Daedalus #10 - Hiver 2016-2017

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Un numéro très spécial que Daedalus #10 puisque consacré aux artistes rupestres des temps modernes, ceux qui investissent les murs de nos villes, les embellissent ou les dégradent selon les points de vue : « j’adore les graffiti sur le mur de mon voisin, ils sont très beaux, bien dessinés avec de jolies couleurs, par contre pourquoi ils en ont mis sur le mien, ces voyous, hein, non mais ?». Héritiers des hommes de Lascaux ou de Michel-Ange (qui, rappelons-le, avait eu l’audace de graffer le plafond de la chapelle Sixtine), les graffeurs explorent les ruines de nos friches industrielles et leur redonnent un dernier souffle de vie avant l’arasement final. Le street-art ne se contente pas du graff, du taf et du pochoir, il se réinvente sous la forme de bas-reliefs, de scupltures, d’installations éphémères et souvent gratuites. La créativité et le culte de l’éphémère sont encore de mise. A l’inverse, le street-art indoor, celui des galeries, est devenu la nouvelle bulle spéculative de l’art contemporain ce qui fait grincer des dents les plus intègres du milieu. Pour preuve, 10.000 € est un projet satirique imaginé par Elfo et Fra Biancoshock, qui se présente sous la forme d’un site web répertoriant non seulement la localisation et le prix estimé des œuvres de street art, mais surtout la manière la plus efficace de les prélever (quels outils amener, quelle difficulté, quelle discrétion adopter...). Ce site web révèle en passant la valeur marchande des créations de Clet Abraham, Urbansolid, C215 ou Space Invader. Certains artistes se sont adaptés à cette marchandisation, comme Space Invader qui pour lutter contre le vol et la revente sur ebay de ses oeuvres utilise désormais des colles plus tenaces et des carreaux plus fragiles... Dans ce numéro, nous sommes allés à la rencontre de quelques artistes locaux, d’AxoBZH à TTone en passant par War ou DeuxBendeRennes. AxoBZH et TTone nous ont même concocté une couverture spéciale d’où un tirage double avec couverture au choix. Cet inventaire de l’art urbain dans le Triangle d’émeraude est incomplet, mais à vous d’ouvrir les yeux, et de dénicher d’autres perles.

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Tirage papier : 2x 150 ex. Dépôt-légal : à parution ISSN : 2493-3678

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En partenariat avec :

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Ont participé à ce n° : Davskull, Samuel E., Matthieu Baron, Philippe Riesco Photos: Davskull, Philippe Riesco, Melayne Seitoung Illustrations : Nancy Lamontagne, Marta Bettenzoli Mise en page : M71. www.facebook.com/fanzinedaedalus Logo Daedalus : Julien Bottone daedalus@strandflat.fr Illustration de couverture : AxoBZH ou TTone www.strandflat.fr Typo de la page 4 par Måns Grebäck www.mansgreback.com

