Daedalus #7 - avril 2016

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Koad man - Ar Alain Ro Hiver du Rock e t u o R La d’Oodaaq - L’Oeil ue Magnétiq Le Riff

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#7

Avril 20 16 - Gra tuit


Daedalus, fanzine intramuros, AVRIL 2016

Sortie du zine

Editorium

Zoop! est un zine alternaïf mais aussi une distro et une feuille d’infos éditée par Le Bokal à Bourg-en-Bresse depuis plus de 15 ans.

DIG IT! fanzine garage rock’n’roll de Toulouse. N°66, février 2016: We’re Loud Compilation, Sur la route avec Bob Dylan (chronique livre + interview éditeur Jean François Bourdic), James Leg aka John Wesley Myers, DMZ Une saga électrique part 1, 1975-76, Henri Herbert (interview), Funtastic Dracula Carnival, Asphalt, The Fuzztones (discographie), Barrence Whitfield and the Savages, New York Kleps, Bob Wayne, Twin arrows, plus des dizaines de chroniques disques et livres ! digitfanzine@gmail.com

Atteint d’une subite crise m ystique, le Pè Maujard veux re « Sauver les M eubles » ubik orbik. Dans un et clip qui aurait pu être sponso par O’Cedar, risé le trublion de l’électrothniqu prend pour M e se arie-Pierre Case y et astique bo plastique et form is, ica. C’est gai, te ndance Négres Vertes, et çà, on ses le ferait bien to us les jours !

Forever Pavot vient de sortir un 45 tours étonnant : il a été composé et enregistré dans la Vien ne chez des particuliers qui avaient passé des annonces de vent e d’instruments de musique sur Le Bon Coin. Le résultat est frais et emballant, ambiance musiques de films des années 60-7 0. On s’attend à voir Bébel ou Delon surgir à tout moment. Un documentaire retraçant l’aventure est visible sur Youtube.

Br uiittss ddeererm amppaarnttss ru B ck couleurs du ro Défendant les vient .P no K. in lou progressif ma ier EP. Avec une de sortir son prem ? tt Je an Jo reprise de

Bricolage Radical est un essa i sur les fanzines do-it-yourself édité sous forme de zine par l’association malouine Strandflat. Le premier numéro fait 118 pages, et contient près de 200 illustrations dont de nombreux fanzines rares. Tirage : 150 ex. melayne@strandflat.fr

Maximum Cuvette #5 - 68 pages, couverture sérigraphiée. Avec un état des lieux sur la sérigraphie DIY à Grenoble, la suite du tour report des Chicken’s Call, des chroniques, etc. maximum.cuvette@gmail.com

Maracujah : nouvel album «Phénomène» et déjà une trentaine de concerts à venir en 2016 pour sa promotion.

Gad Zukes a sorti un nouvel EP, «Fight the silence», le 25 mars.

Laisse venir la marée Qu’elle monte encore, qu’elle cogne plus fort Il n’y a plus vivant que le futur noyé Quand il est mort, il pleure encore

En voiture Fumone ! Premier EP 5 titres pour le groupe de french pop malouin. Idiots e bénéficie d’une très belle pochette épuré signée Alice Léonard.

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Rédaction : Aurélie, Aurore, C.R., Samuel E., C.L., Matthieu Baron, Davskull, Rodolphe. Photos: Matthieu Baron (p.5 à 7), Davskull (p.8 et 9), Melayne Seitoung (p.3, 10-11), Aurélie (p.15) Illustrations : Nancy Lamontagne, Julien Bottone Mise en page : M71. Logo de couverture : Julien Bottone www.facebook.com/fanzinedaedalus Illustration de couverture : collectif Daedalus Tirage papier : 600 ex. daedalus@strandflat.fr Dépôt-légal : oui www.strandflat.fr


#Le Riff Magnetique

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Rencontre avec Gildas Lessard, pilier de bar. L’histoire du Riff ? On a ouvert le Riff avec Hélène en 2009, c’était un déjà un bar, le Cutty Sark. On a souhaité y changer l’ambiance, en faire un lieu d’événements musicaux. Un bar où on peut écouter de la musique qui ne soit pas de la house ou de l’électro mais plutôt du rock indé, de l’indie-pop. On a organisé des apéros blind-test pendant un moment, mais c’était toujours les mêmes qui gagnaient ! Ensuite sont venus les concerts, là encore rock indé d’abord, un peu plus rock garage aujourd’hui car c’est la mode à Rennes, mais on reste ouvert à beaucoup de styles musicaux. Au départ on programmait essentiellement des groupes malouins, puis rennais et maintenant on a des groupes en tournée qui s’arrêtent ici. Il a fallu presque cinq ans pour que les concerts décollent et qu’on ait un public fidélisé.

