Tribune du droguiste 7–8/13 FR

TRIBUNE DU DROGUISTE 7–8/13

La publication de votre droguerie

Une protection indispensable et élégante pour vos yeux: les lunettes de soleil Un sujet qui touche aussi les adultes: l’acné Donnez du peps à l’eau du robinet: des recettes créatives

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TRIBUNE DU DROGUISTE 7–8/13

Editorial Retrouvez le plaisir de bouger!

«Bon gré mal gré, j’avais alors voulu mettre un terme à mon rite sofaplateau-télé.»

Haletante et le visage écarlate, je cours le long de l’Aar. Mes jambes sont aussi lourdes que du plomb et chaque pas est un effort. Je consulte ma montre: sept minutes, seulement… Et j’ai déjà l’impression de m’écrouler. D’autres coureurs n’arrêtent pas de me dépasser. Que c’est frustrant… mon ego, lui, est déjà k.o!

La scène se déroulait il y a juste une année, avant que je ne me remette au sport.

Je souffrais de troubles de la concentration, de douleurs dorsales et de maux de tête. Un physiothérapeute m’avait alors donné ce conseil avisé: «Si vous voulez aller mieux, vous devez bouger plus!»

Bon gré mal gré, j’avais alors voulu mettre un terme à mon rite sofa-plateautélé. C’était difficile. Car après une longue et rude journée de travail, je n’aspirais qu’au repos. Boire une bière et regarder Carrie Mathison, agent maniacodépressive de la CIA dans la série Homeland, démasquer des terroristes. Je n’éprouvais pas la moindre envie de bouger. Et si j’arrivais quand même parfois à me décider à entamer ma séance de sport hebdomadaire, parce qu’une petite voix intérieure insistait pour me faire entendre raison, je renonçais en général bien vite.

Mais cela ne pouvait pas durer. J’ai alors suivi plusieurs cours de découverte afin de trouver une activité susceptible de me plaire. Et plusieurs ont fait mouche! Je me suis donc plongée avec passion dans

l’univers de la danse, du squash et de la course. Ayant ressenti les bonnes sensations corporelles qu’on éprouve après l’entraînement, j’ai définitivement intégré ces activités dans mon programme hebdomadaire. J’ai senti comme ma forme s’est améliorée et comme mes douleurs se sont estompées – ce qui a encore attisé ma motivation.

Vanessa Naef rédactrice en chef adjointe v.naef@drogistenverband.ch

Impressum 33e année Tirage: 240 258 ex. (REMP), 880 000 de lecteurs (MACH Basic) Editeur: Association suisse des droguistes, Case postale 3516, Rue de Nidau 15, 2500 Bienne 3, tél. 032 328 50 30, fax 032 328 50 41, info@drogistenverband.ch, www.droguerie.ch Directeur: Martin Bangerter Rédaction: Heinrich Gasser (hrg), rédacteur en chef, h.gasser@drogistenverband.ch; André Schnider (ase), responsable des médias grand public, a.schnider@drogistenverband.ch; Ann Kugler (akr), rédactrice en chef adjointe, a.kugler@drogistenverband.ch; Didier Buchmann (db), d.buchmann@drogistenverband.ch; Katharina Rederer (kr), k.rederer@drogistenverband.ch; Vanessa Naef (vn), v.naef@drogistenverband.ch Traduction: Daphné Grekos (dg), d.grekos@drogistenverband.ch; Marie-Noëlle Hofmann (mh) m.hofmann@drogistenverband.ch; Claudia Spätig (cs), c.spaetig@drogistenverband.ch; Laurence Strasser (ls), l.strasser@drogistenverband.ch Conseil spécialisé: Julia Burgener (service scientifique ASD); Andrea Ullius (droguiste ES) Photographes: Flavia Trachsel; Corinne Futterlieb Ventes et sponsoring: Heinrich Gasser, h.gasser@drogistenverband.ch (ad interim); Nicolas Bobillier, n.bobillier@drogistenverband.ch; Corinne Sommer, responsable des annonces, tél. 032 328 50 51, inserate@drogistenverband.ch Abonnements: abonnement annuel CHF 26.– (10 numéros, y compris TVA); tél. 058 787 58 70, fax 058 787 58 15, abo@drogistenstern.ch Mise en page: Claudia Holzer Impression: Swissprinters SA, 4800 Zofingue Photo couverture: Flavia Trachsel Dès maintenant, vous pouvez commander gratuitement un numéro de la Tribune du droguiste via e-mail à e.marti@drogistenverband.ch ou par téléphone au 032 328 50 59.

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Sommaire 6

Le sport: c’est mon truc!

12 Protection optimale Les lunettes de soleil protègent les yeux – et peuvent être très tendance.

17 L’acné à l’âge adulte 21 Les meilleures boissons de l’été 23 Vivre après un cancer de la prostate Le Dr méd. Andrea Futterlieb, urologue, redonne espoir aux personnes concernées.

6 Immersion dans le sport Faire de la plongée sur le court de tennis?

Plutôt s’immerger dans une nouvelle activité sportive.

26 Les histoires d’amour de nos lectrices 28 Médecine complémentaire Un guide vient de paraître qui vous donne une bonne vue d’ensemble.

30 Bouger, ça commence dans la tête Retrouvez la forme grâce aux conseils de santé de l’action «atout santé».

17 Triompher de l’acné Boutons et comédons peuvent aussi miner la vie des adultes.

21 Des boissons fruitées Cet été, profitez de l’eau du robinet pour réaliser de délicieuses boissons rafraîchissantes.

Les classiques 13 15 19 31

Les mots fléchés Les produits de la droguerie Les brèves santé A venir en septembre 2013

26 «A toi pour toujours...»

Trois lectrices nous confient leur histoire d’amour.

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Le plaisir: la meilleure motivation pour bouger!

SPORT

Vous avez depuis longtemps renoncé à toute activité sportive? Des problèmes physiques vous empêchent peut-être de bouger? Ou alors vous n’avez tout simplement pas trouvé le sport qui vous convient. Nous allons vous aider!

La belle saison est le moment idéal pour surmonter sa paresse naturelle et se remettre à bouger. Les personnes qui n’ont plus pratiqué d’activité physique depuis longtemps devraient commencer par se demander quel sport pourraient leur faire plaisir. Faute de quoi, tous les prétextes seront bons pour abandonner à la première occasion. Le mieux est donc de procéder comme le préconise Martina Roffler, physiothérapeute dipl. ES et collaboratrice de la Ligue suisse contre le rhumatisme: «Essayer, persévérer un certain temps – même si le plaisir n’est pas au rendez-vous dès la première fois – puis, après quelques séances, se demander si cette activité nous plaît vrai-

ment ou pas.» Il suffit parfois simplement d’une bonne idée pour trouver la motivation nécessaire. «C’est pourquoi il faudrait aussi essayer un type de sport que l’on ne connaît pas du tout et qu’aucune personne de notre entourage ne pratique», conseille Martina Roffler.

Dans presque tous les sports, il est possible de faire quelques séances de découverte gratuites. Et la Ligue suisse contre le rhumatisme propose, elle aussi, quantité de cours très avantageux – toutes les offres se trouvent sur: www.rheumaliga. ch. Martina Roffler rappelle que les sociétés sportives locales offrent aussi souvent une vaste palette d’activités et permettent de pratiquer régulièrement

moyennant une modeste cotisation annuelle. Une option qui a en outre des effets secondaires positifs: les contacts sociaux.

Enfiler les chaussures et démarrer!

«Les personnes qui manquent vraiment d’entraînement ne devraient pas se lancer directement dans le jogging. Elles devraient plutôt commencer par faire de longues promenades, puis passer à la marche nordique ou au walking et, si elles se sentent suffisamment en forme, entreprendre progressivement un entraînement de course à pied», détaille Martina Roffler. Réussir à faire deux

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séances hebdomadaires de 40 minutes de marche nordique atteste déjà d’un bon niveau – un niveau suffisant pour envisager sérieusement de passer à la course à pied. Dans ce cas, le plus sage est d’augmenter progressivement les distances jusqu’à pouvoir courir cinq ou six kilomètres d’affilée après trois mois.

«Cette lente progression est importante car c’est le temps dont nos structures corporelles – autrement dit les muscles, les tendons et les articulations – ont besoin pour s’adapter à ces nouveaux efforts», explique la physiothérapeute.

«Durant la première phase, il est important de respecter ce type de plan d’entraînement pour éviter de se fixer des objectifs trop ambitieux, et donc d’être frustré au final», remarque Martina Roffler.

L’importance d’une bonne organisation Pour promouvoir la santé, il est généralement recommandé de faire de l’exercice trois fois par semaine pendant 20 à 60 minutes. Ce qui n’est pas énorme – pour peu que tout soit soigneusement organisé et planifié. «Il suffit d’aller travailler à vélo une fois par semaine, de s’entraîner une fois par semaine avec une collègue pendant la pause de midi et de faire un tour de jogging ou de marche nordique pendant le week-end pour y arriver facilement et pour ressentir rapidement des effets positifs sur le corps et l’esprit», assure la physiothérapeute. Il peut aussi être utile de se fixer un objectif précis, comme une course. «Mais il faut rester réaliste! Il n’est pas raisonnable de s’élancer au départ d’un marathon si l’on n’est pas suffisamment entraîné. Mieux vaut commencer par une course de 5 kilomètres», conseille notre interlocutrice.

Les personnes qui ne rechignent pas à la dépense peuvent recourir aux services d’un coach personnel. Il propose un entraînement personnalisé et surveille les mouvements pour éviter toute erreur ou mauvaise posture. Après quelque temps, on peut continuer seul et ne retrouver son coach que de temps à autre. Le seul

Faire de la randonnée dans la salle de fitness (page gauche) ou de la plongée sur le court de tennis?

L’essentiel, c’est de s’éclater!

hic: cette formule est assez coûteuse.

Une autre possibilité, envisageable en cas de problèmes physiques avérés, consiste à suivre une thérapie médicale d’entraînement pendant trois mois. Là aussi, le professionnel élabore un programme d’entraînement personnalisé, en fonction du déficit moteur. Durant ces trois mois, bien des gens se découvrent l’envie de prendre un abonnement de fitness et de continuer seul par la suite ou s’initient à un nouveau type de sport (de groupe) auquel ils ont vraiment plaisir à s’adonner.

