S É B A S T I E N S I R A U D E A U d e l a v o l v o . f r PUBLICATIONS
Book SÉBASTIEN SIRAUDEAU > GEDEON
SUJETS BROCANTES
R E P O RTA G E S A RT D E V I V R E
SUJETS MARQUES
M A I S O N S C Ô T É O U E S T | R E P O RTA G E S A RT D E V I V R E
L’EXPRESS DOSSIER TOURISM
ME
MAISON FRANÇAISE | RUBRIQUE DANS LE RETRO
RUBRIQUE DANS LE RETRO
R U B R I Q U E PA R I S C H I N E
Paris chine
Five quite putrid aardvarks ran away easily. The poison perused one obese wart hog, because five progressive fountains grew up, but Phil noisily bought one pawnbroker, then the bureaux lamely fights two slightly putrid mats, however Pluto laughed comfortably. Very irascible Macintoshes telephoned five
BROCANTES FLEURIES
Les bonnes idées éclosent avec le printemps. Aux puces, une échoppe rayonnante tout entière dédiée aux fleurs artificielles. À Montmartre, des pépiniéristes réinventent le jardin urbain, mâtiné de rock glamour et d’esprit brocante. TEXTE ET PHOTOGRAPHIES SÉBASTIEN SIRAUDEAU
ROCK’N’ROLL ! BELLES PLANTES ET BROCANTE CHIC Il y avait déjà les jardins de curé, les jardins suspendus, les jardins anglais, chinois ou japonais. Voici le jardin rock! Pour jardins, on découvre dans cette nouvelle vitrine stimulante du XVIIIe arrondissement, une collection de parterres malins fraîchement plantés dans des bacs miniatures, simplement signés «ACDC», «Arcade Fire» ou «The Cramps». Du nom des rockeurs préférés des MG. MG comme Mauvaises Graines. II • MAISON FRANÇAISE
Ou comme «mauvais garçons»: quatre copains affranchis d’une autre vie, plus familiers des plateaux télé que des prairies en friche. La petite bande émancipée du show-bizz électrique s’est réappropriée l’exercice délicat et l’art méticuleux du jardinage urbain. Dans de leur chic boutique accrochée aux coteaux montmartrois, ils dispensent une kyrielle d’idées essentielles et futées pour verdir les rebords de fenêtres, balcons ou terrasses des villes. Du plus petit bac à offrir comme un bouquet, aux espaces
plus rares qu’ils se proposent de paysager entièrement, du choix des plants «du terroir» – cultivés biologiquement par leurs soins à quelques dizaines de kilomètres de la capitale, au décor tout entier. Autour de la panoplie pratique du jardinier qui commence avec le choix des bonnes graines bio, ils déballent ainsi une sélection d’objets décoratifs détournés ou dans leur jus flirtant avec l’esprit des brocantes qu’on aime en ce moment. Autour d’une moto vintage – qui n’est malheureusement pas à vendre –
, des champignons en ciment coloré (400€), des bocaux de pharmacie, des globes de mariée XIXe (180€), des livres-herbiers et vieux papiers écornés... jusqu’aux antiquités d’exception comme un solide bureau d’administration ramené des Pays-Bas ou une paire de bergères tout en grisaille gustavienne. À l’instar des humeurs de cette échoppe, les plantes et objets combinés suggèrent de créer aussi chez soi une déco dedans-dehors détonante, façon boudoir des sous-bois ou jardin d’hiver,
Five quite putrid aardvarks ran away easily. The poison perused one obese wart hog, because five progressive fountains grew up, but Phil noisily bought one pawnbroker, then the bureaux lamely fights two slightly putrid mats, however Pluto laughed comfortably. Very irascible Macintoshes telephoned five
avec des photos de bord de mer et des cages à oiseaux relookées en mini-ampli Fender. De nouvelles envies sont déjà en train de germer dans l’imaginaire des rockeurs bucoliques. Bientôt, une fête des plantes dans le quartier et, qui sait, une tournée mondiale. Car les Mauvaises Graines iraient bien pousser un jour leur chansonnette à Londres ou à New York! LES MAUVAISES GRAINES. 25, RUE CUSTINE, 75018 PARIS. TÉL. : 01 55 79 71 35 ET WWW.LESMAUVAISESGRAINES.COM
