Août / septembre 2016
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Vivre la ménopause
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Nous vieillissons tous
4 Les brèves La ménopause 6 «Je me sens plus femme» Trois femmes nous expliquent ce que la ménopause a changé pour elles 11 Les aides de la nature De nombreuses plantes sont efficaces contre les troubles de la ménopause 13 En savoir plus
Flavia Trachsel
Bettina Epper Adjointe du rédacteur en chef b.epper@drogistenverband.ch
La ménopause touche toutes les femmes. Plus ou moins tôt. C’est tout à fait naturel. Mais toutes ne vivent pas cette période de la même manière. Certaines souffrent beaucoup, d’autres ne connaissent pas de problèmes particuliers. Nous avons parlé avec trois femmes qui sont en ménopause ou en post-ménopause. Elles nous disent franchement comment elles se sentent, ce qui les stresse, les réjouit, les énerve et les fatigue. Ainsi Elsbeth Naef, 59 ans, s’est posée cette question au début de la ménopause: «Ne suisje plus féminine désormais?» Barbara Siegrist, 53 ans, est elle convaincue qu’avoir une attitude positive et «confiance en l’avenir» est la meilleure médecine. Enfin Andrea Wernas, 45 ans, raconte en riant que sa fille de 9 ans a appelé la ménopause, la «puberté de mémé». Découvrez ces trois portraits page 6. La droguiste Marianne Wenger, elle, sait bien ce qui soulage les troubles les plus fréquents de la ménopause, comme les bouffées de chaleur, les problèmes de sommeil, la fatigue, la prise de poids ou les sautes d’humeur. Vous trouverez ses conseils page 11. Mais attention Messieurs! Nous ne vous avons pas oubliés. Le fait que vous connaissiez aussi une sorte de ménopause est encore sujet à controverse. Mais un fait est sûr: vous êtes nombreux à souffrir de chutes de cheveux. Nous avons donc réuni pour vous page 14 les meilleurs conseils pour soigner votre calvitie plus ou moins naissante.
14 Les crânes chauves ont aussi besoin de soin Trois hommes et un droguiste nous révèlent comment ils entretiennent leur calvitie
16 Les pires souvenirs 18 Conseils rafraîchissants pour journées torrides 20 Nouveautés 22 Qu’est-ce donc qu’une droguerie? Coup d’œil dans les coulisses de votre magasin spécialisé
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Flavia Trachsel
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25 Participer & gagner 26 Retrouvez de beaux yeux Les aides de la droguerie contre les cernes, les pattes d’oies et les yeux bouffis
29 Oui ou non à l’histamine? Conseils nutritionnels en cas de rhume des foins
30 Acheter: une expérience olfactive Les magasins sont de plus en plus nombreux à parfumer leurs locaux
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Les brèves
Les gagnants du concours de dessin Les gagnants du concours de dessin organisé par l’Association suisse des droguistes en collaboration avec Dr Wild & Cie SA sont connus. Le jury a eu beaucoup de plaisir et bien de la peine à trancher parmi les œuvres de plus de 600 artistes en herbe! Parmi eux, 15 ont gagné des entrées au zoo et 40 un set de produits bucco-dentaires. Les gagnants ont été informés personnellement. Nous les félicitons encore chaleureusement! Les participants suivants ont remporté des entrées au zoo: Lenia Frey, Eric Siegenthaler, Noé Borter, Vivien Gerber, Gabriel Suter, Janis Margelisch, Delia Kobelt, Julia Betschen, Olivia Fonseca, Jack Bill, Diana Knobel, Lena Stotzer, Mathieu Hubleur, Jana Brander et Léonie Kaenzig.
Beaucoup de personnes asthmatiques inhalent mal
ldd Fondation de cardiologie
Pour que les médicaments contre l’asthme puissent agir, ils doivent être inhalés correctement. Or des études montrent que 6 personnes asthmatiques sur 10 inhalent mal, comme le fait savoir la Ligue pulmonaire suisse. Lors de l’inhalation, l’inhalateur doit être chargé et utilisé correctement. Sinon, ces appareils n’agissent que de manière limitée ou pas du tout. Sur le site www.liguepulmonaire.ch, des films montrent comment pro céder correctement avec les différents types d’inhalateurs. www.liguepulmonaire.ch
Chaque heure, en Suisse, près de six personnes sont victimes d’un infarctus du myocarde, d’une attaque cérébrale ou d’un arrêt cardio-circulatoire. Dans de tels cas, il faut réagir vite et bien. Raison pour laquelle la Fondation suisse de cardiologie a développé l’application «Urgence HELP». Avec des informations visuelles et acoustiques, elle explique aux utilisateurs les gestes qui sauvent en cas d’infarctus ou d’attaque cérébrale. Elle aide à réaliser les mesures de sauvetage et à rafraîchir régulièrement ses connaissances en la matière. Cette appli gratuite pour smartphone est disponible en français, en allemand et en italien. http://www.helpbyswissheart.ch/index.php?id=2701 4 LES BRÈVES
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La verdure fait du bien aux femmes Des chercheurs américains ont voulu savoir s’il existait une relation entre la mortalité des femmes et la végétation de leur environnement. Ils ont donc comparé sur plusieurs années les données de femmes vivant dans un environnement verdoyant et celles de leurs consœurs plus urbanisées. Leur conclusion, publiée dans la revue Environmental Health Perspectives, est claire: durant la période d’observation, le taux de mortalité a été de 12 % plus bas chez les femmes vivant dans un milieu vert que celui des femmes vivant en milieu urbain. www.aponet.de TRIBUNE DU DROGUISTE 8–9/16
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Appli d’urgence de la Fondation suisse de cardiologie
La moitié des jeunes Suisses se déclare non reposée ou plutôt pas reposée en semaine, comme le montre l’étude JAMES (Jeunes, activités, médias – Enquête suisse) réalisée par la Haute école de sciences appliquées de Zurich (ZHAW) et Swisscom. Les fêtes, les jeux vidéo et les téléphones portables peuvent ainsi nuire à la qualité de leur sommeil. A l’inverse, faire des choses en famille ou lire un livre avant d’aller dormir peut avoir une influence positive sur la qualité de leur sommeil. Les chercheurs du ZHAW recommandent donc de bannir les portables de la chambre à coucher. www.zhaw.ch
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Le portable nuit Le tuyau de au sommeil des jeunes la rédaction Imaginez que vous souffrez de maux de ventre, de flatulences, de diarrhée ou de constipation. Et pas seulement de temps en temps, mais tout le temps. Tel est le quotidien des personnes victimes du syndrome du côlon irritable. Avec les conséquences négatives que cela peut avoir sur leur qualité de vie. Le programme Fodmap est une nouvelle approche nutritionnelle testée scientifiquement pour lutter contre ce syndrome. Fodmap est l’acronyme de «fermentescibles, oligosaccharides, disaccharides, monosaccharides et polyols», autrement dit des types de sucres peu digestes qui, en fermentant, peuvent susciter de nombreux symptômes et même déclencher le syndrome du côlon irritable. Comme ils sont présents dans de très nombreux aliments, les retirer de son ali mentation peut soulager les personnes sensibles. Cet ouvrage explique donc comment s’alimenter pour en finir avec les maux de ventre et, après une partie théorique, propose plus de 80 recettes aussi saines qu’alléchantes. En prime: des conseils pour faire ses courses sans se tromper et 6 semaines de menus pour éviter la monotonie autant que les carences. Claudia Spätig Sue Shepherd, Peter Gibson: «Le programme Fodmaps», Marabout, 2016, ISBN 978-2501104715
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«Maman, t’es en pleine puberté de mémé?» Bien que sa fille de neuf ans qualifie la ménopause de «puberté de mémé», Andrea Wernas ne se considère pas comme âgée. En revanche, elle se sent plus mûre. Texte Bettina Epper (traduction: Claudia Spätig) Photos Flavia Trachsel
Andrea Wernas (45 ans) et sa fille Tamina (9 ans). «Nous parlons ouvertement de tout, même de la ménopause.»
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«Maman, t’es en pleine puberté de mémé?»
Andrea Wernas parle ouvertement de tout avec sa fille de 9 ans. Comme du fait qu’en raison de la ménopause, elle est parfois plus susceptible que de coutume. «J’ai récemment parlé de la puberté avec elle», explique cette femme de 45 ans. «Ma fille a alors réfléchi un moment avant de me demander: ‹Alors maman, t’es maintenant en pleine puberté de mémé?› On ne saurait mieux décrire la ménopause.»
Un peu de wellness pour se détendre Andrea Wernas a déjà senti les premiers signes de la ménopause vers 40 ans. «D’abord, ni moi ni ma gynécologue n’avons pensé que c’était ça.» Son cycle s’est d’abord modifié, puis les douleurs dans les seins et les reins avant les menstruations ont cessé tandis qu’elle sentait tout à coup bien l’ovulation. Ses règles sont devenues irrégulières, durant tantôt un jour, tantôt plus longtemps, étant une fois très fortes et la suivante très faibles. Puis les bouffées de chaleur ont commencé. «Seulement la nuit, je n’en ai jamais pendant la journée. Mais la nuit, je transpire énormément, parfois je dois remettre deux ou trois fois de nouveaux habits secs.» Autre conséquence: elle peine à s’endormir et elle se réveille souvent. «J’ai tout essayé, des remèdes végétaux aux mélanges spagyriques en passant par l’homéopathie. Le tout pêle-mêle, mais rien ne m’a aidée», constate cette infirmière de formation. «Finalement, j’ai trouvé du houblon pur en Allemagne qui a pu atténuer mon problème de transpiration. Je ne souhaite en revanche pas prendre d’hormones.» Pour se détendre, elle mise sur le wellness, comme le sauna ou le hammam. «Là, je peux vraiment me décontracter.»
