Sonata for cello and piano in D minor Sonata for cello and piano, op. 65

TICKETS

www.placedesarts.com - 514-842-2112 ----- 30 ----Source : ProMusica Media : Rosemonde Communications – Rosemonde Gingras (514) 458-8355 rosemonde@rosemondecommunications.com

!2






30/01/2017

TCÂ Media


CRITIQUE CLASSIQUE

L’art de la communion 31 janvier 2017 | Christophe Huss | Musique

Photo: Molina visuals Alexander Melnikov et Jean-Guihen Queyras

Pro Musica rend un digne hommage à son ancien, et remarquable, directeur artistique Pierre Rolland avec cette série au Théâtre Maisonneuve qui porte son nom et nous fait retrouver un petit rituel du « lundi musical » perdu à tort. Après le surprenant récital de Lukas Geniusas, le duo QueyrasMelnikov a répondu à toutes les attentes… et même plus. Je ne peux qu’adhérer à l’opinion exprimée lundi dans le courrier des lecteurs, posant la question « l’ovation est-elle le signe d’un réel enchantement ? » Cela fait belle lurette que non. Dans le milieu musical, Montréal est connu comme la place où le monde se lève quasi systématiquement pour tout


et n’importe quoi. Par contre, il y a des signes d’une vraie adhésion et d’une vraie émotion qui ne trompent pas. On peut parler du silence dans la salle, une ouverture des auditeurs, sorte d’aiguisage de l’écoute. Lorsqu’on en arrive à ce que personne n’ose se racler la gorge entre les mouvements il y a fort à parier que l’on est en train de vivre collectivement quelque chose de grand. C’est ce qui s’est passé lundi au Théâtre Maisonneuve entre Jean-Guihen Queyras, Alexander Melnikov et le public. Et pour cause : il s’agissait de scruter des nuances subtiles et souvent infinitésimales des musiciens. Dans Beethoven, les protagonistes s’ingéniaient à prolonger sur leur instrument les nuances créées par leur comparse. Quel tact de Queyras, quel toucher de Melnikov ! Souvent, les lecteurs me témoignent du bonheur de m’avoir lu mettre des mots sur leurs émotions, expliquer pourquoi tel concert était formidable. Je dois avouer que pour décrire le concert de lundi les mots me manquent. Peut-être l’esprit était ailleurs, peut-être, justement, à ce degré de raffinement, de distinction, de perfection instrumentale et d’émotion, il n’y a rien à ajouter, rien à justifier. À quoi bon invoquer des extinctions de mouvements lents sorties de nulle part (Chopin) ou des textures rares (Debussy) ? Chacun sait bien qu’il s’est retrouvé au bon moment au bon endroit pour communier en musique. La vraie. En guise de rappel, les interprètes ont dédié aux victimes de la fusillade de Québec le mouvement lent de la sonate de Rachmaninov. Pro Musica Récital Jean-Guihen Queyras (violoncelle) et Alexander Melnikov (piano). Beethoven : Sonates pour violoncelle et piano no 2 et 3. Debussy : Sonate pour violoncelle et piano. Chopin : Sonate pour violoncelle et piano. Théâtre Maisonneuve, lundi 30 janvier 2017.





PREMIER CONCERT À MONTRÉAL 5DÉCEMBRE 2016

Né à Moscou en 1990, Lukas Geniušas a commencé à étudier le piano à l’âge de cinq ans à la faculté préparatoire de l’école de musique Chopin de la capitale russe, où il a passé son diplôme avec grande distinction en 2008.

LUKAS GENIUŠAS

Le fait qu’il soit né dans une famille de musiciens a tenu un rôle prépondérant dans l’éducation musicale de Lukas, qui a su profiter des conseils avisés de sa grand-mère, Vera Gornostaeva, une éminente enseignante qui était professeure au conservatoire de Moscou.

