Tribune du droguiste 10-11/15

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La publication de votre droguerie

Grippe ou refroidissement? Des différences évidentes! Hygiène dentaire: comparatif des brosses à dents électriques et manuelles Elections fédérales: des politiciens répondent à nos questions sur la santé

Les bons soins dès le plus jeune âge

Brosser les dents de lait: un jeu d’enfant


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Editorial

Sommaire

La petite souris et les dents de lait

Boîte à e ratuit n de ts g tre s dan vo ie r drogue

4 Bien soigner les dents de lait

Corinne FutterliebCorinne Futterlieb

Quand ils perdent une dent, les enfants la mettent sous leur oreiller le soir. Pendant la nuit, la petite souris vient la chercher et glisse à la place une pièce de monnaie ou un petit cadeau. Aujourd’hui, ce ­rituel a lieu dans presque toutes les chambres ­d’enfants en Suisse. Mais saviez-vous qu’au Moyen-Age, déjà, les parents demandaient à leurs enfants de jeter leurs quenottes dans le feu? On craignait alors qu’une méchante ­sorcière ne vienne voler la dent et la brûle – prenant ainsi le pouvoir sur le propriétaire de la dent tombée. Aujourd’hui, les enfants confient les dents de lait qu’ils perdent aux bons soins d’une fée dans les contrées germaniques selon une légende anglo-­ américaine du début du 20e siècle. En Suisse ­romande, comme en France et en Russie, c’est la ­petite souris qui s’en occupe, tandis qu’en Pologne, les enfants enterrent leurs quenottes dans le jardin pour favoriser la croissance des nouvelles dents. ­Enfin, les petits Japonais lancent leurs dents sur le toit de leur maison dans l’espoir que cela leur p­ ortera chance. Mais revenons-en à la petite souris… que fait-elle donc avec toutes ces dents? Vous ne le savez-pas? C’est simple, elle se rend en droguerie pour recevoir, gratuitement, une petite boîte à dents de lait dans laquelle elle peut conserver toutes les quenottes ­recueillies. Ce que vous pouvez aussi faire, d’ailleurs! Notre article, page 4, vous indique comment ­recevoir ces jolies petites boîtes. Vous y découvrirez également les gestes essentiels pour la santé bucco-­ dentaire des jeunes enfants.

Des conseils de pro – déjà soigneusement ­appliqués par les enfants d’une garderie bâloise

10 Toux, fièvre, rhume … Des aides utiles contre la grippe et les refroidissements

16 Concours de photos de bébés: le shooting du gagnant

Nino: une vraie star devant l’objectif!

18 Manuelle, électronique ou aux ultrasons? Choisir la bonne brosse à dents

Elections fédérales 2015

22 Interview du conseiller national Jürg Stahl

Droguiste de profession, il détaille les maux du système de santé suisse et livre ses remèdes pour le remettre sur pied

26 Trois questions de politique de la santé … … à des politiciens triés sur le volet

30 Posez-nous toutes vos questions sur la santé Nos spécialistes vous répondent

Bettina Epper Adjointe du rédacteur en chef b.epper@drogistenverband.ch


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«En attendant la petite souris …» Les bambins qui vont au jardin d’enfants sont parfois de véritables experts en soins dentaires. Rendant visite à une classe du quartier bâlois de Neubad cet été, la Tribune du droguiste a pu constater que les petits s’occupent aussi bien de leurs dents que les adultes. Il n’est jamais trop tôt pour apprendre à s’occuper de ses dents dans les règles de l’art. «Je me brosse les dents trois fois par jour. Après le petit-déjeuner, après le ­repas de midi et le soir, avant d’aller ­dormir», confie Jeremy, 6 ans. Il montre fière­ment les trous entre ses quenottes et explique qu’il en a déjà perdues plusieurs. «Chaque fois que j’ai perdu une dent, je l’ai mise sous mon oreiller. La fée* des dents est ensuite passée pendant la nuit et m’a apporté un cadeau.» Comment fait-elle pour se déplacer? «Je pense qu’elle entre par la fenêtre en volant. Mais comment fait-elle pour savoir qu’il y a une dent sous mon oreiller?» Fronçant les sourcils, il réfléchit un moment. Son camarade Vino, 7 ans, en profite pour prendre la parole. «Je pense qu’elle est tellement petite que, même quand la porte est fermée, elle peut passer par la fente sous la porte. Mais même si j’ai déjà perdu une dent, elle ne m’a encore jamais rendu visite», précise-t-il d’un air déçu. Avant de réaliser qu’il a sans doute fait une erreur: «Je n’avais pas mis la dent sous l’oreiller! J’essaierai ce soir.»

Comme la souris, la fée vient en cachette

Instaurer un rituel De quoi réjouir Bettina Richle, ­directrice de la Fondation pour les monitrices dentaires scolaires. «Chaque fois que nos monitrices vont dans les écoles et les ­jardins d’enfants, elles exercent avec les enfants les bons gestes du brossage des dents et leur remettent une fiche pour que les parents soient aussi informés. Il est important que les enfants apprennent à se brosser les dents correctement dès leur plus jeune âge.» Alors que l’on recommande aux adultes de faire des mouvements circulaires, les enfants devraient plutôt faire des va-et-vient de bas en haut. Et naturellement brosser les faces externes et internes des dents en allant jusque sur la gencive. Et toujours dans le même ordre. «Une méthode qui a fait ses preuves consiste à créer son propre rituel, par exemple en écoutant un morceau de musique. Comme le brossage des dents doit durer deux à trois minutes, c’est plus amusant si l’enfant peut se divertir pendant ce temps.» Et Bettina Richle de conseiller aux parents d’assister au brossage des dents au moins une fois par jour: «C’est bien que les parents laissent leur enfant faire. Mais il est aussi important qu’ils surveillent la manœuvre et passent éventuellement encore une fois avec la brosse à dents jusqu’à ce que l’enfant maîtrise bien la technique du brossage.» La directrice précise que les premières molaires définitives, qui percent vers 5-6 ans derrière les dernières dents de lait, nécessitent une attention particulière. «Nous recommandons de nettoyer spécialement ces dents qui sont encore en retrait du plan occlusal.» Une technique que les

* En Suisse alémanique comme dans toutes les contrées germaniques, la «fée des dents» remplace notre «petite souris».

▲ ▲

A 6 ans, Lars a déjà reçu plusieurs pièces de monnaie de la petite fée. Il montre fière­ment sa boîte à dents en bois, avec un chien sur le couvercle. «C’est ma grand-mère qui me l’a offerte», précise Lars en ouvrant la boîte. «Pour l’instant, elle est vide.» Tout comme celle de sa ­camarade Lea, qui a déjà accueilli deux quenottes. La fillette l’a reçue, ou plus précisément héritée, de sa mère. «Quand elle était petite, ma maman y mettait aussi ses dents.» La fée a aussi rendu v­ isite

en cachette à sa copine Elena. «Mal­ heureusement, elle est venue pendant la nuit. Je voulais absolument restée réveillée pour la voir. Mais j’ai fini par m’endormir et je l’ai ratée. Pour compenser, mon grand-père m’a donné une thune le lendemain matin», affirme-t-elle en souriant. Elle assure qu’elle n’a pas eu mal: «C’était plutôt rigolo! Je mangeais une glace quand tout à coup la dent est tombée… et s’est plantée dans la glace.» Elle pouffe de rire en évoquant ce souvenir. Si Luan, 7 ans, a déjà perdu cinq dents, d’autres enfants attendent impatiemment ce grand moment. Notamment Noël, Ela et Valentin. Lequel prend si consciencieusement soin de ses dents de lait qu’elles sont encore bien en place. «Je ne les brosse pas deux, mais trois minutes», explique le garçonnet de 5 ans. Avec un dentifrice à l’arôme de chewing-gum. «Seulement de chewing-gum?», s’étonne Jaya, 6 ans. «Mon dentifrice à moi a un goût bizarre. Il sent un peu le chewinggum, mais aussi un peu la transpiration», précise-t-elle. Elle devrait peut-être faire comme Till: ce garçon de 6 ans a deux dentifrices à choix, un rouge et un bleu. «Un des deux est un peu fort, c’est celui que je préfère.» Les enfants qui fréquentent le jardin d’enfants de Florin Weber sont donc bien instruits et informés. Ils ont presque tous un sablier pour se brosser les dents, ce qu’ils font trois fois par jour pendant deux minutes. Certains font des mouvements de va-et-vient de bas en haut, d’autres montrent qu’ils font des petits cercles et quelques-uns y vont carrément à l’horizontale. Mais ils sont tous d’accord sur un point: «L’essentiel est de nettoyer assez bien pour qu’il n’y ait pas de trou!»