Plus mûre et plus calme Le cycle n’est pas la seule chose qui a changé. «Ma peau a changé et j’ai pris du poids, même si je bouge beaucoup et me nourris de manière équilibrée. Cela ne m’était jamais arrivé avant.» En plus des changements physiques, elle constate que «mon tempérament aussi s’est modifié, je suis devenue plus susceptible». Le travail est une bonne thérapie pour Andrea Wernas, employée chez Suprax, à Bienne (BE). Dans ce centre orienté sur le plan médical et psychosocial pour le traitement des dépendances, elle s’occupe de 8 MÉNOPAUSE
La ménopause a transformé Andrea Wernas, 45 ans: «Avant, j’avais toujours peur de rater quelque chose. Aujourd’hui, je suis plus mûre, plus calme.»
personnes qui «ont de bien plus grands problèmes que moi. Cela relativise aussitôt mes soucis.» Cette période a par ailleurs aussi des côtés positifs. «Avant, j’avais toujours peur de rater quelque chose. Aujourd’hui, je suis plus mûre, plus calme. Je n’ai plus les mêmes exigences envers moi-même que par le passé.» Elle rit: «Quand je n’ai pas envie de faire quelque chose, je dis simplement à mon partenaire que je suis en ménopause!» Elle trouve important de parler de ce sujet avec son compagnon: «La relation en est de toute façon affectée. Parce que des fois, j’aurais bien envie d’une certaine proximité physique, mais je n’ai tout simplement pas assez d’énergie. Mon partenaire est heureusement très compréhensif. La féminité, physiquement parlant, en pâtit donc un peu parfois. Mais fondamentalement, je me sens plus femme aujourd’hui qu’auparavant.» TRIBUNE DU DROGUISTE 8–9/16
«Un feu digne d’une éruption volcanique, qui va et vient» Durant la ménopause, Barbara Siegrist a surtout été incommodée par les bouffées de chaleur. Heureusement, la sauge la soulageait – du moins un peu. Texte Bettina Epper (traduction: Claudia Spätig) Photos Flavia Trachsel
«Il faut bien en passer par là», déclare Barbara Siegrist. Et puis, la ménopause n’est pas une maladie, mais une période qui fait partie de la vie, comme la puberté. «Ce n’est d’ailleurs pas un événement déterminant dans ma vie», assure l’avocate et journaliste de Bienne (BE), âgée de 53 ans. D’autres faits, comme un divorce, un nouveau job ou un nouvel appartement, ont été des étapes bien plus importantes. D’autant que la ménopause n’a pas non plus eu beaucoup d’influence sur sa relation.
Les «vapeurs» perturbent le sommeil Le côté positif de la ménopause, c’est que «les règles mensuelles ont cessé. Le point négatif, ce sont les bouffées de chaleur», résume Barbara Siegrist. Elle les décrit comme «un feu qui survient comme une éruption volcanique, va et vient et peut être très désagréable». Durant la journée, elles sont supportables. «J’essaie d’ignorer ces vapeurs, comme les appelle ma collègue romande.» Elle porte plusieurs couches de vêtements, pour pouvoir en enlever si besoin, et privilégie les matières aérées et naturelles. Ses nuits, en revanche, sont franchement perturbées. Car si Barbara Siegrist s’endort généralement bien, elle est régulièrement réveillée trois fois par nuit par les bouffées de chaleur et peine parfois pendant une heure à retrouver le sommeil.
«La vie est parfois plus agréable, parfois plus dure», constate Barbara Siegrist, 53 ans. La ménopause fait tout simplement partie de la vie.
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Confiance en l’avenir Ce qui est aussi désagréable, ce sont les sueurs en lien avec les bouffées de chaleur. La nuit, seule l’eau froide la soulage. «Une amie, qui passait ses nuits à faire les 100 pas chez elle baignée de sueur, a commencé une thérapie avec des patchs hormonaux. Une autre a porté des patchs pendant 5 ans. Mais a posteriori, elle pense que cela n’a que prolongé la ménopause, ses troubles ayant repris dès qu’elle a arrêté les hormones.» Barbara Siegrist a donc préféré essayer avec des comprimés végétaux d’actée à grappe. Sans succès. Aujourd’hui, une préparation à la sauge la soulage au moins un peu. Sa peau est devenue plus fine et elle s’énerve vite pour un rien. «Et puis, il y a la peau sèche, la sécheresse oculaire, les sautes d’humeur, les réflexions sur le sens de la vie. Mais bon, nous le faisons tous en prenant de l’âge», poursuit-elle pensive. «La vie est parfois plus agréable, parfois plus dure. Avoir confiance en l’avenir et surtout confiance en soi permet d’avancer. Ce ne sont pas des platitudes, c’est une attitude.»
Avec la ménopause, Elsbeth Naef, 59 ans, a trouvé une certaine paix intérieure: «Cette sérénité est relaxante et assez belle.»
«Et là, waouh! C’est fini!» Enfin plus de règles! Pour Elsbeth Naef, qui souffrait toujours beaucoup, l’arrêt des menstruations à la ménopause a été un vrai soulagement. Texte Bettina Epper (traduction: Claudia Spätig) Photos Flavia Trachsel
Elsbeth Naef est devenue plus sereine. Pour cette femme de 59 ans, mère de deux filles, c’est le bon côté de la ménopause. Elle ne se souvient pas exactement quand cela a commencé: «Vers 50 ans, environ.» De manière très classique, ses menstruations sont devenues irrégulières, espacées d’un à trois mois, puis d’une année entière avant de cesser complètement. «Je n’ai jamais regretté une minute de ne plus les avoir. Elles me faisaient toujours beaucoup souffrir. Et là, waouh! C’est fini!»
Prendre de l’âge Bien qu’elle se soit réjouie de ne plus avoir de règles, elle a aussi eu des pensées négatives pendant cette période. «Beaucoup de choses se passaient dans ma tête. J’ai réalisé que je ne pourrais plus donner la vie. Je me suis donc demandé si je n’étais plus féminine désormais, si j’étais fanée. Je me suis vue dans le miroir et j’ai découvert une ride par-ci, un capiton par-là. C’est plus le fait de vieillir que la ménopause en soi qui m’a travaillée.» Avec le temps, elle a développé une certaine sérénité. «A un moment, j’ai senti que je ne devais plus plaire à tout le monde. Je suis certes toujours un brin coquette, mais aujourd’hui je ne dois plus tout faire. J’ai bien des rondeurs et quelques rides, mais je peux m’accepter comme ça. Cette sérénité est relaxante et assez belle.» Et la sexualité n’a pas disparu avec la ménopause. «Le désir est toujours là, mais il change, c’est normal. Aussi au niveau physique, peut-être parce que les muqueuses deviennent plus sèches. 10 MÉNOPAUSE
Mais pour cela, il existe de nombreux bons produits, ce n’est donc pas un problème.»
Accepter les changements En revanche, Elsbeth Naef a été vraiment incommodée par les accès de sueur. «La chaleur montait de la nuque en quelques secondes puis redescendait. Au début, la sueur coulait à flots et, pour tout arranger, j’étais en vacances en Grèce. Quelqu’un m’a conseillé de boire de la tisane de sauge le matin à jeun. Je n’ai pas essayé, mais je me suis acheté des pastilles de sauge.» Elle a eu des sautes d’humeur. «Je devais faire attention de ne pas sombrer dans un trou. Quand j’allais vraiment mal, je prenais du millepertuis. Je n’ai en revanche jamais pensé à prendre des hormones.» Ce qui la perturbe aussi, ce sont les oublis. «C’est parfois inquiétant. J’essaie de ne pas m’énerver, car plus je m’énerve, pire c’est. J’ai bien appris à l’accepter et à m’en accommoder.» Chez Elsbeth Naef, comme chez beaucoup de femmes, la ménopause est arrivée à un moment où ses enfants avaient quitté la maison. «J’ai eu plus de mal avec ça qu’avec la ménopause. Je me suis demandé de quelles tâches j’allais bien encore pouvoir m’occuper.» Son poste de collaboratrice spécialisée à 60 % à Zurich est donc très important pour elle. «Nous sommes une équipe avec un bon mélange d’âges, cela me fait du bien et me maintient jeune.»
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«Maman, t’es en pleine puberté de mémé?»
Vivre la ménopause – tout naturellement La ménopause est une période de changements, physiques et psychiques. Certaines femmes en souffrent beaucoup, avec des bouffées de chaleur, des sautes d’humeur ou des troubles du sommeil. La nature peut soulager ces symptômes. Texte Bettina Epper (traduction: Claudia Spätig) Photos fotolia, Flavia Trachsel Illustrations fotolia
Marianne Wenger La droguiste diplômée Marianne Wenger, en âge de ménopause, est propriétaire et directrice de la droguerie «im Chappelemärit» à Hinterkappelen (BE) depuis 2010. Ses domaines de spécialisation sont la spagyrie, la phytothérapie et la thérapie à base de substances vitales. www.drogerie-chappelemaerit.ch
Quand une femme ne trouve pas le sommeil, qu’elle transpire à grosses gouttes et que ses menstruations se font irrégulières, c’est peut-être qu’elle est en ménopause. Une phase de la vie tout à fait naturelle, comme la puberté. Chaque femme la vit autrement, comme le montrent nos portraits, à partir de la page 6. Si le ressenti est différent, il se passe pourtant la même chose dans le corps de toutes les femmes, comme l’explique la droguiste Marianne Wenger, propriétaire et directrice de la droguerie im Chappele märit à Hinterkappelen (BE): «Durant la ménopause, les ovaires arrêtent peu à peu de produire des hormones. Le corps réduit d’abord sa production de progestérone, l’hormone du corps jaune importante pour l’ovulation, puis celle d’œstrogènes.» Résultat de ce bouleversement hormonal (voir encadré page 12): les règles deviennent irrégulières puis cessent complètement.
Au tout début On ne peut pas savoir à l’avance quand la ménopause va commencer. Chez certaines femmes, elle débute au début de la quarantaine, chez d’autres à la fin de la cinquantaine. En principe, cependant, «elle commence vers 45 ans chez la plupart des femmes», constate la droguiste Marianne Wenger. «Les premiers signes sont des irrégularités du cycle menstruel. Les périodes entre les saignements peuvent devenir plus longues, mais aussi plus courtes. Et il y a souvent des pertes de sang en dehors des règles.» La durée de la ménopause peut aussi être très variable. «Il faut compter entre deux et huit ans jusqu’à ce que les hormones se soient stabilisées à un niveau inférieur.»
