Pour atteindre un certain bien-être, chacun a besoin de croire en soi. C’est pourquoi l’estime de soi doit faire l’objet d’une attention toute particulière et d’actions. Ce livre offre aux lecteurs une définition de l’estime de soi, une analyse des facteurs d’importance qui l’affectent et des techniques pour la renforcer.
Table Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1
2 6
3
L’estime de soi, un sentiment primordial . . 10
Qu’est-ce que l’estime de soi ?. . . . . . . . . . . . . . . 11 Ce que n’est pas l’estime de soi . . . . . . . . . . . . . . 12 Concept et estime de soi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Définitions de l’estime de soi . . . . . . . . . . . . . . . . 13 Estime de soi et humilité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Comment se forme l’estime de soi . . . . . . . . . . . . 17 Les causes d’une mauvaise estime de soi . . . . . . . 20 Comment l’estime de soi nous affecte . . . . . . . . . 22 La femme et son estime de soi . . . . . . . . . . . . . . . 23 Dépression et estime de soi . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 Le physique comme source d’estime de soi . . . . . 27 Comment améliorer l’image de son corps . . . . . . 30 Comment protéger l’estime de soi chez la femme 34 Exercice et estime de soi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 Jésus-Christ et l’estime de soi . . . . . . . . . . . . . . . . 37
L’estime de soi tout au long de la vie . . 38
La prime enfance et l’étape préscolaire . . . . . . . . 41 L’âge scolaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 L’adolescence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 Le jeune adulte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 L’âge mûr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73 Le troisième âge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
L’estime de soi et les relations . . . . . . 86
Les liens affectifs et l’estime de soi . . . . . . . . . . . . 87 L’estime de soi dans le couple . . . . . . . . . . . . . . . 89 Professeurs, élèves et estime de soi. . . . . . . . . . . . 96 Estime de soi et amitiés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
L’ouvrage se compose de six chapitres classés selon les différentes périodes de la vie et les divers milieux au sein desquels l’estime de soi joue un rôle essentiel pour un meilleur développement de la personnalité et, par conséquent, du bien-être, de la santé et de la relation avec l’entourage.
4
5
6
L’estime de soi au travail . . . . . . . . . 108
Conseils pour promouvoir l’estime de soi du subordonné . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111 Conseils pour promouvoir l’estime de soi du patron . . 112 La nécessité de l’estime de soi au travail . . . . . . . . 114 Estime de soi et agression physique et verbale . . . 118 Comment développer l’estime de soi dans le contexte professionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 Estime de soi et rendement professionnel . . . . . . . 120 L’estime de soi chez les infirmières des unités de soins palliatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 Conseils pour l’administration . . . . . . . . . . . . . . . 127 Le don de la communication . . . . . . . . . . . . . . . . 129
Techniques pour promouvoir l’estime de soi . 132
Conseils généraux pour le développement de l’estime de soi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 Les méthodes comportementales. . . . . . . . . . . . . 136 Les méthodes cognitives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 Les méthodes humanistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 L’assertivité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158 Le programme Frey-Carlock. . . . . . . . . . . . . . . . . 161 L’amélioration de l’image corporelle . . . . . . . . . . 165
Plan d’enrichissement de l’estime de soi . . . . . . . . . . . . . . . 170
Stratégies de pensée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172 Stratégies de relation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174 Stratégies d’action . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178 Stratégies de maintien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182 Références bibliographiques . . . . . . . . . . . . . . . . 184 Abréviations et symboles utilisés . . . . . . . . . . . . . 185 Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186 Index alphabétique général . . . . . . . . . . . . . . . . . 188 Maladies et symptômes mentionnés par ordre alphabétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190
7
Le premier chapitre expose les concepts qui permettent de comprendre et ressentir l’estime de soi: comment elle se forme, comment elle affecte nos vies, comment la protéger et comment l’améliorer. Une estime de soi riche et équilibrée est la meilleure force qui soit pour croire et avoir confiance en soi, permettant d’atteindre ainsi les objectifs souhaités.
1
T HUMILITÉ
ESTIME DE SOI E
cient un bas onnes qui asso dée d’humime de soi à l’i epts sont très ant, ces conc
nmûri et inte est le choix s le r te ec sp et re reconnaître e. êm i-m so tant t en se respec é de générosit e st ge un est de le contraire autres. C’est té. ni va la de et de l’égoïsme t à isante, quan ff su in i so de s pa croire et ne fait de ne pas se i, de toujours fiance en so es que les autr et de penser ne s. La person jours meilleur n ne cherche tio ans cette situa buts, teindre des ussir et à at tite, pe de se sentir sent obligée e. re et incapabl mmes fe mmes et les nt so nde valeur t humbles, ui ne croient x-mêmes e faible e de soi.
tre celle qui en gage le plus souvent le dialogue. Il est très impo rtant de se fix er des buts comme ce ux de l’exemple de Silvia. Quand il y a un décalage important entre le moi réel et le moi idéal, des problèmes de comportemen t ou de santé mentale peuv ent facilement survenir. Les parents et les ins
L’estime de soi,
un sentiment primordial
P
ilar a monté une agence d’assu- qu’elle s’en aille et qu’elle me laisse tomrances et ces derniers mois cela ber. » La vraie racine du problème est lui a réussi si bien qu’elle a dû que Pilar n’a pas beaucoup d’estime de embaucher Lidia, une jeune très capable soi et paraît incapable de jouer le rôle de dans les questions d’organisation. Ainsi patronne, bien qu’elle le soit de droit. toutes les deux mènent bien leur affaire. Son concept soi négatif et son insécuDÉPRESSION ET ESTIME DE de SOI Pilar n’a qu’un problème : elle n’arrive rité font que sur ce point et bien d’autres pas à parler avec Lidia de certaines concernant sa relation avec autrui, quand Une très faible estime de soi peut mener • Niveau d’énergie très faible visible choses qui fâchent. Par exemple, bien il y a un conflit, elle préfère se taire. à la dépression, un mal qui se trouve en sur le visage qui dénote un abattequ’au début Lidia ait été très ponctuelle Cependant, lorsqu’elle se retrouve seule, tête des problèmes de santé mentale. ment et un manque de soin personau travail, à partir d’un certain moment elle se lamente et se sent insatisfaite de Prévenir l’affaiblissement de l’estime de nel. llsoi est une manière à i de prévenir 15 20 i é i td Si la • Sentiment d’échec et de culpabilité. dépression. Les symptômes les plus communs de la dépression sont les suivants : • État de profonde tristesse, généralement accompagné de pleurs persistants. • Absence de plaisir dans toutes les activités, pas même pour les choses et les personnes qu’on aime le plus. • Perte d’appétit et de poids. Dans certains cas, excès de nourriture et prise de poids. • Insomnie caractérisée par un endorp rents et des missement très long, un réveil interautres adultes l’observation de et mittent ou très tôt associé à de la leurs propres actes, ils vont dévelop per une identité fatigue. : garçon, 4 ans, ch eveux noirs, glo uton, • Mouvements (et conversations) et c. L’é tap e en tre 6 et 12 an s es t habituellemen lents ou agités. t la plus intense pour
formation du la concept de so i. Cela est dû à la pla sticité de l’enf ant et à
tituteurs doive suite à la page , doivent avoir un nt aider les enfants à cultive 19 r leur estime de e image menta le et spirituelle soi d’eux-mêmes, rée . Les enfants, lle et positive.
