Daedalus #1, octobre 2014

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fanzine intramuros

La Boucherie La Boucherie Sera Fermée Sera Fermee M e r c r e d i Mercredi ApresAprès-Midi Et Midi Et Jeudi Jeudi Toute La Toute La Journee J o u r n é e

daedalus


Editorium

Quand tu vois ça, c’est qu’il y a un morceau à écouter sur la compil !

A part ça dans le dédale…

L’été s’achève mais le besoin de le prolonger se fait déjà sentir : on n’a pas vraiment envie de ranger les barbecues. Rendezvous au rayon boucherie donc, les batailles de chipolatas sont déjà dans l’air (n’y voyez aucune allusion aux Black Boys on Moped). Voilà, ça c’est ce qu’on appelle une phrase d’accroche et si vous ne comprenez pas très bien où l’on veut en venir tant mieux, c’est que vous êtes déjà entré dans le labyrinthe DAEDALUS. N’hésitez pas à vous y perdre. Ce fanzine conçu intramuros puise ses racines dans le rock expérimental malouin : The Grief faisait partie de cette génération de groupes postpunk français bousculant d’abord, pulvérisant ensuite les barrières souvent hermétiques du rock. Des nappes de synthés lourdes, une rythmique magmatique, des incantations tribales, un rock fou. The Grief interpellait aussi par ses prestations live hors-norme, un show tordant les limites de la scène comme savaient le faire Die Bunker, Norma Loy ou, pour sortir de l’hexagone, Virgin Prunes. Daedalus, titre du dernier album du trio malouin enregistré dans une cavité souterraine, est donc un hommage à ce groupe pionnier, un clin d’œil filial. Nous sommes fiers de retrouver l’un de ses membres les plus influents, Norscq, en interview ici. Enfermé dans le labyrinthe de la cité mais ouvert vers l’extérieur, ce fanzine se fera le porte-voix des groupes locaux et régionaux. La cité malouine a rarement été aussi active qu’en 2014. Le succès des soirées « Saint-Malo Rock City #1 » et de la compilation CD du même nom en sont un premier signe, on ne s’étonnera donc pas qu’une deuxième édition soit en gestation avec une dizaine de nouveaux groupes

au programme. Le dynamisme de la scène se révèle aussi à la qualité des productions discographiques de tout poil (vinyles, K7, CD, CDR, mp3 et même des FLAC pour les plus audacieux). Panorama rapide, quelque part dans le dédale. PS : si vous voulez contribuer à DAEDALUS c’est bien, si vous le faites, c’est mieux. Daedalus est une publication de l’association loi 1901 Strandflat.

daedalus@strandflat.fr

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Rédaction : Melayne Seitoung, Slipo, Yo Lateigne, Der Kapitan Von Ostwall, D.L. Graphisme : M71. Samples graphiques : Alan Crosland/ Warner Bros, Twitfond, Ted Polhemus, Run Doggybags, Monkey in Space, Pierre Carrée. Merci aux artistes et labels présents sur la compilation. Attention : ne jamais recongeler un produit décongelé Tirage papier : 100 ex. dont 70 en packaging façon bouchère. (n’y voyez aucune allusion aux Black Boys on Moped) Tirage PDF : 150 000 exemplaires au minimum.


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La Boucherie Sera Fermee Mercredi ApresMidi Et Jeudi Toute La Journee

sommaire The Grief / Norscq - Black Boys On Moped - We Are Van Peebles - Ideal Crash - undobar - Route du Rock 2014 Saint Malo Rock City #1


Daedalus, fanzine intramuros, octobre 2014 ceci est une chronique de disque qu’on aurait dû placer à la fin, mais il n’y avait plus de place, d’où sa place au début, n’y voyez aucune forme de favoritisme envers l’artiste ou le chroniqueur.

Rise Against « The Black Market » (DGC / Interscope)

Bon, quoi de neuf ? Mis à part le dernier album de Rise Against sorti le 15 juillet, je n’ai pas grand chose à me glisser sous les ratiches... Bon, je vais te dire mon agneau comment j’ai trouvé «The Black Market» et après je vais me pieuter... Tout d’abord, pour ceux qui ne connaissent pas Rise Against, c’est un groupe qui se définit comme punkhardcore... Mouais... Passons... Originaire de Chicago, Tim au chant, Joe à la basse, Brandon à la batterie et Zach à la gratte forment Rise Against depuis 15 ans. Leurs influences ? Bah... Dead Kennedys, Bad Religion... Ok... Donc du lourd en gros... On vérifie tout cela ! L’album commence par le titre The GreatDie-Off et son instru tout droit sorti d’un film qui est du genre à se dire «et merde... change de chaîne, chérie, on va se faire chier !» puis l’électricité parcourt les instruments pour nous délivrer un son généreux ! Tim n’a rien perdu de sa qualité de chant ! Bon, l’ouverture n’est pas mal... Et cette ouverture continuera sur I Don’t Want To Be Here Anymore à la sonorité si particulière du groupe The Offspring, mais c’est pas mal ! Tragedy + Time me parait trop gentillette, trop chanson à minette style pom-pom girls américaine, tout dans les miches, rien dans le ciboulard !! Donc je passe mon tour ! The Black Market a un rythme assez particulier mais je m’attendais à autre chose au final... Je me surprendrais tout d’même à taper du panard en hochant du hochet mon agneau !! Preuve qu’il envoie un minimum ! The Eco-Terrorist In Me commence de la plus belle des façons avec une putain de batterie qui balance du lourd !! Brandon à dû perdre deux trois kilos à taper comme un sourd dessus !! Et que dire de Tim qui hurle dans le micro ? Bah qu’il continue !! Au lieu de casser le rythme de la chanson en plein milieu !!! Nan mais c’est pas possible ça !!! Sudden Life... Limite générique de séries américaine à deux bastos à t’en loger une dans le citron... Quand à A Beautiful Indifference... Elle me laisse effectivement indifférent mais pas en mode beautiful... Du réchauffé, mon agneau, et ce n’est pas terrible... Methadone n’est pas mauvais comme morceau, il commence lentement pour monter en puissance mais n’atteindra pas la déflagration espérée... Comme un goût de trop peu qui laisse amer... Mais la suite me plaira d’avantage... Zero Visibility me laisse perplexe ! Un changement radical de son, un peu comme du son que l’on pourrait qualifier de presque identique au groupe Texas Hippie Coalition (voir plus loin)! Du bonheur !! De l’énergie ! Ca fait du bien ! Awake Too Long commencera comme un diable sorti de sa boîte !! Puis retombera mollement en essayant quand même de retendre se ressort qui semble mou... Puis repartira de plus belle pour mieux retomber... Un titre yoyo en quelque sorte ! Et comme tout album qui envoie «du lourd», une petite chanson à la guitare classique, des paroles qui sont vachement trop belles quoi!! Tu sais, LA chanson du groupe qui fait pleurer l’adolescente... Par contre, Tim a une voix magnifique, digne de Klaus Meine, chanteur de Scorpions !! Quelle puissance !! Mais la partie violons... Fallait éviter !! Et la clôture de l’album se fera avec Bridges qui commence ultra rapido et qui se laisse mourir... Bref, un titre énigmatique parmi les 12 que compte le disque... Pour résumer, un bon album, mais certainement pas le meilleur du groupe ! C’est juste pour passer le temps les gars que vous nous l’avez pondu ? Parce qu’au bout de 7 albums, on aurait pu espérer le 8ème meilleur... Yo Lateigne


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L'entretien Saint-Malo, dimanche 17 août 2014. Avant The Grief, la rencontre, le projet initial

The Grief

Jean-Louis Morgère : Avant The Grief on faisait un groupe, Döppler-Fizeau, qui était un clonage de Joy Division, ce genre de groupes de l’époque qu’on écoutait lorsqu’on avait 20 ans. The Grief n’est qu’une blague au départ : on jouait au festival Rock à Malo en 1983, programmé en tant que Döppler-Fizeau, et en réalité ça ne marchait plus, on ne s’entendait plus donc j’avais décidé de sabrer le groupe en faisant quelque chose à côté qui viendrait le casser. On part donc avec l’idée de faire n’importe quoi, un piedde-nez qui va marquer la fin de Döppler-Fizeau et cela va devenir la première pierre d’un autre projet qu’on ne maitrisait pas du tout au départ. Pas de vision, pas de projet, au contraire une anti-vision, juste l’envie de massacrer Döppler-Fizeau. Et puis au sortir du festival, on réalise qu’on s’est bien marré à faire du « n’importe quoi » et que de cette idée destructrice initiale ressort énormément d’énergie. La réception du public était également étrange car les gens n’arrivaient pas à se positionner en termes de « j’aime/j’aime pas », mais avaient été sensibles à l’énergie dégagée sur scène. Là, il se passe quelque chose.

