Sarah PITEAU - Architecte DE - Portfolio 2020 by Sarah

SARAH PITEAU ARCHITECTE DE

PORTFOLIO

Travaux selectionnÃ©s 2010 - 2019

SARAH PITEAU ARCHITECTE D.E. FORMATIONS ET DIPLÔMES .Juin 2014 : Obtention du Diplôme d’Etat d’Architecte (grade master), à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier. Mentionnée pour le prix des meilleurs PFE. sarah.piteau@outlook.com

.2007 - 2014 : Etudiante à l’ENSAM.

Avenue Alexandre Bertrand 21 1190 Forest, Bruxelles.

.Juin 2006 : Obtention du Baccalauréat Scientifique, au Lycée Georges Clémenceau à Montpellier

+33 (0)7.81.14.43.42

Mention Bien

N°SIREN : 841 638 281

EXPERIENCES

COMPETENCES Logiciels : Autocad •••• Vectorworks •••• Archicad •• Sketchup •••• Artlantis •••• Photoshop •••• Illustrator ••• Indesign ••• Langues : Français •••• Anglais •• Espagnol .••

.Mai 2019 - Décembre 2019 : Architecte dessinatrice projeteuse au sein de l’atelier d’architecture Emmanuel Nebout, à Montpellier. Permis de Construire + PRO d’un immeuble de logements abordables et sociaux avec surfaces d’activités et parking souterrain, à Montpellier, France. Concours de la salle polyvalente Georges Brassens à Sète, France .Aout 2018 - Avril 2019 : Architecte free-lance pour l’agence Traverses, à Montpellier. Aménagement de l’extension du cimetière de Grammont, avec création d’une conciergerie, promenade panoramique, lieu de receuillement et ossuaire, à Montpellier, France. Concours d’un nouveau groupe scolaire (maternelle + primaire) à Juvignac, France Concours d’un bâtiment universitaire, avec création d’un amphithéatre de 500 places, Nîmes, France.

.Janvier 2015 - Janvier 2018 : Architecte collaboratrice au sein de l’atelier d’architecture Composite, à Lausanne (Suisse). Aménagements d’espace public (ESQ concours, AVP, EXE), Logements privés individuels et collectifs (ESQ, APD, EXE), Equipements publics médico social et d’enseignement ( ESQ Concours) , Architecture d’intérieure (APD, EXE) . Dessin vectoriel, modélisation 3D, maquette. .Février - Juillet 2013 : Stage au sein de l’Atelier d’Architecture Emmanuel NEBOUT, à Montpellier. Réhabilitation d’un immeuble (ESQ), Concours pour des équipements universitaires, détails d’architecture d’interieure d’un multiplexe et d’un parking (EXE), Dessin vectoriel et modélisation 3D, visite de chantier. . Juillet 2013 : Workshop “Montpellier 2040” sous la direction de Bernardo Secchi et Paola Vigano. Etudes réalisées pour la mairie de Montpellier : esquisse d’aménagement urbain le long du Verdanson à Montpellier. Présentation sur support maquette et vidéo. .Janvier - Juin 2013 : Stage de sensibilisation à l’architecture en milieu scolaire avec le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de l’Hérault (CAUE 34), à Montpellier. Réalisation de cours et de travaux pratiques au sein d’une classe de 4ème du Collège Georges Brassens, à Lattes. Animation de l’oeuvre-jeu “Sous la Lune II” du sculpteur Miquel Navarro à la mairie de Montpellier.

DIVERS Voyages : Japon, Cambodge, Thaïlande, Indonésie, Etats-Unis, Suisse, Italie, Espagne, Portugal, Allemagne, Danemark, Angleterre. Hobbies : Danse classique, yoga. Bénévolats : Festival Métropolisme, Montpellier, France. Festival Bazr, Sète, France. Intérêts : Cinéma, Musique, Design, Beaux-Arts, Gastronomie.