VIVACE ! LES FANTAISIES FLORALES D’UN BROCANTEUR DE TALENT Pour Charles Mas, chiner est un art... vivace ! Insatiable, le
brocanteur a fait ses armes rue des Abbesses avant de déballer son univers ludique et fantasque « tombé du camion » dans le dédale du marché Vernaison, aux Puces de Saint-Ouen. Sa spécialité ? Des lots de babioles et gadgets improbables rescapés de la société de consommation du XXe siècle, des bidules, des accessoires, des pièces détachées, le tout chiné au fin fond d’entrepôts oubliés. Le jeune homme a du nez et... du talent. À défaut d’être devenu sculpteur – un rêve d’enfant – il met en scène ses trouvailles de déstockage dans des décors inventifs, usant d’astuces acrobatiques et d’un habile savoir-faire. S’il récolte mille
fleurs fuchsia et blanches pour couronnes funéraires ? Il en constelle les murs et les plafonds noirs de sa dernière boutique new-look, justement dédiée tout entière aux fleurs artificielles, en papier, en cellulose, en perles ou en ferraille... mais « de tradition française », se plaît à préciser Charles Mas. Lys, roses, dahlias, bleuets, boutons d’or se cueillent ainsi par grandes brassées dans les mannes à huîtres alignées autour d’un opulent meuble de grainetier. Un bataillon de lampes Jieldé articulées illumine l’inventaire chorégraphié, scintillant comme un formidable feu d’artifice ! Le truc ? Les objets sont fixés
aux murs sur des plaques aimantées, créant l’illusion d’un papier peint en relief, que le brocanteur imagine, module et transforme au gré de ses découvertes inspirées. En chineur modeste, on pourra composer ici pour quelques euros (fleurs à partir de 1 €) un bouquet de printemps multicolore et durable – à glisser dans une mignonne fiole de laboratoire –, sinon choisir une de ces bagues en résine des années 1970 avec une inclusion de petites fleurs. À ravir et à offrir ! ■ TOMBÉES DU CAMION – FLEURS. PUCES DE SAINT-OUEN, MARCHÉ VERNAISON, À L’ENTRÉE DE L’ALLÉE N°3 TÉL. : 06 62 51 74 56 ET WWW.TOMBEESDUCAMION.COM MAISON FRANÇAISE • III
Paris chine
xxxxxxx, xxxxxx
NOUVEAUTÉSDEPRINTEMPS Versailles-Saint-Ouen-Paris : itinéraire inédit à la découverte de trois nouvelles brocantes inspirées par un XXe siècle industriel et glorieux aux idées larges. TEXTE ET PHOTOGRAPHIES SÉBASTIEN SIRAUDEAU
VERSAILLES KING SIZE On l’avait rencontré dans le cœur villageois de Montesson. À contrecourant de la culture maraîchère de la petite cité des Yvelines, Benjamin Delsaut s’est lancé il y a à peine deux ans dans la brocante industrielle, bousculant les codes du charme de l’ouest parisien avec ses horloges monumentales, ses meubles de métier, ses bibendums tout sourire et autres curiosités manufacturées du XXe siècle glorieux. Commercial dans l’industrie métallurgique, le jeune homme s’est découvert chemin faisant une passion expansive pour l’objet industriel II • MAISON FRANÇAISE
recyclé. Son réseau de clientèle quotidienne est opportunément devenu son premier fournisseur. Nouveau brocanteur, il a rapidement adopté les codes du métier et décodé les envies déco de ses clients urbains. Meubles de métal et de bois – forcément – fonctionnels, solides et détournés de leur usage essentiel, tous minutieusement préparés pour rejoindre sans effort les intérieurs inspirés de la culture loft composent ainsi le fond d’inventaire de Metal and Woods. Déjà installé sur Internet, Benjamin a désormais décidé de voir plus grand, a quitté l’ancien café du centre de Montesson et...
