S’inscrivant dans le cadre du dispositif Gestes et métiers en images, le projet Jeunes producteurs propose à des élèves de lycées professionnels de prendre part à la réalisation d’une œuvre d’art contemporain avec la complicité d’un artiste tout en les incitant à réfléchir aux risques et au sens de leur futur métier. De la recherche à la définition du projet artistique, du dessin jusqu’à sa réalisation, ce sont les compétences et les techniques développées au fil de la formation de ces jeunes qui sont sollicitées et valorisées. Croisant leurs savoir-faire avec ceux de l’artiste invité, le projet favorise l’interdisciplinarité et contribue à remobiliser les élèves dans leur scolarité. Plateforme d’échanges et d’interrogations, ce programme pédagogique est l’occasion de questionner ensemble les manières dont l’art peut trouver des formes d’activations et de réactivations permanentes, et appartenir singulièrement à tous.
jeunes producteurs
2015
dans le cadre de Gestes et mĂŠtiers en images
Initié par la Fondation GIMS en partenariat avec l’académie Aix-Marseille et mis en œuvre par Sextant et plus, le projet «Jeunes Producteurs» s’inscrit dans la continuité du projet «Jeunes Curateurs» qui, depuis 2009, a pour but d’initier des élèves de lycées professionnels à la création artistique actuelle. Pour ce nouveau volet, le projet se décline sous la forme d’ateliers de productions artistiques menés par 3 artistes dans 3 établissements : John Deneuve au Lycée professionnel Jean-Baptiste Brochier, Ymane Fakhir au Lycée professionnel Leau et Ishem Rouiaï au Lycée professionnel Denis Diderot, à Marseille. Workshops thématiques, ateliers d’écriture et de production, rencontres avec des artistes, visites de leurs ateliers, visites d’expositions ... jalonnent le projet sur le calendrier de l’année scolaire. En collaboration étroite avec les intervenants professionnels de la Fondation GIMS, ces micro-résidences croisent les pratiques et techniques du monde du travail, la prévention des risques et l’initiation aux mécanismes à l’œuvre dans la production artistique. L’objectif est de susciter l’intérêt des jeunes pour l’art contemporain, tout en valorisant leurs compétences et dévelopant une réflexion sur leur futur métier.
workshop 1
Terminale Maroquinerie Lycée Professionnel Jean-Baptiste Brochier — Artiste invitée : John Deneuve — Professeur référent du projet : Clody Bertacchi Sillard — Jeunes producteurs : Sarah Driouich Revsan Erdemir Cendrine Le Gal Chahinez Meharrar Sarah Moussaïd Victor Perruchon Suzy Quebra Batalha Arthur Vingadachetty
Unique section d’apprentissage du travail du cuir de l’Académie AixMarseille, la classe de terminale Maroquinerie du Lycée Jean-Baptiste Brochier s’est orientée, en collaboration avec John Deneuve, sur la fabrication de masques. Univers décalés, objets détournés, imaginaires colorés, les élèves ont découvert l’œuvre de l’artiste pour s’en approprier le langage et le reformuler au travers de chacune de leurs réalisations. Le travail en atelier proposait une réflexion sur le faire, les gestes accomplis, les savoirs-faire sollicités en même temps qu’une recherche créative sur les formes et les figures que l’objet peut évoquer. Le masque, utilisé dans des mises en scène théâtrales, festives ou rituelles, apparaît toujours comme un moyen de transformer l’homme, de le déguiser, de le protéger. Il révèle la capacité des hommes à créer des mythes, à donner forme aux émotions, à se projeter via un double magique ou énigmatique.
NOVEMBRE #2
atelier #3 — atelier de l’artiste et visite d’exposition VISITE DE L’ATELIER DE JOHN DENEUVE ET D’UNE EXPOSITION CHEZ TCHIKEBE Echanges avec des professionnels, découverte du matériel de sérigraphie.
#1 #3
DÉCEMBRE
atelier #2 — salle de cours RENCONTRE AVEC L’ARTISTE JOHN DENEUVE ET DÉFINITION DU PROJET Présentation de l’œuvre de l’artiste, discussion autour du thème de la mode et autres expérimentations textiles, artistiques ou carnavalesques, premières esquisses.
atelier #1 — salle de cours QU’EST-CE QUE L’ART CONTEMPORAIN ? Discussion, diaporama.
atelier #4 — Société Varjan CHOIX ET ACHAT DU CUIR Choix des matières, des couleurs.