SOMMAIRE

EQUIPEMENTS

p.3

LOGEMENTS

p.31

URBANISME PAYSAGE

p.41

SENSIBILSATION

p.53

ARCHITECTURE ET IMAGE p.61 1

EQUIPEMENTS UN, DEUX, TROIS,SOLEIL

p.4

Agence Traverses 2018

HOCHE 2

p.8

Agence Traverses 2018

TOTO

p.12

Atelier Composite 2017

ECLIPSE ARLESIENNE

p.18

ENSAM DiplÃ´me 2014

THE DOCK OF THE BAY

p.24

ENSAM 2012

BORDER LINE ENSAM 2010 3

p.30

UN, DEUX, TROIS, SOLEIL

Juvignac, France

CONCOURS D’UN NOUVEAU GROUPE SCOLAIRE ET D’UN TIERS LIEU - AGENCE TRAVERSES - 2018 Le projet se situe sur les hauteurs de la ville de Juvignac, dans la périphérie nord de la ville de Montpellier. Ce concours était une expérimentation pour la création d’un groupe scolaire écologique, performant energiquement, low-tech, et surtout utlisant les matériaux et l’artisanat local. Dans une ancienne pinède, cet espace était non seulement destiné à la construction d’un nouvel équipement public, mais il permet surtout de créer une liaison urbaine et paysagère entre la ville et la nature.

Crédit image : Traverses

En partie haute du site le projet vient se poser sur un plateau en belvédère. Il occupe la crète d’une petite colline qui offre des vues dégagées sur le paysage alentour peu urbanisé. L’idée est d’inscrire le projet dans ce qui fait la caractéristique de ce site de garrigue. De ce fait un maximum de végétation existante sera conservée. Le tiers-lieu partie la plus publique du programme s’aligne parallèlement à la route, faisant office de façade d’entrée tout en permettant la mise à distance de l’école. L’école, par contre se désaxe pour chercher une

orientation plus nord sud, afin d’optimiser son potentiel bioclimatique. Pensée comme un sanctuaire, l’école s’organise autours de deux cours (maternelle et primaire), bordées par les galeries amenant aux classes. Le projet se veut une architecture minérale très simple, dont la matière et la couleur font écho à la ville et aux teintes de ses pierres. Elle revisite les fondamentaux de l’architecture, la cour, le jardin, la galerie, le mur, l’ample cadence des percements qui jouent avec la lumière, les jalousies qui protègent et tamisent, les lanterneaux et leur éclairage diffus. 5

CrĂŠdit image : Traverses

HOCHE 2

Nîmes, France CONCOURS DU NOUVEAU BATIMENT SUR LE SITE UNIVERSITAIRE HOCHE À NIMES- AGENCE TRAVERSES - 2018 Sur les hauteurs de la ville de Nîmes, le site de Hoche, autrefois site militaire, est devenu aujourd’hui un nouveau pôle univesitaire. Le futur bâtiment Hoche 2 qui acceuillera les laboratoires de recherche de la faculté des sciences ainsi qu’un amphithéâtre de 500 places, vient s’implanter dans la continuité des anciens hospices réhabilités ou en cours de réhabilitation. La nouvelle construction se veut à la fois fonctionnelle tout en instaurant un dialogue bienveillant entre les époques et les architectures.

Crédit image : Traverses

A l’image des grands patios que l’on trouve dans les anciens hospices, la rue centrale se veut comme un espace de mise en relation. Mise en relation des architectures entre l’ancien et le nouveau, et mise en relation des usagers. Il s’agit en d’un espace de rencontre dans lequel on peut se rassembler avant et après le cours ou les conférences qui auront lieu dans l’amphithéâtre. Cette rue vivante se poursuit dans le nouveau bâtiment au sein d’un grand hall traversant qui s’ouvre sur 3 niveaux. Il vient créer l’articulation centrale entre les différents

locaux et fonctionnalités des lieux. Une analyse fine des anciens bâtiments et de leur réhabilitation a été faite afin de mettre en résonance les deux architectures. Le gabarit de l’extension dans son plan et sa coupe, ainsi que dans sa trame reprend sensiblement celui des anciens hospices. L’utilisation du béton clair, et de volets bois à persiennes fait écho à la pierre et aux menuiseries que l’on retrouve dans l’ancien. Quant au système de récupération des eaux pluviales, il reprend le système mise en oeuvre dans la réhabilitation. 9

