Rapport d’activité 2012 BU sciences septembre 2013
Bibliothèque de Sciences
Rapport d’activité BU sciences 2012
SOMMAIRE Introduction
5
1. L’organisation et les moyens
6
1.1. Le personnel
6
1.1.1. Analyse de la composition du personnel 1.1.2. Commentaire de l'analyse 1.1.3. Formation professionnelle
1.2. Le budget
12
2. L’offre documentaire
16
2.1. Monographies
16
2.1.1. Constitution et analyse du fonds libre-accès 2.1.2. Utilisation du fonds scientifique libre-accès
2.2. Politique d'acquisition
22
2.2.1. Principes généraux 2.2.2. Monographies enseignement/recherche 2.2.3. Focus : le prix des ouvrages, une certaine stabilité 2.2.4. Fonds de Culture Générale 2.2.5. Le désherbage
2.3. Thèses
27
2.4. Périodiques
27
2.4.1. Le fonds 2.4.2. Les travaux spécifiques de l'année
2.5. Les Dons
29
2.5.1. Dons "sortants" 2.5.2. Dons "entrants"
2.6. Catalogage rétrospectif
31
2.7. Cyberlibris
31
Sabine Naegelen //septembre 2013
2
Rapport d’activité BU sciences 2012
3. L'accueil du public
34
3.1. Les conditions d'accueil
34
3.1.1. Horaires d'ouverture 3.1.2. Locaux
3.2. L'analyse des publics
36
3.2.1. La composition des publics 3.2.2. Les chiffres-clefs de l'activité des publics 3.2.2. Les nouveaux services
4. Le service Formation et Valorisation
53
4.1. Le dispositif de formation
53
4.1.1. La politique de formation des usagers de la BU Sciences 4.1.2. Le bilan d'activité des formations L1 2012 4.1.3. Evolution dans le temps (2009-2012)
4.2. L'animation culturelle : programme et partenariats
58
Bilan général
57
Annexe
62
Sabine Naegelen //septembre 2013
3
Rapport d’activité BU sciences 2012
Liste des contributeurs (sources ou textes) Mélanie BART-GADAT Henriette de DARAN Régine HA-MINH-TU Christine LAUNAY Dominique PIANI Fabienne ROSIER Stéphane ROUX Philippe VIGUIER
Sabine Naegelen //septembre 2013
4
Rapport d’activité BU sciences 2012
Introduction Le rapport d’activité 2012 de la BU sciences du SCD Toulouse 3 ici présenté reprend dans son organisation le découpage de 2011, en se concentrant sur la mise en valeur de l’activité des services principaux de la bibliothèque tels que définis à l’automne 2012.
Cette présentation, si elle n’est pas originale, aura du moins le mérite de livrer les points essentiels concernant les moyens attribués en 2012, leur utilisation et ce qui en a résulté en matière de service rendus aux usagers. Seront présentés ainsi successivement l’organisation et les moyens de la bibliothèque, les ressources et la politique documentaires, l’accueil du public et le service formation et valorisation. Certains nouveaux services apparus en 2012, ou pour lesquels des chiffres sont devenus disponibles, sont également présentés dans ce rapport.
La présentation des rapports d’activité de la bibliothèque changera à compter de celui de l’année 2013, car fondée désormais sur les axes retenus pour le projet de service 2013-2015.
Sabine Naegelen //septembre 2013
5
Rapport d’activité BU sciences 2012
1. L’organisation et les moyens 1.1. Le personnel 1.1.1. Analyse de la composition du personnel La composition du personnel de la BU sciences en 2012 a été la suivante : Titulaires : Postes et ETP A
B
C
Nombre
ETP
Nombre
ETP
Nombre
ETP
6
5,5
10
9,8
14
11,65
Filière AENES 0
0
1
1
0
0
Filière ITRF
0
0
0
0
1
1
TOTAL
6
5,5
11
10,8
15
12,65
Filière Bibliothèque
Soit 32 postes de titulaires représentant 28.95 ETP.
Contractuels : ETP A
B
C
Total
0
0
1
1
Ressources 0
0
1
1
1
2
3
1
4
5
Rompus TP CDI
propres SCD CDD
Ressources 0
propres SCD TOTAL
0
Le personnel de la BU sciences (titulaires et contractuels) atteignait donc en 2012 un total de 33.95 ETP, répartis de la manière suivante :
Sabine Naegelen //septembre 2013
6
Rapport d’activité BU sciences 2012
Catégorie
Nombre
de ETP
Postes A
B
Conservateur
3
2,5
Bibliothécaire
3
3
Bibliothécaire
10
9,8
ADJENES
1
1
ATRF
1
1
Magasinier
14
11,65
contractuel
5
5
37
33,95
Assistant Spécialisé
C
Répartition du personnel 2012
100% 80% 60% ETP 40% 20%
2,5 3 4 3,8 2 1 1 11,65 5
Conservateur Bibliothécaire BAS classe exceptionnelle BAS classe supérieure BAS classe normale ADJENES ATRF Magasinier contractuel
0%
La BU a employé également des moniteurs pour un équivalent de 1,36 ETP en 2012. Ce chiffre n’apparaît pas dans le décompte total mentionné plus haut, car cet emploi étudiant reste délibérément ciblé sur des missions spécifiques et ponctuelles : - accompagnement du personnel de bibliothèque pour l’accueil des usagers L1 au moment de la rentrée universitaire sur les services et les règles de fonctionnement de la BU. - Appui logistique pour les questions informatiques du public.
Sabine Naegelen //septembre 2013
7
Rapport d’activité BU sciences 2012 Cet emploi étudiant n’étant pas une composante conséquente en nombre et en durée, ni structurellement essentielle au fonctionnement du service dans ses activités classiques, celui-ci n’est pas comptabilisé au même niveau que le reste de la composition du personnel.
1.1.2. Commentaire de l’analyse Les déficits en ETP de titulaires s’expliquent toujours par les situations structurelles ou temporelles que sont les temps partiels, congés divers (maternité, parental) et les vacances de postes inter-mouvements.
La BU sciences a donc continué en 2012 à assurer son fonctionnement sur une part non négligeable de contractuels (13,50 % du personnel, soit 14,72 % des ETP, et 35,71 % des agents de catégorie C). Le déficit en ETP, qui était au final assez peu sensible sur la fin 2011 du fait de l’obtention de CDD courts non renouvelés, s’est creusé à nouveau en 2012 (3,05 ETP). La totalité des contrats de la BU sciences ont été financés en 2012 sur les ressources propres du SCD, toujours à l’aide d’une partie des crédits obtenus depuis 2007 dans le cadre du plan gouvernemental « Aide à la Réussite en Licence » (non reconduit en tant qu’action spécifique dans le budget 2012) et intégrés depuis dans la dotation de fonctionnement du SCD.
La cohésion de l’équipe s’est renforcée en 2012, peu de titulaires ayant changé d’affectation par voie de mutation ou de concours, et les mêmes personnes étant renouvelées sur les contrats, désormais de 12 mois. On a pu constater même la possibilité de stabiliser un agent contractuel par la voie d’un recrutement local en fin d’année et un CDD a pu être transformé en CDI pour un autre. L’affectation d’un agent ITRF a permis de compenser partiellement le déficit en ETP. Le taux d’encadrement (rapport personnel / nombre d’étudiants de sciences et STAPS inscrits à l’UPS) s’élève en 2012 à 2.84 pour 1000 étudiants. Ce taux demeure toujours inférieur à la moyenne nationale (3/1000).
1.1.3. Formation professionnelle La formation continue des personnels de la BU sciences en 2012 a été marquée par différents éléments de contexte de nature et d’importance diverses.
Sabine Naegelen //septembre 2013
8
Rapport d’activité BU sciences 2012 Le premier d’entre eux est lié à l’organisation interne du SCD selon laquelle, en conséquence du choix de ne plus avoir de correspondant formation, le suivi de la formation continue des agents s’est dilué et est devenu plus complexe, celui-ci étant désormais assuré par le Département Développement des Carrières et des Compétences de l’UPS. Le deuxième élément est lié au changement de modèle de subventionnement des CFCB qui a entraîné des difficultés budgétaires. Les préparations aux concours des bibliothèques, qui dans le passé représentait une partie conséquente de la formation continue des personnels, notamment pour les catégories C et contractuels, ont changé de formats, et sont devenues moins longues. S’ajoute sans doute à cela les concours en eux-mêmes, moins nombreux et parfois prévus aux mêmes dates. Enfin, troisième élément, n’ont pas été comptabilisées les formations internes car celles-ci étaient encore trop ponctuelles et hétérogènes. La comptabilisation des formations internes est prévue dans le rapport d’activité de l’année 2013, car celle-ci entre dans le cadre du projet de service 2013-2015.
Précisons enfin qu’une formation collective a été organisée en 2012 en partenariat avec le Département Développement des Carrières et des Compétences de l’UPS car entrant dans le cadre du plan de formation UPS et correspondant à un intérêt pour le service, à savoir « Accueil physique et téléphonique en anglais » (15h par agent pour un total de 22 agents, soit 330h de formation). Cette formation a été comptabilisée dans les chiffres 2012, ce qui explique la part importante représentée par les langues dans le présent rapport.
Les catégories A et C regroupent les agents ayant suivi le plus de jours de formations en 2012. En ce qui concerne la catégorie C cependant, ce résultat s’explique par la formation collective en anglais. En effet, si on raisonne non plus par nombre total de jours de formation, mais par la moyenne de jours de formation par catégorie, le résultat est moins marquant (les contractuels arrivent alors en 2e position). En revanche, la catégorie B attire l’attention sur l’année 2012 car c’est celle qui a suivi le moins d’actions de formations, soit en nombre d’agents, soit en nombre de jours.