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Vino

Jeremy

Lea

Jaya

Lars

Elena

Till Les petits Bâlois le savent bien: quand ils perdent une dent de lait, la fée des dents, consœur alémanique de la petite souris romande, leur apporte un petit cadeau.

Valentin


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monitrices montrent aussi aux enfants. Enfin, si les adultes ne devraient pas se brosser les dents juste après avoir consommé des aliments ou des breuvages acides, les enfants, eux, devraient suivre un autre conseil, valable aussi bien pour les denrées acides que sucrées: «Se laver les dents le plus vite possible après les ­repas.»

Dentifrice sans menthol pour les petits Le Dr Andreas Hasler, de la société pharmaceutique Dr. Wild SA, notamment spécialisée dans la recherche et le développement de produits dentaires, dispense aussi de précieux conseils: «Il est important, dès l’apparition des premières dents de lait, de bien nettoyer les dents des enfants. C’est la meilleure ­manière de les familiariser avec le rituel du brossage des dents et d’éviter plus tard des lésions irréversibles.» Andreas Hasler conseille aux parents d’aborder le brossage des dents de manière ludique – au début, ils peuvent même procéder du bout des doigts, avec l’équivalent d’un ­petit pois de dentifrice fluoré. Dès deux ans, il faut brosser les dents deux fois par jour avec une brosse souple spécialement conçue pour les petits. «Et toujours utiliser un dentifrice fluoré pour enfants. Les fluorures renforcent l’émail dentaire et préviennent la formation des caries.» L’introduction des dentifrices fluorés, en 1964, a permis de réduire jusqu’à 90 % des cas de caries chez les petits enfants. Les fluorures sont donc des éléments ­importants que les dentifrices pour enfants devraient toujours contenir. «Je conseille généralement aux parents de contrôler les composants du dentifrice. Nous n’utilisons ni substances allergènes, ni colorants, ni édulcorants artificiels, ni laurylsulfate de sodium, ni le moindre conservateur pour nos dentifrices pour enfants. Notre attention porte sur les arômes, car il s’avère que les enfants ­apprécient les saveurs fruitées.» Les dentifrices pour adultes contiennent souvent du menthol, mais ce produit n’est pas adapté aux bambins: «Il brûle dans la bouche des enfants.» La société Dr. Wild renonce donc sciemment à mettre du menthol dans ses dentifrices «Kids» et utilise à la place de l’arôme de framboise. «Les dentifrices pour enfants à partir de 6 ans peuvent aussi contenir des arômes

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un peu plus complexes. Nous ajoutons alors à la framboise un mélange de fraise et de menthe poivrée qui est très apprécié.» La découverte de l’évolution des dents est une aventure pour beaucoup de bambins. Et ils sont tout excités quand leurs premières quenottes se mettent à bouger. Andreas Hasler peut en témoigner: «Je me souviens bien comment les choses se sont passées pour moi: quand j’ai perdu ma dent, je l’ai posée à côté de mon lit; la fée est passée pendant la nuit et m’a apporté une petite voiture. J’étais ravi et fier de l’avoir arrachée moimême.»

Les conseils de la droguerie Simon Eberhart, droguiste ES de la ­droguerie Park à Rheinfelden (AG), reçoit régulièrement des parents qui se demandent à partir de quand et comment ils peuvent s’occuper des dents de leur ­enfant. «Nous les conseillons de manière exhaustive en leur expliquant de commencer les soins dès l’apparition de la première dent de lait. Nous avons des brosses à dents de doigt spéciales pour les petits enfants et des anneaux de d­ entition pour qu’ils puissent se familiariser avec les dents qui percent dans leur bouche.» Une fois toutes les quenottes dehors, le droguiste recommande de passer à la brosse à dents pour enfants. «Certains

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Une boîte à dents ­gratuite vous attend dans votre droguerie N’attendez plus pour aller chercher l’amusante boîte à dents que l’Association suisse des droguistes (ASD) a créée pour vous et votre enfant en collaboration avec l’entreprise Dr. Wild. Une offre gratuite. Pour la recevoir: téléchargez le bon sur vitagate.ch, imprimez-­ le, remplissez-le et remettez-le dans votre droguerie. Vous pourrez alors emporter gratuitement la boîte à dents*. * pas d’obligation d’achat. Offre valable jusqu’au 31 décembre 2015, dans la ­limite des stocks disponibles.

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Florin Weber et tous les bambins de sa classe de jardin d’enfants.

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parents optent pour des brosses spéciales aux poils fins qui n’absorbent pas l’eau, ce qui prévient la prolifération des bactéries dans la bouche. D’autres choisissent des modèles colorés et amusants parce que leur e­ nfant les trouve rigolo. Pour moi, les deux a­ pproches sont j­ udicieuses.» Car l’essentiel est finalement que l’enfant prenne plaisir à se brosser les dents, sans être troublé par le goût d’un dentifrice. «Nous proposons notamment des dentifrices ­naturels qui ne contiennent que des ingrédients ­végétaux. Les enfants aiment bien les arômes fruités, lesquels ont fait leurs preuves. Question goût, l’important est que le dentifrice ne soit pas fort.» Les arômes ne sont pas les seuls ­ingrédients auxquels il faut prêter attention. «Les dentifrices pour enfants ne devraient pas contenir de laurylsulfate, un ­tensioactif qui fait mousser le dentifrice.» Plus le produit est ­naturel, mieux c’est, assure le droguiste qui considère comme un plus quand les ­parents servent de modèles, aussi en matière d’hygiène bucco-­dentaire. «Pour ma part, j’essaierai au moins d’être un bon exemple pour mes enfants.» Texte: Denise Muchenberger / trad: cs Photos: Corinne Futterlieb


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Contrôleur de train, Luca Zanolari veille à renforcer son système immunitaire tout au long de l’année: «Je fais b ­ eaucoup de sport. De plus, je mange sainement et m’habille en fonction de la météo.»

Grippe et refroidissements – les astuces des pros Comment les professionnels, qui côtoient tous les jours des personnes qui toussent et éternuent, se protègent-ils des virus et des bactéries? La Tribune du droguiste a recueilli les témoignages d’un contrôleur de train, d’une responsable de crèche et d’une assistante médicale. Le contrôleur de train Voilà déjà plus de 40 ans que le Grison Luca Zanolari est contrôleur de train. Tous les jours, il contrôle des billets, scanne des codes-barres, donne des informations sur les correspondances et d’éventuelles suppressions de train aux voyageurs des Chemins de fer rhétiques. Bien qu’il soit tous les jours en contact

avec les passagers, même durant les mois les plus froids, il passe généralement ­l’hiver sans grippe. «Je veille à rester en forme durant toute l’année et à renforcer mon système immunitaire. Je fais beaucoup de sport et participe notamment au marathon de l’Engadine. Par ailleurs, je m’alimente sainement – à la maison, nous mangeons souvent des légumes frais

de notre jardin. Et surtout, je m’habille en fonction du temps.» Luca Zanolari fait aussi attention lorsqu’il traverse les wagons pour effectuer ses contrôles: «Si je remarque que quelqu’un a une quinte de toux, je vais contrôler un autre compartiment et ne reviens que lorsque la personne ne tousse plus. Je veille aussi à me laver les mains


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régulièrement car je manipule constamment les billets et les portables des ­usagers.» Et si, après une journée où il a côtoyé ­beaucoup de passagers ­enrhumés et toussotants, Luca Zanolari sent les prémisses d’un refroidissement, il recourt à son ­remède secret: «Un thé chaud, avec du miel, du beurre et une goutte de Grappa, ça fait des miracles. Cette recette, que je tiens de ma grand-mère, est toujours ­efficace.» De même que prendre un bain bien chaud ou déguster une poule au pot maison, qui a longuement mijoté dans son bouillon. «Bien sûr, je suis très exposé aux microbes et aux virus de par ma profession. Mais mon système immunitaire fonctionne si bien que je n’ai pratiquement jamais de problème.»