CrĂŠdit image : Traverses

TOTO

Begnins, Vaud, Suisse

CONCOURS D’ÉTABLISSEMENT MEDICO-SOCIAL - ATELIER COMPOSITE - 2017

Sur les hauteurs du lac Léman, entre Lausanne et Genève, le nouvel établissement médico-social de Begnins s’inscrit dans la topographie en pente du terrain et tente de lier dans sa coupe le haut du bas, autant à l’échelle du village qu’à celle de l’institution ellemême, favorisant le désenclavement et le maintien de ses résidents dans un environnement social élargie.

Crédit image : composite

Le projet s’organise sous forme de deux unités de soins en duplex, de 32 chambres chacune, qui s’articulent autours d’un hall fédérateur. Véritable cœur de l’institution, il constitue un espace de rencontre et connecte l’espace d’entrée aux espaces communs en contrebas qui viennent s’ouvrir largement sur les espaces extérieurs dont ils sont la prolongation. Ce grand jardin ouvert qui se rapproche presque de l’espace public amorce la connexion avec le reste du village. Chaque unité de soins, s’organise

autour d’un séjour sur double hauteur éclairé zénithalement. Ce séjour centralise les espaces récréatifs et de services tout en conservant l’échelle d’une grande maison communautaire. Implanté dans un tissu résidentiel, le bâtiment y fait référence par la simplicité de ses façades minérales, dont l’ordonnancement se rapproche de celles d’un immeuble d’habitation. Les larges ouvertures des chambres, dotées d’un balcon à la française, renforcent le caractère résidentiel du bâtiment.

Plan du RDC supĂŠrieur 14

CrĂŠdit image : composite

ECLIPSE ARLÉSIENNE

Ateliers SNCF, Arles, France

PROJET DE FIN D’ÉTUDE - SEMESTRE 10 - ENSEIGNANT EMMANUEL NEBOUT - ENSAM - 2014 La photographie est l’outil d’une mise en images du monde; monde dont l’architecture fait partie. Dans cet exercice de conception de la nouvelle école nationale de photographie d’Arles, l’idée était de mettre en place un renversement du sujet : l’architecture n’est plus l’objet placé au centre de l’image, mais devient matière enveloppante qui nous met dans une situation particulière vis-à-vis du monde. L’architecture devient une machine à voir.

L’éclipse, c’est le monde sous une lumière différente. Peu à peu se met en place une nouvelle façon de regarder. L’éclipse, c’est un moment en suspens, on s’évade d’une notion de temporalité, d’une certaine réalité, laissant place à l’imaginaire. C’est sous cet angle que s’est envisagé le projet de la nouvelle école de photographie. Un bâtiment qui s’inscrit dans le contexte arlésien tout en venant le contraster pour mieux le révéler. Un lieu avec sa propre atmosphère, qui place le sujet dans un sentiment d’ailleurs.

Pris dans une enclave topographique entre le boulevard Victor Hugo et le Parc SNCF, l’édifice joue sur une gradation des altimétries et crée un niveau intermédiaire entre le sol du boulevard, et le sol de la voie ferrée. Cette idée de gradation se retrouve d’un point de vue programmatique accompagné d’une progression lumineuse. Les espaces recevant du public, dit “exposés” sont positionnés sur le boulevard et font le lien entre la ville et l’école. Puis on s’enfonce vers les espaces dit “intimes” dédiés à l’enseignement, les laboratoires photo sensibles à la lumière. 19

THE DOCK OF THE BAY

Eminonü, Istanbul, Turquie

PROJET D’AMÉNAGEMENT URBAIN ET D’ÉQUIPEMENT - SEMESTRE 8 - ENSEIGNANT PIERRE SOTO - ENSAM - 2012 Sur les berges de la Corne d’Or, regardant vers les mosquées de Süleymaniye et de Sainte Sophie, le projet d’un grand parc urbain connecteur ponctué d’infrastructures publiques vient revaloriser les rives de Galata.