Les troubles de la ménopause Les troubles de la ménopause peuvent être aussi variés que sa durée. «Près d’un tiers des femmes n’a pas ou pratiquement pas de troubles, un autre tiers présente des symptômes légers à moyen et le dernier tiers souffre très fortement de la ménopause», résume Marianne Wenger. Les bouffées de chaleur tout comme les sueurs nocturnes sont fréquentes ainsi que les troubles du sommeil, la sécheresse des muqueuses, la prise de poids ou les sautes d’humeur. Certaines femmes souffrent aussi de chutes de cheveux, de vertiges ou d’ostéoporose. Vous trouverez des aides contre tous ces troubles dans votre droguerie. Marianne Wenger: «Avec la spagy rie, l’homéopathie, l’aromathérapie, la
Glossaire Pré-ménopause. Les ovaires réduisent leur activité, le cycle devient irrégulier. Entre 40 et 50 ans. Ménopause. Moment des derniers saignements. Approximativement entre 51 et 54 ans. Post-ménopause. Commence douze mois après la ménopause. Les troubles aigus de la ménopause sont alors généralement passés. TRIBUNE DU DROGUISTE 8–9/16
MÉNOPAUSE 11
«Maman, t’es en pleine puberté de mémé?»
phytothérapie, les sels de Schüssler et les mélanges de micronutriments, nous disposons en droguerie d’un vaste assortiment dans lequel nous pouvons puiser pour soulager les troubles de la ménopause.» Ne manquez pas les conseils de la droguiste ci-contre. Outre le corps, la tête joue aussi un rôle important durant la m énopause. Explication de la droguiste: «Il s’agit d’une nouvelle étape dans la vie et non d’une maladie. Les enfants étant devenus indépendants, les femmes ont alors souvent plus de temps pour ellesmêmes, leurs amis et leur partenaire. Se réjouir et profiter de cette nouvelle période est certainement la meilleure façon de prévenir les troubles.»
La pilule contraceptive Les symptômes de la ménopause peuvent être quelque peu atténués chez les femmes qui prennent la pilule. Explication de la droguiste Marianne Wenger: «Chaque femme passe par la ménopause, qu’elle prenne ou non la pilule. Et la production hormonale diminue aussi chez toutes les femmes dès 40 ans. Mais la femme qui prend la pilule contraceptive remarquera peut-être moins ces symptômes puisqu’elle prend en fait un produit de substitution hormonale. Suivant la pilule, l’effet peut être plus ou moins fort. Les pilules contraceptives à base d’œstrogènes sont plus fortement dosées que les pilules hormonales contre les troubles de la ménopause.» Le mieux est donc de parler avec votre gynécologue d’un éventuel arrêt de la pilule contraceptive.
Les hormones Les œstrogènes préparent la muqueuse de l’utérus à la nidation de l’ovule fécondé. Ils dirigent, avec les progestatifs, le cycle menstruel et la fécondité. Les œstrogènes agissent aussi sur le métabolisme. Ils augmentent la circulation sanguine, favorisent la ré tention d’eau et stimulent la production de protéines. La progestérone agit sur l’utérus afin qu’il ne repousse pas l’ovule fécondé qui s’y trouve. En l’absence d’ovule fécondé, le corps jaune dégénère et se flétrit. Les œstrogènes étant alors de nouveau plus nombreux, ils provoquent l’élimination de la muqueuse utérine et les saignements mensuels. Tant que la production de progestérone continue ou s’il y a apport de progestérone de synthèse, aucun nouvel ovule ne se forme. 12 MÉNOPAUSE
Les conseils de la droguiste Je recommande le gattilier aux femmes qui se sentent facilement irritées ou souffrent de troubles semblables à ceux du syndrome prémenstruel SPM, surtout au début de la ménopause. Le gattilier aide à équilibrer les troubles liés au manque de progestérone. Les femmes qui se sentent tristes, pleurent facilement et souffrent de bouffées de chaleur devraient prendre de l’actée à grappe. Cette plante est efficace durant la post-ménopause (voir encadré page 11), lorsque le taux d’œstrogènes diminue. Le trèfle rouge et le soja contiennent des isoflavones. Ces substances, qu’on appelle phytoestrogènes, peuvent aider à compenser le manque d’œstrogènes. L’actée à grappe et le millepertuis peuvent se révéler utiles en cas de sautes d’humeur. En cas de bouffées de chaleur et de tensions dans les seins, utiliser une huile de massage relaxante et rafraîchissante avec des huiles essentielles, par ex. de pamplemousse, de géranium rosat, de bois de santal et de sauge. La spagyrie permet de préparer des mélanges spécialement conçus pour les troubles de chaque cliente. Avec par exemple de la sauge contre les bouffées de chaleur, ou du houblon et de la valériane contre les troubles du sommeil. La racine d’igname aide en cas de sécheresse vaginale, par ex. sous forme de crème en usage externe. Mais elle s’utilise aussi en prévention de l’ostéoporose et contre les bouffées de chaleur. Les sels de Schüssler nos 2, 5 et 7 aident en cas de sautes d’humeur. Le no 2 est bon pour la formation du tissu osseux, les nos 3 et 8 agissent contre la transpiration et les bouffées de chaleur, enfin les nos 1 et 11 sont recommandés pour la peau, les cheveux et les ongles. Durant la ménopause, il est aussi important de surveiller son équilibre acido-basique, surtout en cas de bouffées de chaleur. Il existe des produits équilibrants, comme la poudre ou les comprimés basiques.
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contre • les rayons UVA/UVB SPF 50
Test
• les polluants environnementaux • la formation de rides ainsi que les dommages causés aux cellules et à l’ADN
Etes-vous déjà en période de ménopause? Pour en être sûre, faites le test sur vitagate.ch, la plate-forme de santé de la droguerie sur internet:
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La ménopause L’art d’accueillir au naturel la ménopause Cet ouvrage répond aux questions que se posent les femmes au moment de la ménopause. Il fait la synthèse des différents traitements disponibles, présente les bienfaits des médecines douces pour soulager ou supprimer les désagréments et traiter les complications tardives. Synthèse de l’expérience quotidienne d’un omnipraticien, ce livre se veut clair, pratique et complet avec aussi quelques conseils d’hygiène de vie indispensables au bien-être des femmes. Serge Rafal: «La ménopause au naturel», Marabout, 2002, ISBN: 978-2501038584
Un roman de santé humoristique qui dédramatise la ménopause pour en favoriser l’acceptation et le soulagement des symptômes. Ce livre s’adresse aux femmes méno pausées ou en voie de le devenir, à leurs filles qui hériteront de cette soi- disant pause ainsi qu’aux hommes qui veulent mieux comprendre la femme de leur vie durant ce passage obligé. Johanne Fournier: «L’art d’accueillir la ménopause avec le Dr Vautmieux Henrire», Option Santé, 2011, ISBN: 978-2-922598-63-6
Quels troubles de la ménopause font le plus peur aux femmes
le plus souffrir effectivement les femmes
© études Women’s Health Initiative, Marie et Viva
Prise de poids
60 % 25 % 52 % 54 % 50 %
Troubles du sommeil Bouffées de chaleur
75 % 46 %
Sueurs nocturnes
65 % 44 % 46 % 40 %
Fatigue Douleurs dans les membres
30 % 40 %
Sautes d’humeur Relâchement de la peau Sécheresse vaginale
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47 % 37 % 32 % 36 % 40 %
MÉNOPAUSE 13
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Protégez votre calvitie! Que les cheveux soient tombés naturellement ou tondus méticuleusement, peu importe. En été, les personnes chauves doivent bien protéger leur crâne dégarni. Trois hommes nous révèlent comment ils entretiennent leur calvitie. Texte Denise Muchenberger (traduction: Claudia Spätig) Photos Flavia Trachsel Illustrations Vecteezy.com
Tondus
Pour Oliver Keller, shampoing et baume après- shampoing sont tout simplement incontournables.
Oliver Keller, 33 ans, entrepreneur, Bâle Oliver Keller n’a pratiquement pas de cheveux. Il soigne pourtant soigneusement les poils courts qui poussent sur son crâne entre deux rasages. «C’est peut-être une lubie, mais j’utilise toujours le shampoing de ma femme puis un baume après-shampoing.» Après la douche, il applique une crème hydratante sur son visage et son cuir chevelu. «Je ne soigne pas spécialement ma calvitie. Jusqu’à présent, je n’ai d’ailleurs jamais eu de problèmes, ni démangeaisons ni peau sèche», confie-t-il. Tous les quatre jours, il rase les poils qui repoussent. Il le fait parfois lui-même mais va aussi souvent chez le coiffeur «car il me rase aussi proprement la nuque». En été, ce Bâlois ne porte pas de chapeau et n’applique pas non plus de produit solaire sur son crâne dénudé. «Mais si je passe la journée à la plage, je mets plusieurs fois de la crème solaire sur ma tête, comme sur le reste de mon corps.» Il a quand même déjà attrapé quelques coups de soleil … La calvitie est devenue une caractéristique d’Oliver Keller qui, à 33 ans, dirige le restaurant Rhypark installé au bord du Rhin à Bâle. «Ado, j’ai perdu un pari lors d’un camp d’entraînement avec les moins de 16 ans du FC Bâle à Chypre et j’ai dû me raser le crâne.» A partir de là, Oliver Keller est resté chauve. Auparavant, il utilisait beaucoup de gel pour faire tenir ses cheveux en arrière. La calvitie lui permet donc d’épargner du temps et de l’énergie. «Autrefois, je devais commencer par dompter mes cheveux emmêlés chaque matin. Aujourd’hui, ma coiffure est toujours parfaite.»
14 CALVITIE
Tombés naturellement
Franz Wyniger veille surtout à appliquer une bonne protection solaire.
Franz Wyniger, 66 ans, retraité, Muttenz (BL) Franz Wyniger a perdu ses premiers cheveux assez jeune. «Vers 30 ans. J’ai commencé par faire des frictions avec un produit naturel pour essayer d’arrêter leur chute. J’ai cependant vite compris que cela n’apportait rien», déclare-t-il. Les années suivantes, le sommet de sa tête s’est de plus en plus dégarni. Finalement, ses cheveux ne poussaient plus qu’à l’arrière du crâne. Franz Wyniger s’est familiarisé avec sa nouvelle coiffure, s’occupant d’autant plus soigneusement des cheveux qui lui restaient. «Et je me suis laissé pousser la moustache pour avoir de nouveau un peu plus de poils sur la tête», ajoute-t-il en riant. Aujourd’hui, il utilise un shampoing normal sous la douche et veille, surtout en été, à toujours appliquer un facteur de protection élevé et à mettre un chapeau. «Par expérience, je sais qu’un coup de soleil sur la tête est particulièrement douloureux car la peau y est très sensible.» Ce printemps, Franz Wyniger est allé en Afrique du Sud avec sa femme et a soudain senti l’intensité des rayons du soleil. Un indice de protection élevé (30) et un couvre-chef lui ont cependant permis de bien supporter le voyage. Il n’a jamais songé à se raser complètement le crâne. Même si arborer un crâne glabre est de plus en plus à la mode. «Je ne suis pas toutes les modes. Je ne suis pas assez coquet pour ça.»
