Tribune du droguiste 2-3/16

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TRIBUNE DU DROGUISTE  2–3/16

La publication de votre droguerie

Jeûne, diète, cure: trois variantes pour une assiette vide Fumigation: un rituel ancestral contre le blues hivernal Concours: gagnez des vacances sportives en Suisse

Conseils de pro contre les refroidissements

Agissez dès les ­ remiers symptômes p


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DU DRO GUISTE 2/15

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Editorial

Sommaire

Engagée à fond!

4 Notre guide contre les Flavia Trachsel

C’est trop stupide, un refroidissement. Je m’en suis souvenue récemment, alors que je venais de prendre froid. Juste alors que j’écrivais mon article sur les re­ froidissements, que vous pourrez lire page 4. Eh oui, voilà à quel point je m’engage dans mon travail! Mon refroidissement s’est déroulé comme tous les autres. J’avais mal à la gorge et à la tête, je tombais de fatigue, j’avais le nez bouché, je toussais … Bref, la totale. Le hic: tout le monde, y compris moi, ­attendait que j’aille travailler malgré mon refroidisse­ ment. Parce que ce n’était justement qu’un refroi­ dissement. D’ailleurs, je n’avais pas de fièvre. Mais j’ai quand même été trop malade pendant au moins deux jours pour bien travailler. Résultat: la droguiste de l’article s’est tout à coup appelée Ruth au lieu de Rachel, mon texte fourmillait de fautes de frappe et je n’étais certainement pas des plus aimables avec mes collègues. Heureusement, je n’ai au moins contaminé personne. J’aurais dû écouter la droguiste Rachel Dreier. Même en cas de refroidissement, elle conseille de garder le lit un ou deux jours quand on se sent vraiment très mal. Vous trouverez, page 6, les conseils de notre experte contre cette stupide maladie qui nous touche tous plusieurs fois par année. Lors de votre prochain refroidissement, vous n’aurez ­ainsi qu’à choisir le médicament qui vous convient le mieux.

­refroidissements

Ce qui aide vraiment en cas de rhume, de toux et autres refroidissements

10 La déprime part en fumée Redécouverte d’une tradition amérindienne ancestrale

14 Ronds, carrés, ovales, blancs, colorés … Pourquoi les comprimés ont-ils tant de formes et de couleurs différentes?

16 Un concours doté de beaux prix Gagnez des vacances sportives ou des bons pour des ateliers de course à pied

18 Jeûne, diète, cure Ce que vous devriez savoir avant de rester sans manger

22 Des soins adaptés Les peaux matures ont besoin d’un surplus d’attention

28 Médicaments pour enfants A quoi les parents doivent-ils être attentifs?

Bettina Epper Adjointe du rédacteur en chef b.epper@drogistenverband.ch


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Refroidi? Agissez sans attendre! On dit qu’un refroidissement s’installe en trois jours, dure trois jours et disparaît en trois jours. Pour vous aider à surmonter ces neuf jours, la droguiste Rachel Dreier a conçu un calendrier des refroidissements à votre intention. Les refroidissements commencent sou­ vent de manière insidieuse. Ils débutent par des petits picotements dans la gorge, juste après l’infection, puis grimpent dans le nez qui se bouche, provoquent des éternuements et des reniflements et fi­ nissent par se propager dans les bronches, occasionnant parfois une toux tenace.

Quand les virus attaquent En général, ce sont des virus qui sont ­responsables de tout cela. S’ils pénètrent dans le corps, ils infectent les cellules en y introduisant leur propre matériel géné­ tique. Les cellules dites hôtes sont alors reprogrammées pour produire quantité de nouveaux virus. Ces derniers se dé­

tachent et cherchent à leur tour de nou­ velles cellules hôtes pour se reproduire. Et ainsi de suite. Ce processus endommage ou détruit totalement les cellules hôtes, ce qui provoque la maladie. La plupart des gens connaissent fort bien les symptômes d’un refroidissement, comme les picotements dans la gorge, le


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ma in ac ten tu an el t

Renforcer les défenses ­immunitaires

En cas de refroidissement, il faut ­rester au calme et se ­ménager. Le conseil de la ­droguiste: «Vous ­guérirez plus vite si vous ­gardez le lit.»

nez qui coule ou qui est congestionné, la toux, la fatigue et parfois une légère fièvre. Les adultes sont en moyenne vic­ times de trois à quatre refroidissements par an, les enfants encore plus.

Réagissez immédiatement

Texte: Bettina Epper / trad: cs

Contre le rhume.

➜ Agit en 1 minute pendant 12 heures ➜ Facilite la respiration ➜ Décongestionne la muqueuse nasale

Photos: Flavia Trachsel, fotolia

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On dit aussi qu’un refroidissement dure environ une semaine sans traitement et sept jours avec. Ce qui fait sourire Rachel Dreier, droguiste dipl. féd. et homéo­ pathe dipl SHI, propriétaire de la drogue­ rie Dreier à Boll (BE): «Sept jours, cela doit sembler plus court qu’une semaine. Mais si vous agissez dès les premiers signes du refroidissement, autrement dit dès les premiers picotements dans la gorge, alors il durera effectivement moins longtemps.» Pages 6–8, vous trouverez un calendrier dans lequel Rachel Dreier a réuni tous les moyens de faire face à un refroidissement, jour après jour, jusqu’à la guérison.

La règle de base: quand on est refroidi, il faut se ménager. «Dormez beaucoup. Vous guérirez plus vite si vous vous couchez. Aujourd’hui, le travail exige malheureuse­ ment que l’on soit toujours dans l’action, même quand on est malade – et quelle que soit l’efficacité de l’action dans ces conditions …» Rachel Dreier conseille également de boire beaucoup et de privi­ légier les aliments légers et riches en vita­ mines. «Bougez de temps en temps à l’air frais, mais ne faites pas trop de sport. Veillez aussi à la qualité de l’atmosphère ambiante. Les humidificateurs peuvent être très utiles, en particulier mainte­ nant, durant la saison froide.» Les antibiotiques, en revanche, ne sont d’aucune utilité contre les refroidisse­ ments d’origine virale puisqu’ils ne dé­ truisent que les bactéries, pas les virus. Ils peuvent cependant être nécessaires, si le refroidissement, en raison d’une ­faiblesse du système immunitaire, pro­ voque une infection bactérienne (par ex. une pneumonie). Mieux vaut prévenir que guérir, aussi en ce qui concerne les refroidissements. Alors renforcez vos défenses immuni­ taires en adoptant une alimentation équilibrée, riche en vitamines et sels ­minéraux, en pratiquant une activité physique régulière ou en faisant des séances sauna tout au long de l’année. Et la droguiste de préciser: «La prévention est particulièrement importante durant les mois avec un ‹r›, autrement dit en ­janvier, février, mars, avril, septembre, octobre, novembre et décembre.» Rachel Dreier mise aussi sur la prophylaxie «avec un mélange personnalisé de substances vitales. Et si je tombe quand même ­ ­malade, alors je dors et je bois beaucoup et je prends de la vitamine C ainsi qu’un remède homéopathique.»

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Calendrier d’un refroidissement 1er jour

Symptômes* Imaginez que par une froide soirée ­d’hiver vous rentrez à la maison à bord d’un bus bondé. A côté de vous, quelqu’un éternue dans les mains avant de les ­refermer sur la barre de maintien. Il suffit que vous vous teniez ensuite à cette même barre et que vous vous frottiez après les yeux avec les mains pour que les virus du re­ froidissement puissent pénétrer dans votre corps et se mettent en ­action. Douze heures seulement après l’infection dans le bus, vous sentirez les premiers symptômes, comme des picotements ou de légères douleurs dans la gorge. Les conseils de Rachel Dreier A l’approche d’un refroidissement, vous devriez agir immédiatement. Dès les premiers symptômes, ou mieux encore de manière préventive, vous pouvez soute­ nir votre système immunitaire avec: – de la vitamine C – du zinc – un fortifiant de la droguerie

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– du bouillon de poule – des séances de sauna – des bains de pieds à chaleur c­ roissante (prudence en cas de troubles ­veineux ou cardiaques) – le sel de Schüssler n° 3 (Ferrum phos­ phoricum). Au début, sucez un com­ primé toutes les cinq minutes, vous pouvez ensuite réduire progressive­ ment la dose. – l’homéopathie. Suivant les symp­ tômes, vous pouvez recourir à des ­remèdes unitaires tels que Aconit, Belladona, Bryonia, Dulcamara etc. ou à des remèdes complexes spéciaux contre le mal de gorge ou contre la grippe. Demandez conseil à votre ­droguiste. – l’oligothérapie. Le mélange cuivre-­­orargent améliore les défenses immuni­ taires. – des douches Kneipp – des bains chauds – des cures de sudation – du thé au gingembre

Voice

2e jour

Symptômes* Là, c’est parti. Les virus du refroidissement se propagent de plus belle et s’attaquent aux muqueuses nasales. Ce qui provoque des réactions désagréables, comme des éternuements, des picotements dans le nez et le rhume. Et vous commencez sans doute aussi à frissonner un peu. Les conseils de Rachel Dreier Tenez bon et continuez de soutenir votre système immunitaire avec les me­ sures citées ci-dessus. Et pensez à faire un peu de bien à votre nez, par exemple une douche nasale avec une solution saline. Si vous ne voulez pas que vos ­collègues de travail et toute votre famille se mettent aussi à éternuer et à tousser, utilisez tou­ jours des mouchoirs en papier pour vous moucher et jetez-les après utilisation. Pensez aussi à éternuer dans votre coude et non dans vos mains. Enfin: lavez-vous bien les mains régulièrement. Buvez de la tisane sudorifique aux fleurs de tilleul et/ou de sureau et cou­ chez-vous aussitôt. Enveloppez-vous chau­ dement dans votre couette et transpirez le plus possible pour évacuer les virus.

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Voice Le duo puissant contre le mal de gorge

3e jour

Soulage la douleur pendant plus de 3 heures Antiviral et anti-inflammatoire

Symptômes* Votre système immunitaire a terminé la mobilisation générale et entrepris la lutte contre les agents pathogènes. Cela ne nuit pas seulement aux virus mais pèse aussi sur votre corps. Raison pour la­ quelle vous avez sans doute un peu mal à la tête et aux membres. Le fait que votre nez soit complètement bouché n’améliore pas les choses. Les conseils de Rachel Dreier Votre corps a surtout besoin de repos et sommeil. Alors, au dodo! Si vous avez de la fièvre, n’essayez pas de l’abaisser. Elle aide le corps à lutter contre les agents pathogènes.

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_ Si vous souffrez de forts maux de tête _

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produit chimique pour gargarisme à base de lidocaïne. – Suivant les symptômes, des remèdes unitaires homéopathiques ou un re­ mède complexe contre les maux de gorge. – Utilisez un spray spagyrique contre le mal de gorge, à base notamment de belladone, de sauge, de propolis ou de capucine. – Sucez des pastilles contre le mal de gorge.