The Grief avait un son très en phase avec la scène EBM des 80’s, popularisée par les labels PIAS, Antler ou Third Mind en Europe, Wax Trax aux USA, pourtant il ne semble pas que le groupe ait profité à plein de cet engouement. Pourquoi ? Probablement parce que notre parcours est un éternel pied-de-nez. On a quand même eu un vrai succès avec des singles vendus à plus de 4000 exemplaires et des albums entre 1500 et 2500 exemplaires, ce qui n’est négligeable pour un petit groupe. Le but du jeu était de ne jamais refaire deux fois la même chose et lorsque cette vague électro fonctionne, ça nous a ouvert des portes, notamment pour les concerts où, lorsqu’on jouait en Allemagne, on arrivait sur des plateaux électro. Sauf que nous, en bonnes têtes de cons, comme c’était ce qui était attendu, on ne le faisait pas, on faisait l’inverse, donc la démarche était tout le temps anti-commerciale. La maison de disques Danceteria me pourrissait la gueule car ils bossaient sur un disque et quand nous allions faire la promo on niquait le truc. D’ailleurs, à la fin, pour Daedalus, le mec de Danceteria était presque déçu, non par la qualité de la musique, mais parce qu’il me dit « c’est votre disque le moins commercial mais on l’attendait comme ça, il était prévisible alors que jusqu’à présent The Grief a toujours été imprévisible». Le rendu


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L’essentiel des mots de JLM (pour ceux qui n’ont pas le temps de tout lire):

était trop cohérent avec l’idée initiale que l’on avait utiliser les codes et les casser. La recette magique du proposée. morceau EBM : 4 mesures de ça, tu rajoutes un pied, ensuite une séquence, tu ouvres le charley et bing tu Cette impossibilité de stabiliser The Grief autour d’un as le format du tube électro par excellence. Donc on genre musical, d’une étiquette était particulièrement cherchait comment utiliser ces codes avec d’autres rédhibitoire pour la presse rock mais aussi parfois sonorités, plus ethnos, plus expérimentales. A un pour les « fans » ou les amateurs du groupe ? moment on arrivait avec des morceaux avec des sons Complètement. A chaque disque on en gagnait une de clarinette basse, de sax où les sons évoquent plein poignée mais on en perdait deux pelletés. de choses mais l’assemblage lui est différent du reste. Toujours cette volonté initiale de casser. L’originalité de The Grief repose aussi sur la complexité de l’arDaedalus mis à part, le son The chitecture sonore (empilement de Grief devient plus dansant durant la couches, parfois très ténues mais phase Danceteria, ce qui le met en qui contribuent à saturer l’espace phase avec la mouvance dancecore musical) et au format très différent de Chicago que fait émerger Wax des structures rock « couplet/refrain » Trax (Meat Beat Manifesto, Lead de l’EBM européenne, est-ce que ça Into Gold, Revolting Cocks) sans en contribue aussi à laisser le groupe avoir le côté potache. Est-ce une en marge de ce mouvement ? scène qui t’intéressait ? Notre culture vient du rock. A SaintJ’étais fan de Meat Beat Manifesto, Malo, on était placés stratégiquemais à ce moment-là on était ment car ça me permettait d’aller déjà barré ailleurs, dans un truc régulièrement à Jersey, en plus expérimental. Quand j’ai Angleterre, et de revenir avec des remasterisé les morceaux pour paquets de disques alimentant la compilation « Greatest Hits », notre émission de radio. Le groupe j’étais content car je ne voulais était en fait un complément à ces plus entendre parler de The Grief autres activités, un autre terrain mais j’ai trouvé que pas mal de crédit : Foto Sifichi de jeu. La digestion de tout ça fait morceaux n’avaient pas mal vieilli. qu’on maîtrise ces sonorités, ces codes, ces façons de Ensuite, il y a eu ce remix ping-pong avec Jack construire des morceaux, mais que j’ai envie de les Dangers, mais on échangeait via le manager et on ne marier avec d’autres choses, qui a priori ne collent s’est rencontrés que quelques années plus tard. pas ensemble. C’est ce qui m’intéresse toujours :


Daedalus, fanzine intramuros, octobre 2014 La fin de The Grief a-t-elle été précipitée par la liquidation de Danceteria ? Objectivement, non. On était déjà vers la fin nousmêmes. Daedalus, quelque part, n’aurait pas dû exister car c’était déjà parti en eau de boudin depuis un moment. J’ai rencontré deux types, un spéléo à Rouen, et un vidéaste pour un boulot qui m’avait montré une prise dans une grotte et si les images n’étaient pas très intéressantes, l’atmosphère m’avait enthousiasmé, j’étais à ce moment-là à me demander s’il fallait continuer le groupe avec, d’un côté, des mecs de moins en moins concernés car ils avaient leur vie ailleurs, et de l’autre, moi qui étais à fond dedans avec mon studio à Rouen. Est-ce que je casse tout ce boulot entrepris depuis des années, qui a un sens et que j’aimerais continuer ? Il n’y avait que des choix mortels. L’idée du Daedalus était de réinsuffler un côté très spontané et immédiat. J’avais rencontré Ken Thomas, je lui ai demandé s’il ne voulait pas venir faire les prises, on louerait un générateur, etc. et il y a eu un regain d’énergie, très momentané, le temps de faire le truc, et derrière c’est reparti. J’étais content du résultat car j’avais imaginé la démarche mais je n’avais pas imaginé ce qui en ressortirait au niveau son et les gens ont bien réagi au disque alors que j’avais peur que ce soit trop obscur, bizarre, le côté électro disparu, on va se vautrer à mort avec ça. J’ai essayé ensuite d’envisager les concerts autour de Daedalus, car on avait pris des centaines de diapos des grottes et on voulait reconstruire, par projections d’un diaporama dans la salle, cette grotte pour jouer l’album. On amenait la grotte avec nous en quelque sorte. On devait faire une date avec les Young Gods au Portugal, à Lisbonne, où on cartonnait pas mal, organisée par un couple avec qui on bossait régulièrement. On bosse énormément pour cette date, je finalise le son et mon pote finalise le

The Grief, Greatest Hits, double CD, 30 titres remastérisés en 2005, Optical Sound.

diaporama, tout est en place et là on reçoit un fax pour nous annoncer que le concert est annulé. Vlaaa ! ça m’a cassé le moral et je me suis dit « Puisque c’est ça, c’est fini. J’arrête ». On avait mis tellement d’énergie dans ce projet, l’idée était belle et le résultat aurait été vraiment chouette. Cette annulation m’a terrassé et les autres m’ont répondu : « Putain, c’est nul ton plan » alors qu’ils foutaient rien. Bref, fin de l’histoire. On a fait un dernier concert en Normandie, mais l’ambiance n’était plus là et ça s’est mal passé. C’est aussi pour cela qu’il m’a fallu beaucoup de temps avant de refaire la compilation car il y a ce sentiment d’absence de point final, de divorce non-consommé. Si on poursuit dans ce registre de cassage de codes qui marque toute l’œuvre de The Grief, sur les photos de l’album Fycazz on Bananas, vous êtes grimés en noir comme à l’époque des minstrel show. Etait-ce une allusion à Al Jolson, acteur principal dans Le chanteur de Jazz (1927), le premier film parlant qui va pulvériser les codes du film muet et bouleversé Hollywood ? Non, je n’avais jamais entendu parler de ça avant que tu ne m’en parles. Et, en fait, c’est ça aussi ma démarche : je ne veux pas savoir l’histoire des choses. Evidemment avec le temps tu es obligé de te dédire que ça ne tient plus la rampe, tu apprends des choses. Mais au départ, ne pas savoir c’est une volonté de ne se faire aspirer par quelque chose, de ne pas céder à l’envie de faire comme… D’où la démarche de toujours vouloir briser, mais des fois, comme là en l’occurrence, il est amusant de se rendre compte que cela a un sens, alors que c’était involontaire au départ. Ma démarche est toujours de faire les choses à l’instinct et ce n’est qu’à la fin que les pièces du puzzle se révèlent et composent quelque chose. Et quand ça ne marche pas, tu mets tout à la poubelle. C’est une démarche que j’essaye de conserver, de ne te servir que de ton petit élan, de ton petit instinct, de ta petite sensation et de te relier ensuite à des choses plus vastes, plus globales. Norscq A la fin des 90’s avec l’émergence de l’electronica comme courant majeur, porté par des labels comme Warp, comment se positionne ton travail solo, en tant que Norscq ? As-tu une volonté d’être de nouveau en décalage de cette tendance à la popularisation de ce style musical alors que ton évolution artistique t’avait positionné en précurseur ? D’abord, avant ça, j’ai un gros trou de digestion de ce truc qui n’est pas divorcé, pas enterré. Et puis aussi se dire que la musique de The Grief si c’est moi qui


Daedalus, fanzine intramuros, octobre 2014 la composait à 99% et que donc je peux être dans le même mouvement, il y a l’énergie que t’apportaient les deux mecs qui chantent qui n’est plus là et que bien qu’en quantité de travail cette part est minuscule, sa place est énorme dans le résultat final. Donc je savais comment remplir ce trou béant, je savais faire les choses, mais je ne savais plus pourquoi je les faisais, donc la sauce ne prend pas. C’est en faisant beaucoup de production pour des projets extérieurs, avec de la musique pour des spectacles de danse et de théâtre notamment, que j’ai trouvé un nouvel équilibre dans un univers plus instrumental et qui m’a permis de refabriquer un univers. La musique qui m’a toujours le plus plu dans cet univers là c’est Panasonic car dans leur démarche il y a une énergie rock et non pas le scalpel chirurgical. Ils bourrinent. Et j’y ai trouvé une énergie rock que j’ai insufflé dans mon premier disque, Lavatronic. J’ai beaucoup rencontré de gens qui font de l’electronica mais je ne me suis jamais senti très à l’aise avec eux car je trouve cela trop cloisonné, trop formaté et, surtout, c’est une musique qui vieillit très mal. Comment appréhendes-tu tes créations musicales ? Il y a dans ta démarche un aspect œuvre d’art total au sens du Gesamtkunstwerk wagnérien ? C’est évidemment contraire à la place que tu laisses à l’instinct et à l’énergie instantanée, mais est-ce que cette notion te parle ou, dans un autre registre, l’approche de John Cage et Merce Cunningham au Black Mountain College ? Au bout d’un moment, je ne peux plus dire que je m’appuie que sur l’instantané et que je ne veux pas savoir car je croise suffisamment de gens qui m’apprennent des choses et que je suis super intéressé d’apprendre pour ne plus pouvoir dire que je ne sais plus. Obligatoirement arrive un moment où çà se mélange. Par contre, c’est plus ne pas approfondir, réceptionner les choses et conserver les frustrations de ne pas avoir le temps de creuser davantage, mais en même temps je ne sais pas si j’en ai vraiment envie. A chaque fois que j’apprends, je mets un coup de scalpel dans ma candeur, mon innocence, je ne veux pas avoir de vision, j’ai envie de conserver ça. La bille et le saladier de Pierre Schaeffer, je me fous de la bille, du saladier, ce qui m’intéresse c’est ce qui en ressort, ce qui me fait voyager. Les mecs qui s’intéressent qu’à la démarche et pas au résultat je m’en contrefous, je ne peux pas supporter ça. John Cage est évidemment complètement intéressant, ce qui l’est moins c’est tous ceux qui font du John Cage depuis ce qu’il a proposé de dégraffer, de déchiffrer, extrait du site Gelatinosa Substancia

