[Paris. Lettre de René Maran à Charles Barrailley]

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Paris, le 10 février 1920

Cher vieux, Excuse mon silence. Je voulais t'écrire aujourd'hui même. Ta lettre est arrivée avant que ne puisse parter la mienne. J'en suis confus, et n'en peux mais. J'ai été très occupé, tant ce mois de janvier. Vois plutôt. Levé à neuf heures, je travaillais jusqu'à treize heures. Je reprenais à quatorze heures et, sur les seize heures seulement, je sortais respirer l'air "fraiche." A vingt trois heures, je me remettais au travail, et n'allais me coucher qu'à quatre heures du matin. Je suis esquinté, ramé, moulu. Mon écriture est là, qui te le prouve. Je n'en peux plus. Hier, j'ai expédié à Henri de Régnier, qui a bien

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