Catalogue des nouveautés du 2nd semestre 2020

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août - octobre 2020

Littérature Beaux Livres


La brune

Loin-Confins Marie-Sabine Roger

L’ailleurs, quand on ne peut le vivre, est à la portée du rêve. Quand le besoin de fiction va jusqu’à la folie. Il y a longtemps de cela, bien avant d’être la femme libre qu’elle est devenue, Tanah se souvient avoir été l’enfant d’un roi, la fille du souverain déchu et exilé d’un éblouissant archipel, Loin-Confins, dans les immensités bleues de l’océan Frénétique. Et comme tous ceux qui ont une île en eux, elle est capable de refaire le voyage vers l’année de ses neuf ans, lorsque tout bascula, et d’y retrouver son père. Il lui a transmis les semences du rêve mais c’est auprès de lui qu’elle a aussi appris la force destructrice des songes. Dans ce beau et grave roman qui joue amoureusement avec les mots et les géographies, Marie-Sabine Roger revient à ce combat perdu qu’on nomme l’enfance et nous raconte l’attachement sans bornes d’une petite fille pour un père qui n’était pas comme les autres.

19 août 2020 14 x 20,5 - 208 pages - 18 e ISBN : 978-2-8126-2074-4

© Lisa Lesourd

Les romans de Marie-Sabine Roger ont remporté de nombreux prix et conquis un large public, tant en France qu’à l’étranger. Deux d’entre eux ont été adaptés au cinéma par Jean Becker, La Tête en friche et Bon rétablissement. Elle vit en Charente.

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La brune

Sept gingembres Christophe Perruchas

Un harceleur rattrapé par la vague #metoo. Un premier roman qui, tel un sismographe, retrace la chute d’un homme et la fin d’un monde. Il s’appelle Antoine S., il a quarante-trois ans. Il est cadre dirigeant d’une agence de publicité et quand il reçoit la visite d’un inspecteur du travail au sujet de la tentative de suicide d’une employée, il se dit que la procédure ne présente pas le moindre risque, que ça va se tasser. Qu’il va faire comme d’habitude : compartimenter, émietter l’information. C’est ce qu’il fait très bien : dresser des écrans entre les situations, comme le gingembre, dans les menus japonais, empêche les saveurs de se mélanger. Et il a beau vivre avec une ombre dans la tête, un angle mort, une zone floue vaguement menaçante, rien, croit-il, ne filtre de ce qu’il faut cacher. Dans le Paris des Ubers et des brunchs, de la bistronomie et des premiers de cordée, ce premier roman de Christophe Perruchas suit comme en caméra embarquée un harceleur rattrapé par la vague #metoo. Tel un sismographe, une succession d’instantanés dessine la trajectoire d’un homme qui se fracasse sur la fin d’un monde.

19 août 2020 14 x 20,5 - 224 pages - 19 e ISBN : 978-2-8126-1987-8

© Julie Balagué

Christophe Perruchas est né en 1972 à Nantes. Directeur de création, il a travaillé dans quelques grandes agences de publicité parisiennes. Il a également ouvert des épiceries et un restaurant avec trois amis. Il est aussi papa et allergique au pollen de platane. Sept gingembres est son premier roman.

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Rouergue noir

Entre fauves Colin Niel

Entre France et Namibie, un thriller sur le thème de la chasse par l’une des grandes voix de la littérature noire d’aujourd’hui. Martin est garde au parc national des Pyrénées. Il travaille notamment au suivi des derniers ours. Mais depuis un an et demi, on n’a plus trouvé la moindre trace de Cannellito, le seul plantigrade avec un peu de sang pyrénéen qui fréquentait encore ces forêts, pas d’empreinte de tout l’hiver, aucun poil sur les centaines d’arbres observés. Martin en est chaque jour plus convaincu : les chasseurs auront eu la peau de l’animal. L’histoire des hommes, n’est-ce pas celle du massacre de la faune sauvage ? Alors, lorsqu’il tombe sur un cliché montrant une jeune femme devant la dépouille d’un lion, arc de chasse en main, il est déterminé à la retrouver et la livrer en pâture à l’opinion publique. Même si d’elle, il ne connaît qu’un pseudonyme sur les réseaux sociaux : Leg Holas. Et rien de ce qui s’est joué, quelques semaines plus tôt, en Afrique. Entre chasse au fauve et chasse à l’homme, vallée d’Aspe dans les Pyrénées enneigées et désert du Kaokoland en Namibie, Colin Niel tisse une intrigue cruelle où aucun chasseur n’est jamais sûr de sa proie.