La responsable de crèche

L’assistante médicale Susanna Brälisauer, de Saint-Gall, peut en revanche faire l’impasse sur les mesures de prévention. En effet, le système immunitaire de cette assistante ­médicale, qui exerce depuis plus de 30 ans, fonctionne parfaitement. «Les jeunes qui commencent leur apprentissage chez nous tombent régulièrement malades au début. Mais moi, je suis depuis si longtemps dans le métier que j’ai développé une ­immunité contre tous les types de virus possibles», déclare-t-elle en souriant. Pour garder la forme en hiver, elle mange des oranges, une bonne source de vitamine C: «Ma dernière grippe remonte à fort longtemps. Et si je sens les débuts d’un refroidissement, c’est généralement pendant les vacances ou durant les jours fériés. Je bois alors une tisane au gingembre avec du miel, fais des inhalations et avale une préparation à l’échinacée.»

Le conseil du droguiste Hanspeter Michel, droguiste dipl. ES de Teufen (AR), recommande de se p­ réparer à la saison froide et de renforcer préventivement son système immunitaire. «Les préparations à base d’échinacée constituent une défense efficace et fiable contre les infections. L’échinacée pourpre stimule la formation des globules blancs, lesquels renforcent notre système immunitaire», explique le droguiste. Cette plante médicinale s’utilise sous différentes formes: gouttes, comprimés ou pastilles à sucer. Les capsules à l’huile de foie de morue constituent aussi un fortifiant éprouvé. «Elles sont riches en vitamines D et A et nous aident à bien p­ asser les mois durant lesquels le soleil se fait rare.» Mais si les agents pathogènes l’emportent malgré tout, le droguiste conseille de recourir à un panachage thérapeutique: «Boire beaucoup, de préférence de la ­tisane pectorale et antitussive, faire des inhalations et appliquer de la pommade sur la poitrine. Au début d’un refroidisse­ ment, un bain chaud peut aussi faire du bien car les vapeurs des huiles essentielles libèrent les voies respiratoires.» Plus ­généralement, Hanspeter Michel recommande de demander conseil en d­ roguerie. «L’offre en préparations ad hoc est très vaste, avec notamment différents sprays spagyriques et des sels de Schüssler. Alors pour conseiller les clients en notre âme et conscience, nous devons connaître ▲ ▲

Durant la saison froide, Sandra Bönicke n’est pas non plus à l’abri des bactéries. Avec son équipe, la responsable de la crèche «Tabaluga» s’occupe de 35 e­ nfants, âgés de trois mois à quatre ans. «En ­hiver, il y a toujours un enfant qui tombe ­malade, qui tousse ou qui est enrhumé. Or notre métier nous interdit évidemment d’éviter de toucher les petits. Exclu également de porter un masque sur la bouche et de se promener avec des gants. Par contre, nous nous lavons souvent les mains et apprenons aux bambins qu’ils doivent mettre la main devant la bouche quand ils toussent.» Malgré ces précautions, il lui arrive parfois d’être contaminée par l’un ou l’autre

agent pathogène. Pour se soigner, elle se couche tôt et recourt aux préparations contre la grippe et les refroidissements de sa droguerie. «Je vais aussi travailler quand je suis enrhumée. Mais je me tiens sciemment en retrait, de préférence au premier étage où je liquide des tâches ­administratives, pour épargner les enfants et mes collègues.» Pour renforcer son système immunitaire et rester en forme, cette infirmière puéricultrice fait du jogging au grand air. Elle s’accorde aussi régulièrement des séances de s­ auna. «Et je prends tous les jours une préparation vitaminée de la droguerie.»

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leurs symptômes exacts.» Une chose est sûre: au début d’une grippe ou d’un refroidissement, l’échinacée est toujours de mise car elle peut influencer le processus de guérison. «Des études ont montré que la prise d’échinacée permet de retrouver

la forme deux à trois jours plus vite que normalement», conclut le droguiste. Texte: Denise Muchenberger / trad: cs Photos: Flavia Trachsel, fotolia.com

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Grippe / influenza

Refroidissement /  infection grippale

Définition

Infection aiguë des voies ­respiratoires.

Infection des voies respiratoires supérieures.

Début

La grippe commence brusquement, sans signes avant-­coureurs, avec une fièvre élevée (>38 °C), des frissons, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, de la toux, une sensation d’abattement, une perte d’appétit, parfois un rhume ou des troubles respiratoires. Les enfants peuvent ­aussi souffrir de diarrhée et de maux de ventre. Chez les personnes âgées, la grippe ne s’accompagne pas toujours de fièvre.

Un refroidissement se manifeste d’abord par un malaise g­ énéral, une sensation ­d’abattement, puis s’ajoutent des symptômes tels que le rhume, les maux de gorge, la toux, les maux de tête et ­généralement une légère ­élévation de la température. ­Contrairement à la grippe, le ­refroidissement ne provoque pas de perte de l­’appétit.

Agents ­pathogènes

Virus influenza de types A et B.

Rhinovirus, adénovirus, virus para-influenza, virus RS ­(respiratoire syncytial).

Transmission

Gouttelettes (salive, éternuements, toux), par contact et surfaces contaminées (mains, poignées de porte, barres et poignées dans les transports publics).

Gouttelettes (salive, éternuements, toux), par contact et surfaces contaminées (mains, poignées de porte, barres et poignées dans les transports publics).

Complications

Chez les personnes qui sont s­ inon Une infection grippale guérit en bonne santé, la grippe dure en généralement sans occasionner général une semaine, sans grandes de problème après une ­semaine. complications. Mais le temps de récupération peut durer plusieurs semaines. La grippe peut provoquer de graves complications chez les personnes des groupes à risques (personnes de 65 ans et plus, femmes enceintes, personnes immunodéprimées). Il s’agit souvent d’infections bactériennes ­secondaires (par ex. pneumonie, myocardite). En une saison, la grippe occasionne entre 100 000 et 250 000 consultations médicales en Suisse et entre 1000 et 5000 hospitalisations. Elle provoque jusqu’à 1500 décès par an.

Vaccination

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Les brèves santé Le tuyau de la rédaction Ketchup, mayonnaise et autres Maggi… les condiments prêts à l’emploi ont de quoi lasser nos ­papilles. Il suffit pourtant d’un petit rien, à savoir d’une «Petite touche qui change tout» pour qu’un mets tout simple devienne savoureux! La preuve avec cet ­ouvrage ­d’Anne de la Forest qui sublime les produits du ­quotidien. Le retour des brumes automnales marque certes la fin de la saison des salades et autres crudités, mais retour aux fourneaux ne doit pas signifier (re)tomber dans la routine culinaire. Pour varier les plaisirs, Anne de la Forest a imaginé toute une panoplie de marinades, beurres ­aromatisés et autres condiments bluffants, comme le ketchup de betterave ou la béchamel aux épices. Elle ajoute ainsi sa «Petite touche qui change tout» à une soixantaine de plats très simples, comme de la purée ou des légumes vapeur. Ses recettes, faciles à réaliser et accompagnées de conseils pratiques, sont un vrai régal pour les yeux et les papilles. Et si vous vous êtes piqué au jeu de sa fantaisie gourmande, n’hésitez pas à créer vos propres

condiments. Vous trouverez certainement de quoi ajouter de la saveur et de l’originalité à vos plats dans votre droguerie! Anne de la Forest: La petite touche qui change tout. Editions Tana, 2015, ISBN 978-3-03800-743-2 cs

Promotion allaitement maternel Suisse La Fondation suisse pour la Promotion de l’Allaitement ­maternel s’appelle désormais «Promotion allaitement m ­ aternel Suisse». Ce changement de nom devrait contribuer à ­renforcer le profil de cette organisation fondée il y a 15 ans et la positionner plus clairement par rapport aux spécialistes et au grand public. La fondation a été créée en 2000 par UNICEF Suisse, l’Office fédéral de la santé publique et d’autres organisations actives dans le domaine de l’allaitement. L’objectif prioritaire était de mettre en pratique la stratégie mondiale pour l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant élaborée par l’OMS suite au constat que l’allaitement maternel avait diminué dans le monde entier à la fin du 20e siècle. www.allaiter.ch

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L’appareil fait clic et Nino sourit malicieusement Pas évident de croquer une carotte et de sourire en même temps! Et pourtant Nino, 14 mois, le radieux gagnant de notre concours de photos de bébés, y arrive très bien.