depuis tout petits
17
• Limitation de la capacité mentale avec une lenteur dans la pensée et un niveau d’attention et de concentration très bas. • Idées récurrentes de mort et de suicide, qui peuvent parfois parvenir à leur réalisation. Cependant, bien qu’une estime de soi faible constitue un risque de dépression, on ne peut pas dire que ceux qui souffrent d’une faible estime de soi finissent tous par avoir une dépression. La dépression est un problème médical et psychiatrique très sérieux qui envoie de nombreux signaux avant d’affecter totalement la personne.
Dans le deuxime chapitre, l’auteur traite de l’estime de soi à chacune des étapes de la vie: la petite enfance, l’âge pré-scolaire, l’âge scolaire, l’adolescence, la jeunesse, la maturité et le troisième âge. Il y inclut aussi une session dédiée tout particulièrement à la femme. LES MESSAGES VERBAUX ET L’ESTIME DE SOI Pour renforcer l’estime de soi : « Le dessin que tu as fait à l’école me plaît beaucoup ». « Je sais que ton comportement laisse beaucoup à désirer, mais je t’aime toujours et suis disposé à t’aider à t’améliorer ». « Tu n’a pas eu les meilleures notes, mais tu as fait beaucoup d’efforts et cela est très bien. De plus, ta personnalité plaît à tous ». « Il vaut mieux que tu choisisses toimême entre les deux excursions… laquelle préfères-tu ? » « Tu as bien fait de passer l’après-midi avec ton camarade d’école qui a perdu son grand-père ». « Je vois que tu as toujours les mêmes amusements, tu devrais essayer d’autres activités ».
2
L’estime de soi
tout au long de la vie
D
des experts s’accordent à considérer epuis notre tendre enfance juscette étape comme qu’à notre mort, l’estime de soi L estime la plus importante de tout le cycle vital en ce qui connaît des variations mulconcerne l’estime de soi. tiples. S’il est certain que les années de croissance correspondent à l’essentiel • L’adolescence. Si on considère l’étape du développement de l’estime de soi, scolaire comme la période la plus ence olesc de tante pour l’estime de soi, l’adoL’ad les années de l’âge adultee comportent e périoimpor un t es adolescenc et la possibiet e êm i-m des altérationsL’importantes lescence serait en seconde position à so sérieuse de ns dacause d’exploration de l’estime tre en t lité de la modification de de la haute considération que en sc le ntourage. L’ado son de l’edonne ent de l’adolescent em soi. Ce chapitre une analyse des porte à son groupe d’amis, pp lo ve dé phase de tadualité, un dé étapes de la un viee suivantes : qui constituent une source indiscutable vi di in n so de et identité
Pour anéantir l’estime de soi : « Tu es encore loin de dessiner comme Paul ». « Si tu continues avec un tel comportedonné àqu e l estime de ment, tu n’arriveras rien ».
e pour
ill « Dans le monde d’aujourd’hui il faut atif de la fam ement signific ch ycholops ce an être excellent pour réussir quelque dépend teindre son in ndre at chose ». ntinue à dépe e (même s’il co qu cts). gi pe as s tre « Tu dois aller à cette excursion, l’autre ur d’au ses parents po rage, il ou nt l’e doit être ennuyeuse et ne va pas te de de n oratio Dans son expl pparence plaire ». portement, l’a m co le e rv se et essaie es un je « Ce devrait être à la famille de ton ob s tre tendance des au la et di , sent et camarade de l’aider et non à toi de les autres font d’imiter ce que s facteurs ce consoler ce garçon ». us e de to ent. L’ensembl d forme en pr « C’est bien de faire les mêmes cho- pens i so de son estime e qu it fa ve, car iti fin ses. Un tiens vaut mieux que deux tu dé ais de manière ,m etai nt c.sPrjaofmite t parties de ces anné es z ce l’auras ». en sc le l’ado
, car les occa mensde soi à l’estisio ration. l’adolescence se réduisent co remenà t prédisposée à l’alté ns culiè idérant que blement. Parle fo i qu z avec eux, écou ici quelques raisons Votez-les avec l’intentio se rement nsible n de ne pas ut ent est particuliè ilisleerscla l’ado rencontre pour les primande atière d’estime de soi : en r.m adoles• Ne jamais minimré rtance que les iser leurs L’é quno ali-rme impo tés. On pense ue. iq ys • que l’anéantis à l’attrait ph sece mnt enst donnent de l’estime de oupe. gr le r pa é pt soi à la préado soin d’être acce lescSo be en n est probablem ce personnes âgée mie, no to d’au ent dû aux co• peuvent aider be s, les parents, les frères et ête d’identité, mm enqu Sa sœur s et les gra aucoup les enfan • nds-p ts, dès leur jeune ndance. âge, à grandir av arents, par leur exempled’ , indépe ec une saine es time de soi. sens à sa vie. e êt • Sa qu atdetirance pour le sexe opposé. • La forteoix des études, de la profession • Le ch travail. ou du s sont e les adolescent Il est un fait qu tio ca n de és à la modifi plus prédispos nts et les fa en soi que les leur estime de e les filles aussi certain qu adultes. Il est e les garus enclines qu sont même pl ur estime le de es s baiss çons à subir de rents, les tte raison, les pa de soi. Pour ce s euxnt ce es les adol professeurs et ce procest comprendre mêmes doiven lièrement cu et être parti sus lié à l’âge mentaires m co s de éviter prudents pour
soi prend sa forme définiti ve grâce à la vie en commun, non seulement en famille, mais aussi avec le cercle des am is, il faut, en tant que père, m ère ou adulte influant, favoriser les re lations amicales. Vous pouvez le faire avec précaution et vigilance pour ne pas Les
Le troisième chapitre est consacré à l’estime de soi dans les relations interpersonnelles.