Ton histoire ? J’ai été DJ au 109 et à l’Escalier pendant longtemps . Je joue de la guitare dans The Congers, un groupe garage pop surf. Les projets du Riff ? On aimerait créer un petit festival sur deux jours , avec 3 groupes par soir, de Saint-Malo et Rennes. Ta sélection qui va bien pour pass er une bonne soirée ? • Jaromil Sabor ‘III’ • Magic and Naked ‘Magic and naked’ • Blondi’s Salvation ‘Wisdom Whisper • Total Victory ‘If you were there’ • Kelley Stoltz ‘In triangle time’ Le Riff Magnétique 20 Rue de la Herse, Intramuros. 02 99 40 85 70 http://www.leriffmagnetique.com/

Il s’agit peut-être d’un record : 34 années écoulées entre deux albums... Mais com me les whiskies, le temps qui s’écoule entre les lames d’un vieux fût bonifie la liqueur. Chaque an qui passe, l’alcool s’évapore, les anges prennen t leur part. L’ivresse n’est plus recherchée, just e le plaisir d’être. Ensemble. Sans oublier ceux qui ont posé bagage à terre. Un clown fini, un bel après-midi. Portez ce vieux whisky au juge blon d qui fume ! Les Nus sont de retour. Pour de bon. Pour de vrai. Bordel, qu’est-ce que vous nou s avez manqué les gars ! Rendez-vous dans le prochain Daedalus pour un entretien avec la bande à Dargelos. D’ici là, savourez sans modération cett e cuvée de prestige!

ATelier FanzinE :

En partenariat avec :

participez a Daedalus. Envie d’ecrire, de dessiner, de faire des photos, de la mise en page ? Ce journal culturel vous est grand ouvert ! Rejoignez l’equipe du fanzine au cours de ses ateliers mensuels a La Grande Passerelle de Saint-Malo. Un samedi matin par mois, de 10h a 13h. Inscription (gratuite) au 02 99 40 78 04 ou par email. Prochain atelier : 16 avril 2016.

Notre sélection BD du mois :

la suite de Deadly Class - Reagan Youth (voir Daedalus n°5). Un univers post-punk 80’s, une école où l’on apprend à... tuer (!) et des secrets d’enfance qui refont surface au mauvais moment. Excellent dessin, scénario toujours haletant. La série BD indé qui cartonne actuellement aux US.


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Alain Roman Cet Auvergnat de naissance a rejoint Saint-Malo en 1963 et ne l’a plus quittée. Professeur d’histoire et de géographie à Saint-Malo, il a consacré toute sa carrière à enseigner au Collège Charcot et Surcouf puis au Lycée Jacques Cartier avant de prendre sa retraite en 1999. En parallèle de son activité professionnelle, il a toujours eu d’autres occupations, il a notamment été syndicaliste pour représenter les enseignants, adjoint au maire de SaintMalo Louis Chopier de 1977 à 1983. Depuis qu’il a pris sa retraite, il en profite pleinement, écrit des livres historiques et anime quelques conférences. Depuis ces 15 dernières années, il a franchi le cap du 10ème livre, le premier étant "Saint-Malo au temps des négriers" sorti en novembre 2003. Bien connu à Saint-Malo, Alain Roman a été invité par l’association locale l’Encre Malouine en janvier dernier pour animer une conférence au Pôle Culturel La Grande Passerelle. Il a fait partager son savoir et ses connaissances sur le thème "écrire l’histoire, la vérité sur les Surcouf" devant une salle comble. Le Livre Un siècle d’histoire au Pays de Saint-Malo A l’heure actuelle il écrit une quadrilogie "Un siècle d’histoire au Pays de SaintMalo" qui existe pour le moment en 3 volumes. Le 4ème et dernier volume sortira dans le courant de l’année 2016. Le principe est de décrire les temps forts de l’actualité de Saint-Malo, année par année, à la manière d’une lecture de journal. Chaque volume retrace 25 ans d’Histoire. Le 1er relatant les faits historiques de 1899 à 1925, le 2ème de 1926 à 1950, le 3ème de 1951 à 1975 paru dernièrement en octobre 2015. Pour parvenir à ce résultat, Alain Roman a effectué un travail de recherche important aux archives de municipales de Saint-Malo afin de consulter l’ensemble des articles