de connecter ensemble, des choses que personne n’avait connecté ensemble auparavant. Je n’ai rien contre le concept ou l’art conceptuel, mais c’est différent de ce que je fais, moi je fais avant tout du son, je crée un univers et je rejoins donc plus le côté Cinéma pour l’oreille de Métamkine. Hors-scène : Les Nourritures Terrestres En dehors de l’aspect musical ou scénique, The Grief se caractérise par une démarche DIY très poussée avec la création de son propre label Les Nourritures Terrestres qui éditera une vingtaine de référence dont des objets particulièrement luxueux (Huis clos) ou hors format (le coffret en metal de Daedalus pesait 18 kg!). Cela s’inscrivait-il dans un besoin de liberté artistique totale ou de défiance vis-à-vis des labels et des formats conventionnels ? Un jusqu’auboutisme dans le cassage des codes ? Oui complètement, mais déjà à l’époque tu étais menotté par les circuits de distribution car dès que tu faisais une pochette qui n’entrait pas dans les cotes des rayonnages de la Fnac tu ne pouvais plus vendre tes disques. Ce qui a signé la mort d’un label comme Danceteria qui, en se développant, doit adopter le format de l’industrie du disque mais dans le même temps embarque et défend des musiques qui sont hors format. Ils sont en opposition totale et sont donc voués à mourir. C’est là que le mec de Born Bad


Daedalus, fanzine intramuros, octobre 2014 est très fort car comme il était D.A. dans une major, la position intelligente. Et ça seul le temps permet de il connait le système et sait l’exploiter pour y trouver le faire, il aurait monté Born Bad il y a 20 ans, il aurait sa place. Il n’est pas dans la réaction au départ, bête fait comme tout le monde : boum dans le mur ! et punk en quelque sorte, il le contourne et est dans

Discographie THE GRIEF Albums La boucherie sera fermée mercredi après-midi et jeudi toute la journée Les Nourritures Terrestres, 1984 Les panzers mangent du gloubiboulga, Les Nourritures Terrestres 1984 The Grief Les Nourritures Terrestres 1985 Svar Les Nourritures Terrestres 1986 Huis Clos Les Nourritures Terrestres 1987 Kittystra Quatre Danceteria 1989 Daedalus Danceteria 1991 No-Neck Monsters Danceteria 1991 Nonobstant le cagoulisme (CDr) Halte Aux Records ! 2005 Singles KYN Fear & Desire Che’s Talks Fycazz on Bananas Untitled

Danceteria Danceteria Danceteria Danceteria Danceteria

1988 1988 1989 1990 1991

Compilations Au-delà Greatest Hits (2xCD)

Danceteria Optical Sound

1990 2005

Albums Lavatronic Prikosnovénie Lavatron.X (20 remixes) Shambala Records 5 Streams Optical Sound Gelatinosa Substancia Staubgold

2000 2002 2006 2009

Discographie NORSCQ

Singles Pierre Belouin, Norscq, Yann Jaffiol - L’homme-orchestre V.2 Optical Sound 2010

Contact : norscq.bandcamp.com

Norscq - Gelatinosa Substancia, LP picture disc, Optical Sound, 2009

The Grief ‘?’ (au moment de la mise sous presse, JLM fouillait encore ses archives : nous ne connaissions pas le titre du morceau de The Grief qu’il allait exhumer pour les lecteurs de Daedalus...)

Norscq ‘En cognant ses dents contre les pierres froides du labyrinthe, il exhumait des saveurs d’abricot sec (a la maniere de ... JH)’ (inedit)»


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photo : FLoserber


Daedalus, fanzine intramuros, octobre 2014 Vous avez d’autres projets parallèles à WAVP. Comment s’articulent-ils ? que recherchez-vous dans ces différentes expériences ?

Alors WAVP, c’est un trio rennais qui te fout une bonne suée en concert. Les dB montent dans les tours et l’énergie virevolte. Y a du Lightning Bolt Flo : Alors oui, Nobru et moi-même jouons tous les 2 là-dedans, y a de la Rage, et pas trop de machine. dans Wonderboy, un projet DIY bien Rock n’ Roll dont Rencontre. Là. Tout de suite. Maintenant. le second disque sort bientôt et je joue également dans Un bref historique ? vous avez joué dans d’autres groupes avant ? Bruno : Ouais, on avait tous des groupes obscurs qui n’ont jamais percé. Pour les Peebles, tout a commencé en 2010 alors que Max et moi-même nous retrouvions sans projets. On a trouvé un batteur via les petites annonces avec lequel on a monté un set avant qu’il ne parte. Flo, un bon vieux pote l’a alors remplacé en octobre 2011. Et depuis, il y a eu le tremplin Mozaic, les Transmusicales, 3 Eps et des dates dispersées.

People Panda (le second ep se termine). On se démerde plutôt pas mal pour répéter, bien qu’on se voit plus à l’apéro qu’au local.... Je pense qu’on a simplement une sévère passion pour la musique, qu’on en joue ou qu’on en écoute, c’est donc tout naturel de se retrouver à graviter autour de plusieurs projets. WAVP c’est du math-punk, cool. Alors racine carré de Pi çà fait combien d’accords par morceau ? Bruno : héhé, ouais on nous a collé ça comme orientation, et ça nous a fait marrer! On aime beaucoup cette musique dite «math-rock» comme Adebisi Shank et on essaye de la faire à notre sauce, apparemment avec une sorte d’énergie punk! Étiquette, quand tu nous tiens...

Math-moi c'punk Comment abordez-vous la scène ? voux avez des idées originales sur le sujet, je crois, vous voulez en parler ? Bruno : Ce qui est cool avec les Peebles, c’est la flexibilité du groupe qui s’adapte aussi bien aux petits bars en mode underground ou à la scène avec une installation pensée, comme durant les Trans par exemple. En ce moment on pense effectivement à un concert avec une disposition scénique particulière. On a accès au matériel d’un gros groupe du coin. Je veux pas décrire le truc non plus mais en tout cas je peux vous dire que c’est prévu pour être joué en fosse. C’est très excitant!! Max, tu enregistres pas mal de groupes de la région. Est-ce les projets qui passent entre tes doigts t’influencent ?

WE ARE VAN PEEBLES ‘Veggies’ morceau inédit extrait du 45 tours 2 titres à paraître dans la série Le Club des Simples du label Strandflat fin 2014. Edition limitée 150 ex.

Max : Je bosse surtout avec des potes, ou alors des projets qui m’intéressent. Cela dépend des projets, ça peut m’inspirer mais pas forcément pour les WAVP. Ce qui est chouette c’est de voir des nouvelles façons de travailler la musique en enregistrement. Votre actualité discographique c’est un 45 tours pour décembre après une K7 chez Ideal-Crash. La suite est déjà dans les cartons ? Flo : Et bien pour la suite, on a de la nouvelle matière que l’on aimerait beaucoup voir sortir. Des collaborations avec divers labels et groupes seraient supers, on a très envie d’avancer!! Et de jouer!!

En concert le 2 décembre à Rennes (Le Tambour, Campus Villejan) lors de la Soirée Strandflat avec Seilman Bellinsky et Draache.


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BLACK BOYS ON MOPED sous le solex de satan


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J’ai récupéré un sachet avec une cassette audio, un badge et un autocollant... Kessekecékessa?? Pis des cacahuètes !! Des cacahuètes ? Chouette !! Une sortie au zoo de prévue !! Non non mon agneau, c’est le premier album des Black Boys On Moped !! Et en cassette en plus !! La classe !! Allez, Walkman dépoussiéré, piles neuves, le casque armature métal qui te tire les cheveux fixé sur le crâne, et play !!! Hey !! Ma tête commence à partir dans tous les sens !!! Les pieds bougent sans que je leur dise quoi que se soit !!! C’est bon ça les gars !!! La cassette va y passer, et y repasser, et encore !! J’écarte les bras pour faire l’avion sur «What About Today?», je saute comme un cabri sur «Make It», du air guitar sur «Fuck It», de la air batterie sur «Hey Yeah!!!» et ensuite... «Buddha Airlines»...Juste magnifique les gars... J’ai mon billet sur cette compagnie pour atteindre le septième ciel !! Tu auras sûrement compris mon agneau que les Black Boys On Moped ne font pas dans la dentelle et que leur premier album, et bien, il vaut largement son pesant de cacahuète s!!! P.A.R.O.L.E !! Yo Lateigne

Comment vous êtes vous rencontrés ? CHARLIE : On s’est rencontré sur « Adopte un mec »! DAVID : Le coup de foudre, on s’est trouvé et plus jamais quitté ! Quelles sont les influences musicales du groupe ? DAVID : On écoute pas mal de duo en fait, des groupes comme Bass Drum And Death, DZ Deathrays, Jeff The Brotherhood ou Black Box Revelation. Tout ce qui joue fort en fait nous influence ! Un duo Black Boys On Moped – Booba, c’est pour quand ?

photo : Nina R.

