Newsletter n°4 - AVRIL 2011 I N D I S P E N S A B L E
SOMMAIRE ADMINISTRATION La préparation du Conseil d’Administration Le Service communication Les élections des représentants BIATOS au Conseil d’Administration
POUR FAIRE COURT
Afin de constituer une offre de formation garante d’une meilleure insertion professionnelle Sciences Po Aix s’est engagé depuis plusieurs années à diversifier les fins de parcours et à proposer un large éventail de Masters. Autant dire qu’après l’apprentissage de la pluridisciplinarité et de l’ouverture à l’international ces masters permettent à la fois de valoriser un parcours de formation sélectif et d’apporter les compétences et les outils nécessaires à un développement professionnel durable.
Pages 2 et 3 ZOOM Dossier Master Pro : objectifs et débouchés
Norbert Nourian, directeur des études.
L’EDITO
Pages 4 - 5 -6 - 7 VIE ETUDIANTE IEP pour Tous La Formation continue Agenda Pages 8 et 9 INTERNATIONAL Les Relations internationales Parcours franco-allemand Pages 10 EVENEMENTS Forum des Masters Travaux étudiants Page 11
L’équipe de rédaction remercie Cécile Bertrand, Nicolas Vadot et Plantu pour leur aimable contribution à ce numéro et leur vision de l’actualité. Voir article page 12.
CULTURE Cartooning for Peace Page 12
DOSSIER SPECIAL OUVERTURE
Vers des formations pro
Vers le monde actif Vers l’international
ADMINISTRATION Ça s’est fait
COMMENT SE PRÉPARE UN CONSEIL D’ADMINISTRATION ? Alors que le prochain Conseil d’Administration, organe délibérant qui oriente la politique de Sciences Po Aix, se tiendra le 14 mai, direction, étudiants et enseignants s’activent déjà, au cours de réunions dans lesquelles ils échangent et discutent pour se constituer force de proposition. Concernant l’Administration, les chefs de services de l’IEP ont pour mission de faire remonter les propositions de leurs services lors de réunions de direction. Dans le même temps, a lieu une commission pédagogique réunissant 4 élus étudiants et autant d’élus enseignants. Ils discutent, proposent des solutions et négocient entre eux afin de dégager des propositions à soumettre aux votes, en présence du Directeur de l’IEP, le Professeur Christian Duval, qui participent à toutes les réunions préparatoires. Deux pré-conseils jalonnent également cette préparation. Le premier concerne les élus étudiants et le Directeur. Tous les points d’accord entre eux sont déterminés et présentés en Conseil pour être entérinés, alors que les désaccords sont débattus en séance et argumentés par les deux parties. Bien souvent, ils portent sur les modalités d’exécution et non sur les propositions elles-mêmes. Le cas de l’instauration d’une troisième langue en est l’exemple. Si Christian Duval soutient l’idée, il pense également aux coûts et à la réorganisation de plannings, déjà chargés, que cela engendrerait, d’où sa décision de s’y opposer pour le moment. Le pré-conseil enseignant relève d’une logique similaire. Ces rencontres permettent aussi aux différents élus d’affiner leur tactique de vote.
Monsieur Duval, Directeur de Sciences Po Aix et Madame Lagarde, Présidente du Conseil d’Administration
Ces réunions permettent permettent au Directeur de dialoguer avec tous les corps de l’IEP. Une fois cette tâche accomplie, la direction fixe un pré-ordre du jour soumis à la Présidente du Conseil d’Administration, Christine Lagarde, qui a droit de modification. Un mois avant la réunion, l’ordre du jour devient définitif et des documents préparatoires sont envoyés à chacun des administrateurs. Christian Duval insiste pour que le Conseil d’Administration reste un lieu de discussion mais également un organe de suivi, qui travaille sur le long terme en orientant la stratégie de l’IEP. La création d’un Conseil d’Orientation qui permettrait à l’IEP de recevoir avis et conseils d’acteurs publics et privés dont il forme les futurs employés pourrait compléter ce panorama dans un futur proche. Jérôme Carrère
NOUVEAU
UNE NOUVELLE ORGANISATION À SUCCÈS Cette année universitaire 2010 – 2011 a vu intervenir des changements dans l’organisation de l’IEP, au niveau de la scolarité notamment. Comme l’indique Athis Ramrajsingh, en charge du planning et spécialiste du web ayant contribué à de nombreuses innovations dans ce domaine à l’IEP, « de nettes améliorations ont été observées par rapport aux années précédentes », que ce soit lors de la rentrée ou des examens du 1er semestre, au cours desquels il n’y eut aucun accroc. Si le logiciel utilisé pour l’élaboration du planning n’a pas changé, la structure organisationnelle a bien évolué.
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En effet, désormais, seuls Athis Ramrajsingh et Frédéric Ferrazzola sont en charge de cette tâche. La quasi-totalité des
absences ou changements de salle font aujourd’hui l’objet de mails, dans lesquels plusieurs membres de la scolarité sont placés en copie, permettant de diminuer le taux d’erreurs ou d’approximations, qui résultaient, par le passé, d’échanges oraux. L’Intranet, mis à jour grâce aux informations de tous les services, permet une meilleure diffusion de l’information ainsi reçue, allant dans le sens de la politique globale de l’IEP, vers une communication simple et efficace. De même, aucun outil n’est mis en service sans une formation préalable du personnel et sa maîtrise totale par une partie de celui-ci. Ce désir de simplification se retrouve dans le nouvel outil de dépôt électronique des mémoires, qui permet de délester la scolarité d’un travail pénible et fastidieux, tout comme le bureau virtuel
qui offre aux étudiants une adresse mail universitaire et un accès à de nombreuses ressources documentaires en ligne. Néanmoins, comme l’a confirmé Athis Ramrajsingh « des améliorations sont encore nécessaires ». L’utilisation des écrans télévisés ou bien encore des mailing lists étudiantes dans le but de promouvoir des conférences qui manquent parfois de visibilité ou le remplacement des papiers informatifs en font partie, tout comme le paiement par carte bleue, déjà en vigueur pour le règlement du concours d’entrée en première année Jérôme Carrère
L’actu d’un service administratif
LE NOUVEAU VISAGE DU SERVICE DE COMMUNICATION Sciences Po Aix n’a évidemment pas échappé à la révolution des nouvelles technologies: apparition d’un intranet à la rentrée 2010, utilisation de nouveaux supports, plus dynamiques, comme les réseaux sociaux. Les changements sont nombreux. Des tuteurs participent actuellement à la communication de l’IEP. Mais le travail reste important aux yeux du service de communication. L’Institut d’Études Politiques voulait changer son image et s’est offert pour cela un nouveau logo. Adieu à la façade blanche et bleue, bonjour à « Sciences Po Aix » et aux « bras ouverts sur le monde ». L’heure est à la modernisation. Le site internet est transformé, fidèle au logo. Dans le même élan, l’intranet apparaît l’année suivante au terme de douze mois de travail intense. Les nouveaux partenariats de l’IEP, institutions et universités sont en outre de plus en plus nombreux et demandent des stratégies de communication spécifiques : Sciences Po au Maroc, l’École de l’Air, le concours commun aux six IEP, la mutualisation des offres de Masters... Comment les étudiants apprécient-ils ces changements ? Certes, l’existence d’un intranet évite de patienter longuement aussi bien pour déposer son mémoire que pour l’inscription administrative des rentrées de septembre. Pour autant certains étudiants jugent ces changements trop coûteux par rapport à leur confort et à leurs besoins. Outre le fait d’avoir été créés en interne, et donc sans surcoût, ces nouveaux outils font toutefois évoluer la gestion administrative et assurent un meilleur suivi pédagogique des étudiants. Ils participent aussi à l’image de l’IEP. Malgré ces réserves le nombre de visites sur l’intranet ne cesse d’augmenter. Les affiches informatives, amenées à disparaître, ont
