Newsletter n°3 - février 2011

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Newsletter n°3 - Février 2011

SOMMAIRE ADMINISTRATION Le Conseil d’Administration Les nouveaux locaux Le Service pilotage Pages 2 et 3 EN-TETE-A-TETE

LE MOT DU DIRECTEUR Chers Etudiants,

Sciences Po Aix bouge avec l’ensemble des IEP qui connaissent un succès grandissant. Sciences Po Aix demeure l’un des plus attractifs, nos enquêtes (employeurs, diplômés) le confirment, le bilan d’auto évaluation aussi. Les projets à venir sont ambitieux, j’aurai l’occasion d’en dire quelques mots dans la rubrique aujourd’hui inaugurée. Christian Duval, Directeur

Christian Duval Patricia Rigaud Parina Hassanaly, Jean-Pierre Gaudin

L’EDITO

Pages 4 et 5 ZOOM

Dossier avenir : témoignages d’anciens diplomés Pages 6 et 7 VIE ETUDIANTE La Junior Experts Le CPAG Agenda Pages 8 et 9 INTERNATIONAL Stages et VIE-VIA Page 10 EVENEMENTS

Ce numéro ne prétend pas lire l’avenir, mais propose un aperçu des orientations prises par l’IEP et ses étudiants. L’équipe de rédaction

L’IEP fait parler de lui Page 11

Comment s’adapte l’IEP

CULTURE

Comment valoriser votre diplôme

«Photos, Femmes, Féminisme»

Réductions de postes dans la fonction publique, recul de l’âge du premier emploi… Qu’à cela ne tienne, Sciences Po n’a jamais autant été synonyme d’espoir. En témoigne l’augmen-

tation constante du nombre d’inscrits aux concours, preuve que cette formation apparait comme une alternative aux futurs entrants sur le marché du travail. La spécificité du diplôme est reconnue par les recruteurs qui y voient la marque d’une polyvalence et d’une ouverture d’esprit indispensables aujourd’hui. Afin d’être exploitée pleinement, cette carte de visite prestigieuse exige néanmoins que chacun la valorise à sa manière. Ce diplôme est un tremplin qui doit faciliter l’insertion dans la vie active. Tous les acteurs de l’IEP l’ont compris et cherchent à faire évoluer la formation vers un socle de compétences transférables au monde professionnel.

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DOSSIER SPECIAL AVENIR

Que fait-on après Sciences Po Aix


ADMINISTRATION Ça s’est fait

UN C.A. QUI TIENT SES PROMESSES Le Conseil d’administration du 18 décembre 2010 a été l’occasion de tirer les conclusions de l’auto-évaluation du plan quadriennal qui vient de s’achever et de définir les contours de la politique de l’IEP en termes financiers, administratifs et pédagogiques pour les années à venir. Les vingt-six participants ont pu s’exprimer sur ces grandes orientations lors d’une séance présidée par Christine Lagarde. De l’avis général, la présidente du CA. prend son rôle très à cœur. « Elle s’est tenue aux promesses faites en juillet », observe David Vanheessen Genty, nouvellement élu Vice-président étudiant. Christian Duval a ouvert la réunion en évoquant le bon déroulement de la rentrée 2010, avec une mention spéciale pour les rencontres direction/étudiants, particulièrement appréciées, ainsi que l’amélioration du planning qui a permis une réduction des reports de cours. Sur le plan financier, les revenus tirés de la taxe d’apprentissage ont été jugés insuffisants. Bien qu’ils soient en augmentation, ils ne sont pas à la hauteur des 300 000 euros escomptés. Diversification et fidélisation seront désormais les deux mots d’ordre pour ces partenariats, qui doivent aussi pouvoir constituer des opportunités de stage pour les étudiants. Abordant la question du budget, Christine Lagarde a aussi rappelé la nécessité de poursuivre une logique de projet et de travail d’équipe afin d’attirer les investissements stratégiques, notamment ceux liés au « Plan Campus ». Concernant le volet administratif, c’est le plan quadriennal qui a été au cœur des discussions. Il s’agissait ici du premier rapport d’auto-évaluation dans le cadre d’une démarche qualité. Si les délégués étudiants ont souligné quelques lacunes, comme le manque d’encadrement des étudiants à l’étranger, cette évaluation

a permis d’identifier et de hiérarchiser les priorités, comme le perfectionnement des enquêtes et statistiques relatives à l’insertion professionnelle effectuées par l’Observatoire de l’insertion professionnelle dans le cadre du service pilotage. Parmi les conventions votées lors de cette séance, celle passée avec l’Olympique de Marseille permettra d’organiser chaque année un colloque de chercheurs internationaux et permettra à l’IEP de développer sa visibilité ainsi que son réseau. La convention liant l’IEP aux Ecoles Normales Supérieures a quant à elle fait débat. Proposant un concours passerelle aux admissibles à la banque d’épreuves littéraires de l’ENS, elle permettrait, après entretien, d’intégrer en 4ème année 10 étudiants venant de prépas littéraires. Les modalités ne sont pour l’instant pas encore définies et seront proposées en conseil. Enfin, le CA. a entériné la naissance d’une commission pédagogique qui devait se réunir pour la première fois fin janvier. Composée du directeur des études, de celui des stages, de celui de la scolarité ainsi que des représentants étudiants, elle soumettra au prochain CA. ses décisions afin qu’elles y soient ratifiées. Les représentants étudiants comptent sur cette commission pour peser sur les évolutions pédagogiques, sur des sujets aussi divers que la cohérence du diplôme, le calendrier universitaire ou encore la mise en ligne de contenu. Emile Bruant

Nouveaux locaux

L’ESPACE PHILIPPE SEGUIN DÉVOILE SES ATOURS L’ année universitaire 2010-2011 constitue le véritable baptême du feu pour les nouveaux locaux de l’espace Philippe Seguin, second site de l’Institut. Même s’il n’a pas encore pris son aspect final, professeurs, personnel et étudiants s’accordent déjà à reconnaître l’utilité de ce nouvel espace de travail. Pour Claude Gora, chargé de la reprographie, « le cadre de travail est idéal ». Le lieu, anciennement « Petites Sœurs des Pauvres », est pourtant resté à l’abandon pendant 12 ans avant de connaître une nouvelle jeunesse. Il offre aujourd’hui 3000 m2 de bâtiments rénovés.

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Maintenant que les salles de cours, toutes équipées en projecteurs et sonorisation, ont démontré toute leur fonctionnalité, l’attention se porte désormais sur le site, qui s’étend sur plus d’un hectare. « Le fait d’être à la périphérie doit être compensé par l’aménagement d’un espace accueillant, dans lequel on a envie de passer du temps », constate

Germain, étudiant en Master 2. Les services techniques de l’IEP s’emploient actuellement à rendre les jardins le plus agréable possible : les travaux d’aménagement comprennent la taille des arbres, ainsi que l’installation d’une dizaine de bancs. La fontaine pourrait quant à elle connaître une seconde vie et devenir une élégante jardinière.