2 septembre 2020

© Hacquard et Loison - OPALE

14 x 20,5 - 256 pages - 20 e ISBN : 978-2-8126-2068-3

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Colin Niel est l’une des grandes voix de la littérature noire d’aujourd’hui. Il a reçu de très nombreux prix littéraires et son roman Seules les bêtes (2017) a été adapté avec succès au cinéma par Dominik Moll. Toute son œuvre est publiée aux Éditions du Rouergue.


Rouergue noir

Les Boiteux Frédéric L’Homme

Un premier roman étourdissant de maîtrise et la naissance d’une mythologie : les boiteux, un groupe de policiers en marge de la loi. L’histoire se passe en France, au début des années 1980, dans une réalité qui s’écarte légèrement de celle que nous connaissons. La guerre couve entre la police judiciaire et le « boulevard Soult », autrement dit la police de sûreté et de surveillance, dont l’action, centrée sur la lutte antiterroriste, échappe au contrôle des juges. Au sein du boulevard Soult, Louise est une jeune inspectrice rompue aux missions d’infiltration. On la charge de surveiller les agissements de son nouvel équipier, un fonctionnaire en fin de carrière soupçonné de renseigner la PJ sur les activités du service. Dans le même temps, elle devra enquêter avec lui sur une mystérieuse série de meurtres dont les victimes sont d’anciens agents de la maison – une enquête illégale, car seule la police judiciaire est habilitée à traiter les affaires criminelles. Ce premier roman de Frédéric L’Homme, étourdissant de maîtrise, crée d’emblée une mythologie. Les boiteux du boulevard Soult, ces hommes et ces femmes placés au-dessus des lois, forment une constellation de personnages en marge, qui ne cessent de défier l’État qu’ils sont censés servir. Inoubliable.

7 octobre 2020 14 x 20,5 - 292 pages - 20 e ISBN : 978-2-8126-2064-5

© D. R.

Frédéric L’Homme est né en 1976. Il a travaillé dans le cinéma avant de devenir scénariste de bande dessinée. Les Boiteux est son premier roman.

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Assassins sans visages

Un alibi en béton Peter May traduit de l’anglais par Ariane Bataille

Peter May clôt sa série française avec un thriller caniculaire où le corps d’une jeune fille refait surface quatorze ans après sa disparition. Lucie Martin avait disparu depuis 1989 lorsqu’un promeneur a découvert son corps dans un lac asséché par la canicule de 2003, à proximité de la demeure de ses parents, dans le Lot-et-Garonne. Étudiante à Bordeaux, elle travaillait pour une association d’aide à la réinsertion et y avait rencontré un ancien détenu charismatique, Régis Blanc, lequel est aujourd’hui incarcéré à Lannemezan pour le meurtre de trois prostituées qui travaillaient pour lui. Alors que le squelette de Lucie porte des stigmates rapprochant sa mort de celle de ces trois femmes, Enzo MacLeod reprend l’enquête qui n’est jamais parvenue à confondre avec certitude le serial-killer. Mais, à son insu, l’obstiné Écossais ouvre une boîte de Pandore qui non seulement ranime d’anciens fantômes depuis longtemps endormis mais place sa propre famille sous une incoercible menace. Sa fille Sophie est enlevée avec son compagnon et retenue dans une maison isolée. Lorsque ses ravisseurs enjoignent Enzo d’abandonner ses investigations sous peine de causer sa mort, celui-ci comprend au contraire que sa seule chance de revoir Sophie vivante est de résoudre l’énigme et d’identifier celui qui est prêt à tout pour l’arrêter. Avec cet opus qui clôt la série Assassins sans visages, Peter May confronte son héros enquêteur à l’insupportable vulnérabilité des pères.

14 octobre 2020

© D. R.

14 x 20,5 - 368 pages - 21 e ISBN : 978-2-8126-2100-0

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Écrivain écossais, Peter May habite depuis une dizaine d’années dans le Lot. Il a d’abord été journaliste avant de devenir l’un des plus brillants et prolifiques scénaristes de la télévision écossaise. Il y a quelques années, Peter May a décidé de quitter le monde de la télévision pour se consacrer à l’écriture de ses romans. Le Rouergue a publié sa série chinoise avant d’éditer la trilogie écossaise qui l’a rendu célèbre.


