Rapport annuel 2012 13

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Notre mission

2012-201

Rapport annuel

L’Institut universitaire en santé mentale de Montréal voit au mieux-être des personnes, en offrant les

Le renouvellement

meilleurs soins et services spécialisés et surspécialisés en santé mentale, en contribuant à repousser les limites de la maladie par la recherche et l’évaluation des modes d’intervention, en formant les intervenants par l’enseignement et en diffusant les savoirs, en collaboration avec ses partenaires.

Notre vision À l’issue de sa récente démarche de planification stratégique, l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal s’est doté d’une nouvelle vision reproduite ici. Chef de file dans le développement et la diffusion de pratiques de pointe, l’Institut partage avec ses partenaires et la communauté une vision clinique de l’organisation des services en santé mentale centrée sur la pleine citoyenneté et il est reconnu pour son leadership et son soutien dans la mise en place de modèles cliniques novateurs favorables à cette vision.

À bien des égards, l’année 2012-2013 aura été marquée par le renouvellement. Renouvellement à la direction, suite à la nomination d’une nouvelle directrice générale. Renouvellement découlant également de l’élection d’un nouveau conseil d’administration, en début d’année 2012. Avec l’obtention récente du statut d’institut universitaire en santé mentale, il devenait donc indiqué d’entreprendre un exercice de planification stratégique.

Pour rendre les services conformément à sa mission, notre établissement peut compter sur 2 220 employés et 101 médecins et dentistes.

La démarche visant à se doter du plan stratégique 2013-2016 a associé plus de 200 personnes tant à l’interne qu’auprès de nos nombreux partenaires. Au terme de l’exercice, nous avons formulé un nouvel énoncé de vision de même que cinq orientations stratégiques.

Maintenant, c’est l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal À l’automne 2011, le ministère de la Santé et des Services sociaux nous accordait le statut d’institut universitaire en santé mentale. Afin de témoigner de notre nouveau statut, nous avons procédé à un changement de nom pour devenir l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.

Depuis quelques années déjà, l’Institut voit à la promotion de la pleine citoyenneté des personnes qui font appel à ses services.

L’Institut offre un milieu de travail de choix, performant, mobilisant, sécuritaire et cohérent avec son projet clinique. Il est reconnu comme un centre d’excellence où les pratiques cliniques sont valorisées et soutenues par ses activités de recherche, d’évaluation des technologies et des modes d’intervention et d’enseignement. L’Institut est aussi à l’avant-plan de la sensibi­ lisation des acteurs politiques et socioéconomiques à l’action sociale et à la lutte à la stigmatisation.

Prix et distinctions

« Maintenant, c’est l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal »

Le 24 avril 2012, l’équipe des communications de l’Institut s’est vue décerner, pour une deuxième année consécutive, le Prix de la communication de l’Association québécoise des établissements de santé et de services sociaux. Ce prix lui a été attribué pour les projets de série télé Maisons de fous (produite par Pixcom et diffusée sur TV5) et la websérie Foliewood réalisés par Alexandre Hamel. À l’occasion du Salon des ressources en santé mentale, les 24 et 25 avril 2012, un hommage a été rendu à Jean Lepage, adjoint à la direction générale – communications, pour sa contribution, pendant près de 10 ans, à la Table de concertation en santé mentale de l’Est et son engagement à l’égard de la lutte aux préjugés. Karim Benkirane, biochimiste clinique consultant et chargé d’enseignement clinique au Département de biochimie de l’Université de Montréal, a obtenu le 25 juin 2012 un prix d’excellence en enseignement. Il s’agit du plus haut prix décerné par cette institution pour des accomplissements en enseignement. Le 29 juin 2012, Francine Décary, présidente du conseil d’administration de l’Institut, a été nommée Officier de l’Ordre du Canada « pour son apport au domaine de l’hématologie en tant que chercheuse, professeure et gestionnaire ». Marie-Ève Koué, doctorante en biochimie au centre de recherche et à l’Université de Montréal, a vu ses travaux sur le rôle de la sérotonine dans la régulation des cellules immunitaires récompensés à trois occasions au courant des derniers mois. D’abord, en mai 2012, elle a reçu le prix de la meilleure présentation au colloque sur Les faces cachées de la sérotonine au congrès annuel de l’ACFAS. Puis, en juin, le prix de la meilleure présentation à la Journée annuelle de la recherche du Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Enfin, le Travel Award de la National Institute on Drug Abuse qui lui a permis de participer au Serotonin Club Meeting à Montpellier au début du mois de juillet. Le 13 septembre 2012, le réalisateur Alexandre Hamel a remporté, dans le cadre du gala hors d’ondes, le prix Gémeaux de la Meilleure réalisation - affaires publiques, série documentaire, pour sa série télé Maisons de fous. Ce documentaire, produit par Pixcom, met en vedette des résidents et des professionnels de nos ressources dans la communauté. En octobre 2012, le Conseil québécois en développement professionnel continu des médecins a remis son Prix de l’innovation

« Il devenait indiqué d’entreprendre un exercice de planifi­ cation stratégique. »

pédagogique en développement professionnel continu au Dre Jocelyne Cournoyer pour sa contribution à un programme de formation sur les troubles psychotiques à l’intention des équipes de 1re ligne. Le 8 novembre 2012, le Salon des meilleures pratiques d’affaires du Mouvement québécois de la qualité acceptait la proposition de l’Institut visant à présenter son projet de suivi systématique de la clientèle en ambulatoire. Seulement deux établissements de santé, dont le nôtre, faisaient partie des exposants. À l’occasion du Rendez-vous du Savoir, qui s’est tenu au Palais des congrès de Montréal les 14 et 15 novembre 2012, MarieFrance Marin a été honorée dans le cadre du concours Ça mérite d’être reconnu ! L’excellence de ses travaux en sciences neurologiques, plus précisément ceux portant sur la modulation des souvenirs négatifs par les hormones de stress, a ainsi été soulignée. Dr Olivier Lipp, psychiatre au Programme des troubles psychotiques et chercheur, a reçu le 29 janvier 2013 le Prix Emmanuel Stip remis par le Département de psychiatrie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Ce prix récompense le travail d’un psychiatre clinicien qui a su, par son engagement, soutenir le développement de la recherche clinique.

L’ adaptation du programme Déstresse et progresse s’est méritée, le 28 février 2013, un prix prestigieux de la Ligue pour le bienêtre de l’enfant du Canada. Ce programme du Centre d’études sur le stress humain vise à réduire le stress chez les enfants lors de leur transition du primaire vers le secondaire. L’équipe de suivi intensif (PACT) du Programme des troubles psychotiques a été reconnue en tant qu’équipe école par le Centre national d’excellence en santé mentale. L’équipe de Suivi Intensif est ainsi officiellement reconnue pour la qualité des services et comme un modèle pour la formation des équipes à travers le Québec. Suite à une visite de nos installations et à l’analyse de notre dossier, nous avons obtenu le renouvellement de notre certification BOMA BESt (Visez-vert) niveau 3. BOMA BESt est un programme de certification environnementale d’avant-garde pour les immeubles commerciaux qui comprend notamment une certification à quatre niveaux. En janvier 2013, l’Institut a reçu la reconnaissance de niveau 1 du programme ICI ON RECYCLE!. Ce programme est conçu pour aider les organisations à atteindre les objectifs de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles, qui demande notamment aux établissements de recycler 70 % du papier, carton, plastique, verre et métal.

Félicitations à tous et toutes!

Pour consulter la version complète du rapport annuel, rendezvous à la section publications de notre site internet : IUSMM.CA

Conception graphique : Alibi Acapella | alibiacapella.com Rédaction et coordination : Service des communications ISBN 978-2-923984-01-8 © Institut universitaire en santé mentale de Montréal

Les orientations stratégiques Pour réaliser sa vision, l’institut a défini cinq orientations pour les trois prochaines années, soit :

Associer les partenaires dans la construction d’un Institut reconnu pour son leadership et son modèle de collaboration novateur.

Transformer nos services et nos pratiques cliniques et organisationnelles en harmonie avec notre vision clinique de pleine citoyenneté et en partenariat avec le patient et ses proches ainsi que les acteurs clés du réseau et de la communauté. Rayonner comme pôle universitaire où les fonctions de recherche, d’évaluation des tech-

RAPPORT ANNUEL 2012-2013

nologies et des modes d’intervention, d’enseignement et de promotion de la santé agissent en synergie entre elles et avec celle des soins et services.

Créer un environnement de travail où chacun est mobilisé par le projet clinique et engagé dans sa mise en œuvre. Consolider une culture d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité de nos pratiques cliniques et de gestion.


Notre mission

2012-201

Rapport annuel

L’Institut universitaire en santé mentale de Montréal voit au mieux-être des personnes, en offrant les

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meilleurs soins et services spécialisés et surspécialisés en santé mentale, en contribuant à repousser les limites de la maladie par la recherche et l’évaluation des modes d’intervention, en formant les intervenants par l’enseignement et en diffusant les savoirs, en collaboration avec ses partenaires.

Notre vision À l’issue de sa récente démarche de planification stratégique, l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal s’est doté d’une nouvelle vision reproduite ici. Chef de file dans le développement et la diffusion de pratiques de pointe, l’Institut partage avec ses partenaires et la communauté une vision clinique de l’organisation des services en santé mentale centrée sur la pleine citoyenneté et il est reconnu pour son leadership et son soutien dans la mise en place de modèles cliniques novateurs favorables à cette vision.

À bien des égards, l’année 2012-2013 aura été marquée par le renouvellement. Renouvellement à la direction, suite à la nomination d’une nouvelle directrice générale. Renouvellement découlant également de l’élection d’un nouveau conseil d’administration, en début d’année 2012. Avec l’obtention récente du statut d’institut universitaire en santé mentale, il devenait donc indiqué d’entreprendre un exercice de planification stratégique.

Pour rendre les services conformément à sa mission, notre établissement peut compter sur 2 220 employés et 101 médecins et dentistes.

La démarche visant à se doter du plan stratégique 2013-2016 a associé plus de 200 personnes tant à l’interne qu’auprès de nos nombreux partenaires. Au terme de l’exercice, nous avons formulé un nouvel énoncé de vision de même que cinq orientations stratégiques.

Maintenant, c’est l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal À l’automne 2011, le ministère de la Santé et des Services sociaux nous accordait le statut d’institut universitaire en santé mentale. Afin de témoigner de notre nouveau statut, nous avons procédé à un changement de nom pour devenir l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.

Depuis quelques années déjà, l’Institut voit à la promotion de la pleine citoyenneté des personnes qui font appel à ses services.

L’Institut offre un milieu de travail de choix, performant, mobilisant, sécuritaire et cohérent avec son projet clinique. Il est reconnu comme un centre d’excellence où les pratiques cliniques sont valorisées et soutenues par ses activités de recherche, d’évaluation des technologies et des modes d’intervention et d’enseignement. L’Institut est aussi à l’avant-plan de la sensibi­ lisation des acteurs politiques et socioéconomiques à l’action sociale et à la lutte à la stigmatisation.

Prix et distinctions

« Maintenant, c’est l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal »

Le 24 avril 2012, l’équipe des communications de l’Institut s’est vue décerner, pour une deuxième année consécutive, le Prix de la communication de l’Association québécoise des établissements de santé et de services sociaux. Ce prix lui a été attribué pour les projets de série télé Maisons de fous (produite par Pixcom et diffusée sur TV5) et la websérie Foliewood réalisés par Alexandre Hamel. À l’occasion du Salon des ressources en santé mentale, les 24 et 25 avril 2012, un hommage a été rendu à Jean Lepage, adjoint à la direction générale – communications, pour sa contribution, pendant près de 10 ans, à la Table de concertation en santé mentale de l’Est et son engagement à l’égard de la lutte aux préjugés. Karim Benkirane, biochimiste clinique consultant et chargé d’enseignement clinique au Département de biochimie de l’Université de Montréal, a obtenu le 25 juin 2012 un prix d’excellence en enseignement. Il s’agit du plus haut prix décerné par cette institution pour des accomplissements en enseignement. Le 29 juin 2012, Francine Décary, présidente du conseil d’administration de l’Institut, a été nommée Officier de l’Ordre du Canada « pour son apport au domaine de l’hématologie en tant que chercheuse, professeure et gestionnaire ». Marie-Ève Koué, doctorante en biochimie au centre de recherche et à l’Université de Montréal, a vu ses travaux sur le rôle de la sérotonine dans la régulation des cellules immunitaires récompensés à trois occasions au courant des derniers mois. D’abord, en mai 2012, elle a reçu le prix de la meilleure présentation au colloque sur Les faces cachées de la sérotonine au congrès annuel de l’ACFAS. Puis, en juin, le prix de la meilleure présentation à la Journée annuelle de la recherche du Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Enfin, le Travel Award de la National Institute on Drug Abuse qui lui a permis de participer au Serotonin Club Meeting à Montpellier au début du mois de juillet. Le 13 septembre 2012, le réalisateur Alexandre Hamel a remporté, dans le cadre du gala hors d’ondes, le prix Gémeaux de la Meilleure réalisation - affaires publiques, série documentaire, pour sa série télé Maisons de fous. Ce documentaire, produit par Pixcom, met en vedette des résidents et des professionnels de nos ressources dans la communauté. En octobre 2012, le Conseil québécois en développement professionnel continu des médecins a remis son Prix de l’innovation

« Il devenait indiqué d’entreprendre un exercice de planifi­ cation stratégique. »

pédagogique en développement professionnel continu au Dre Jocelyne Cournoyer pour sa contribution à un programme de formation sur les troubles psychotiques à l’intention des équipes de 1re ligne. Le 8 novembre 2012, le Salon des meilleures pratiques d’affaires du Mouvement québécois de la qualité acceptait la proposition de l’Institut visant à présenter son projet de suivi systématique de la clientèle en ambulatoire. Seulement deux établissements de santé, dont le nôtre, faisaient partie des exposants. À l’occasion du Rendez-vous du Savoir, qui s’est tenu au Palais des congrès de Montréal les 14 et 15 novembre 2012, MarieFrance Marin a été honorée dans le cadre du concours Ça mérite d’être reconnu ! L’excellence de ses travaux en sciences neurologiques, plus précisément ceux portant sur la modulation des souvenirs négatifs par les hormones de stress, a ainsi été soulignée. Dr Olivier Lipp, psychiatre au Programme des troubles psychotiques et chercheur, a reçu le 29 janvier 2013 le Prix Emmanuel Stip remis par le Département de psychiatrie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Ce prix récompense le travail d’un psychiatre clinicien qui a su, par son engagement, soutenir le développement de la recherche clinique.

