PROJETS PERSONNELS
CONCOURS EUROPAN 11-DENSI FI CATI ON AUTOUR D’ UN FUTUR POLE MULTI MODAL-STAI NS,FRANCE
TRAVERSEES
CROSSI NGS
TOURS D’HABITATIONS MODULABLES AU PORT EN FRICHE DE CHALON-SUR-SAÔNE
HABITER UNE DYNAMIQUE PORTUAIRE.
Chalon-sur-saône, 2010
Coupe perspective transversale sur tous le site: Tout est mobile dans le site (les portiques, les grues...) par conséquent, il a fallu penser un projet dynamique. Certains hangars de fabriques ont été conservés dans le but de sauvegarder une activité industrielle mais aussi de pouvoir fournir des composants nécessaires à la fabrication et la maintenance des modules intégrés dans la tour. Les hangars ne servant pas le projet ou situés sur les lanières traversant la tour, ont été évidés; seule la structure est conservée afin de sauvegarder l’identité du lieu: ils sont réutilisés comme serre ou jardin ouvert et permettent de créer une porosité côté parc et un inter-échange entre le végétal et l’industriel.
Vue depuis la rive d’en face (La Saone)
La tour vient donner une échelle aux ouvrages d’art du port en friche de Chalon sur saône. Sa structure en vierendeel et modules habitables offre une malléabilité spatiale dans le temps. L’évolution des logements se fait de 3 manières: - Horizontalement par une extension sur la parcelle par un ajout de module sur la parcelle, - et/ou une intégration d’un module sur rail à l’intérieur de la cellule habité, servant
Vue sur la façade Sud
Vue sur la façade Nord
d’espace provisoire ou solarium, - et/ou une extension verticale grâce à des modules en duplexe. Ces modules sur rail sont acheminés vers la tour par le portique mobile (h=28/ l=100m) qui les récupère du laboratoire de fabrication situé au cœur du port. Ils sont ensuite déposés sur les rails vers le monte charge de la tour. Les îlots de la tour sont également équipés de rails.
Volume habitable
Volume de circulations
Intégration des canalisations dans les ailes de profilés
Volume public
Intégration de réseaux en caniveau placé en tête de plancher
Espace de stockage:
Modules habitables évolutifs:
Modules internes extensibles à l’extérieur:
VIERENDEELS: Système de tiroirs. Rentabilité des doubles hauteurs.
Vue sur la façade Sud
Façade Est
Façade Ouest
Vue portique roulant transportant le modue d’habitaion vers la tour:
Relier leparc et port par un parcours végétalisé:
La saône
Le port
Le parc
Le lac
Vue arrière sur l’espace public sous la tour
Vue depuis le portique sur la tour
CONCOURS «CONSTRUIRE EN ACIER 2010»: UNE ECOLE D’ARCHITECTURE
Intégration urbaine
C’est à Chalon sur Saône, entre le centre-ville historique et l’ancien port fluviale que vient s’intégrés l’école d’architecture. Ce projet vient dialoguer avec les ouvrages d’art en présence que constitue le pont à hauban et les infrastructures métalliques du port fluviale Le projet accompagne un réaménagement des berges, espace urbain continu entre le centre ville et sa périphérie. Situé en entrée de ville cet édifice tente de dialogué avec les deux visages de ce lieux les orientations du projet prennent le parti de conserver l’implantation du Portique de déchargement afin qu’ils puisse conserver sa mobilité. comme symbole de l’héritage industriel.
Projet architectural Deux noyaux intègrent les espaces majeurs du programme ; le premier, à l’Est, crée un lien avec les usages propre aux quais et les espaces partagé de la cafétéria et des expositions ; L’amphithéâtre articule les espaces de travail et de connaissance. Ces deux polarités dialogue avec le contexte urbain et fédèL’espace participe de la ventilation naturel de l’édifice en faisant office d’espace tampon et permet ainsi un confort d’hiver et d’été optimum. L’été, l’effet de serre est amoindri par les volets mobiles alors qu’en l’hiver ce dispositif permet de bénéficier d’apport de chaleur répartie de façon homogène sur l’ensemble du bâtiment.
Une école d’architecture, un portique roulant «espace d’extension»...