été conservées afin de permettre une meilleure appréhension du passage à l’intranet. Un peu difficiles à s’installer, les nouvelles habitudes de communication de l’IEP vont sans doute s’imposer. Cette révolution technologique s’accompagne d’un nouveau dynamisme évènementiel avec la création d’une exposition et la venue de Plantu et de deux autres journalistes caricaturistes. Le premier étage a ainsi été transformé en galerie d’exposition et ce, grâce au soutien financier de la Fondation BNP Paribas. Pour Maud Jecker, responsable du Service communication de l’IEP, toutes ces nouveautés ont abouti à « un changement de métier ». La tâche est titanesque et le service manque d’effectifs. Des étudiants sont donc recrutés : actuellement, trois tuteurs travaillent à la rédaction de la newsletter, un autre à la communication audiovisuelle et un dernier aide à gérer l’intranet et la page Facebook de l’IEP. La participation des étudiants à l’activité du service de communication permet un rapprochement de fait avec tous les étudiants. Le Service communication participe ainsi à la formation et favorise la professionnalisation des étudiants de l’IEP. Benjamin Raynaud
DEUX CANDIDATS POUR LES ÉLECTIONS DU REPRÉSENTANT AU CA DES PERSONNELS BIATOS : Au Conseil d’Administration, siègent 4 collèges. Les étudiants y ont neuf représentants et les professeurs et maîtres de conférence dix. A leurs côtés, siège un porte-parole pour les personnels bibliothécaire, ingénieur, administratif, technique, ouvrier et de service (BIATOS). Mardi 22 mars ont eu lieu les élections des représentants pour trois collèges : professeurs et assimilés, maîtres de conférence et assimilés, et personnels BIATOS. Nathalie Phélip, qui a été élue, et Eric Musu, étaient les deux candidats pour ce dernier collège. Nous les avons rencontrés alors qu’ils étaient en campagne. Natalie Phélip est responsable administrative du Centre de Préparation à l’Administration Générale (CPAG). Sa candidature aux élections, elle l’explique par son intérêt pour la vie de l’Institut, ainsi que par son goût pour l’engagement dans la vie publique. Eric Musu, quant à lui, travaille au sein de l’établissement depuis vingt-huit ans auprès des services techniques. Il souhaite d’avantage prendre part au fonction-
nement de l’IEP en représentant au mieux les intérêts de ses collègues. C’est la première fois qu’il présente sa candidature. Comme le rappelle Natalie Phélip : « Le Conseil d’Administration est la seule instance de délibération où les décisions sont exécutoires. Il est donc essentiel que les personnels BIATOS y soient représentés afin de prendre part aux discussions, et ceci dans leurs intérêts ». A cette responsabilité de représentation à laquelle s’engagent les candidats dans leurs professions de foi, Eric Musu en ajoute une supplémentaire : « Ces élections comportent un enjeu incontournable qui est l’élection du Directeur de l’Institut lors du prochain conseil d’administration du mois de juillet. Il s’agit donc ce jour là d’incarner la décision des collègues ». A la veille du scrutin, les deux candidats présentaient la même ambition de faire valoir les intérêts des personnels BIATOS au CA. Dans le respect, bien sûr, de l’entente cordiale établis avec les autres membres élus. Mathilde Frézouls
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ZOOM Sciences Po Aix s’ouvre inexorablement au monde du travail via neuf Master 2 professionnels. La participation accrue d’intervenants extérieurs dans les enseignements dispensés le démontre. Aux savoirs théoriques s’ajoutent ces connaissances pratiques désormais indispensables pour s’insérer sur le marché de l’emploi. Alors que les préoccupations essentielles des étudiants concernent les débouchés à l’issue de la formation Sciences Po, il convient de se focaliser sur les possibilités qu’offrent chacun de ces Masters. A travers l’avis de certains responsables pédagogiques coopératifs, le regard d’étudiants de cinquième année et une géographie des stages actuellement effectués, tour d’horizon de ces formations. Le Master «Communication Institutionnelle et Journalisme à l’International» Responsable pédagogique, Parina Hassanaly Quel est l’atout de ce Master ? Le master Communication Institutionnelle et Journalisme à l’International a pris la voie de la professionnalisation. Mme Parina Hassanaly, sa responsable pédagogique depuis deux ans, insiste sur cette orientation. La consigne générale est de privilégier les conférences de méthode et les exercices pratiques aux cours magistraux, cibles de nombreuses critiques étudiantes. Le partenariat avec l’Ecole de Journalisme et de Communication de Marseille (EJCM) a permis de pallier les carences en infrastructures de l’IEP au niveau journalistique, en offrant un accès à leurs studios et outils aux étudiants de Sciences Po Aix. L’exigence de l’équipe pédagogique vis-à-vis des stages a également évolué. Elle désire des stages plus longs et professionnels que les années précédentes, ainsi que des rapports de stages de meilleure qualité. Désormais, 60% des étudiants du Master ont un stage unique sur la période de cinq mois qui leur est réservée, quand ils pouvaient en cumuler cinq auparavant. Enfin, la séparation de ce Master en deux entités a été proposée dans la préparation du prochain plan quinquennal mais ce n’est pour l’instant pas d’actualité. Quels stages sont effectués cette année par les étudiants de ce Master ? Communication Institutionnelle : Biznet (Planning créatif), MUCEM (avec la responsable de la communication), Editions Armand Colin (chargé de coordination), Le Public Système, Chanel (Responsable media), Vanksen - Buzzparadise (régie de bloggeurs à l’international), Observatoire de la parité (Cabinet du Premier Ministre), Aromates, Carrefour Management (Direction des Relations presse) Journalisme à l’international : MAE (Service presse et pôle audiovisuel), Europe 1 (directeur adjoint de la redaction), LCP - Public Sénat, BFM TV, Le Monde Interactif, Le Mensuel de Rennes Propos recueillis par J.C
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SURTURE ER L’OUV
Le Master « Affaires et projets culturels internationaux / Mécénat » Responsable pédagogique, Daniel van Eeuwen Quel est l’objectif de ce master ? Depuis la rentrée 2010, Sciences Po Aix propose un nouveau parcours professionnalisant aux étudiants dans le domaine de la culture à l’international et du mécénat. Aujourd’hui, la culture est confrontée à plusieurs défis : tout d’abord sa professionnalisation, puis l’internationalisation des échanges de plus en plus utilisés comme instruments diplomatiques et enfin les relations entre les secteurs privé et public, notamment avec la création de nouvelles fondations et le développement du mécénat. Cette formation se propose d’y répondre et d’y préparer les étudiants. Quel est l’atout de cette formation ? A Aix, les étudiants bénéficient d’un environnement propice à leurs études dans la mesure où la renommée du Festival d’Art Lyrique, du ballet PREJLOCAJ et du Musée Granet n’est plus à faire. De plus, en 2013, le site de Marseille-Provence sera capitale européenne de la culture. L’ouverture de cette nouvelle spécialisation s’inscrit à la perfection dans le paysage culturel aixois. La formation profite également des atouts de l’Institut, notamment de son ouverture au monde méditerranéen qui est l’espace privilégié pour les études de cas. L’ouverture à l’international est dès lors un aspect essentiel de ce master. Avec le souci de professionnalisation des étudiants, ils constituent les éléments fédérateurs des enseignements. Au programme de ce Master 2 : politiques culturelles, gestion de projets, échanges culturel internationaux et aussi matières techniques (marketing, droit, fiscalité, finances), deux langues vivantes et de très nombreuses interventions de professionnels. Les étudiants concluent leur formation par un stage d’une durée de 4 mois minimum dans des secteurs aussi divers que les fondations d’entreprises, les instituts culturels ou la gestion de grands événements culturels. Qu’en pensent les étudiants ? Erwan Corveler, en stage au Conservatoire Milhaud est « satisfait de cette formation car auparavant il n’y avait pas vraiment de créneau pour la culture et la création artistique dans les formations dispensées. Nous avons eu à la fois des cours théoriques, et également à la venue de plusieurs intervenants extérieurs dont la passionnante intervention de Monsieur de Simon, chargé du projet d’Aix-Marseille 2013. Dans la recherche de nos stages nous avons été réellement suivis par notre responsable pédagogique qui est encore disponible si nous rencontrons des difficultés. Mon seul regret est cependant de ne pas avoir plus régulièrement assisté aux conférences données à l’Institut par les amis du musée Granet afin de compléter mon approche de l’histoire de l’art ». Propos recueillis par Mathilde Frézouls