Photo: Isabelle

Robert

ché», dit-elle en riant. «J’ai toujours mon smartphone à portée de main pour photo­ graphier Nino.» Ce qui plaît visiblement au petit garçon. Les autres gagnants, de la deuxième à la sixième place, sont Elijah Elaine I., Elina J., Gloria C., Pascalle G. et Simon I. Leurs parents recevront un bon pour des aliments pour bébés de ­l’entreprise Holle baby food, d’une valeur de 250 francs chacun.

Nino a séduit

son père en criant: «Papa!» Tout le monde rit, Nino le premier. Et le voilà ­reparti à la découverte du studio en ­lançant un puissant: «Dada!» La Tribune du droguiste et l’entreprise Holle baby food Sàrl souhaitent à Nino et à toute sa famille beaucoup de plaisir avec ces photos, félicitent tous les gagnants et remercient tous les parents qui ont participé au concours.

Nino, l’explorateur

e photo. le jury avec cett

«Coucou dada!», la photographe Marina Deluca attire l’attention du petit Nino, 14 mois, qui se retourne vers elle. «Dada!» répond-il. L’appareil photo fait clic – et Nino sourit malicieusement. C’est d’ailleurs avec ce sourire enchanteur qu’il a remporté le concours de photos de bébés, organisé pour la cinquième fois par la ­Tribune du droguiste en collaboration avec Holle baby food Sàrl. C’est en juin, lors d’une chaude soirée d’été, que Nino et ses parents, Isabelle Robert et Sandro Marzano, ont profité du premier prix: un shooting professionnel d’une valeur de 1000 francs. La photo gagnante, sur laquelle Nino croque une carotte, est l’œuvre de sa maman. «Nous revenions du mar-

Texte: Bettina Epper / trad: cs

Mais voilà que Nino ne s’intéresse plus à l’appareil photo ni à la photographe et préfère explorer le studio. Les joues rouges, il s’agite, gigote dans tous les sens et tambourine à la porte d’entrée. M ­ arina Deluca profite de l’occasion pour placer un ours en peluche devant l’appareil ­tandis que papa soulève le petit Nino et l’installe à côté de la peluche. Et maman d’intervenir: «Allez Nino, embrasse donc le petit ours!» Nino se lève et court vers

la santé de la vessie

Photos: Flavia Trachsel

Concours de photos de bébés La Tribune du droguiste a organisé pour la 5e fois consécutive un concours de photos de bébés avec l’entreprise Holle baby food sàrl. Cette fois, le thème était «Bébé découvre la nourriture». Cet été, de nombreux nourrissons, le visage barbouillé de bouillie, la bouche pleine de fruits ou les ­menottes remplies de biscuits, ont donc animé vitagate.ch, la plate-forme de santé des drogueries sur internet. Tous les internautes ont pu voter pour leur bébé préféré et c’est un jury qui a finalement procédé à la nomi­ nation des gagnants.

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Brosse à dents: comment faire le bon choix Pour conserver des dents saines, il faut prendre le temps de les soigner et utiliser la bonne brosse à dents. Le droguiste Markus Kaufmann nous confie ses conseils pour nettoyer dents et gencives en douceur.

Le droguiste Markus Kaufmann recommande les brosses à dents électroniques à ses clients: «Elles nettoient et massent beaucoup mieux que toutes les brosses manuelles.»


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La brosse à dents manuelle

Les brosses à dents oscillantes Les brosses à dents rotatives oscillantes ont une petite tête arrondie. Elles éliminent la plaque dentaire par un double effet de pulsation et de rotation. Les ­pulsations détachent la plaque et les ­rotations la chassent. Il suffit pour ce faire de passer la brosse d’une dent à l’autre, la brosse nettoie les dents d’ellemême, plus besoin de brossage manuel. Mais attention: mal utilisées, ou maniées avec trop de pression, ces brosses peuvent abîmer les gencives et même les dents. C’est pourquoi certains modèles sont ­dotés d’une fonction d’alarme: une lumière rouge s’allume quand la pression sur la gencive est trop forte.

La brosse à dents ­électronique

Les brosses à dents soniques «Je recommande plutôt à mes clients d’utiliser des brosses à dents soniques», poursuit Markus Kaufmann. Les têtes de ces brosses vibrent très rapidement. Elles peuvent, selon les modèles, effectuer 30 000 mouvements par minute. Il est en outre prouvé qu’elles éliminent mieux la plaque dentaire que les brosses manuelles ou oscillantes. Par ailleurs, elles s­ timulent la circulation sanguine dans les gencives.

C’est un fait: les brosses électroniques sont plus efficaces que toutes les brosses manuelles. Mais attention: cela ne signifie pas que l’on peut réduire le temps de brossage ou y apporter moins de soin. Même avec une brosse électronique, le brossage des dents dure deux à trois ­minutes. Il existe trois types de brosses électroniques: les brosses oscillantes, soniques et à ultrasons.

▲ ▲

«Les personnes qui préfèrent les brosses manuelles, plus faciles à utiliser, devraient privilégier celles qui ont beaucoup de poils», assure le droguiste. «Plus elles en ont, mieux elles nettoient les dents et mieux elles massent les gencives.» Il convient également d’opter pour des poils synthétiques, car les poils naturels sont de vrais nids à bactéries et donc fort peu hygiéniques. Choisir de préférence des poils au bout arrondi afin de ménager les dents et les gencives. En revanche, la taille de la brosse n’a pas d’importance – sauf pour les enfants. En la matière, la seule règle valable pour les

adultes: essayez pour voir ce qui convient le mieux à votre main et à votre bouche. Pour obtenir un bon résultat avec une brosse manuelle, il faut se nettoyer les dents correctement. «Autrement dit, pas trop souvent», prévient le droguiste. «Les problèmes de caries sont de moins en moins fréquents en Suisse. Mais les gens sont toujours plus nombreux à souffrir des gencives, notamment parce qu’ils se brossent les dents plus de deux fois par jour.» Et si on manie la brosse brutalement, on risque de blesser les gencives et de dénuder les collets. «Il faut faire des mouvements circulaires doux pendant deux à trois minutes. Et pas plus longtemps, pour éviter tout dégât.»

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Brosses à dents soniques, oscillantes, à ultrasons… Non, cela ne relève pas de la science-fiction. Au contraire. «Les brosses à ultrasons font tout», assure Markus Kaufmann, droguiste diplômé, propriétaire et directeur de la droguerie Vita de Baden (AG). «Elles nettoient et massent bien mieux que n’importe quelle brosse manuelle et l’emportent haut-lamain sur les brosses électroniques conventionnelles.» Seul bémol: ces appareils sont assez grands, ­relativement bruyants et nécessitent un peu d’entraînement pour être utilisés ­correctement.