Rouergue en poche

Trois étoiles et un meurtre Peter May traduit de l’anglais par Ariane Bataille

Crime en haute gastronomie : pour ce cinquième titre de sa série française, Peter May passe à table. Lorsque le grand chef Marc Fraysse convoque la presse dans son restaurant trois étoiles proche de Thiers pour une importante communication, les rumeurs vont bon train. Est-il sur le point de perdre une étoile au guide Michelin, comme les critiques gastronomiques aux plumes les plus malveillantes l’affirment ? Avant qu’il ait pu s’exprimer, le chef est retrouvé mort, assassiné d’une balle dans la tête, sur le trajet qu’il avait coutume d’emprunter pour sa course à pied quotidienne. Sept ans plus tard, alors que la lumière n’a jamais été faite sur le meurtre d’un homme qui paraissait unaniment apprécié, Enzo MacLeod revient sur les lieux du crime, dans cette auberge devenue mythique où continue d’œuvrer le second du génie des fournaux. Alors que l’automne se referme sur cette région volcanique, le célèbre enquêteur écossais découvre l’entourage complexe qui gravitait autour du célèbre chef : une épouse jalouse, une maîtresse abandonnée, un frère envahissant, un critique acerbe. Il ne va pas tarder à plonger dans l’arrière du décor de la grande gastronomie à la française.

14 octobre 2020

© D. R.

12 x 18 -400 pages - 8,80 e ISBN : 978-2-8126-2111-6

Écrivain écossais, Peter May habite depuis une dizaine d’années dans le Lot. Il a d’abord été journaliste avant de devenir l’un des plus brillants et prolifiques scénaristes de la télévision écossaise. Il y a quelques années, Peter May a décidé de quitter le monde de la télévision pour se consacrer à l’écriture de ses romans. Le Rouergue a publié sa série chinoise avant d’éditer la trilogie écossaise qui l’a rendu célèbre. 7


Cuisine

Et si ma fourchette pouvait sauver la planète ? Le guide de l’alimentation responsable

Marion Haas Le pouvoir est dans notre assiette ! L’un des premiers actes que nous pouvons poser pour changer le monde dans lequel nous vivons et ainsi faire face aux dangers actuels et futurs, c’est de modifier notre manière de nous nourrir. Manger est un acte politique ! Il est grand temps d’activer ce levier à la portée de tous, et dont l’impact pourrait être immense. Ce faisant, c’est aussi de nous dont nous prenons soin, de notre microcosme interne étroitement lié au microcosme externe. Marion Haas tire le fil de cette réflexion alimentaire et démontre à quel point ce sujet est vaste et transversal. Elle défriche les étiquettes, les logos, nous pousse à nous questionner sur nos pratiques, nous encourage à cultiver notre jardin, au propre comme au figuré, à réfléchir à nos besoins véritables, à nos tempéraments et nos constitutions qui doivent aussi guider notre manière de nous nourrir… Elle nous accompagne concrètement dans ces changements : que doit-on avoir dans nos placards ? Quelles sont les cuissons de base ? Quid des instruments de cuisine ? Forte de son expérience d’hôte depuis une quarantaine d’années, elle nous propose 100 recettes simples et goûteuses sur les quatre saisons pour nous mettre le pied à l’étrier et contribuer à changer le monde !

21 octobre 2020

© Stéphane Cozon

17 x 24 - 192 pages - 28 e environ ISBN : 978-2-8126-2112-3

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Convaincue que pour changer le monde il faut commencer par changer sa vie, cette ancienne élève de Sciences Po Paris fonde avec son mari en 1987 une ferme en biodynamie dans la Drôme. Marion Haas a produit des fromages, pratiqué la cueillette des simples, régalé de nombreux convives et exercé diverses responsabilités syndicales. Elle mène des activités de formation et d’accompagnement à la biodynamie.


Cuisine

Je ne mangerai pas de ce pain-là Adriano Farano

Comment le pain est-il devenu dangereux pour la santé ? Alors qu’il vit aux États-Unis, le dernier enfant d’Adriano Farano déclare une violente intolérance au gluten. Commence pour lui une enquête de plus de trois ans à la recherche de ce qu’est le pain vivant. Ce faisant, il met le doigt sur un véritable problème de santé publique. Le blé moderne issu de transformations génétiques ayant permis de quintupler les rendements et de faciliter la panification, rend malade. Même les pains bio les plus chers présentent 5 à10 % de résidus de gluten au terme de la digestion. Des études scientifiques récentes tendent à prouver que cet état de fait serait à l’origine non seulement des intolérances mais également de l’explosion de cas d’Alzheimer… C’est cette enquête qu’Adriano Farano nous invite à suivre, des origines de la panification jusqu’à l’avènement du pain « moderne » trop salé, trop sucré, au gluten hybridé... Dangereux pour la santé. La bonne nouvelle c’est qu’il existe des alternatives : du pain préparé avec d’anciennes variétés de blé dur et du levain 100 % naturel porté part une nouvelle génération de boulangers passionnés et engagés dont Adriano Farano fait incontestablement partie.