CHARLIE : C’est quand il veut ! DAVID : Eazzzzzy !

Ton secret pour réussir une bonne tarte aux lardons?

La chanson que tu adores, mais tu as honte de l’avouer...

DAVID : De la bière, ça améliore tout ! CHARLIE : Et du piment d ‘Espelette, mais surtout, il faut parler avec l’accent du sud ouest quand tu cuisines !

CHARLIE : « Wake Me Up Before You Go Go » de Wham... DAVID : « Dschingkis Kan » de Moskau...

Black Boys on Moped ‘Wake me up’ (inedit)


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! w o h S d e p o M e Et voici l Mai 2014. Les deux Rennais de BLACK BOYS ON MOPED partent pour une petite tournée printanière. Après avoir écumé l’Espagne du Pays basque a la Costa Brava, en passant par le Sud de la France, ils ont réussi à rentrer sains et saufs. Ils essuyent leurs mains pleines de cambouis et nous ouvrent leur album photos souvenirs.

Nebula Bar CHARLIE: Aaaaaah!!!! Pampelune, premier concert espagnol de cette tournée. Un seul mot : Mémorable

en Espagne, finalement on a pu jouer 2 morceaux avant de voir 2 policiers arrivés et nous couper le son, fin du concert.

DAVID: On venait de se taper environ 10h de route, on était super excité de faire notre premier concert

CHARLIE: un voisin avait appelé les forces de l’ordre parce qu’on jouait trop fort


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DAEDALUS, octobre 2014

La Nube Cafe Teatro

Pau

DAVID: Bilbao!!!!!! Une super soirée, notre deuxième concert , une soirée de folie!!!

DAVID: Epique

CHARLIE : on a fini la soirée en avalant des litres de Kalimotxo avec Edith Piaf à fond dans le bar, un mec déguisé en Freddy Mercury qui dansait sur le bar, un truc de dingue. DAVID: on était logé dans un hôtel de folie, mais j’ai quand même réussi à me retrouver enfermé a l’extérieur de la chambre avec Charlie qui dormait et ne m’entendait pas frapper à la porte. CHARLIE: Première cuite de la tournée.

Day Off DAVID: Ah ça c’était à Narbonne Plage

CHARLIE: Oh Pau!!!!

CHARLIE: Une soirée riche en rebondissements. L’organisateur faisait la fête depuis 2 jours, il est donc arrivé bien fatigué au concert. DAVID: On devait dormir chez lui, mais finalement il avait perdu ses clefs, on csest donc retrouvé à traverser Pau. CHARLIE: La ville était bloquée par une course de formule 1, on a fini par se retrouver sur le circuit.Avant de finalement dormir chez une pote à lui. DAVID: On a fini tard très tard cette nuit là.

Fast Fun Bizarre Festival

CHARLIE: le jour de mon anniversaire

CHARLIE: Logrono, Fast Fun Bizarre Festival!!!!

DAVID: On était en day off et du coup, pour passer le temps on a décidé de se boire de la vodka scorpio, une vodka avec un scorpions qui baigne dans la bouteille.

DAVID: un super concert, notre dernier en Espagne, on a fini par balancer tout notre matos et Charlie a un peu craqué en plantant ses baguettes dans sa caisse claire.

CHARLIE: On a fini par passer une bonne partie de la nuit sur la plage et on a terminé la soirée en faisant des photos devant des palmiers.

CHARLIE: l’émotion (rires).

DAVID: Grandiose !

Texte : D.L. Photos : BBOM


Daedalus, fanzine intramuros, octobre 2014 Micro-label indispensable (c’est eux qui le disent, ça doit être vrai !) de Roazhon, les Ideal Crash font un carton à chaque Route du Rock au sein de l’espace Labels et Fanzines. Leur secret : des produits horsnormes et hors format, un taux de DIY dépassant les 100% dans chacune des réalisations, des tirages toujours ultra-limités. Pensez : cassettes cousues main, pochettes sérigraphiées, objets uniques, c’est un catalogue hétéroclite, hétérogène et hétérodoxe de près de 20 références qu’affiche cette manufacture à produire du collector. On a passé trois jours à côté d’eux à la Route du Rock, largement le temps de poser mille questions, mais comme on est fainéant et fatigué, on attendu d’être sagement rentré chacun chez soi pour faire un entretien courriel. Un peu de modernité dans un monde qui célèbre le vintage ne vous fera pas de mal !

Ouahh que de jolis produits chez Ideal-Crash ! Vous faites ça tout seul ou vous faites travailler des enfants esclaves ? Sylvain : On faisait ça jusqu’à ce qu’un de nous finisse à Ryker’s Island. Mary : Maintenant on fait travailler des personnes âgées. Les temps sont durs. Simon + Mary + Sylvain : Plus sérieusement, merci pour les compliments. On essaye en effet de créer des chouettes objets tout seuls à la maison. La base c’est de faire au mieux avec peu de moyens. Le DIY est le point de départ de chacun de nos projets. Pour la sortie du split CD avec Caddywhompus et I Heart Hisroshima on voulait un poster sérigraphié en bonus. Alors plutôt que de chercher qui pourrait le faire pour nous on a construit tout ce qu’il nous fallait pour le faire nous même. On est assez curieux et créatifs, pas avares de notre temps donc on tente des choses. A l’heure du numérique, pourquoi vous tourner vers des objets aussi lo-fi que la K7 à bande magnétique ferro ? Vous êtes membres d’une tribu post-moderne chez Ideal-Crash ? Simon : Si c’était numérique ce ne serait pas aussi drôle : on aurait presque rien à faire. Sylvain : C’est une façon de dire merde à la facilité et développer la créativité... Mary : Moi je suis fétichiste de l’objet. J’ai du mal avec la musique virtuelle et la cassette devient donc un support idéal, nostalgique, pratique pour envisager des packaging un peu barges (une de nos sorties passées consistait en un livre creusé dans lequel se glissait une cassette). Simon + Mary + Sylvain : C’est aussi une manière LD. Kharst ‘I’ d’être partie prenante dans la création. On peut ainsi être acteurs et pas seulement des intermédiaires entre l’artiste et le public. On pose notre style en plus. Label rennais mais catalogue international, comment recrutez-vous ? Mary + Simon + Sylvain : On est ouverts et ça marche surtout au coup de cœur. Au gré des rencontres, des concerts, du hasard parfois. Par exemple, le groupe LD.KHARST nous avait contactés pour les faire jouer à Rennes pendant une de leurs tournées. On l’a fait et on a adoré leur musique et le contact est super bien passé avec les gars. Du coup on en a conclu pendant l’after du concert qu’on sortirait leur prochain EP.


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Si vous aviez touché 1 euro à chaque fois qu’un festivalier tripotait Bambi, seriez-vous millionaires ? Sylvain : Sans aucun doute. Mary : C’est clair. Simon : On aurait au moins de quoi faire une nouvelle sortie en tout cas ! Après c’est dangereux de vouloir nous acheter nos mascottes : le dernier qui a fait ça a fini par nous rejoindre dans le label. (Sylvain) Sylvain : Et d’ailleurs Crystal le Canard (notre ancienne mascotte) va bien.

Les éditions ultra-limitées d’IdéalCrash repoussent les limites : une K7 de We Are Van Peebles a été insérée dans ce livre dont les pages ont été découpées au cutter. Seulement 30 exemplaires circulent...

Les projets pour l’année à venir ? Sortie prochaine de TRUANCY, le nouvel EP de LD.KHARST en série limitée à 100 exemplaires, encore un peu de travail à faire sur la K7 de BALMS et le split CD Caddywhompus + I Heart Hiroshima (un peu de promo notamment). On aimerait bien aider Balms à venir tourner en Europe en 2015 aussi. Niveaux sorties on va clairement s’orienter vers des sorties cassettes uniquement, mais pas de groupes de décidé encore. Et on va organiser quelques petits concerts un peu bruyants en attendant (le prochain à Rennes : Gloria Kills + We Are Van Peebles en Octobre). Trois groupes à sauver du prochain déluge ? Sylvain : The Vandals, Dark Horses, Black Rebel Motorcycle Club. Mary : Ventura, Die Die Die, Japandroids. Simon : Alligator, The History Of Colour Tv, Disco Doom. Trois mots sur Deus ? Simon : Belge, Bière, frites ? En fait, on est pas tellement des fans de Deus même si on apprécie leur musique. Le nom de leur album The Ideal Crash s’est imposé à nous quand on a créé le label en 2005, alors que tout le monde ne parlait que de la mort du disque et ce genre de conneries. Ça semblait vraiment approprié. Trois mots sur la Route du Rock 2014 (mot tabou : boue) ? On triche et on dit trois mots + nos coups de cœur :

Sylvain : Très bonne prog ! <3 : Protomartyr, Kurt Vile

Mary : Odeur de Poney <3 : Metz, Slowdive

Simon : Steak-frites en Bord-de-mer (ça compte les mots composés ?) <3 : Perfect Pussy

idealcrash.bandcamp.com

We Are Van Peebles Bruises (I see jaws remix)


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A l’occasion du lancem ent de son single club « Le Club des Simples Strandflat organise sa », le label malouin première soirée « M usiques d’en-dessous Tambour à Rennes (c » le 2 décembre au ampus Villejean). Troi s groupes au program nantais Seilman Belli me : le méta-groupe nsky (composé de m embres de Fordamage, 204, Goudron/Waterta Papier Tigre/Room nk et Le Feu/This Melo dramatic Sauna), les Re Van Peebles et Draac nnais de We Are he, projet solo de Mer iadeg Orgebin (ex- Ch tours 2 titres des WAV au sse-Trappe). Le 45 P sortira officiellemen t ce soir-là (s’il est pres sé à temps). t Solex, nouveau duo rio Les White Girls On en avec des noix de cajou grrrl, ont sorti une K7 di ck arachide s’agran t. bonus. La famille du ro

s t r a p m e r e d s t i Bru Undobar entre en stu dio en déc album 7-8 embre : un titres est p révu pour le printem ps. s t’a et ck ro à la Route du Quoi ? t’es un hipster ais allo, quoi ! pas de bottes ?! Non, m Kabila ) oped 2013 M n O id v tant (Da concept mu n u , e n è c s cagoule sur Porter une

Il Faudrait arreter de confondre ce qui vend et ce qui est bien (Bob Dylan 2006 ) is d’Octobre Kiss Me Quick en studio au mo , enregistrement d’un EP 4 titres. enregistrera 2 Black Boar, duo avranchinais, petit bois ! morceaux cet hiver. Vas-y avoir du

je plussoie , Boy Geor ge a annon un duo ave cé c Fred de U n dobar à l’occasion d u départ de la Route du Rhum , le d imanche 2 Novembre Tiens bon la . barre, Fred !