14 nouvelles salles équipées, 1 hectare de jardins, une bouffée d’air frais pour l’IEP. Pour l’IEP, c’est une véritable bouffée d’air frais que cet espace supplémentaire. Les 14 salles -dont 2 dédiées aux travaux informatiques- accueillent désormais près de 450 étudiants –pour la plupart en master 2-, des enseignants-chercheurs, du personnel administratif et des associations, au sein d’un

espace qui se veut vivant et complémentaire du site historique rue de Saporta. Depuis septembre 2010, le centre de documentation recherche s’ est installé dans l’ancienne chapelle. Enfin, la cafétéria du CROUS a pris ses quartiers fin janvier, et ravit déjà les usagers avec des formules repas originales et accessibles. E.B


L’actu d’un service administratif

LE SERVICE PILOTAGE, PORTEUR D’AVENIR POUR LES ETUDIANTS Afin de faciliter l’orientation professionnelle des étudiants, le service pilotage se met en quatre depuis la rentrée. opérationnels pour entrer sur le marché du travail (ateliers de connaissance de soi, rédaction de lettres de motivation et CV, simulation d’entretiens…).

Créé en 2007, le service pilotage a en charge plusieurs missions : le fonctionnement interne de l’IEP, l’orientation professionnelle des étudiants et les liens de l’Institut avec le monde socioéconomique. Dans cette optique, Véronique Béguinot est chargée de la taxe d’apprentissage, des relations avec les entreprises et du contrat quadriennal. Anne Martin, pour sa part, est chargée des partenariats avec les entreprises et de l’Observatoire de l’Insertion Professionnelle (OIP).

Le forum « de l’amphi à la vie active », continuité du « parcours réussite » a permis aux étudiants de 5ème année de rencontrer des entreprises régionales influentes et de trouver des stages. Dans le même but, le service pilotage s’occupe des partenariats de l’IEP avec des grandes entreprises : en les impliquant dans la pédagogie et la recherche, en leur permettant de former leurs futurs collaborateurs par le biais des stages obligatoires de 3ème année et de 5ème année, en favorisant le recrutement des jeunes diplômés et en les associant aux manifestations de l’Institut. Un « Club des Partenaires » a d’ailleurs été créé par Sciences Po Aix. Il compte des entreprises telles qu’Air France, CMA-CGM, La Poste et la BNP Paribas parmi ses prestigieux membres. Enfin, le service pilotage est chargé de collecter la taxe d’apprentissage, indispensable à l’amélioration des services et des enseignements de l’IEP. (Voir encart ci-dessous).

Dans ce cadre, l’action de l’OIP est primordiale. Intégré au service pilotage depuis 2008, l’Observatoire de l’Insertion Professionnelle est l’interface entre le monde universitaire et le monde de l’entreprise. Il répond aux demandes du Ministère de l’enseignement supérieur sur la connaissance du devenir des jeunes diplômés en France (loi LRU 2007) et au souhait de l’Institut d’impliquer le monde socioprofessionnel dans la vie universitaire. Objectif : faciliter l’insertion professionnelle des étudiants par l’adéquation des diplômes au marché de l’emploi. Cet observatoire a pour vocation d’analyser les parcours post-IEP des diplômés pour connaître leurs conditions d’accès au marché de l’emploi. Ainsi, chaque année depuis sa création, une enquête est réalisée auprès des jeunes diplômés de façon à recueillir toutes les informations sur leur insertion à 6, 18 et 36 mois de l’obtention du diplôme. D’où l’extrême importance de coordonnées disponibles, fiables et régulièrement mises à jour. Grâce à ces enquêtes, l’Institut souhaite à la fois faire valoir les diplômes auprès des entreprises et accompagner les étudiants dans leur choix d’orientation.

Claire Bonnot

Objectifs du service pour le plan quinquennal: Le service pilotage mettra davantage l’accent sur la vie étudiante selon trois axes : • encourager l’implication institutionnelle des étudiants dans tous les projets de l’établissement et par le développement de la vie associative • améliorer la qualité des services pour les étudiants • renforcer les partenariats entre l’Institut et le monde socio-économique

Le « Parcours Réussite » (voir page 11) s’inscrit dans cette mission. Ce parcours a été mis en place à la rentrée 2010-2011 pour aider les étudiants de 4ème et 5ème année dans leur projet professionnel. L’objectif est de leur donner tous les moyens d’être

TAXE D’APPRENTISSAGE «Si on veut avoir de grands projets, la taxe d’apprentissage doit être à la hauteur de nos ambitions», c’est ainsi que Véronique Beguinot, qui en est responsable à Sciences Po Aix, décrit l’importance de cette taxe. Instituée en 1925, cette taxe a pour objet de faire participer les employeurs au financement des premières formations technologiques et professionnelles. La plupart des entreprises françaises y sont soumises. Si cet impôt est obligatoire, il n’ en reste pas moins « orientable». En effet, chaque entreprise peut choisir le bénéficiaire de son versement annuel, et Sciences Po Aix fait partie de ces possibilités. S’associer de cette façon à l’Institut, offre aux entreprises aussi bien des avantages financiers que des opportunités de formations et de stagiaires. La taxe d’apprentissage a déjà permis à l’Institut d’aménager une partie des locaux de l’Espace Philippe Seguin, de faire

l’acquisition de matériel informatique et pédagogique neuf, ainsi que de financer de nouvelles formations ou l’intervention de professionnels de haut niveau auprès des étudiants. Il s’agit donc d’un geste simple pour une efficacité concrète pour notre école. Une mention claire précisant le bénéficiaire de la taxe d’apprentissage à l’organisme collecteur avant le 28 février de cette année permettra de soutenir l’excellence de la formation à Sciences Po Aix et d’améliorer les conditions de vie et de travail des étudiants et des enseignants. L’Institut a de grands projets pour cette nouvelle année, accompagner l’insertion professionnelle, développer le savoir-faire des salariés par la formation tout au long de la vie, intensifier ses partenariats avec les entreprises ou encore élargir les possibilités de la mobilité internationale. Le soutien de chacun compte. Marion Castillo

Pour toute information supplémentaire, vous pouvez donc contacter Véronique Beguinot au 04.42.17.04.78 ou envoyer un mail à l’adresse : pilotage@sciencespo-aix.fr.

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EN TÊTE-A-TÊTE LE MOT DU DIRECTEUR

Bilan du Plan Quadriennal 2008-2011 FORCES

La réputation de l’Institut

FAIBLESSES

La qualité globale des formations

Problème financier dû à l’extension des locaux car même budget alloué par le ministère avec une surface qui a doublé

Les transformations : masters, restructuration de la recherche, le logo, la communication…

Une problématique domaniale : locaux anciens et toitures à refaire sur l’espace Philippe Séguin

L’élaboration du Plan Quinquennal (2012-2016) Le plan quinquennal est un projet collectif et la question qui s’est posée était de savoir : « De quoi rêve-t-on pour l’IEP ? ». Nous avons voulu prendre de la distance pour voir à long terme et mettre ainsi en valeur l’attractivité, la qualité et le dynamisme de l’Institut. Bien sûr, demeurent les priorités «classiques»: Recherche et préparation concours. L’Institut est le meilleur centre de prépa en France (classement DGAFP) • L’ attractivité se manifeste par le concours d’entrée qui permet d’acquérir la méthodologie propre à Sciences Po, par la spécialisation de la formation à travers les 15 masters et par les certificats en formation continue qui sont liés aux besoins des entreprises. Les plus grandes entreprises manifestent d’ailleurs un intérêt tout particulier pour Sciences Po Aix et se rapprochent de l’Institut pour créer des formations ad hoc. L’IEP a une réelle volonté de se rapprocher du monde socio-économique et d’instaurer une relation de confiance. En témoignent le développement de la formation continue, la mise en place future de formations en alternance et et les partenariats type « Club des Partenaires » qui financent des projets étudiants et participent à la taxe d’apprentissage. • La qualité se développe à tous les niveaux : dans l’accueil, la circulation de l’information en interne via l’intranet et l’enseignement, vrai travail d’ingénierie de formation qui permet aux étudiants de vendre leurs compétences lors d’un entretien. • La dynamisation de l’IEP s’observe à travers l’originalité d’un parcours qui suit les évolutions du marché et le développement des partenariats socioéconomiques pour l’employabilité et la pérennité de l’institut.

