Stephan GLADIEU
CORÉE DU NORD Real Portraitik # 4
Photographies
322 rue Saint Martin 75003 Paris Tél. +33 (0)142 71 78 20 olivier@schoolgallery.fr www.schoolgallery.fr
Bienvenue en Corée du Nord, pays le plus fermé du monde … un sujet d’une actualité brûlante alors que se joue un bras de fer nucléaire entre Kim Jong-un et Donald Trump et que les contacts entre dirigeants des 2 Corées ce multiplient.
Des images qui fascinent par leur côté irréel, trop lisse pour correspondre à la réalité ou plus exactement à notre réalité, d’une exécution parfaite comme nettoyée de toute imperfection, trop lisse pour ne pas créer le malaise chez le regardeur.
Alors que les photographes professionnels y sont normalement interdits de séjour, Stephan Gladieu a pu réaliser en 2017, mais toujours sous surveillance, des portraits au Pays de Kim Jong-un. Malgré l’omniprésence de la propagande, il pose un regard très personnel et d’une grande humanité sur les habitants de ce pays
Dans un pays qui compte 25 millions d’individus, où le comportement est étroitement contrôlé, le photographe a su faire émerger l’individualité dans des scènes de rues ou sur les lieux de travail. Les décors s’apparentent à ceux d’un film ou d’une pièce de théâtre tant ils sont « parfaits », avec le plus souvent en arrière plan des images de propagandes ou le portrait du guide suprême seul autorisé à être visible.
De la banalité du quotidien en Corée du Nord, Stephan Gladieu a su capturer la quintessence de la dimension idéologique et sociétale d’un des pays les plus fermés au monde. Dans chaque scène même la plus anodine affleure la puissance de l’interdit, transparait le non dit, chaque décor constitue le fragment d’une histoire sous contrôle, codifié, rend visible et palpable la propagande … un univers Orwellien d’un autre âge et d’une inquiétante étrangeté. Ou est la vie, ou s’arrête le décor …
Pris seul, chaque portrait pourrait s’apparenter à une propagande édulcorée de ce régime dictatorial. Considérées dans leur ensemble, ces images ont une uniformité troublante. Gladieu considère que la subversion est dans cette répétition même. Ici, le virtuel est le réel ne forment qu’un, on est face à une réalité humaine sans commune mesure avec tout ce que l’on connaît. L’utopie communautaire qui fut un moteur idéologique du XXe siècle trouve là son aboutissement : ici tout n’est que spectacle, un simple spectacle. Portraitiste hors norme, il livre cette série et nous invite à découvrir des clichés haut en couleurs, aux confins de la peinture de genre et du surréalisme. Chaque portrait est une ode à la couleur, chaque visage un hymne a l’étrangeté, chaque décor une théâtre naturaliste. L’ensemble compose une féérie multicolore, où le kitch et le suranné, tenue de travailleur ou costume militaire le dispute à l’étrangeté des décors à la manière d’images d’Epinal re-colorisées comme pour leur redonner vie. Ses portraits ont la force de rendre compte avec une infinie justesse, de cette réalité augmentée, ou chaque individu est à la fois acteur et spectateur, là ou la réalité nie l’individu, Gladieu réussi à leur redonner un peu d’humanité.
Ses photos mettent en scène l’immensité des paysages urbains et la démesure des architectures, ici tout est à la fois inerte et en vie, figé comme statufié, visages lisses et inexpressifs avec parfois l’esquisse d’un sourire qui anime l’image et lui redonne un semblant d’humanité. Les images s’articulent pour créer un album, ou réalité et irréalité se conjuguent en quadrichromie. Le photographe s’est rendu a deux reprises en 2017 dans ce pays qui le fascine, ou il a travaillé de façon très encadrée sous la surveillance constante de guides. Il nous donne à voir une vision personnelle Observant ses sujets avec une certaine distance, Stephan gladieu compose des prises de vue précises et saisissantes. Espaces publics Il y a du Douanier Rousseau mâtiné de Martin Parr dans les dernières quasi déserts et aseptisés ou portraits d’habitants isolés dans des déphotographies de Gladieu. cors très lisses, ses images se situent à mi-chemin entre la photographie documentaire et plasticienne. Un pays des merveilles se dresse au sommet d’une usine alimentaire, où les travailleurs peuvent nager, jouer au basketball ou se Stéphan Gladieu repousse les limites de la photo documentaire et de détendre dans un sauna … des femmes momies en tenues de para- reportage pour la faire entrer dans le champ de la fiction et lui conférer des effectuent un étrange ballet, des familles ou des couples statufiés une dimension plasticienne quasi picturale. prennent la pose devant des monuments de propagande d’un autre âge … tout n’est qu’irréalité …le marteau, la faucille et la brosse de Son sens inouï de la dramaturgie de l’image et de la mise en calligraphie qu’on croyait déboulonnés à tout jamais se dressent telle scène lui permet de se réapproprier des décors naturels pour en faire la statue du commandeur … comme pour traduire le malaise ambiant autant de lieux de narration. Ses clichés sur-vitaminés, qui font l’ADN et la puissance de l’iconographie officielle d’un temps qu’on croyait ré- de l’ensemble de ses dernières séries, contrastent avec le côté sombre volu … elles demeurent comme autant d’allégories des travailleurs, des et inquiétant de certaines de ses productions noir et blanc, réalisées du fermiers et des intellectuels. temps de ses reportages comme photographe de guerre et d’actualité. Stephan Gladieu part du réel. Aucune volonté de mise en scène ou de trucage, les conditions de production des images, en l’absence Dans ces images, qui semblent tout droit extraites d’une fable, de choix sur les moments et lieu, l’incite à adopter un style clair et fron- point de décorum ni de décor superflu. Tout simplement, la vie telle tal, il laisse advenir une humanité possible à l’intérieur d’une irréalité qu’elle se déroule au bout du monde, et se donne à voir à celui qui hors norme, magnifie le décor en alternant gros plans, plans moyens, sait regarder... Un grand divertissement en plein air, des images très cadrages larges pour créer pour un décor singulier pour chaque por- séduisantes, qui conservent, chacune, une capacité d’évocation hors trait … norme...