« Alors que ses collègues musiciens déploient beaucoup d’efforts pour charmer leur entourage, y compris l’industrie de la musique dans son ensemble, Monsieur Geniušas s’est engagé dans une mission

combien plus sérieuse, soit la recherche obsédante d’un style de performance qui soit en phase avec l’esprit du siècle et indubitablement moderne. »

‒ Hebdomadaire russe Kommersant

PRÉSENTÉ PAR PROMUSICA

Son épanouissement musical précoce a permis à Lukas de remporter le concours de piano Gina-Bachauer en Utah et la médaille d’argent du Concours international de piano Frédéric-Chopin en 2010. Deux années plus tard, il a mérité le prix du Concours international allemand de piano à Francfort-sur-le-Main. En 2015, il a reçu la médaille d’argent de la quinzième édition du Concours Tchaïkovski à Moscou. Déjà, Lukas a partagé la scène avec de nombreux orchestres, dont l’orchestre symphonique de Hambourg, l’orchestre symphonique de Duisbourg, l’orchestre symphonique écossais de la BBC, l’orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg, Kremerata Baltica, l’Orchestre du Théâtre Mariinsky, l’orchestre N O M A Dsymphonique IC | 24 philharmonique de Varsovie et l’orchestre de Birmingham sous la direction de chefs tels que Valery


PREMIER CONCERT À MONTRÉAL 5DÉCEMBRE 2016

LUKAS GENIUŠAS "Auréolé de son deuxième prix au redoutable concours

Tchaïkovski, Lukas Geniusas a cassé la baraque. Standing ovation pour ce jeune Moscovite qui a tenu le public en haleine avec des sonates de Brahms et de Beethoven, trois burlesques de Bartok, la fantaisie, des mazurkas et études de Chopin. Un programme virtuose qui exige de solides moyens. Comme de plus en plus de jeunes pianistes, Geniusas déploie une virtuosité époustouflante. Mais ce passionné de cyclisme possède une maturité impressionnante pour ses 25 ans. Son jeu délié, son discours dense ouvrent les horizons de paysages inconnus où le public le suit, esbaudi par une telle intelligence musicale. Il est de la race des Kissin et des Sokolov !" ‒Le progrès.fr

PRÉSENTÉ PAR PROMUSICA

Gergiev, Mikhail Pletnev, Andrey Boreyko, Saulius Sondeckis, Dmitry Sitkovetsky, Antoni Wit, Rafael Payare, Roman Kofman et Dmitry Liss pour n’en nommer que quelques-uns. Sa carrière internationale a conduit Lukas vers des salles et des festivals prestigieux du monde entier, dont les festivals de musique de la Rheingau, de la Ruhr et de Lockenhaus, l’Auditorium du Louvre et Wigmore Hall, sans compter d’importants engagements en Russie et en Amérique du Sud.

Au cours de la saison 2016-2017, il effectuera son retour à la Sala Verdi à Milan, au Festival international de piano de La Roque d’Anthéron, au Mariinsky III et à la grande salle du conservatoire de Moscou en plus de faire ses débuts au Verbier Festival, à la Société Pro Musica de Montréal et dans le cadre des récitals de la Phillips Collection à Washington. Parmi les temps forts de sa prochaine saison notons ses prestations en compagnie de Charles Dutoit et de l’orchestre symphonique de Singapour, de l’orchestre philharmonique du Japon sous la direction d’Alexander Lazarev à Yokohama, de l’orchestre symphonique de Toronto et de l’Orchestre Philharmonique de Radio France. NOMADIC | 24


PREMIER CONCERT À MONTRÉAL 5DÉCEMBRE 2016

LUKAS GENIUŠAS "On peut augurer qu’il se passera très peu de temps avant que le nom de Lukas Geniušas s’inscrive haut, voire très haut, dans le monde des pianistes." http://www.resmusica.com/2016/01/14/lukasgeniusas-etoile-montante-du-piano/ ‒ Resmusica.com

PRÉSENTÉ PAR PROMUSICA

Les goûts de Lukas en matière musicale sont éclectiques. Il s’intéresse à un large éventail de styles, de la musique baroque aux œuvres de compositeurs contemporains. Son répertoire varié compte l’ensemble des concerti pour piano de Beethoven aussi bien que le recueil de morceaux pour piano Ludus Tonalis de Paul Hindemith. En outre, il manifeste un vif intérêt pour le répertoire russe et, plus particulièrement, les œuvres de Tchaïkovsky, Prokofiev et Rachmaninoff. Grand amateur de musique de chambre, Lukas est un interprète très curieux qui aime apprivoiser les nouvelles œuvres de compositeurs contemporains et faire revivre les compositions qui sont rarement données en récital. À 15 ans, il a reçu une bourse destinée aux jeunes talents de la Fédération de Russie et, deux années plus tard, il a touché une bourse accordée aux jeunes les plus talentueux du XXIe siècle. Depuis, Lukas a récolté des éloges et des prix en reconnaissance de son talent dans sa Lithuanie natale, où il se produit souvent en concert et où il jouit d’une reconnaissance exceptionnelle. Depuis 2015, Lukas est l’un des protagonistes du projet de mécénat Looking at the stars réalisé à Toronto qui vise à faire résonner la musique classique à l’intérieur d’établissements tels que les prisons, les hôpitaux et les refuges dont les pensionnaires n’ont pas la possibilité de se rendre dans uneNsalle O M Ade D Iconcert. C | 24 Traduction française de Jean-Robert Saucyer


