Portfolio
Roxanne Luguern -2011/2015_ faculté d’architecture _ la cambre-horta _ ba3 _ 2014/15
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Table des matières
projets 5-20
un crématorium en ville
21-40
une maison à cour partagée
41-58
le bâtiment du square Jacques Brel
59-75
une nouvelle manière d’habiter en interieur d’îlot
dessins 76-84
acquarelles
85-90
dessins modèles vivants
un crĂŠmatorium en ville
Un crématorium en ville
Un crématorium en ville lieu :
Anderlecht, Bruxelles (rue des Goujons)
Programme :
crématorium
Periode :
juin 2013
La question d’un crématorium - et inévitablement la mort - en plein coeur de la ville est une question intéressante. Celle-ci par ailleurs, encore plus importante par la position de la parcelle dans Bruxelles. En effet, le terrain se trouve dans un quartier de religion principalement musulmane, ne pratiquant pas l’incinération. Il faut noter aussi, que la parcelle se trouve à proximité du canal, et donc entourée bâtiment industriels qui pour quelques uns sont désaffectés. Il paraissait nécessaire de dessiner une forme simple et claire dans ce paysage, afin qu’elle s’impose. Mais celle-ci toujours dans un soucis de légèreté. Le crématorium s’élève comme une barre sortant de la terre pour terminé de manière aérienne sur le canal. Un large questionnement sur la célébration et le deuil a été effectué. En effet, la question était de savoir comment apporter par l’architecture - dans son essence même, pure matérialité - sérénité, beauté, apaisement. De savoir comment celle-ci joue un rôle dans le deuil et la célébration. L ‘architecture ici, se veut simple et légère. Aspects donné par une matérialité discrète, avec des murs blancs ainsi qu’une élévation du battement par rapport au sol. L’accès au bâtiment se fait au niveau du sol par un large escalier arrivant sur l’accueil. Les circulations des familles et visiteurs ont été réalisées de manière a ne pas croiser le chemin des circulations techniques et du mort. Celles-ci se croisent en un lieu, ou le mort est vu pour la dernière fois. C’est à partir de ce point là que se continue la procession vers le lieu du restaurant, s’élevant lui amplement sur le canal. Les salles de cérémonies elles se désaxent par rapport au volume afin de s’élever en porte-à-faux pour une volonté de lévitation sous une grande étendue d’eau. Les familles sont ensuite invitées à aller dans le jardin, où se trouve éparpillé de manière aléatoire les columbariums. Elles redescendent donc pour se perdre dans la trame de la végétation du jardin; qui est la dernière étape de la procession. Le jardin est fait de sorte à sortir de l’architecture claire du crématorium, afin d’offrir des espaces d’apaisement et de tranquillité que l’on trouve grâce a une grande trame alternant entre végétation dense et parterres minéralisés.
7
plan d’implantation 0
0,5
1
2
4m
Un crématorium en ville
l’implantation
les accès
les espaces extérieurs
l’attache
la trame - jardins
suspension
les circulations (visiteur/technique)
9
plan gĂŠnĂŠral 0
1
2,5
4
6m
Un crĂŠmatorium en ville
11
coupes d’implantation
Un crĂŠmatorium en ville
13
coupe transversale
Un crĂŠmatorium en ville
15
coupe longitudinale
Un crématorium en ville
vue sur le jardin d’accès
17
vue sur le jardin avec les colombariums
19
vue sur l’entrée visiteurs du crématorium
une maison Ă cour partagĂŠe
maison à cour partagée
Une maison à cour partagée
lieu :
-
Programme :
maison unifamilliale
Periode :
décembre 2013
La maison se situe dans un ensemble plus large comprenant du voisinage et de la mitoyenneté. La parcelle est plutôt étroite, et est coincé sur l’ouest et l’est entre deux mitoyens. De plus, l’étendue que forme les trois mitoyens se trouve, à l’est périlleusement proche d’un voisin. Il faut de plus noter, qu’au nord, le terrain s’élève et qu’au sud - donnant sur la vallée - s’est implanté trois maisons, chacune prenant une hauteur considérable. L’enjeu a été de se frayer une place dans ce paysage. Pour se faire, la solution s’est trouvé dans un travail collectif entre les trois parcelles. Le dessein a donc été de créer un microcosme commun, qu’est la cour centrale partagée. Les maisons se dessinent autour de celle-ci. Les rez-de-chaussée sont montés sur les terrains respectifs. Au premier étage - et dernier - les volumes se désaxent afin d’y découvrir des vues démultiplier et de fait un ensoleillement pluriel. Pour ce qui est du plan de la maison, il s’oriente et se dessine selon les enjeux pré-définis pour les trois parcelles. Il cherche a profiter des avantages de celui-ci en prenant en compte ses inconvénients. L’entrée au logement se fait au niveau de la cour partagée mais, dans un premier seuil d’accès, sous la dalle du premier étage. La façade donnant sur la rue est largement vitrée afin d’offrir de la lumière. Celle-ci se fait par le biais de l’escalier - qui est l’unique élément de circulation verticale - afin qu’un espace de transition se fasse sentir entre la cour et l’espace privé de la maison. Un espace nuit se dessine au rez-de-chaussée afin de laisser s’élever au premier étage un large volume comprenant le séjour, la salle à manger et la cuisine. Il s’axe de manière à profité au maximum des apports de lumière. Il se termine sur une bais vitrée offrant une ample vue dégagée.