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Gianclaudio De Luigi, 55 ans, restaurateur, Büren an der Aare (BE) Le matin sous la douche, Gianclaudio De Luigi n’a besoin que d’un seul produit: «J’utilise pour le corps et la tête un gel douche doux avec des ingrédients naturels que j’achète toujours à la droguerie du village.» Pour le Bernois, les soins capillaires se résument donc à une bonne douche, ce qui lui a réussi jusqu’à présent. Il ne voit pas l’intérêt d’utiliser un shampoing spécial puisqu’il n’a plus que quelques rares cheveux sur le côté. Il a aussi renoncé aux crèmes hydratantes. «Je mets seulement de la crème en été. J’ai aussi demandé en droguerie quel produit solaire était adapté pour le cuir chevelu.» Depuis, il utilise donc systématiquement un produit avec un indice solaire de 30 ou plus. Mais, même si on lui a recommandé de porter un chapeau, il ne le fait pratiquement jamais. «Parce que je transpire assez facilement et trouve franchement désagréable de porter un chapeau.» Ce qui n’est pas sans conséquence, surtout au printemps, quand après de longs mois d’absence, le soleil se remet à frapper fort sur son crâne dégarni. «Quand j’ai attrapé un coup de soleil et que ma peau est rougie, j’applique une lotion rafraîchissante.» Le restaurateur est chauve depuis longtemps déjà: à 21 ans, après l’école de recrue, il a perdu ses premiers cheveux au milieu de la tête. Plus tard, il a décidé de raser complètement ceux qui restaient. Aujourd’hui, il ne pourrait plus s’imaginer sans calvitie. «Je la porte avec fierté. Elle fait tout simplement partie de moi.»
Gianclaudio De Luigi se contente d’un gel douche doux et d’une bonne crème solaire.
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Willi Frey Willi Frey, 49 ans, est propriétaire de la droguerie Frey de Gerlafingen (SO) depuis 1995. Ses domaines de spécialisation sont la spagyrie, l’homéopathie et la phytothérapie, domaine dans lequel il a récemment suivi plusieurs cycles de formation continue. www.drogerie-frey.ch
Les conseils du droguiste En matière de soins du cuir chevelu dégarni, le droguiste Willi Frey de Gerlafingen (SO) peut conseiller ses clients de manière compétente en connaissance de cause. Il est en effet lui-même chauve depuis de nombreuses années et sait donc combien il est important en été, et en particulier quand l’ensoleillement est fort, de bien protéger le cuir chevelu. «La peau sur le crâne est particulièrement sensible. L’exposer au soleil sans protection peut provoquer de douloureux coups de soleil mais aussi des conséquences à long terme comme un cancer de la peau.» Il conseille donc toujours de mettre un chapeau sur la tête quand on passe un certain temps au soleil. «Evidemment tout le monde n’aime pas ça et ce n’est pas toujours possible, notamment quand on va nager dans la mer. Mais les personnes chauves devraient au moins se protéger le crâne avec un indice de protection de 25.» Willi Frey recommande d’utiliser un spray solaire transparent, légèrement matifiant et qui pénètre rapidement Tombés naturellement ou un gel solaire non gras. «Person & tondus nellement, je n’aime pas non plus quand mon crâne est huileux.» Sous la douche, les personnes dépourvues de cheveux peuvent parfaitement utiliser un shampoing doux. «Beaucoup de chauves ont encore quelques cheveux sur les côtés dont ils peuvent bien prendre soin. Et un shampoing doux peut aussi parfaitement s’utiliser sur les parties sans cheveux.» Appliquer ensuite un baume légèrement matifiant en guise d’après-shampoing et bien le rincer à l’eau chaude. Enfin, une crème hydratante fait du bien non seulement à la peau du visage mais aussi à celle du cuir chevelu en hiver. «En été, je conseille plutôt d’utiliser une crème de jour avec un indice de protection solaire.» Et le droguiste de souligner l’importance d’anticiper: «Quand je sais que j’irai manger sur une terrasse à midi, j’emporte toujours une crème solaire au travail le matin.» Car un coup de soleil sur un crâne dégarni est très douloureux et à éviter absolument.
Vacances d’été: de douloureux souvenirs Les vacances d’été évoquent la plage, le soleil et la mer. Ou l’air pur des montagnes, les longues randonnées et les bons repas du terroir. Mais on préfère oublier bien vite les méduses, les moustiques et autres ennuis gastro-intestinaux. La Tribune du droguiste a demandé à des passants quels étaient leurs plus douloureux souvenirs de vacances. Sondage Denise Muchenberger (traduction: Claudia Spätig) Photos Florian Bärtschiger, Flavia Trachsel Illustrations fotolia
Benjamin Berger, 23 ans, Pratteln (BL) A 17 ans, j’étais en vacances en Corse avec des amis lorsque je me suis cassé le gros orteil durant une randonnée. J’avais dû buter contre une pierre. Mon pied n’avait cessé de gonfler pendant la semaine et les douleurs s’étaient intensifiées. Je n’avais évidemment pas imaginé que je m’étais cassé l’orteil. De retour en Suisse, je suis allé chez le médecin qui m’a posé ce diagnostic étonnant. Je n’ai plus pu faire grand-chose – juste bander et ménager mon orteil pendant quelques semaines.
Azez Mustafa, 42 ans, Lörrach (D) Je n’ai jamais été vraiment très malade en vacances. Mais il y a sept ans, alors que j’étais en Albanie avec quelques amis, nous avons un peu sous-estimé la puissance du soleil. En été, il peut faire jusqu’à 38 degrés au bord de la mer. Nous sommes allés dans l’eau sans mettre de crème solaire et avons passé toute la journée à la plage. Le soir, certains d’entre nous étaient tout rouges, surtout au visage et sur le dos. Nous avons mis des glaçons sur les zones brûlantes pour les rafraîchir et appliqué une lotion. Et j’ai passé le reste des vacances à l’ombre.
Jana Schmid, 24 ans, Bâle J’ai eu quantité de problèmes gastriques, mais j’ai vécu le pire incident à 8 ans, en Italie. Je faisais du tuba lorsqu’une petite coquille de moule s’est introduite dans mon oreille. J’ai dit pendant toutes les vacances que j’avais mal aux oreilles, mais mes parents n’ont pas compris ce qui s’était passé. Ce n’est qu’une fois en Suisse que mon médecin a découvert la petite moule. Mon oreille était bouchée, il a fallu la rincer et la désinfecter. C’était terriblement douloureux. Et cela m’a laissé des séquelles car le traitement a rendu mon conduit auditif définitivement trop sec.
Susanna Luptakova, 49 ans, Bâle Jusqu’à présent, je suis toujours rentrée des vacances sans avoir été malade. Mais lors d’un séjour à Paris avec mon partenaire et mon fils, alors âgé de 17 ans, il a attrapé une gastro. Après avoir mangé une pizza dans un petit bistro, il a dû vomir et souffrait de diarrhée. Nous lui avons acheté du Coca, car je ne savais pas vraiment ce que je trouverais dans les pharmacies et drogueries françaises. Nous avons passé l’essentiel du séjour dans la chambre d’hôtel, toute visite de la ville étant impossible.
16 SOUVENIRS DE VACANCES
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Margrit Aufderheide, 80 ans, Zurich En fait, je me suis toujours bien portée en vacances. Mais j’ai remarqué, il y a 15 ans, que ma perte auditive s’aggravait en avion. Je souffrais déjà depuis longtemps d’un petit déficit auditif. Et quand nous avons atterri en France, j’ai constaté que je n’entendais plus aussi bien qu’avant. Le médecin a confirmé mes soupçons. Depuis, je n’ai pas renoncé à prendre l’avion, mais je me prépare de manière plus consciente et plus attentive. Car j’aime beaucoup voyager, et aussi plus loin, notamment en Inde. Bernhard Erb, 61 ans, Frick (AG) Mon pire souvenir de vacances remonte à loin. Quand j’étais jeune, j’ai voyagé deux mois à travers le Mexique et vécu désagrément sur désagrément. D’abord, la diarrhée, ce qui était pénible puisqu’il me fallait toujours des toilettes à proximité. Après, je me suis inquiété à propos d’une piqûre d’insecte car une touriste pensait qu’il pouvait s’agir d’une dangereuse infection. Une fois l’affaire traitée par le médecin, j’ai encore attrapé un gros coup de soleil. Mais tout ceci faisant aussi partie d’un tel voyage, j’ai quand même beaucoup apprécié mon séjour au Mexique. Christian Lehmenn, 28 ans, Potsdam (D) J’ai vécu ma première expérience vraiment douloureuse quand j’étais petit, à huit ans. Et c’est aussi bien comme ça, car cela m’a servi de leçon. J’étais alors en vacances avec ma famille à Tenerife. Ma sœur et moi étions si impatients que nous sommes allés à la plage sans mettre de crème. Le soir, nous étions tout rouges. Nos parents nous ont grondés et nous avons mis de l’après-soleil. Cela n’a pas servi à grandchose après coup, mais aujourd’hui je fais attention et utilise toujours un facteur de protection de 30 ou 50.
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Marianne Gwerder Marianne Gwerder est propriétaire de la droguerie Gwerder à Muotathal (SZ) depuis 1999. Ses domaines de spécialisation sont la spagyrie, les sels de Schüssler et la phytothérapie. www.swidro.ch
Les conseils de la droguerie La droguiste Marianne Gwerder de Muothatal dans le canton de Schwyz est de bon conseil quand il s’agit de soulager les désagréables souvenirs de vacances. Pour soigner après coup les troubles gastro-intestinaux dont souffrent de nombreux Suisses qui séjournent à l’étranger, elle recourt volontiers à un produit probiotique. «La phase aiguë est généralement passée quand on est de retour en Suisse. Un probiotique peut alors renforcer durablement la flore intestinale. Les essences spagyriques détoxinantes et qui stimulent l’activité hépatobiliaire conviennent aussi bien.» Comme «produit maison», la droguiste recommande volontiers la soupe aux flocons d’avoine qui calme la muqueuse intestinale. «En général, il faudrait adopter pendant un certain temps une alimentation légère et riche en fibres», car les plats trop gras et lourds ne font que surcharger plus encore la digestion. Les tisanes à la camomille, à l’achillée ou aux feuilles de mélisse peuvent aussi soulager. «Et si la diarrhée n’est toujours pas passée, je recommande les myrtilles séchées car elles contiennent des tanins. On peut les mâcher ou les prendre sous forme de décoction.» Après un coup de soleil, il convient de soigner la zone atteinte avec une lotion hydratante. «Elle calme la peau et lui rend le liquide qu’elle a perdu lors de l’exposition à un rayonnement solaire intense.» L’huile de millepertuis calme et régénère aussi la peau. La droguerie propose d’ailleurs des gels rafraîchissants si les zones rougies continuent de brûler et de démanger. Pour soigner les piqûres de moustiques, rien ne vaut un gel rafraîchissant ou un stick à base d’huile d’arbre à thé. «S’il y a encore de nombreuses zones rouges et qui ont été grattées, utiliser une crème vulnéraire, afin de désinfecter les cicatrices et qu’elles guérissent bien.» Marianne Gwerder sait bien qu’il peut toujours arriver des imprévus en vacances. «Alors que je me baignais en Grèce, j’ai marché sur un oursin. J’ai donc dû aller chez un médecin grec pour qu’il m’enlève la plupart des piquants», se souvient-elle en riant. Elle a pu extraire les derniers trois mois plus tard. «Depuis, je porte toujours des sandales quand je vais sur une plage rocheuse.»