Malgré leur charme pittoresque et leur position priviligiée pour les panoramas qu’elles offrent, les berges du quartier des metalliers ont été longtemps délaissées et on assiste aujourd’hui à un délabrement considérable de leur patrimoine architectural. Dans un premier temps le projet va tenter de reconnecter l’espace des berges avec le quartier de Galata au nord, Notamment par la réhabilitation des bâtiments les plus vétustes, ainsi que la mise en place de nouveaux logements. Dans un second temps, le projet est de rendre à ce quartier son rayonnement à l’échelle de la ville, avec l’aménagement d’un grand parc urbain s’inscrivant à une échelle élargie dans un parcours paysager le long de la berge, et wdans lequel viendra s’implanter la salle de concert.

Boîte

Percée

Cadre

Ecrin PLAN

RDC

Détramer

Souligner

PLAN R+1

BORDER LINE

La corniche, Sète, France PROJET D’ÉQUIPEMENT PUBLIC - SEMESTRE 5 - ENSEIGNANT PIERRE SOTO - ENSAM - 2010

Le long d’une promenade de bord de mer la base nautique se décline en triptique pour mieux embrasser le paysage. Le long de la plage de la Corniche à Sète, la nouvelle base nautique se déploie en trois constructions distinctes (vestaires et salles de cours / Administration et hangar / Guinguette) qui sont reliées entres elles par la mise en place d’un cheminement cyclable et pietonnier le long du bord de mer. Le nouvel espace public devient alors un point de rencontre et assure une fonction d’échange entre les trois composants bâtis. La base nautique se veut comme une main tendue vers la mer, dont la disposition rayonnante permet de créer des percées visuelles sur le panorama maritime.

Vestiaires et salle de cours

Hangar et Administration

Guinguette

LOGEMENTS

LES JARDINS DE LOUIS

p.36

Atelier Composite 2015-2018

MAISON WEISSBRODT

p.40

Atelier Composite 2015-2016 35

LES JARDINS DE LOUIS

Monthey, Valais, Suisse RÉALISATION DE 152 LOGEMENTS COLLECTIFS, PARKING SOUTERRAIN, SURFACES D’ACTIVITÉS - ATELIER COMPOSITE 2015 - 2018 Intégrant le plan de quartier de Coppet-Trollietta de la ville de Monthey, le projet des Jardins de Louis réunissant 152 logements locatifs, un parking souterrain, plus des surfaces d’activités, cherche à faire le lien entre le nouvel aménagement de l’avenue de la gare et le reste de la ville.

Crédit image : composite

Prenant le parti pris d’un ilôt ouvert, l’espace de connexion s’exprime comme une séquence identifiable pour l’usager au travers de cheminements fluides et continus. S’inspirant de l’histoire du site où vergers et jardins cotoyaient bâtiments industriels et ateliers d’artisans, la végétation se veut plus libre, et se démarque des carrés de gazon urbain par l’emploi d’un panaché d’essences plus de l’ordre de la prairie et des bas côtés. Les cheminements traités comme une topographie en béton viennent intégrer dans ce système les

differents éléments de mobilier urbain. Bien que l’ensemble bâti s’exprime d’une manière homogène dans l’emploi des matériaux, leurs volumétries répondent à des rapports urbains spécifiques. Le choix d’une implantation claire et rigide sur la périphérie du site assure la continuité en lien avec les contructions de l’avenue de la gare, alors que vers l’intérieur de l’ilôt cette géométrie vient s’assouplir et se détacher de cette orthogonalité lui assurant un caractère plus domestique.

CrĂŠdit image : composite

MAISON WEISSBROT

Monthey, Valais, Suisse

RÉALISATION D’UNE VILLA INDIVIDUELLE - ATELIER COMPOSITE - 2015-2016 Implantée sur l’un des dernier terrain de vignes des coteaux surplombant la ville de Monthey, la villa s’inspire de ce lieu et se dessine comme un bloc erratique au milieu des vignes.