Master « Affaires Internationales » Responsable pédagogique, André Cartapanis Quels est l’atout de la formation ? Le Master « Affaires Internationales » offre deux spécialisations ouvertes sur un monde globalisé : une dans le domaine des affaires de l’entreprise et l’autre dans les relations internationales.
Le Master « Politiques européennes appliquées » Responsable pédagogique, Anne Meyer-Heine
Quels sont les objectifs du Master ?
Le master « Politiques européennes appliquées » offre une formation généraliste relative à l’Union européenne (droit, économie, lobbying, langues…). Les diplômés se distinguent donc de candidats disposant de formations strictement juridiques. Les étudiants viennent de la France entière et de l’étranger. Ils ont des cursus divers : IEP, facultés de droit, LEA, grandes écoles… Cette richesse est un fort élément d’émulation. Certains étudiants ont même exercé une activité professionnelle avant le master, ce qui enrichit les échanges. Les diplômés issus du master possèdent une compétence spéciale sur les questions européennes. Ils peuvent comprendre et analyser les grandes politiques définies par Bruxelles. Ils savent appliquer les règles de l’Union et comprendre leur mise en œuvre. Ils cernent les enjeux politiques et financiers de la construction européenne et maîtrisent les méthodes de montage de projet. Un accent est mis sur la pratique communautaire et les problèmes concrets dans les cours et séminaires. Cette formation sur l’Europe donne naissance à des stages de 3 mois minimum très diversifiés et à des emplois dans des structures variées : collectivités locales, ministères, service « Europe » d’entreprises de tous secteurs, cabinets d’avocats et de conseil, groupes de lobbying, associations diverses, ONG, consulats et ambassades, institutions communautaires… A l’issue de cette formation, les étudiants sont en effet en mesure de travailler en relation avec ces dernières ou en leur sein. Un « Annuaire des anciens », mis à jour chaque année, recense les coordonnées des anciens étudiants, les stages effectués et les emplois occupés par les étudiants des promotions antérieures. Cette spécialité offre des débouchés axés sur la construction européenne qui exigent un haut niveau de compétences acquises grâce à l’intervention d’enseignants, de chercheurs et de professionnels de l’Europe. Qu’en pensent les étudiants ? Actuellement en stage à Culture Action Europe à Bruxuelles, Julia Pouply considère que : « ce master nous permet d’avoir un bon aperçu des différents enjeux qui concernent les politiques européennes, avec des intervenants de qualité. Cependant, le volume horaire est trop restreint par rapport aux ambitions de chaque matière et le mode d’évaluation reste parfois scolaire. Enfin, il aurait été intéressant d’effectuer un voyage a Bruxelles, comme c’est le cas dans les « masters européens» des autres IEP » Un exemple de stage effectué en 2011 : Secrétariat Général des Affaires Européennes (SGAE), services du Premier Ministre où il s’agit de préparer des visioconférences sectorielles et transversales et de rédiger des comptes rendus, d’enrichir du contenu des conférences relatives à la présence française (cabinets des commissaires européens, Parlement européen, agences…), de mettre à jour des tableaux de bords statistiques de la présence française ; de recenser et d’activer des réseaux d’influence. Les autres stages : La délégation de l’Union européenne aux Nations Unies de New York, à la Préfecture de Région Languedoc Roussillon, au Conseil Régional du Centre, à la Représentation Ile de France Europe, au Culture Action Europe de Bruxelles, à ARCTURUS Group à Bruxelles, au Département des Affaires internationales de la ville de Francfort et à l’Institut Français d’Allemagne
Quels sont les objectifs de ce master ? Comprendre les enjeux de la mondialisation tant pour les firmes multinationales que pour les organisations internationales constitue l’objectif essentiel des enseignements dispensés dans chacune des deux options. Durant la formation, s’ajoutent aux cours de langue, des projets de groupes et des simulations d’entreprises en milieu international, autant d’éléments indispensables pour des étudiants qui seront amenés à travailler à l’étranger. En « Affaires Internationales de l’Entreprise », les étudiants acquièrent des savoirs théoriques et pratiques. Il s’agit pour eux d’être compétents en matière d’économie, de finance, de management ou d’audit. Le Master forme de futurs responsables capables de faire valoir leurs compétences au sein d’entreprises, de cabinets d’audit ou de consultants, de banques ou encore d’ambassades. Le parcours « Affaires et Relations Internationales » s’adressent plus particulièrement aux étudiants issus de formation en Relations Internationales. A travers des enseignements de géopolitique, d’études des stratégies des différents acteurs internationaux ou encore de gestion de crises, les étudiants développent des compétences indispensables aux organisations internationales, ONG ou ambassades. Environ 250 candidats postulent chaque année pour les deux spécialités. Parmi les sélectionnés, 80 sont issus des sections Entreprises ou Relations Internationales de l’IEP, les autres provenant de facultés régionales ou nationales, voire de l’étranger. Que pensent les étudiants de leur master ? Victor Brunelli a suivi l’option « Affaires et Relations Internationales ». Selon lui : « Les cours proposés sont dans la continuité de ceux de la section Relations Internationales et présentent l’avantage d’être très concrets. Grâce aux expériences des intervenants qui ont vécu ce qu’ils enseignent, nous avons une excellente approche de tous les enjeux propres aux relations internationales comme la gestion de crises. Cependant, on peut regretter que tous les cours ne soient pas axés sur la professionnalisation des étudiants ». Selon Thibaut de Vos, étudiant en « Affaires internationales de l’Entreprise » : « les enseignements sont concrets avec de nombreux projets de groupe à rendre et le titre du Master permet une insertion facile sur le marché de l’emploi. Cependant, quelques modules très techniques et détaillants les outils des professionnels (briefs, actuals, Customer relationship management,…) pourraient accentuer la professionnalisation du Master ». Les stages des 5èmes années de l’Option Affaires et Relation Internationales : Parlement flamand à Bruxelles, Alliance française de Xian, Organisation for Refugee Asyleum and Migration (ORAM) à Chambéry, Division culturelle de Taipei à Houston, Coordination nationale de réduction des risques à Cruz Roja (Chili), l’ONG Project Concern International à New Dehli,… Les stages des 5èmes années de l’option Affaires internationales de l’Entreprise : Ubifrance : Mission économique à Milan ; DIM, assistante chargé d’études marketing ; Service développement commercial de l’aéroport de Marseille Provence ; Publicis Worldwide : direction de la communication corporate ; Christies : direction des arts contemporains ; Société générale : chargé de mission au Laboratoire de l’innovation ; Publicis Conseil : assistant de chef de publicité. Propos recueillis par M.F.
