Tribune du droguiste 12/16-1/17

Décembre 2016 / janvier 2017

TRIBUNE DU DROGUISTE La publication de votre droguerie

Concours de Dessins

Hiver

Le temps idéal pour un thé Chaque douleur est ­différente Apaiser les rougeurs cutanées

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Le monde merveilleux du thé!

4 Les brèves Thé 6 Un délice pour l’hiver Un bon thé réchauffe le corps et l’esprit

10 Autour d’une tasse de thé 11 Concours de dessins

Florian Bärtschiger

Bettina Epper Rédactrice en chef adjointe b.epper@drogistenverband.ch

Remplir une boule à thé de feuilles de thé séchées, la glisser dans une tasse, verser de l’eau bouillante dessus, laisser infuser, sortir la boule et… savourer. Voilà comment je m’imagine prendre un thé, en hiver, de préférence à la maison devant la cheminée. Découvrez, dès la page 6, quels mélanges sont particulièrement indiqués durant la saison froide.

Je croyais que tout le monde préparait plus ou moins son thé de cette manière. Jusqu’à ce que je découvre récemment des machines à thé dans le catalogue d’un fabricant d’articles ménagers. Elles fonctionnent comme les machines à café, certaines même avec des ­capsules. Merveille de l’innovation dans le monde du thé! Et ce n’est pas tout: Tetley, le fabricant britannique de thé, promet des machines munies de capteurs intelligents qui surveilleront les signes vitaux de l’usager et qui prépareront une tasse de thé au moment précis où son corps en aura besoin. Et pas n’importe quel thé, mais un thé fonctionnel spécial, comme le «Super Tea Boost», le «Super Tea Immune» ou le «Super Tea Alert». Des breuvages enrichis de caféine ou de vitamines en fonction des besoins. Enfin, il devrait aussi bientôt y avoir des thés médicaux, contenant par exemple des analgésiques.

Pour ma part, je reste fidèle à mon Earl Grey à la pause de 10 heures et après le dîner, ­déguste de temps en temps une tisane de menthe et sirote de la tisane de thym quand je tousse. Et je n’en démords pas, rien ne vaut une tasse de café au réveil.

A vos crayons les enfants!

12 Rester debout n’est pas mieux qu’être assis … … et sept autres vérités sur le dos.

14 A l’heure du blues hivernal Profitez de la lumière et sortez au grand air

16 L’eau et le savon ne suffisent plus

Thème central: la douleur 18 La perception et le traitement de la douleur

Prendre soin de parents âgés et malades peut être très éprouvant. Une femme témoigne

fotolia

au fil du temps

20 Douleurs mentales et physiques 22 Les aides de la droguerie 24 Quand les parents vieillissent

istockphoto

6

Coup d’œil dans l’armoire à glace d’un homme

25 Participer et gagner 26 Une formation pour la vie L’apprentissage de droguiste est à la fois ­passionnant et très varié

29 Nouveautés 30 Démangeaisons et sensations de brûlure Les rougeurs cutanées sont fréquentes.

Découvrez comment les apaiser.

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12

30 3

Les brèves

PasseportAllergie ­électronique Les personnes qui souffrent d’allergies ou d’intolérances disposent dès à présent d’un PasseportAllergie électronique. Cette application gratuite a été conçue par aha! Centre d’Allergie Suisse et différents ­partenaires. Elle permet d’établir son profil personnel, d’introduire ses allergies, ses intolérances, ses symptômes et les médicaments pris – y compris en cas d’urgence. www.aha.ch

Les bêtes malades s’isolent Lorsqu’une souris vivant en liberté se sent malade, elle s’isole des autres pour diminuer les risques de contaminer ses semblables. Selon une étude réalisée par des biologistes de l’Université de Zurich en collaboration avec l’EPFZ, cette découverte pourrait être transposable à l’être humain, puisque nous changeons aussi de comportement quand nous sommes malades. Cela pourrait être particulièrement important en cas de maladies telles que la grippe ou le virus Ebola qui se transmettent par contacts sociaux. www.uzh.ch

Le tuyau de la rédaction En marge des agapes de Noël et autres réveillons gourmands, il existe bien d’autres occasions de se réunir autour d’une table. La preuve avec ce livre de cuisine peu ordinaire: «Plats d’existence: 54 recettes, 18 dîners pour ­inviter le monde à sa table.» Avec cet ouvrage collectif, la cuisine ne connaît plus de frontières.

A l’origine, il y avait l’idée de réunir des personnes d’origines différentes autour d’un repas. L’expérience a eu lieu dans différentes mairies parisiennes et le résultat est ce livre, riche en saveurs et débordant d’humanité. Pour chaque

repas, le plat de résistance est préparé par une personne étrangère tandis que l’entrée et le dessert sont concoctés par une ­personne française. En reliant des traditions culinaires venues d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine, d’Europe centrale et ­d’ailleurs, ce livre invite au voyage. Et les recettes sont pimentées par le portrait des participants. Ainsi, l’espace d’un repas, les portes de la cuisine s’ouvrent sur le monde.

Certes, l’expérience parisienne a réuni des personnes qui ne se connaissaient pas, mais vous pouvez parfaitement vous inspirer de ces recettes pour épater vos proches et vos amis avec des ­saveurs venues d’ailleurs.

Rédaction Nathalie Baschet, Florence Mourlon et Elena Lasida: «Plats d’existence: 54 recettes, 18 dîners pour inviter le monde à sa table», Editions de l’Atelier, 2014, ISBN 978-270824876

Impressum 36e année Tirage 184 173 ex. (tirage certifié REMP 9/2016), 809 000 lecteurs (739 000 allemands selon Mach Basic 2016-2 et environ 70 000 français) Editeur Association suisse des droguistes, Rue de Nidau 15, 2502 Bienne, tél. 032 328 50 30, fax 032 328 50 41, info@drogistenverband.ch, www.droguerie.ch Directeur Martin Bangerter Rédaction Heinrich Gasser, rédacteur en chef et responsable des médias grand public, h.gasser@drogistenverband.ch; Bettina Epper, rédactrice en chef adjointe, b.epper@drogistenverband.ch; Denise Muchenberger, d.muchenberger@drogistenverband.ch Traduction Claudia Spätig, c.spaetig@drogistenverband.ch; Marie-Noëlle Hofmann, m.hofmann@drogistenverband.ch Conseil spécialisé Dr sc. nat.

Julia Burgener (service scientifique ASD); Andrea Ullius (droguiste ES) Photographe Flavia Trachsel Ventes et sponsoring ­Monika Marti, responsable ventes, distribution et sponsoring, m.marti@drogistenverband.ch; Tamara Freiburghaus, t.freiburghaus@drogistenverband.ch; Andrea Andreani, assistante ­ d’édition et de vente, tél. 032 328 50 51, inserate@drogisten­verband.ch Mise en page Hiroe Mori Abonnements ­ abonnement annuel CHF 26.– (6 numéros, y compris TVA); tél. 071 274 36 13, fax 071 274 36 19, abo@drogistenstern.ch Impression Stämpfli AG, 3001 Berne Photo couverture ­Florian Bärtschiger Dès maintenant, vous pouvez commander gratuitement un numéro de la Tribune du droguiste via e­mail à info@drogisten­ verband.ch ou par téléphone au 032 328 50 30.

4 LES BRÈVES

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L’Union centrale suisse pour le bien des aveugles a réalisé une étude sur les troubles sensoriels des résidents d’établissements médico-sociaux. L’étude, qui a porté sur 24 000 dossiers, révèle que 42 % des personnes souffrent de déficiences visuelles et 14 % même d’un fort handicap visuel, ce qui signifie que malgré le port de lunettes, ces personnes peinent tout de même dans la lecture de grands caractères. Quant au potentiel auditif, il est si dégradé auprès de 48 % des résidents qu’il engendre des difficultés de communication. Enfin, 27 % des résidents d’EMS sont confrontés à un handicap sensoriel double. Un quart d’entre eux est coupé du monde en raison de ces troubles sensoriels. www.szb.ch

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Recueillement à l’heure du thé En hiver, rien de plus agréable que de déguster une tasse de thé. Le droguiste Didier Rebetez connaît quantité de thés différents et peut recommander les mélanges les plus savoureux à ses clients.

Texte Denise Muchenberger (traduction: Claudia Spätig) Photos Florian Bärtschiger, Flavia Trachsel Illustrations fotolia

6 THÉ

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Si vous souhaitez goûter de nouvelles sortes de thés, demandez conseil à un spécialiste, par exemple dans la ­droguerie la plus proche.

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THÉ 7

Recueillement à l’heure du thé

Didier Rebetez Didier Rebetez, 37 ans, dirige depuis 2006 la droguerie zum Chrüterhüsli, à Bâle, avec son épouse Daniela Rebetez-Hofmann.