Au-delà de sa référence formelle au rocher, la géométrie oblique de la maison génère des vues et un parcours en constant rapport avec son environnement extérieur proche ou lointain. Ses décrochements en coupe créent des porte-à-faux couvrant une terrasse ou l’entrée de la maison, et permettent l’aménagement de zones planes dans un site en pente. A l’intérieur, les agencements en châtaignier sont issus des essences locales. Accompagnant les circulations, ils constituent le fil rouge d’un parcours habité traversant l’ensemble de la maison. Les placages châtaigner utilisés et les agrégats des chapes rendus visibles par ponçage évoquent les caractéristiques végétales et minérales du lieu.

CrĂŠdit image : composite

URBANISME PAYSAGE

CIMETIÃ&#x2C6;RE DE GRAMMONT p.46 Agence Traverses 2018-2019

RUE DE LA PAVIA

p.50

Atelier Composite 2016

MOKSHA-PATAMU Atelier Composite 2015 45

p.52

CIMETIÈRE DE GRAMMONT

Montpellier, France AMENAGEMENT DE L’EXTENSION D’UN CIMETIÈRE AVEC CRÉATION D’UNE CONCIERGERIE, PROMENADE PANORAMIQUE, COLUMBARIUMS, OSSUAIRE ET LIEU DE RECUEILLEMENT - AGENCE TRAVERSES - 2018-2019 D’une superficie de 13,5 hectares l’extension du cimetière de Grammont qui accueillera 12000 places supplémentaires reparties entre caveaux, cavurnes et columbariums, cherche à mettre en valeur autant les qualités paysagères propre au site que celles des paysages environnants. Concue comme un parc paysager méditérranéen, les futurs visiteurs seront amenés à parcourir une diversité de tableaux évoluants au rythme des saisons.

Crédit image : Traverses

Implanté dans un amphithéâtre naturel, le projet se veut ancré dans dans sa topographie. Ainsi la nouvelle entrée du cimetière s’ouvre sur un large promontoire d’où découle la promenade panoramique. Cet accueil sous forme de belvédère permet un jeu de perspectives sur les coteaux environnant et le pic St-Loup, relief emblématique de l’arrière pays montpelliérain, tout en offrant une vue d’ensemble sur la canopée du futur “cimetière - jardin”. Les caveaux sont disposés à l’intérieur de carrés confessionnels entre lesquels émergent

des jardins interstitiels, ce complexe lui même englobé à l’intérieur d’îlots délimités par des noues paysagères. Cet agencement permet à la fois d’offrir à chacun un lieu d’inhumation en cohérence avec sa philosophie et sa religion tout en étant cohérent avec la démarche paysagère du projet. (biodiversité, gestion des eaux pluviales, vues et ambiances) Vu comme un grand jardin paysager, il ne s’agit pas seulement d’un lieu pour y enterrer les morts mais d’en faire un lieu apaisant propice au recueillement. 47

1ère phase : livraison Toussaint 2020, 4632 places en caveau, conciergerie, promenade panoramique, columbariums, jardins du souvenir, amphithéâtre de la mémoire et ossuaire 2ème phase : livraison 2025-2026, 1776 places en caveau 3ème phase : livraison 2031-2032, 4636 places en caveau

CrĂŠdit image : Traverses

RUE DE LA PAVIA

Montana-Village, Valais, Suisse

PROJET DE RÉAMÉNAGEMENT URBAIN - ATELIER COMPOSITE - 2015-2016 Niché au coeur des Alpes valaisannes, le projet d’aménagement de la rue de la Pavia constitue la première étape d’un projet de requalification et de piétonnisation du centre ancien de MontanaVillage. Par un travail de traitement des sols et d’éclairage le projet propose une mise en évidence et une valorisation de l’éxistant. L’espace public de Montana-Village s’est faconné au grè de constrcutions privées qui se sont organisées plus au moins arbitrairement dans un souci premier de commodité d’usage et d’adaptation au terrain. Il apparaissait alors toujours dans cette logique de commodité, une gradation dans le traitement des sols, du sol dur de la rue jusqu’au sol meuble des champs et jardins des pourtours du village. Le projet propose alors la mise en évidence de cette gradation avec le choix de la reconnaissance de trois zones : rue, venelles, jardins. Dans la rue, un enrobé incolore, mis en œuvre jusqu’en pied de façades, fait ressortir le grain des agrégats et évoque la terre battue d’autrefois. Les venelles sont quant à elles traitées avec un sol stabilisé qui affirme le caractère propre à cet intérieur du tissu bâti, constitué de bâtiments destinés originellement à l’exploitation agricole. Le nouvel éclairage public tient aussi compte du statut différent de la rue, éclairée par des mâts, et des venelles, éclairées ponctuellement par des luminaires de sol qui mettent en valeur la végatation et quelques façades des granges caractéristiques du lieu.

