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Printemps 2016 7,99$


Un entraînement particulier par John Barr Certains sports, comme la Formule 1, nécessitent divers entraînements particuliers, parce que l’athlète utilise différents muscles et parties du corps. Pourquoi l'entraînement physique est-il si important pour les pilotes F1? Justement, nous allons voir l’importance de l'entraînement des muscles du cou ainsi que l’endurance nécessaire pour être pilote F1. D’abord, l'entraînement des muscles du cou est important pendant une course F1 parce que le cou est extrêmement susceptible aux blessures. Par exemple, les forces G, une unité d’accélération ou décélération qui propulsent la tête pendant les virages ainsi que les zones de freinage peuvent entraîner de graves blessures. Un expert Nicolas Carpentiers nous affirme ceci : « Leur entraînement consiste en une préparation spécifique pour le cou. Les pilotes doivent avoir les muscles du cou très forts en raison de la charge imposée par chaque virage – environ 20 à 25 kg – en plus d’avoir un torse et des avant-bras bien développés. Pour muscler leur cou, les pilotes travaillent notamment sur une machine qui reproduit les forces G». [1] Bref, pour éviter les blessures, les pilotes de F1 travaillent beaucoup les muscles du cou. 2


Ensuite, l’endurance d’un pilote joue une grande importance sur sa performance en course parce que les muscles cardiaques sont à risques de blessure pendant une longue course. Stéphane Vignaud affirme quelques statistiques extraordinaires: « Le rythme cardiaque du pilote monte jusqu'à 200 pulsations par minute pendant une course. Sachant qu'en temps normal, le cœur bat 60 à 80 fois par minute.» [2]. Aussi, Elena Holodny [3], journaliste de Business Insider, nous dit que les pilotes font un entraînement cardiaque spécifique telle que la course à pieds intensive ou du vélo pour de longs moments. Le but de ces entraînements reste de simuler le rythme cardiaque extrêmement élevé du pilote pendant sa course d’environ deux heures. Cela dit, les pilotes doivent s'entraîner rigoureusement et sans arrêt afin de garder une bonne endurance au niveau du muscle cardiaque. Pour conclure, les pilotes font beaucoup pour éviter les blessures, parce qu’elles peuvent être très fréquentes, et leur entraînement spécifique au niveau du cou et du muscle cardiaque demeure extrêmement minutieux. L’univers du Formule 1 est tellement vaste. Les opportunités de développement technologique sont folles. Les dernières dix ans ont été incroyables. Resteraient-t-ils des pilotes de Formule 1 ou seraient-ils remplacé par de nouveau technologie?

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Par Nicolas Carpentiers le 04/06/2012 « Comment les pilotes s’entraînent-ils? » | http://www.f1i.com/magazine/magazine-features/comment-les-pilotes-sentrainent-ils/

[2] Stéphane Vignaud d’Eurosport le 11/03/2015 | http://www.eurosport.fr/formule-1/saison-2015/2015/superstitions-transpiration-et-obsession-10-choses-etonnantes-sur-les-pilotes-de-f1_sto4634664/story.shtml

[3] Elena Holodny de Business Insider 27/7/2014 |

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La clef du succès sportif par Sacha Mitchell Saviez-vous que certains athlètes olympiques s’échauffent pendant plusieurs heures avant de pratiquer leur discipline? Mais pourquoi l’échauffement est-il important avant de faire du sport? Dans ce texte, deux raisons seront abordées :

l’optimisation des performances et la prévention de blessures. Tout d’abord, l’échauffement avant le sport sert à améliorer les performances. Bien évidemment, l’effet principal de l’échauffement reste de réchauffer le corps de l’athlète avant l’entraînement ou la compétition. Au repos, les muscles dans le corps demeurent à une température de 36°C, or ils atteignent leur efficacité maximale lorsque leur température s’élève à 39°C [1], la température du corps après un échauffement efficace. Le réchauffement corporel améliore l’attitude mentale, car l’athlète se sent mieux et plus concentré dans un corps chaud que dans un corps froid.