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plan d’implantation 0
2
4,5
8
10m
maison à cour partagée
volume capable
création cour partagée - introversion
lien voisins
passage - voisins
ouvertures rez-de-chaussée
multiplication des vues
25
plan rez-de-chaussĂŠe 0
1
2,5
4
6m
maison à cour partagée
accès
spatialité/composition
circulation
ouvertures
lumière/orientation
proximité voisins
27
plan premier ĂŠtage 0
1
2,5
4
6m
maison Ă cour partagĂŠe
29
coupe AA’ 0
0,5
1
2
3,5 m
maison Ă cour partagĂŠe
31
coupe BB’ 0
0,5
1
2
3,5 m
maison Ă cour partagĂŠe
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coupe CC’ 0
0,5
1
2
3,5 m
maison Ă cour partagĂŠe
35
plan d’implantation
maison Ă cour partagĂŠe
37
maison Ă cour partagĂŠe
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le b창timent du square jacques brel
square jacques brel
Le bâtiment du square Jacques Brel lieu :
square Jacques Brel, Bruxelles
Programme :
restaurant, co-working, halte garderie, ateliers bois et métal.
Periode :
juin 2013
Le square se situe à la limite des quartiers sociaux du canal en pleine gentrification et la rue Antoine Dansaert - qui le relie au centre. Le bâtiment s’élève sur front de rue; ainsi il s’intègre et interagit avec ses voisins. Un espace extérieur est laissé. Par un jeu de transparence généré par une modularité et une structure fine le bâtiment se veut léger dans le paysage. Il s’ouvre au quartier et à la rue grâce à un grand hall s’alignant sur le futur projet du MAD. Ceci dans le dessein de travailler dans le futur, ensemble par l’utilisation qu’offre l’espace du hall comme espace d’exposition, d’événements et de rencontre. Par sa double hauteur et sa matérialité au sol continue sur le trottoir et la place, il invite le piéton à y pénétrer. Il est au centre des différentes fonctions intégrées au bâtiment. Cela lui un rôle de dispatcheur entre les différentes activités et ceci tout en permettant des intéractions. Trois blocs distincts sont créer par un désaxage du hall par rapport à la barre que forme le volume du bâtiment. Ceci afin de laissé se dessiner un espace de transition couvert au niveau du trottoir et une délimitation des espaces extérieurs au restaurant et aux ateliers. Deux accroches d’espaces de service sont fabriquées afin de relié ces trois blocs entre eux et par ailleurs de laisser les façades et les espaces au sol libres. On retrouve au rez-de-chaussée, d’un coté le bâtiment, profitant d’une large terrasse s’étalant sur l’espace public, et de l’autre coté des ateliers de bois et de métal. Au premier étage, on retrouve, au dessus du restaurant, un espace de co-working et une crèche. Les fonctions de ce deuxième niveau sont en relation avec le hall par un espace de transition au milieu en mezzanine.
43
plan d’implantation 0
0,5
1
2
4m
square jacques brel
45
plan rez-de-chaussĂŠe 0
1
2,5
4
6m
square jacques brel
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plan deuxième étage 0
1
2,5
4
6m
square jacques brel
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ĂŠlĂŠvation longitudinale rue 0
1
2,5
4
6m
square jacques brel
51
coupe longitudinale AA’ 0
1
2,5
4
6m
square jacques brel
53
coupe longitudinale AA’ 0
1
2,5
4
6m
square jacques brel
coupe perspective restaurant - co-working
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coupe perspective intĂŠractions hall
square jacques brel
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une nouvelle manière d’habiter en intérieur d’îlot
une nouvelle manière d’habiter en intérieur d’îlot
Des logements en intérieur d’îlot lieu :
intérieur d’îlot, Charleroi.