SOUVENIRS DE VACANCES 17
Restez toujours bien cool! Les chaudes journées d’été sont très éprouvantes pour le corps. La transpiration coule à flots, les jambes gonflent, la soif se fait sentir. Voici les 7 meilleures astuces pour garder la tête froide! Texte Vanessa Naef (traduction: Claudia Spätig) Photos fotolia, Flavia Trachsel
Béatrice Schöpfer Béatrice Schöpfer est droguiste ES et dirige depuis 2015 en collaboration avec Sandra Kammermann la droguerie dropa Günther à Interlaken (BE). Droguerie qu’elle a déjà dirigée de 2005 à 2012. Béatrice Schöpfer a fait un master en sels de Schüssler et suivi une formation en spagyrie. www.dropa-guenther.ch
Les uns adorent la chaleur estivale, d’autres la craignent. Rien d’étonnant puisque le cœur et la circulation sanguine doivent travailler plus que de coutume quand les températures grimpent. Le corps envoie le sang dans les bras, les jambes et les couches superficielles de la peau pour évacuer la chaleur. Les vaisseaux sanguins de la peau se dilatent alors, la pression sanguine diminue et la circulation s’épuise. Un autre mécanisme qui permet de rafraîchir le corps est la transpiration. Et Béatrice Schöpfer, droguiste ES, nous révèle d’autres astuces qui permettent de garder la tête froide en pleine chaleur.
Votre recette contre la transpiration excessive? Transpirer est indispensable au corps pour éviter de devenir trop chaud. Il existe cependant un bon moyen pour réguler et réduire la transpiration: la sauge. Les personnes qui transpirent beaucoup ou ont les mains ou les pieds moites peuvent donc prendre de la sauge sous forme spagyrique, en tisane ou en teinture.
Combien faudrait-il boire? Le fait de transpirer élimine l’eau du corps. Il faut donc boire beaucoup quand il fait chaud. Durant la première année, un nourrisson devrait boire l’équivalent d’un sixième de son poids corporel par jour. Pour les bébés jusqu’à quatre mois, cela correspond à quelque huit décilitres, puis à environ un litre de quatre à douze mois. Les enfants plus âgés devraient aussi boire un litre par jour. Attention: les petits oublient parfois de boire, leurs parents devraient donc le leur rappeler toutes les heures. Enfin, les
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adultes ont besoin d’un litre et demi à deux litres mais leurs besoins peuvent doubler ou même tripler en cas de forte chaleur ou de pratique sportive.
Et que boire? Buvez de l’eau, de l’eau minérale ou de la tisane non sucrée. Les boissons qui contiennent du sucre ou de l’alcool ne sont pas désaltérantes. Au contraire, le sucre donne soif, il est riche en calories et nuit aux dents. Quant à l’alcool, il augmente la circulation sanguine, ce qui surcharge le système vasculaire. Les tisanes de menthe, de mélisse ou de verveine ont des effets rafraîchissants. Les enfants apprécient généralement les thés aux fruits car ils sont sucrés. Enfin, la tisane d’hibiscus colore les breuvages en rouge, ce qui plaît aux enfants qui préfèrent les boissons colorées. Buvez plutôt des boissons tièdes que glacées. Car si on apporte du froid au corps, les vaisseaux rétrécissent. Le corps se rétracte en quelque sorte et la sensation de chaleur augmente. Les boissons froides envoient donc un mauvais signal. De plus, elles peuvent perturber l’estomac.
La transpiration évacue de nombreux sels minéraux. Que faire? Les sels minéraux sont des substances apportées par une alimentation équilibrée et qui remplissent des fonctions vitales dans l’organisme. Le sodium, par exemple, est très important pour l’équilibre hydrique. Les personnes qui transpirent beaucoup peuvent boire de l’eau minérale, laquelle contient notamment du calcium, du magnésium et du sodium. Les bouillons de légumes ainsi que les jus de fruits ou de légumes permettent aussi de restituer au corps les minéraux éliminés. Par ailleurs, ceux qui font souvent du sport devraient prendre des préparations multivitaminées pour soutenir leur organisme. Enfin, une cure de sels de Schüssler peut être utile pour mieux assimiler les sels minéraux. Votre droguiste préparera volontiers un mélange adapté à vos besoins personnels.
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Quel déodorant convient le mieux? L’idéal, c’est un déodorant qui tient longtemps, sans aluminium ni alcool. Les sels d’aluminium dessèchent la peau et ils sont toujours suspectés d’être cancérogènes. Bon nombre de déodorants en contiennent, car l’aluminium resserre les glandes sudoripares. L’alcool, apprécié pour ses effets antibactériens, peut irriter la peau. A l’inverse, les déodorants longue durée de la droguerie contiennent des extraits qui, comme la camo mille, calment la peau. Par ailleurs, des principes actifs naturels et sans risques empêchent la formation des mauvaises odeurs. Ils forment sur la peau un film résistant à l’eau et qui dure longtemps. En effet, concentrés dans le déo, ils peuvent agir localement jusqu’à 72 heures. Enfin, les déodorants longue durée peuvent aussi neutraliser les mauvaises odeurs des pieds.
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SHAMPOOING
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BAUME
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CRÈME
Est-ce utile de passer les poignets de temps en temps sous l’eau froide? Oui, cela rafraîchit. Tout comme un bain de pieds froid. A l’inverse, une douche froide peut paradoxalement augmenter la transpiration. Car confronté à l’eau froide, le corps prend des mesures d’urgence de réchauffement. Mieux vaut donc se doucher à l’eau tiède et utiliser des huiles essentielles rafraîchissantes ou un tonique, lequel présente en outre l’avantage de raffermir la peau.
Quand il fait chaud, les jambes gonflent souvent. Que faire? Les vaisseaux sanguins se dilatent pour que le corps puisse évacuer la chaleur. Les veines deviennent moins souples et plus perméables. Le liquide passe alors dans les tissus avoisinants. Boire beaucoup, bouger et surélever les jambes, voilà qui peut aider – comme les produits de la droguerie. Par exemple un gel ou un spray avec des essences végétales qui rafraîchissent, stimulent la circulation sanguine et renforcent les parois veineuses. Je conseille également les granules homéopathiques drainantes. Et les sels de Schüssler, comme le trio pour le métabolisme, ont également une action drainante, soutiennent l’équilibre hydrique du corps et éliminent les toxines.
LE SECRET CONTRE LES CHEVEUX ABÎMÉS Offrez une nouvelle force à vos cheveux. La LIGNE RÉPARATRICE à l’amarante RAUSCH répare et régénère les cheveux abîmés. De précieux principes actifs protègent des fourches et assurent des cheveux sains, brillants et souples. Découvrez le secret des plantes – car c’est la nature qui fait la différence! En pharmacies, drogueries, grands magasins.
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Les vertus des plantes
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L’huile d’argousier – contre la peau et les muqueuses sèches Les muqueuses, surtout celles de la zone intime, nécessitent soin et hydratation. Utilisée de manière ciblée et avec succès, l’huile d’argousier permet d’hydrater et de protéger la peau et les muqueuses, de l’intérieur et de l’extérieur. Pour un effet synergique, utilisez la crème de soin intime Sanddorn Argousier® en combinaison avec les capsules à l’huile d’argousier. www.sanddorn-argousier.ch
Des yeux secs et larmoyants? Des allergies et rien pour vous soulager?
Femannose®, qui contient des ingrédients naturels D-mannose et extrait de canneberge, offre une nouvelle approche de traitement des cystites en cas d’infection aiguë et à titre préventif. Non seulement ce produit n’entraîne pas le développement de résistances, mais il est en outre très bien toléré et a un très bon goût fruité sans sucre ajouté. www.femannose.ch
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Ménopause
La dernière occasion
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«Ça m’a fait du bien. C’était une nouvelle expérience. Je ne peux que le recommander.» Telles sont les impressions des participants après une cure de détoxination au Kurhaus am Sarnersee. Saisissez la dernière occasion de l’année du 12 au 18 novembre. Informations complémentaires et inscription: téléphone 041 666 74 66, info@kurhaus-am-sarnersee.ch www.kurhaus-am-sarnersee.ch
Retrouver l’équilibre
Mal à la gorge?
Une pause bienfaisante et réparatrice pour le corps, l’esprit et l’âme – c’est ce qu’offre une cure de détoxination au Kurhaus am Sarnersee. Dernière occasion provisoire: du 12 au 18 novembre. Informations complémentaires et inscription: téléphone 041 666 74 66, info@kurhaus-am-sarnersee.ch www.kurhaus-am-sarnersee.ch
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* Demandez conseil à votre droguiste et lisez la notice d’emballage. www.swissmedicinfo.ch Les produits de cette page sont présentés par des annonceurs. La responsabilité des textes n’incombe pas à la rédaction.
20 PRODUITS
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steinberg pharma médecin et chercheur Dr Carl Spengler
Des vieilles connaissances en nouvel habillement
Staphylococcus aureus comp. D13 Classic Spray, Spray nasal Lactococcus lactis comp. D13 Classic Spray Mycobacterium bovis comp. D13 Classic Spray Mycobacterium tuberculosis comp. D13 Classic Spray Streptococcus pyogenes comp. D13 Classic Spray
steinberg pharma AG CH-8400 Winterthur TRIBUNE DU DROGUISTE 8–9/16
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Virus influencae A comp. D13 Classic Spray, Spray nasal, Spray bucco-pharyngé
Foto: fotolia
Les produits originaux Spenglersan®: nouveau: attribution de coloris d’après la théorie classique des couleurs selon le médecin et chercheur Dr Carl Spengler.