L’augmentation

température

favorise

de

cette aussi

la propagation des influx nerveux dans les muscles, ce qui accroît la coordination. Aussi, la chaleur rend la synovie, le lubrifiant qui circule dans les articulations, plus fluide, favorisant l’amplitude articulaire. Donc, après un bon échauffement, la qualité de l’entraînement ou les performances seront optimales. Ensuite, l’échauffement reste très utile pour prévenir les blessures. En effet, plusieurs blessures musculaires, articulaires et tendineuses peuvent être évitées avec un bon échauffement avant le sport. Plus le corps se réchauffe, plus les muscles, les tendons et les articulations sont élastiques, donc moins sujets aux déchirures, aux

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élongations, aux claquages, aux contractures, aux entorses, aux inflammations (tendinites), aux foulures et aux luxations. De plus, la chaleur favorise la dilatation des vaisseaux sanguins, augmentant la quantité d’oxygène dans le sang. Ceci est bénéfique aux personnes souffrant de problèmes cardiaques. Elles peuvent ainsi profiter du sport et être moins à risque. Lors d’une étude menée auprès de sujets âgés de 21 à 52 ans, des anomalies du rythme cardiaque de 70% des gens ont été constatées lors de l’exercice sans échauffement. Par contre, après un bon échauffement, ces anomalies étaient minimes ou inexistantes [2]. Également, lors de l’échauffement, le cartilage absorbe le liquide synovial autour des articulations et gonfle. Ceci lui permet de devenir plus élastique, donc plus résistant aux chocs et aux cisaillements. Bref, l’échauffement est une activité essentielle avant le sport pour prévenir les blessures.

En conclusion, l’échauffement reste très important avant de pratiquer un sport pour optimiser

les

performances

et

prévenir

les

blessures. Il ne faut toutefois pas penser qu’il n’y a qu’une seule façon de s’échauffer. Les routines des athlètes dépendent très couvent des goûts personnels. Par exemple, certains ne font que respirer profondément tandis que d’autres font des exercices en fonction d’une certaine chanson. Dans ces cas, c’est surtout pour le mental de ces sportifs.

[1] L'échauffement sportif : se préparer efficacement, Philippe Baudoin http://www.sport-passion.fr/conseils/echauffement.php (page consultée le 7 mars 2016)

[2] Échauffement, http://www.ansem.asso.fr/pratique/fiches/echauffement.php (page consultée le 6 mars 2016)

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La discipline cachée du sport par Laurent Faucher De plus en plus, les sportifs de haut niveau intègrent la préparation mentale dans leur routine d’entraînement. Bien que le physique et que la technique soient importants, c’est le mental qui fait la différence entre un sportif et un champion. Pourquoi le mental est-il important pour les athlètes ? La stabilité mentale peut gérer des paramètres biologiques en contrôlant le stress, tout en gérant les émotions qui ont beaucoup d’influence sur nos performances. D’abord, le mental demeure important pour un athlète parce qu’il peut servir à gérer le stress. En faisant de la préparation mentale, il est possible de réduire sa tension mentale, soit celui dont nous n’avons pas besoin.

En

inappropriée

effet,

l’anxiété

d’adrénaline

sécrète

une

pouvant

quantité

causer

des

tremblements, des troubles digestifs et bien d’autres ennuis. De son côté, le stress sécrète une quantité adéquate d’adrénaline qui entraîne une baisse du taux circulant

d’insuline, c’est-à-dire qu’il

maintient

la

concentration de glucose dans le sang constante et qu’il prévient le diabète. Madame Goyer, une spécialiste en psychologie sportive, a même affirmé qu’au cours des dernières années, les études scientifiques ont démontré que la psychologie dispose un impact direct sur les paramètres biologiques tels que le traitement du diabète [1]. En somme, si l’athlète réussit à éliminer sa mauvaise tension mentale inappropriée, il deviendra plus facile pour celui-ci de contrôler la quantité d’adrénaline qu’il sécrète. Ensuite,