Choix techniques
Deux noyaux / trois poutres; l’un des noyaux est suspendu à un portique, l’autre est en liaison avec le sol. Ils soutiennent trois poutres continues sur toute la longueur du bâtiment lesquels permettent de libérer l’espace central pour les espaces majeur de travail. Les épaisseurs constituées par ces poutres reçoivent des espaces en mezzanine au nord et la serre au sud. La liaison entre ces poutres et les noyaux ce fait par l’intermédiaire des plancher du R+1 et du toit terrasse. Ces planchers font office de contreventement.
Détails sur 2 travées:
Axonométrie:
VUE INTERIEURE SUR NOYAU
CONCOURS «CHICAGO SPIRE»
CONCOURS «CHICAGO SPIRE»
par Tetsuya Kawano, Julien Boulley et Sanaa Khadir :
Le chicago Spire est un projet de l’architecture Santiago Calatrava. Le gratte ciel de forme hélicoïdale devait être avec ses 610mètres la plus haute tour des Etats-Unis. Mais avec la crise financière, les travaux ont étaient suspendus, puis finalement annulés. A la place de la tour, il n’y a donc que les fondations, soit un trou circulaire d’une trentaine de mètres de profondeur. Le club d’architecture de Chicago organise un concours pour trouver une fonction à ce non-lieu et une utilité à cette «cicatrice béante» dans la ville.
La «tour spirale» de calatrava
Projet arrêté: Etat actuel du site
Le projet du Millénaire "en attente" d'État et de son avenir incertain sont le point de départ de la réflexion. Un nouveau projet doit être en mesure, soit pour accompagner la future tour, ou à être développer comme une entité autonome et cohérente. Le projet initial était un objet point de repère important, un monument dans un paysage à grande échelle: le lac Michigan, la ligne d’horizon de Chicago. Son retrait temporaire produit un vide et une déconnection avec la ville autour.
PRINCIPES DE DENSIFICATION EVOLUTIVE DU SITE
PHASE 1 La proposition est un projet basé sur une densification progressive du site, qui permettrait une restitution rapide de cet espace perdu, sous la forme d’un parc public, un paysage ouvert articulée autour d’un équipement culturel. Cette première étape prend en mesure l’éventualité de construction du gratte-ciel « Chicago SPIRE » de Calatrava. L’évolution graduelle du projet offre une liberté dans les développements futurs. Dans un second temps, le projet prend la forme d’une séquence de petites tours, autour d’un espace public continu sur le terrain libre.
PHASE 2 Densifier et d’habiter le site - 4 - 6 ans les édifices sont installés sur les limites du site, l’espace central du parc est clair. Deux tours d’habitation, la base des tours contient des services de proximité, des commerces et salles d’expositions. Le parc prolonge la balade de l’autre coté du pont suspendu.
PHASE 3 Franchissement de la promenade au bord du lac : La séquence de petites tours se répand progressivement à partir de la place centrale abritant les bureaux au nord-est jusqu’à la rive du lac Michigan au sud ouest. Le «trou circulaire» est ensuite réinvesti : La grande rampe en spirale conduit au centre commercial. Un ruban végétal vient accompagner cette descente. Le projet évolue au fil des ans tout en préservant l’espace public central. Petit à petit on investit toute la presqu’île.
Vue vers l’amphitéâtre au centre de la place:
SCHEMAS DE CIRCULATIONS EVOLUTIVES
Vue depuis le pont sur les tours:
Vue depuis le lac Chicago sur les tours:
PLAN R+1
PLAN RDC
Coupe sur projet:
CONCOURS AGORE 2012, APPEL A IDEES «HABITER LES CHAIX»: Concours, 2012
C’est en cœur d’îlot dans le quartier des Chartrons, ancien quartier de négoce de vin à proximité du fleuve et de chais, que vient s’insérer la maison. Ce projet vient dialoguer avec le bâti existant en présence que constitue la barre de logements Domofrance, l’arrière d’un bâti 18ème avec vue directe sur la parcelle et des vestiges d’anciens murs de chai en pierres...
INTEGRATION URBAINE : C’est en cœur d’îlot dans le quartier des Chartrons, ancien quartier de négoce de vin à proximité du fleuve et de chais, que vient s’insérer la maison. Ce projet vient dialoguer avec le bâti existant en présence que constitue la barre de logements Domofrance, l’arrière d’un bâti 18ème avec vue directe sur la parcelle et des vestiges d’anciens murs de chai en pierres. Le projet s’insère en cohésion avec son voisinage tout en tenant compte des contraintes de lumière, de vue dégagée, d’intimité malgré la promiscuité et la densité du voisinage et aussi en se projetant dans le futur en tenant compte du futur voisin qui constituera le 4ème mur au Nord. Située en cœur d’îlot, la maison tente de dialoguer avec les deux visages de ce lieu en incluant le passé dans sa conception Le conception du projet tient compte de la conservation du mur en pierre sur la parcelle et de sauvegarder ainsi le peu de vestige d’un héritage viticole florissant.