Rien ne vaut l’action Le test en ligne www.mon-sport.ch de la Ligue suisse contre le rhumatisme peut aider à trouver son type de sport. Il suffit de répondre à quelques questions – est-ce que je préfère faire du sport dans la nature ou en salle? Pratiquer en groupe ou faire de la musculation? Quel est l’impact des douleurs sur mes activités sportives? Le test tient compte de toutes ces questions pour proposer différentes options.

Andrea Gerfi n, responsable de la communication à la Ligue suisse contre le rhumatisme, a participé à la

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Nous remercions Tauchsport Käser SA www.tauchsport-kaeser.ch TC Thoracker-Muri www.tcthoracker.ch Centre de fitness Jupiter Gym www.jupitergym.ch

En savoir plus: vitagate.ch/sites/default/files/ wem_files/Franzoesisch/Jogging/Fit_en_12_semaines.pdf La brochure «Fit en 12 semaines» propose des programmes d’entraînement détaillés pour débutants et coureurs chevronnés. vitagate.ch – Un clic quotidien pour votre santé!

«Fit en 12 semaines» Scannez le code QR avec un lecteur de code-barres.

Conseils pour les couples

_ Essayer ensemble un nouveau

sport! C’est plus simple que si l’un débute et l’autre pratique depuis longtemps.

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Il faut savoir s’amuser! Alors autant faire preuve d’humour quand on s’essaie à une nouvelle discipline sportive.

conception du test: «Avec ce test, nous aimerions inciter les gens à bouger plus – si possible tant qu’ils n’ont pas encore de problèmes. Nous souhaitons aussi éviter que les gens qui ont des problèmes physiques renoncent à bouger par crainte des douleurs – c’est une attitude totalement contre-productive.»

L’objectif est de mettre en avant les possibilités et non de se concentrer sur ce qu’il n’est plus possible de faire en raison de certaines limites physiques.

Ou, comme le résume Andrea Gerfin: «S’ouvrir encore plus au lieu de se refermer.» Il est clair que le mouvement

est essentiel, peu importe qu’on souffre de rhumatismes ou d’un autre problème physique. «Sauf pour l’ostéoporose, qui nécessite de respecter certaines directives. Les limites physiques sont certes plus importantes, mais cela ne veut pas dire que les personnes atteintes ne doivent plus bouger», ajoute Martina Roffler.

Un bon conseil donc: rendez-vous à une séance de découverte pour ressentir les bienfaits du sport!

Texte: Ann Kugler / trad: cs Photos: Flavia Trachsel

Aller à un cours de danse. Essayer simplement une fois et passer du bon temps ensemble.

_ Les sports comme le tennis, le

squash, le badminton ou le golf sont particulièrement indiqués pour les couples.

_ Prendre un double abonnement

au fitness. Le couple s’y retrouve une ou deux fois par semaine en fin de journée, s’entraîne puis profite de la soirée.

_

Au jogging, prévoir un parcours avec plusieurs boucles. Le plus endurant peut ainsi courir quelques tours de plus.

_ Veiller à ce que l’activité spor-

tive ne vire pas à la compétition.

Si les performances l’emportent sur le plaisir, il y a fort à parier qu’un des deux ne tardera pas à abandonner.

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Alors, quel sport choisir?

Sport

Effets

Risques

Force (F), Souplesse (S), Endurance (E), Coordination (C)

Coûts (*avantageux, **moyen, ***cher)

Fit boxing

Entraînement complet

Une bonne maîtrise de la technique est importante pour minimiser les risques.

F, E, C

**

Football et Unihockey

Entraînement complet

Risques de blessures accrus en C, E raison des contacts corporels.

Déconseillé en cas de lésions dégénératives des articulations des genoux. Une bonne maîtrise de la technique est importante.

*

Golf

Sport de plein air avec beaucoup de mouvement

Une bonne maîtrise de la technique (cours!) est importante pour minimiser les risques.

S, C

** à ***

Gymnastique et Musculation au centre de remise en forme

Exercices physiques généraux

Pratiquement pas de risques si l’on choisit un programme répondant à ses besoins personnels.

F, S, C

**

Rollers en ligne et Marche nordique

Entraînement complet

Risque de chutes, une bonne maîtrise de la technique est importante.

C, E

**

Jogging

Entraînement complet

Prudence en cas de surcharge pondérale. De bonnes chaussures sont indispensables. Commencer en douceur pour minimiser les risques.

E

*

Pilates

Entraînement des muscles profonds

Risques minimes si les instructions sont bonnes.

F, S

**

Qi gong, Taï-chichuan et Yoga

Exercices de méditation et de concentration et mouvements

Faibles.

S, C

**

Natation

Entraînement complet

Importante sollicitation de la colonne vertébrale lors de la brasse. Sinon, risques faibles.

F, S, C, E

*

Tennis

Entraînement complet

Importantes sollicitations des F, C, E articulations en raison des freinages et poussées rapides. Déconseillé en cas de lésions dégénératives des articulations des genoux.

**

Volley-ball

Entraînement complet

Fortes sollicitations en raison S, C, E des nombreux sauts. Déconseillé en cas de lésions dégénératives des articulations des genoux et des hanches.

*

Extrait de la brochure «A chacun son sport» de la Ligue suisse contre le rhumatisme

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ÂŤUne aventure incroyablement fascinanteÂť

GIGATHLON

Le droguiste Beat Strittmatter de la droguerie Mßller, à Zurich, s’Êlancera pour la deuxième fois au dÊpart du Gigathlon de Swiss Olympics. Du 7 au 13 juillet 2013, quelque 8000 participants, rÊpartis dans quatre catÊgories, parcourront une distance de plus de 1057 kilomètres et un dÊnivelÊ de 18 600 mètres. Pour le droguiste amateur de mountain bike, le plus important est de vivre cette expÊrience en Êquipe.

Comment avez-vous trouvĂŠ votre type de sport?

Beat Strittmatter: J’ai toujours ÊtÊ un grand amateur de sport et pratiquÊ plusieurs disciplines diffÊrentes. Une fois, j’ai participÊ à un gigathlon, juste pour voir.

Cela m’a tellement plu que j’ai dÊcidÊ de retenter l’expÊrience cette annÊe. Pour moi, l’attrait du gigathlon rÊside dans le fait qu’il rÊunit diffÊrents types de sports

et que l’Êquipe y joue un rôle important.

L’organisation est très complexe car chaque sportif de l’Êquipe et tous les membres de l’encadrement doivent toujours savoir qui est oĂš. C’est un sacrĂŠ dĂŠďŹ .

J’ai optÊ pour la discipline du mountain bike.

Autrefois, j’ai jouÊ au handball, à un niveau ÊlevÊ de compÊtition. Mais à 21 ans, une blessure m’a contraint à abandonner. J’ai

alors passÊ une annÊe à sillonner l’AmÊrique du Sud, une aventure que j’ai beaucoup apprÊciÊe. Comme je m’entraÎnais tous les jours auparavant, cela a ÊtÊ un grand changement pour moi. Après, j’ai commencÊ à courir, mais j’avais constamment des inammations des articulations des pieds et j’ai même eu un Êperon du calcanÊum. Le mountain bike s’est donc rÊvÊlÊ la solution idÊale pour mes articulations.

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TE MAINTIENT EN MOUVEMENT

Se faire plaisir, c’est bien. Mais il faut aussi avoir de l’ambition pour réussir, comme nous le confie le gigathlète Beat Strittmatter, droguiste de profession.

Qu’est-ce qui vous fascine dans le gigathlon, respectivement le mountain bike?

La manifestation est incroyablement fascinante en elle-même. L’expérience de la compétition est très intense. Le gigathlon réunit de nombreuses équipes qui ont énormément d’ambition. Il y a donc souvent des moments chargés d’émotions, notamment lorsqu’un membre d’une équipe doit renoncer.

Dans quelle mesure vos connaissances de droguiste vous servent-elles dans votre activité sportive?

Pas pour la pratique du mountain bike, mais pour tout ce qui l’entoure. Les sportifs qui s’entraînent avec moi me demandent souvent conseil lorsqu’ils ont des problèmes de santé. En tant que droguiste, on connaît évidemment mieux l’importance d’une alimentation saine et d’une régénération optimale après l’effort.

Quels sont vos prochains objectifs ou plans sportifs?

Ma prochaine aventure sportive, c’est le Gigathlon 2013, un projet très ambitieux.

Mais j’ai encore bien d’autres idées concernant le sport – je ferai peut-être une fois un grand voyage qui combinera sport et aventure.

Quels ont été vos plus grands exploits sportifs jusqu’à présent?

En handball, autrefois, j’ai réalisé des performances mesurables, comme mon titre de vice-champion suisse junior. Aujourd’hui, c’est plutôt l’aventure qui m’intéresse, je trouve par exemple sensationnel de gravir un volcan en Amérique du Sud ou de descendre le fleuve Yukon en canoë. En cela, j’ai beaucoup changé ces dix dernières années. J’ai aussi appris à mieux écouter mon corps. J’ai modifié mon alimentation et je surveille bien mon équilibre acido-basique. Depuis, je n’ai plus jamais de courbatures.

Tout le monde devrait faire du sport?

En principe, cela ferait certainement du bien à tout le monde de pratiquer une activité sportive. Comment on le fait n’a en réalité pas beaucoup d’importance. Car le sport, ce n’est pas seulement une affaire de mouvement, mais aussi et surtout d’émotions et d’expériences. Et de bien-être, naturellement.

Ce que l’on peut aussi ressentir lors d’une balade. Il est en outre important d’y intégrer une composante sociale.

D’où l’intérêt d’adhérer à une société ou à un club sportif.

Quel est le moyen le plus simple de trouver «son» type de sport?

Il faut que l’activité soit adaptée à ses possibilités personnelles. On peut heureusement aujourd’hui essayer sans engagement presque tous les types de sport.

C’est le moyen le plus rapide de voir ce qui nous plaît le plus. Pour les uns, c’est le vélo; pour d’autres, la zumba.

Texte: Ann Kugler / trad: cs / photo: ldd.

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Restaurer lentement les structures corporelles INTERVIEW

Plus fait de sport depuis longtemps? Felix Zimmermann, physiothérapeute en chef de la clinique Rennbahn à Muttenz (BL), détaille les points dont il faut tenir compte quand on veut renouer avec l’exercice physique.

Felix Zimmermann, physiothérapeute

Pourquoi est-il si important pour les structures corporelles, comme les muscles, les articulations, les tendons et les ligaments de recommencer tranquillement?