L’ adaptation du programme Déstresse et progresse s’est méritée, le 28 février 2013, un prix prestigieux de la Ligue pour le bienêtre de l’enfant du Canada. Ce programme du Centre d’études sur le stress humain vise à réduire le stress chez les enfants lors de leur transition du primaire vers le secondaire. L’équipe de suivi intensif (PACT) du Programme des troubles psychotiques a été reconnue en tant qu’équipe école par le Centre national d’excellence en santé mentale. L’équipe de Suivi Intensif est ainsi officiellement reconnue pour la qualité des services et comme un modèle pour la formation des équipes à travers le Québec. Suite à une visite de nos installations et à l’analyse de notre dossier, nous avons obtenu le renouvellement de notre certification BOMA BESt (Visez-vert) niveau 3. BOMA BESt est un programme de certification environnementale d’avant-garde pour les immeubles commerciaux qui comprend notamment une certification à quatre niveaux. En janvier 2013, l’Institut a reçu la reconnaissance de niveau 1 du programme ICI ON RECYCLE!. Ce programme est conçu pour aider les organisations à atteindre les objectifs de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles, qui demande notamment aux établissements de recycler 70 % du papier, carton, plastique, verre et métal.

Félicitations à tous et toutes!

Pour consulter la version complète du rapport annuel, rendezvous à la section publications de notre site internet : IUSMM.CA

Conception graphique : Alibi Acapella | alibiacapella.com Rédaction et coordination : Service des communications ISBN 978-2-923984-01-8 © Institut universitaire en santé mentale de Montréal

Les orientations stratégiques Pour réaliser sa vision, l’institut a défini cinq orientations pour les trois prochaines années, soit :

Associer les partenaires dans la construction d’un Institut reconnu pour son leadership et son modèle de collaboration novateur.

Transformer nos services et nos pratiques cliniques et organisationnelles en harmonie avec notre vision clinique de pleine citoyenneté et en partenariat avec le patient et ses proches ainsi que les acteurs clés du réseau et de la communauté. Rayonner comme pôle universitaire où les fonctions de recherche, d’évaluation des tech-

RAPPORT ANNUEL 2012-2013

nologies et des modes d’intervention, d’enseignement et de promotion de la santé agissent en synergie entre elles et avec celle des soins et services.

Créer un environnement de travail où chacun est mobilisé par le projet clinique et engagé dans sa mise en œuvre. Consolider une culture d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité de nos pratiques cliniques et de gestion.


Notre mission

2012-201

Rapport annuel

L’Institut universitaire en santé mentale de Montréal voit au mieux-être des personnes, en offrant les

Le renouvellement

meilleurs soins et services spécialisés et surspécialisés en santé mentale, en contribuant à repousser les limites de la maladie par la recherche et l’évaluation des modes d’intervention, en formant les intervenants par l’enseignement et en diffusant les savoirs, en collaboration avec ses partenaires.

Notre vision À l’issue de sa récente démarche de planification stratégique, l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal s’est doté d’une nouvelle vision reproduite ici. Chef de file dans le développement et la diffusion de pratiques de pointe, l’Institut partage avec ses partenaires et la communauté une vision clinique de l’organisation des services en santé mentale centrée sur la pleine citoyenneté et il est reconnu pour son leadership et son soutien dans la mise en place de modèles cliniques novateurs favorables à cette vision.

À bien des égards, l’année 2012-2013 aura été marquée par le renouvellement. Renouvellement à la direction, suite à la nomination d’une nouvelle directrice générale. Renouvellement découlant également de l’élection d’un nouveau conseil d’administration, en début d’année 2012. Avec l’obtention récente du statut d’institut universitaire en santé mentale, il devenait donc indiqué d’entreprendre un exercice de planification stratégique.

Pour rendre les services conformément à sa mission, notre établissement peut compter sur 2 220 employés et 101 médecins et dentistes.

La démarche visant à se doter du plan stratégique 2013-2016 a associé plus de 200 personnes tant à l’interne qu’auprès de nos nombreux partenaires. Au terme de l’exercice, nous avons formulé un nouvel énoncé de vision de même que cinq orientations stratégiques.

Maintenant, c’est l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal À l’automne 2011, le ministère de la Santé et des Services sociaux nous accordait le statut d’institut universitaire en santé mentale. Afin de témoigner de notre nouveau statut, nous avons procédé à un changement de nom pour devenir l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.

Depuis quelques années déjà, l’Institut voit à la promotion de la pleine citoyenneté des personnes qui font appel à ses services.

L’Institut offre un milieu de travail de choix, performant, mobilisant, sécuritaire et cohérent avec son projet clinique. Il est reconnu comme un centre d’excellence où les pratiques cliniques sont valorisées et soutenues par ses activités de recherche, d’évaluation des technologies et des modes d’intervention et d’enseignement. L’Institut est aussi à l’avant-plan de la sensibi­ lisation des acteurs politiques et socioéconomiques à l’action sociale et à la lutte à la stigmatisation.

Prix et distinctions

« Maintenant, c’est l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal »

Le 24 avril 2012, l’équipe des communications de l’Institut s’est vue décerner, pour une deuxième année consécutive, le Prix de la communication de l’Association québécoise des établissements de santé et de services sociaux. Ce prix lui a été attribué pour les projets de série télé Maisons de fous (produite par Pixcom et diffusée sur TV5) et la websérie Foliewood réalisés par Alexandre Hamel. À l’occasion du Salon des ressources en santé mentale, les 24 et 25 avril 2012, un hommage a été rendu à Jean Lepage, adjoint à la direction générale – communications, pour sa contribution, pendant près de 10 ans, à la Table de concertation en santé mentale de l’Est et son engagement à l’égard de la lutte aux préjugés. Karim Benkirane, biochimiste clinique consultant et chargé d’enseignement clinique au Département de biochimie de l’Université de Montréal, a obtenu le 25 juin 2012 un prix d’excellence en enseignement. Il s’agit du plus haut prix décerné par cette institution pour des accomplissements en enseignement. Le 29 juin 2012, Francine Décary, présidente du conseil d’administration de l’Institut, a été nommée Officier de l’Ordre du Canada « pour son apport au domaine de l’hématologie en tant que chercheuse, professeure et gestionnaire ». Marie-Ève Koué, doctorante en biochimie au centre de recherche et à l’Université de Montréal, a vu ses travaux sur le rôle de la sérotonine dans la régulation des cellules immunitaires récompensés à trois occasions au courant des derniers mois. D’abord, en mai 2012, elle a reçu le prix de la meilleure présentation au colloque sur Les faces cachées de la sérotonine au congrès annuel de l’ACFAS. Puis, en juin, le prix de la meilleure présentation à la Journée annuelle de la recherche du Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Enfin, le Travel Award de la National Institute on Drug Abuse qui lui a permis de participer au Serotonin Club Meeting à Montpellier au début du mois de juillet. Le 13 septembre 2012, le réalisateur Alexandre Hamel a remporté, dans le cadre du gala hors d’ondes, le prix Gémeaux de la Meilleure réalisation - affaires publiques, série documentaire, pour sa série télé Maisons de fous. Ce documentaire, produit par Pixcom, met en vedette des résidents et des professionnels de nos ressources dans la communauté. En octobre 2012, le Conseil québécois en développement professionnel continu des médecins a remis son Prix de l’innovation

« Il devenait indiqué d’entreprendre un exercice de planifi­ cation stratégique. »

pédagogique en développement professionnel continu au Dre Jocelyne Cournoyer pour sa contribution à un programme de formation sur les troubles psychotiques à l’intention des équipes de 1re ligne. Le 8 novembre 2012, le Salon des meilleures pratiques d’affaires du Mouvement québécois de la qualité acceptait la proposition de l’Institut visant à présenter son projet de suivi systématique de la clientèle en ambulatoire. Seulement deux établissements de santé, dont le nôtre, faisaient partie des exposants. À l’occasion du Rendez-vous du Savoir, qui s’est tenu au Palais des congrès de Montréal les 14 et 15 novembre 2012, MarieFrance Marin a été honorée dans le cadre du concours Ça mérite d’être reconnu ! L’excellence de ses travaux en sciences neurologiques, plus précisément ceux portant sur la modulation des souvenirs négatifs par les hormones de stress, a ainsi été soulignée. Dr Olivier Lipp, psychiatre au Programme des troubles psychotiques et chercheur, a reçu le 29 janvier 2013 le Prix Emmanuel Stip remis par le Département de psychiatrie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Ce prix récompense le travail d’un psychiatre clinicien qui a su, par son engagement, soutenir le développement de la recherche clinique.

L’ adaptation du programme Déstresse et progresse s’est méritée, le 28 février 2013, un prix prestigieux de la Ligue pour le bienêtre de l’enfant du Canada. Ce programme du Centre d’études sur le stress humain vise à réduire le stress chez les enfants lors de leur transition du primaire vers le secondaire. L’équipe de suivi intensif (PACT) du Programme des troubles psychotiques a été reconnue en tant qu’équipe école par le Centre national d’excellence en santé mentale. L’équipe de Suivi Intensif est ainsi officiellement reconnue pour la qualité des services et comme un modèle pour la formation des équipes à travers le Québec. Suite à une visite de nos installations et à l’analyse de notre dossier, nous avons obtenu le renouvellement de notre certification BOMA BESt (Visez-vert) niveau 3. BOMA BESt est un programme de certification environnementale d’avant-garde pour les immeubles commerciaux qui comprend notamment une certification à quatre niveaux. En janvier 2013, l’Institut a reçu la reconnaissance de niveau 1 du programme ICI ON RECYCLE!. Ce programme est conçu pour aider les organisations à atteindre les objectifs de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles, qui demande notamment aux établissements de recycler 70 % du papier, carton, plastique, verre et métal.

Félicitations à tous et toutes!

Pour consulter la version complète du rapport annuel, rendezvous à la section publications de notre site internet : IUSMM.CA

Conception graphique : Alibi Acapella | alibiacapella.com Rédaction et coordination : Service des communications ISBN 978-2-923984-01-8 © Institut universitaire en santé mentale de Montréal

Les orientations stratégiques Pour réaliser sa vision, l’institut a défini cinq orientations pour les trois prochaines années, soit :

Associer les partenaires dans la construction d’un Institut reconnu pour son leadership et son modèle de collaboration novateur.

Transformer nos services et nos pratiques cliniques et organisationnelles en harmonie avec notre vision clinique de pleine citoyenneté et en partenariat avec le patient et ses proches ainsi que les acteurs clés du réseau et de la communauté. Rayonner comme pôle universitaire où les fonctions de recherche, d’évaluation des tech-

RAPPORT ANNUEL 2012-2013

nologies et des modes d’intervention, d’enseignement et de promotion de la santé agissent en synergie entre elles et avec celle des soins et services.

Créer un environnement de travail où chacun est mobilisé par le projet clinique et engagé dans sa mise en œuvre. Consolider une culture d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité de nos pratiques cliniques et de gestion.


Notre mission

La poursuite de

Dans le domaine de la santé mentale, notre Institut fait figure de référence. En effet, depuis de nombreuses années, notre établissement contribue au développement des connaissances par la pratique clinique, la recherche et l’évaluation. Il favorise également

d’accès aux services spécialisés. Ce guide en ligne, qui s’adresse aux omnipraticiens et aux équipes de santé mentale des centres de santé et de services sociaux, facilite l’accès à un niveau de service adapté dans les meilleurs délais aux personnes en attente de soins. Le développement du rôle de médecin spécialiste répondant en santé mentale, qui agit comme interlocuteur privilégié des intervenants de première ligne qui ont besoin de l’avis d’un spécialiste, découle de la collaboration entre notre Institut et les Centres de santé et de services sociaux de St-Léonard et St-Michel, Lucille-Teasdale et de la Pointe-de-l’Île. Ainsi, sept médecins spécialistes répondants en san-

« La Fondation a encore une fois largement contribué à la réalisation de la mission de l’Institut » té mentale de l’Institut ont été déployés dans les équipes de santé mentale des CSSS de l’Est de Montréal, puis, progressivement, dans des cliniques médicales, des groupes de médecine familiale et autres polycliniques.

le transfert de l’expertise grâce à ses activités d’enseignement. Notre désignation, à titre d’institut universitaire, est venue confirmer ce rôle particulier que nous jouons au plan des services, de l’enseignement, de la recherche et de l’évaluation.

Les liens avec nos partenaires de la première ligne En février dernier, nous avons mis en ligne un nouveau site interactif à l’égard des mécanismes

Notre Institut s’est également engagé dans une démarche visant à diriger certains de ses usagers vers des ressources d’hébergement adaptées à leur condition, notamment en CHSLD. Il s’agit de personnes dont la condition psychiatrique est stabilisée, qui sont déjà suivies par des omnipraticiens, mais qui ne peuvent vivre en appartement ou en ressource d’hébergement, notamment à cause de leur condition de santé (maladie physique due à l’âge). Une première cohorte de ces personnes a déjà été dirigée vers un hébergement adapté à leur condition et cela devrait se poursuivre au cours de la prochaine année. Des discussions sont en cours avec l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal pour développer, à partir des ressources ainsi dégagées, nos services spécialisés et surspécialisés.