3
SOI L’ESTIME DE E D IS M E N N LES E
s par ces message es ; contrer tr au is atva Je omoédifiants (« pposent à la pr d’autres plus qu’ils ce de facteurs s’o é t gr on al m rs mes objectifs i. Et ces facteu e so dr in de e te onne m rs sti ’e interer que la pe ec les relations nt… ») ; pens se di ment le el moins à voir av ré s de le t celle qui a t important médisante es c’est et i so nelles. Il es s se de e er tim iter et canalis oblèmes d’es év pr s s le de ur po re circonsmédit. onnes et les pourquoi elle main est pour les pers ent ifi éd , tir ant. L’être hu ge an l’ané Un milieu chan and le 2. qu qui, au lieu de ar et m s re al d’habitude Voici les plus im i. so an de un e déméestim exemple, un change (par eu ili m la sen), on s: gi s person ns une autre ré t de certaine nagement da résoude i e comportemen bl qu pa t, en ne pas être ca qui se plaign de es n nn tio tue. rso sa en pe s cc . Le t pointent problèmes s’a i constammen e les nouveaux ssées dr pa ns à iquent ou qu tio t tenden nser aux situa i est négatif, me ; • Solutions : Pe lè ob pr e doigt sur ce qu un êm M té s. on a surmon soi des autre d de an e qu ussir m ré sti l’e ur ner sent n’est le moment po ’estime de soi n’a d’importance gestions pour améliorer l’estime de soi s personnes di voir attendre sa n. tio ta ap and ce que ce bi que dans un contexte social, dans dans le contexte des amitiés en général. rouve ha sage et son ad r, la victime ép ’un son apprentis u’une rumeu Quand quel cadre de relations avec d’autres lequ riorité et é. fé ss in pa d’ t du en ts im en nt em se es én un ssé Év t pa 3. en m tions elle Ceux qui jouissent d’une Les liens affectifs et l’estime personnes. néral. irs de situa ychologique gé rde des souven ga s le n mal-être ps ra nt au se y soi montrent un compor- de soi de estime saine il di t, e en qu em norer ce Malheureus mis de Solutions : Ig des enneadéquat John Bowlby (voir l’encadré p. 88) dans leur manière de toujour stement il y a toude soi, les l’estimetraiter sur l’importance et metETl’accent d’eux apprennent autres. i IlsAÇON qu n DE SOI des liens ESTIME VÊTIR SE DE u’u elq qu jours de r, ue les étapes du cycle toutes dans affectifs et soi de estime leur ainsi alimentent oq m essaie de se précier critiquer, de dé mpades co et de faireL’étude s Bruyn et van de Boom a 2. Permettre au garçon ou à la fille de de ntes de raisons dénigra ronter les aff choisir ses vêtements, d’aller les acheune corrélation importante autres. Pourmontré fortià nousla ter seul/e avec une somme d’argent de se vêtir, la notoriété façon cherchonsentre i qu ce nt uvra fier, en décoet précise. les que signifie Cela soi. de l’estime en et us est bon en no ur les garçons ant po et les filles du niveau secon- 3. Éviter les plaisanteries et les coml’imagin s. autrebesoin mentaires sarcastiques sur la tenue de s’affirmer et d’être daire ont des jeunes. reconnus par leur groupe et la manière de s’habiller compte beaucoup pour 4. Quand il faut mettre une limite à certaines façons de se vêtir (par parvenir à ces buts. Il est donc recomexemple, à l’indécence), le demanmandé de suivre certains conseils der avec beaucoup de tact et de tensimples pour ne pas rendre impossible dresse. un minimum d’acceptation, de notoCes observations peuvent être utiles en riété et d’estime de soi : 1. Être relativement flexible et non cri- famille comme à l’école. tique concernant la manière de se vêtir de l’adolescent.
L’estime de soi et les relations
L
F
Si vous voulez pla votre estime de ire aux autres, vous devez d’a bord soi. Une vraie am itié vous fait cro plaire à vous-même. Avoir de ître spirituellem ent et enrichit s amis renforce stime de soi et votre vie. amitiés
Outre le couple, la famille et l’é cole, il a d’autres milie ux ayant une grande uence sur l’esti me de soi com me le vail et les amitié s. Nous consac rons au eu du travail to ut le chapitre su ivant. paragraphes qu i suivent traite nt des tiés et de leur effet sur l’estim e de
De même chez la personne la ca du moi devient rapace trop petite (une estime de soi très faible qu i ne permet pa s un comportement norm al) et il est néce ssaire de l’abandonner et de s’équiper d’u ne autre plus adéquate (une meilleure estime de soi). Cela s’obt ient avec le so utie é ié l
ESTIME DE S
Tout type de relation humaine est affecté par la qualité de la valeur que l’on s’accorde, et ce facteur détermine en grande partie la réussite ou l’échec des relations, qu’elles soient amoureuses, amicales, familiales ou sociales.
IR PROMOUVO ACTIVITÉS POUR E SOI EN CLASSE ESTIME D UNE BONNE
. Le premier présentations 1. Premières a eu préale maître (qui jour de classe tion avec sa er nv e petite co lablement un e présentaèves) fait un chacun des él élève. Dans elle de chaque tion individu s’assure de il pe n au grou la présentatio ts forts de certains poin faire ressortir du chacun. x au reste n de travau lsu ré 2. Expositio le e rv ofesseur obse es èv groupe. Le pr él s de un r l réalisé par tat du travai ction pour conserve tre leur nom ssin, une réda et de m un ue ns , sa aq ie és ch end (une po le montre au professeur pr l manuel) et l’anonymat. Le les questions ou un travai loge. se l’é po nt et e isa èr fa pe en en ractrait de caract reste du grou r une s ce trait de ca rit l’élève su s : « Si tu avai sc te in an isiv ur ra su se ge es an Le prof ême chose s-tu ou le ch , le garderai de faire la m re e ge tè nt an te ch t et en te lis ite : « Comm d’eux. tu ? » et ensu Com« ou » é ? pr e avec chacun èr e ue élèv de caract rais-tu ce trait rsonnel. Chaq un observe s 3. Poster pe ster avec de ais-tu ? » Chac er po rd un ga n le t so ai en m m la s pensent à s, tre re té pa e ce que les au , des publici es êm vu i-m re lu de ur une s po découpage ère et en tire c., dans aits de caract rsonnels, et tr s pe s se er rd ge de sa ga es le des m ûts et leurs ut faire pour de ce qu’il pe trent leurs go ée on id m ils el à e qu le les montr . Le professeur ou le modifier t bien. Dans préférences. re de qui di ns de ce qui es sa n io es at èv m él la s oc de Pr e bl 5. q particiem l’ens quatre ou cinIFFÉRENCES ENTRE LES SEXES d’en deviner s groupes de ur demande de classe, en la il de ils sont et le alyse la liste du dialogue an s ur on co s, nt u A pa . Pendant peforme, l’auteur. grouse re soi squelles ils s’alimente et se manifeste différemment chez les son propde antL’estime isons pour le ra clu s ex le écrivent de an pesfemmes. ient dem groules hommes Cette différence peut aider le couple à utes,etleschez in ster appart m po es ce qu el e réaqu nnes et ag croient qu révéler bofavoriser , de es iv et sit comprendre et le développement de sa propre estime de rm po pe ercice des choses de la classe, e son à_____. Cet ex embr m s de chaque ue ue soi et de celui de conjoint. iq aq ist ch ér ct ra bles de cet exercice les qualités ca estime de mêmes. Dans tant ainsi son excepté d’euxles aspects r te élève, augmen ou éc Hommes t l’occasion d’ on s us to rtement et de soi. mpo trait de caL’estime de l’homme est alide leurdecosoi ifierais-tu ce bles e od ua dé m lo l’i t i ns en ai m s r m iore 4. Co élève de d’am par : él pacités et ettre à chaque leurs camentée ractère ? Rem es.sa profession, rivent les éc êm s m ’il xqu eu d’ ur • l’exercice de t s pier po qu’ils on ivité pour le feuilles de pa qu’ils aimegitale (act e direlations professionpersonnalité n mprei•ntses so ur L’e e le 6. im de pr t ts im ai en tr ue élève supé’ils aimerai Chaqcollègues, nelles : ger et ceux qu plus petits). raient chanêm s feuilles ns ce da t de cas co e en nd m re rieurs, i. Et èves s e decoso scolaire. essagesubordonnés, nserver. Les éls qui cultiver l’estim ivent de•s m sesurcapacités intellectuelles, certains enfant élèves qui reço t ur s on po Le s s, ca se s es n in • certa famille aucu t de leurs prof • son va or ur nf le co ré épouse. de ise t de en te ur mau reçoiv