– Du miel épicé (piment, gingembre, cannelle). – Sirop à l’oignon: versez du sucre sur des morceaux d’oignon, laissez le tout reposer et buvez le jus. – Faites des compresses au séré ou au ­citron. En règle générale, il est important de boire beaucoup, de préférence de l’eau ou de la tisane aux herbes non sucrée.

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Voice

Voice Double action

✔ Réduit

l’enrouement

✔ Renforce la voix

4e jour

Symptômes* Les virus n’ont pas encore capitulé, au contraire. Ils ont même atteint le larynx. Ce qui fait qu’en plus du nez bouché, vous avez mal à la gorge et des problèmes de déglutition. Les conseils de Rachel Dreier Il s’agit maintenant de soigner votre gorge douloureuse: – Gargarisez-vous avec de la sauge, de la propolis, une solution saline ou un

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et de douleurs dans les membres, prenez un analgésique. Appliquer un peu d’huile essentielle de menthe poivrée sur le front et la nuque soulage aussi le mal de tête. Si votre nez est très bouché, vous pou­ vez utiliser un spray nasal décongestion­ nant. Mais attention: pas plus de sept jours, sinon vous risquez de devenir ­dépendant. Demandez plutôt conseil à votre droguiste. Le fait d’avoir le nez bouché est un des symptômes les plus désagréables d’un re­ froidissement. Pour vous soulager: – utilisez un humidificateur. – faites des inhalations de vapeur avec de la sauge ou des huiles essentielles. Mais soyez prudent avec les huiles ­essentielles chez les enfants, elles peuvent amplifier les symptômes et provoquer des spasmes respiratoires. Il est important de continuer à ren­ forcer le système immunitaire avec: – de la vitamine C – du zinc – un fortifiant de la droguerie – le sel de Schüssler n° 4 (Kalium chlo­ ratum). Au début, prenez-le toutes les 15 minutes puis réduisez progressive­ ment la dose. Vous pouvez l’associer au n° 8 (Natrium chloratum).

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* Les symptômes d’un refroidissement peuvent varier d’une personne à l’autre. Ce calendrier présente les ­symptômes les plus fréquents et le déroulement typique de la maladie.


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5e jour

Symptômes* Votre système immunitaire tourne tou­ jours à plein régime. Vous vous sentez franchement raplapla. Votre nez, votre gorge et vos trompes d’Eustache (conduits qui relient les oreilles au pharynx) sont remplis d’épaisses sécrétions. Votre nez est complètement bouché, ce qui vous empêche de bien dormir. Vous risquez aussi d’avoir mal aux oreilles. Les conseils de Rachel Dreier Il est maintenant temps de liquéfier le mucus: – Prenez de l’acétylcystéine en médica­ ment chimique ou sous forme de spray nasal – Sel de Schüssler n° 6 (Kalium sulfu­ ricum) – Tisane expectorante à base de prime­ vère ou de thym – Râpez du raifort frais et mélangez-le avec du miel. Prenez une cuillérée de ce mélange trois fois par jour. – Faites des inhalations d’huile d’euca­ lyptus ou de camomille – N’oubliez surtout pas de rincer régu­ lièrement votre nez! Appliquez une petite compresse de graines de lin sur vos sinus pour soulager les douleurs Les compresses d’oignon ou les gouttes auriculaires peuvent atténuer les dou­ leurs aux oreilles

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6e jour

Symptômes* Votre système immunitaire est bientôt au bout du rouleau – et vous aussi sans doute. Votre nez est congestionné, votre gorge rouge et enflée. Vous vous sentez vraiment malade, faible et flagada. Votre température est peut-être assez élevée, frôlant la limite de la fièvre.

Rhume?

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7e jour

Symptômes* Sprint final. Comme votre corps doit se remettre de tous ces efforts, vous êtes cer­ tainement encore plus fatigué que les jours précédents. Vous pouvez toujours avoir mal à la tête et aux membres ainsi qu’une température élevée, voire une ­légère fièvre. Les conseils de Rachel Dreier Dormez le plus possible, car votre corps a besoin de repos Prenez un analgésique si les maux de tête et les douleurs dans les membres sont trop forts Buvez du bouillon et contentez-vous de manger léger Si vous avez encore de la fièvre, les chaussettes au vinaigre vous seront utiles

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8e jour

Symptômes* Les virus ont encore progressé et ont fi­ nalement atteint les bronches. Ils dé­ clenchent alors une toux sèche, parfois accompagnée d’épaisses mucosités. Au moins, le rhume a diminué. Les conseils de Rachel Dreier Il s’agit maintenant de combattre la toux! – Prenez un expectorant chimique, ­végétal ou homéopathique (Cinna­ baris, Hydrastis, Kalium Bichromi­ cum, etc.)

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– Tisane à la guimauve, à la réglisse, au thym, au plantain lancéolé, à la mousse d’Islande ou à la molène – Compresses pectorales avec des graines de lin ou des pommes de terre – Pommade contre la toux – Inhalation – Veillez à ce que le taux d’humidité soit élevé – Sirop contre la toux au pélargonium – Spray spagyrique avec des substances expectorantes comme la guimauve, le droséra, la bryone, l’anis ou le ­pélargonium – Jus de sureau chaud

Les conseils de Rachel Dreier Continuez de faire comme la veille. En plus: – Abaissez votre fièvre avec des chaus­ settes au vinaigre (pas trop froides, pour ne pas trop surcharger le corps) – Buvez beaucoup. Les jus de fruits contiennent de précieuses vitamines – Reposez-vous! Le sommeil aide à re­ couvrer la santé

9e jour

Symptômes* Vous y êtes presque! Certes, la toux ­persiste encore et pourra durer deux ­s­emaines. Mais sinon, vous avez sur­ monté le pire et vous pouvez enfin res­ pirer normalement. Les conseils de Rachel Dreier Il ne reste plus grand-chose à faire: – Un bain contre les refroidissements avec des huiles essentielles pour cal­ mer la toux, mais uniquement si vous n’avez plus de fièvre – Un peu d’exer­ cice à l’air frais – Buvez des jus de fruit et de ­légume pour faire le plein de vitamines – Et l’essentiel: ­réjouissez-vous d’être guéri!

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* Les symptômes d’un refroidissement peuvent varier d’une personne à l’autre. Ce tableau présente les symptômes les plus fréquents et le déroulement typique de la maladie.


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La fascination de l’encens Durant les mois gris et froids de l’hiver, les fumigations peuvent avoir des effets ­relaxants et énergisants. La fumigation se pratique depuis des mil­ lénaires. Dans les cultures les plus diverses, sous les formes les plus différentes et à des fins les plus variées. Autrefois, les fumi­ gations étaient surtout supposées exercer une action protectrice. On y recourait pour guérir les hommes et les bêtes, pour éloigner les maladies et les épidémies. Brûler des herbes médicinales devait ­ainsi écarter ou dissiper les fléaux.

Un rituel apaisant

Pour les troubles du sommeil Kurt Altermatt donne donc volontiers des informations sur le rituel de la fumi­ gation et organise aussi des conférences pour les clients durant les mois d’hiver. «C’est justement durant la saison froide, quand il fait gris et humide dehors, que le rituel peut aider à surmonter une ­période de blues», explique le droguiste qui insiste sur le mot «peut». «Je conseille toujours de l’utiliser en complément, car il ramène la paix aux hommes», pour­ suit-il. D’autant que les résines comme l’encens ont des effets vivifiants et favorisent la vigilance. Quant à l’armoise, elle peut ­aider les femmes qui souffrent durant les règles. Le droguiste conseille aussi aux parents dont les enfants peinent à trou­ ver le sommeil et craignent l’obscurité d’instaurer un rituel de fumigation. «C’est un moment que les parents et l’enfant ­décident de passer ensemble», souligne le droguiste. En plus, les enfants sont

g­ énéralement fascinés quand la fumée s’élève et la chaleur diffusée a des vertus relaxantes. Enfin, les essences calmantes, comme le copal blanc ou la lavande, peuvent également favoriser l’endormis­ sement de l’enfant.

Fumigation: mode d’emploi Pour brûler des résines, il faut une coupe réfractaire contenant un peu de sable ou des petits cailloux. On pose dessus un morceau de charbon à brûler, que l’on peut acheter en droguerie. Après l’avoir allumé, on attend environ trois à cinq minutes jusqu’à ce qu’il ait blanchi et ­atteint une température assez élevée. On peut alors déposer une pincée d’herbes ou un morceau de résine odorante sur le charbon. «Point trop n’en faut», assure Kurt Altermatt. «Mieux vaut en mettre peu au début car on peut toujours en ­rajouter.» Le moment est alors venu de savourer l’instant présent, en laissant le parfum agir, en inspirant profondément, en fer­ ▲ ▲

Kurt Altermatt, droguiste dipl. féd. et gérant de la droguerie Hildegard à Bâle, connaît bien l’historique de la tradition des fumigations, du moins chez les Amé­ rindiens. «Ils croyaient aux vertus béné­ fiques de la combustion de résines et ­utilisaient diverses herbes, notamment pour aiguiser leur vigilance mentale. Mais ­aussi, tout simplement, pour soigner des ­hémorroïdes. En fait, ils avaient une herbe pour tous les maux possibles et imaginables», explique Kurt Altermatt. Et bien qu’il s’intéresse à l’histoire de la fumigation, il considère que c’est surtout «un beau rituel aux effets apaisants». C’est un cérémonial qui calme, car il faut se prendre le temps de faire brûler la ­résine odorante, et qui associe la lumière, la cha­ leur et le feu. «On voit avec les yeux la fumée qui s’élève, mais on la ­perçoit a­ ussi avec le nez. Le parfum de l’herbe choisie déclenche quelque chose en nous, évoque des souvenirs d’enfance, des événements passés ou éveille peut-être une certaine nostalgie», poursuit notre interlocuteur qui fait régulièrement brûler de l’encens en compagnie de sa compagne.

Il s’est découvert cette fascination pour les fumigations il y a quelques années en rencontrant Marc Gloor, spécialiste des encens. «Pour moi, c’est un peu un Amé­ rindien qui serait né au mauvais endroit», précise Kurt Altermatt en souriant. Marc Gloor a beaucoup appris des Amérin­ diens et il a voyagé en Europe avec des guérisseurs pour mieux connaître les ­effets de ces plantes. «Echanger avec lui était si passionnant que j’ai aussitôt ­organisé une conférence avec lui pour les clients de ma droguerie. L’intérêt fut vif», se souvient-il.