Anne Meyer-Heine
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ZOOM
SURTURE ER L’OUV Le Master « Management interculturel et médiation religieuse » Responsable pédagogique, Raphaël Liogier Quels sont les objectifs du master ?
Le Master « Carrières Publiques », Responsable pédagogique, Didier Del Prete Quels sont les objectifs de ce master ? La formation vise un double objectif. Il s’agit tout d’abord de préparer les étudiants au corps d’encadrement de la fonction publique d’Etat, hospitalière et territoriale. Le master a également pour ambition de préparer les fonctionnaires de demain en combinant la préparation aux concours et un Master 2. Quel est l’atout de cette formation ? Aujourd’hui, l’administration est face à de nouveaux enjeux de compétitivité et de qualité. Elle se doit donc de miser sur une approche rénovée de ses techniques d’action, de ses modes de décision et de ses agents. Les enseignements dispensés offrent une mise en perspective de ces nouveaux défis et préparent les étudiants aux concours administratifs de la fonction publique de catégorie A. Avec quatre filières, des huit IEP en région, Sciences Po Aix est celui qui offre le plus large choix de préparations aux concours. Ce master permet la préparation aux concours des métiers de la sécurité et de la défense, aux grands concours qui ouvrent la voie vers les administrations des finances, du trésor, et également la direction de la sécurité sociale et de directeurs d’hôpitaux. Enfin, il bénéficie de conventions signées avec l’ENM et l’ENA. Le calendrier de l’année s’adapte aux dates des débuts de concours et permet aux étudiants de s’entraîner régulièrement aux épreuves qui les attendent à travers des devoirs sur table hebdomadaires et des concours blancs deux fois par an. Sur l’ensemble des étudiants, 80% réussissent dans l’année un concours de catégorie A.
Cultes et religions occupent des places centrales dans nos sociétés contemporaines. Ils sont omniprésents que ce soit dans les relations internationales, dans les différentes strates de la société ou encore dans les politiques d’intégration. Les liens entre culture et religion sont également capitaux. Ce sont ces domaines sur lesquels se centre le master « Management interculturel et médiation religieuse ». Pour les étudiants issus de la formation, il s’agit d’acquérir la maîtrise de différents outils nécessaires à la lecture et surtout à la compréhension du monde dans lequel nous vivons. L’objectif est de développer les connaissances théoriques et pratiques suffisantes pour ensuite pouvoir travailler aux côtés des acteurs locaux, nationaux et internationaux. Dans cette spécialisation, les enseignements s’articulent autour des religions avec de la sociologie, de l’histoire, et également l’étude des rapports entre cultes et mondialisation ou encore la géopolitique. Dans ce parcours, la sphère méditerranéenne est traitée plus précisément à travers des cours spécifiques tels que celui sur les « projets de l’union pour la Méditerranée ». Quel est l’atout de cette formation ? Outre les liens avec la Méditerranée, depuis 2008, le Master bénéficie d’un atout de taille à Sciences Po Aix : la présence d’un centre de recherche unique, le CHERPA (Croyance, Histoire, Espace, Régulation, Politique et Administration). Un des axes d’études des chercheurs concerne la religion en politique à travers les acteurs, les croyances ou encore les marchés. Les étudiants bénéficient directement des travaux de l’Observatoire du Religieux. Les stages des étudiants : Exécutive des musulmans de Belgique à Bruxelles, le Cabinet conseil RH RE (management interculturel) à Montréal, le Culture Mix à Simiane, l’Institut de Prospective Economique du monde Méditerranéen (IPEMED) à Paris, le Graffiti Art (mensuel de culture urbaine) à Paris Propos recueillis par M.F.
En quoi cette formation est elle professionnalisante ? Face aux demandes des étudiants, c’est le parcours « connaissance de l’administration » qui est privilégié. Son objectif étant d’assurer l’insertion des étudiants dans la haute fonction publique, il est essentiel de les confronter à des problématiques concrètes. Les enseignements s’axent sur les grands problèmes de l’administration qu’ils soient économiques et financiers ou de droit public ou privé. Former des fonctionnaires de demain nécessitent également de les mettre en relations avec des personnalités compétentes dans leur domaine, des énarques, des inspecteurs généraux des finances ou encore le procureur du Tribunal Judiciaire de Marseille. Les étudiants bénéficient de l’expérience de ces professionnels qui interviennent à hauteur de 80% dans la formation. Pour parfaire leur expérience, les étudiants ont enfin la possibilité d’effectuer un stage au sein d’une administration, dans la mesure où celle-ci s’insère de manière cohérente dans leur projet professionnel. Les durées sont variables, mais de manière générale, c’est la période estivale qui est privilégiée. Propos recueillis par M.F.
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« Ingénierie politique », Responsable pédagogique, Caroline Giran-Samat Quel est l’atout de ce master ? Cette formation prépare des professionnels de la politique capable de tisser les liens entre le politique et l’administratif, et également entre la communication politique et l’action publique. Quels sont les objectifs du master ? À travers les différents enseignements, le master poursuit trois buts. Il s’agit tout d’abord pour les étudiants d’acquérir des connaissances solides et pratiques quant au fonctionnement
Master 2 « Action publique » Responsable pédagogique, Jean-Pierre Gaudin Quels sont les objectifs du master ?