PROJET ARCHITECTURAL : Notre démarche… « Au-delà des murs» La typologie parcellaire en « lanière enclavée » et les fonctionnalités et usages viticoles antérieur (chais) ne nécessitant pas de lumière, rendent difficile une réaffectation d’un parcellaire commercial en espace privatif habité. Tous l’enjeu du projet a été de chercher à passer outre les murs, laisser passer la lumière, chercher à avoir des vues : arriver à faire un « Passe-Murailles ». La maison se compose de deux parties : -le premier, volume compacte, mur habité, adossé aux logements Domofrance et en retrait du mur vestige en pierre existant, permet un apport de lumière. Tout en haut, un séjour en porte-à-faux offre une vue dégagée sur le site au-dessus du mur en pierre. -Le second volume, annexe, séparé du volume habité par un jardin et composé du vestige du mur en pierre est un espace coupé du monde extérieur, invitant à la méditation et à la concentration. -Au fond de la parcelle, un jardin potager orienté plein Sud, crée un retrait urbain avec l’arrière du bâti 18ème et permet ainsi un meilleur apport solaire au volume annexe. Ces deux volumes dialoguent en concomitance avec le contexte urbain et réaffirment l’identité du lieu.
FICHE TECHNIQUE: Programme : maison individuelle SHON : 120 m² approximatif + 30-50 m² d’annexe (possibilité d’ajout d’un étage) Structure: Ossature métallique et verre
L’HABITAT ET LA GESTION ECOLOGIQUE: Ce projet vise aussi à s’inscrire dans un contexte d’éco-quartier futur : les jardins participent à la ventilation naturelle de l’édifice et la toiture végétale apporte une inertie thermique permettant de réaliser d’importantes économies d’énergie été comme hiver. Ce dispositif permet de bénéficier d’apport de chaleur répartie de façon homogène sur l’ensemble du volume. Des panneaux photovoltaïques ont été disposés sur le volume bibliothèque en porte-à-faux, en retrait des ombres portés du mur Domofrance afin de capter un maximum d’apport solaire (Est/ Ouest). Sur la toiture de l’annexe on récupère les eaux de pluies. En fond de parcelle, entre annexe et voisins avec vue principale sur notre terrain, nous proposons un jardin potager. PROGRAMME: La maison basée sur une configuration unifamiliale, se compose de trois pièces ; elle comporte: 1-un séjour avec une terrasse, une salle à manger, cuisine et une bibliothèque en partie haute avec vue panoramique sur le site. 2-En partie basse : 2 chambres dont une adaptée à une personne à mobilité réduite et un petit coin de travail sur le palier du premier étage. La maison est distribuée par un escalier et un ascenseur hydraulique dans volume vitré communiquant ainsi visuellement avec le mur en pierre vestige du chai. En plus de ce programme, de l’autre coté de la parcelle, nous proposons une annexe qui permet d’avoir un programme souple (bureau, atelier, chambres d’amis, chambre troisième enfant...). Cette structure sera aménagée selon les besoins des habitants et s’adaptera aux modes de vie de chacun au gré des besoins.
AU-DELA DES MURS
PROJETS EN AGENCES
ETUDE ET SUIVI DE CHANTIER DU PROJET DE REQUALIFICATION URBAINE RD7: PHASES ABORDEES: DCE, EXE (VISA, DET, AOR)
AGENCE: BRUNO FORTIER Afin d’assurer un réel partage de la voirie entre les voitures, les transports en commun, les circulations douces et les piétons, la Nati onale 7 sera élargie à quarante mètres, soit sept mètres de chaque côté en plus de son emprise actuelle. Son profil sera de larges trottoir, une double rangée d’arbres, une pistes cyclable dans chaque sens, 2 fois 2 voies de circulations et le tramway en axial. L’État, maître d’ouvrage du projet sur la voirie nationale, a confié au cabinet Fortier la maîtrise d’œuvre de la requalification de la nationale. Le Cabinet Fortier a pour mission de concevoir l’aménagement de la voirie en termes de mobilier urbain, de plantations ou encore de fonctionnement de la circulation afin de mieux intégrer le tramway dans son espace urbain. Suite à l'acte II de la décentralisation, le Département du Val-de-Marne s'est vu rétrocédé la route nationale, appelé route national d'intérêt local (RNIL). C'est à lui aujourd'hui de mettre en oeuvre la requalification en boulevard urbain.