Le droguiste Kurt Altermatt (photo en-haut à droite) fait brûler un ­morceau de charbon spécial posé sur un petit lit de sable dans une coupe réfractaire. Lorsque le charbon a blanchi (photo ci-contre), il dépose une pincée d’herbes ou un morceau de résine odorante sur le charbon ardent et fait onduler les volutes de fumée qui s’élèvent.


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mant les yeux et en se recentrant sur soimême. «Certaines personnes méditent pendant la fumigation, d’autres prient et d’autres, encore, se contentent d’observer les volutes de fumée qui s’élèvent.» Chaque personne doit ainsi trouver la forme de rituel qui lui convient le mieux. «Les Amérindiens utilisent une plume

pour diriger la fumée vers eux-mêmes ou une autre personne», explique le dro­ guiste, qui propose aussi de telles plumes dans son assortiment. «Elles ne pro­ viennent toutefois pas de pygargues à tête blanche mais de dindons.» Les Amérin­ diens veillent à ce que les plumes utili­ sées n’aient encore jamais touché le sol,

«les attrapant pour ainsi dire en vol», et que personne d’autre n’y ait touché. «Ce sont de beaux rituels qui existent déjà ­depuis plusieurs centaines d’années. C’est cela qui me fascine.»

i­mpression de fraîcheur et de sécurité, elle peut aussi s’utiliser en complément du traitement durant les périodes dépressives. La racine d’osha peut lever les blocages et libérer les voies respiratoires. Les Amérindiens portent cette racine comme une amulette de protection ou l’emportent dans une «bourse ­sacrée». De nombreuses populations amérindiennes l’utilisent lors de rituels médicaux. Beaucoup d’Amérindiens considèrent la résine, le bois et les aiguilles de pin comme un «médicament sacré». Avec leurs effets calmants, ils favorisent la détente et s’utilisent lors de céré­ monies de guérison. Ils sont aussi prisés en cas de refroidissement et pour ­nettoyer locaux, places et objets. Les aiguilles de pin devraient aussi être ­expectorantes et éveilleraient la curiosité intérieure, selon les Amérindiens. La sauge blanche est la «plante ­sacrée» des Amérindiens. Comme elle présente une action antibactérienne, elle s’utilise souvent pour nettoyer ­locaux et objets. La sauge renforcerait aussi l’esprit et la mémoire, apporterait la paix et la guérison et procurerait une bonne lucidité mentale. Le foin d’odeur aussi appelé hiérochloé odorante chez nous sert à purifier les places dans un groupe et soutient le processus de lâcher prise intérieur. Il peut aussi favoriser la gaîté et attirer les énergies positives. La fève de tonka se porte souvent comme une amulette ou dans les «bourses sacrées». Pour les ­fumigations, les Amérindiens utilisent les grains brun ­foncé, en forme d’amande, afin de voir l’avenir. La fève de tonka a égale­

ment des e­ ffets équilibrants en cas de colère, d’irritation et de stress, elle éveille la ­sensualité et aurait des vertus ­aphrodisiaques. Elle est gage de bonheur, de prospérité et d’amour. L’herbe rêveuse, provenant de la plante appelée calea zacatechichi, aug­ menterait les phases de rêve durant le sommeil. Les Amérindiens la font donc brûler avant d’aller dormir. Les descendants des Mayas l’utilisent ­aujourd’hui encore pour dire la bonne aventure. Sacrées, les baies de genièvre se trouvent souvent dans les bourses ­sacrées. Elles donneraient un regain d’énergie vitale et du courage, apporteraient protection et sécurité et augmenteraient l’attention à autrui. Elles protégeraient aussi contre les ­maladies contagieuses et soulageraient l’asthme. L’encens s’utilise aujourd’hui encore dans les églises. Les Amérindiens, eux, se servent de cette résine pour dé­ sinfecter les locaux. Mais il agit aussi contre le stress, éclaircit les sens et ­apporte plus de clarté. L’encens serait aussi bénéfique au travail intellectuel. Enfin, il chasserait les insectes. L’armoise tridentée, qui pousse dans les régions arides, est indiquée dans les situations qui nécessitent une prise de décision. Selon les Amérindiens, cette plante renforce le côté féminin des individus et agit contre les troubles menstruels et ceux de la ménopause. Elle aurait aussi des propriétés tranquillisantes et relaxantes.

Texte: Denise Muchenberger / trad: cs Photos: Corinne Futterlieb

Aperçu des herbes utilisées par les Amérindiens

_ Les feuilles de boldo, arbre qui pousse

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en Amérique du Sud, font partie des principaux remèdes des Amérindiens. Elles s’utilisent aussi lors de céré­ monies. Une gerbe de feuilles de boldo placée sur la porte d’entrée éloignerait les mauvais esprits. Les amateurs de fumigations considèrent que ces feuilles ouvrent l’âme et dissipent les blocages tout en ayant un effet calmant et ­équilibrant en cas de nervosité et de troubles du sommeil. Le copal, noir et blanc, est une résine qui peut être extraite de différents ­arbres. Il passe pour être sacré. Le copal blanc est supposé purifier l’individu de l’intérieur et ouvrir son cœur. Il favorise aussi la lucidité. Le copal noir, lui, s’utilise dans les périodes de crise et devrait aider à retrouver la bonne voie. Il serait aussi bénéfique à l’endormissement. L’encens juniper est fait à partir des extrémités du genévrier. Les Amérindiens l’utilisent pour saluer des groupes ou pour nettoyer des objets. Il doit améliorer la vigilance et agir contre la nervosité et les surcharges dues au stress. Il dégagerait aussi les voies respiratoires.

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TRIBUNE DU DROGUISTE 2–3/16 _ 13

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14 _ TRIBUNE DU DROGUISTE 2–3/16

Pourquoi les comprimés sont souvent ronds … … et bien d’autres réponses aux questions qu’on se pose sur la couleur et la forme des médicaments. Il y en a des bleus, des jaunes, des rouges et la plupart sont ronds, même si d’aucuns sont plutôt carrés ou allongés. Dans l’in­ terview accordée à la Tribune du d­ roguiste, le Pr. Georgios Imanidis, directeur de l’Institut de pharmatechnologie à la Haute école des sciences de la vie de l’Université des sciences appliquées de la Suisse du Nord-Ouest, explique pourquoi il en est ainsi. Monsieur Imanidis, pourquoi les comprimés ont-ils des couleurs différentes? Georgios Imanidis: Afin de pouvoir les différencier. C’est surtout important pour les personnes âgées qui doivent prendre plusieurs tablettes par jour. C’est plus ­facile de savoir qu’il faut prendre la bleue le matin, la rouge à midi et la jaune le

soir que de retenir le nom de chaque ­médicament. Et les couleurs aident ­aussi le personnel des hôpitaux et des homes à ne pas confondre les médicaments. Une autre raison concerne le marketing. En effet, un somnifère se vendra certaine­ ment moins bien s’il est rouge vif que s’il est bleu. Des sondages ont montré que la plupart des gens prennent plus volontiers des somnifères de couleur bleue, même s’ils n’agissent pas autrement que les rouges. La couleur n’a donc aucune influence sur l’efficacité? Non. Pourtant la plupart des comprimés sont blancs, pourquoi?

Cela vient du fait que les principes actifs et les excipients dans les comprimés sont blancs. Les fabricants doivent donc ajou­ ter les autres couleurs en enrobant le ­médicament d’une couche spéciale. Elle est certes fine, mais elle augmente quand même les coûts de production. Les fabri­ cants n’enrobent toutefois pas leurs médi­ caments pour leur donner de la couleur mais pour d’autres raisons, comme mas­ quer un mauvais goût ou rendre la ­surface plus lisse, ce qui rend la pilule plus facile à avaler. Cette couche assure également une protection contre l’humidité et l’oxy­ gène. Enfin, elle a une influence sur la durée de libération du principe actif dans l’organisme. Pourquoi les tablettes ont-elles aussi des formes différentes? Leur forme dépend de plus plusieurs ­facteurs. Par exemple, si la dose néces­ saire est importante, les tablettes seront alors grandes et difficiles à avaler. Raison pour laquelle les fabricants leur donnent une forme allongée, ce qui facilite leur ingestion. La majorité sont cependant rondes, pourquoi? Les bords anguleux présentent le désa­ vantage de s’effriter facilement. Et puis, il est plus facile de fabriquer des compri­ més ronds. Parfois, le marketing joue ­aussi un rôle, comme pour la couleur. Je me souviens d’un médicament pour la pression en forme de cœur. Ce genre de chose est heureusement assez rare. A quoi servent donc les indications ­gravées sur les comprimés? Elles facilitent l’identification des médi­ caments. Les entreprises peuvent par exemple inscrire leur nom dessus. C’est très important, car il y a beaucoup de


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Interview: Bettina Epper / trad: cs

Le professeur Georgios ­Imanidis dirige l’Institut de technologie pharmaceutique de l’Université de sciences appliquées de la Suisse du Nord-Ouest (HLS FHNW), qui existe depuis 2006. Le HLS FHNW propose des forma­ tions en technologique pharmaceutique, bioanalyse, technique médicale, chimie verte, technologie (bio)environnementale, technique des procédés, nanotechnologie et informatique biomédicale. Des séances d’informations seront ­organisées en février et en mars pour toutes les personnes inté­ ressées.

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Pourquoi certains principes actifs sontils commercialisés sous forme de comprimés et d’autres sous forme de capsules? Dans la mesure du possible, les fabricants essaient toujours de produire des com­ primés. Leur fabrication est en effet plus ­facile et moins coûteuse. Mais certaines substances ne sont pas faciles à trans­for­

A quoi faudrait-il faire attention quand on prend un médicament? Il est important de le prendre comme le fabricant l’a prévu. Certaines personnes vont jusqu’à mâcher des comprimés, pensant qu’ils agiront mieux ainsi. C’est faux. L’enrobage d’un comprimé sert ­notamment à ne libérer le principe actif qu’au moment où il arrive dans l’estomac ou l’intestin. Mâcher un tel médicament revient à réduire son action à néant. D’autres personnes ouvrent les capsules pour ne pas avoir à avaler l’enveloppe, parce qu’elles sont végétariennes et ne veulent donc pas ingurgiter de gélatine. Il faudrait éviter de faire ça, puisque l­ ’objectif est quand même de retrouver la santé.

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Certains comprimés qui, selon les indications de la notice d’emballage, ne doivent pas être partagés présentent quand même une rainure de fragmentation. Cela existe effectivement, bien que cela n’ait pas de sens. Je le comprends d­ ’autant moins que la rainure peut même poser problème lors de la fabrication.

mer en comprimés. Et les capsules peuvent aussi servir à déterminer quand le prin­ cipe actif doit être libéré dans le corps.

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contrefaçons, en particulier dans le ­commerce en ligne. Et un bon nombre d’entre elles n’agissent pas comme elles le devraient ou peuvent même être dan­ gereuses.