Ces structures anatomiques sont toutes formées de différents types de tissu conjonctif. Le tissu conjonctif, essentiellement constitué de cellules, de fibres et d’une substance à base de protéines et d’eau, réagit très fortement au manque de mouvement. Seules les impulsions provoquées par les mouvements déclenchent les stimuli indispensables à la formation d’un tissu conjonctif sain et fonctionnel. La sédentarité, à l’inverse, paralyse l’activité cellulaire,

prive le corps des stimuli censés optimiser, stabiliser et régénérer les structures et l’organisation des tissus. Après une longue période d’inactivité, il faut donc restaurer lentement les structures corporelles pour éviter toute blessure ou surcharge, et donc les frustrations qui vont avec.

Selon les plus récentes découvertes scientifiques, il apparaît que le mouvement et le sport ont déjà des effets bénéfiques sur la santé à moyenne intensité, ce qui correspond à l’effort fourni en marchant rapidement. Et ce, dès 30 minutes par jour.

Dans l’idéal, que faut-il faire avant et après l’entraînement?

Il est vivement recommandé de faire un bon échauffement, adapté au type de sport pratiqué, avant l’entraînement et de terminer par des exercices adéquats.

Ce n’est pas seulement pour éviter les blessures qu’il fait sens de préparer le corps à réaliser des performances, c’est aussi important au niveau mental et physique. Il en va de même après l’entraînement – terminer en douceur permet d’accélérer la régénération, de sorte qu’on redevient plus vite performant. En outre, les produits de soins pour sportifs peuvent aussi faire du bien. Les gels chauffants favorisent la circulation sanguine et complètent parfaitement l’échauffement actif. Après le sport, les gels décontractants favorisent, eux, la régénération.

Faut-il passer un examen médical avant de se lancer dans une activité sportive?

Au début, il vaut effectivement la peine de passer chez le médecin pour contrôler sa condition physique. C’est même indispensable pour les personnes des groupes à risques. Mais les médecins du sport et les physiothérapeutes devraient en principe surtout faire office de conseiller. Ces spécialistes peuvent procéder à des examens de santé, donner des informations sur d’éventuels risques pour la santé et faire des recommandations pour choisir son sport; ce faisant, ils aident la personne à atteindre ses objectifs. Je pense néanmoins qu’il faut «démédicaliser» le sport. Autrement dit, ne pas avoir une approche médicale du sport mais laisser la personne vivre et faire ce qu’elle veut et surtout des activités physiques et sportives qui lui procurent du plaisir.

Quel est l’entraînement hebdomadaire idéal?

Texte: Ann Kugler / trad: cs / photo: ldd.

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Bien plus qu’un simple accessoire

LUNETTES DE SOLEIL

Les personnes qui, pour des raisons professionnelles, sportives ou autres, sont souvent dehors devraient impérativement porter des lunettes de soleil. Car les rayons UV peuvent provoquer des lésions irréversibles aux yeux.

De nos jours, la plupart des gens veillent à protéger leur peau des rayons UV durant les vacances ou les loisirs en plein air. Mais ils oublient de protéger leurs yeux. Lesquels sont aussi sensibles que la peau aux UV et peuvent aussi subir des lésions irréversibles. En effet, les yeux réagissent très vivement aux rayonnements ayant une longueur d’onde plus courte que celle de la lumière visible, en particulier le rayonnement ultraviolet.

«Ce sont surtout les UVA qui posent problème; on les soupçonne de jouer un rôle dans l’apparition et l’évolution de différentes maladies oculaires», explique le PD Dr Marcel Menke, médecin-chef à la clinique universitaire d’ophtalmologie de l’hôpital de l’Ile, à Berne. Des expositions excessives aux UV peuvent provoquer une sécheresse oculaire et des lésions de la cornée, en particulier de l’épithélium cornéen. Les rayonnements peuvent aussi accélérer l’évolution de la cataracte et de la dégénérescence de la cornée (notamment la DMLA, dégénérescence maculaire liée à l’âge).

«Au pire, ils peuvent même être à l’origine d’une cécité soudaine», prévient l’ophtalmologue. Ou de certaines tumeurs oculaires.

Soleil et eau Sur l’eau, l’œil est encore plus exposé car il ne subit pas seulement le rayonnement direct mais aussi le rayonnement indirect, réfléchi par la surface de l’eau.

«Comme on suppose que les rayons UV ne sont pas seulement néfastes sur le moment mais qu’ils ont un effet cumulatif, il faudrait protéger les enfants dès leur plus jeune âge», explique Marcel Menke.

Les lunettes de soleil ne protègent pas seulement les yeux des effets néfastes des rayons UV. Elles sont aussi, pour bien des gens, un accessoire de mode très prisé.

Ceci dit, rappelons qu’il n’existe pas de lunettes de soleil universelles. Les lunettes qui offrent une protection optimale en altitude (ski, escalade, etc.) peuvent être dangereuses en voiture (trajets en forêt ou en zone ombragée). Certes, les pupilles peuvent s’adapter aux variations de la luminosité. Mais si l’environnement est vraiment trop lumineux, l’œil finit par être ébloui. Des filtres, dont l’indice varie selon la teinte des verres,

permettent de diminuer la luminosité au niveau des yeux. Mais attention, prévient l’ophtalmologue: «La couleur des verres ne renseigne pas automatiquement sur le degré de la protection UV, car les verres teintés atténuent uniquement la lumière visible pour les yeux et la luminosité.»

L’indice de filtration L’indice de filtration des verres comprend cinq catégories (0 à 4). «En général, les lunettes des catégories 2 à 3 sont suffisantes. Dans les situations extrêmes, comme sur un glacier, on portera plutôt des lunettes de catégorie 4», explique Marcel Menke. Pour la conduite automobile, il convient de ne pas choisir des lunettes trop teintées (catégories 1 à 3) pour bien reconnaître les couleurs des panneaux de signalisation routière. Notre interlocuteur recommande en outre de «contrôler que le sigle de la norme CE figure bien à l’intérieur de la monture au moment de l’achat. Car seules ces lunettes correspondent aux critères de sécurité de l’UE et offrent une protection optimale pour les yeux.»

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Lunettes avec protection latérale L’indice de filtration des UV n’est pas le seul facteur important, il faut aussi tenir compte de la grandeur et de la couleur des verres. Des petites lunettes rondes peuvent certes être très élégantes, mais elles n’offrent pas une protection complète puisque les rayons UV peuvent atteindre les yeux par les côtés et surtout par le haut. «L’idéal, ce sont les verres qui montent jusqu’aux sourcils et s’étendent au moins jusqu’aux bords du visage», explique le médecin. Les lunettes avec protection latérale offrent une protection optimale contre les rayonnements. Elles présentent cependant le désavantage de réduire le champ de vision périphérique, ce qui peut justement poser problème sur les pistes de ski, lors d’escalades ou de randonnées en montagne ou dans certaines disciplines sportives aquatiques.

verres choisis et de leur revêtement. Il convient donc de faire contrôler ses verres chez un opticien. «Les porteurs de lentilles de contact devraient toujours porter des lunettes de soleil car la plupart des lentilles n’offrent pas de protection UV, ou alors très symbolique, et ne recouvrent qu’une petite partie de l’œil», souligne Marcel Menke. «De plus, les lentilles de contact n’empêchent pas d’être ébloui.»

Lentilles de contact: un vraie protection?

La quantité de rayons UV filtrée par des verres correcteurs dépend du type de

Text: Silvia Stähli / trad: cs Photo: panthermedia.net

En savoir plus: vitagate.ch/fr/troubles_ courants/secheresse_oculaire Tout ce que vous pouvez faire pour soulager vos yeux rougis et irrités. vitagate.ch – Un clic quotidien pour votre santé!

Sécheresse oculaire Scannez le code QR avec un lecteur de code-barres.

L’euphraise pour soulager les yeux Lorsque les yeux sont exposés à de forts rayonnements UV, ils se mettent à brûler, à rougir, à gonfler et la vision devient trouble. «L’écoulement de larmes n’est pas typique, mais les yeux essaient de compenser les défaillances des paupières en augmentant la production de sécrétions liquides», explique Barbara Kummer, de la droguerie de la Migros, à Granges. «Un léger massage des bords supérieurs et inférieurs de l’orbite oculaire permet de stimuler l’activité des glandes lacrymales et donc d’augmenter le volume de leurs sécrétions.» En cas d’irritation, la droguiste conseille les compresses ou les gouttes à l’euphraise.

Les collyres de synthèse permettent de réhydrater la surface de l’œil et favorisent donc la régénération de la conjonctive. «Le dexpanthénol est un autre principe actif très utile en cas d’irritation», précise la droguiste.

Produits de la droguerie ANNONCE

Peaux grasses et à problèmes

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Les extraits de menthe et de bardane bio du Fluide lissant de Lavera procurent une hydratation optimale à la peau. Sa composition bien tolérée par la peau, à base de minéraux et de zinc, éclaircit le teint, resserre les pores et affine le grain de peau sans agresser l’épiderme. Découvrez le secret d’un teint frais et mat – 100 % naturel!

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Aide à la digestion Ingwersan® contient du gingembre, du cumin, de la racine de raifort, de la menthe poivrée, de la poudre d’ananas et de la vitamine C. Ingwersan® soulage les problèmes de digestion tels que ballonnements, sensations de satiété, brûlures d’estomac et crampes. Boîte de 150 comprimés.

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Les produits de cette page sont présentés par des annonceurs. La responsabilité des textes n’incombe pas à la rédaction.

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UNE PEAU NETTE EN TROIS ÉTAPES! 1. NETTOYER 2. CLARIFIER 3. SOIGNER

Pendant la puberté, on observe souvent un excès de sébum et des imperfections cutanées dues à des bactéries.

Près de 80 % des adolescents souffrent d’impuretés cutanées plus ou moins prononcées. Afin d’éviter tout dommage ultérieur, il est important de traiter à temps et de manière systématique ces imperfections cutanées (points noirs, par exemple) en trois étapes pendant quatre à huit semaines.

Avec Skin Appeal, Louis Widmer propose des produits de nettoyage et de soin efficaces contre les points noirs et les imperfections cutanées. Skin Appeal est une gamme issue de la célèbre ligne Dermatologica Widmer, développée en étroite colla boration avec des dermatologues.

NETTOYER. Pour débarrasser la peau de la saleté et de l’excès de sébum.