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le mental est important pour un athlète parce que les émotions peuvent avoir des effets secondaires sur sa performance. En effet, les émotions jouent un rôle majeur sur les résultats des événements sportifs. Par exemple, si l’athlète est joyeux, il renfermera en lui plus de désir à accomplir sa performance et ses résultats deviendront meilleurs. À l’opposé, si l’athlète semble triste, sa tristesse aura des conséquences négatives sur sa motivation à s’entraîner et sur ses objectifs, ce qui entraînera des résultats moindres. Bref, les émotions restent la clef pour réussir à bien performer et pour garder une bonne motivation lors des entraînements. En conclusion, un athlète gagnera à gérer le mauvais stress et ses émotions afin d’éviter des conséquences néfastes pouvant atteindre ses résultats. À ce sujet Monsieur Cox, auteur du livre Psychologie du sport a d’ailleurs affirmé ceci : « Lorsque la condition physique est optimale et l’esprit parfaitement focalisé sur la tâche à effectuer, on peut accomplir des choses extraordinaires » [2] [1] Lysanne Goyer, revue Psychologie Québec [2] (Richard.H Cox, Psychologie du sport, page 126)

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Le détail qui fait TOUTE la différence par LeZhi Wang Si vous observez attentivement les pieds d’un joueur professionnel de badminton lorsque celui-ci se déplace sur le terrain, vous remarquerez qu’il fait un saut d’une subtilité extrême avant de se rendre au volant. C’est ce que l’on appelle le «saut d’appel». Ce mouvement, aussi appelé « le saut de démarrage » ou « le saut d’allègrement », est crucial à la préparation de tout déplacement lors d’un jeu. Pourquoi, au badminton, est-il si important d’effectuer un saut d’appel avant de se déplacer? Dans ce texte, les utilités du saut d’appel dans les domaines d’efficacité et de sécurité seront expliquées. Premièrement, un saut d’appel est nécessaire si l’on veut être rapide et efficace dans son jeu. En effet, ce saut qui s’effectue rapidement offre un départ rapide comparable au bloc de départ spécial qu’utilisent les sprinteurs. Sur le plan technique, ce saut implique une contraction musculaire concentrique qui peut voir sa puissance

tripler

puisqu’elle

est

précédée

d’une

concentration musculaire excentrique. Pour être plus clair, cela signifie que les muscles génèrent beaucoup plus de force quand ils sont étirés, puis raccourcis tout de suite après. Selon le directeur technique de Badminton Québec, Christian Guibourt, chaque déplacement, lors du jeu, débute par un saut d’appel qui donne au joueur l’impulsion indispensable [1]. Ainsi, un coup réussi débute toujours par un saut d’allègrement.

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Deuxièmement, le saut de démarrage diminue de façon notable le risque de blessure. En d’autres mots, ce saut est, en quelque sorte, une alerte qui prépare les muscles à un mouvement violent à venir. Dans un article publié sur la page web «Delta badminton», il est écrit que le saut d’appel fait en sorte que le déplacement qui suit devient «moins contraignant au niveau

musculaire,

tendineux,

et

des

articulations» [2]. Comparons le résultat d’un joueur qui effectue un saut d’appel et d’un autre qui l’omet. Le joueur qui réalise son saut voit ses muscles bien préparés et ses tendons à leur élasticité maximale. Il n’a donc aucun risque de blessure. Quant au joueur qui oublie son saut, ses muscles et tendons restent raides. Le risque d’une foulure de cheville ou d’une déchirure des muscles suite à un étirement fort et imprévu devient beaucoup plus grand. Tout bon joueur le sait : le saut d’appel est nécessaire afin de prévenir toute blessure. Pour conclure, au badminton, le saut d’appel augmente l’efficacité du joueur et assure sa sécurité. Ainsi, de même que ce saut subtil qui protège le sportif, n’existe-t-il pas des signes tels que le calme avant une tempête, auxquelles nous devrions porter plus d’attention tout au long de notre existence afin de gagner en efficacité dans la réalisation de nos projets et de remporter le match de la vie ?

