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Combien de temps doit infuser le thé de compost?
from 2020 05 FR
by SoftSecrets
de 315W n’est pas commune avec les lampes HID, mais elle a un certain avantage : on peut placer la lampe plus près des plantes et répandre la lumière de façon plus uniforme. Mais le coût de deux lampes CMH de 315W est beaucoup plus élevé que celui d’une lampe HPS de 600W, et presque égal à celui d’un module LED de bonne qualité de 400W. On peut aussi trouver des lampes CMH de 630W ou de 945W. Ces modèles comportent deux ou trois lampes CMH de 315W incluses dans un seul tube.
Si vous venez juste d’entendre parler des lampes CMH, vous vous demandez peut-être pourquoi changer des lampes au sodium (HPS) éprouvées : plus d’efficacité qu’avec des sources de lumière plasma, un niveau plus élevé de lumière bleue, moins de rayons UV-A et UV-B. Et c’est dans les domaines du bleu et des UV que les lampes au sodium présentent des failles. La présence de la lumière bleue et des rayons UV a un impact important sur la morphologie des plantes. Ils améliorent leur stabilité et la production de métabolites secondaires, comme les cannabinoïdes et les terpènes. Les tiges et les branches sont plus fortes, les plantes sont plus robustes et la récolte est plus riche en substances actives, ce qui est évidemment ce que souhaitent la plupart des cultivateurs. Les lampes CMH imitent très bien la lumière du soleil, elles sont plus efficaces que les lampes MH, mais encore un peu moins efficaces que les HPS.
Que dire des lampes CMH en opinions divergent assez fort. Quand on parle d’investissement financier, les lampes CMH sont une option un peu meilleur marché que des LED de bonne qualité. D’autre part, l’efficacité de la transformation de l’électricité en rayonnement photosynthétiquement actif est plus élevée avec les LED. Ça signifie que vous ne pourrez pas diminuer la quantité et le coût de l’électricité utilisée avec les CMH, comme vous le pourriez avec les LED. Les adeptes des CMH ont aussi des arguments contre les LED : si un élément des lampes LED s’abîme, vous pouvez vous attende à avoir des problèmes simplement pour changer ou réparer les éléments abîmés. Il vous faudra sûrement remplacer toute la lampe. Quand quelque chose se casse dans un système CMH, il est facile de remplacer l’ampoule, le réflecteur ou le ballast, ce qui diminue le prix des réparations. On pourrait objecter qu’il existe sur le marché différents modules LED avec des diodes répartis dans des sections échangeables, ce qui rend également la réparation de ces modules aisée et bon marché.
Pour maintenir un fonctionnement stable de votre source de lumière, il est conseillé de changer les lampes CMH une fois par an. Les lampes CMH coûtent deux à trois fois le prix des lampes HPS équivalentes, et au niveau de leur durabilité, le meilleur choix est sans conteste le système LED. Les modèles bien élaborés, avec dissipateur de chaleur, qui éloigne la chaleur des micro-puces, ont une durée d’au moins 50 000 heures de fonctionnement. Ce qui équivaut à environ six ans d’utilisation constante, presque sept ans et demi d’utilisation pendant 18 heures par jour, et plus de onze ans d’utilisation pendant douze heures par jour. Les lampes au sodium peuvent effectivement fonctionner pendant environ 25 000 heures, soit environ trois ans, mais pour des résultats optimaux, il faut les changer tous les deux ans.
Bien que la technologie LED évolue sans cesse et que leur usage pour la culture des plantes se répand de plus en plus et est de plus en plus efficace, les lampes HID sont toujours utilisées dans la plupart des cultures en intérieur. En ce sens, les lampes CMH sont importantes, parce que la composition du spectre lumineux est plus adéquate pour la culture de plantes que celle des lampes HPS, bien que leur efficacité et leur durée de vie sont bien plus élevées que celles des lampes MH. Les lampes CMH peuvent être plus chères que les lampes HPS et MH, mais elles restent moins chères qu’un système LED de bonne qualité. Pour beaucoup de cultivateurs, les lampes HID ont des caractéristiques qui n’ont pas encore été dépassées par une autre technologie. Les têtes sont grandes et fortes et les lampes réussissent à chauffer l’espace de culture même dans des zones où les températures moyennes sont basses (où on doit utiliser un chauffage externe pendant l’hiver).
Dans ce genre d’endroit, les modules LED qui généralement économisent de l’énergie ne peuvent plus le faire, parce qu’ils ne produisent presque pas de chaleur. Mais la transition des lampes HPS aux CMH n’est pas
si simple. On ne peut utiliser que le réflecteur de l’installation initiale (et le réflecteur doit même être équipé d’une nouvelle limitation pour un bouchon à vis spécial). Les ampoules à double extrémité ont les mêmes bouchons à vis. Quand on travaille avec des lampes CMH, on doit utiliser des types de ballast différents que pour les HPS et les MH.
Certains experts pensent que la technologie CMH est un bon complément aux systèmes MH et HPS existants, mais qu’elle ne peut pas servir à les remplacer. La différence de prix entre les HPS et les CMH est significative, et les grandes installations tireraient peu d’avantages de n’utiliser que des lampes CMH, notamment parce qu’elles ont une durée de vie relativement courte. Je partage entièrement cette opinion. Dans les cultures plus petites et artisanales, cependant, l’investissement ne doit pas être important et il y a donc plus d’avantages que d’inconvénients.
Les lampes CMH sont souvent considérées comme étant quelque chose d‘extraordinaire. Dans une certaine mesure, je dirais que c’est un peu exagéré, voire que c’est un battage publicitaire. Actuellement, l’efficacité maximum de la transformation de l’électricité en HPS comme pour les CMH. Autant que je sache, l’efficacité de la technologie son efficacité concrète est proche de de spectre lumineux beaucoup plus large et une production de chaleur légère. De plus, ces experts croient que les modules LED atteindront 3.5 ce qui n’est pas probable, et même impossible avec les HID. Le prix des
systèmes LED baisse sans cesse et la différence entre les HID et les LED va s’amoindrir. De plus, si vous faites correctement vos calculs, vous arriverez à la conclusion que la longue durée de vie des LED compense les différences d’investissement initial quand on achète des HID. UN autre avantage des LED est la pression croissante sur la réduction de la consommation d’électricité quand on cultive des plantes où que ce soit. Il faudra néanmoins encore au moins dix ans avant que la technologie LED conquière le secteur du jardinage. Les lampes HID ont encore du travail dans nos espaces de culture et les lampes à iodures métalliques en céramique vont certainement les aider.