La droguerie est toujours là pour vous Des aides contre les maux de tête, des conseils de maquillage, des bouillies saines pour bébé ou une tisane contre les flatulences. Voilà, parmi tant d’autres choses, tout que vous trouverez dans un seul et unique lieu: votre droguerie. Suivez-nous dans les coulisses de ce magasin spécialisé. Texte Bettina Epper (traduction: Claudia Spätig) Photos Anita Vozza
Anton Löffel Anton Löffel est propriétaire de la droguerie-herboristerie Zeller SA à Soleure depuis 1998. Ce droguiste dipl. féd. s’est principalement spécialisé dans les domaines de la phytothérapie, de la spagyrie, de l’aromathérapie, des sels de Schüssler, des fleurs de Bach, de la pathologie et de la pharmacologie (connaissance des médicaments chimiques non soumis à ordonnance). Outre ses tâches de propriétaire et ses activités de conseil en tant que spécialiste des plantes médicinales, il transmet son savoir à tous les intéressés lors de cours de fabrication, de balades botaniques et d’autres types de formation. www.drogerie-zeller.ch
Helene Elmer Helene Elmer, 28 ans, est propriétaire de la droguerie swidro elmer à Bätterkinden (BE) depuis 2015. Ses domaines de spécialisation sont les remèdes naturels, en particulier spagyriques et aromathérapeutiques, ainsi les mélanges de teintures et la cosmétique naturelle. www.swidro-drogerie-elmer.ch
Un droguiste est un marchand de drogues. Mais pas un marchand qui fait des affaires louches avec de la cocaïne ou de l’héroïne dans son arrière-boutique. Le terme de «drogue» n’a en effet acquis son sens de «stupéfiants» qu’au 20e siècle. Le mot droguerie vient en fait du néerlandais «droog» qui signifie «matière sèche». Initialement, cela désignait une substance d’origine animale ou végétale utilisée comme médicament ou comme épice. C’est ainsi qu’est née au 16e siècle l’appellation toujours en usage de «droguerie». Un droguiste est donc à l’origine un commerçant d’herbes (médicinales). Les plantes médicinales sont justement une des raisons qui ont poussé Helene Elmer à devenir droguiste. «J’ai grandi dans une ferme», déclare la jeune femme, propriétaire de sa propre droguerie depuis une année à Bätterkin den (BE). «Mon père sait beaucoup de choses sur les plantes médicinales et il fabriquait d’ailleurs lui-même des pommades.» Elle a aussi envisagé de devenir fleuriste, mais a finalement opté pour la formation de droguiste. «Parce que j’aime aider les gens et que la profession est variée.» Ses yeux brillent quand elle décrit tout ce que la droguerie lui apporte: «Je m’occupe de cosmétique, de produits d’entretien, de parasites, de nutrition, de m édecine classique et de médecine complémentaire, comme les sels de Schüssler, les fleurs de Bach, l’aromathérapie, la phytothérapie, la spagyrie ou l’homéopathie, et de tant d’autres choses encore.» En effet, les plantes médicinales ne sont de loin pas les seules choses en vente en
22 DROGUERIE
droguerie, cependant la droguerie réalise l’essentiel de son chiffre d’affaires avec les médicaments, les dispositifs médicaux et les compléments alimentaires. Martin
Le glossaire de la droguerie OTC Over the Counter = «par-dessus le comptoir»: médicaments en vente libre (non soumis à ordonnance) et compléments alimentaires Listes A, B, C, D, E Swissmedic, autorité suisse d’autorisation des produits thérapeutiques, détermine qui peut remettre quel médicament. Cette indication, symbolisée par une lettre, figure sur tous les emballages. Liste A: obligation stricte de présenter une ordonnance, remise unique par le médecin ou remise en pharmacie sur ordonnance médicale ou vétérinaire non renouvelable. Liste B: obligation simple de présenter une ordonnance, remise par le médecin ou remise en pharmacie sur ordonnance médicale ou vétérinaire. Des ordonnances permanentes peuvent être établies pour les médicaments de la liste B. Liste C: remise sans ordonnance mais sur conseils par les pharmacies et par les drogueries uniquement dans les cantons d’Appenzell Rhodes-Intérieures et Rhodes-Extérieures ainsi que dans le canton de Soleure. Liste D: remise sans ordonnance dans les pharmacies et les drogueries. Liste E: remise sans ordonnance et sans conseil spécialisé, vente en libre-service Les médicaments selon une formule propre ou «spécialités de comptoir» sont des remèdes fabriqués par les drogueries elles-mêmes, comme des sprays spagyriques, des pommades ou des tisanes. TRIBUNE DU DROGUISTE 8–9/16
Helene Elmer apprécie sa profession de droguiste: «Parce que j’aime aider les gens et que la profession est très variée.» A l’image de l’assortiment de sa droguerie à Bätterkinden, qui va des remèdes naturels à la cosmétique naturelle en passant par les tisanes, les produits d’entretien et les comprimés contre le mal de tête.
Bangerter, président central de l’Association suisse des droguistes (ASD): «Autre fois, les drogueries vendaient bien quelques médicaments et des herbes, mais surtout des produits d’entretien ménager, des denrées alimentaires, de la peinture ou des accessoires de jardin. Certaines proposaient aussi des spiritueux, de la liqueur amère à l’eau-de-vie, ou faisaient des photos pour passeport.» Avec l’apparition des grands magasins et des magasins spécialisés dès les années 50, l’assortiment s’est de plus en plus concentré sur les médicaments – et aussi bien ceux de la médecine académique que ceux de la médecine complémentaire. Les drogueries sont ainsi devenues une adresse de référence pour toutes les questions concernant l’automédication. L’auto médication consiste à traiter soimême des affections bénignes avec des médicaments non soumis à ordonnance, aussi appelés préparations OTC (voir encadré page 22). Elle concerne donc notamment les maux de tête aigus, les reTRIBUNE DU DROGUISTE 8–9/16
froidissements, les brèves diarrhées, mais vise aussi la prévention, autrement dit la pro phylaxie des maladies, par exemple avec un mode de vie sain. L’automédication contribue à réduire les coûts de la santé, car elle permet souvent d’éviter une visite chez le médecin. Mais automédication ne signifie pas laisser un parfait profane jouer au médecin sur lui-même sans aucune aide. Au contraire, il peut faire confiance aux droguistes qui, grâce à leurs solides connaissances professionnelles, savent parfaitement déterminer quand une personne doit consulter un médecin ou quand elle peut recourir à l’automédication et, si oui, à quelle méthode. Elisabeth Huber, droguiste dipl. féd. et responsable du département politique et branche à l’ASD: «Le client doit cependant accepter de répondre à quelques questions pour que le droguiste puisse choisir le médicament approprié. Si un droguiste vous pose des questions, vous pouvez être sûr qu’il fait bien son travail.»
Parler avec ses clients et leur prêter une oreille attentive est aussi essentiel pour le droguiste Anton Löffel. «Quand quelqu’un vient chez moi avec un problème, je cherche une solution qui ne va pas seulement l’aider lui, mais aussi d’autres clients. Je développe ainsi des spécialités de comptoir, autre ment dit des médicaments que je confectionne moi-même.» Le conseil à la clientèle représente une part im portante du t ravail de droguiste. Mais la profession d’Anton Löffel ne s’arrête pas là. En tant que propriétaire de la droguerie Zeller à Soleure, il est certes son propre chef mais aussi responsable de tout: «Je fais la c omptabilité, je suis tantôt directeur du personnel et tantôt magasinier, je m ’occupe des réparations … C’est cette diversité qui me plaît tant.» Il n’a d’ailleurs jamais regretté d’avoir embrassé la carrière de droguiste. «J’aurais bien pu aller au gymnase, mais après neuf ans sur les bancs, je n’avais plus envie d’école.» Il a DROGUERIE 23
La droguerie est toujours là pour vous
L’essentiel, pour le droguiste Anton Löffel, c’est ses clients. Et s’il arrive qu’aucun médicament ne convienne, alors il «développe une nouvelle spécialité maison». Cela se passe dans le laboratoire de la droguerie, où Anton Löffel transmet aussi ses connaissances à ses apprentis, comme Nadine Gugler qui l’accompagne sur la photo.
donc cherché un métier varié et proche de la nature, «dont notamment menuisier et, justement, droguiste». Un métier exigeant, comme le confirme Martin Bangerter: «Un droguiste doit connaître les tableaux cliniques nécessaires, dispose de solides connaissances en sciences naturelles, connaît le mode d’action et la fabrication des médicaments, ainsi que la médecine complémen taire, la nutrition et bien d’autres choses. Ce sont ces connaissances spécialisées qui distinguent les drogueries des grands dis tributeurs et de la vente par correspondance.» Avec un apprentissage de quatre ans et une bonne expérience professionnelle, les droguistes sont bien préparés à satisfaire aux exigences élevées de leur métier. Et le droguiste qui veut diriger son propre commerce doit avoir au 24 DROGUERIE
moins deux ans d’expérience profession nelle et étudier pendant deux a nnées supplémentaires à l’Ecole supérieure de droguerie de Neuchâtel. «La formation est très exigeante et souvent sous- estimée», assure Helene Elmer. Qui, tous les jours, doit assumer quantité de responsabilités en tant que droguiste. «Les uns veulent un remède contre le mal de tête, d’autres ont des problèmes plus complexes. Nous sommes bien souvent la dernière adresse à laquelle ils recourent après avoir déjà essayé eux-mêmes toutes les possibilités. Je cherche alors une solution. Ce type de défi constitue le côté enthousiasmant de ma profession.» Pour elle, la confiance de ses clients est capitale. «Ils souhaitent tous être pris au sérieux, bénéficier d’une oreille attentive. Voilà ce dont les gens ont besoin et la droguerie est précisément le lieu qui peut le leur offrir.»