[1] Christian Guibourt, Coup de Pouce, 2009 [2] Deltabadminton, «les déplacements» http://deltabadminton.free.fr/index.php?rub=43

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L’activité physique : Une vie en santé par Robert McRae Saviez-vous que, selon les résultats de la recherche du médecin David Hupin, faire 2h30 de sport par semaine permettrait aux seniors de réduire leur mortalité de 30% (Le figaro.fr, Nicolas Plantey, 2015)? Mais pourquoi l’activité physique peut-elle prolonger l’existence? D’abord, l’activité physique ou le sport permet d’améliorer notre santé. Ensuite, elle nous protège aussi contre des maladies chroniques et fatales. Premièrement, l’activité physique permet d’améliorer notre santé physique et mentale. En effet, l’activité physique permet un développement d’un cœur fort

et

en

santé,

ce

qui

permet

d’augmenter notre capacité physique et d’accroître la flexibilité et la densité des os. En addition, l’entraînement physique procure un meilleur équilibre psychologique en réponse au stress et à l’anxiété. Ainsi, l’exercice peut être comparable à la psychothérapie. Celui-ci peut avoir les mêmes effets de voir un psychologue régulièrement. Au lieu de payer une somme astronomique pour aller voir un psychologue, pourquoi ne pas aller jouer sous le beau soleil avec des amis? Bref, l’activité physique peut avoir un impact positif majeur sur l’espérance de notre vie en améliorant notre santé physique et mentale.

Deuxièmement, l’activité physique peut aussi nous protéger contre des maladies chroniques et mortelles. Par exemple, l’activité physique nous permet de réduire les risques de diabète, nous aide aussi à mieux équilibrer le taux de sucre dans le sang et nous protège ainsi contre la survenue des maladies cardiovasculaires

(l’angine de la poitrine, tension artérielle, infarctus du myocarde et plusieurs

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autres). En addition, l’exercice nous protège aussi contre les maladies mortelles comme le cancer. La pratique régulière de sport durant toute une vie nous protège contre le cancer du côlon et d’autres types de cancer (Cancer.ca, 2016).Bref, l’activité physique nous défend contre diverses maladies chroniques et fatales, ce qui prolonge notre existence. Pour conclure, la pratique régulière de l’activité physique a un effet positif en améliorant notre santé physique et mentale. Cela nous aide aussi à nous protéger contre différents types de maladies chroniques reliées au cœur et d’autres maladies mortelles. Cependant, y aurait-il une différence entre la pratique régulière et le pratique intensif de l’activité physique?

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La bouteille d’eau qui fait gagner? par Marc-Antoine Ouellette Lors d’une expédition en montagne, une grande réserve d’eau est toujours prévue pour le trajet, car une ascension de plusieurs kilomètres amène naturellement la soif. Mais pourquoi est-il si important de s’hydrater lors d’un effort physique? Dans ce texte, il sera question des effets de la déshydratation sur les capacités corporelles, et au niveau cardiovasculaire et cérébral. Premièrement, plus la personne est déshydratée, plus l’efficacité de ses habiletés corporelles diminue. En effet, l’eau permet à un athlète de performer suffisamment pour pouvoir effectuer le jeu parfait ou encore la manœuvre exacte. Toutefois, s’il est déshydraté, l’athlète pourrait voir ses réactions ralentir et l’essoufflement viendrait plus tôt. Selon le docteur Jean Jaques Menuet, les symptômes sont les suivants : «

le cœur bat plus vite, la respiration est plus rapide, les crampes sont fréquentes (le muscle a soif !), on a mal à la tête, cela peut aller jusqu’au coup de chaleur [...], on perd de la lucidité, de la vigilance, on a de moins bons réflexes.»[1] Bref, pour pouvoir performer à son meilleur, une bonne hydratation ne peut être négligée. Deuxièmement, le manque d’eau peut avoir de graves conséquences au niveau cardiaque et cérébral. La transpiration est la cause principale du manque d’eau chez les athlètes. La déshydratation, en réduisant le volume sanguin, diminue l’efficacité du système cardiovasculaire. Pour chaque litre de fluide perdu, la température corporelle augmente de 0,3oc, la fréquence cardiaque augmente d’environ huit battements par minute, et le volume de sang pompé par minute diminue d’un litre à chaque minute.

