Daedalus #2 - Décembre 2014

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fanzine intramuros

DAEDALUS

dead - KdB records Kicking fest 11 the gang bang therapy melt - gad zukes Gemma & the travellers Richet et riesco sapin

NUMERO 2

DECEMBRE 2014


Quand tu vois ça, c’est qu’il y a un morceau à écouter sur la compil !

Editorium

Y’a pas que dalle dans le dédale… Vu l’accueil réservé au numéro 1, on a décidé de réduire le nombre de pages d’un tiers... et d’augmenter la fréquence de parution d’un quart. Du coup, le prix de vente est réduit de 33% car tout est mathématique dans le fond. Vous suivez ? Du même coup, il y a aussi moins de place pour l’édito donc on va s’arrêter là, hein ? Ah si, une dernière chose, on vous rappelle notre slogan : si vous voulez contribuer à DAEDALUS c’est bien, si vous le faites, c’est mieux ! Après, il ne faudra pas venir se plaindre. daedalus@strandflat.fr

Daedalus est une publication de l’association loi 1901 Strandflat. Rédaction : Melayne Seitoung, Slipo, Yo Lateigne, Der Kapitan Von Ostwall, D.L. Graphisme : M71. Samples graphiques : Pablo Marcos, Gustave Doré. Merci aux artistes et labels présents sur la compilation. Tirage papier : 100 ex.

www.facebook.com/fanzinedaedalus

sommaire dead - KdB records - Kic kin g fest 11 the gang bang therapy - melt - gad zukes - Gemma & the travellers - Ric het et riesco - sapin rue porcon de la barbinais

DAED#02


Daedalus, fanzine intramuros, decembre 2014

Les Filles du Pere Noel On ne s’appelle pas Jean-Balthazar, on n’est pas le fils du Père Fouettard, elles ne s’appellent pas Marie-Noëlle mais elles sont bien les Filles du Père Noël ! Le vendredi 12 décembre à la Nouvelle Vague, à partir de 20h30 et pour toute la nuit ou presque, les filles de SaintMalo vont donner un peu plus que de la voix : des cadeaux à tous enfants. Gemma, Tee, Lily, Delphine, Cécile et leurs groupes respectifs vont faire le show pour un prix d’entrée original : un jouet, neuf (pas la peine de ressortir le pull tricoté par Tata Marcelle ou la console Atari de 1985), d’une valeur de 10 €. Tous les jouets seront remis au Secours Populaire de Saint-Malo puis redistribués aux enfants qui n’ont pas la chance de glandouiller blasés-pépères devant un sapin garni de paquets. Ces rockeuses qui ont du cœur ont répondu à la pelle, pardon, à l’appel de l’asso Saint-Malo Rock City qui a ellemême répondu à la pioche, pardon, à l’appel de la Nouvelle Vague qui leur a proposé de mettre en place l’événement avec elle. Et quand il s’agit de mettre des gonzesses en avant, Saint-Malo Rock City se met en quatre. (attention, transition en double-salto arrière avec retombé piqué bouclé) Quatre, comme le nombre de groupes présents ce soir-là (ha HAAAA !! Alors ? Pas mal ! Hein ?). Vous verrez Melt, vous verrez Gad Zukes, vous verrez Gemma and the Travellers, vous verrez The Gang Bang Therapy !!!! Quatre bonnes raisons de ne pas rester à vous goinfrer devant la télé, de passer une bonne soirée entre potes ou en famille et de faire une bonne action qui fera plaisir. Tout le monde est gagnant : venez en masse. En attendant, matez-voir ce que que vous allez voir... voici une petite présentation de chaque groupe. PS : vous avez le droit de venir en traîneau, le parking est grand et il y aura des gamelles d’eau pour les rennes.

Le Riff magnétique Café-concert, 20 rue de la herse - intramuros

Le 6 déc. : ROAD AWAY

« C’est là qu’on y va pour l’apéro, alors fais pareil ! sinon, gare », Daedalus

rue maclow


Daedalus, fanzine intramuros, decembre 2014

Melt À la base, il y a un trio formé par le bassiste Danyx Smith auteur, compositeur, le guitariste, compositeur et arrangeur Laguille Smith et la chanteuse Imogène Nelson, trois musiciens s’étant découvert des affinités en 2008 autour d’un projet Reggae Soul. Un trio rejoint en 2012 par Laurent Mollet à la batterie et Arnaud Fontaine (guitare et chant). Dans la lignée du Rock groove américain des années 70 et au croisement de leurs univers musicaux propres, MELT entend bien réveiller et répandre leur « groove » sur la scène rock, en mariant le Blues, le Funk, la Soul, et en assaisonnant le tout de textes en anglais. Depuis 2013, MELT a sorti un premier opus 6 titres « electric grooves » et réalisé un clip live « Girl of the Train ». Présent sur la soirée et la compil’ SAINT-MALO ROCK CITY, fort de nombreuses dates sur la scène rock bretonne, MELT prépare un album pour 2015 dont le 1er titre « Get Away » sortira prochainement ! Un début qui se poursuit sur www.meltlegroupe.fr

photo : Eric Richet

Gemma & the Travellers LETTRE À GEMMA Dear Gemma, Je te connais depuis quelques années maintenant, alors je me permets de te dire «tu». La première fois que je t’ai vue et entendue, c’était au Riff Magnétique, Phil et toi jouiez en duo accoustique, ça date de 2010 je crois. Depuis, et à chaque fois, j’ai la chair de poule quand je t’entends. Je te jure. La voix unique qui met les poils. J’avais adoré votre style, ce mélange de soul / pop 60’s... et le style visuel aussi. Quelle classe, dans les moindres détails. Et Phil qui joue sur sa Ricken (je connais un gars pour qui c’est la référence absolue, gage de bon goût) tranquille, genre «yep, easy peasy, guys» alors que c’est PAS DU TOUT facile. Alors on est allés voir vos concerts à chaque fois qu’on a pu. Bon, vous tournez beaucoup, c’est pas évident de vous suivre jusqu’en Grande-Bretagne ou en Belgique ou je sais pas où. N’empêche, on a vu votre groupe évoluer, votre son devenir encore plus solide, toujours plus soul (j’ai pas dit «saoûl») et avec cette nappe R&B (le vrai, celui d’Aretha et d’Otis), de groove, vous êtes de plus en plus vous. Et avec du monde autour, maintenant !! Ton groupe est décidément un concentré de classe et de talents : Moses à la batterie, Samuel à la basse et Damien au Wrut.... Wutr... Wurtzi... meeerde !! WURLITZER, voilà (sorry Gemma). Je précise que c’est un petit piano, des fois que ma lettre serait publiée dans quelque fanzine à l’occasion de votre participation aux Filles du Père Noël à la Nouvelle Vague le 12 décembre quivient-là-oui-bientôt. Votre prochain album sort sur Q-Sounds Recording, le seul label soul en France. La classe, again. Vous auriez pu le sortir avec la Motown et Blue Note réunis (Blue Town Records, hop). La preuve : la BBC vous a fait les yeux doux pour son Funk & Soul Show, rien que ça. Maintenant je peux te le dire : tu es la seule personne que j’ai vue remonter sur scène pour un 3ème rappel, laisser généreusement ton micro et tes musiciens à d’autres chanteuses pour un bœuf improvisé puis le reprendre timidement en disant «j’ay un peu tropp bu pour chantay je crois» (j’imite très mal l’accent italo-british) alors qu’en fait tu chantes divinement même avec un coup dans le nez. Chapeau bas. Finalement tu es la plus keupon des soul sisters, c’est pour ça que je t’aime (et tes Travellers aussi !). See you soon.

rue des orbettes

xxxxxx, Une grande admiratrice anonyme.