Pas de Cunni , pas de Backstage ( Chantal Goya . 1972 )

The Heart Bea t le retour ! avec un nouveau batteu r sexy qui porte la robe avec grac e et élégance , ainsi q’un nouvea u chanteur , ils sont au studio But cher Baby pour l’ enregistremen t d’un morceau qui sera sur la compilation St Malo Rock City 2 .

is Pop Oyster Killers, c’est fini :-( ma u vea Gildas & Florian remonte un nou ttes groupe avec Fred des Kitschene dans le genre Rock Garage Surf


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Après la K7 Arachis hy pogea à l’huile de vidan ge n° 5 , les furieux Bl Moped en studio pour ack Boys On leur 2 ème Album. Be nenuts serait sur le co up pour les signer le 12 Oct , The Walking Dead Saison 5 ! Daryl , Call me Steup ! (Slipo Hell . 2014)

o Butcher Baby ng Therapy au studi Ba g an G he ,T le eu ra sur Yo ma Gu du 35 , évidement , il se h es W p Ra ck Ro e nr ars 2015 ) , pour 1 titre du ge Rock City ( sortie 1er M alo M St de 2 # n io la compilat

Booze B lue Orchid s , Drunk Punk ,R ,s https:// ortie le 1 er octo ock n Roll Alcoh soundcl b ol : Nom re . ces oud.com à rallong /blackor mecs détestent e du 1e le bio et chid_ha les hipp r album , 6 titre rd_rock ie s , des B /sets/bo lack oze-blue s (nous aussi) s-drunk -punk-r ocknroll -alcohol Je mets les pieds où je veux... et c’est souvent dans la gueule (Chuck Norris . 1988 )

nch Of Nouveau batteur pour les Bu égan , dit Bones , il s’agit de Antoine Gu c Vortex Kaly , qui jouait auparavant ave . ) Après 3 ou Contrex ( je ne sais plus trop de sortie répets seulement, le gaillard était bien carré. au Breizh Rock Café pour un set vintage Didier, lui, inaugurait un micro néo de crooner à la Frank Sinatra.

Les Bunch au BRC, 6 sept 2014

Melt Travaille au succ

esseur d’Electric groo

Les Morts

racontent

pas

vies ( 2013 ) chez Jeff

le Druide .

9) my K 197

s (Lem de connerie

Ne jamais faire confian ce à un Hipster , mème mort . ( Tonio fromhell. 2014 )

SMRC 2015 : dans le prochain numéro de Daedalus , nous vous parlerons des 14 groupes

retenus pour la compilation St Malo Rock City 2 , ainsi que des 2 soirées de concerts à La Nouvelle Vague , les 20 & 21 Mars 2015 ! En avant première , voiçi la liste des petits veinards : Déjà Demain , Fred Atome , Gad Zukes , Black Boar , D Day , The Beat Seeds , The Heart Beat , Krestenta , Largo , Huma Bird , One , The Gang Bang Therapy , Road Away , Fuckin’hell Orkestar , avec en Guest le samedi 21 Mars un groupe surprise !


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les chroniques de yo lateigne La rentrée est pour bientôt mon agneau et question musique, nous devrions avoir pas mal de choses à venir ! Mais il y a un artiste qui a pris un peu d’avance et nous a fait part de son nouvel album. Après 5 ans d’absence, Calogero revient avec «Les Feux d’Artifice». Digne successeur de «L’Embellie» ? On va écouter ça ! Si tu es un minimum civilisé et disposant d’un téléviseur ou d’une radio, tu n’auras sûrement pas échappé à son single qui tourne en boucle et qui te mitraille à longueur de journée... «Un Jour Au Mauvais Endroit» ou l’histoire de 2 jeunes qui se sont fait tuer à Echirolles en 2012... Une belle chanson hommage à deux jeunes tout simplement décédés sous les coups d’une bande rivale, juste pour un regard... Ok, l’honneur revient à Calogero de faire des titres comme ça, sur des faits divers de société, prouvant que les artistes sont touchés pour des faits aussi graves... Mais le reste de l’album, que vaut-il exactement ? Eh bien, c’est un album assez triste... Tout n’est que désolation... Si tu cherches à te divertir, tape-toi l’album de la Compagnie Créole, parce que là, tu te retrouves vite sous Prozac, Seroplex ou encore Moclamine... Un titre comme «Le Portrait» m’a tout simplement fait... Comment dirais-je... Euh... Bah en fait je ne sais pas trop ! J’hésite entre pleurer (de rire) et hurler (de rire) et pourtant il n y a rien de risible... Mais le refrain est vraiment mauvais !! L’histoire d’un enfant qui, on le comprendra au fil de la chanson, a perdu sa mère... Pas dans un grand magasin, non non, elle s’est fait tuer... Et le petit refait dans ses rêves son portrait (d’où le titre) à la craie et redessine sa silhouette sur le sol... Y a rien de drôle mais c’est tellement mal monté que c’est... Bidon ! Dommage ! Bon, je t’ai causé de «Portrait», mais j’aurais sûrement dû commencer par le premier titre de l’album, comme tous les «pros» de la musique qui décortiquent et dépiautent les nouveautés en utilisant des termes très techniques, mais je m’en contrebalance des «règles» et je ne suis pas pro ! «Fidèle» est donc le morceau qui ouvre le bal de ce nouvel album... Le bal est plutôt mal lancé, puisque cette chanson nous apprend qu’une nana est fidèle à tout et puis voilà... Il aurait dû nous dire tout simplement qu’il connaissait quelqu’un qui est super fidèle et puis basta ! Pas de quoi nous en faire tout un plat ! Elle doit vraiment se faire chier cette gonzesse ! «Le Monde Moderne» nous envoie direct sur les affaires de famille et les enfants issus de parents séparés. Il se met dans la peau d’un enfant dont les parents se sont séparés, mais c’est fait à la sauce gluante, aucune recherche de textes et ça, ça casse tout ! Calogero nous avait habitué à beaucoup mieux ! «J’ai Le Droit Aussi» nous parle de l’homosexualité et des regards des autres. Ok. Au jour d’aujourd’hui, l’homosexualité ne doit plus être un tabou, c’est sûr, mais on a l’impression que Calogero se réveille un peu tard et nous en rebalance un peu dans la face... Il y a aussi quelques titres comme «Crystal» où le fait qu’il partirait limite en dépression à cause d’une rupture, «La Boîte à Musique» où l’histoire d’une petite fille privée par son paternel de faire ce qu’elle veut et qui vit dans ses rêves, «Avant Toi» (sûrement le plus beau texte de l’album) où il livre ses sentiments avant sa rencontre avec l’être aimé mais encore une fois, tout le texte est négatif, mort, rien, néant, seront les termes utilisés... Peut-être que tu me trouveras super dur, mais écouter cet album c’est comme écouter le journal de 20H ou regarder des émissions comme «Tellement Vrai» ou autres débilités, tout n’est que misère et tristesse... Calogero nous faisait voyager et quitter ce monde en nous faisant rêver, mais avec ce nouveau disque, il nous présente ce qu’on connait déjà et il a oublié de prendre son talent avec lui... Bref, un album, pour moi, qui ne sert pas à grand-chose... Te divertir ? Y’a rien de divertissant... T’amuser ? Y’a rien d’amusant... Te faire chialer en bouffant des madeleines ? Aahh!! Là ok! Mais désolé, ce n’est pas ma came...