Les chiffres de l’année 2012 permettent donc de dresser le bilan suivant :
Sabine Naegelen //septembre 2013
9
Rapport d’activité BU sciences 2012
Répartition des jours de formation par catégorie en 2012
25,5
31 A B C contractuel
29
17,5
Moyenne 2012 des jours de formation par catégorie 6 5 4 3 2 1 0 A
B
C
contractuel
Part de la catégorie qui a suivi au minimum une formation en 2012 120% 100% 80% 60% 40% 20% 0% A
B
C
contractuel
Une analyse précise par catégorie et par type de formation fait apparaître les éléments suivants :
Sabine Naegelen //septembre 2013
10
Rapport d’activité BU sciences 2012
Catégorie A - Typologie des formations suivies en 2012
SIGB Management
10%
2% 6% 10%
6%
Langues Logiciels spécifiques, technologies web Bureautique et statistiques Journées d'étude
29%
32% 3%
Politique documentaire, gestion de collections
2%
Sécurité
Catégorie B - Typologie des formations suivies en 2012
6%
6% 11%
14%
Préparation concours Journées d'étude Langues Bureautique et statistiques
17%
Sécurité 46%
Divers
Catégorie C - Typologie des formations suivies en 2012 7% 12%
19% Bureautique et statistiques Langues Sécurité Préparation concours
62%
Sabine Naegelen //septembre 2013
11
Rapport d’activité BU sciences 2012
Contractuels - Typologie des formations suivies en 2012
8%
Logiciels spécifiques, technologies web
4%
Langues
12% Sécurité 16%
Journées d'étude
50%
Préparation concours 10% Divers
Se confirme en 2012 une orientation de la typologie des formations pour les A vers les développements de service et la réflexion sur les évolutions du métier, et à l’inverse une concentration autour des formations techniques et informatiques pour les C. Pour les contractuels, la diversité des formations se confirme.
1.2. Le budget Le budget de la BU sciences s’est organisé de la manière suivante en 2012 :
Crédits ouverts en janvier 2012
511 536 euros
Nouveau montant budgété à la fin 500 817 euros de l’exercice budgétaire Dépenses à la fin de l’exercice 497 155 euros budgétaire
Soit un taux d’exécution du budget de 99.26 %.
Avant de présenter en détail la manière dont le budget de la section a été utilisé, plusieurs éléments importants sont à signaler : - les crédits Plan Licence ne sont plus spécifiquement identifiés : le montant obtenu depuis 2008 a été maintenu au même niveau, mais fondu dans la dotation globale SCD. - Le budget a été construit sur le système financier de dégrèvement de la TVA généralisé à l’UPS en 2012. Les crédits et débits ont donc été calculés en fonction du taux de récupération de la TVA (soit complet soit partiel). Les montants présentés dans ce rapport d’activité sont donc représentatifs de l’ « impact budget » de ce dégrèvement.
Sabine Naegelen //septembre 2013
12
Rapport d’activité BU sciences 2012 - Le PEB est entré dans une logique comptable d’autofinancement majoritaire : le budget de dépense estimé devait être alimenté à 62.50 % par des recettes correspondant à des transactions (facturation à des organismes extérieurs, régie de recettes, virements internes UPS), le reste (42.50%) correspondant à un reversement des droits d’inscription bibliothèque sur la ligne budgétaire. - Enfin, le dégrèvement de la TVA est intervenu en fin d’année pour les dépenses de fluides, qui représentent, hormis les dépenses documentaires, les sommes les plus conséquentes du budget de la section : des crédits non négligeables ont pu être dégagés pour redevenir disponibles ; afin d’utiliser ceux-ci au mieux compte tenu du temps restant, un reversement sur le budget SCD a eu lieu, d’où le nouveau montant budgété à la fin de l’exercice budgétaire.
Les grandes familles de dépenses ont été regroupées dans le tableau suivant par couleurs. Répartition initiale du budget Imputation 6061 – fluides 6062 à 6068 - fournitures 613 - locations 615 - maintenance et travaux 616 - assurance 61832 – ouvrages papier 61833 - ouvrages électroniques 61831 – périodiques 6184 – prêt entre bibliothèques 1 623 – publicité 624 – frais de transports, livraisons 6257 - frais de réception 6286 – nettoyage des locaux 628 - reliure 628 - entretien extérieur Total
98 500 € 19 314 € 2 336 € 24 668 € 449 € 205 853 € 18 984 € 24 192 € 15 000 € 2 602 € 449 € 449 €
Répartition finale des dépenses Imputation 6061 – fluides 6062 à 6068 - fournitures 613 - locations 615 - maintenance et travaux 616 - assurance 61832 – ouvrages papier 61833 - ouvrages électroniques 61831 – périodiques 6184 – prêt entre bibliothèques 623 – publicité 624 – frais de transports, livraisons 6257 - frais de réception
90 333 € 26 416 € 1 951 € 21 684 € 480 € 220 951 € 0€ 18 139 € 14 709 € 3 450 € 148 € 509 €
67 377 € 8 984 € 22 379 € 511 536 €
628 – nettoyage des locaux 628 - reliure 628 - entretien extérieur Total
66 887 € 11 868 € 19 630 € 497 155 €
Le budget de la BU sciences en 2012 peut se transcrire graphiquement ainsi :
1
On entend par « publicité » la réalisation par exemple de documents de communication auprès du
public (guides du lecteur, etc.)
Sabine Naegelen //septembre 2013
13
Rapport d’activité BU sciences 2012
Postes principaux de dépenses 2012 7% 2% 18%
Fluides
3%
maintenance et entretien bâtiment achat documentation PEB
22%
reliure 48%
fonctionnement divers
Répartition des dépenses 2012 6061 – fluides 6062 à 6068 - fournitures 613 - locations 615 - maintenance 2%
4% 19%
0%
616 - assurance
13% 61832 – ouvrages papier
0% 1%
61833 - ouvrages électroniques
5%
3%
0%
4%
61831 – périodiques
4%
0%
0%
6184 – prêt inter bibliothèques 623 – publicité 624 – transports, livraisons
45%
6257 - frais de réception 628 – nettoyage 628 - reliure 628 - entretien extérieur
Sabine Naegelen //septembre 2013
14
Rapport d’activité BU sciences 2012
Comparaison postes de dépenses principaux 2011 et 2012 120,00%
100,00%
5,30% 1,10% 4,25%
6,65% 2,40% 2,95%
80,00%
fonctionnement divers reliure
47,65%
PEB 48,10%
60,00%
achat documentation maintenance et entretien bâtiment
40,00%
Fluides 25%
21,75%
16,70%
18,15%
2011
2012
20,00%
0,00%
On constate une relative stabilité de l’évolution des postes de dépenses principaux. Cette stabilité se retrouve dans le ratio dépenses documentaires et dépenses non documentaires qui est identique à celui de 2011.
Ratio dépenses documentaires et non documentaires 2012
Documentaire et services documentaires
47% 53%
Sabine Naegelen //septembre 2013
Non documentaire
15
Rapport d’activité BU sciences 2012
2. L’Offre documentaire 2.1. Monographies Le fonds d’ouvrages de la bibliothèque représente en 2012 110 249 ouvrages dont 60 701 en libre-accès, soit 55 % de l’ensemble. Pour mémoire en 2011, ce même fonds représentait 102 198 ouvrages dont 56 601 en libreaccès, soit 55,4% de l’ensemble ; L’achèvement de la rétroconversion des monographies explique la remontée de la proportion des ouvrages magasins. Seuls quelques petits fonds résiduels restaient non signalés en 2012.
Répartition collections libre-accès et magasins 2011 et 2012 120000 100000 80000
45597
49548 ouvrages magasins
60000
ouvrages libre-accès
40000 56601
60701
2011
2012
20000 0
2.1.1. Constitution et analyse du fonds libre-accès Les collections en libre-accès sont toujours constituées d’un fonds d’ouvrages scientifiques et d’un fonds de culture générale. En 2012, les ouvrages scientifiques représentent 81,1% du libre-accès (18,9% pour la Culture Générale, si on compte au nombre d’ouvrage, 65% / 35% si on rapporte au nombre de titres). Cette différence s’explique par la politique d’exemplaires multiples dans les fonds
Sabine Naegelen //septembre 2013
16
Rapport d’activité BU sciences 2012 scientifiques, pour répondre à une demande soutenue sur certains ouvrages. Au contraire, en Culture Générale, l’idée est de proposer un nombre de titres variés et peu d’exemplaires multiples, sauf dans les fonds comme les langues vivantes ou l’orientation professionnelle. Enfin, le ratio serait de 8,9% des volumes de la BU Sciences si on compte tous ses ouvrages, y compris ceux de magasins). Pour mémoire en 2011, le ratio était le suivant : 83% du fonds constitué avec les ouvrages scientifiques, 17% avec la Culture Générale.
Répartition libre-accès 2012
19%
fonds disciplinaires CG
81%
Répartition libre-accès 2011
17%
fonds disciplinaires CG
83%
Le fonds scientifique se répartit comme suit :
Sabine Naegelen //septembre 2013
17
Rapport d’activité BU sciences 2012
Domaine
Part
Part représentée Part représentée
représentée
en 2012 [titres]
en 2012 [volumes]
en 2011 [titres] Sciences de la vie
16,7 %
16,9 %
20,1 %
Mathématiques
8,7 %
7,3 %
12,9 %
Physique
10,2 %
10,5 %
15,2 %
Sciences de l’ingénieur2
21,6 %
22,7 %
15,6 %
Informatique
12,3 %
12,9 %
9,8 %
Chimie
7,7 %
7,7 %
11,3 %
4%
4,1 %
18 %
11 %
Sciences de la terre et 4,5 % de l’univers STAPS
18,3 %
Les secteurs les plus représentés sont dans l’ordre, pour le nombre de titres : sciences de l’ingénieur, STAPS, SVT, informatique, physique. Quant au nombre de volumes, la hiérarchie n’est pas la même, ce qui reflète les politiques d’exemplaires multiples appliquées à certaines disciplines : on a dans l’ordre les sciences de la vie, les sciences de l’ingénieur, la physique, les maths. L’année 2012 a vu la fin du travail de recotation complète du fonds de Staps, ainsi que sa mise à jour totale.