L’enseignement Notre établissement a encore joué un rôle majeur dans la formation des intervenants de demain. En effet, nous avons accueilli près

de 600 stagiaires, de 56 maisons d’enseignement différentes, représentant 150 000 heures de stage. La Direction de l’enseignement de l’Institut organise plusieurs activités destinées aux professionnels, gestionnaires et stagiaires et accessibles par visioconférence. En réponse aux besoins des organismes communautaires et des CSSS de l’Est de Montréal, une série de formations a été élaborée à l’intention des intervenants des équipes de santé mentale et des omnipraticiens. Ces formations magistrales ou basées sur des cas cliniques visent d’une part à outiller les participants dans l’intervention auprès des individus atteints de troubles psychiatriques et à créer des ponts entre les différents acteurs œuvrant auprès de la clientèle. Plusieurs formations sur mesure ont aussi été développées par les équipes multidisciplinaires des programmes.

La recherche Après quatre ans de consultation, conception et planification, le projet de la Banque Signature de données médicales, psychosociales et de matériel biologique humain est maintenant bien réel. En effet, en novembre dernier, l’équipe a recruté le tout premier participant à l’urgence de l’Institut. La Banque Signature n’aurait pu voir le jour sans l’inestimable contribution d’un grand nombre de personnes et de la collaboration de l’ensemble des directions, services et unités de soins.

L’évaluation Afin de favoriser le développement de notre rôle à l’égard de l’évaluation, nous nous sommes dotés d’une équipe dédiée à cette fonction : l’Unité d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé mentale. Dans la perspective de la promotion de l’excellence clinique, cette unité évaluera les avantages de l’implantation d’une technologie ou d’une nouvelle pratique afin de soutenir la prise de décisions à la direction générale. Un comité d’orientation a été institué et déjà certains travaux d’évaluation ont été entrepris. Nous avons également entrepris une démarche globale d’évaluation de la satisfaction de la clientèle par le biais d’un envoi de questionnaires par la poste. Plus de 6 231 utilisateurs de services ont été sollicités dont 1 974 ont rempli le questionnaire. Cette démarche révélait un taux de satisfaction général de 85 % chez la clientèle hospitalisée, de 94 % chez celle suivie en clinique externe et de 91 % pour les personnes qui demeurent dans nos ressources résidentielles. L’analyse approfondie des résultats obtenus permettra d’identifier certaines pistes d’amélioration.

L’expression De la pleine Le

citoyen- partenariat neté

Depuis quelques années déjà, l’Institut voit à la promotion de la pleine citoyenneté des personnes qui font appel à ses services. Voilà pourquoi nous avons accepté avec fierté que le siège social du Mouvement international citoyenneté et santé mentale soit situé à l’Institut. Cet organisme, qui associe actuellement des représentants de la France, de la Belgique, des États-Unis, du Bénin, du Canada, de l’Italie, de la Suisse et de la Mauritanie, offre un lieu d’échange international autour de la psychiatrie citoyenne, du rétablissement et de la pleine citoyenneté. Le 30 octobre dernier, des représentants du Mouvement ont d’ailleurs été accueillis à l’Hôtel de Ville. La Ville de Montréal est particulièrement fière d’accueillir à Montréal un organisme qui jouera un rôle essentiel à l’égard de l’innovation dans le domaine de l’inclusion sociale des personnes qui présentent un problème de santé mentale.

La lutte aux préjugés en santé mentale Les projets de lutte aux préjugés de l’Institut ont encore une fois été primés en cours d’année. En effet, le 13 septembre dernier, le réalisateur Alexandre Hamel (Clé 56) a remporté, dans le cadre du gala hors d’ondes, un prix Gémeaux pour sa série documentaire télé Maisons de fous, filmée à l’été et l’automne 2010 et diffusée pour la première fois à l’automne 2011 sur les ondes de TV5. Cette série met en vedette des usagers et des professionnels de nos ressources résidentielles.

2013

Revenus

Financement public

Usagers

Autres (ventes de services, recouvrements, etc.)

162 862 612 $ 13 194 992 $

Projets d’optimisation

La contribution de la Fondation

Notre établissement a répondu à l’appel de projet fait par l’Agence de Montréal pour un soutien financier afin de réaliser des projets d’optimisation. Sur les 23 projets retenus par l’Agence, l’Institut est associé à huit projets avec des partenaires et est maître d’œuvre d’un projet (projet de fiabilisation des données clinico-administratives).

La Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal a encore une fois largement contribué à la réalisation de la mission de l’Institut. En effet, grâce à la générosité de ses nombreux donateurs, la Fondation a amélioré le quotidien des personnes utilisatrices de services et soutenu la recherche de pointe en santé mentale.

Changements à la structure organisationnelle L’organigramme, quant à lui, a été révisé en octobre 2012. Cette révision a permis de définir et départager les rôles et fonctions d’une Direction des affaires médicales et cliniques et d’une Direction du développement des pratiques professionnelles, cette dernière regroupant la Direction des soins infirmiers et la Direction des services multidisciplinaires. Ce changement permettra de développer le rayonnement de nos pratiques de pointe axées sur la poursuite de l’excellence. C’est le Dr J. André Luyet qui a été nommé directeur des affaires médicales et cliniques. Il assumera ainsi le rôle d’autorité clinique et coordonnera les activités médicales pour l’ensemble de l’organisation. Frédéric Doutrelepont, pour sa part, a été nommé directeur des services multidisciplinaires. Aussi, madame Céline Morin a été nommée directrice générale adjointe. Elle assume cette fonction en plus de ses responsabilités de directrice des services administratifs. Enfin, durant l’année, la Direction du soutien à l’intégration sociale a entrepris une réorganisation clinico-administrative. Rappelons qu’il y a deux ans, l’Institut a été désigné gestionnaire des ressources résidentielles en santé mentale par l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. Cette réorganisation, qui porte notamment sur une révision de la structure de postes cliniques et de l’encadrement, vise également à accentuer la collaboration avec nos partenaires, notamment à l’égard du centre de crise. Elle permettra enfin le rehaussement de notre expertise dans certains domaines, dont la psychiatrie légale, les troubles du comportement, les conduites addictives et la gérontopsychiatrie.

Le plaisir, la générosité et la reconnaissance étaient au rendez-vous, le 12 avril 2012, lors de la soirée-bénéfice qui a réuni plus de 400 invités et permis d’amasser plus de 155 000 $. Cet événement était fièrement coprésidé par Denis Berthiaume, premier vice-président et directeur général, Gestion du patrimoine et Assurance de personnes du Mouvement Desjardins, et Jean Guay, premier vice-président, Ventes et Marketing chez Standard Life. Fidel à sa tradition, l’Omnium de golf de la Fondation, qui se tenait au club de golf de Boucherville le 20 août 2012, a été couronné de succès. En effet, 140 golfeurs ont pris part à cette 9e édition qui a permis d’amasser 100 000 $. La Fondation a également à cœur d’initier de nouveaux partenariats profitables à sa cause. C’est dans cette perspective qu’elle a été associée à la plus importante activité de financement au profit de la santé mentale à ce jour au Québec : le Bal des lumières. Ce partenariat, notamment soutenu par Bell, associe trois grandes fondations : la Fondation des maladies mentales, la Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal et la Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas. Le 20 mars dernier, plus de 800 invités ont ainsi contribué à amasser 1,1 million de dollars répartis entre les trois fondations. Grâce à ses nombreuses activités et aux revenus générés par la campagne majeure de financement, la Fondation a pu ainsi effectuer un don de 810 000 $ à l’Institut. Cette belle performance résulte assurément de l’engagement et du travail soutenu accompli par les membres du conseil d’administration et du soutien de l’équipe de la Fondation. Il découle

également de la contribution de nos généreux donateurs et du soutien de leurs nombreux bénévoles.

L’équilibre budgétaire Encore une fois cette année, nous avons terminé l’exercice financier en équilibre budgétaire. Toutefois, nous avons dû puiser dans notre avoir propre pour atteindre cet équilibre.

7 760 593 $ 183 818 197 $

Charges

Masse salariale

Autres dépenses

116 390 995 $ 65 479 848 $

181 870 843 $

Excédent

1 947 354 $

Contribution aux projets autofinanciés et utilisation de l’avoir propre

1 947 354 $

colloques et journées scientifiques

publics

gestion

En plus d’assurer la mission universitaire de l’Institut, le comité des partenaires doit définir la nature et la portée des partenariats, concrétiser ces derniers, identifier le pôle pédopsychiatrique, développer au moins trois nouvelles pratiques de pointe, démontrer l’intégration des activités d’évaluation et innover sur le plan clinique. De concert avec les directeurs généraux, il a notamment défini son mandat et les principes directeurs du partenariat, a signifié son ouverture à d’autres partenaires, a réfléchi sur les projets multicentres actuels et potentiels ainsi que sur les critères de choix des projets menés en partenariat, a convenu d’organiser une journée d’étude sur le partenariat, s’est entendu sur une définition des pratiques de pointe, a prévu le développement des tables réseau, etc.

Fonds d’exploitation

ÉvÉnements

La

En moins d’un an, nos six partenaires initiaux, l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, l’Institut Philippe-Pinel de Montréal, l’Hôpital Rivière-des-Prairies et le CHU Sainte-Justine, auxquels s’est récemment joint l’Institut de cardiologie de Montréal, ont mis sur pied la Table des directeurs généraux des établissements du RUIS de l’Université de Montréal ainsi que le comité des partenaires, rassemblant les chefs des départements de psychiatrie, avec le mandat d’évaluer l’état du partenariat et d’en assurer le développement.

Résultats de l’exercice financier

Résultats du fonds d’exploitation

Denise Fortin, directrice générale Francine Décary, présidente

Le partenariat de l’Institut universitaire en santé mentale

- $

Le 7 juin 2012, le Centre d’étude sur le trauma célébrait son cinquième anniversaire. Ce centre vise à développer les connaissances sur l’évaluation et le traitement de l’état de stress posttraumatique et à promouvoir les connaissances qui y sont liées. L’ équipe du centre a alors dévoilé sa plus récente édition du Traumag et présenté son tout nouveau site Web : plusqu1souvenir.ca. Le 27 septembre 2012, nous avons accueilli le Symposium scientifique annuel de l’Académie canadienne d’épidémiologie psychiatrique (Canadian Academy of Psychiatric Epidemiology). Cette initiative vise à regrouper et réunir les personnes qui partagent un intérêt pour l’épidémiologie psychiatrique au Canada.

Conclusion Les paragraphes précédents ne font que traduire trop brièvement le travail, l’énergie, la passion des équipes de professionnels, médecins, chercheurs, gestionnaires et employés administratifs et de soutien de l’Institut. Chaque jour, ils accomplissent ce qu’hier, nous croyions impossible. Ils permettent à des gens qui auraient été autrefois condamnés, un retour rapide à leur pleine citoyenneté. S’il n’y avait qu’une chose à ajouter, à titre de conclusion, ce serait de témoigner de notre fierté et de notre reconnaissance immense d’appartenir à une organisation comme celle-ci.

Denise Fortin, directrice générale Francine Décary, présidente

Également dans le cadre de la Semaine de la santé mentale, se tenait le 23 avril 2012 la conférence « Stress post-traumatique : réparer l’irréparable ? » Cette conférence a présenté un portrait réaliste des enjeux auxquels font face les militaires qui sont et ont été déployés en mission.

Le 24 janvier 2013, le Centre d’études sur les troubles obsessionnels compulsifs et les tics procédait au lancement d’un livre traitant du trouble d’accumulation compulsive. L’ouvrage, qui est conçu comme un guide clinique pratique, s’inspire des données probantes actuelles issues de la recherche clinique.

Les conférences de vulgarisation scientifique Fernand-Seguin Inspirées de l’œuvre du grand vulgarisateur Fernand Seguin, l’Institut est fier d’offrir à sa communauté des conférences permettant de mieux comprendre les enjeux de la santé mentale.

Fernand Seguin Dans le cadre de la Semaine de la santé mentale, du 7 au 13 mai 2012, l’Institut a organisé un concours photos sur le thème « Chambre noire, lumière sur la santé mentale ». Ce concours, ouvert à tous les photographes amateurs ou professionnels, s’est révélé un franc succès, plus de 70 personnes ayant soumis une photo. Près d’un an plus tard, du 16 janvier au 29 mars, le Centre hospitalier Le Vinatier, à Lyon en France, présentait cette même exposition.

Le 28 novembre 2012, l’Institut accueillait la 6e « Journée de partenariat » organisée par le Comité de recherche de la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal sur le thème «Gérer l’innovation en période de mouvance».

Le 11 avril 2013, nous avons accueilli Luc Vigneault, pair aidant, et Marie-Luce Quintal, psychiatre, ainsi que leurs collègues de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec, pour le lancement du livre « Je suis une personne, pas une maladie! ».

Le défi des immobilisations Avec des infrastructures dont certaines sont centenaires, l’aménagement et l’entretien de nos installations posent des défis importants. Aussi, nous devons veiller à ce que nos ressources techniques soutiennent adéquatement nos activités cliniques, d’enseignement, de recherche et d’évaluation. C’est dans cette perspective que nous avons entrepris une démarche visant à nous doter, à l’automne 2012, d’un plan directeur clinique et immobilier. Ce plan aborde tant les interventions essentielles requises à l’égard du maintien des actifs (vétusté des installations) que celles nécessaires pour répondre adéquatement à notre mission. Pour procéder à sa mise en œuvre, essentielle à la poursuite de nos activités, nous devrons toutefois compter sur l’appui de l’Agence de la Santé et des Services sociaux, de même que sur celui du ministère.

site a permis aux ergothérapeutes de recevoir une formation sur un système d’analyse de tâche valide et fidèle qui mesure l’impact des déficits cognitifs sur l’accomplissement des tâches quotidiennes.

