SEMBEQ MAGAZINE AUTOMNE 2017–n°9
TABLE DES MATIÈRES P.3 Nouvelles P.4
Mot du directeur
P.6
Quentin Bernard Étudiant dans le programme immersion
P.7
Mélodie Bergeron Étudiante dans le programme Priscille
P.13
Pat Murphy Missionnaire
P.14
Mélissa Jodoin Comptable à SEMBEQ
P.15
Gilles Farley Membre du conseil d’administration
P.16
Benjamin Karleen Enseignant
P.8
Éric Provencher Étudiant de la cohorte de Québec
Jean-Sébastien Morin Enseignant
P.9
Célestin Ouffoué Étudiant de la cohorte Gamma
P.18
P.10
P.11
Michael Caron Étudiant en counseling biblique Louis-Alexandre Beauchemin Étudiant libre
P.12
Tim Savage Partenaire
P.17
Nouvelles formations
P.20 Concours P.21 Article
Un seul corps
P.22 Avis aux Étudiants P.23 Liste de cours
Notre rêve est de contribuer à bâtir une province solidaire à travers un mouvement de l’Évangile qui engendre des conversions personnelles, des communautés en mission, une société de plus en plus juste et le renouvellement de la culture dans le Québec et la francophonie. 2
LE SÉMINAIRE : UNE HISTOIRE À LA FOIS
NOUVELLES COUP D’ENVOI DU PROGRAMME IMMERSION AU NIVEAU BACCALAURÉAT Nous sommes heureux d’annoncer que le parcours Immersion sera désormais une voie d’études possible pour l’obtention d’un baccalauréat à SEMBEQ. Tout d’abord réservé aux étudiants à la maîtrise, nous avons maintenant obtenu la permission du NBS ( Northwest Baptist Seminary ) d’adapter son programme de manière à servir un plus grand nombre d’étudiants avec cet excellent parcours de formation.
demeurer au service des Églises et répondre aux divers besoins des individus, chacun selon l’appel qu’il a reçu. C’est pourquoi nous continuerons à diversifier nos types de formation. Il reste encore du travail à faire, mais nous nous réjouissons de pouvoir bientôt voir l’aboutissement de ce long processus. Gloire à Dieu ! D.A. CARSON À QUÉBEC
Nous tenons à préciser que SEMBEQ continuera à offrir une diversité de formations théologiques menant à des diplômes non officiellement reconnus par le Ministère de l’Éducation. Nous désirons
Ce fut une grande joie et un privilège d’accueillir le Dr Carson à Beauport, ville située dans la grande région de Québec. Sa présence a encouragé cette région, lui communiquant un nouveau souffle pour l’étude de la Parole de Dieu et la formation des croyants. Nous étions nombreux à assister à cet événement et plusieurs autres y ont pris part grâce au réseau de diffusion. L’intérêt était au rendez-vous, ce qui a donné lieu à des échanges profitables avec le professeur et entre étudiants. Chaque participant a été stimulé sur le plan de la connaissance et de la foi. La communion entre frères et sœurs lors des repas s’est déroulée dans une atmosphère familiale. Ce temps avec le Dr Carson était à la gloire de notre Seigneur Jésus. Noël Morissette Tuteur de la cohorte de Québec
Le 12 mai dernier se tenait la collation des grades 2017. L’ambiance était particulièrement chaleureuse et festive puisque l’Église Baptiste Évangélique Emmanuel, hôte de l’événement, célébrait la remise du diplôme d’un de ses ouvriers, Benoît Brûlotte, nouveau bachelier en théologie. Quelle joie d’entendre les témoignages de coachs ayant marché aux côtés de ce serviteur de Dieu ! Dix femmes ayant terminé la première cohorte Priscille ont reçu leur attestation sept ans après le début de leur formation. L’une d’entre elles a obtenu un diplôme de 60 crédits, alors que six autres ont reçu un certificat de 30 crédits.
NOUVELLE CONCERNANT LA RECONNAISSANCE DE NOS DIPLÔMES
Nous louons le Seigneur d’avoir répondu à nos prières et ouvert des portes pour faire avancer la démarche entreprise en vue d’une reconnaissance de nos diplômes. Nous sommes dorénavant en mesure d’offrir une formation reconnue à tous nos étudiants qui le désirent. Notre récent partenariat avec le Northwest Baptist Seminary nous permet déjà d’offrir un baccalauréat et une maîtrise Immersion. De plus, nous sommes très heureux de notre nouvelle collaboration avec la Faculté de Théologie Évangélique, qui décernera aux étudiants des diplômes de baccalauréat en théologie accordés par l’Université Acadia.
COLLATION DES GRADES 2017
Monsieur Kent Anderson, directeur général du Northwest Baptist Seminary, nous a honorés de sa présence. Nous avons aussi été très encouragés par la participation de deux jeunes étudiants de la nouvelle cohorte de Québec, qui sont repartis remplis de zèle et encouragés à marcher dans les pas de nos finissants. Quelle belle occasion de mieux comprendre les efforts de SEMBEQ et d’apprécier les fruits de notre ministère auprès des Églises ! Nous sommes reconnaissants pour l’offrande de 4 100 $ recueillie au cours de la soirée. Le pasteur Sylvio Janelle, notre deuxième nouveau bachelier, a lui aussi été honoré par son assemblée à l’Église de SaintGeorges de Beauce lors d’une cérémonie empreinte d’émotion. Très touché et heureux de terminer cette aventure qui aura duré plusieurs années, Sylvio a déclaré que ce baccalauréat est le résultat de l’effort d’une communauté, c’est en fait le baccalauréat de l’Église. L’un des membres du conseil a livré un témoignage touchant. Ces belles cérémonies à la gloire de Dieu, nous ont permis d’apprécier, encore une fois, de quelle manière il prend ce qui est faible pour en faire quelque chose de fort !
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LE SÉMINAIRE : UNE HISTOIRE À LA FOIS
MOT DU DIRECTEUR Derrière chaque finissant et chaque finissante se trouve une foule de gens précieux. Pensons-y un instant. Assurer à un ouvrier une formation théologique de qualité et le préparer adéquatement à servir l’Église de Jésus-Christ requièrent beaucoup de travail et impliquent de n ombreuses personnes. Nous ne voyons souvent que la pointe de l’iceberg. Tout débute généralement au foyer, où des parents s’investissent dans l’éducation de leur enfant afin de le voir grandir en maturité. Ensuite, une Église constitue le milieu divin favorisant la croissance du serviteur en formation, lui permettant de recevoir la grâce lorsqu’il commet des erreurs, de goûter à la compassion lors de ses débuts m aladroits, de bénéficier en tout temps de la prière et des encouragements de ses frères et sœurs en Christ, partenaires œuvrant dans l’ombre. Tout au long de sa formation, des coachs s’investissent en lui de tout leur cœur, lui offrant des modèles à imiter et lui transmettant le bon dépôt. Des professeurs prennent le temps de se préparer à lui enseigner avec passion ce que Dieu leur a confié et à répondre ses questions. Des partenaires financiers se sacrifient dans l’ombre pour soutenir une relève de pasteurs qui prêchent avec conviction les vérités de Dieu. Ils donnent avec joie pour que des femmes soient équipées à servir au sein de leurs assemblées et pour permettre à de jeunes évangélistes de parcourir les villes et villages en annonçant la Bonne Nouvelle. Certains lèguent à la Fondation SEMBEQ une partie de leur héritage afin de pourvoir des bourses d’études dont plusieurs ont grandement besoin. Tout cela dans le but de participer à un mouvement de l’Évangile au Québec et dans la francophonie. Oui, une grande foule se cache derrière chaque finissant ou finissante qui brandit bien haut son diplôme devant son Église réunie pour honorer ce serviteur qu’elle a vu grandir. Je suis ému devant la majestueuse œuvre de Dieu, à laquelle je vous invite à prendre part selon votre appel. Ce magazine vous offre les témoignages d’une diversité de ces ersonnes qui contribuent dans l’ombre, chacune à sa façon, et selon p son ministère, à la formation d’ouvriers pour le royaume de Dieu. Bonne lecture !