Daedalus, fanzine intramuros, decembre 2014

The Gang Bang Therapy Mesdames et messieurs, bonsoir. Tout d’abord, un œil sur la météo, où le temps sur une grande partie de la Bretagne est plutôt maussade avec des températures assez proches des normales saisonnières. Mais avant d’ouvrir ce journal, nous vous proposons un reportage inédit, en Ille-et-Vilaine, où un groupe de musique fait parler de lui et a bouleversé la vie d’une jeune femme. Un reportage de Yo Lateigne.

photo : Eric Richet C’est en Bretagne, et plus précisément à Saint Malo, que l’histoire de cette jeune femme commence... Annaëlle, noms d’emprunt car elle souhaitait rester anonyme, est une personne pour qui tout allait bien dans la vie, jusqu’au jour où son meilleur ami lui parla d’un groupe de musique. The Gang Bang Therapy. Un groupe de punk malouin qui sévit sur grand nombre de scènes de la cité corsaire et des environs. – « Avant de connaître ce groupe, tout allait bien dans ma vie... J’étais posé, je pensais à mes enfants, mon mari et mon travail avant tout ! Mais, depuis que je connais The Gang Bang Therapy, c’est devenu l’horreur dans mon quotidien... » En effet, son meilleur ami lui ramena un album du fameux groupe, et depuis, Annaëlle ne vit plus que pour eux... Devenu une véritable fan dès l’écoute de leur opus, elle fait « subir » sa passion à son entourage et ses proches au quotidien. – « Je me lève le matin et la première chose que je fais est de mettre le cd dans la platine et de réveiller mes enfants avec le titre ‘‘Beurre’’, et je me mets à chanter à tue tête par dessus la musique... Imaginez la tête de mon mari ! Sachant que je me lève à 4h du matin... » Véritable groupie, Annaëlle connait tout du groupe ! Tous les textes de leurs chansons, toutes les dates de leurs concerts, la jeune femme se fera même tatouer le visage du guitariste dans le bas du dos... – « Avoir le visage du guitariste sur moi est juste un hommage... J’adore Pierre « the Butcher », mais je vais aussi me faire tatouer le visage de Ceslip sur l’épaule, de Tonio le bassiste le long de la cuisse, et de Maël le batteur au dessus du sein gauche ! » Mais qu’est ce qu’il fait que la jeune femme soit devenue une fan obsessionnelle de se groupe ? – « C’est dû au fait qu’ils font du punk animal ou « animal’s punk » comme on dit aux states ! Ils gèrent super bien et arrivent à me faire vibrer comme personne ! » Pas sûr que son mari apprécie... Yo Lateigne en direct de Saint-Malo, à vous les studios !

Gad Zukes est un groupe de pop rock francobritannique fondé par les deux soeurs et trois frères Lamborn. Tee (Chant, Guitare, Piano), Lily (Chant, Ukulele, Piano), James (Batterie, choeurs), Francis (Basse, choeurs) et Loz (Chant, Guitare). En 2006 , Les frères ont fait leurs armes au sein du groupe « BoB » (Band of Brothers) . La jeune Lily accompagnée par Tee lance elle-même son propre groupe Ukelily en 2011. Toujours animés par la même énergie et réunis au sein

Gad Zukes

The gang bang therapy ‘dick pussy balls’

d’un tout nouveau projet, Gad Zukes la formation travaille son nouveau répertoire et s’apprête à faire vibrer les spectateurs, en France comme ailleurs ! Vivant en Bretagne depuis de nombreuses années, le groupe conserve une grande part de son pays d’origine et se démarque grâce à sa british touch ! Influencés par des groupes commes Queen, Tom Petty, Biffy Clyro, ou encore Mumford & Sons et Marina and the Diamonds, leurs compositions pop, rock, tintées de folk créent une ambiance unique, festive où les refrains entêtants résonnent longtemps en chacun de nous.

rue thévenard


Between The Riots Daedalus, fanzine intramuros, decembre 2014

1 tondu devant

1 1 t s e F g n i k c i K

DPC

dead pop club ‘i don’t care’

Dead Pop Club

The black zombie procession ‘Under the red sea’

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Oli

The Black Zombie Procession

rue traversière

Un Dolor

the

pit

!


Daedalus, fanzine intramuros, decembre 2014

Alive & Kicking Le 20 septembre dernier, c’était la 11e édition du festival Kicking Records, festival qui a la particularité et l’intelligence d’être itinérant ! Direction Poitiers, la Mecque des fanzineurs, où sous prétexte de fêter son quart de siècle d’existence, la Fanzinothèque était partenaire et organisateur de l’événement. Démarrage à 18 h avec une conf sur les zines faites par bibi (pas Fricotin), l’occasion idéale pour moi de rajeunir mon blah-blah de l’époque GBH+support et de l’axer « zines et DIY ». Suit un petit intermède orage cévenol histoire de bien emmerder les stands de Mr Cu, de la Pétroleuse et de ruiner l’atelier sérigraphie, la cour qui se remplit à vue d’œil et on se demande s’il ne va pas falloir annuler le show parce qu’on aura piscine. Mais non, les chiens se noient mais les punks surnagent. La 21e heure est pétante entre ciel et terre et les locaux de BETWEEN THE RIOTS ouvrent le bal avec un punk-rock bluesy idéal pour chauffer la salle. BTR est un jeune groupe formé en 2011 mais cette brochette de rockeurs bien ridés (si, si) n’est pas composée d’agneaux nés de la dernière pluie (une demie heure plus tôt donc, pour ceux qui suivent). Jugez plutôt : çà sent encore l’Epileptic, le Spleen out, et la Fanfare électrique. La sauce monte bien et c’est ce qu’il fallait pour dérouiller les articulations. Pause. Le line check de DEAP POP CLUB n’en finit plus, du coup la salle se vide, tout le monde se rabattant sur les stands zines et skeuds. La bande à Portnoi commence devant 3 pelés et 1 tondu, mais à la fin du premier morceau la foule est de retour. Dommage que les problèmes de son (tête d’ampli récalcitrante : Marshall nous voilà) perturbe le groupe mais l’énergie déborde de partout et la sueur coule à flot. C’est Sweat Pop Club qui inonde la salle désormais. L’atmosphère est tellement humide que mes photos en deviennent floues (hum). Final guitare/chant au milieu de la foule bon esprit ! Franchement, je ne m’attendais pas à les retrouver aussi volcaniques qu’en 2002 à Clermont. A peine la gratte

posée, Olive, toujours dégoulinant, est affairé derrière son stand pour faire la promo de son groupe. Ce soir tous les t-shirts auront un bonus sueur gratos, édition collector ! C’est la génétique DIY en action : ne jamais baisser les bras, agir sur scène et en dehors, pas de temps mort, l’envie d’aller en avant. Tout le temps. Respect. Rebelote : entracte interminable au début de THE BLACK ZOMBIE PROCESSION. Tout le monde est parti pisser – à moins que ce ne soit danser sur les sélections des DJs cutlover Reverand Poy & Punk Floyd - et le live d’Elie s’ouvre devant un parterre non pas clairsemé, mais totalement absent ! Est-ce une spécialité locale que de vidanger salle et vessie entre deux groupes ? Il va falloir enquêter. Alors là, je dois avouer avoir pris une énorme grosse claque. Non, deux. Voire trois ou quatre. Ça fait mal. Et pourtant le mosh pit était plutôt piteux et moche puisqu’il a fallu attendre le 7e ou 8e morceau pour que ça commence à partie en toupie devant la scène. Non, la claque elle est venue du son BZP : massif, brutal, supersonique. J’ai vécu un wipe-out à Teahupoo. Catatonie : comment aije pu passer totalement à côté de ce groupe monstrueux depuis quoi, 8 ans !! Mais j’étais où pendant ce temps-là ? A danser le tamure sur un atoll polynésien ? Ah oui, ce ne peut être que çà. J’avais laissé Nasty Samy avec son Second Rate, entr’aperçu les Hawaii Samurai, mais là c’est carrément gloria in excelsis deo et morituri te salutant. J’en perds mon latin, je suis scalpé en direct (certes, techniquement je l’étais déjà en arrivant). La présence scénique et la dextérité technique de chaque membre du groupe est impressionnante. Ce sont les souvenirs des Monsters of Rock 90 qu’ils ravivent chez moi. Après le set, direction le stand BZP pour récolter les productions de Nasty Samy (Everyday is like Sunday): Megazine, Le carnet de route Continental Divide, Sam invente et innove en permanence, il renouvèle le genre du fanzinat à chaque production fusionnant avec talent les mondes du rock, de l’horror, du comics et les transcendant dans son propre univers (on vous en reparlera en long et en large plus tard). UN DOLOR cloture la soirée avec Gilou, G.O. fanzino à la basse. Là encore, on pourrait se dire que c’est la vieille artillerie qui monte sur scène, et qu’après les zombies noirs, voici les morts-vivants poitevins ? Mais queue de nez nie, Un Dolor çà bastonne sec ! Le bulldozer n’a pas pris un pet de rouille et les chenilles guitares-basse te traceraient des ornières dans le granit si on leur demandait. La foule est toujours bien présente et, forcément, conquise : çà fait 23 ans qu’elle sirote ce punk-rock ronronnant comme du Mötorhead. Ouah quelle belle réussite ce 11e Kicking Fest’ ! Le seul bémol est la salle à moitié pleine et un public un peu statique. Un festival punk sans pogo ? Non mais, Kick out the jams motherfuckers ! Melayne Seitoung

