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Coiffeur et Vedette

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Carrefour beauté

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Vidal Sassoon Coiffeur et vedette V Vidal Sassoon a transformé le domaine de la coiffure et la vie des femmes du monde entier avec sa coiffure révolutionnaire. Basée sur le rapport entre les formes géométriques et la structure osseuse individuelle, la coupe Sassoon classique, lancée à grand renfort de publicité dans les années 1960, a libéré les femmes de l’ennuyeuse routine de la mise en plis, du crêpage et de l’application de fixatif. Plus de quarante ans plus tard, ce système de coupe a donné à des centaines de milliers de coiffeurs une carrière très réussie, alors que leur métier devenait une forme d’art.

À l’heure actuelle, Vidal Sassoon dirige la Vidal Sassoon Foundation, qui poursuit des intérêts humanitaires dans le monde entier. Au début de 2007, il a inspiré des coiffeurs des États-Unis et du Canada à créer Hairdressers Unlocking Hope, avec Mary Rector-Gable de behindthechair.com, une initiative qui vise à aider Habitat pour l’Humanité à bâtir des maisons sur la côte du golfe du Mexique en association avec les familles à faible revenu déplacées par les ouragans de 2005. Amorçant sa deuxième année, Hairdressers Unlocking Hope a lancé la construction de neuf nouvelles maisons près de Slidell, en Louisiane, en juin dernier. Que signifie le mot « vedette » pour vous à l’heure actuelle? « Le respect, si on l’a mérité. » Combien d’emplois avez-vous eu dans votre vie? « Beaucoup. S’ils ne m’enseignaient rien, je partais. » Que lisez-vous en ce moment? « Un ouvrage sur Benjamin Disraeli, qui, en permettant au peuple de voter, a beaucoup contribué à la démocratie. » photo gracieuseté de vidal sassoon

Quelle est la chose la plus comique qui vous soit arrivée au travail? « Le fait d’être là. »

Qui est votre héro? « Le jeune coiffeur qui vient à la Nouvelle-Orléans dans l’esprit altruiste de bâtir une maison pour les sans-abris. » t

EEn 2002 Nick Arrojo est devenu le gourou de la coiffure à l’émission What Not to Wear. Comme huit millions de téléspectateurs écoutent l’émissionvedette de la chaîne TLC chaque semaine, il est très connu. Originaire de Manchester, en Angleterre, il a commencé sa carrière comme apprenti de Vidal Sassoon. Il a décroché le prestigieux prix Young Hairdresser of the Year et, à 21 ans, est devenu le plus jeune directeur créatif de M. Sassoon.

Après 20 ans dans le secteur, notamment comme animateur de séminaire créatif de Wella International et directeur de l’éducation chez Bumble and Bumble, il a ouvert le Arrojo Studio à Manhattan en 2001, puis, le printemps dernier, la Arrojo Academy for Advanced Education et une école de cosmétologie. Grâce à son leadership, il y existe une culture vouée à la croissance, au développement et à l’excellence dans le secteur. St. Martins Press vient de publier, en octobre, le premier livre de M. Arrojo, Great Hair, un manuel pratique pour femmes. Contributeur régulier aux défilés de mode de New York, M. Arrojo est souvent invité sur les réseaux ABC et NBC pour les reportages sur la coiffure.

Qu’est-ce qui, à votre avis, a le plus contribué à votre célébrité? Pourquoi? « J’ai filmé plus de 200 épisodes de What Not to Wear. Ç’a montré aux téléspectateurs que je suis terre-à-terre et que j’adore mon métier. »

Pensez-vous qu’on surestime la célébrité? « Je ne me considère pas comme une vedette, mais il est évident que le public aime et admire ceux qu’on voit dans les médias, et c’est étonnamment avantageux pour une carrière. »

Quel a été votre premier emploi? Est-ce que vous l’aimiez? « J’ai commencé comme DJ à 12 ans et je n’ai jamais arrêté. J’ai toujours aimé la musique, donc c’était l’emploi de rêve. »

Quelle est la chose la plus comique qui vous soit arrivée au travail? « De penser qu’un incendie qui avait détruit Bumble and Bumble, alors que j’y travaillais en 1995, était une farce. C’était le 1er avril et quand on m’a appelé pour me dire de ne pas venir travailler, je suis allé quand même et me suis rapidement rendu compte que c’était vrai. »

salon > novembre+décembre 08 w w w. s a l o n 5 2 . c a photo gracieuseté de Arrojo Studio