Le 5 octobre 2012, en grande primeur, trois applications mobiles développées au centre de recherche, en collaboration avec l’École de technologie supérieure, ont été dévoilées lors de la journée « Quand la santé mentale devient mobile ». Grâce à l’aide financière de Bell Canada, des chercheurs ont conçu trois applications mobiles afin d’assister les patients dans leur traitement et leur rétablissement, une première au Québec sur le développement et l’utilisation de nouvelles technologies mobiles en santé mentale.

C’est sous le thème « Le plaisir de la découverte  », que se sont réunis les chercheurs et étudiants du centre de recherche, le 10 mai 2012, à l’occasion de leur journée annuelle de la recherche.

Le 9 octobre 2012, s’est tenu, à l’intention du grand public et des professionnels de la santé, la première édition des « Rendez-vous de la santé mentale  », dans le cadre de la Journée mondiale de la santé mentale. Les participants à cette journée ont participé à de nombreuses activités sur la question des préjugés et de la discrimination à l’égard des personnes vivant avec un problème de santé mentale. En soirée, Dre Marie-Ève Cotton, psychiatre au Programme des troubles psychotiques, a clôturé la journée avec une conférence sur la représentation de la santé mentale au cinéma.

Le 31 mai 2012, s’est tenue une journée d’échanges sur les technologies et la santé mentale. Cet événement visait notamment à développer un créneau spécifique de recherche et de développement dans les technologies en santé mentale, dans le cadre d’un partenariat avec l’École de technologie supérieure.

Du 19 au 29 novembre 2013, l’Institut accueillait deux ergothérapeutes de renommée internationale, Christine Chapparo et Judy Ranka de l’Université de Sydney en Australie. Fruit d’une collaboration entre les services d’ergothérapie de notre établissement, du CHUM et le programme d’ergothérapie de l’Université de Montréal, cette vi-

Le 15 novembre 2012, une centaine de personnes participaient à la conférence tenue sous le thème «Toxique : le cerveau des jeunes et les drogues». Cette soirée a permis d’aborder la dépendance à l’alcool et aux drogues et leurs effets psychiatriques. Le 27 mars 2013, s’est tenue une conférence sur le stress post-traumatique. Cette conférence, qui aura réuni plus de 70 personnes, a notamment permis de distinguer les effets des évènements traumatiques pouvant survenir à tout âge.

LES Conférences sur l’approche collaborative Ces conférences visent le partenariat entre la recherche, la clinique, l’enseignement, les utilisateurs de services et leurs proches. Le jeudi 15 novembre 2012, 80 personnes ont participé à la conférence « Apprendre à se rapprocher sans agressivité ». Cette conférence a abordé le soutien nécessaire à accorder aux proches lorsque qu’ils sont confrontés à des comportements agressifs. Le 4 avril 2013, une seconde conférence sur l’approche collaborative a porté sur la participation citoyenne des utilisateurs de services. Cette conférence a permis de soulever les enjeux touchant à la participation de la personne utilisatrice de services au développement de projets cliniques, de recherche et d’enseignement au sein de notre Institut et contribuer à l’avancement des connaissances à l’égard du savoir expérientiel.


NOTRE MISSION

LA POURSUITE DE

Dans le domaine de la santé mentale, notre Institut fait figure de référence. En effet, depuis de nombreuses années, notre établissement contribue au développement des connaissances par la pratique clinique, la recherche et l’évaluation. Il favorise également

d’accès aux services spécialisés. Ce guide en ligne, qui s’adresse aux omnipraticiens et aux équipes de santé mentale des centres de santé et de services sociaux, facilite l’accès à un niveau de service adapté dans les meilleurs délais aux personnes en attente de soins. Le développement du rôle de médecin spécialiste répondant en santé mentale, qui agit comme interlocuteur privilégié des intervenants de première ligne qui ont besoin de l’avis d’un spécialiste, découle de la collaboration entre notre Institut et les Centres de santé et de services sociaux de St-Léonard et St-Michel, Lucille-Teasdale et de la Pointe-de-l’Île. Ainsi, sept médecins spécialistes répondants en san-

« La Fondation a encore une fois largement contribué à la réalisation de la mission de l’Institut » té mentale de l’Institut ont été déployés dans les équipes de santé mentale des CSSS de l’Est de Montréal, puis, progressivement, dans des cliniques médicales, des groupes de médecine familiale et autres polycliniques.

le transfert de l’expertise grâce à ses activités d’enseignement. Notre désignation, à titre d’institut universitaire, est venue confirmer ce rôle particulier que nous jouons au plan des services, de l’enseignement, de la recherche et de l’évaluation.

LES LIENS AVEC NOS PARTENAIRES DE LA PREMIÈRE LIGNE En février dernier, nous avons mis en ligne un nouveau site interactif à l’égard des mécanismes

Notre Institut s’est également engagé dans une démarche visant à diriger certains de ses usagers vers des ressources d’hébergement adaptées à leur condition, notamment en CHSLD. Il s’agit de personnes dont la condition psychiatrique est stabilisée, qui sont déjà suivies par des omnipraticiens, mais qui ne peuvent vivre en appartement ou en ressource d’hébergement, notamment à cause de leur condition de santé (maladie physique due à l’âge). Une première cohorte de ces personnes a déjà été dirigée vers un hébergement adapté à leur condition et cela devrait se poursuivre au cours de la prochaine année. Des discussions sont en cours avec l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal pour développer, à partir des ressources ainsi dégagées, nos services spécialisés et surspécialisés.

L’ENSEIGNEMENT Notre établissement a encore joué un rôle majeur dans la formation des intervenants de demain. En effet, nous avons accueilli près

de 600 stagiaires, de 56 maisons d’enseignement différentes, représentant 150 000 heures de stage. La Direction de l’enseignement de l’Institut organise plusieurs activités destinées aux professionnels, gestionnaires et stagiaires et accessibles par visioconférence. En réponse aux besoins des organismes communautaires et des CSSS de l’Est de Montréal, une série de formations a été élaborée à l’intention des intervenants des équipes de santé mentale et des omnipraticiens. Ces formations magistrales ou basées sur des cas cliniques visent d’une part à outiller les participants dans l’intervention auprès des individus atteints de troubles psychiatriques et à créer des ponts entre les différents acteurs œuvrant auprès de la clientèle. Plusieurs formations sur mesure ont aussi été développées par les équipes multidisciplinaires des programmes.

LA RECHERCHE Après quatre ans de consultation, conception et planification, le projet de la Banque Signature de données médicales, psychosociales et de matériel biologique humain est maintenant bien réel. En effet, en novembre dernier, l’équipe a recruté le tout premier participant à l’urgence de l’Institut. La Banque Signature n’aurait pu voir le jour sans l’inestimable contribution d’un grand nombre de personnes et de la collaboration de l’ensemble des directions, services et unités de soins.

L’ÉVALUATION Afin de favoriser le développement de notre rôle à l’égard de l’évaluation, nous nous sommes dotés d’une équipe dédiée à cette fonction : l’Unité d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé mentale. Dans la perspective de la promotion de l’excellence clinique, cette unité évaluera les avantages de l’implantation d’une technologie ou d’une nouvelle pratique afin de soutenir la prise de décisions à la direction générale. Un comité d’orientation a été institué et déjà certains travaux d’évaluation ont été entrepris. Nous avons également entrepris une démarche globale d’évaluation de la satisfaction de la clientèle par le biais d’un envoi de questionnaires par la poste. Plus de 6 231 utilisateurs de services ont été sollicités dont 1 974 ont rempli le questionnaire. Cette démarche révélait un taux de satisfaction général de 85 % chez la clientèle hospitalisée, de 94 % chez celle suivie en clinique externe et de 91 % pour les personnes qui demeurent dans nos ressources résidentielles. L’analyse approfondie des résultats obtenus permettra d’identifier certaines pistes d’amélioration.

L’EXPRESSION DE LA PLEINE LE

CITOYEN- PARTENARIAT NETÉ

Depuis quelques années déjà, l’Institut voit à la promotion de la pleine citoyenneté des personnes qui font appel à ses services. Voilà pourquoi nous avons accepté avec fierté que le siège social du Mouvement international citoyenneté et santé mentale soit situé à l’Institut. Cet organisme, qui associe actuellement des représentants de la France, de la Belgique, des États-Unis, du Bénin, du Canada, de l’Italie, de la Suisse et de la Mauritanie, offre un lieu d’échange international autour de la psychiatrie citoyenne, du rétablissement et de la pleine citoyenneté. Le 30 octobre dernier, des représentants du Mouvement ont d’ailleurs été accueillis à l’Hôtel de Ville. La Ville de Montréal est particulièrement fière d’accueillir à Montréal un organisme qui jouera un rôle essentiel à l’égard de l’innovation dans le domaine de l’inclusion sociale des personnes qui présentent un problème de santé mentale.

LA LUTTE AUX PRÉJUGÉS EN SANTÉ MENTALE Les projets de lutte aux préjugés de l’Institut ont encore une fois été primés en cours d’année. En effet, le 13 septembre dernier, le réalisateur Alexandre Hamel (Clé 56) a remporté, dans le cadre du gala hors d’ondes, un prix Gémeaux pour sa série documentaire télé Maisons de fous, filmée à l’été et l’automne 2010 et diffusée pour la première fois à l’automne 2011 sur les ondes de TV5. Cette série met en vedette des usagers et des professionnels de nos ressources résidentielles.

2013

Revenus

Financement public

Usagers

Autres (ventes de services, recouvrements, etc.)

162 862 612 $ 13 194 992 $

PROJETS D’OPTIMISATION

LA CONTRIBUTION DE LA FONDATION

Notre établissement a répondu à l’appel de projet fait par l’Agence de Montréal pour un soutien financier afin de réaliser des projets d’optimisation. Sur les 23 projets retenus par l’Agence, l’Institut est associé à huit projets avec des partenaires et est maître d’œuvre d’un projet (projet de fiabilisation des données clinico-administratives).

La Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal a encore une fois largement contribué à la réalisation de la mission de l’Institut. En effet, grâce à la générosité de ses nombreux donateurs, la Fondation a amélioré le quotidien des personnes utilisatrices de services et soutenu la recherche de pointe en santé mentale.

CHANGEMENTS À LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE L’organigramme, quant à lui, a été révisé en octobre 2012. Cette révision a permis de définir et départager les rôles et fonctions d’une Direction des affaires médicales et cliniques et d’une Direction du développement des pratiques professionnelles, cette dernière regroupant la Direction des soins infirmiers et la Direction des services multidisciplinaires. Ce changement permettra de développer le rayonnement de nos pratiques de pointe axées sur la poursuite de l’excellence. C’est le Dr J. André Luyet qui a été nommé directeur des affaires médicales et cliniques. Il assumera ainsi le rôle d’autorité clinique et coordonnera les activités médicales pour l’ensemble de l’organisation. Frédéric Doutrelepont, pour sa part, a été nommé directeur des services multidisciplinaires. Aussi, madame Céline Morin a été nommée directrice générale adjointe. Elle assume cette fonction en plus de ses responsabilités de directrice des services administratifs. Enfin, durant l’année, la Direction du soutien à l’intégration sociale a entrepris une réorganisation clinico-administrative. Rappelons qu’il y a deux ans, l’Institut a été désigné gestionnaire des ressources résidentielles en santé mentale par l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. Cette réorganisation, qui porte notamment sur une révision de la structure de postes cliniques et de l’encadrement, vise également à accentuer la collaboration avec nos partenaires, notamment à l’égard du centre de crise. Elle permettra enfin le rehaussement de notre expertise dans certains domaines, dont la psychiatrie légale, les troubles du comportement, les conduites addictives et la gérontopsychiatrie.

Le plaisir, la générosité et la reconnaissance étaient au rendez-vous, le 12 avril 2012, lors de la soirée-bénéfice qui a réuni plus de 400 invités et permis d’amasser plus de 155 000 $. Cet événement était fièrement coprésidé par Denis Berthiaume, premier vice-président et directeur général, Gestion du patrimoine et Assurance de personnes du Mouvement Desjardins, et Jean Guay, premier vice-président, Ventes et Marketing chez Standard Life. Fidel à sa tradition, l’Omnium de golf de la Fondation, qui se tenait au club de golf de Boucherville le 20 août 2012, a été couronné de succès. En effet, 140 golfeurs ont pris part à cette 9e édition qui a permis d’amasser 100 000 $. La Fondation a également à cœur d’initier de nouveaux partenariats profitables à sa cause. C’est dans cette perspective qu’elle a été associée à la plus importante activité de financement au profit de la santé mentale à ce jour au Québec : le Bal des lumières. Ce partenariat, notamment soutenu par Bell, associe trois grandes fondations : la Fondation des maladies mentales, la Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal et la Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas. Le 20 mars dernier, plus de 800 invités ont ainsi contribué à amasser 1,1 million de dollars répartis entre les trois fondations. Grâce à ses nombreuses activités et aux revenus générés par la campagne majeure de financement, la Fondation a pu ainsi effectuer un don de 810 000 $ à l’Institut. Cette belle performance résulte assurément de l’engagement et du travail soutenu accompli par les membres du conseil d’administration et du soutien de l’équipe de la Fondation. Il découle

également de la contribution de nos généreux donateurs et du soutien de leurs nombreux bénévoles.

L’ÉQUILIBRE BUDGÉTAIRE Encore une fois cette année, nous avons terminé l’exercice financier en équilibre budgétaire. Toutefois, nous avons dû puiser dans notre avoir propre pour atteindre cet équilibre.