DE KREMLIN-BICÊTRE A THIAIS Maître d’ouvrage: Conseil Général du Val de Marne (94) Maître d’oeuvre: Bruno Fortier, architecte; Jean-Thierry Bloch, ingénieur Paysagistes: Christine & Michel Pena Eclairagiste: Light-Cibles B.E.T: EGIS Calendrier: Etudes: 2002- en cours Surface: 255 000 m² Coût (hors taxes): 60 000 000 € Cahier des charges: Concours, projet lauréat; Mission de base; Etude d’exécution Adresse: Villes de Vileejuif, Vitry-sur-Seine, Chevilly-la-Rue, Thiais et Kremlin-Bicêtre
Requalification RD7 La Route Nationale 7, RNIL 7, est l’un des trois axes structurants du sud francilien. Axe de trafic important, il n’a pas su, jusqu’à aujourd’hui, généré une ambiance urbaine conviviale. Pour répondre à la mobilisation des élus du territoire pour le prolongement de la ligne 7 du métro 7 jusqu’à Orly, le choix a été fait de réaliser un tramway permettant ainsi la requalification des franges de la RNIL 7, marquées par la présence de casses automobiles. Une démarche pour la requalification urbaine et économique, sous l’égide du Conseil général et en partenariat avec les différents acteurs locaux, a abouti à la signature d’un protocole foncier permettant une maîtrise foncière en accompagnement du tramway pour la réalisation d’opérations d’aménagement.
Bâti remarquable
Points clés à développer
Zone multiple d’échange
Mail projeté
Bâti existant en projet
Espace à aménager
ZAC
Espaces verts, cimetière
Mail existant à remettre en valeur Vue à mettre en valeur
RN7 Stations de métro
Liaison en projet vers RN7 Accebilité à mettre en place
CONSTAT LE BOULEVARD MAXIME GORKI Paysage urbain vaste en raison des retraits et minéral, la chaussée fait 20 m de large et les immeubles peuvent atteindre 11 niveaux, le bâti est discontinu et composé de pavillons à l’alignement en premier plan, d’immeubles collectifs en retrait et de hangars commerciaux. lA rn7 sert de rocade de contournement du centre de Villejuif, la vitesse, le bruit, les terres-pleins centraux, les barrières et la rareté dees passages piétons renforcent la rupture entre les quartiers et le centre.
LE POLE LOUIS ARAGON Secteur d’urbanisation dense mais hétéroclite, constitué de tissus urbains contrastés allant du front bâti continu et homogène à un bâti diffus et vernaculaire. Le quartier offre des ambiances contrastées.
ENTRE LE POLE ARAGON ET LE CARREFOUR DES COMMUNES Gabarit de 25 m à 30 m dont 15 à 20 m de chaussée en moyenne le linéaire. Territoire à l’urbanisation hétérogène mais relativement continue. Constructions peu denses. De grands ensembles dominent l’aarière plan. Les platanes d’alignement jalonnent de façon irrégulière la route. Les activités uniquement tournées vers une clientèle transit. L’usage des lieux pour une vie locale paraît écartée ou subie. L’ambiance générale est très dégradée et dévalorisante pour les riverains.
ENTRE LE CARREFOUR DES COMMUNES ET CHEVILLY Une urbanisation éclectique: des abords constitués de propriétés institutionnelles (l’OREAL, Lycée Cgérioux) de grandes ampleurs offrants des ambiances soignées à une zone construite de façon médiocre et désordonnée: des espaces qui se dilatent, un traitement des limites parcellaires qui s’appauvrit, des aménagements rudimentaires et dégradés et casses voitures; au deuxième plan, apparaissent les lignes à hautes tension EDF et leurs pylônes.