SSally Hershberger est l’une des coiffeuses les plus en demande et qui a le plus d’influence à Hollywood et New York. Les metteurs en scène et les vedettes apprécient son style innovateur, sa vision et ses compétences. Elle est également la coiffeuse de choix de plusieurs photographes et mannequins de renommée mondiale, travaillant à des campagnes de plusieurs millions de dollars et à des séances de photo pour les couvertures de Vogue, Harper’s Bazaar, W, Allure, Vanity Fair et autres. Née au Kansas et élevée en Californie, Mme Hershberger a commencé à coiffer à 18 ans, devenant apprentie au salon Arthur Johns tout en poursuivant ses études. C’est dans ce salon bien connu qu’elle a commencé à coiffer des vedettes et à établir les rapports qui l’aideraient à réussir, comme avec Herb Ritts, grâce auquel elle a travaillé régulièrement avec les plus grands noms d’Hollywood. Parmi les photographes avec lesquels elle a travaillé, on compte Steven Meisel, Annie Leibovitz, Helmut Newton, Patrick Demarchelier, Ruven Afanador, Michael Thompson, Reagan Cameron et Pamela Hanson.

La liste des vedettes qu’elle coiffe, souvent depuis plusieurs années, est tout aussi impressionnante : Michelle Pfeiffer, Tom Cruise, Eva Longoria, Nicole Kidman, Brad Pitt, John Mayer, Mia Farrow, Faith Hill, Renée Zellweger, Julia Roberts, Cindy Crawford, Jane Fonda, Jon Bon Jovi, Kate Bosworth et Kate Moss. Elle a aussi coiffé plusieurs de ces vedettes pour leurs rôles au cinéma. En 2007, Mme Hershberger a uni ses forces à celles de BRAVO à titre de juge principale de la série Sheer Genius. Cette année, elle a lancé sa propre gamme de produits capillaires, Sally Hershberger Supreme Head.

Qu’est-ce qui, à votre avis, a le plus contribué à votre célébrité? « Le talent et de bonnes décisions d’affaires. La coiffure est un domaine concurrentiel et je trouve constamment des façons de me démarquer. »

Que signifie le mot « vedette » pour vous à l’heure actuelle? « Il est synonyme d’influence et de popularité. »

Qu’est-ce qu’une journée idéale pour vous au travail et à la maison? « J’aime les séances de photo ‘parfaites’, lorsque tout tombe en place. Il est très satisfaisant de voir une photo qui n’a besoin que de retouches mineures. Au salon, quand tout roule bien et que tout le monde est content, c’est une bonne journée. À la maison, rien de mieux qu’une petite soirée tranquille. »

LSelon la presse, Ken Paves est le coiffeur le plus couru de Hollywood. Depuis 14 ans, on voit son travail dans les plus grands magazines de mode et de coiffure. Il a créé les coiffures primées comme celles de Jennifer Lopez, Céline Dion, Eva Longoria, Fergie et Jessica Simpson. C’est de Mme Simpson qu’est venue son inspiration de créer sa gamme de rallonges capillaires à pinces, Hairdo. On le voit régulièrement à l’émission d’Oprah Winfrey depuis 2003 ainsi que dans de nombreuses émissions de divertissement et de mode. Mais malgré tout ce succès, il garde les pieds sur terre.

Qu’est-ce qui, à votre avis, a le plus contribué à votre célébrité? C’est un mot qui m’intrigue encore. Je fais mon métier parce que j’aime rendre hommage aux femmes et les rendre belles. Je suis reconnaissant qu’on souligne mon travail. Lorsque j’ai conçu le spectacle A New Day de Céline Dion à Las Vegas, la dernière ligne de ma biographie dans le programme mentionnait qu’on se souviendra davantage du fait que je n’oublie jamais que je suis dans le secteur des services que de mes coiffures. J’espère que c’est le souvenir que je laisserai.

Combien avez-vous eu d’emplois dans votre vie? Assez pour toute ma vie. J’ai nettoyé des maisons modèles, travaillé dans des restaurants, construit des maisons mobiles; j’ai été jardinier et travaillé dans une usine. Mon dernier emploi avant de devenir « célèbre » était de m’occuper des danseuses dans un club de Miami Beach. Je travaillais de 8 h à 19 h au salon, puis de 21 h à 4 h au club... mais je pouvais finalement me permettre de manger! En 1996, j’ai travaillé à ma première couverture avec Nikki Taylor. On a parlé de la séance à une émission de télé matinale et je suis soudainement devenu célèbre.