François Turcotte Directeur général MAGAZINE SEMBEQ–AUTOMNE 2017, n°9
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QUENTIN BERNARD ÉTUDIANT DANS LE PROGRAMME IMMERSION Je m’appelle Quentin Bernard, j’ai 25 ans et j’habite sur le Plateau Mont-Royal avec ma femme Thalina et notre fils Lévi. Depuis environ trois ans, nous faisons partie de l’Église du Plateau qui a été implantée en 2014.
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J’ai choisi le parcours Immersion pour son équilibre entre les formations théorique et pratique.
J’ai travaillé comme infirmier consultant dans des milieux d’hébergement pour personnes déficientes intellectuelles jusqu’en juillet 2017. Je viens de retourner aux études à temps plein dans le parcours Immersion de SEMBEQ afin de compléter une maîtrise en théologie ( Master Of Divinity ) d’ici quatre ans. L’objectif est d’implanter un bébé de l’Église du Plateau, à la fin de ces quatre années de formation. SEMBEQ n’est peut-être pas le « Harvard » des séminaires, mais il offre tout de même une très bonne qualité d’enseignement. Et surtout, les cours se donnent en français, au Québec. De nombreux séminaires offrent des formations de très haut niveau, particulièrement chez nos voisins du sud. Cependant, les séminaires francophones sont rarissimes et SEMBEQ est l’un d’entre eux. Je l’ai donc choisi pour être formé là même où nous projetons notre implantation, afin de suivre le mouvement de ma culture pour rejoindre efficacement mes compatriotes par l’Évangile. J’ai choisi le parcours Immersion pour son équilibre entre les formations théorique et pratique. En effet, une importante partie des crédits est accordée en fonction des compétences pratiques démontrées par l’étudiant dans l’exercice réel de son métier au sein de l’Église qui supervise sa formation. Ce type de programme demeure rare. Beaucoup de programmes d’études en théologie négligent la dimension pratique. Cela se traduit souvent, chez de jeunes pasteurs, par une « déconnexion » importante entre la compréhension théorique du leadership d’une Église et la capacité réelle à faire face aux défis rencontrés. Le parcours Immersion permet d’éviter ce contrecoup, et pour la cause de Jésus, je souhaite effectivement l’éviter. L’Église du Plateau est donc à la fois ma famille spirituelle et mon milieu de stage pratique pour les quatre prochaines années alors que j’apprendrai à la servir par mon leadership. Brad Morrice, notre pasteur, qui a lui-même entamé et dirigé avec succès l’implantation de cette Église depuis ses débuts sera mon principal superviseur et mentor dans ce processus. Il me transmettra sa riche expérience d’implantation afin de me préparer à faire « enfanter » l’Église du Plateau.
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LE SÉMINAIRE : UNE HISTOIRE À LA FOIS
MÉLODIE BERGERON ÉTUDIANTE DANS LE PROGRAMME PRISCILLE J’ai grandi dans une famille ayant des valeurs chrétiennes et je trouve primordial de continuer à cultiver ma relation personnelle avec Dieu. J’ai décidé de ne plus être simplement une fille de bancs d’Église. J’ai choisi d’étudier à SEMBEQ dans une cohorte Priscille, car la formation pour les femmes est en effervescence et répond à mes critères. Les cours ecclésiocentriques me permettent de déchiffrer les petites merveilles cachées dans la Parole, tandis que le contenu des cours magistraux est applicable à mon quotidien et à mon avenir. Puisque les cours s’adressent spécifiquement aux femmes, ils permettent à chacune de découvrir rapidement la femme de Dieu qu’elle peut devenir. Le cours de coaching m’a aidée, entre autres, à développer des relations avec des sœurs qui m’entourent. Dans mon propre coaching, j’ai aussi découvert des forces et guéri des blessures. Ma confiance s’est accrue. J’ai soif de nouvelles connaissances, et je veux les utiliser, particulièrement auprès de jeunes filles, selon les dons que Dieu m’a donnés. Il est important de bénéficier d’un encadrement pour développer notre relation avec Dieu. Nous sommes aussi appelées à rencontrer d’autres femmes pour briller dans notre communauté et répandre l’Évangile.
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Le cours de coaching m’a aidée, entre autres, àd évelopper des relations avec des sœurs qui m’entourent.
Le Québec et nos Églises ont besoin de femmes ayant de bonnes connaissances spirituelles. C’est pourquoi je participe au comité planifiant le ministère des dames de notre Église qui débutera cet automne. Depuis l’automne 2016, je m’implique dans le comité du ministère Flamme pour créer une nouvelle image et amener une nouvelle génération à y participer. La période de vie dans laquelle je me trouve me permet de m’épanouir dans ces ministères tout en travaillant à temps plein. J’encourage particulièrement les femmes célibataires en début de carrière professionnelle à suivre des cours théologiques. Je trouve important de continuer à apprendre, surtout quand nous avons du temps. Ce sera moins propice avec une jeune famille, quoique faisable. Les cours de SEMBEQ me donnent l’occasion de prendre du temps pour moi. Je me déplace à Montréal, je mets de côté mon cellulaire et j’écoute. J’accepte des responsabilités dans les divers ministères que j’occupe et je me prépare à inculquer les valeurs que je développe, à travers ma formation théologique, à ma future famille. « Moi et ma maison nous servirons l’Éternel » (Josué 24.15).
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ÉRIC PROVENCHER ÉTUDIANT DE LA COHORTE DE QUÉBEC
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Cette formule offre beaucoup d’avantages et permet à chacun de maximiser son temps.