2
Physique et chimie appliquées, science des matériaux, génie civil, énergie, biotechnologie, agronomie, gestion
Sabine Naegelen //septembre 2013
18
Rapport d’activité BU sciences 2012
Sciences de la vie
Part des domaines scientifiques libre-accès en 2011 [titres]
Mathématiques Physique 18%
17%
5% 8%
Sciences de l’ingénieur
9%
Informatique
10%
12% 21%
Chimie Sciences de la terre et de l’univers
Part des domaines scientifiques dans le libreaccès en 2012 [titres] Sciences de la vie Mathématiques 18%
Physique
17%
Sciences de l’ingénieur 4%
7% Informatique
8% 11% 13% 22%
Chimie Sciences de la terre et de l’univers STAPS
Part des domaines scientifiques dans le libre-accès 2012 (en titres et en volumes) STAPS Sc. de la terre et de l’univers Chimie Informatique
Part représentée en 2012 [volumes]
Sc. de l’ingénieur
Part représentée en 2012 [titres]
Physique Mathématiques Sc. de la vie 0,00%
Sabine Naegelen //septembre 2013
5,00% 10,00% 15,00% 20,00% 25,00%
19
Rapport d’activité BU sciences 2012
2.1.2. Utilisation du fonds scientifique libre-accès :
Domaine
Part
du
fonds 2011
Part des
Taux
prêts
rotation
globaux
2011
de
Part
du
fonds 2012
2011
de
Part des prêts des fonds
Part des
Taux
prêts
rotation
disciplinaires en libre-
globaux
2012
accès en 2012
2012
Sciences de la vie
16,7 %
14,9 %
1.69
16,9 %
14,4%
1,54
19,9%
Mathématiques
8,7 %
12,9 %
2.02
7,3 %
11,7%
1,97
16,2%
Physique
10,2 %
12,2 %
1.83
10,5 %
12,4%
1,77
17,1%
21,6 %
8, 4 %
1.28
22,7 %
7,3%
1,01
10,1%
Informatique
12,3 %
8,6 %
2.14
12,9 %
8,3%
1,84
11,5%
Chimie
7,7 %
8,9 %
1.74
7,7 %
8,5%
1,61
11,7%
Sciences de la terre
4,5 %
3%
1.87
4%
3,2%
1,70
4,5%
18,3 %
6%
1.21
18 %
6,5%
1,27
9%
Sciences
de
l’ingénieur
et de l’univers STAPS
Les fonds les plus utilisés sont ceux de sciences de la vie, physique, mathématiques. Aucun taux de rotation n’est au-dessus de 2, grâce à une politique d’exemplaires soutenue.
Part des prêts du fonds scientifique libre-accès en 2011
Sciences de la vie Mathématiques
8% 4%
Physique
20%
Sciences de l’ingénieur
12%
Informatique 17%
11%
Chimie 11%
17%
Sciences de la terre et de l’univers STAPS
Sabine Naegelen //septembre 2013
20
Rapport d’activité BU sciences 2012
Part des prêts du fonds scientifique libre-accès en 2012
Sciences de la vie Mathématiques Physique
9% 21%
4%
Sciences de l’ingénieur 12% Informatique 16%
11% 10%
17%
Chimie Sciences de la terre et de l’univers STAPS
On peut observer une remarquable stabilité de la répartition des ensembles entre 2011 et 2012.
Evolution des domaines disciplinaires dans les prêts libre-accès 2011 et 2012
STAPS Sc. de la terre et de l’univers Chimie Informatique Sc. de l’ingénieur Physique
2012 2011
Mathématiques Sc. de la vie 0,00% 2,00% 4,00% 6,00% 8,00% 10,00%12,00%14,00%16,00%
Sabine Naegelen //septembre 2013
21
Rapport d’activité BU sciences 2012
2.2. Politique d’acquisition 2.2.1. Principes généraux 2011
2012
d’ouvrages 7509
7354
Nombre de titres
4492
3980
Nombre moyen d’ex. par titre
1,67
1,85
Nombres (exemplaires)
La politique d’exemplaires se poursuit ce qui a pour effet d’augmenter l’adéquation entre les ouvrages présents sur les rayons et la demande parfois ponctuelle de certains ouvrages. Une politique de dialogue et de coopération avec certains enseignants, notamment dans les filières L1 (effectifs nombreux suivant les mêmes enseignements), ainsi que l’augmentation de l’offre électronique via Cyberlibris, devrait permettre de satisfaire un encore plus grand nombre d’étudiants, sans pour autant augmenter de façon disproportionnée le nombre d’exemplaires pour certains titres. Par ailleurs, la possibilité offerte de réserver un ouvrage emprunté participe de cette offre. Domaine
Part des acquisitions
Nombre
(en nombre d’ex.)
d’ex. / titre
2011
2012
2011
Sciences de la vie
10,6 %
13,2%
Mathématiques
10,1 %
Physique
moyen
Part de la dépense
Prix moyen du livre
2012
2011
2012
2011
2012
2,9
2,6
13,4 %
14%
34,2 €
32,7€
13,6%
3
3
11,4 %
12,2%
30,6 €
27,6€
9%
9,9%
3
3
12,8 %
12,7%
38,7 €
39,2€
Sciences de l’ingénieur
11 %
14,1%
1,7
2
16,2 %
16,8%
33,6 €
36,5€
Informatique
9,6 %
9,9%
2
2,3
12,6 %
11,2%
35,5 €
34,2€
Chimie
7,4 %
6,9%
3,1
2,8
10,6 %
9,1%
38,8 €
40,3€
Sciences de la terre et de
5,2 %
5%
2
1,4
5,2 %
4,8%
27,4 €
31€
STAPS
10,5 %
9,8%
1,2
1,3
8,6 %
7,1%
22,2€
22,2€
CG
15,2 %
17,6%
1,1
1,1
9,2 %
10,4%
16,5€
18,1€
l’univers
Sabine Naegelen //septembre 2013
22
Rapport d’activité BU sciences 2012
2.2.2. Monographies enseignement / recherche La part consacrée à l’achat de titres en anglais varie beaucoup d’une discipline à l’autre et d’une année à l’autre : 12,1 % en 2010, 10,4 % en 2011. 14% du budget d’acquisition de 2012 est consacré à l’achat d’ouvrages en anglais. Domaine
Part
des
anglais 2010
titres
en
Part des titres en
Part de chaque budget consacré
anglais 2011
à
des
achats
en
langue
étrangère en 2012 (% du budget de chaque fonds) Sciences de la vie
18,2 %
13,7 %
15,8%
Informatique
27,9 %
24,8 %
27,5%
Mathématiques
6%
10,7 %
0,6%
Chimie
26,2 %
40,8 %
38,6%
Physique
25,8 %
30,6 %
25,1%
Sciences de l’ingénieur
10,2 %
6,6 %
8,8%
Sciences de la terre et de
25,9 %
0,5 %
7%
Culture générale
6,2 %
4,8 %
3,3%
STAPS
3,1 %
1,4 %
0%
l’univers
Compte tenu de cette variation, on peut constater qu’un nouveau mode de comptage a été adopté en 2012. C’est celui-ci qui sera retenu désormais pour les années suivantes.
Domaine
Part des titres acquis en anglais en 2012 (en % par
Part des volumes acquis en anglais en 2012 (en
rapport au nombre de titres acquis par fonds)
% par rapport au nombre de volumes acquis par fonds)
Sciences de la vie
17,8%
6,6%
Informatique
26%
13,6%
Mathématiques
0,3%
0,1%
Chimie
71%
17,8%
Sabine Naegelen //septembre 2013
23
Rapport d’activité BU sciences 2012
Physique
54,4%
13,5%
Sciences de l’ingénieur
8,8%
4,7%
Sciences de la terre et de
4%
3,6%
Culture générale
2,9%
2,7%
STAPS
0%
0%
l’univers
2.2.3. Focus : le prix des ouvrages, une certaine stabilité prix années 2011 2012
moyen prix
ouvrages
prix moyen
moyen
en ouvrages
années français
étrangers
2011
28,9 €
69,1 €
2012
28,5 €
68,7 €
31,3 € 30,7 €
En 2012, le prix moyen des ouvrages disciplinaires (soit les ouvrages hors CG) s’établissait à 30,8 euros pour les ouvrages en français, et 73 euros pour les ouvrages étrangers.
2.2.4. Fonds de Culture Générale La mise en valeur de ce fonds a pris une importance conséquente dans le projet de service de la nouvelle BU. Celle-ci se marque par exemple par l’emplacement stratégique voulu pour les BD à l’entrée du bâtiment. La culture générale est désormais pleinement assumée dans la politique documentaire de la BU sciences au titre de la politique générale du service.
Les acquisitions de culture générale représentent 10,4% de la dépense en 2012 (9,2 % en 2011), ce qui est dû en partie au budget de langues et à des dépenses de fin d’année qui ont pu se concentrer plus facilement sur de la CG que sur des domaines scientifiques.
Elles se répartissent comme suit :
Sabine Naegelen //septembre 2013
24
Rapport d’activité BU sciences 2012
2011 Documentaires
(histoire,
géographie, 42 %
2012 45,3%
société, emploi, pédagogie, sciences et techniques) Littérature et bandes dessinées
58 %
54,7%
Utilisation du fonds CG : part des prêts
Prêts du libre-accès
2011
2012
Prêts CG
18,2%
16,6%
Prêts disciplinaires
81,8%
83,4%
Répartition des prêts du libre-accès en 2012
17%
Prêts CG Prêts disciplinaires
83%
Sabine Naegelen //septembre 2013
25
Rapport d’activité BU sciences 2012
Répartition des prêts du libre-accès en 2011
18%
Prêts CG Prêts disciplinaires
82%
Il convient de rappeler que les prêts de Culture Générale se font en sus des prêts disciplinaires (droit à prêt : 8 pour les ouvrages scientifiques + 6 du fonds culture générale), afin que ce type d’emprunts ne vienne pas empêcher un lecteur de prendre des ouvrages universitaires. Par ailleurs, certains prêts, notamment de bandes-dessinées représentent un temps d’immobilisation moins long (on met moins de temps à lire une BD qu’un ouvrage de physique théorique en anglais) et sont souvent présentés en séries. Aussi, un lecteur a tendance à emprunter 5-6 volumes de la même série, ce qui moralement est en fait un seul acte de lecture. Les BD quant à elles représentent 3% des prêts totaux de la BU Sciences.
2.2.5. Le désherbage Le désherbage a concerné dans son immense majorité le fonds en libre-accès (désherbage courant) : remplacement des éditions anciennes, élimination des exemplaires endommagés, relégation en magasin des documents peu ou pas utilisés.
2011
2012
Nombre de volumes désherbés 5918
5987
Le total représente environ 171 ml pour 2012 (169 mètres linéaires en 2011). Les ouvrages en état de conservation satisfaisant ont été proposés à des associations humanitaires ou d’autres bibliothèques (cf chapitre concernant les dons, ci-dessous).
