TRIBUNE DU DROGUISTE 12/14–1/15
La publication de votre droguerie
Allergies: Noël peut réserver de mauvaises surprises Bains aromatiques: plongez dans un océan de roses Arrêter de fumer: tout est surtout affaire de volonté
La recette de Seevaratnam Thekalolibawam pour
Epicer la vie au quotidien
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Editorial Les épices, c’est la vie «Comment une femme aussi ravissante peut-elle péter de la sorte?», demanda un jour le frère de mon amie alors qu’ils déjeunaient ensemble. Car le même scénario se répétait toujours, peu après les repas. C’était un pet après l’autre. Et plus mon amie essayait de les réprimer, plus les suivants étaient bruyants et malodorants. Le responsable de ces vents nauséabonds était le cumin. Sa mère en mettait dans presque tous les plats. Le droguiste Anton Löffel affirme que le cumin fait péter. Mon nez et mes oreilles peuvent en témoigner. Car j’étais souvent assise à côté de mon amie, à la table du déjeuner et à l’école. Mais d’autres épices ont d’autres propriétés. La cannelle, par exemple, réchauffe l’organisme, le gingembre est anti-inflammatoire et la vanille peut réveiller la libido. Alors, ne vous en privez pas! Enfin, les épices donnent de la saveur à nos repas. C’est grâce à elles que certains plats deviennent mangeables, doux, salés ou piquants. Que serait un émincé à la zurichoise sans sel et sans poivre? Beurk! On dirait de la bouillie pour bébé, avec des légumes, du riz et du poulet, un petit goût de carotte et surtout de papier mouillé. Sans épices, il n’y aurait pas de saucisses à griller. Pas de moutarde. Pas de mélanges de curry. Quelle perte de qualité de vie! Page 6, vous constaterez que les herbes aromatiques et les épices ne permettent pas seulement de cuisiner des mets savoureux, mais qu’elles sont aussi excellentes pour la santé.
Sommaire
6 Epicer, c’est bon pour la santé Piment, cannelle, poivre et autre cumin ne se contentent pas de donner de la saveur à nos plats
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A vos crayons les enfants!
Envoyez-nous vos dessins et vous remporterez des prix multicolores!
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Allergique à Noël?
Les jours de fête peuvent parfois tourner au calvaire
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Quand ça picote dans la gorge
Vaporiser, suçoter ou se gargariser, tous les moyens sont bons pour éliminer le mal de gorge
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Des gourdes bourrées de fruits
Une solution pratique – pour petits et grands
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Arrêter de fumer spontanément…
... ne réussit guère. En revanche, bien planifier cette étape, c’est mettre toutes les chances de son côté.
Vanessa Naef
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Rédacteur
Les huiles essentielles font du bien au corps et à l’esprit
Se baigner oui, mais naturellement
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Rester sur le banc ?
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Photo: fotolia.com
A l’échelle mondiale, les infections dues à la bactérie Camphylobacter comptent parmi les causes les plus fréquentes de diarrhées provoquées par les aliments. Chaque année, la Suisse enregistre entre 7000 et 8000 cas. Une étude de l’Institut tropical et de santé publique suisse (Swiss TPH) met le doigt sur l’origine de la recrudescence des cas durant l’hiver: la principale source de contamination est la viande crue, en particulier la viande de volaille, contaminée par la bactérie. Réalisée sur mandat de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), l’étude en question a examiné les cas annoncés entre décembre 2012 et février 2013. Elle montre que la consommation de fondue à la viande (fondue chinoise, par exemple) augmente le risque de propagation de la bactérie, et notamment si l’on utilise de la viande de volaille fraîche. De plus, l’étude indique que la moitié des patients sont restés malades au moins une semaine. Pour réduire le risque d’infection, il faudrait par exemple utiliser uniquement de la viande congelée. De manière générale, il faudrait respecter de bonnes conditions d’hygiène lors de la préparation de poulet frais.
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Seevaratnam Thekalolibawam prépare une spécialité au curry de sa patrie, le Sri Lanka. «Moyennement fort», selon ce fin gourmet pro des fourneaux.
La magie des épices Seevaratnam Thekalolibawam sait quelles épices font du bien en hiver: la cannelle, le cumin ou le curry. Elles nous réchauffent, éveillent nos sens et participent à notre bonheur. Une bonne raison pour s’arrêter au restaurant Bütschelegg, où le cuisinier Sri Lankais prépare de la fondue et des mets au curry.
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Seevaratnam Thekalolibawam enfile des gants en caoutchouc. «Goûtez donc ceci», dit-il en posant une assiette de salade devant moi. Puis il prend un couteau de cuisine et hache les échalotes en dés si réguliers qu’on croirait l’œuvre d’une machine. Il est en train de confectionner un plat que ses hôtes commandent souvent. La recette vient du Sri Lanka, la patrie de Seevaratnam Thekalolibawam, ou plus simplement Kanet, comme l’appellent ses amis. Il verse les échalotes dans une poêle en Téflon où l’huile frémit déjà. Une bonne odeur d’oignons grillés se répand dans la cuisine. Laquelle est à peu près aussi grande qu’un salon moyen. Avec beaucoup d’espace pour parer les légumes, cuire les mets et dresser les assiettes. Des douzaines de cuillères et autres louches sont suspendues au-dessus de la cuisinière à induction. Des petites coupelles contiennent des épices, soigneusement triées et prêtes à être utilisées. Il y a notamment de la cardamome et du piment, un mélange de curry et du poivre. Avec ces petits tas rouges, jaunes et bruns, on se croirait dans un bazar oriental.
Kanet jette une poignée de lanières de poulet cru sur la plaque du gril. La viande grésille quelques minutes. Le cuisinier en profite pour couper des tranches d’orange qu’il taille ensuite en forme de rose. Ses gestes sont sûrs, précis. Il assaisonne ensuite le poulet: un peu de coriandre et de thym de son jardin, du poivre et une bonne dose d’un mélange de curry indien fait maison. «Ce mélange est un secret de fabrication», déclare Kanet avec un sourire malicieux. Kanet est arrivé en Suisse en 1991, comme réfugié. Sans famille et sans argent. Il ne souhaite pas s’exprimer sur ce qui lui est arrivé dans son pays. Les souvenirs du passé sont certainement trop douloureux. Arrivé ici, Kanet a d’abord dû apprendre l’allemand. A 18 ans, il a commencé son apprentissage de cuisinier au restaurant Schönau, à Berne. Avant et après, il a travaillé dans différents établissements bernois. Mais il caressait un autre rêve: devenir indépendant. Etre aux commandes, et pas seule-
Le chef ne lésine pas sur les épices pour assaisonner son curry maison. V V
Mais quelque chose ne cadre pas dans cette image des mille et une nuits: le restaurant se trouve dans la commune bernoise de Rüeggisberg. Le restaurant Bütschelegg, une maison traditionnelle en bois, avec ses fenêtres blanches, ses cloches de vache suspendues au mur et ses trophées de yodleurs, de cavaliers et de lutteurs, trône à 1032 mètres au-dessus de la mer. La bâtisse, qui fait office d’auberge depuis 64 ans, est entourée de fermes, de vaches et de chèvres, de forêts, de champs et de sentiers de randonnée. La terrasse offre une vue à couper le souffle sur les Alpes bernoises. Mais pas aujourd’hui, le brouillard est trop épais. Kanet est aussi le gérant de cette auberge traditionnelle. «Lorsque j’ai repris le restaurant, voilà 10 ans, de nombreux clients suisses m’ont regardé d’un drôle d’œil, à cause de la couleur de ma peau. Sceptiques, ils se demandaient si je serais capable de faire correctement des rœsti.» Oui, il en est capable. Car outre les mets au curry, Kanet et ses collaborateurs cuisinent aussi des plats bien suisses. D’ailleurs, le Bütschelegg est connu loin à la ronde pour ses escalopes panées, ses frites et ses spätzle. «Nous avons même des habitués de Bâle et de l’Argovie», assure Kanet, qui a spécialement écrit le nom des mets en dialecte ber-
nois pour faire plaisir à ses hôtes. Par exemple le «Kasperli-Teller», qu’on pourrait baptiser l’assiette Guignol en français, est un plat de saucisse viennoise et de frites pour les enfants. Ou les «rösti henne geil», autrement dit super géniales, qui se dégustent avec de la saucisse paysanne et de la sauce aux oignons.
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ment travailler à l’arrière. En 2005, son rêve est devenu réalité. Le Sri Lankais a eu l’occasion de reprendre le Bütschelegg. «Je n’ai pas hésité une seconde», se souvient-il. Même si cela signifiait travailler 15 heures par jour. «Ma femme Sanketha travaillait encore plus que moi.» Elle l’aide toujours au bureau, s’occupe de leurs deux enfants et cuisine pour la famille. «Sans elle, je ne pourrais pas aussi bien assurer au quotidien», admet-il. A le voir, on ne dirait pas qu’il bosse aussi dure tous les jours: il rit souvent et blague volontiers avec ses enfants et ses employés.
Entre-temps, les échalotes et la sauce au curry ont commencé à chauffer. Tant et si bien que la sauce se met à bouillonner.