COMMUNIQUÉ POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

PROMUSICA PRÉSENTE LA « NOUVELLE PERLE DU PIANO RUSSE » "

Montréal. Lundi 14 novembre 2016. Pour son premier concert de la série Pierre Rolland, Pro Musica convie les mélomanes à enfin entendre à Montréal le jeune pianiste russe de renom international, Lukas Geniušas. -

Récipiendaire de nombreux prix, dont la médaille d argent au concours international de piano Tchaïkovski de Moscou, la référence absolue, en 2015, Lukas s est déjà produit avec de nombreux orchestres de même que dans des salles et des festivals prestigieux à travers le monde. ’

Lukas Geniušas incarne à merveille la relève de ce que la tradition russe du piano nous offre de plus exceptionnel depuis un siècle et demi : le piano comme un art, l interprétation comme un don de soi, le concert comme un engagement sans complaisance au service de la musique. ’

Son premier récital à Montréal s annonce comme un rendez vous incontournable. Qualifié de l un des plus fascinants pianistes de la jeune génération , Lukas vous invite à redécouvrir la magie des études de Chopin, les contrastes des préludes de Rachmaninov et l ambiance expressive de Prokofiev. Avec Lukas, la musique parle et s anime avec éclat et NOMADIC | 24 maturité. ’

-

« ’

»

THÉÂTRE MAISONNEUVE LE LUNDI 5 DÉCEMBRE, À 20 H. WWW.PLACEDESARTS.COM 514-842-2112


PREMIER CONCERT À MONTRÉAL 5DÉCEMBRE 2016

PROGRAMME

Frédéric Chopin 1810 1849 (

-

)

24 Études op. 10 et op. 250

Opus 10 · no 1 en do majeur 02:09 (

)

· no 2 en la mineur 01:25 (

)

· no 3 en mi majeur 04:17 (

)

· no 4 en do dièse mineur 02:03 (

Lukas Geniušas, piano Série Pierre­Rolland

)

· no 5 en sol bémol majeur 01:53 (

)

· no 6 en mi bémol mineur 04:02 (

)

· no 7 en do majeur 01 :38 (

)

· no 8 en fa majeur 02:34 (

)

· no 9 en fa mineur 02:17 (

PRÉSENTÉ PAR PROMUSICA

)

NOMADIC

|

24


PREMIER CONCERT À MONTRÉAL 5DÉCEMBRE 2016

· no 10 en la bémol majeur 02:11 (

)

· no 11 en mi bémol majeur 03:05 (

LUKAS GENIUŠAS

)

· no 12 en do mineur 2:49 (

)

Opus 25 · no 1 en la bémol majeur 02:43 (

)

· no 2 en fa mineur 01:48 (

)

· no 3 en en fa majeur 01:48 (

)

· no 4 en la mineur 01:43 (

)

· no 5 en mi mineur 3:29 (

)

· no 6 en sol dièse mineur 2:09 (

)

· no 7 en do dièse mineur 05:15 (

)

· no 8 en ré bémol majeur 01:07 (

PRÉSENTÉ PAR PROMUSICA

)

NOMADIC

|

24


PREMIER CONCERT À MONTRÉAL 5DÉCEMBRE 2016

LUKAS GENIUŠAS

· no 9 en sol bémol majeur 01:05 (

)

· no 10 en si mineur 03:38 (

)

· no 11 en mi bémol majeur 03:59 (

)

· no 12 en do mineur 2:4 (

)

Intermission-----

-----

Serge Rachmaninov 1873 1943 (

-

)

Préludes op. 32 · no 10 en si mineur 05:24 (

)

· no 11 en si majeur 02:18 (

)

· no 12 en sol dièse mineur 02:27 (

)

· no13 en ré bémol majeur 05:09 (

PRÉSENTÉ PAR PROMUSICA

)

NOMADIC

|

24


PREMIER CONCERT À MONTRÉAL 5DÉCEMBRE 2016

LUKAS GENIUŠAS

Serge Prokofiev 1891 1953 (

-

)

Sonate no 2 op. 14 1. Allegro ma non troppo 05:31 (

)

