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ARTS PLASTIQUES :
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PROJET 1 : La fenetre : Mon projet permet à chaque individu qui fait face à mon dispositif de questionner et d’interagir avec son espace de vie. En effet bien que l’architecture soit omniprésente dans notre quotidien et que ce soit le seul art auquel l’homme ne peut échapper, les individus ne prennent plus conscience de leur quotidien urbain. Ainsi comme l’a fait Ugo la Pietra avec le Communateur, je créer un dispositif critique, qui permet au spectateur de devenir acteur et qui va lui permettre de voir son espace de vie sous un ‘‘autre angle’’. De percevoir cet espace urbain avec un point de vue différent, de le re-saisir et ainsi de le re-estimer. En effet la fenêtre, objet récurent de l’architecture questionnant l’espace, la perspective permet aussi une lecture plus métaphorique de l’environnement avoisinant. L’individu peut au travers de la fenêtre, y voir la symbolique d’un tableau du paysage qui fait face. La notion de socle est alors permise : la valorisation du paysage est alors de mise. Mais qu’est-ce qui fait l’oeuvre ? Le dispositif lui-même ou bien le reflet du paysage dans les miroirs, soit l’environnement lui-même ? Car en effet des miroirs sont placés sur les volets de la fenêtre. Ceux-ci questionnent l’écart entre la réalité et le reflet du paysage. Cet écart peut alors se rapporter à l’écart apporter par la fenêtre et les vitres. Les miroirs permettent aussi une réévaluation de l’environnement qui s’y reflète. La fenêtre en plus de donner une symbolique de tableau, permet aussi une symbolique d’ouverture sur le monde, de redécouverte du paysage et même d’introspection comme on peut le voir chez Baudelaire. Cette installation questionne aussi les notions de parcours et de rupture qui peuvent se créer dans un paysage urbain familier.
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PROJET 2 :
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Double - Identite :
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Ce projet se porte sur le portrait et les problématiques liées à l’identité que ce sujet offre. En effet j’ai décidé d’aborder les notions d’écart, du lisible et du regard qu’il soit objectif ou subjectif que l’on peut retrouver dans le portrait photographique ou en peinture. Lorsqu’un modèle pose pour un peintre ou un photographe afin de faire tirer son portrait, les questions telles que: Quelle image je souhaite laisser transparaître de moi ? Comment me perçoit-on ? Comment me perçois-je ? Suis-je honnête ? Ect .. peuvent être posées. C’est ce que questionne par exemple Bayard avec autoportrait en noyé qui se réinvente une identité ou Marc Tivier qui laisse poser ses modèles longtemps pour ne prendre qu’une unique photo où le sujet sera le plus honnête possible avec le photographe. Ainsi en confrontant un portrait photographique et un portrait en ‘‘peinture’’ ( plus de l’ordre du dessin infographique ), J’ai fait le choix de prendre deux supports qui n’interrogent pas de la même manière le portrait et le modèle. Proche du sujet, de sa réalité physique mais aussi psychologique, la photographie m’a permis un aspect plus réaliste mais aussi stylistique ( utilisation du noir et blanc ). Cependant m’a vision n’est pas réellement de mise et seule ce que veut nous donner à voir le modèle est pris en compte. . L’infographie au contraire m’a permis de donner une vision plus de l’ordre de la caractérisation avec des personnages aux traits simples , rappel à des personnages animés ou d’illustrations où les traits de caractère principaux doivent être facilement reconnaissables. Pour cette partie, ma subjectivité est prise en compte ( plus que pour la photographie où c’est essentiellement celle du modèle qui est demandé, qui laisse paraître ce qu’il souhaite ). Ainsi je peux mettre ma touche, ma vision du modèle. Cependant cette vision qui peut paraître plus personnelle, reste encore en écart avec la réalité, car il y a un parti-pris, et je me base de ce que veut encore bien me laisser donner à voire le modèle. Les deux sont donc superposés afin d’être comparés bien sûr, mais aussi pour se compléter.