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Second album pour le malouin Zalem, en autoproduction totale. Oeuvrant dans un créneau rap conscient (par opposition au rap purement mercantile), « Péril en la demeure » offre 15 chansons sculptées au scalpel et délivrées sur un flow impeccable. Un travail d’orfèvre pour une prose très littéraire qui dénote en ces temps où ce genre musical, kidnappé par Jul et PNL, a pour paradigme vital : « de l’autotune pour un max de thunes ». Décodage. Tes chansons proposent des textes assez profonds qu’on associerait volontiers au rap conscient, si c’est le cas es-tu plutôt Assassin ou Kery James ? Ni l’un, ni l’autre. Ce sont des vieux trucs pour moi et j’ai grandi sans écouter de musique donc ce ne sont pas mes références. Rockin’ Squatt est dans un délire conspirationniste, théorie du complot qui est un vrai délire. Kery James est trop lisse, trop « républicain », pas assez crasseux à mon goût. Je préfère Casey, que j’ai vue hier soir à l’Ubu, une rappeuse brutale et une sacrée bête de scène. Justement, dans une génération rap plus récente, tu es plutôt La Rumeur ou Psykick Lyrikah ? La Rumeur, j’écoute depuis plus longtemps donc l'attache est plus instinctive, j’aime la polyphonie. Psykick est plus poétique que La Rumeur qui est vraiment explicite, voire agressif. Il y a chez la Rumeur cette culture de l’insulte qui me plaît car elle correspond bien à l’esthétique du rap. Après si je devais mettre un artiste en avant, ça serait Elom 20ce, qui est vraiment un artiste total. A l’écoute du disque, on est frappé par la qualité littéraire des textes, mais aussi leur dimension codée voire absconse. N’as-tu pas peur de ne pas pouvoir faire passer tes messages ? Qu’il y ait une trop grande différence entre ton écriture et sa réception ? Certaines chansons sont écrites d’abord pour moi, donc oui elles sont codées. D’autres sont à thème et moins cryptiques. Il y a une chanson sur la théorie du complot, par exemple, qui est très second degré et pas pédagogique du tout. Ça ne m’intéresse pas de faire des textes faciles et citant des icônes de la pop-culture que tout le monde connait comme le font beaucoup de rappeurs désormais. Je préfère citer des proverbes, ou, comme dans « Nouvelles punchlines échévelées » adapter des aphorismes d’un auteur polonais. Mais je ne souhaite pas expliquer totalement les textes. Et au final dans tous les cas les gens comprennent ce qu'ils veulent des lyrics. Comme dit mon collègue Sitou Koudadjé « je lâche le truc après ça me regarde plus ». L’atmosphère générale du disque est très sombre, j’aurais envie de dire que c’est du rap anatomique voire du rap légal, au sens de la « médecine légale », car quand on se penche sur la lexicologie, blessures, cicatrices, sang, chair, cortex sont des termes récurrents dans les textes… C’est marrant, parce qu’un pote me disait aussi qu’on avait l’impression d’écouter une autopsie ! Facebook: zalemrap Bandcamp: zalemmc.bandcamp.com

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Street Art in da Emerald Triangle DAE

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Le street art ne se résume pas aux tags, aux graffiti et aux pochoirs. Les collages sont devenus un mode d’expression répandus, offrant une autre esthétique mais permettant aussi d’agir avec plus de rapidité AE celle dans l’espace public. Collages papier bien sûr, mais aussi fresques murales en céramique (comme du célèbre parisien Invader), bas-relief en plâtre, en bois, sculpture comme les demi-vélos de Mr BMX à Montpellier, slogan en lettres de Scrabble, etc. tout est bon et se recycle pour égayer les murs grisâtres.

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En décembre, un véhicule en habit de lumière était dans les parages... Art urbain ? Depuis maintenant quatre ans, le dinardais Yvan Leroy habille, au moment des festivités de Noël, son véhicule de bandes de LED, « avant je le faisais sur ma coccinelle, désormais c’est sur mon Combi Volkswagen ». Yvan n’a qu’une devise « faire plaisir aux gens qui voient mon véhicule », un vrai succès auprès des petits et des grands qui n’ont pas résisté à l’envie d’immortaliser l’événement par une photographie. Jusqu’au 31 décembre 2016, Yvan a profité de ses déplacements à Dinard, Saint-Malo et Rennes pour exposer sa voiture « afin d’apporter un peu de bonheur aux gens ». D’un point de vue technique, « les LED sont alimentées par le moteur du véhicule, lorsque je m’arrête chez des amis je peux bien sûr continuer à alimenter le système en électricité avec une prise 220 volts ». Matthieu Baron

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DAE Les bobos mettent des tags chez eux, comme ca ils ont moins peur dans la rue apres ! Dae

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Instagram : axobzh Facebook : www.facebook.com/AxoBzh