Des chiffres et des faits En Suisse, il y a environ 550 drogueries, dont 500 en Suisse alémanique et 50 en Suisse romande. Beaucoup de drogueries sont membres d’un groupement ou d’une communauté d’achats (Apdrowell, Dromenta, Dropa, Horizont, Natur-Drogerien, NUX Galenica, Pedro, Swidro). La Tribune du droguiste, magazine destiné aux clients de la droguerie, paraît six fois par année et atteint chaque fois près de 790 000 lecteurs. La plate-forme de santé vitagate.ch comprend près de 1300 articles sur des thèmes en lien avec la santé, la pré vention, l’activité physique, la nutrition, la beauté ainsi que les thérapies naturelles. Elle est consultée plus de 170 000 fois par mois. www.vitagate.ch
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Pour participer Envoyez la solution avec votre nom et votre adresse à: Association suisse des droguistes, Concours, Rue de Nidau 15, 2502 Bienne wettbewerb@drogistenverband.ch Participation par SMS: envoyez DS, votre solution et votre nom et adresse au numéro 966 (1.–/SMS)
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Date limite de participation le 30 septembre 2016 à 18 heures (le cachet de la poste faisant foi). La solution sera publiée dans la Tribune du droguiste 10–11/16.
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Mots fléchés 6–7/16 La solution était «FITNESS». Les gagnants seront avisés par écrit. Aucune correspondance ne sera échangée au sujet du concours. Tout recours est exclu.
PARTICIPER ET GAGNER 25
Les pattes d’oie font partie du processus naturel de vieillissement de la peau. Les crèmes sont les plus efficaces pour les atténuer.
Coup d’œil sur le soin des yeux Un style de vie inapproprié, associé à un manque de sommeil et à une consommation abusive de produits d’agrément, peut provoquer des cernes, des pattes d’oie et des bouffissures. Mais d’autres facteurs peuvent aussi nuire au contour des yeux. Texte Denise Muchenberger (traduction: Claudia Spätig) Photos Flavia Trachsel, fotolia Illustrations fotolia
Avec des ombres sombres, des ridules, des gonflements et des rougeurs, les yeux semblent fatigués et bouffis. Mais ce n’est pas une fatalité: la droguiste Olivia Vögele, de la droguerie-pharmacie Dropa Dreispitz à Bâle, vous explique comment retrouver un regard lumineux.
Cernes Pourquoi? De nombreux petits vaisseaux sanguins et lymphatiques se trouvent sous les yeux et comme cette partie du visage est pratiquement dépourvue de tissu sous-cutané adipeux, la peau y est particulièrement délicate. Et les vaisseaux peuvent transparaître en surface. La présence et l’importance des cernes dépendent de la quantité de 26 SOIN DES YEUX
sang qui circule dans les artérioles et du remplissage des vaisseaux lymphatiques. La nicotine, par exemple, le fait de ne pas boire suffisamment et l’hypothyroïdie peuvent influencer négativement la circulation sanguine et l’équilibre hydrique. D’où les cernes. Le stress chronique, une mauvaise alimentation, une carence en fer ou en vitamine C peuvent aussi en être à l’origine. Dans certains cas, les cernes sont simplement provoqués par une prédisposition héréditaire. Enfin, une production excessive de pigments, due au soleil ou au vieillissement cutané, une inflammation ou le processus naturel de vieillissement de la peau peuvent aussi favoriser la formation de ces taches sombres sous les yeux. En fait, les causes sont souvent multiples.
Ce qui fait du bien? Réponse de la droguiste «Boire beaucoup et dormir suffisamment, la règle est aussi valable dans ce cas», affirme Olivia Vögele, de la droguerie-pharmacie Dropa Dreispitz à Bâle. La droguiste ES demande toujours à ses clients s’ils consomment de l’alcool ou de la nicotine avant de s’enquérir d’une éventuelle carence en fer ou en v itamines. «Je conseille aux personnes qui consomment souvent des produits d’agrément de faire une cure pour stimuler le foie ou une cure de détoxination avec de la tisane ou des teintures pour activer les reins. D’autres fois, ce sont des préparations de vitamines ou de fer qui s’imposent.» Les masques gel conservés au réfrigérateur TRIBUNE DU DROGUISTE 8–9/16
peuvent aussi soulager puisqu’ils rafraîchissent et calment les yeux. Comme remède maison, les sachets de thé font bien l’affaire. «Mais je déconseille ceux de camomille car cette plante contient des huiles essentielles et pourrait donc irriter encore plus les yeux sensibles.» Les thés noirs, riches en tanins, sont plus efficaces pour resserrer les vaisseaux du pourtour des yeux et stimuler la circulation sanguine. Et pour cacher ces ombres disgracieuses, les astuces cosmétiques ne manquent pas: «Eclaircissez les zones sombres avec un concealer et votre regard semblera aussitôt plus frais.» Renseignezvous en droguerie pour trouver le ton qui correspond à votre peau car l’offre est très vaste. Les concealers sont disponibles en tubes, à appliquer au pinceau ou par tapotement, et en sticks.
Yeux bouffis Pourquoi? Des allergies ou des maladies oculaires provoquent souvent des gonflements passagers. En cas d’orgelet, c’est une infection par des staphylocoques qui pro-
voque une inflammation purulente à partir de la glande d’un cil. Les yeux sont alors bouffis, rougis et douloureux. Le chalazion, en revanche, se forme principalement sur les paupières supérieures. Le symptôme typique est un nodule indolore de la paupière. Enfin, la sécheresse oculaire, notamment en raison du port de lentilles ou du travail devant l’ordinateur, peut également provoquer des gonflements. Et en hiver, l’air chaud et sec des chauffages peut aussi favoriser de tels troubles. Ce qui fait du bien? Réponse de la droguiste L’euphraise est le remède végétal pour les yeux par excellence et elle est aussi très efficace pour les yeux légèrement bouffis. «Si les gouttes à l’euphraise n’apportent pas un soulagement rapide, il faudrait consulter un médecin pour déterminer l’origine des troubles.» Si les gonflements apparaissent en raison d’une grande fatigue ou d’une sécheresse oculaire, alors la droguiste conseille de recourir à une solution à base de lécithine
Olivia Vögele Olivia Vögele, 30 ans, dirige depuis septembre 2015 la droguerie-pharmacie Dreispitz à Bâle. Elle est spécialisée en spagyrie et en sels de Schüssler, domaines qu’elle a approfondis en suivant des formations spécialisées. Elle a terminé sa formation de droguiste ES en été 2015. www.dropa.ch
de soja, laquelle active les glandes lacrymales. Elle se présente sous forme de spray, à vaporiser directement sur les yeux, ou de liquide à verser sur une rondelle d’ouate à appliquer ensuite sur les yeux. En cas de chalazion, après avoir consulté le médecin, on peut recourir à une pommade anti-inflammatoire pour les yeux, qui s’applique sur le sac conjonctival à l’intérieur de l’œil. Le gonflement disparaît alors généralement rapidement. «Pendant le traitement, les porteurs de lentilles devraient renoncer à leurs
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Coup d’œil sur le soin des yeux
verres de contact», précise Olivia Vögele. Car les lentilles peuvent véhiculer des bactéries. Ce qui soulage généralement quand les yeux sont bouffis, ce sont les compresses et les gels rafraîchissants qui apaisent les yeux. «Et un bain des yeux à l’extrait d’hamamélis est aussi très bénéfique.»
Pattes d’oie
rafraîchit
Pourquoi? Les pattes d’oie sont avant tout provoquées par le vieillissement naturel de la peau. Au fil des ans, la peau perd de son élasticité, de sa souplesse et de sa densité. Les rides se forment donc plus vite, en particulier dans les zones très sensibles où la peau est fine. Comme la peau autour des yeux est soumise aux aléas de l’environnement, tels que le froid, la chaleur ou les rayons du soleil, cette zone est particulièrement malmenée. Tous ces facteurs favorisent donc la formation de pattes d’oie. En plus, la peau du visage est toujours en mouvement, surtout vers les yeux. On la plisse sans cesse, ce qui finit par laisser des traces bien visibles. Enfin, la formation de pattes d’oie peut aussi avoir une origine génétique, le vieillissement cutané étant plus précoce chez certaines personnes qui ont ainsi plus vite des rides.
Ce qui fait du bien? Réponse de la droguiste «Comme le vieillissement de la peau commence dès 25 ans, je conseille, en prévention, d’utiliser une crème spéciale pour les yeux pour cette zone», explique la droguiste. Les crèmes à l’acide hyaluronique, par exemple, comblent la peau et peuvent avoir un effet raffermissant. D’autres ingrédients comme le panthénol, les tanins, des vitamines ou encore le ginkgo ou le coquelicot renforcent et rafraîchissent également la fine peau de la zone oculaire. Important au moment de l’application: mettre la crème sur les pommettes et la faire pénétrer en tapotant doucement du bout des doigts. «La crème pour les yeux ne s’applique que sous les yeux. Jamais sur les paupières car elle pourrait provoquer des irritations», précise Olivia Vögele. Pour prévenir les pattes d’oie dès son jeune âge, on peut miser sur les produits de cosmétique naturelle et les démaquillants, comme un lait nettoyant doux. Ils agressent moins les yeux que les toniques démaquillants contenant de l’alcool. Et la droguiste d’ajouter qu’une cure de sels de Schüssler pour renforcer le tissu conjonctif est une autre possibilité de retarder un tant soit peu le processus de vieillissement naturel. Enfin, ce qui fait certainement du bien: s’accorder de temps à autre un jour sans maquillage pour que la peau puisse respirer et se régénérer.
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28 SOIN DES YEUX
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Conseils nutritionnels en cas de rhume des foins Les personnes allergiques au pollen doivent-elles renoncer à la charcuterie, au fromage et au vin? Pas forcément, assure la conseillère de aha! Texte Bettina Epper (traduction: Claudia Spätig) Photos fotolia
Quand on a le rhume des foins, on ne doit pas boire de vin rouge car il est relativement riche en histamine. Ce conseil que l’on entend souvent s’explique par le rôle central de l’histamine dans les réactions allergiques. L’histamine est une hormone tissulaire du corps humain qui aide à com battre les agents pathogènes. Dès qu’une substance potentiellement dangereuse pénètre dans l’organisme, le système immunitaire sonne l’alarme. En p rincipe, c’est bien. Mais en cas d’allergie au pollen, le système immunitaire réagit à la présence des protéines du pollen, inoffensives en soi. Lorsque du pollen est inspiré ou entre en contact direct avec la peau, le corps sécrète de l’histamine, ce qui va pro voquer une inflammation de la conjonctive des yeux et des muqueuses nasales.
ment renoncer à la charcuterie et au vin, comme le souligne Sereina de Zordo de aha! Centre d’Allergie Suisse: «En principe, on ne recommande pas aux personnes allergiques au pollen de renoncer à tous les produits riches en histamine. Tout est affaire de quantité. Imaginez un tonneau dont le contenu est le contact avec des allergènes ou des facteurs aggravants. Chez une personne allergique, le tonneau est déjà relativement plein pendant la saison des pollens. Si, en plus, elle consomme des aliments riches en histamine, le tonneau devient de plus en plus
plein et finit par déborder. La réaction allergique peut donc être plus forte quand la personne consomme des aliments riches en histamine que si elle est uniquement en contact avec des pollens.» Et Sereina de Zordo de conclure: «Re noncer aux aliments riches en histamine peut donc être utile pendant les saisons polliniques très intenses, mais ce n’est pas obligatoire.» Les personnes qui souhaitent déguster un verre de vin malgré leur rhume des foins peuvent donc parfaitement le faire si elles le supportent bien.
