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Grimari, ce 28 mai 1913. Mon cher Barailleyes, Je t’écris. Il fait un demi-jour reposant. Ce n’est pas que ce
soit le crépenseule. Non. Mais la tornade se prépare a l’horizon, elle annonce. Ce qui, en bien français, veut dire : elle fait ses provisiens.
Dans un moment, ce du propre, le plusieurs délire du
vent soufflera. La pluie, la pluie illassable et frenétique s’écrasera sur les toits, sur la rivière, sur les arbres, sur le sol, le sera un délerge réduit et, plus
tard, au sein, vrembiront les maringouins, zenzennerent les meristiques et tournoiera l’incessante farandole des éphémères.
Ajoute à cela le cri divers des crapauds, le hôtement des
Rapares nocturnes, les chansons qui, la pluie fenie, renaissent, s’évadant des
villages, et le nortement des miaches qui n’ont pas assez de lait, et tu auras, littérature à part, la « figure » d’une tornade ; la vraie figure…
l’argueil, et la vanité, son frère cadet, ne m’étanffent guères cependant il me faut avenir que tu longere lettre m’a fait grand plaisir.
Sans d arte, tu erpayeres mes mérites, qui sont plus enfimes Que tu ne le iris, au détriment des tiens. Certes, je me sais un peu mieux diné que de la rouer, par exemple, au hercarde, le minevien. Cette crayance ne m’aveugle pas
tentefois, et je n’ignore pas ce qui me manque. Et il me manque beaucoup, helos ! mais voilà. Je persevere. Je m’efforce silensement. A
bordeaux, umtien sent-ils, les camarades, qui me prennent simplement pour un type intelligent, et nilarant, comme men nem l’indique. Etant d’un naturel flaneur, cultivant la beauté sens ses formes les plus diverses, ne pansant pas que la poésie epige des tenus erpeen
triques combien sont ils, ceux qui nierant à la benne blaque si on leur af firmait maran ! mais c’est un zèbre travailleur. Il ne faut pas se fier ainsi
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Bibliothèque municipale de Bordeaux
appareneur. Il brière, même en ayant l’air de fainéantiser. Et puis, c’est un triste au