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Analyse pour trouver chaussure à son pied Pied plat, creux ou normal? Markus Ryffel, champion de course à pied, vous explique comment trouver des chaussures adaptées et courir dans les règles de l’art. Courir – quoi de plus naturel? Il suffit de lacer ses souliers et de s’élancer. Ce n’est pourtant pas si simple. Pour pouvoir ­courir sans risquer de se faire mal, il ne faut pas enfiler n’importe quelles chaus­ sures. Raison pour laquelle les experts conseillent de faire une analyse des pieds et de la foulée avant tout achat. Cette analyse permet de déterminer exacte­ ment la forme de vos pieds et votre style de course et peut aussi mettre en é­ vidence d’éventuelles mauvaises postures.

Test sur le podium Je grimpe alors pieds nus sur une sorte de podium équipé d’une plaque en verre. Ce «vidéo podoscope» filme mes pieds et transmet l’image sur un écran. L’expert peut ainsi déterminer la forme et la position de mes pieds. Sont-ils normaux, creux, plats ou valgus? La conclusion de Markus Ryffel: le gauche est normal, le droit légèrement plat. Ce qui signifie que la voûte s’est un peu tassée. Ceci étant, Markus Ryffel estime que cette petite déformation est encore dans la norme.

Premiers pas avec le pro J’ai décidé de confier mes pieds à Markus Ryffel. C’est aujourd’hui ­encore l’athlète de fond le plus médaillé de Suisse. Il a remporté des m ­ édailles aux Jeux olympiques et 19 titres de champion suisse sur 3000 et 5000 mètres. Je lui ai apporté mes vieilles chaussures de course qu’il regarde aussitôt. En fonction de l’usure de la semelle, il peut déterminer si je prends bien appui sur mes pieds ou si mes pieds ont tendance à basculer vers l’intérieur ou l’extérieur. «Rien de spécial», constate-t-il. L’axe de mes jambes est donc bien droit. Il observe ensuite plus attentivement les ­semelles intérieures de mes chaussures: elles sont plus fines au m ­ ilieu et à l’avant.

Des muscles pour la force Dans les genoux Il me demande ensuite de fléchir les genoux sur le podium. D’abord les deux, puis l’un après l’autre. Pour voir si mes chevilles restent droites ou si elles basculent. Et oui, alors que je plie mon genou droit, ma cheville s’incline légèrement vers l’intérieur. «La musculature est plus faible là», constate Markus Ryffel. Mais comme le reste est bon, mes chaussures de course n’auront pas besoin d’être pourvues de soutiens spéciaux pour éviter un basculement vers l’intérieur.

Si les chaussures de course étaient pourvues autrefois d’une bonne couche de matériau amortissant vers les t­ alons, elles sont plus légères aujourd’hui. La différence entre l’arrière et l’avant est réduite à moins d’un centimètre. Comme l’explique mon interlocuteur, «trop d’éléments de soutien et d’amortissement ne font qu’affaiblir la musculature des pieds». Ce qui peut provoquer des problèmes. «Nous savons aujourd’hui que la solidité des muscles des pieds et des mol­lets est importante pour avoir un style de course qui ménage les forces.»


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Le bon style de course

Le test pratique J’ai finalement le choix entre deux modèles. Les chaussures doivent surtout être assez grandes. Les orteils doivent pouvoir bouger librement, mais le talon doit être bien fixé pour que le pied soit correctement maintenu. Je passe donc de la théorie à la pratique. Je sors dans la rue pour courir une vingtaine de mètres. Selon moi, tout va bien. Mais Markus Ryffel n’est pas satisfait: «Vous appuyez trop sur l’avant du pied.» Je n’avais jamais ­remarqué que mes talons ne touchent pratiquement jamais le sol. J’ai le style de course d’une sprinteuse. Je peux courir vite, mais sur de courtes distances. Ce style, souligne Markus Ryffel, ne convient pas pour de longues distances car il sollicite trop muscles, tendons et ligaments. Pas étonnant que j’aie toujours eu mal aux jambes après avoir couru ces derniers mois.

«Pour bien faire, il faudrait poser le pied bien plat avec le poids sur le milieu puis se propulser aussitôt à partir de l’avant», explique le spécialiste. Quiconque court pieds nus sur une surface molle pose automatiquement ses pieds comme ça, utilisant ainsi les mécanismes naturels d’amortissement et de suspension des muscles et des articulations. Ce qui amortit les chocs en douceur. Ce style de course est aussi appelé «course active». Au contraire, si le coureur touche d’abord le sol avec le talon, il se produit un «laisser tomber dans la foulée» passif. Le choc se ­répercute alors sans être amorti dans le corps et surcharge les articulations. Markus Ryffel constate cependant que certains coureurs peuvent courir des

Un peu de musculature Mais même les meilleures chaussures de course ne suffisent pas. Selon Markus Ryffel, seul 49 % de la technique de course en dépend. Le reste est ­déterminé par la musculature. Pratiquer de la mus­ culation est donc indispensable. «Seuls de solides muscles des pieds, du dos et de la partie centrale du tronc ­permettent de prévenir de manière efficace les ­problèmes de dos et les lésions articu­ laires.»

années sur les talons sans avoir le moindre problème. Le plus sain serait toutefois de changer de technique pendant la course. En courant tantôt sur le milieu du pied, tantôt sur le talon. Pour éprouver les bonnes sensations, Markus Ryffel conseille de procéder comme suit: «Après l’entraînement, courez un moment pieds nus autour d’un terrain de foot ou sur une piste finlandaise.»

On peut facilement renforcer ses muscles au centre fitness «chez-soi». La corde à sauter, par exemple, favorise aussi bien l’équilibre et la force que la coordination. Les exercices de stabilisation du buste renforcent les muscles abdominaux et dorsaux. L’idéal étant de pratiquer pen­ dant 20 minutes après chaque séance de course. Texte: Brigitte Jeckelmann / trad: cs Photos: Anita Vozza

Participez et gagnez! Participez à notre concours et peut-être remporterez-vous un séjour actif ­organisé par Markus Ryffel! Notre article vous a donné envie de courir? Alors tentez votre chance pour gagner, avec Markus Ryffel’s Sàrl et la Tribune du droguiste, des vacances de course pour une personne à Valbella ou à Montreux ou l’un des neuf bons pour un atelier actif. Vous trouverez des informations détaillées et des bulletins d’inscription à l’adresse www.markusryffels.ch. Les cours sont donnés en allemand. Pour participer, c’est très simple: répondez à la question cicontre et renvoyez le b­ ulletin de participation jusqu’au 1er avril 2016 (le cachet de la poste faisant foi) à: Markus Ryffel’s Sàrl Concours Tribune du droguiste Tannackerstrasse 7 3073 Gümligen Participation par e-mail: envoyez votre ­réponse précédée de la mention «Concours Tribune du droguiste» jusqu’au 1er avril 2016 au plus tard à: event@markusryffels.ch

La question du concours: Qu’est-ce qui est important pour avoir un style de course qui ménage les forces? Le prix élevé des chaussures de jogging La solidité des muscles des pieds Les boissons énergétiques riches en protéines Si je gagne, j’aimerais participer à la manifestation suivante (choisissez une date): «Ladies Days» du 21 au 24 mai 2016 à Valbella «FIT for LIFE Days» du 25 au 28 mai 2016 à Valbella «Journées énergie» du 8 au 11 mai 2016 à Montreux

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Oui, mes données peuvent être utilisées à des fins de marketing. * = obligatoire


18 _ TRIBUNE DU DROGUISTE 2–3/16

Quand l’assiette reste vide … Jeûne, cure et diète se ressemblent fort. Il s’agit toujours de ne (presque) rien ­manger. Ces pratiques sont pourtant différentes. Le droguiste Yves Eberle nous ­explique ce qui les distingue et ce à quoi il faut absolument faire attention. Qu’y a-t-il de plus beau que de partager un repas en bonne compagnie? Certaine­ ment pas les lourdeurs d’estomac qui suivent les agapes! Le corps proteste. Une période de jeûne, comme celle qui débute traditionnellement le mercredi des Cendres chez les chrétiens, peut alors faire du bien. Et pas seulement à l’estomac: pour ceux qui font ceinture, que ce soit pour des convictions religieuses ou pour des raisons de santé, cette période est aussi l’occasion de se recentrer sur soi. La privation de nourriture a en effet cette fonction depuis la nuit des temps. Le ­Carême, période de jeûne qui comme dans presque toutes les religions chré­ tiennes dure 40 jours, se termine par la fête de Pâques. Le dimanche 27 mars cette année. Le jeûne, avec abstention de toute nourriture et parfois de plus ­encore, est aussi pratiqué dans d’autres religions – en particulier dans l’islam, avec le ramadan (du 6 juin au 4 juillet cette année). Le judaïsme et le boudd­ hisme connaissent aussi des jours ou ­périodes de jeûne. Mais qu’est-ce exactement que le jeûne? La privation de nourriture a-t-elle une ­incidence sur la santé? Et qu’est-ce qui distingue une diète d’une cure de détoxi­ nation? Nous allons examiner ces diffé­ rentes questions de plus près avec l’aide du droguiste et naturopathe Yves Eberle, de la droguerie Eberle à Gams (SG).

Jeûner Le jeûne est un terme qui désigne essen­ tiellement la privation de nourriture, de boisson et d’autres produits d’agrément. La portée et la durée de la privation ­dépendent fortement du type de jeûne. Car il y en a de nombreux: du jeûne religieux au jeûne thérapeutique en ­ ­passant par les jeûnes à base de jus, de ­tisanes, d’eau, de petit-lait ou encore les jeûnes de méditation ou de marche …

presque toutes les variantes sont imagi­ nables. En fonction du jeûne choisi, on accordera plus d’importance à la t­ radition religieuse, au retour sur soi spirituel ou encore aux effets sur la santé. Des effets que la médecine académique considère d’un œil critique, notamment parce que les études scientifiques manquent à ce ­sujet. Les naturopathes, au contraire, ­attribuent au jeûne des puissantes vertus de régénération. Pour eux, il permet avant tout de décharger le métabolisme et de nettoyer les intestins. Ainsi, le dro­ guiste Yves Eberle décrit le jeûne comme «une thérapie qui donne au corps un nouvel espace pour réagir». Pour ce faire, il faut surtout être prêt à faire un effort sur soi-même. Bon à savoir: la perte de poids n’est pas l’objectif prioritaire. Elle survient certes automatiquement quand on renonce plus ou moins entièrement à la nourriture pendant un certain temps, mais elle ne tient pas dans la durée. Car une fois le jeûne terminé, le corps recons­ titue à nouveau presque entièrement les réserves dans lesquelles il a puisé. S’arrêter et prendre conscience de son corps sont deux éléments qui se retrouvent dans presque tous les jeûnes. Pour se ­détendre et fuir le quotidien, Yves Eberle cite le mouvement, les bains, les exer­ cices de relaxation, les concerts et bien d’autres choses. Certaines personnes se retirent dans des couvents ou des mo­ nastères, d’autres jeûnent en groupe – une bonne solution pour les néophytes, ­affirme Yves Eberle, car on y bénéficie d’un a­ ccompagnement et que l’on peut échanger avec d’autres personnes. Deux choses sont en tout cas essentielles: le début et la fin du jeûne. La première étape consiste prioritairement à vider les intestins, par des lavements ou la prise de sulfate de magnésium, alors que la fin du jeûne se concentre sur la question de savoir quel aliment réintroduire en pre­