LIPO SOL MOUSSE Mousse rafraîchissante sans alcool. Nettoie la peau et élimine l’excès de sébum.

PEELING Le peeling dermatologique sous forme de gel nettoie et soigne la peau grâce à son action en 2 phases: les granulés de polyéthylène éliminent mécaniquement les cellules mortes; le complexe d’acides de fruits régénère la structure cutanée et active le renouvellementcellulaire. Le résultat est un nettoyage intensif, soigneux et au plus profond des pores. Par ailleurs, la rétention d’eau dans la peau s’améliore, le renouvellement cellulaire s’active et le grain de peau s’affine.

CLARIFIER. Pour libérer la peau de tout résidu, la désinfecter légèrement et la rafraîchir.

LIPO SOL TONIQUE Tonique doux et non desquamant avec effet bactériostatique.

Hydrate, apaise et élimine l’excès de sébum.

SOIGNER. Pour soigner la peau, renforcer l’efficacité des traitements et éviter les rechutes.

SEBO FLUIDE Soin de jour et de nuit. Emulsion hydratante et matifiante qui renforce le traitement et évite les rechutes. Effet légèrement antiseptique et anti-inflammatoire.

SKIN CARE GEL Gel légèrement antiseptique. Pénètre rapidement. Agit contre les pores bouchés. Bloque la formation de points noirs.

SKIN CARE STICK Lotion légèrement désinfectante. Contenant des acides de fruits et de l’huile de melaleuca. Pour le traitement ponctuel des points noirs.

Idéal en déplacement.

COVERSTICK 01 + 02 Camoufle les impuretés sans boucher les pores. Action antiinflammatoire. Evite l’apparition de nouvelles imperfections. Deux nuances.

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Une épreuve de patience

ACNÉ À L’ÂGE ADULTE

L’adolescence est enfin terminée – mais les boutons sont toujours là! L’acné est une maladie de la peau très fréquente, même chez les adultes. Les bons soins permettent généralement d’en guérir. A condition de faire preuve de patience.

Presque tout le monde est un jour ou l’autre confronté à des problèmes d’impuretés cutanées, de boutons et autres pustules. En général, le problème se pose durant l’adolescence: 85 % des jeunes souffrent d’acné légère à moyenne. Mais la maladie ne disparaît pas toujours à l’âge adulte – il n’est pas rare qu’elle touche des personnes de plus de 25 ans. En fait, l’acné figure parmi les maladies de la peau les plus fréquentes. Son origine est la même à tous les âges de la vie: un dysfonctionnement des glandes sébacées. Elle est toutefois plus fréquente durant l’adolescence, période pendant laquelle le corps est en proie à d’importants bouleversements hormonaux. Or les hormones sont notamment responsables de réguler l’activité des glandes.

Conjugaison de divers facteurs En général, les glandes produisent trop de sébum, ce qui obstrue leur canal excréteur. La croissance accélérée des cellules de la couche cornée de la peau favorise encore ce processus. En effet, un bouton noir apparaît lorsque le sébum et les cellules kératinisées forment un bouchon à la sortie du canal excréteur des glandes sébacées. A ce stade, on ne parle pas encore d’acné. Mais lorsque des bactéries commencent à se développer dans le bouton, il y a inflammation et formation rapide d’une petite pustule douloureuse, rouge et souvent purulente. L’inflammation peut alors facilement s’étendre aux tissus voisins, encore sains. Le terme générique d’acné s’utilise à partir d’un certain degré de contagion. Les zones les plus concernées sont celles où la peau contient beaucoup de glandes sébacées, à savoir le visage, les épaules, la poitrine et le dos.

la peau en cas d’acné.

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Problème d’acné – que faire?

Comme différents facteurs interviennent dans le développement de l’acné, il n’y a pas une thérapie universelle anti-acné.

Mais un bon point de départ consiste assurément à demander conseil à un spécialiste, ne serait-ce que pour s’assurer qu’il s’agit bien d’acné. En effet, diagnostiquer l’acné n’est pas si évident: des allergies ou des éruptions cutanées peuvent présenter des caractéristiques similaires.

De par son expérience professionnelle, Marina Gysi, directrice de la droguerie Fischer Sàrl à Belp (BE), le sait bien: «Outre les symptômes extérieurs, la discussion avec le client nous apporte de précieux indices. Peut-être utilise-t-il un nouveau produit de lessive? Cela pourrait indiquer qu’il s’agit d’une réaction allergique. Ou a-t-il encore d’autres symptômes physiques? La peau reflète beaucoup de choses qui ne fonctionnent pas bien ailleurs dans le corps.»

Selon la droguiste, il y a au moins trois manières de s’attaquer au problème de l’acné: 1. Nettoyer et soigner les zones touchées; 2. Favoriser la guérison, en rétablissant l’équilibre entre le corps et l’esprit; 3. Suivre un traitement médical et prendre les médicaments prescrits.

Pas de produits agressifs L’acné n’est pas due à un manque d’hygiène. Néanmoins, avoir la peau propre est une condition indispensable à la réussite de tout traitement. Il est donc conseillé de se laver matin et soir avec un gel nettoyant. Un produit doux qui ménage la peau et élimine les excès de sébum et les petites peaux mortes. Les savons agressifs ne sont pas indiqués car ils risquent d’irriter encore plus la peau déjà malmenée.

Après le nettoyage, on applique une lotion rafraîchissante pour le visage, laquelle rend la peau plus réceptive aux produits de soin. Là encore, la droguiste Marina Gysi met en garde contre les produits agressifs: ils irritent et dessèchent l’é p i-

derme – ce qui incite les glandes sébacées, en réaction, à produire trop de sébum.

Pour les soins à proprement parler, on utilise un sérum concentré. Un produit riche en principes actifs qui calment les glandes sébacées et régulent leur activité. Le sérum doit également hydrater la peau. Pour l’hydratation, surtout ne pas utiliser de crème grasse car elle risque d’obstruer les pores. Vous trouverez dans votre droguerie des lignes de produits pour nettoyer et soigner la peau, spécialement conçus pour traiter les problèmes d’acné chez l’adulte.

L’équilibre n’est pas seulement important pour le corps, mais aussi pour l’esprit.

«Nous considérons la peau comme le miroir de l’âme. Le stress, par exemple, peut considérablement influencer son aspect», explique Marina Gysi. Qui propose des essences spagyriques et certaines associations de sels de Schüssler pour soutenir le traitement de l’acné de l’intérieur.

Important alors: avoir un entretien ouvert et approfondi avec le client. Plus la droguiste connaît l’état psychique de la personne, plus elle pourra lui proposer un traitement ciblé.

Equilibre entre le corps et l’esprit

Patience et persévérance

L’acné est aussi une maladie héréditaire. Si les deux parents ont souffert de ce problème, leurs enfants auront de fortes probabilités (env. 60 %) d’en souffrir à leur tour. D’autres changements hormonaux, comme ceux de la puberté ou de la ménopause, peuvent également favoriser le développement de l’acné. A l’évidence, il n’est guère possible d’exercer une influence sur ces deux facteurs, génétiques et hormonaux. Mais sur d’autres, oui. Marina Gysi en est convaincue. La directrice de la droguerie Impuls Fischer accorde notamment une grande importance à l’alimentation: «Les personnes qui s’alimentent sainement font du bien à leur corps, ce qui se répercute positivement sur la peau. Les fibres participent par exemple au bon fonctionnement de la digestion et une hydratation suffisante aide l’organisme à éliminer les toxines.» Si, en raison d’une alimentation trop peu variée, un organe ne fonctionne plus correctement, alors la peau intervient.

Comme elle est le plus grand organe du corps humain, la peau prend en charge l’élimination des toxines. Un travail supplémentaire qui peut laisser des traces. En revanche, contrairement à ce que beaucoup de monde croit, la droguiste dipl. ES ne pense pas que la moutarde ou le chocolat soient en cause: la science n’a jamais pu mettre en évidence un lien quelconque entre ces aliments et les comédons.

L’acné peut avoir de sérieuses conséquences. Un traitement insuffisant peut laisser de vilaines cicatrices, lesquelles marquent le psychisme à long terme.

Pour éviter d’en arriver là, Marina Gysi conseille de consulter un médecin en cas d’acné sévère et étendue.

Les médicaments qui assèchent les boutons permettent généralement de venir à bout de la maladie. Mais ils ne sont pas toujours sans effets secondaires et n’agissent pas du jour au lendemain. Selon Marina Gysi, il faut bien compter deux à trois mois avant de voir les premiers effets positifs. Alors voici un dernier conseil pour les impatients: ne jamais percer un bouton! Cela facilite la propagation des bactéries et ouvre donc la voie à l’expansion de l’acné.

Texte: Lukas Fuhrer / trad: cs Photos: Corinne Futterlieb, fotolia.com

En savoir plus: vitagate.ch/fr/soigner/acne/ faits Les personnes qui souffrent d’acné devraient peut-être revoir leurs habitudes alimentaires. vitagate.ch – Un clic quotidien pour votre santé!

Acné à 40 ans: causes et traitements Scannez le code QR avec un lecteur de code-barres ou photographiez toute la page avec l’application «Kooaba Shortcut».

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Les brèves santé Fête fédérale de lutte La Fête fédérale de lutte et des jeux alpestres est le plus grand événement sportif récurrent et une des plus grandes manifestations populaires de Suisse. Elle a lieu tous les trois ans dans un lieu différent.

Après Frauenfeld en 2010, la prochaine édition aura lieu du 30 août au 1er septembre 2013 à Berthoud dans l’Emmental. Les organisateurs attendent plus de 250 000 spectateurs pour suivre les événements autour des disciplines sportives de lutte, de hornuss et de lancer de pierre durant les deux jours de compétition. Quelque 50 000 personnes pourront prendre place dans l’arène de l’Emmental, le plus grand stade de Suisse. www.burgdorf2013.ch

Utile nettoyage de la tétine

Le point sur les phtalates

Les parents qui prennent la lolette de leur enfant dans la bouche pour la nettoyer réduisent le risque d’allergie et d’asthme de leur bébé. C’est ce que montre une étude sur plus de 100 bébés à Göteborg.

Les chercheurs supposent que le système immunitaire du petit s’adapte ainsi mieux à la flore buccale naturelle. Il n’y a en revanche aucun risque de transmission de virus de refroidissement ou de caries.

Nous absorbons continuellement de petites quantités de phtalates par l’alimentation.