Sabine Naegelen //septembre 2013
26
Rapport d’activité BU sciences 2012
2. 3. Thèses Thèses soutenues à l’UPS et déposées à la bibliothèque :
Nombre de titres
2011
2012
315
387
Ce sont bien les thèses déposées à la bibliothèque pendant l’année civile, non les thèses soutenues. A noter qu’en 2012, 65 thèses soutenues dans le passé à l’UPS (67 volumes) sont arrivées en don d’autres bibliothèques et ont permis de compléter les collections de la BU (les lacunes sont ainsi de plus en plus rares).
2.4. Périodiques 2.4.1. Le fonds En 2012, on compte 5817 ml de périodiques, dont 88 en libre-accès, ce qui représente 6363 titres (morts et vivants). 127 titres (notamment présents de façon très lacunaire à la BU Sciences et présents dans de nombreux autres établissements) ont été éliminés en 2012. Les abonnements en cours représentent 135 titres en français et 12 étrangers (soit 147 en tout). Le nombre d’abonnement est très stable (4 nouveaux, 5 supprimés, essentiellement des titres ayant cessé de paraître). Un travail de dédoublonnage permet de plus de gagner un peu d’espace, certains volumes étant présents en deux exemplaires. Pour mémoire : en 2011, 6484 titres de périodiques morts ou vivants, dont 148 abonnements en cours, ce qui représentait 5900 mètres linéaires de collection, dont 88 en libre-accès.
Sabine Naegelen //septembre 2013
27
Rapport d’activité BU sciences 2012
2.4.2. Les travaux spécifiques de l’année
Codes de collections Libre accès // Magasins Du fait du nouveau bâtiment et de la nouvelle présentation des collections, les codes de collections des périodiques ne correspondaient plus à la réalité et pouvaient induire nos lecteurs en erreur et nous empêcher d’avoir des statistiques de consultation fiables. Tous les codes collections de périodiques ont été reprises pour être plus simples et correspondre à la localisation réelle (fin du secteur recherche notamment), que ce soit en libre-accès ou dans les magasins (les titres niveau Recherche en libre accès sont tous passés en 4PMULT, les codes-collections de l'ancien libre accès - par exemple 4PALLPR, 4PBOTAM, 4PBIOLR, ont été supprimés, etc.).
Mise en conformité des notices de périodiques et meilleure information de nos usagers dans l’interface publique : près de mille notices de périodiques étaient présentes dans le Sudoc mais n’avaient pas été traitées dans horizon ; elles n’avaient donc pas de notice d’abonnement ni de notice d’au moins un exemplaire (éventuellement fictif), ce qui entraîne comme note dans Archipel « pas de données d’exemplaire », et qui ne permet donc pas à l’usager de trouver le document de façon autonome.
La BU est positionnée sur 9 titres pour le plan de conservation partagée des périodiques Midi-Pyrénées ; la BU Sciences est toujours très engagée dans ce programme, participe aux réunions et s’engage dans les projets en cours. Dans ce cadre notamment, la BU Sciences est positionnée pour le Bulletin de la Société d’Histoire Naturelle de Toulouse. La BU Sciences a répondu a un appel à projet de la BnF concernant la numérisation des bulletins des sociétés savantes et le projet de numérisation du BSHNT a été retenu. Le travail de préparation des collections s’est fait en partie sur l’année 2012, pour aboutir normalement en 2013 à une mise en ligne sur le site Gallica de la BnF.
Chantier des Adx : le SICD a décidé de délocaliser du Sudoc et de supprimer dans horizon les notices de périodiques de documents qui sont en fait des « collections » (« Adx » dans le sudoc), à savoir des suites de monographies (comportant donc des titres propres, pas d’ISSN, etc.). Le travail a pris deux formes : identification des notices concernées (le SICD a
Sabine Naegelen //septembre 2013
28
Rapport d’activité BU sciences 2012 fourni une liste, comportant notamment la cote), puis pointage systématique en magasins, afin de déterminer : -Les collections qui devaient rester en périodiques -Les collections qui en sont bien, et qui devront donc faire l’objet d’un catalogage volume à volume systématique - évaluation de la masse de travail que cela représentera à l’avenir pour la BU Sciences Bilan : une liste de titres devant rester en périodiques a été transmise au SICD, et le travail de catalogage ultérieur a été évalué à environ 300 ml. Ce travail ne sera pas fait avant plusieurs années.
2.5. Les dons
2.5.1. Dons « sortants » Dans la mesure du possible, les documents désherbés encore utilisables sont donnés à d’autres bibliothèques ou à des associations humanitaires chargés de leur diffusion à l’étranger. En 2012, 1788 ouvrages ont été donnés, essentiellement à des associations humanitaires ou à des centres universitaires (Centre Universitaire catholique, N'Djamena, Hop N7, Institut Poincaré, etc.), soit 30% des volumes désherbés.
volumes
volumes désherbés
pourcentage donné
donnés
2011
1714
5918
29%
2012
1788
5987
30%
Sabine Naegelen //septembre 2013
29
Rapport d’activité BU sciences 2012
Dons sortants 2011 et 2012 9000 8000 7000 6000 5000
5918
5987
4000
volumes désherbés volumes donnés
3000 2000 1000
1714
1788
2011
2012
0
On donne de plus en plus, que ce soit en valeur absolue ou en pourcentage. Le pourcentage ne pourra cependant a priori pas beaucoup varier, en raison de l’état physique de certains volumes désherbés, ou de leur caractère obsolète, qui en rend de toute façon une grande partie non éligible au don.
2.5.2. Dons « entrants » En 2012, 473 volumes sont entrés, soit en provenance de diverses bibliothèques, notamment de laboratoires de l’UPS (intégration d’une partie du don des 39-41 Allées Jules Guesde, Ecolab), des thèses provenant du désherbage d’autres BU, qui permettent à la BU Sciences de compléter les collections (de moins en moins) lacunaires des thèses soutenues à Toulouse III (thèses provenant des collections des BU de Strasbourg et de Besançon). Enfin, divers documents sont donnés traditionnellement à la BU Sciences, souvent issus d’échanges antérieurs, qui se sont peu à peu transformés en don (essentiellement des numéros de revues scientifiques). Enfin, des dons divers, faits par des particuliers (parfois d’anciens universitaires, ou leurs héritiers), arrivent à la BU Sciences. Par ailleurs, 75 cartes ont été données à la BU Sciences.
Sabine Naegelen //septembre 2013
30
Rapport d’activité BU sciences 2012
2.6. Catalogage rétrospectif Le catalogage rétrospectif est quasiment achevé à la BU Sciences, il reste quelques fonds mineurs : les grands formats (environ 300 volumes) et la fin des monographies de la Société d’Histoire Naturelle de Toulouse. Par ailleurs, un bilan a été fait des divers dons antérieurs à 2010 qui n’ont pas encore été catalogués, on peut citer à cet égard le « don CNES », les fonds issus des Allées Jules Guesde, le fonds du laboratoire de mycologie. Question cruciale en suspens : le traitement des collections (Adx), qui représentent 300 ml à rétroconvertir suite à la délocalisation dans le Sudoc et à la suppression des notices dans horizon.
2.7. Cyberlibris Les statistiques concernant le contenu et l’utilisation de Cyberlibris sont encore difficiles à exploiter, en raison essentiellement de l’impossibilité d’obtenir des éléments spécifiés. En effet, les chiffres communiqués par l’éditeur concernent l’ensemble de l’Université, sans que l’on puisse distinguer la part des étudiants des IUT, de sciences, de F2SMH ou des filières santé. Par ailleurs, l’offre éditoriale de Cyberlibris ne couvre pas tous les domaines disciplinaires à la même hauteur, ce qui a bien évidemment un impact sur les statistiques d’interrogation et de consultation. Des requêtes infructueuses ou pauvres dans un domaine déterminé n’incitent pas à réitérer l’utilisation de la ressource. Situation rendue complexe également par le fait que la base évolue et intègre chaque mois de nouveaux ouvrages, dont il est possible néanmoins d’avoir connaissance en s’abonnant par exemple aux flux RSS. Il convient enfin de noter que Cyberlibris est utilisée systématiquement depuis son arrivée dans les formations L1, donnée qu’il est difficile encore de retracer finement dans les statistiques globales d’utilisation de la base.
Les chiffres globaux sur la période 2010-2012 sont néanmoins encourageants, car ils montrent une progression continue, avec un « décollage » net sur l’année 2012 et une
Sabine Naegelen //septembre 2013
31
Rapport d’activité BU sciences 2012 utilisation sur cette année qui se rapprocherait du rythme de fréquentation de l’année universitaire et retracerait l’utilisation en formation L1.
Evolution des consultations Cyberlibris 2010-2012 25000
800 700
20000 600 500
15000
Pages vues
400 10000
Ouvrages distincts consultés
300 200
5000 100 0
m
ai -1
0 ju il1 se 0 pt -1 0 no v1 ja 0 nv m 11 ar s1 m 1 ai -1 1 ju il1 se 1 pt -1 1 no v1 ja 1 nv m 12 ar s1 m 2 ai -1 2 ju il1 se 2 pt -1 2 no v12
0
Cyberlibris pages vues et ouvrages consultés à l'UPS 2012 800 700 600 500 400 300 200 100 0 v jan
25000 20000
ouvrages distincts consultés
15000 10000
Pages vues
5000 0 -1
2 m
2 s-1 ar
m
ai-
12
2 l -1 jui
s
2 t -1 p e
1 vno
2
D’autres éléments statistiques disponibles permettent d’affiner l’analyse quant aux domaines consultés. Un classement des ouvrages les plus consultés permet de constater les éléments suivants :
Top 50 des livres
Les 50 ouvrages les plus consultés en anglais et en français classés par disciplines permettent d’obtenir le ratio suivant :
Sabine Naegelen //septembre 2013
32
Rapport d’activité BU sciences 2012
Top 50 des livres consultés Cyberlibris 2012
1% 3% 4%
Sc. de l’ingénieur
4%
CG – sc. humaines
8%
Informatique
39%
Sc. de la vie Physique
10%
Maths Chimie Sc. de la terre
15%
Sports 16%
Top 20 des livres en français
Ce classement complète celui des 50 les plus consultés. En effet, en resserrant le seuil et en ne comptabilisant que les ouvrages en français, puis les ouvrages en anglais (paragraphe suivant), cela met en valeur des ouvrages qui sont plus intensivement consultés.