Kanet ajoute alors un peu d’eau de coco. Le restaurant sent aussitôt l’Inde et les Caraïbes. Quel délice! Kanet ne cache pas son enthousiasme quand il parle de son entreprise: «Je me sens vraiment à la maison ici.» Il n’a pas du tout l’ennui du Sri Lanka. Sa famille, ses amis et ses clients sont ici, à Rüeggisberg. Kanet a d’ailleurs fait beaucoup d’expériences très positives avec ses clients. «Une fois, j’ai cuisiné un curry pour une grand-mère. Elle n’avait jamais mangé quelque chose de tel», raconte-t-il. En goûtant cette spécialité exotique, elle avait eu une réaction qui avait particulièrement réjouit le cuisinier: «Elle m’a dit qu’elle était passée à côté de beaucoup de choses dans sa vie.»
Après moins de 15 minutes, le curry de Kanet est terminé. Il l’a préparé moyennement fort, m’assure-t-il. Il dispose un peu de riz au jasmin, comme une boule de glace, dans une assiette blanche, ajoute la sauce et quelques fruits pour la décoration: les tranches d’orange en forme de rose surmontées d’une brochette d’ananas, de kiwi et de cerises. Dès la première bouchée, je suis convaincue: le goût est délicieux. Mais pas moyennement fort pour mon palais délicat. Je dirais plutôt très piquant: mes yeux coulent et mon nez aussi. Les épices en revanche, ne gênent pas Athavan, le fils de Kanet âgé de 9 ans, qui m’assure: «D’habitude, je le mange deux fois plus fort.»
Les mets du cuisinier Thekalolibawam sont très relevés pour les palais européens. Ils n’en restent pas moins délicieux.
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Donnez de la saveur à votre vie en misant sur les épices! A choix: noix de muscade, cumin, curcuma, piment, graines de coriandre, capsules de cardamome, poivre, racine de gingembre, clous de girofle, cannelle ou vanille.
«Le cumin donne bien des vents» Des aphrodisiaques aux régulateurs d’humeur en passant par les digestifs, les épices du droguiste Anton Löffel peuvent satisfaire tous les besoins. Anis
Bohème, les femmes misaient sur les boissons anisées pour réveiller la libido de leurs époux. Anton Löffel, propriétaire et directeur de la droguerie et herboristerie Zeller à Soleure, précise: «L’anis a surtout des propriétés digestives et antispasmodiques, il régule l’activité intestinale et chauffe de l’intérieur.» Cette plante ayant aussi un léger effet expectorant, la médecine populaire l’utilise également en cas de bronchite et de pharyngite. V V
On l’apprécie dans les biscuits ou dans le pastis. En fait, l’anis est l’une des plus anciennes plantes médicinales du monde.
C’est pourquoi l’Allemagne l’a déclaré plante médicinale 2014. L’anis, de la famille des ombellifères, est originaire du Moyen-Orient. On le reconnaît à ses fleurs blanches en forme d’ombelles. Ce sont les huiles essentielles qu’il contient qui lui confèrent sa saveur si particulière et ses effets bénéfiques. Dans le bassin méditerranéen, on l’utilise depuis plus de 4000 ans pour soigner la mauvaise haleine et les flatulences. Des sources littéraires font même état de son usage dans l’Egypte ancienne. Et en
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Bois de santal
route de la soie pour arriver en Occident. Aujourd’hui, on le retrouve dans de nombreux parfums en raison de sa fragrance boisée ainsi que dans des bougies ou des bâtonnets à parfumer.
Cannelle Le bois de santal permet de soulager certains maux de tête et troubles digestifs, comme les nausées ou les malaises. Il a aussi fait ses preuves dans le traitement des plaies. A tel point qu’on utilise encore ses propriétés hémostatiques dans les pansements. La médecine populaire n’est pas la seule à apprécier le santal. Il fait aussi des merveilles en cuisine, notamment dans les biscuits ou les desserts aux poires ou aux pommes. En droguerie, vous trouverez le bois de santal sous forme d’épice ou de thé. Sachez, en outre, que les sablés au santal accompagnent à merveille le thé de Noël. Le bois de santal rouge vient du sud-ouest de l’Asie. Ce précieux bois, qui servait à la construction des temples, a suivi la
Bien qu’elle soit une épice courante aujourd’hui, la cannelle était très convoitée dans l’Antiquité. Pour en déguster, il fallait alors dépenser une fortune. La cannelle est en fait la jeune écorce intérieure du cannelier. La production des bâtonnets de cannelle nécessite beaucoup de travail. Les travailleurs commencent par inciser l’écorce extérieure des canneliers pour accéder à la précieuse écorce intérieure. Ils enlèvent alors cette partie de l’écorce, comme s’ils l’épluchaient, et détachent des lambeaux qui sont ensuite mis à sécher. L’art de décou-
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per la cannelle se transmet de génération en génération depuis des millénaires. En médecine populaire, la cannelle stimule la circulation sanguine, calme les spasmes et réchauffe l’organisme. La droguerie propose d’ailleurs des semelles à la cannelle. «Elles contiennent de l’huile essentielle qui réchauffe les pieds», explique le droguiste. De plus, comme le gingembre, elle stimulerait le pancréas. «Comme il travaille mieux, cela peut avoir un effet positif sur la glycémie.» La teinture de cannelle aide aussi en cas de refroidissement, de toux et de rhume. Et la médecine traditionnelle asiatique l’utilise pour soutenir le mental. «En aromathérapie, l’odeur de la cannelle améliore l’humeur en nous reliant à la terre», explique Anton Löffel. Alors, si vous avez l’impression de perdre pied, n’hésitez pas à boire du thé à la cannelle.
Clous de girofle
Impossible d’imaginer du pain d’épices sans girofle. Le clou de girofle provient du bouton floral du giroflier, un arbre tropical du nom de Syzygium aromaticum. Autrefois, les girofles ne poussaient que sur l’archipel indonésien des Moluques. Au 16e siècle, le commerce de cette épice passa sous domination portugaise puis hollandaise. Enfin, vers 1770, le botaniste français Pierre Poivre réussit à voler des plans de girofliers et à les implanter sur l’île Maurice. Ils poussent désormais pratiquement partout sous les Tropiques. L’huile essentielle de girofle est constituée d’eugénol, d’où son goût caractéristique et ses vertus curatives. Au 16e siècle, on l’utilisait déjà comme médicament contre les maux de dents. Aujourd’hui, son huile essentielle séduit les fabricants de parfum, de produits alimentaires et cosmétiques. Car les girofles ont un arôme puissant et fournissent beaucoup d’huile essentielle: 5 kilos de clous de girofle suffisent pour produire 1 kilo d’huile essentielle. Le droguiste recommande le girofle pour soigner les crampes d’estomac, les maux de tête et les rhumatismes. En droguerie,
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il se présente sous forme de teinture ou de gouttes. Important: respectez le dosage recommandé. «Pris en trop grande quantité, il peut avoir un effet anesthésiant. Et les femmes doivent y renoncer durant la grossesse, car il peut provoquer des contractions», prévient Anton Löffel.
Coriandre
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est donc une épice qu’on trouve partout. Mais attention: il appartient à la même famille que la ciguë, laquelle est très toxique. La prudence s’impose donc. Il ne faut pas non plus confondre le cumin ou carvi avec le cumin blanc ou faux anis. Même si leurs noms se ressemblent, les deux plantes ne sont pas de la même famille et leurs arômes sont très différents.
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aide rapidement en cas d’inflammations de la gorge
Curcuma
Certaines herbes sont immangeables. La coriandre en fait partie, aux dires de 17 % des Européens. A l’inverse, 90 % des habitants du sud-est asiatique ne jurent que par elle. Mais qu’on la trouve délicieuse ou immonde, la coriandre, aussi appelée persil chinois, a définitivement trouvé sa place dans la médecine traditionnelle. «Les graines de coriandre aident en cas de problèmes de digestion, désinfectent le bol alimentaire, soulagent les crampes d’estomac et détendent les muscles stomacaux. Mais elles sont moins efficaces que le cumin», précise Anton Löffel. Et contrairement au cumin, la coriandre n’est pas tout à fait anodine: ses feuilles peuvent provoquer des réactions chez les personnes allergiques au persil ou au céleri. En revanche, Anton Löffel assure que ses graines sont inoffensives.
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Curry
Le curry n’est pas une épice en soi. En fait, il existe quantité de mélanges de curry. Les poudres qu’on trouve en Europe contiennent généralement du poivre, du gingembre, du paprika, de la V V
«Le cumin fait bien péter», affirme le droguiste Anton Löffel. C’est d’ailleurs l’épice numéro 1 en cas de flatulences et de lourdeur d’estomac. Son huile essentielle a des propriétés antispasmodiques et digestives. A propos: dans l’Egypte ancienne, le cumin était déjà apprécié; pas pour ses effets anti-ballonnements, mais pour invoquer l’esprit des morts. Le cumin fait partie de la famille des ombellifères. La plante apprécie les sols humides des prairies, des champs et des bords de chemin en Europe, au ProcheOrient et en Afrique du Nord. Le cumin
Le curcuma est l’un des principaux ingrédients de la poudre de curry. Il s’utilise pour teindre les textiles et colorer les aliments, comme les pâtes ou la moutarde. Le curcuma est aussi souvent vendu à tort comme du safran aux consommateurs trop naïfs. On ne connaît pas le pays d’origine de cette épice, qui vient sans doute d’Asie. Les spécialistes supposent que le marchand vénitien Marco Polo aurait découvert la racine de curcuma durant une de ses expéditions, au 14e siècle, et aurait été le premier à l’importer en Europe. En médecine ayurvédique, le curcuma est considéré comme une plante sacrée depuis des millénaires. Il doit sa couleur jaune à la curcumine, pigment principal de la plante, qui agit contre de nombreux problèmes digestifs. «Le curcuma soutient l’activité de la rate, de la vésicule biliaire et du pancréas», relève Anton Löffel, qui propose des comprimés au curcuma en cas de faiblesse digestive.