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Du côté cérébral, l’eau est utilisée lors de la transmission des influx nerveux et la déshydratation peut donc causer des dommages nerveux au niveau du cerveau . Pour

Dominique Chevalier, médecin du sport au Medical Center de Tournai, il existe trois règles de base: « La règle d’or en matière d’hydratation chez les sportifs c’est qu’il faut boire avant d’avoir soif. Après, il faut éviter les boissons trop froides qui sont plus indigestes et consommer des boissons légèrement sucrées qui redonnent un petit coup de fouet grâce aux sucres rapides ». [2] Enfin, si vous voulez éviter des problèmes cardio-vasculaires et cérébraux qui affecteront votre performance, buvez de l’eau avant que la soif vous atteigne. En conclusion, il est possible de constater assez facilement que l’eau est très utile lors d’un effort physique, car elle permet le bon fonctionnement des habilitées corporelles, prévient certaines blessures et maintient l’équilibre parfait au niveau cardiovasculaire et cérébral. Cela permet à l’athlète de performer à son meilleur. Toutefois, si votre entraînement est d’une durée de plus d’une heure, une boisson légèrement sucrée est fortement recommandée, parce qu’elle fournira de l’énergie pour continuer, et il faut aussi garder en tête que boire trop d’eau n’est pas recommandé et pourrait de plus amener d’autres problèmes.

[1] Jean Jaques Menuet, HYDRATATION ET SPORT : comment? Pourquoi?, Médecine du sport conseil, 2009 [2] Dominique Chevalier, LaGazette.be, médecin du sport au Medical Center de Tournai, 2011

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Le secret des champions de natation par Patrick Hussey Saviez-vous qu’aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008, neuf médailles sur dix ont été remportées et 23 records mondiaux [1] ont été battus par des nageurs qui portaient une combinaison qui? Pourquoi les nageurs olympiques portent-ils des combinaisons différentes de celles du nageur normal? Dans ce texte, les conséquences du costume sur la friction et sur la flottabilité vont être présentées. Premièrement, les nageurs olympiques portent une combinaison spéciale parce que celles-ci diminuent la friction. Elle diminue car l’eau peut se glisser très facilement audessus et ne se fera pas absorbée par le matériel du maillot. La friction se définit comme un frottement sur une partie du corps qui exerce une pression à la direction opposée. Autrement dit, le frottement de l’eau sur le corps du nageur le ralentit. Aussi, à l’intérieur de la combinaison, le corps du nageur est compressé. La combinaison agit comme un corset qui maintient le corps droit, ce qui a pour effet d’améliorer

le

gainage

du

nageur

de

réduire

les

l’eau.

Les

et

frottements

dans

nageurs se rasent le corps au complet et portent un bonnet de bain, car même si l’eau est un liquide, elle ralentit le nageur en frottant sur sa peau, ses cheveux et ses poils. Donc, la friction ralentit le nageur en frottant sur sa peau et ses poils corporels. Deuxièmement, une combinaison aide le corps à flotter et la maintient dans une position droite hydrodynamique. La combinaison est composée en matériaux

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synthétiques, dont la principale caractéristique est de coller à la peau du nageur, afin d’augmenter l’hydrodynamisme et la flottabilité. La combinaison désigne un vêtement souple composé de matériaux synthétiques couvrant d’un seul tenant le haut du corps et/ou le bas du corps d’un nageur. Les nageurs mettent les combinaisons, car cellesci compriment les muscles et donc les empêchent de vibrer quand ils sont fatigués. Bref, les combinaisons spécialisées de natation aident les nageurs à flotter sur la surface de l’eau. Finalement, les combinaisons de natation que portent les nageurs olympiques aident à aller plus vite dans l’eau et elles aident le corps à flotter. Il semble que les combinaisons améliorent la vitesse du nageur de 4 à 5% [2]. Toutefois, on peut se demander si le port de celle-ci est approprié dans un contexte où l’on souhaite justement comparer la vitesse de différents nageurs en compétition. [1] Sports débrouillards, No14, mai 2013, p.14-15, Bruno Lamolet [2] http://www.guide-piscine.fr/maillots/maillots-sport-et-combinaisons/combinaison-natation-nager-competition-vitesse-piscine-eau-453_A

