Titre original : Plastikfrei gärtnern Publié en 2021 par Eugen Ulmer KG www.ulmer.de Textes et photographies © Eugen Ulmer KG © Éditions du Rouergue pour l’édition et la traduction française, 2022 www.lerouergue.com Création graphique pour la version française @ Atelier Zemonsta - Audrey Abbal-Duteille
Elke Schwarzer
Plus de 150 alternatives durables Traduction de l’allemand par Sylvie Girard-Lagorce
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Le plastique à la loupe
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Enfin du vert sans plastique
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Du plastique, et alors ? Les options qui ont fait leurs preuves Les options qu’il faut reconsidérer Gros plan : aménager un jardin sans plastique Quand le plastique est incontournable Vert et gratuit : trouver de nouvelles plantes Durabilité : Conserver et semer les graines Gros plan : le problème des pots en plastique : quelle solution ? La germination : récipients de culture Jardinières et caisses à déplacer Surcycler au lieu d’acheter du neuf Durabilité : Nouveaux récipients nés du surcyclage Du terreau sorti du sac ? Durabilité : Étiquettes de jardin Durabilité : Protéger les plantes
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Arroser et fertiliser
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Attaches, tuteurs et clôtures
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Porteurs d’eau : les arrosoirs Gros plan : défier la sécheresse : conseils d’arrosage Citernes et réservoirs Goutte-à-goutte : arrosage des jardinières Durabilité : Le jardin pluvial : quand il y a trop d’eau Fertiliser : avec quoi et en quelle quantité ? Durabilité : Jardiner sans fertiliser : la zone maigre Durabilité : Fertilisants liquides faits maison Le sort en est jeté : composter Les plantes au travail : l’engrais vert Sentir mauvais pour de bonnes raisons : fumier & co. Boucler sa ceinture : liens et attaches Des plantes qui fournissent des attaches Durabilité : Tuteurs et supports Plantes servant de tuteurs Durabilité : Marquer son domaine : bordures de plates-bandes Durabilité : Tracer des frontières : les clôtures Durabilité : La haie vive : tout de suite verte
108 Tout ce qui peut servir en plus 110 112 114 116 118 120 124 126
Pour le gros travail : outils de jardinage Comment s’habiller : vêtements de jardin Durabilité : Surcyclage : une poche à outils de jardin Enfin le temps du repos : mobilier de jardin Pour récolter et entasser : seaux et sacs Adieu la toile de paillage ! Durabilité : Quelque chose à grignoter : la boule de graisse Durabilité : Et quand le travail est fini : se laver les mains
128 Pour aller plus loin 130 132 133 134
Carnet d’adresse Bibliographie Remerciements Index
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Le plastique, c’est pratique et il y en a de toutes les couleurs. Mais il finit par atterrir dans la nature. D’où la présence de déchets hétéroclites et bariolés qui restent une éternité. Mais qu’est-ce que le plastique, précisément ? Tous sont-ils toxiques ? Comment évaluer leur capacité de recyclage ? Et que se passet-il avec les objets dont nous n’avons plus besoin et que nous vidons dans les bacs de tri sélectif ?
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Un jardin sans plastiqUe
Bariolé pour l’éternité Les plastiques ont tellement d’atouts qu’ils ont conquis le monde dès leur invention. Ils sont légers, imperméables, déformables, et ne coûtent pas cher à fabriquer. De plus, les pièces d’assemblage en plastique durent fabuleusement longtemps. Leur jeunesse éternelle est fantastique à la maison, mais elle l’est nettement moins quand ils se retrouvent dans la mer. Ces déchets y parviennent en suivant le cours des fleuves. Les plastiques issus du pétrole ne sont pas biodégradables et survivent dans l’environnement pour l’éternité, et ce d’autant plus s’ils sont d’une certaine épaisseur. Les sacs en plastique fin des grandes surfaces, eux, ne survivent en revanche « que » pendant quelques siècles.
Les microplastiques Il est évident que les gros morceaux de plastique sont un danger pour les animaux. Mais même lorsqu’on les croit disparus, ils sont encore là. Ils se disloquent en particules de plus en plus petites et deviennent alors la hantise des mers : les microplastiques. Le talon d’Achille du plastique, c’est l’usure mécanique, due au ressac par exemple ; c’est aussi le rayonnement ultraviolet. De plus, les plastifiants finissent par disparaître et rendre le matériau cassant. Ces microplastiques ne pourront jamais être récupérés. Autant de bonnes raisons pour réfléchir à notre amour pour les matériaux synthétiques.
Le bonheur sans plastique S’il y a une chose que les plastiques ne peuvent pas, c’est conserver une belle allure en vieillissant, avec rayures et craquelures. Ce n’est pas pour rien que le mot de « patine » n’est que très rarement utilisé à propos du plastique ! D’autres matériaux savent vieillir en beauté. Pensez au lichen sur le bois, à la mousse sur la pierre ou à la rouille sur le métal. Et même s’il est défectueux, un objet en bois, en pierre ou en métal peut toujours trouver une place en décoration, ou bien il est absorbé par le jardin et se transforme en humus. Un objet en plastique défectueux, en revanche, rompt toute harmonie, et il prend rapidement le chemin de la déchetterie.
Le jardin rendu à sa verdure Il y a une bonne nouvelle : il est plus facile de renoncer aux plastiques dans le jardin que dans la maison. Et c’est également nettement plus satisfaisant ! On peut avoir recours à des matériaux naturels, produire son propre terreau, transformer des plantes en engrais ou même faire pousser une plante pour qu’elle inaugure, dès le stade du germe, une existence libérée de tout plastique. La plastique est partout. Même si un produit n’est pas lui-même en plastique, il est généralement acheté dans un emballage en plastique. Dans ce livre, vous découvrirez quelles sont les solutions autres que l’on peut mettre en place dans le jardin et à quels résultats elles aboutissent.
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