Programme :
logements.
Periode :
décembre 2014.
Le dessin des logements se situe dans une seconde étape, qui a préalablement fait l’objet d’un large travail sur l’urbanisme de l’intérieur d’ilot. Plusieurs aspects ont été pris en compte et abordés dans l’élaboration du plan masse. Deux axes principaux se dessinent selon les deux entrées au site, ils forment des rues permettant l’accès aux différents logements. De plus, un lisière - chemin - est mise en place sur l’entièreté de l’ilot afin que celle-ci permette une lecture complète de l’intérieur d’ilot. Par ailleurs, il nous semblait nécessaire de garder ou d’amener un dialogue avec les voisins qui forme l’ilot. Une proximité qui est engendrée par cette lisière; accentuée de plus le dessin d’une symétrie par rapport encore au chemin. Un autre aspect nous semblait nécessaire de mettre en oeuvre. Celui de garder un espace public dans cet intérieur d’ilot, qui comprenait un lieu aimé des habitants de Charleroi, qu’est la patinoire. De plus, il nous semblait évident d’offrir un espace au public, afin que le visiteurs curieux ou avertis puisse pénétrer dans ce lieu pas commun. De fait, le dessin des logements s’est trouvé être évident. La relation des volumes au voisinage est tout à fait différenciée: un premier volume en interaction avec les voisins par le biais de la lisière, un second en relation avec les deux grands axes de l’ilot et le parc. Du coté des voisins, la relation se fait par diverses mise en oeuvre. Une première par un programme de maisons unifamilliales, respectant un gabarit proche des maisons voisines. De plus, l’effet miroir par rapport à la lisière donné par la mise en place d’avants jardins permet une plus ample proximité. Par ailleurs, les avants jardins font l’objet d’une volonté plus large qu’est l’exploitation des rues et chemins comme espaces de relations sociales sur l’entièreté du terrain. Les maisons sont de fait traversantes afin de profiter de l’espace qu’offre la lisière et celui de la cour centrale, mais aussi afin de bénéficier d’un ensoleillement diversifié. Du coté du parc et de la rue, un autre type de programme est mis en place: des appartements. Celui-ci semblaient évident. Les logements sont par nécessité traversants afin de profiter de la vue sur le parc et la rue et de garder une interaction avec la cour intérieure. Afin de ne pas perdre d’espace en terme de circulation verticale, les entrées aux habitations se font exclusivement au premier niveau. Les appartements s’élèvent en duplex ou ils sont tantôt découpés dans la longueur, tantôt dans la largeur. Au premier niveau on retrouve la salle à manger et la cuisine tandis qu’au deuxième on a le salon. Ils se trouvent sur différents niveaux mais néanmoins connectés par le dessin d’une coupe permettant une relation - indispensable - entre ces deux espaces.
61
plan d’implantation 0
2
4,5
8
11m
une nouvelle manière d’habiter en intérieur d’îlot
vue sur la cour intérieure
63
plan rez-de-chaussĂŠe duplex 0
1
2,5
5,5
6m
une nouvelle manière d’habiter en intérieur d’îlot
plan rez-de-chaussée duplex
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plan rez-de-chaussĂŠe duplex 0
1
2,5
5,5
6m
une nouvelle manière d’habiter en intérieur d’îlot
plan rez-de-chaussée duplex
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plan rez-de-chaussĂŠe duplex 0
1
2,5
5,5
6m
une nouvelle manière d’habiter en intérieur d’îlot
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plan rez-de-chaussĂŠe duplex 0
1
3
5
7m
une nouvelle manière d’habiter en intérieur d’îlot
vue depuis le parc
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plan rez-de-chaussĂŠe duplex 0
1
3
5
7m
une nouvelle manière d’habiter en intérieur d’îlot
photomontage
vue sur la ruelle côté maisons
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plan rez-de-chaussĂŠe duplex
aquarelles
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83
85
modèles vivants
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89
quatre premières années d’étudiante faculté d’architecture _ La Cambre - Horta Roxanne Luguern gsm 0492 31 54 40 email roxanneluguern@yahoo.fr édition juin 2015 Bruxelles