Ctrl alt - Khalid EL Morabethi

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CTRL ALT Khalid EL Morabethi



J’ai trouvé un canard dans mon système respiratoire.


Karris remplit le vide avec boum taratata to br.


Je suis la pieuvre.


Mon ordinateur commence Ă faire le loup.


Karim dit qu’il ne rime pas.


J’imite l’arbre.


Il y a une pomme dans mon histoire.


Approche s’approche de moi.


Il a 100 ans, รงa fait 100 ans.


Une tumeur est dans une usine de fer.


Le premier cheval ĂŠtait dans un cercle ovale.


Je ne lis pas le sommaire.


Le bruit est une personne silencieuse.


Le stylo bleu est une habitude.


Je partage mon opinion avec le miroir.


Je suis coupable mais.


Un trou dans la mĂŠmoire et dans la peau.


Depuis des annĂŠes je me demande si les chats marchent Ă quatre pattes.


La couleur du ciel existe dans les yeux.


Je plante un clou derrière la montagne et j’attends.


La télévision s’allume quand je suis absent.


Quand je décide de vendre le canapé, la télévision s’allume toute seule.


Tout Ă coup, le docteur oublie son patient et commence Ă parler des genres de fleurs.


J’aime bien mes anciennes chaussures. C’était beau avant.


Les poissons boivent de l’eau salÊe.


Le microbe choisit toujours les belles robes.


Quand j’allume mon ordinateur, il me dit que je suis le bienvenu.


Depuis le début, c’était simple comme Van Gogh.


Mon Moby Dick pourrait se trouver dans un autre univers ou une autre partie de l’univers.


Il existe un homme sourd mais il peut ĂŠcouter la pluie quand elle tombe.


Des ombres dans l’immeuble, ils attendent que les cafards deviennent vides pour qu’ils les hantent.


Je vois tout ce qui va sortir par la bouche.


La fourchette est une intelligence humaine.


Le feu est le commencement de l’Êvolution.


Normalement le normal est logiquement rĂŠel.


Au japon, les fantômes n’existent pas.


Je vais comprendre la vie et je vais faire des exercices et รงa va.


J’ai du rouge dans ma langue de bois.


Il y a dans la pièce un personnage.


Un arbre est tombĂŠ dans une branche.


J’ai compris qu’il y a du choc dans le plastique.


La première construction Êtait parfaite.


Une mule lit le chapitre un.


J’habite dans le hasard.


Je marche dans l’air et tant pis.


Au-dessus du monde, ma main est le soleil.


Ma chemise s’est pendue.


Au tour de la table, le grand père a dit c’est nouveau.


Aujourd’hui, Les ours ne se parlent plus.


Il y a des cheveux dans le cœur.


Un melon me parle.


Ils ont trouvĂŠ ma boite Ă outils dans mon estomac.


Un loup dans ma voix et dans mes griffes.


J’ai vu un homme derrière moi.


La pierre est cliniquement morte.


Une lettre d’alphabet pense que le clavier est un mythe.


Maintenant mes ombres sont dans ma bouteille.


Dans le noir, la lumière est quasi prÊsente.


Maintenant, mes textes sont dans ma boite aux lettres.


Je mange mon dessert et je dis que Le mal est nĂŠ quelque part.


Le froid ne tombe jamais malade.


Finalement le premier problème est ça va.


Je pense que dix minutes est courtement suffisante.


Ce n’est pas mon problème, bravo.


Je tombe sur un message qui commence par bonjour.


Tous les matins je brule mon pull.


Une voix grave dans une maison.


Je mange de l’eau de manière prudente.


Quelqu’un oblige son chameau à sortir de la voiture en plein milieu de l’après-midi.


Je flotte sur le cœur d’un dinosaure mort.


Pour s’asseoir, il faut se clamer.


Tous les jours, Mr René prend son petit déjeuner.


La coĂŻncidence donne son dernier prix.


Est-ce que le mÊdecin connait la maladie de François Pignon ?


J’ai connu une jambe qui a marchÊ sur la lune.


Quand j’appuie sur son visage, il est content.


Quand j’appuie sur Alt, il ne se passe rien.


Mon chat est un renard.


Je danse parce que le bateau coule.


J’ouvre la porte en marchant et je ressors du cinÊma.


Quand il est mort, il a dit voilĂ .


Un homme nu qui parle normalement avec un homme en costume, c’est un homme du turfu.


Ça va merci je prends un autre croissant et je ne le mange pas.


Le ventilateur est à côté du lit et à côté du chauffage.


J’arrive à penser sans cligner les yeux.


Je gomme une phrase dans la gorge et je fais un cri.


J’imprime mes veines.


Pardon, la pluie n’existe pas, oui.


Les chapitres ignorent.


Le téléphone sonne, et je me réponds, amicalement, poliment.


C’est tout le temps la même chose et normalement je l’avais remarqué.


L’invisible a toujours raison.


Si je me connaissais je serais Anthony Perkins.


Une personne habite la cuisine.


Il respire MĂŠcaniquement et il ment.


Sa main est suicidaire.


Je suis content parce que la logique mange mon plat.


J’arrose mes pansements.


Je pense qu’il faut beaucoup de cadavres de voitures dans une tache bleue dans mon cerveau.


J’écris ctrl alt.



Khalid El Morabethi vit, étudie, cultive son jardin au Maroc à Oujda. Écrit des textes. khalidelmorabethi@outlook.fr https://secicrexe.tumblr.com


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