Un siècle d’histoire au Pays de Saint-Malo de presse sauvegardés, il en a ensuite synthétisé les faits marquants et importants. L’idée de cette quadrilogie a été proposée à Alain Roman par Christophe Penot, gérant du centre Cristel éditeur d’art à Rocabey au 9 boulevard de la Tour d’Auvergne. Ce dernier lui a demandé s’il était en mesure de pouvoir réaliser ce travail de recherche et de synthèse du 20ème siècle sur le Pays de SaintMalo, un challenge qu’il a donc accepté. Le 3ème volume marque un temps fort de l’histoire sur le plan local car nous sommes dans l’après seconde guerre mondiale, marquée par la période de reconstruction de SaintMalo de 1951 à 1972. Le port de Saint-Malo avant la guerre servait de port charbonnier, à sa renaissance la mode a changé et de nouveaux réseaux de transports et de distribution de marchandises sont apparus. Ce qui a fait la métamorphose du port c’est aussi l’arrivée de François Pinault pour le développement de sa gamme bois ou encore l’installation à long terme de la TIMAC par le groupe Roullier au début des années 60, devenue une multinationale aujourd’hui. On pourrait citer d’autres entrepreneurs connus tels que Raullic père et fils notamment pour les Thermes marins en 1983 ou encore Roland Beaumanoir qui a développé le commerce de son père que l’on connait sous le nom du Groupe Beaumanoir depuis 1985. Un autre moment fort d’"Un siècle d’histoire au Pays de Saint-Malo", toujours dans le volume 3, est la création du barrage de la Rance le 26 novembre 1966 qui fêtera d’ailleurs ses 50 ans cette année. On y retrouve des anecdotes intéressantes sur la période de discussion avec les pros barrages et les opposants. Dans le volume 1, un peu avant 1900 il était déjà question de l’avenir


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du futur lien entre Dinard et Saint-Malo avec là aussi des divisions à ce sujet pour l’élaboration d’un pont, d’un tunnel ou d’un barrage. L’esplanade Saint-Vincent que nous connaissons aujourd’hui à Saint-Malo, non sans être critiqué, avait en 1964 subit le même sort lorsqu’était annoncé la construction d’un office de tourisme aujourd’hui remplacé et se trouvant désormais au cœur de l’esplanade. Les passionnés du Pays de Saint-Malo, pourront s’approprier son histoire ou alors s’y retrouver, Alain Roman acquiert un lectorat fidèle qui attend avec impatience le dernier volume de clôture du 20ème siècle d’histoire du Pays de Saint-Malo. Ce 4ème volume parlera

notamment de Dan Lailler, créateur du musée de Saint-Malo à qui on doit les enseignes en fer forgé que l’on retrouve dans la ville. C’était un des piliers de la culture malouine, tout un symbole pour Alain Roman car il était le référent pour tous les événements à caractère culturel et muséographique. Matthieu Baron Livres disponibles dans toutes les librairies ou sur commande Un siècle d’histoire au pays de SaintMalo volume 1, 2 et 3 (4 prochainement) aux éditions Cristel www.editions-cristel.com