ADMINISTRATION Comment s’est déroulée la rédaction de l’auto-évaluation du plan 2008-2011 puis celle du plan quadriennal (devenu quinquennal : 2012-2016) ? L’auto-évaluation du plan quadriennal était demandée par l’AERES (L’Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur), autorité administrative indépendante qui contribue à l’amélioration de la qualité du système de recherche et d’enseignement supérieur, en accord avec les recommandations européennes. Nous devions lui fournir un rapport détaillant divers indicateurs comme le nombre d’étudiants inscrits, le nombre d’enseignants-chercheurs titulaires, les données budgétaires ou encore la mesure de la qualité de l’insertion professionnelle des diplômés. Pour cela, il a fallu ressortir les statistiques de l’ancien plan. Pour éviter de perdre du temps, chaque service a mis en place un système de tableaux annuels pour s’y retrouver facilement. Une fois tous les éléments réunis grâce au travail de chaque service de l’IEP, le Directeur a établi son rapport de synthèse.

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Patricia Rigaud Secrétaire générale de l’IEP

Quel travail a été accompli au sein de l’administration ? « L’état d’esprit a changé à l’IEP» : nous avons créé le service pilotage pour se rapprocher du monde socio-économique, et nous avons essayé de réorganiser les différents services pour aboutir à plus d’efficience et de bien-être. Pour l’élaboration du nouveau plan, le Directeur a réuni l’ensemble des services de l’institut de façon à récolter tous les indicateurs demandés par l’AERES. La préparation s’est faite entre le premier et le deuxième trimestre 2010. Le travail accompli est très satisfaisant et, cette fois-ci, grâce à l’organisation mise en place, la sérénité était au rendez-vous ! Propos recueillis par Claire Bonnot.


ENSEIGNEMENT

Parina Hassanaly Responsable de Master

Quelles ont été les étapes nécessaires à la rédaction du nouveau plan quinquennal ? Tout d’abord, il y a une première réunion avec le directeur, Monsieur Duval, qui donne la tonalité du projet. Le mot d’ordre du nouveau plan est la continuité puisque tous les masters ont été conservés. Cependant, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a émis une directive visant à réduire le nombre de spécialités dans chaque master afin qu’ils soient plus lisibles et cohérents tout en ayant pour ligne de mire la professionnalisation. Ce plan quinquennal est le premier à intégrer dans la réflexion un bilan relatif aux masters mis en place depuis 2004 seulement à Sciences Po Aix. Une fois ces objectifs fixés, chaque responsable pédagogique a du remplir des formulaires récapitulatifs liés à leur master. Ces documents servent à l’évaluation de notre enseignement mais donne aussi une vision globale à la direction des problèmes rencontrés lors des années précédentes. Le service de pilotage collecte ensuite l’ensemble de ces documents, et là commence le travail de la direction. Ce travail de fond dure de 6 à 9 mois et nous aurons le résultat probablement en juin ou juillet. Qu’espérez-vous de ce nouveau plan ? Chaque responsable pédagogique émet des souhaits et des pistes de progrès selon ses besoins dans les formulaires, cependant, ils doivent s’inscrire dans un cadre défini par le Ministère ; par exemple le nombre total d’heures d’un master est de 300 heures. Parmi les souhaits émis par chaque responsable dans le cadre du plan quinquennal, la direction sélectionne ceux partagés par le plus grand nombre et les communique au Ministère dans le cadre du plan sous forme d’une demande plus précise,

par exemple d’un poste ou de ressources matérielles. Désormais, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ne souhaite plus être la seule source de financement pour les établissements. Mon attente dans le cadre d’un plan quinquennal est une meilleure répartition des ressources humaines en enseignement et en recherche par filière. Mais cette donnée ne dépend pas de la qualité des enseignements ; la demande de poste d’enseignant- chercheur se fait sur l’évaluation de la recherche (CHERPA) de notre établissement. Quel est selon vous l’utilité d’un tel plan ? Il permet de mesurer le degré de satisfaction des différents acteurs : étudiants, enseignants, intervenants, entreprises ou organismes, d’analyser les résultats d’insertion professionnelle et de répondre aux attentes du milieu professionnel. Il s’agit avant tout d’une démarche qualité qui vise à améliorer et à valoriser le diplôme grâce à la communication entre les divers acteurs du master. Du point de vue de l’établissement, la rédaction du plan stimule les échanges entre l’administration, la direction et le corps enseignant. En dernier lieu, se pose la question de l’intégration des étudiants dans le monde du travail étant donné l’obligation de résultat à laquelle est soumis l’Institut vis-à-vis de ceux qui le financent. Propos recueillis par Jérôme Carrère et Mathilde Frézouls

RECHERCHE

Jean-Pierre Gaudin Directeur du CHERPA

Expliquez-nous quelle a été concrètement l’élaboration de ce plan quinquennal pour le secteur de la Recherche. Le ministère demande à tous les centres de recherche de préparer un rapport préalable à leur évaluation tous les quatre ans. Pour le CHERPA à l’IEP, cela s’est traduit depuis mars 2010 par 6 mois de travail et de réunions, plénières et thématiques. Dans le domaine de la recherche nous n’avons pas réellement d’objectifs chiffrés, mais nous avons effectué un bilan de ce qui a été fait pendant le précédent plan, au sujet des publications, des rencontres scientifiques… Durant ces six mois, tous les enseignants-chercheurs du CHERPA ont fourni des documents intermédiaires. Avec cela, nous avons élaboré le nouveau plan, qui est finalement une synthèse du travail collectif. Quels sont les objectifs de la recherche avec ce nouveau plan ? Pour les quatre prochaines années, nous avons trois objectifs principaux au sein du CHERPA. Tout d’abord, nous voulons intensifier la multidisciplinarité de la recherche. Celle-ci est déjà présente au CHERPA grâce aux 70 enseignants-chercheurs, répartis sur cinq disciplines, qu’ils soient en poste à l’institut ou chercheursassociés. Ensuite, nous avons déterminé trois axes prioritaires de recherche et un thème émergent autour desquels les membres du CHERPA travailleront durant les 4 prochaines années. Tout en étant dans le prolongement des travaux précédents, ces axes permettent d’orienter nos travaux en relation avec les résultats les plus avancés de la recherche en France et à l’international. Un autre objectif du plan concerne le développement d’une vie collective