D
98
ténuer le tendance à at porteontrer des com m à et conduite olaire. sc Femmes les en milieu é de l’homme est alimenagsoi ments acceptab urde co en i L’estime so de veau d’estime ni s ct Le pe as s • cte le par : ants affetée par les enseign • sa famille et son foyer (aussi son use professionnelle des jeunes, à caactivité et ts fan en s n avec ole de e la première éc ys riches, les centres d’éducatio dequand êtr elle en a une), ive i do so er Bien que le foy famille, surtout dans les pa nque d’estime ion. à repérer le ma de la crise de la doivent consacrer du temps tous les moyens à leur dispo•sitses relations familiales et s r leurs professeur essayer de la développer pa ses amis, et chez les élèves • son physique attirant, • son époux.
ne présen t, l’école se encouragemen tant de et rm pe t e agen comme l’uniqu . ue me de soi perd récupérer l’esti 20 de l’u ni ve rs ité de C ar ro ll H el m fit un e au Ke nt ucky de soi C um be rla nd s e m sti l’e r su udes analyse des ét
96
Les aspects qui différencient le plus les hommes et les femmes sont le milieu professionnel (plus profondément marqué chez les hommes que chez les femmes) et la beauté physique (qui affecte plus les femmes que les hommes).
La qualité de l’ensemble du travail, ainsi que la productivité et le développement patronal se voient aussi affectés par le niveau de bien-être psychologique de ses composants.
NEL PROFESSION T N E M E D N E TR ESTIME DE SOI E
4
L’estime de soi
au travail
L
’estime de soi affecte profondé- qu’il évitait tout ce qui lui paraissait difficile, même les tâches faciles lui paraisment le milieu du travail. Le rensaient compliquées. Et ceci parce qu’il dement, les relations professionne se sentait pas sûr de lui. Ce qui aurait nelles, la satisfaction dans l’emploi et la entre autres, fidélité àce l’entreprise, ssu d’a et u de confian e selon la modifications estim , d’un haut nivea connaissentbledes ut travail efficace re une personne ayant une fai oductif. to de t en em nd pr nt fo et co le r t ce soi. de l’estime de qualité Pa es ica i tif. eff so uc il plus prod r un trava L’estime de STIME DE SOI vail meilleur et pable de réalise a une illustration Le cas de eCarlos de soi est rance et d’un tra re d’elle et ne se sent pas ca i que l’estim sû s pa n sait aussclaire O rr. pe ni de soi n’est n Fréétroite si relation cette de io casions et ec la satisfact ET AGRESSION PHYSIQUE ET VERBALE
E
oc de multiples de Il a été dit en saine estime ne ’u qu s m opr la dans des foru tion de it à l’améliora ns da n soi contribua ai rt ce est avail. Et cela nsio es ductivité au tr of pr ité anches d’activ ? n tio la toutes les br tte re t s’explique ce ns iso ra nelle. Commen s de t en i suivent donn esLes points qu re à cette qu nd po ré ur po importantes
n av plus de relatio ées sociolo certaines donn sonnelle que niveau de le ou e l’âge L’étude de Steve Harvey et Loraleigh Kegiques, comm ciers. ashly27, des universités Bishop du Quérevenus finan s trouble i prévient le so Wayne ettade becen n sa State du Michigan, a O • L’estime de . ux mportem mis en évidence mentaux et co i est liéla relation d’une faible d’estime de so e qu an m le d l’augmentation des avec soiet de estime que ol co al d’ à l’usage et verbales. Dans physiques agressions la dépression, ide ic su de es iv s, aux tentatcette étuden’ont ue og p 115 jeunes étuparticipé dr t es tion : e à un état imentaires. Il e de soi est lié x troubles al t d’entreprises, administration en diants tim au an es e qu in la es sa et rs • La alité e. Dive e la quâgés psychologiqu enmmoyenne étonnant qu ure de 21 à 22 ans, dont lle ei s ne de bien-être nt on ie rs les pe isées so ontrent que d’hommes et une environ une de travail réal pré eursmoitié recherches m libré d’ellesimine ces fact ui él éq ou t it ep du nc ré co données ont été Des femmes. de moitié f on i un qu t le e an vi ta ay s de leur santé men très satisfaite sur l’agressivité en général (y obtenues diciables à la us pl mêmes sont n. de tio t en produc ente et jouiss compris l’agressivité physique et verobstacle à la passée et prés use pour l’ave te et om pr ité bale), l’estime de soi, les facteurs de ristiv ac e es deun d’ effets négatifs d une ne pas pouvoir estime de soi mieux faire on travail. insuque sante est la pe ffi- dans le travail et le nombre d’heures rte de loyauté Lié au facteur pr de en l’o ve rs travail. L’analyse statistique a montré rg anisation, ainsi écédent il y a la que la perte de preson de la pr loyauté de l’e que les heures de travail et le niveau oductivité. D nt reprise envers ans le omaine comm ceux qui ont une fa ercial actuel il d’estime de soi pouvaient permettre de ible estime de faut une ande compétitivi soi. Cela se traduit par té. La course po un ce ur rc meilleur amèn le vicieux : la être confiance mut e de nombreu uelle et le resp ses comgnies à impose ect entre employé et or r de hauts nive ganisation se dé aux de oduction. Une tériore, ce qui donne lie fois atteints, on u à des complica tente helon suivant de tions entraînant une la croissance. Ap ca re nce encore pl uivant. Ainsi on rès importante de us arrive à des ni l’e stime de soi ch veaux ez la personne. suite à la page
119
11
prédire le niveau d’agression dans le contexte professionnel. Concrètement, plus il y a d’heures de travail, plus la probabilité d’être victime d’une agression est grande. De même, avec les niveaux les plus bas d’estime de soi, il y a un plus grand risque d’être victime d’agressions de la part des autres au travail. Une conclusion importante de cette étude est que la nécessité de renforcer l’estime de soi des employés est non seulement un devoir humain, mais s’avère aussi rentable pour une entreprise. Cela pourrait constituer une voie efficace pour prévenir le harcèlement croissant au travail et l’agression physique, verbale et psychologique qui actuellement ont lieu dans beaucoup d’entreprises.