AxoBZH est un artiste malouin hyperprolifique. Connu pour son habillage au pochoir d’un bulotier de l’Anse du Lupin, il créé aussi de nombreuses toiles ou customise des bombes de peinture avec des figures issues autant de la popculture que de l’actualité. Rencotre, quelque part en Saint-Malo et Cancale. Tes inspirations ? Mode2, un vieux graffeur. Azote que je voyais sur la route entre Rennes et Saint-Brieuc quand j’étais gamin. En fait je dessine depuis que je suis petit, mais j’aillais régulièrement en vacances chez ma tante en Allemagne, dans les années 80-90. Là-bas c’était couvert de graffiti, c’était une culture acceptée contrairement à la France. Voir çà m’a attirer vers le lettrage dans un premier temps. Ensuite, mes personnages, c’est l’influence du Club Dorothée et de Récré A2! Tu ne limites pas au héros de BD ou dessins-animés, il y a des footballeurs aussi... Je détestais le foot avant 2005. Mais j’ai fait un passage

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en prison qui fait que je m’y suis intéressé, bien forcé. C’était quelques mois mais en pleine Ligue des Champions. Lors de la finale, Milan-Liverpool, on n’était que deux à avoir parié des clopes sur Liverpool. Mené 3-0 à la mi-temps c’était mal barré, et puis Liverpool a gagné ! J’ai appris à aimer le foot, les supporters, les chants... Sur le bateau, on trouve aussi des gens du coin, des références locales... Oui, je m’inspire aussi de la vie de tous les jours. Il y a ce couple de personnes agées qui venait me voir tous les jours, qui habite à côté. Alors, un jour, je les ai peints sur le bateau. Je graffe, je peins tout le temps, sur tous les supports possibles. C’est presque une maladie, une gastro-créatrice en quelque sorte !


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Artiste graffeur vivant à Rennes, T.tone nous a reçu lors son expo au Fat Cap bar a Rennes, un endroit dédié et consacré a l’art de la rue. Salut T.tone, depuis quand graffes-tu ? Çà fait environ 15 ans. J’ai commencé par faire du collage comme la couverture du Daedalus n°8 et puis j’ai pris des bombes et j’ai peint un peu de tout dans un premier temps, comme beaucoup de graffeurs. Tu as commencé sur quel type de support ? J’habitais sur Brest et là, il y a beaucoup de murs, je me suis bien amusé a les repeindre pour les rendre plus beau, un terrain de chasse assez grand et développé j’avais pas de style et graffais suivant mes inspirations, un peu de tout. Fais tu partie d’un collectif ? Non je travaille seul, je veux rester indépendant, un peu l’artisan du street art et trouve cela plus simple. Si tu commences à faire un graff avec des collègues, il peut y avoir une prise de tête et çà part vite en vrille. Je suis concentré sur mon inspiration et travaille assez vite, sans m’arrêter sur mes dessins. Travailles-tu pour des associations ou des demandes particulières ? J’ai fait pas mal de déco pour une association de Brest, sinon sur Rennes maintenant. Quels sont tes thèmes de prédilections ? Au début je faisais beaucoup de clowns un peu trash, maintenant je suis plutôt sur les

squelettes que l’on retrouve sur pas mal de dessins, je fais suivant mes envies et de mon humeur, je commence par un sujet que je pense et fini sur un dessin vraiment différent de ma pensée. Tes supports favoris ? Un peu de tout : mur, parpaing, vieilles maisons, des lieux insolites. Ce que j’aime surtout, ce sont les habitations abandonnées avec du vieux papier peint, certain m’inspire vraiment pour mes graffs, ils sont éphémères car les habitations sont détruites peut de temps après. Gardes-tu des traces ou photos de tes œuvres ? Au début non, mais maintenant j’essaie de les prendre en photos pour mes archives personnelles. Tu es plutôt Montana ou Molotow ? Non, je n’ai pas vraiment de marques, mais depuis quelques temps on trouve un distributeur sur Rennes de deux marques différentes, je les utilise de plus en plus car la peinture a un très bon rendu et se travaille facilement. Le graffiti est très présent à Rennes, existe-t-il une concurrence entre graffeurs allant jusqu’au toying ? Plus ou moins. Il y a toujours certains qui viennent te saloper ton travail. Mais quand on voit des graffs de 3 ou 4 mètres ou même plus petit, il faut respecter les artistes même si l’on n’est pas fan. Aujourd’hui, le travail des filles n’est pas reconnu dans le milieu. Pour certaines leur graff disparait juste après avoir été peint sous des fresques qui ne ressemblent à rien, juste pour le plaisir de détruire.