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Conseils pour le choix et l’entretien

Ces brosses n’ont pas de moteur électrique, mais fonctionnent avec une batterie ou un générateur qui transmet les vibrations soniques jusqu’à leur tête. Les brosses à ultrasons Les brosses à dents à ultrasons modernes semblent tout droit sorties d’un film de science-fiction. Leur fréquence peut atteindre 1,5 million de Hertz par seconde et elles effectuent près d’1,6 million ­d’aller-retour par seconde. Ces brosses ne fonctionnent qu’avec un dentifrice spécial, qui mousse sous l’effet des ultrasons et forme de petites bulles qui nettoient les dents quand elles explosent. Il ne s’agit donc plus d’un nettoyage manuel. Et comme il ne faut plus exercer de pression pendant le brossage, il n’y a plus de risque de blesser dents ou gencives. Enfin, ces modèles à ultrasons assurent ­aussi un bon nettoyage des zones difficilement accessibles de la cavité buccale.

Il existe de très nombreux modèles dans différentes catégories de prix. Vous ­trouverez les moins chers à partir de 100 francs. N’hésitez pas à demander conseil à votre droguiste. Et Markus Kaufmann de préciser: «Lors de l’achat, choisissez une batterie de longue durée et demandez quelles sont exactement toutes les fonctions de la brosse. Enfin, essayez l’appareil pour vérifier qu’il n’est pas trop bruyant pour vous.» L’entretien des brosses soniques n’est pas plus compliqué que celui des brosses ­manuelles. Il suffit de les rincer à l’eau après usage et de les laisser sécher à l’air. Il faut cependant les recharger régulièrement. Si vous utilisez votre brosse une fois par jour, la batterie devrait tenir trois à quatre semaines. Vous pouvez en outre utiliser du dentifrice normal, tant avec le modèle oscillant qu’avec son pendant sonique.

Se brosser les dents ne suffit pas En plus de choisir la bonne brosse à dents et de l’utiliser correctement, il convient aussi d’adopter un bon comportement au quotidien pour conserver une bonne ­santé bucco-dentaire. «Il est primordial de ne pas grignoter ou siroter des choses sucrées ou acides entre les repas pour ­éviter de modifier le pH de la bouche. Autrement, cela détruit la flore buccale qui ne peut alors plus assumer sa fonction de protection. Et c’est la porte ouverte aux caries.» Il faut d’ailleurs attendre au moins une demi-heure avant de se brosser les dents après avoir mangé quelque chose d’acide, car l’acidité rend l’émail des dents plus mou et donc plus vulnérable. Et utiliser,

en plus, une brosse manuelle ne fait qu’augmenter les dégâts. Attention: il n’y a pas que les citrons et les oranges qui sont acides! C’est aussi le cas de presque tous les fruits et légumes ainsi que du vin et des boissons énergétiques. Enfin, que vous utilisiez un modèle ­manuel ou électronique, n’oubliez pas de changer de brosse tous les deux mois au minimum. Texte: Bettina Epper / trad: cs Photos: Flavia Trachsel

Les caries en bref Des micro-organismes, comme des bactéries ou des champignons filamenteux, occupent en permanence le milieu humide et chaud de la cavité buccale. Ils se nourrissent de sucres et d’autres substances provenant de restes ­alimentaires. Certains de ces ­micro-organismes forment un dépôt collant sur les dents: la plaque dentaire. Les bactéries de la plaque dentaire absorbent les sucres et, en quelques minutes, les transforment en acides qui ­pénètrent l’émail dentaire. Avec le temps, l’émail prend une teinte crayeuse à ces endroits. C’est le premier signe de la formation d’une carie. C’est lorsque cette surface décalcifiée et ramollie se fissure que le «trou» est formé.

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22 _ TRIBUNE DU DROGUISTE 10–11/15 Elections fédérales 2015

«La droguerie: importante pour la santé» Jürg Stahl siège depuis seize ans au Conseil national. Le 18 octobre, cet élu UDC ­briguera un nouveau mandat sous la Coupole. Droguiste de profession, il détaille dans l’interview accordée à la Tribune du droguiste les maux qui affectent le ­système de santé suisse, les remèdes qu’il préconise pour le remettre sur pied et le rôle des drogueries en la matière. Monsieur Stahl, pourquoi êtes-vous conseiller national? Jürg Stahl: (il rit) J’aime apporter ma contribution, participer aux décisions. ­J’assume volontiers des responsabilités. A l’école déjà, j’étais souvent chef de classe. Ensuite, j’ai aussi présidé la fraternité étudiante des droguistes. Mais je peux aussi très bien imaginer une vie hors de la politique. Pas tout de suite visiblement. Après ­seize ans au Conseil national, vous vous présentez à nouveau aux élections. Même après seize ans, je considère toujours que c’est un privilège de pouvoir participer à l’organisation de notre pays. Par ailleurs, j’ai été élu 2e vice-président du Conseil national en novembre 2014 et présiderai donc vraisemblablement la Chambre basse en 2017. Cela m’a vraiment motivé. En tant que 2e vice-président, vous ­siégez désormais à l’avant dans la salle du Parlement, face à vos collègues. Un changement de perspective rafraîchissant? Oui (il sourit). Je ne m’y attendais pas. J’ai aussi été motivé par mes nouvelles tâches. Je suis coresponsable du fonctionnement du parlement, de la planification des délais et du service de sécurité, et je m’occupe également de la restauration et de l’accueil des visiteurs. J’aimais déjà ces

Jürg Stahl, 47 ans, dans la salle du Conseil national: «Après 16 ans, je considère toujours que c’est un ­privilège de participer à l’orga­ nisation de notre pays.»


TRIBUNE DU DROGUISTE 10–11/15 _ 23

tâches lorsque j’étais entrepreneur, et les assumer à nouveau m’a donné un regain d’énergie. Et il vous en faut de l’énergie! Vous êtes conseiller national, employé du Groupe Mutuel, marié et sportif amateur. Tout cela n’est-il pas usant? On me le demande souvent. Pendant une période, j’ai effectivement abusé de mes forces. Mais je suis devenu plus raisonnable avec le temps. Aujourd’hui, j’ose m’accorder quelques jours de congé de temps en temps et être à l’écoute de mon corps et de mon esprit. Ces pauses sont très importantes. Il est aussi essentiel que la balance penche du côté positif. Nous en sommes tous personnellement responsables: il faut provoquer le positif, le déclencher. On peut alors aussi supporter les tâches plus lourdes. Qu’est-ce qui vous dérange en ­politique? Notre travail quotidien consiste à effectuer des réparations. Parfois même dans des domaines où cela ne serait pas nécessaire. Car beaucoup de choses fonctionnent bien et je ne comprends pas pourquoi l’Etat doit intervenir. Pourquoi voit-on toujours le mauvais côté des choses?

Que ce soit en politique, où vous siégez depuis seize ans, ou sur le plan professionnel, où vous avez d’abord dirigé votre droguerie pendant dix ans avant de travailler depuis onze ans pour le Groupe Mutuel, vous semblez être un homme fidèle. Oui (il rit). La fidélité est une bonne ­vertu. J’ai connu ma femme il y a seize ans. Faisant mon entrée dans le «grand» monde de la politique suisse à 32 ans, j’ai vite compris que je ne voulais pas habiter à l’hôtel à Berne. J’ai donc consulté les petites annonces. Une personne cherchait quelqu’un pour son appartement. J’ai appelé et Madame Loosli a répondu. Aujourd’hui, Madame Loosli est devenue Madame Stahl. Nous avons toujours maintenu le contact et nous sommes ­mariés il y a trois ans. Et nous attendons un heureux événement: la naissance de notre enfant, en novembre. Tous mes vœux! Merci. Vous avez dit que vous assumez volontiers des responsabilités. Les politiciens demandent souvent que les citoyens

soient plus responsables en matière de santé individuelle. Pourquoi? Quand les autres organisent tout à votre place, vous ne réfléchissez plus par vousmême pour savoir ce qui bien et ce qui est mal. L’offre de notre système de ­santé est très riche et chère. Nombreux sont ceux qui pensent que «si c’est mon tour, si je tombe malade, alors je veux tous les traitements possibles». Mais imaginez donc que vous faites vos achats chez un grand distributeur. A la fin, vous devez tout payer à la caisse. Vous réfléchissez donc bien avant de déposer quelque chose dans votre caddie. Il n’en va pas de même dans le système de santé. Vous remplissez votre caddie, et, à la fin, c’est la collectivité des assurés qui paie la note. Et soyons honnêtes: quand ce sont les autres qui paient, on a peut-être tendance à être un peu moins économe. Comment comptez-vous résoudre ce problème? La droguerie joue un rôle important en la matière. Elle peut devenir une plaque tournante et contribuer à ce que tout ne passe pas toujours par l’assurance-maladie. C’est en particulier vrai en ce qui concerne les maladies bénignes que les gens devraient avoir le courage de soigner eux-mêmes avec l’aide des conseils spécialisés et compétents des droguistes et de payer eux-mêmes le traitement. Nos médecins devraient aussi avoir plus de temps pour s’occuper des maladies graves.