Yo Lateigne

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Gnod « Chaudelande Volume 2» (Tamed) 5h du mat... Le jour pointe timidement le bout d’son museau... Une cigarette au coin du bec, je relève le col de mon blaz et m’enfonce dans les entrailles de la vieille cité industrielle qu’est Manchester... La boîte à idées encore embrumée par le houblon et le malt fermenté, de la musique me titille les esgourdes... Et elle vient de cette ancienne usine toute en briques rouges. Écrasant mon mégot, je rentre dans ce lieu qui parait irréel pour moi mais tellement banal pour les mancuniens. Il y a du monde, de la fumée, il fait chaud et une ambiance surnaturelle... Me dirigeant vers le taulier derrière son zing, je commande une pinte, puis me frayant un passage à travers les corps en transe, je m’arrête devant la scène. Quatre personnes, deux mecs et deux nanas sont en train de jouer... C’est lent... Pesant... Lourd... Puis d’un coup, le batteur commencera à frapper de plus en plus fort, le synthé et les guitares se déchaîneront, pour tout simplement retomber dans une longue, calme et lente mélopée... La force du rock psychédélique, mélangé à de l’électro et aux bruits de la vie quotidienne... Des oiseaux qui chantent, des cloches sonnant le glas pour on ne sait quel inconnu accompagnées de riffs hurlant des grattes... Welcome to Manchester ! Le show se terminera avec un chanteur à genou et des musiciens transpirant... Je dirige mes sabots vers un stand de merchandising, prend un album, le paye et ressort de cette usine la caboche encore mitraillée du son percutant que je venais d’entendre... Putain, mais c’est quoi ce groupe ? Un œil sur l’album que je venais de prendre... Gnod. Et l’album s’appelle «Chaudelande Vol.II». C’est cool. Vraiment. Maintenant, je dois rentrer dormir, les paupières se ferment toutes seules et mes rêves sont dans les starting-block. Bonne nuit mon agneau, et à demain matin, dans les alentours de 18 heures... (Yo)

Texas Hippie Coalition « Peacemaker » Profitant du beau temps de l’aprèm, je me décide à laver mon fidèle destrier, mon compagnon de route, le réplica exact de celle de Kurt Cobain, bref, ma trottinette... Sceau d’eau, mousse, éponge, panoplie complète ! Et pour couronner le tout, le dernier album de Kyo à fond les ballons !!! Yeah !! Rock’n’roll baby !! Je commençais par savonner les jantes alu brossé 2 pouces et demi quand mon voisin, un gros barbu descendit de son appart... Et là mon agneau, je me suis senti seul... Armé d’un nécessaire de lavage plus deux grosses enceintes, il se dirigea vers sa Harley et ricanait tout en me regardant... Je baisse ma musique et mon museau, et sifflote feignant l’ignorance... Ses deux gros bras tatoués et transpirant posent les enceintes, il branche son iPod et me regarde avec un p’tit sourire moqueur... Choc !! Grosse claque !! Musique à fond !! Le cul dans mon seau, je suis comme paralysé... - ‘Tain ! C’est quoi ça ?? - Texas Hippie Coalition et c’est pas pour les filles !! Comment dire... C’est comme si Popa Chubby avait décidé de passer du blues-rock au gros rock qui tache !! Une instru de folie qui ne te laisse aucun répit ! Un rock limite sudiste, mélangeant riffs de métal et teinté d’une pointe de blues.Une pincée de batterie qui claque, quelques grattes nerveuses, un chanteur gueulant dans son micro, un chapeau de cow-boy et tu obtiens leur dernier album «Peacemaker» ! Juste une tuerie !! Vexé, je monte sur ma trottinette, balance un coup d’savate dans l’seau de l’autre biker, lui tend un doigt bien haut et part chez mon disquaire !! Et si jamais il n’a pas l’album, je dirais à mon voisin de lui rendre une p’tite visite... (Yo)

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Marie Davidson "Perte d'identité" - Weyrd Son Records

« Je ne suis pas un concept, j’existe ». C’est par cette déclaration troublante que Marie Davidson explore sa « Perte d’identité ». La jeune Montréalaise livre ici le premier album solo d’une carrière musicale déjà prolifique : chanteuse des Momies de Palerme (Constellation), membre de DKMD (duo electro dark disco lignée Tricatel qu’elle partage avec David Kristian), d’Hôtel Monochrome (toujours en duo avec D. Kristian mais dans une perspective plus krautrock) ou encore du coldwaveux Essaie Pas, elle installe sous son propre nom un univers électronique glacé et atmosphérique fait d’errance vaine et désabusée. Les sonorités électroniques vintages (100% analogiques) et une section rythmique répétitive créent une filiation directe avec l’EBM classique du début des 80’s, le spoken-word rappelant autant le minimalisme d’Anne Clark que la nowave de Lizzy Mercier Descloux ou de Nico. La pochette, splendide, installe d’emblée une atmosphère clinique, de nature morte, femme au teint blafard dans une baignoire blanchâtre, le regard fixe, absent. Ambiance Suicide, évidemment. En « Prélude », Marie Davidson s’appuie sur des drones aliénés invitant à une méditation obscure, une relaxation inquiétante sous le faux prétexte avoué d’une énigmatique quête de sens. Détendez-vous, dit-elle. L’exploration intimiste à laquelle nous convie l’hypnotisante Marie Davidson conduit à un enfermement progressif, un lent étouffement, une claustrophobie délicieuse. Si l’on doit évoquer une quelconque perte d’identité c’est bien de la nôtre dont il s’agira, car en acceptant de nous laisser embarquer avec une confiance aveugle dans le labyrinthe intérieur de Davidson, elle s’immiscera en nous et ne nous quittera plus. Son implacable Abduction, martiale et aiguisée comme le Sister Ray de Suicide, est une inception perverse. Cet album, je ne l’aime pas, je

ne l’aime pas, je l’adore. (MS)

MARIE DAVIDSON ‘je ne t’aime pas’


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Les Kitschenette's "2e étage : lingerie pour hommes", Soundflat Records

THE GANG BANG THERAPY © Eric Richet

THE GANG BANG THERAPY © Eric Richet

Après le mini LP « Qui c’est qu’a dit qu’on peut pas imiter les Anglais? » (2009) et un 45 tours 2 titres paru fin 2010, les Kitschenette’s remettent le couvert (arf) et nous invitent à jouer avec eux à la dinette (re-arf) via un vinyle 25 cm d’un bleu éclatant contenant 6 reprises. Dès les premières notes guillerettes de l’orgue Philicorda (un formidable meuble en formica que fabricait Philips), on plonge comme toujours au milieu des sixties, mais attention, les sixties d’avant-68 : les pavés ne volaient pas haut et les CRS n’étaient affiliés à aucuns de nos cousins germaniques. Déhanchements endiablés au programme, attention à la luxation de hanche ! Un twist à Saint-Malo : ça fait partie de l’ambiance ! Un jerk à Saint-Briac : j’ai l’air de quoi ! Les textes sont ciselés à la perfection et, parfois, sous couvert de l’apparence moralisatrice classique de l’époque, ils retrouvent l’esprit joyeux et entrainant des yéyé. Le chant sait se faire délicieusement abscon telle l’interprétation du tube de l’italienne Rita Pavone Il Geghegé qui frôle l’onomatopée et c’est alors le son qui l’emporte sur le sens, Nino Ferrer qui vient chahuter une Brigitte Bardot gainsbourgienne. Les Kitschenette’s n’hésitent pas non plus à appuyer les clins d’œil dans le rétroviseur avec une adaptation remarquable d’un obscur morceau de Graeme Chapman (Garder les cheveux courts). Six reprises expédiées en moins de 15 minutes, les morceaux sont courts mais efficaces et on termine l’écoute avec un sentiment de revenez-y vite. Pour tous les ex-fan des Sixties sur le retour ! (MS) Les Kitschenette’s ‘Il Geghege’

Saint-Malo Rock City présente

LES FILLES DU PèRE NOËL LES FILLES DU GEMMA & THE TRAVELLERS GAD ZUKES THE GANG BANG THERAPYNOËL MELT PèRE

THE GANG BANG THERAPY © Eric Richet

Saint-Malo Rock City présente

Vendredi

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DÉCEMBRE

GEMMA & THE TRAVELLERS GAD ZUKES THEVague GANG BANGpour THERAPY MELT Saint-Malo Rock City et la Nouvelle se mobilisent que le

21H 00 H

Vendred

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Père Noël n'oublie personne et puisse laisser des souvenirs magiques à tous les enfants... Saint-Malo Rock City et la Nouvelle Vague se mobilisent pour que le 1 JOUET Saint-Malo Rock Citypersonne et lade Nouvelle Vague se mobilisent pour que magiques leNEUF Père Noël n’ oublie etque puisse des souvenirs En échange d'un jouet neuf (d'une valeur minimale 10€) vouslaisser (valeur 10€ minimum) Noël n'oublie et puisse laisser des souvenirs magidéposerez pied de notre sapin, assistez aupersonne concert exceptionnel àPère tous les enfants... Saint-Malo RockauCity présente ques à tous les enfants... des 4 groupes malouins etEn deéchange leurs chanteuses, généreusement d’un jouet neuf (d’une valeur minimale 10€)récoltés que Vendredi 1 JOUE Lesde jouets En échange d'un jouet neufde(d'une minimale que vous 21H investis dans cette opération. Les jouets seront ensuite remis àsapin, vous déposerez au pied notrevaleur assistezdeseront au10€) concert excep(valeur 10 remis à l’antenne 00 H déposerez de notre assistez au concert exceptionnel l'antenne malouine du Secours Populaire Français qui sapin, en assurera tionnel desau4pied groupes malouins et delaleurs chanteuses, généreusemalouine du Secours des 4de groupes malouins et de leurs chanteuses, généreusement répartition juste avant les ment fêtes fin d'année. Les joue investis dans cette opération. Les jouets seront ensuite remis à Populaire investis dans cette opération. Les jouets seront ensuite remis à Français GEMMA & THE TRAVELLERS GAD La délicieuse pop retro del’antenne Gemma &malouine The Travellers, la ZUKES jeunesse et la seront remi du Secours Populaire Français qui en assurera la l'antenne du Melt Secours Français qui en assurera la fougue rock de Gad Zukes,répartition le groovemalouine métissé de etfêtes laPopulaire folie punk DÉCEMBRE juste avant les de fin d’année. malouine THE GANG BANG THERAPY MELT répartition justedonneront avant lesen fêtes de fin d'année. garage de The Gang BangLa Therapy vous retour juste délicieuse soul de Gemma &laThe Travellers, la jeunesse et la Populair La délicieuse popvous retropassiez de Gemma & The Travellers, la jeunesse et la dose de rock'n roll et de bonheur pour que également fougue rock de Gad Zukes, le groove fougue rock de Gad Zukes, le groove métissé de Melt et la folie punk des fêtes inoubliables... Saint-Malo Rock City et la Nouvelle Vague se mobilisent pour que garage le métissé deThe Melt et la folie punk garage de Gang Bang Therapy vous donneront en retour la juste Soyez généreux, venez nombreux !laisser Père Noël n'oublie personne etdepuisse des souvenirs magiThe vous dose deGang rock'nBang roll etTherapy de bonheur pour que vous passiez également ques à tous les enfants... donneront en retour la juste dose des fêtes inoubliables... 1 JOUET NEUF En échange d'un jouet neuf (d'une valeur minimale denombreux 10€) que de rock’n roll etvenez de bonheur pour Soyez généreux, !vous (valeur 10€ minimum) 9 déposerez au pied de notre sapin, assistez au concert exceptionnel que vous passiez également des fêtes des 4 groupes malouins et deinoubliables... leurs chanteuses, généreusement Les jouets récoltés illustration : Alban Pied Tendre/ The Gossip, 1990 investis dans cette opération. Les jouets seront ensuite remis à 9 Soyez généreux, venez nombreux ! seront remis à l’antenne l'antenne malouine du Secours Populaire Français qui en assurera la malouine du Secours répartition juste avant les fêtes de fin d'année. Populaire Français La délicieuse pop retro de Gemma & The Travellers, la jeunesse et la fougue rock de Gad Zukes, le groove métissé de Melt et la folie punk garage de The Gang Bang Therapy vous donneront en retour la juste dose de rock'n roll et de bonheur pour que vous passiez également