J’ai été motivé à commencer une formation théologique par un fort appel de Dieu à le servir dans le ministère. J’hésitais d’abord à parler de cet appel, car j’avais peur que ce désir vienne de ma propre volonté plutôt que de Dieu. J’en ai parlé à mon pasteur, Benoît Rancourt. Il m’a cité 1 Timothée 3.1 : « Cette parole est certaine : Si quelqu’un aspire à la charge d’évêque, il désire une œuvre excellente. » À partir de cet instant, je n’ai plus eu de doute que Dieu avait implanté ce désir dans mon cœur. Je désirais être formé seul avec mon pasteur parce que je croyais que ça irait plus vite que de m’inscrire à un programme. Je pensais qu’idéalement j’avancerais à mon rythme sans être ralenti par des protocoles ou quoi que ce soit de ce genre. J’ai donc passé du temps avec lui pour commencer une formation individuelle. La vie étant ce qu’elle est, et malgré nos efforts pour en faire le plus possible, nous avons constaté que ça n’avançait pas vraiment vite. En quelques mois, nous avions survolé (j’insiste : survolé) les livres d’Hébreux et de Jacques. J’avoue aujourd’hui que j’avais pris une mauvaise décision. Mon pasteur étant diplômé de SEMBEQ, il connaissait les ressources disponibles, les programmes offerts et l’expertise du séminaire. Je ne me suis même pas posé de questions quant au choix d’un séminaire, car il était évident. De plus, le séminaire propose une formule appelée cohorte qui permet aux étudiants de suivre un cours par session à raison d’un samedi par mois. Le concept m’a plu. Le fait que les cours se donnent les samedis rend le parcours plus accessible à beaucoup de gens, à moi le premier, puisque je suis marié, père de quatre enfants, et que j’occupe un emploi quatre jours par semaine. Cette formule offre beaucoup d’avantages et permet à chacun de maximiser son temps. Lorsque j’ai commencé mes études, Benoît Rancourt est devenu mon coach. Le temps que nous aurions passé ensemble pour une formation un à un est utilisé aujourd’hui pour le coaching. Je fais donc partie d’une équipe qui comprend SEMBEQ, mon Église locale, mon coach et moi. Je ne fais que commencer ma formation, mais je suis déjà très encouragé. Bien entendu, je compte mettre à profit mes apprentissages dans mon Église locale. J’ai quelques projets en gestation, qui pourront être mis en œuvre prochainement, si Dieu le veut. Je lui suis très reconnaissant pour la bourse que SEMBEQ m’a octroyée afin que je puisse avancer plus rapidement dans mes études. J’ai bien l’intention d’aller jusqu’au bout de ma formation pour qu’un jour je puisse répondre concrètement à l’appel que Dieu m’a lancé de le servir à temps plein dans le ministère. Je désire le servir où il m’appellera. Pour l’instant, puisqu’il m’attire au pastorat, je poursuis cette voie, bien entouré de mes proches et de notre grande famille, l’Église.
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LE SÉMINAIRE : UNE HISTOIRE À LA FOIS
CÉLESTIN OUFFOUÉ ÉTUDIANT DE LA COHORTE GAMMA Comme Dieu a bien dirigé les choses pour moi ! Soucieux de le connaître davantage, je cherchais une possibilité de formation biblique. Mais les horaires semblaient une barrière insurmontable à cause de mes différentes occupations. C’est à ce moment que j’ai été approché par mon pasteur, qui m’a proposé de me joindre au cours ecclésiocentrique qui devait commencer à l’Église. Wow ! Le Dieu qui répond m’offrait une solution qui tenait compte de mes contraintes de temps : le cours se donnait le dimanche matin ! Cela me convenait assez bien et m’évitait le problème d’organisation d’horaire. Apprendre la théologie me permet de mieux connaître et comprendre Dieu pour pouvoir mieux le servir et le louer. La théologie me prépare à être capable de faire face aux différents vents de doctrines que je pourrais rencontrer. La décision de suivre le cours avec la cohorte SEMBEQ s’est prise naturellement à cause de la flexibilité des horaires de cours. Mes apprentissages et mes nouvelles connaissances jouent un rôle important dans mon approche de la Parole de Dieu. Ils me servent désormais dans ma relation avec Dieu, dans mon service dans l’Église locale et dans ma vie quotidienne.
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Apprendre la théologie me permet de mieux connaître et comprendre Dieu pour pouvoir mieux le servir et le louer.
L’Église joue un rôle essentiel dans ma formation en s’impliquant à plusieurs niveaux. Lors de nos rencontres régulières et de nos discussions pratiques, le coach qui m’encadre me transmet son expérience et sa sagesse. Les GAP et DFC sont aussi rendus plus concrets avec lui. L’Église facilite la formation des étudiants en accordant une aide financière à ceux qui le demandent. De plus, elle nous donne l’occasion de mettre en pratique ce que nous apprenons en nous fournissant des opportunités de service. En quelques mots, l’Église encadre ma formation. En ce qui concerne la conciliation de mes études avec mes autres occupations, ce qui me vient à l’esprit est la transférabilité des acquis dans tous les domaines de la vie quotidienne : travail, famille, ministères, implication sociale, etc. Notre Dieu veut prendre soin de chaque domaine de notre vie. Je termine en disant que pour moi, SEMBEQ est un outil que Dieu met à la disposition des chrétiens pour les équiper à mieux servir au sein d’une Église locale. En offrant différentes formules de formation, SEMBEQ répond aux différents besoins des gens.
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MICHAEL CARON ÉTUDIANT EN COUNSELING BIBLIQUE L’Église locale que je fréquente soutient depuis très longtemps la formation centrée sur la Parole, en offrant des cours, en démarrant une cohorte SEMBEQ, et en pourvoyant financièrement à la formation des leaders.
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J’ai constaté il y a quelque temps à quel point la Parole est non seulement suffisante, mais efficace pour aider les croyants dans tout ce qu’ils vivent.
Il y a quelques mois seulement, j’ai pris la décision d’étudier de façon plus approfondie et sérieuse le counseling biblique avec SEMBEQ. C’est le seul séminaire québécois qui offre des cours de cette qualité. De plus, même si les locaux sont situés à Montréal, des enseignants chevronnés se déplacent dans nos différentes régions du Québec pour aller offrir une meilleure compréhension de la Parole. Ayant auparavant été intervenant dans un milieu de santé mentale, le counseling biblique demeurait abstrait pour moi. Je trouvais difficile de croire que la Bible était suffisamment pertinente dans ce domaine pour aider les personnes souffrant de différents maux psychologiques. Ce n’est pas que je doutais de la puissance de Dieu, de la Bible ou de l’Évangile, mais tout cela me semblait un peu trop simpliste pour être réellement efficace. Après avoir quitté mon travail séculier pour devenir pasteur à temps plein, j’ai moi-même eu besoin de consulter en counseling biblique. C’est là que j’ai compris la puissance de la Parole de Dieu ! J’ai constaté il y a quelque temps à quel point la Parole est non seulement suffisante, mais efficace pour aider les croyants dans tout ce qu’ils vivent. Quelle bénédiction que de voir le Seigneur utiliser pleinement ce ministère pour conseiller les gens et surtout travailler au niveau des racines du cœur de l’homme, ce que je ne pouvais pas faire auparavant dans mon travail séculier en santé mentale. En tant que pasteur dans une Église locale, le counseling biblique devient rapidement pour moi un outil indispensable me permettant de prendre soin du troupeau que Dieu a confié à mes soins. Chaque visite pastorale, chaque prédication de la Parole et chaque encouragement offert est teinté de ces apprentissages. Le désir que Dieu place maintenant sur mon cœur est de pouvoir me spécialiser en matière de problèmes de dépendance, afin d’être un instrument entre ses mains pour venir en aide, avec la Parole, aux frères et sœurs qui souffrent ainsi de l’empreinte du péché.