Une étude de l’Institut fédéral allemand pour l’évaluation des risques (BfR) a cherché à savoir comment et en quelle quantité. Résultat: chez la majorité des gens, la charge en phtalates DEHP reste sous la barre des quantités tolérées. Les chercheurs rapportent toutefois que cette limite est dépassée chez environ 1 % des personnes testées. Ces dernières achètent et mangent particulièrement beaucoup de sauces et de plats cuisinés gras qui renferment une concentration élevée de phtalates.

www.medpagetoday.com

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Verrues?

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Les médicaments à l’arc-en-ciel

Des légumes colorés contre Parkinson

Le stress fait monter le cholestérol

La maladie de Parkinson fait partie des rares maladies contre lesquelles la fumée peut jouer un rôle protecteur. La substance protectrice, la nicotine, pourrait aussi se trouver dans le paprika, les poivrons, les tomates, les aubergines et autres plantes apparentées au plant de tabac. Car des chercheurs américains ont découvert que les consommateurs des légumes cités souffraient nettement moins de maladie de Parkinson.

Une substance similaire à la nicotine mais moins toxique pourrait aussi être à l’origine de cette protection.

Le stress au travail est mauvais pour le cholestérol. Une étude menée sur 90 000 travailleurs espagnols a en effet montré qu’il faisait monter le taux de cholestérol. Associé à une accumulation d’autres facteurs, cela favorise l’obstruction des artères. Ce lien peut expliquer pourquoi le stress est dangereux pour le cœur.

www.upi.com/Health–News

Peur des ondes

www.upi.com/Health–News

Virus à l’origine de troubles cognitifs

www.pixelio.de

La simple peur des ondes émises par les portables et de l’électrosmog provoque des maux de tête, des sentiments de lourdeur et des fourmillements dans les bras et les jambes sans qu’il n’y ait réellement des ondes. C’est ce que montre une expérience de l’Université de Mayence: 147 personnes ont été exposées à un signal qui n’émettait pas de rayonnement. 80 d’entre elles ont ensuite déclaré avoir ressenti des troubles.

Un refroidissement apparemment bénin chez le nourrisson ou le petit enfant pourrait être coupable de troubles ultérieurs de l’apprentissage chez l’enfant. Car le virus à l’origine du refroidissement atteint aussi le cerveau et peut y provoquer des déficits cognitifs, comme des essais sur les rats et les souris l’ont mis en évidence. Il est maintenant urgent de développer des vaccins efficaces et sûrs contre ce virus, avertissent des chercheurs chiliens.

www.stern.de/gesundheit

www.scinexx.de

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L’eau est le meilleur désaltérant Boire de l’eau, c’est sain. Beaucoup le savent et l’on constate que consommer de l’eau au quotidien est très largement répandu en Suisse. Mais pas chez les enfants et les adolescents qui préfèrent souvent des boissons sucrées, des jus de fruits et des boissons énergétiques – avec toutes les conséquences négatives que cela peut avoir sur le poids corporel et la santé.

La consommation de boissons sucrées augmente de manière significative chez les enfants à partir de 9 ans et continue de progresser avec l’âge. La consommation de boissons énergétiques sucrées est particulièrement inquiétante: en fonction de la quantité consommée, ces breuvages peuvent contenir jusqu’à 12 morceaux de sucre – soit plus encore que le Cola.

les enfants de 4 à 12 ans consomment beaucoup d’eau ou de tisane non sucrée et très rarement des jus de fruits. Les adolescents en revanche augmentent progressivement leur consommation de boissons sucrées – et ce généralement hors de la maison et en-dehors des repas principaux.

Le sucre caché dans les boissons nuit à la santé

«Buvez de l’eau»

Limonade et thé glacé ne sont pas les seuls à figurer dans la catégorie des boissons sucrées, on y trouve aussi le sirop, le jus et le nectar de fruit, les boissons énergétiques ainsi que les boissons lactées chocolatées et les smoothies. Et même si les boissons allégées ou «zéro» ne contiennent pas de sucre, elles figurent aussi parmi les boissons sucrées: en raison de leur saveur sucrée, les consommateurs s’habituent au goût du sucre, ce qui favorise l’accoutumance aux aliments sucrés. Bien qu’elles renferment une importante quantité de calories, un litre de Cola contient par exemple 25 morceaux de sucre, les boissons sucrées ne sont pas rassasiantes. Une consommation excessive de ce type de breuvages, associée au manque d’exercice physique et à une alimentation peu équilibrée, est un facteur d’obésité et de maladie.

Consommation accrue chez les jeunes Promotion Santé Suisse a étudié la relation entre boissons consommées et poids corporel chez les enfants et les adolescents. Il apparaît clairement que

L’année dernière, Promotion Santé Suisse a lancé un nouveau thème prioritaire «Buvez de l’eau», défini pour quatre ans. L’objectif de cette campagne est de sensibiliser la population – en particulier les enfants et les adolescents – au fait que boire de l’eau représente une alternative avantageuse, sans apport énergétique et saine, à la consommation de boissons sucrées.

L’eau doit devenir une marque attractive et contribuer ainsi à un poids corporel sain – une thématique prioritaire de Promotion Santé Suisse.

Un adulte devrait boire env. 1 à 2 litres de liquide par jour. Chez les enfants, les quantités varient en fonction de l’âge.

Une chose est valable à tous les âges:

l’eau doit être la boisson de premier choix.

Car l’eau étant dépourvue de calories, elle contribue à un poids corporel sain.

Informations complémentaires sur www.promotionsante.ch/eau.

Une action de:

Promotion Santé Suisse... ... est une fondation soutenue par les cantons et les assureurs. En vertu de son mandat légal, elle stimule, coordonne et évalue des activités destinées à promouvoir la santé de l’ensemble de la population de la Suisse (Loi sur l’assurance maladie, art. 19). La Fondation est soumise au contrôle de la Confédération. Son organe de décision suprême est le Conseil de Fondation. Le secrétariat se compose de deux bureaux, l’un à Berne et l’autre à Lausanne. Chaque personne vivant en Suisse verse, via les assureurs maladie, une contribution annuelle de CHF 2.40 en faveur de la Fondation et de ses activités. www.promotionsante.ch

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L’eau du robinet… ça coule de source!

BOISSONS

Ça y est, l’été est arrivé, il fait enfin chaud! Il s’agit maintenant de s’hydrater en conséquence. L’eau du robinet est un désaltérant très sain… mais un peu ennuyeux à la longue. Voici la solution: donner du pep à cette boisson en y ajoutant des fruits.

C’est rafraîchissant et rapide à réaliser.

En Suisse, nous avons la chance d’avoir l’eau la plus propre du monde. Mais nous n’en profitons pas assez. Par contre, nous sommes les champions du monde de la consommation de thé glacé. En effet, aucun autre pays européen ne consomme autant de thé glacé industriel que la Suisse. L’institut de recherches Canadean a calculé que chaque Helvète avale en moyenne 28,5 litres de thé glacé par an. C’est plus du double des Autrichiens qui figurent en deuxième place. Nos voisins consomment en revanche plus de jus de fruits. Près de 37,5 litres, alors que les Suisses et les Américains (USA) se

contentent de 30 litres. La palme de la consommation de jus de fruits revient aux Allemands qui en engloutissent 40,5 litres. A part ça, les Suisses boivent en moyenne 37 litres de vin, 57 litres de bière et 80 litres de boissons sucrées (sans le thé glacé) par année. Ils boivent aussi environ 69 kilos de lait (on compte en kilo car le lait a un autre poids spécifique que l’eau) et près de 160 tasses de thé.

Mais notre boisson préférée reste l’eau minérale: 111 litres par an.

C’est sain et semble considérable. Pourtant, un sondage de Promotion Santé Suisse a révélé que les jeunes de 25 ans

boivent moins d’un litre de boisson (sans alcool) par jour. Les adultes doivent souvent se forcer pour avaler les 1,5 à 2 litres quotidiens recommandés – quand ils y arrivent… Or l’hydratation est particulièrement importante en été, quand on transpire beaucoup. L’eau minérale fournit au corps les sels minéraux éliminés par la transpiration. L’eau du robinet est aussi un bon désaltérant. Quand il fait très chaud, on peut y ajouter une pincée de sel pour compenser les pertes de sels.

Mais à la longue, il devient franchement ennuyeux de n’avaler que de l’eau insipide. Les personnes qui ne veulent pas

Ajouter quelques baies et des herbes aromatiques à l’eau du robinet – et voilà une délicieuse boisson rafraîchissante pour l’été.

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RECETTES

Les fruits égaient vos boissons Eau fraises-gingembre

Thé glacé maison

Pour env. 1,5 litre d’eau. Laver, nettoyer et couper en lamelles 5 fraises bio. Eplucher un petit morceau de gingembre et le couper en lamelles. Laver un brin de menthe fraîche. Mettre le tout dans une carafe et ajouter l’eau froide. Laisser tirer au moins 10 minutes.

Eau framboises-mélisse citronnée Rincer délicatement une poignée de framboises et deux brins de mélisse citronnée. Mettre le tout dans une bouteille avec un large col. Ajouter des glaçons et de l’eau du robinet. Laisser infuser pendant une heure avant de déguster. investir dans de coûteuses bouteilles design d’eau aromatisée peuvent parfaitement donner elles-mêmes du pep à leur eau. C’est très simple. La preuve: ajouter des zestes et des tranches de citron ou d’orange, des feuilles de menthe poivrée ou encore de la mélisse citronnée. Mettre encore quelques glaçons… et voilà une boisson rafraîchissante! Il suffit d’un peu de fantaisie pour préparer soi-même en un tournemain des créations originales (voir recettes). Il suffit d’oser… vos papilles apprécieront!

Préparer soi-même du thé glacé n’est pas sorcier non plus. On peut le faire avec de l’eau minérale gazeuse ou non. L’essentiel est qu’il soit servi bien glacé. Pour le préparer, on peut utiliser du thé vert, du thé aux fruits ou encore du thé noir. Pour plus de saveur, ajouter des glaçons de jus d’orange ou d’ananas ou encore de jus multivitaminé. Le secret de la réussite: sitôt le thé noir terminé, y ajouter immédiatement les glaçons. Il conservera ainsi sa couleur et sa saveur. Par contre, on peut laisser le thé vert et le thé aux fruits refroidir tranquillement avant de le placer dans le réfrigérateur. Pour tous les types de thé glacé: les glaçons et la glace pilée donnent le meilleur effet rafraîchissant. Alors soyez prévoyant et ayez toujours une bonne provision de glaçons dans votre frigo en été!