Ses domaines de spécialisation sont la phytothérapie, la gemmothérapie, le thé et les épices. www.chrueterhuesli.ch

Pour Didier Rebetez, la culture du thé est à la fois une science et une source de fascination. Depuis qu’il a repris la droguerie zum Chrüterhüsli à Bâle en 2006 avec son épouse Daniela, il s’intéresse vivement à toutes les sortes de thé et à leur histoire. Car sa droguerie ne propose pas seulement de nombreux mélanges prêts à l’emploi mais aussi quantité de spécialités maison et en confectionne également selon les désirs individuels des clients. Pour ce faire, Didier Rebetez et son équipe disposent de plus de 300 sortes de thé, lesquelles sont conservées dans des emballages hermétiques au 1er étage de la droguerie.

Du jaune or au rouge cuivre Ouvrages spécialisés, voyages thématiques et formations continues, les deux droguistes ont acquis tant de connaissances sur le thé qu’ils savent désormais tout sur l’ensemble de l’assortiment. Leur droguerie réserve un espace au rayon thé, un espace qui ravit particulièrement les clients pendant la période de Noël. «Chez nous, ils trouvent non seulement des mélanges de thé mais aussi des accessoires, de la vaisselle du Japon, des boîtes et des boules à thé, du sucre candi ou même de délicieux miels pour adoucir le breuvage.»

L’essentiel demeure toutefois les nombreux mélanges de thé. «Alors que les clients préfèrent les notes rafraîchissantes de la menthe ou des baies en été, les tisanes plus corsées et maltées ont la cote en hiver.» Les thés rooibos et noirs constituent la base de la plupart des mélanges de Noël. «Le thé noir était initialement cultivé en Asie et provient de la même plante que le thé vert.» Mais les feuilles du thé noir sont fermentées, ce qui leur donne leur couleur sombre ainsi que leur saveur puissante, maltée et herbeuse. Suivant la manière dont il est cultivé et produit, le thé noir donne

8 THÉ

un breuvage pouvant aller du jaune or au rouge cuivre.

Et il est aussi réputé comme remède naturel: «Grâce à la caféine, le thé est excitant, stimulant, mais il contient aussi de précieux tanins, qui peuvent faire du bien en cas de maux d’estomac et de diarrhée.»

Didier Rebetez a un bon conseil pour les personnes qui aiment boire du thé le soir avant de se coucher mais ne voudraient pas que la caféine les tienne éveillées: «Après avoir versé l’eau, laissez d’abord le thé infuser pendant 30 à 60 secondes puis jetez cette première infusion et reversez de l’eau. Vous obtiendrez alors un breuvage beaucoup plus doux et qui ne contiendra pratiquement plus de caféine.»

Pour Noël, le droguiste recommande volontiers à ses clients un mélange maison qui accompagne bien les mets au fromage, comme la fondue ou la raclette.

Outre le délicat thé noir «Darjeeling», son mélange contient de l’écorce de pomme, du cumin, du gingembre, du fenouil sauvage, de la mélisse turque et du safran des teinturiers. Il stimule la digestion, rafraîchit grâce à l’écorce de pomme et les fins filaments de safran donnent au mélange un bel aspect structuré.

Stimuler la circulation et le métabolisme Le rooibos est moins connu pour ses propriétés médicinales que pour sa saveur. Il est surtout cultivé en Afrique du Sud et ses feuilles poussent sur des buissons pouvant atteindre deux mètres de haut dans les régions montagneuses. Une fois cueillies, elles sont aussi fermentées. «Ceux qui ne parviennent pas à s’habituer à cet arôme typique peuvent opter pour le rooibos vert. Dans ce cas, la fermentation est interrompue prématurément ce qui rend le thé plus accessible et plus doux.» Le droguiste lui trouve même une note fraîche et pétillante. Le mélange qu’il préfère pour la période de l’Avent est justement à base de rooibos. Baptisé «Gewurztraum» (ou «rêve d’épices»), il contient de la cannelle, des écorces d’orange et de pomme, du gingembre, de la coriandre, des écorces de fèves de cacao, de la cardamome, des clous de girofle et du poivre rose. «Le gingembre renforce le système immunitaire, stimule la circulation sanguine et le métabolisme tandis que le mélange réchauffe l’organisme, ce qui est particulièrement agréable durant la saison froide.» Et si Didier Rebetez sait aussi bien apprécier le thé noir que le rooibos, il déconseille de les mélanger: «Comme ces deux sortes sont très puissantes, les notes aromatiques de l’une ne feraient que masquer celles de l’autre.»

Pour proposer une alternative aux thés noirs et rooibos, Didier et Daniela Rebetez ont créé un mélange de Noël à base de tisane. Outre de la cannelle, de l’écorce de pomme, des feuilles de framboisier, de l’anis étoilé et des fleurs d’hibiscus, il contient également de l’écorce d’orange, des clous de girofle, de l’écorce de cynorrhodon, de la stévia, de la vanille et de l’arôme de mandarine. «Ce thé bat tous les records de vente en période de Noël, car il peut donner une ambiance festive à la veillée de Noël.»

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Trois mélanges de thé aux saveurs de Noël du Chrüterhüsli à Bâle*

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Mélange à base de thé noir Thé noir «Darjeeling», écorce de pomme, cumin, gingembre, fenouil sauvage, mélisse turque, safran des teinturiers.

Laisser le mélange infuser environ cinq minutes.

Accompagne très bien les spécialités à base de ­fromage, comme la fondue et la raclette. Le gingembre réchauffe alors que le cumin et le fenouil sauvage ­favorisent la digestion.

Mélange à base de rooibos Rooibos, cannelle, écorce d’orange, gingembre, ­coriandre, écorce de fèves de cacao, cardamome, clous de girofle, poivre rose.

Laisser le mélange infuser environ sept minutes. Fait penser à du vin chaud sous forme de thé. Lorsqu’il est légèrement sucré, par exemple avec du miel, ses notes épicées deviennent plus intenses. Ce thé réchauffe et stimule tout l’organisme.

Mélange à base d’épices et de fruits Cannelle, écorce de pomme, feuilles de framboisier, anis étoilé, fleurs d’hibiscus, écorce d’orange, clous de girofle, écorce de cynorrhodon, stévia, vanille, arôme de mandarine.

Laisser le mélange infuser environ six minutes. Un mélange très épicé et fruité qui est aussi apprécié des enfants. Comme ce mélange ne contient pas de thé noir ni de thé vert et donc pas de caféine, il peut être dégusté jusque tard dans les nuits de l’Avent. * Vous trouverez naturellement d’autres délicieux mélanges de thé dans de très nombreuses drogueries. N’hésitez pas à demander conseil!

Un bon mélange de thé, de l’eau bouillante et beaucoup de temps pour savourer – il n’en faut pas plus pour sublimer la pause thé de l’après-midi.

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THÉ 9

Recueillement à l’heure du thé

Découvrez la cérémonie japonaise du thé e Musée Rietberg, à Zurich, organise les L ­dimanches 4 et 18 décembre 2016 ainsi que les 15 et 29 janvier 2017 des cérémonies japonaises du thé à 13 et 15 heures. Les cérémonies du thé ont lieu sous la direction de Soyu Mukai, de l’école Urasenke. Inscription sur www.rietberg.ch – le nombre des places, payantes, est limité.

Tous les vendredis et samedis, le spécialiste du thé «Länggasstee», à Berne, vous permet de ­découvrir une cérémonie du thé japonaise.

La cérémonie traditionnelle dure entre 20 et 30 minutes. «Länggasstee» propose également une école du thé, aussi en français, qui vous permet de vous immerger dans le monde du thé et d’affiner vos sens pour apprécier les différents arômes du breuvage. Informations complémentaires sur: www.laenggasstee.ch Le groupe Urasenke de Genève organise ­régulièrement des cérémonies du thé. Si vous ­souhaitez y assister, vous pouvez vous ­adresser au consulat du Japon.

Le thé vert en haut du podium Près de 1000 personnes ont répondu à notre sondage sur la plate-forme de santé vitagate.ch pour nous révéler quel thé elles boivent le plus volontiers.

Le thé jaune

2 %

Le thé vert Le thé Pu-Erh

47 % 2 % 22 %

Le thé noir Le thé blanc

7 % 17 %

La tisane Je ne bois pas de thé

3 %

Thé au gingembre

fotolia

On attribue au gingembre les vertus thérapeutiques les plus ­diverses: contre les refroidissements, le manque d’appétit et les troubles gastriques, les nausées, la toux ou les maux de tête. Le thé au gingembre diffuse une chaleur bienfaisante dans l’organisme.

Faire cuire un litre d’eau avec trois cuillères à soupe de gin­ gembre frais râpé et laisser frémir pendant 10 minutes. Ajouter quatre cuillères à soupe de miel. Filtrer à travers une passoire et bien presser le gingembre pour en extraire un maximum de jus. Ajouter un peu de poivre et une cuillère à soupe de jus de citron ou de jus d’orange.

Source: vitagate.ch

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Il s’agit de médicaments autorisés – Veuillez lireDUlaDROGUISTE notice d’emballage!