#4
JANVIER #5 FÉVRIER
atelier #5 — salle de cours SENSIBILISATION AUX RISQUES ET INVENTAIRE DES GESTES DANGEUREUX DE LA MAROQUINERIE
atelier #7 — Friche la Belle de Mai VISITE DE SITE ET D’EXPOSITION Les élèves découvrent La Friche la Belle de Mai et l’exposition «Trankat» qui y est présentée, puis rencontre l’équipe de Sextant et plus.
#6 #7
MARS
PRODUCTION DES MASQUES Choix des matières, des couleurs, découpe, assemblage, collage, couture, essayage.
atelier #6 — salle de cours
#8
AVRIL MAI
DÉFILÉE Présentation du travail réalisé à l’ensemble de l’établissement.
atelier #8 — cour du lycée
risques au travail
SARAH MOUSSAÏD, MASCARADE : PAPILLON
SUZY QUEBRA BATALHA, CAGOULE : MASQUE AFRICAIN
CHAHINEZ MEHARRAR, APPARENCE : LA BOUCHE
CENDRINE LE GAL, CAMOUFLAGE : MASK MYSTERY AFRICA SNIPPED KIDS
REVSAN ERDEMIR, ANIMISME : VENISE SIDÉRÉE
SARAH DRIOUICH, CARNAVAL : BRÉSIL
ARTHUR VINGADACHETTY, FAUX-SEMBLANT
VICTOR PERRUCHON, FIGURE : MASQUO MARIO
workshop 2
Seconde ARCU (Accueil Relation Clients et Usagers) Lycée Professionnel Leau — Artiste invitée : Ymane Fakhir — Professeur référent du projet : Eric Of avec le soutien de Rafik Ben Messaoud — Jeunes producteurs : Soulef Amaria Maïly Angotta Illona Ardillier Melina Benallaoua Kenza Brahmi Alexis-Gabriel Cot Carla-Jane Dalleau Benaissa Djellouli Cindya Gomes Nilya Ihdene Emma Ninville Angie Perdomo Anima Youssoufa Najet Zeudmi-Sahraoui Senna Ziani
Pratiquant une photographie mixant procédés documentaires et incursions fictionnelles, Ymane Fakhir a proposé un travail autour du récit, croisant expérience intime et vécu professionnel. S’appuyant sur une réflexion autour de la mémoire, l’artiste a demandé aux élèves de la classe ARCU d’apporter un objet personnel, de le photographier et d’en écrire l’histoire. Chacun portant la possibilité de mille récits, la classe s’est transformée en atelier d’écriture qui, à la fois, suscite et sollicite leur créativité. A partir d’un objet — une lettre, un bijou, une poupée, une bougie — le projet d’association d’une image et d’une narration, réelle ou imaginaire, constituait un lieu de transmission, une expérience propre à chacun, tout en créant une relation à l’autre. Il a abouti à quelques tirages photographiques. Le projet s’est prolongé par l’écriture et la réalisation d’un film inspiré des anecdotes et gestes observés par les élèves durant leurs stages en entreprise.
#2
SÉANCE DE TRAVAIL AVEC YMANE FAKHIR L’artiste récolte les anecdotes des élèves qui sont de retour de leurs stages effectués dans des hôtels, boutiques, agences… Discussion autour des métiers.
DÉCEMBRE
atelier #3 — salle de cours
#1 #3
JANVIER
RENCONTRE AVEC L’ARTISTE YMANE FAKHIR ET DÉFINITION DU PROJET Présentation de l’œuvre de l’artiste et de son projet.
atelier #2 — salle de cours
QU’EST-CE QUE L’ART CONTEMPORAIN?