rue de pélicot


Daedalus, fanzine intramuros, decembre 2014

« 5. The Gray Chapter »... Qu’est ce que c’est que cette bête là ? Tout simplement le dernier né du groupe de neo-métal Slipknot ! Slipknot quoi ! Tu connais pas ? Comme dirait une grande philosophe de ce siècle, tu écoutes du rock et du metal et tu ne connais pas Slipknot ? Non mais allô quoi ! Bon, trêve de « blondasseries » incultes et immatures et passons aux choses sérieuses... Petite session de rattrapage style «Slipknot pour les nuls»... Le premier album du groupe originaire de Des Moines sortit en 1999 alors que l’on surfait sur la scène n e o - m e t a l emportée par des groupes tels que Korn, Deftones et autres Limp Bizkit, les 9 membres a u x masques de films d’épouvante frapperont un gros coup en sortant «Slipknot», album éponyme mais ô combien percutant... Puis deux ans plus tard , «Iowa» les installera de la plus belle des manière sur le trône des groupes à prendre au sérieux ! Un Corey Taylor jouant avec les grawls et retombant dans les plus douces mélodies... Succès assuré ! Deux albums suivront, «Vol.3 The Subliminal Verses» en 2004 et «All Hope Is Gone» en 2008 et en 2010, Paul Gray, le bassiste et fondateur du groupe sera retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel, overdose... Quand sera t-il de l’avenir du groupe ? Surtout que le batteur Joey Jordison quittera le groupe sans aucune raison... Réponse avec ce dernier album !! « 5. The Gray Chapter » est un album qui commence avec une petite intro, « XIX », qui te plonge dans une petite ambiance qui, quand tu l’écoutes dans le noir, te foutrait limite les boules, te demandant ce qu’il pourrait bien t’arriver à la fin du morceau... Et ce qui arrive est tout simplement... Comment dire ? Bon, perso,

le café-clope que je tenais en poigne à foutu le camp sur mon beau tapis percé et les écouteurs ont voulu se faire la malle devant tant d’énergie ! On ne peut s’empêcher de taper du panard et de sauter partout en écoutant un morceau tel que « Sarcastrophe » ou encore « The Devil In » ! Des morceaux dignes des premiers opus du groupe et franchement, ça fait du bien !! Car après un album tel que «All Hope Is Gone» où on avait plus l’impression d’entendre un boys band qu’autre chose, Slipknot nous démontre qu’ils n’ont rien perdu de leurs origines quelques peu oubliées... Si l’album se révèle brutal et puissant, il y a une part de « tendresse » dans le morceau «Goodbye»... Non, je déconne, il est juste plus calme et Corey nous démontre q u ’ i l a une v o i x énorme, mais les grattes te satureront quand même les esgourdes !! Bah oui, et là je suis fier de le dire, «c’est quand même du Slipknot mon pote!» Et que dire de «The Negative One» ? Il est grave, tout simplement ! Grave ? Oui mon agneau... T’en prends plein la tronche, et c’est sûrement le morceau le plus percutant de l’album et le plus abouti me rappelant mes délires de lycéen boutonneux aux cheveux long tombant sur le sweat à capuche... Et comment clôturer un album aussi fou que celui-ci ? Avec un morceau tel que «If Rain Is What You Want» et son atmosphère lourde et pesante à la fois, mélancolique et brutale que Corey s’amuse à démonter avec une voix sortie du plus profond de luimême... Frissons garantis... Pour conclure, l’album est-il bien ? Plus que ça ! Fonce mettre des coups d’lattes à ton disquaire, cet album signe le grand retour de SLIPKNOT !! Yo Lateigne

les crocs de yo lateigne Je caille... Ça meule dur... Il est quelle heure? Tain, chuis où? 7h10 du mat... Le cul posé sur un banc... Un banc sur les remparts de Saint Malo... Me suis endormi d’ssus... P’tain, j’devais en t’nir une bonne... Entre mes pieds, un cadavre gît, agonisant et baignant dans ce qui lui reste de sang... Un certain Jack... Jack Daniels... Il n’avait que 12 ans... Paix à son âme... J’essaye de me lever, mais rien ne bouge... Pis c’est quoi ça?? Et merde... Me suis fait chier d’ssus par un goéland... Salop!! La cible était facile hein!! Bon, réfléchi Yo, réfléchi! Il s’est passé quoi? J’ me rappelle avoir été dans un troquet. Ok... J’ai dû prendre quelques verres? Inspection du porte-fouille... 3€40... Bon, j’ai pris plus que quelques verres... En même temps c’est La Route du Rhum... Oh la vache... Y a pas que sur les bateaux qu’sa tanguent sévère !! Et... Ah si! J’ai rencontré quatre mecs!! Ils s’appelaient comment déjà? Euh... J’crois qu’y avais Toto, Manu, Lolo et euh... Ah oui! Mika!! Héhé! Ce sont des musicos! Ils ont un groupe, «Les Clébards»! Et même que j’ai dis à Mika que s’il jouait en Do, il se transformerait en p’tit bâton de biscuit chocolaté! Rhoo la honte!! J’devais déjà être torché! J’me souviens qu’ils ont joué des p’tites chansons dans le trocson qu’on squattait! On a chanté «Les Gitans», pis ils ont chanté pour la patronne du bistrot de la marée basse... Ça guinchait sec! Ambiance de bistrot assurée! Ouais... C’est ça... J’me rappelle... Guitares sèches et accordéon...Ça envoyait sévère!! Pis... C’est quoi ça? Ah bah j’ai un album d’eux dans ma poche... Comment il est arrivé là lui? J’en sais rien... Pis j’m’en balance, au moins j’aurai un souvenir de la soirée!! «Le genre humain» qu’il s’appelle l’album... Cool... Maintenant faut que mon coté humain s’arrache de ce banc... Et là, sa s’annonce balèze... J’vais p’têtre attendre un peu en fait... Si tu passes faire un tour sur les remparts et que tu me vois sur mon repose-cul, viens me relever mon agneau, je n’y arriverai pas tout seul... A vot’e bon coeur m’sieur-dame!! Yo Lateigne LES CLEBARDS « Le Genre Humain », Mass Prod, 2011


Daedalus, fanzine intramuros, decembre 2014

Parlons peu mais faisons le bien... Si je te dis « groupes de métal français ? » Je suis sûr que tu peux m’en sortir quelques uns... Maintenant si je te dis « groupes de métal français chantant en français ? » Ah ? Un peu plus de mal là non ? Et je pousse encore plus loin... « groupes de métal français chantant en français des textes intelligents ? » La liste que tu te faisais dans ta tête vient de rétrécir d’un coup non ? Allez, je t’aide... Lofofora... Le groupe vient de sortir son nouvel album, « L’épreuve du contraire », et je vais te dire, mon agneau, ce que j’en ai pensé... Tout commence par une belle matinée ensoleillée... Le chant du rossignol vient me sortir de mes doux rêves et me réveille de la plus... Bon ok, j’essayais de mettre une petite atmosphère reposante, mais apparemment, t’es pas fan... Alors arrêtons de tricoter et en avant la musique ! Casque de vissé sur la tronche, café bouillant et mégot au coins des lèvres, je commence par le titre «L’innocence » et sa gratte qui te pose l’ambiance direct accompagnant un Reuno au chant et sa voix grave à faire craquer les gonzesses ! Si selon lui, il y a « le silence dans ma tête », je peux te garantir que dans la mienne de caboche, le silence n’est pas de mise ! Bien au contraire ! Et que dire de « Pornolitique » ? Bon, je connaissais déjà le titre puisque j’ai eu la chance de voir le groupe au Hellfest cette année,(quel show mon agneau, mais quel show!) et le réentendre juste pour moi, sans avoir à le partager avec une foule en délire, c’est juste jouissif ! Paroles fortes et instru te faisant cabocher la caboche, le morceau te fais déconnecter du monde réel... Je ne vais pas te faire une description de tous les titres non plus, se serait te mâcher le boulot, mais j’avoue avoir une petite préférence pour « Le malheur des autres » qui me fait penser à un titre de Matmatah, « Archie Kramer » avec un changement radical d’ambiance ! Par contre, « La tsarine »... Comment dire... Bah le titre est très court mais alors très explicite ! Et si tu ne vois pas de qui la bande à Reuno veut parler, je te poserai juste une question... Tu vis où toi ? Après avoir écouté les quatorze titres de l’album, j’ai les esgourdes qui saignent, la caboche prête à exploser, le palpitant qui veut se faire la malle et je tremble comme un « parkinsoner » ! Un sacré album qui nous prouves que Lofofora monte en puissance et ce huitième album est sûrement l’un des meilleurs... Une énergie, des textes forts, une instru proche de la perfection, « L’épreuve du contraire » est, pour moi, l’album métal français à retenir cette année ! J’arrête les compliments, on va finir par croire que je suis fan... Ah mais oui, je le suis !!