L’histamine dans l’assiette L’histamine se trouve aussi dans c ertaines denrées alimentaires. Elle se forme en effet dans les produits qui fermentent, mûrissent ou pourrissent. On en trouve en quantité dans la charcuterie, la viande séchée, le fromage affiné, le vin, le mousseux, la bière et le vinaigre. D’autres aliments contiennent en outre des substances qui stimulent la production d’histamine dans l’organisme (les libérateurs d’histamine). Il s’agit notamment du chocolat, des crustacés et du jus d’orange. Mais cela ne signifie pas que les personnes allergiques au pollen doivent totale
Les personnes allergiques peuvent bien se permettre un peu de fromage et de viande séchée, le tout arrosé d’un verre de vin de temps en temps.
Impressum 36e année Tirage 194 297 ex. (tirage certifié REMP 9/15), 826 000 lecteurs (756 000 allemands selon Mach Basic 2016-1 et environ 70 000 français) Editeur Association suisse des droguistes, Rue de Nidau 15, 2502 Bienne, tél. 032 328 50 30, fax 032 328 50 41, info@drogistenverband.ch, www.droguerie.ch Directeur Martin Bangerter Rédaction Heinrich Gasser, rédacteur en chef et responsable des médias grand public, h.gasser@drogistenverband.ch; Bettina Epper, rédactrice en chef adjointe, b.epper@drogistenverband.ch; Denise Muchenberger, d.muchenberger@drogistenverband.ch Traduction Claudia Spätig, c.spaetig@drogistenverband.ch; Marie-Noëlle Hofmann, m.hofmann@drogistenverband.ch Conseil spécialisé Dr sc. nat. Julia Burgener (service scientifique ASD); Andrea Ullius (droguiste ES) Photographe Flavia Trachsel Ventes et sponsoring Monika Marti, responsable ventes, distribution et sponsoring, m.marti@drogistenverband.ch; Tamara Freiburghaus, t.freiburghaus@drogistenverband.ch; Andrea Andreani, assistante d’édition et de vente, tél. 032 328 50 51, inserate@drogistenverband.ch Mise en page Hiroe Mori Abonnements abonnement annuel CHF 26.– (6 numéros, y compris TVA); tél. 071 274 36 13, fax 071 274 36 19, abo@drogistenstern.ch Impression Stämpfli AG, 3001 Berne Photo couverture Flavia Trachsel Dès maintenant, vous pouvez commander gratuitement un numéro de la Tribune du droguiste via email à info@drogisten verband.ch ou par téléphone au 032 328 50 30.
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RHUME DES FOINS 29
Acheter: une expérience olfactive Détaillants, restaurants et même transports publics misent de plus en plus sur le marketing olfactif pour offrir à leurs clients une ambiance agréable. Marcel Hetzel, expert en parfum, nous explique comment cela fonctionne et en quoi cela peut influencer notre comportement d’achat. Texte Denise Muchenberger (traduction: Claudia Spätig) Photos Flavia Trachsel
Voilà déjà 20 ans que Marcel Hetzel a pris conscience que les parfums pouvaient influencer notre comportement d’achat. Il visitait alors un grand centre d’achats à New York. «Lorsque je suis entré dans le centre commercial, j’ai presque été assommé par l’intensité des odeurs.» Si c’en était trop pour lui, c’était déjà monnaie courante aux USA. Les odeurs incitaient donc les gens à rester plus longtemps dans le commerce et, dans l’idéal, à dépenser plus.
Il y a quelque chose dans l’air … De retour au pays, ce spécialiste en marketing s’est plongé dans le marketing olfactif. Aujourd’hui, son entreprise «Goodair» conseille les firmes en matière d’utilisation d’odeurs: «Nombreux sont ceux qui ont compris l’effet des odeurs. Des petits détaillants aux banques en passant par les services de transports publics.» Ils ont tous remarqué qu’un parfum agréable pouvait resserrer les liens avec leur clientèle. «Selon les études, les gens passent jusqu’à 10 % de temps en plus dans un magasin qui sent bon.» Ce qui génère aussi souvent davantage de chiffre d’affaires. «Mais il s’agit aussi souvent d’utiliser un certain parfum pour transmettre une promesse au client. Ainsi les grands distributeurs, comme Coop ou Migros, utilisent volontiers les odeurs pour dis tiller aux clients une promesse de pain frais.» L’exploitant d’un bar à jus a aussi déjà fait appel à Marcel Hetzel. «Il souhaitait que les lieux sentent encore plus le jus d’orange frais. Nous avons donc créé un parfum correspondant à ses attentes.» Et d’assurer qu’il ne s’agit pas là d’induire le consommateur en erreur: «Ce serait le cas si l’établissement ne tenait pas ses promesses et vendait par exemple du jus en boîte.»
Au parfum sans le savoir Les grands magasins tiennent aussi à ce que leurs locaux sentent bon. «Quand on pénètre dans un grand magasin, on se trouve souvent directement au rayon parfumerie», rappelle notre interlocuteur. Les clients sont alors confrontés à des senteurs très intenses. «Mais lorsqu’on va à un autre étage sans odeur particulière, le contraste est énorme.» Les grands magasins optent donc de plus en plus souvent pour un concept olfactif uniforme et cohérent à tous les étages. «Il est important que le parfum ne soit pas trop fort. Le client ne doit pas le percevoir consciemment. Il s’agit plutôt 30 PARFUMS
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Les drogueries au parfum Ambiance parfumée Une ambiance harmonieuse, des produits bien présentés et des décorations, autant d’éléments qui, pour Urs Hüttinger, font partie d’une bonne droguerie. «La drogue rie devrait être un lieu chaleureux où l’on se sent bien», résume le propriétaire de la droguerie swidro hüttinger à Schwarzenburg (BE). Mais l’apparence, seule, ne suffit pas. Le droguiste parfume donc son magasin depuis deux ou trois ans. «Les gens perçoivent les odeurs de manière fine, inconsciente. Les clients se sentent bien mais ne savent pas exactement pourquoi.» Il ne diffuse pas n’importe quelle substance odorante mais toujours du parfum. «Dès que nous avons un nouveau parfum dans l’assortiment, nous le présentons bien visiblement et le diffusons régulièrement.» C’est efficace. «Les clients nous demandent souvent ce qui sent si bon. Nous leur montrons alors le parfum – et parfois ils l’achètent sur-le-champ. En plus, nous utilisons des senteurs naturelles pour améliorer l’air de nos locaux. Cela apporte une légèreté agréable dans notre quotidien.»
constate que les parfums frais sont plus appréciés au printemps tandis qu’en hiver, ils peuvent volontiers être un peu plus épicés, voire relevés d’une note poivrée.
Un parfum sur mesure Quel concept olfactif recommanderait-il à une droguerie? «J’associe la droguerie au conseil personnel, aux compétences professionnelles, mais aussi à la propre-
Et le droguiste de conclure qu’il n’a jamais connu l’expérience négative d’un client se plaignant d’un parfum. «Il faut dire que nous ne parfumons le magasin que de manière occasionnelle.» Diffuseur d’huiles essentielles La droguerie Nature First à Zurich fleure très bon depuis trois ans grâce à un diffuseur d’huiles essentielles. Jessica Wälti, droguiste, explique: «En droguerie, les clients doivent expérimenter un autre monde. Dehors, il y a toutes les odeurs possibles, quantité de stimuli et de sensations. Chez nous, l’atmosphère doit être détendue.» Le parfum change tous les jours. «Nous le choisissons le matin, selon notre humeur.» Et cela plaît aux clients: «Nous avons beaucoup de réactions positives. Souvent, les clients nous disent combien cela sent bon chez nous.» Mais certains ne supportent pas les locaux parfumés. «C’est parfois trop pour les personnes très sensibles, alors nous déclenchons l’appareil.» D’autres clients demandent de quoi il s’agit et achètent aussitôt l’huile essentielle en question. Jessica Wälti ne sait pas si ces parfums agréables incitent les clients à acheter
té. J’opterais donc pour un parfum chaud qui transmettrait aussi une sensation de propreté.» Avec une note un peu plus épicée pour une droguerie spécialisée dans les produits naturels, les tisanes et les plantes médicinales. «Chacun doit se demander ce qu’il veut transmettre avec son parfum. Ce n’est qu’une fois l’objectif défini que l’on peut se poser la question du parfum.»
plus. «Je pense que nos compétences de droguistes sont bien plus déterminantes. Cela contribue toutefois au fait que le client se sente bien chez nous.»
Urs Hüttinger Urs Hüttinger, 56 ans, est directeur et propriétaire de la droguerie swidro hüttinger de Schwarzenburg (BE) depuis 2012. Ses domaines de spécialisation sont la spagyrie, l’homéopathie, les mélanges de tisane et la phytothérapie. Sa devise est la suivante: «Pour une vie naturellement saine à Schwarzenburg». www.huettinger.ch
Jessica Wälti Jessica Wälti, 26 ans, travaille comme droguiste à la droguerie Nature First de Zurich depuis mai 2015. Ses domaines de spécialisation sont la gemmothérapie, la phytothérapie, la spagyrie et la cosmétique naturelle. www.naturefirst.ch
© Antistress AG ImholzDesign
de lui offrir une ambiance d’achat agréable au moyen d’une fragrance discrète.» L’utilisation de ces parfums d’intérieur présente encore un autre avantage: «Nos parfums contiennent trois ingrédients: une base, un parfum et un neutralisateur d’odeur.» Les odeurs incommodantes sont ainsi neutralisées. L’industrie n’a pas encore trouvé le parfum «Achète-moi». Mais Marcel Hetzel
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