ENTRE CHEVILLY ET LE CIMETIERE DE THIAIS Le cimetière et ses abords: cette séquence se caractérise par une bscence de casses automobiles. La présence de petits commerces de bord de routes s’accentue à l’approche de l’esplanade du cimetière ( commerces,, restaurants). Le tissu urbain reste cependant diffus et décousu (du pavillon au grand ensemble). L’esplanade du cimetière de Thiais utilisée comme parking et comme rond-point. Sa sévère et majestueuse façade n’est pas perceptible dans le cahot ambiant.
PROJET
INTENTIONS DE PROJET Le pojet territorial et local
LE PAYSAGE DU TRAMWAY Le signal urbain le seuil
La ville douce tissus continu mais bas
Le carrefour et La place plurielle
L'allée dans le Parc. immersion paysagère
La place des deux rives
Le carrefour de la butte
Espace public à aménager espace vert
La ville-jardin aérée, profonde et discontinue
Mail existant à mettre en valeur Coulée verte projetée Vue à mettre en valeur
L'espanade mise en scène
plateforme tramway Mail projeté sur tout le linéaire
Les allées plantées
Inventer un axe fédérant un territoire actuellement décousu (et à terme varié) est l'objectif fondemental de l'aménagement de cette séquence de la route nationale. La géographie et l'histoire du site nous y invitent : le tracé s'inscrit sur le site dans une logique territoriale ample et symboliquement forte ; il a généré le contexte urbain environnant et même dans son traitement et sa logique actuelle, reste l'élément générateur de paysage. La force du tracé et les alignements de platanesmême irréguliers, ne restent-ils pas les èlèments seuls prégnants du paysage actuel? l'idée d'identifier le site par une structure végétale originale et une typologie immédiatement identifiable sur toute la longueur nous a donc conduit à élaborer deux hypothèses attrayantes qui : . toutes deux présentent une plateforme vaste, plantée et génératrice de paysage, marquant à la fois la géographie et l'usage des lieux; . toutes deux répondent aux exigences de confort et de souplesse d'utilisation; . toutes deux mettent en scène la grande ligne droite et ses ponctuations remarquables par un travail de variation de l'image force. Dans le contexte de mutation urbaine intense et future, il nous a en effet semblé préférable de prendre en compte l'échelle et la force du territoire comme premier élément constitutif du projet. Ce choix de la grande echelle nous permettra de décliner dans un cadre cohérent la deuxième echelle du parti d'aménagement, celle des perceptions , des typologies et des adaptations locales. Les particularités et l'identité de chaque commune ou quartier pourra en effet être exprimé en variation ou à contre-point d'une logique territoriale valorisante et immédiatement mise en place.
INTENTIONS DE PROJET Eléments de programme
LES PRINCIPES D'AMENAGMENT Coupes transversales et plans Projet. Programme actuel
POINTS CLE : - CARREFOUR STALINGRAD ROOSEVELT - L'ESPLANANDE AUGUSTE PERRET - PLACE DE LATTRE DE TASSIGNY - CARREFOUR DES QUATRE COMMUNES - LA PROUE SUD
espace piétons 5,50m
Projet phasable à moyen terme
Le contexte urbain projeté L'ensemble de la traversée urbaine au Nord du carrefour des 4 communes devrait, à notre sens, offrir un front bâti homogène par ses alignements et la continuité construite. (l'extension de l'hypermarché allant dans ce sens...) afin de marquer l'approche du centre ville de Villejuif (ainsi que celle de Paris au-delà) et marquer un contraste mutuellemnet valorisant avec la traversée du "parc"Chérioux.
1- Le Boulevard SECTION TRAMWAY - PRINCIPE.