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Pourquoi n’exercez-vous plus votre profession de droguiste? J’ai dirigé pendant près de dix ans la droguerie de mes parents. Après la mort prématurée de mon père, ma mère m’a beaucoup aidé et bien remplacé lorsque j’étais

à Berne. Lorsqu’elle a pris sa retraite, j’ai réalisé que je ne pouvais pas à la fois siéger au Conseil national et diriger une petite entreprise. J’ai donc décidé de ­relever un nouveau défi. J’ai alors eu l’occa­sion de participer à la création du nouveau centre de service du Groupe Mutuel en Suisse alémanique. C’était il y a onze ans.

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24 _ TRIBUNE DU DROGUISTE 10–11/15 Elections fédérales 2015

Biographie Jürg Stahl est né le 16 janvier 1968. Après son apprentissage de droguiste, il a étudié à l’Ecole supérieure de droguerie (ESD) de Neuchâtel et repris, en 1996, la droguerie de ses ­parents à Winterthour (ZH). En 1999, après avoir siégé au ­législatif de Winterthour, il a été élu conseiller national UDC. En 2000, il obtient son ­diplôme post-grade PME-HSG à l’Université de Saint-Gall et, en 2004, entre au service du Groupe Mutuel dont il est ­aujourd’hui membre de la direction et responsable du ServiceCenter de Zurich. Jürg Stahl est depuis 2009 membre d’honneur de l’Association suisse des ­droguistes. A titre honorifique, il s’engage comme conseiller exécutif de Swiss Olympic et président de la compétition de gymnastique Swiss Cup Zurich. Durant ses loisirs, il aime faire du sport (gymnastique masculine, athlétisme, football, ski, tennis), lire des romans policiers, jouer aux cartes, évoluer dans une ambiance conviviale et ­collectionner des couteaux de poche. www.juergstahl.ch

L’assurance obligatoire des soins devrait-elle rembourser les traitements de la médecine complémentaire? La médecine complémentaire est une bonne méthode de soins auxiliaire et avantageuse. Mais elle ne peut pas ­guérir toutes les maladies. Elle a ses limites. Et il est difficile de prouver scientifiquement l’efficacité de ces méthodes, ce qui ­devrait être nécessaire pour que l’assurance de base rembourse les frais. Mais le peuple en a décidé autrement et voilà. Personnellement, je trouve qu’une chose aussi bonne que la médecine complémentaire et aussi avantageuse, par rapport à la ­médecine académique, est pour ainsi dire prédestinée au domaine de l’automédication responsable. Une thérapie ne devient pas plus efficace du fait d’être remboursée par l’assurance-maladie. Qu’est-ce qui cloche dans la politique suisse de la santé? Un des problèmes réside dans le fait que bien des gens se font des idées fausses. L’image idyllique du médecin de campagne omniscient et toujours disponible est un pur fantasme. La réalité est bien différente. Notre système de santé est ­formé en réseau, interdisciplinaire, ­rapide et spécialisé. Les choses fonctionnent différemment dans de nombreux pays. En Suède, j’ai rencontré une expatriée suisse de 80 ans qui m’a dit combien elle était contente d’avoir reçu, après trois ans, une nouvelle prothèse des hanches. J’ai alors compris que quelque chose ne tournait pas rond chez nous. Car si un patient doit

attendre ne serait-ce que trois semaines avant d’être opéré, il trouve déjà cela terrible. Mais ce qui m’inquiète le plus, c’est que bien des gens croient qu’on peut les réparer à l’infini. Nous ne prenons pas toujours bien soin de notre santé et de nos ressources en pensant que la médecine et l’assurance-maladie pourront ensuite tout réparer. Qu’entendez-vous par là? Je me demande par exemple s’il est néces­ saire de maintenir les gens en vie à tout prix jusqu’à un âge très avancé. Comprenez-moi bien: je souhaite beaucoup de joie de vivre à tout le monde! Mais il n’est pas normal qu’on n’ait presque plus la possibilité de mourir. Je pense à ma grand-mère. Elle a été opérée suite à une fracture du col du fémur. C’était bien, car plus une personne est mobile, moins elle a besoin de soins. Trois ans plus tard, elle a fait une nouvelle chute, mais n’a pas été opérée. Elle n’a dès lors plus quitté son lit. Bien que bénéficiant de soins de qualité, elle n’avait alors plus qu’un souhait: mourir. Mais elle n’en avait pas la possibilité. Nous devons réfléchir à cette contradiction. Quelles seront vos autres préoccupations ces prochaines années en matière de politique de la santé? Nous devons discuter sérieusement du rôle des patients. Dans quelle mesure chaque individu est-il coresponsable de la hausse continue des coûts? Les a­ ssurés, les prestataires de services et les profes-

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TRIBUNE DU DROGUISTE 10–11/15 _ 25

sionnels de la santé, comme les droguistes, doivent collaborer plus étroite­ ment. Et il faudrait aussi alléger les charges administratives. Enfin, le personnel médical devrait, dans son ensemble, être plus sincère et apprendre à admettre que des erreurs peuvent arriver. Certes, il faut en diminuer le nombre, mais nous ne devons pas développer une culture dans laquelle on n’a plus le droit de faire des erreurs. Faute de quoi, elles seront dissimulées.

N’en sommes-nous pas déjà là? J’ai un ami qui a récemment contracté une infection nosocomiale. A présent, aucun hôpital ne veut être celui avec le plus haut taux d’infection et on commence à étouffer certaines choses, à en rejeter d’autres et à dire que c’était à cause d’autre chose. Nous ne devons pas poursuivre sur cette voie.

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Interview: Bettina Epper / trad: cs Photos: Flavia Trachsel

La politique de la santé est un thème qui intéresse tout particulièrement le conseiller national Jürg Stahl. «Les gens devraient avoir le courage de se soigner eux-mêmes avec l’aide des conseils spécialisés et compétents des droguistes et de payer euxmêmes le traitement.»


26 _ TRIBUNE DU DROGUISTE 10–11/15 Elections fédérales 2015

Les politiciens au chevet de la santé La Tribune du droguiste a posé trois questions brûlantes sur la politique de la santé à différents politiciens, tous partis confondus. Roland F. Borer

Joachim Eder

conseiller national (UDC/SO), entre­ preneur, membre de la Commission pour la sécurité sociale et la santé publique (CSSS) du Conseil national

conseiller aux Etats (PLR/ZG), ancien ­conseiller d’Etat

Personne ne tombe malade volontairement. Pourtant, chaque personne porte une certaine responsabilité quant au maintien de sa santé. Selon une nouvelle étude américaine, 1 dollar ­investi dans l’automédication permet d’économiser près de 6 dollars dans le système de santé publique. Ces données sont plus ou moins trans­ posables à la Suisse. Que faites-vous, en tant que politicien/ne, pour que les gens assument leur responsabilité en matière de santé?

La plupart des gens sont disposés à ­assumer cette responsabilité. Ils voient aussi le potentiel d’économies que cela représente. Pour ce faire, il est toutefois essentiel que l’on ait la possibilité d’accéder de manière responsable aux médicaments. Je me suis battu pendant dix ans pour l’obtenir. Ainsi, au terme de la révision de la loi sur les produits thérapeutiques, les droguistes peuvent enfin remettre des médicaments de la liste C.