7 760 593 $ 183 818 197 $

Charges

Masse salariale

Autres dépenses

116 390 995 $ 65 479 848 $

181 870 843 $

Excédent

1 947 354 $

Contribution aux projets autofinanciés et utilisation de l’avoir propre

1 947 354 $

COLLOQUES ET JOURNÉES SCIENTIFIQUES

PUBLICS

GESTION

En plus d’assurer la mission universitaire de l’Institut, le comité des partenaires doit définir la nature et la portée des partenariats, concrétiser ces derniers, identifier le pôle pédopsychiatrique, développer au moins trois nouvelles pratiques de pointe, démontrer l’intégration des activités d’évaluation et innover sur le plan clinique. De concert avec les directeurs généraux, il a notamment défini son mandat et les principes directeurs du partenariat, a signifié son ouverture à d’autres partenaires, a réfléchi sur les projets multicentres actuels et potentiels ainsi que sur les critères de choix des projets menés en partenariat, a convenu d’organiser une journée d’étude sur le partenariat, s’est entendu sur une définition des pratiques de pointe, a prévu le développement des tables réseau, etc.

FONDS D’EXPLOITATION

ÉVÉNEMENTS

LA

En moins d’un an, nos six partenaires initiaux, l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, l’Institut Philippe-Pinel de Montréal, l’Hôpital Rivière-des-Prairies et le CHU Sainte-Justine, auxquels s’est récemment joint l’Institut de cardiologie de Montréal, ont mis sur pied la Table des directeurs généraux ainsi que le comité des partenaires, rassemblant les chefs des départements de psychiatrie, avec le mandat d’évaluer l’état du partenariat et d’en assurer le développement.

RÉSULTATS DE L’EXERCICE FINANCIER

Résultats du fonds d’exploitation

Denise Fortin, directrice générale Francine Décary, présidente

LE PARTENARIAT DE L’INSTITUT UNIVERSITAIRE EN SANTÉ MENTALE

- $

Le 7 juin 2012, le Centre d’étude sur le trauma célébrait son cinquième anniversaire. Ce centre vise à développer les connaissances sur l’évaluation et le traitement de l’état de stress posttraumatique et à promouvoir les connaissances qui y sont liées. L’ équipe du centre a alors dévoilé sa plus récente édition du Traumag et présenté son tout nouveau site Web : plusqu1souvenir.ca. Le 27 septembre 2012, nous avons accueilli le Symposium scientifique annuel de l’Académie canadienne d’épidémiologie psychiatrique (Canadian Academy of Psychiatric Epidemiology). Cette initiative vise à regrouper et réunir les personnes qui partagent un intérêt pour l’épidémiologie psychiatrique au Canada.

CONCLUSION Les paragraphes précédents ne font que traduire trop brièvement le travail, l’énergie, la passion des équipes de professionnels, médecins, chercheurs, gestionnaires et employés administratifs et de soutien de l’Institut. Chaque jour, ils accomplissent ce qu’hier, nous croyions impossible. Ils permettent à des gens qui auraient été autrefois condamnés, un retour rapide à leur pleine citoyenneté. S’il n’y avait qu’une chose à ajouter, à titre de conclusion, ce serait de témoigner de notre fierté et de notre reconnaissance immense d’appartenir à une organisation comme celle-ci.

Denise Fortin, directrice générale Francine Décary, présidente

Également dans le cadre de la Semaine de la santé mentale, se tenait le 23 avril 2012 la conférence « Stress post-traumatique : réparer l’irréparable ? » Cette conférence a présenté un portrait réaliste des enjeux auxquels font face les militaires qui sont et ont été déployés en mission.

Le 24 janvier 2013, le Centre d’études sur les troubles obsessionnels compulsifs et les tics procédait au lancement d’un livre traitant du trouble d’accumulation compulsive. L’ouvrage, qui est conçu comme un guide clinique pratique, s’inspire des données probantes actuelles issues de la recherche clinique.

LES CONFÉRENCES DE VULGARISATION SCIENTIFIQUE FERNAND-SEGUIN Inspirées de l’œuvre du grand vulgarisateur Fernand Seguin, l’Institut est fier d’offrir à sa communauté des conférences permettant de mieux comprendre les enjeux de la santé mentale.

Fernand Seguin Dans le cadre de la Semaine de la santé mentale, du 7 au 13 mai 2012, l’Institut a organisé un concours photos sur le thème « Chambre noire, lumière sur la santé mentale ». Ce concours, ouvert à tous les photographes amateurs ou professionnels, s’est révélé un franc succès, plus de 70 personnes ayant soumis une photo. Près d’un an plus tard, du 16 janvier au 29 mars, le Centre hospitalier Le Vinatier, à Lyon en France, présentait cette même exposition.

Le 28 novembre 2012, l’Institut accueillait la 6e « Journée de partenariat » organisée par le Comité de recherche de la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal sur le thème «Gérer l’innovation en période de mouvance».

Le 11 avril 2013, nous avons accueilli Luc Vigneault, pair aidant, et Marie-Luce Quintal, psychiatre, ainsi que leurs collègues de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec, pour le lancement du livre « Je suis une personne, pas une maladie! ».

LE DÉFI DES IMMOBILISATIONS Avec des infrastructures dont certaines sont centenaires, l’aménagement et l’entretien de nos installations posent des défis importants. Aussi, nous devons veiller à ce que nos ressources techniques soutiennent adéquatement nos activités cliniques, d’enseignement, de recherche et d’évaluation. C’est dans cette perspective que nous avons entrepris une démarche visant à nous doter, à l’automne 2012, d’un plan directeur clinique et immobilier. Ce plan aborde tant les interventions essentielles requises à l’égard du maintien des actifs (vétusté des installations) que celles nécessaires pour répondre adéquatement à notre mission. Pour procéder à sa mise en œuvre, essentielle à la poursuite de nos activités, nous devrons toutefois compter sur l’appui de l’Agence de la Santé et des Services sociaux, de même que sur celui du ministère.

site a permis aux ergothérapeutes de recevoir une formation sur un système d’analyse de tâche valide et fidèle qui mesure l’impact des déficits cognitifs sur l’accomplissement des tâches quotidiennes.

Le 5 octobre 2012, en grande primeur, trois applications mobiles développées au centre de recherche, en collaboration avec l’École de technologie supérieure, ont été dévoilées lors de la journée « Quand la santé mentale devient mobile ». Grâce à l’aide financière de Bell Canada, des chercheurs ont conçu trois applications mobiles afin d’assister les patients dans leur traitement et leur rétablissement, une première au Québec sur le développement et l’utilisation de nouvelles technologies mobiles en santé mentale.

C’est sous le thème « Le plaisir de la découverte  », que se sont réunis les chercheurs et étudiants du centre de recherche, le 10 mai 2012, à l’occasion de leur journée annuelle de la recherche.

Le 9 octobre 2012, s’est tenu, à l’intention du grand public et des professionnels de la santé, la première édition des « Rendez-vous de la santé mentale  », dans le cadre de la Journée mondiale de la santé mentale. Les participants à cette journée ont participé à de nombreuses activités sur la question des préjugés et de la discrimination à l’égard des personnes vivant avec un problème de santé mentale. En soirée, Dre Marie-Ève Cotton, psychiatre au Programme des troubles psychotiques, a clôturé la journée avec une conférence sur la représentation de la santé mentale au cinéma.

Le 31 mai 2012, s’est tenue une journée d’échanges sur les technologies et la santé mentale. Cet événement visait notamment à développer un créneau spécifique de recherche et de développement dans les technologies en santé mentale, dans le cadre d’un partenariat avec l’École de technologie supérieure.

Du 19 au 29 novembre 2013, l’Institut accueillait deux ergothérapeutes de renommée internationale, Christine Chapparo et Judy Ranka de l’Université de Sydney en Australie. Fruit d’une collaboration entre les services d’ergothérapie de notre établissement, du CHUM et le programme d’ergothérapie de l’Université de Montréal, cette vi-

Le 15 novembre 2012, une centaine de personnes participaient à la conférence tenue sous le thème «Toxique : le cerveau des jeunes et les drogues». Cette soirée a permis d’aborder la dépendance à l’alcool et aux drogues et leurs effets psychiatriques. Le 27 mars 2013, s’est tenue une conférence sur le stress post-traumatique. Cette conférence, qui aura réuni plus de 70 personnes, a notamment permis de distinguer les effets des évènements traumatiques pouvant survenir à tout âge.

LES CONFÉRENCES SUR L’APPROCHE COLLABORATIVE Ces conférences visent le partenariat entre la recherche, la clinique, l’enseignement, les utilisateurs de services et leurs proches. Le jeudi 15 novembre 2012, 80 personnes ont participé à la conférence « Apprendre à se rapprocher sans agressivité ». Cette conférence a abordé le soutien nécessaire à accorder aux proches lorsque qu’ils sont confrontés à des comportements agressifs. Le 4 avril 2013, une seconde conférence sur l’approche collaborative a porté sur la participation citoyenne des utilisateurs de services. Cette conférence a permis de soulever les enjeux touchant à la participation de la personne utilisatrice de services au développement de projets cliniques, de recherche et d’enseignement au sein de notre Institut et contribuer à l’avancement des connaissances à l’égard du savoir expérientiel.


Notre mission

La poursuite de

Dans le domaine de la santé mentale, notre Institut fait figure de référence. En effet, depuis de nombreuses années, notre établissement contribue au développement des connaissances par la pratique clinique, la recherche et l’évaluation. Il favorise également

d’accès aux services spécialisés. Ce guide en ligne, qui s’adresse aux omnipraticiens et aux équipes de santé mentale des centres de santé et de services sociaux, facilite l’accès à un niveau de service adapté dans les meilleurs délais aux personnes en attente de soins. Le développement du rôle de médecin spécialiste répondant en santé mentale, qui agit comme interlocuteur privilégié des intervenants de première ligne qui ont besoin de l’avis d’un spécialiste, découle de la collaboration entre notre Institut et les Centres de santé et de services sociaux de St-Léonard et St-Michel, Lucille-Teasdale et de la Pointe-de-l’Île. Ainsi, sept médecins spécialistes répondants en san-

« La Fondation a encore une fois largement contribué à la réalisation de la mission de l’Institut » té mentale de l’Institut ont été déployés dans les équipes de santé mentale des CSSS de l’Est de Montréal, puis, progressivement, dans des cliniques médicales, des groupes de médecine familiale et autres polycliniques.

le transfert de l’expertise grâce à ses activités d’enseignement. Notre désignation, à titre d’institut universitaire, est venue confirmer ce rôle particulier que nous jouons au plan des services, de l’enseignement, de la recherche et de l’évaluation.

Les liens avec nos partenaires de la première ligne En février dernier, nous avons mis en ligne un nouveau site interactif à l’égard des mécanismes

Notre Institut s’est également engagé dans une démarche visant à diriger certains de ses usagers vers des ressources d’hébergement adaptées à leur condition, notamment en CHSLD. Il s’agit de personnes dont la condition psychiatrique est stabilisée, qui sont déjà suivies par des omnipraticiens, mais qui ne peuvent vivre en appartement ou en ressource d’hébergement, notamment à cause de leur condition de santé (maladie physique due à l’âge). Une première cohorte de ces personnes a déjà été dirigée vers un hébergement adapté à leur condition et cela devrait se poursuivre au cours de la prochaine année. Des discussions sont en cours avec l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal pour développer, à partir des ressources ainsi dégagées, nos services spécialisés et surspécialisés.

L’enseignement Notre établissement a encore joué un rôle majeur dans la formation des intervenants de demain. En effet, nous avons accueilli près

de 600 stagiaires, de 56 maisons d’enseignement différentes, représentant 150 000 heures de stage. La Direction de l’enseignement de l’Institut organise plusieurs activités destinées aux professionnels, gestionnaires et stagiaires et accessibles par visioconférence. En réponse aux besoins des organismes communautaires et des CSSS de l’Est de Montréal, une série de formations a été élaborée à l’intention des intervenants des équipes de santé mentale et des omnipraticiens. Ces formations magistrales ou basées sur des cas cliniques visent d’une part à outiller les participants dans l’intervention auprès des individus atteints de troubles psychiatriques et à créer des ponts entre les différents acteurs œuvrant auprès de la clientèle. Plusieurs formations sur mesure ont aussi été développées par les équipes multidisciplinaires des programmes.

La recherche Après quatre ans de consultation, conception et planification, le projet de la Banque Signature de données médicales, psychosociales et de matériel biologique humain est maintenant bien réel. En effet, en novembre dernier, l’équipe a recruté le tout premier participant à l’urgence de l’Institut. La Banque Signature n’aurait pu voir le jour sans l’inestimable contribution d’un grand nombre de personnes et de la collaboration de l’ensemble des directions, services et unités de soins.

L’évaluation Afin de favoriser le développement de notre rôle à l’égard de l’évaluation, nous nous sommes dotés d’une équipe dédiée à cette fonction : l’Unité d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé mentale. Dans la perspective de la promotion de l’excellence clinique, cette unité évaluera les avantages de l’implantation d’une technologie ou d’une nouvelle pratique afin de soutenir la prise de décisions à la direction générale. Un comité d’orientation a été institué et déjà certains travaux d’évaluation ont été entrepris. Nous avons également entrepris une démarche globale d’évaluation de la satisfaction de la clientèle par le biais d’un envoi de questionnaires par la poste. Plus de 6 231 utilisateurs de services ont été sollicités dont 1 974 ont rempli le questionnaire. Cette démarche révélait un taux de satisfaction général de 85 % chez la clientèle hospitalisée, de 94 % chez celle suivie en clinique externe et de 91 % pour les personnes qui demeurent dans nos ressources résidentielles. L’analyse approfondie des résultats obtenus permettra d’identifier certaines pistes d’amélioration.

L’expression De la pleine Le

citoyen- partenariat neté

Depuis quelques années déjà, l’Institut voit à la promotion de la pleine citoyenneté des personnes qui font appel à ses services. Voilà pourquoi nous avons accepté avec fierté que le siège social du Mouvement international citoyenneté et santé mentale soit situé à l’Institut. Cet organisme, qui associe actuellement des représentants de la France, de la Belgique, des États-Unis, du Bénin, du Canada, de l’Italie, de la Suisse et de la Mauritanie, offre un lieu d’échange international autour de la psychiatrie citoyenne, du rétablissement et de la pleine citoyenneté. Le 30 octobre dernier, des représentants du Mouvement ont d’ailleurs été accueillis à l’Hôtel de Ville. La Ville de Montréal est particulièrement fière d’accueillir à Montréal un organisme qui jouera un rôle essentiel à l’égard de l’innovation dans le domaine de l’inclusion sociale des personnes qui présentent un problème de santé mentale.