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LE SÉMINAIRE : UNE HISTOIRE À LA FOIS
LOUIS-ALEXANDRE
BEAUCHEMIN ÉTUDIANT LIBRE DANS LE MICROPROGRAMME LEADERSHIP
J’ai la chance de faire partie d’une Église qui, malgré plusieurs épreuves dans le passé, travaille fort à bâtir des ministères solides dans une perspective biblique à la lumière de la compréhension qu’elle a de sa mission. Étant, grâce aux cours de SEMBEQ, de plus en plus outillé, j’aurai les moyens d’être partie prenante de ce cheminement. Mon désir est non seulement de servir, mais de bien servir dans mon Église. Il constitue la principale raison pour laquelle j’ai décidé d’être formé. Bien que mes acquis me servent dans tous les domaines de ma vie, il est évident que c’est principalement dans l’Église que seront utilisés ces nouveaux outils. Je me sens appuyé par mon Église, mais je me sens aussi interpellé à prendre mes responsabilités pour répondre à ses besoins. Je crois qu’il serait imprudent — pour ne pas dire dangereux — pour des personnes ayant la tâche d’ancien ou de leader de ne pas aller chercher un minimum de formation. Ils auront, à un moment ou un autre, une influence sur des choix et des prises de position de leur Église. En acquérant une formation théologique, ces anciens et ces leaders s’assurent de développer d’abord une vision biblique, avant d’être trop influencés par leurs expériences, leur milieu et leurs opinions.
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L’avantage d’un cours en classe réside principalement dans l’interaction avec les autres étudiants.
L’avantage d’un cours en classe réside principalement dans l’interaction avec les autres étudiants. Cette interaction nous permet de voir les choses sous un nouvel angle. Ainsi, notre compréhension est plus profonde que si la réflexion n’avait été stimulée que par un seul canal. Au-delà des simples connaissances et outils acquis lors du cours de SEMBEQ, j’ai été fortement encouragé à être plus proactif. Le fait d’avoir suivi le cours avec d’autres membres de mon Église m’a aussi permis de discuter de problématiques concrètes, et de trouver rapidement des pistes de solution. De plus, étant plus particulièrement impliqué dans la louange, j’ai réalisé l’existence chez moi de certains automatismes qu’il serait bon de modifier ou de repenser. Je pense être aujourd’hui plus conscient de mon ministère, notamment parce que j’ai aussi acquis un vocabulaire pour exprimer certains concepts jusque-là flous dans mon esprit.
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TIM SAVAGE DE LA CAMELBACK BIBLE CHURCH PARTENAIRES AVEC SEMBEQ Le Séminaire Baptiste Évangélique du Québec est un instrument puissant que Dieu emploie pour l’avancement de l’œuvre de Christ parmi les francophones du Canada.
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SEMBEQ exerce son ministère dans les Églises mêmes, fournissant un enseignement biblique en profondeur.
Plusieurs chrétiens évangéliques dans la province canadienne du Québec, dans le reste du Canada francophone et, de plus en plus, en France même, se tournent vers SEMBEQ pour assurer la formation de leurs pasteurs et d’autres ouvriers de l’Église. Et ce, pour des raisons évidentes. SEMBEQ s’est particulièrement engagé à respecter les deux priorités énoncées dans le Nouveau Testament pour favoriser l’expansion de l’Évangile de Christ : bâtir des Églises locales solides et faire des membres de ces Églises des disciples instruits dans les vérités et les voies de Christ. Dans ses locaux situés à Montréal, SEMBEQ offre diverses formations : études bibliques, ministère chrétien pratique et évangélisation tenant compte de la dimension culturelle. La plupart des cours durent un semestre entier. Ils sont enseignés par des érudits dont le cœur rayonne de l’amour de Christ et qui sont animés de la passion de voir des âmes perdues recevoir la vie nouvelle en Jésus. Après avoir terminé le programme d’études stratégique, les étudiants reçoivent des diplômes. Il n’est pas étonnant de constater que les Églises locales désirent que leurs pasteurs, leaders et ouvriers bénéficient de cette formation enrichissante. En outre, SEMBEQ exerce son ministère dans les Églises mêmes, fournissant un enseignement biblique en profondeur à divers endroits dans le monde francophone. Au cours des vingt dernières années, j’ai eu la joie d’être le témoin privilégié du vaste travail accompli par SEMBEQ. Par la grâce de Dieu, des dizaines d’Églises ont été implantées et des milliers de membres d’Églises ont été équipés. Le Canada français est la région de l’Amérique du Nord qui affiche le plus faible pourcentage de chrétiens engagés. Or, on constate aussi que le Seigneur se sert de SEMBEQ pour y susciter un réveil. Selon mon expérience, je peux témoigner du fait que Dieu utilise puissamment SEMBEQ pour faire passer des hommes et des femmes des ténèbres au royaume de son Fils bien-aimé.
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LE SÉMINAIRE : UNE HISTOIRE À LA FOIS
PAT MURPHY MISSIONNAIRE AU QUÉBEC Lorsque j’ai entamé mes études au séminaire en 1971, je ne savais rien sur le Québec. Je ne suis pas certain que j’aurais pu le localiser sur une carte ! Mais mon ignorance profonde fut bientôt remplacée par un intérêt croissant pour cette magnifique province en raison de l’influence d’un homme, un autre étudiant venu du Québec. C’est le premier Canadien français que j’ai rencontré. Il se souciait profondément des Québécois et désirait vivement voir l’Évangile à l’œuvre dans leur vie. Le Seigneur a utilisé l’influence de cet homme, alors que nous poursuivions nos études ensemble au séminaire, et au moment d’obtenir mon diplôme, j’ai senti que Dieu m’appelait au Québec. Ce n’est que quatorze ans plus tard, après notre mariage, la naissance de trois de nos enfants et certains autres détours sur le chemin de la vie que cet appel s’est concrétisé. C’est alors que nous sommes partis de la Californie ensoleillée pour nous installer à Chicoutimi en 1988. En cours de route, nous avons également été influencés par Jacques Alexanian, le directeur de SEMBEQ à l’époque. Nous le connaissions par l’entremise d’une association commune aux États-Unis et il nous a encouragés à nous joindre à l’œuvre de SEMBEQ. Nous ignorions encore beaucoup de choses au sujet du Québec, mais nous connaissions SEMBEQ grâce à lui et nous sommes venus dans l’intention précise de travailler sous sa direction. Cela n’a pas été facile. Nous avions laissé derrière nous une famille que nous aimions tant. J’ai eu du mal à apprendre la langue. La température descendait parfois au-dessous de -40°C ! Nous n’avions vécu rien de tel auparavant, mais Dieu nous avait appelés dans cette province, et par sa grâce, nous avons persévéré. Certaines choses n’ont pas tellement changé. J’ai toujours du mal avec la langue après près de trente ans. Il y a des moments où nous avons l’impression de vivre dans un endroit « étranger ». Toutefois, en collaborant avec l’Association d’Églises baptistes francophones au Québec nous avons reçu beaucoup plus que nous avons donné et nous avons appris beaucoup plus que nous avons enseigné surtout à propos de la formation des leaders dans le cadre de l’Église locale.