De nombreux patients s’informent ­aujourd’hui sur internet. De nouveaux instruments, comme les applications santé, favorisent aussi la responsabilité individuelle. On demande souvent à l’école primaire de développer les compétences des élèves dans le domaine de la santé, mais ce n’est pas du ressort du Parlement fédéral. Politiquement, il faut à la rigueur veiller à garantir la qualité des informations sur la santé ­disponibles sur internet et via les applications des smartphones.

Lors de la remise de médicaments, dans quelle mesure les conseils spécialisés sont-ils importants pour que les consommateurs puissent utiliser l’automédication de manière efficace, sûre et avantageuse?

Ils sont très importants. Ils permettent d’éviter de prendre de mauvais médicaments et des combinaisons incompatibles ou même dangereuses de médicaments. La formation très complète du personnel de la droguerie garantit ces conseils spécialisés. A Soleure, dans le canton où je réside, cette remise de médicaments se pratique déjà depuis des dizaines d’années sans problème et sans risque pour les patients.

Le conseil spécialisé est important, et ce pour différentes raisons. Primo, pour ­vérifier que l’automédication est bien le bon choix en cas de problème de santé. Deuxio, pour déterminer si un remède doux peut faire l’affaire ou s’il faut recourir à un produit chimique. ­Tertio, pour vérifier si la personne souffre d’autres troubles, comme des allergies, et parler des éventuels effets secondaires du médicament.

La Suisse souffre d’une pénurie de ­personnel qualifié. Comment la ­formation professionnelle duale peut-­ elle contribuer à résoudre ce problème et comment pouvez-vous agir en la ­matière?

La politique doit créer des conditions-­ cadres plus avantageuses pour les entreprises formatrices et les personnes en formation. Il faut préserver l’attractivité de l’apprentissage professionnel. Une chose me dérange: comment se fait-il que des Hautes écoles soient essen­ tiellement financées par les deniers publics alors que les entreprises formatrices doivent payer une taxe pour leurs appren­tis qui se présentent aux examens professionnels de fin d’apprentissage.

L’académisation de toutes les professions est une tendance que nous avons reprise de l’Europe. Mais cette mode ­affaiblit la formation professionnelle duale. Il faut donc des conditions-cadres pour renforcer à nouveau ce système qui a fait ses preuves. L’Etat ne doit pas favoriser uniquement les professions ­universitaires en les finançant intégralement, tout en supprimant son soutien à d’autres professions (comme c’est ­notamment le cas pour l’Ecole de droguerie).


TRIBUNE DU DROGUISTE 10–11/15 _ 27

Yvonne Gilli conseillère nationale (Les Verts/SG), ­médecin, membre de la Commission pour la sécurité sociale et la santé publique (CSSS) du Conseil national

Edith Graf-­Litscher conseillère nationale (PS/TG), secrétaire syndicale SEV

Lorenz Hess conseiller national (PBD/BE), conseiller en relations publiques, maire, entrepreneur, membre de la Commission de la sécurité ­sociale et de la santé publique (CSSS) du Conseil national

Il n’est pas simple d’agir de manière ­responsable quand il s’agit de sa propre santé. Je constate en particulier ce ­problème de compétences en fonction du statut socio-économique des familles. Ce sont généralement les ­personnes peu formées, souvent aussi pauvres ou immigrées, qui se rendent (trop) vite chez le médecin ou à l’hôpital. Politiquement, je m’engage pour des conditions-­ cadres qui permettent de réduire ces ­lacunes.

J’ai présidé plusieurs années le service aux patients de Thurgovie. Les organisations de patients contribuent à aug­men­ ter les compétences de santé et l’auto-­ responsabilité. Les parents servent souvent de modèles. Mais certaines valeurs ­transmises par l’école peuvent aussi avoir une influence. Ce sont toutefois les ­cantons qui sont compétents en la matière, pas le Parlement. Les incitations ­financières sont aussi importantes. L’auto­ médication doit être abordable. Réduire, comme l’a fait le Parlement, les tracasseries liées à l’obtention d’une autorisation pour les médicaments qui ont fait leurs preuves permet de les rendre plus ­avantageux.

Il est essentiel de créer des incitations. Le modèle des assureurs, qui font en sorte de limiter au maximum les consultations inutiles auprès des médecins et des spécialistes, constitue un bon moyen. Mais nous devons aussi veiller à instaurer des conditions légales qui permettent aux prestataires sur le marché de faire de l’automédication.

Mettre un peu de pommade, ça fait ­toujours du bien: voilà une idée qui n’est pas toujours juste. Un mauvais traitement peut aussi faire du mal ou retarder un important diagnostic. Les conseils spécialisés sont donc importants. Ils donnent aussi aux consommateurs l’assurance que leur appréciation était bonne et qu’ils profitent de l’automédication. Enfin, cela renforce les ­compétences personnelles et soulage les médecins de famille.

La prise de médicaments comporte ­toujours des risques. J’ai besoin de ces conseils spécialisés. Car en cas de ­problème de santé, je veux savoir quels médicaments sont exactement ap­ propriés. Est-ce que je peux faire un essai avec un remède phyto­thérapeutique ou issu de la médecine complémentaire ou dois-je absolument prendre un ­médicament classique? Et à quoi dois-je veiller pour éviter d’éventuels effets ­secondaires?

Ils sont importants, car, en automédi­ cation, il est tout aussi crucial de prendre le bon médicament dans la bonne dose et au bon moment. Et avoir du personnel compétent est aussi un facteur de réussite important pour la branche. Rien ne remplace des conseils de qualité, surtout pas internet.

A l’avenir, nous ne pourrons conserver un système de santé de haute qualité que si différentes professions collaborent et se complètent. Les professions non-­ universitaires jouent un rôle important en la matière. Parmi elles figurent certes les droguistes, mais aussi les professions de soins. Politiquement, il est important de mettre suffisamment de moyens financiers à disposition pour soutenir ces professions.

De plus en plus de professions de la santé passent par le cursus académique. C’est un problème. Car des professions éprouvées, comme celle de droguiste, sont de plus en plus à la peine. Les appren­ tis doivent payer des montants élevés pour leur propre formation alors que l’Etat finance les formations universitaires. Je m’engage donc pour que l’on renforce les professions non-académiques. Il est important que les universitaires et les thérapeutes ainsi que les médecins complémentaires et académiques collaborent mieux.

La formation professionnelle duale ­permet de former suffisamment de personnel qualifié sans aller de plus en plus en direction de la formation ­universitaire quand ce n’est pas nécessaire. En tant que politiciens, nous ­ devons mettre un terme à cette tendance – aussi dans la perspective de pro­ mouvoir les travailleurs qualifiés suisses.

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28 _ TRIBUNE DU DROGUISTE 10–11/15 Elections fédérales 2015

Christine Häsler

Ruth Humbel

conseillère nationale (Les Verts/BE), ­responsable de la ­communication de KWO SA (centrale ­hydroélectrique d’Oberhasli)

conseillère nationale (PDC/AG), conseillère dans le secteur de la santé, membre de la Commission de la ­sécurité sociale et de la santé publique (CSSS) du Conseil national

Personne ne tombe malade volontairement. Pourtant, chaque personne porte une certaine responsabilité quant au maintien de sa santé. Selon une nouvelle étude américaine, 1 dollar ­investi dans l’automédication permet d’économiser près de 6 dollars dans le système de santé publique. Ces données sont plus ou moins trans­ posables à la Suisse. Que faites-vous, en tant que politicien/ne, pour que les gens assument leur responsabilité en matière de santé?

L’information et la prévention, ça ­commence chez les enfants. Ce que l’école et les associations peuvent faire dans ce domaine est important pour la santé de la société de demain.