Cher henri dès, je t’écris pour te dire que mon papa et ma maman mon acheter le dernié cd que ta fait.Il ai tro bien!! Je narete pas de l’écouter! J’adore la chansson «casse pieds» même que maman dit que la chansson est faite pour mon papa! Mon papa il a pas rigoler! En plus tu lui as donner envie de fer de la muzique à mon papa parce quil a dit que lui aussi aller faire des chansson car quand on voit le pri d’un cd, que sa coutai les oeufs de la tete, lui aussi se ferai des nouilles en or! J’ai pas compris. Maman adore la chansson «papa grognon» et se demande comment tu le connais mon papa... Mon papa il été fiaire parce quil ma dis que quand il éte petit, il écouté ton album «les betizes a l’ecole» meme que maman lui a dit qu’il aurai du moins l’écouté et d’y allé plus souvent à l’école, il naurai pas fini vigille dans une superette! J’ai limpression quil y a de l’eau dans le vase entre mon papa et ma maman! J’ai demandé a ma maman pourquoi elle parlé comme sa a mon papa et elle ma juste repondu qu’au pied d’un canon ya toujours un boulé. J’ai pas compris. Je vai te laissé car moi aussi jai mon cousin qui doit venir comme dans ta chansson «cher cousin» et il ai super genty. Mon cousin il vien pour la croute du rhume et que ma maman elle dit que mon papa va encore avoir l’air fiaire avec un coup dans le nez... Même que ma maman elle a dit qu’elle ne savé pas ce qui la retené de le foutre sur un voilié... Tu croix que mon papa et ma maman ils s’aime encore ? En attendant que tu me répondes, je vé continuer à écouter ton album, il es tro tro bien !! Je te fé de gros bisous henri et j’aimerai bien que tu me reponde ca me feré plaizir. Yo Junior


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Lugano

En arrivant à Lugano, on savait bien que la soirée serait mémorable. Déjà parce que Noah, le type qui organisait la soirée avec son asso Drunken Sailors, nous avait envoyé des mails assez fous nous promettant monts et merveilles, soit bière et sueur. On a été servis : un concert débilos devant 250 jeunes suisses dont aucun ne portait de rolex. De plus on partageait l’affiche avec nos copains de Volage, toujours bons camarades de beuverie, qui étaient très en forme ce soir là. Trois jours plus tôt, on jouait à Paris, à la Mécanique Ondulatoire, demeure de l’inénarrable Topper Harley. Guillaume, un ami d’Arthur, notre ingé son sans qui tout serait très compliqué, est venu au concert et s’est engueulé avec sa meuf. Du coup, il nous a demandé s’il pouvait finir la tournée avec nous, ça lui ferait du bien et les pieds à sa gonzesse. On est donc passé chez lui à la fin de la soirée avant de partir vers la

Suisse. Sa copine ne semblait pas contre l’idée de se débarrasser de l’animal, elle lui avait même préparé son sac. Rapidement le mec s’est senti à l’aise avec nous, malgré tous nos efforts pour le remettre en place. Mais on a fini par l’apprécier cet enflé, il nous faisait bien marrer. Il prenait à cœur son rôle de roadie : il sifflait des bières gratos quoi !

SAP

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De plus en plus à l’aise, il commençait même à nous faire de l’ombre lors des afters après les concerts, bordel, jusqu’à ce soir-là, à Lugano, où ce con a passé sa soirée derrière le bar, complètement bourré à servir les bières, donnant des ordres aux organisateurs. Il a fini coincé dans la boite aux lettres.

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Bordeaux (wunderbar)

C’était à Bordeaux, on jouait avec nos amis de Regal au Wunderbar, le bar qui rince le plus les groupes de toute la France. La soirée commençait déjà bien quand GG, le batteur intérimaire de Regal, nous annonça qu’il ne jouerait que s’il pouvait regarder la finale de la coupe de France de foot pendant son concert. Nous, ça nous faisait bien marrer mais beaucoup moins Xav’ le guitariste de Regal qui se demandait s’il allait supporter le coco pendant un mois de tournée. Évidemment, on a fini la soirée bien bourrés, en particulier Zlat’ qui tirait une sacrée trombine ce soir-là. On était hébergé chez un pote de notre lycée qui vit maintenant à Bordeaux mais ce gros malin avait déserté la soirée pour ramener une zouze chez lui. Après une traversée plutôt épique de la ville à dos de tortue, on finit par retrouver sa baraque et, bien sûr, on arrive au mauvais moment, ou au bon, selon le point de vue. En tout cas pour nous c’était plutôt au bon moment vu notre propension à la connerie. C’est donc avec la douce compagnie de nos chants de supporters et de nos vannes du meilleur goût que les pauvres bougres ont dû finir leur affaire. Le lendemain, la demoiselle ne semblant pas apprécier outre mesure notre débriefing sur leurs exploits de la veille, elle ne resta pas partager le repas que notre hôte nous avait préparé.

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rue vau borel


Daedalus, fanzine intramuros, decembre 2014

PIN

Après le repas, on retournait donc au Wunderbar pour ranger notre matos et surprise, à la place où nous avions laissé le camion se trouve un vendeur de t-shirts Bob Marley et de portefeuilles en cuir de hérisson : le marché, putain ! Pour la deuxième tournée consécutive, on va chercher le camion à la fourrière, preuve s’il en fallait une de l’infinité de notre connerie. Comme si ce n’était pas suffisant, tout en nous taxant le cachet de la veille, les flics de Bordeaux nous chambrent parce qu’on est rennais et que la fameuse finale de la coupe de France opposait le Stade Rennais, éternels losers, et la grande équipe de l’En Avant de Guingamp qui a évidemment gagné. Et par-dessus le marché, lol, notre camion se trouve amputé du rétro droit. Les mecs de la fourrière devant être au moins aussi bourrés que nous, ils ont légèrement frotté le camion en le rentrant. La tournée commence très bien.

Toulouse, Mécanique des fluides

A Toulouse ça partait très mal, en arrivant on découvre le bar dans lequel on doit jouer. C’est propre, c’est joli, ça sent le neuf et c’est plutôt ambiance brasserie. Le patron est plutôt avenant mais nous dit de baisser dès le début des balances. Du coup on a un son pas terrible et on nous annonce en plus que Lo spider, une figure locale du garage, rock’n’roll, etc… organise une teuf ailleurs dans Toulouse. Ça craint ! Heureusement les organisateurs de l’asso Oyster Monster Club sont over cools : ils nous servent des shooters de whisky pur avant de monter sur la scène minuscule pendant qu’en première partie les excellents This silly thing jouent vachement bien des morceaux bien coolos. C’est à nous de jouer, on envoie trois morceaux et Arthur coupe le son en faisant des grands gestes, il est furibard. Les flics ont débarqué, ils exigent que le concert s’arrête. On est dégoûtés, les organisateurs aussi, le public se barre boire des coups en terrasse. Avec les gars on reste sur scène comme des cons, on est comme coupé dans notre élan, l’alcool retombe aussi rapidement que les shooters nous ont chauffé 15 minutes avant. On sort fumer une clope, les organisateurs sont désolés pour nous. L’ambiance est bien naze, on ne peut rester