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Nancy Lamontagne (Québécoise, de Sherbrooke) est une artiste professionnelle ayant suivi un cursus en Art et en Musique. Après avoir exposé à Québec, elle a eu la chance de voyager pour suivre son compagnon. Au cours d’un séjour de deux ans en Polynésie Française sur l’ile de Moorea, elle s’est initié au dessin sous-marin et a laissé en souvenir une peinture murale de plusieurs mètres. S’en est suivi un séjour au Japon, pendant lequel elle a appris la langue et a pu exposer dans une bibliothèque et un bureau

Centre Allende Reportage : Matthieu Baron

municipal. Lors de son arrivée à SaintMalo, ce n’est pas la mer qui l’a attirée en premier mais le ciel, comportant une variation de nuages pour lesquels elle aime traduire les mouvements en noir et blanc. Le centre Salvador Allende de Saint-Malo lui a offert l’opportunité d’une résidence d’artiste pendant un mois en 2014. Pour s’exercer sur le thème des nuages, elle s’est servie de son matériel à calligraphie japonais. Malgré les tremblements du début avec le pinceau à calligraphie, elle obtient beaucoup de nuance et d’épaisseur. Le dessin qu’elle a entrepris après entrainement, a été reproduit à plusieurs reprises, elle s’est appliquée à refaire le même dessin. Elle se retrouve alors avec 87 paysages, qui, en apparence semblent identiques mais avec des détails légèrement différents, c’est cela qu’elle trouve intéressant. Ce qu’elle a recherchée c’est cette « différence de se mettre en mouvement dans un même espace ». Le dessin dont il est objet représente une maison avec des nuages intitulé « L’habitant du paysage ». C’est à Saint-Coulomb vers la plage de l’anse du Guesclin qu’elle a trouvée l’inspiration. Pour un second projet, elle décide d’appliquer le procédé de la répétition dans un même espace avec plusieurs variations de bleu. Elle va cultiver la différence qu’apporte cette couleur en faisant des tests sur différents types de papier et en appliquant une ou plusieurs couches, elle obtient ainsi cette variation de bleu allant du clair au foncé. Nancy ne s’inscrit pas dans l’art sur commande, elle laisse libre court à son imagination. « La nouveauté ne va pas forcément plaire, une bonne œuvre peut déplaire ». Ce qui compte à ses yeux est l’art visuel et de pouvoir donner un sens à ce qu’elle dessine tout en se posant des questions de nature philosophique.

Exposition collective de 3 artistes en résidence au centre Allende du 2 au 25 février Les 3 artistes présentés ici ont bénéficié de la résidence d’artiste au Centre Salvador Allende de Saint-Malo. Au mois de février ils ont pu exposer leurs créations au public.

Younnig (Dinan) a été assigné à résidence au centre Allende en octobre/novembre 2015. Cela s’est traduit comme une renaissance pour lui après avoir connu une interruption de quelques années. Auparavant, il exprimait son art au Portugal. Au centre S. Allende, il a travaillé sur le thème de la musique, importante à ses yeux, qu’il considère comme un art universel au même titre que le dessin. Il se distingue par

sa particularité à dessiner au fusain d’un seul trait unique, c’est-à-dire que chaque dessin est le résultat d’un trait continu, tout est lié. Vous pourrez observer son travail de plus près car il exposera à Dinan cet été du 2 au 17 juillet 2016 au sein du collectif Artnithorynque.

Jérémy Bézard alias G-Rem (Pleurtuit). Artiste plasticien, il a été en résidence au centre S. Allende de janvier à mars 2015. Il fabrique des objets représentant des animaux à partir du recyclage de déchets. Cela vient du concept de l’art-garbage. Il donne à ces déchets une seconde vie, ceux utilisés sont bien souvent non recyclable et destinés à l’incinération. Le dynamisme apporté aux objets confectionnés révèle en eux cette impression de vie de l’animal.


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Les 5 artistes ci-dessous ont pour point commun d’avoir participé au Forum des Arts, un festival annuel organisé par la Ville de Saint-Malo et mettant en avant les artistes. Pour la plupart ils ont été ou font partie du jury de la prochaine édition qui aura lieu du 6 au 8 mai 2016. Ils ont chacun exposé au Pôle Culturel la Grande Passerelle pendant une dizaine de jours au mois de février. Retrouvez la présentation détaillée de leur travail sur le blog Daedalus !