Pour cela, le chapitre quatre traitera de l’estime de soi en milieu professionnel. Reconnaitre et renforcer l’estime de soi dans le contexte du travail engendre un bien capital.
d être enseignés dans des stages, sé minaires ou ateliers , par exemple : • Prévention de l’abu s de substances psychoactives (tabac, drogue s, cool) et de dr ogues non chim aliques (jeux de hasard ). • Réduction du stress pe rsonnel et professionnel. • Éducation sanitaire et prév ention des maladies moder nes (comme l’o bésité ou les affections cardiovasculaire s). • Programmes d’exercice physique pour mainteni r le bien-être et la forme. C on • seils personn els et psycho giques pour fav looriser des relat ions optimales, non seulement au tra vail, mais aussi dans la famille et da ns le milieu social en gé l. • Communication ponéurraam éliorer les capacités dans et hors de l’ent reprise (voir l’encadré p. 129). 3. Prévenir le harcèlement au travail ou « mobbing ». Ce problèm e est en augmentation et requiert l’a ttention et des mesures préventives da ns les routines de l’e ntreprise et su r le lieu même de trava il pour que so it évité au maximum le fait que qu elqu’un en position d’ autorité (ou d’ ég al à
uses idées de employés de ra s ng inférieur on t donné lieu à de grande s initiatives appo rtant de grands bé néfic Outre les avan es à l’entreprise. tages économ iques, ouvrir les cana ux de commun ication à tous les empl oyés donne un supplément d’estime de soi aux em ployés qui suggèrent ces idées. sui
te à la page 130 Le harcèlement au de l’employé. Le travail nuit à la dignité s ordres impérieux attaques verbales et les nuent son estim et contradictoires dimie de soi.
L’ESTIME DE SOI CHEZ LES INFIRMIÈRES DES UNITÉS DE SOINS PALLIATIFS travail28
Dans un de la faculté de médecine de l’université Radboud de Nimègue en Hollande, Gert Olthuis et ses collègues ont mis en évidence la nécessité d’avoir une saine estime de soi chez les personnes qui travaillent avec des malades en phase terminale, des personnes âgées ou des patients condamnés. Les auteurs ont interviewé en profondeur un petit groupe d’infirmières dans des unités de soins palliatifs pour en tirer le profil idéal de l’infirmière et aussi pour és u , re oy er pl s le em r s identifier le re no ec av poste pourles manières de maintenir sa d’essayer d’ig ngereuses. Et utilisez pas votresantéi mentale da n’ nt us ie vo so e le dans de telles circonstanqu ne qu’elles s. Et, ce qu est ner le rer les avantage ssaire de soulig ce pa ces. L’analyse e- des réponses qualitatives ca né t ac qu es ar il m d re quan chaleu s employés gardez un ton èdes participantes a mené à la conclusion us important, le id pl ns co s le de et travail mal fait, ie le maximum n les appréc ec ’o av qu l, e. nt ica qu’il faut trois composants fondamenip ro qu am l’é reux et nts dans s paroles comme importa utilisant pas de n’ le nt el re en taux pour faire le travail, le premier en et t e rt ec sp po re e de soi de rejet. La saine estim géné- de soi : étant l’estime en l e ai ag av d’accusation et cl tr n cy un bo ation. Le re s soi. Cette caractéristique la réalisation d’ 1. L’estime ’il y a dede Cours de form un meilleur ble évident qu à m tit se ou il s ab ai ués M ic l. rt ra pa est apparue dans l’étude comme nt e re un des employ iè ss i qui re qu m ai s es t au e, les nécessaire pour réaliser métiers précis pllument abso em e ex re nd em en t, r tim es Pa r. ur cteu velopper le rvicesexemplaire. Les sources prilièrement ce fa s se travail manière de dé firmières deun que le patron in it et vo é rs ie oy pl m fir es ende l’estime de soi sont les in ad al n mordiales m io s de soi. L’em nt le gi e et po ur ent et de l’atte lo rg co l’a on de ceencourageants de l’équipe de d’ s it ce st messages inve finit par u les exigen loppement et e terminale. V as e deet superviseurs), ainsi que ph tim es à d’ dans son déve ité (collègues in l, le beso et sa fidél ai ise av tr l’a à de us parpe pl n ty ie famille se sentir un so deutla des patients et des ît et nécessite ro ccroît. cc s’a s’a i ise so pr . re 6) nt le 12 l’e ec p. patients eux-mêmes. av ré s ad né nc bordon ticulier (voir l’e Traitez vos su z vos 127 2. La dimension morale. On a aussi suite à la page spect. Écoute re d an gr et plus n io nt observé que dans cette profession, il te at de an gr ec employés av t leur vital qu’il ne suffit pas d’une compensation comme ayan entreprise il est ation considérez-les x-ci le Dans une bo nic eu C mu . m ité co e gn nn di ur le ait une importance et ges non yentre tous les employés et de par vos messa ns d’orga, ns remarqueront tio bonnes conditio t la réant des sugges fo us vo en ilit ils fac S’ i x. verbau rtantes. nisation qu la personne et comme impo de s n -le tio ez lisa ér id z, ns co ontre les aspects e vous les renc comprennent oraux. x m eu Chaque fois qu et ls ec émotionne en relation av
•
•
z saluez-les et entre entionlutations conv au-delà des sa nelles.
125
financière et de conditions de travail dignes, mais il faut aussi un sens moral, une conviction que le travail se fait par altruisme et une personnalité correspondant au comportement émotionnel positif envers les personnes qui affronteront bientôt la mort. 3. L’identification de la personne avec la profession. La troisième caractéristique qui ressort a été une identification avec la profession de manière à ce que chacun se voie soi-même (dans sa personnalité comme dans sa formation) parfaitement apte à faire face aux exigences du travail. La source la plus importante de cette identité, selon l’étude, est la relation avec les collègues et l’intériorisation du savoir, des capacités, des normes, des valeurs et de la culture professionnelle. En réalité, les trois caractéristiques énumérées gardent une intime relation avec la façon dont on se voit et, encore une fois, montrent la nécessité de promouvoir l’estime de soi dans le milieu professionnel. Nous pouvons, avec confiance, étendre les résultats de cette étude à d’autres professions en général et plus particulièrement à celles qui offrent un service dévoué aux personnes dans le besoin.