La lutte aux préjugés en santé mentale Les projets de lutte aux préjugés de l’Institut ont encore une fois été primés en cours d’année. En effet, le 13 septembre dernier, le réalisateur Alexandre Hamel (Clé 56) a remporté, dans le cadre du gala hors d’ondes, un prix Gémeaux pour sa série documentaire télé Maisons de fous, filmée à l’été et l’automne 2010 et diffusée pour la première fois à l’automne 2011 sur les ondes de TV5. Cette série met en vedette des usagers et des professionnels de nos ressources résidentielles.

2013

Revenus

Financement public

Usagers

Autres (ventes de services, recouvrements, etc.)

162 862 612 $ 13 194 992 $

Projets d’optimisation

La contribution de la Fondation

Notre établissement a répondu à l’appel de projet fait par l’Agence de Montréal pour un soutien financier afin de réaliser des projets d’optimisation. Sur les 23 projets retenus par l’Agence, l’Institut est associé à huit projets avec des partenaires et est maître d’œuvre d’un projet (projet de fiabilisation des données clinico-administratives).

La Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal a encore une fois largement contribué à la réalisation de la mission de l’Institut. En effet, grâce à la générosité de ses nombreux donateurs, la Fondation a amélioré le quotidien des personnes utilisatrices de services et soutenu la recherche de pointe en santé mentale.

Changements à la structure organisationnelle L’organigramme, quant à lui, a été révisé en octobre 2012. Cette révision a permis de définir et départager les rôles et fonctions d’une Direction des affaires médicales et cliniques et d’une Direction du développement des pratiques professionnelles, cette dernière regroupant la Direction des soins infirmiers et la Direction des services multidisciplinaires. Ce changement permettra de développer le rayonnement de nos pratiques de pointe axées sur la poursuite de l’excellence. C’est le Dr J. André Luyet qui a été nommé directeur des affaires médicales et cliniques. Il assumera ainsi le rôle d’autorité clinique et coordonnera les activités médicales pour l’ensemble de l’organisation. Frédéric Doutrelepont, pour sa part, a été nommé directeur des services multidisciplinaires. Aussi, madame Céline Morin a été nommée directrice générale adjointe. Elle assume cette fonction en plus de ses responsabilités de directrice des services administratifs. Enfin, durant l’année, la Direction du soutien à l’intégration sociale a entrepris une réorganisation clinico-administrative. Rappelons qu’il y a deux ans, l’Institut a été désigné gestionnaire des ressources résidentielles en santé mentale par l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. Cette réorganisation, qui porte notamment sur une révision de la structure de postes cliniques et de l’encadrement, vise également à accentuer la collaboration avec nos partenaires, notamment à l’égard du centre de crise. Elle permettra enfin le rehaussement de notre expertise dans certains domaines, dont la psychiatrie légale, les troubles du comportement, les conduites addictives et la gérontopsychiatrie.

Le plaisir, la générosité et la reconnaissance étaient au rendez-vous, le 12 avril 2012, lors de la soirée-bénéfice qui a réuni plus de 400 invités et permis d’amasser plus de 155 000 $. Cet événement était fièrement coprésidé par Denis Berthiaume, premier vice-président et directeur général, Gestion du patrimoine et Assurance de personnes du Mouvement Desjardins, et Jean Guay, premier vice-président, Ventes et Marketing chez Standard Life. Fidel à sa tradition, l’Omnium de golf de la Fondation, qui se tenait au club de golf de Boucherville le 20 août 2012, a été couronné de succès. En effet, 140 golfeurs ont pris part à cette 9e édition qui a permis d’amasser 100 000 $. La Fondation a également à cœur d’initier de nouveaux partenariats profitables à sa cause. C’est dans cette perspective qu’elle a été associée à la plus importante activité de financement au profit de la santé mentale à ce jour au Québec : le Bal des lumières. Ce partenariat, notamment soutenu par Bell, associe trois grandes fondations : la Fondation des maladies mentales, la Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal et la Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas. Le 20 mars dernier, plus de 800 invités ont ainsi contribué à amasser 1,1 million de dollars répartis entre les trois fondations. Grâce à ses nombreuses activités et aux revenus générés par la campagne majeure de financement, la Fondation a pu ainsi effectuer un don de 810 000 $ à l’Institut. Cette belle performance résulte assurément de l’engagement et du travail soutenu accompli par les membres du conseil d’administration et du soutien de l’équipe de la Fondation. Il découle

également de la contribution de nos généreux donateurs et du soutien de leurs nombreux bénévoles.

L’équilibre budgétaire Encore une fois cette année, nous avons terminé l’exercice financier en équilibre budgétaire. Toutefois, nous avons dû puiser dans notre avoir propre pour atteindre cet équilibre.

7 760 593 $ 183 818 197 $

Charges

Masse salariale

Autres dépenses

116 390 995 $ 65 479 848 $

181 870 843 $

Excédent

1 947 354 $

Contribution aux projets autofinanciés et utilisation de l’avoir propre

1 947 354 $

colloques et journées scientifiques

publics

gestion

En plus d’assurer la mission universitaire de l’Institut, le comité des partenaires doit définir la nature et la portée des partenariats, concrétiser ces derniers, identifier le pôle pédopsychiatrique, développer au moins trois nouvelles pratiques de pointe, démontrer l’intégration des activités d’évaluation et innover sur le plan clinique. De concert avec les directeurs généraux, il a notamment défini son mandat et les principes directeurs du partenariat, a signifié son ouverture à d’autres partenaires, a réfléchi sur les projets multicentres actuels et potentiels ainsi que sur les critères de choix des projets menés en partenariat, a convenu d’organiser une journée d’étude sur le partenariat, s’est entendu sur une définition des pratiques de pointe, a prévu le développement des tables réseau, etc.

Fonds d’exploitation

ÉvÉnements

La

En moins d’un an, nos six partenaires initiaux, l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, l’Institut Philippe-Pinel de Montréal, l’Hôpital Rivière-des-Prairies et le CHU Sainte-Justine, auxquels s’est récemment joint l’Institut de cardiologie de Montréal, ont mis sur pied la Table des directeurs généraux des établissements du RUIS de l’Université de Montréal ainsi que le comité des partenaires, rassemblant les chefs des départements de psychiatrie, avec le mandat d’évaluer l’état du partenariat et d’en assurer le développement.

Résultats de l’exercice financier

Résultats du fonds d’exploitation

Denise Fortin, directrice générale Francine Décary, présidente

Le partenariat de l’Institut universitaire en santé mentale

- $

Le 7 juin 2012, le Centre d’étude sur le trauma célébrait son cinquième anniversaire. Ce centre vise à développer les connaissances sur l’évaluation et le traitement de l’état de stress posttraumatique et à promouvoir les connaissances qui y sont liées. L’ équipe du centre a alors dévoilé sa plus récente édition du Traumag et présenté son tout nouveau site Web : plusqu1souvenir.ca. Le 27 septembre 2012, nous avons accueilli le Symposium scientifique annuel de l’Académie canadienne d’épidémiologie psychiatrique (Canadian Academy of Psychiatric Epidemiology). Cette initiative vise à regrouper et réunir les personnes qui partagent un intérêt pour l’épidémiologie psychiatrique au Canada.

Conclusion Les paragraphes précédents ne font que traduire trop brièvement le travail, l’énergie, la passion des équipes de professionnels, médecins, chercheurs, gestionnaires et employés administratifs et de soutien de l’Institut. Chaque jour, ils accomplissent ce qu’hier, nous croyions impossible. Ils permettent à des gens qui auraient été autrefois condamnés, un retour rapide à leur pleine citoyenneté. S’il n’y avait qu’une chose à ajouter, à titre de conclusion, ce serait de témoigner de notre fierté et de notre reconnaissance immense d’appartenir à une organisation comme celle-ci.

Denise Fortin, directrice générale Francine Décary, présidente

Également dans le cadre de la Semaine de la santé mentale, se tenait le 23 avril 2012 la conférence « Stress post-traumatique : réparer l’irréparable ? » Cette conférence a présenté un portrait réaliste des enjeux auxquels font face les militaires qui sont et ont été déployés en mission.

Le 24 janvier 2013, le Centre d’études sur les troubles obsessionnels compulsifs et les tics procédait au lancement d’un livre traitant du trouble d’accumulation compulsive. L’ouvrage, qui est conçu comme un guide clinique pratique, s’inspire des données probantes actuelles issues de la recherche clinique.

Les conférences de vulgarisation scientifique Fernand-Seguin Inspirées de l’œuvre du grand vulgarisateur Fernand Seguin, l’Institut est fier d’offrir à sa communauté des conférences permettant de mieux comprendre les enjeux de la santé mentale.

Fernand Seguin Dans le cadre de la Semaine de la santé mentale, du 7 au 13 mai 2012, l’Institut a organisé un concours photos sur le thème « Chambre noire, lumière sur la santé mentale ». Ce concours, ouvert à tous les photographes amateurs ou professionnels, s’est révélé un franc succès, plus de 70 personnes ayant soumis une photo. Près d’un an plus tard, du 16 janvier au 29 mars, le Centre hospitalier Le Vinatier, à Lyon en France, présentait cette même exposition.

Le 28 novembre 2012, l’Institut accueillait la 6e « Journée de partenariat » organisée par le Comité de recherche de la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal sur le thème «Gérer l’innovation en période de mouvance».

Le 11 avril 2013, nous avons accueilli Luc Vigneault, pair aidant, et Marie-Luce Quintal, psychiatre, ainsi que leurs collègues de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec, pour le lancement du livre « Je suis une personne, pas une maladie! ».

Le défi des immobilisations Avec des infrastructures dont certaines sont centenaires, l’aménagement et l’entretien de nos installations posent des défis importants. Aussi, nous devons veiller à ce que nos ressources techniques soutiennent adéquatement nos activités cliniques, d’enseignement, de recherche et d’évaluation. C’est dans cette perspective que nous avons entrepris une démarche visant à nous doter, à l’automne 2012, d’un plan directeur clinique et immobilier. Ce plan aborde tant les interventions essentielles requises à l’égard du maintien des actifs (vétusté des installations) que celles nécessaires pour répondre adéquatement à notre mission. Pour procéder à sa mise en œuvre, essentielle à la poursuite de nos activités, nous devrons toutefois compter sur l’appui de l’Agence de la Santé et des Services sociaux, de même que sur celui du ministère.

site a permis aux ergothérapeutes de recevoir une formation sur un système d’analyse de tâche valide et fidèle qui mesure l’impact des déficits cognitifs sur l’accomplissement des tâches quotidiennes.

Le 5 octobre 2012, en grande primeur, trois applications mobiles développées au centre de recherche, en collaboration avec l’École de technologie supérieure, ont été dévoilées lors de la journée « Quand la santé mentale devient mobile ». Grâce à l’aide financière de Bell Canada, des chercheurs ont conçu trois applications mobiles afin d’assister les patients dans leur traitement et leur rétablissement, une première au Québec sur le développement et l’utilisation de nouvelles technologies mobiles en santé mentale.

C’est sous le thème « Le plaisir de la découverte  », que se sont réunis les chercheurs et étudiants du centre de recherche, le 10 mai 2012, à l’occasion de leur journée annuelle de la recherche.

Le 9 octobre 2012, s’est tenu, à l’intention du grand public et des professionnels de la santé, la première édition des « Rendez-vous de la santé mentale  », dans le cadre de la Journée mondiale de la santé mentale. Les participants à cette journée ont participé à de nombreuses activités sur la question des préjugés et de la discrimination à l’égard des personnes vivant avec un problème de santé mentale. En soirée, Dre Marie-Ève Cotton, psychiatre au Programme des troubles psychotiques, a clôturé la journée avec une conférence sur la représentation de la santé mentale au cinéma.

Le 31 mai 2012, s’est tenue une journée d’échanges sur les technologies et la santé mentale. Cet événement visait notamment à développer un créneau spécifique de recherche et de développement dans les technologies en santé mentale, dans le cadre d’un partenariat avec l’École de technologie supérieure.

Du 19 au 29 novembre 2013, l’Institut accueillait deux ergothérapeutes de renommée internationale, Christine Chapparo et Judy Ranka de l’Université de Sydney en Australie. Fruit d’une collaboration entre les services d’ergothérapie de notre établissement, du CHUM et le programme d’ergothérapie de l’Université de Montréal, cette vi-

Le 15 novembre 2012, une centaine de personnes participaient à la conférence tenue sous le thème «Toxique : le cerveau des jeunes et les drogues». Cette soirée a permis d’aborder la dépendance à l’alcool et aux drogues et leurs effets psychiatriques. Le 27 mars 2013, s’est tenue une conférence sur le stress post-traumatique. Cette conférence, qui aura réuni plus de 70 personnes, a notamment permis de distinguer les effets des évènements traumatiques pouvant survenir à tout âge.

LES Conférences sur l’approche collaborative Ces conférences visent le partenariat entre la recherche, la clinique, l’enseignement, les utilisateurs de services et leurs proches. Le jeudi 15 novembre 2012, 80 personnes ont participé à la conférence « Apprendre à se rapprocher sans agressivité ». Cette conférence a abordé le soutien nécessaire à accorder aux proches lorsque qu’ils sont confrontés à des comportements agressifs. Le 4 avril 2013, une seconde conférence sur l’approche collaborative a porté sur la participation citoyenne des utilisateurs de services. Cette conférence a permis de soulever les enjeux touchant à la participation de la personne utilisatrice de services au développement de projets cliniques, de recherche et d’enseignement au sein de notre Institut et contribuer à l’avancement des connaissances à l’égard du savoir expérientiel.