comme ça : soit on se prend une grosse cuite, soit on trouve un moyen de jouer. On fera les deux ! On se débrouille pour trouver une guitare acoustique pour moi, un des organisateurs part chez lui à l’autre bout de Toulouse chercher une guitare bien pourrie. Duc jouera ses lignes de basse sur ma guitare électrique avec l’ampli au minimum et Zlat’ sur une batterie couverte de torchons. On remonte sur scène encore plus chauds que la première fois, Arthur n’a plus rien à faire donc il picole comme un trou. Le bar se remplit, Lo spider a déserté sa soirée et se pointe au premier rang. On joue comme des brêles, on doit chanter très fort pour qu’on entende quelque chose. On s’est rarement autant marrer sur scène. Le public participe en inventant des cœurs ou en imitant des instruments à la bouche. On continue d’enchaîner les morceaux et les pains pendant que les shooters de whisky défilent sur la scène. Arthur, hilare, hurle des trucs incompréhensibles pendant les morceaux. Duc se roule parterre alors que le volume sonore est insignifiant, les discussions du fond de la salle font plus de bruit que nous. Pourtant, le public reste et semble prendre autant de plaisir que nous, si bien qu’on a du mal à mettre fin à notre set. On finira la nuit dans une boite chelou dénommée La dernière chance avec le crew Oyster. Propos recueillis par D. L.

rue des bés


Daedalus, fanzine intramuros, decembre 2014

DEAD / Eyjafjöll release party 1988 Live Club, Rennes. 11 octobre 2014. 20h30. La soirée s’ouvre sur un mini-set de Simon Poligné (ex-France Sauvage) qui vient donner le ton de la release party: électronique et minimaliste. Un Mac, une platine vinyle, le mix est mi-homme, mi-machine et fait place à des intrusions pointillistes improvisées et des voix/discours samplés. Le résultat est moins bruitiste que les productions France Sauvage mais les syncopes foutraques sont souvent similaires. Quelques pains de temps en autre réchauffent le mix, lui donne du corps : rien de plus détestable qu’un mix électro parfait, géré par le CPU sous VirtualDJ, le jockey n’étant plus qu’un insecte marionnette débile simulant vainement l’action sur les potards. Errare humanum est. L’humain est dans le pain. Simon Poligné n’est pas une machine parfaite, et c’est tant mieux. Plus d’une centaine de personnes sont présentes lorsque DEAD monte sur scène. Minimalisme encore: une guitare crasseuse, un chanteur aux faux airs de Daniel Darc / David Beckham (avec un déhanché à la Daho), un clavier à tout faire encapuchonné; un decorum réduit au strict minimum : trois lampes au sodium montées sur des trépieds occupent le fond de scène et sont tournées vers la foule. Le visuel est épuré et va s’avérer fortement déconseillé aux épileptiques. Alternant systématiquement morceaux du premier et du second EP, DEAD délivre un set correct et plutôt tranchant. J’ai fini par regretter l’absence de modulations dans la prestation, on aimerait des montées plus franches, des bons coups de baston et non un show qui pourrait devenir lassant

rue du gras mollet

car trop linéaire s’il devait dépasser l’heure de jeu. Le « Me and the Devil » de Robert Johnson (!) est retravaillé à la sauce DEAD et s’insère à merveille dans le set. Côté visuel, on s’en prend plein la tête : l’effet stroboscope alternant avec les flashes orangés des lampes au sodium campe une esthétique en bichromie assez réussie, mais là encore la recette est trop redondante. Il manque un climax dans ce show, une articulation qui vous retourne la tête définitivement. Qu’importe ce petit bémol, DEAD est un groupe à suivre de près. Après un nouvel intermède de Simon Poligné et quelques couacs qui font réagir amicalement la foule, Eyjafjöll entre en scène. Annoncé comme electrodark, c’est effectivement la première impression qui vous envahit : la scène est sombre, tout juste illuminée par quelques candelabres et bougeoirs. L’électrodark selon Eyjafjöll seraitelle de l’EBM éclairée à la bougie ? Le duo (basse 5 cordes et machines) est également paré de noir. Une messe noire électronique semble donc s’annoncer. Les premiers beats résonnent, on descend davantage dans le minimalisme : le son est limpide, la rythmique claque sèchement, on retrouve les racines de l’EBM 80’s. Deux morceaux chantés – « My mind, your landscape part I » et un autre en espagnol qui rappelle inévitablement « Los niños del parque » des Liaisons Dangereuses – permettent au christique X(*) de communier directement avec le public, les autres titres sont instrumentaux et l’obligent à rester derrière son controlleur APC qui fait office d’autel. La prestation d’Eyjafjöll est

également d’un bon calibre, elle nous renvoie vers l’EBM est-européenne de Laibach à Borghesia, en passant par les humeurs proximo-orientales de Minimal Compact, mais avec une section rythmique qui possède la martialité et la rondeur de Front 242. Le concept de la scène « obscure », s’il crée une intimité intéressante pour ouvrir le show et impose l’idée d’une messe noire, est là encore trop exclusif : la salle se vide d’ailleurs et Eyjafjöll finit de jouer devant une vingtaine de personnes seulement, ce qui ne rend pas hommage à la qualité indéniable de ses compositions. A l’issue de cette soirée, mon sentiment est partagé : voilà deux groupes extrêmement efficaces sur disque et imposant efficacement leur propres univers minimalistes, mais dont les prestations live semblent souffrir d’un défaut de scénographie qui est celui d’une trop grande monotonie. Toutefois, je modérerais cette opinion en ayant appris quelques jours plus tard que les lights principales du 1988 étaient HS ce soir là... A revoir, donc, ailleurs et au plus vite. texte et photos: melayne seitoung (*) Eyjafjöll ne souhaite pas communiquer sur sa musique et cultive volontairement le secret, nous ne dévoilerons donc pas l’identité du chanteur (on a même hésité à flouter son visage).


Daedalus, fanzine intramuros, decembre 2014

Simon PolignĂŠ

Dead

Dead

EyjafjĂśll

Dead


Daedalus, fanzine intramuros, decembre 2014

DEAD "Verse" KdB Records

Trio rennais qui avait intrigué pas mal de monde avec un premier EP très prometteur, ‘Transmissions’, Dead avance prudemment puisque c’est un nouvel EP 4 titres qui débarque chez KdB. Loser, Push, Firedrop, My Friend. Chez Dead, l’épure est totale : concision des titres, minimalisme de la pochette, transparence du vinyle. Qui dit épure ne dit pas nécessairement dénuement car le son est très riche, complexe surtout. Tandis que s’agite une boîte à rythmes au son dépouillée qui rappelle la Super drums Korg des années 80, les nappes de guitares saturées déferlent à la façon d’une vague de bruit blanc; mais contrairement à une noise radicale, elles oscillent au gré des mélodies synthétiques subaffleurantes et d’une voix monocorde timbrée Porl King (Rosetta Stone), en retrait, juste comme il faut. Et qui se penche sur Dead convoque des références multiples qui, d’un morceau l’autre voire au sein même d’un morceau, passent par le proto-punk électronique et frénétique des 70’s (le Suicide de ‘Ghost rider’, le Cabaret Voltaire de ‘Mix-up’), la coldwave des 80’s (Alien Sex Fiend période ‘Who’s Been Sleeping In My Brain’), l’EBM sale des 90’s (Tilt !, Vomito Negro), un petit zeste d’électro-punk-indus à la Prodigy/Nine Inch Nails et rajoutez, pour les plus jeunes, la vague neoshoegaze/retro coldwave actuelle (The Soft Moon, A Place To Bury Strangers, She Wants Revenge, voire I Love You But I Have Chosen Darkness). Oui, il y a sûrement un peu de tout çà, et probablement beaucoup plus encore, mais surtout, on s’étonne qu’avec des titres aussi courts, simplistes en apparence seulement, on y découvre un son d’une grande richesse, où chaque strate rugueuse vient se caler au millimètre sur la précédente. Un mille-feuilles alléchant et des plus digestes. Ce tour de force, ce coup de maître, n’a rien de prétentieux, les Dead ont assimilé cette histoire, et vous la verse bruyamment en pleine face. Transmission activée.

rue garangeau

dead ‘Push’

(MS)


Daedalus, fanzine intramuros, decembre 2014

au sein des courants musicaux dans lesquels ils s’inscrivent. le proposer pour la deuxième Est-ce une volonté de édition. Et hop me voilà parti rassembler les marges des dans l’aventure à presser 300 marges en se situant dans un skeuds avec l’aide de l’Atelier espace où l’expérimentation du Bourg pour la réalisation et le bruit sont des partis-pris de la pochette en sérigraphie. artistiques centraux ?