Top 20 des livres en français Cyberlibris consultés en 2012 1% 4% 5%
Sc. de l’ingénieur
5%
CG – sc. humaines 8%
Informatique 42%
5%
Sc. de la vie Physique Maths Chimie
15%
Sc. de la terre Sports 15%
Sabine Naegelen //septembre 2013
33
Rapport d’activité BU sciences 2012
Top 20 des livres en anglais
Ces données font ressortir des ouvrages différents des deux tableaux précédents : en effet, le nombre de consultations d’ouvrages en anglais est souvent faible dans Cyberlibris, car n’apparaissant pas dans le classement général des ouvrages les plus consultés. En revanche, les ouvrages en anglais étant en général plus spécialisés, il sont sans doute utilisés par des lecteurs plus motivés ou plus diplômés. Enfin, soit l’offre, soit le lectorat n’est plus le même, puisqu’on ne trouve presque plus d’ouvrages en management-gestion, et que les disciplines scientifiques sont plus ventilées, l’informatique arrivant en tête.
Top 20 des livres en anglais Cyberlibris consultés en 2012
6%
7% 0%
Sc. de l’ingénieur 23%
CG – sc. humaines Informatique
16%
Sc. de la vie Physique
4%
Maths Chimie
10% 11%
Sc. de la terre
23%
Sports
3. L’accueil du public 3.1. Les conditions d’accueil 3.1.1. Horaires d’ouverture Ceux-ci sont restés inchangés en 2012 :
Nombre d’heures hebdomadaires
56 h 30
Horaires du lundi au vendredi
8 h 30 – 19 h
Sabine Naegelen //septembre 2013
34
Rapport d’activité BU sciences 2012 Horaires du samedi
9 h – 13 h
La BU sciences a ouvert cependant un peu plus en 2012 qu’en 2011 :
2011
2012
Nombre de jours d’ouverture par an 251
257
Nombre d’heures d’ouverture par an 2408
2438
Le projet du SCD d’extension des horaires d’ouverture ne s’est pas concrétisé en 2012.
3.1.2. Locaux L’organisation des espaces de travail, de services et le nombre de places de travail n’ont pas connu de modifications entre 2011 et 2012. Les chiffres ont donc été reconduits à l’identique :
Nombre de places assises
942
Nombre de postes informatiques publics
105
Surface totale
9632 m²
Surface espaces publics
4585 m²
La BU propose toujours en 2012, sur les 942 places assises :
- 99 équipées de prises électriques et réseau en plus de celles équipées d’un PC fixe, dont 15 conformes à l’accueil de public handicapé - 44 places disponibles dans les 2 salles de formation à destination des usagers - 50 places disposées dans les espaces détente et en adéquation avec leur utilisation (fauteuils et chauffeuses)
3.2. L’analyse des publics 3.2.1. La composition des publics
Sabine Naegelen //septembre 2013
35
Rapport d’activité BU sciences 2012 •
les publics UPS
Les étudiants Les chiffres issus d’Horizon font apparaître pour 2012 une augmentation d’environ 18.76% d’inscrits, parallèlement à une augmentation d’environ 3.4% d’étudiants inscrits en secteur sciences et F2SMH à l’UPS selon les chiffres officiels. Rappelons que les étudiants considérés ici sont ceux du secteur sciences et F2SMH de l’UPS à Toulouse (les étudiants des sites délocalisés ne sont pas comptabilisés). Il convient de rappeler également que sont comptabilités comme inscrits à la BU les étudiants ayant emprunté au moins une fois, ce qui ne correspond pas à la totalité des étudiants fréquentant la bibliothèque. Tous les niveaux connaissent une augmentation, plus ou moins sensible selon la catégorie (dans l’ordre croissant : +15% pour les M, +19.72% pour les L, et +29% pour les D).
2011
2012
Etudiants cycle L
3580
4286
Etudiants cycle M
2007
2310
Etudiants cycle D
377
487
SOUS-TOTAL
5964
7083
Les enseignants-chercheurs Si l’on ajoute ensuite la catégorie des enseignants-chercheurs, on constate là encore une augmentation (la plus forte, soit + 50.86%) : ce chiffre sera à vérifier sur les années suivantes pour déterminer s’il s’agit d’une tendance ou seulement d’un phénomène épisodique.
•
Enseignants chercheurs
173
261
TOTAL GENERAL
6137
7344
les publics extérieurs
Si l’on s’intéresse maintenant aux autres catégories d’inscrits à la BU sciences, on peut constater les éléments suivants :
Sabine Naegelen //septembre 2013
36
Rapport d’activité BU sciences 2012
Autres lecteurs niveau étudiant et
2011
2012
158
304
243
343
401
647
autres lecteurs autorisés
Autres lecteurs niveau professeur ou recherche TOTAL
Les lecteurs autorisés toutes catégories confondues représentent 8.09% des inscrits, les lecteurs autorisés simples (extérieurs ne pouvant être rattachés à la catégorie étudiants ou professeurs) représentant 2.26% de l’ensemble. Le nombre total d’inscrits à la BU Sciences s’élève pour 2012 à 7991.
La BU s’adresse toujours majoritairement à un public de premier et deuxième cycle, les étudiants de Licence étant les plus gros utilisateurs de la BU en nombre (la différence de taux d’inscription avec les M tendant cependant à se réduire) : Cycle
Inscriptions
Inscriptions
Taux
Inscriptions
Inscriptions
Taux
Inscription
Inscription
universitaire
bibliothèque
d’inscriptio
universitaire
BU
d’inscription
s
s BU 2012
s
2006
n 2006
s
secteur
2011
universitair
secteur
es
sciences
2006
2011
secteur
secteur
secteur
sciences
sciences
sciences
2011
sciences
2012
secteur sciences et STAPS
L
7450
4417
59 %
6973
3580
51%
7381
4286
58%
M
3565
3494
98%
4002
2007
50%
4113
2310
56%
D
1530
468
31%
1580
377
24%
1489
487
32.70%
Total
12545
8379
67%
12555
5964
47.50%
12983
7083
54.55 %
3.2.2. Les chiffres-clefs de l’activité des publics
Sabine Naegelen //septembre 2013
37
Rapport d’activité BU sciences 2012 Fréquentation Le nombre d’entrées en 2012 a augmenté de 9.80% par rapport à 2011 :
Nombre total d’entrées
2011
2012
467770
513647
La fréquentation suit toujours un rythme saisonnier classique lié à l’année universitaire et quasiment identique à l’année précédente.
Entrées à la BU Sciences : comparaison 2011 et 2012
2011
ao ût se pt em br e oc to br e no ve m br e dé ce m br e
ju ille t
ju in
ai m
av ril
ar s
2012
m
ja nv ie r fé vr ie r
80 000 70 000 60 000 50 000 40 000 30 000 20 000 10 000 0
La fréquentation journalière s’établit aux moyennes suivantes, soit une augmentation d’environ 5% depuis 2011 :
Nombre
d’entrées
/
2011
2012
jour 1900
1998
(moyenne)
Une analyse par mois permet de constater le même rythme de fréquentation que pour les entrées globales :
Sabine Naegelen //septembre 2013
38
Rapport d’activité BU sciences 2012
Moyenne des entrées par jour en 2012
ao ût se pt em br e oc to br e no ve m br e dé ce m br e
et ju il l
ju in
ai m
av ril
ar s m
fé vr ie r
ja nv i
er
3000,00 2500,00 2000,00 1500,00 1000,00 500,00 0,00
Prêts
Une légère augmentation du nombre total de prêts, qui n’atteint pas cependant le niveau de 2006 (105557) amène à prendre ce chiffre comme un indicateur à surveiller pour les années à venir, le bilan de 2011 laissant supposer un changement des pratiques des usagers. Néanmoins, cette légère augmentation des prêts est à prendre avec précaution, compte tenu de l’augmentation parallèle du nombre d’inscrits. Le ratio nombre moyen de prêts par lecteur incite en effet à modérer le propos :
2011
2012
Nombre total de prêts 99346
99990
Nombre
12.51
moyen
de 15.19
prêt / lecteur / an
Le ratio aurait diminué entre 2011 et 2012, les emprunteurs étant plus nombreux et un peu moins actifs qu’en 2011. Il est par ailleurs toujours difficile pour le moment de faire un corollaire avec la consultation de la documentation électronique 1er cycle, en raison de l’impossibilité actuelle de spécifier les étudiants de sciences et de F2SMH dans les statistiques qui sont établies sur un ensemble général (les étudiants de l’Université Toulouse 3).
Sabine Naegelen //septembre 2013
39
Rapport d’activité BU sciences 2012
Emprunts de documents en 2012 14 000 12 000 10 000 8 000 6 000 4 000 2 000 0
500 400
Nombre de prêts
300 200 100
Nombre de prêts par jour ouvert
ja nv i fé er vr ie m r ar s av ril m ai ju in ju il le t se a pt o û em t b oc re t o no b ve re dé mb ce r e m br e
0
On peut noter le volume particulièrement haut du volume de prêts à certaines périodes de l’année, qui correspondent aux pics annuels de fréquentation.
Comparaison emprunts 2011 et 2012 14 000 12 000 10 000 8 000 6 000 4 000 2 000 0
600 500 400 300 200 100 0
Nombre de prêts 2011 Nombre de prêts 2012 Nombre de prêts par jour ouvert 2011
ja nv i fé er vr ie m r ar s av ril m ai ju in ju il le t se a pt o û em t b oc re t o no b ve re dé mb ce r e m br e
Nombre de prêts par jour ouvert 2012
D’autres indices confortent l’idée d’une évolution tendancielle vers une BU moins utilisée pour le prêt que pour d’autres services, comme le ratio suivant qui confirmerait une érosion du prêt mais une augmentation de la fréquentation :
entrées
jours
Nombre
nombre
ouverts
de
d'entrées
transaction
samedis
pour
prêt/retour
inclus
entrée
prêt nombre de entrées/ 1 transactions jours par jour
par
ouverts
transaction
2011
476 770
198 889
251
0,21
792
1 899
2,40
2012
513 649
200 569
257
0,19
780
1 998
2,56
Sabine Naegelen //septembre 2013
40
Rapport d’activité BU sciences 2012
Renseignement
Les statistiques issues des questions posées par les usagers au personnel situé aux postes de renseignement de la BU, regroupées par types, ne font pas apparaître de changement structurel significatif par rapport à 2011. On relève toujours une part relativement modeste des questions d’ordre bibliographique ou de recherche documentaire et à l’inverse le poids de tout ce qui relève de l’aide technique (il faut entendre par aide technique ce qui relève de l’utilisation des photocopieurs, imprimantes et de l’informatique -surtout en mode Wifi -). En 2012, une réflexion sur les données recueillies ainsi que le mode de recueil ont fait évoluer cette partie de l’évaluation de l’activité de la BU : les données ont été simplifiées et regroupées, et une application automatisée sur les postes du personnel permet de recueillir de manière plus fluide et plus suivie ces mêmes données. Ce système ayant été introduit à l’automne 2012, il est difficile d’établir dès à présent le bénéfice réel en terme de gain quantitatif et qualitatif. Par ailleurs, l’activité qui est retracée dans ce paragraphe porte sur le renseignement en présentiel dans les locaux de la BU aux postes habituels d’accueil. Cette précision est devenue nécessaire, pour deux raisons : -
le nouveau service d’aide à la recherche a été lancé en 2012, suivant en cela une organisation, un accueil et un suivi des usagers différents ;
-
c’est en 2012 également que le nouveau service interuniversitaire de renseignement à distance « Une Question ? » a débuté, introduisant un autre pan de l’activité de la BU à retracer. Le précédent service « Eurêk@ » n’avait pas été étudié jusqu’à présent, car moins visible à l’échelle du fonctionnement global de la bibliothèque.