Notre mission

La poursuite de

Dans le domaine de la santé mentale, notre Institut fait figure de référence. En effet, depuis de nombreuses années, notre établissement contribue au développement des connaissances par la pratique clinique, la recherche et l’évaluation. Il favorise également

d’accès aux services spécialisés. Ce guide en ligne, qui s’adresse aux omnipraticiens et aux équipes de santé mentale des centres de santé et de services sociaux, facilite l’accès à un niveau de service adapté dans les meilleurs délais aux personnes en attente de soins. Le développement du rôle de médecin spécialiste répondant en santé mentale, qui agit comme interlocuteur privilégié des intervenants de première ligne qui ont besoin de l’avis d’un spécialiste, découle de la collaboration entre notre Institut et les Centres de santé et de services sociaux de St-Léonard et St-Michel, Lucille-Teasdale et de la Pointe-de-l’Île. Ainsi, sept médecins spécialistes répondants en san-

« La Fondation a encore une fois largement contribué à la réalisation de la mission de l’Institut » té mentale de l’Institut ont été déployés dans les équipes de santé mentale des CSSS de l’Est de Montréal, puis, progressivement, dans des cliniques médicales, des groupes de médecine familiale et autres polycliniques.

le transfert de l’expertise grâce à ses activités d’enseignement. Notre désignation, à titre d’institut universitaire, est venue confirmer ce rôle particulier que nous jouons au plan des services, de l’enseignement, de la recherche et de l’évaluation.

Les liens avec nos partenaires de la première ligne En février dernier, nous avons mis en ligne un nouveau site interactif à l’égard des mécanismes

Notre Institut s’est également engagé dans une démarche visant à diriger certains de ses usagers vers des ressources d’hébergement adaptées à leur condition, notamment en CHSLD. Il s’agit de personnes dont la condition psychiatrique est stabilisée, qui sont déjà suivies par des omnipraticiens, mais qui ne peuvent vivre en appartement ou en ressource d’hébergement, notamment à cause de leur condition de santé (maladie physique due à l’âge). Une première cohorte de ces personnes a déjà été dirigée vers un hébergement adapté à leur condition et cela devrait se poursuivre au cours de la prochaine année. Des discussions sont en cours avec l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal pour développer, à partir des ressources ainsi dégagées, nos services spécialisés et surspécialisés.

L’enseignement Notre établissement a encore joué un rôle majeur dans la formation des intervenants de demain. En effet, nous avons accueilli près

de 600 stagiaires, de 56 maisons d’enseignement différentes, représentant 150 000 heures de stage. La Direction de l’enseignement de l’Institut organise plusieurs activités destinées aux professionnels, gestionnaires et stagiaires et accessibles par visioconférence. En réponse aux besoins des organismes communautaires et des CSSS de l’Est de Montréal, une série de formations a été élaborée à l’intention des intervenants des équipes de santé mentale et des omnipraticiens. Ces formations magistrales ou basées sur des cas cliniques visent d’une part à outiller les participants dans l’intervention auprès des individus atteints de troubles psychiatriques et à créer des ponts entre les différents acteurs œuvrant auprès de la clientèle. Plusieurs formations sur mesure ont aussi été développées par les équipes multidisciplinaires des programmes.

La recherche Après quatre ans de consultation, conception et planification, le projet de la Banque Signature de données médicales, psychosociales et de matériel biologique humain est maintenant bien réel. En effet, en novembre dernier, l’équipe a recruté le tout premier participant à l’urgence de l’Institut. La Banque Signature n’aurait pu voir le jour sans l’inestimable contribution d’un grand nombre de personnes et de la collaboration de l’ensemble des directions, services et unités de soins.

L’évaluation Afin de favoriser le développement de notre rôle à l’égard de l’évaluation, nous nous sommes dotés d’une équipe dédiée à cette fonction : l’Unité d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé mentale. Dans la perspective de la promotion de l’excellence clinique, cette unité évaluera les avantages de l’implantation d’une technologie ou d’une nouvelle pratique afin de soutenir la prise de décisions à la direction générale. Un comité d’orientation a été institué et déjà certains travaux d’évaluation ont été entrepris. Nous avons également entrepris une démarche globale d’évaluation de la satisfaction de la clientèle par le biais d’un envoi de questionnaires par la poste. Plus de 6 231 utilisateurs de services ont été sollicités dont 1 974 ont rempli le questionnaire. Cette démarche révélait un taux de satisfaction général de 85 % chez la clientèle hospitalisée, de 94 % chez celle suivie en clinique externe et de 91 % pour les personnes qui demeurent dans nos ressources résidentielles. L’analyse approfondie des résultats obtenus permettra d’identifier certaines pistes d’amélioration.

L’expression De la pleine Le

citoyen- partenariat neté

Depuis quelques années déjà, l’Institut voit à la promotion de la pleine citoyenneté des personnes qui font appel à ses services. Voilà pourquoi nous avons accepté avec fierté que le siège social du Mouvement international citoyenneté et santé mentale soit situé à l’Institut. Cet organisme, qui associe actuellement des représentants de la France, de la Belgique, des États-Unis, du Bénin, du Canada, de l’Italie, de la Suisse et de la Mauritanie, offre un lieu d’échange international autour de la psychiatrie citoyenne, du rétablissement et de la pleine citoyenneté. Le 30 octobre dernier, des représentants du Mouvement ont d’ailleurs été accueillis à l’Hôtel de Ville. La Ville de Montréal est particulièrement fière d’accueillir à Montréal un organisme qui jouera un rôle essentiel à l’égard de l’innovation dans le domaine de l’inclusion sociale des personnes qui présentent un problème de santé mentale.

La lutte aux préjugés en santé mentale Les projets de lutte aux préjugés de l’Institut ont encore une fois été primés en cours d’année. En effet, le 13 septembre dernier, le réalisateur Alexandre Hamel (Clé 56) a remporté, dans le cadre du gala hors d’ondes, un prix Gémeaux pour sa série documentaire télé Maisons de fous, filmée à l’été et l’automne 2010 et diffusée pour la première fois à l’automne 2011 sur les ondes de TV5. Cette série met en vedette des usagers et des professionnels de nos ressources résidentielles.

2013

Revenus

Financement public

Usagers

Autres (ventes de services, recouvrements, etc.)

162 862 612 $ 13 194 992 $

Projets d’optimisation

La contribution de la Fondation

Notre établissement a répondu à l’appel de projet fait par l’Agence de Montréal pour un soutien financier afin de réaliser des projets d’optimisation. Sur les 23 projets retenus par l’Agence, l’Institut est associé à huit projets avec des partenaires et est maître d’œuvre d’un projet (projet de fiabilisation des données clinico-administratives).

La Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal a encore une fois largement contribué à la réalisation de la mission de l’Institut. En effet, grâce à la générosité de ses nombreux donateurs, la Fondation a amélioré le quotidien des personnes utilisatrices de services et soutenu la recherche de pointe en santé mentale.

Changements à la structure organisationnelle L’organigramme, quant à lui, a été révisé en octobre 2012. Cette révision a permis de définir et départager les rôles et fonctions d’une Direction des affaires médicales et cliniques et d’une Direction du développement des pratiques professionnelles, cette dernière regroupant la Direction des soins infirmiers et la Direction des services multidisciplinaires. Ce changement permettra de développer le rayonnement de nos pratiques de pointe axées sur la poursuite de l’excellence. C’est le Dr J. André Luyet qui a été nommé directeur des affaires médicales et cliniques. Il assumera ainsi le rôle d’autorité clinique et coordonnera les activités médicales pour l’ensemble de l’organisation. Frédéric Doutrelepont, pour sa part, a été nommé directeur des services multidisciplinaires. Aussi, madame Céline Morin a été nommée directrice générale adjointe. Elle assume cette fonction en plus de ses responsabilités de directrice des services administratifs. Enfin, durant l’année, la Direction du soutien à l’intégration sociale a entrepris une réorganisation clinico-administrative. Rappelons qu’il y a deux ans, l’Institut a été désigné gestionnaire des ressources résidentielles en santé mentale par l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. Cette réorganisation, qui porte notamment sur une révision de la structure de postes cliniques et de l’encadrement, vise également à accentuer la collaboration avec nos partenaires, notamment à l’égard du centre de crise. Elle permettra enfin le rehaussement de notre expertise dans certains domaines, dont la psychiatrie légale, les troubles du comportement, les conduites addictives et la gérontopsychiatrie.

Le plaisir, la générosité et la reconnaissance étaient au rendez-vous, le 12 avril 2012, lors de la soirée-bénéfice qui a réuni plus de 400 invités et permis d’amasser plus de 155 000 $. Cet événement était fièrement coprésidé par Denis Berthiaume, premier vice-président et directeur général, Gestion du patrimoine et Assurance de personnes du Mouvement Desjardins, et Jean Guay, premier vice-président, Ventes et Marketing chez Standard Life. Fidel à sa tradition, l’Omnium de golf de la Fondation, qui se tenait au club de golf de Boucherville le 20 août 2012, a été couronné de succès. En effet, 140 golfeurs ont pris part à cette 9e édition qui a permis d’amasser 100 000 $. La Fondation a également à cœur d’initier de nouveaux partenariats profitables à sa cause. C’est dans cette perspective qu’elle a été associée à la plus importante activité de financement au profit de la santé mentale à ce jour au Québec : le Bal des lumières. Ce partenariat, notamment soutenu par Bell, associe trois grandes fondations : la Fondation des maladies mentales, la Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal et la Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas. Le 20 mars dernier, plus de 800 invités ont ainsi contribué à amasser 1,1 million de dollars répartis entre les trois fondations. Grâce à ses nombreuses activités et aux revenus générés par la campagne majeure de financement, la Fondation a pu ainsi effectuer un don de 810 000 $ à l’Institut. Cette belle performance résulte assurément de l’engagement et du travail soutenu accompli par les membres du conseil d’administration et du soutien de l’équipe de la Fondation. Il découle

également de la contribution de nos généreux donateurs et du soutien de leurs nombreux bénévoles.

L’équilibre budgétaire Encore une fois cette année, nous avons terminé l’exercice financier en équilibre budgétaire. Toutefois, nous avons dû puiser dans notre avoir propre pour atteindre cet équilibre.

7 760 593 $ 183 818 197 $

Charges

Masse salariale

Autres dépenses

116 390 995 $ 65 479 848 $

181 870 843 $

Excédent

1 947 354 $

Contribution aux projets autofinanciés et utilisation de l’avoir propre

1 947 354 $

colloques et journées scientifiques

publics

gestion

En plus d’assurer la mission universitaire de l’Institut, le comité des partenaires doit définir la nature et la portée des partenariats, concrétiser ces derniers, identifier le pôle pédopsychiatrique, développer au moins trois nouvelles pratiques de pointe, démontrer l’intégration des activités d’évaluation et innover sur le plan clinique. De concert avec les directeurs généraux, il a notamment défini son mandat et les principes directeurs du partenariat, a signifié son ouverture à d’autres partenaires, a réfléchi sur les projets multicentres actuels et potentiels ainsi que sur les critères de choix des projets menés en partenariat, a convenu d’organiser une journée d’étude sur le partenariat, s’est entendu sur une définition des pratiques de pointe, a prévu le développement des tables réseau, etc.

Fonds d’exploitation

ÉvÉnements

La

En moins d’un an, nos six partenaires initiaux, l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, l’Institut Philippe-Pinel de Montréal, l’Hôpital Rivière-des-Prairies et le CHU Sainte-Justine, auxquels s’est récemment joint l’Institut de cardiologie de Montréal, ont mis sur pied la Table des directeurs généraux des établissements du RUIS de l’Université de Montréal ainsi que le comité des partenaires, rassemblant les chefs des départements de psychiatrie, avec le mandat d’évaluer l’état du partenariat et d’en assurer le développement.

Résultats de l’exercice financier

Résultats du fonds d’exploitation

Denise Fortin, directrice générale Francine Décary, présidente

Le partenariat de l’Institut universitaire en santé mentale

- $

Le 7 juin 2012, le Centre d’étude sur le trauma célébrait son cinquième anniversaire. Ce centre vise à développer les connaissances sur l’évaluation et le traitement de l’état de stress posttraumatique et à promouvoir les connaissances qui y sont liées. L’ équipe du centre a alors dévoilé sa plus récente édition du Traumag et présenté son tout nouveau site Web : plusqu1souvenir.ca. Le 27 septembre 2012, nous avons accueilli le Symposium scientifique annuel de l’Académie canadienne d’épidémiologie psychiatrique (Canadian Academy of Psychiatric Epidemiology). Cette initiative vise à regrouper et réunir les personnes qui partagent un intérêt pour l’épidémiologie psychiatrique au Canada.

Conclusion Les paragraphes précédents ne font que traduire trop brièvement le travail, l’énergie, la passion des équipes de professionnels, médecins, chercheurs, gestionnaires et employés administratifs et de soutien de l’Institut. Chaque jour, ils accomplissent ce qu’hier, nous croyions impossible. Ils permettent à des gens qui auraient été autrefois condamnés, un retour rapide à leur pleine citoyenneté. S’il n’y avait qu’une chose à ajouter, à titre de conclusion, ce serait de témoigner de notre fierté et de notre reconnaissance immense d’appartenir à une organisation comme celle-ci.

Denise Fortin, directrice générale Francine Décary, présidente

Également dans le cadre de la Semaine de la santé mentale, se tenait le 23 avril 2012 la conférence « Stress post-traumatique : réparer l’irréparable ? » Cette conférence a présenté un portrait réaliste des enjeux auxquels font face les militaires qui sont et ont été déployés en mission.

Le 24 janvier 2013, le Centre d’études sur les troubles obsessionnels compulsifs et les tics procédait au lancement d’un livre traitant du trouble d’accumulation compulsive. L’ouvrage, qui est conçu comme un guide clinique pratique, s’inspire des données probantes actuelles issues de la recherche clinique.