Master 2 « Contrats publics, concurrence » Responsable pédagogique, Florian Linditch, en partenariat avec U3 Quels sont les objectifs du master ? Ce master 2 « Contrats publics, concurrence » vise à former les étudiants aux procédures d’achats publiques les plus complexes. Les cours sont souvent l’objet d’interventions d’experts et de professionnels des contrats publics. Quels sont les possibles débouchés pour les étudiants ? Les débouchés sont nombreux dans le secteur public comme dans le privé : acheteur public, acheteur-négociateur, agent de service Marchés ou de Direction de la commande publique, avocat ou juriste spécialisé en droit public des affaires, directeur de service juridique. En quoi la formation est-elle professionnalisante ? Au premier semestre, les étudiants sont formés aux marchés publics : cadre général, droit, pratique et méthodologie. D’autres cours assurent une compréhension de cas plus complexes : « Droit de la délégation de service public », « Partenariat public / privé », « Conventions d’occupation du domaine public », « Contrats immobiliers », « Conventions de subvention » et « Mandats et délégations ». Le second semestre est consacré à la formation des étudiants aux différents types de contentieux ainsi qu’à l’étude des institutions et pratiques contractuelles à travers des cours de « Conventions et intercommunalité » et d’ « Écriture contractuelle ». Comme tous les masters pro de l’IEP d’Aix-en-Provence, le master 2 « Contrats publics, concurrence » n’est validé qu’après un stage. Les étudiants de cette formation voient ainsi la professionnalisation de leur master aboutir grâce à une insertion en entreprises, cabinets ou collectivités. Pour plus de renseignement sur le Master : Tél. : 04 42 17 29 29 Fax : 04 42 17 29 30 et Email : jacqueline.bellot@univ-cezanne.fr
Le master 2 « Action publique » de l’IEP d’Aix-en-Provence propose une formation centrée sur l’évolution de l’action publique européenne. Cet enseignement s’intéresse à la nouvelle multitude d’acteurs publics et privés au niveau locaux, étatiques ainsi qu’aux nouvelles méthodes de gouvernance. Cette formation débouche sur différents métiers d’expertise en politique publique et en montage de projets dans le secteur public comme dans le privé. Le master est divisé en deux parcours : un parcours pro « Action publique territorialisée » et un parcours recherche « Action publique et régulation ». Des cours généraux examinent les mutations des politiques publiques européennes. Des séminaires et cours spécialisés proposent des études de cas ainsi que la mise en place de projets et de partenariats. En quoi la formation est-elle professionnalisante ? Des cours communs aux deux parcours ont lieu au premier semestre. 60 heures sont consacrées dans ce cadre à la gouvernance, à la régulation économique et à l’étude générale de l’action publique. Concernant le parcours pro « Action publique territorialisé », 80 heures par semestre complètent la formation. Des cours de « management stratégique d’organisations publique », de « montage de dossier et lobbying », de « budget et stratégie financière », d’ « aménagement du territoire », de « métropolisation et ville durable » accompagnent un perfectionnement en anglais lors du premier semestre. Lors du second semestre, les étudiants obtiennent une formation en « stratégie internationale des villes », en « diagnostic territorial, prospective et stratégie », en « dimensions internationales européennes et nationales de l’action environnementale », en « partenariat public/privé ». Ce semestre comporte également 30 heures de séminaires présentés par des professionnels de l’action publique. À la fin de l’année universitaire, les étudiants s’immergent dans le monde du travail en effectuant un stage dans une organisation en lien avec les thèmes étudiés pendant l’année. Il permet une réelle formation professionnelle. Les stages des étudiants La Communauté d’agglomération du pays de Martigues, CMACGM, Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, EFECT ou Citadia Conseils qui sont deux cabinets de consultants dans l’évaluation des politiques de santé publique. Propos recueillis par Benjamin Raynaud
Propos recueillis par B.R.
concret de la démocratie représentative, c’est-à-dire sur les partis, les comportements électoraux, et les contraintes et logiques décisionnelles des cabinets d’élus. Il est également essentiel pour les étudiants d’avoir une approche théorique et pratique du fonctionnement des différentes institutions politiques : les cabinets des maires, des assemblées parlementaires, ainsi que des relations de travail entre les élus et leurs collaborateurs. Enfin, les étudiants apprennent à utiliser les différentes techniques de mise en œuvre de l’action publique contemporaine que sont la gouvernance, la concertation, la négociation, la compréhension et la maîtrise des dynamiques territoriales. En quoi la formation est-elle professionnalisante ? Au cours de l’année, les enseignements se partagent entre cours théoriques et interventions de professionnels pour des conférences qui visent à créer un lien entre les étudiants et le monde du travail. A travers des cours sur les modes de scrutin et la vie politique, sur la communication politique ou encore sur l’organisation et le finance-
ment des partis politique, le master prend soin de donner aux futurs professionnels tous les outils nécessaires à la maîtrise des enjeux actuels de la vie politique. L’ensemble des matières et interventions visent à préparer l’étudiant afin que son stage de fin d’étude se passe dans les meilleures conditions possibles, c’est-à-dire qu’il ne soit plus seulement un élève, mais bien un professionnel capable de prendre des décisions sur le terrain. Quels sont les débouchés possibles ? Les différents métiers de la politique sont ouverts aux étudiants, tout comme les bureaux de consultant et de conseil aux élus. Ils peuvent également se tourner vers le monde de la communication politique ou le lobbying. Les étudiants se destinent aux professions d’assistance, de conseil et d’expertise aux élus ou aux entreprises. Propos recueillis par M.F.
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VIE ÉTUDIANTE Le coin étudiant
IEP POUR TOUS, LA CHANCE DES LYCÉENS Cela s’appelle l’égalité des chances : tous les lycéens doivent pouvoir tenter le concours d’entrée de Sciences Po avec les mêmes ressources intellectuelles, quel que soit leur milieu social d’origine. L’Institut d’Aix, associé à six autres Instituts d’Etudes Politiques, participe à cette démocratisation de l’enseignement supérieur. A travers le Programme d’Etudes Intégrées (IEPEI), préparation au concours en ligne, les lycéens issus de milieux défavorisés peuvent s’entraîner en vue de cette épreuve. Depuis trois ans, ils peuvent en outre compter sur l’aide d’un tuteur, grâce à l’association étudiante IEP pour tous, qui vise à ouvrir grand les portes de l’école. Sciences Po Aix est engagé dans le programme d’égalité des chances à travers un partenariat avec vingt-cinq lycées de la région PACA, dont deux de Zep, au sein desquels des élèves défavorisés sont sélectionnés pour bénéficier de l’IEPEI. Afin de préparer au mieux les candidats au concours, les IEP reçoivent dans leurs locaux les lycéens. L’occasion pour eux d’assister à des cours de méthodologie et sur les thèmes sélectionnés pour l’épreuve de question contemporaine, mais également de passer un concours blanc. Lors de ces journées, les élèves peuvent compter sur l’aide de leur tuteur, membre d’IEP pour tous, qui les accueille. C’est en 2008 que l’association IEP pour tous commence son activité d’aide auprès des lycéens participant au programme IEPEI. Si, aujourd’hui, l’association travaille en parallèle d’IEPEI, il existait au départ une volonté propre des étu-
diants d’agir en faveur de l’égalité des chances. En instaurant un tutorat, ils offrent un suivi individualisé à chaque futur bachelier partenaire, 131 cette année. Chaque lycéen est doté d’un unique tuteur étudiant de l’IEP. Il trouve ainsi une oreille attentive en cas de découragement ou de panique. Cela existe dans d’autres Instituts d’Etudes Politiques, mais IEP pour tous s’avère l’association la plus dynamique en terme de tutorat. Cette année, pour l’épreuve de questions contemporaines du concours, les candidats devront travailler sur les thèmes de l’argent et/ou des frontières. Des sujets qui ne correspondent pas directement au programme de terminale. Sciences Po Aix les a donc conviés dans ses locaux pour des cours sur le sujet, en novembre puis en mars, dispensés no
Cursus
LA FORMATION CONTINUE IGNORE LES ÂGES Le Centre de Formation Continue fut créé en 1990, afin d’offrir l’opportunité à toutes personnes actives de reprendre des études pour acquérir de nouvelles compétences nécessaires à leur évolution de carrière, ou de simplement réaliser leur rêve d’obtenir un diplôme Sciences Po. Tout d’abord limitée à un cursus Sciences Po classique, en parallèle de celui dispensé aux étudiants en Formation Initiale, le Centre de Formation Continue comprend depuis une dizaine d’années des formations sur mesure, des certificats et une formation des élus locaux qui complètent son offre et répondent aux attentes de personnes ou d’entreprises qui souhaitent enrichir leurs connaissances ou savoirs-faire dans certains domaines. Concernant le cursus Sciences Po en formation continue, il intègre exclusivement des personnes de plus de 28 ans et permet de briguer le diplôme de l’IEP, également sanctionné par le Grand Oral. Tous les vendredis et samedis, les murs de Gaston de Saporta abritent une vingtaine d’étudiants d’autres générations, « 15 en 4ème année et 5 en 5ème année », précise Dominique Léger, responsable administrative du Centre de Formation Continue, venant de divers horizons. En effet, si l’inscription coûte 765 euros, des aides peuvent leur être attribuées, permettant de varier un public qui s’étend des actifs trentenaires aux retraités.