Texte: Claudia Merki / trad: cs Photos: Flavia Trachsel

Eau nectarinebasilic Rincer une nectarine, la dénoyauter et la couper en fines lamelles. Laver deux ou trois brins de basilic et hacher les feuilles.

Mettre le tout dans une carafe, ajouter de l’eau et laisser infuser.

Pour env. 1 litre de thé glacé: verser 500 ml d’eau bouillante sur 6 cc de thé noir en vrac et laisser infuser 3 à 5 minutes puis filtrer en versant dans une carafe. Ajouter des glaçons et mélanger jusqu’à ce qu’ils aient fondu. Edulcorer selon les goûts. Au moment de servir, ajouter des glaçons et des tranches d’orange ou de citron dans les verres.

Pour varier, essayez une fois avec du thé de cynorrhodon, du thé vert avec du jus de limette, du gingembre et du citron ou de la tisane aux fruits additionnée de fraises. Si vous êtes pressé, vous pouvez également prendre du thé en sachet. Enfin, transformez votre thé glacé en savoureuse boisson pétillante avec un peu de limonade citronnée ou du soda au gingembre.

Infusions à froid Quelles sortes de thé se prêtent à ce type de préparation?

Andres Clerici, droguerie Haas avec tisanerie, Frauenfeld: Je recommande les tisanes de fruits qui contiennent peu d’agrumes mais plus de baies, de pommes ou d’hibiscus. Ou le honeybush, dont le goût est proche de celui du rooibos mais plus doux. Et naturellement le thé noir, le grand classique, aussi disponible sans caféine.

Qu’est-ce qui est plus savoureux: le thé en vrac ou en sachet?

Le thé en vrac est naturellement plus aromatique que le thé en sachet. On peut mettre soi-même son thé dans un filtre en papier teeli® et fermer le sachet avec un clip. Mettre dans l’eau et laisser tirer pendant une bonne heure.

Ces filtres sont disponibles en droguerie.

Les thés infusés à froid développent-ils autant d’arômes que ceux préparés à l’eau chaude?

Les amateurs de saveurs corsées privilégient la méthode classique. Mais, avec un peu d’expérience, on peut parfaitement réussir une boisson estivale et légère en procédant à froid. Certains thés aux fruits développent moins d’arômes et sont donc presque encore meilleurs.

Votre conseil personnel pour réussir une infusion à froid?

Utiliser le double de thé pour la préparation à froid. Ou, tout aussi bien, préparer une infusion concentrée avec 250 ml d’eau et 4 cs de thé noir; laisser infuser dix minutes. Vous obtenez un délicieux concentré de thé glacé que vous pouvez ensuite diluer en ajoutant de l’eau du robinet ou de l’eau minérale, du sucre, du jus de citron et quelques feuilles de menthe – remuez bien et dégustez!

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Le Dr méd. Andrea Futterlieb, urologue, a déjà accompagné beaucoup de patients souffrant de cancer de la prostate – il confirme qu’ils ont, pour la plupart, une qualité de vie étonnamment bonne.

Oui, il y a une vie «après» CANCER DE LA PROSTATE

Le cancer de la prostate est le type de cancer le plus fréquent chez les hommes.

En Suisse, il touche chaque année quelque 5600 hommes. Mais il existe de bonnes possibilités de traitement et la qualité de vie «après» est souvent meilleure qu‘on ne le redoute généralement.

On entend très souvent parler du cancer de la prostate – aussi bien dans les médias que dans son entourage personnel. Mais qu’en est-il du diagnostic? «Le cancer de la prostate est diagnostiqué par la mesure du PSA sanguin et l’examen de la prostate par toucher rectal», explique le spécialiste en urologie, le Dr méd. Andrea Futterlieb. Le PSA est l’antigène spécifique de la prostate, une protéine exclusivement sécrétée par la prostate. Un taux de PSA élevé dans le sang peut traduire la présence d’une tumeur. Si les valeurs sanguines ou le toucher rectal amènent à soupçonner une tumeur, un prélèvement tissulaire (biopsie) permettra d’établir s’il

s’agit d’une lésion bénigne ou maligne et d’évaluer le degré d’agressivité du cancer en cas de tumeur maligne.

Pas d’opération systématique Même une fois que le diagnostic de «cancer de la prostate» a été clairement posé, il n’est pas toujours suivi d’emblée d’un traitement. «Toute tumeur ne doit pas nécessairement être éliminée par voie opératoire. Lorsque la tumeur est jugée peu agressive, on privilégie une ‹surveillance active›», explique l’urologue. Ces patients font l’objet d’un examen régulier et, si la situation se dégrade, on enclenche immédiatement le processus thérapeutique.

Cela permet de leur éviter, ou du moins de reporter les effets secondaires liés aux thérapies. Pour certains patients toutefois, le fait de ne rien entreprendre contre la maladie tumorale peut être difficile à gérer.

L’embarras du choix de la thérapie Si le cancer est au contraire de type agressif, le patient est alors confronté à une décision difficile. Il doit opter pour l’opération ou la radiothérapie. «La voie opératoire est la solution la plus fréquemment adoptée dans un but de guérison, à l’échelle mondiale», relève le spécialiste.

En principe, l’intervention chirurgicale

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veille à préserver au mieux les nerfs impliqués dans le processus d’érection. Mais cette possibilité dépend largement du stade de la tumeur. «Il faut trouver un équilibre entre conserver les nerfs intacts, d’une part, et éliminer toutes les cellules cancéreuses de la manière la plus radicale possible, d’autre part», explique le chirurgien expérimenté. Les chances de maintien de la capacité érectile dépendent de la préservation des nerfs érecteurs. «Il faut bien sûr tenir compte de la situation avant l’opération. Souvent, la puissance sexuelle était déjà réduite ou disparue avant, en raison de l’âge des patients», remarque Andrea Futterlieb. En général, les opérations de la prostate qui sont effectuées dans des institutions médicales de qualité – c’est-àdire des centres médicaux qui accomplissent un grand nombre d’opérations de ce type – débouchent sur de bons résultats. En particulier aussi en ce qui concerne la qualité de vie après l’opération. «Le risque de complications de ce type d’opération est relativement bas», affirme le médecin. 80 % des hommes opérés de la prostate n’ont aucun problème d’incontinence et n’ont pas à porter de serviettes de protection hygiénique. Les quelque 20 % restants peuvent se contenter d’une serviette par jour. «Seuls quelques patients sur mille souffrent d’une incontinence totale», assure Andrea Futterlieb, qui déplore que les médias véhiculent souvent une image alar-

mante d’hommes mutilés et incontinents, démentie par son expérience dans la pratique médicale.

Radiothérapie sans solution de rechange La radiothérapie constitue une alternative à l’intervention chirurgicale. «Bon nombre de patients se montrent toutefois sceptiques face à cette forme de thérapie, car les rayons permettent tout au plus de restreindre le cancer et non de l’éliminer.

Pour beaucoup d’entre eux, il est important, psychologiquement parlant, de pouvoir se dire que le cancer est éliminé – un espoir qui n’est possible qu’avec l’opération», relate le médecin. Le taux de récidive est à peu près équivalent pour les deux formes de traitement. Toutefois, «si une récidive survient après l’opération, la thérapie par les rayons peut être utilisée comme seconde solution, alors que l’inverse n’est pas possible», déclare l’urologue, qui souligne que le choix du traitement appartient finalement au patient.

Même si, ajoute-t-il, «nous conseillons et accompagnons volontiers les patients dans leur choix en tant que spécialistes».

comptons aucun patient qui souffre d’incontinence totale», relève le Dr Andrea Futterlieb, qui pratique ce genre d’opérations depuis plusieurs dizaines d’années.

Il constate également que même les hommes qui connaissent des troubles érectiles parviennent généralement à l’accepter relativement bien. Selon lui, «c’est sans doute lié au fait que les personnes touchées ont généralement déjà un certain âge». Et les couples qui accordent une place importante à leur vie sexuelle jusqu’à un âge avancé parviennent généralement à trouver des plaisirs érotiques différents de la pénétration. «Je m’enquiers toujours auprès de mes patients de la façon dont ils acceptent la situation. Or, selon ces témoignages, la plupart ne ressentent pas une grande souffrance», déclare le spécialiste.

Il existe cependant différents moyens techniques ou mécaniques permettant de provoquer une érection artificielle.

Mais ceux-ci sont rarement demandés.

Les couples préfèrent explorer d’autres moyens d’épanouir leur vie sexuelle.

Texte: Ann Kugler / trad: ls Photos: Corinne Futterlieb

Une qualité de vie largement maintenue «La qualité de vie des patients qui ont subi une opération est très élevée. Pour toute l’équipe de la clinique, nous ne

Les brochures de la Ligue suisse contre le cancer fournissent de précieuses informations sur le dépistage précoce du cancer de la prostate et la vie avec cette forme de cancer. Vous pouvez les télécharger ou les commander gratuitement.

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Quelles mesures en cas de signes précurseurs?

Pour le Dr méd. Andrea Futterlieb, il est essentiel que patient et médecin coopèrent bien.

En cas de légers troubles de la prostate (difficultés de miction, besoin fréquent et irrépressible d’uriner), on peut recourir à des médicaments phytothérapeutiques pour apaiser les symptômes ou en accompagnement d’un traitement allopathique. Ils exercent avant tout une action antihormonale et anti-inflammatoire. Les extraits de serenoa repens, de graines de courge et d’ortie sont connus pour leurs effets bénéfiques. Votre droguiste saura vous conseiller.

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«La perception personnelle est importante»

INTERVIEW

Un ancien responsable de production à la retraite âgé de 72 ans, patient du Dr Andrea Futterlieb, raconte comment il a vécu le diagnostic du cancer de la prostate et comment il vit aujourd’hui.

Comment avez-vous réagi à ce diagnostic?

Tout d’abord avec effroi, d’autant que mes deux filles souffraient elles-mêmes d’un cancer du sein. Je me suis alors culpabilisé, car je me suis dit que je leur avais peut-être ‹légué› le cancer.

Quelle forme de traitement avez-vous choisie et pourquoi? Qu’est-ce qui a influencé votre choix?

J’ai été largement conseillé par mon urologue. J’ai opté pour l’opération en raison des chances thérapeutiques d’éliminer le cancer. Je craignais également les effets secondaires possibles de la radiothérapie.