LES FILLES DU PèRE NOËL

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Daedalus, fanzine intramuros, octobre 2014


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DEAD SWALLOWS SWALLOWS

L’oreille

sourde

de

Der

Kapitan

Von

Ostwall

Dead Swallows est un groupe de pop expérimentale créé à Rennes en 2010. Devenu duo en 2013, Guillaume (Poignant!, The Beat Seeds) et Nicolas (The Fusspot, Irian) confrontent leurs guitares psychédéliques à grands coups de grosses reverbs, d’échos étranges, d’arpèges répétitifs et d’archets distordus pour former une masse sonore aussi aérienne que noisy. Au-delà d’une évidente touche shoegaze et psyché, Dead Swallows s’applique également à peaufiner de belles harmonies pop 60’s à deux voix. Après 2 mini-albums et plusieurs concerts, notamment à l’Ubu et à l’Antipode (Rennes), le groupe sort Rise in Sleep en septembre 2014, son tout nouveau EP 6 titres résolument planant, sale et mélodieux qu’ils entendent bien défendre en live.

deadswallows.bandcamp.com

dead swallows ‘this morning’

La compil DAEDALUS #1 est en écoute sur strandflat.bandcamp.com

Un coupon de téléchargement devrait se trouver quelque part dans le zine. Sinon, désolé. Vraiment. Avec : Norscq (morceau inédit), The Grief, We Are Van Peebles (morceau inédit), Dead Swallows, Black Boys On Moped (morceau inédit), Les Kitschenette’s, LD. Kharst, Marie Davidson.


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Trans Critic Express :

la sélection vite torchée des recommandations ultra-recommandables (ou pas) de Daedalus

Melayne Seitoung vous recommande : Pryapisme « Rococo Holocaust » (Apathia) : un album qui fout la trique ! Room 204 « Maximum végétation » (Kythibong) : agriculture biologique, garantie sans OGM ! Eyjafjöll « My mind, your landscape » (KdB) : un D.A.F. punk avec deux glaçons, svp ! Chausse-trappe « Chausse-trappe » (Kythibong) : quel pied (de corbeau) ! Last Night « Secret » (Le Turc Mécanique) : un hommage aux Hot Bugs inégalable ! Slipo (mère-de-famille-travailleuse-intendante-générale-du-domicile ) vous recommande: La Marmaille «C’est quand qu’on mange» Vol.1» (Descendance Dégénérante) : ta gueule, j’élabore mon statut Facebook. The Frites Ketchup «On mange quoi ? Pffff....» (Mc Cain & Heinz) : dites «poisson» putain, dites «poisson»... The French Administration «Ne quittez pas, un correspondant va prendre votre appel» (The Glandeurs Power): t’inquiète mon gars , j’ai VRAIMENT que ça à foutre. Casse-Couilles Forever «Je suis touriste (et je t’emmerde)» (Worldwide) : bouge ton cul ou j’te butte... Q-Park «Faut pas rester là Madame» (Gogos Jackpot) : oups, j’ai calé, là. Et j’arrive plus à redémarrer. C’est ballot, hein ? Der Kapitan Von Ostwall vous recommande : Motorhead « After Shock » (Motörhead Music) : goes to eleven Motherfucker ! Yes « Heaven & Earth » (Frontiers) : non Nashville Pussy « Up the Dosage » (Steamhammer) : goes to 95 D Motherfuckeuse ! Joy Division « Closer » (Factory) : Si le chanteur ne tire pas trop sur la corde, ce groupe ira loin ! The Gang Bang Therapy « The Last One » (Death Pussy Records): parce que je le vaux bien. Yo Lateigne vous recommande : Hors Contrôle «L’union fait la force» : Oi ! Oi ! Oi ! Gnod «Chaudelande volume 2» : enlève le «n» de Gnod et fais toi plaisir ! Oldelaf «Dimanche» : le cd du mataf... Björn Berge «Mad Finger Ball» : j’ai voulu faire comme Björn, mais j’ai mal aux doigts ! La Lucha Libre «Porn pixel» : go Mario ! Pète la gueule à Pacman ! D.L. vous recommande : Dz Deathrays « Black rat » (Oh you!) : 2 kangourous dans les oreilles. Ty Segall « Manipulator » (Drag City) : Le fils de Steven en a sous la pédale. Fidlar « Fidlar » (Wichita) : Les nerfs en pelote !!!! Parquet Court « Sunbathing animal » (Rough Trade) : Accusé, levez vous ! Jon Spencer Blues Explosion « Meat bones » (Bronze Rat Records) : Une boucherie. Voilà, ça c’est fait.


Daedalus, fanzine intramuros, octobre 2014

Compte-rendu Saint-Malo Rock City L’image « Rock » de St Malo ne s’explique pas qu’avec la venue de groupes du monde entier lors de la Route du Rock… Sa production locale est aussi de belle qualité. C’est ainsi qu’une association a eu l’idée de sortir une compilation de 15 groupes locaux. Et quoi de mieux pour faire la promotion de cette compilation que d’organiser un Festival avec 14 des 15 groupes présents sur la compilation… C’est ainsi que vendredi et samedi soir, 14 groupes se sont relayés sur les deux scènes de La Nouvelle Vague. Avec des répertoires très aboutis, des identités visuelles affirmées et de l’énergie à revendre, les groupes ont tenu en haleine près de 1500 personnes sur ces 2 soirées. Parmi les groupes partageant l’affiche du premier soir, nous avons pu découvrir UNDOBAR. Deux musiciens, Fred (chant, guitare) et Derrick (guitare, percus), présentent un set folk d’apparence, mais souvent tinté d’une certaine énergie, flirtant aisément avec le Rock et le Blues (à grand renfort de riffs bruts et de distorsion). Le groupe donne la part belle à son second EP, Virus on your lips, sorti il y a un an. L’atmosphère est à la fois sombre et électrique. Le public, déjà nombreux, est conquis ! Au cours de cette première soirée, parmi les autres groupes, un drôle d’OVNI est monté sur scène. LES KITSCHENETTE’S. Tout droit débarqués des années 60, les 6 musiciens présentent un show original de chansons yéyé. Stylés, les musiciens proposent des compositions drôles et terriblement vintage. Il y a du France Gall, du Brigitte Bardot, du Claude François ou du Nino Ferrer dans tout cela. On aime ou pas, mais on passe un bon moment à (re)découvrir un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître… On termine la soirée avec les TRAVELLERS. Déjà remarqué lors d’une tournée des Trans, le groupe nous plonge dans son univers, très Motown. Un mélange de Pop, de Soul et de Funk, marquée par la voix étonnante de Gemma, qui rappelle d’autres grandes voix, plus récentes, telle que Adèle ou Duffy. Dans les quelques échanges avec le public, on remarque que le duo (Gemma et Robert) est malouin d’adoption, tirant ses origines d’outre manche. Il est accompagné de Moses

(batterie), Fred (Basse) et Gildas (guitare). Formé en 2007, on voit qu’il a déjà une bonne habitude de la scène. Profitant de ce large public, le groupe présente des chansons qui ont déjà fait l’objet d’enregistrement studio, qu’il préfère graver sur du vinyle (On les apprécie aussi pour ça ;-). Il nous présente donc ce soir, parmi leur répertoire, deux titres extraits de leur dernier 45 tours… Stay. Le public a adoré ! Et ce public répond encore plus présent lors la seconde soirée, avec près de 850 spectateurs, qui joue le jeu et passe de la grande à la petite scène pour découvrir ce soir encore des groupes originaires de St Malo. Parmi eux, nous avons pu voir, HEARTBREAK HOTEL, un jeune groupe, créé en 2012. Déjà en 2013, ils participaient au Tremplin des Jeunes Charrues. Influencé par la scène Rock actuelle, le groupe propose pourtant un Rock assez classique, qu’il a déjà eu l’occasion de graver une première fois sur un EP dès 2012. Depuis, il prépare le second EP, dont certains titres sont extraits ce soir. Les titres sont assez accrocheurs grâce à des mélodies travaillées et des refrains entêtants. Sobre, sans prétention, le groupe montre en quelques titres un véritable talent de scène. Sur cette même scène principale, les GANG BANG THERAPY, dont le nom est loin de passer inaperçu, viennent présenter leur album, Swallow and die! Tout un programme ! Et c’est avec des titres