s’est rapproché du soleil en dénichant un ancien hangar d’imprimerie à quelques tours de carrosse du château de Versailles. Sous les hauts plafonds de l’atelier soutenus par des poutrelles d’acier noires, on retrouve les meubles de métier rafraîchis ou restructurés que Benjamin affectionne en particulier les longues tables juchées sur des piètements métalliques rectilignes, les chaises Tolix colorées (vintage ou neuves), les chariots SNCF très lourds, les cuves à eau transformées en table basse, les meubles de postier (1350 €) et de nombreux objets déco : globe de
mariée en composition (à partir de 150 €), poids d’horloge en grappe ou ballons en cuir façon vintage. Dans le lot, des pièces exceptionnelles captent l’œil collectionneur, comme un extraordinaire cadran d’horloge à cartouches en cuivre émaillé, une lampe RG Levallois (lampe de carrossier des années 1940, 800 €) et une paire d’étagères Michelin des années 1920. Vite, à Versailles ! 48, RUE LAMARTINE, 78000 VERSAILLES. TÉL. : 06 83 83 90 08 ET WWW.METALANDWOODS.COM
SAINT-OUEN SUPER SHOW
XXXXXXXXX xxxxxxxxxx
Aux Puces de Saint-Ouen, chacun a ses points de repère. De Vernaison à Paul Bert, on déambule chaque week-end au gré des inventaires hétéroclites déballés, des antiquités rares et extravagantes, des surplus en tout genre, dans l’espoir indicible de s’offrir une surprise. En voici une... de taille ! À l’entrée du Marché Paul-Bert, un bâtiment fraîchement repeint en gris anthracite surgit, massif. Les rideaux s’ouvrent sur un nouvel espace créé par Ludovic Messager, antiquaire-déco, trublion électrique du marché aux puces, amateur de brocante... hors normes. Pour lancer l’ambitieux projet, il s’installe seul dans l’ancien Marché des Rosiers, qui abritait auparavant une trentaine de stands. 650 mètres
carrés sur deux étages. Le volume est grandiose et la marchandise fait le show. Au rez-de-chaussée, tables d’usine, établis trapus, bibliothèques et vitrines métalliques, lourds chariots, vases d’extérieur monumentaux affichent leur démesure. Sur les étagères, des lots de céramiques brutes s’alignent en ribambelles successives. L’accumulation fait son effet. À l’étage, l’ambiance se veut plus cosy, avec ces bergères de style, et autres voitures de manège. Au fond, une chimère ailée, mi-dragon, mi-lion, trône comme un trophée emblématique du lieu... spectaculaire ! 3, RUE PAUL-BERT, 93400 SAINT-OUEN TÉL. : 06 18 99 18 25 HTTP://QUINTESSENCEPLAYGROUND.COM
PARIS
AROUND THE CORNER Changement de quartier, changement de registre. Ne cherchez pas de concept, il n’y en a pas. Broc Martel, c’est... une boutique au coin de la rue – la rue Martel donc – comme Paris les apprécie. C’est aussi une affaire de passion. Une passion familiale que Laurence partage avec son mari pour les machines à sous et autres objets d’art forain. Au fil des dimanches de chine, Laurence a aussi accumulé toutes sortes d’objets liés à l’univers de la mode, son ancien métier. Aujourd’hui, derrière une vitrine centenaire – dont Laurence a gardé l’enseigne d’origine «Lion & Hesse, cristaux d’éclairage» – on trouve des bustes, des formes à chapeaux plus ou moins tarabiscotées (à partir de 80 €),
plus largement tout ce qui a trait aux métiers de création et, par extension naturelle, tout ce qui touche à l’industriel. Derrière chaque objet, Laurence imagine le travail de l’artisan, le labeur de l’ouvrier, l’ambiance de l’atelier ou du chantier. C’est cet esprit vivant qui anime le décor de sa boutique, dans laquelle se mêlent des chaises à queue de baleine ou Bienaise, des caisses de vigneron, des mannes à huîtres ou des lampes Kremer. Avec un coin « café » improvisé autour de quelques chaises « Multipl’s » (180 €) et de nombreux objets forains curieux (un oiseau de manège de 1925, une tête de VGE en passe-boule !), l’humeur sait aussi être festive. D’ailleurs, pour les amateurs d’« Afterwork », Laurence annonce déjà sa MAISON FRANÇAISE • III
Paris chine
Non loin du château de Versailles, mais dans un tout autre style, Metal & Woods, la brocante de Benjamin Delsaut, a pris place dans une ancienne imprimerie. Un lieu bien fourni pour tous les amateurs de mobilier industriel et de métier.
