Marine Carteron, autrice des Autodafeurs, Génération K et Dix, revisite la mythologie grecque au travers du regard des déesses et des mortelles. Une trilogie qui lève le voile sur ce qu’Homère nous a caché : les véritables causes des guerres de Troie.
« Chante, Pallas, comment Zeus t’arracha aux bras de ta sœur pour te jeter sur la terre inféconde. Comment il éleva de hautes murailles pour te séparer d’Athéna, et la colère qui saisit la déesse. Chante, Pallas, les noms des mortelles et des immortelles qui furent sacrifiées pour te libérer du ventre de Troie. Chante, fille de Triton, la vengeance d’Athéna. »
LA VOIX DES FEMMES ET DES DÉESSES
Le récit des guerres de Troie est porté par des hommes, récit de combats où les femmes, à l’exception de quelques déesses, n’ont pas leur place. Femmes trophées pour lesquelles on se bat, mères, filles ou épouses « de », elles sont nombreuses dans l’Iliade et l’Odyssée mais rarement pour elles-mêmes (Homère aurait un très mauvais score au test de Bechdel...).
Pour raconter l’histoire de Pallas et d’Athéna, il me fallait donc un autre point de vue, où les hommes, les dieux et les
combats passeraient en arrière-plan. Le récit des femmes, une autre histoire des guerres de Troie.
Certaines, comme Hélène ou Cassandre, ne sont plus à présenter, mais qui connaît Hésione, Œ none, ou la déesse Éos ?
L’avantage des sources antiques c’est qu’il n’est nul besoin d’inventer, il suffit de chercher un peu pour qu’aussitôt apparaissent les noms des oubliées.
Ce sont leurs voix que vous entendrez...
Pallas - tome 1
Dans le ventre de Troie
14 x 20,5 - 384 pages - 16,50 e ISBN : 978-2-8126-2441-4
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Rythme de parutions
• Pallas - tome 2
Sur les flancs de l’Ida > octobre 2023
• Pallas - tome 3
Sous l’œil de l’Olympe > avril 2024
La nouvelle trilogie de Marine Carteron
Une autre histoire des guerres de Troie, celle racontée par les déesses et les mortelles...
POURQUOI ÉCRIRE (ENCORE) SUR LA GUERRE DE TROIE ?
Je pourrais vous répondre en une phrase : parce que son récit complet n’existe pas. Sauf que comme vous ne me croirez pas je suis obligée de développer un peu.Toute petite, comme beaucoup, j’étais fascinée par la mythologie. Les dieux, les déesses et leurs enfants humains peuplaient mon imaginaire au même titre que les héros du Club des 5 ou de Fantômette
C’est donc sans peur, et avec une certaine fébrilité, qu’à quinze ans, je décidai de lire l’Iliade. Et là, PATATRAS ! Comment vous faire comprendre ?
Imaginez une seconde qu’il n’existe que cinq chapitres du tome 6 d’Harry Potter et que, pour connaître le début et la fin des aventures du petit sorcier, il faille vous contenter de récits de fan fiction ou de résumés Babelio... IMAGINEZ !
Parce que l’Iliade, c’est exactement ça. Tu t’attends à découvrir toute l’histoire, depuis les origines de Troie ou, a minima, depuis l’enlèvement d’Hélène, jusqu’à la destruction de la cité, et tu découvres qu’Homère n’y raconte que quelques semaines de la dernière année du siège de Troie.
Voilà l’enjeu de cette trilogie : fournir un récit complet de l’épopée troyenne. Une narration qui tiendrait compte des causes profondes de la guerre (parce que, bon, on est d’accord que tout coller sur le dos d’Hélène est à peu près aussi crédible que de prétendre que l’assassinat de l’héritier du trône d’Autriche-Hongrie en 1914 est la seule cause de la Première Guerre mondiale). Un récit qui partirait des origines PROFONDES de cette guerre, un récit qui, comme celui d’Homère et d’Hésiode, tiendrait compte des dieux et de leurs querelles. Une narration aussi proche que possible des textes d’origines, ceux de l’antiquité. L’idée étant que s’il vous prenait l’envie de lire l’Iliade après avoir lu cette trilogie (ne ratez pas ça), vous vous sentiez à l’aise, comme si vous retrouviez un vieil ami. Alors, pour vous habituer un peu, j’ai fait le choix d’introduire de la poésie, d’écrire sans avoir peur des adjectifs et des épithètes, d’user de la comparaison animale et météorologique. J’ai aussi fait le choix de chasser de mon texte le vocabulaire trop récent (découvrir des « bocaux », des « paires de ciseaux » ou des « bougies » dans certains récits récents sur la guerre de Troie me fait toujours frémir) tout en m’autorisant des dialogues plus modernes.