2. Scherzo. Allegro marcato 01:55 (

)

3. Andante 04:34 (

)

4. Vivace 04:23 (

PRÉSENTÉ PAR PROMUSICA

NOMADIC

|

24


"Le Lituanien Lukas Geniušas, né à Moscou, incarne à merveille la relève de ce que la tradition russe du piano nous offre de plus exceptionnel depuis un siècle et demi.….fait de Lukas Geniušas l’un des plus fascinants plus pianistes de la jeune génération." -Unidivers.fr

"At 25, Geniušas plays with a prizewinner’s brilliance, yet with a mature ability to recreate a work’s architecture, and an expressiveness that doesn’t overtly draw attention to itself." -Theguardian.com "… le grand enfant, nouvelle perle du piano russe, s’est à son tour fait un nom. Sa grand-mère, son grand-père chef d’orchestre renommé, sa mère professeur réputée du conservatoire de Moscou, et son père célèbre pianiste  : toute cette famille musicienne russo-lituanienne n’a cessé de l’entourer depuis qu’il a commencé, à l’âge de 5 ans. (....) Son enregistrement Emancipation of consonance (Melodia), avec des pièces de Valery Arzoumanov, Leonid Dessiatnikov et Vladimir Riabov, trois auteurs contemporains russes, est d’ailleurs une pure merveille. " -La croix.com

MÉDIAS

Rosemonde Gingras ROSEMONDE COMMUNICATIONS 514.458.8355 rosemonde@rosemondecommunications.com


Lukas Geniušas : itinéraire d’un prodige Publié par Léa Arthémise le Ven. 2 décembre 2016 à 11h00 - Contenu sponsorisé Musique, Lukas Geniušas, Musique baroque, Musique classique, Place des Arts, Portrait, Théâtre Maisonneuve

Le très jeune pianiste russe Lukas Geniušas fera vibrer le public du Théâtre Maisonneuve le 5 décembre 2016. Retour sur l’itinéraire d’un prodige du piano, pour la toute première fois en visite à Montréal à l'invitation de la Société Pro Musica.

C’est à Moscou, sa ville de naissance, que Lukas Geniušas découvre son instrument de prédilection, le piano. Issu d’une famille de musiciens, il entre à l’âge de 5 ans à la faculté préparatoire de l’école de musique Chopin, d’où il sortira auréolé d’un diplôme avec grande distinction en 2008. Faisant preuve d’une précocité stupéfiante et d’une rigueur saisissante, Lukas remporte le concours de piano Gina-Bachauer en Utah et la médaille d’argent du Concours international de piano Frédéric-Chopin en 2010. Il enchaîne les récompenses, avec le prix du Concours international allemand de piano à Francfort-sur-le-Main, et la médaille d’argent de la quinzième édition du très prestigieux Concours Tchaïkovski à Moscou en 2015. Depuis, il parcourt et enchante les salles et festivals du monde entier. Il a notamment participé aux festivals de musique de la Rheingau, de la Ruhr et de Lockenhaus, et investi l’Auditorium du Louvre et le Wigmore Hall. On le retrouvera au cours de la saison 2016-2017 à la Sala Verdi à Milan, au Festival international de piano de La Roque d’Anthéron, au Mariinsky III et à la grande salle du conservatoire de Moscou. Il effectuera ses débuts au Verbier Festival et dans le cadre des récitals de la Phillips Collection à Washington. Il partagera également la scène avec Charles Dutoit et de l’orchestre symphonique de Singapour, de l’orchestre philharmonique du Japon sous la direction d’Alexander Lazarev à Yokohama, de l’orchestre symphonique de Toronto et de l’Orchestre Philharmonique de Radio France.

Lukas Geniušas a eu l’occasion de jouer avec de nombreux orchestres, comme l’orchestre symphonique de Hambourg, l’orchestre symphonique de Duisbourg, l’orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg, Kremerata Baltica, l’Orchestre du Théâtre Mariinsky, l’orchestre philharmonique de Varsovie ou l’orchestre symphonique de Birmingham, sous la direction d’un certain nombre de chefs prestigieux comme Valery Gergiev, Mikhail Pletnev ou encore Andrey Boreyko. Animé par une insatiable curiosité pour la musique, Lukas Geniušas s’intéresse à un large éventail de styles musicaux, soucieux de partager et d’insuffler une énergie nouvelle à des œuvres méconnues. Son important répertoire s’étire des œuvres baroques à celles des compositeurs contemporains, en passant par l’ensemble des concerti pour piano de Beethoven, les œuvres


de Tchaïkovsky, Prokofiev et Rachmaninov ou encore le recueil de morceaux pour piano Ludus Tonalis, de Paul Hindemith.