TRIBUNE 12/16–1/17 Titulaire de l’autorisation: Spagyros SA . 3073 Gümligen

Concours de dessins Noia et le méchant dragon Texte Bettina Epper (traduction: Claudia Spätig) Photo fotolia

I

l était une fois une merveilleuse reine du nom de Noia. Elle vivait heureuse dans un château de rêve perché sur une montagne arc-en-ciel au pays de l’hiver avec ses triplés. Le gros Tjock au chapeau bleu, le stupide Pata aux chaussures jaunes et le paresseux Laiska à l’écharpe verte.

Par une froide nuit d’hiver, un méchant dragon enleva la reine et l’emporta dans l’obscure forêt magique. Les triplés se mirent à pleurer et à hurler. Une souris sortit alors d’un trou de la paroi et couina: «Le dragon l’a enlevée, le dragon l’a enlevée! Oui, oui!»

Les enfants cessèrent de pleurer et regardèrent la souris. «Vous pouvez la libérer. Oui, oui», poursuivit-elle.

«Allez dans la forêt magique et criez trois fois ‹Huibui›. Le gardien de la forêt arrivera et vous conduira à votre mère. Oui, oui.» Tjock, Pata et Laiska se regardèrent. Quoi, aller tous seuls dans la forêt obscure? A pied? Maintenant? «Allez, dépêchez-vous sinon Noia sera perdue à jamais! Oui, oui», piailla la souris. Tjock, Pata et Laiska se mirent alors en route.

Se tenant par la main dans la sombre forêt magique, les enfants crièrent: «Huibui! Huibui! Huibui!»

Un craquement retentit alors au fond des bois. Et le bruit approcha. Soudain, un énorme lutin se dressa

devant eux. Ses jambes étaient aussi grosses qu’un tronc d’arbre, ses mains avaient la taille d’une assiette et ses yeux étaient rouges comme le feu. «Quiiiii ose veniiiiir iciiii. Que voulllllez-vous?» «Notre maman Noia», répondirent les trois enfants. «Alors répondez à trois questions. D’abord: qui porte une fourrure même au lit?» «Je sais», répondit le paresseux Laiska.

«Celui qui a un poil dans la main.» «Corrrect», gronda le lutin des bois. «Mais voilà une énigme que vous ne pourrez pas résoudre: Je gargouille, mais aucun mot ne sort de mes lèvres, je peux être vide, mais ne suis jamais plein.» «Facile», rétorqua le gros Tjock. «C’est l’estomac.» «Encorrrre juste, hou, hou», tonna le lutin. «Alors ma troisième question: quel est mon nom?» «Aucune idée», répondit le stupide Pata. «Ce n’est paaas possible, ce n’est paaas possible! Comment sais-tu çaaaa?» fulmina le lutin. Son pied frappa le sol et la terre se mit à trembler. «Ça va, je vais vous aider.

Je retiens le drrrragon et vous pourrrrez libérer votre mèrrre.» Aussitôt dit, aussitôt fait. Et tous les quatre étaient bien heureux de se retrouver ensemble au château. Dès ce jour, la souris trouva tous les soirs un gros morceau de fromage à l’entrée de son trou.

De chouettes prix pour les enfants!

A vous de jouer les enfants

Participez à notre grand concours de dessins fabuleux!

Pour ce faire, c’est très simple. Faites un dessin de l’aventure de Noia et envoyez-le jusqu’au 31 janvier 2017 à: Association suisse des droguistes, Concours de dessin, Rue de Nidau 15, 2502 Bienne.

Important: veuillez inscrire vos nom, prénom, âge et adresse au verso de votre dessin.

Tous les enfants jusqu’à 12 ans peuvent participer. Le concours est divisé en quatre catégories d’âges (3–5 ans, 6–8 ans, 9–10 ans et 11–12 ans).

Un prix principal et deux prix de consolation offerts par Faber Castell ­seront attribués pour chaque catégorie.

Les gagnants seront désignés par un jury et les dessins sélectionnés ­paraîtront dans la Tribune du droguiste (édition avril/mai).

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CONCOURS DE DESSINS 11

Maux de dos: sus aux idées reçues

Se coucher sur un matelas dur, s’asseoir bien droit et ­rester tranquille, voilà qui fait du bien au dos. Eh bien non.

Cela pourrait même lui faire du mal.

Texte Vanessa Naef (traduction: Claudia Spätig) Photos fotolia

Christian Larsen, médecin, spécialiste du dos et directeur du centre médical «Spyral­ dynamik» à Zurich, décrypte huit a priori et nous livre de précieux conseils.

Erreur n° 1: les meubles ergonomiques, les ballons de fitness et autres a ­ ccessoires font des miracles. Je n’ai rien à faire d’autre pour mon dos.

En provoquant des mouvements de l’ordre du millimètre, les sièges instables, comme les chaises de bureau dynamiques ou les ballons-sièges, obligent la musculature du dos à travailler constamment, ce qui favorise la circulation sanguine. Pour la musculature, la diversité des activités et l’alternance entre contraction et décontraction sont très importantes. Mais ces meubles ne remplacent ni le mouvement ni l’activité sportive.

Conseil: les personnes qui sont beaucoup assises pour des raisons professionnelles et souhaitent prévenir ou atténuer des douleurs dorsales peuvent conjuguer séances de travail et promenade, ranger leurs accessoires de bureau à distance afin de devoir se lever ou s’étirer pour y accéder ou encore descendre du bus un arrêt plus tôt afin de parcourir quelques mètres à pied pour aller au bureau.

Enfin, poser de temps en temps les pieds sur la table du bureau est aussi sain.

Surtout ne pas rester toujours assis sans bouger!

Se redresser et s’étirer de temps en temps fait beaucoup de bien au dos.

12 DOS

Erreur n° 2: le sport et la chaleur dissipent les maux de dos Le sport est bon pour le dos. Mais faire du jogging et danser quand on a une lordose ne fait pas du bien, idem quand on joue au tennis le dos rond raide. Faites-vous coacher pour pratiquer votre sport préféré. Parfois, on ne remarque pas qu’on a une mauvaise posture … ou seulement lorsqu’on souffre (sérieusement) du dos après le sport.

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La règle d’or concernant l’application de chaud ou de froid: les douleurs aiguës nécessitent du froid, les douleurs chroniques, du chaud. Vous trouverez des gels, des pommades et des patchs à cet effet en droguerie.

La position sur le ventre provoque souvent des problèmes de nuque et des douleurs lombaires. En utilisant un matelas adéquat, les personnes qui dorment sur le ventre peuvent s’habituer à dormir sur le côté.

Erreur n° 3: les matelas durs sont idéaux pour le dos Un matelas ne devrait pas être dur mais relativement mou. Car la position la plus fréquente et la plus saine pour dormir est sur le côté. Les épaules et les hanches doivent s’enfoncer d’environ deux poings dans le matelas afin que la colonne vertébrale repose bien droite. Il faut parfois adapter les lattes du sommier au niveau des épaules et des hanches. Important: ne pas sentir de point de pression quand on est couché.

Les personnes qui dorment sur le dos devraient glisser un coussin sous leurs genoux. Car le corps ne peut pas se détendre dans cette position, les muscles du dos et de l’arrière des jambes étant tendus.

Erreur n° 4: je ne peux rien faire contre mes maux de dos Si! Une heure ou plus d’activité physique par jour et deux heures de sport par ­semaine permet de prévenir les maux de dos. Contrairement à l’activité physique quotidienne, la pratique du sport est plus intensive et oblige à respirer de manière

plus rapide et à transpirer. Les personnes qui exercent un travail physique peuvent réduire leur programme sportif, mais opter de préférence pour une activité physique en plein air.

Erreur n° 5: la position assise est malsaine, mieux vaut rester debout Rester debout toute la journée surcharge autant le dos que d’être assis tout le temps. Ce qui est important pour la musculature et le dos, c’est le changement, l’alternance entre tension et décontraction. Les personnes qui sont souvent ­debout au travail peuvent de temps

Recommandation Les personnes qui ont souvent des maux de dos devraient consulter un médecin, un physiothérapeute, un chiropraticien, un ostéopathe ou un spécialiste en ­«spirale dynamique». Ces professionnels peuvent déterminer l’origine des douleurs, aider les patients et dispenser des conseils pratiques. Une fois ­l’origine des maux déterminée et les médicaments à prendre connus, on peut recourir aux conseils avisés de la droguerie.

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Partenaire en prévention:

Maux de dos: sus aux idées reçues

en temps se tenir sur une surface instable ou soulever un pied ou l’autre.

Erreur n° 6: surtout ne pas cambrer le dos, c’est mauvais!

Se cambrer de temps en temps ne fait pas de mal. La colonne vertébrale devrait rester mobile dans toutes les directions.

Mais ceux qui ont toujours le dos creux risquent de développer une lordose persistante, qui provoque des maux de dos et porte atteinte à la colonne vertébrale.