du laboratoire au service des doctorants. Des séminaires spécialisés ont été créés pour aider les doctorants, ainsi qu’une «école d’été» d’une semaine, durant laquelle les 90 doctorants de l’IEP sont réunis, pour assister à une série de conférences thématiques, soumettre leurs travaux à une discussion et une évaluation devant collègues et professeurs. On essaye de faire en sorte que le CHERPA soit un lieu de rencontre entre les enseignantschercheurs et les doctorants. Les doctorants sont pour partie des anciens de l’IEP, mais beaucoup viennent aussi d’autres universités ou encore de l’étranger. L’IEP bénéficie en effet d’une bonne réputation à l’international avec ses terrains de recherche sur le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Amérique Latine. Nous avons même aujourd’hui des étudiants chinois inscrits en thèse. Pensez-vous qu’écrire ce plan tous les 4 ans vous aide ? Oui. Le fait que ce soit une évaluation large et publique est très important car cela pousse à pratiquer l’auto-évaluation, à être conscient de son positionnement. Cela permet également pour le CHERPA d’exister à plusieurs niveaux : on sort de son «petit monde», on se confronte à ce qui se fait sur le plan national et international. Propos recueillis par Marion Castillo

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ZOOM Un diplôme, des chemins multiples. Quelle que soit l’orientation prise par chaque étudiant, la formation à Sciences Po Aix reste un atout valorisant qui offre des débouchés variés, parfois loin des idées reçues. Tour d’horizon d’anciens qui ont choisi de suivre leur voie. Doriane Derne - attachée de direction du directeur général de la CRAMIF Promo 2006 – section Relations Internationales

Quel est ton parcours ?

J’ai été diplômée de l’IEP en 2006 en ayant suivi la filière RI. Après mon diplôme, j’ai intégré un master proposé par l’IEP et la prépa aux grands concours, grâce à laquelle j’ai obtenu le concours de l’IRA de Bastia en septembre 2008 puis celui de l’EN3S (Ecole Nationale Supérieure de Sécurité Sociale), que j’ai alors intégrée. En juillet 2010, j’ai pris mon premier poste au sein de la CRAMIF (Caisse Régionale d’Assurance Maladie d’Ile-de-France) en tant qu’attachée de direction du directeur général. L’IEP t’a aidé à avoir ton concours, sous quelles autres formes t’a-t-il servi dans ton parcours professionnel ? J’ai obtenu mon diplôme de l’IEP avant de décider de passer les concours, et après avoir suivi une filière qui m’orientait plutôt vers l’international. En cours de 4ème année, après plusieurs expériences professionnelles et notamment le stage effectué durant la 3ème année, je me suis demandé ce que je pouvais faire. Je me suis beaucoup interrogée sur mes envies profondes en termes de carrière mais également d’équilibre de vie et je n’ai pas cherché à élaborer un plan de carrière précis. Aujourd’hui je fais quelque chose qui me plaît. Je me suis en fait réapproprié le diplôme en fonction de ce que je voulais faire. Sciences Po Aix m’a tout d’abord permis de découvrir mon métier, grâce au professeur de « Questions Sociales » en 2ème année qui nous a fait connaître ce secteur ! En termes de méthode de travail, j’ai appris à structurer et argumenter mes idées, à être rapidement opérationnelle dans la vie active, à savoir où trouver les bonnes informations… Et finalement, ce que j’ai appris dans la section RI me sert aussi au quotidien puisque mon directeur est très impliqué à l’étranger et que l’univers de la sécurité sociale se nourrit d’analyses comparatives avec d’autres systèmes et pays. Mon parcours peut paraître atypique mais en fait il m’a servi, car les profils atypiques intéressent les jurys. Je crois qu’il faut savoir arriver à s’écouter tout au long de la scolarité à l’IEP, et à prendre de la distance avec ce que l’on veut faire. Le diplôme ouvre des possibilités mais ce sont les choix faits, qui structurent le parcours professionnel des diplômés de l’IEP. Propos recueillis par Marion Castillo

SUR IR N L’AVE

Celia Ibanez - romancière Promo 2008 – Master management interculturel et religieux

Comment devient-on romancière après un diplôme de Sciences Po ? Après mon master j’ai travaillé pendant un an pour une société américaine de consulting. Je suis ensuite partie en Polynésie où j’ai trouvé un emploi provisoire : l’appel de l’exotisme ! Entre temps, j’avais écrit et édité mon premier roman. Ecrire, c’est ce que je voulais faire à plein temps, donc quand je suis rentrée en France j’ai commencé à le vendre. J’ai toujours voulu écrire mais je ne pensais pas laisser tomber une carrière pour ça ! Dans un parcours atypique comme le tien, la formation IEP t’a-t-elle servi ? L’utilité du diplôme, il y aurait tant à dire ! Pour mon poste aux Etats-Unis par exemple, sans le diplôme de l’IEP je n’aurais jamais pu aller passer les tests ! Une fois sur place, les entretiens étaient hyper stressants, mais avec l’IEP tu apprends à gérer ça, surtout après le grand oral… Dans mon travail, il y a l’écriture, mais ce n’est qu’une partie de l’iceberg : il y a aussi la vente et je dois également alimenter mon site internet. C’est une démarche permanente : aller toujours vers de nouveaux vecteurs de communication, contacter la presse, faire parler de soi. J’ai aussi fait un super Master, qui correspond plus à ce que je fais aujourd’hui : l’écriture sur des sujets, disons... ésotériques. Mes romans traitent aussi de sujets d’actualité, ce n’est pas uniquement de la littérature, c’est bien plus que ça : c’est un engagement politique. En revanche il y a beaucoup de choses qu’on apprend sur le tas: l’administration kafkaïenne par exemple, ou des choses auxquelles on ne s’attend pas en prenant un statut d’entrepreneur. Il faut aussi mentionner que les relations sont très importantes ! Mais je suis bien d’accord pour dire que certains cours sont fort utiles, et que l’on apprend à structurer ses idées, à suivre un raisonnement logique, et ça c’est crucial. (Pour découvrir l’univers et l’œuvre de Célia Ibanez, rendez-vous sur www.lecinquiememonde.com) Propos recueillis par M.C.

Maxime Marchon - Pigiste chez So Foot – Promo 2009 Master II Journalisme Quel a été ton parcours après l’IEP ?

J’ai effectué mon stage de 3ème année Sciences Po chez So Foot et j’ai continué à leur écrire des piges pendant l’année suivante. Après mon diplôme, So Foot m‘a donc engagé comme pigiste. Grâce à ce contact, j’ai eu d’autres opportunités : piges pour un magazine de mode L’Optimum, pour Marianne, RMC ou encore Doolittle, site web destiné aux jeunes parents. Je travaille depuis un an et demi et je suis toujours pigiste mais je me régale : j’aime la diversité de ce métier même si pour l’instant ma situation n’est pas tout à fait stable.