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Pour les cadres souhaitant optimiser leurs compétences, 11 certificats sont délivrés par l’IEP. Bien souvent, les salariés profitent d’une prise en charge financière d’un FONGECIF, d’un DIF ou d’un CIF (contributions d’entreprises). Dans le cas contraire, ils en assument le coût personnellement. Pour chaque certificat, la formation se déroule deux jours par mois (un vendredi et un samedi) de septembre à juin. Le nombre d’inscrits ne peut excéder 25 personnes par certificat et les admissions s’effectuent sur dossier. Si les trois plus prisés sont ceux de gestion des conflits, développement durable et expertise judiciaire, nombre d’entre eux vont voir le jour cette année seulement pour répondre au succès de leurs devanciers et à une demande toujours plus diversifiée des entreprises. Enfin, des formations sur mesure et d’élus locaux sont prodiguées par l’IEP. Les premières correspondent à des demandes d’entreprises désireuses de former leurs employés dans un but bien précis. Ainsi, Eurocopter avait passé un contrat dans le but d’enseigner à trois de ses cadres partant en mission en Amérique Latine, les spécificités de la région et les comportements à adopter à leur égard. De même, l’antenne locale de France 3 avait permis à ses journalistes d’étoffer leur bagage sur les élections présidentielles, européennes ou locales. Tous les types de formations sont donc envisageables, en fonction des ressources internes. Concernant les formations d’élus
À vos agendas ! Vacances et rendez-vous administratifs Semaine de révision : du lundi 11 avril au samedi 16 avril 2011 Vacances de Pâques : du samedi 16 avril au soir au lundi 2 mai 2011 au matin Examens du 2nd semestre : du lundi 2 mai après-midi au samedi 14 mai 2011 Rattrapages examens à partir du 6 juin Grand Oral à partir du 14 juin
Évènements à venir : Les membres d’IEP pour tous accueillent les lycéens
tamment par le célèbre dessinateur Plantu et ceux de Cartooning for Peace sur les thèmes de l’argent et des frontières. Les 11 et 12 mars, grâce aux fonds propres de l’association et à l’aide financière apportée par Sciences Po Aix, les tuteurs ont pu accueillir les lycéens deux jours en leur proposant, par exemple, un logement. « C’est la première fois qu’on peut accueillir les participants au programme durant tout un week-end, sans frais. Le projet d’égalité des chances s’améliore à chaque manifestation organisée grâce à l’association et à Sciences Po Aix», explique Asrar Yassin-Mohammed, présidente d’IEP pour tous. L’association n’apporte pas son aide qu’aux terminales. Elle se mobilise aussi pour le collège Campra d’Aix-en-Provence. Une à deux fois par semaine, des cours d’éducation civique sont dispensés par des étudiants membres de l’association à des élèves de troisième en décrochage scolaire. L’objectif, ici, est de les aider à renouer avec le plaisir d’apprendre. Mathilde Frézouls
Mardi 5 avril 2011 de 12h à 14h IEP, Salle 102 Table ronde sur la création d’entreprise et l’initiative Jeudi 7 avril 2011 à 19h IEP, Amphi Bruno Etienne 9ème Nuit de la Philosophie « Peut on encore être sartrien aujourd’hui ? » Vendredi 8 avril 2011 de 8h30 à 10h IEP, Salle du Conseil Petit dej’ éco sur le thème « Marseille 2012 » Vendredi 8 avril 2011 de 9h à 17h IEP, Amphi Cassin Séminaire « Caractère et territoire »
Conférences : Vendredi 1er avril 2011 à 18H - IEP, Amphi Cassin Turquie : intellectuels, société civile et islam Mardi 5 avril 2011 à 18h15 - -IEP, Amphi Cassin Victimes invisibles. Les migrants au Mexique. Rapport d’Amnesty International 2010 Mercredi 6 avril 2011à 18h - IEP, Amphi Cassin Public opinion, Democracy and the American Supreme Court
locaux, l’Institut a été habilité par agrément par le ministère de l’Intérieur, qui en avril 2010 l’a renouvelé pour 4 ans. En effet, ces derniers ont droit à 18 jours de formation par mandat, pris en charge par la collectivité. L’IEP leur propose donc 20 journées à thème durant lesquelles ils pourront actualiser leurs connaissances ou développer de nouvelles compétences spécifiques. Ainsi, Sciences Po Aix s’ouvre encore plus vers l’extérieur, avec une offre comme toujours pluridisciplinaire.