Julien Bottone

Mélanie Lemaitre

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Pauline Voge

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Emilie Spehner

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Bon Voyage Organisation

26 février 2016, à La Nouvelle Vague (La Route du Rock Hiver #11)

photos : Davskull

Father to Son

18 mars 2016, à La Nouvelle Vague (Saint-Malo Rock City #3)

DAEDALUS #6


Flavien Berger

par Davskull La Nouvelle Vague 26 février 2016

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Republik, L'Ubu, Rennes, 26 novembre 2015

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e Vague r La Nouvell ie vr fé 6 2 i d Vendre ck en ne oute du Ro R a n L à re d utant aucu que se ren n, en n’éco o ti a t n m a Rien de tel m is v ra ré pas la prog nce, en ne regardant és par ava m n son. Y m o b ra g u d ro s p s preuve é s le r des groupe e s s t se laisser vant de pa onfiance e c e ir a donc pas a F . pas, e c l ignoran r ? Connais aller en tota vella pour commence uah O ). alus . No s que Daed li e n gt surprendre e in (j v r é e ndu parl a été berc jamais ente couverte ! Quand on te o ir s dé es Lush, on quelle belle hoegaze d s p o de petits ir s u a t egaze avec o h -s e de ans plus tô o é n k ette triplett e le roc c is e d d n ) h ia a fr h c ave n (ah a dies indiest-stoogie n. Les mélo to h g accents po ri B es e d en venu nt de longu guitar wom s au placard et ce so e d ise èdent. Rien pop sont m qui se succ s te n a t bon qu’on y ru b st tellemen ’e c mélopées is a m , s. LA Priest l certes s longtemp lu t p très origina r e u jo alignemen les voir devant un e n è aurait aimé c s s e r c u e s ite. Seul fait partie d vient ensu , Sam Dust ts n a ll ti prévisibles in c es, OVNI im sicaux et u de projos s q a tr u fo un peu e styles mu ne. Ici, musiciens ut un tas d to t n ur scè le il u n du jour s o ti qui tripato s e ig d inspire Sam élivrer la nt : Fluxus a rt viennent d r. o p im t transcende ublic es ule pour se le rôle du p fo t la u r fa u s il ppuie how et Dust qui s’a artie intégrante du s er dans p it mps à entr fa te c li u b d u is p e m L a a rtie du set que la salle euxième pa d reconnaître a L . e m nhom le jeu du bo leure. is quoi loin la meil e d té é c mais et pu n n o o d N . n o ti a eux-là ? Six Organis mmerner c e Bon Voyage s ugue u o n s il r après la fo ù vonta O c e  ? d re li o o c s n e e eant. ’êtr resque exig ers çà intérêt d p , e it n ra è d c s n r ie u v s iv de dans un un A Priest on s : on reste ix a de l’isolat L o c v s , u k c to o n tr ition e k, krau n fu , o c is d Jolie trans nt ove grave. où se méle mais çà gro et la salle, é hétéroclite p o c n y s t ent . C’es éhanchem robotisées h invite au d i u it sonne. A q u d in n M ro laisir. p Un son hé (et n o rc s e s p i a s p s oude urs au jo u o T r. u pleine, ne b to plage, Berger le re arce que la tiens, Flavien l’avait raté cet été, p , hein, On ied, tout çà p e d ts ig mal coiffé). o d e, bref, on le entre les Fort ensuit u a r e ll a hein, le sab r ment ou teillages p ise et juste m re ie rt a les embou p it joue é mais c’éta du design sonore, FB avait zapp te r (?) des ir. Spécialis r improvise u o p s e p c’est ce so p a ages ucles, les n e sens, coll d s e é u n avec les bo é heures td paremmen Priest deux A L e d w o paroles ap h s ncrete ? nt écho au nch pop co e fr  ? te dada qui fo s li t il se ctrominima uettes don q ti é s e plus tôt. Ele d r  ? Heu e our lui coll Et pour finir un On se bat p nse n’a pas de nom. c’était tra lanck Mass B e g â n fiche car la o Fuck -dire qu’à m ment bien eu égard à bah c’est-à re u v ez ous la ais c’était s t savoir, tap n e im ra peu tard. M v z i vous voule Buttons. S rte. rediff sur A