mier. «En principe des aliments de diète, des choses très digestes, comme après une grippe intestinale», résume le droguiste. Par exemple de la soupe, des biscottes, des carottes cuites, des pommes de terre, un peu d’huile d’olive, un fruit cuit à la vapeur, du séré maigre... Le corps tour­ nant encore au ralenti, la reprise ne doit pas être trop rapide. «Ne pas en tenir compte, c’est fouler aux pieds toute la ­période de jeûne et surcharger le méta­ bolisme.» Conséquences probables: bal­ lonnements, réplétion, fatigue. Durant les premiers jours de retour à la normale, il faut en tout cas faire l’impasse sur le café, l’alcool et les graisses et éviter tout excès de glucides. Et pour qui le jeûne n’est-il vraiment pas indiqué? «Les enfants, car ils ressentent encore naturellement les signaux de ­satiété et mangent spontanément peu quand ils n’ont pas faim ou se sentent malades», explique le droguiste. Qui ­déconseille aussi toute pratique stricte du jeûne durant la convalescence, la gros­ sesse et la période d’allaitement. La ­prudence est également de mise chez les personnes âgées et celles qui présentent des surcharges psychiques. Le droguiste recommande volontiers le jeûne comme mesure d’accompagnement aux personnes qui souffrent d’asthme, de rhumatisme, d’arthrose, de diabète ou d’inflammations dans la zone ORL, car il permet de soulager les organes et de ré­ tablir l’équilibre acido-basique. Il convient cependant de consulter son médecin avant de procéder à un jeûne complet.

Diète Le terme de diète désigne généralement un régime minceur. Ce changement ali­ mentaire à court terme visant à perdre du poids ne constitue cependant qu’un élément de l’ensemble. Car la diététique comprend également des changements


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Le jeûne consiste à renoncer aux ­aliments, aux boissons et autres ­produits d’agrément. Il en existe de très nombreuses variantes.

de la médecine naturelle, le choix d’un bon miel ou d’un pain fabriqué avec des produits de la région relèverait déjà de la diététique, de même que le fait de bien mâcher ses aliments. Et revient de nouveau la question de la perte de poids. Le choix des régimes, vantés dans toutes sortes de magazines

et sur internet, est énorme. Entre les ré­ gimes dissociés ou pauvres en graisse, la perte de poids par le sommeil, les cures de jus ou de melon, etc., on risque vrai­ ▲ ▲

durables voir définitifs des habitudes ali­ mentaires dans le cadre d’un traitement d’accompagnement d’une maladie, indis­ pensable notamment dans le cas d’une intolérance au lactose ou au fructose. Au fond, on peut dire qu’il s’agit simplement de choisir sciemment ses aliments, comme le résume le droguiste. Du point de vue

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Les cures de détoxination ­s’accompagnent souvent de remèdes d’origine végétale et de principes ­actifs minéraux.

Jeûne Rituel limité dans le temps ­effectué à certaines périodes de l’année ou de la vie Consiste à renoncer plus ou moins entièrement à la ­nourriture pendant un certain temps pour des raisons ­religieuses ou de santé Sert à nettoyer les intestins et favorise la régénération de l’organisme

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Diète Vient du grec «diaita» qui ­signifie «régime de vie» Changement temporaire ou d­ urable des habitudes ­alimentaires Est souvent assimilée à un ­programme minceur Consiste à réduire la consommation de certains composants alimentaires, comme les graisses, les protéines ou les glucides

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Détoxination Thérapie d’élimination visant à évacuer des résidus nuisibles du métabolisme, comme les toxines S’accompagne souvent de ­remèdes d’origine végétale ou de principes actifs minéraux

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ment de s’y perdre. Dans cette jungle, les conseils d’un droguiste peuvent donc se révéler précieux. Car tout ce qui semble bien à première vue ne fonctionne pas forcément. Yves Eberle est par exemple assez critique envers les cures de jus. Elles permettent certes de perdre rapidement du liquide et donc quelques kilos. «Mais le corps les reprend vite au terme de la cure, dès qu’on lui apporte de nouveau plus d’aliments riches en sel avec lesquels il peut lier l’eau. Une brève diète à base de jus ne suffit pas à entamer la masse adipeuse.» Plus généralement, le seul principe qui à ses yeux permet de perdre durablement du poids est le suivant: «Manger moins et éliminer plus, autre­ ment dit ingérer moins de calories que ce dont le corps a besoin. Et cela à long terme, donc en association avec un change­ment volontaire du régime de vie, satisfaisant des années durant et ­per­mettant donc de maintenir le poids ­voulu dans la durée.» Et voilà le cœur du concept, puisque le mot diète vient du grec «diaita», qui signifie justement «ré­ gime de vie». Le droguiste se montre aussi un peu ré­ ticent en ce qui concerne les prépara­ tions de diète alimentaire – lesquelles sont a­ ussi légion. Il s’agit notamment de poudres, de boissons prêtes à l’emploi, de snacks ou de soupes et de plats précui­ sinés lesquels forment un programme ­alimentaire complet de substitution pour les repas normaux. Ces préparations sont généralement allégées ou pauvres en

c­ alories. «On peut évidemment les ache­ ter et les utiliser pour soutenir la perte de poids», explique Yves Eberle. «Mais on peut aussi se préparer une cure sur m ­ esure avec des aliments soigneusement sélec­ tionnés, des épices stimulantes, des subs­ tances amères naturelles et des fibres ­alimentaires – de manière à soulager le métabolisme et à activer les organes de détoxination et d’élimination que sont le foie, les intestins et les reins.»

Cure de détoxination En médecine alternative, la détoxination consiste à éliminer des substances qui surchargent l’organisme et inhibent sa capacité de réagir et sa force d’autoguéri­ son. «Ce qu’on appelle toxines ou résidus sont produits par la pollution croissante de l’environnement ainsi que par de mau­ vaises habitudes au niveau de la vie quo­ tidienne et de l’alimentation», explique Yves Eberle. Qui précise comment les ­éliminer: «On apporte à l’organisme des remèdes végétaux à base de dent-de-lion, d’ortie, d’artichaut, de chardon-Marie ou de bouleau afin d’aider le foie, les i­ ntestins, les reins, les organes lymphatiques et la peau à éliminer tout ce qui les surcharge. Associés à des principes actifs minéraux, comme les préparations Probase, Basica et Alkala de Burgerstein, qui favorisent la formation de bases, ils permettent à l’organisme de rétablir son équilibre acido-­basique.» Choisir consciemment ses ­aliments est également essentiel à toute cure de détoxination.


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Une telle cure, conçue en fonction des besoins individuels, doit en tout cas don­ ner un peu plus de marge de manœuvre à l’organisme, comme le souligne Yves Eberle, qui conseille ses clients depuis des années dans ce domaine et dispose donc de beaucoup d’expérience. «La marge de manœuvre disparaît lorsque des subs­ tances indues s’entreposent dans la ­matrice, autrement dit la substance inter­ cellulaire du tissu conjonctif. Elles per­ turbent le processus d’autoguérison de l’organisme.» Et comment cela se mani­ feste-t-il? Par des allergies, des rhuma­ tismes, des troubles psychiques ou encore une sudation excessive. Yves Eberle les appelle les «symptômes de débordement qui surviennent quand le niveau de ­régulation est dépassé». Bien que pouvant avoir d’autres origines, les signaux suivants peuvent également indiquer un trop plein des dépôts de toxines dans ­l’organisme: fatigue chronique, troubles de la concen­ tration, paresse intestinale et constipa­ tion, douleurs articulaires et musculaires, paresse d’esprit et i­ rritabilité, maux de tête et vertiges, sensation de soif persistante.

Important dans tous ces cas: avant d’en­ tamer une cure de détoxination, il est ­indispensable de se renseigner auprès d’un spécialiste, par exemple un dro­ guiste expérimenté. Et Yves Eberle d’ex­ pliquer: «Je commence toujours par avoir un entretien avec la personne. Car elle doit être disposée à suivre tout le pro­ gramme de détoxination. Puis je l’accom­ pagne sur la durée, en effectuant aussi des visites de contrôle.» Il est important de procéder ainsi, toujours d’entente avec la personne qui dirige le traitement. Et surtout ne pas inclure spontanément quelque chose qu’on a lu quelque part. Agir sans en parler au professionnel qui accompagne le traitement peut se ­révéler très problématique lors d’une cure de ­détoxination, prévient notre interlocu­ teur en évoquant l’élimination ciblée de certaines substances qui surchargent ­l’organisme: plomb, mercure, aluminium ou encore des mélanges tels que les amal­ games dentaires. Si l’on s’attaque à ces toxines avec des moyens trop violents, elles risquent de migrer et de s’entre­poser dans des zones difficilement accessibles

du corps. «Raison pour laquelle», ex­ plique Yves Eberle, «j’associe toujours à la cure un programme antioxydant pa­ rallèle avec des remèdes végétaux comme l’argousier, l’aronia et le thé vert ou un traitement orthomoléculaire notamment à base de vitamines C et E, de zinc et de sélénium.» Et pour conclure: si après avoir lu cet ­article vous envisagez d’entamer l’une ou l’autre de ces cures, consultez d’abord un droguiste expérimenté et faites éven­ tuellement un contrôle médical. Car nous vous avons bien présenté ici les bases du jeûne, de la diète et de la détoxi­ nation, mais sans fournir d’indications précises quant à la manière de procéder. Autre remarque importante: ces trois procédés sont sujets à controverse. Leurs effets et leurs approches ne font en effet pas l’unanimité. Texte: Janosch Szabo / trad: cs Photos: Flavia Trachsel, fotolia

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Therese Steffen, 64 ans, (voir page 25) est tout à fait ­satisfaite: «Mes rides sont ­l’expression de ma personnalité.»

Se sentir bien dans sa e peau au 3 âge Une peau douce, ferme et lisse est synonyme de jeunesse et de beauté. A l’inverse, c’est aussi la peau qui révèle le mieux l’âge d’une personne. Pourtant le vieillissement cutané n’évolue pas aussi vite chez tout le monde. En cause, les gènes, les facteurs environnementaux, le style de vie mais aussi les soins quotidiens. Quand elle est jeune, la peau régule ellemême ses besoins en eau et en graisse. Mais cette capacité d­ iminue déjà dès 20 ans. Les glandes ­sébacées sont moins ­actives et la peau, quel que soit son type, devient plus sèche et plus fine et néces­ site donc plus de soins et d’attention.

