SATO STEPANE TOROSSIAN
T o r ossian Stéphane Catalogue
de
peintures
DES RAISONS D’EXPOSER, ET DE CE QUE LA RAISON IMPLIQUE Il nous est possible de voir un cheminement causal dans l’acte artistique, quel que soit le genre ou la direction d’une l’œuvre. Dès lors que l’on entreprend d’exprimer par un quelconque médium une émanation direct de notre imaginaire, une interprétation de nos visions ou de nos contemplations, il devient impossible de séparer l’acte de création et l’acte de transmission. Par exemple celui d’exposer les œuvres d’art et par ce fait d’exposer leur créateur. Si mon propos n’est pas de prouver un art véritable ou de trouver une raison vérifiable à l’art, il conviendrait de donner une explication personnelle de ce lieux commun que l’on appelle l’expression artistique dans ce que l’authenticité de l’œuvre qui en résulte peut être dépendant de notre volonté. Cette part de volonté, pour ma part est dans l’attention portée à la perception, de ce qui est factuel ou non en « ce » qui nous entoure, nous traverse, nous fait apparaître ou disparaître (vivre/mourir) soit ce qui constitue « nos » réalités. Pour cause il ne suffit pas d’avoir l’envie ou le besoin d’expression pour que l’œuvre soit une particularité culturelle ou humaine, faut-il encore percevoir et méditer le perçu, au delà du cadre mondain, pour qu’il émane de nous une vision impossible à travestir, indomptable par la mode ou les croyances, une perception où rien n’est laissé pour compte, où on ne juge pas le perçu en opposant physique et métaphysique, et où la visualisation du sensible (visible ou non) n’est pas la valeur absolue de l’acte artistique. Bien que je pense que nul absolu est nécessaire, il est pour moi clair que c’est dans la capacité d’être une « jonction » entre les réalités qui constituent notre monde, un pivot pour passer de la vision à l’idée, de là aux émotions, du ressenti à l’opération qui permet de mettre au monde ce qui a été perçu. Cela dit un mot d’origine sémitique convient parfaitement pour exprimer mon idée, Tarjiman qui donne le mot traduction ou encore truchement en Français. L’œuvre d’art n’est pas la soumission de la réalité à la liberté prétendue des humains, mais le processus qui permet a un humain d’accoucher l’œuvre, pour y faire face, pour faire face au monde*. S,Torossian * C’est pour cette même évidence, je présume, que j’ai aboutie à l’idée des « corps étrangers »
Onction 50x140 cm huile
Conversation4 55x46 cm huile
Demeure-2 61x50 cm huile
Conversation6 41x33 cm huile
Fils d’Ariane 38x46 cm huile
IntĂŠgration 80x80 cm huile
Communion2 73x92 cm huile
Conversation_8-huile 10F suite
PiĂŠta 55x46 cm huile
AurĂŠole 25x36.5 cm huile
Demeure-5.67x48 cm huile
Ibis égaré 46x37.5 cm huile
Conversation2 38x46 cm huile
Incarnatus 10F huile
Conversation7 46x38 cm huile
Demeure-3. 46x38 cm huile
Existence 61x50 cm huile
Corps etranger 40x40 cm huile
Demeure-4. 20x20 cm huile
Conversation-8. 20x20 cm huile
Mouvement 41X33 cm huile
Sculptures : huile sur toile marouee carton 25.5x19 cm
Communion ll 116x89 cm huile
Sentiments1 54x65 cm huile
Sentiments-5 40x50 cm huile
Latence 75X75 cm huile
Sentiments3 30x30 cm huile
Sommeil 40x40 cm huile
Conversation 9 huile
Onction ll 16x39 cm huile sur bois
Icare2 60x92 cm huile
Demeurs 80x80 cm huile
Croquis
Huile sur bois
Encre
Encre
lattence 1 40x40 cm huile
Fusain 42x59 cm
Voici de manière brève, ce qui me semble être la signification des images qui naissent quant je peins. Que ce soit sous forme de cocons, de drapés ou de quoi que ce soit qui recouvre les humains, généralement cela représente une séparation ou une coupure avec le monde. Pour moi l’être humain est un corps étranger dans la réalité, il est comme un morceau de fer que le monde-corps rejette incessamment. Tout lui est hostile à commencer par son existence (cela vient du fait de sa conscience) Tout ce que je peins exprime le rapport passionné que nous avons avec la réalité: trouver une place qui nous permettrait de nous sentir bien, exister sans les inconvénients de la réalité, sans que le temps nous tue. C’est aussi pour cela que parfois, les êtres sont blottis entre deux rochers, tentent tant bien que mal de s’intégrer à ce monde. L’intégration aussi a une place dans ma peinture, car dans ce monde ou nous sommes des corps étrangers, nous cessons de nous sentir seuls uniquement quant nous sommes en présence d’autres de nos semblables. J’exprime ce rapport avec ?l’autre? comme un rapport de force où l’on est intégré à un groupe, dissout pour cela par le groupe où bien comme assaillant, pénétrant de force dans un groupe et luttant pour garder sa personnalité et par conséquence soumettant les autres. On peut aussi voir des êtres rejetés par le groupe. Tout cela couve dans mes images sous le nom de corps étrangers.
Fusain/gouache 21x13,5 cm
= aquisitions pour collections privées
Here is in a short way, the meaning of the pictures that come to light when I paint, May it be under cocoons, or draped or anything else that covers the humans I paint, it generally represents a seperation or a cut with the world, For me the human being is a foreign body in this reality, a piece of iron wich the world-body rejects without delay, All is hostile to him, starting from he’s existence (because of his conscience), All that I paint is to express the passionate relation we have with reality, to find a place wich would enable us to feel well, to exist without the disadvantages of reality, without time killing us, That is also why sometimes, the beings I paint are curled up between two rocks, trying to be integrated into this world, Intergration also has a place in my painting, because in this world where we are foreign bodies, we cease to be lonely at the presence of similar beings, I express this link with the « others » as a relation of force where one is integrated into a group, and thus dissolved by that group, or where one invades a group by force and fights to keep his personality and thus subjugating/dominating the others, One can also be rejected by the group, All of this broods in my images under the name of foreign bodies,
Exposition 1993 - Aquarelles - Art-Center de Zalka - Beyrouth 1995 - Peintures et Mixed-media - Escape club - Beyrouth 1998 - Peintures - Caves de France - Beyrouth 2000 - Peintures - Office du tourisme libanais - Paris 8ème 2001 - Peintures - Atelier d’art Gemini - Paris 11ème 2003 - Peintures - Galerie Montorgueuil - Paris 1er 2006 - peintures - Avril, Salle thématique des «Bonnets rouges» - Bourges 18000. peintures - Novembre, 3em biennale d’art contemporain de bourges. 2007 - peintures - Mars, galerie du Musée de l’ocre st-George sur la prée. Avril, salle thématique de «la Grange aux Belles» dans le cadre l’année de l’Arménie (initiative national).