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coriandre, des clous de girofle et de la cardamome ainsi que de la muscade, du poivre de Cayenne et du curcuma. C’est à cause de ce dernier que la plupart des mélanges de curry sont jaunes. En Inde, les femmes préparent elles-mêmes des poudres de curry différentes en fonction des spécialités qu’elles cuisinent. La plupart des curry étant riches en coriandre et en cumin, ils sont bons pour la digestion.
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Aujourd’hui, le gingembre parfume pratiquement tous les plats de sushi, on le trouve frais ou confit dans les magasins d’alimentation et sous forme de médicament en droguerie. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Ce n’est qu’en Asie que cette plante aux multiples usages en cuisine et en médecine est connue depuis fort longtemps. Sans doute originaire d’Indonésie, elle se serait répandue dans toute l’Asie via le commerce maritime. C’est Alexandre le Grand (356–323 av. J.-C.) qui l’a introduite en Grèce au retour de ses campagnes en Egypte et en Inde. Les Romains ne tardèrent pas à s’y intéresser à leur tour. Au 9e siècle, cette plante a trouvé sa place dans les traités d’herboristerie. Au Moyen Age, ses vertus médicinales étaient surtout connues des moines qui l’a préconisaient contre les problèmes d’estomac et les refroidissements. Ils l’utilisèrent même contre la peste. Ce sont les huiles essentielles de zingibérénol et de gingérol qui sont responsables de son goût piquant. Ces huiles ont des propriétés chauffantes, expectorantes et anti-inflammatoires. «Le gingembre est donc utile contre les refroidissements et les troubles rhumatismaux», explique le droguiste Anton Löffel. Cette racine stimule aussi la circulation sanguine et la production de sucs gastriques tout en améliorant la respiration. «Buvez du thé au gingembre pour être en pleine forme le matin», assure Anton Löffel. Un breuvage facile à réaliser: verser de l’eau chaude sur des morceaux de gingembre, ajouter du citron non traité – et c’est prêt! Anton Löffel est aussi friand des branches de gingembre au chocolat, à la saveur douce et piquante, qui sont délicieuses et stimulent la digestion. Enfin, le gingembre confit est utile contre la migraine accompagnée de problèmes d’estomac ou le mal des transports. Bon à savoir: qui n’apprécie pas son goût ne doit pas se passer de ses bienfaits: il est aussi disponible sous forme de capsules. Attention, prévient le droguiste: «Dès la 36e semaine de grossesse, les femmes ne devraient plus trop en consommer car il peut déclencher des contractions prématurées.»
Noix de muscade Manger de la muscade «ouvre le cœur de l’homme», affirmait la bénédictine Hildegarde de Bingen (1078–1179). Ce qu’elle voulait dire, c’est que prise en grande quantité, la muscade est une
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drogue. Aujourd’hui, on sait que c’est le principe actif myristicine qui est à l’origine de son effet psychotrope. Anton Löffel précise: «En cas de surdose, soit une demi-noix ou plus, il peut y avoir des troubles de la conscience et des symptômes d’intoxication, tels que des vertiges, des nausées et de violentes crampes abdominales.» Avaler trois à cinq noix de muscade serait même mortel. Mais rassurez-vous les doses utilisées en cuisine sont sans danger. «Mieux même, elles détendent», assure le droguiste. D’un point de vue botanique, la noix de muscade n’est pas une noix mais la graine du fruit du muscadier, arbre originaire d’Indonésie. Au Moyen Age, les marchands amenèrent l’épice en Europe.
pays méditerranéens. En Asie, les médecins apprécient les vertus antibactériennes du piment. D’ailleurs, il ne tue pas seulement les agents pathogènes, il stimule aussi le métabolisme et renforce la digestion. «Les pommades au piment augmentent la circulation du sang et peuvent donc soulager les douleurs articulaires», précise Anton Löffel. Le piment est ainsi un médicament efficace contre les rhumatismes.
Poivre
Piment
S’il est une occasion où les hommes ont le droit de pleurer, c’est quand ils croquent dans un piment. Les piments peuvent être si forts que le simple fait de les toucher est douloureux. Le Trinida Scorpion Butch T, par exemple, ne peut se récolter qu’avec des gants. Si la molécule responsable du piquant entre en contact avec la peau ou pénètre dans une plaie, la sensation de brûlure peut durer des heures. Et gare aux hommes qui, après avoir récolté ce piment à mains nues, toucheraient leur zigounette. Les douleurs sont alors, paraît-il, indescriptibles. Sur l’échelle de Scoville, qui mesure la force des piments, le Trinida Scorpion Butch T. atteint la valeur record de 1,4 million d’unités, soit 400 fois plus que le Tabasco. En manger un morceau peut provoquer un collapsus. Boire de l’eau ne sert à rien. Au contraire, l’eau ne fait que répandre le piquant dans la bouche et aggrave la situation. Mieux vaut avaler de la glace, du yaourt ou du lait. C’est le principal principe actif des piments, la capsaïcine, qui détermine leur degré de piquant. Dans la nature, ce principe actif protège les plantes de la voracité de leurs prédateurs. C’est le navigateur italien Christophe Colomb qui a amené cette épice en Europe à la fin du 15e siècle. L’utilisation du piment s’est alors vite répandue dans les
Aujourd’hui, le poivre noir trône sur toutes les tables, tel un banal condiment. Autrefois pourtant, le poivre était si précieux qu’on l’appelait «or noir». Et quand la monnaie venait à manquer au Moyen Age, le poivre remplaçait les pièces. Cette épice est originaire du Kerala, au sud de l’Inde. Au début, son commerce était contrôlé par les Arabes. Puis, le navigateur portugais Vasco de Gama accosta en 1498 sur la Côte du poivre, partie du Golfe de Guinée actuel, et s’empara de ses richesses, dont le poivre. Le poivrier est une plante grimpante en forme de liane. Le poivre blanc et le poivre noir proviennent tous deux de fruits verts de la même plante. La différence: le poivre séché au soleil devient noir; celui plongé dans l’eau devient blanc. Les graines de poivre contiennent un principe actif, la pipérine, et des huiles essentielles comme le linalol, le limonène et le myrcène. Elles stimulent la digestion et tuent les germes. Le piquant du poivre réchauffe l’organisme et stimule le système nerveux sensitif. C’est sans doute pourquoi le nez se met à couler quand on mange du poivre.
monde. La reine des épices se trouve même dans des aliments dans lesquels on ne l’imaginerait pas, comme la bouillie ou le chocolat. Sa gousse contient quelque 90 000 graines à la saveur inimitable. Cette épice est le fruit de l’orchidée Vanilla planifolia, originaire du Mexique. C’est grâce à des soldats espagnols, qui découvrirent cette épice durant la campagne de 1590 au Mexique, que la vanille a été introduite sous nos latitudes. Après avoir séduit la Cour d’Espagne, elle a enchanté toute l’Europe. Aujourd’hui, la vanille est principalement cultivée à Tahiti, à Madagascar et à la Réunion. Madagascar est d’ailleurs le plus grand producteur de vanille et en exporte près de 1000 tonnes par an. Or la culture de la vanille demande beaucoup de travail: après la récolte, les gousses vertes sont plongées dans de l’eau à 60 °C, puis enfermées pendant 48 heures dans des caisses en bois. C’est là que les gousses prennent leur belle couleur brun foncé avant d’être séchées. Aujourd’hui, on suppose aussi que cette épice favorise la libération de sérotonine dans le cerveau. «Cela provoque une sensation de bonheur et détend, en particulier durant la période stressante de fin d’année», assure le droguiste Anton Löffel. Et la vanille réveillerait aussi la libido. Alors, ne vous en privez pas! Texte: Vanessa Naef / trad: cs Photos: Flavia Trachsel / fotolia.com / pixelio.de
Portrait
Vanille
Pouding, glace, biscuits… la vanille est l’un des arômes les plus appréciés au
Anton Löffel, droguiste dipl. féd., propriétaire et directeur de la droguerie-herboristerie Zeller à Soleure, est un spécialiste des herbes aromatiques et des épices.
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Noia et le château merveilleux était une fois une princesse prénommée Noia. Elle vivait dans un merveilleux château perché au sommet d’un arc-enciel au pays de l’hiver. Son palais était tout de glace et de neige. Il y avait certes une superbe cheminée en or pur dans la grande salle de bal. Mais aucun feu n’y brûlait jamais. Impossible d’y allumer la moindre flamme depuis le sort jeté, 198 ans auparavant, par un méchant démon des neiges.
