[Bordeaux. Lettre de René Maran à Charles Barrailley]

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N° 3 16 (34)

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Bordeaux, le 3 janvier 1920.

Mon cher vieux,

J'ai encore froid dans le dos. J'ai

aperçu Pujolle ce matin. Mirabeau n'avait

certainement pas sa laideur. Il m'a effrayé. Il a des poches sous les yeux. Son teint est à la fois jaune et verdâtre. Ses traits sont tirés. Il doit avoir, quand il sourit, ce livide sourire dont a si souvent parlé peu Zévau.

Puisuque tu ne vas pas chez Lambi

net, je n'irai pas chez lui, moi non plus. C'est bien ennuyeux. Car je désirais

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Bibliothèque municipale de Bordeaux


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