Pour se défaire d’une position trop cambrée: imaginez que vous avez deux poids lourds comme du plomb dans les poches de votre pantalon, qui tirent votre fessier vers le bas. Votre coccyx bascule vers le bas et votre pubis vers le haut.

Votre bassin est alors droit et le bas du dos également. Vous pouvez pratiquer cet exercice compensatoire régulièrement tous les jours.

Erreur n° 7: plus on vieillit, plus le risque d’hernie discale augmente L’âge typique pour l’hernie discale se situe entre 20 et 35 ans. Aujourd’hui, les jeunes sont souvent assis, sollicitent unilatéralement ou mal leur corps. C’est toxique pour les disques intervertébraux.

Et ce sont aussi souvent les jeunes qui portent ou soulèvent mal de lourdes charges. Comme des meubles, des cartons de déménagement ou des caisses de boisson. Conséquence: une hernie discale. Avec l’âge, les hernies discales sont plus rares, mais l’usure naturelle peut évidemment en provoquer.

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Fit en hiver!

Pour rester en pleine forme en hiver, la Fédération suisse de gymnastique a conçu, en collaboration avec la Suva, différents programmes «Fit en hiver».

Pas facile de rester en forme pendant la saison froide. Les jours sont courts et la météo n’invite pas vraiment à faire de l’exercice au grand air. Les programmes «Fit en hiver» proposés par la Fédération suisse de gymnastique (FSG) et la Suva tombent donc à point nommé. Avec l’aide de spécialistes des sciences du sport, la FSG a mis au point trois programmes d’entraînement qui permettent de travailler la force, la coordination et la souplesse tout au long de l’hiver. Les trois programmes «Fit en hiver TRAINING», «Fit en hiver DANCE» et «Fit en hiver CROSS» sont toujours adaptés aux besoins et au niveau de condition physique individuels. Il n’est donc pas nécessaire d’être déjà en pleine forme pour commencer.

Les entraînements sont dispensés par les sociétés de gymnastiques, ce qui garantit un encadrement et un soutien de qualité par des moniteurs spécialisés.

Vous trouverez facilement une société de gymnastique près de chez vous qui propose les programmes «Fit en hiver» sur www.winterfit.info

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La détente est bonne pour le dos, surtout quand elle est suivie d’une phase de contraction.

Erreur n° 8: le yoga est bon pour le dos Le yoga fait beaucoup bouger le rachis et fait du bien à la musculature du dos. Mais il comporte aussi beaucoup de positions compliquées et extrêmes qui peuvent

constituer un risque pour les personnes non entraînées ou âgées. Ainsi les postures du poirier et de la charrue peuvent causer une hernie discale ou entraver la circulation sanguine dans le cerveau et donc provoquer une attaque cérébrale.

L’activité physique en plein air aide à lutter contre le blues hivernal. Alors sortez par n’importe quel temps!

Conseils pour lutter contre la dépression hivernale Vous vous sentez abattu, affaibli, déprimé? Peut-être est-ce à cause du manque de lumière.

La luminothérapie est très efficace en cas de troubles.

Texte Brigitte Jeckelmann (traduction: Marie-Noëlle Hofmann) Photo fotolia

Dès que les premières nappes de brouillard apparaissent à la fin de l’automne, les bons conseils pour lutter contre le blues hivernal fleurissent. Un blues qui rend les personnes touchées tristes et sans énergie. Les symptômes commencent en automne et disparaissent au printemps.

La faute aux jours courts Le manque de lumière est responsable de cette dépression. Le déficit de lumière peut déséquilibrer l’horloge interne. Or, la lumière et l’obscurité déterminent la production de mélatonine, l’hormone du sommeil, et de sérotonine, un neuro­ transmetteur. En hiver, il y a davantage de mélatonine et moins de sérotonine en circulation dans le corps durant la journée. Les personnes sensibles se sentent alors fatiguées et souhaiteraient entrer en hibernation.

Besoin en sommeil accru Les dépressions sévères se caractérisent par une mauvaise image de soi avec un profond abattement voire même un désespoir total accompagné de pensées suiTRIBUNE DU DROGUISTE 12/16–1/17

cidaires. Les personnes n’ont plus envie de rien et sont constamment angoissées.

Les personnes souffrant de dépression hivernale connaissent également des variations de l’humeur mais les autres symptômes sont inversés: ainsi, leur besoin en sommeil est plus important. «Mais le sommeil n’est pas réparateur», précise le psychologue bernois Hansjörg Znoj.

Les crises de boulimie avec des envies de douceurs sont aussi typiques de cet état.

Le diagnostic de dépression hivernale se pose et se traite par le médecin.

La thérapie par la lumière à la rescousse Bonne nouvelle: la luminothérapie permet d’améliorer rapidement l’humeur dans la plupart des cas. La puissance d’éclairement des lampes doit se situer entre 7000 et 10 000 lux. A titre de comparaison: lors d’une belle journée d’été, le soleil luit à 100 000 lux. «La lumino­ thérapie est particulièrement efficace si les patients s’exposent chaque jour entre 30 et 60 minutes à la lampe», poursuit Anna Wirz-Justice du Centre de chronobiologie de la clinique universitaire psy-

chiatrique de Bâle. L’avantage: le traitement peut se faire sans problème à domicile. Il est toutefois conseillé de consulter son médecin de famille au préa­ lable. Car la prudence est de mise pour certaines maladies des yeux. De même, des effets indésirables peuvent apparaître avec certains médicaments. On peut louer des lampes en droguerie.

Tous les jours en plein air L’activité physique en plein air est encore mieux que la lumière artificielle. «Forcezvous à sortir tous les jours, et cela par n’importe quel temps», explique Hans­ jörg Znoj. Les effets sont également préventifs. Mieux vaut en outre adopter une bonne hygiène du sommeil. N’utilisez votre lit que pour dormir. N’y mangez et n’y lisez pas.

De l’aide en droguerie La droguerie offre également des aides pour combattre le blues hivernal. Votre droguiste vous conseillera volontiers des mélanges de tisanes, des huiles essentielles, de la spagyrie ou des sels de Schüss­ ler pour passer cette période difficile.

DÉPRESSION HIVERNALE 15

Des soins virils Crèmes antirides et lotions raffermissantes ne sont plus l’apanage des femmes. Aujourd’hui, les hommes disposent aussi d’une belle palette de produits cosmétiques. Le droguiste Thomas Schwimbersky détaille pour nous l’assortiment actuel et le compare avec celui d’il y a 30 ans.

Texte Denise Muchenberger (traduction: Claudia Spätig) Photos Flavia Trachsel

Il y a 30 ans «Au milieu des années 80, j’étais en train de faire mon apprentissage de droguiste.

Je me rappelle que nous proposions déjà quelques produits de qualité dans notre droguerie, la cosmétique masculine était donc déjà un thème. Les crèmes et baumes pour le visage ainsi que les lotions de rasage et capillaires étaient particulièrement appréciés. Ces produits figurent aujourd’hui encore dans notre assortiment, mais ils ont considérablement évolué et l’offre s’est bien étoffée. Comme ces produits étaient relativement chers à l’époque, ils s’adressaient plutôt à des hommes d’âge moyen ou avancé. Sinon, la panoplie de base masculine comprenait un peigne, un savon pour se laver, un coupe-ongles, une brosse à dents et du dentifrice, un déodorant et les accessoires de rasage. Autrefois, beaucoup d’hommes utilisaient encore de la crème à raser en tube, qu’ils appliquaient sur leur barbe avec un blaireau. Aujourd’hui, ils recourent plus volontiers à la mousse ou se rasent avec un appareil électrique. L’âge des clients a également changé. J’ai pu constater avec mes deux fils que les jeunes ont déjà conscience qu’il est important de soigner son apparence et de s’occuper de sa santé. D’ailleurs, les hommes ne s’intéressaient pas autant aux compléments qu’aujourd’hui. Ceuxci sont désormais aussi demandés que les produits cosmétiques. La préférence va d’ailleurs de plus en plus aux produits qui contiennent beaucoup d’ingrédients naturels et qui sont fabriqués de manière durable et raisonnable. Les clients s’interrogent sur les composants et veulent des crèmes et des déodorants qui ne contiennent ni conservateurs ni substances de synthèse.»

coupe-ongles

déodorant

crème à raser

after-shave

blaireau

rasoir

peigne dentifrice brosse à dents

16 COSMÉTIQUE MASCULINE

eau de toilette

savon

lotion capillaire

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TRIBUNE DU DROGUISTE 12/16–1/17

Thomas Schwimbersky Thomas Schwimbersky, 49 ans, est propriétaire et directeur de la droguerie Schwimbersky à Birsfelden (BL) ­depuis 1998. Ses domaines de spécialisation sont la phytothérapie, la gemmothérapie, la spagyrie, la naturopathie, la cosmétique naturelle et la naturathèque. www.drogerie-schwimbersky.ch