Ces deux nouveaux services sont traités à part un peu plus loin dans le présent rapport d’activité.
Sabine Naegelen //septembre 2013
41
Rapport d’activité BU sciences 2012
Evolution du renseignement présentiel 2011 et 2012
3000 2500 Accueil pratique 2000 Renseignements bibliographiques
1500
Aide technique 1000
Divers
500 0 2011
2012
On peut noter une stabilité de ce qui relève du renseignement bibliographique (localisation d’un document, interrogation de catalogues et de ressources électroniques), et à l’inverse une forte augmentation de l’aide technique (matériel de reprographie et informatique essentiellement), ce qui peut s’expliquer par deux facteurs : -
l’obsolescence du matériel de reprographie mis à disposition des étudiants par la société titulaire de la délégation de service public
-
l’augmentation du taux d’équipement informatique individuel des usagers, adeptes du Wifi, technologie pas toujours très fiable, et de matériels souvent sophistiqués qu’ils ne maîtrisent qu’imparfaitement.
L’analyse saisonnière de l’activité de renseignement en présentiel fait logiquement apparaître un pic à l’automne, correspondant à la rentrée universitaire et l’arrivée de nouveaux usagers néophytes dans l’utilisation des collections et des services de la BU. Ces données permettent de conforter l’idée mise en pratique de renforcer à cette période de l’année la fonction d’accueil par l’emploi de moniteurs étudiants chargés de répondre aux questions d’ordre pratique pour permettre au personnel d’assurer dans de bonnes conditions le reste des fonctions nécessaires.
Sabine Naegelen //septembre 2013
42
Rapport d’activité BU sciences 2012
Questions à l'accueil 2012 Total accueil pratique
800 600 400 200 0
Total renseignements bibliographiques
e br ve m
no
em
br e
t se pt
ju i l le
ai m
m
ja
nv
ie
ar s
r
Total aide technique
Total divers dont panne
Focus sur le renseignement présentiel réalisé par les moniteurs étudiants
8 moniteurs ont donc été recrutés sur des contrats de 50 h chacun (du 4 septembre au 26 octobre) pour : - accueillir et renseigner les nouveaux inscrits - aider les étudiants lors des séances de formation L1 Il s’agit d’un « accueil dynamique » qui implique la station debout, et une démarche active pour se porter au-devant des usagers.
Pendant cette durée, les moniteurs ont répondu à 1 945 questions (1 515 en 2011). 64 % des questions ont été posées sur les 4 semaines de septembre et 36 % sur les 4 semaines d’octobre (en 2011 : 74 % et 26 %) 61 % des questions ont concerné l’aide technique (connexion, impression…), 17 % l’orientation dans la BU, 5 % l’aide à la recherche de documents (sans catalogue), 5 % l’aide à l’interrogation d’Archipel, 2,5 % les visites, 9 % autres (en 2011 respectivement : 63 %, 17 %, 10 %, 5 %, 5 %, autres non quantifiées).
Sabine Naegelen //septembre 2013
43
Rapport d’activité BU sciences 2012 Dans la catégorie « autres questions » (celles qui reviennent le plus souvent par ordre décroissant d’importance) : prêt d’ordinateurs, mail UPS, wifi, infos campus, objets perdus, feutres salles de travail, distributeur de boissons.
Pendant les formations L1, les étudiants ont souvent fait appel à eux lorsqu’ils étaient dans la bibliothèque.
L’utilisation des services classiques Les statistiques 2012 d’utilisation des services utilitaires permettent de conforter la tendance observée l’an dernier d’une fréquentation de la BU plus pour ceux-ci que pour le prêt à domicile. Informatique en libre accès L’année 2012 n’aura pas permis d’obtenir plus de statistiques sur l’utilisation de l’informatique à la BU qu’en 2011. Malgré un parc informatique public conséquent (105 postes fixes), un nombre de prises réseau et électriques important ainsi que la couverture intégrale du bâtiment en Wifi, aucune donnée n’est disponible pour analyser ce pan entier de l’activité. Cette situation, déjà constatée en 2011, est extrêmement préjudiciable à une analyse exhaustive des publics et pose un problème de fond pour l’évolution de la politique de service. L’évolution de cette situation a été posée comme objectif d’amélioration pour l’année 2013.
Photocopies et impressions
Le nombre total d’actes de reprographie (impressions et photocopies), soit 677177, n’a presque pas varié entre 2011 et 2012 (+ 0,1 %). En revanche, une différence nette s’est installée entre les deux périodes considérées : les photocopies chutent (- 24%) pour laisser la place à une augmentation du nombre des impressions (+15,80 %).
Sabine Naegelen //septembre 2013
44
Rapport d’activité BU sciences 2012
Evolution de l'activité de reprographie 2011 et 2012 3000 2500 2000 nbre d'impress par jour
1500
nbre de phot par jour
1000 500
no v12
se pt -1 2
2
ju il12
ai -1 m
ja nv -1 2 m ar s12
no v11
se pt -1 1
ju il11
1 ai -1 m
ja nv -1 1 m ar s11
0
une explication du phénomène est à chercher indubitablement du côté de l’obsolescence du matériel de photocopie en service, qui a conduit une partie des usagers à ne plus faire de photocopies ou à délocaliser cette activité dans un autre établissement public ou commercial. L’augmentation du nombre des impressions est sans doute liée au développement des ressources pédagogiques et/ou informationnelles en ligne.
L’analyse saisonnière de cette activité fait surgir à nouveau le pic de la rentrée universitaire.
2012 2500 2000 1500
nbre d'impress par jour
1000
nbre de phot par jour
500
Sabine Naegelen //septembre 2013
ju in ju il le t ao se pt ût em br oc e to no bre ve m dé br e ce m br e
ai m
av ril
ja nv i
er fé vr ie r m ar s
0
45
Rapport d’activité BU sciences 2012
photocopies
entrées
jours
Nombre de
ouverts
photocopies nombre de entrées/
nombre
samedis
pour
d'entrées par
photocopies inclus
1 photocopies jours
entrée
par jour
ouverts
photocopie
2011
476 770
384 578
251
0,81
1 532
1 899
1,24
2012
513 648
313 787
257
0,61
1 221
1 999
1,64
impressions
entrées
jours
Nombre
ouverts
d’impression nombre
samedis
pour
impressions inclus
nombre entrées/
1 d'impressions jours
entrée
par jour
d'entrées par
ouverts
impression
2011
476 770
291 829
251
0,61
1 163
1 899
1,63
2012
513 648
363 390
257
0,71
1 414
1 999
1,41
Prêt entre bibliothèques 2011
2012
Demandes PEB - emprunteur
2841
2289
Demandes PEB - fournisseur
538
604
L’activité du prêt entre bibliothèques en 2012 confirme la diminution de l’activité emprunteur, qui est une tendance de fond observée depuis plusieurs années (- 19.43 %).
L’activité fournisseur quant à elle continue à remonter légèrement (+ 12%) sans doute en raison de la disponibilité des collections magasin et de l’augmentation des fonds signalés avec la fin de la rétroconversion, ce qu’il faudra vérifier pour les années suivantes par une analyse fine des documents prêtés.
3.2.2. Les nouveaux services
Prêt d’ordinateurs portables
Sabine Naegelen //septembre 2013
46
Rapport d’activité BU sciences 2012 Le service initié en 2011 a été poursuivi en 2012. Le parc initial de 120 netbooks était moins important cette année, en raison de pannes diverses qui ont sorti certains exemplaires du circuit. Le solde restant était de 87. Par ailleurs, 25 d’entre eux ont été mis en dépôt à la DVE, suite à un accord avec ce service, pour satisfaire une demande sociale concernant ce type de prêts. Les conditions de prêt ont été différentes, mais l’organisation était sensiblement la même (prêt dans Horizon par le personnel de la DVE, contrat de prêt, etc.). L’enquête d’évaluation du service de 2011 avait permis d’identifier quelques points nécessaires d’amélioration du service, parmi lesquels la durée du prêt qui a été modifiée et spécifiée par niveau (3 mois pour les L, 9 mois pour les M et D). Cette évolution tient compte de la structuration pédagogique par niveau, où les M par exemple ont des périodes de stage qui nécessitent d’une part un équipement informatique et qui restreignent d’autre part la disponibilité à l’UPS de ces étudiants pour rendre les netbooks dans le cas d’un prêt court. Cette évolution a été aussi nécessaire pour rendre plus efficace l’organisation du service au niveau de la bibliothèque, en éliminant de fait de nombreuses demandes de renouvellement au bout de 3 mois de prêt. En 2012, 139 prêts ont été comptabilisés pour un total de 76 emprunteurs (170 prêts en 2011 pour 43 emprunteurs). L’évolution du service en 2012 aurait donc permis de satisfaire plus d’usagers, tout en simplifiant la gestion pour le personnel. L’organisation actuelle du service apparaît donc équilibrée et en phase avec les attentes des usagers. Une très forte majorité des emprunteurs sont des étudiants étrangers (76.31%), confirmant les chiffres observés en 2011, les pays d’origine étant presque exclusivement situés au Maghreb ou en Afrique sub-saharienne. Aucun étudiant inscrit à la certification C2i© n’a été comptabilisé. Les statistiques de prêt ainsi que l’enquête de satisfaction font apparaître que les principaux emprunteurs restent les Master (51%), suivi des L (29%). 18% des emprunteurs malheureusement sont restés non identifiés suite à un problème d’import dans Apogée comme en 2011.