atelier #1 — salle de cours
atelier #5 — salle de cour ATELIER D’ÉCRITURE POUR LE PROJET PHOTOGRAPHIQUE Les élèves écrivent leur histoire guidés par les indications d’Ymane Fakhir, ils s’appuient sur les caractéristiques de l’objet, son volume, son poids, sa texture, son motif, sa couleur…
#4 #5
FÉVRIER
atelier #4 — salle de cours SÉANCE DE PRISE DE VUE Mise en scène des objets que les élèves ont apportés/
atelier #6 — salle de cour ATELIER D’ÉCRITURE POUR LE PROJET DU FILM L’écriture du scénario prend pour point de départ l’inventaire des gestes accomplis et l’évocation d’anecdotes liées au monde du travail. Il est aussi question des angoisses, aspirations, attentes et rêves de chacun. #6 #7
MARS atelier #7 — salle de cour RENCONTRE AVEC UNE PSYCHOLOGUE DU TRAVAIL ET SENSIBILISATION AUX RISQUES PSYCHOSOCIAUX Les élèves rencontrent Mathilde Fulachier, psychologue, qui instaure avec eux un dialogue sur le monde du travail. Cette séance est l’occasion d’énumérer les risques liés à leurs futurs métiers, d’évoquer l’intégrité physique et mentale et la notion de santé des salariés. L’enregistrement de la conversation a été utilisé pour la bande son du film.
VISITE DE SITES ET D’EXPOSITIONS Après une visite du Mucem, les élèves découvrent La Friche Belle de Mai et l’exposition Trankat qui y est proposée.
atelier #8 — Friche la Belle de Mai et Mucem
#8
AVRIL #9 MAI
atelier #9 — Friche la Belle de Mai TOURNAGE DU FILM Les élèves se prêtent au jeu d’acteurs, avec Delphine Ménoret au cadrage et Ymane Fakhir à la réalisation dans le vaste décor de la Friche la Belle de Mai
tournage du film
photo-narration
Charm Mon premier charm est le commencement, il est rond comme des osiers ajourés et représente le commencement de ma vie. Que va-t-elle me réserver ? Aurais-je la possibilité de voyager dans le monde entier ? Mon deuxième charm qui est en réparation est en verre de Murano d’un bleu perçant qui me rappelle l’île de Burano de mon voyage en Italie. Les maisons étaient peintes de multiple couleurs vives pleines de vie. Le dernier charm que j’ai ajouté est une clé suspendue à une forme de cœur, elle affirme l’engagement de mon premier amour. Carla Jane Dalleau
La lettre La texture du papier est éternelle, toujours intacte malgré les années qui séparent l’écriture de la lecture. Datée du 8 juillet 1999 Reçue le 18 juillet 1999 Alexis Cot
Tasbih Étant petite, je jouais souvent avec. Pourquoi ? Les perles m’attiraient, ou la couleur rouge peut être, ma grand mère l’aime beaucoup. C’était un cadeau de son mari rapporté du pèlerinage. Maintenant, ils ne sont plus ensemble, ma grand mère vit à Marseille et lui est à la Réunion ou à St Denis, je ne sais plus. Après chaque prière, elle fait glisser les perles sous ses doigts en récitant les noms de glorification de Dieu. Elle me dit que ça peut pardonner ses pêchers. Elle tient beaucoup à cet objet, quand elle ne le trouve pas elle sait qu’il est autour de mon poignet. Il est arrivé que ma mère lui en offre d’autres, elle ne les a jamais utilisé car ils n’auront jamais la même valeur. Pour moi, il a aussi des valeurs, celles du souvenir et de l’enfance. Anima Youssoufa
«Jamás de oyó nada historia más doliente como esta de Julieta y su Romeo» Romeo et Juliette est mon premier livre, l’histoire que raconte Shakespeare est merveilleuse et dramatique, je le lie et le relie avec toujours l’espoir que Romeo y Julieta ne vont pas mourir, comme pour la première fois, à chaque lecture demeure le mystère. Angie Perdomo
Minha boneca ter 5 vidas Elle a appartenu à mes 2 grandes sœurs et mes 2 petites sœurs, Ariane, Nathalie, Noémie, Auriane. Il y a 4 ans, Auriane ne jouait plus avec la poupée, elle l’a laissé traîner sur le bureau. J’ai compris qu’elle s’en était lassée et je l’ai re-adoptée. Ai-je envie de transmettre la poupée à mon tour ? Elle symbolise le lien qu’il y a entre nous. Cindya Gomes
workshop 3
Seconde Techniciens d’études du bâtiment, ORGO (Organisation et réalisation du gros œuvre) Lycée Professionnel Denis Diderot — Artiste invité : Ishem Rouiaï — Professeur référent du projet : Patrice Lamothe, avec la participation d’Audrey Tourniaire — Jeunes producteurs : Stéphane Abdou Nasser Aboudou Brahim Bakli Samet Doganer Djawed Gourdou Hachim Hamadi Ikram Kamal-Eddine Loïc Minassian Medhi Moulfi Toilib Saadi Ben Said Slimane Saih Hedi Ryan Sleimane Younes Amane Manu Tarayan Alex Dicataldo
Au Lycée Diderot, grâce à l’idée astucieuse du professeur d’intégrer le projet à la formation des élèves, la classe de Seconde Techniciens du Bâtiment ORGO a travaillé avec Ishem Rouiaï à la réalisation d’une œuvre in situ et pérenne dans la cour de l’établissement. Fondée sur une rencontre entre une culture urbaine et picturale, la pratique de l’artiste a trouvé un parfait écho dans l’apprentissage et les compétences développés en classe et le projet s’est orienté vers la conception d’une sculpture praticable en béton armé brut poli. L’ensemble des élèves s’est inspiré librement de formes architecturales antiques avec pour seule consigne de créer un enchaînement d’éléments linéaires. Nuances de gris, bleu, beige, entre mobilier urbain contemporain et vestige ancestral, l’œuvre, tel un tableau, pose un décor photogénique : une ouverture, une pause, dans une enceinte de béton.