Concert présenté le 5 décembre 2016 à 20h00 au Théâtre Maisonneuve de la Place des arts à l'initiative de la Société Pro Musica


Sorties_

Lukas Geniušas au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts le 5 décembre 2016 Le jeune prodige russe à Montréal pour un soir seulement! Publié le 2 décembre 2016 par Emilie Matthews

L

Crédit photo : Gracieuseté Rosemonde Communications

ukas Geniušas interprétera quelques-unes des œuvres les plus impressionnantes et intemporelles de Chopin, Prokofiev et Rachmaninoff le lundi 5 décembre au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts. Cet artiste doté d’un talent exceptionnel baigne dans la musique classique depuis ses cinq ans. Il le prouve aisément entre ses récitals et prix accumulés, plus prestigieux les uns que les autres. Un régal auditif garanti! Sa famille entière a consacré sa vie à la musique. Son père, Petras Geniušas, est pianiste, et sa mère, Xennia Knorre, est professeure au Conservatoire de Moscou. La musique a toujours été omniprésente chez les Geniušas. Lukas s’est mis au piano dès qu’il eut cinq ans à l’École de musique Frédéric-Chopin de Moscou. Ensuite, il a fréquenté le Conservatoire de Moscou. Sa grand-mère, la célèbre Vera Gornostaeva, y était sa professeure, et sera à jamais l’une des personnes qui a le plus profondément marqué sa carrière «C’était une des meilleures professeures de son époque», a-t-il affirmé en entrevue. À quinze ans, il obtient une subvention fédérale de «Jeune talent», suivie deux ans plus tard de celle de la «Jeunesse surdouée du vingt et unième siècle». Il a remporté le deuxième prix du Concours international de piano Frédéric-Chopin, en 2010, qui a lieu tous les cinq ans depuis 1927, et qui est réservé aux pianistes qui jouent en solo. Lukas a également obtenu la médaille d’argent du Concours Tchaïkovski, qui a lieu tous les quatre ans depuis 1958. Tous deux sont parmi les plus illustres, difficiles, et anciens concours de piano au monde. Remporter le deuxième prix pour chacun est époustouflant à son âge. Mais ce n’est pas là que s’arrêtent ses succès: il a joué avec l’Orchestre symphonique de Birmingham, l’Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg, l’Orchestre philharmonique de Varsovie, l’Auditorium du Louvre, ainsi qu’au Festival de Ruhr, parmi d’autres lieux et orchestres d’une renommée internationale. Plus récemment, il a participé au Festival International de Piano de la Roque d’Anthéron et au Verbier Festival. Grâce à la Société Pro Musica, Lukas Geniušas va se donner en concert au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts ce lundi 5 décembre à 20h. L’organisation poursuit sa mission de promouvoir la musique de chambre à Montréal et d’en donner le goût à la plus jeune génération depuis 1948. C’est la toute première fois que le Russo-Lituanien de seulement 26 ans découvre le Québec! C’est aussi le premier concert de la série Pierre-Rolland de la Société Pro Musica, qui offre quatre grands concerts cette saison. Lukas Geniušas nous offre un programme éclectique au sein duquel il


interprétera quelques œuvres de trois compositeurs d’une importance colossale: les «24 Études, Opus 10» et «Opus 25» de Chopin, la «Sonate no. 2, Opus 14» de Prokofiev et, enfin, les «Préludes Opus 32, nos. 10, 11, 12 et 13» de Rachmaninoff. Frédéric Chopin, l’un des compositeurs les plus mémorables de la période romantique, a été l’un des musiciens les plus influents de l’éducation musicale de Lukas Geniušas. En tant qu’étudiant d’un étudiant de Henry Neuhaus, qui avait remarquablement maîtriser l’interprétation unique de la musique de Chopin, «il était impossible de ne pas être influencé par ce style qui est rapidement devenu mon préféré». Ses «24 Études Opus 10» et «Opus 25», composées entre 1834 et 1837, sont dédiées à son grand ami et collègue Franz Liszt. L’œuvre témoigne de sa technique du doigté et de sa spontanéité inégalée.