Aujourd’hui

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TRIBUNE DU DROGUISTE 12/16–1/17

déodorant

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baume labial

«Je suis moi-même étonné quand je me trouve face au rayon de produits cosmétiques pour hommes. Les entreprises ont su réagir à la demande croissante de produits de soins conçus spécialement pour les hommes et ont directement produit des lignes entières de cosmétiques. Rien qu’au niveau des crèmes pour le contour des yeux, ces messieurs peuvent utiliser deux ou trois produits différents, dont un sérum revitalisant. Nous proposons aussi des crèmes antirides, des fluides hydratants et des peelings nettoyants pour le visage. Il existe aussi de nombreux produits de rasage, dont des huiles, des gels ou des baumes apaisants. L’offre s’est aussi considérablement étoffée en matière de soins capillaires. Si l’on se contentait jadis d’un peigne et d’une lotion capillaire, les hommes d’aujourd’hui utilisent différents shampoings, des gels, des pâtes modelantes, de la cire, des lotions qui stimulent la circulation sanguine et même des teintures pour couvrir leurs cheveux gris. En ce qui concerne leur corps, les hommes sont aussi soucieux de leur apparence. Ainsi, si les femmes utilisent des lotions raffermissantes pour agir contre la cellulite, les hommes optent pour des gels brûleurs de graisse susceptibles d’améliorer leur silhouette, et plus particulièrement leurs abdos. Les produits pour hommes sont souvent caractérisés par des pictogrammes masculins et agrémentés d’autres parfums. Il existe cependant aussi des lignes de cosmétique naturelle qui ont une odeur neutre et conviennent aussi bien aux hommes qu’aux femmes. Au final, les femmes conservent toujours une longueur d’avance sur les hommes en matière de cosmétique.»

brosse à dents

COSMÉTIQUE MASCULINE 17

«Les femmes supportent mieux la douleur» La perception de la douleur et les méthodes de traitement évoluent constamment.

Guido Gallacchi, fondateur de la Clinique spécialisée dans le traitement de la douleur de Bâle, première du genre en Suisse, nous parle de ces changements progressifs.

Texte Denise Muchenberger (traduction: Claudia Spätig) Photo Flavia Trachsel

La douleur a accompagné Guido Gallacchi toute sa vie durant. Non pas qu’il en souffre beaucoup. Mais parce qu’en tant que fondateur de la Clinique spécialisée dans le traitement de la douleur de Bâle, il s’occupe tous les jours depuis 1986 de la douleur, des individus qui souffrent de douleurs chroniques ou aiguës et le consultent avec leurs histoires de vie, leurs soucis et leurs angoisses. Il a étudié dans leurs moindres détails les maux de dos, maux les plus fréquents dans notre société avec ceux de tête, et il a participé au développement de nouvelles m ­ éthodes de traitement.

Durant ses nombreuses années de pratique, le médecin aujourd’hui à la retraite a constaté que notre représen­ ­ tation de la douleur s’est modifiée au fil des ans. «Aujourd’hui, les douleurs ont une autre importance qu’autrefois. Il y a

quelques décennies, il s’agissait avant tout de maintenir les personnes en vie.

Dans ce contexte, la douleur était donc accessoire», explique Guido Gallacchi. La perception de la douleur a également augmenté, on est devenu plus sensible, plus attentif, on reconnaît plus la douleur, ce qui a pour conséquence qu’on la ressent de manière plus intense. «Si nous concentrons toujours notre attention sur quelque chose de précis, le seuil de sensibilité diminue.» Cette évolution a des bons côtés: les gens sont devenus plus attentifs et se font soigner sans tarder quand ils ressentent une douleur. C’est important, car les douleurs signalent souvent une blessure, une inflammation ou encore une tension de l’appareil locomoteur. D’autres douleurs sont provoquées par des facteurs extérieurs, comme les chutes. «Peu importe l’origine de la

Check-list concernant les douleurs Il existe différents critères qui permettent de mieux définir et nommer les ­douleurs.

La question de son lieu d’origine Est-elle somatique, autrement dit s’agit-il d’une véritable atteinte au corps?

Est-elle viscérale, autrement dit concerne-t-elle un organe interne?

La question du déroulement temporel La douleur est-elle aiguë?

Est-elle chronique (plus de trois semaines d’affilée)?

Quels sont les symptômes?

La douleur est-elle sourde Est-elle perforante?

Est-elle lancinante?

Est-elle spasmodique?

S’agit-il de tiraillements?

La douleur dépend-elle de certaines sollicitations?

Sur vitagate.ch, vous trouverez encore bien d’autres informations et de précieux conseils ainsi qu’un journal de la douleur.

18 DOULEUR

douleur. Aujourd’hui, il n’est plus question de l’accepter comme autrefois. La formule qui disait qu’un Indien ne connaît pas la douleur a fait son temps.»

De nouvelles méthodes ­efficaces Les choses ont également évolué dans le traitement de la douleur. Il est désormais essentiel de traiter les douleurs de manière précoce, afin qu’elles ne deviennent pas chroniques (voir page 20). De même qu’il est important d’inclure des personnes de confiance, comme le médecin de famille. «Le traitement de la douleur devrait aujourd’hui passer par la formation d’un réseau d’encadrement important et tenir compte de différentes formes thérapeutiques tout en les incluant.»

Outre la médecine académique, les méthodes de la médecine complémentaire, associées à bon escient, peuvent aussi aider à soulager les douleurs. «Il est important qu’une personne de confiance noue les bons contacts et permette l’accès aux spécialistes compétents.» Depuis quelques années, on utilise la méthode dite «coping», qui consiste à apprendre au patient une stratégie mentale lui permettant de gérer ses douleurs et de trouver de nouvelles voies.

Les douleurs ne disparaissent pas par enchantement et ne sont pas non plus l’œuvre de notre imagination. Les personnes qui ressentent une douleur l’ont réellement. En revanche, les choses qui peuvent influencer la perception de la douleur sont nombreuses et complexes.

Notamment le moment de la journée. Le matin, nous sommes plus sensibles que durant la journée, explique le spécialiste.

Les personnes de milieux culturels différents peuvent aussi avoir une perception différente de la douleur. «Alors que le seuil de sensibilité à la douleur est plutôt TRIBUNE DU DROGUISTE 12/16–1/17

Le médecin bâlois Guido Gallacchi s’est penché au chevet de la douleur des années durant. Il peut en témoigner: chaque personne la perçoit différemment.

bas dans le Sud, il est relativement élevé chez les peuples nordiques», constate notre interlocuteur. Cela serait lié à des facteurs environnementaux, au climat, à l’éducation et même aux valeurs m ­ orales.

Ainsi, plus on va au Sud, plus la perception de la douleur est forte. Et le spécialiste de se souvenir en souriant de quelques consultations avec des patients arrivés d’Amérique du Sud. «La douleur est en fait quelque chose de très concret, une impulsion électrique déclenchée par un effet physique et transportée au cerveau via la moelle épinière.» Mais quand des personnes du Sud tentent de décrire leur douleur, son intensité et son ampleur, cette dernière devient tout à coup vivante, dramatique, perceptible. «Au final, que la douleur soit décrite de manière prosaïque ou dramatique, l’essentiel est toujours que l’entourage prenne au séTRIBUNE DU DROGUISTE 12/16–1/17

rieux la personne qui souffre.» Car lorsqu’on a l’impression que ses plaintes énervent les autres, on risque de s’isoler et de s’exclure socialement. Mieux vaut donc recourir à une aide professionnelle qui puisse poser un diagnostic concret et trouver ensuite les méthodes thérapeutiques adaptées.

Entraîner son cerveau Guido Gallacchi s’est aussi intéressé à la question des genres. Il a en effet constaté qu’hommes et femmes n’abordent pas la douleur de la même façon. «Les hommes sont nettement plus douillets que les femmes qui supportent mieux la douleur.» Les femmes seraient physiologique­ ment plus expérimentées en matière de douleur, que ce soit en raison de l’accouchement ou des règles, et pourraient ainsi mieux composer avec de nouveaux maux.

Notre sensibilité à la douleur dépend donc de nombreux facteurs, allant de nos origines à notre sexe en passant par notre attitude. «Nous pouvons par exemple influencer nous-mêmes notre seuil de la douleur et l’élever en entraînant notre cerveau dans cet objectif. Par ailleurs, les douleurs qui reviennent périodiquement sans changer d’intensité finissent par devenir insignifiantes avec le temps.» La gestion de la douleur est donc quelque chose de personnel, chaque individu la ressentant différemment. Guido Gallacchi, qui profite aujourd’hui de sa retraite, conseille cependant de toujours prendre les douleurs au sérieux et de les combattre. Car l’expérience des dernières années le confirme: il est possible de les atténuer avec les bonnes méthodes thérapeutiques.