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J’ai été en mesure de comprendre l’importance cruciale et le rôle privilégié de l’Église locale dans la préparation des hommes pour le ministère.
La leçon qui a le plus profondément marqué ma vie, au cours de mes années à SEMBEQ, est celle de la formation pastorale ecclésiocentrique. Quand je suis parti étudier au séminaire en 1971, je me trouvais à plus de 1 500 kilomètres de l’Église où j’avais grandi. Certes, le pasteur et les gens de cette Église m’aimaient et s’intéressaient à ma vie, mais ils n’ont eu pour ainsi dire aucun rôle à jouer dans ma préparation au ministère, au cours de ces années formatrices au séminaire. Les gens qui me connaissaient mieux et qui souhaitaient le plus me voir réussir dans le service du Seigneur n’avaient qu’une participation limitée dans ma formation, alors qu’ils auraient pu exercer une influence déterminante sur ma vie. C’est seulement quand je suis venu travailler à SEMBEQ et que j’ai pu réfléchir avec ceux qui étaient impliqués depuis de nombreuses années dans l’œuvre au Québec que j’ai été en mesure de comprendre l’importance cruciale et le rôle privilégié de l’Église locale dans la préparation des hommes pour le ministère. C’est une leçon qui a profondément modifié mon point de vue sur la manière dont doit s’effectuer la formation en vue du ministère pastoral. Ainsi, après presque trente ans dans notre pays d’adoption, nous continuons à apprendre et à nous réjouir de tout ce que le Seigneur a fait pour nous, et de tout ce qu’il a accompli dans la vie de ceux avec qui nous avons eu le privilège de travailler.
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MÉLISSA JODOIN COMPTABLE À SEMBEQ Ma décision de travailler au sein de l’équipe SEMBEQ fut principalement motivée par le désir d’avoir un impact tangible dans ma communauté d’Églises, en mettant à son service les dons et talents que le Seigneur m’a donnés. Certains considèrent la comptabilité dans une œuvre missionnaire comme un service secondaire et peu pertinent à l’œuvre de Dieu. À mes yeux, il s’agit plutôt d’un ministère d’appui qui me permet de soulager les missionnaires de SEMBEQ de certaines tâches administratives que plusieurs perçoivent comme de lourds fardeaux. Et puisque Dieu fait toujours bien les choses, celles-ci, en revanche, me procurent un réel plaisir, à leur grand étonnement !
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Par mon travail, je contribue au processus de formation et je prends indirectement part aux ministères présents et futurs des étudiants que SEMBEQ est en train de former.
Quelle joie pour moi d’entendre les étudiants de mon Église me parler de leurs cours, de leurs travaux scolaires et de leurs apprentissages ! Ces moments de partage me permettent d’entrevoir la réalité des étudiants et des classes, réalité que je ne perçois pas de mon bureau. Je suis très encouragée en voyant le fruit de mon emploi à l’extérieur du cadre de mon travail. Parce que je suis fraichement sortie de l’école, certains s’interrogent sur mon choix de travailler à SEMBEQ plutôt que dans un milieu séculier. Il est vrai que le monde séculier offre des avantages et certaines opportunités d’évangélisation auxquelles je ne suis pas directement exposée, mais l’inverse est certainement aussi vrai. Par mon travail, je contribue au processus de formation et je prends indirectement part aux ministères présents et futurs des étudiants que SEMBEQ est en train de former. Je me réjouis du fruit qu’ils portent déjà et de celui qu’ils porteront toute leur vie. J’ai un peu le sentiment d’y contribuer en posant des briques dans l’édification d’une cathédrale. De plus, j’ai le privilège de voir des ouvriers suivre leurs premiers cours et bâtir les fondements de leur vie pastorale. Le ministère de SEMBEQ, qui consiste à aider les Églises à former des disciples, est inspirant. Je me réjouis de contribuer à cette œuvre de Dieu qui offre la possibilité à tous, qu’ils soient jeunes ou moins jeunes, hommes ou femmes, de s’outiller et d’approfondir leur connaissance de Dieu.
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LE SÉMINAIRE : UNE HISTOIRE À LA FOIS
GILLES FARLEY MEMBRE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE SEMBEQ J’ai trouvé, dans mes dossiers SEMBEQ, un document datant du mois d’août 2005. Surprise : il s’agit d’un chiffrier EXCEL ! Cela va sûrement faire sourire François Picard, François Turcotte, Jean-Marie Fahmy et les autres membres du CA depuis Melchisédek. Même si ça fait plus de 13 ans, je suis parmi les jeunes membres du CA de SEMBEQ. J’ai un arrière-plan séculier de gestionnaire, à différents niveaux. Je suis berger à l’Église Baptiste Évangélique Le Sentier depuis 2002. Lorsqu’on m’a invité à devenir membre du CA, j’ai accepté, pensant que mon expérience séculière pourrait servir. D’ailleurs, monsieur Alexanian, fondateur de notre Église, s’était bien assuré de m’enseigner que la formation de la relève est prioritaire pour l’Église du Seigneur, et que SEMBEQ est l’outil choisi par Dieu lui-même pour former les bergers des Églises de l’Association. J’ai donc accepté après en avoir discuté avec le conseil de mon Église. Après de nombreuses années au CA, je peux affirmer que le vrai gagnant dans cette décision n’a pas été SEMBEQ, même si j’espère avoir été quelque peu utile, mais moi, ainsi que mon Église locale. J’ai pu me trouver aux premières loges pour voir Dieu en action en train de bâtir son Église. J’ai eu le privilège de voir : • Des Églises locales assumer leurs responsabilités dans la formation de la relève ; • De jeunes hommes abandonner une carrière et des avantages alléchants pour répondre à l’appel de Dieu et s’engager dans une formation théologique ;
• Des hommes comme Jacques Alexanian, François Picard et François Turcotte, envoyés par Dieu pour nous rappeler nos responsabilités et l’urgence de former des ouvriers, et surtout pour nous partager leur joie contagieuse de participer à la formation d’ouvriers. Depuis plusieurs années, mon rôle particulier au sein du CA a consisté à suivre la santé financière de SEMBEQ. Toutefois, je tiens à toujours rappeler au CA que le budget et les résultats financiers ne sont qu’un plan et l’exécution de ce plan qui viennent appuyer la mission, les stratégies, les objectifs et les parcours de formation que poursuit le séminaire. Notre mission, qui consiste à appuyer les Églises locales dans la formation d’ouvriers, doit dicter ce que nous demandons à Dieu dans les finances. Comme les autres membres du CA, mon rôle inclut aussi d’autres responsabilités, telles que : • Veiller à ce que la mission et la raison d’être de SEMBEQ demeurent intactes. Notre séminaire doit demeurer redevable aux Églises de l’Association et les aider à former des ouvriers, mais sans en assumer la responsabilité. • Veiller à ce que les valeurs originales soient communiquées, comprises et préservées. L’une de ces valeurs consiste à former des bergers démontrant le caractère d’anciens, aptes à diriger nos Églises et à prendre soin des brebis que le Seigneur leur confie. Nos diplômés doivent être de bons bergers à l’image de Christ.