Le chapitre cinq met l’accent sur le caractère pratique de l’ouvrage. On y trouvera de nombreux conseils, comme des techniques et des stratégies avérées efficaces dans le renforcement de l’estime de soi. La personne informée et préparée peut contrôler son estime de soi, la renforçant au lieu de l’abandonner aux actions diverses de l’environnement.
5
OUDRE N POUR RÉS IO T C U R T S IN L’AUTONNEL E PROFESSIO M LÈ B O R P N U
jà habitué. lles il s’était dé tiques auxque té un papier r r pa su e r te ns la vent nsistait à no co la o travaillait da Ce tes pour excessi phrases cour n n’était pas ois ou quatre tr ne. Sa missio atiques é m os to pp au car il était su ces formules nt difficile, e remplacer : qu e e pl on em ph ex lé r par té ssaillaient. Pa es à e des produits com- qui l’a bonnes vent déjà indiqués t en i fait de très ai J’a av « ts • en s re ai ss ce sions ». térêt et né d’autres occa ’un grand in est aimable ». e de Rodrigo ix chaude et m vo lè e ob un i pr J’a Le « • eux. rce êt pour ce ér et ts ont de l’int désastre sûr • « Les clien anticipait un le i ». qu s in so ée ns be ont aux pe produit et en Et ceci était dû e vente ». : « Ros vite faire un par exemple e trè m is m va co Je t, « en • elai itiété. Il en dr sa Ro à « u’ », s jusq pas capable ta ces phrase pé ré Il o, tu n’en es tu ce qu’elles drigo, éonor était une jeune universitai- elle-même et par conséquent à remporeau jusqu’à s réussi », « Ro onda son cerv Les personnes passives préfèrent être dirigées par les autres et n’aiment in tu n’as jamai s te ique de ses re qui avait at de m re to sû succès. agressives depersonnes plus les précieuses très leurs au rt et pa e e rm un pasde défendre droits. À l’autreter extrême, fe t s pas la voix - deviennen ciennes qualités personnelles. ro an cc s ra se nt d aiment commander et obtenir ce qu’elles veulent endans abusant, en critivo an de cas, une beaucoup que Bien s’expriElle ils qu o, i, ig ns dr Ai Ro s. « mépensée ègues », quant et en humiliant les autres. Au milieu, il y a les personnes assertives, ppait immait sto ». s le re il durable de et significative amélioration avait organisée, était bien, très nd t, ve en ai s rien qui savent défendre leurs droits sans léser les autres. idées l’assaill deux er et tu ne va isait une ou l’étoffe d’un leader et était capable efforts pers du de pas sans produise se ne soi de l’estime tro in nt et ita t ns un livre tra ur diatemen s directives po apprises. d’autres dans psychologue, d’un l’appui acadérésultats d’excellent nir d’obte s de é ée uv ns pe tro s a ce nnels, il toma- de cas les efforts personnels peuvent suffire. miques. Ses amis et sa famille la consices pensées au de r sse rra ba dé
Techniques pour promouvoir
l’estime de soi
L
déraient sérieuse et équilibrée et faisaient même appel à elle fréquemment pour lui demander des conseils et des
comportements et en promouvoir d’autres, et aussi pour rechercher les milieux les plus favorables et écarter les environnements défavorables pour l’estime de soi. , r (tout haut) ou de fréquAu du traitement, la personne entecours d’autres perso r nnes afin d’am élior er son les facultés nécessaires (voir p. estime de soi. exerce D’autres fois, il y a s documents au dominer les pensées et parvediovisuels sous 144)depour form scènes théâtra les qui montre nireàde des petites victoires successives. La nt les comportements qu i conviennent bataille joués par contre le sentiment d’infériorité des acteurs. L’a vantage de ces pas à pas par des petites vicenrese gisgagne ments est que trele patient peut emtoires porter dans la bonne direction et non le DVD chez lu
uts et ses réco mpenses. 3. L’apprentis sage par imitation Une des faço ns les plus na turelles d’apprendre un comporte ment est l’observation de s autres personn es pour faire la même chose (ou quelq ue chose de semblable) par la suite. Ce i et le voir de la se produit spontaném manière répétée pour ent quand no ensuite essaye us apprer ces comportements. Le grand avan tage de ce systè me est qu’il reflète l’u ne des méthod es les plus naturelles et ef ficaces d’appre ntissage : l’observation de s autres. Quand les modèles ont le mêm e âge, le même sexe et les mêmes caracté ristiques personn elles que le patient, celui -ci a plus de ch ances de reproduire av ec succès les comportements affichés. L’inconvénient survient quand le modèle donne une im pression excessivement supérieure à l’im age de soi du patient et ce la peut le pous ser à réaffirmer son infér iorité. Les enfants appre et par l’exemple nnent facilement par imitation . et leurs frères et Ils aiment imiter leurs parents sœurs plus âgé
Remplacer nos pensées négatives par des pensées positives requiert du temps. Parfois il semble-
Ce fut la voie prise par Léonor, qui en lisant les conseils, en réfléchissant sur ses pensées et comportements et en se pro-
plus indiquées pour explorer les cause les plus profondes.
Dans le dernier chapitre, l’auteur présente un plan d’enrichissement de l’estime de soi, d’applications quotidiennes dans tous les milieux: individuel, avec la famille, avec les amis, au travail et en société.
DANS
LE COUPLE OU LA FAMILLE
Plan d’enrichissement de
l’estime de soi
Le foyer est la première école par excellence, où nous apprenons à nous aimer, nous respecter et où nous commençons à construire notre caractère. C’est pour cette raison que la famille a une grande influence sur le développement de notre estime de soi. La relation conjugale et familiale est peutmettez l’accent sur le positif (« J’aime tes être le domaine qui transmet le plus de dessins », « Ce plat est exquis », « Merci force (ou de faiblesse) à l’estime de soi. de m’avoir aidé pour faire la vaisselle »). Essayez donc d’alimenter les relations fami- • Alimentez la relation avec votre belleliales pour transmettre et recevoir une famille. Bien qu’il vous soit plus difficile estime de soi positive, stable et équilibrée. de renforcer les liens avec les beauxLa réaction naturelle voudrait que les parents, les beaux-frères et les bellesautres agissent pour le bénéfice de votre sœurs, les belles-filles et les gendres, propre estime de soi. faites un effort particulier pour soigner • Réjouissez-vous de votre entourage ces relations. familial. Investissez du temps pour la • Réjouissez-vous du progrès des enfants famille, réalisez des activités en famille et des petits-enfants. Ressentir une saine et apprenez à vous sentir fier des perfierté devant les progrès des enfants et sonnes proches qui vous aiment et vous des petits-enfants est pour beaucoup respectent. comme une injection d’estime de soi. • Exprimez vos messages de manière posiAprès tout, ils sont une partie de vousageraiet leurs progrès sont aussi les tive.paDans dialogues votre même s à lescaus e des avec commentairevôtres. conjoint, s des autresvos », «enfants ou vos parents,
Je rirai de ces id ées du passé qu me tourmentaien i t ». Répétez-les fréquemment. Écrivez-le s sur une fiche et lisez-les à vos moments perdus.