La création a un nom Service de design . Plan d’aménagement Équipement de salon de coiffure et d’esthétique

néo

Métrosexuel David Beckham (il a tout commencé)

Vous en avez assez de toujours faire les mêmes coupes à vos clients? Vous cherchez une façon intéressante de les inciter à changer de coiffure ou à essayer de nouveaux services? « Si on fait toujours la même chose, on obtient toujours les mêmes résultats, déclare Joseph Gossen, coordonnateur des concepts et des images du distributeur Star Bédard au Québec, qui fait de la coiffure et du maquillage depuis plus de vingt ans et de la photo depuis six ans. M. Gossen a trouvé une façon originale et intéressante de catégoriser certains clients et de trouver ce qui peut les faire vibrer s’ils cadrent avec une catégorie.

À part le type métrosexuel, encore utilisé pour décrire certains hommes, M. Gossen propose des perspectives intéressantes. Il a créé ces catégories pour aider les salons à voir les hommes d’une autre façon qu’une personne qui vient se faire couper les cheveux toutes les six semaines. « Il faut faire face à la réalité du marché actuel; les hommes s’intéressent maintenant à divers services, comme les femmes. Il faut adapter sa mise en marché et son discours en conséquence », explique-t-il. Voici certains exemples de M. Gossen pour vous aider à jumeler vos clients à une vedette typique.—SP Très conscient de son apparence. Les mots « manucure » et « pédicure » font partie de son vocabulaire. Il est conscient de tous les aspects de la vie (image, bien-être, vie sociale). Il s’entraîne régulièrement, le magasinage est un impératif et il fréquente très souvent les bars-salons. Il veut que les hommes comme les femmes le reconnaissent. Le métrosexuel a une passion pour lui-même, il fait la différence entre tonique et exfoliant et sait quelle marque est tendance, alors n’essayez pas de le rouler.

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brummeL démystifier les hommes et ce qui les fait vibrer

Urbain : Shia Labeouf

Über-sexuel Christian Bale

Hétéropolitain Will Smith

Introcentrique Johnny Depp

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Ses passions sont les sports, les gadgets, les trucs portatifs, tout ce qu’il y a de plus nouveau et de plus tendance. L’homme urbain préfère passer du temps avec ses amis (hommes et femmes) et vivre une vie imprévisible. Ses marques sont GStar, Diesel, Triple Five Soul et Ecko. L’homme urbain est moderne et progressif, veut définir son propre style et s’intéresse peu au courant général. Il ne porte pas ce que les créateurs veulent qu’il porte. En fait, il dit aux créateurs ce qu’il veut porter. L’homme urbain progressif veut se démarquer; il veut qu’on le remarque lorsqu’il arrive quelque part. Plus raffiné que l’homme classique, plus masculin que le métrosexuel, l’über-sexuel est dévoué à son style et ses affaires et a des buts et des besoins clairs. Il a de bons rapports avec les femmes, mais ne fait pas d’efforts particuliers pour elles. Il passe plus de temps à prendre soin de son esprit que de ses cheveux. L’übersexuel considère les hommes plutôt que les femmes comme ses meilleurs amis. Il est sensuel, pas du tout gêné et ne veut pas que l’on lui dise qu’il est sexy. Il sait ce qui est bon et mauvais et prend la bonne décision, peu importe ce que pensent les autres. C’est le nouveau terme pour décrire un gars ordinaire. Il n’est pas comme l’über-sexuel, sirotant une bière et mordu du hockey et des cigares, ou comme le métrosexuel, à chemise rose et peau bien hydratée. L’hétéropolitain est entre les deux : il aime les bars et les spas et est dévoué à sa copine ou sa famille. Il affirme que l’amour et l’humour le rendent heureux. Il conduit une voiture à la fois puissante et pratique comme les véhicules multisegments genre Murano de Nissan, R-Class de Mercedes ou MDX de Acura, qui offrent la puissance d’une voiture sport et le confort d’une voiture familiale. Mystérieux et charmeur, l’introcentrique se cache cependant derrière une apparence banale et une façade artificielle et montre peu d’émotion. Pince-sans-rire, cet homme évite les relations et craint les engagements. Ses vêtements, comme sa coiffure, sont simples et indiscrets. Sa raie est précise et il sait exactement, de mémoire, quels sont sa couleur et ses produits. « Les gens normaux sont très hostiles », dirait un intro-centrique. S

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