Le phénomène du ­vieillissement de la peau Ramona Kiener, droguiste et visagiste à la droguerie-parfumerie Wyss à Sursee (LU), décrit ainsi le vieillissement: «Quand la peau est jeune, l’échafaudage est encore stable et solide. Au fil des ans,

il se détériore.» Avec le temps, la peau devient plus fine et plus sensible. Comme les sécrétions des glandes sébacées et ­sudoripares diminuent avec l’âge, elle se fait aussi de plus en plus sèche. Et comme le corps produit moins d’œstrogènes dès la ménopause, la peau souffre car cette


TRIBUNE DU DROGUISTE 2–3/16 _ 23

hormone stimule la croissance cellulaire. Résultat: la peau devient flasque et perd toute élasticité et souplesse. La vitesse à laquelle ces changements surviennent dépend certes de nos gènes. Mais notre mode de vie joue aussi un rôle important, comme l’explique la dro­ guiste: «Ceux qui veulent préserver long­ temps la jeunesse de leur peau devraient toujours bien se protéger du soleil, car les rayons UV nuisent à la peau. La fumée, l’alcool, le manque de sommeil et une mauvaise alimentation sont également des facteurs qui ont des effets négatifs sur la peau.»

1re étape: bien nettoyer

2e étape: bien soigner «Après la lotion tonique, appliquez de préférence un sérum», conseille la visa­ giste. Il pénètre dans les couches pro­ fondes de la peau. «Je recommande les produits qui réparent les cellules et ­reconstituent la peau. Le mieux est de demander conseil à votre droguiste.» Après le sérum, passez à la crème. «La peau mature nécessite des soins intensifs et riches. Les produits utilisés doivent lui

apporter des lipides et de l’hydratation. Ma préférence va aux produits contenant du collagène car ils ont un bon effet anti-­ âge.» Il existe des crèmes spéciales pour le jour et d’autres pour la nuit. Ce qui fait sens, confirme la droguiste: «Pendant la journée, la peau doit être protégée des ­influences extérieures, comme le soleil. Et durant la nuit, elle doit pouvoir se ­régénérer.» De nombreuses crèmes de jour contiennent donc une protection UV. «Elles conviennent bien au quoti­ dien, mais si vous passez de longues heures au soleil, vous devriez absolument ­utiliser une crème solaire.» Le contour des yeux a besoin d’une at­ tention particulière. «La peau y est plus

Sept conseils pour une peau jeune

_ Soignez bien votre peau _ Renoncez à la nicotine _ Protégez bien votre peau du ­soleil _ Consommez peu d’alcool _ Veillez à avoir une alimentation équilibrée _ Faites beaucoup d’exercice au grand air _ Dormez suffisamment ▲ ▲

On ne peut certes pas arrêter le temps, mais avec un comportement et des soins adéquats, vous pourrez au moins préser­ ver un peu plus longtemps la jeunesse de votre peau. Objectifs: diminuer les sen­ sations de tension et les ridules, r­ etrouver un peu de souplesse et améliorer les contours. La première étape indispensable à la beauté de la peau est celle du nettoyage. «C’est le b.a.-ba des soins de la peau», ­assure la droguiste. «Si elle est mal net­ toyée, même les meilleurs soins ne servi­ ront à rien. Quand la peau est souillée par des gaz d’échappement, des produits de maquillage et son propre sébum, elle ne peut pas absorber les produits de

soin.» Important : vous devriez nettoyer et soigner votre peau deux fois par jour, le matin et le soir. «C’est pendant la nuit que la peau travaille le plus. Elle se régé­ nère et rejette beaucoup de sébum que vous devriez enlever le matin.» Le nettoyage consiste d’abord à éliminer d’éventuels restes de maquillage avec un lait nettoyant. Lavez ensuite votre visage avec un gel nettoyant adapté à votre type de peau ou, si vous avez la peau très sèche, avec une crème, un lait ou une mousse. Selon la droguiste, laver la peau simplement à l’eau ne suffit pas: «Vous pouvez le constater facilement. Humectez vos mains avec de l’eau et vous verrez qu’elle ne fait que s’écouler.» Après le gel nettoyant, vous devriez encore appliquer une lotion tonique pour terminer le ­nettoyage en douceur. «C’est à la fois la dernière étape du nettoyage et la pre­ mière des soins.»


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24 _ TRIBUNE DU DROGUISTE 2–3/16

fine et plus sensible. En plus, elle est particulière­ment exposée et agressée par le maquillage, le fait de se ­frotter les yeux et le clignement naturel des paupières. C’est pourquoi même les jeunes femmes devraient utiliser un soin spécial pour les yeux, en particulier celles qui se maquillent.» Les soins ne sont pas réservés au visage, le corps entier devrait y avoir droit. «Il existe beaucoup de produits raffermissants pour le corps, et aussi spécialement pour la peau sèche. Je ­recommande d’utiliser un beurre corporel riche ou un lait. Un produit contre la cellulite peut également être utile.»

Et un mot concernant les hommes La peau des femmes n’est pas la seule à vieillir, celle des hommes subit aussi l’assaut des ans. «Mais le vieillissement se voit moins vite chez ces messieurs», remarque Ramona Kiener. «Leur peau est naturellement plus épaisse, tout l’échafaudage beaucoup plus solide. Ainsi leur peau paraît plus longtemps jeune, même sans soins. Mais un jour … paf! ça y est! Ce qui évolue lente­ ment chez les femmes survient très soudainement chez les hommes.» Il n’est toutefois jamais trop tard pour bien soigner sa peau. «Vous pouvez toujours améliorer son apparence. Mais plus vous commencerez tôt, plus vous pourrez repousser les signes visibles du vieillissement.» Texte: Bettina Epper / trad: cs Photo: Anita Vozza

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s­ timulent le processus de renouvellement cellulaire, ­éliminent les peaux mortes, purifient les pores, diminuent l’acné et peuvent réduire les petites ridules. Les liposomes sont de minuscules vésicules rondes dont les couches protectrices ont une structure proche de celle des parois cellulaires de la peau. Ils pénètrent un peu dans la peau et libèrent progressivement leurs principes actifs. Le collagène est une molécule qui ressemble fort au ­collagène naturel de la peau. Il doit cependant être réduit en petites particules pour mieux pouvoir pénétrer dans l’épiderme. Les rétinoïdes stimulent la croissance cellulaire, ­accélérant le renouvellement de la couche supérieure de l’épiderme. Le coenzyme Q10 élimine les radicaux libres qui détruisent les cellules et qui sont les principaux responsables du vieillissement cutané. Les vitamines A, C et E sont aussi considérées comme des piégeurs de radicaux libres (antioxydants).

Source: Carin Diodà: «Schön sein, gesund bleiben. Kosmetika und Behandlungen im Dienste der Schönheit: Ihre Grenzen und ihre Risiken.», Pulstipp Ratgeber, Puls Media AG, 2004

Les vertus des plantes


TRIBUNE DU DROGUISTE 2–3/16 _ 25

«L’équilibre mental est aussi important que les crèmes» Therese Steffen, 64 ans, réussit ce que de nombreuses femmes ne peuvent pas faire: accepter de vieillir sans lutter contre les rides. Elle offre quand même régulièrement un petit programme de bien-être à sa peau. «Parce que ça fait du bien», dit-elle. Quand Therese Steffen est seule à la maison, elle ne s’ennuie jamais. «Je prends volontiers un bon bain parfumé», confie cette grand-mère de 64 ans. Elle s’occupe de ses cheveux, de sa peau et de ses ongles. Elle décroche et se détend. «C’est bon pour mon âme et ma peau.» Elle se rend aussi deux fois par semaine dans son propre sauna. Il faut dire que Therese et son époux Roland ont créé une véritable petite oasis de bien-être à Hilterfingen (BE): ruisseau dans le ­jardin, lounge en rotin sur la terrasse et atelier de peinture dans la maison.

Coquette mais naturelle Enfant déjà, Therese Steffen adorait se baigner. Comme elle était l’aînée de la fratrie, elle était aussi la première à ­pouvoir passer une demi-heure dans la baignoire tous les samedis. «Il y avait tou­ jours beaucoup de mousse et cela sentait bon.» Tous les membres de la famille qui habitait Einsiedeln (SZ) se lavaient le ­visage et les mains tous les jours. «Mais il y avait un seul savon pour tout le corps.» Elle a commencé à s’intéresser aux pro­ duits cosmétiques après avoir quitté le domicile familial, à 16 ans. Elle aimait lire des magazines de mode et suivait

Tous les jours, Therese Steffen chouchoute sa peau en a ­ ppliquant une crème de jour et une crème de nuit. Ce qui prévient tout ­tiraillement désagréable.

v­ olontiers leurs conseils, dans les limites de son modeste budget. «Parce que je voulais être dans le coup.» Elle avait donc acheté un shampoing correspon­ dant à son type de cheveux, une crème pour la peau sensible et des produits de maquillage. Pas seulement pour plaire aux hommes. Therese Steffen travaillait alors comme laborantine au service ­médical de la compagnie aérienne Swiss­ air. «C’était donc important d’avoir une apparence soignée pour le travail. Mais aussi pour moi.» Elle a toujours aimé ­utiliser des produits naturels. La peau, ­selon elle, les supporterait mieux que les produits chimiques. Après avoir élevé ses deux enfants, ­Therese Steffen a entrepris une formation de massage énergétique, de massage des méridiens et de réflexologie plantaire. Elle conseille des personnes en situation de vie délicate et les aide, par le corps et l’esprit, à se débarrasser de leurs blocages. Elle parvient aussi à résoudre avec ­succès bon nombre de ses propres problèmes. Comme celui du vieillissement. «Mes rides sont l’expression de ma personna­lité», affirmet-elle. Les rides qui se creusent quand elle sourit se voient très bien. Mais elles ne la vieillissent pas, au contraire, elles la font

paraître plus jeune. Certes, il lui a fallu du temps pour ­accepter de vieillir. Ce qui l’a aidée: «Une vie pleine de joie, le mouve­ment dans la nature, le sport et les voyages. L’équilibre mental est aussi important que les crèmes.»