#2
RENCONTRE AVEC UNE PROFESSIONNELLE DES RISQUES CHIMIQUES DU BTP Avant d’entamer la conception du projet, une séance de prévention sur les risques du métier avec Karine Léandre.
FÉVRIER
atelier #3 — salle de cours
#1 #3
MARS
RENCONTRE AVEC L’ARTISTE ISHEM ROUIAÏ ET DÉFINITION DU PROJET La découverte du travail d’Ishem Rouiaï est aussi l’occasion de remettre en jeu le vocabulaire de l’art et leurs souvenirs de la séance sur l’art contemporain.
atelier #2 — salle de cours
QU’EST-CE QUE L’ART CONTEMPORAIN? Arts appliqués avec Audrey Tourniaire.
atelier #1 — salle de cours
PRODUCTION : CONCEPTION DES COFFRAGES Assemblage du coffrage, vissage des joues et fonds de moule.
#5
atelier #6 — salle de cours
PRODUCTION : ARMATURES La réalisation d’armatures se fait en trois étapes : le débit, le façonnage et l’assemblage
atelier #5 — salle de cours
#4 #6
AVRIL
DESSIN Avec l’artiste, les élèves s’appuient sur des références de mobilier urbain et des éléments d’architecture antique pour dessiner les modules de la sculpture.
atelier #4 — salle de cours
ateliers #7 — salle de cours PRODUCTION : CHANTIER Répartition des tâches, équipement, outillage, implantation, ancrage, coffrage, coulage, décoffrage, polissage, nettoyage.
#7
MAI
VISITE D’EXPOSITIONS Découverte du travail de Vincent Ganivet et Pascal Navarro.
OCTOBRE
ateliers #8 — Frac Paca et galerie Gourvenec Ogor
#8 NOVEMBRE
esquisses
les acteurs du projet Parce que la culture et la création sont les clefs pour agir sur les pratiques et les comportements, depuis 2008, Le GIMS puis la Fondation GIMS, en collaboration avec l’Académie d’Aix-Marseille ont mis en place un dispositif culturel s’inscrivant dans la politique éducative et culturelle académique «Gestes et métiers en image» : des ateliers de pratique artistique sont ainsi réalisés chaque année dans les Lycées d’Enseignement Professionnel de la région. Cette action a pour ambition de contribuer à la prévention des risques physiques et psychologiques chez les jeunes, futurs actifs, dans l’exercice de leur métier tout en les initiant aux mécanismes de la création artistique. Plus encore, elle doit les inviter à réfléchir sur ce qui est en jeu au travail, lieu de créativité, de transformation de soi et du monde. L’ouverture est une nécessité pour préparer les élèves au monde de demain et c’est bien de cela dont il est ici question. Gérard Aubanel Le Président de la Fondation GIMS
Un engagement social, une pratique éthique en faveur de l’insertion et de l’emploi des jeunes. Ils cumulent les facteurs de précarités, ils sont plus accidentés, plus vulnérables… La question des jeunes et du travail dans toutes ses dimensions constitue un enjeu majeur car les conséquences peuvent être lourdes pour notre avenir. Parce qu’il est urgent de réfléchir sur la place des jeunes dans l’entreprise, la Fondation Gims met en place, dans la continuité des ateliers artistiques sur le thème du travail, le réseau Pop-Up (projet d’orientation et de prévention) en partenariat avec les entreprises régionales. Ce réseau a pour ambition de contribuer à réduire les inégalités face à l’emploi et aux conditions de travail en PACA — où l’insertion des moins de 25 ans est plus difficile qu’ailleurs, où 74% sont sans emploi au bout de 3 ans et où les filles, plus diplômées, sont moins employées — en aidant les jeunes défavorisés à accéder à des stages, à des formations, en les accompagnant dans leur découverte du monde du travail, en valorisant leurs capacités personnelles et en les aidant à acquérir les codes de l’entreprise et à mieux appréhender les attentes des employeurs… Odile Sigaud Chargée de projet Fondation GIMS