Les conférences de vulgarisation scientifique Fernand-Seguin Inspirées de l’œuvre du grand vulgarisateur Fernand Seguin, l’Institut est fier d’offrir à sa communauté des conférences permettant de mieux comprendre les enjeux de la santé mentale.

Fernand Seguin Dans le cadre de la Semaine de la santé mentale, du 7 au 13 mai 2012, l’Institut a organisé un concours photos sur le thème « Chambre noire, lumière sur la santé mentale ». Ce concours, ouvert à tous les photographes amateurs ou professionnels, s’est révélé un franc succès, plus de 70 personnes ayant soumis une photo. Près d’un an plus tard, du 16 janvier au 29 mars, le Centre hospitalier Le Vinatier, à Lyon en France, présentait cette même exposition.

Le 28 novembre 2012, l’Institut accueillait la 6e « Journée de partenariat » organisée par le Comité de recherche de la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal sur le thème «Gérer l’innovation en période de mouvance».

Le 11 avril 2013, nous avons accueilli Luc Vigneault, pair aidant, et Marie-Luce Quintal, psychiatre, ainsi que leurs collègues de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec, pour le lancement du livre « Je suis une personne, pas une maladie! ».

Le défi des immobilisations Avec des infrastructures dont certaines sont centenaires, l’aménagement et l’entretien de nos installations posent des défis importants. Aussi, nous devons veiller à ce que nos ressources techniques soutiennent adéquatement nos activités cliniques, d’enseignement, de recherche et d’évaluation. C’est dans cette perspective que nous avons entrepris une démarche visant à nous doter, à l’automne 2012, d’un plan directeur clinique et immobilier. Ce plan aborde tant les interventions essentielles requises à l’égard du maintien des actifs (vétusté des installations) que celles nécessaires pour répondre adéquatement à notre mission. Pour procéder à sa mise en œuvre, essentielle à la poursuite de nos activités, nous devrons toutefois compter sur l’appui de l’Agence de la Santé et des Services sociaux, de même que sur celui du ministère.

site a permis aux ergothérapeutes de recevoir une formation sur un système d’analyse de tâche valide et fidèle qui mesure l’impact des déficits cognitifs sur l’accomplissement des tâches quotidiennes.

Le 5 octobre 2012, en grande primeur, trois applications mobiles développées au centre de recherche, en collaboration avec l’École de technologie supérieure, ont été dévoilées lors de la journée « Quand la santé mentale devient mobile ». Grâce à l’aide financière de Bell Canada, des chercheurs ont conçu trois applications mobiles afin d’assister les patients dans leur traitement et leur rétablissement, une première au Québec sur le développement et l’utilisation de nouvelles technologies mobiles en santé mentale.

C’est sous le thème « Le plaisir de la découverte  », que se sont réunis les chercheurs et étudiants du centre de recherche, le 10 mai 2012, à l’occasion de leur journée annuelle de la recherche.

Le 9 octobre 2012, s’est tenu, à l’intention du grand public et des professionnels de la santé, la première édition des « Rendez-vous de la santé mentale  », dans le cadre de la Journée mondiale de la santé mentale. Les participants à cette journée ont participé à de nombreuses activités sur la question des préjugés et de la discrimination à l’égard des personnes vivant avec un problème de santé mentale. En soirée, Dre Marie-Ève Cotton, psychiatre au Programme des troubles psychotiques, a clôturé la journée avec une conférence sur la représentation de la santé mentale au cinéma.

Le 31 mai 2012, s’est tenue une journée d’échanges sur les technologies et la santé mentale. Cet événement visait notamment à développer un créneau spécifique de recherche et de développement dans les technologies en santé mentale, dans le cadre d’un partenariat avec l’École de technologie supérieure.

Du 19 au 29 novembre 2013, l’Institut accueillait deux ergothérapeutes de renommée internationale, Christine Chapparo et Judy Ranka de l’Université de Sydney en Australie. Fruit d’une collaboration entre les services d’ergothérapie de notre établissement, du CHUM et le programme d’ergothérapie de l’Université de Montréal, cette vi-

Le 15 novembre 2012, une centaine de personnes participaient à la conférence tenue sous le thème «Toxique : le cerveau des jeunes et les drogues». Cette soirée a permis d’aborder la dépendance à l’alcool et aux drogues et leurs effets psychiatriques. Le 27 mars 2013, s’est tenue une conférence sur le stress post-traumatique. Cette conférence, qui aura réuni plus de 70 personnes, a notamment permis de distinguer les effets des évènements traumatiques pouvant survenir à tout âge.

LES Conférences sur l’approche collaborative Ces conférences visent le partenariat entre la recherche, la clinique, l’enseignement, les utilisateurs de services et leurs proches. Le jeudi 15 novembre 2012, 80 personnes ont participé à la conférence « Apprendre à se rapprocher sans agressivité ». Cette conférence a abordé le soutien nécessaire à accorder aux proches lorsque qu’ils sont confrontés à des comportements agressifs. Le 4 avril 2013, une seconde conférence sur l’approche collaborative a porté sur la participation citoyenne des utilisateurs de services. Cette conférence a permis de soulever les enjeux touchant à la participation de la personne utilisatrice de services au développement de projets cliniques, de recherche et d’enseignement au sein de notre Institut et contribuer à l’avancement des connaissances à l’égard du savoir expérientiel.


Notre mission

2012-201

Rapport annuel

L’Institut universitaire en santé mentale de Montréal voit au mieux-être des personnes, en offrant les

Le renouvellement

meilleurs soins et services spécialisés et surspécialisés en santé mentale, en contribuant à repousser les limites de la maladie par la recherche et l’évaluation des modes d’intervention, en formant les intervenants par l’enseignement et en diffusant les savoirs, en collaboration avec ses partenaires.

Notre vision À l’issue de sa récente démarche de planification stratégique, l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal s’est doté d’une nouvelle vision reproduite ici. Chef de file dans le développement et la diffusion de pratiques de pointe, l’Institut partage avec ses partenaires et la communauté une vision clinique de l’organisation des services en santé mentale centrée sur la pleine citoyenneté et il est reconnu pour son leadership et son soutien dans la mise en place de modèles cliniques novateurs favorables à cette vision.

À bien des égards, l’année 2012-2013 aura été marquée par le renouvellement. Renouvellement à la direction, suite à la nomination d’une nouvelle directrice générale. Renouvellement découlant également de l’élection d’un nouveau conseil d’administration, en début d’année 2012. Avec l’obtention récente du statut d’institut universitaire en santé mentale, il devenait donc indiqué d’entreprendre un exercice de planification stratégique.

Pour rendre les services conformément à sa mission, notre établissement peut compter sur 2 220 employés et 101 médecins et dentistes.

La démarche visant à se doter du plan stratégique 2013-2016 a associé plus de 200 personnes tant à l’interne qu’auprès de nos nombreux partenaires. Au terme de l’exercice, nous avons formulé un nouvel énoncé de vision de même que cinq orientations stratégiques.

Maintenant, c’est l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal À l’automne 2011, le ministère de la Santé et des Services sociaux nous accordait le statut d’institut universitaire en santé mentale. Afin de témoigner de notre nouveau statut, nous avons procédé à un changement de nom pour devenir l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.

Depuis quelques années déjà, l’Institut voit à la promotion de la pleine citoyenneté des personnes qui font appel à ses services.

L’Institut offre un milieu de travail de choix, performant, mobilisant, sécuritaire et cohérent avec son projet clinique. Il est reconnu comme un centre d’excellence où les pratiques cliniques sont valorisées et soutenues par ses activités de recherche, d’évaluation des technologies et des modes d’intervention et d’enseignement. L’Institut est aussi à l’avant-plan de la sensibi­ lisation des acteurs politiques et socioéconomiques à l’action sociale et à la lutte à la stigmatisation.

Prix et distinctions

« Maintenant, c’est l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal »

Le 24 avril 2012, l’équipe des communications de l’Institut s’est vue décerner, pour une deuxième année consécutive, le Prix de la communication de l’Association québécoise des établissements de santé et de services sociaux. Ce prix lui a été attribué pour les projets de série télé Maisons de fous (produite par Pixcom et diffusée sur TV5) et la websérie Foliewood réalisés par Alexandre Hamel. À l’occasion du Salon des ressources en santé mentale, les 24 et 25 avril 2012, un hommage a été rendu à Jean Lepage, adjoint à la direction générale – communications, pour sa contribution, pendant près de 10 ans, à la Table de concertation en santé mentale de l’Est et son engagement à l’égard de la lutte aux préjugés. Karim Benkirane, biochimiste clinique consultant et chargé d’enseignement clinique au Département de biochimie de l’Université de Montréal, a obtenu le 25 juin 2012 un prix d’excellence en enseignement. Il s’agit du plus haut prix décerné par cette institution pour des accomplissements en enseignement. Le 29 juin 2012, Francine Décary, présidente du conseil d’administration de l’Institut, a été nommée Officier de l’Ordre du Canada « pour son apport au domaine de l’hématologie en tant que chercheuse, professeure et gestionnaire ». Marie-Ève Koué, doctorante en biochimie au centre de recherche et à l’Université de Montréal, a vu ses travaux sur le rôle de la sérotonine dans la régulation des cellules immunitaires récompensés à trois occasions au courant des derniers mois. D’abord, en mai 2012, elle a reçu le prix de la meilleure présentation au colloque sur Les faces cachées de la sérotonine au congrès annuel de l’ACFAS. Puis, en juin, le prix de la meilleure présentation à la Journée annuelle de la recherche du Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Enfin, le Travel Award de la National Institute on Drug Abuse qui lui a permis de participer au Serotonin Club Meeting à Montpellier au début du mois de juillet. Le 13 septembre 2012, le réalisateur Alexandre Hamel a remporté, dans le cadre du gala hors d’ondes, le prix Gémeaux de la Meilleure réalisation - affaires publiques, série documentaire, pour sa série télé Maisons de fous. Ce documentaire, produit par Pixcom, met en vedette des résidents et des professionnels de nos ressources dans la communauté. En octobre 2012, le Conseil québécois en développement professionnel continu des médecins a remis son Prix de l’innovation

« Il devenait indiqué d’entreprendre un exercice de planifi­ cation stratégique. »

pédagogique en développement professionnel continu au Dre Jocelyne Cournoyer pour sa contribution à un programme de formation sur les troubles psychotiques à l’intention des équipes de 1re ligne. Le 8 novembre 2012, le Salon des meilleures pratiques d’affaires du Mouvement québécois de la qualité acceptait la proposition de l’Institut visant à présenter son projet de suivi systématique de la clientèle en ambulatoire. Seulement deux établissements de santé, dont le nôtre, faisaient partie des exposants. À l’occasion du Rendez-vous du Savoir, qui s’est tenu au Palais des congrès de Montréal les 14 et 15 novembre 2012, MarieFrance Marin a été honorée dans le cadre du concours Ça mérite d’être reconnu ! L’excellence de ses travaux en sciences neurologiques, plus précisément ceux portant sur la modulation des souvenirs négatifs par les hormones de stress, a ainsi été soulignée. Dr Olivier Lipp, psychiatre au Programme des troubles psychotiques et chercheur, a reçu le 29 janvier 2013 le Prix Emmanuel Stip remis par le Département de psychiatrie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Ce prix récompense le travail d’un psychiatre clinicien qui a su, par son engagement, soutenir le développement de la recherche clinique.

L’ adaptation du programme Déstresse et progresse s’est méritée, le 28 février 2013, un prix prestigieux de la Ligue pour le bienêtre de l’enfant du Canada. Ce programme du Centre d’études sur le stress humain vise à réduire le stress chez les enfants lors de leur transition du primaire vers le secondaire. L’équipe de suivi intensif (PACT) du Programme des troubles psychotiques a été reconnue en tant qu’équipe école par le Centre national d’excellence en santé mentale. L’équipe de Suivi Intensif est ainsi officiellement reconnue pour la qualité des services et comme un modèle pour la formation des équipes à travers le Québec. Suite à une visite de nos installations et à l’analyse de notre dossier, nous avons obtenu le renouvellement de notre certification BOMA BESt (Visez-vert) niveau 3. BOMA BESt est un programme de certification environnementale d’avant-garde pour les immeubles commerciaux qui comprend notamment une certification à quatre niveaux. En janvier 2013, l’Institut a reçu la reconnaissance de niveau 1 du programme ICI ON RECYCLE!. Ce programme est conçu pour aider les organisations à atteindre les objectifs de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles, qui demande notamment aux établissements de recycler 70 % du papier, carton, plastique, verre et métal.

Félicitations à tous et toutes!

Pour consulter la version complète du rapport annuel, rendezvous à la section publications de notre site internet : IUSMM.CA

Conception graphique : Alibi Acapella | alibiacapella.com Rédaction et coordination : Service des communications ISBN 978-2-923984-01-8 © Institut universitaire en santé mentale de Montréal

Les orientations stratégiques Pour réaliser sa vision, l’institut a défini cinq orientations pour les trois prochaines années, soit :

Associer les partenaires dans la construction d’un Institut reconnu pour son leadership et son modèle de collaboration novateur.

Transformer nos services et nos pratiques cliniques et organisationnelles en harmonie avec notre vision clinique de pleine citoyenneté et en partenariat avec le patient et ses proches ainsi que les acteurs clés du réseau et de la communauté. Rayonner comme pôle universitaire où les fonctions de recherche, d’évaluation des tech-

RAPPORT ANNUEL 2012-2013

nologies et des modes d’intervention, d’enseignement et de promotion de la santé agissent en synergie entre elles et avec celle des soins et services.

Créer un environnement de travail où chacun est mobilisé par le projet clinique et engagé dans sa mise en œuvre. Consolider une culture d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité de nos pratiques cliniques et de gestion.


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