Message du chef
de la direction
Les raisons pour l’optimisme sont abondantes
Ceux d’entre vous qui m’ont déjà entendu m’exprimer au sujet de l’avenir à long terme de notre profession et qui connaissent mon opinion sur le chemin que prend notre pays savent que je suis optimiste dans les deux cas. Le Canada et Royal LePage ont tous deux connu un parcours remarquable au cours de la dernière décennie, affichant une croissance qui a continuellement devancé celle des autres pays, des autres industries et des autres entreprises. Le pronostic encourageant que je fais pour notre futur se fonde sur des paramètres que l’on connaît déjà et sur la conviction que les dirigeants de notre pays continueront à faire ce qu’il faut, ou à peu près. Comprendre la place que le Canada occupe dans le monde aide à prévoir l’avenir du marché immobilier de notre pays. Laissezmoi donc commencer par faire un survol de la situation du Canada. Certes, nous avons ébloui la planète en tant que pays hôte des Jeux olympiques, mais je parle de ce qui donne de la force à notre économie. La tenue, quelque peu houleuse, mais somme toute très médiatisée des sommets du G8 et du G20 a mis en valeur notre position en tant que grande puissance économique mondiale. Dans les quelques paragraphes qui suivent, je vous ferai part de mon avis sur la santé politique et financière du Canada, puis sur les forces et les faiblesses de la capacité concurrentielle de notre pays, et ce, par rapport à d’autres pays. Il ne s’agit pas d’un point de vue macroéconomique complexe, mais d’un point de vue qui, je crois, peut être lié à l’activité quotidienne des professionnels de l’immobilier. J’espère bien que je vous aiderai de ce fait à expliquer plus tard à vos clients pourquoi il n’y a presque jamais de mauvais moment pour investir dans l’immobilier au Canada. Un secteur immobilier prospère s’appuie sur quelques éléments essentiels : le nombre total de maisons en vente doit croître avec le temps, le nombre d’acquéreurs doit
2 | Magazine L’atout gagnant | Automne 2010