Hookworms Samedi 27 février La Nouvelle Vague Après le démarrage en trombe de la veille, C Duncan apparaît bien gentillet avec sa pop de petit pois pas complétement écossés. Mais il a le mérite de nous badigeonner les oreilles de miel et de nous les préparer à une grosse soirée sonique. Villagers a emporté les suffrages de beaucoup de festivaliers, mais comme je faisais le beau avec Rubin Steiner et ses drôles de Drame dans les loges, je suis passé au travers. Bref, la soirée musicale a vraiment commencé pour moi avec Hookworms et son postpunk furieux, à moins que ce ne soit du krautrock strident. Arrivés en retard à La Nouvelle Vague, la bande de Leeds a dû enquiller une balance en 20 minutes avec pas mal de problèmes techniques d’où un concert qui démarre dans le stress, sous speed et décibels, avant de se caler petit à petit. Un très bon set avec des guitares saturées qui stagnent, montent en intensité, stagnent encore, comme du Spacemen 3. Cavern of Anti-Matter ? Quand on a écouté et vu Stereolab pendant de nombreuses années, on ne peut qu’adhérer aveuglément aux projets de Tim Gane. Une formation basique qui porte le culte des loops et des drones au sommet. Un concert muet qui invite à la transe en danse (à défaut de transcendence diront les esprits chagrins). Et pour clore cette belle soirée, les tourangeaux de Drame débarquent à 2h pétantes pour une petite heure de groove, entre disco train et krautrock qui tache. De la chaleur des congas aux vibrations versatiles d’un vieux synthé russe raccomodé, on s’en prend pleins les esgourdes. Pour qui connait Rubin Steiner, rien d’étonnant, il nous a depuis si longtemps habitué à ces mélanges iconoclastes et parfois drolatiques, et toujours franchement relaxant. On repart, comme eux, avec la banane jusque là. Sacré Français ! SE

Les antisèches de Tim Gane (Cavern Anti-Matter)

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SMRC #3

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La mort de Chatterton par Henry Wallis, 1856


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La compilation SMRC#3 pour toi, gratos ! C’est cadeau, c’est çà l’esprit Daedalus !

Profite c’est nous qui régale ! * PS: ne fonctionne pas avec les platines MP3. Analogic spirit only !

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Saint-Malo, le 15 février 2016. Chers Daedalusiennes, Chers Daedalusiens, Il paraît que le whisky, c’est comme un ananas, tant que t’en as jamais gouté un vrai, tu ne sais pas ce que c’est. Alors, quand on a appris qu’un Bar (et boutique !) à Whisky ouvrait Intra-Muros, on a voulu rencontrer d’un peu plus près celui ou celle qui avait envie de nous réconcilier avec cet alcool, qui, soyons honnête, pour beaucoup d’entre nous, reste le premier alcool (fort) de fête, celui que tu mélanges avec du soda… Avant que tu finisses écœuré et que tu te dises : « plus jamais » ! Nous sommes donc parties à la rencontre de Lenaïck Lemaître dans son bar, l’Ar Koad (le bois en breton) à la façade sobre et élégante. Lénaïck a fait ses armes, entre autres, dans les bars d’hôtels et est à l’origine du « Club A », ayant donné naissance, par ses soirées « dégustation » et son travail d’initiation, à une communauté malouine de 300 membres amateurs de whisky ! Après 15 ans d’expérience, il a souhaité créer un « esprit boutique » et de « recouvrir le bar [de bouteilles] de whisky ». Avec 280 références, l’idée est de poursuivre cette découverte du whisky avec des breuvages parfois inconnus en provenance d’Inde, de Taiwan, de Nouvelle-Zélande, de République Tchèque, d’Italie, des Etats-Unis, de Grande-Bretagne,