Naturellement belle La sexagénaire se sent aujourd’hui telle­ ment bien dans sa peau qu’elle a arrêté de se maquiller depuis une année. «Sauf pour les grandes occasions, je ne mets plus de couleur sur mon visage.» Son ­entourage ne l’a même pas remarqué. «Mon mari m’a même demandé pourquoi je continuais à me maquiller», confie-telle en souriant. Mais elle n’a pas renoncé à appliquer de la crème. Elle chouchoute tous les jours son visage avec une crème de jour et une crème de nuit. «Je n’aime pas quand la peau tire», précise Therese Steffen. Qui joue régulièrement au tennis, souvent ­dehors. «Le soleil dessèche alors parfois fortement ma peau.» Enfin, le fait d’ap­ pliquer de la crème a un autre avantage, confie notre interlocutrice: «Je m’offre ainsi quelques caresses.» Texte: Vanessa Naef / trad: cs, photo: Anita Vozza


26 _ TRIBUNE DU DROGUISTE 2–3/16

Vrena Kammermann: «Mes rides font partie de moi. Je sais que je plais quand même.»

«Satisfaction et rire pour rester jeune» Pas de shampoing, pas de gel douche et encore moins de crème. C’est ainsi que ­Vrena Kammermann, 70 ans, a grandi dans la ferme de ses parents. Aujourd’hui encore, elle préfère profiter de la vie et de la nature que de passer des heures à se pomponner. «C’est des salades», assure Vrena Kammer­ mann, qui pourvoit elle-même à ses ­besoins. Effectivement, la quantité de ­légumes qui poussent dans son jardin est impressionnante. Mais la septuagénaire veut parler des crèmes anti-âge. Ce qui permet de rester jeune, dit-elle, c’est «la satisfaction et le rire». Et pas les produits de soins pour la peau. Les femmes qui trouvent cela saugrenu peuvent venir passer quelques jours chez elle, dans sa maison nichée à Trub (BE). «Je vis dans un lieu hautement énergétique», poursuit-­ elle. Le paysage de l’Emmental s’étale à ses pieds. Alentour, tout est forêts, prai­ ries et étangs, généreusement recouverts de neige en hiver. Profiter de la vie et de la nature plutôt que de se laver et de se crémer, telle est la recette de beauté de Vrena Kammer­ mann. Elle ne se douche pas plus de trois fois par semaine, pour ménager sa peau. Elle utilise un shampoing pour laver à la fois son corps et ses cheveux. Et elle ­applique tous les jours sur son visage la même pommade qu’elle met sur ses pieds. «Les femmes qui occupent toute ­l’armoire de la salle de bain avec leurs produits de beauté ne font qu’agacer leurs maris.»

Elle vit seule – et avec plaisir. Sans l’ombre d’un sentiment de solitude. Elle reçoit d’ailleurs souvent des visites. ­Aussi des hommes? «Il y a longtemps que ça n’a plus fait tilt. La plupart des hommes de mon âge ne cherchent qu’une femme qui les materne», constate notre interlo­ cutrice qui ne refuserait pas d’avoir une nouvelle relation – à condition de ­trouver la bonne personne. Vrena Kammermann a été mariée deux fois. Son premier époux est décédé en 1971. Cinq ans plus tard, elle se remariait. De cette union est né un fils, qui a lui-même déjà fondé une famille. Vrena Kammermann a divorcé de son second époux.

Deux semaines sans se laver Avoir été élevée à la dure a fait de Vrena Kammermann une femme à la force iné­ branlable. Elle a grandi dans une ferme à Opfikon, dans la banlieue zurichoise. A 5 ans, elle devait déjà participer tous les jours aux travaux de la ferme: n ­ ourrir les vaches, nettoyer les étables. Elle était la risée de ses camarades d’école parce qu’elle sentait l’étable et la sueur. «C’est pour cette raison que mon professeur ­tirait parfois mes longues tresses blondes

en m’appelant ‹bébé vache›. Mes parents n’accordaient guère d’importance aux soins du corps.» Elle et ses frères et sœurs n’avaient droit que deux fois par mois à un bain chaud. Ils se frottaient alors ­vigoureusement avec une lavette et du sa­ von de Marseille pour éliminer la sueur et la saleté. «Je ne savais même pas qu’il exis­ tait de bons produits de soins à l’époque.» Ce n’est qu’à 20 ans, lorsqu’elle a quitté la maison familiale, qu’elle a ­découvert les savons parfumés. «Ils avaient un par­ fum d’herbe», se souvient vaguement Vrena Kammermann. «C’était assez bon.» Mais elle préfère le parfum des vraies fleurs. «Je passe volontiers des heures dans le jardin à m’occuper des fleurs et des ­légumes.» Un vrai moment de «médita­ tion et de pure détente!» Si ses mains se crevassent, elle les enduit d’un peu de graisse à traire. Le produit sert en fait à ­soigner les pis des vaches. Ce qui bon pour eux, rend aussi les mains plus douces. «La preuve: vous avez déjà vu un pis ridé?» Et à propos de rides: les siennes ne lui posent aucun problème. «Mes rides font partie de moi. Et je sais que je plais quand même.» Texte: Vanessa Naef / trad: cs, photo: Flavia Trachsel


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9 AVANT L’U.F.R.

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7 OBÈSE DIEU GREC SUBI

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MOUFLES BISON

E * D AVANT * L’U.F.R.E BROUTE* E * C * B * I

M A I G R I S S E M E N T

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O S T A S * U R E * U * R

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I L L E R A I E N T PEINÉ * T I R A I L L E R T * A T T R I S T E R I S S E * A S E © Alain DUBOIS S

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28 _ TRIBUNE DU DROGUISTE 2–3/16

«Pas assez de médicaments pour les enfants» Les enfants ne sont pas de petits adultes. C’est particulièrement vrai en matière de médicaments. Le Dr Barbara Lardi, pharmacienne dipl. féd., nous explique ­pourquoi. Elle précise aussi à quoi les parents doivent faire attention et donne de précieux conseils pour l’administration de médicaments aux tout-petits. Madame Lardi, il y a peu de médicaments destinés aux enfants. Ils reçoivent donc souvent des médicaments pour adultes. N’est-ce pas dangereux? Dr Barbara Lardi: Sans être forcément dangereux, cela peut effectivement être problématique. On ne sait souvent pas à

quelle vitesse un principe actif sera assi­ milé par un enfant, comment il se pro­ pagera dans son corps, combien de temps il mettra à s’éliminer et s’il agira bien de la même manière que chez les adultes puisque les études sur les enfants manquent encore.

Et les enfants se voient malgré tout prescrire des médicaments pour adultes? Oui, faute d’alternatives. Nous ne pou­ vons pas refuser aux enfants un traite­ ment qui est efficace, du moins pour les adultes, juste parce que nous manquons d’études à son propos. Nous devons ou

Quand un enfant doit prendre des médicaments, ses parents devraient toujours se conformer exactement à la posologie.


TRIBUNE DU DROGUISTE 2–3/16 _ 29

pouvons donc nous fier à des valeurs fon­ dées sur de longues années d’expérience. Il y a tout simplement encore trop peu de médicaments conçus spécialement pour les enfants ou testés sur eux.

Quand la notice d’emballage indique que le dosage est exprimé en milligramme par kilogramme de poids corporel, est-ce qu’on peut s’y référer pour ­déduire le dosage pour les enfants et les adolescents? Non. Tant que rien ne figure sur la ­notice d’emballage, c’est que cela n’a pas été ­étudié et ne devrait donc pas être utilisé chez les enfants sans les conseils spécia­ lisés de la pharmacie ou du pédiatre. Les parents ne peuvent donc pas c­ alculer eux-mêmes le dosage d’un médicament pour leur enfant? Non, généralement pas. Les enfants ne sont pas des petits adultes! Pour certains médicaments, les enfants doivent prendre une dose proportionnellement plus p­ etite que les adultes, par exemple quand ils ont besoin de plus de temps pour dégrader le principe actif. Pour d’autres, le dosage doit être proportionnellement plus im­ portant car le principe actif se propage différemment dans le corps des enfants et que sa concentration risquerait d’être trop faible à l’endroit ciblé. Beaucoup de

Ce n’est donc pas une bonne idée de donner à son enfant un médicament qu’on a acheté pour soi, par exemple un comprimé contre le mal de tête? Dans des cas particuliers et suivant les circonstances, cela peut arriver, mais cela reste délicat. Tous les médicaments pour adultes ne sont de loin pas adaptés aux enfants ni surtout sans danger, même ceux qui semblent totalement ­«inoffensifs». Pourquoi? Certains médicaments ont des effets toxiques et sont donc du poison pour l’enfant car ce dernier ne peut pas encore bien les décomposer ou les éliminer. D’autres peuvent avoir un effet négatif sur la croissance ou le développement de l’enfant. Enfin, il est aussi possible que les principes actifs appliqués sur la peau fine d’un enfant soient tellement bien absorbés qu’ils provoquent des effets ­ ­systémiques, autrement dit des répercus­ sions négatives sur tout le corps. Avez-vous quelques exemples? Si l’on donne des comprimés contre le mal de tête avec de l’acide acétylsalicy­ lique à un enfant souffrant d’une i­ nfection virale, cela peut provoquer un syndrome de Reye, maladie potentiellement mortelle puisqu’elle attaque le cerveau et le foie. Chez les petits enfants, l’iode contenu dans les produits désinfectants peut être absorbé par la peau et provoquer des troubles fonctionnels de la thyroïde. C’est encore plus délicat quand on utilise une pommade contre les refroidissements pour adultes, avec du menthol ou du camphre, chez les nourrissons ou les p­ etits enfants: ces produits peuvent provoquer un œdème des muqueuses du ­larynx, aussi appelé œdème laryngé, qui peut dans le pire des cas entraîner la mort par étouffement. Il s’agit donc là d’exemples de médicaments que les adultes en bonne santé tolèrent générale­ment bien, mais dont l’utilisa­ tion chez les enfants peut être probléma­ tique ou même dangereuse.

Y a-t-il aussi des médicaments qui agissent autrement ou moins bien chez les enfants? Oui, cela arrive aussi. Les sirops contre la toux, par exemple, n’agissent pas suf­ fisamment chez les petits enfants alors qu’ils sont efficaces chez les enfants d’un certain âge et chez les adultes. L’explica­ tion tient notamment au fait que les ­petits enfants ne toussent pas parce qu’ils sont pris aux bronches mais parce qu’en cas de rhume, les mucosités qui se for­ ment dans leur nez s’écoulent dans leur gorge. Il n’est donc pas étonnant que les médicaments qui fluidifient les ­mucosités dans les bronches pour faciliter leur ­expectoration n’aient souvent pas d’effets satisfaisants chez les petits enfants. Des études ont permis d’observer ce fait, avec des incidences sur les recommandations internationales concernant le traitement de la toux. ▲ ▲

Pourquoi donc? Pour qu’un médicament soit autorisé pour les enfants, il faut que son e­ fficacité et sa sécurité aient été prouvées chez les enfants. Mais les études sur les enfants sont très lourdes à mettre en œuvre. Et elles posent aussi différentes questions éthiques. Lancer des médicaments pour enfants est donc peu lucratif pour les ­entreprises pharmaceutiques. Il est donc d’autant plus important que, dans le cadre de la révision de la loi sur les ­produits thérapeutiques, on établisse les bases légales à la création d’une banque de données nationale pour les médicaments à usage pédiatrique, afin de pouvoir mieux utiliser les connaissances existantes. Dans l’Union européenne, le règlement relatif aux médicaments à usage pédiatrique est en vigueur depuis 2007. Il pousse les entreprises pharma­ ceutiques à prévoir un usage pédiatrique dès le début du développement d’un médi­cament.

principes actifs sont dosés selon l’âge, d’autres selon le poids corporel, d’autres encore d’après la surface du corps. Seul le personnel médical, autrement dit le médecin ou le pharmacien, peut juger des médicaments qui conviennent pour telle ou telle maladie suivant l’enfant et à quel dosage.