#TCH15 - Piano Round 1: Lukas Geniušas

Rachmaninoff créa les «Préludes Opus 32» en 1911, qui constituent le dernier cycle de ses vingtquatre Préludes. C’est un petit hochement de tête à Chopin qu’il admirait beaucoup et qui en avait lui aussi composé vingt-quatre. Chacun des quatre préludes que Lukas Geniušas jouera est unique, un menu musical oscillant entre des sentiments passionnés et austères. Prokofiev, «l’Artiste du Peuple» avant-gardiste, admirait beaucoup Rachmaninoff. Sa «Seconde sonate Opus 14», composée en 1914, contient l’essence de son style, jouant sur la dissonance et le chromatisme, entraînant rapidement le public entre des émotions sombres et d’autres, très vives. C’est une œuvre qui semble éclater de mille sons et couleurs, tout en préservant une impeccable harmonie. «Selon moi, Prokofiev et Rachmaninoff sont les meilleurs compositeurs du vingtième siècle. Ils sont très différents l’un de l’autre, mais ils partagent une beauté, une profondeur et une unicité de la musique russe». Son emploi du temps pour l’année qui s’en vient est très chargé… Un de ses projets qui lui tient le plus à cœur est celui de «Looking at the Stars», basé à Toronto. C’est un projet unique qui permet à Lukas de se donner en concert dans des prisons et des hôpitaux depuis 2015. Sinon, il a prévu une tournée de concerts avec l’Orchestre symphonique de Singapour, où il jouera avec Charles Dutoit ainsi qu’avec l’Orchestre philharmonique du Japon, où il jouera avec Alexander Lazarev, sans oublier un passage à la Scala Verdi de Milan et au Théâtre Mariinsky (parmi bien d’autres!). Pour Lukas Geniušas, la musique est bien plus qu’un moyen de se divertir et de passer un moment agréable: «Le rôle le plus important de la musique est de provoquer une variété d’émotions positives qui aide la personnalité à progresser et à grandir. Ce n’est pas seulement un plaisir, mais un moyen de se développer en tant que personne». Les mouvements de ses doigts et les expressions de son visage révèlent la passion qu’il éprouve à l’égard de son métier, et l’ardeur avec laquelle il souhaite la partager.

Ne ratez surtout pas l’occasion d’assister au récital d’un des pianistes les plus prodigieux de notre époque! Pour en savoir davantage ou pour acheter vos billets en ligne, visitez le www.placedesarts.com/spectacles/lukasgeniusas.


Emilie Matthews Collaboratrice Étudiante à l’UQÀM en communication et marketing, Émilie est passionnée de cinéma et de musique électronique expérimentale.

L'événement en photos Par Gracieuseté Rosemonde Communications


MontrĂŠal

777785520/

*


Le pianiste moscovite Lukas Geniusas, auréolé du 2e Prix du Concours Chopin 2010 et 2e Prix du Concours Tchaïkovski 2015, se produit, ce lundi, pour la première fois en concert au Québec. Le récital Pro Musica au Théâtre Maisonneuve à 20 h comprend notamment les Études op. 10 et 25 de Chopin. Renseignements : 514 845-0532.








Lukas Geniusas ce soir à Montréal 5 décembre 2016 | Le Devoir | Musique

Le pianiste moscovite Lukas Geniusas, auréolé du 2e Prix du Concours Chopin 2010 et 2e Prix du Concours Tchaïkovski 2015, se produit, ce lundi, pour la première fois en concert au Québec. Le récital Pro Musica au Théâtre Maisonneuve à 20 h comprend notamment les Études op. 10 et 25 de Chopin. Renseignements : 514 845-0532.




À L'AFFICHE

Musique classique – Moments d’éternité au Théâtre Maisonneuve

pieuvre.ca À LA UNE VOUS ÊTES ICI:

CULTUREL Accueil

»

Culturel

POLITIQUE

»

Musique / Opéra

SCIENCE / ENVIRONNEMENT

»

SOCIÉTÉ

TECHNO / JEUX

ENGLISH CONTENT

Musique classique – Moments d’éternité au Théâtre Maisonneuve

e

Lukas Geniusas. Photo: site officiel de l'artiste I

Musique classique – Moments d’éternité au Théâtre Maisonneuve PAR HUGO PRÉVOST LE 6 DÉCEMBRE 2016