En gros, t’as ni l’origine du conflit, ni sa fin et pour ce qui est des personnages, démerde-toi, t’es censée savoir qui est qui, ce qui fait que tu es aussi perdue que si tu commençais Game of Thrones par l’épisode 7 de la saison 5... Je vous laisse imaginer ma frustration d’ado en refermant l’Iliade. Il était où l’enlèvement d’Hélène ? Et pourquoi elle avait été enlevée d’ailleurs ? Et c’était qui tous ces gens ? Et Achille, il mourrait comment ? Et les autres il leur arrivait quoi ?
Étant du genre têtu, je décidai donc de mener ma propre enquête, un fil rouge de ma bibliothèque. Entre mes quinze et mes cinquante ans j’ai donc lu, dans le plus grand désordre, tout ce que les Grecs, les Romains (et les autres...) avaient écrit sur le sujet.
Tout ça pour dire que j’ai fini par avoir une idée de ce qui avait pu se passer et, pour vous éviter la même frustration que celle qui m’avait saisie ce jour lointain de mes quinze ans, j’ai décidé de vous simplifier la tâche en rassemblant tout ça au même endroit.
Je ne vous embêterai pas avec des notes en bas de page, ceci n’est pas un mémoire mais bien un roman, mais sachez que je n’ai inventé aucun « fait ». trouve sa source chez un auteur antique, ce qui n’empêche pas les contradictions car, comme je l’ai dit plus haut, il existe souvent trois ou quatre versions de la même anecdote et il m’a fallu choisir. (Pour info, Homère se contredit parfois lui-même entre l’Iliade et l’Odyssée, ce qui m’arrange bien, j’avoue...) Néanmoins, pour ceux que ça amuserait, vous trouverez à la fin de chaque tome des détails sur l’origine des infos développées (rassurez-vous, il n’est pas du tout nécessaire de lire ces annexes pour comprendre le récit).
PAR MARINE CARTERON
« Je vous laisse imaginer ma frustration d’ado en refermant l’Iliade. »
« Imaginez une seconde qu’il n’existe que cinq chapitres du tome 6 d’Harry Potter. »
« Voilà l’enjeu de cette trilogie : fournir un récit complet de l’épopée troyenne. »
« Étant du genre têtu, je décidai donc de mener ma propre enquête. »
MARINE CARTERON UNE AUTRICE INCONTOURNABLE
Marine Carteron est née en 1972. Elle a suivi des études d’histoire de l’Art et d’archéologie. Actuellement domiciliée en Rhône-Alpes, elle enseigne tout en profitant de sa petite famille et en noircissant du papier pour les Éditions du Rouergue.
110 000 exemplaires vendus de la série Les Autodafeurs qui a obtenu le Prix Libr’à Nous 2015.
78 000 exemplaires vendus de Génération K, élu meilleur roman jeunesse par la rédaction de Lire.
35 000 exemplaires vendus de son roman en doado noir, Dix qui a obtenu le Prix Livrentête 2020.
DISPOSITIF PROMOTIONNEL
Signet Pallas
6 x 20 - recto simple - par lot de 20
ISBN : 978-2-8126-2456-8
Un lot de 20 signets par libraire ayant pris au minimum 6 exemplaires de la nouveauté à l’office.
relations libraires
Ange Pâquet
06 84 77 47 22
ange.paquet@lerouergue.com
relations presse
Manon Huber
06 08 03 17 15
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Affiche Pallas
35 x 40 - recto simple avec encre métallisée
ISBN : 978-2-8126-2452-0
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