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d’Australie ou du Japon mais aussi, de Bretagne et surtout … de St-Malo. Oui oui, vous avez bien lu. En effet, nous connaissions déjà l’Armorik tout droit sortie de la Distillerie Warenghem à Lannion, mais on était loin de s’imaginer que Lenaïck lui-même s’était lancé dans l’aventure en concevant son propre nectar, le Naguelann. « L’idée est d’être présent au tout début de la chaîne » nous précise-t-il, « Prendre l’alcool le plus jeune possible pour le voir vieillir ». Il a fait appel à des acteurs bretons reconnus, la distillerie des Menhirs, à Plomelin, spécialisée dans le blé noir ainsi qu’à cette fameuse distillerie de Warenghem pour sa spécificité single malt. L’assemblage malt – blé noir donnera un whisky nommé Naguelann Mesk. Cet assemblage est prévu pour mars. Ainsi, Lenaïck devient le premier assembleur breton. Respect ! Surtout lorsque la prochaine cuvée promet 600 bouteilles…


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Mais trop facile de s’arrêter en si DAEil seraitDae bon chemin ! Il s’est par ailleurs associé avec Mathieu et Justine de la brasserie malouine Le BoscoDAEDALUS pour acheter l’orge et concevoir également la phase de brassage d’une bière en octobre. L’eau EA ALUS de malt aedalu utilisée sera également locale, la Plancoët. Cette distillée chez aedalu AE bière ALUS sera ensuite Naguelann afin d’ajouter sa patte dans ces mêmes assemblages d’alcool. On a hâte, surtout lorsqu’il nous confie que certains journalistes sont convaincus que le whisky français pourrait devenir le meilleur du monde puisque nous avons déjà fait nos preuves avec l’Armagnac et le Cognac… Et que toute cette expérience, cette culture de l’élevage en fût avec une profession de maître de chai, ailleurs inexistante, nous promet un bel avenir. Le meilleur whisky… c’est tout ce qu’on souhaite à Naguelann !

Après avoir partagé ses procédés de fabrication, il nous a donné quelques conseils culinaires comme… asperger (à l’aide d’un spray) ses huitres de whisky, le déguster avec du chocolat noir à 70%, des abricots secs ou bien peut-être encore un peu de charcuterie ou un filet mignon fumé… Notre hôte « touche à tout » ne réserve pas les meilleures bouteilles - certaines aux alentours de 400 euros - à ceux qui peuvent se les offrir. Il n’hésite pas à les ouvrir pour vous les faire découvrir, si vous souhaitez juste déguster un verre. L’idée est aussi d’avoir une clientèle plus curieuse, plus exigeante. Que pourrait-ton découvrir en ce moment ? Testez donc le Eddu Gold, le Coal Ila de 1983 ou le Chichibu, si vous souhaitez faire un tour par le Japon…

On vous avait dit « touche à tout » ? Il (nous) achève en nous informant qu’il a un groupe de musique, Sqizo, et qu’il prévoit de créer un véritable univers musical dans le bar, type soirées cabaret, en plus des dégustations prévues prochainement. Le piano est déjà là… Nous sommes sous le charme et quand bien même Sqizo a composé une chanson intitulée « Je fais pas danser les gens », une chose est sûre, c’est qu’il sait parfaitement faire crépiter les papilles. Yec’hed mat ! Et bien à vous.

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Après un passage par Rennes et Nantes, le festival Oodaaq - consacré à l’image dans toutes ses formes - se tiendra prochainement à AESaint-Malo. Rencontre avec l’un de ses fondateurs, Simon Guiochet.

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Une couleur qui te fait penser à St-Malo? Pourquoi? Le bleu, bêtement. En tant que rennais, Saint-Malo est forcément synonyme d’une ballade à la mer. Et la plage est DAEDALUS le lieu d’où l’on voit le mieux le ciel…

Le morceau de musique qui te fait penser au festival Oodaaq? ALUS Et bien, je pense àaune qui accompagnait une edalmusique u vidéo étant sur une programmation du festival de l’an dernier. Une vidéo très décalée qui reprenait des images aeprotagoniste AE de ALUS western avec en John Wayne et Clint dalu Eastwood. L’action était très lente et certains détails de l’image déformés. Cette vidéo était le résultat d’une collaboration entre l’artiste Olivier Jagut et un musicien au pseudo : PYG. [vidéo visible sur Vimeo - https://vimeo. com/5480314]. J’ai eu cette musique en tête un bout de temps car nous avons repris ce son pour le film documentaire du festival. Certaines vidéos que nous recevons sont des projets de collaboration entre vidéastes et musiciens. Cela donne toujours des choses très intéressantes et questionne le dialogue entre le son et l’image à travers une création.