Ma femme m’a beaucoup aidé aussi dans cette prise de décision.

Etes-vous satisfait du résultat? Qu’en est-il de votre qualité de vie aujourd’hui et comment allez-vous?

Je suis très satisfait, bien que l’opération ait entraîné une perte d’érection. A ma sortie d’hôpital, je souffrais aussi encore de légères pertes urinaires, mais des exercices spécifiques ont permis de rétablir totalement les fonctions de contrôle de la vessie. Aujourd’hui, je ne dois plus utiliser de protections hygiéniques. Je pense que la perception du patient et sa façon d’appréhender la situation est importante.

Qu’aimeriez-vous dire aux personnes touchées par cette maladie?

J’aimerais les encourager à faire face à cette nouvelle situation et à suivre un traitement si nécessaire.»

Interview: Dr méd. Andrea Futterlieb Rédaction: Ann Kugler / trad: ls

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Dans cette période sans doute parfois très difficile, qu’est-ce qui vous a donné le plus de courage et de force?

L’appui le plus important, pendant tout ce temps, a été celui de ma femme.

Dans quelle mesure ces difficultés (incontinence et troubles de l’érection, les deux complications les plus fréquentes) ont-elles influencé votre choix du traitement? Quel était leur impact par rap-

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Les conseils du Dr méd. Andrea Futterlieb vous ont-ils aidé à prendre votre décision?

Son suivi et ses conseils ont été très importants. J’ai surtout apprécié que son expérience lui permette d’aborder aussi des thèmes ‹délicats›.

Qu’en est-il de la sexualité, qu’est-ce qui a changé pour vous et votre compagne?

Lors de l’excitation sexuelle, le corps érectile de la verge se gonfle, mais sans atteindre une rigidité suffisante pour la pénétration.

Mon épouse et moi avons malgré tout conservé une vie sexuelle épanouie. Ma femme a joué un rôle très positif.

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port à la peur de la mort?

La peur liée aux des conséquences de la maladie était résolument plus forte. L’expérience de mes filles malades a également joué un rôle. J’étais prêt à certains sacrifices en vue de guérir.

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Quand et comment a-t-on dépisté chez vous le cancer de la prostate?

Lors d’un contrôle de routine chez mon médecin de famille, en avril 2009 déjà, on a décelé une augmentation du taux de PSA dans le sang. Après différents examens et plusieurs prélèvements tissulaires, le diagnostic est tombé en avril 2012.

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«Mon cœur ne bat que pour toi»

HISTOIRES D’AMOUR

Le grand amour qui dure toujours est plutôt rare et il n’est pas donné à tout le monde de s’aimer pour la vie. Trois lectrices nous racontent comment elles ont rencontré l’homme de leurs rêves.

e cun charbon n Aucun feu, au ardent qu’un amour i peut être auss ne connaît l’exisl u n t n o d secret tence! our a com-

ire d’am s que mon histo Nouvel An avec C’est par ces mot rte une jolie ca de çu ére is va j’a : cé men n quant à l’exp ais sans indicatio ir levo sa u cr ite cette formule, m su de mère avait tout l’avoir diteur. Mais ma érés pouvait me éf pr s re nd ge rs tu fu je n’ai s , se ut to de el du qu l’aimais pas ne je e m om ux C envoyée. carte de vœ . tention à cette at é faiêt pr e èr gu plus une homme qui core un autre je é riv ar t es Il s. ne Mais il y avait en née et ses copi aî ur e tr sœ no a m de r sait rêve n des jeunes , ochaine réunio di pr ei H la , à es o vi ot ra m en ont murmuré, , e» riv ar di ue paroisse. «R es. e en Trudy et les autr alors autre chos ssi, mais j’avais au droit de sa ai en pl am e m ex Il éparais mon pr je s: on rç ga s tête que le

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folle. ais comme une n guiste et je boss mon examen. U si us ré i j’a et – é ss rpa j’a a n, ps ai m tr Le te ail en rentrais du trav r le da pé re co soir, alors que je en ù je devais d’o re ga . la oi à m rd ez rivai ta rer ch voisin pour rent dans la péjusqu’au village va d’un cycliste s’éle » Soudain, la voix t’accompagne! je s, nd te at li, ös is «R ta e: J’é br ). le nom orab jeune homme ad ade!!! Nous C’était Ruedi (le am ch la t ai tt ba ur cœ on m et e surpris illement quand roulant tranqu en ns io rd va ba reçu une carte dé: «Tu n’as pas Ruedi m’a deman e? Elle était de moi, car mon onym de Nouvel An an ur toi!» po e qu t ba ne mmencé, scellé cœur illeux amour a co ve er m Ce soir-là, un r baiser. se du par notre premie e la plus heureu , j’étais la femm ge ia ar m e tr no A fondé une belle monde. garçons et ainsi ux de et les eu s on av Nous mme les soucis s et les peines, co ie s anjo ce s es Le ut e. to ill m nt fa pagnés dura m co ac t on us no maladies intact. amour est resté ce s nées mais notre pu fêter no s no s on av us no , re iè lle rn nt s, no s be sL’a nnée de mille. Nos en fa fa en aus) an 0 d’or (5 us procurent be tit s-en fa nt s no s), pe an s no 80 et et s 5 le (7 fil enus senior s ev D r. si ra s ai pl s de belle ncoup de aucoup et faison ts d’êt re là, be s on ge ya vo nous nn aissan s som mes reco données. Nou . tingen l’u n pour l’aut re Madame Z., d’I

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Une véritable histoire d’amour – en deux temps Nous étions jeunes et amoureux.

Nous faisions du vélo, allions nager à la pleine lune et étions toujours ravis de nous retrouver. Notre bonheur ne dura que le temps d’un bel été. Le jeune homme partit étudier dans une autre ville. Il y avait là d’autres jolies jeunes filles et nous nous sommes perdus de vue.

J’ai beaucoup souffert. Plusieurs années passèrent. Nous avions les deux des enfants lorsque, près de

trente ans plus tard, la flamme s’est ravivée à l’occasion d’une réunion de classe. Cela n’a pas été simple.

Après des hauts et des bas et beaucoup d’émotions, nous avons fini par nous marier. Et c’est une véritable histoire d’amour, pleine de romantisme et de bonheur, qui est ainsi devenue réalité. Mon époux est malheureusement décédé. Il y a deux ans qu’il est mort.

Madame S., de Bassersdorf

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Je voulais u n homme q ui ne traîn casseroles. e pas de vie Il était cé illes libataire, N’avait jam comme m ais été ma oi. rié. Et il d jeune. Co evait avoir mme moi. l’air Plus jeune jourd’hui e , en fait. ncore, on n Aue lui donn 38 ans. Il se e guère plus disait doux de et tendre. nait à dem pixelio.de Me compre i-mot. Auta nt de cond vait parfait Mon cœur itions qu’il ement rem battait à to pouplir. ut rompre pouvait-il b avant notr ien ressemb e première ler? Cet ho à qui j’ava rencontre. mme comp is déjà rac A quoi réhensif et onté toute celles qui o attentif de m a v nt trouvé l’ ie. Oui, je 36 ans homme de l’avoue. Je C’était une fais partie leurs rêves douce journ de su r internet. ée de printe Je m’imagin mps. Idéale ais un hom pour faire me Et voilà qu un tour à v e j’avais dev grand, mince et sensi élo. ble. ant moi un cheveux fo homme de ncés, le vis taille moye age pâle, u qu’il m’ait e nne, avec n t-shirt n nvoyé des p des oir et des sh hotos, son dait pas à c orts beiges. apparence e que je m’é B ie d n a ns la réalité tais imagin En fait, j’au ne corresp é. rais volonti o n ers fait dem terdisait de i-tour. Mais le planter m a bonne éd là. En plus, cussions av ucation m’i j’avais qua ec lui au té nnd même e léphone et beaucoup u de bonn j’avais l’im en partant e s d is p re maintenan ssion que je nous avon t. Je me su le blessera s commen is is d c onc fiée à é notre tou compagnie mon destin r à bicycle . Il m’écou tte. Je me et tait. Me de pas compri sentais bie mandait d s. J’ai tout n e n e s sa p ré à coup com cisions qua nutes, les h mencé à le nd il n’ava eures ont fi it trouver séd lé à toute v veau, j’ai a uisant. Les itesse. De re ttendu son m ito u SMS, impa r chez moi, notre rend tiente de sa seule à nou ez-vous. voir ce qu’i Il a semblé l avait pen avoir appré sé d e cié, comm pour aller e moi, et n jouer au m ous avons inigolf deu je n’ai plus pris rendezx jours plu connu un vous s ta rd. Depuis se ul dimanch ensemble. ce rendez-v e solitaire: Nous avon ous, n o s us les avon récemmen ment et no s tous pass t emména us profiton és gés dans le s à fond du même app temps que artenous passo ns ensemb le.

Madame D ., de Soleur

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Les histoires d’amour des lecteurs de la Tribune du droguiste Dans le numéro de mai, nous avions invité nos lecteurs et nos lectrices à nous raconter leur histoire d’amour. Nous vous présentons ici les trois histoires les plus passionnantes et les plus étonnantes. Nous remercions toutes les personnes qui nous ont répondu et souhaitons à tous les couples de vivre encore beaucoup d’autres moments inoubliables à deux.

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GUIDE

Pour s’y retrouver dans la

Que puis-je attendre d’un traitement en médecine complémentaire? Où trouver un thérapeute qualifié dans ce domaine? Quelle est la place impartie à l’automédication et donc aux drogueries? Voici quelques-unes des questions auxquelles répond le nouveau guide de Fedmedcom, la Fédération de la médecine complémentaire.

Edith Graf-Litscher, conseillère nationale PS, co-présidente de Fedmedcom

Pourquoi la médecine complémentaire a-t-elle besoin d’une fédération et d’un groupe parlementaire et quels sont ses objectifs?

Edith Graf-Litscher, conseillère nationale PS (co-présidente de Fedmedcom): Le groupe parlementaire «Médecine complémentaire» a été fondé en 2009, suite à l’adoption de l’article constitutionnel 118 Médecines complémentaires. Il s’engage pour l’application de cet article constitutionnel. Nos revendications centrales sont: la réadmission des cinq méthodes médicales de la médecine complémentaire dans l’assurance de base, la création de diplômes nationaux pour les thérapeutes non-médecins, l’intégration des médecines complémentaires médicales dans l’enseignement et la recherche et le maintien de la diversité des produits thérapeutiques.