Conçu comme une voie de contournement du centre-ville de Villejuif, le Boulevard Maxime Gorki constitue une transition entre, au Nord et en perspective sur Paris, une avenue aux fronts bâtis plus ou moins constitués mais clairement définis, et l’urbanisation actuellement disparate et diffuse rencontrée plus au sud. Le contexte bâti y est en effet incertain mais en mutation. Nous l’avons donc considéré comme le prolongement naturel de la partie nord... Considérant toutefois que l’organisation future du bâti n’est pas garantie, nous proposons une configuration permettant, à terme et si le trafic l’autorisait, de réduire à deux voies la chaussée. Pour marquer l’effet structurant du Boulevard, deux alignements supplémentaires pourraient alors prendre place, agrandissant les trottoirs et étoffant le volume végétal. Nous gardons cependant à l’esprit que de fortes contraintes techniques et fonctionnelles induiront une variation du thème décliné plus au Nord
2- Le paysage du Tramway
Inventer un axe fédérant un territoire actuellement décousu (et à terme varié) est l’objectif fondemental de l’aménagement de cette séquence de la route nationale. La géographie et l’histoire du site nous y invitent : le tracé s’inscrit sur le site dans une logique territoriale ample et symboliquement forte ; il a généré le contexte urbain environnant et même dans son traitement et sa logique actuelle, reste l’élément générateur de paysage. La force du tracé et les alignements de platanes- même irréguliers, ne restent-ils pas les èlèments seuls prégnants du paysage actuel? l’idée d’identifier le site par une structure végétale originale et une typologie immédiatement identifiable sur toute la longueur nous a donc conduit à élaborer deux hypothèses attrayantes qui ont: . toutes deux présentent une plateforme vaste, plantée et génératrice de paysage, marquant à la fois la géographie et l’usage des lieux; . toutes deux répondent aux exigences de confort et de souplesse d’utilisation; . toutes deux mettent en scène la grande ligne droite et ses ponctuations remarquables par un travail de variation de l’image force.
L'ensemble de la séquence urbaine au Sud de Chérioux pourrait à notre sens présenter un front bâti ordonnancé mais discontinu, offrant de la profondeur et des porosités vertes, irriguant le territoire et ouvrant les quartiers arrières sur un espace nouvellement valorisé. La prolongation de la structure verte de la Route Nationale 7 en profondeur marquerait ainsi l'accroche territoriale et locale de la voie. Il s'agirait là d'une structure urbaine ouverte et mixte, jalonnant la route d'une altérnance bâti et verte évocatrice d'une transition entre univers routier (A86, Belle épine, traversée de l'aéroport...) et urbanité.
2a- LE MAIL SECTION TRAMWAY - PRINCIPE..
STATIONS DE TRAMWAY : 0- VILLEJUIF - LOUIS ARAGON (Terminus) 1- BONS ENFANTS 2- CARREFOUR DES QUATRE COMMUNES 3- PLACE DE LATTRE DE TASSIGNY 4- STALINGRAD ROOSEVELT 5- CIMETIERE PARISIEN DE THIAIS
a - L’une se présenterait sous la forme d’un grand «mail» généreusementplanté de quatre aligement d’arbres, régulièrement répartis sur la largeur de l’emprise. Sous la frondaison de chênes verts (essence à feuilles persistantes), se déroule un vaste tapis vert de 12 m de large sur lequel cheminent au centre le tramway et latéralement les vélos et les rollers. Les trottoirs, plus particulièrement dévolus aux piétons (et aux liaisons douces locales à petite vitesse) sont donc vastes et calmes, propres à accueillir les usages urbains valorisants (terrasses,lieux d’animation, marchés...). La plateforme-pelouse centrale ainsi que les rives ne se déforment pas au droit des station ( de par son ampleur qui permet d’accueillir les quais), il s’en dégage une impression de quiètude et d’évidence de l’aménagement. b - L’autre joue d’une ambiance et d’une image évocatrice . celle d’une double strate végétale bordant la voie sur toute la longue ligne droite. Un double alignement de chênes verts, au développement généreux, lui même bordé, sur la rive Ouest d’un alignement de pins parasols en quinconce, arbre au dévelopement et au parfum si caractèristique qu’il qualifie l’ensemble. La plateforme tramway, génère également un espace de respiration au sol en déroulant son large «green» de 8 mètres. Si la chaussée s’écarte légèrement au droit des stations (pour accueillir les quais) ou au niveau des carrefours (afin de permettre les «tourne à gauche»), les rives de l’aménagement et les alignements d’arbres restent, rectilignes et calmes grace aux «surlageurs» prévues à cet effet et également conçues pour un meilleurs confort de manoeuvre en section courante. Entre pins et chênes verts, circulent dans les deux sens cyclistes et patineurs. Deux vastes trottoirs de même dimension encadrent cette composition volontairement asymétrique qui oriente naturellement la vue vers les singularités valorisantes du site : Le domaine de Cherioux, et l’esplanade du cimetière.