Il
Mais Noia s’ennuyait. Et Flocon, le singe du château assoupi sur ses épaules, s’ennuyait aussi. Il ne se passait jamais rien. Qu’il était ennuyeux d’aller patiner tous les jours! De sucer des glaces à longueur de journée! Et ces sempiternelles batailles de boules de neige! Quel ennui! «Que quelque chose se passe enfin…», soupira Noia. Au même moment, dans un tumulte pétaradant, un petit être clignotant apparut devant elle. Il sautillait dans tous les sens. Noia le regarda avec étonnement et il se mit à parler. «Je peux t’aider», chuinta-t-il. «Je sais comment annuler la malédiction.» Noia opina. «Alors écoute-moi», poursuivit-il. «Tu dois descendre les trois escaliers qui mènent aux plus profondes oubliettes du château. Là, tu trouveras une lanterne avec une bougie allumée. Si tu arrives à ramener et à poser cette bougie dans la cheminée, le feu s’allumera et le palais de glace et de neige redeviendra un château de pierre et de bois. Mais prends garde à Tsch’kraa, le gardien de la lanterne. Il est perfide», l’avertit l’étrange créature avant de disparaître en émettant un bruyant «plop»! Noia posa Flocon sur son épaule et descendit à la cave. Les marches de l’escalier de glace étaient glissantes. Il faisait de plus en plus noir. «Tu as peur, Flocon?», demanda-t-elle au singe qui frissonnait. Elle continua de descendre, s’enfonçant toujours plus profondément dans les entrailles du château. Plongée dans l’obscurité la plus totale, elle serra son singe contre elle. «Qui va là?», lança une voix profonde. «Moi», répondit Noia. «Quelle réponse idiote. Je suis moi et je suis Tsch’kraa. Dis-moi maintenant qui tu es», exigea la voix. «Mon nom est Noia et je suis la princesse des glaces», répondit la jeune fille. «Ha, ha, ha», ricana Tsch’kraa en s’avançant tout près de Noia. Cet être énorme, de la taille de deux hommes adultes, avait des yeux jaunes, comme deux melons, une bouche rouge avec des dents acérées et une épaisse tignasse violette. «Un petit être humain ose venir à moi. Tu veux peut-être voler ma lanterne? Tu ne réussiras pas!» Noia essaya de remonter les marches à
reculons. Mais elle glissa sur la glace et tomba. Tsch’kraa se mit à rire bruyamment: «Tu es drôle. Tu mérites d’avoir une chance. Réponds à mes trois questions et la lanterne t’appartiendra. Mais attention. Si tu donnes une seule mauvaise réponse, tu devras rester ici à tout jamais et tu deviendras ma servante. Es-tu prête?» Noia hocha la tête. «Quel homme ne survit pas à l’été?» C’était facile! «Le bonhomme de neige», répondit Noia. «Exact. Voici ma deuxième question: comment peuxtu transporter de l’eau dans une passoire?» Cette fois, Noia réfléchit longuement et s’apprêtait à renoncer lorsqu’elle répondit soudain: «Sous forme de glaçons!» «Encore juste. Tu es plus futée que je ne le pensais. Voici la troisième devinette: j’ai une maison avec quatre murs à angle droit. Chaque mur a une fenêtre et toutes les fenêtres s’ouvrent sur le sud. Un jour, je regarde par une fenêtre et je vois un ours. De quelle couleur est-il?» Malgré la glace qui l’entourait, Noia se mit à transpirer. Balançant d’un pied sur l’autre, elle faillit glisser une deuxième fois. «Maudite glace», pensa-t-elle avant que la réponse ne lui saute aux yeux: «L’ours est blanc! Ta maison est au pôle Nord, ce n’est que là que toutes les fenêtres peuvent donner sur le sud. C’est donc un ours polaire.» Tsch’kraa s’arracha les cheveux, secoua la tête, incrédule, et hurla: «Ça n’est pas possible!» Aussitôt, une explosion retentit, un éclair jaillit des ténèbres et Tsch’kraa disparut. Noia amena la lanterne au roi qui, pour la récompenser, promit d’exaucer trois de ses vœux. Texte: Bettina Epper / trad: cs
Attention les enfants: vous pouvez gagner de beaux prix! Pour participer, c’est très simple. Faites un dessin de l’aventure de Noia et envoyez-le jusqu’au 31 janvier 2015 à: Association suisse des droguistes, case postale 3516, 2500 Bienne 3 N’oubliez pas d’écrire vos nom, prénom, âge et adresse au verso de votre dessin. Tous les enfants jusqu’à 12 ans peuvent participer. Le concours est divisé en quatre catégories d’âges. Les trois gagnants de chaque catégorie recevront de très beaux prix de Faber Castell. Les gagnants seront tirés au sort et leurs dessins paraîtront dans la Tribune du droguiste.
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Un nez qui coule au lieu d’un regard ébloui? Il suffit d’une allergie pour gâcher les fêtes de fin d’année.
Allergique à Noël Spores de moisissures dans le sapin, poussière sur les décorations de fête et noix dans les biscuits de fin d’année… Noël réserve de bien mauvaises surprises aux personnes allergiques! Les bougies scintillent sur le sapin, leur lueur se reflète sur les décorations de Noël. Sur la table, une assiette remplie de pommes et de noix attend les gourmands et une bougie parfumée dégage une appétissante odeur de vanille. Cerise sur le gâteau: dehors, la neige recouvre tout et la température est glaciale. Ce tableau qui peut sembler romantique est tout sauf idyllique pour les personnes allergiques. Sans sapin, Noël n’est pas Noël. Mais les conifères peuvent poser différents problèmes aux personnes allergiques, prévient la Ligue allemande contre l’asthme et l’allergie. Les substances contenues dans la résine des arbres peuvent provoquer des réactions si elles entrent en contact avec la peau. La situation est encore pire avec les arbres qui ont subi des traitements antiparasitaires ou phytosa-
nitaires. Car ces produits peuvent aussi irriter la peau, les yeux, les muqueuses et les voies respiratoires. Mieux vaut donc demander à une personne non allergique d’installer et de décorer le sapin et ne surtout pas y toucher par la suite. Le deuxième problème du sapin: les spores de moisissures. Elles peuvent aggraver les troubles allergiques et même provoquer des crises d’asthme. Les sapins de Noël ont souvent beaucoup de moisissures car ils sont coupés tôt dans la saison et entreposés dans des locaux où le taux d’humidité est très élevé. Des conditions idéales pour les moisissures. Une étude récente sur la prolifération des moisissures à l’intérieur montre que dès le 4e jour après l’installation du sapin de Noël, la quantité de moisissures augmente dans l’appartement. Après 14 jours, elle est dix fois plus élevée que
d’habitude. Les personnes allergiques ne devraient donc pas conserver leur sapin de Noël plus d’une semaine à l’intérieur. Les sapins de Noël artificiels peuvent aussi poser problème. Comme ils sont inutilisés tout le reste de l’année, ils sont souvent pleins de poussière. Or les acariens de la poussière domestique sont une véritable plaie pour bon nombre de personnes allergiques. Il convient donc de nettoyer soigneusement les arbres synthétiques avant de les dresser dans le salon. Même remarque pour toutes les décorations poussiéreuses.
Des bougies sans parfum Les bougies font partie de la magie de Noël surtout quand elles diffusent un délicieux parfum de vanille ou de cannelle. Mais en se consumant, les bougies en paraffine ou odorantes émettent aussi de la
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dioxine, des HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques), des terpènes, des arômes, des solvants et de la suie qui polluent l’air ambiant. Toutes ces substances peuvent irriter les voies respiratoires et provoquer de l’asthme, comme des chercheurs de l’Université de l’Etat de Caroline (USA) l’ont démontré. Ces bougies peuvent donc provoquer des réactions sur la peau ou dans les voies respiratoires chez les personnes allergiques à certains parfums – soit plus de 100 000 personnes en Suisse. Les bougies à la cire d’abeille constituent une alternative inoffensive pour la santé et qui, de surcroît, sent aussi délicieusement bon. Angelots, étoiles, guirlandes. Le sapin de Noël est paré pour la fête. Mais attention. Les accessoires en plastique et les boules peintes peuvent poser problème. Ils contiennent souvent des métaux lourds, des agents plastifiants ou encore des colorants qui peuvent nuire à la santé. Si des enfants portent ces décorations à la bouche, des substances toxiques peuvent se détacher. Prudence aussi avec les sprays de neige artificielle ou de paillettes de Noël. Ces produits contiennent souvent des solvants qui peuvent être néfastes, en particulier pour les enfants, les personnes asthmatiques ou sensibles des bronches. L’idéal est de confectionner soi-même ses décorations de Noël avec du papier, de la pâte à sel, de la paille, de la laine ou du chocolat.
Biscuits de Noël: une dangereuse tentation La cannelle contient beaucoup d’huiles essentielles. Ce qui est excellent contre les ballonnements, la sensation de réplétion et la paresse intestinale. Les clous de girofle et le gingembre stimulent l’appétit et améliorent la digestion. La coriandre, la muscade et l’anis sont aussi bons pour l’intestin. Tous ces effets sont très utiles durant la période des fêtes, souvent marquée par une succession de repas un peu trop copieux. Mais près de 15 % des personnes qui souffrent d’une allergie alimentaire en Suisse sont justement sensibles aux épices et aux herbes aromatiques. Ce sont surtout les personnes qui sont professionnellement en contact avec des herbes et des épices qui souffrent le plus, car elles sont exposées tous les jours à d’importantes concentrations d’allergènes. Les symptômes: réactions cutanées, troubles asthmatiques, rhinite allergique et yeux larmoyants. Quant aux fruits à coque qu’on aime grignoter à Noël, comme les noisettes et les cacahouètes, ils font partie des aliments qui provoquent le plus d’allergies. Idem pour les pommes et les œufs. Les personnes qui souffrent d’une allergie alimentaire n’ont d’autre option que de renoncer totalement à l’aliment auquel elles sont allergiques. Il y a heureusement quantité d’autres friandises de Noël qui peuvent se déguster sans risque.
