Pénélope et son plat en arc-en-ciel

Psonénélope et plat en arc-en-ciel Illustrations et textes : R.lowen

Recueil auto-édité à compte d’auteur.

Artwork by Cathc. Droits exclusifs © Concept de pocket book_pocketstory.

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Psonénélope et plat en

arc-en-ciel

Tous les jours, les vaches de la ferme de Vini mangent, dorment et broutent inlassablement l’herbe du prés en profitant de la vue du train qui passe et repasse sous leurs yeux fatigués.

Le matin, une fois sorties, c’est avec une effervescence toute partagée que les vaches savourent cette herbe luxuriante, fraîche et abondante. Pourtant seule

P

énélope ne supporte plus de manger

du vert, rien que du vert !

P

énélope trouve définitivement l’herbe très fade. Si fade qu’elle se demande un jour, s’il n’y a pas dans l’autre monde autre chose que ce vert tout le temps.

P

énélope aime les couleurs. Il lui faut connaitre le bleu, le orange, le rouge, le jaune, le rose et toutes ces autres couleurs qu’elle a déjà vu sur les fleurs.

P

énélope ne sait pas si elles ont un goût.

Pourra-t-elle un jour les déguster. Elle aimerait bien.

Tous les soirs, en attendant que cela se passe, elle rêve de ces couleurs magiques en arc en ciel qu’elle aimerait un jour découvrir. Bien entendu, ses amies les vaches se moquent d’elle ne comprenant pas son désir brûlant des couleurs.

P

Un jour, folle d’aventure

énélope saute par dessus l’enclos, bien décidée à trouver les couleurs qu’elle désire manger. « Viens ici malheureuse disent les unes c’est interdit de fuir le troupeau ! » disent les autres… Mais,

P

énélope n’en fait qu’à sa tête, elle se sent toute libre pour une fois, de se séparer du groupe des vaches pour aller à la découverte du monde et ses trésors tout en couleurs.

le jaune pour le soleil

le rose pour les

briques

Le bleu pour l’eau

C’est tout un arc-en-ciel qui s’offre à ses yeux.

A l’intérieur de la ferme, au loin un étrange monstre tout orange, lui fait barrage. Elle tente de le faire bouger, Rien à faire : il a l’air endormi.

CUI CUI

CUI

Les oiseaux lui souhaitent la bienvenue et lui expliquent que ce monstre qui dort n’est tout juste qu’un tracteur usagé.

« A son odeur bien huilée, e l l e se dit qu’il ne doit pas être si bien

appétissant. »

Avec grande peine, notre amie n’arrive pourtant pas apprécier ce qui parrait être un délice pour les moutons.

Elle aussi, a envie de leur dire que c’est bon, mais ce n’est pas le cas. Alors elle les salue et les abandonne.

P

énélope s’approche d’un poulailler etdemande aux poules ce qu’elles mangent. Elles picorent avec enthousiasme et celles-ci lui répondent qu’il s’agit des graines de tournesols : — Veux-tu goûter ? demande une des poules

Quelques pas de plus, la voilà devant la marre des cochons dont l’odeur du maïs est prenante.

Mais,

P

énélope se souvient du goût du maïs, alors évitant de les décevoir, cette dernière préfère plutôt se séparer de la famille tout en les saluant avec gratitude pour leur bonne humeur.

Tranquillement elle se dirige joyeusement vers l’enclos à la rencontre des moutons qui lui proposent gentimment de brouter luzerne, si l’envie lui dit.

P

énélope se prend au jeu et avale trois graines de tournesols.

Elle rejette le tout en disant que ce n’est pas de cette nourriture qu’il lui faut. Les poules, le coq et les poussins jacassent en la saluant et en pestant sur elle !

"capricieuse en plus !"

Elle repart encore plus désemparée et se dirige vers l’écurie située devant la maison des fermiers Vini. Deux beaux chevaux mangent avec appétit de l’avoine.

P

énélope se propose de goûter mais elle n’a pas le temps de saisir une branche d’avoine qu’une agréable odeur filtre à l’horizon, provenant d’une fenêtre ouverte.

De cette fenêtre, exalte une fine et succulente odeur appétissante pour laquelle

P énélope se laisse fondre de bonheur, heureuse que son rêve prenne enfin forme, là sous ses yeux

ravis. Toutes les couleurs y sont : du rose en pagaille, du jaune en lamelles, du noir en boule de gomme, du vert en branche, du blanc en rondelles et du rouge en morceaux de lune. Tiens, on dirait même que les couleurs chantent avec ravissement dés que

Pénélope s’en approche...

« VOILÀ MON PLAT ARC-EN-CIEL ! MIAM, se léche la vache. »

« Ma pizza ! » hurle Madame Vini en découvrant le délit.

P

énélope s’excuse et lui avoue qu’elle n’a jamais trouvé plat aussi appétissant que ce plat arc en ciel.

Trouvant la vache bien mignonne, et appréciant son appétit, elle lui pardonne et l’invite de bonne grâce à préparer d’autres pizzas pour le repas de ce midi.

Ainsi à l’approche de midi,

P énélope se rend à la ferme pour goûter à sa fameuse pizza qu’elle surnomme « plat arc en ciel »

En dépit de son choix, elle sait que les autres vaches se moquent encore d’elle, mais elle s’en fiche.

P énélope sait maintenant faire ses propres plats en arc en ciel, et

croyez-moi, elle se débrouille très très bien. fin

Recueil auto-édité à compte d’auteur.

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2014

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