• Des bergers mettre à part du temps précieux pour accompagner ces jeunes hommes dans leur formation ;
• Participer à l’élaboration d’une vision à long terme cohérente avec la mission, les valeurs de SEMBEQ et les besoins énoncés par notre Association d’Églises et par les Églises locales.
• Des membres d’Églises locales appuyer, dans la prière et avec leur argent, la formation de ces jeunes hommes ;
• Veiller à ce que SEMBEQ respecte ses obligations légales en tant qu’organisme.
• Des individus, des Églises et des organismes soutenir SEMBEQ financièrement (si les universités québécoises sont financées par les gouvernements fédéral et provincial, notre séminaire compte sur des donateurs généreux et fidèles pour les deux tiers de ses besoins) ;
• Appuyer, encourager, exhorter et manifester notre reconnaissance envers les employés de SEMBEQ, en commençant par le directeur général.
• Des docteurs des Écritures de la trempe de Don Carson, Michael Haykin, John MacArthur, Douglas Moo, Pat Murphy, John Piper et bien d’autres, s’investir dans la formation d’ouvriers au Québec ;
Ma participation au CA de SEMBEQ a été une grande bénédiction pour moi et pour mon Église locale. Je suis reconnaissant à Dieu pour ce privilège et je remercie mon Église de m’avoir alloué le temps nécessaire pour y participer.
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BENJAMIN KARLEEN ENSEIGNANT À SEMBEQ J’ai donné des cours de grec biblique, et plus particulièrement de lecture, à SEMBEQ pendant plusieurs années. J’ai un fardeau pour aider les gens à bien lire les textes bibliques dans le but de communiquer efficacement et cette petite contribution à la formation offerte par SEMBEQ a été la part que Dieu m’a donnée pour un temps.
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Ultimement, ce que je trouve génial dans la formation SEMBEQ, c’est l’effet multiplicateur.
J’aime plusieurs aspects du rôle de professeur : la proximité avec la Parole lors de la préparation des cours, les côtés linguistique et historique, et la discussion autour du texte biblique, tant au point de vue pédagogique que pratique. Découvrir ce que l’auteur biblique voulait communiquer par l’Esprit de Dieu représente pour moi un processus passionnant ! C’est à travers celui-ci que nous arrivons à une théologie saine. Je me sens appelé à donner aux croyants un accès facile à la Parole de Dieu. Cela fait partie de la mission que Dieu nous a confiée, à moi ainsi qu’à ma famille. Enseigner à SEMBEQ a été une bonne façon pour moi de donner aux Églises du Québec. De plus, SEMBEQ propose une approche innovatrice. Par exemple, le séminaire donne des cours en ligne depuis plusieurs années déjà afin de mieux répondre aux réalités de vie des gens. J’apprécie aussi le fait que l’équipe SEMBEQ se tient à jour concernant les publications et les événements qui ont lieu en Amérique du Nord et qui pourraient être déterminants pour nos étudiants. Ultimement, ce que je trouve génial dans la formation SEMBEQ, c’est l’effet multiplicateur. Quand j’investis dans un étudiant, je sais que mon effort sera multiplié quand il s’investira à son tour dans d’autres personnes dans le contexte de son Église locale. Si j’investis dans dix étudiants cette année, combien de personnes seront touchées par la suite par ceux-ci ? Impossible de le dire, bien sûr, mais ce sera certainement plus que dix !
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JEAN-SÉBASTIEN
MORIN ENSEIGNANT À SEMBEQ
« Avec de grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités », disait l’oncle Ben à un jeune Peter Parker. Enseigner la théologie permet d’avoir un impact non seulement sur les étudiants, mais par ricochet sur tous les gens à qui ils enseigneront au cours de leur ministère. L’avertissement de Jacques résonne donc bien fort pour les enseignants de séminaires bibliques : « Soyez peu nombreux à enseigner, car vous serez jugés plus sévèrement » (Jacques 3.1). Ceci étant dit, l’une des choses les plus enrichissantes pour un professeur est de voir les yeux des étudiants scintiller quand un lien se fait dans leur tête, alors qu’ils découvrent davantage Dieu et sa Parole. Comme le disait l’un des pères de l’Église, la Parole de Dieu est assez simple pour qu’un enfant puisse en comprendre le message, mais tellement profonde que les plus grands théologiens ne pourront jamais parvenir au bout de sa richesse et de sa profondeur.
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Notre rôle ne consiste pas à remplacer l’Église, mais bien à l’équiper pour la formation de disciples.
Je dis parfois à la blague qu’enseigner la théologie constitue pour moi une façon de creuser et de laisser courir le petit hamster dans ma tête. Un de mes professeurs au séminaire me disait qu’on vit souvent un choc entre le séminaire et l’Église locale. C’est un « grave péché » scolaire de ne pas montrer notre accord avec le fait qu’il existe plusieurs positions sur un sujet et plusieurs interprétations d’un même passage. Mais dans l’Église locale, on nous demande souvent de ne présenter qu’une seule option… la bonne ! Étudier ou enseigner la théologie nous donne l’occasion d’approfondir la Parole de Dieu. Tout comme l’océan cache un univers sous-marin rempli de créatures et de poissons à découvrir, la Parole contient des merveilles que l’on ne peut pas toujours explorer dans le contexte de l’enseignement en Église. La formation au sein de l’Église locale constitue une valeur fondamentale pour SEMBEQ. Notre rôle ne consiste pas à remplacer l’Église, mais bien à l’équiper pour la formation de disciples. Nous partageons des ressources pour les mettre au service du bien commun de notre famille d’Églises, à la gloire de notre grand Dieu et Sauveur. Je termine avec une de mes citations favorites d’Athanase, un des grands docteurs de l’Église : « Car la race des hommes serait vouée à la ruine, si ce n’était du Seigneur et Sauveur de tous, le Fils de Dieu qui est venu parmi nous pour provoquer la mort de la mort. »
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NOUVELLES FORMATIONS BIENTÔT DISPONIBLES BACCALAURÉAT EN AUMÔNERIE Nous sommes très heureux de participer à l’élaboration du nouveau programme de baccalauréat en aumônerie proposé par SEMBEQ. Ce projet, en plus de fournir une base théologique aux aumôniers actuels et éventuels, leur offrira également une solide formation éthique, clinique et pratique émanant d’une foule d’experts qui possèdent une expérience « sur le terrain » et qui ont exercé leur ministère dans diverses localités où les Églises ont peu ou pas d’influence.
En 2015, une de mes prières constantes et de longue date a été exaucée. Depuis plus de 20 ans, Miriam et moi demandions à notre Père de révéler à nos Églises son cœur pour les communautés marginalisées et souffrantes de leur entourage. Au cours du congrès provincial à Trois-Rivières, Dieu a répondu à notre prière alors que Donald Rodier décrivait le cœur de Dieu pour la justice et qu’on énonçait la vision de l’Association qui consiste à briller dans sa communauté.
Le moment semble bien choisi pour investir dans la formation d’aumôniers. Même si la société québécoise manifeste toujours une réticence quant à la place à accorder à l’Église évangélique, elle fait preuve d’ouverture en ce qui concerne les aumôniers. Les Forces armées canadiennes, notre système correctionnel, les hôpitaux, etc., tous reconnaissent les avantages d’avoir des aumôniers au sein de leur équipe d’intervention. Les aumôniers ont aussi l’occasion d’exercer leur ministère dans certaines de nos communautés marginalisées, notamment auprès des laissés-pour-compte et des réfugiés, pour ne nommer qu’eux.