KdB records Pourquoi et comment, un jour, tu t’es dit : « maintenant, je crée un label » ? Clément : En fait, je ne me suis jamais dit ça et c’est venu par hasard. J’ai monté l’asso en 2007 avec un pote, Mitch, pour proposer de la sonorisation de concerts aux assos et faire un peu d’enregistrement. J’ai trouvé ça cool, on a rencontré un tas de groupes et on a fait ça à moindre coût pour les assos. En même temps, on a enregistré plein de trucs, plusieurs concerts et divers projets qui n’ont pas vu le jour, et plusieurs filages de créations musicales, suivi de quelques représentations auxquelles j’ai participé en temps qu’ingé-son. Seulement j’en avais marre que tout ça reste oublié dans des tiroirs ou dans un coin d’un disque dur égaré. Je me souviens d’une pièce de Gaël CHANDORA qui était magnifique avec chant lyrique, guitare flamenco et machines industrielles. C’était énorme, quelques représentations... et puis plus rien ! On a donc décidé un jour de sortir une pièce issue du collectif OBLIVIOUS ENSEMBLE intitulé « L’Esprit Frappeur » , un CD édité à 100 ex. ça a commencé comme ça !!! sur un coup de tête ! Puis ensuite , vu que KDB était de la partie pour la première édition du festival « The Rumble Theory » , on s’est dit pourquoi pas sortir une compilation vinyle avec un titre de chaque groupe et

Non pas au début, il vrai qu’il y a eu une attirance pour les musiques un peu expérimentale et rock à la fois. Comme LOCUSTA MIGRATORIA assez expérimentale mais pas que. J’essaye de mélanger les genres avec un style particulier tout en restant accessible et non élitiste. J’aime des groupes comme The Ex en passant par Ministry, John Zorn et Aphex Twin. Mais ça reste que de la zic après tout. Le fait que les groupes sont Le côté humain semble rassemblés à la marge s’est justement important puisque fait naturellement. Quand la quasi-totalité des références Eyjafjöll m’a proposé de sortir du label (à l’exception de Scul leur EP, j’ai d’abord hésité en Hazzards) sont rennaises ? me demandant si le Oui effectivement, un groupe label pouvait leur comme La STPO ça fait correspondre. Il n’y avait pas presque dix ans que je les suis d’électro sur le catalogue. en tournée et ça me Mais leur style reste paraissait évident de sortir inclassable, il y a un coté un disque live. Ensuite, pour house, dansant et dark à DEAD, c’est assez étonnant la fois en passant par des car je connaissais Berne, le inspirations orientales et à chanteur, bien avant que le la fois gothique. Un beau groupe existe et une copine mélange qui ne pouvait pas me l’a fait découvrir sans se refuser. que je sache qui jouait dans ce groupe, et j’ai trouvé Dans ta démarche artistique, ça mortel !!! J’ai proposé est-ce que tu te sens proche d’abord mes services en d’anciens labels comme temps qu’ingé-son et comme Les Disques du Soleil et de ils cherchaient un label pour l’Acier, l’Invitation au Suicide sortir leur 1er EP en vinyle, ou Noise Museum ? j’ai dis «allez go, on y va !» Aucun des trois, il n’y a pas trop de limites dans le style Musicalement, le catalogue musical, ça fonctionne au semble faire le grand écart coup de cœur. J’aime les entre le jazz expérimental groupes qui sont difficilement de Neron et l’électro-EBM classables sans pour autant d’Eyjafjöll et pourtant ce qui tomber dans les clichés. semble réunir tous ces artistes c’est leur propre marginalité Quelle est l’idée directrice de KdB ? Est-ce que tu choisi des groupes en fonction des relations personnelles que tu développes avec les artistes ou est-ce la musique qui prime qu’importe qui se cache derrière ? Il y a pas vraiment d’idée directrice, il faut que les groupes me branchent musicalement, et il faut que ça colle humainement. Ces deux points sont importants et indissociables pour que ça fonctionne bien.

Peux-tu nous en dire plus sur le fonctionnement d’un label indé au quotidien… Qui fait quoi ? Combien d’heures par jour ? Quelles relations contractuelles as-tu avec tes artistes ? Je ne sais pas comment fonctionne un label indé aujourd’hui. Par contre, je peux te dire comment fonctionne un label associatif et celui de KdB. Il y a très peu de moyens que ce soit pour la production, la promo et la distribution. J’y passe souvent 2 à 3 heures par jour sur mon temps libre. On est en relation constante avec les groupes pour la promo, le suivi des disques et les concerts. Le travail est partagé avec les groupes et KdB. Tout le monde y met du sien avec les atouts de chacun pour que ça marche. C’est un label participatif. L’organisation de concerts, la participation à des festivals est-elle une question de survie pour rendre visible ton catalogue ou bien estce une activité comme une autre pour le label ? Tu veux sans doute parler de la Release Party pour la sortie des Eps de DEAD et EYJAFJÖLL. Non, pas nécessairement, mais c’est un plus pour la visibilité et la promotion des groupes que je défends. Donc il faut être présent sur les concerts et festivals pour faire découvrir le catalogue et puis aussi, pour faire des rencontres. Comme cette année où on était présent à La Route du Rock. En tout cas rien ne vaut le contact humain. Le programme KdB pour 2015 ? Eh bien, affaire à suivre... peut être un album de DEAD qui sait ! En tout cas on continue à défendre des albums tant qu’il y a encore de l’énergie.

EYJAFJoLL

‘My Mind, Your Landscape - Part I (Everything is Shaped)’

://kdbrecords.bandcamp.com/


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LES FRÈRES LUMIÈRE Voici un petit papier qui s’appelle «les frères Lumière», lumineuse (!) idée de Philippe pour titrer cet article. Chut, vous verrez plus bas qui est Philippe. Alors non, les frères Lumière n’ont pas inventé la lumière, trop évident. En revanche ils étaient de vrais cadors en photographie, c’est un art qui leur doit beaucoup. C’est joli comme mot, «photographie». C’est un joli métier aussi. Pour peu qu’on en vive. Malheureusement on est rarement rémunéré au taux de son talent (dommage, ça remettrait bien des choses en ordre) (haha) (ta gueule)(oh, si on peut plus donner son avis). Nous allons logiquement nous intéresser ici à la photo de concert. Je veux bien vous parler des photographes de packshot agro-industriel mais c’est beaucoup trop hors-sujet et surtout c’est chiant. Des malouins photographes de concerts, il y en a quelques-uns. Je parle des vrais bons, pas des gugusses à 120 zillions de pixels et zéro œil. Parmi eux, n’hésitant pas à se tortiller par terre ou se faire bousculer dans la foule avec un sac de matos qui vaut 3 bras, il y a Éric Richet et Philippe Riesco. Je les ai rencontrés. Tous les deux. En même temps... Oui je sais, c’est pas facilefacile la vie de grande reporteuse pour Daedalus (je déconne, c’est des gars supers qui débitent des conneries en rafale). Ils ont répondu à toutes mes petites questions bien rangées sur mon papier mais j’écris comme une truie donc je vais essayer de tout retranscrire proprement.