Mardi 12 avril 2011 à 18h - IEP, Amphi Cassin Nouveaux horizons du salariat : le travail au cœur de l’émancipation humaine Mardi 12 avril 2011 à 18h30 - IEP, Salle 1 Conférence « Femme et œnologie », suivie d’une dégustation Mercredi 13 avril 2011à 18h30 - IEP, Amphi Cassin La modernité est-elle véritablement dépassée ? Jeudi 14 avril 2011 à 18h - IEP, Amphi Cassin Présentation du Centre Pompidou Metz
A propos de la Formation Continue Sur le web : Sur le web : www. sciencespo-aix.fr • Onglet «Formations» • puis «Formation Continue» Courriel : formation.continue@sciencespo-aix.fr Téléphone : 04.42.17.05.27 ou 04.42.17.04.74
Jeudi 14 avril 2011 de 17h à 19h - IEP, Amphi Bruno Etienne Les « révolutions » dans le monde arabe : la voie du changement ? Vendredi 6 mai 2011 à 18h - IEP, Amphi Cassin La modernité de l’engagement communiste Jeudi 19 mai 2011 à 18h - IEP, Amphi Bruno Etienne Versailles cité idéale
Jérôme Carrère
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INTERNATIONAL Vue d’ailleurs
VERS UNE FORMATION INTERNATIONALE Ils sont plus de cent vingt. Cent vingt étudiants étrangers, de tous les continents, qui fréquentent cette année l’Institut d’Études Politiques d’Aix-en-Provence. Un tel nombre s’explique par la volonté de créer une formation internationale. L’IEP a signé à ce jour 82 partenariats avec d’autres universités et souhaite encore renforcer ces échanges. Jordi Cañez est étudiant en cinquième année à l’Instituto Tecnologico Autonomo de Mexico. Il étudie les sciences politiques et voulait venir étudier en France pour améliorer son curriculum et son niveau de français. Son université possède des partenariats avec les IEP de Paris, Strasbourg et Aix-en-Provence. Il connaissait la notoriété de ces établissements et a choisi le sud.
Comme l’explique David Coates, responsable des étudiants internationaux de Sciences Po Aix, les étudiants étrangers qui viennent étudier ici choisissent eux-mêmes leur formation. Chaque étudiant sélectionne avec son université les matières cohérentes avec son cursus selon un système « à la carte ». Ainsi, avant même de fouler le sol de Provence, Jordi avait déjà sélectionné sept matières. Comme l’IEP le recommande, il suit également le cours de français réservé aux étudiants internationaux. Une semaine d’accueil est organisée chaque année par l’IEP pour ces étudiants. Le Département des Relations Internationales les aide dans les tâches administratives grâce au travail de deux tuteurs, étudiants rémunérés. Le Département des RI travaille aussi avec l’Association Internationale de l’IEP qui propose de nombreuses activités hors de l’établissement. Cela va de la découverte de la ville au week-end en montagne. Pour renforcer son attraction internationale, estime David Coates, l’établissement doit proposer davantage de cours en anglais. En quatrième année, une option en langue étrangère est désormais obligatoire mais cela n’est pas suffisant. L’accompagnement dans les cours de français gagnerait, lui aussi, à être amélioré. Benjamin Raynaud
Accueil des étudiants internationaux par le département des relations internationales en septembre 2010
CURSUS FRANCO-ALLEMAND, DEUX DIPLÔMES EN CINQ ANS Depuis 2006, les bacheliers germanistes prétendants au concours d’entrée de Sciences Po Aix ont la possibilité de présenter le cursus franco-allemand. Pourquoi tenter sa chance ? Parce que la formation proposée en cinq ans se fait en alternance entre Sciences Po Aix et l’Université de Freiburg et présente de réelles opportunités d’acquérir de solides connaissances quant aux modèles français et allemand. Une aubaine pour tous ceux qui souhaitent prendre part à la coopération franco-allemande. Au programme des enseignements dispensés : des matières fondamentales telles que les sciences politiques ou les institutions européennes, des options dans les domaines des relations internationales ou des médias, mais également des cours de langue et de culture générale. Les étudiants ont de plus la possibilité de suivre des stages professionnalisants, en troisième et cinquième année. Mais l’atout de cette double formation, est l’obtention de deux diplômes : un premier, le Bachelor de l’Université de Freiburg à l’issue du premier cycle et un second, le diplôme de Sciences Po Aix, délivré à la fin du cursus. Mathilde Frézouls
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En bref : • En 2010 : 47 candidats à Aix-en-Provence pour 10 places et 90 candidats à Freiburg pour 10 places • La première promotion sera diplômée à la fin de l’année 2011 • Les filières privilégiées par les étudiants : Affaires internationales, Politiques Européennes Appliquées, Communication Institutionnelle et journalisme politique à l’international
EVENEMENTS Retour sur
LE FORUM DES MASTERS POUR UNE ORIENTATION RÉUSSIE Dans le cadre du « Parcours Réussite », plusieurs manifestations ont été organisées par le service Pilotage afin d’aider au mieux les étudiants de Sciences Po Aix dans la recherche et la mise en place de leur projet professionnel. La dernière étape de ce parcours, le « Forum des Masters », s’est tenue le 27 janvier et faisait suite au « Forum des Carrières » organisé par l’Association des Diplômés de l’Institut. Retour sur l’événement qui a conclu cette journée dédiée à l’orientation. Au programme de ce Forum : les spécialités proposées par l’Institut en Master 2, la présentation du Master Pro, management des organisations sportives en partenariat avec l’Université de la Méditerranée et l’intervention de Monsieur Pieter Spier au sujet du partenariat avec la SKEMA de Nice qui ouvrira à la rentrée 2011. L’ensemble de ces présentations a duré trois heures. C’est donc une formule efficace qui a été proposée aux étudiants. Sur le choix du modèle « Speed info », Véronique Béguinot et Anne Martin du service pilotage expliquent : « l’avantage d’un format court est qu’il permet de concentrer un maximum d’informations sans pour autant lasser l’auditoire. Il s’agit de brèves présentations percurtantes et l’étudiant est ensuite invité à se documenter sur les spécialités qui l’intéressent ». La formule semble avoir séduit les étudiants, venus nombreux pour écouter les présentations faites par les responsables pédagogiques. Ils étaient jusqu’à 55 participants pour le Master Affaires Internationales. Cette importante fréquentation a notamment été facilitée par la suspension des cours pour les 4èmes années durant la durée de la manifestation. Le bilan de ce
Le forum des carrières
Forum des Masters est donc largement positif. Malgré tout, certains points restent à améliorer. Dans leur bilan sur le Forum, les étudiants notent qu’il serait nécessaire d’y évoquer plus en détail les débouchés pour chaque Master. Cette attente a bien été prise en compte par le service Pilotage puisque Véronique Béguinot et Anne Martin soulignent que l’Observatoire de l’Insertion Professionnelle (OIP) devrait permettre de fournir dès la prochaine édition, des chiffres plus précis par filières. Un autre point a été soulevé par les étudiants : la date de cette présentation. Organisée l’an passé en mars, elle a pourtant été cette fois avancée au début du second semestre. Certains étudiants souhaiteraient qu’elle ait lieu plus tôt dans l’année, mais comme le rappellent les organisatrices du « Parcours réussite » : « ce Forum est l’aboutissement d’un processus. Auparavant, les étudiants ont participé à des ateliers axés sur la connaissance de soi, avec une approche personnelle du projet professionnel. Il s’agissait de cibler leurs centres d’intérêts. Le choix d’un Master 2 intervient donc naturellement à la fin de ce travail ». Dans l’ensemble, le Forum des Masters a été très apprécié tant par les étudiants que par les enseignants. Tous plébiscitent une nouvelle édition pour l’an prochain. Mathilde Frézouls
lu, vu, et entendu
CÔTÉ ÉTUDIANT Répartis en groupe, les élèves du Master 1 « Culture et Société » réalisent une enquête sociologique sous la direction de M. Liogier, dans le cadre du séminaire « Culture, valeurs, identité ».