DOULEUR 19

«Les femmes supportent mieux la douleur»

Le mental influence la douleur Texte Denise Muchenberger (traduction: Claudia Spätig)

Tout le monde sait ce que ça fait d’avoir mal au cœur en raison d’un chagrin d’amour. Ce que la médecine considère comme un ressenti émotionnel et non une douleur physiologique fait l’objet d’une attention particulière de la part de la recherche. En effet, des facteurs psychosociaux peuvent avoir une forte influence sur l’évolution de la douleur, la faisant passer d’aiguë à chronique. Et c’est alors le début du cercle infernal pour les personnes concernées: elles s’isolent, car leur univers se limite peu à peu à cette douleur qu’elles perçoivent de plus en plus intensément. Les conséquences sont souvent des dépressions ou d’autres pathologies psychiques, telles le burn-out.

Car peu importe qu’il s’agisse d’un problème de couple, de surcharges au travail ou de pressions sociales, les situations de

stress personnelles provoquent souvent des tensions. Et si elles ne sont pas traitées, elles peuvent à terme se muer en douleurs chroniques. Pour prévenir cette spirale négative, le spécialiste a réuni quelques conseils, tant à l’intention des personnes souffrantes que de leurs proches.

– Adonnez-vous à des activités qui vous font du bien pour détourner votre ­attention de votre douleur. Lisez un livre, faites une promenade au grand air ou rencontrez des amis. Veillez à ce que tout ne tourne pas autour de cette douleur.

– Si vous avez mal au bras gauche, alors chargez votre bras droit. Cela peut faire office de manœuvre de diversion et permet d’atténuer, ou du moins de relativiser, la douleur réelle.

– Classez correctement votre douleur, comparez-la avec d’autres douleurs que vous avez déjà ressenties. Soyez ­attentif à la manière dont la douleur change et évolue. Est-elle différente le matin et le soir? Qu’est-ce qui l’atténue ou l’empire? Toutes ces remarques peuvent aider un professionnel à poser un diagnostic concret.

– Si un de vos amis ou un de vos proches souffre, demandez-lui comment il va, si vous pouvez faire quelque chose pour lui, si ses douleurs ont augmenté ou si elles ont diminué. Adressez-vous aussi, si nécessaire, à un spécialiste.

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«Les femmes supportent mieux la douleur»

L’aide de la droguerie Homéopathie, spagyrie, comprimés: votre droguerie dispose d’une large palette de remèdes contre la douleur.

Texte Denise Muchenberger (traduction: Claudia Spätig) Photos fotolia, Stefan Hermann (ldd)

Stefan Hermann Stefan Hermann est propriétaire de la droguerie Hermann à Unterägeri (ZG) depuis 2005. Son ­domaine de spécialisation est la naturopathie. www.drogerie-hermann.ch

La douleur est complexe, le droguiste Stefan Hermann d’Unterägeri (ZG) le sait bien. «Quand un client veut un analgésique, je lui demande d’abord si c’est pour lui ou pour un proche.» Car les ­parents les achètent souvent pour leurs enfants ou des adultes pour leurs parents âgés. Le droguiste poursuit ensuite ses questions pour cerner précisément la douleur. «Il s’agit de déterminer l’origine de la douleur. Puis je demande à quelle fréquence elle se manifeste, quand elle est la plus forte, si elle est aiguë ou chronique et comment elle réagit aux sollicitations.» Il parvient ainsi à sentir ce que la douleur signifie pour la personne.

Des plantes utiles «Je recours volontiers à l’homéopathie et à la spagyrie pour soigner les douleurs.

Elles peuvent notamment soutenir les processus de guérison au niveau de l’appareil locomoteur.» Quand quelqu’un a mal aux genoux après une longue randonnée ou une tendinite suite à une surcharge, les médicaments comme l’arnica ou Rhus toxicodendron stimulent le processus de guérison et atténuent les douleurs. La pâquerette (Bellis perennis) agit comme l’arnica et peut aussi être administrée en cas de «blessures psychiques». L’arnica s’uti-

lise aussi en usage externe, sous forme de pommade, tout comme la consoude qui a des effets anti-inflammatoires et peut dissoudre les tensions. En cas de blessures sportives aiguës, rien de tel qu’une pommade chauffante ou rafraîchissante. En­ fin, les huiles essentielles, appliquées sur les tempes et la nuque et combinées à un massage, peuvent détourner l’attention de la personne de ses douleurs.

Il ne faut pas non plus sous-estimer les rituels. «Nous donnons aussi des coussins remplis de noyaux de cerise aux enfants qui peuvent s’en servir quand ils ont par exemple des maux de ventre.» Ajoutez à cela quelques câlins et des paroles réconfortantes – voilà qui peut d’ailleurs aussi faire du bien aux adultes. «En tant que droguiste, je constate que bien des clients sont reconnaissants de trouver une oreille attentive chez nous. Certains ne se sentent pas pris au sérieux par leur médecin ou leurs connaissances parce qu’ils se plaignent souvent de leurs douleurs.»

Appliquer des huiles essentielles sur les tempes et la nuque est souvent efficace contre les maux de tête.

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Avis Important: L’allaitement est idéal pour votre enfant. L’OMS recommande un allaitement exclusif pendant les 6 premiers mois. Demandez conseil aux professionnels de la santé si votre bébé a besoin d’un aliment complémentaire ou si vous n’allaitez pas.

Marianne Sandoz (à g.) considère que c’est une évidence de s’occuper de sa mère souffrante.

Un engagement infini par gratitude Travailler et soigner un parent âgé et malade – un engagement quotidien pour de nombreux Suisses. A l’image de Marianne Sandoz, de Neuchâtel, qui s’occupe avec une infinie tendresse de sa mère souffrante.

Texte Denise Muchenberger (traduction: Claudia Spätig) Photo Flavia Trachsel

Marianne Sandoz est professionnellement active, mariée et mère de trois enfants. Son quotidien était donc déjà très bien organisé quand, il y a cinq ans, elle a décidé d’assumer une nouvelle fonction, très prenante: soigner ses parents.

«Tout a commencé quand mes parents ont voulu quitter la grande demeure familiale et s’installer pour raison d’âge dans un petit trois-pièces.» Trouvant l’idée bonne, les quatre enfants, dont Marianne Sandoz, ont organisé le déménagement, vidé la maison et tout installé dans le nouvel appartement. Peu après, frères et sœurs se sont retrouvés pour discuter car il était vite apparu que leurs parents avaient besoin d’aide dans leur nouvel habitat. «Ma mère a peu à peu présenté des signes de démence, ce qui causait bien des soucis à mon père.» Mais malgré la maladie, le couple ne voulait pas d’une aide extérieure et tenait à conserver son indépendance. Les enfants ont alors décidé d’assumer eux-mêmes l’essentiel des soins. Marianne Sandoz a même décidé de quitter son poste de ­secrétaire dans une PME afin d’être atteignable 24 heures sur 24 et de pouvoir 24 WORKCARE

assister ses parents en cas d’urgence.

Lorsque l’état de sa mère s’est aggravé et qu’elle a dû être hospitalisée, son père a perdu toute joie de vivre. Il a alors décidé de rejoindre sa femme au home. S’en­sui­ vit une période où Marianne Sandoz, ses frères et sa sœur ont pu un peu respirer.

Donner en retour un peu d’attention Mais leur père est subitement mort trois mois plus tard. «Depuis, je m’occupe de ma mère avec ma sœur.» Elles lui rendent régulièrement visite, la coiffent, l’emmènent promener bien qu’elle peine à se souvenir de leur nom et ne reconnaisse pratiquement plus personne d’autre.

«C’est évidemment une situation très éprouvante et pas toujours facile à gérer car j’ai repris mon emploi de secrétaire à temps partiel.» Elle connaît donc bien le défi qui consiste à jongler entre des proches actifs, une famille avec ses besoins et les soins à une personne malade.

«Même si j’atteins parfois mes limites, il est évident pour moi de m’occuper de mes parents. Ils nous ont permis de réa­ liser tant de choses, que j’aimerais au-

jourd’hui leur rendre un peu de tout cela en retour.» Les quatre enfants entretiennent de bonnes relations, prennent toutes les décisions ensemble et s’aident et se soutiennent en cas de besoin. Elle ne se sent donc pas délaissée, souligne-telle. Sans aide, ce double emploi serait encore plus difficile à gérer.

Plate-forme pour les personnes concernées Le soutien des amis et de la famille et surtout la compréhension de l’employeur sont importants pour réussir à concilier travail, vie de famille et soutien aux proches malades. Les besoins en informations de sources différentes sont grands et nécessitent beaucoup de temps.

Travail.Suisse, organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, en a pris conscience et lancé, en octobre, «www.info-workcare.ch». Cette plateforme gratuite vise à informer et sensi­ biliser les personnes actives qui soutiennent leurs proches. Vous trouverez des informations complémentaires sur ce site internet ou celui de Travail.Suisse.

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Participer et gagner

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TRIBUNE DU DROGUISTE 12/16–1/17

Date limite de participation le 31 janvier 2017 à 18 heures (le cachet de la poste faisant foi).