Le nouveau programme d’aumônerie est un outil de premier plan pour aider l’Église locale à concrétiser cette vision. Il est conçu pour s’adapter de manière à répondre aux besoins individuels et uniques de chaque Église, soit en formant des aumôniers à temps plein qui serviront de ponts entre leur communauté unique et l’Église locale, ou des bénévoles qui exerceront leur ministère dans l’Église locale. Les étudiants ont la possibilité de s’inscrire au programme complet du baccalauréat, de suivre les cours du certificat ou simplement de s’inscrire à des conférences spécialisées conçues pour approfondir leur formation et stimuler leur vision. La Parole de Dieu renferme une foule de passages qui font référence au cœur empreint de justice de notre Seigneur : il prend soin de l’orphelin et de la veuve, accueille l’étranger, entre en relation avec des individus marginalisés et exerce un ministère auprès de ceux qui pleurent. Le programme d’aumônerie de SEMBEQ souhaite donner aux étudiants une perspective théologique et pratique dans ces domaines, afin qu’ils puissent briller dans leur communauté.
SEMBEQ occupe une position stratégique et est en mesure d’offrir cette formation à l’Église locale. L’ADN même qui a été conçu quand SEMBEQ a vu le jour et qui permet à un étudiant de rester au sein de sa communauté, tout en recevant une formation de premier ordre, fournit également une occasion unique à toute personne appelée au ministère d’aumônerie. De plus, SEMBEQ compte une foule d’experts qui cumulent des années d’expérience tant théorique que pratique. Qu’il s’agisse d’experts locaux tels que Guy Gravel, aumônier de l’Association pour Service correctionnel Canada, ou d’experts sur le plan national tels que le Dr Rick Tobias, l’un des défenseurs les plus connus du Canada auprès de personnes dont la vie est définie par la pauvreté et l’exclusion. SEMBEQ veille à ce que les étudiants soient bénis par la qualité de la formation qui leur sera fournie.
Miriam et moi tenons à remercier SEMBEQ et l’Association pour l’occasion qu’ils nous offrent de participer à ce nouveau programme passionnant. Nous prions que notre Seigneur utilise nos aumôniers et nos Églises pour rayonner dans les communautés qui nous entourent.
Duane et Miriam Mansveld
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MICROPROGRAMME M4 — POUR APPRENDRE À METTRE EN ŒUVRE DES MOUVEMENTS MISSIONNAIRES CHEZ NOUS Qui d’entre nous n’aspire pas depuis longtemps à voir des MOUVEMENTS de MULTIPLICATION de disciples matures et en MISSION, créés par notre MAÎTRE, le Seigneur Jésus-Christ ? Fondé sur Matthieu 28.19-20, le microprogramme M4 présentera quatre aspects fondamentaux devant être intégrés par une personne désirant initier une œuvre missionnaire en vue de créer et de maintenir une culture (ADN) missionnelle dans le milieu : • Maitre de la moisson (tout pouvoir) • Mission (aller) • Multiplication (faire des disciples) • Mouvement (voyez, je suis avec vous) Sur le plan théologique, ce microprogramme offrira les bases, la vision et les principes nécessaires pour effectuer des mises en application servant à créer un mouvement missionnaire par l’Évangile dans un lieu ou un groupe-cible. Tout au long du parcours, nous proposerons des applications sur trois niveaux : pour monsieur ou madame Tout-le-monde, pour une communauté en mission et pour des leaders impliqués dans un projet d’implantation visant le rayonnement dans de nouveaux lieux. Évidemment, le Microprogramme M4 consistera en des cours magistraux et des lectures obligatoires, néanmoins la formation sera conçue de manière à permettre surtout des discussions interactives et des ateliers pratiques. L’étalement sur une période de deux ans permettra l’intégration et l’application des principes selon la progression du groupe et inclura l’implantation d’un projet missionnaire. Enfin, ce microprogramme sera beaucoup plus pratique que théorique.
travail et même de groupes ethniques non atteints parl’Évangile. Nous ne pouvons plus compter sur l’aide de missionnaires extérieurs pour faire notre travail. Notre vision consiste donc à équiper l’ensemble des saints et à enflammer des initiateurs de mouvements multiplicateurs de disciples matures et en mission pour toutes les régions du Québec. En raison de son rayonnement provincial et à cause de son alignement sur la Vision 2020 de l’Association, SEMBEQ pourra aider chaque région à identifier, former et accréditer des animateurs/formateurs M4, assurant ainsi une continuité et une autonomie tout en maintenant un cadre établi et pertinent. Les Églises d’une région auraient avantage à se regrouper pour identifier des initiateurs missionnaires, pour les exposer à ce futur programme et même pour investir financièrement dans leur formation. Ces initiateurs deviendront bientôt les équipeurs de nos régions et ils influenceront d’autres croyants à prendre des initiatives missionnaires inspirées par le Saint-Esprit et rendues puissantes par le Maître. Mobilisons nos forces collectivement !
Jean-Pierre Gagné Directeur du comité d’implantation d’Églises, partenaire avec SEMBEQ dans notre Association d’Églises.
La croissance de nos Églises demeure principalement dépendante des mouvements inter-Églises. De plus, le Québec compte un grand nombre de villes, villages, quartiers, lieux de
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Un cadeau pour vous ! Vous êtes partenaire de SEMBEQ ou vous voulez le devenir aujourd’hui en faisant un don ? Voici une manière de vous remercier. C’est avec plaisir que nous vous offrons la possibilité de recevoir gratuitement et en français le livre L’argent de Jamie Munson. Vous n’avez qu’à nous envoyer un courriel à l’adresse suivante en nous expliquant ce qui vous a motivé à donner à SEMBEQ. magazine@sembeq.qc.ca Les 25 premières personnes à nous contacter recevront un livre* par la poste !
« En fin de compte, tout chrétien est un gérant et non un propriétaire. Jamie nous enseigne comment bien gérer les ressources que Dieu nous a données. » LECRAE, musicien professionnel, producteur et acteur
« Le meilleur livre sur l’argent, tout simplement ! » MATT CHANDLER, pasteur et président du réseau d’implantation d’Églises Acts 29
Merci de votre générosité ! Pour obtenir des exemplaires supplémentaires, visitez le site de notre partenaire Publications Chrétiennes. *limite d’un livre par adresse postale.