La glace et la neige donnent des sueurs froides On se sent vraiment à Noël quand il fait très froid dehors et que la neige recouvre tout. Mais pour les personnes allergiques au froid, les températures hivernales sont un véritable calvaire. Cette allergie provoque notamment de l’urticaire, un gonflement des lèvres et de la langue, des crispations de l’œsophage et de l’asthme bronchique. Les réactions peuvent même aller jusqu’au collapsus. Les personnes qui ont des problèmes cardiaques sont aussi sensibles aux températures glaciales. Elles devraient donc être prudentes, notamment au moment de déblayer la neige. Texte: Bettina Epper / trad: cs / photo: panthermedia.net
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Un baume pour les gorges endolories Des picotements dans la gorge et des difficultés à déglutir annoncent souvent un refroidissement. Rien ne sert de gémir. Au contraire: cela risque de mettre la voix hors service. Mieux vaut recourir aux vaporisateurs, pastilles et gargarismes de la droguerie pour soulager le mal de gorge. Chanter, crier ou faire de longs discours – toute sollicitation excessive de la voix peut provoquer des maux de gorge. Et pas besoin d’être une diva d’opéra pour parfois perdre la voix. Les inflammations de la gorge peuvent aussi être provoquées par différents facteurs irritants, comme la fumée des cigarettes ou un air trop sec. Mais la plupart du temps, les déclencheurs sont les refroidissements.
pénétrer dans le cou et la gorge, s’y multiplier et provoquer des infections. Conséquences: la muqueuse buccale devient rouge et enflammée. La gorge commence à picoter. L’inflammation gagne le larynx ou les cordes vocales et provoque une extinction de voix. La sensation de sécheresse dans la gorge déclenche des crises de toux et des maux de gorge.
Des aides de la droguerie Des muqueuses vulnérables «Le mal de gorge est un symptôme typique des refroidissements. Il est parfois le prélude au rhume et à la toux mais peut aussi survenir vers la fin de la maladie», explique le droguiste Patrick Buchs, de la droguerie Falken à Saint-Gall. La plupart du temps, les maux de gorge sont provoqués par les virus responsables des refroidissements. Raison pour laquelle les victimes souffrent aussi d’autres symptômes tels que le rhume ou la toux. Les virus des refroidissements ont la tâche facile: quand le nez est congestionné, la personne enrhumée respire automatiquement par la bouche. Ce qui dessèche les muqueuses et les rend plus vulnérables. Elles deviennent alors une surface d’attaque idéale pour les virus. Qui peuvent
«L’automédication est toute indiquée pour soigner les maux de gorge. Mais pour choisir le bon médicament et s’assurer que le traitement sera efficace, il faut d’abord identifier correctement les symptômes et déterminer l’origine des maux», souligne Patrick Buchs. Le type des douleurs, leur durée et leur fréquence sont des éléments importants, au même titre que les autres symptômes de la maladie ou l’éventuelle prise de médicaments. Pour soigner les maux de gorge, il existe quantité de produits, comme les sprays pour la gorge, les pastilles à sucer, les solutions pour gargarismes et les gouttes. «Nous avons fait de bonnes expériences avec les sprays spagyriques», assure le droguiste. «Cette méthode permet d’associer différentes essences végétales en fonction des
symptômes de chaque personne.» Un mélange souvent utilisé associe l’arnica (analgésique, renforce les cordes vocales), la belladone (anti-inflammatoire, fébrifuge), la propolis (antibactérienne) et la sauge (anti-inflammatoire). L’avantage du spray: il permet une utilisation ciblée dans la bouche et la gorge. Et comme il agit en douceur, il ne risque pas de dessécher les muqueuses. «Il est judicieux de le combiner au macérat de bourgeons de cassis, que l’on appelle aussi cortisone végétale. Cette préparation a des propriétés anti-inflammatoires et un effet hydratant qui procure une agréable sensation dans la gorge», précise Patrick Buchs.
Pastilles à sucer A part les sprays, les pastilles à sucer sont aussi très pratiques, surtout en déplacement. Avantage supplémentaire: le fait de les sucer augmente la salivation, ce qui améliore l’humidification des muqueuses. Le droguiste recommande les pastilles qui contiennent des principes actifs végétaux: «De par leur composition, certains médicaments fondent plus lentement dans la bouche. Les principes actifs des pastilles peuvent ainsi se diffuser plus longtemps.» Les personnes qui préfèrent
La gorge qui picote? Les aides en cas de maux de gorge dès le 1er décembre à la radio. «Deux minutes pour votre santé» aborde des sujets liés à la prévention, l’automédication et le bien-être. Toutes les semaines sur certaines radios et sur vitagate.ch.
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Vous pouvez généralement vous débarrasser vous-même d’un mal de gorge car il nécessite rarement un traitement médical.
recourir à des principes actifs chimiques peuvent opter pour les pastilles qui contiennent un analgésique local. A la maison, et en complément du traitement des maux de gorge, on peut aussi recourir aux solutions pour gargarismes qui désinfectent la bouche et la gorge. «Les tisanes à la sauge, à la camomille ou à la mauve, constituent d’excellentes alternatives naturelles», ajoute notre interlocuteur. «La tisane se boit tiède. Je recommande d’en utiliser une moitié pour se gargariser et de boire l’autre moitié.»
une serviette humide. «Les compresses, chaudes ou froides selon les besoins, font aussi du bien», ajoute le droguiste. La règle d’or: un système immunitaire intact est la meilleure protection contre les virus. Pour renforcer les défenses de l’organisme et préparer le corps à de nouveaux assauts des virus, Patrick Buchs recommande les remèdes à base d’échinacée, de vitamine C et de zinc. «En cas de maux de gorge, je conseille aussi la prise de pélargonium. Cette teinture mère végétale agit contre les infections des voies respiratoires et renforce le système immunitaire.»
Autres conseils éprouvés En cas de maux de gorge, il est important de boire beaucoup pour humidifier les muqueuses, rappelle Patrick Buchs. De préférence de l’eau ou du thé, à raison de 1,5 à 2 litres par jour. Il faut en outre éviter que l’air soit trop sec à l’intérieur. Pour ce faire, il suffit de placer une coupelle remplie d’eau dans la pièce ou de suspendre
Quand faut-il consulter? Les maux de gorge qui accompagnent les refroidissements sont en principe bénins. Mais si l’état général de la personne se dégrade ou si de la fièvre ou des troubles respiratoires apparaissent, il faut alors consulter un médecin. Prudence surtout si l’infection semble s’étendre aux amyg-
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dales – on parle d’angine si l’infection touche à la fois le pharynx et les amygdales, ou d’amygdalite si elle se concentre sur les amygdales. Les symptômes typiques: de sérieuses difficultés à déglutir, de la fièvre (élevée), des amygdales gonflées, purulentes et recouvertes d’un dépôt blanchâtre à jaunâtre, un gonflement des ganglions du cou qui sont douloureux à la pression, de la fatigue. Ces symptômes s’accompagnent parfois de douleurs articulaires et assez souvent d’une mauvaise haleine. Comme l’amygdalite, l’angine ne doit pas être confondue avec un simple mal de gorge. Car elle doit être traitée avec des antibiotiques, pour éviter tout risque de complications, notamment des pathologies d’autres organes. Dans ce cas, il est donc impératif de consulter un médecin. Texte: Menta Scheiwiler / trad: cs Photo: Flavia Trachsel
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CAPSELLE MILIEU DÉFINI
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Pour participer: Envoyez la solution avec votre nom et votre adresse à: Association suisse des droguistes, Concours, Case postale 3516, 2500 Bienne 3 wettbewerb@drogistenverband.ch
_ _ _ Participation par SMS: envoyez DS,
votre solution et votre nom et adresse au numéro 966 (1.–/SMS) Date limite d’appel et d’envoi: le 31 janvier 2015 à 18 heures (le cachet de la poste faisant foi). La solution sera publiée dans la Tribune du droguiste 2/15.