CrĂŠdit image : composite

MOKSHA-PATAMU

Savièse, Valais, Suisse

CONCOURS D’AMÉNAGEMENT URBAIN - ATELIER COMPOSITE - 2015 Afin de dynamiser le centre village, l’ancien terrain de foot de Savièse délocalisé se transforme en une nouvelle place du village sur laquelle, logements, activités, et parking souterrain doivent s’implanter. Le projet répond à la fois à l’échelle proche du quartier ainsi qu’à la volonté de créer un espace identitaire à plus grande échelle.

La densification du site s’organise dans une alternance de pleins et de vides le long d’un parcours piétonnier reliant la maison communale à l’école. Elle permet de créer un espace public continu à l’échelle de Savièse, s’intégrant toutefois, dans l’échelle plus directe du quartier. Sur le modèle de l’église et son cimetière, le nouvel espace public prend la forme d’une succession de plateaux connectés aux courbes naturelles du terrain. Quatre volumes batis accompagnent ces differentes

couches successives et générent l’articulation des vides. Les plateaux se franchissent au travers de differents aménagements urbains (place de jeux, gradins,espace vert...) qui sont autant d’éléments animant l’espace public et appropriables par les usagers. Les exigences programmatiques du projet induisent des volumétries plus importantes que la moyenne dans le village. La géométrie des bâtiments est cassée en élévation de manière à se rapprocher de l’echelle des constructions du village et se fondre dans la facade de Saviève. 53

SENSIBILISATION

SOUS LA LUNE II

p.58

CAUE 2013

PAVILLON Dâ&#x20AC;&#x2122;EXPOSITION p.60 CAUE - ENSAM 2013 57

SOUS LA LUNE II

Montpellier, France

STAGE DE SENSIBILISATION À L’ARCHITECTURE EN MILIEUX SCOLAIRE - CAUE 34 - MAISON DE L’ACHITECTURE DE L’HERAULT - OEUVRE JEU DE MIQUEL NAVARRO -2013 Déployée au sol sur une surface de 50 m2 l’oeuvre “Sous la lune II” de Miquel Navarro, est une ville imaginaire qu’on l’on peut lire de mille et une façons. L’artiste invite les enfants à créer et remodeler une ville rêvée à l’aide d’une multitude de pièces métalliques, faisant naître à chaque fois de nouveaux paysages urbains. Acceuillis par “la ville” de l’atelier précédent, les enfants sont dans sun premier temps invités à donner leurs impressions, et à s’interroger sur qu’est ce que la ville? S’ensuit alors la déconstruction méthodique de cette ancienne ville, où à la manière d’un inventaire les pièces sont classées par familles. L’enfant prend ainsi conscience des outils dont il dispose. Seul sept “totems” restent sur ce grand plateau libre, des éléments remarquables sortes de repères que les enfants pourront intégrer dans leur future construction. Après concertation les élèves séparés en plusieurs groupes débutent le chantier de leur quartier qui viendra s’articuler aux autres et ainsi former un tout : la ville. La relation qui se crée entre l’oeuvre et l’enfant l’amène à se positionner sur la ville et sur ce qui fait et fera la ville. Mais à travers ces regards d’enfants c’est surtout nous, adultes, qui sommes ammenés à nous interroger sur ce que pourrait être la ville de demain.