www.publicationschretiennes.com
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UN SEUL CORPS
François Picard
Lorsque je fais mention des besoins financiers de SEMBEQ, ce sont les intercesseurs qui me viennent premièrement à l’esprit. Car pour soutenir la formation d’ouvriers, Dieu suscite des partenaires qui prient. La première Église que j’ai visitée avec Jacques Alexanian, notre premier directeur général, fut l’Église Arcade, à Sacramento. J’ai été bouleversé de voir comment la prière était centrale à tous les aspects de la vie de cette communauté. Peu après, j’ai reçu un appel d’un couple de Sacramento à qui Dieu avait donné le désir de prier pour moi. Ces gens ne se doutaient pas qu’au même moment j’avais justement besoin d’encouragement… Lorsque j’assiste à la conférence missionnaire d’une Église de Phoenix, j’aime me joindre à l’un des groupes de prière. Je suis touché d’entendre le cœur des gens s’épancher devant le Seigneur en intercession pour les missionnaires. Je tiens à leur témoigner que si je persévère dans l’œuvre, et si SEMBEQ progresse dans la formation d’ouvriers, c’est par la grâce de Dieu qui répond à leurs prières. Je pleure de reconnaissance et de joie ! David m’a appelé récemment pour me dire qu’il prie pour moi tous les matins, et pour prendre des nouvelles de mon fils Jérémie… Une sœur en Christ, qui a soutenu SEMBEQ toute sa vie, m’écrivait qu’elle ne peut plus me soutenir, devenue âgée et habitant dans un foyer. Je lui ai répondu que ses prières comptaient par-dessus tout... Ruth m’a téléphoné, soucieuse de savoir si nous avions bien reçu leur don, et pour me rappeler qu’elle et son mari prient pour moi chaque matin… Un frère m’a dit avoir annoncé à ses enfants adultes qu’il voulait léguer une partie de son héritage à SEMBEQ. Il m’a raconté que ces derniers, tous des parents faisant face à d’importantes dépenses, l’ont encouragé à suivre le désir de son cœur de soutenir la cause de l’Évangile. En Romains 12, on découvre une Église qui forme un seul corps en Christ, où les membres ont des dons différents selon la grâce qui leur a été accordée : la prédication, la prophétie,
l’enseignement, l’exhortation, la présidence et… le don. Paul, en ajoutant ce dernier à la liste des dons associés au leadership, exprime clairement l’idée que les partenaires financiers font partie intégrante de l’œuvre missionnaire et sont essentiels à l’expansion de l’Évangile. Aussi, il nous adresse l’exhortation suivante : « Que celui qui donne le fasse avec libéralité. » Dieu suscite des hommes et des femmes qui offrent leur profession, leur carrière ou leur entreprise au soutien de l’œuvre de Dieu. Touchés par la grâce, ils sont dotés d’une sensibilité aux besoins des autres, empreints d’humilité et de simplicité. Ayant été, dans leur capacité de donner, d’abord ruisseaux, ils sont devenus rivières, puis fleuves. Je répète à chaque cohorte, à chaque étudiant et à chaque Église du Québec que nous sommes le fruit de la générosité de ceux qui se donnent eux-mêmes parce qu’ils ont un cœur pour la mission au Québec. Et chaque fois, je pleure, ému de la bonté et de la grâce de Dieu, notre Sauveur, qui s’est appauvri afin de se donner lui-même pour nous. L’Église de Jésus-Christ au Québec s’affermit, s’enracine et prend de l’expansion. Pouvez-vous considérer, dans la prière, de contribuer à notre mission qui consiste à aider les Églises à former des ouvriers pour la Moisson, au Québec d’abord, puis dans toute la francophonie ? En toute sagesse et humilité, nous savons que Dieu suscite parmi son peuple des « Barnabas », des « Épaphras » et aussi des « Philémon » qui tranquillisent le cœur des saints par leur libéralité (Philémon 7). Rappelons-nous que nous sommes pèlerins et voyageurs sur cette terre, que rien n’est à nous, car tout appartient à Dieu. À lui seul soit la gloire !
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AVIS AUX ÉTUDIANTS ! À compter de l’automne 2017, SEMBEQ a choisi d’effectuer une modification importante au fonctionnement des sessions. Dorénavant, tous les cours magistraux commenceront en même temps au début de chaque session et se termineront en même temps à la fin de chaque session. Nous adoptons une gestion plus classique pour les cours magistraux. Cette modification provient d’un désir de mieux vous servir.
QU’EST-CE QUE ÇA CHANGE POUR MOI ? • Tous les travaux devront être remis avant le dernier jour de la session (le 17 décembre pour la session d’automne 2017). • L’ajout d’une période d’inscription (se terminant lorsque la session débute). • La disponibilité des plans de cours dès le début de la session pour tous vos cours. • Pas de travaux durant les périodes des Fêtes et des vacances d’été ! • Une expérience d’apprentissage plus efficace. Cette approche permettra aux étudiants d’arriver mieux préparés aux cours intensifs et de profiter davantage des heures de classe avec le professeur.
PUIS-JE ENCORE M’INSCRIRE APRÈS LA PÉRIODE D’INSCRIPTION ? Oui. Des frais de retard de 25 $ seront toutefois ajoutés à votre facture pour chaque cours pour lequel vous vous serez inscrit après la période d’inscription. Nous souhaitons concentrer les inscriptions avant le début de la session pour mieux vous servir. Vous aurez tout de même la possibilité de vous inscrire plus tard.
CES CHANGEMENTS S’APPLIQUENT-ILS AUX COURS ECCLÉSIOCENTRIQUES DONNÉS DANS MON ÉGLISE LOCALE (EX. : DOCTRINES ESSENTIELLES) ? Non. Aucun changement pour ces cours. Le changement ne touche que les cours magistraux, avec un professeur en classe (cours intensifs et cours de cohorte).
QUAND LA SESSION D’HIVER SE TERMINERA-T-ELLE ? Elle se terminera le premier dimanche du mois de mai (6 mai 2018), soit le lendemain du dernier cours de cohorte. Nous avons également créé une session de printemps (mai-juin), au cours de laquelle nous espérons développer une habitude de cours intensifs pour servir un plus grand nombre d’étudiants.
Pour toute autre question, n’hésitez pas à communiquer avec nous par téléphone au 514-337-255 ou par courriel à registraire@sembeq.qc.ca
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LE SÉMINAIRE : UNE HISTOIRE À LA FOIS
LISTE DE COURS COURS 2017-2018
DATES
HORAIRE PROFESSEUR LIEU CRÉDITS
Apologétique
Janvier à mai
Samedi
A. Farley
Rosemont
3,0
Leadership II – Le leader et son influence
Janvier à mai
Samedi
L. Bourque
Québec
3,0
Initiation à l'hébreu biblique II
Janvier à mai
Samedi
M. Caron
Shawinigan-Sud
3,0
Introduction chrétienne à la théologie
Janvier à mai
Samedi
M. Veldman/P. Murphy
SEMBEQ
3,0
Stage d’observation en counseling biblique 5-9 février
Jour
M. Caron
Shawinigan-Sud
3,0
Counseling biblique I (Priscille - Groupe 2)
15-17 mars
Jour
M. Caron
SEMBEQ
3,0
Atelier d’interprétation – Les Évangiles
17-19 avril
Jour
Pierre Constant
SEMBEQ
1,0
Hiver 2018
DATES IMPORTANTES
DATES
Session Automne 2017 Fin de la session
17 décembre 2017
Remise des notes finales
Février 2018
Session Hiver 2018 Période d’inscription aux cours
Du 1er décembre 2017 au 12 janvier 2018
Disponibilité des plans de cours sur le site web de SEMBEQ
6 janvier 2018
Début de la session
13 janvier 2018
Fin de la session
6 mai 2018
Remise des notes finales
Juillet 2018
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