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Une œuvre visuelle qui te fasse penser au festival Oodaaq? Pourquoi? Difficile à dire…. A chacun de nos festivals, nous proposons des projets de performances visuelles, de projections vidéo et des expositions. L’Œil d’Oodaaq défend les images nomades et poétiques. Cela concerne bien sûr la vidéo, mais pas seulement. Nos expositions peuvent présenter de la photographie, de la sculpture, du dessin, etc… Mais à chaque fois on y retrouve l’idée du mouvement. Comme par exemple une œuvre qui était présentée dans une minuscule galerie qui se trouve en vitrine d’un libraire de Rennes. Il s’agissait d’un « socle pour goutte d’eau ». Dans cette petit boîte-vitrine, vous pouviez apercevoir un minuscule socle avec dessus une goutte d’eau. Très beau ! Mais forcément la goutte avait tendance à s’évaporer et donc tous les 2 heures environ, il fallait venir, ouvrir la vitrine et à l’aide d’une seringue, recharger en quelque sorte cette sculpture. Un exemple d’œuvre produisant une image nomade et poétique…. Trois adjectifs pour présenter l’Oeil d’Oodaaq? Nomade, poétique et….convivial! Une présentation «catchy» du festival? Le festival Oodaaq regroupe des propositions d’expositions, de projections, de performances, mais aussi de conférences, et de discussions autour de propositions artistiques diverses. Nous vous proposons d’embarquer à destination de notre île afin d’apercevoir des images que vous n’avez pas l’habitude de voir et qui vous

permettrons éventuellement de changer votre regard sur le flot de représentations qui nous entourent au quotidien. Oodaaq est une île découverte en 1978 au nord-est du Groenland. Pendant longtemps considéré comme la terre émergée la plus au nord du monde, cet amas de gravier et de vase est en réalité à la dérive, et donc impossible à localiser de nos jours. L’île, menant une existence quelque part entre réalité et imaginaire, devient ainsi une image, lointaine et utopique, nous invitant à scruter l’horizon afin de la voir apparaître. C’est sur cette terre incertaine, inaccessible et invisible que nous avons établi notre campement afin d’explorer la création artistique contemporaine. Habitants nomades de l’île d’Oodaaq, nous parcourons le monde durant l’année afin de constituer un collectif de créateurs en constante évolution. Pourquoi serait-il bon de ne pas passer à côté du festival Oodaaq à St-Malo? Il n’y a pas de propositions similaires à Saint-Malo. Ni à Rennes, ni à Nantes d’ailleurs. Un peu de curiosité et la volonté d’échanger avec l’équipe et les artistes présents vous motiveront à venir découvrir ce festival. Vous ne serez pas déçu à partir du moment où des questions se poseront. Mais au fait c’est quand? Mais au fait c’est où? Le festival débute du mercredi 18 au dimanche 22 mai à Rennes et se poursuit du 27 au 29 mai à Nantes. Enfin nous arrivons à Saint-Malo le 3 juin et y restons jusqu’au 5 juin. Nous serons à La Grande Passerelle. Des performances-déambulatoires auront également lieu dans les rues autour de la médiathèque (d’ailleurs ce sera l’occasion de chausser vos lunettes de soleil de pleine nuit!) et nous calons en ce moment un after avec des concerts intra-muros. Une exposition au quatrième lieu à la Grande Passerelle, des vidéos diffusées sur l’écran LED extérieur, des boxvidéos dans la médiathèque et des projections de programmes vidéo. Une explosion d’images sur un week-end! Un mot, une pensée finale? D’ici là nous intervenons tous les mois à la Grande Passerelle pour des projections, des ateliers de création gratuits et ouverts à tous. C’est un bon moyen d’avoir un avant-goût du festival. Toutes les infos sur notre blog d’actu : http://collectif.loeildoodaaq.fr/ Aurore


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