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Wladimir Pandolfo - Directeur Artistique Warner Music Promo 1999 – Section Relations Internationales (Option : Droit des médias) Comment l’idée de travailler dans la musique t’est-elle venue ? Lors d’un concert, j’ai eu l’idée de faire mon mémoire sur l’évolution des techniques de marketing dans la pop. Ce mémoire (L’évolution de la politique marketing de Madonna de 1982 à 2000, ndlr) a été décisif dans la suite de mon parcours. Il m’a permis d’avoir des entretiens avec des professionnels du secteur, dont la chef de projet de Madonna chez Warner Music (où Wladimir travaille aujourd’hui, ndlr). Cela m’a beaucoup servi lorsque j’envoyais mes CV, car ça démontrait qu’en plus de la formation à l’IEP, je m’intéressais à leurs activités. SONY m’a contacté à la fin de mon cursus, et j’ai rejoint le département commercial/distribution à Paris. Quelle a été la suite de ton parcours ? Après ces trois mois de stage, où je m’occupais notamment d’organiser des concerts d’artistes en magasin, un premier poste s’est libéré. Je suis passé commercial, chargé de faire le lien entre les différents labels et la force de vente. J’ai ensuite rejoint le département international de Columbia (au sein de Sony) en tant que chef de projet marketing. Je m’occupais alors d’artistes internationaux, comme Destiny’s Child. Puis je suis devenu responsable marketing pour des artistes français. A ce moment, j’ai décidé de m’orienter vers la production et des postes plus créatifs. C’est là que je suis devenu directeur artistique, d’abord chez Sony puis chez Warner. Les maisons de disque auraient plus tendance à favoriser des profils école de commerce. Qu’est-ce qui t’a permis, en tant qu’étudiant de Sciences Po, de te distinguer dans ce secteur ? Les écoles de commerce proposent une approche très «VRP», très directe. Ma formation à l’IEP m’a permis d’aborder des genres musicaux très différents et des artistes venant de tous bords. J’ai pu travailler aussi bien avec Beyoncé qu’avec Céline Dion, Idir, David Guetta, ou les BB Brunes. Certains artistes sont politiquement très engagés, et il s’agit dans ce milieu d’avoir de bonnes références culturelles. Dans ce domaine notamment, le cursus Sciences Po m’a beaucoup servi. Propos recueillis par Emile Bruant

Qu’est-ce qui a fait ta force face aux recruteurs : le diplôme, la formation ou simplement tes expériences personnelles ? J’ai toujours su que je voulais être journaliste sportif alors ça n’a pas été difficile de trouver. Depuis la 3ème, je fais des stages dans ce domaine. Mon CV était déjà très orienté, cohérent. Il est vrai qu’en plus j’ai fait la voie royale pour le milieu : prépa littéraire et Sciences Po. Je pense que si votre CV est bien fourni, le master II de Sciences Po vaut largement une grande école de journalisme. Au début, je n’avais aucun contact dans le milieu mais ça a marché grâce à mes expériences.

Merri Guerin - Chargé de recherches chez GENSEARCH Promo 2009 – Master II histoire militaire

Quel a été ton parcours après l’IEP ?

J’ai été diplômé en 2009, j’ai pris des vacances et j’ai commencé à chercher du travail en janvier 2010. J’ai prospecté dans le domaine de ma formation, les Relations Internationales, mais je ne trouvais pas de débouchés intéressants. J’ai donc fini par élargir mes recherches aux ressources humaines et à la communication, secteurs auxquels je pouvais prétendre grâce à ma formation Sciences-Po. Après avoir passé des entretiens dans le secteur de l’informatique et des banques sans grande conviction, j’ai trouvé un poste dans une jeune entreprise en plein essor, GENSEARCH qui est un cabinet de conseil en Ressources Humaines spécialisé dans le recrutement et l’évaluation de cadres et de dirigeants dans le monde de la santé. L’ambiance m’a tout de suite plu ainsi que les méthodes de travail. Qu’est-ce qui a fait ta force face aux recruteurs : le diplôme, la formation ou simplement tes expériences personnelles ? Les recruteurs n’étaient pas attirés par le master II mais surtout par le Bac+5 formation Sciences-Po. C’est effectivement une bonne porte d’entrée dans pas mal de domaines. Par contre, nous faisons rarement le poids dans les domaines très spécialisés, face à des ingénieurs par exemple. Nous sommes faits pour des travaux plus généraux : politique, ressources humaines, communication. Les recruteurs ne cherchent pas la spécialisation chez un «Sciences Po» mais les méthodes de travail, la culture générale, l’ouverture d’esprit ou encore l’émulation intellectuelle. Un conseil pour les futurs diplômés ? Bien définir ce que l’on veut faire car une fois que c’est clair, un Science-po a toutes ses chances pour y arriver. Propos recueillis par Claire Bonnot

Un conseil pour les futurs diplômés ? Il ne faut pas compter que sur le diplôme de Sciences Po Aix même si c’est un plus ! Il faut combiner cette formation d’excellence à une première expérience professionnelle, surtout dans ce milieu. Propos recueillis par C.B.

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VIE ÉTUDIANTE Le coin étudiant

LA JUNIOR ENTREPRISE, DOUZE ÉTUDIANTS ENTREPRENEURS Seule « Junior Entreprise » de Sciences Po Aix, la Junior Experts allie « l’expertise d’une Grande Ecole » et le « sérieux d’une entreprise ». Association de loi 1901 à vocation économique et pédagogique, elle propose ses compétences multiples aux entreprises et collectivités qui en ont besoin. Son activité a débuté en 2009 et elle compte déjà à son actif des clients et partenaires prestigieux tels que Euro RSCG et HSBC. Retour sur une association étudiante tout particulièrement « professionnelle » et très active. Une « Junior Entreprise » est une association à but non lucratif qui permet aux étudiants de travailler comme de vrais professionnels, en réalisant des études pour des clients divers selon les compétences de leur école. Grâce au dynamisme et à l’ambition de quelques étudiants, Sciences Po Aix peut désormais rivaliser avec les écoles de commerce, très prisées dans ce domaine. Cette association est la preuve que la formation « Sciences Po » est professionnalisante. Emilie Raynal et Gabriel Lalande ont pris les rênes de l’«entreprise» en 2009. Respectivement Présidente et vicePrésident, ils travaillent d’arrache-pied pour décrocher des contrats intéressants et satisfaire les clients. Et avec succès. Leur équipe se compose de douze étudiants venant de tous types de section : service public, info-com, entreprise… Les uns gèrent le pôle juridique et éthique, d’autres la trésorerie, les ressources humaines ou encore la communication. En moins d’un an, ils ont décroché plusieurs gros contrats ; au premier rang desquels Euro RSCG. L’agence publicitaire les

a choisis pour mener à bien une enquête de satisfaction sur « Aix en bus ». Six étudiants de Sciences Po Aix ont recueilli le sentiment des usagers sur la communication de cette entreprise. En une semaine, le client a reçu son rapport d’étude et, très satisfait, l’a validé. Autre client prestigieux, la SEMEPA : cette entreprise a demandé une étude de faisabilité du parking souterrain place des Prêcheurs à Aix. Plus de trente étudiants de Sciences Po ont participé au calcul du nombre de clients potentiels. En dix jours, l’étude était bouclée et le rapport rendu au client. Cette année, l’étude sur les pépinières d’entreprises commanditée par le SGAR (le secrétariat général pour les affaires régionales) a occupé une grande partie du temps de l’association : à Briançon, le ministre de la Défense a décidé d’un contrat de redynamisation du territoire pour créer des emplois à travers la mise en place d’un pôle d’innovation économique, une pépinière d’entreprises. C’est la JE de Sciences Po Aix qui a décroché l’étude : le comité directeur, en la personne d’Emilie et de

Cursus

LE CPAG A LE VENT EN POUPE Conçue pour rationaliser le fonctionnement du service public, la Révision générale des politiques publiques (RGPP) lancée en 2007 a eu pour corollaire la suppression de milliers de postes de fonctionnaires. Pour les étudiants du centre de préparation à l’administration générale (CPAG), cela signifie moins de chances de réussite aux concours. Pourtant, la réussite sourit toujours aux étudiants. « Il n’y a rien de décourageant, nous sommes tout à fait compétitifs. Si l’on regarde par rapport aux années précédentes, nous avons même plus d’admissibles chaque année à l’ENA », commente Pierre, étudiant en Prep’ENA. En effet, les chiffres du CPAG sont stables (environ 210 admissibles depuis deux ans) malgré la diminution des places aux concours.