Conseils

_ Ne pas diluer les gouttes _ _

_ _ _ _ _

amères: l’amertume risque de se maintenir. Ne pas mélanger les médicaments avec des aliments, car l’enfant risque par la suite de ne plus vouloir manger ces aliments. Si vous avez des difficultés à faire avaler un médicament ­liquide, vous pouvez le mettre dans une seringue et l’appliquer directement sur la surface ­interne des joues de l’enfant. Pencher la tête en avant pour avaler des comprimés. Pencher la tête en arrière pour avaler des capsules. Introduire le suppositoire avec le bout plat en avant, cela ­gênera moins l’enfant. Réchauffer les gouttes pour les yeux ou les oreilles un ­moment dans vos mains avant application. Coucher l’enfant pour administrer des gouttes nasales, le mettre debout pour vaporiser un spray nasal.


30 _ TRIBUNE DU DROGUISTE 2–3/16

Bien des parents pensent que les médicaments à base de plantes sont sans danger. Est-ce correct? C’est assez courant de croire que les ­médicaments d’origine végétale sont plus sains ou en tout cas moins nocifs que les médicaments chimiques. Mais les ­remèdes végétaux peuvent contenir des principes actifs très puissants et susceptibles d’être dangereux pour les petits enfants. C’est pourquoi il est recommandé de toujours demander conseil au personnel ­spécialisé, même pour les préparations végétales. Et plus encore quand l’enfant souffre d’une maladie comme une allergie, une derma­ tite atopique ou de l’asthme. Quand un médecin prescrit un médicament à un enfant, il indique aussi la dose à utiliser. Pourquoi est-il si important de la respecter? Les doses sont testées dans des études. Des dosages plus élevés provoquent géné­ ralement plus d’effets secondaires, sans pour autant améliorer l’effet escompté. A l’inverse, des dosages moindres peuvent aussi être dangereux, notamment avec

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les antibiotiques, car les germes patho­ gènes ne seront pas entièrement éliminés et pourront développer des résistances. Il peut aussi arriver qu’en fonction de ­l’indication, le médecin prescrive volon­ tairement un autre dosage que celui ­auquel on était habitué. Il ne faut alors pas le changer de sa propre initiative, ni d’ailleurs interrompre le traitement sans en avoir parlé à son médecin ou à son pharma­cien. Il n’est pas toujours facile de bien d­ oser les médicaments. A quoi les parents ­devraient-ils faire attention? Pour les liquides, il faudrait utiliser une seringue, car c’est l’instrument le plus précis. Pour les comprimés, on trouve des coupe-comprimés en droguerie et en pharmacie. Ceci dit, tous les comprimés ne peuvent pas être partagés, même ceux qui ont une rainure de fragmentation! Car partager un comprimé peut considé­ rablement modifier ses propriétés, comme la protection gastrique, la durée d’action, etc. Mieux vaut donc se renseigner auprès d’un spécialiste.

Le Dr sc. nat. Barbara Lardi est pharmacienne dipl. féd. Elle a fait son doctorat à l’Institut de pharmacologie de Zurich avant de travailler comme pharmacienne dans des officines publiques et à l’hôpital. Elle exerce actuellement comme auteure scientifique dans les domaines spécialisés de la grossesse, de l’allaitement et de la pédiatrie. Cette habitante d’Uster (ZH) est mariée et mère de trois enfants en bas âge.

Et s’il n’existe pas de médicament avec le dosage souhaité, il est toujours possible de demander à la pharmacie de confec­ tionner sur ordonnance un médicament qu’on peut ouvrir ou un suppositoire avec le dosage prévu pour l’enfant. Interview: Bettina Epper / trad: cs Photos: Flavia Trachsel, ldd

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A venir Avril / mai 2016

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Impressum  36e année Tirage: 221 964 ex. (tirage certifié REMP 9/14), 928 000 lecteurs (848 000 allemands et 80 000 français selon Mach Basic 2014-2)  Editeur: Association suisse des droguistes, Case postale 3516, Rue de Nidau 15, 2500 Bienne 3, tél. 032 328 50 30, fax 032 328 50 41, info@drogistenverband.ch, www.droguerie.ch   Directeur: Martin Bangerter  Rédaction: Heinrich Gasser (hrg), rédacteur en chef et responsable des médias grand public, h.gasser@drogistenverband.ch; ­Bettina Epper (epp), rédactrice en chef adjointe, b.epper@drogisten­ verband.ch; Denise Muchenberger (dmu), d.muchenberger@drogistenverband.ch  Traduction: Claudia S ­ pätig (cs), c.spaetig@drogisten­verband.ch; Daphné ­Grekos (dg), d.grekos@­drogistenverband.ch;­­Marie-Noëlle ­Hofmann (mh), m.hofmann@drogisten­verband.ch­   Conseil ­spécialisé: Dr sc. nat. ­Julia Burgener (service scientifique ASD); Andrea Ullius (droguiste ES)  Photographe: Flavia ­Trachsel  Ventes et sponsoring: Monika Marti, responsable ventes, distribution et ­sponsoring, m.marti@drogistenverband.ch; Tamara Freiburghaus, t.freiburghaus@­ drogistenverband.ch; Claudia Graness, assistante d’édition et de v­ ente, t­ él. 032 328 50 51, i­nserate@drogisten­ verband.ch  Abonnements: ­abonnement ­a nnuel­­CHF 26.– ­(6 numéros, ­­y compris TVA); ­tél. 071 274 36 13, fax 071 274 36 19, ­abo@drogistenstern.ch  Mise en page: Hiroe Mori  Impression: Stämpfli AG, 3001 Berne   Photo couverture: Flavia ­Trachsel

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PUBLIREPORTAGE

Étude nationale sur l’audition. Votre avis est important! La santé est un bien précieux et essentiel au bien-être personnel. C’est pourquoi Amplifon lutte contre la perte auditive et la perte de compréhension et lance l’étude nationale sur l’audition. Vous aussi, participez à cette étude et découvrez une nouvelle vie. Il est souvent difficile d’accepter les changements, surtout lorsqu’ils affectent notre corps. Cela est particulièrement vrai pour l’ouïe. 8 % de la population pensent présenter une déficience auditive. Pourtant, seulement 3,3 % portent un appareil auditif. De nombreuses personnes préfèrent ignorer leur problème d’audition et déclarent: «J’entends encore ce que je veux entendre». Mais seul un test auditif professionnel permet d’évaluer la qualité de notre audition. Les études le montrent: dès l’âge de 20 ans, l’audition commence à baisser insidieusement. C’est pourquoi il est recommandé d’effectuer un test auditif suffisamment tôt. Une perte d’audition non appareillée est épuisante à long terme et conduit à une «désaccoutumance auditive». Le réapprentissage et la récupération de la capacité auditive sont alors de plus en plus difficiles. Profitez de la vie avec tous vos sens. Amplifon invite toute la Suisse à participer à l’étude nationale sur l’audition et à effectuer un test auditif. Car avec 65 ans d’expérience en matière de prothèses auditives, nous sommes conscients du fait que bien entendre, c’est être plus impliqué dans les événements du quotidien et avoir une meilleure estime de soi. C’est aussi mieux dormir et se sentir plus sûr de soi, comme l’ont prouvé plusieurs études. Nous nous adressons non seulement aux personnes portant des appareils auditifs depuis un certain temps, mais également à celles qui pensent présenter une déficience auditive sans toutefois porter un appareil auditif. Dans le cadre de cette étude, les participants effectuent un test auditif gratuit et ont l’occasion

de tester les tout nouveaux appareils pendant quatre semaines sans engagement et sans frais. Ainsi, les participants peuvent découvrir l’impact d’une bonne ouïe sur la qualité de vie et les possibilités fascinantes qu’offre la technologie moderne. Car en plus d’être pratiquement invisibles et d’afficher des performances nettement accrues, les nouveaux appareils peuvent aussi être connectés à un smartphone. Connaître et comprendre les besoins des clients. L’étude nationale sur l’audition doit permettre à Amplifon et à ses partenaires ReSound, Phonak et Widex d’améliorer la technologie et les pres tations de conseil pour qu’elles répondent aux besoins des clients, du test auditif à l’ajustement professionnel des appareils auditifs. En outre, l’étude scientifique doit montrer l’impact du port d’appareils auditifs sur le bien-être au quotidien. Ce n’est qu’en développant constamment ses compétences qu’Amplifon peut être à même d’offrir à ses clients des solutions auditives haut de gamme. C’est pourquoi tous les participants sont priés de nous faire part de leur expérience au terme des quatre semaines et de remplir un questionnaire. Ces données anonymisées feront ensuite l’objet d’une évaluation scientifique. Les connaissances acquises grâce à cette étude permettront à Amplifon d’optimiser ses prestations de conseil, ce qui profitera à toute la Suisse.

Participez dès maintenant et recevez CHF 50.– en espèces.* Vous souhaitez participer à l’étude nationale sur l’audition? Alors inscrivez-vous sans tarder: • en vous rendant dans l’un de nos quelque 80 centres spécialisés Amplifon près de chez vous • en consultant notre site Internet www.etude-audition-nationale.ch • en composant le numéro gratuit 0800 800 881 • en remplissant le talon ci-dessous Les inscriptions seront prises en compte jusqu’au 31.03.2016. Pour vous remercier de votre participation, nous vous offrirons CHF 50.–* en espèces.

Partenaires d’étude

*  Réservé aux 1'000 premiers participants qui remplissent les conditions de l’étude et ont complété le questionnaire.

Inscrivez-vous à l’étude nationale sur l’audition. Remplissez simplement le talon et renvoyez-le d’ici au 31.03.2016 à l’adresse Amplifon SA, Nationale Hörstudie, Postfach 306, 8706 Meilen. Vous pouvez également vous inscrire par téléphone en composant le numéro gratuit 0800 800 881, en consultant le site Internet www.etude-audition-nationale.ch ou en vous rendant dans le centre spécialisé Amplifon le plus proche. TR_F Nom

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Numéro de téléphone (impératif pour fixer un rendez-vous)


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