%0

MUSIQUE / OPÉRA

re

Hugo Prévost Alors que l’année 2016 tire doucement à sa fin, Pro Musica a décidé d’offrir un cadeau à l’avance en présentant lundi un récital du pianiste Lukas Geniusas au Théâtre Maisonneuve de la Place-des-Arts. Retour sur une soirée intime et puissante. Nous étions là, public clairsemé installé au parterre de la grande salle de spectacle du quartier du même nom. Beaucoup de têtes blanches, quelques jeunes venus ici entendre l’artiste russe, jeune prodige de 26 ans diplômé avec distinction de l’école de musique Chopin installée à Moscou. Au programme, des études de Chopin, justement, mais aussi des préludes de Rachmaninov et la Sonate no 2 de Prokofiev. Dans l’ambiance d’un Théâtre Maisonneuve paradoxalement imposant malgré le public réduit, M. Geniusas a offert une prestation époustouflante qui aurait certainement mérité une plus large publicité. Entre les mains du pianiste, la musique de Chopin devient délicate, douce, parfois presque chétive, puis soudainement pleine de vie, enjouée, et surtout complexe. L’artiste, particulièrement à l’aise derrière son piano, alternait entre les caresses sur le clavier et les sursauts d’énergie, alors qu’il décollait pratiquement de son siège pour marteler énergiquement les touches du piano à queue. Tandis que son visage se crispe au moment de jouer des passages plus difficiles, il est nécessaire de se demander si l’artiste est en passe de remporter un duel contre les compositeurs, ou s’il aspire plutôt à une inaccessible extase passant par la musique. Après avoir survolé Chopin et conquis Rachmaninov, voilà que Geniusas passe aux choses (plus) sérieuses avec

le


Prokofiev. Superbement exécutée, la sonate du maître russe vient confirmer ce qui faisait déjà peu de doutes: Lukas Geniusas est certainement l’un des pianistes les plus prometteurs du moment. Non seulement le jeune homme semble-t-il enchaîner les accords complexes de façon désinvolte et fluide, mais l’artiste est également capable de créer une magnifique ambiance combinant la beauté profonde du piano et le silence quasi-étouffant de la salle si discrète. Le spectateur ressortira particulièrement impressionné par ce talent renversant.


MUSIQUE CLASSIQUE

Geniusas, le piano chantilly 6 décembre 2016 | Christophe Huss | Musique

Photo: Evgeniy Evtiukhin ICA Geniusas surprend d’emblée par la félinité et la finesse de son approche.

Âgé de 26 ans, le pianiste Lukas Geniusas se signale aux amateurs depuis qu’il a partagé, avec l’Autrichien Ingolf Wunder, le 2e Prix du concours Chopin 2010. Il a obtenu le même rang au Concours Tchaïkovski 2015, devançant ainsi l’autre Lucas qui fit fureur à Moscou à cette occasion, le Français Lucas Debargue. Contrairement à Debargue, l’électron libre inclassable, Geniusas, issu du coeur du sérail du piano russe, a fait ses classes dans un cadre on ne peut plus corseté, puisque son père, lithuanien, est pianiste de concert et sa mère, russe, professeure au Conservatoire de Moscou, un endroit où Lukas Geniusas a suivi les cours de… sa grand­mère, Vera Gornostaïeva ! Classique Récital Lukas Geniusas Chopin : Études opus 10 et 25. Rachmaninov : Préludes opus 32 n° 10 à 13. Prokofiev : Sonate pour piano n° 2, op. 14. Théâtre Maisonneuve, lundi 5 décembre 2016.


Sa prestation à Pro Musica lundi soir bat cependant en brèche les idées reçues sur un quelconque formatage qu’on nommerait arbitrairement « l’école de piano russe » et illustre le fait que, une fois sa formation achevée, un vrai artiste sait battre de ses propres ailes et imposer sa marque. C’est le cas de Lukas Geniusas, bien plus qu’une heureuse surprise lors de cette première apparition à Montréal. Le pianiste attaque le concert avec les deux séries d’Études de Chopin, un bloc d’une heure suivi dans un silence de catacombes par un public médusé. C’est que Geniusas surprend d’emblée par la félinité et la finesse de son approche. Le Russe ne martèle pas les Études : il les émulsionne et semble les faire mousser. Dans ce piano léger comme une crème chantilly, tout chante avec une concentration et une sobriété surprenantes. À vrai dire, j’ai rarement entendu autant de musique dans ces cycles — de la grande musique, plutôt que des études formelles sur la façon de dominer l’instrument. Même si l’aura des concours sert beaucoup le pianiste au début de sa carrière, Geniusas est tout sauf une bête de concours que l’on viendrait observer : c’est un vrai artiste avec lequel on communique. J’insiste sur la sobriété et le goût de Lukas Geniusas : il ne triture jamais la ligne au profit d’un effet expressif, même si, partout, il recherche la caractérisation expressive. Une nouvelle surprise nous arrive après la pause, puisque le pianiste use, à bon escient, dans Rachmaninov, de tout ce qu’on attend de la fameuse « école russe ». Le ton est plus lapidaire et péremptoire, le toucher plus profond. Grand chopinien, Geniusas est également un interprète passionnant de Rachmaninov. L’Opus 32 n°13 est particulièrement impressionnant, de même que la rare, courte mais très éloquente 2e Sonate de Prokofiev. Voici un pianiste que j’ai bien envie de revoir. Il m’intéresse autant qu’un Evgueni Sudbin et nettement plus que des vedettes surfaites, genre Luganski.