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Cette réussite est illustrée par les étudiants de Prép’ENA. Sur ses 15 élèves, 3 ont été admissibles à l’ENA en 2010. L’année 2009 avait déjà été un bon cru, avec l’admission d’un étudiant, Marc Firoud, au prestigieux concours. « Je voulais préparer le concours d’administrateur territorial, avec pour idée de travailler à la DATAR. Aujourd’hui, je mesure ma chance de pouvoir avoir un métier intéressant, et je me laisse le temps de choisir (la formation à l’ENA est composée à moitié de stages pratiques, ndlr) », commente-t-il. De sa formation à Sciences Po Aix, il retient « la rigueur intellectuelle et

l’ouverture d’esprit. Mais ce qui me sert le plus, notamment lorsque je travaille avec des élus, c’est l’esprit de synthèse ».

Une préparation à la fois stimulante et exigeante Si le sérieux est de mise chez les étudiants du CPAG, la compétition est loin d’être asphyxiante. Chacun adapte le rythme de travail soutenu (35 heures de cours par semaine, auxquelles viennent s’ajouter une moyenne de 20 heures de travail personnel) à ses objectifs personnels. Ce qui n’empêche pas pour autant le travail en groupe. « On peut être très vite amené à avoir son propre calendrier, nuance Marc, et être un peu déconnecté du reste. Ca n’empêche pas de se retrouver pour s’échanger les interrogations, se donner des tuyaux. L’esprit est relativement serein et bon ». De son côté, Pierre reconnaît que le rythme peut être fatiguant, « mais que l’enseignement est stimulant intellectuellement, on y apprend beaucoup de choses nouvelles ». L’excellence de l’enseignement prodigué au CPAG implique une sélection des candidats. Si les étudiants de la section service public et ceux venant de droit sont majoritaires en prép’ spécifique (accessibles à Bac+4 sauf la Prép’ENA, à


À vos agendas ! Partiels, vacances et RDV administratifs Rendu de mémoire : 7 Mars Vacances de février: du 26 février au soir au 7 mars au matin

Évènements à venir : Les responsables étudiants de la JE

Gabriel, a visité toutes les pépinières de la région, de manière à établir un rapport d’étude sur le fonctionnement juridique, les coûts de fonctionnement et les bienfaits d’une telle implantation économique. La présentation du rapport a été unanimement saluée par le sous-préfet, les élus, les acteurs du développement économique local et la chambre de commerce. Toutes les entreprises ont à chaque fois reconnu la qualité du travail et de l’expertise des étudiants de Sciences Po. Pour mener à bien ces études (questionnaires notamment), l’équipe recrute des étudiants de l’école et les rémunère. Toutes les compétences sont recherchées : capacités rédactionnelles, créativité, maîtrise des outils informatiques, bonne pratique des langues étrangères et tout simplement du sérieux et de l’investissement. La Junior Experts donne une image professionnalisante de l’IEP et permet aux étudiants d’acquérir une expérience professionnelle. Elle met en valeur les profils Sciences Po Aix, recherchés pour leur capacité d’adaptation, de polyvalence, d’analyse et de travail. Claire Bonnot

Sur internet : www.junior-experts.com et sur Facebook : http://www.facebook.com/JuniorExperts

Bac+5), les prép’générales sont accessibles à Bac+3 et accueillent des étudiants aux profils variés. Au total, ce sont près de 300 élèves qui tentent chaque année une trentaine de concours. D’inspecteur des douanes à commissaire de police, en passant par les instituts régionaux d’administration, le CPAG permet chaque année à ses étudiants d’accéder à la majorité des fonctions de l’administration publique. Et l’année 2011 ne devrait pas faire exception.

Le CPAG en bref • 4 prépas spécifiques, qui préparent aux concours de la haute fonction publique (150 élèves) : Prép’ENA, Prép’Grands Concours, Prép’ENM, Prép’ Commissariats aux armées • 2 prépas générales, la Prép’AG et la Prép’ en ligne, qui préparent aux concours de catégorie « A » à partir de Bac+3 (150 élèves) • 1 formation diplômante, qui va de la Licence 3 d’administration publique au Master 2 « Carrières publiques » (80 élèves)

Comment y accéder:

Sur dossier. Etude du parcours de l’étudiant et de son projet personnel. Possibilité d’entretien (automatique pour la Prep’ENA)

Emile Bruant

Vendredi 18, Samedi 19 et Dimanche 20 février 2011 IEP, Amphi Cassin et Mairie d’Aix-en-Provence, Salle Voltaire 2ème édition du AixMUN (Model United Nations) Jeudi 10, vendredi 11 et samedi 12 mars 2011 - IEP Exposition Plantu Mercredi 16 mars IEP, Amphi Cassin Forum IEP Media Mercredi 23 et jeudi 24 mars 2011 à 17h IEP, Amphi Cassin 13vo encuentro de cine sudamericano - contextos politicos, sociales cine latinoamericano.

Conférences : Mercredi 9 février 2011 à 18h15 IEP, Amphi Bruno Etienne Les démocraties occidentales entrent-elles dans les régimes oligarchiques ? Jeudi 10 février 2011 à 16h IEP, Amphi Bruno Etienne Qui sont les pauvres en PACA ? Les conséquences sociales de la crise. Jeudi 10 février 2011 à 18h IEP, Amphi Cassin L’affaire Vacher : un tueur en série du XIXème siècle, archaïsme et modernité. Mardi 15 février 2011 à 18h15 IEP, Amphi Cassin Droits de l’Homme et rôle des associations de femmes dans le conflit colombien. Jeudi 17 février 2011 à 18h IEP, Amphi Cassin Manet, entre Baudelaire et Zola. Mardi 8 mars 2011 à 18h15 IEP, Salle 2 Plénitude et limites d’un commandement en chef à travers l’exemple de la direction suprême de la guerre en Allemagne, 1914-1918. Jeudi 10 mars 2011 à 18h IEP, Amphi Cassin Le rôle des officiers napoléoniens dans les mouvements nationaux et libéraux (Europe, Amérique du Sud). Mercredi 30 mars 2011 à 18h30 IEP, Amphi Cassin Table ronde - politique, économie, technique : qui gouverne ? A vos CV ! Le cercle des économistes recrute dès à présent des étudiants pour couvrir les Journées Economiques des 8, 9 et 10 juillet 2011 à la faculté de droit d’Aix et à l’IEP. Envoyez un CV avec photo avant le 31 mars 2011 à borealprod@boreal-evenements.com.