Sabine Naegelen //septembre 2013
47
Rapport d’activité BU sciences 2012
Emprunteurs 2012 par niveau d'études
bac + 5 18%
bac + 6 2%
Erreur niveau 18% bac +1 12%
bac + 4 33%
bac +2 6% bac + 3 11%
Erreur niveau bac +1 bac +2 bac + 3 bac + 4 bac + 5 bac + 6
Les statistiques d’activité 2012 du service de prêt d’ordinateurs portables confirment ce qui avait été observé en 2011 : ce service initialement conçu comme un service innovant de promotion de l’usage de l’informatique et du numérique dans les pratiques des étudiants de Licence est en fait un service répondant à une demande sociale de la part d’usagers étrangers n’ayant pas le même niveau d’équipement informatique que les étudiants français. Ce constat amène à penser qu’il conviendrait de renforcer le partenariat avec la DVE, soit pour officialiser la nature du service offert par la BU, soit pour déléguer l’intégralité du service à la DVE et orienter la politique de la BU vers la mise en circuit d’un autre type de matériel ou la conception d’un autre service recetré sur le pédagogique et le documentaire. Espace langues Les statistiques d’utilisation de la méthode Rosetta Stone sur 2012 sont les seules données exploitables pour tirer un premier bilan d’une année complète de fonctionnement de l’espace langues. Ces données sont malheureusement imprécises, car les activités ne sont pas comptabilisées en nombre total de connexions, mais en terme de « last activity », c’est-à-dire les dernières connexions enregistrées par usager. Il s’agit donc d’une donnée temporelle d’utilisation de la ressource et pas d’une donnée quantitative sur l’utilisation globale.
Il est possible en revanche de retracer les inscriptions : le nombre total d’inscrits en 2012 est de 235. 409 « last activities » ont été comptabilisées en 2012.
Sabine Naegelen //septembre 2013
48
Rapport d’activité BU sciences 2012 907 heures de formation toutes langues confondues ont été comptabilisées.
2012 : Inscriptions et "last activity" sur Rosetta Stone 100 90 80 70 60 inscription
50
last activity
40 30 20 10 0 janv-12 févr-12 mars- avr-12 mai-12 juin-12 juil-12 12
août12
sept12
oct-12 nov-12 déc-12
On peut constater un pic des inscriptions et « last activities » à l’automne, toujours au moment de la rentrée universitaire. L’impact des formations L1 peut peut-être s’y lire, puisque ce service est présenté aux étudiants.
Il a été possible en 2012 d’avoir une idée des langues les plus utilisées : l’anglais arrive en premier, confortant le principe de base du service qui portait essentiellement sur la promotion de l’anglais au titre de compétence indispensable à acquérir ou à maintenir pour un étudiant en sciences. Le français (langue étrangère) apparaît en deuxième position, ce qui permet de constater que cette ressource n’est pas inutile.
Sabine Naegelen //septembre 2013
49
Rapport d’activité BU sciences 2012
Langues utilisées en heures en 2012
600 500 anglais
400
français
300
espagnol
200 100 0 1
Répartition des heures par langue et par niveau 2012 Espagnol 5 Espagnol 3 Espagnol 1 Français 5 Série1
Français 3 Français 1 Anglais 3 Anglais 1 0
50
100
150
200
250
300
L’espace langues semble donc avoir trouvé sa place en tant que service utile aux usagers de la BU et étudiants de l’UPS. Il serait intéressant de pouvoir comparer avec les services existants à l’UFR de langues.
Sabine Naegelen //septembre 2013
50
Rapport d’activité BU sciences 2012 Renseignement à distance « Une Question ? »
Ce nouveau service lancé en 2012 par le SICD a impliqué la participation de la BU sciences par la prise en charge de 3 plages horaires hebdomadaires d’une heure pour le volet chat et l’implication régulière de plusieurs agents pour la partie réponses par mail.
Les données statistiques de fonctionnement du service font apparaître les éléments suivants :
Pour le chat (302 réponses pour l’UPS au total en 2012) : Répartition des réponses "Une question ?" via le chat en 2012 BU Santé 17%
26%
BU Sciences
9%
IUT
14%
Bibliothèque de mathématiques
34%
Affaires Générales SCD
Ratio nombre de participants/Réponses chat 2012
Affaires Générales SCD Bibliothèque de mathématiques IUT BU Sciences
% d'agents de la bibliothèque participant au service % de réponses effectuées
BU Santé 0,00% 20,00% 40,00% 60,00% 80,00%
Sabine Naegelen //septembre 2013
51
Rapport d’activité BU sciences 2012 Pour le mail (170 réponses en 2012) :
Répartition des réponses "Une Question ?" via le mail en 2012
1% 26%
28%
BU Santé BU Sciences Affaires Générales SCD Bibliothèque de mathématiques 45%
Ratio Taux de participation par bibliothèque/nombre de réponses par mail 2012 Affaires Générales SCD Bibliothèque de mathématiques BU Sciences
% d'agents de la bibliothèque participant au service % des réponses effectuées par mail
BU Santé 0,00% 20,00% 40,00% 60,00% 80,00% 100,00 %
Pour les deux volets du service, on constate un équilibre entre le nombre d’agents de la BU sciences participant à « Une Question ? » et le nombre de réponses prises en charge. Pour les autres bibliothèques ou services du SCD participants, cet équilibre est moins assuré (c’est notamment le cas concernant les réponses par mail). Une analyse de la typologie des questions permettrait sans doute de comprendre les raisons de ces déséquilibres.
Sabine Naegelen //septembre 2013
52
Rapport d’activité BU sciences 2012 Il conviendra également à terme de faire un bilan global sur l’insertion du renseignement à distance sur le fonctionnement global de la BU sciences, notamment pour en tirer des conséquences sur le positionnement structurel d’ « Une Question ? » (faut-il par exemple l’englober dans le quota de temps de service public des agents participants ou non ?).
Rendez-vous bibliographiques
Ce nouveau service a été lancé à la BU sciences en 2012. Conçu sur le modèle en pratique à la BU santé depuis plusieurs années déjà, il n’a pas rencontré le même succès auprès du public scientifique qu’auprès du public du secteur médical et paramédical.
7 rendez-vous ayant donné lieu ensuite à une enquête auprès des usagers utilisateurs du service se sont tenus. Le public concerné se situe à un niveau plutôt élevé (du niveau L3 au niveau D). Les demandes portaient majoritairement sur la préparation d’un projet tutoré.
Les données d’activité de l’année prochaine permettront de voir si ce service stagne ou progresse, et s’il y a stagnation, d’essayer d’en comprendre les raisons.
4. Le service Formation et Valorisation 4.1. Le dispositif de formation 4.1.1. La politique des formation des usagers de la BU sciences L’année 2012 a confirmé les grandes orientations de la politique de formation des usagers de la BU sciences, essentiellement des étudiants de L1, qui ont représenté une part toujours très importante de l’activité. Celles-ci se concentrent toujours logiquement sur le premier trimestre de l’année universitaire, afin d’être en phase avec le rythme de l’année et de pouvoir donner le plus rapidement possible aux primo-entrants les outils méthodologiques nécessaires à leur début d’études. La formation des L1 reste la priorité d’action du dispositif de formation, devenu un service en 2012 : ils représentent 82.46% des effectifs de L formés et 84.85% du nombre total d’étudiants formés tous niveaux confondus. L’année 2012 a vu l’introduction d’une action de formation en L3, pour des disciplines précises (4.62% des étudiants formés dans le cycle L).
Sabine Naegelen //septembre 2013
53
Rapport d’activité BU sciences 2012 La formation des L1 s’inscrit toujours en 2012 dans un dispositif périphérique au cursus pédagogique qui est l’UE d’accompagnement, à l’exception des étudiants de la filière STAPS. Quelques formations hors cursus ont eu lieu, qui ont été englobées dans un cadre plus général de présentation des services de la BU sciences : il s’agit de l’accueil des étudiants ERASMUS (niveau M et D), qui jusqu’à présent ne bénéficiaient pas d’une prise en charge formalisée en lien avec l’Université. 2012 aura permis d’initier ce dispositif, avec pour objectif de le poursuivre sur le long terme. 2011
2012
Nombre
9
5
Nombre de personnes
591
195
Heures
0
13.5
Nombre de personnes
0
48
396
404
L
1398
2292
M
431
399
D
29
10
Visites
Formations hors cursus
Formations dans cursus
Heures Nombre de personnes
4.1.2. Le bilan d’activité des formations L1 2012 La BU sciences a donc poursuivi en 2012 une activité soutenue en matière de formation des étudiants L1. Le bilan chiffré fait apparaître une augmentation de cette activité, notamment en ce qui concerne le nombre d’étudiants formés.
Quelques précisions sur les chiffres cités sont néanmoins nécessaires, car ceux-ci sont révélateurs de la nature actuelle du dispositif de formation L1, et permettent de dégager ce qui serait l’orientation adéquate pour les développements futurs de cette partie de l’activité de la BU.
Sabine Naegelen //septembre 2013
54
Rapport d’activité BU sciences 2012 En effet, la formation des étudiants L1 est loin d’être exhaustive. Les étudiants comptabilisés ici sont les primo-entrants et redoublants inscrits et présents au tout début de l’année universitaire : ne sont donc pas pris en considération les étudiants inscrits ultérieurement. Le phénomène est amplifié pour les STAPS où les étudiants formés sont ceux qui ont émargés le jour de la rentrée, et à partir desquels les listes ont été constitués par la composante.
Est donc là mis en exergue le caractère « fragile » de l’action de formation des étudiants L1 de la BU sciences, qui ne s’inscrit toujours pas officiellement comme composante officielle de validation du cursus universitaire. Le caractère obligatoire de ces formations reste artificiel. L’objectif à terme serait de changer le positionnement de ce dispositif de formation pour l’insérer véritablement dans le parcours pédagogique de l’étudiant, objectif inscrit dans le projet de service 2013-2015.