PROJET 3 :
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Workshop avec La Cambre : Au cours de la semaine du 6 au 13 décembre, notre classe a pu profiter de la présence de l’école de La Cambre et de leurs professeurs et artistes Johan Muyles et Geoffrey de Murret dans l’établissement. En effet un workshop a été organisé entre les deuxième et troisième années en atelier sculpture de l’école bruxelloise et notre classe de CPES, sous le thème du mégalithisme en corse. Ainsi, visite de sites archéologiques et de musées, conférences avec des historiens, archéologues et anthropologue sont au programme. Puis pour clôturer la semaine, une exposition fut organisée dans le Centre culturel de Sartène. Pour cela des groupes (2/3/4) furent crées entre les élèves de La Cambre et de notre classe et un projet commun a du se mettre en place .
ILLUSAE :
C’est ainsi qu’ Illusae naissait . C’est une installation qui prend le code des vitrines muséographiques , son imaginaire. Un objet sculptural est posé sur un socle et une histoire est alors créée autour de ceux-ci. Tout se passe dans le discours, qui se rapporte presque à une performance. En effet un scénario est monté de toute pièce, qui peut se rapprocher d’un discours historico-scientifique , liant fausses anecdotes, fausses interprétations, faux noms utilisant les codes scientifiques tels que le latin, Les notions comme le simulacre, l’objectivité et la subjectivité du scientifique, l’écart entre la réalité et la fiction et les problématiques liées au respect accordé aux scientifiques, leur interprétations et le fait qu’il n’y ait, la plupart du temps, aucune remise en question ou un esprit critique envers ce que l’on nous laisse à voir sont alors le sujet principal d’Illusae. Cette pièce peut donc se rapprocher du travail de Fonuberta qui créer de fausses expositions, faux personnages en utilisant des techniques, outils et méthodes qui permettent une proximité à la réalité, à la vraisemblance, dans l’esprit de semer le doute chez le public. Est-ce alors la réalité ou bien un simulacre? Cela semble si vrai, puis-je alors remettre en doutes ce que l’on me montre à voir ?
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PROJET 3 ( suite ):
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Exposition au centre culturel de Sartène
PROJET 4 :
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C'est de l'expression ! :
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La ligne possède son propre vocabulaire : cernes et ratures, hachures et rainures , gribouillage et effleurage ... Elle questionne aussi ses propres notions : abstraite ou bien figurative, expressive ou au contraire décorative, lisible ou illisible, simpliste ou brouillon, spontanée ou structuré, notion d’ écart de présentation, notion de gestualité, de recouvrement … Toutes ces problématiques sont utiles lors d’un projet graphique et d’un processus complet. C’est pourquoi je les questionne dans mon projet. Ainsi en quoi l’écriture peut être renouvelée et de quelle manière la ligne et son vocabulaire lui permettent de rejeter son potentiel expressif par la narration et plutôt valoriser son potentiel expressif par son rythme et sa picturalité ? Lorsque Giacometti fait ses croquis, son trait est répétitif, il est de l’ordre du repentir. Ici la gestualité et la multitude de traits laissés apparents délivrent tout le potentiel expressif au dessin. J’utilise son travail de repentir comme référence. Cependant, je m’écarte de l’artiste par ma réponse plastique. En effet je souhaite m’orienter vers une approche plus graphique plus de l’ordre d’ Alana dee Haynes. Son style très graphique donne par l’accumulation de forme abstraite une expression plastique nouvelle, stylisée et poétique. À partir de ces références je vais crée des panneaux qui questionne la lisibilité, la transparence et l’opacité, la lisibilité et l’illisibilité, le repentir et le recouvrement, voire le palimpseste . Pour cela je vais utiliser 3 panneaux de feuilles calques de grande taille donc de grande portés pour le spectateur et qui rappellerons plus un tableau qu’un livre ( support couramment utilisé pour l’écriture ) . Au dos de celles-ci seront écrits des textes, et au-devant des lignes répétitives suivront les phrases de manière consciencieuse. Les traits pourront révéler toute leur expressivité grâce au rythme donné par le texte sous-jacent. Le papier calques permet de questionner la lumière, la transparence du recouvrement précédemment effectué. Le texte sera toujours lisible, mais sa compréhension