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Les commotions cérébrales, un tueur silencieux par Tyron Basdeo « J’ai joué la meilleure “game” de ma vie, mais je ne m’en rappelle pas… [1] ». Toutes les quatre minutes au Canada, une personne est victime d’une commotion cérébrale. Ce sont souvent les jeunes athlètes qui en sont victimes. Les nombreux dangers d’une commotion cérébrale mettent en risque la vie de plusieurs personnes à chaque jour. Dans le texte qui suit, il sera question des conséquences d’une commotion cérébrale chez les jeunes athlètes.

Premièrement, les commotions cérébrales ont de grandes répercussions sur le cerveau. Mais tout d’abord, qu’est-ce qu’une commotion cérébrale? Une commotion cérébrale est un traumatisme crânien qui se provoque lorsqu’un coup de grande force est porté à la tête ou à la mâchoire. Ce coup violent fait en sorte que le cerveau se déplace d’un coté à l’autre dans notre tête et arrête le bon

fonctionnement

momentanément.

du

cerveau Chaque

traumatisme change le fonctionnement du cerveau. Par conséquence, le cerveau ira piger dans ses ressources pour compenser afin que l’on ne sente pas les symptômes. Rendu à la troisième commotion, le cerveau n’aura plus les ressources nécessaires pour continuer à compenser pour les symptômes. C’est à ce moment que nous risquons d’avoir des troubles de sommeil et de mémoire, par exemple. Bref, les conséquences d’une commotion cérébrale deviennent de plus en plus sévères avec chaque commotion. Deuxièmement, les commotions cérébrales chez les jeunes sont encore plus graves que chez les adultes. Les études en laboratoire ont prouvé que les adolescents

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entre 14 et 16 ans sont plus vulnérables envers une commotion cérébrale que les adultes. Le jeune éprouvera des conséquences beaucoup plus sévères, entre autres des troubles de mémoire, des problèmes d’attention et des maux de tête. Un malheureux exemple de cela est un jeune athlète qui s’appelle Julien Brière, victime d’une commotion cérébrale. Il jouait au soccer et fut au centre d’une collision tête à tête avec un autre joueur. Il raconte que ses amis lui ont dit qu’il était resté allongé sur le terrain, inconscient, environ 4 à 5 secondes avant d’être secoué par des convulsions. [2]Cet exemple montre que les symptômes de la commotion qu’il reçut l’ont affecté tout de suite après la collision. En résumé, les commotions cérébrales chez les jeunes athlètes sont beaucoup plus sévères que chez les adultes. En conclusion, les commotions cérébrales sont très dangereuses parce que les nombreuses conséquences liées aux coups de haute puissance envers le cerveau mettent en danger la vie de plusieurs athlètes à toutes les saisons. La technologie est constamment en train de progresser pour protéger les athlètes des blessures, mais serait-elle capable un jour de les prévenir complètement?

[1] Jeremy Gouin-Gosselin, ex-joueur de football de 17 ans, commotions-jeunes cerveaux en péril, http://ici.radio-canada.ca/special/enquete/commotions-cerebrales/ [2] Julien Brière, joueur de soccer adolescent, les commotions cérébrales, plus graves qu’on ne le pense, 21 février 2008, http://pilule.telequebec.tv/occurrence.aspx?id=367

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Le talent brille toujours sous la lumière Mais le cœur crée un vainqueur - Marc-Antoine Ouellette

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L’entraînement Comme tous les efforts, Elle amène très souvent l’inconfort, Et si ce n’était pas pour l’hallucinant record, Irions-nous nous lancer dans le sport? L’entraînement peut être insupportablement long, On sue, on pleure et on implore. Mais le résultat qui nous importe tant sera bon, Et c’est cette victoire que l’on adore. - LeZhi Wang

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Sudoku

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