En attendant, il est possible de détailler l’activité de 2012 :
L1 Sciences
Dans le cadre de l’UE d’accompagnement des L1, la BU sciences a formé 1 372 étudiants. Le contexte a été cette année encore particulier pour les étudiants du portail SN. L’UE d’accompagnement n’a finalement pas été mise en place cette année par manque d’enseignants volontaires pour l’encadrement (L’année dernière, L’UE n’avait pas été mise en place pour des problèmes de salles sur le campus). En accord avec les enseignants, la séance BU a toutefois été maintenue.
Pour les L1 SN, 814 étudiants ont été formés sur 1 007 étudiants inscrits : cela représente près de 81 % des effectifs communiqués par la composante. Pour les L1 SFA, 558 étudiants ont été formés sur 794 étudiants inscrits : cela représente un peu plus de 70 % des effectifs communiqués par la composante.
Un peu plus de 76% des étudiants L1 Sciences ont donc été formés en 2012 (sur le nombre d’inscrits communiqués par les composantes.)
13 formateurs ont été mobilisés sur 206 heures et les séances se sont déroulées sur 5
semaines en tout.
Sabine Naegelen //septembre 2013
55
Rapport d’activité BU sciences 2012
D’autre part, suite à ces séances de rentrée, 296 étudiants (sur 435 inscrits / près de 70 % des effectifs) de l’UE optionnelle MBQ (Molécules et biomolécules au quotidien) ont suivi une séance de recherche documentaire à partir d’un sujet dans le cadre d’un projet tutoré. 20 groupes ont été accueillis pour une séance de 1h 30, soit 30 h de formation assurées par 5 agents sur 3 semaines.
L1 F2 SMH
La BU a formé 518 étudiants sur 540 inscrits. Près de 96 % des étudiants ont été formés à partir des effectifs communiqués par la composante. 12 formateurs ont été mobilisés 60 heures sur une semaine.
En tout, ce sont donc 1890 étudiants L1 Sciences et F2SMH qui ont été formés en 2012. En ajoutant les 296 étudiants de L1 MBQ, ce chiffre se monte à 2186.
4.1.3. Evolution dans le temps (2009 à 2012)
Nombre d’étudiants L1 sciences formés de 2009 à 2012 1600 1372
1400 1141
1200 1000
897
2009 2010
800 634
2011 2012
600 400 200 0 1
Sabine Naegelen //septembre 2013
56
Rapport d’activité BU sciences 2012 Rapport nombre de formateurs / nombre d’heures de formation (hors temps de préparation)
250 206 182
200 136,5
2010
150
2011 2012
100
50
14
13
12
0 1
2
Nombre d’étudiants formés STAPS/F2SMH de 2009 à 2012
600
518
500
439 2009
400
2010
258
300
237
2011
200
2012
100 0 1
Rapport nombre de formateurs / nombre d’heures de formation (hors temps de préparation)
70
62
60
60 44
50
2010
40
2011
30 20
2012 13
11
12
10 0 1
Sabine Naegelen //septembre 2013
2
57
Rapport d’activité BU sciences 2012
4.2. L’animation culturelle : programme et partenariats L’animation culturelle à la BU sciences en 2012 a pris appui essentiellement sur un cycle d’expositions comme les années précédentes, mais mises en valeur désormais dans un espace plus approprié, plus ambitieux et dans le cadre de partenariats bien établis (services de l’Universit, associations étudiantes et associations extérieures). La BU sciences n’a toujours pas de budget spécifique pour l’animation culturelle, hormis une assurance annuelle pour prévenir les risques liés au vol ou à la dégradation des œuvres exposées. Le programme d’expositions de l’année 2012 est ici rappelé :
En partenariat avec des Organismes de recherche
Maladie d’Alzheimer – INSERM, semaine du cerveau du 12 au 18 mars Les Déchiffreurs – photographies de J.P. Bourguignon, directeur de l’Institut des Hautes Etudes Scientifiques (IHES) à Bures-sur-Yvette En partenariat avec des Associations ou des organismes extérieurs
Prisons – Association étudiante GENEPI (Groupement Etudiant National d’Enseignement aux Personnes Incarcérées) mars 2012 Nature/Dénature - Association Veracruz, semaine de l’environnement mai 2012 Promenade spatiale au fil des ondes – Science et Animation, février-mars 2012 L’eau douce – Science et Animation, avril 2012 Pôle Nord, Pôle Sud – Science et Animation, juillet 2012 En partenariat avec d’autres composantes ou services de l’UPS
Vie et Mort des Minéraux – OMP, février-mars 2012 Le partenariat avec le Service Culture de l’UPS a continué également en 2012 avec l’opération Fragments de sciences. Dans la suite de ce qui avait été fait en 2011, 7 nouveaux
Sabine Naegelen //septembre 2013
58
Rapport d’activité BU sciences 2012 instruments de physique anciens, faisant partie du patrimoine scientifique de l’Université, ont été exposés au rythme d’un par mois à la bibliothèque, accompagnés d’une sélection d’ouvrages traitant des différents domaines concernés. Les instruments présentés ont été les suivants : Boussole de Weber, Lentille à échelons (système de Fresnel), Densimètre de Pâquet, Sirène double de Helmoltz, Condensateur d'Aepinus, Tube de Crookes à croix de Malte, Réfractomètre de Ch. Féry.
Sabine Naegelen //septembre 2013
59
Rapport d’activité BU sciences 2012
Bilan général Si l’on tente de faire une synthèse du présent rapport d’activité dans une mise en perspective avec celui de l’an dernier, il pourrait être pertinent de la bâtir autour des éléments principaux suivants : ceux qui témoignent d’une certaine stabilité ou d’une évolution certaine de l’activité de la BU Sciences ; ceux qui permettent de valoriser le travail accompli par l’intégralité de l’équipe pour répondre aux missions du service ; ceux enfin qui suscitent de la vigilance ou représentent des problèmes réels pour le fonctionnement et les développements futurs. Cette manière de procéder pourrait ainsi permettre de se rapprocher au plus près d’une description fidèle de ce qu’est la BU Sciences du SCD Toulouse 3 aujourd’hui.
Les éléments qui témoignent d’une certaine stabilité ou d’une évolution certaine de l’activité sont ceux qui avaient été identifiés l’an dernier : du point de vue du public, la BU sciences connaît de nouveau une forte fréquentation et un usage intensif des services utilitaires comme la reprographie. Le public de la BU sciences est toujours constitué majoritairement d’étudiants de 1er et 2e cycles, ces derniers tendant à rejoindre les L. Du point de vue des moyens, la politique d’acquisition se fonde sur un budget maintenu au même niveau, garantissant le suivi d’une politique d’exemplaires correspondant aux besoins, et cette politique permet de conserver une remarquable stabilité dans la constitution des collections libre-accès et de leur usage.
Les éléments qui permettent de valoriser le travail accompli par la participation de tous se trouvent dans les traitements de fond que sont le signalement courant des collections (fin de la mise à niveau des collections Sports, fin de la rétroconversion des monographies) et la rationalisation des collections de périodiques (codes de collections, changement de statut dans le sudoc, etc.) menés dans des temps courts ou préparés finement pour une intervention concrète ultérieure dans les catalogues. L’augmentation de l’activité fournisseur du PEB est sans doute une première transcription tangible de ce travail. Le développement également de l’utilisation de Cyberlibris est également encourageant dans ce qu’il valide comme choix de politique documentaire, même si un approfondissement des statistiques reste nécessaire. La participation de la BU sciences à « Une Question ? », retracée par le nombre de réponses fournies sur l’année, contribue au succès de ce service interuniversitaire permettant de renouveler la fonction de renseignement et d’accueil là où se trouve l’usager.
Sabine Naegelen //septembre 2013
60
Rapport d’activité BU sciences 2012 Enfin, la mise en valeur la plus éclatante de l’œuvre collective est indubitablement offerte par l’augmentation de la fréquentation du public et surtout l’augmentation du public inscrit, toutes catégories confondues.
Enfin, les éléments qui suscitent des interrogations, voire des craintes, pour les développements futurs ou tout simplement le niveau actuel de l’activité de la bibliothèque sont connus depuis 2011. Ils sont bien évidemment liés aux moyens : la composition du personnel, bien que stable depuis un an, repose toujours sur une part précaire d’agents contractuels ; le budget est toujours structurellement composé d’une part très lourde consacrée aux dépenses non documentaires (47%) et depuis 2012, voit se rapprocher une « épée de Damoclès » avec la disparition des crédits plan licence en tant que source spécifique ; la formation des usagers, montée en puissance depuis 2011, est assurée par une équipe restreinte dans des locaux parfois sous-dimensionnés et reste un dispositif périphérique dans le parcours pédagogique de l’étudiant, caractéristiques qui ne permettent pas d’envisager de développements ambitieux. Quelques points particuliers, en terme de services, nécessitent redéfinition ou prise en charge plus appuyée pour être pleinement efficaces et pertinents (statistiques d’utilisation de l’informatique, rendez-vous bibliographiques et service de prêts d’ordinateurs portables).
Ces derniers points de vigilance seront suivis particulièrement dans les années à venir, en lien avec le projet de service 2013-2015 qui les avait déjà partiellement ou complètement identifiés et pris en considération dans la démarche globale.
Sabine Naegelen //septembre 2013
61
Rapport d’activité BU sciences 2012
Annexe Chiffres clefs 2011 et 2012 2011
2012
Publics Etudiants inscrits UPS
12555
12983
3,40%
5964
7083
18,76%
476770 : 1900/jour
513647 : 1998/jour
7,73%
99346
99990
0,64%
communications magasin
3117
2983
-4,30%
PEB demandeur
2841
2289
-19,43%
PEB fournisseur
538
604
12,26%
photocopies
384578
313787
-18,41%
impression
291829
363390
24,52%
Etudiants L1 formés
1858
2186
17,65%
Acquisitions (volumes)
7509
7354
-2,07%
102198
110249
7,87%
224 371 €
220 951 €
-1,53%
78 506 €
90 333 €
15,06%
117 839 €
108 201 €
-8,18%
fournitures
12 225 €
11 356 €
-7,11%
conservation
17 038 €
26 928 €
58,04%
31,75 ETP
33,95 ETP
6,92%
4585 m²
4585 m²
places assises
942
942
postes informatiques publics
105
105
actifs Activité entrées prêt
Collections monographies Budget documentation monographies papier fluides maintenance, entretien
Personnel Locaux surface espaces publics
Sabine Naegelen //septembre 2013
62