PAVILLON D’EXPOSITION

Lattes, France STAGE DE SENSIBILISATION À L’ARCHITECTURE EN MILIEUX SCOLAIRE - CAUE 34 - COLLEGE GEAORGE BRASSENS -2013 Sur une periode de 5 mois, les élèves d’une classe de 4ème sont devenus des architectes en herbe. Au travers d’un projet de réalisation en maquette d’un pavillon d’exposition, les adolescents ont abordé la relation entre oeuvre, espace et architecture.

L’enjeu était de pouvoir transmettre et d’intéresser un jeune public étranger pour la grande majorité au monde architectural. A travers ces petites architectures, il était ainsi possible de faire découvrir les fondamentaux de l’architecture et d’aborder les notions de lieu, d’implantation, de parcours, de composition, de forme, de matière, d’ambiance... tout en affirmant la dimension artistique de l’architecture. L’enceinte du collège comme site d’intervention, a permis quant à lui de les sensibiliser à leur environemment direct quotidien et de le leur faire voir sous un nouvel angle. Chaque intervention se déroulait avec une première partie théorique avec projection d’un cour thématique suivi d’un exercice pratique pour aboutir, sur les deux dernières séances, à la réalisation de la maquette du pavillon. Dans un premier temps sur base de cartogarphie sensibles, relevés, photos... les élèves appréhendent un site, et tentent de l’apprivoiser. Puis s’en suit la recherche architecturale sur base de dessins principalement, et enfin la réalisation en trois dimensions de leur projet.

ARCHITECTURE ET IMAGE

CINEMA PAYSAGE ENSAM 2013 63

p.65

Lâ&#x20AC;&#x2122;Eclipse, M.Antonioni.

Stranger than paradise, J.Jarmusch 64

CINÉMA PAYSAGE P

aysages en marge et nouvelles hétérotopies urbaines dans le cinéma de

Jim JARMUSCH

Michelangelo ANTONIONI

MÉMOIRE - SEMESTRE 9 - DIR. CATHERINE TITEUX - ENSAM - 2013 Au delà d’une recherche sur l’esthétique cinématographique, ce mémoire se place dans la perspective d’une recherche ontologique sur la relation Homme/Lieu. Il s’agissait d’envisager la création artistique - ici les oeuvres cinématographiques de M.ANTONIONI et J.JARMUSCH - comme un mode de pensée alternatif, du moins une autre manière de dire, par le langage du regard, et qui vient à nourrir notre réflexion architecturale en posant les questions de l’homme et de son rapport à la ville.

On ne peut dissocier le septième art de la notion de lieu et d’espace. Qu’ils soient vus comme décors ou filmés pour eux-même, les paysages artificiels ou naturels, sont toujours partie intégrante d’un film. S’il est vrai que dans le cinéma que l’on peut qualifier de conventionnel, le scénario va habituellement générer les paysages, plusieurs auteurs ont eu, une démarche inverse. C’est d’abord un paysage, une atmosphère, qui est recherchée, et qui sera ensuite renforcée par les personnages et le narratif. Ces cinéastes, sont d’une manière ou d’une autre, grande source d’inspiration mais aussi de compréhension d’une société en devenir. A travers leurs yeux, les paysages semblent pouvoir parler, chargés d’émotions, se suffisant à eux même. Michelangelo ANTONIONI et Jim JARMUSCH font partie de ceux que l’on pourrait nommer “cinéastes de Paysage”. Ces nouveaux paysages urbains dans lesquels progresse leurs personnages y sont entrevus comme une nouvelle “nature” qu’il s’agit de décrire et d’analyser pour avoir une chance de s’y établir. Peu à peu sortis de toutes contraintes narratives, les paysages en marge des villes deviennent au fil des errances et les déambulations de la caméra des systèmes à part entière, qui viennent à faire penser la notion des “contre-espaces” ou “hétérétopies” théorisé par Michel Foucault. Ainsi, ces paysages de la marge ne seraient -ils pas de nouvelles hétérotopies de nos sociétés contemporaines ?

SARAH PITEAU sarah.piteau@outloook.com +33 (0)7 81 14 43 42