sera amoindrie. Ainsi les individus ne pourront plus se sentir concernés par sa narration. Seulement par son graphisme, son potentiel expressif. Cette idée de la picturalisation et de la gestualité de l’écriture se retrouve dans les travaux de Cy Twonbly ou encore chez David Veroone où l’écriture est prise comme oeuvre picturale plus que littéraire . Il créer des unités de mots qui n’ont pas d’autre sens que la direction qu’emprunte le pinceau. Pour l’artiste les mots, la langue, ici délivrée de toutes règles littéraires peut être comprise par tous, chacun peut ressentir l’émotion de l’écriture, sa gestualité, son rythme., ici libre de ne retranscrire aucun sens. C’est aussi ma volonté lorsque je fais mon projet C’est de l’Expression !
CROQUIS :
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Étude du corps humain :
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Étude du corps humain (2) :
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Étude du mouvement :
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Croquis d'observation :
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ARTS APPLIQUÉS :
Étude de cas :
Presse - agrume : Après l’analyse de Juicy Salif de Starck, une étude d’un presse-agrume a dû être mise en place pour ce projet d’arts appliqués. Des planches d’analyse, recherches, développements ainsi qu’une mise en situation ont été demandées. Le projet avait pour mots-clés : esthétisme et fonctionnalité.
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Mise en situation :
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Étude de cas : Concept Car : Pour ce sujet d’arts appliqués, une étude complète d’un concept,-car comprenant une analyse avec références, explications des partispris, solutions aux problématiques énoncées dans le sujet, recherches et développement de plusieurs modèles et une mise en situation de la voiture choisie fut demandé. Le nombre de places, l’aspect électrique et futuriste de la voiture étaient imposés dans le sujet.
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Mise en situation :
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Étude de fleches :
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Étude du chrome :
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Objets :
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Croquis :
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INFOGRAPHIE :
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Projet d'affiches pour un professionnel : Optique BALBI :
Projet proposé par un professionnel : le magasin de lunette Optique Balbi. Celui-ci souhaitait la création de sept affiches pour l’arrivée de l’automne. J’ai répondu à la proposition en créant une attraction de l’oeil en jouant sur les couleurs (automnale) et simplement par une perspective construite par le texte et l’image centrale. L’idée étant de faire rapprocher l’individu vers cette image, petite et légèrement floutée afin que le client ne comprenne pas immédiatement ce que cela représente. Puis lorsqu’il en aura pris connaissance ( symbole prévenant le danger ) et qu’il aura lu le texte sous-jacent ‘‘besoin de lunette’’, puis ‘‘Optique BALBI’’ , qu’il réagisse.
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Utilisation des logiciels infographiques :
Travail sur le motif avec Illustrator :
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Travail à partir d’une photographie avec Photoshop :
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Étude de logotypes :
Création d’une entreprise imaginaire WOODOOO - Chaine d’hôtels de luxe ayant pour particularité de faire dormir ses clients fortunés dans des cabanes dans les arbres. Étude du logotype avec recherches, développements, explications des partispris, finalisations, en-tête pour site ou papiers et création des cartes de visite.
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ExpĂŠrimentation de motifs :
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ARCHITECTURE :
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Étude pour un studio Êtudiant de 31,6 m :
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Dessins d'architecture :
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Plans :
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Étude de cas :
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Perspective :
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PHOTOGRAPHIE :
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PORTRAIT :
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