La première question c’était «Ta première photo, quoi, où, quel âge ?». Philippe : 15 ans, dans les Hautes-Vosges, une photo de sommet de montagne avec des chamois. J’ai fait beaucoup de photos de montagne. Éric : à Lyon, 21 ans, un portait de Christine, ma femme. C’était très TGS à l’époque. Moi, nunuche, pensant à un terme technique super pointu : c’est quoi TGS ? Éric : Tata Ginette Shoot ! La photo de famille bateau, quoi. Ton premier appareil photo ? Éric : un Canon AE1, à la même époque. Philippe : un Kodak qui faisait clic-clac ! Moi, ébahie : ouiiiiii, j’en ai eu un, on le faisait coulisser pour recharger la pellicule, il y avait un gros bouton orange ! (oui, je suis relativement pas jeune) Pro ou amateur ? Éric : Amateur. Pour l’instant j’essaye de capturer un instant et d’en être satisfait. Après, la direction de modèle par exemple, c’est du niveau pro, j’aimerais bien savoir le faire mais c’est difficile. Philippe : Amateur, mais en vivre un jour, pourquoi pas ? Noir et blanc ou couleurs ? Réponse en chœur des duetistes : «les deux», en fonction du sujet, sachant que les photos peuvent être retravaillées après (Photoshop ou Lightroom). Numérique ou argentique ? Philippe : numérique. On peut davantage jouer sur les nuances, et ça devient compliqué de faire de l’argentique, ne serait-ce que pour trouver du papier. Éric : numérique. La post-production fait partie du plaisir... Tu cadres au viseur ou à l’écran ? Tous les deux cadrent au viseur. Seule exception pour Éric : «c’est parfois pratique d’avoir un viseur qu’on peut orienter en fonction des conditions (foule, angle...).» Comment es-tu devenu un bon photographe ? (NDLR : la question les a embarrassés, parce que j’ai dit « bon photographe», or c’est

rue d’asfeld

un compliment largement mérité mais eux se voient comme des photographes parmi d’autres.) Éric : je fais un «52», c’est-à-dire une photo par semaine qui doit être réussie, sur un sujet donné, et je vais pas mal sur les forums spécialisés où on échange beaucoup, on se critique les uns les autres pour s’améliorer. Philippe : je travaille, j’essaye, je rate, je recommence, je lis beaucoup... Et je ne me cantonne pas à un seul type de photo pour éviter la routine. Ton photographe préféré ? Éric : plus qu’un photographe, c’est une photo bien particulière que je vais aimer. Philippe : pareil, pas de photographe préféré mais j’aime la photo artistique, sans légende pour ne pas influencer la personne qui la regarde, et le reportage où je vois une façon de communiquer. La photo de concert, c’est ton truc ou c’est une occasion comme une autre ? Philippe : ce n’est pas mon seul sujet mais j’ai commencé comme bénévole à la Route du Rock en 2009 puis à la Nouvelle Vague. Éric : je fais de plus en plus de concerts, pas mal d’Apéros Sonores à la Nouvelle Vague et je suis certains groupes depuis. À part ça, tu aimes quoi comme musique? Éric : le rock qui cogne, mais j’aime aussi le jazz et le classique ! Philippe : le rock, la pop, l’indé de préférence mais je suis ouvert à tout. Si tu étais musicien, tu jouerais de quoi ? Éric : je sais pas, de la basse peut-être, ou de la batterie.


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Philippe : du clavier, j’aime bien le son des années 80. Ce que tu aimes le plus quand tu fais des photos de concert ? Philippe : à chaque fois j’espère LE cliché, le truc incroyable, que ce soit une expression ou un mouvement. Éric : attraper l’instant, l’expression d’un visage (pas forcément le chanteur). Le concert que tu as préféré cette année à Saint-Malo ? Éric : Saint-Malo Rock City, D Day aux Apéros Sonores et dans un autre style, Classico Large. Philippe : Julien Doré (il m’a scotché !), Yodélice, et SaintMalo Rock City : on a de bons groupes ici. Le premier groupe malouin que tu as vu en concert ? Éric : Melt. Philippe : Melt et les Kitschenettes. Ta dernière révélation rock du coin ? En même temps : D Day ! (NDLR : il y a de quoi !) Et le groupe malouin que tu ne retourneras plus jamais écouter ni photographier même s’il te paye une fortune ? kdsc bhzcf leb %$$¨ùeed4(( lerfclnunz * *merci de vous munir du décodeur Daedalus pour lire la réponse. (NDLR : les décodeurs Daedalus sont en rupture totale de stock.) Est-ce que le rocker malouin est photogénique ? Philippe : la rockeuse malouine est photogénique !! (et le voilà fredonnant «J’aime regarder les filles qui marchent sur la plage...») Éric : oui, la rockeuse malouine !! D’ailleurs c’est dommage qu’il n’y ait pas vraiment de fosse photo à la Nouvelle Vague. J’ai le pouvoir de te permettre de photographier l’artiste ou le groupe de tes rêves. Tu choisis qui ? (même un artiste mort, tiens, voilà une pelle) Éric : un mec qui saute, genre David Lee Roth. Philippe : Depeche Mode, Midnight Oil, ou Shaka Ponk et ACDC pour la gestuelle. (NDLR : et moi, pétrie de préjugés, qui attendait Kim Wilde, Kate Bush ou Debbie Harry...) Est-ce qu’on t’a déjà fait des menaces de mort parce que

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tu as publié une photo où l’un des membre du groupe avait une sale tronche ? Éric, pour toute réponse, sort du salon et revient avec un manche de pioche qui nous a bien fait rigoler parce qu’on a 12 ans d’âge mental. Philippe : pas encore. On connaît le milieu (gros regard menaçant). Quand on est photographe avec un pass all access, on profite un peu, beaucoup ou à la folie de la coke et des putes ? Éric : j’ai pas de pass............. Et j’ai trop peur de tomber sur des gros velus aqgressifs. Philippe : je ne peux pas répondre, ma famille sait lire. La question que tu as envie de poser à Philippe ? Éric : avec qui tu as couché pour avoir les accréd’ ? Est-ce que tu comptes essayer de vivre de la photo un jour ? Philippe : s’il y a une opportunité, sûrement. Il y a des pistes, peut-être... De toute façon j’ai toujours mon appareil avec moi, c’est mon anti-dépresseur, bien plus sain que les cachetons. La question que tu as envie de poser à Éric ? Philippe : est-ce que tu ne pourrais pas passer le cap pro maintenant ? Te mettre en disponibilité, tenter le coup ? Éric : Non, j’ai envie que la photo reste un plaisir, pas une obligation. Route du Rock ou Route du Rhum ? Philippe : les deux, je suis «RdR» !! Éric : ni l’un ni l’autre vraiment. Et puis je trouve que la prog de Saint-Malo Rock City était bien meilleure que celle de la Route du Rock. Voilà. Le temps a passé vite avec ces deux loustics. On pourrait en dire encore beaucoup mais leurs images parlent aussi : allez faire un tour sur Facebook, Flickr ou un de ces sites photos : ils y sont tous les deux et vous en prendrez plein la vue (ce qui vous changera un peu de ces histoires avec Nabilla, qui personnellement ne me font nichon ni froid).

La mise en scène est de Slipo, les dialogues de Roger Hart, les costumes de Donald Cardwell

rue d’estrées


Daedalus, fanzine intramuros, decembre 2014

des bougnats. mer qui repart au pays Le Labo dit cimer à Zim b! ctive avec Tad et Fa Soirée truffade en perspe

Success : Il arrive enfin! le 2 eme album dans les bacs le 16 février 2015 . http://herecomessuccess.c om/ pas ’as l tu ne que u t t si c’es s : ains, u l m ! eda Da e les ’anus r l t en dans l’as «J’ai plus ou moins arrêter de fumer, j’ai plus ou moins arrêter le Jack Daniel, je me suis mis à la vodka» ( Lemmy 2014 ) .

Maracujah en studio pour la suite de « Reg’n’roll»

Les Melezes 2 : Enfin

Gemma & Ze killers The Travellers

, le retour de Lolo Obispo & Morback le teigneux , le resto-concert sera situé près de la Nouvelle Vague (la poissonnerie, pas la salle) 20 rue Lecoufle, St Servan.

ont un nouveau bassiste qui tue sa race .

Zarma : Le Fanzine punko décadent anarch o hilarant sortira son numéro 8 au mois de Décembr e

emparts e r Bruits rampants ruits dde B « Don’t Be a Sucker all your life » (Chrissie Hynde , 1980)

Exclu Daedalus: les nouveaux bracelets de la Route du Rock 2015 se porteront à travers la barbe. Hip hip hipster hourra !