La solution sera ­publiée dans la Tribune du droguiste 2–3/17.

11.10.16 15:35

Mots fléchés 10–11/16 La solution était «GROSSESSE».

Les gagnants seront avisés par écrit.

Aucune correspondance ne sera échangée au sujet du concours. Tout recours est exclu.

PARTICIPER ET GAGNER 25

Avec sa responsable d’apprentissage Sandra Kammermann, Janine Beutler (à dr.) a une droguiste expérimentée à ses côtés.

Une formation pour la vie L’apprentissage de droguiste dure quatre ans et offre un ­quotidien très varié. Janine Beutler, apprentie, apprécie particulièrement cet élément dans sa formation passionnante.

Texte Denise Muchenberger (traduction: Marie-Noëlle Hofmann) Photos Flavia Trachsel, Michael Schoch

Janine Beutler a toujours un sourire aux lèvres. Pas étonnant, car elle a trouvé sa vocation dans la droguerie Dropa Günther à Interlaken. On le sent quand elle parle de la profession de droguiste. Ses yeux brillent quand elle évoque ses contacts avec les clients, la diversité de la profession et les multiples possibilités de perfectionnement.

Elle a entendu parler de cet apprentissage par l’orientation professionnelle.

«J’allais déjà volontiers dans la nature et je m’intéressais aux plantes. J’ai alors vu que comme droguiste, je pouvais prendre en compte la médecine naturelle de manière très intensive.» Elle a fait un stage dans la branche et a pu commencer son apprentissage en été 2014. «Au début, il y avait énormément de choses à apprendre. Nous 26 APPRENTISSAGE DE DROGUISTE

devons ainsi reconnaître 79 plantes différentes», raconte-t-elle. Comme elle était très motivée, mais surtout intéressée, elle a facilement pu a ­ ssimiler la matière.

Avec sa responsable d’apprentissage Sandra Kammermann, elle a à ses côtés une droguiste expérimentée qui la soutient par ses conseils et son aide et l’accompage durant son apprentissage. «Je ne me décrirais pas comme sévère mais je fais en sorte que mes apprentis soient sollicités», explique Sandra Kammer­ mann. Ainsi, Janine Beutler a reçu la responsabilité d’une marque de cosmétiques durant sa deuxième année d’apprentissage déjà. «Quand cette marque présente des nouveautés, j’envoie mon apprentie à la manifestation. Janine doit ensuite les présenter à toute l’équipe.»

Sandra Kammermann Sandra Kammer­ mann, 31 ans, dirige depuis 2012 la ­droguerie DROPA Günther à Interlaken (BE). Elle a par ­ailleurs effectué une formation de visagiste, un master de spagyrie et un master de sels de Schüssler. www.dropa-guenther.ch

De près et de loin Dans sa formation, Janine Beutler, maintenant en troisième année d’apprentissage, apprécie particulièrement le contact avec la clientèle et le fait d’assumer des tâches à responsabilité. Au début, elle TRIBUNE DU DROGUISTE 12/16–1/17

avait un peu d’appréhension, notamment envers les clients. Mais elle a évolué dans son rôle depuis et apprécie l’échange avec les gens. «Ici, nous avons une base de clientèle fidèle. Mais de nombreux touristes du monde entier viennent aussi nous voir, ça rend le quotidien très varié.»

Actuellement, l’apprentie et la droguiste apprennent ensemble quelques bribes de coréen pour pouvoir saluer et prendre congé de leurs clients asiatiques. Les deux femmes peuvent aussi utiliser leur anglais et ainsi le perfectionner.

La possibilité de créer ses propres produits sur son lieu de travail plaît à Janine Beutler. Dans la droguerie principale d’Unterseen (BE), les droguistes fabriquent leurs propres spécialités maison dans le laboratoire. Ils préparent les mélanges individualisés spagyriques et de tisanes devant le client. Janine Beutler peut en recevoir régulièrement un aperçu. Elle trouve par ailleurs impressionnant le vaste assortiment des drogueries.

Pas fini après l’apprentissage En optant pour un apprentissage de droguiste, on obtient certes une formation pratique mais on acquiert également de

solides bases théoriques. Bernhard Kunz est droguiste diplômé et enseigne au centre commercial professionnel et de perfectionnement de Saint-Gall. «Pour faire ce métier, il faut avoir du plaisir dans le contact avec la clientèle et de l’intérêt pour les branches scientifiques comme la chimie, la biologie humaine et la botanique.» Un intérêt pour les plantes et leurs composants est aussi très utile pour bien suivre en pharmacologie – à savoir la science des interactions entre les substances et les organismes. «Nous misons sur une formation solide et exigeante afin que nos droguistes soient des partenaires fiables dans la remise des médicaments.» La matière scolaire demande de l’engagement et une volonté de s’investir de la part des apprentis.

Rien ne viendra entraver le succès d’une carrière dans la droguerie de personnes engagées et prêtes à acquérir des connaissances théoriques en plus d’expériences pratiques en entreprise. «Les multiples possibilités de perfectionnement, en particulier la formation à l’Ecole supérieure de droguerie de Neuchâtel, rendent cette profession attrayante.»

La profession de droguiste La formation de droguiste avec ­certificat fédéral de capacité (CFC) dure quatre ans. Pendant l’appren­ tissage, les apprentis acquièrent de solides connaissances dans les ­domaines de la santé, des médicaments, de la médecine complémentaire, de la nutrition, de la beauté et du bien-être. Ils abordent aussi des aspects liés à la vente. Les futurs ­droguistes doivent apprendre à conseiller de manière indépendante les clients sur différents thèmes de santé. La formation professionnelle pratique en droguerie est au cœur de l’apprentissage, complétée par 1 à 2 jours par semaine en école pro­ fessionnelle et des cours interentreprises. La formation de droguiste CFC est unique en Europe. L’an dernier, 930 apprentis environ étaient en formation (1re-4e années), 877 jeunes filles et 54 jeunes hommes.

Publireportage

Herpès: Lipivir soulage

TRIBUNE DU DROGUISTE 12/16–1/17

Très contagieux, l’herpès labial oblige à renoncer au baiser, même si cela est difficile à accepter.

L’herpès labial est une infection virale très répandue dans le monde entier. L’herpès apparaît surtout en cas de contact avec une personne souffrant déjà d’herpès. Certaines conditions climatiques favorisent aussi la prolifération du virus. En hiver par exemple, l’herpès touche davantage de personnes. Il y a plusieurs raisons à cela. Le froid joue un rôle décisif, car il met à l’épreuve l’organisme, favorisant la prolifération du virus de l’herpès. L’air chaud du chauffage est un facteur aggravant, car il provoque des gerçures aux lèvres, facilitant la transmission du virus.

De surcroît, le simple fait de se lécher fréquemment les lèvres dissémine le virus dans les zones environnantes.

Aujourd’hui, il existe enfin un remède contre ce fâcheux virus – Lipivir.

Grâce à ce gel labial, les personnes souffrant d’herpès ont pour la première fois

la possibilité d’agir avant les premiers symptômes. L’application régulière du gel permet d’éviter les poussées d’herpès – en l’occurrence de manière préventive.

L’idéal pour vraiment profiter de l’hiver.

2017, année des nouveautés «Nous voulons contribuer à améliorer la qualité de vie.

Notre nouvelle image de marque satisfait cette exigence. Ces dernières années, notre entreprise a connu un développement constant. 2017 sera l’année de notre nouveau design de marques», indique Paul Scherer, CEO de Lipivir. www.lipivir.ch

Dans l’exercice de sa profession, Janine Beutler apprécie tout particulièrement le contact avec les clients.

Une formation pour la vie En outre, la formation n’est jamais terminée dans ce profil professionnel.

«Après la fin de leur apprentissage, les droguistes peuvent continuer à se spécialiser, par exemple en nutrition, dans le domaine des cosmétiques, en spagyrie ou

encore dans les sels de Schüssler.» Il est aussi possible de reprendre sa propre droguerie, et de devenir ainsi indépendant, moyennant la formation continue nécessaire. Certains droguistes rejoignent le service externe d’entreprises ou tra-

vaillent comme enseignants. Une chose est sûre – tous sont d’accord là-dessus – la profession de droguiste est un métier pour la vie.

J’ai choisi cette formation à cause de toutes ces connaissances dont je peux avoir besoin pour la vie. Et l’activité variée au quotidien me plaît.

Brigitte Roth, 19 ans, de Bächli (SG), 4e année d’apprentissage

J’ai opté pour cet ­apprentissage parce que j’ai du plaisir à conseiller les gens et la médecine naturelle m’intéresse énormément.

19 ans, de Bad Ragaz (SG), 4e année ­d’apprentissage

J’ai choisi cet apprentissage parce qu’il me permet d’acquérir de grandes connaissances sur l’homme et sa santé.