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INTERNATIONAL Vue d’ailleurs

L’IEP S’EXPATRIE Claire Biason - Promo 2009 Stimson Center - stagiaire - USA

Salomé Nicaise - Promo 2013 Cartoon Art Museum – stagiaire - USA

Quel est ton poste actuel ? Depuis 5 mois, je suis stagiaire au Stimson Center, à Washington D.C. C’est un think tank qui a pour but de promouvoir la sécurité et la coopération internationales. Dans le Programme portant sur la sécurité sanitaire au niveau international, j’effectue des recherches sur les questions de sécurité sanitaire, j’analyse les budgets consacrés à l’aide publique au développement, je rédige des rapports et je participe aussi à la vie du programme en gérant le site web ou en organisant des conférences.

Parle-nous un peu de ton stage C’est vraiment très intéressant ! Au début, ma maitre de stage m’a laissé le temps de m’adapter, autant à l’anglais qu’au système de fonctionnement du musée. Comme on est un petit staff, on touche un peu à tout. Je m’occupe essentiellement de tout ce qui est «membership», newsletter, et j’aide aussi à l’organisation d’évènements, la promotion des différentes expositions, la Quel a été ton parcours après avoir obtenu ton diplôme ? planification des visites guidées... Summerlea, la directrice, Ce n’est pas du tout celui que j’imaginais : je voulais rejoindre la fonc- a un réel souci de transmettre à ses stagiaires, elle me fait tion publique donc j’ai passé des concours, que j’ai eus, mais comme mon participer au maximum, elle m’emmène aux différentes réuconjoint a obtenu un VI aux Etats-Unis, je n’ai pas pu résister à une nouvelle nions, m’apprend comment fonctionnent les demandes de subventions… On fait de tout ici, et on rencontre aussi pas expatriation ! mal d’artistes, tout ça dans une ambiance très agréable. Comment la formation que tu as reçue à l’IEP t’a-t-elle aidée ? Comment as-tu cherché puis trouvé ce stage? Quelles ont Elle m’a permis d’être très polyvalente et de développer mes facultés été les démarches administratives ? d’adaptation. L’IEP nous apporte également une méthode de travail rigouJ’avais envie d’ajouter à mon stage la dimension de distance reuse qui est particulièrement appréciée, surtout aux Etats-Unis. géographique par rapport à la France. J’ai focalisé mes recherches sur les Etats -Unis et plus spécialement sur San Francisco qui m’attirait beaucoup. J’ai rencontré la stagiaire Emilie Boulenger - Promo 2009 de l’année précédente qui m’a décrit ce qu’elle faisait et inJournaliste - Cambodge diqué qui je devais contacter pour reprendre son stage. Puis j’ai passé un entretien via Skype et j’ai eu le poste. Quel a été ton parcours après avoir obtenu ton diplôme et comment la formation t’a-t-elle aidée ? Sciences Po Aix Aix était-il connu dans ton entreprise avant ton arrivée ? Après mon diplôme, j’ai travaillé deux mois dans un quotidien français, avant de partir pour le Cambodge. Summerlea travaille avec des étudiants de Sciences Po Aix J’ai travaillé pour Cambodge Soir Hebdo en CDD puis depuis plusieurs années. Elle est vraiment satisfaite de notre CDI avant que le journal ne ferme, faute de financements. J’ai ensuite re- travail, de notre efficacité, de notre capacité à assimiler rapijoint pour plus de deux mois le Phnom Penh Post, le principal quotidien dement. C’est vrai que la formation nous permet une réelle anglophone du pays. Je fais actuellement de la traduction et des articles pour capacité d’adaptation, d’analyse, de synthèse, quel que soit des ONG. l’environnement auquel on se retrouve confronté. Les deux stages en journalisme que j’ai pu effectuer grâce à l’IEP ont été D’ailleurs l’offre de stage est renouvelée pour Septembre très utiles et m’ont permis de progresser dans la pratique du journalisme et 2011/ Juin 2012. Je conseille vraiment ce stage : je savais d’être sûre de vouloir travailler à l’étranger. Il est important de profiter de que c’était l’endroit idéal pour ma 3ème année, ca se révèle ses études pour accumuler le plus d’expériences possible. encore plus formidable que je l’imaginais. Propos recueillis par Marion Castillo

VIE et VIA, passeports professionnels Le Volontariat International (VI) offre depuis 2001 la possibilité à des jeunes, de 18 à 28 ans, de bénéficier d’une expérience professionnelle à l’international de 6 à 24 mois (indemnisée de 1 100 à 2 900 € en fonction des pays). Le VI est composé de deux branches : le Volontariat International en Administration (VIA) et le Volontariat International en Entreprise (VIE). Le VIA s’adresse aux jeunes désirant travailler pour des services de l’État à l’étranger : consulats, ambassades, missions économiques ou encore services culturels. En VIE, le jeune effectue sa mission au sein d’une entreprise française à l’étranger. En 2006, Dominique de Villepin, alors Premier Ministre, déclarait que le VIE était « l’un des meilleurs moyens pour décrocher rapidement un emploi stable ». Il a en effet indiqué qu’en moyenne, 70 % des volontaires partis se voient proposer un CDI suite à leur mission. Pour obtenir plus d’informations, consulter les offres ou déposer votre CV, allez sur : http://www.civiweb.com (Centre d’information sur le volontariat international) ou www.ubifrance.fr (Agence française pour le développement international des entreprises) M.C.

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Quelques chiffres : • Au 30 août 2009, 6293 volontaires étaient en poste au sein de 1 477 entreprises

• 88% des volontaires ont un niveau Bac + 5 ou plus • 42% des volontaires partent en Europe, 22% en Asie / Océanie, 15% en Amérique du Nord • 8% des volontaires ont trouvé leur mission en moins d’un mois, 36% entre 1 et 3 mois, 6% entre 4 et 5 mois, 16% en 6 mois


EVENEMENTS Retour sur

LE FORUM « DE L’AMPHI À LA VIE ACTIVE » Une première à Sciences Po Aix : un forum « entreprises » Mardi 23 novembre 2010, les nouveaux locaux de l’Institut (Espace Philippe Séguin) ont accueilli dix-neuf entreprises régionales : APEC, BNP Paribas, Chocolaterie de Puyricard, CMACGM, Coface, Genoyer, HSBC, La Poste, La Provence, LCL, Lowendal Masaï, Pôle Emploi International, Ricard, Société des Eaux de Marseille, Surfaces et Structures, Syndex, Ubifrance, Junior Experts.

En effet, 75 offres de stages et d’emplois avaient été préalablement mises à disposition des étudiants sur l’intranet, dans les domaines de la communication et du marketing, de la gestion de patrimoine et des finances, du juridique, de l’informatique, de la qualité environnementale et des ressources humaines. Les étudiants intéressés ont eu ainsi la possibilité de bénéficier d’entretiens personnalisés et de déposer leur CV. Julia Domini, en master II Affaires internationales de l’entreprise, est un bon exemple : « j’ai déposé des CV, et j’ai fini par trouver mon stage grâce au forum! J’ai trouvé cette initiative de l’IEP très utile » de même, Arnaud Bastin, en master Affaires internationales de l’entreprise, explique: « Je pense avoir trouvé un stage grâce au forum donc j’en suis très reconnaissant. L’IEP doit multiplier ce genre d’initiatives ». Les entreprises, de leur côté, ont été très satisfaites de l’organisation de ce forum et des échanges avec les étudiants. Delphine Laurens, chargé du marché des Jeunes à la BNP Paribas, était présente. Selon elle, les étudiants de Sciences Po Aix ont de multiples atouts, très recherchés dans le milieu professionnel : «Les entreprises recrutent pour les compétences, le sens de la synthèse, la culture générale. Le diplôme Sciences Po est particulièrement valorisé par la capacité d’adaptation à tous les types d’entreprises ».