«les fruits et légumes c’est trop sain pour moi» ( David Monday , 2014 )

Les petits veinards de Fawl, groupe de Dinan au genre Alternative Rock, Stoner Rock joueront aux Transmusicales (le Jeudi 04 Décembre ) Bono2.0 Apple se pointe vers moi et me dit « Ça va fiston ? » Je ne suis pas ton fiston, connard. Ce mec là a fait un ou deux bons disques, mais de là à m’appeler fiston... (Liam Gallagher, 1995)

« It’s a long way to the top if you wanna rock n roll, If you think it’s easy doin’ one night stand, Try playin’ in a Rock ‘n Roll band » (Bon Scott 1975) . à part ça , AC /DC sort un nouvel album le 1er décembre . « Play Balls», sans Malcolm Young :(

«Nabila m’a tuer !» er Thomas Gang-Bangalt

and-by hivernal

Graphite : en st tarde à Dijon. un pot de mou dans

anteuse herche un ou une ch fitness , le groupe rec au malo se int mi sa st lay s’e se rep teu m/ leur chan ww.facebook.co /w s:/ tp ht : t Replay : depuis que ac nt co roide s’abstenir … ) ( Culturiste sous sté

Black Boys On Moped sera début janvier 2015 à l’Abri 101 pour l’enregistrement d’un vinyl 6 titres , sortie prévue en Mars 2015 , suivis dans la foulée d’une tournée en Belgique (Marc Dutroux Band(e) en 1ere partie) .

aux relents d’Hara-Kiri (humour La fraîcheur des cafards #2 : un zine sur le ciné (horror-gore mais pas que, 3e degré qui durera mille ans) porté chronique de l’intégrale des 9 saisons Quentin Dupieux), les séries TV (dossier musique des connards»). Avant («La d’X-files, quand même), un peu de zic fanzine de mauvais goûts, c’était le ces cafards éditaient Torture Oculaire, t toutes les virgules. Ici, c’est seulemen même genre de zine avec du cul après entre deux poiints d’exclamation !q! lafraicheurdescafards@gmail.com

Kiss Me Quick toujours en enregistrement

au studio le Labo à Dinan avec Guillaume des Beat Seeds aux manettes .

Urgent ! Road

Away, groupe grun ge malouin, recherche un bassi ste en vue de concert s, dont le samedi 21 Mars à la nouvell e vague pour Saint Malo Rock City 2 . Contact : 06 87 36 66 50 http://roadaway.ba ndcamp.com/relea ses

Un extrait du dernier album des Black Orchid sur leur soundcloud (appuyer ici)

rue de la corne de cerf

miaou!


Daedalus, fanzine intramuros, decembre 2014

5-

c. - Dé

01 v. 2 e F .

En Live, En Vrai, En sueur

Jan

l’agenda de Der Kapitan Von Ostwall

LES LIEUX Le Riff Magnétique (Saint Malo) Sam 06 dec : Road Away La Nouvelle Vague (Saint Malo) Ven 12 Dec : soirée Les Filles Du Père Noël Sam 17 Jan : Paul Personne Mélèzes 2 (Saint Servan) Le Restaurant Savoyard de la région du monde de St Malo réouverture début Janvier 2015. Mon cholestérol et mon cardiologue vont être contents. Coda Bar (Dinan) Ven 05 Déc : No Class (Tribute To Motorhead) Mondo Bizarro (Rennes) Mer 10 Déc : The Fleshtones Ven 09 Jan : les 13 ans du Mondo Sam 10 Jan : Les 13 ans du Mondo

Le Diapason (Rennes) Jeu 18 Dec : The Black Zombie Procession + Banane Metalik + Urban Attack

LES BANDES Bikini Machine Sam 13 Dec : La Souris verte, Epinal (88) Merc 17 Dec : Le Nouveau Casino, Paris (75) Jeu 18 Dec : Paul Baillard, Massy (91) Ven 19 Dec : Le VIP, St Nazaire (44)

Largo Ven 27 Fev : Le Ty Anna Tavarn , Rennes

Fawl Jeudi 04 Dec : le Liberté ( l’étage ) Transmusicales, Rennes

Road Away Sam 06 dec : Le Riff Magnétique, St Malo

Fred Atome 22 Nov : Au Cargo (1e partie d’Irma), Caen (14)

The Gang Bang Therapy Ven 12 Dec : Les Filles du Père Noël, La Nouvelle Vague Sam 17 Jan : La Fontaine, St Péran (35) + Black Orchid Sam 31 Jan : Le Jardin Moderne, Rennes + Black Orchid

Gad Zukes Ven 12 Dec : Les Filles du Père Noël - La Nouvelle Vague Gemma & the Travellers 12 Dec : Les Filles Du Père Noël, La Nouvelle Vague Hybrids Jeudi 18 Déc : Apéros sonores, La Nouvelle Vague Kiss Me Quick Jeudi 18 Déc : Apéros sonores, La Nouvelle Vague

Melt Ven 12 Dec : Les Filles du Père Noël, La Nouvelle Vague

The Heart Beat Sam 17 Jan : La Fontaine, St Péran (35) + Black Orchid + TGBT Undobar Sam 13 Dec : Coota Bar, Erdeven (56) We Are Van Peebles 2 Dec : Le Tambour, Rennes (avec Seilman Bellinsky et Draache), soirée Strandflat/Daedalus !

2 soirées - 13 groupes + guest + DJ - 1 compil CD

rue du chat qui danse


Daedalus, fanzine intramuros, decembre 2014

Trans Critic Express : la sélection vite torchée des recommandations ultra-recommandables (ou pas) de Daedalus

Melayne Seitoung vous recommande : The Black Zombie Procession «The joys of being black at heart», Kicking : Nasty Samy, les riffs de la nuit ! dDash « Ease up jerk», Fin de Siècle / Tsunami Addiction : Attention au dDamage collatéral ! Last Night « Secret tape », Le Turc mécanique : vous reprendrez bien un zeste de Frustration ? Carla Bozulich «Boy», Constellation : un diamant de gala en quelque sorte. Exotic Club «After hours», Romance Moderne : Comme disait Ian C. « Arrêtez de trop tirer sur la corde, les gars !» Slipo vous recommande: 1- Ma nouvelle bagnole 2 -Nasser (à rien mais j’aime bien quand même) 3 - Le départ de la route du rhum ( y a enfin plus de touristes ) 4 - Je peux garer ma nouvelle voiture intra muros 5 - Voir le 1 Der Kapitan Von Ostwall vous recommande : Success « Social Network Junkies», Sakifo Records . De l’électro rock Rennais avec un chanteur possédé et une guitare bien dégueu. Boris Akounine « Le monde entier est un théatre » Presse de la cité : écrivain Russe dans la lignée de Michael Connelly. Shakin’ Street « Psychic» Cherry Red Records : Fabienne Shine est de retour et elle est pas contente. John Lydon « Anger is an energy, my life uncensored » Simon & Schuster UK : La bio de Johnny le pourri ! Road Away « Road Song », autoprod . Bientôt en écoute sur la compilation St Malo Rock City 2 . sortie le 01er Mars 2015 Yo Lateigne vous recommande : Lofofora «L’épreuve du contraire»: Faut pas bégayer! Slipknot «5:the gray chapter»: Au bal masqué, ohé ohé ! Royal Blood «Royal blood» : Marie Antoinette en perdrait la tête ! La canaille «la nausée» : Prend un Vogalene, ça va passer ! Booba «futur 2.0» au prochain numéro je te ferai la crocs nique ! D.L. vous recommande : Sapin « Wrong way » (Beast Records) : Roi des forêts ! Gozilla « Magic weird jack » (Beast Records) : Denver, le dernier dinosaure !!! Benjamin Booker « Benjamin Booker » (Rough Trade Records) : Frisson violent ! Bass Drum Of Death « Rip This » : Repose en paix ! Bazooka « Bazooka » (Slovenly Recordings) : Boum!!!!

Le Club des Simples

est en écoute sur strandflat.bandcamp.com Premier 45 tours de la Collection «Le Club des Simples» publié par Les Disques Strandflat (Saint-Malo) en partenariat avec Woodbox Studio. WE ARE VAN PEEBLES « Chill out at Acapulco / Veggies ». 150 ex en édition standard (sortie le 2 décembre 2014) 50 ex en édition limitée soirée de lancement du 2 décembre au Tambour, Rennes 80 ex en coffret bois (fin 2015)

La compil DAEDALUS #2 est en écoute sur strandflat.bandcamp.com

Un coupon de téléchargement devrait se trouver quelque part dans le zine. Sinon, désolé. Vraiment. Avec : Dead, Dead Pop Club, Eyjafjöll, Sapin, The Black Zombie Procession, The Gang Bang Therapy.


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