Chaque année, les caisses-maladies ­dépensent environ 500 millions de francs pour payer des médicaments que les ­patients éliminent sans y avoir touchés. Il faut sensibiliser les gens et les rendre plus responsables en ce qui concerne la prise de médicaments. A mon avis, il faudrait exclure les médicaments pour les cas bénins du catalogue des pres­ tations de l’assurance obligatoire. Je l’ai d’ailleurs déjà demandé en 2009, dans mon postulat «Pour un appro­ visionnement en médicaments plus économique».

Lors de la remise de médicaments, dans quelle mesure les conseils spécialisés sont-ils importants pour que les consommateurs puissent utiliser l’automédication de manière efficace, sûre et avantageuse?

Les conseils spécialisés et une solide ­formation des professionnels sont essentiels. La phrase «Demandez conseil à votre droguiste» n’est pas une formule creuse, mais bien une obligation du ­mandat de formation.

On utilise aussi des médicaments non soumis à ordonnance pour soigner ou prévenir des problèmes de santé. Ces médicaments ne sont donc pas de simples biens de consommation. Ils peuvent avoir des effets secondaires ­indésirables, qui font plus de mal que de bien, et occasionner des coûts inutiles. Je pense donc qu’il est important et ­nécessaire d’accompagner la remise de médicaments de conseils spécialisés dans le domaine de l’automédication.

La Suisse souffre d’une pénurie de ­personnel qualifié. Comment la ­formation professionnelle duale peut-­ elle contribuer à résoudre ce problème et comment pouvez-vous agir en la ­matière?

Le système de formation dual est un ­modèle de réussite et une grande ­perméabilité doit permettre de conso­ lider cette réussite.

Le manque de professionnels qualifiés dans le secteur de la santé est dû à nos exigences. Car nous avons une plus forte densité de médecins que l’Allemagne et une densité encore plus importante de professionnels de soins. Il faut donc mieux répartir le travail: chaque groupe professionnel doit se concentrer sur ce qu’il sait faire de manière rentable et compétente. Le système de formation dual est un modèle de réussite, qui allie idéalement les formations pratique et théorique et qui doit être renforcé.


TRIBUNE DU DROGUISTE 10–11/15 _ 29

TRIBUNE DU DROGUISTE 10–11/15 _ 29

Plus jamais sans mon lit Hüsler Nest! Hans Stöckli conseiller aux Etats (PS/BE), avocat, ­membre de la ­Commission de la ­sécurité sociale et de la santé publique (CSSS) du Conseil des Etats

Hans-­Ulrich ­Bigler candidat au Conseil national (PLR/ZH), ­directeur de l’Union suisse des arts et ­métiers

Il faut consolider nos compétences de santé individuelles en acquérant des connaissances et en suivant des modèles de réussite – dans la famille, à l’école, durant les loisirs ou au travail. Je m’engage pour plus de prévention et une co­ ordination accrue des soins. Plus de ­prévention, de compétences et une meilleure coordination augmentent la responsabilité personnelle. Ainsi, on vit plus sainement et on utilise d’abord ses propres connaissances en cas de ­problème. Puis on consulte ses proches, internet ou encore son droguiste ou son pharmacien. Les coûteuses visites médicales n’ont lieu qu’en dernier ­recours.

Il faut promouvoir l’automédication de manière ciblée. Cela passe notamment par une équivalence des ­remboursements effectués par les caisses-maladie.

Nous avons, en pharmacie et surtout en droguerie, du personnel très bien formé qui nous conseille de manière compétente et efficace. C’est une contribution économique à la santé publique car cela ­garantit qu’on prend bien la bonne dose du bon médicament au bon moment. Comme les gens achètent toujours plus leurs médicaments via le canal impersonnel de la vente par correspondance, il est important qu’au lieu des conseils spécialisés les ordonnances médicales soient effectivement déjà établies lors de la commande.

Lorsqu’il s’agit de santé, le conseil ­spécialisé est absolument indispensable. Il ne doit pas y avoir de compromis en la matière.

Sans notre système de formation professionnelle dual, le manque de ­professionnels qualifiés et le chômage des jeunes seraient encore plus ­importants. Nous devons renforcer ce système, une réussite en soi, en le ­rendant plus attractif par une amélio­ ration des perspectives de carrière, plus avantageux par une politique des frais de scolarité modérée et plus ­perméable, sachant qu’aujourd’hui, on n’exerce plus le même métier ­pendant toute sa vie.

Avec l’apprentissage professionnel, les jeunes bâtissent la base pour être des professionnels qualifiés compétents ­lorsqu’ils entrent sur le marché du travail. Il est urgent d’améliorer le soutien ­financier à la formation continue.

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30 _ TRIBUNE DU DROGUISTE 10–11/15

Conseils 24 heures sur 24 Vous avez des questions concernant la santé, l’automédication ou la prévention? ­­ Les experts de vitagate.ch y répondent. Un service personnalisé, rapide et gratuit. ­Nous publions une sélection des questions/réponses les plus récentes dans la Tribune du droguiste. Je suis malade depuis des mois. J’ai eu des refroidissements, une grosse a­ ngine, plusieurs gastro-entérites et même un léger psoriasis qui s’est aggravé avec le temps. Tout ceci malgré un mode de vie très sain: je ne fume pas, je ne consomme pas de viande, je mange énormément de fruits et légumes, je bois beaucoup d’eau, rarement de l’alcool et je pratique régulièrement le yoga. A présent, j’aimerais effectuer une cure pour nettoyer mon intestin. Pourriez-vous me dire comment m’y prendre?

Denise Egli, droguiste CFC et thérapeute en substances vitales Denise Egli: Afin de stimuler la production des sucs gastriques et d’améliorer l’état de votre intestin, je vous recommande une préparation pour le foie et la vésicule biliaire, soit sous forme de produit spagyrique, soit de plante fraîche. Adressez-vous à votre droguiste qui préparera un mélange adapté à votre cas. Je vous conseille également de boire des ­tisanes favorisant le métabolisme. Et pour régénérer au mieux votre flore ­intestinale, vous devriez recourir à un probiotique.

Le tout pendant deux mois au minimum. Il est essentiel d’éviter le sucre pendant toute la durée de cette cure. Le sucre nourrit les mauvaises bactéries, alors que vous cherchez justement à les éliminer. Lorsque vous aurez retrouvé un équilibre au niveau intestinal, les effets positifs se répercuteront aussi sur votre système immunitaire. En effet, 80 % du système immunitaire est localisé dans l’intestin. Je souffre de cystites chroniques depuis 40 ans et j’ai déjà pris x fois des antibiotiques. Je bois environ 2,5 litres par jour, surtout de la tisane aux herbes (y compris de la tisane pour la vessie), de l’eau et de temps en temps un smoothie et du café au lait. Je prends en plus matin et soir un verre d’eau avec une pincée de bicarbonate et des canneberges. Je ne bois pratiquement pas d’alcool. Mon alimentation est essentiellement végétarienne et sans gluten. Je mange de temps à autre un œuf. Que puis-je faire de plus?

Peter Eberhart, droguiste dipl. et formateur en thérapies avec les sels de Schüssler Peter Eberhart: Après avoir subi autant de traitements conventionnels, j’essaierais une méthode naturelle. Prenez pendant au moins 2 à 3 semaines e­ nviron 6 grammes de D-mannose, extrait de bou­leau. Vous pourrez ensuite réduire la dose. Je vous recommande en outre la prise des sels de Schüssler n° 3 (3 x 6 comprimés), n° 4 (3 x 3 comprimés), n° 8 (3 x 3 comprimés) et n° 10 (3 x 3 comprimés). Buvez également une tisane à base de raisin d’ours, de bugrane, d’ortie et de verge d’or. Oubliez les canneberges, le bicarbonate, etc.

Encore des questions? Posez vos questions à nos experts. Vous trouverez nos spécialistes sur www.vitagate.ch/fr/conseil−experts/apercu, ou photographiez le code QR avec votre smartphone. A la réception du mail, la rédaction transmet la ­question à l’expert concerné. Vous pouvez aussi envoyer vos questions par la poste: Association suisse des droguistes, Case postale 3516, Rue de Nidau 15, 2500 Bienne 3. Vos questions sont publiées de manière anonyme. Le service est gratuit.

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