« La Grande Maison » : l’expression est employée pour désigner l’Institut, mais quelles significations recouvre-t-elle ? C’est la question que se posent Yann Samain, Tristan Guntz, Mariane Fazzi, Anaëlle Strauch et Nolwenn Masson.
« La communauté turque d’Aix-en-Provence : entre distinction et intégration » est le sujet d’étude choisi par Didem Yuce, Gizem Citak, Fabrizio Elorrieta, Vivien Molinengo et Mathilde Nicolai. Leur problématique s’axe sur le regard que portent les Turcs d’Aix-en-Provence sur leur communauté, par rapport aux Français et aux autres communautés d’immigrés. Il s’agit également de déterminer s’il y a, selon eux, un « problème d’intégration ».
Marc-Olivier Del Grosso, Sébastien Sokhn-Treuille et Xavier Friolet travaillent de leur côté sur la remarque de Monsieur Liogier lors d’un entretien pour OummanTv au sujet de l’uniformisation des cultures : « manger Bio et Halal c’est pareil ». Dans les médias et sur internet, la citation a fait polémique.
« Les nouvelles pratiques sportives en salle » sont l’objet de recherche de Clément Baudet, Sonia Chegrani, Alice Lorfeuvre et Jonathan Sers. Ils s’intéressent aux comportements des usagers qui, à travers des machines à la pointe de la technologie visent un bien-être naturel.
Alexa Dosne, Alexandre Hiron, Julie Joly et Elodie Joubert ont, eux, choisi de mener une enquête sur des membres des AixPistols afin de comprendre qui sont les membres de ce groupe de supporters «ultra» motivés pour défendre les couleurs de l’établissement au Crit’, la manifestation sportive inter-IEP.
Mathilde Frézouls
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CULTURE Par ici la sortie
CARTOONING FOR PEACE, APPRÉHENDER LE MONDE EN DESSINS Depuis le vendredi 11 mars et jusqu’au 8 avril, l’IEP abrite une exposition sur le thème « Argent et frontières » réalisé avec l’association Cartooning for peace et le soutien financier de la fondation BNP Paribas. Cartonning for Peace a été créée en 2006 par Plantu, célèbre dessinateur de presse français, et réunit aujourd’hui 86 de ses confrères issus de toutes les régions du monde. Leur venue à l’Institut pour une conférence et l’inauguration de l’exposition nous a donné l’occasion de le rencontrer, en compagnie de Nicolas Vadot et Cécile Bertrand, deux autres membres de l’association. La violente mise en cause des caricaturistes danois qui avaient représenté le visage du prophète Mahomet dans un de leurs dessins, qualifiée de « fatwa » comme le rappelle Plantu, a agi tel un électrochoc sur la profession. La création de l’association « Cartooning for peace / Dessins pour la paix » par le dessinateur de presse du « Monde » en est d’ailleurs une des conséquences. A l’époque, en contact régulier avec Koffi Annan, secrétaire général de l’ONU de 1997 à fin 2006, Plantu décide, avec son appui, de réunir 12 des dessinateurs mondiaux les plus célèbres à New-York afin de débattre avec eux « sur la responsabilité éditoriale des dessinateurs » de presse et des caricaturistes mais aussi leur rôle pour servir la tolérance et la paix. De l’aveu de Plantu, la présence de dessinateurs « chrétiens, juifs, musulmans, agnostiques ou
athées dès le début, montre qu’ils étaient là pour répondre à l’interdit des intolérants, mais aussi offrir, une grille de lecture intéressante pour tout le monde ». Si Nicolas Vadot reconnaît le « dessin comme un langage universel » et estime avoir « un rôle de passeur, de transmetteur », en offrant, via son crayon, « une porte d’entrée à
Les dessinateurs de Cartooning for Peace
l’actualité, permettant d’aborder le monde adulte en restant un enfant », et si Cécile Bertrand affirme qu’elle doit « passer son savoir » à travers ses productions, il n’en reste pas moins que Plantu identifie le web comme enjeu futur majeur. Selon lui, il oblige à « une réflexion plus poussée sur les dessins » car il touche un large
public, et se révèle être « un médicament autant qu’un poison ». Néanmoins, il exhorte ses confrères « à être énervants, être impertinents » face à une société qui « a peur », afin d’utiliser au mieux des outils de démocratie aujourd’hui déconsidérés pour lutter contre une censure rampante. Celle-ci est, selon lui, incarnée par la présence de plus en plus marquée de photos neutres aux dépens de dessins politiques engagés dans la presse. Cartooning for peace travaille en ce sens, créant des expositions sur divers sujets, en réunissant de nombreux dessins issus d’auteurs d’horizons différents. Ces relations entre dessinateurs enrichissent la vision globale des problèmes, à l’image du conflit israélo-palestinien. En effet, s’opposent aux images belliqueuses des journaux les productions de dessinateurs des deux camps qui se tendent la main pour promouvoir la paix. En recherchant collectivement des solutions pour construire une liberté de penser empreinte de respect, les membres de l’association offrent une appréhension du monde novatrice et facilitent sa compréhension, tout en accordant une place importante à la sensibilisation de la jeunesse. Jusqu’au 8 avril 2011, exposition « Argent et frontières « réunissant les créations de 25 dessinateurs membres de l’association « Cartooning for peace « au 1er étage de l’IEP en accès libre. Retrouvez les interviews de Cécile Bertrand, Nicolas Vadot et Plantu en format vidéo sur l’Intranet de l’IEP sur www.intranet. sciencespo-aix.fr Jérôme Carrère
PAUSE CAFÉ Les sujets de mémoire… Le sujet mis à nu : Le naturisme de Célia Barrez Le sujet le plus engagé : Les féministes pro-sexe et la pornographie de David Courbet. Le sujet le plus gourmand : Derrière la tablette de chocolat : les enjeux économiques, sociaux et environnementaux de la Le sujet le mieux parrainé : Hollywood et la mafia : construction filière cacao de Julia Bensimon d’un mythe romantique de Mélody Mouret Le sujet le plus rafraîchissant : La conquête du bar : l’évolution du statut Propos recueillis par Mathilde Frézouls, des femmes australiennes à travers l’institution du pub de Marie Colinet Jérôme Carrère et Benjamin Raynaud
Retrouvez Sciences Po Aix Infos sur l’intranet de l’IEP Directeur de la publication : Christian Duval. Responsable du comité éditorial : Daniel van Eeuwen. Rédacteurs : Jérôme Carrère, Mathilde Frézouls, Benjamin Raynaud. Relecture : Marie-Laure Cittanova, Maud Jecker. Remerciements : Véronique Béguinot, Cécile Bertrand, Antoine Carmona, Marie-Laure Cittanova, Parina Hassanaly, Maud Jecker, Yves Lefloch, Philippe Marchon-Arnaud, Anne Meyer-Heine, Eric Musu, Natalie Phélip, Plantu, Nicolas Vadot. Crédits photos : Association internationale, Benoît Clavé, Benjamin Raynaud, Service Communication de Sciences Po Aix. Sciencespo aix Infos : 25 rue Gaston de Saporta- 13625 Aix-en-Provence. Cedex 1 http://www.intranet.sciencespo-aix.fr/
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