21 octobre 2020

© Alexis Maçon-Dauxerre

14 x 20,5 - 128 pages - 18 e environ ISBN : 978-2-8126-2113-0

Adriano Farano est le fondateur de Pane Vivo, laboratoire de panification engagé. Ancien journaliste (Radio France, Le Figaro, Courrier International…), il fonde en 2001 Café Babel. Parti à Stanford en 2010 pour une bourse de recherche, il y crée une startup dans les médias, avant de revenir à Paris en 2019. Il enseigne la création de projets innovants à l’école de journalisme de Sciences Po. 9


Témoignage

Marcel Mézy Le paysan-chercheur

couverture provisoire

Patrick Le Roux Le parcours d’un visionnaire autodidacte qui se bat pour redonner vie à la terre. Marcel Mézy est un homme étonnant que rien ne prédestinait à un tel parcours, lui qui a commencé à observer les sols lorsqu’adolescent, il gardait les vaches de la ferme familiale en Aveyron. Et pourtant, ce paysan-chercheur autodidacte a créé il y a plus de trente-cinq ans un procédé de fertilisation qui améliore naturellement la fertilité et la santé des sols, aujourd’hui employé par plus de 10 000 agriculteurs décidés à sortir de la spirale du chimique. Pionnier dans la réflexion pour une agriculture raisonnable et durable, il a passé sa vie à lutter pour redonner vie à la terre et qu’on arrête d’y déverser tous ces intrants qui la tuent doucement mais sûrement. Il s’est battu et se bat encore aujourd’hui contre l’establishment agricole, contre les Chambres d’Agriculture, certains syndicats, les coopératives et le lobby très puissant des multinationales de l’agroalimentaire qui inondent les exploitations agricoles d’engrais chimiques. Procès, campagnes de dénigrement, Marcel Mézy s’est relevé de tout. À 78 ans, il savoure aujourd’hui la reconnaissance dont il est l’objet.

14 octobre 2020 14,5 22,5 - 160 pages - 16 environ ISBN : 978-2-8126-2101-7

© D. R.

Patrick Le Roux, 67 ans, travaille à Libération de 1982 à 1996. Il rejoint ensuite L’Équipe Magazine puis le quotidien L’Équipe en qualité de rédacteur-en-chef. Il est l’auteur en 1990 de Demain, je serai tous morts (Grasset). La même année, il est le co-auteur avec Luc Le Vaillant de Vendée Globe Challenge chez Denoël et contribue à l’écriture de 100 marins (Paulsen, 2018).

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Histoire

Naissance de la vie Michel Lorblanchet Partir à la rencontre des artistes de la préhistoire guidé par un grand spécialiste de l’art pariétal. Michel Lorblanchet a consacré sa vie à étudier les grottes ornées du Quercy. Quarante ans de recherche consacrés à l’étude de l’art préhistorique qu’il a participé à révolutionner. Il nous propose dans ce livre de sortir de sa réserve scientifique et de nous livrer son interprétation de l’art paléolithique propre à cet ensemble de grottes. Les marques, traces et autres peintures prennent vie, et l’on comprend que ces grottes étaient des sanctuaires, des lieux où se déroulaient des rites, des temps forts. Les figures des artistes paléolithiques se dessinent à travers leur appropriation de ces espaces, leur manière de faire parler les parois, d’utiliser les reliefs dont ils suivent les inclinaisons naturelles pour faire surgir des fresques majestueuses dans lesquelles les animaux semblent terriblement vivants. Michel Lorblanchet nous révèle le symbolisme de ces grottes, sans doute perçues comme le lieu de naissance de la vie, comme l’organe de la terre-mère d’où sont issues toutes les créatures présentes sur Terre. Un ouvrage passionnant, érudit et touchant dans la manière qu’il a de nous rendre ces hommes tout proches.

7 octobre 2020

© D. R.

18 x 23,5 - 224 pages - 25 e environ ISBN : 978-2-8126-2099-7

Directeur de recherches honoraire au CNRS, Michel Lorblanchet est un spécialiste de l’art préhistorique. Il a étudié sur le terrain les grottes ornées du sud de la France, mais aussi l’art rupestre en Australie et en Inde. Il a pratiqué une approche expérimentale de l’art pariétal afin de comprendre les techniques des hommes de la préhistoire, et le contexte dans lequel s’effectuait cette production artistique. 11


Contacts Relations presse

Laure Wachter 60/62, avenue de Saxe - 75015 Paris 01 55 42 63 17 laure.wachter@lerouergue.com

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Le Rouergue

60/62, avenue de Saxe - 75015 Paris 47 rue du Docteur-Fanton - 13200 Arles

Image de couverture : montage photographique réalisé par Dimitri Smilenko d’après une idée de Robin Isely, avec l’aimable autorisation de l’artiste Show me your hands © Camilla Storgaard. Portrait de femme © CoffeeAndMilk/GettyImages


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