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Comment vois-tu la mondialisation du street art avec la création d’un musée à Paris et la bulle spéculative autour des artistes comme Obey, Jonone, etc. ? Ce sont des pionniers, respect pour leur travail, grâce à eux le street art se démocratise. Si vous avez des projets T.tone est à votre disposition. Facebook : T.tone Instagram : ttone35 www.ttonecity.com


Deuxbenderennes Depuis quand graffes-tu ? J’ai commencé à peindre sur les murs vers 1995 jusqu’en 2005. Après avoir fait une pause, j’ai repris par le collage en 2013. D’abord des petits stickers pour arriver aux formats actuels à base de papiers Kraft, journaux ou cadeaux. Le besoin de repeindre est revenu par le support toile puis l’envie de m’exprimer en grands formats sur des murs est revenue.... As-tu commençé chez toi ou dans la rue ? Dans ma chambre d’ado ou en cours, d’abord des sketchs et essais de typo puis en taille «humaine» assez rapidement. Fais-tu partie d’un collectif ? Aucun collectif. J’aime collaborer avec d’autres artistes mais je n’ai plus vraiment besoin de la dynamique d’un crew pour avancer. Quels sont tes thémes de prédilections ? Je ne me focalise pas vraiment sur des thèmes à proprement parlé, c’est plutôt un système de valeurs, de questionnement et de références visuelles qui me constituent et donc constituent ma peinture. J’aime travailler sur des choses particulières bien évidemment, mais pas vraiment de grands thèmes, je m’exprime mieux dans les petits détails... Tes supports favoris ? À chaque support ses particularités. Mais RIEN ne vaut un immense mur et son champ de possibilités graphiques. Tu es plutôt Montana ou Molotow ? Sur mur oui, Montana.

Facebook : Deuxben De Rennes Instagram : deuxben_de_rennes

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Le mystérieux graffeur de Rennes vient de faire une exposition à Pacé le 26 novembre 2016, à 18h06, intitulée « Vivons heureux, vivons tâchées ». Une formule qu’il s’applique à lui-même avec abnégation. Comme un Daft Punk de l’art urbain. Son travail était visible dans l’ancienne cantine scolaire, détruite fin décembre.

www.warindawest.fr Instagram : WARINDAWEST Pinterest :Warin Dawest

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s t r a p m e r e d s t i Bru