En effet, au-delà des images, ce sont des histoires vraies, ... Une ambition, qui fait l’étoffe des grands photographes qui construisent leur style sans avoir besoin de le cultiver… Une vraie signature. En amont, le travail de documentation et de recherche est considérable et sans concession. Mais le point vue du photographe, et l’angle avec lequel Gladieu aborde son travail, ancrent ses photos dans le champ artistique. Il y a la façon dont cette histoire est racontée, le choix des protagonistes, l’empathie du photographe et sa profonde humanité, qui donnent confiance aux sujets photographiés ; il y a, enfin, la dimension esthétique absolue de son image, ou comment conjuguer force et vulnérabilité. Il faut toute son expérience de terrain comme grand reporter, ce background si particulier qui lui sert de trame pour signer une nouvelle série... Condition indispensable pour rester dans le vrai. Ses photographies sont d’un réalisme absolu, Stephan Gladieu sait capter une atmosphère mentale et le rendu est si présent, que le regardeur entre de plein fouet dans le cadre de ces histoires singulières.
Photographie Fine art print sur papier Hahnemühle Disponible en 2 éditions Grand format édition de 8 édition 1/8 réservée aux institutions édition 8/8 correspond à l’épreuve d’artiste, numérotée EA1 8/8 cette édition comporte 2 formats Format 80 x 100 cm Edition GF 2/8 à GF 4/8 Format 160 x 200 cm Edition GF 5/8 à GF 7/8 Petit Format 40 x 50 cm : édition de 8 numérotée PF 2/8 à PF 7/8 édition 1/8 réservée aux institutions édition 8/8 correspond à l’épreuve d’artiste, numérotée EA1 8/8
Prix communiqués sur demande en fonction du format et du rang dans l’édition
CorĂŠe du Nord, #32, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #108, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #33, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #36, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #107, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #2, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #1, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #3, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #6, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #13, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #105, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #106, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #102, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #109, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #110, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #103, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #5, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #27, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #26, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord #7, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #18, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #104, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #4, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #9, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #19, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #8, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #20, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #21, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #82, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #17, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #15, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #30, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #16, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #76, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #77, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #83, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #24, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #22, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #25, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #85, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #92, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #93, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #42, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #61, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #38, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #53, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #29, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #23, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #91, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #43, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #57, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #12, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #37, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #10, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #51, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #11, 2017 Photographie
CorĂŠe du Nord, #31, 2017 Photographie
7 > 11 NOV 2018 GRAND PALAIS Stand D6
Suzy Menkes & Katell Le Bourihs
Figaroscope: http://www.lefigaro.fr/sortir-paris/2018/11/07/30004-20181107ARTFIG00108-paris-photo-tres-loin-des-cliches-etre-un-chasseur-d-images-a-paname.php
Figaro: http://www.lefigaro.fr/sortir-paris/2018/11/07/30004-20181107ARTFIG00051-paris-photo-2018-les-femmes-a-l-honneur.php
Figaro Premium: http://www.lefigaro.fr/international/2018/11/09/01003-20181109ARTFIG00002-les-nord-coreens-comme-vous-ne-les-avez-jamais-vus.php
L’Oeil: https://loeildelaphotographie.com/fr/stephan-gladieu-coree-du-nord-real-portraitik-4-paris-photo-2018/
Le Figaro Magazine, «Les Nord-Coréens face à l’objectif », Vincent Jolly, 9 novembre 2018
National Geographic International, «PROOF: Pyongyang Portraits », June 2018
322 rue Saint-Martin, 75003, Paris, France Tel: +33 (0)142 717 820 MĂŠtros Strasbourg-Saint-Denis ou Arts&MĂŠtiers Mardi > Samedi 14h-19h ou sur rdv www.schoolgallery.fr olivier.schoolgallery@gmail.com