VINTAGE NORDIQUE IPERSPICA ET QUAQUAE
Versailles-Saint-Ouen-Paris : un itinéraire inédit à la découverte de trois nouvelles brocantes inspirées par un XXe siècle industriel et glorieux. TEXTE ET PHOTOGRAPHIES SÉBASTIEN SIRAUDEAU
VERSAILLES METAL & WOODS On l’avait rencontré dans le cœur villageois de Montesson. À contrecourant de la culture maraîchère de la petite cité des Yvelines, Benjamin Delsaut s’est lancé il y a à peine deux ans dans la brocante industrielle, bousculant les codes du charme de l’Ouest parisien avec ses horloges monumentales, ses meubles de métier, ses Bibendum tout sourire et autres curiosités manufacturées du XXe siècle. Commercial dans l’industrie métallurgique, le jeune homme s’est découvert chemin faisant une passion expansive pour l’objet industriel recyclé. Son II • MAISON FRANÇAISE
réseau de clientèle quotidienne est opportunément devenu son premier fournisseur. Nouveau brocanteur, il a rapidement adopté les codes du métier et décodé les envies déco de ses clients urbains. Meubles de métal et de bois fonctionnels et solides, tous minutieusement préparés pour rejoindre sans effort les intérieurs inspirés de la culture loft, composent ainsi le fond d’inventaire de Metal & Woods. Déjà installé sur Internet, Benjamin a désormais décidé de voir plus grand, a quitté l’ancien café du centre de Montesson et... s’est rapproché du soleil en dénichant un ancien hangar
d’imprimerie à quelques tours de carrosse du château de Versailles. Sous les hauts plafonds de l’atelier soutenus par des poutrelles d’acier noires, on retrouve les meubles de métier rafraîchis que Benjamin affectionne, en particulier les longues tables juchées sur des piètements en métal rectilignes, les chaises Tolix colorées (vintage ou neuves), les chariots SNCF, les cuves à eau transformées en table basse, les meubles de postier (1350 €) et de nombreux objets déco : globes de mariée en composition (à partir de 150 €), poids d’horloge en grappe ou ballons en cuir vintage. Dans le
lot, des pièces exceptionnelles captent l’œil collectionneur, comme un extraordinaire cadran d’horloge à cartouches en cuivre émaillé, une lampe RG Levallois (lampe de carrossier des années 1940, 800 €) et une paire d’étagères Michelin des années 1920. Vite, à Versailles ! 48, RUE LAMARTINE, 78000 VERSAILLES TÉL. : 06 83 83 90 08 ET WWW.METALANDWOODS.COM
SAINT-OUEN QUINTESSENCE PLAYGROUND Aux Puces de Saint-Ouen, chacun a ses points de repère. De Vernaison à Paul-Bert, on déambule chaque week-end au
À gauche. Ludovic Messager vient de faire de l’ancien marché des Rosiers des Puces de Saint-Ouen un lieu unique et surdimensionné, Quintessence Playground, où l’éclectisme est de rigueur. À droite. Petit plus de la brocante parisienne Broc’Martel, le coin café permet aux chineurs de faire une petite pause.