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street art est la multiplication des Signe inconstestable du changement de statut du s 2000, le magazine WordSigns titres de presse qui lui sont dédiés. Au début des année e d’une culture alternative défens de le rentab avait été une expérience éphémère et non culture restait encore Cette tes. d’artis tion généra de secon une uer qui voyait débarq est mainstream et -art street le rd’hui, marginale et boudée par le marché de l’art. Aujou milliers d’euros. de es dizain des pour hent s’arrac s connu plus les les oeuvres des artistes Couverture en 2016. e octobr en né Le dernier arrivé est Stuart, Urban Art Magazine, ine bling magaz le ement typiqu est il e, bilingu , papier soft touch et détourage, beau Shepard r, Invade é, march du prix bling qui plaira aux galeristes. Un point sur les dans le encore pas n’est on n°1, du aire somm au Fairey, Stew ou Baudelocque t qui va propre ine magaz un on a dénicheur de talents revendiqué dans l’édito, mais u crénea même ce dans effet, En durer. veut devoir trouver sa propore identité s’il eur compt son à os de 30 numér street art légitimé, existe déjà Graffitiart qui a plus assez bien son contenu entre et une maturité plus évidente. Ce magazine dose ques classi ques techni ents, émerg artistes majeurs et lles. (graffiti, pochoirs, etc.) et expérimentations nouve un avec an un juste tout a y Street Art est apparu il tif émora comm rue» la dans lie «Char l spécia o numér e. tunist oppor peu un l qui faisait craindre un journa Art Street ire : contra le tre démon ial éditor u Le conten , s’intéresse aux espaces extérieurs, murs et friches le s, slogan les sur de s’attar es, galleri et non aux sens sens des mots, l’intention des artistes, et le un page en mise sa Avec . urbain art politique de cet e peu foutraque, c’est un mag proche d’un fanzin murs des ork patchw t l’espri mais qui rappelle bien pub de graffiti. Et, originalité rare : ce mag est sans ancien plus le est r Tonka (comme nous ;). Paris est titre du lot puisqu’il est né en janvier 2011 mais le magazine hip hop IHH). C’est issu d’une asso active depuis 1991 (et qui édite rédac’chef n’est autre que TAREK aussi, le plus ancré dans la scène puisque son lles de la banlieue et archives nouve s fesque . Le contenu oscille entre tour des rs graffiti sur Paris). Ne s’arrêtons (Tarek ouvrant sa collection de photos des premie aussi ouvert sur l’international, est r à son titre parisiano-centré: Paris Tonka authentique de notre sélection. plus Le chef. rédac’ son de té profitant de la mobili e 100% DIY. Encré Fanzine est Enfin, changeons de catégorie pour celle du fanzin simple au calligraffiti), élément un must. Spécialisé dans le handstyle (tag, du plus ré par l’art marchand car récupé non et al margin pictural du street art qui reste trop étiquetté «vandalisme», le tag n’en reste pas moins un élément patrimonial important mais éphémère. Ce fanzine recense donc, en photo, les plus belles réalisations captées ces derniers mois autour de Paris. Imprimé en risographie, le petit livret est de belle facture, bien organisé : la première série de tags est à la bombe, la seconde au marqueur/Tipex quand la troisième s’en prend au « tags sur stores » ; pour finir, deux doubles-pages font bande à part pour mettre à l’honneur le « street-kicker » du moment. Le tout entrecoupé d’une interview, véritable valeur le numérique, tout le monde peut ajoutée au fanzine selon leurs artisans: « avec ram et un mec de NouvelleInstag ton sur s voir ce que tu fais, tu mets des photo que c’est du contenu qui a parce tenait, y on view, l’inter mais ; Zélande peut les voir tions de graffeurs se généra Trois i ». un peu disparu avec les vrais magazines graffit définit aujourd’hui, se qu’elle telle line discip la de nce naissa sont succédé depuis la oriés dans des répert été t n’aien ne sans que les noms et œuvres associés à chacu ce même du l’essen fait qui ce c’est cré; consa els galeries ou autres lieux cultur forcément pas n’est (ce ique esthét graffiti, dont on repère facilement la perspective Un délire ire. l’histo et codes les ître conna oins le cas du tag) mais dont il faut néanm s d’art, forme euses nombr de presque ésotérique, de telle sorte qu’à contre-pied ême. soi-m artiste être sans tag de ou i graffit il semble difficile d’être amateur de

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AxoBZH sera en expo à Sables d’Or à partir du 24 février. Ayant 50 cordes à son arc, il mixera aussi lors du vernissage le 24 au Pub Les Embruns. Sinon, il sera présent à Diapazinc (Langrola) du 29 avril au 1er mai pour une session graff en direct.

Broken Back le 24 mars 2016 à la Nouvelle Vague Ce jeune Malouin, cloué au lit pendant quelques mois, suite à une vertébre cassé, s’est investi dans ce qui n’était qu’une passion, la musique, pour travailler sur son projet nommé Broken Back. Après quelques essais sur Youtube, son travail commençe à payer, puis des projets en collaboration naissent avec Synapson et d’autres DJs. Suite à une représentation à l’occasion des TransMusicales 2016 et à la Nouvelle Vague, Jérome et Sam font leur retour dans le pays Malouin et Rennais, où ils donneront 2 concerts : le premier à Rennes puis dans sa ville natale pour vous présenter leur album et leur single d’or Hallyon Birds. Des surprises nous attendent-elles ? Le concert à St Malo sera à guichet fermé car il est complet depuis le 16 janvier. Si vous n’avez pas de billet, vous pouvez vous rattraper le 08 mars à Rennes à l’Étage. Bon concert a tous !


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