Objectif : permettre aux étudiants en fin de parcours d’échanger avec des entreprises influentes lors de conférences et d’entretiens organisés par le service pilotage de Sciences Po Aix voire de trouver des stages ou emplois.

Son conseil pour le forum à venir: « Les étudiants doivent préparer un tel forum en ayant déjà en tête leur projet professionnel pour pouvoir se vendre auprès des entreprises. C’est à eux d’être proactifs, c’est ainsi qu’ils décrocheront un emploi !» Les professionnels présents cette année seront sans aucun doute au rendez-vous l’année prochaine pour la deuxième édition du Forum « de l’amphi à la vie active ». Claire Bonnot

lu, vu, et entendu

Publications

Publications

• L’enjeu des droits de l’homme dans le conflit colombien, Sophie Daviaud, Ed. Khartala

• Une équipe de cinq étudiants du M2 de Journalisme a assisté et couvert les Journées Economiques de Lyon durant 5 jours au mois de Novembre. (www.journeeseconomie.org/blog/)

• Elections au Maroc, entre partis et notables (2007-2009), sous la direction de Mohammed Tozy, Ed. Najah El Jadida • Sacrée médecine, histoire et devenir d’un sanctuaire de la raison, Raphaël Liogier, Jean Baubérot, Ed. Entrelacs • Vulnérabilité, fragilité, précarité, résilience, etc. De l’usage et de la traduction de notions éponges en sciences de l’homme et de la vie, Hélène Thomas, Recueil Alexandries.

• Plusieurs étudiants de Sciences Po Aix ont travaillé en partenariat avec TV7 Provence pour réaliser reportages et journaux télévisés. (www.tv7provence.com) • Les élèves du Master 1 d’Info-Com ont produit plusieurs campagnes de communication, notamment sur la prévention de l’alcool chez les jeunes ou le journal Controverses (http://www.youtube.com/watch?v=IM4KP2CPra4)

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CULTURE Par ici la sortie

«PHOTOS, FEMMES, FÉMINISME» LES CLICHÉS DU FÉMINISME « On ne nait pas femme, on le devient ». Avec l’exposition « Photos, femmes, féminisme », la photographie se fait l’écho de la formule célèbre de Simone de Beauvoir. En effet, à travers plus de 200 photos, réunies pour la première fois en un même lieu, c’est l’histoire des femmes qui est racontée.

temps, quelques-unes des grandes aventures collectives de la vie des femmes. Des pionnières de la Belle Epoques aux militantes du MLF, en passant par les premières femmes acceptées dans des métiers dits masculins, plus d’un siècle d’une révolution encore méconnue nous est dévoilé. On découvre ici un « témoignage de la présence des femmes dans l’histoire ».

Editions Actes Sud est disponible en librairie et reprend plus de 170 photographies de l’exposition. L’équipe de rédaction de Sciences Po Aix Infos, encore loin de La Fronde mais à majorité féminine, ne peut que vous encourager à aller voir cette exposition aussi originale qu’enrichissante.

Le 8 mars, journée internationale de la femme, sera l’occasion de revenir sur les problématiques d’égalité mises en avant par cette exposition et toujours présentes, sous d’autres formes, aujourd’hui. Hélène Thomas le soulignait aussi le 25 Novembre lors d’une conférence-débat qu’elle présidait à l’IEP sur le thème « Vulnérabilité, fragilité, féminité » : si les “gender studies” sont très développées dans les pays anglosaxons, elles le sont encore peu en France, où l’histoire des femmes avec un grand « H » se trouve réduite à la « petite histoire » des hommes. « Photos, femmes, féminisme » affiche de l’exposition

La bibliothèque Marguerite Durand, bibliothèque des femmes et du féminisme de Paris, a pour but premier de rendre visible les femmes dans l’espace public et d’archiver les témoignages de leurs mobilisations. Elle réunit plus de 45 000 livres et brochures, 4500 manuscrits et lettres et plusieurs dizaines de fonds d’archives.

Annie Metz, conservatrice en chef de la bibliothèque, rappelle que l’exposition n’est pas réservée à un public de femmes, encore moins à un public spécialiste du féminisme. La sélection des photographies a été faite spécifiquement pour s’adresser à un public le plus large possible. Florence Rochefort, historienne et seconde commissaire de l’exposition la présente comme une « invitation à oser en savoir plus ».

Pour les amateurs de photographie qui ne L’exposition, inaugurée le 19 novembre, peuvent se rendre à Paris, le livre Photo, retrace, à travers des portraits de femmes femmes, féminisme, 1860-2010, Collection anonymes ou célèbres qui ont marqué leur de la bibliothèque Marguerite Durand, aux

Hubertine Auclert (1848-1914), féministe française. France, vers 1900

Photos, femmes, féminisme », à la Galerie Des Bibliothèques, Ville De Paris, 22, rue Malher Paris 4e / Métro : Saint-Paul Du 19 novembre 2010 au 13 mars 2011 Du mardi au dimanche, de 13h à 19h Nocturne les jeudis jusqu’à 21h Tarif 6 € / 4 € tarif réduit / 3 € demi tarif Marion Castillo

PAUSE CAFÉ Les bonnes résolutions de... David Coates : My resolution for 2011 is to have no resolution. Rainer Gregarek : Faire des devoirs moins longs pour avoir moins de corrections, lire plus pour rendre les cours encore plus intéressants et faire de l’escalade parce que le sport me manque.

Marie-Sophie Doudet : Ne pas lire que des essais de culture générale, mais des vrais livres. Et aussi arrêter le chocolat. Pierre Langeron : Trouver les meilleurs stages possibles pour les étudiants et en lien avec la rubrique, un meilleur café !

Mathilde Frézouls

Retrouvez Sciences Po Aix Infos sur l’intranet de l’IEP Directeur de la publication : Christian Duval. Responsable du comité éditorial : Daniel Van Eeuwen. Rédacteurs : Claire Bonnot, Emile Bruant, Jérome Carrere, Marion Castillo, Mathilde Frezouls. Relecture : Marie-Laure Cittanova, Maud Jecker Remerciements : Véronique Béguinot, Marie-Laure Cittanova, Parina Hassanaly, Maud Jecker, Yves Lefloch, Philippe MarchonArnaud, Anne Martin, Natalie Phelip, Patricia Rigaud. Crédits photos : Service communication, Juliette Touin, © Bibliothèque Marguerite Durand / Roger-Viollet. Sciencespo aix Infos : 25 rue Gaston de Saporta- 13625 Aix-en-Provence. Cedex 1 newsletter@sciencespo-aix.fr http://www.intranet.sciencespo-aix.fr/

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