Bunch of Bones par Philippe Riesco


Daedalus, fanzine intramuros, octobre 2014

comme Suck ou Trash Explosion, qu’ils comptent bien faire de leur passage un moment inoubliable des Saint-Malo Rock City. Organisateurs de l’événement, le groupe se montre très largement à la hauteur, avec une présence indéniable sur scène, des titres enragés mais terriblement fédérateurs. Les titres s’enchaînent à grande vitesse. On en redemanderait bien encore un peu, si il n’y avait pas encore quelques groupes à voir après… A l’étage, pendant ce temps, ce sont les BUNCH OF BONES qui prennent position sur la petite scène du haut. Avec son T-shirt de Iron Maiden, on se doute que Christophe (Laudrin) et ses acolytes ne vont pas nous jouer quelques balades folk ou des slows langoureux... Non, Les Bunch of Bones font dans le Heavy Rock ou le Thrash Metal, façon Black Sabbath. Depuis 4 ans maintenant, ils écument les scènes pour jouer des compositions originales, musclées. Christophe est à la basse et au micro, Didier à la guitare et Paul Hervé à la batterie. Cette formation reserrée et cette micro scène donnent un son brut, même brutal, terriblement efficace. On capte pas toujours de mélodie dans les compositions, mais qu’importe, on ressent le rythme, on observe le travail de scène et les couleurs des projections sur les murs et les musiciens. Un super intermède, en attendant le clou du spectacle, Maracu’jah, qui compte ce soir quelques fans... Pour clôturer ce qui pourrait être le premier (d’une longue série) Festival Saint-Malo Rock City, les MARACU’JAH débarquent sur la scène avec leur musique festive métissée. Pour ceux qui ne les connaissent pas encore, Marcu’Jah c’est du Reg’N Roll !! Plus de 200 concerts ces dernières années, ils diffusent un beau mélange de Rock et de musique antillaise, dont le chanteur, Ti Dash, est originaire. Leur musique passe allégrement, et même parfois dans un même titre, du Reggae au Ragga, du Ska au Rock... Vainqueur du Tremplin Jeunes Charrues 2012, le groupe n’usurpe pas sa réputation de groupe de scène. Les chansons ont un rythme festif, la bonne humeur du chanteur est communicative. Le public bouge au rythme des «crazy signs» que le chanteur

Maracu’jah par PHILIPPE RIESCO

chorégraphie. Plus de 800 personnes sont encore là à cette heure tardive... Avec les Gang Bang Therapy, c’est sans doute le groupe qui a ravi tous les suffrages de ces deux soirées... Pourra-t-on espérer une édition 2015 avec de nouveaux groupes et quelques têtes d’affiche de cette soirée ? On attend ça avec impatience ! Mike S pour La Magic Box http://90plan.ovh.net/~lamagicb/home.php3


Daedalus, fanzine intramuros, octobre 2014

t.

- Oc

14 -

.D Nov

20 éc.

En Live, En Vrai, En sueur l’agenda de Der Kapitan Von Ostwall

LES LIEUX Le Riff Magnétique (St Malo intramuros) 04 Oct: Mandale + Sofa trash 25 Oct : Perfuzzions 31 Oct : Thee Marvin gays 09 Nov : Pan! 29 Nov : Huma Bird

The Beat Seeds + Fawl 16 Oct : Apéro Sonore La Nouvelle Vague, St Malo

La Nouvelle Vague (St Malo) 16 Oct : Fawl + The Beat Seeds 24 Oct : Miossec 07 Nov : Electro de Luxe 21 Nov : Giedre 28 Nov : La Tournée des Trans avec Darjeeling Speech + Le Zooo 12 Dec : Les Filles du Père Noel (Melt - The Gang Bang Therapy - Gad Zukes - Gemma & The Travellers) 18 Dec : Hybrids + Kiss Me Quick

The Gang Bang Therapy 08 ou 15 ou 22 ou 29 ? Nov : Le Labo, 22 Dinan 12 Dec : Les filles Du Père Noël, La Nouvelle Vague

Le Labo (Dinan, 22) 17 octobre : Birth Of Joy + Cosmic Wankers ?? Nov : The Gang Bang Therapy

Gad Zukes 12 Dec : Les filles Du Père Noel La Nouvelle Vague

Big Bang Café (Hérouville-Saint-Clair, 14) 8 Oct : Peter Hook & the Light (mythique ! à voir absolument)

LES BANDES

Kiss Me Quick 29 Nov : Le Gazoline, 35 Rennes 18 Dec : Apéro Sonore La Nouvelle vague, St Malo

Happy Boobies 24 Dec : Royal Albert Hall (1e partie de Megadeth) 25 Dec : Academy Brixton (1e partie de Megadeth) Melt 12 Dec : Les filles Du Père Noël, La Nouvelle Vague

Gemma & the Travellers 12 Dec : Les filles Du Père Noel La Nouvelle Vague Fred Atome 22 Nov : Au Cargo (1e partie d’Irma), 14 Caen Band Of Brothers 24 Oct : La Belle époque 35 St Malo Intra Muros

Black Boys On Moped 15 Oct : festival Bars in Breizh 29 Brest 26 au 28 Nov : festival Culture Bars Bars 44 Nantes BZH

Replay 01 Nov : Surf School, 35 St Malo (Concert privé)

Huma Bird 21 Oct : L’Arsène, rue des Bas sablons 35 St Servan 29 Oct : Le Riff Magnetique, 35 St Malo

Maracujah 24 Oct : L’Abordage, 59 Dunkerque 25 Oct : Le Circus, 59 Lille

Undobar 03 Oct : Le Buveur de Lune, 56 Vannes 04 Oct : Le Quay Street, 56 Lorient 06 Nov : Le Hibou, 35 Rennes 08 Nov : Festival Mots Zic, 56 St Jacut Les pins 15 Nov : Le Galopin, 22 Guingamp 29 Nov : Pub Forum, 08 Sedan 30 Nov : Belgique

Les Kitschenette’s 08 Nov : Le Normandy (avec Gaspart Royant), 14 St Lo We Are Van Peebles 2 Déc : Le Tambour, Rennes (avec Seilman Bellinsky et Draache)


Daedalus, fanzine intramuros, octobre 2014

Punkulture, numéro 1, Mass Productions Mass Productions vient de lancer un fanzine punk bien classe sur la forme : beau papier glaçé, 64 pages couleur, poster et tutti quanti. Voici venu Punkulture ! Le zine propose un panorama impressionnant de la scène internationale, aucun continent n’est laissé de côté, on y trouve même un groupe punk de La Réunion (The Circle-A). Le zine couvre largement groupes (des pionniers comme des perdreaux), labels, assos, festivals, etc. C’est un super instantané de la scène dans l’idée de départ. Dans la pratique je vais être un peu critique : il n’est pas toujours évident de distinguer les textes écrits par la rédaction ou les interviews envoyées par les groupes (probablement parce que les questions ont été coupées volontairement au montage ?). Le style est parfois répétitif et linéaire en raison de l’historique qui est fait de chaque groupe et raconté systématiquement de façon chronologique et j’ai eu du mal à enchaîner plus de 3 groupes d’affilée (Punkulture est donc un zine qui se déguste par petites bouchées et sur le long terme). Quatre pages sont consacrées au mythique Poison Idea (avec de belles photos du Pig) ; j’aurais aimé qu’on y évoque plus longuement le EP « Ian Mackaye » (en photo mais pas dans la disco), car c’était de toute évidence un sacré coup de pub/pute gratuit qu’avait fait Poison Idea en 1989. Sinon 5 pages sur les groupes BZH et 1 page sur le super zine « Rotten Eggs Smell Like Terrible ». C’est vraiment du bel ouvrage, même si les plumes manquent un peu du piquant, du mordant et de l’insolence caractéristique du punk. Mais ça va venir dans les prochains numéros ! A soutenir en tout cas. (MS) Punkulture, numéro 1, seulement 5 € chez www.massprod.com

AAARG!, revue BD indépendante de Marseille (ouais, on sait, ça va pas vraiment ensemble) Ah bah tiens puisqu’on parle de culture de masse, comment ne pas évoquer AAARG! la revue bande-dessinée et culture à la masse ? Revue brimestrielle (tous les 2 mois 3/4 donc) très luxueuse et un peu chère : 15€, mais qui vous en donne largement pour votre brouzouf. Les styles graphiques sont hyper-divers donc je ne vais pas m’y attarder, sachez que l’état d’esprit oscille entre punks à chiens, Hara-Kiri, vomi de porc, joie de vivre et nouilles en salade. Bref, on est amplement rassasié à chaque page. Mentions spéciales pour Paf et Hencule dont l’humour 16e degré est décapitant (comme on dit dans l’Etat Islamique Irak-Syrie), Chez Aaarg! de Salch (qui finira bien par savoir dessiner un jour), et Grotesk d’Olivier Texier (parce que quand on a fait l’école Roger Le Chat on est forcément parti avec une longueur d’avance sur tout le monde - j’me comprends). Rubrique d’enfer aussi : l’Abécédaire que décline librement un illustrateur/bédéiste faisant l’objet d’un gros dossier. Ci-dessous un strip de Paf et Hencule extrait du n°4 (comme on est pas sûr d’avoir le droit et qu’on a à faire à des Marseillais, on a effacé les dessins et laissé juste les dialogues - hey, hey, Daedalus savoir être malin). (MS)

par Goupil Acneique et Abraham Kadabra


strandflat.bandcamp.com


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