Susanne Lieberherr, 17 ans, de St-Johann (SG), 2e année

Soigne les lévres sèches et crevassées intensément re

répa e Le baume labial dermophil indien avec g protè it du baume du Pérou, d‘un principe actif é gu r extrait de la camomille et d‘une substance anti-inflammatoire soigne et guérit en même temps.

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TRIBUNE DU DROGUISTE 12/16–1/17

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* Demandez conseil à votre droguiste et lisez la notice d’emballage. www.swissmedicinfo.ch Les produits de cette page sont présentés par des annonceurs.

La responsabilité des textes n’incombe pas à la rédaction.

TRIBUNE DU DROGUISTE 12/16–1/17

NOUVEAUTÉS 29

Ne voyez pas rouge!

Les rougeurs de peau sont fréquentes. Elles peuvent être provoquées par de nombreux facteurs, des influences environnementales au stress en passant par des allergies.

Texte Denise Muchenberger (traduction: Claudia Spätig) Illustrations istockphoto, vecteezy.com Photo Flavia Trachsel

Andrea Lüthi connaît bien l’impression que sa peau rougit, démange ou semble brûlante quand son équilibre est perturbé. C’est surtout durant la saison froide, quand il fait un froid glacial à l’extérieur et que l’air surchauffé à l’intérieur est sec, que la droguiste de Soleure est importunée par des rougeurs, au visage et sur le corps. Les caprices du temps et les changements de température peuvent être à l’origine de telles rougeurs, idem pour les médicaments, les allergies ou le stress.

«En droguerie, je constate que tout le monde peut être touché, indépendamment de l’âge et du sexe.» Pour trouver la

bonne méthode de soin, Andrea Lüthi procède toujours à un entretien personnel pour déterminer l’origine des rougeurs. Elle demande depuis quand elles apparaissent, sur quelles parties du corps, si elles sont récurrentes et si certains facteurs extérieurs les font augmenter ou diminuer. «Quand je suis sûre que les rougeurs ne sont pas provoquées par des médicaments, des produits cosmétiques ou les rayons de soleil, je m’enquiers alors de la situation personnelle du client.» En effet, elle sait d’expérience que le stress ou des dysfonctionnements du système immunitaire peuvent aussi se répercuter

sur la peau. «Quand il y a un déséquilibre à l’intérieur du corps, la peau peut aussi réagir, en utilisant les rougeurs comme une soupape.»

Une lotion corporelle agissant de l’intérieur Pour le traitement externe, la droguiste conseille d’utiliser une lotion ou une pommade à l’hamamélis. Cette plante médicinale atténue les rougeurs et calme la peau, et ce de manière générale, pour toutes les formes d’irritations cutanées.

En cas de démangeaisons, l’huile essentielle de lavande, pure ou sous forme

De précieuses substances très concentrées soignent, protègent et hydratent la peau.

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Andrea Lüthi Andrea Lüthi, 36 ans, a ouvert la ­droguerie de la gare à Soleure, dont elle est propriétaire, en 2012. Ses ­domaines de spécialisation sont les remèdes ­naturels, en particulier ceux de phyto­ thérapie et de spagyrie. Elle a également suivi une formation dans le domaine des médicaments chimiques non soumis à ordonnance. www.drogerieimbahnhof.ch

d’hydrolat, fait aussi du bien. Enfin, les sels de Schüssler nos 3 et 8 peuvent réduire les rougeurs et les nos 1 et 11 sont parfaits pour stabiliser la peau.

En cas d’agitation interne, de stress ou de faiblesse du système immunitaire, Andrea Lüthi conseille de recourir à des mélanges d’essences spagyriques et de teintures qui non seulement calment la peau mais la renforcent et la fortifient.

Quant aux personnes qui aiment les remèdes maison, elles peuvent sans autre appliquer un masque au concombre ou au séré sur leur visage. «Les deux sont rafraîchissants, ce qui peut avoir un effet

bienfaisant.» Vous trouverez naturellement aussi des masques apaisants dans votre droguerie.

Une alimentation équilibrée peut aussi aider à hydrater la peau, ce qui est particulièrement important durant les froids mois d’hiver. Alors que le café et l’alcool ont tendance à provoquer des rougeurs, les aliments riches en antioxydants, comme les légumes et les fruits frais, ont une influence positive sur la peau. Les noix et les huiles végétales pressées à froid aident aussi contre la ­sécheresse cutanée, un peu comme une lotion corporelle agissant de l’intérieur.

NOUVEAU

Se gratter quand ça démange n’est pas une bonne idée. Mieux vaut utiliser des ­lotions, des crèmes ou même des mélanges spagyriques.

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Hotelcard – le demi-tarif pour les hôtels

En Suisse, que ce soit pour faire de la randonnée et du sport en plein air, ou bien pour profiter de son séjour et se détendre, des dizaines de milliers de personnes réservent leurs hôtels exclusivement avec l’Hotelcard. En effet, avec ce système de demi-tarif pour les hôtels, vous pouvez séjourner à moitié prix dans des centaines de superbes hôtels, dans les plus belles régions. Et comme vous pouvez séjourner à l’hôtel aussi souvent que vous le désirez avec une réduction de 50% grâce à l’Hotelcard, le potentiel d’économie est énorme !

Profitez du beau temps pour faire une randonnée depuis le village de Kandersteg jusqu’au col du Hohtürli, sur la Griesalp, à 2778m d’altitude, et admirez en chemin les neiges éternelles des glaciers ainsi que le magnifique lac d’Oeschinen. Escaladez l’étrange et légendaire Fiamma, sommet de la vallée d’Albigna dans le Val Bregaglia, et profitez d’une vue à couper le souffle. À tous points de vue, la Suisse a beaucoup à vous offrir. Grâce à l’Hotelcard, vous trouvez les hôtels qu’il vous faut, partout et à moitié prix !

Trouvez votre hôtel de rêve L’idée de l’Hotelcard est basée sur l’abonnement demi-tarif des CFF que la société Hotelcard AG a adapté avec un grand succès au secteur hôtelier.

Un concept qui séduit entre autres par sa simplicité d’utilisation. Pour profiter d’un séjour à moitié prix dans un hôtel de rêve, la marche à suivre est très rapide : trouvez l’hôtel qui vous convient sur www.hotelcard.ch, envoyez la demande de réservation et présentez l’Hotelcard lors de l’enregistrement à l’hôtel. Trois étapes suffisent pour des vacances fabuleuses avec 50% de réduction !

Plus de 600 hôtels à moitié prix Chaque jour nous élargissons notre offre d’hôtels à moitié prix sur le sit www.hotelcard.ch. À ce jour, vous pouvez déjà réserver dans plus de 600 hôtels.

Vous avez le choix entre les plus beaux hôtels de montagne, dédiés aux sports d’hiver, au bien-être ou au sport en général, en Suisse et dans les pays voisins. Vous trouverez l’hôtel qu’il vous faut : de la charmante auberge familiale au luxueux hôtel 5 étoiles, il y en a pour tous les goûts !

Utilisable aussi souvent que vous le souhaitez Le potentiel d’économie est illimité puisque l’Hotelcard peut être utilisée à volonté pendant toute sa période de validité. Cerise sur le gâteau, vous pouvez venir avec votre conjoint(e) puisqu’une seule Hotelcard suffit pour réserver une chambre double.

Une merveilleuse idée cadeau L’Hotelcard est un cadeau parfait pour offrir du repos, du temps pour soi et des moments inoubliables à ceux que vous aimez. Avec l’Hotelcard, le bénéficiaire séjourne durant une année dans des centaines d’hôtels de qualité à 50%, et ce, quand, où et aussi souvent qu’il le souhaite !

Profitez de notre offre de noël Pour chaque commande passée avant le 22.12.2016 vous recevez un coupon gratuit d‘une valeur de CHF 95.–. Ce bon peut être utilisé par exemple comme cadeau de Noël. Le destinataire peut l‘échanger gratuitement et à la date de son choix contre une Hotelcard personelle valable pendant 1 an.

Voici quatre exemples parmi 600 hôtels à moitié prix : Grand Hôtel du Golf & Palace

Crans-Montana | Valais

Wellness Hotel Rössli

Weggis | Suisse centrale

Chambre double deluxe, petit-déjeuner inclus, à partir de

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au lieu de CHF 500.– ( par chambre )

Hotel City

Lugano | Tessin

180.–

Jungfrau Hotel

Les avantages de l’Hotelcard : • 50 % de réduction dans des centaines d’hôtels triés sur le volet en Suisse et dans les pays limitrophes.

• Les hôtels sont disponibles à la réservation à moitié prix en moyenne 75% des jours.

• L’Hotelcard est amortie dès la première ou deuxième nuitée.

• La garantie du meilleur prix dans tous les hôtels.

• Une seule Hotelcard suffit pour réserver une chambre double.

• L’Hotelcard est utilisable aussi souvent que souhaité.

au lieu de CHF 360.– ( par chambre )

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TRIBUNE DU DROGUISTE 12/16–1/17