Corrigez les pe nsées erronées Nous avons to us une voix in térieure, une sorte de di alogue intime. Quand ces messages sont négatifs, l’estim e de soi s’effrite en quelq ues secondes et il est très difficile de la ré cupérer. Quand ces pensées vous as saillent, chasse z-les au moindre signe et remplacez-le s par d’autres qui éd ifient votre estim e de soi. Nous vous en suggérons quelq ues-unes mais vous pouv ez créer les vô tres. Faites une liste et sé lectionnez les meilleures. Écrivez-les et portez-les sur vous pour vous aider à pe nser co • Pensées négatives :m«mJee il convient. suis un désastre », « Je suis un incapable », « Je su is un cas désespéré ».
•
L
e plan qui suit est conçu pour permettre d’affronter le problème si fréquent d’une faible estime de soi. L’objectif est le développement et le maintien de l’estime de L’ESTIME DE SOI soi dans divers contextes et selon différentes perspectives. Bien que l’usage isolé d’une ou deux de ces techniques n ie nt ai m rreur s’avérer bénéfique, l’effet le plus 4. Stratégies depas commis d’epuisse n’a n ose « Si quelqu’u ue ch elq qu é nt te efficace sera obtenu si… s pa c’est qu’il n’a ). in te ns Ei t er lb (A » u vous utilisez plusieurs stratégies en ea de nouv s,•votre tous ces conseil ê l il i ui Si vous suivez jo us tera et vo
augmen estime de soi otionnel. d bien-être ém an gr n rez d’u r sur ses ste re cessaire de Mais il est né ment une re liè gu ré re fai gardes et de re chutes ppel ». Les « cure de ra et vous s te an i sont cour d’estime de so ec les habiav er ris ilia devez vous fam pour ne s dans ce plan tudes proposée p bas. !Remplacez-les pas tomber tro ec vous par : « Je dois alliez, gardez av us vo e qu ù ap O prendre », « Je ne m : cts pe as ’en sors pas les s sur ces trois éeen s trèsidbi mais j’essaie en , ppelez-vous de core ». pensées. Ra s Le 1. estime de tre vo • Pensées généralisatrices t en ul s qui co : « pe Je nsneée serai jamais capa e respecte… », ble de le faire soi (« Personne ne m er co rrectement », « Pers us à les remplac onne ne m’appr etc.) et préparez-vo é écie », lles qui l’édifient (« J’ai ét « Tout le monde est contre moi par ce mes e cr ain nv », « Je ble de co me trompe to capa ujours pour la s dermêmeis… »). Créez une liste de ce chose ». am
!Remplacez-les par : « Peu à pe u j’y arriverai », « Bien que certains m e rejettent, ma famille et mes amis m’ap précient réellemen t », « Avec de la patience je ré ussirai à le fa ire sans erreurs ». Pensées compa ratives : « Je n’arriverai pas à être comme 182
mps en ourez-les de te nières et parc temps. ous des n. Rappelez-v 2. La relatio ns qui ra et des décla tio conversations nnes relabo les et é iti favorisent l’am fondaez les points tions. Repren ez et ns Pe l’assertivité. mentaux de sitives des po es os ch exprimez les
L’ouvrage se présente de façon très visuelle et didactique. Il est agrémenté de photographies et d’encadrés explicatifs, comme des tests d’autoévaluation, de phrases célèbres et de citations bibliques, qui, conjoints, contibuent à rendre la lecture agréable et soutenue, et invitent à l’approfondissement TEST SCENT R UN ADOLE des multiples U O P E U Q IS NTE ? QUEL EST LE R OI INSUFFISA S E D E IM T S concepts exposés. EE ux qui D’AVOIR UN cents ou à ce oles x parents d’ad tion et la adressées au nt so st chaque ques à te N ce O N de ns ou I tio U O es enqu ez Les soi de votre nts. Répond de l’estime de ge d’adolesce ar au ch ve ni en du nt so a une idée vous donner OUI NON somme totale scent. le do éa pr ou nt ce fant adoles précier ndance à se dé
a-t-il te * ? ASLOW de lui-même, s fait/e pour ceci ou cela M E D E uand il parle pa Q t ID es 1. n’ M A lle /e R ’il Y qu elles et à exprimer I DANS LA P ndre de nouv git d’entrepre archera pas ? s’a il d an L’ESTIME DE SO qu m lent/e la ne
i Estime de soe sociale nc na te ar pp A
e que ce qu’il/elle pens tâches parce ésence u sûr/e en pr rrassé/e ou pefamilial ? ba em le el il/ eu 3. Ests hors du mili fille de personne autre garçon ou compare à tout ours meilleurs que lui/elle ? se le el il/ d an qu uj e-t-il/elle so s t que les autres sont to 4. S’attrist s be osan suppin ainre il parle e en âgle Sati desfso futur quand i e au sujet du ist d’estime deàso im ss pe re êt tend s tous -il us once avan 5. e-tno quA s chiooinx ? pour opre s pr it de tseun nd s qui parlent co e es nt ses parent des contacts ? ie so ce e r qu ur rive e arpo /elle po -ilur des ou prendr 6. Insiste-t t s deman ire fain ande urlm po cu lle t i/e in lu po au mide qu’il/elle est py-tra de la te -il/elle de ce me les autres ? r m 7. Se lamten eu co elle être t-il/nh aibo qu merle et iaies le, ie. de remarquab et l’harmon elque chose qu it fa ? le el ite le mér 8. Quand il/ de s’en retirer essaie-t-il/elle sultat négatif r quand le ré se ili ab lp cu tendance à se plusieurs ? 9. A-t-il/elle la faute de est en réalité e son apparenc insatisfait/e de le el il/ tEs . 10 physique ?