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© Alain DUBOIS
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Purées de fruits pour adultes Ce qui est bon pour les bébés et les petits enfants ne peut pas nuire aux adultes. Cette année, Holle, fabricant de produits bio pour nourrissons, a donc lancé une nouvelle gamme de gourdes aux fruits. Avec succès, comme le montre un reportage en droguerie. Depuis le mois de mars, on trouve sur le marché suisse des gourdes aux fruits bio destinées aux enfants dès 12 mois. Ces purées de fruits, contenues dans des sachets refermables, sont déjà bien implantées en Asie, en Grande-Bretagne et en France. Dans certains pays, elles ont même évincé les petits pots en verre. Holle n’a pas voulu rater le coche et a donc commandé une étude de la situation. «L’analyse de marché a montré que ces purées de fruits ne sont pas seulement appréciées par les enfants mais que les adultes les consomment aussi volontiers», explique Angelo Ferrara, directeur des ventes chez Holle. D’une part, c’est la bonne qualité de ces produits qui a su convaincre les adultes. Il faut dire que les
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purées sont fabriquées avec des fruits bio, sans adjonction de sucre ni d’additifs. D’autre part, les gourdes sont faciles à utiliser. «Quand on va randonner, par exemple, on peut facilement les glisser dans le sac à dos, elles ne pèsent pas lourd et peuvent se déguster sans cuillère», précise Angelo Ferrara. Qui en consomme aussi volontiers au bureau, entre deux séances. Malgré tout, l’accent n’est pas mis sur les adultes, mais bien sur les enfants dès 12 mois.
D’autres produits en vue La Tribune du droguiste a accompagné Angelo Ferrara, parti visiter les drogueries de Bâle-Ville, son canton d’origine. Son objectif était de savoir si ces gourdes
ont du succès auprès des droguistes et de leurs clients. Premier arrêt à la droguerie Vitalis, au sud de la ville. Au milieu des autres produits d’alimentation pour nourrissons, comme les purées en pots, les poudres en sachets et autres barres aux fruits, les gourdes de 12 centimètres de haut attirent tout de suite l’attention. Elles pèsent bien 90 grammes et sont dotées d’un bouchon à visser rouge ou jaune. «La grandeur de l’ouverture a été conçue pour que les petits enfants n’avalent pas de travers», explique notre interlocuteur. La commercialisation a commencé au printemps avec cinq
eau
Désormais disponible en Suisse ! Lait de suite Holle au lait de chèvre bio 2 Grâce à un engagement de longue date en faveur de l'autorisation du lait infantile à base de lait de chèvre, Holle est le premier fabricant de lait infantile à proposer sur le marché suisse un lait de suite au lait de chèvre bio. L'alternative idéale au lait de suite à base de lait de vache.
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Les nouvelles gourdes ne sont pas des cruches – au contraire, elles sont très pratiques!
arômes auxquels est venu s’ajouter un sixième, à savoir la poire, en automne. «La gourde pomme, pêche et fruits des bois est celle qui se vend le mieux», constate la droguiste Katja Bider. Les gourdes figurent dans l’assortiment de la droguerie depuis le mois d’août et «les ventes ont été bonnes dès le début». Ce qui fait plaisir à Angelo Ferrara qui ne peut que se réjouir des chiffres des ventes. S’invitant dans la conversation, la droguiste Tanja Hofmeier demande si ces produits sont aussi pasteurisés. «Oui, selon une méthode plus douce que pour les petits pots», explique Angelo Ferrara. Raison pour laquelle ces purées de fruits ne se conservent que 12 mois, alors que les bouillies en pots peuvent se conserver deux à trois ans. Tanja Hofmeier nous confie alors qu’elle s’offre aussi de temps en temps un petit surplus de vitamines en dégustant une de ces purées. «Quand il faut faire vite, c’est une excellente alternative à la pomme ou à la poire. Et le goût est délicieux», souligne la droguiste. Ferrara annonce aux deux droguistes que d’autres produits seront disponibles bientôt, à savoir début 2015. «Nous développons actuellement des gourdes aux légumes, avec sept ou huit arômes différents.»
Les sportifs aussi Nous poursuivons notre route en direction du nord de Bâle et nous arrêtons devant la droguerie Hildebrand qui a intégré les gourdes aux fruits à son assortiment dès le mois de mai. D’abord avec deux arômes, comme le précise Julia Hildebrand, droguiste dipl. ES. Comme les remarques des clients étaient très positives, la droguerie a élargi son assortiment et lancé une action 4 pour 3. «Ce sont en
premier lieu les mères de petits enfants qui achètent ces purées de fruits. Mais des jeunes sportifs sont aussi venus en faire provision», explique la droguiste qui a pu constater que ces produits sont d’excellentes sources d’énergie. «J’en ai d’ailleurs emportés lors de mon dernier camp de karaté», poursuit la sportive amateur qui avoue une préférence pour le mélange poire, pomme, avoine, très nourrissant grâce aux céréales qu’il contient. La droguiste bâloise se réjouit d’apprendre que Holle prévoit déjà des produits salés. «En tant que droguistes, nous devons aussi suivre les tendances. Naturellement, les gourdes sont d’un usage plus commode que les pots en verre. Mais quant à savoir s’ils sont aussi judicieux d’un point de vue écologique, c’est une autre question.» Angelo Ferrara répond volontiers à cette question et explique que Holle a justement étudié ce point lors de son analyse de marché. «Ce que nous pouvons assurer, c’est que les gourdes ne nuisent pas plus à l’environnement que les pots en verre. Car le poids des pots en verre, à lui seul, oblige de recourir à d’autres types de transport, plus lourds». Un coup de téléphone dans l’Oberland bernois montre que les Bâlois ne sont pas les seuls à apprécier ces nouveaux produits. Dans la droguerie Jaggi, à Saanen, la droguiste Sara Burkhard observe avec intérêt l’évolution en cours. «Les adultes viennent rarement acheter pour euxmêmes de la bouillie en petits pots. Par contre, tous les membres des familles goûtent désormais à ces gourdes de fruits», constate la directrice de la droguerie. Certains viennent s’approvisionner en vue d’une randonnée, d’autres en achètent pour la course d’école de leurs enfants. Les étudiants et les écoliers s’offrent aussi de
temps en temps une portion de vitamines en gourde. Et Sara Burkhard? «Je les ai goûtées, naturellement. Elles ont un bon goût, mais je préfère les fruits frais que nous proposons dans notre espace diététique», confie-t-elle. Dans son rôle de conseillère, elle tient à souligner que les gourdes de fruits fournissent certes des vitamines et de l’énergie rapidement disponible, sous forme de fructose. «Mais les personnes qui pratiquent un sport intensif ou qui doivent fournir des efforts physiques ou intellectuels durant de longues heures devraient aussi prévoir d’autres fournisseurs d’énergie.»
Des portions bien pensées Ce que confirme Barbara Harisberger, nutritionniste dipl. HES du groupe spécialisé «Alimentation sportive» de Swiss Olympic, qui rencontre tous les jours des sportifs qui s’interrogent sur leur alimentation. Pour sa part, cette sportive qui pratique la course d’orientation préfère les pommes et les poires dans leur forme originelle. Mais elle précise: «Ces gourdes aux fruits sont tout à fait adaptées entre deux unités d’entraînement ou durant les camps d’entraînement. Car comme les fruits sont déjà réduits en purée, le fructose arrive plus rapidement dans le sang et se digère plus facilement.» Barbara Harisberger souligne encore un autre avantage des gourdes: les portions qu’elles contiennent sont bien pensées. «On ne risque donc pas de manger trop de fruits sous forme de purée. Car même les fruits contiennent du sucre et des acides. Il faut donc en consommer régulièrement, mais sans en abuser.» Texte: Denise Muchenberger / trad: cs Photo: Flavia Trachsel
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Le dernier mégot Alors que les feux d’artifice illuminent la nuit de la Saint-Sylvestre, on écrase une dernière cigarette. La dernière… pour toujours? Arrêter définitivement demande beaucoup de volonté. Et parfois un soutien professionnel.
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Les non-fumeurs ne font pas un tabac?
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Que serait aujourd’hui le célèbre Wayne McLaren, héros publicitaire de Marlboro, sans sa cigarette? Encore en vie, sans doute. En effet, il est décédé en 1992 d’un cancer des poumons à l’âge de 51 ans. Et McLaren n’est pas une exception. En Suisse, les spécialistes estiment que plus de 9000 décès sont dus au tabagisme chaque année. Voilà déjà une bonne motivation pour arrêter! D’ailleurs, plus de la moitié des fumeurs déclarent vouloir se libérer de leur dépendance. Le problème, c’est qu’ils ne savent souvent pas comment procéder pour réussir définitivement leur sevrage.
Les tentatives spontanées tournent souvent court La solution de nombreux ex-fumeurs: arrêter du jour au lendemain. Cela peut réussir pour certains, mais d’autres ont plus de chances en réduisant progressivement leur consommation. L’essentiel, dans les deux cas, «c’est que le fumeur soit bien décidé à arrêter et qu’il planifie bien son sevrage», déclare Tamara Schädler, de la Dorfdrogerie Baumann à Richterswil (ZH), qui sait de quoi elle parle puisqu’elle avait elle-même succombé à la cigarette pendant 13 ans. «Essayer d’arrêter spontanément fonctionne rarement, la plupart des gens doivent faire plusieurs tentatives avant de se débarrasser définitivement de la cigarette.»
Manque de pot: la nicotine rend heureux vitagate.ch – la plate-forme de santé des drogueries suisses sur internet
Rien d’étonnant à ce que l’arrêt du tabagisme soit si difficile puisque la cigarette agit comme l’héroïne et la cocaïne au niveau cérébral. La nicotine libérée par la
cigarette se fixe sur certains récepteurs situés dans le cerveau et qui ont une influence sur la production hormonale, notamment sur la sécrétion de dopamine, dite hormone du bonheur. Le fumeur se sent donc plus détendu et satisfait. Mais sitôt que le taux de nicotine diminue dans le sang, cette impression de bonheur s’envole en fumée. «Les premiers symptômes physiques de manque apparaissent en général 12 à 24 heures après la dernière cigarette», précise Tamara Schädler. «Mais ils disparaissent normalement déjà après trois ou quatre semaines.» Il faut alors se concentrer sur le sevrage psychique pour éviter de rechuter.