Joachim Eder, conseiller aux Etats PLR (co-président de Fedmedcom): Depuis le oui obtenu en votation populaire, la médecine complémentaire est prise plus au sérieux au niveau politique. On sent vraiment que quelque chose bouge, qu’il y a une force derrière tout cela et cela vient de la base, autrement dit de la population. Nombreux sont ceux qui veulent être traités selon une approche globale de l’être humain. Mais ce souhait doit aussi s’exprimer plus nettement dans la politique de la santé publique. C’est pourquoi j’ai notamment déposé une motion pour réduire la charge bureaucratique liée aux modifications de médicaments soumises à approbation ou à l’obligation d’annoncer. Cela concerne notamment la médecine complémentaire dont les médicaments, en raison de son approche thérapeutique individualisée, sont souvent vendus en petites quantités. Avec pour conséquence que les redevances exigées excèdent souvent le chiffre d’affaires de ces mêmes médicaments.

tients, de renforcer la collaboration entre médecine académique et complémentaire. Ce guide contribue à consolider les compétences des patients. Il doit les aider à prendre des décisions en matière d’utilisation des médecines complémentaires et à choisir un médecin ou un thérapeute qualifié. Il doit aussi donner aux patients le courage d’indiquer clairement à leur médecin ou à leur thérapeute les traitements ou les médicaments auxquels ils sont prêts à recourir – c’est la seule manière pour les professionnels de la santé d’avoir une vision complète de la situation.

Selon vous, quel est le niveau des connaissances de la population en matière de médecine complémentaire? Dans quelle mesure les gens ont-ils encore besoin d’informations?

D’où vous est venue l’idée de faire un nouveau guide des médecines complémentaires à l’usage des patients?

Edith Graf-Litscher: Les responsables du comité thurgovien «L’avenir avec la médecine complémentaire» ont eu l’idée de fournir au personnel soignant des hôpitaux des informations écrites susceptibles de les aider à répondre aux questions de leurs patients concernant la médecine complémentaire et qu’ils puissent aussi remettre aux malades. La population manifeste un vif intérêt pour la médecine complémentaire, mais les connaissances ne suivent pas toujours. Notre guide est là pour inverser la tendance.

Quelles sont les principales informations fournies par ce nouveau guide?

Edith Graf-Litscher: Je considère qu’il est de mon devoir, main dans la main avec les associations de défense des pa-

Joachim Eder, conseiller aux Etats PLR, co-président de Fedmedcom

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médecine complémentaire Joachim Eder: La médecine complémentaire est très utilisée en Suisse. Différents sondages montrent que jusqu’à 70 % de la population recourt à des médecines douces. Les traitements de médecine complémentaire sont dispensés par des médecins traditionnels (environ 2000) et des thérapeutes non-médecins (jusqu’à 15 000 professionnels). Elle est aussi très prisée en automédication, surtout en ce qui concerne les médicaments non soumis à ordonnance.

Les milieux politiques prennent certes la médecine complémentaire plus au sérieux, mais elle n’est toujours pas assez présente dans les réflexions concernant la politique de la santé du futur. Il faut encore plus de travail de persuasion, aussi de la part des milieux de la médecine complémentaire. Lesquels doivent clairement et expressément se distancier des charlatans de tous types.

Quelle est la fonction attribuée aux drogueries en matière d’automédication et dans la recherche d’une thérapie de médecine complémentaire adaptée?

Edith Graf-Litscher: Les patients utilisent souvent la médecine complémentaire dans le cadre de l’automédication.

Grâce à leur formation approfondie et leur vaste assortiment, les droguistes sont les spécialistes de référence pour l’utilisation des nombreux médicaments de la médecine complémentaire. Ils sont aussi à même de donner des renseignements sur toutes les diverses thérapies.

Comment garantir une vraie assurance qualité dans un domaine aussi vaste que la médecine complémentaire?

Edith Graf-Litscher: La qualité est garantie par la formation. L’association faîtière et le groupe parlementaire s’engagent pour que toutes les personnes qui étudient la médecine humaine ou vétérinaire ainsi que l’odontologie ou la pharmacie acquièrent des notions de base de médecine complémentaire durant leur premier cycle d’études. La révision en ce sens de la loi sur les professions médicales devrait être présentée au Parlement en automne 2013.

Le groupement parlementaire la soutiendra alors. Deux diplômes nationaux sont en préparation pour les thérapeutes nonmédicaux; ils aideront les patients à s’y retrouver et seront gage de qualité.

Dans quelle mesure Fedmedcom considère que les médecines complémentaire et académique sont deux disciplines qui se complètent?

Joachim Eder: En tant que politicien de la santé, j’ai toujours cherché à intervenir contre la polarisation des médecines académique et complémentaire. Pour moi, il n’est pas question d’opposition mais bien de complémentarité. Les deux disciplines ont leurs raisons d’être et leurs limites. Je n’ai donc aucune peine à m’engager sous la Coupole pour la médecine complémentaire car je suis convaincu de sa légitimité.

Les fleurs de Bach ne sont qu’une des innombrables thérapies de la médecine complémentaires.

Les professionnels de la droguerie vous aideront volontiers à trouver la thérapie qui vous convient.

Texte: Ann Kugler / trad: cs Photos: ldd, fotolia.com

La Fédération de la médecine complémentaire Fedmedcom, plus connue sous l’appellation alémanique de Dakomed, s’engage depuis environ 4 ans pour la mise en œuvre de l’article constitutionnel 118a: «La Confédération et les cantons pourvoient, dans les limites de leurs compétences respectives, à la prise en compte des médecines complémentaires.» Ses objectifs principaux sont la promotion de la collaboration entre médecines traditionnelle et complémentaire, l’admission des méthodes médicales de la médecine complémentaire dans l’assurance de base et d’autres assurances sociales (comme la Suva et l’AI), l’encouragement de l’enseignement et de la recherche, la création de diplômes nationaux pour les thérapeutes non-médicaux et la garantie de la diversité des produits thérapeutiques.

La brochure est disponible en format PDF sur le site www.fedmedcom.ch. Pour une version imprimée gratuite, adressez un e-mail à info@dakomed.ch.

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ATOUT SANTÉ

Chaque pas compte

Bouger permet de conserver la forme et la santé et de rester performant – tout le monde le sait. Mais que faire quand la motivation n’est pas au rendez-vous ou que le dos nous fait souffrir?

Lacer ses chaussures et démarrer à petites foulées.

Tout commence dans la tête Il y a souvent un fossé entre la théorie et la pratique! Surtout en ce qui concerne l’activité physique. C’est généralement par manque de motivation que l’on renonce à bouger. Car dès que l’on s’imagine suant, haletant et peinant… une petite voix intérieure nous incite à renoncer. Pourtant, bouger pour sa santé ne signifie pas obligatoirement s’entraîner pour courir un marathon! Une demi-heure d’activité physique quotidienne suffit amplement pour ressentir des effets bénéfiques.

Déjouer les faux prétextes 1. «Je n’ai tout simplement pas le temps de faire du sport!» Si vous voulez vraiment trouver le temps de pratiquer une activité physique, vous devez la faire figurer parmi vos priorités. Inscrivez vos séances d’entraînement dans votre agenda, au même titre que vos autres rendez-vous. En contrepartie, vous aurez l’agréable sensation de vous être fait du bien et, selon le sport choisi, vous ressentirez même un regain d’énergie, de la détente, de bonnes sensations

corporelles et/ou une saine fatigue propre à favoriser un profond sommeil réparateur.

2. «Je préfère paresser sur le divan!» Si vous voulez avoir du plaisir à bouger, vous devez d’abord trouver le sport qui vous convient. Il vaut la peine d’essayer une nouvelle activité pendant quelque temps (par ex. cinq à six séances pendant un mois) plutôt que d’abandonner dès la première fois. Car le plaisir augmente au fur et à mesure de l’entraînement.

3. «Je suis trop fatigué pour faire du sport!» En général, c’est la tête qui est fatiguée, pas le corps. Le manque de mouvement provoque souvent une désagréable sensation d’épuisement… qui disparaît comme par magie peu après le début de l’entraînement. A tel point qu’on se sent généralement plus frais et en forme après.

Un baume pour les muscles tendus Les maux de dos et autres contractions douloureuses ont considérablement augmenté ces dernières années. En cause, se-

lon le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco), les mauvaises postures adoptées au travail. Rien d’étonnant quand on sait qu’un employé de bureau passe en moyenne 80 000 heures assis durant toute sa vie professionnelle – alors que l’homme est initialement conçu pour bouger. Mais les douleurs dorsales n’épargnent pas non plus les personnes qui effectuent un travail physique, restent de longues heures debout, soulèvent et transportent de lourdes charges.

Pour soulager les tensions physiques, rien de tel que le mouvement et la chaleur, par exemple avec un bain chaud. La droguerie propose un vaste assortiment de sels de bains à base de romarin, de sauge, d’aiguilles de pin ou de lavande ainsi que la gamme Perksindol pour soulager les contractions musculaires. Au travail, un patch chauffant ou de la pommade peut aussi s’avérer très utile.

Texte: Anania Hostettler / trad: cs Photo: panthermedia.net

En savoir plus 9Zh XdchZ^ah eg X^Zjm Zi YZh exercices pour rester en forme et santé au travail: vitagate.ch/ fr/objectif–sante – dossier Promotion de la santé Vidji hVci ! jcZ VXi^dc YZh drogueries suisses pour les entreprises qui veulent promouvoir la santé de leurs collaborateurs avec des conseils pratiques: www.asan.ch

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A venir Photo: panthermedia.net

Une santé de fer

Toutes les séparations font mal

Le fer est un oligoélément essentiel à l’organisme. Une carence peut avoir de sérieuses conséquences.

Photo: Flavia Trachsel

Septembre 2013

Foto: Corinne Futterlieb

Que l’on doive quitter sa patrie, se séparer de l’être aimé ou de son animal préféré – la séparation est toujours douloureuse. Trois personnes nous racontent comment elles ont surmonté leur peine.

Mais encore Santé buccale Prévenir les caries chez les ados. Peau de bébé Inutile d’exagérer avec l’hygiène. Encore une tache! Comment l’éliminer sans laisser de traces. Vertiges Des conseils pour atténuer ces sensations désagréables.

Clemens Beöthy conseille les célibataires qui souhaitent trouver l’amour et vivre à deux.

Photo: ldd.

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