2. Est-il/elle
Besoins : l ent personne Accomplissem
me Esti i o de s
nce enale t r a App socia urité Séc
es giqu o l o si Phy
éricain ychologue am ie humaniste. ld Maslow, ps de la psycholog rs eu at nd fo des un e m m co connu
ro * Abraham Ha
onjoints qui, y a durant des an ont cultivé u n ée s, ne attitude n égative vis-àvis de certai ns traits et te nd leur compag non. Il leur es ances de t difficile de penser au b on côté de leur compagnon. Ils ne voient rien d e spécial chez celui qui a vé cu à ses côté s durant des années. Cep endant, si no us voulons u n
ATTITUDE PO
•
e satisfactio devons com ns nous mencer par laisser de cô us de 4 quesles jugemen ts n ndu OUI àtépl po ifs.réL’ en dessous donSi vouségavatez cadréescit- probable que ne quelqnsuid qu’il ezem modificationtions, co esérex ples in d’aide de jugemfaen escentdea beso quol naboutir à unvotre en nttsad i p eu ve ue n e m lleurens. Essayez d’apt pliq r les co se estime de mutuelle et danseice ne n tio ua so sit i à un richischapitre et, si la de ce sement géné- l’aide en conral de la rela seilsen tion. ez de N e soye z s’améliore pas, cherch p a s a ffe c té e. gu lo ho yc médias. La sultant un pss p a r le s télévision, le cinéma et le s
SITIVE MU TUELLE
Quand vous pensez que votre épou x est…
grave et ta citurne maniaque obsédé par le travail avare
Quand vous pensez que votre épou se est…
bavarde fragile lente
Considérez -le comme…
L’ASSERTIVITÉ
sérieux et ré fléchi prévenant est un équilibre entre deux comportements opposés (et également L’assertivité diligen:t vicieux) économe
Considérez COMPORTEMENT -la comme…
AGGRESSIF expressive et commun icative sensible et lucide soigneuse et délicate
COMPORTEMENT ASSERTIF
COMPORTEMENT PASSIF
REGISTRE DES PENSÉES Date/ heure
Situation
Cours de chimie à l’université. Le professeur L 25 interroge et les autres 10:00 étudiants répondent correctement. Je n’aurais pas su répondre. L 25 13:00
Déjeuner avec un ami. Il m’annonce qu’on lui a offert un emploi à contrat déterminé.
Sentiment ou émotion
Pensée Je suis bête. Les autres sont meilleurs que moi. Je suis mauvais en chimie et dans toutes les matières. Je suis un cas désespéré. Je n’ai eu que des emplois instables. Jamais on ne me donnera un emploi fixe.
Mon petit frère me deman- Quelle chance a mon de de l’aider à faire ses frère. Cela va bien pour L 25 devoirs. Quand il me les lui au collège. Enfant, 20:00 montre il m’explique qu’il j’étais un cancre, se sent bien au collège. la victime du groupe.
Frustration Infériorité
Incapacité Infériorité
Tristesse Irritation
ESTIME DE SO
Échelle 7 9
8 9
10 7
Meilleure option Je dois étudier plus.
ÉVALUATION SCOLAIRE ET ESTIME DE SOI Je dois parler à un camarade (ou au professeur) pour qu’il m’aide à comprendre.
Bien que je puisse faire mieux, j’ai un travail. Avec de la persévérance je trouverai quelque chose de mieux. Je peux aider mon frère dans ses devoirs. Le passé n’a pas d’importance. Le bonheur est un choix et je vais être heureux.
R LES FICHES U S R E T O N POINTS FORTS À DE L’ESTIME DE SOI Classer les élèves par groupes selon la S capacité intellectuelle et scolaire comres PROMOTRICE Autdes porte effets négatifs à court terme Aspect Travail/ études
el Je suis ponctu
Caractère/ personnalité
ence J’ai de la pati
physique
ains J’aime mes m
Je m’habille ssion pa m co la de i J’a élégamment és J’ai un emploi ur les défavoris po stable urire et je J’ai un beau so Je suis franc on ti en m e en J’ai eu un m’exprime bi ique bien en phys bien avec Je m’entends le monde Je réussis bien ut to e s presqu ue iq at m hé at en m
(par exemple, ressentir une discriminaort avec les séquelles spinfériorité, duune faisou Je tion consécutives sur l’estime de soi). Cependant, que se passe-t-il à long terme ? e uis d’une bonn Je joSelon une étude importante menée à é sant Singapour11, ce type de ségrégation peut ime et terme contre le faible famille mà’along Maprotéger is susoi e jede m m niveau d’estime co m’accepte
iorés. Ce in d’être amél qui ont beso s enne és to lt s facu -là qui urm isément ceux souvenir de se éc se pr de le nt in ib so sa fa t s e Il es rsonne ant un tiques. Les pe personne ay is ér la ct ra nt m te ca co s et se t être ac s tirent i et qui doiven ntir inférieure so se de se e à t m ti le en es qui tend de ces ifs réalisab s e fréquente ts et d’object ur bu ct le de la és gn de uvoir les , la pa bénéfice r de ne po ure efficacité te lle ié ei m qu e in s’ un sans il faut fiches. Pour . En tout cas fiches dans sa dre d’un coup ut porter ces in pe te at ne t être on en rs ts iv pe momen ctifs do que les obje lire dans les re er s el le rt pp et ra e n poch trer so effo in de rapet ne concen la journée af s le de s ab ur is al co ré au libres ne faut pas ints forts. Il e sur ceux-ci. peler les po domai- qu s le et s le ib ints fa oublier les po
38
d’estime de soi deux semaines après la séparation en groupes de capacité et aussi à la fin de l’année scolaire des trois années suivantes. Le résultat de la première année a été pour les élèves du niveau inférieur une estime de soi plus faible que pour ceux de niveau supérieur. Cependant, à la fin des trois années d’étude il est devenu patent que les classes inférieures jouissaient d’une estime de soi plus élevée
« Je vais voir le côté positif des choses »
m quelque chos ent. Cependant, si e ne va pas, prend son rô le patron le autoritaire et utilise la réprimande pour corriger le co ment indésir able. Mais le mportes messages positifs, d’en cour naissance sont agement et de reconbeaucoup pl us efficaces,
Pour développ subordonnés er l’estim leurs talents, le patron m et sa reconnais ontrer s bien, aussi les sance po ger chaque fo respecter is qu’ils en
L’ESTIME DE S
Le patron ay ant une bo nne estime de
soi
Il parle aux subordonné naturellem s ent et resp ectueusem ent. Il considère les subordon des égaux nés comme et non com me inférieur s. Quand il ne sait pas qu elque chos il le reconn e, aît et cherch de l’inform e à obtenir ation sans en avoir ho nte. Il se sent sa tisfait de se s capacités et reconnaî t ses limita tions.
OI DU PAT RON Le patron ay ant une fa ible
Il parle aux subordo avec arroga nce Il maintient la distance st du « patron é ». Il veut donn er l’impres qu’il sait to ut et ne m o aucune faib lesse. Dans son for intérieur, il se sent pe et a un compl exe d’infério r
Son auteur, Julian Melgosa, docteur en psychologie, auteur de livres de psychologie appliquée et reconnu internationnalement, nous expose de façon méticuleuse et didactique la mise en oeuvre de connaissances sur l’estime de soi à tout stade spécifique de la vie humaine. Nous espérons que cette connaissance plus approfondie du thème en question, et l’apprentissage des techniques stratégiques de pensée et de conduite présentées ici, permettront au lecteur de développer une estime de soi saine et équilbrée.