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La cigarette, un ami fidèle «Durant les premiers temps après la dernière cigarette, presque toutes nos pensées tournent autour de ça», explique la droguiste. Il est difficile de renoncer à certains rituels quotidiens, comme la cigarette qu’on fume tranquillement avant d’aller travailler ou celle qu’on grille avec plaisir pendant la pause. Ces habitudes et rituels liés au tabagisme font partie intégrante du quotidien, comme se laver les dents, manger ou regarder la télévision. Et la cigarette représente parfois même beaucoup plus: un ami fidèle. «Elle peut
nous réconforter quand on est triste, nous changer les idées quand on s’ennuie ou encore nous calmer quand la situation est tendue», souligne Tamara Schädler. Bon nombre de fumeurs considèrent aussi la cigarette comme une récompense qui adoucit le quotidien. Enfin, quoi qu’en pensent les non-fumeurs, fumer… «C’est bon!», assure Tamara Schädler. Et oui, elle parle vraiment du goût de la fumée inhalée.
droguiste recommande aux personnes qui fument beaucoup (plus de 10 cigarettes par jour) de recourir à un traitement de soutien. La phytothérapie, l’homéopathie et les substituts nicotiniques ont fait leurs preuves dans ce domaine. «Les gommes à mâcher sont le produit le plus vendu.» Mais cela ne signifie pas que cette méthode soit la plus efficace. Car dans l’aventure de l’arrêt du tabagisme, chacun fait ses propres expériences.
Les gros fumeurs ont besoin d’un soutien Comment réussir à renoncer durablement à la cigarette? «Les personnes qui sont vraiment décidées à arrêter y parviendront plus facilement que celles qui le font pour faire plaisir à quelqu’un d’autre», explique la droguiste. La dose journalière a aussi son importance. La
Texte: Vanessa Naef / trad: cs Photo: Flavia Trachsel
Les méthodes de la droguerie
_ Gomme à mâcher à la nicotine: simplement mâcher. Diminue les symptômes de manque physiques grâce à l’apport de nicotine à l’organisme. Permet d’occuper la bouche – le fait de mâcher remplace l’action de fumer. Double effet. On continue d’ingérer de la nicotine.
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Homéopathie, par ex. Tabacum: laisser fondre 3 à 4 globules dans la bouche, posologie en fonction des besoins et des envies. Réduit les symptômes de manque et l’envie de fumer. Aucun effet secondaire.
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Planifiez bien votre arrêt du tabagisme. Car les tentatives spontanées fonctionnent rarement. Nombreux sont en effet les fumeurs qui retombent dans le piège de la nicotine.
Sprays spagyriques: vaporiser dans la bouche en fonction des besoins. Les essences de plantes renforcent les poumons. L’effet rafraîchissant dans la bouche et l’œsophage ressenti lors de la vaporisation fait place à un arrière-goût désagréable sitôt qu’on fume. 100 % végétal, sans risque ni effet secondaire. Certaines personnes n’aiment pas le goût des spécialités spagyriques.
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Baigner dans un océan de roses… Verser quelques gouttes d’huile aromatique dans l’eau chaude et plonger dans la baignoire – il n’y a rien de plus beau. Mais attention! Les huiles essentielles peuvent avoir des effets secondaires indésirables. Conseils et explications du droguiste. «Cela m’a coupé le souffle», admet Corinne Scheidegger, nageuse amateur de Münsingen (BE). Sans hésiter ni trop se mouiller avant de plonger, elle est entrée dans l’eau à moins de dix degrés de la vieille Aar. Ni le gel ni la neige, rien n’arrête cette Bernoise de 46 ans. Sa seule exigence: que le soleil brille. «C’est alors un vrai plaisir», assure-t-elle. La baignade réchauffe son corps, améliore sa circulation sanguine et donne un bon coup de fouet à tout son système vasculaire. Mais on peut aussi avoir une autre conception des joies de la baignade: par exemple en s’immergeant dans l’eau bien chaude de sa baignoire, une tasse de thé à portée de main, de la musique relaxante en arrière-fond et des bougies allumées tout autour. S’offrir le luxe d’être un moment aux abonnés absents. Le portable débranché, l’ordinateur éteint. La chaleur de l’eau soulage les tensions et améliore la circulation sanguine. La respiration devient plus régulière, plus lente, plus profonde. La pression sanguine s’abaisse et les vaisseaux capillaires se dilatent. La
chaleur stimule en outre la partie du système nerveux végétatif qui est responsable de la récupération de l’organisme.
Des huiles à votre goût Additionné d’huiles essentielles, le bain est encore plus sain. Ces substances végétales fortement concentrées peuvent contenir jusqu’à 400 principes actifs différents. «Les huiles essentielles ont des propriétés harmonisantes, elles améliorent l’humeur et aident en cas de troubles du sommeil. Mais elles peuvent aussi avoir des effets vitalisants et augmenter la concentration», explique Martin Tresch, propriétaire et directeur de la droguerie Gerber à Soleure. Certaines, comme l’huile essentielle d’arbre à thé, ont des effets désinfectants et anti-inflammatoires. Raison pour laquelle on les utilise souvent en cas de refroidissement, précise Martin Tresch, qui propose plus de 60 huiles essentielles différentes dans sa droguerie. «Nous avons le produit approprié à moult troubles et quantité de souhaits personnels.»
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Risques et effets secondaires Les professionnels déconseillent de se lancer dans des expériences personnelles hasardeuses avec les huiles essentielles. Que ce soit pour le bain, les inhalations ou le massage, leur utilisation devrait toujours s’accompagner de conseils professionnels. Car elles peuvent avoir des effets secondaires. Après avoir choisi l’huile essentielle qui vous convient avec l’aide d’un spécialiste, vérifiez encore que vous la supportez bien en faisant le test du coude. C’est simple: appliquez quelques gouttes à l’intérieur du coude le soir avant de vous coucher. «S’il n’y a pas de réaction cutanée, comme des rougeurs ou des démangeaisons, le lendemain matin, l’utilisateur peut en déduire qu’il supporte bien le produit», explique Martin Tresch. Il faut en outre éviter tout contact avec les muqueuses car les huiles essentielles peuvent provoquer des irritations. Autre problème: ingérer des huiles essentielles sans avoir demandé conseil à un spécialiste. Car certaines sont très toxiques et ont des effets délétères sur les organes. Et
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Flotter simplement dans l’eau ne vous suffit pas? Alors faites-vous du bien avec un bain aux huiles essentielles.
Les produits de bain additionnés d’huiles essentielles ne sont pas sans risques pour les bébés et les jeunes enfants. «Les petits sont plus sensibles que les adultes aux huiles essentielles», constate le droguiste dipl. féd. qui recommande donc de n’utiliser que des doses minimes d’huiles essentielles pour les tout-petits.
Quelles huiles essentielles utiliser et quand?
_ En cas de stress: litsea Cubeba, l’huile essentielle de l’arbre appelé litsée, détend et favorise l’équilibre. La lavande a aussi
Guide gratuit sur le syndrome du burnout Toujours plus de personnes en Suisse sont stressées sur leur lieu de travail et souffrent d’un burnout. Il s’agit en général de personnes très impliquées professionnellement, qui ont du mal à prendre de la distance et qui se mettent elles-mêmes sous pression. Simultanément, ces personnes ont le sentiment d’être inefficaces. Alors qu’elles sont très motivées, elles souffrent d’une absence de reconnaissance et d’un manque de perspectives professionnelles. Elles sont comme consumées autant sur le plan physique qu’émotionnel et se distancient de leur travail. Publié par le fabricant de génériques Mepha, le guide «Mieux informé sur le burnout» explique l’origine, le traitement et la prévention du syndrome d’épuisement professionnel. Il est disponible gratuitement sur www.mepha.ch. Guide destiné aux patients
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des effets calmants et harmonisants. Mais elle est également tonifiante, c’est pourquoi bien des gens se sentent à la fois plus équilibrés et pleins d’entrain après un bain à la lavande. Pour un effet optimal: masser le corps avec de l’huile contenant aussi de la lavande après le bain. Regain de motivation: les personnes en mal de motivation peuvent recourir à la bergamote et à la mandarine. Le grapefruit et le néroli ont également des effets stimulants. Enfin, les senteurs d’agrumes,
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même si la plupart des flacons ont des fermetures de sécurité pour les enfants, mieux vaut les conserver hors de leur portée. Les huiles essentielles peuvent aussi être dangereuses lorsqu’elles pénètrent dans les yeux. Outre des sensations de brûlure et de démangeaison, elles peuvent aussi provoquer des lésions oculaires. En cas d’incident, le droguiste préconise de réagir comme suit: «Rincer les yeux à l’eau tiède et filer aux urgences. Le mieux est d’emporter le produit en cause afin de le montrer au médecin.»