gré des inventaires hétéroclites déballés, des antiquités rares et extravagantes, des surplus en tout genre, dans l’espoir indicible d’y trouver une surprise. En voici une... de taille ! À l’entrée du marché Paul-Bert, un bâtiment fraîchement repeint en gris anthracite surgit, massif. Les rideaux s’ouvrent sur un nouvel espace créé par Ludovic Messager, antiquaire-déco, trublion électrique des Puces, amateur de brocante hors normes. Pour lancer son ambitieux projet, il s’installe seul dans l’ancien marché des Rosiers, qui abritait auparavant une trentaine de stands. Le volume est grandiose (650 m2 sur deux étages) et la marchandise fait le show. Au rez-de-chaussée, tables d’usine, bibliothèques et vitrines
métalliques, établis trapus et vases d’extérieur monumentaux affichent leur démesure. Sur les étagères s’alignent des ribambelles de céramiques brutes. À l’étage, l’ambiance se veut plus cosy, avec ces bergères de style et voitures de manège. Au fond, une chimère trône comme un trophée... spectaculaire ! 3, RUE PAUL-BERT, 93400 SAINT-OUEN TÉL. : 06 18 99 18 25 HTTP://QUINTESSENCEPLAYGROUND.COM
PARIS BROC’MARTEL Changement de quartier, changement de registre. Ne cherchez pas de concept, il n’y en a pas. Broc’Martel, c’est une boutique du coin de la rue – la rue Martel donc – comme Paris les apprécie. C’est aussi une affaire de
passion. Une passion familiale que Laurence partage avec son mari pour les machines à sous et autres objets d’art forain. Au fil des dimanches de chine, Laurence a aussi accumulé toutes sortes d’objets liés à l’univers de la mode, son ancien métier. Aujourd’hui, derrière une vitrine centenaire – dont Laurence a gardé l’enseigne d’origine «Lion & Hesse, cristaux d’éclairage» – on trouve des bustes, des formes à chapeaux plus ou moins tarabiscotées (à partir de 80 €), plus largement tout ce qui a trait aux métiers de création et, par extension, tout ce qui touche à l’industriel. Derrière chaque objet, Laurence imagine le travail de l’artisan, le labeur de l’ouvrier, l’ambiance de l’atelier ou du chantier. C’est cet esprit vivant qui anime le décor
de sa boutique, dans laquelle se mêlent des chaises à queue de baleine ou de la marque Bienaise, des caisses de vigneron, des mannes à huîtres ou des lampes Cremer. Avec un coin « café » improvisé autour de quelques chaises Multipl’s (180 €) et de nombreux objets forains curieux (un oiseau de manège de 1925, une tête de VGE en passe-boule !), l’humeur sait aussi être festive. D’ailleurs, pour les amateurs d’« afterworks », Laurence annonce déjà sa participation active à la deuxième édition de la grande nocturne du quartier (le 26 mai prochain), bienheureusement baptisée… Little Paradis ■ 12, RUE MARTEL, 75010 PARIS TÉL. : 01 48 24 53 43 INFOS SUR LE PARCOURS NOCTURNE LITTLE PARADIS DISPONIBLES SUR FACEBOOK MAISON FRANÇAISE • III
R U B R I Q U E PA R I S D É C O RT I Q U É
M A I S O N F R A N Ç A I S E | R U B R I Q U E PA R I S D É C O RT I Q U É
R U B R I Q U E V I N TA G E
L’ART DU POTAGER
R E P O RTA G E S C U L I N A I R E S
VSD ENQUETES DECO
MAISON CRÉATIVE
R E P O RTA G E S M A I S O N S
EDITION
Bord de mer Destinations et bonnes adresses des côtes de France
DAKOTA ÉDITIONS
S É B A S T I E N S I R A U D E A U d e l a v o l v o . f r +33.06.14.74.97