Station, plateforme tramway Atelier RATP Bâti remarquable, équipement, commperce à prendre en compte Bâtiment ou extension projetés Points clé à développer en seconde phase Espace public à aménager Mail projeté espace vert, cimetière Mail existant à mettre en valeur Coulée verte projetée Vue à mettre en valeur Liaison en projet ou à créer Accessibilité à mettre en valeur ou a créer Elargissement en projeté Zone de mutation et de suturage Zone de projet urbain
1- Le Boulevard Gorki
2b - La route d’Italie SECTION TRAMWAY - PRINCIPE..
LE THEATRE DE SAINT-NAZAIRE: PHASE ABORDEE: DCE
AGENCE: K ARCHITECTURES
Ce théâtre répond aux exigences «scène nationale» qui font de lui un outil haut de gamme. Il est conçu «au nu de la fonction». La salle de diffusion et sa cage de scène forment l’édifice principal en béton. Le reste des fonctions annexes (le hall, la salle de création, les loges et ses locaux techniques) est comme entreposé sur leurs flancs. Leurs volumes se distinguent nettement par un bardage en châtaignier dont l’appareillage est directement inspiré des amas de palettes propres aux sites industrieux. Le théâtre est accessible par les arcades de l’ancienne gare. Les pavillons ont été restaurés en sauvegardant l’essentiel de leur histoire, y compris les stigmates des bombardements et de leur longue période d’abandon durant laquelle leurs ouvertures sont demeurées murées. Ainsi, leurs baies n’ont été que partiellement rouvertes.
LE THEATRE DE SAINT-NAZAIRE Type: culturel_ spectacles État: achevé en 2012 Ville: Saint Nazaire Client: SONADEV pour la Ville de Saint Nazaire Superficie: 4 500 m2 Budget: 10 800 000 € (H.T. travaux) Acoustique: ALTIA, Scénographie: Changement à Vue. Etudes techniques: Génie Civil/ Khephren, Equipements Techniques / Alto, Economie / Bougon, Signalétique / Autobus Impérial Prestation: mission de base + signalétique
CONTEXTE Le site du théâtre a connu une époque flamboyante. C’était une gare ferroviaire des plus mondaines qui accueillait les riches passagers des navires transatlantiques. Inaugurée en 1867, dix ans après la mise en service de la ligne Paris-Saint-Nazaire, la gare conjugue le style néo-classique haussmannien à l’instar des gares parisiennes. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, les Allemands bâtissent une base sous-marine à proximité. Ce bunker géant sera pris pour cible par les alliés et leur bombardement sera tellement massif qu’il ruina les deux tiers de la ville. La gare est très endommagée et sera abandonnée. Cette zone de Saint-Nazaire deviendra des confins industrieux et ce n’est que très récemment que la ville s’est lancée à sa reconquête urbaine avec le vaste projet Ville-Port dont le théâtre est l’une des étapes clés. L’entrée du site est aujourd’hui cadrée par les vestiges de l’ancienne gare, deux pavillons liés d’une arcade. Ces deux sentinelles immuables cadrent un vide occupé autrefois par les quais et leur halle de verre et de fer. Ce vide ne figurait pas dans le terrain d’implantation, il demeure le vecteur principal de l’histoire du lieu et s’appelle aujourd’hui la nef. Quant aux deux pavillons, ils marquent le frontispice de ce nouvel espace de culture, tout en conservant leur indépendance et leur intégrité.
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D’INGENIEUR DE BRETAGNE-SUD, ENSIBS Concours
AGENCE: K ARCHITECTURES
Maître d’ouvrage: Cap l’Orient agglomération montant global: 14,3 millions (hors équipement) Surface: 6000 m² Concours perdu
Implantée boulevard Flandres-Dunkerque, à proximité du centre de recherches et du futur bâtiment des sciences, l’école d’ingénieurs vient renforcer le site universitaire de Saint-Maudé. Cette opportunité de regroupement a permis la réalisation d’un schéma à l’échelle du secteur, mettant en évidence les cheminements piétons et cycles et la présence d’espaces publics.
Vue d’ensemble Coupes:
Façades:
Vue sur hall d’entrée:
MUSEE D’HISTOIRE DE MARSEILLE, SITE ARCHEOLOGIQUE DE LA BOURSE: MISSION CONCOURS 2011: CONCOURS GAGNE CONCEPTION REALISATION
AGENCE: STUDIO ADELINE RISPALE ARCHITECTES ET SCENOGRAPHES ASSOCIES Le site archéologique de la Bourse est la preuve matérielle de l’origine grecque de Marseille. Il est ainsi le principal objet du musée d’Histoire de la ville au coeur du dispositif muséal et muséographique. Les salles d’exposition permanente sont implantées en contact direct avec le premier et le plus grand site archéologique urbain fouillé en France. Les vestiges archéologiques ont été décourts en 1967 lors de la construction du centre Bourse (gallerie commerciale).