Critique Publié le 6 décembre 2016 @ 8h48 J’aime

3

Rédaction Jeanne Hourez Collabo musique classique, danse

Pro Musica – Série Pierre-Rolland | Lukas Geniušas, ce génie Récital inspirant lundi soir au Théâtre Maisonneuve par le jeune pianiste russe de 26 ans, Lukas Geniušas. Médaille d’argent du concours Chopin en 2010 et Second Prix du concours Tchaikovski à Moscou en 2015, c’était lundi le premier concert du pianiste sur le sol montréalais et on espère le revoir très prochainement si son agenda le lui permet. Lukas Geniušas a une incroyable maîtrise des tempi et du son, il possède une palette de couleurs incroyable et une maturité exemplaire pour son jeune âge. Il n’est donc pas étonnant qu’il soit considéré comme l’un des pianistes les plus talentueux de sa génération, voire du 20ème et 21ème siècle. Avec une grande humilité dans son jeu, Lukas Geniušas a présenté un programme de quasiment deux heures, dont la première partie à elle-seule faisait près d’une heure quinze. Et pour cause, il a d’abord interprété les vingt-quatre études de Chopin d’une main de maître. Après une entrée en matière un peu délicate pendant les deux premières études, probablement à cause d’un piano un peu fatigué et difficile à maîtriser, le jeune homme nous a offert une version très distinguée des études, privilégiant avant tout l’expression et les phrasés, refusant de tomber dans un excès de démonstration technique. Avec une volonté de rendre ces pièces intimes, comme s’il les interprétait dans un salon, ses études de Chopin furent vingt-quatre tableaux très différents mais gardant quand même une unité à travers la richesse de sa palette sonore.


Jamais superficiel, c’est justement par la simplicité de son jeu qu’il a réussi à conquérir le public de ce soir. Si l’on pouvait parfois lui reprocher certains partis-pris au niveau des tempis et des nuances choisies, son interprétation cependant honnête et gracieuse ne peut que nous transporter dans son monde imagé et sincère. Lukas Geniušas est avant tout un poète et il met son incroyable technique au service de la musique. Chaque note est réfléchie, pesée et jouée avec un contrôle incroyable ; son jeu perlé n’est jamais trop maigre ou trop lourd. En deuxième partie, quelques préludes de Rachmaninoff ont précédé une 2ème sonate de Prokofiev absolument incroyable. Les quatre pièces de Rachmaninoff étaient encore une fois empreintes de douceur et de beaucoup de lyrisme sans tomber dans l’excès de romantisme que l’on peut parfois rencontrer. Parfois passionnées, parfois recueillies, elles ont rendu justice à ce compositeur que l’on qualifie parfois de compositeur fleur-bleue. La 2ème sonate de Prokofiev fut aussi une grande réussite : alliant un rythme percussif à une autorité musicale très juste, Geniušas est passé au travers de cette oeuvre sans se perdre dans les lignes polyphoniques quelquefois complexes et obscures. S’extirpant des pièges techniques avec une grandes facilité et sans jamais en faire trop encore une fois, il a ainsi pu nous prouver qu’il est possible de jouer du Prokofiev avec beaucoup de rondeur dans le son et qu’il ne suffit pas seulement de taper le piano. Devant un public l’acclamant debout, il a proposé deux rappel très contrastés, afin de démontrer une nouvelle fois ses multiples habiletés devant son instrument. Toujours inspirant, proposant de la grande musique, Lukas Geniušas a tout d’un grand : la maturité, la technique et surtout une facilité à manier les timbres du piano sans jamais forcer le son. Nul doute qu’avec un talent pareil, une grande carrière l’attend.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.