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comme le citron et la limette, ainsi que le romarin et le thym, dynamisent le mental. En cas de tristesse: les parfums de fleurs, comme la rose, le géranium ou le magnolia, aident à mieux supporter les chagrins. Ils s’associent bien aux effets stabilisants des essences boisées que sont le cèdre, le cyprès et l’arolle. Concentration et fraîcheur: des études réalisées dans des bureaux paysagers au Japon et aux Etats-Unis ont montré que les senteurs d’agrumes peuvent améliorer les capacités de concentration. Le parfum du citron a permis de réduire le nombre de fautes de frappe chez les secrétaires travaillant dans ces espaces ouverts. L’huile essentielle de citron améliore en outre la circulation sanguine et celle de grapefruit remonte le moral, stimule et donne la forme. Bain vitalisant: le romarin est idéal en cas de fatigue et de manque d’entrain. Pour stimuler encore plus le système vasculaire après le bain, rien de tel que de se frictionner vigoureusement. Bain délassant: que ce soit pour se décharger de soucis divers ou pour se re-
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mettre d’une journée éreintante, rien de tel que le bain au marron d’Inde. Il agit aussi contre les sensations de lourdeur dans les membres. Quant au bain de rose, il rétablit l’équilibre intérieur. Et présente un effet secondaire des plus agréables: il rend la peau douce et parfumée. Contre les refroidissements: le bain au sapin est parfait pendant la saison froide. Il soulage les maux de tête et les douleurs dans les membres. L’eucalyptus, quant à lui, a des effets anti-inflammatoires et atténue également les douleurs d’origine rhumatismale. Il existe un bain contre les refroidissements prêt à l’emploi spécialement conçu pour les enfants avec des doses minimes d’eucalyptus, d’anis, de thym et de fleurs de camomille. «Comptez 10 ml pour un bain complet à 37 °C. Pour les enfants, le bain ne devrait pas durer plus de 15 minutes», précise le droguiste Martin Tresch. En cas de trac et de nervosité: le pouls s’accélère, les mains se mettent à trembler, la tête se vide. En cas de peur des examens ou de nervosité, un bain est à la lavande est vivement recommandé. Pour les enfants, deux ou trois gouttes
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d’huile essentielle suffisent amplement. Pour les adultes, compter le double. En cas de maux de tête et de nausées: le remède numéro un dans ce cas est l’huile de menthe poivrée. En cas de blessures sportives: le romarin, la menthe poivrée et le genièvre accélèrent la guérison. Les huiles essentielles de sapin et de pin des montagnes permettent aux sportifs de respirer plus profondément, ce qui améliore l’oxygénation des poumons. En cas de dermatite atopique: la lavande et le géranium ont fait leurs preuves. Contre les vergetures: pour prévenir la formation de vergetures durant la grossesse, les huiles de base qui soignent la peau avec du jojoba ou de la rose musquée sont particulièrement indiquées.
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Quand l’eau et l’huile ne font plus qu’un Les huiles essentielles ne se dissolvent pas dans l’eau du bain. Elles doivent d’abord être délayées dans une autre substance. De nombreuses drogueries proposent de telles bases de bain. Pour va-
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rier, vous pouvez diluer vos huiles essentielles dans deux cuillères à soupe de lait frais, de crème ou de miel. Et le droguiste de préciser: «Les personnes qui ont la peau sèche devraient utiliser de la crème fraîche comme support. Car cette dernière, plus grasse que le lait, réhydrate mieux la peau.» Pour un bain complet pour une personne adulte, le spécialiste conseille d’utiliser cinq à huit gouttes d’huile essentielle. Si l’huile est déjà diluée, on peut ajouter quelques gouttes de plus. Pour les bains de siège ou de pieds, compter quatre gouttes d’huile essentielle concentrée.
Ne pas utiliser les huiles essentielles à la légère Les huiles essentielles sont comme des médicaments et peuvent donc faire beaucoup de bien. Pour autant qu’elles soient utilisées correctement, de bonne qualité et 100 % naturelles. Uniquement naturelles: contrairement aux huiles de synthèse, les produits naturels contiennent encore les informations propres à la plante, autrement dit, son essence. C’est cela qui leur permet d’avoir des effets thérapeutiques. Caractéristiques de qualité: les indications suivantes figurent notamment sur les étiquettes des huiles essentielles de bonne qualité: nom latin de la plante, pays d’origine, parties utilisées, méthode d’extraction et numéro de lot. N’utilisez que des huiles végétales, exemptes d’additifs de synthèse ou d’origine animale. Comment les conserver: n’exposez jamais les huiles essentielles au soleil ou à la chaleur. Cela peut les modifier de manière négative ou changer leur consistance. Les spécialistes conseillent de les conserver dans un lieu frais et sombre. Durée de conservation: la date de durabilité minimale doit figurer sur le flacon. En principe, les huiles essentielles se conservent au maximum 30 mois après leur date de production. De nombreux produits indiquent plutôt combien de temps vous pouvez utiliser le produit une fois ouvert. Il est important de ne pas utiliser le produit entamé au-delà de cette durée de conservation, car des substances irritantes peuvent se former dans les «vieilles» huiles. Dosage: n’hésitez pas à demander conseil si vous n’êtes pas sûr que votre huile essentielle correspond bien aux effets recherchés ou si vous ne savez pas
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quel dosage utiliser. Votre droguiste vous aidera volontiers à choisir le bon produit.
Jusqu’à ce que la peau se ratatine Un bon bain chaud permet de supporter le plus rigoureux des hivers. Certaines personnes restent volontiers dans la baignoire jusqu’à ce que leurs mains et leurs pieds soient tout fripés. Quant aux macaques du Japon, ils peuvent passer des heures dans des sources d’eau chaude. Mais pour l’être humain, le bain n’est pas aussi anodin. Ainsi, se baigner trop longtemps ou dans une eau trop chaude surcharge le système circulatoire. La température de l’eau ne devrait donc pas excéder les 38 °C et le bain ne pas durer plus de 20 minutes. Le droguiste Martin Tresch précise: «N’optez pour un bain à 38 °C que si vous voulez stimuler votre circulation sanguine. Si par contre vous voulez vous sentir relaxé à la sortie du bain et pouvoir bien dormir après, contentez-vous d’une température de 36 °C. Enfin, l’eau ne doit pas être plus chaude que 37 °C pour les bébés et les petits enfants et il ne faut pas les baigner plus de trois à dix minutes.» Corinne Scheidegger de Münsingen n’apprécie pas trop les bains chauds. Elle préfère nager dans les eaux vives des lacs ou des rivières. Les personnes qui aimeraient, comme elle, nager dehors en hiver devraient s’habituer progressivement à la fraîcheur des températures. Plonger du premier coup dans l’eau froide peut provoquer un choc fatal. Ce n’est donc ni l’endroit ni le moment de tester son courage ou de se surpasser. La règle de base: ne jamais se baigner seul dans une eau glacée et ne pas rester dans l’eau plus de cinq minutes. Les personnes qui souffrent de troubles physiques devraient informer leur médecin de leur intention d’aller se baigner dehors. Car la finalité du bain n’est pas de nuire. Au contraire, ce doit être un bienfait.
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Février 2015
Les dents de lait Aidez votre enfant à faire ses premières dents sans douleur.
Elle souffre de rhumatismes: Dominique Rinderknecht L’ex-Miss Suisse nous confie comment elle a appris à gérer sa maladie.
Impressum 34e année Tirage: 221 605 ex. (REMP 12/13), 880 000 de lecteurs (MACH Basic) Editeur: Association suisse des droguistes, Case postale 3516, Rue de Nidau 15, 2500 Bienne 3, tél. 032 328 50 30, fax 03 2 328 50 41, info@drogistenverband.ch, www.droguerie.ch Directeur: Martin Bangerter Rédaction: Heinrich Gasser (hrg), rédacteur en chef et responsable des médias grand public, h.gasser@drogistenverband.ch; Bettina Epper (epp), rédactrice en chef adjointe, b.epper@drogistenverband.ch; Denise Muchenberger (dmu), d.muchenberger@drogistenverband.ch; Ursula Kuntosch (uku), u.kuntosch@drogistenverband.ch Traduction: Claudia Spätig (cs), c.spaetig@drogistenverband.ch; Daphné Grekos (dg), d.grekos@ drogistenverband.ch; Marie-Noëlle Hofmann (mh) m.hofmann@drogistenverband.ch Conseil spécialisé: Dr sc. nat. Julia Burgener (service scientifique ASD); Andrea Ullius (droguiste ES) Photographes: Corinne Futterlieb; Flavia Trachsel Ventes et sponsoring: Monika Marti, responsable ventes, distribution et sponsoring, m.marti@drogistenverband.ch; Nicolas Bobillier, n.bobillier@drogistenverband.ch; Claudia Graness, assistante d’édition et de vente, tél. 032 328 50 51, inserate@drogistenverband.ch Abonnements: abonnement annuel CHF 26.– (10 numéros, y compris TVA); tél. 071 274 36 13, fax 071 274 36 19, abo@drogistenstern.ch Mise en page: Claudia Luginbühl Impression: Swissprinters SA, 4800 Zofingue Photo couverture: Corinne Futterlieb Dès maintenant, vous pouvez commander gratuitement un numéro de la Tribune du droguiste via e-mail à info@drogistenverband.ch ou par téléphone au 032 328 50 30.
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