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Message du chef de la direction

Les raisons pour l’optimisme sont abondantes

Ceux d’entre vous qui m’ont déjà entendu m’exprimer au sujet de l’avenir à long terme de notre profession et qui connaissent mon opinion sur le chemin que prend notre pays savent que je suis optimiste dans les deux cas. Le Canada et Royal LePage ont tous deux connu un parcours remarquable au cours de la dernière décennie, affichant une croissance qui a continuellement devancé celle des autres pays, des autres industries et des autres entreprises. Le pronostic encourageant que je fais pour notre futur se fonde sur des paramètres que l’on connaît déjà et sur la conviction que les dirigeants de notre pays continueront à faire ce qu’il faut, ou à peu près.

Comprendre la place que le Canada occupe dans le monde aide à prévoir l’avenir du marché immobilier de notre pays. Laissezmoi donc commencer par faire un survol de la situation du Canada. Certes, nous avons ébloui la planète en tant que pays hôte des Jeux olympiques, mais je parle de ce qui donne de la force à notre économie. La tenue, quelque peu houleuse, mais somme toute très médiatisée des sommets du G8 et du G20 a mis en valeur notre position en tant que grande puissance économique mondiale.

Dans les quelques paragraphes qui suivent, je vous ferai part de mon avis sur la santé politique et financière du Canada, puis sur les forces et les faiblesses de la capacité concurrentielle de notre pays, et ce, par rapport à d’autres pays. Il ne s’agit pas d’un point de vue macroéconomique complexe, mais d’un point de vue qui, je crois, peut être lié à l’activité quotidienne des professionnels de l’immobilier. J’espère bien que je vous aiderai de ce fait à expliquer plus tard à vos clients pourquoi il n’y a presque jamais de mauvais moment pour investir dans l’immobilier au Canada.

Un secteur immobilier prospère s’appuie sur quelques éléments essentiels : le nombre total de maisons en vente doit croître avec le temps, le nombre d’acquéreurs doit

augmenter, de même que les revenus des acheteurs. Par chance, nous évoluons dans un secteur où l’ensemble des produits à vendre est toujours en hausse. Une fois sur pied, une propriété s’ajoute à cet ensemble, et ce, de façon permanente. Nous construisons beaucoup de maisons, même au cours des mauvaises années. À la fin de l’année 2009, les entrepreneurs avaient plus de 100 750 constructions de prévues pour l’année 2010, lesquelles allaient s’ajouter au total des maisons.

Bien entendu, les bâtisseurs ne construisent que s’il y a un acquéreur. Or, la croissance démographique est une catégorie dans laquelle le Canada excelle, en comparaison avec la majorité du monde développé. Alors que les Canadiens ne se reproduisent pas assez pour augmenter la population, le Canada produit plus de futurs acheteurs que beaucoup d’autres pays. En effet, notre véritable réussite réside dans notre capacité à attirer des immigrants du monde entier. Chaque année, 250 000 personnes arrivent sur nos côtes en provenance des quatre coins de la planète. La « marque » que constitue le Canada est très sollicitée parmi ces citoyens du monde qui ont les moyens de reloger leur famille. Imaginez le Canada comme l’équivalent en nation de Royal LePage. En effet, nous sommes capables de recruter les meilleurs et les plus brillants!

Aussi belles que puissent être les vues de nos plages et de nos montagnes, les immigrants n’achètent pas un billet pour Halifax, Montréal ou Calgary pour le climat avantageux. Ils viennent chez nous, car c’est un endroit sécuritaire, sain et tolérant, idéal pour élever une famille. Nous avons de merveilleux programmes et institutions dont le but est d’éduquer nos enfants et de guérir nos malades. Et nous avons des emplois. De bons emplois.

Comment sommes-nous capables d’accomplir tout ceci? À mesure que défilent les forces concurrentielles du Canada selon ce point de vue de haut niveau, nous en revenons au travail.

Grand sourire : un, deux, trois!

Le monde est compétitif. Les capitaux et le travail vont aux pays les plus viables économiquement. Au Canada, nous partons avec un avantage sans pareil en matière de ressources naturelles. Nous disposons d’atouts énergétiques considérables : de l’eau douce, du bois d’œuvre, ainsi que des minéraux vitaux et précieux. La longue liste de ressources naturelles que possède le Canada constitue un trésor de richesses.

Depuis la révolution industrielle, les nations cherchent à créer des emplois en s’appuyant sur l’industrie, c’est-à-dire la transformation de matières premières en produits finis. Or, moins de onze pour cent des Canadiens travaillent dans le secteur industriel à l’heure actuelle.

Alors, où sont les emplois? Dans l’immobilier, bien sûr! Et dans les autres professions ayant trait à la vente professionnelle, dans les services financiers, dans les services médicaux, dans les technologies de l’information, en droit, en comptabilité, dans les voyages et le tourisme. Nous sommes devenus une nation de « travailleurs du savoir » qualifiés.

L’avenir économique du Canada est ce que je qualifie de « grand sourire ». Imaginez un graphique, où plus vous montez dans une catégorie donnée, plus le pays est concurrentiel. À gauche se trouve la mesure de la richesse en termes de ressources naturelles, où le Canada obtient une note très élevée. Au milieu se trouvent les industries manufacturières, où la note du Canada est basse en matière de capacité concurrentielle mondiale, tout comme c’est de plus en plus le cas aux États-Unis et dans la plupart des pays européens. Enfin, la droite du graphique évalue la compétitivité de l’économie des services. Le Canada, dont la population active est très éduquée et hautement qualifiée, obtient encore une note élevée.

Comme je l’ai mentionné d’entrée de jeu, ceci n’est qu’une vision simplifiée de notre place économique dans le monde. Elle ne tient pas compte de notre productivité par rapport à celle d’autres pays développés, par exemple. Dans ce domaine, les entreprises canadiennes ont trop longtemps compté sur une monnaie faible pour vendre plus facilement des biens et des services à l’étranger. Voilà qui constitue peut-être le sujet d’un message futur! Ce que je veux dire, c’est ce que lire dans le marc de café économique nous prédit une belle histoire. La prospérité des Canadiens ira en augmentant dans la décennie à venir… et celle des courtiers immobiliers canadiens aussi!

Phil Soper est le Président et Chef de la direction des Services Immobiliers Royal LePage. Il est possible de communiquer avec lui à l’adresse president@royallepage.ca.

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