MUSEE D’HISTOIRE DE MARSEILLE CONCOURS Lieu: Livraison: Maître d’ouvrage: Maître d’oeuvre:
Marseille Mars 2013 Ville de Marseille STUDIO ADELINE RISPALE ARCHITECTE ET ASSOCIES & AGENCE ROLAND CARTA ARCHITECTE ET ASSOCIES
Entreprise: Léon Grosse Surface: 6500 m² (SHON) Coût (hors taxes): 3 500 000 € HT
Au coeur de la ville, sur les lieux même de ses origines, le musée d’Histoire de Marseille, entièrement rénové, entraînera le visiteur à travers ses 26 siècles d’histoire, de façon aussi moderne que ludique et pédagogique. Un atout majeur pour Marseille, Capitale européenne de la Culture en 2013 Le parti pris d'Adeline Rispal est double: placer le site archéologie de la Bourse, principal objet du musée, au cœur du dispositif muséal et muséographique et révéler la dimension portuaire du bâtiment. Ainsi, les salles d'exposition permanente sont implantées en contact direct avec le site et la muséographie met sous vitrine les structures existantes entre lesquelles se glissent les épaves à la manière des arsenaux. Les mobiliers muséographiques sont assemblés et modulables tels des ballots sur un quai au pied des navires.
CENTRE DE SEMINAIRES, Verrière-le buisson: PHASES ABORDEES: DCE extension, AOR (OPR/ Livraison) et dessins de finitions.
AGENCE: ATELIERS ADRIEN FAINSILBERG & ASSOCIES BASE LOI M.O.P. Le centre de formation pour le Crédit Mutuel comprend 22 salles de formation, un amphithéâtre de 300 places, un restaurant, des espaces de détente et une hôtellerie permettant d’héberger 120 personnes. Il s’insère au coeur de la forêt de Verrières-le-Buisson : En préférant la compacité plutôt que l’étalement au sol, l’implantation tire parti des spécificités géographiques, morphologiques et historiques du terrain et permet de restaurer le caractère forestier du site. Nous avons choisi en priorité des techniques favorisant l’économie d’énergie et une maintenance aisée.
CENTRE DE SEMINAIRES: Suivi de chantier (AOR) Lieu: Livraison: Maître d’ouvrage: Maître d’oeuvre:
Verrières-Le-Buisson Octobre 2011 Crédit Mutuel-CIC ATELIERS AFA & X. DUFAY & M. SERDAROGLU B.E.T: INGEROP Surface: 10.800 m² (SHON) Coût (hors taxes): 30 500 000 € HT PLAN MASSE
FOYER D’ACCUEIL- COIN FEU ET BAR
TERRASSES DU RESTAURANT
Amphithéâtre
TRAITEMENT PAYSAGER DES TERRASSES SUD
Restaurant/ Bar FACADE HEBERGEMENTS
SALLE A MANGER
EXTENSION HEBERGEMENTS: DCE Lieu: Livraison: Maître d’ouvrage: Maître d’oeuvre:
Verrières-Le-Buisson 2012 Crédit Mutuel-CIC ATELIERS AFA & X. DUFAY & M. SERDAROGLU B.E.T: INGEROP Surface: 2 400 m² (SHON) Coût (hors taxes): 5 240 000 € HT
Le projet consiste à rajouter 80 chambres au centre de séminaires des Gâtines, ce qui amènera à un total de 200 chambres. L’orientation du nouveau bâtiment permettra de créer un contrepoint au bâtiment nord existant. Il vient border l’espace des patios intérieurs en créant une quatrième façade. Cette dernière vient s’inscrire entre le bâtiment nord et le bâtiment sud. L’aménagement paysager, constitué de petits patios privatifs, se reflète dans les panneaux miroirs placés sur le socle du bâtiment. Cette composition permet de dédoubler la perspective paysagère depuis le foyer central du bâtiment. L’effet de décollement des deux étages supérieurs est accentué par un encorbellement est un joint creux filant le long des façades.
FACADE EST
FACADE OUEST
NIVEAU 2
FACADE NORD
COUPE