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Surfez sur la vague de demande des baby-boomers
1,4 million de baby-boomers devraient revenir sur le marché immobilier d’ici 2023
Sarah Louise Gardiner, Directrice des communications
Les baby-boomers ont beau avoir récemment cédé leur titre de « segment démographique le plus important au Canada quant à l’âge » aux milléniaux, ils ne se tiennent pas pour autant à l’écart du marché immobilier. Les études de Royal LePage montrent en fait que même si uniquement 17 pour cent des baby-boomers prévoient effectuer une transaction immobilière dans les cinq prochaines années, la densité du volume de ce groupe signifie qu’on peut s’attendre à 1,4 million de transactions d’ici l’été 2023.
L’occasion de faire prospérer vos affaires est considérable. Selon l’enquête de Royal LePage sur les tendances des baby-boomers publiée en août 2018, plus de 75 pour cent des baby-boomers partout au pays sont propriétaires de leur résidence. Toutefois, contrairement aux milléniaux qui ont pu acquérir tout récemment une propriété, les baby-boomers ont tiré avantage des augmentations considérables du prix des maisons au fil des ans. En voyant cette vague de demande commencer à déferler, Royal LePage a mené une étude pour mettre au jour un éclairage important pour notre réseau.
Qu’avons-nous appris?
Les marchés où nous verrons des redressements considérables se produire sur le plan de la demande varient tandis que les tendances sont principalement stimulées par l’accessibilité. Un total de 56 pour cent des baby-boomers considèrent le marché du logement de leur région inabordable. Ce nombre grimpe jusqu’à 78 pour cent et 63 pour cent des répondants en Colombie-Britannique et en Ontario, respectivement. Quand on les interroge au sujet de leur souhait de déménager, plus de 34 pour cent des répondants à l’échelle nationale ont confié être ouverts à l’idée de déménager dans une autre ville ou banlieue, là où le prix des propriétés est plus abordable. Parmi les personnes interrogées qui étaient disposées à déménager vers des
cieux plus abordables, 20 pour cent ont expliqué être ouverts à l’idée d’habiter n’importe où. Ce groupe a déjà commencé à stimuler la demande dans des villes plus petites et dans les régions récréatives d’un océan à l’autre.
Parmi les baby-boomers ayant répondu à l’enquête et comptant acquérir une propriété dans les cinq prochaines années, 32 pour cent achèteront très probablement un appartement en copropriété. Cela représente une hausse de 52 pour cent du nombre de baby-boomers résidant actuellement dans un appartement en copropriété et marque un changement considérable dans l’attrait de ce type de logement au sein de ce groupe démographique. En grande partie grâce à une augmentation considérable dans la variété d’inscriptions d’appartement en copropriété et à la réputation établie d’achat clés en main et d’entretien minimal dont ils jouissent, les appartements en copropriété gagnent en popularité.
Pourquoi les baby-boomers ont-ils mis autant de temps à revenir sur le marché?
Pour nombre d’entre eux, la raison repose sur le fait que leurs enfants quittent enfin le nid familial, du moins dans les régions autres que la Colombie-Britannique. Tandis que neuf pour cent des baby-boomers qui ont des enfants ne s’attendent pas à ce que ces derniers quittent le foyer familial avant l’âge de 35 ans, ce taux est pratiquement trois fois plus élevé en Colombie-Britannique. Les démographes s’attendaient à ce que les baby-boomers commencent à ajuster la taille de leur propriété il y a plusieurs années, mais nos résultats montrent que cela devient possible uniquement maintenant.
Peu importe qu’ils cherchent à faire croître leur réseau de ventes en représentant des baby-boomers qui vendent à Toronto ou à Vancouver, ou qu’ils attirent des acheteurs de cette cohorte qui s’installent à Charlottetown ou à Muskoka, les courtiers immobiliers devraient se demander si leur stratégie de marketing cible ce groupe démographique déterminant.
Apprenez-en plus sur l’Enquête
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