Les workshops «Jeunes Producteurs» combinent sensibilisation à l’art contemporain et formations professionnelles pour faire émerger chez ces jeunes apprentis une vision enrichie du monde et un regard renouvelé sur leurs savoir-faire. Ecouter, échanger, participer et réaliser, sont les fondamentaux intégrés au processus du dispositif, grâce auquel l’adolescent devient l’acteur principal de la petite fabrique d’un projet artistique. «Jeunes Producteurs» est un atelier collectif installé au sein des établissements où la co-construction et la co-réalisation sont les bases de la réussite du projet. Durant cette année 2015, les rencontres entre les élèves et les artistes, entre leurs métiers en cours d’acquisition et ceux liés à la création, ont fait naître des formes symboliques partagées : le travail d’Ishem Rouiaï, peintre et sculpteur, confronté à l’univers du béton, la pratique prolixe de John Deneuve explorée pas à pas par les maroquiniers, ainsi que l’œuvre sensible d’Ymane Fakhir mise en lien avec une classe d’accueil et relation clients usagers. Ces rencontres sont bel et bien trois mini résidences d’artistes qui, comme autant de moments réflexifs communs et de création collaborative, favorisent des expériences inédites de mise en jeu et en partage des compétences de chacun. Véronique Collard Bovy Directrice de Sextant et plus
« Tout homme est artiste » disait Joseph Beuys. Pendant cette année d’accompagnement des lycéens, des artistes et des équipes pédagogiques, nous avons signifié l’importance de l’acte créatif, nous avons emmené les élèves voir des expositions dans lesquelles ils ont observé des objets qui n’ont aucune cohérence dans leur quotidien. L’artiste a montré l’envers du décor d’un processus créatif qui a enrichi le regard des élèves et il s’est lui-même enrichi de leurs compétences. Tout cela ne serait pas envisageable sans les professeurs qui soutiennent l’action grâce à leur expertise. Ce n’est plus un formateur qui distille son enseignement ni un artiste qui impose ses choix, c’est toute une équipe qui est fédérée pour mettre en œuvre des techniques admirables. Estel Fonseca Coordinatrice du projet, Sextant et plus
Fondation GIMS En 2011, le GIMS (Groupement Interprofessionnel Médico-Social, Service de Santé au Travail) s’est doté d’une Fondation pour enrichir son offre de prévention et développer des actions éthiques et solidaires en direction, principalement, des travailleurs indépendants et les jeunes futurs actifs pour que la Santé au Travail se loge au coeur des préoccupations quotidiennes et au plus près des réalités du terrain. La Fondation s’engage avant tout à contribuer à la création de nouveaux systèmes d’actions collectives afin de mettre l’humain au centre des préoccupations d’un monde du travail en constante évolution. Président : Gérard Aubanel Chargée de projet : Odile Sigaud
Sextant et plus Association résidente de la Friche la Belle de Mai à Marseille, Sextant et plus invente, développe ou met en œuvre des systèmes de production et de diffusion de l’art contemporain. Productions d’œuvres et d’événements, programmes d’expositions et de résidences, projets d’éditions, conceptions de supports, d’ateliers et de parcours de médiations… autant d’interfaces actives au service de la création des artistes et du point de vue des publics. Direction : Véronique Collard Bovy Coordination et mise en œuvre du projet : Estel Fonseca Conception du livret : Maud Chavaillon
PARTENAIRES PROJET « JEUNES PRODUCTEURS »
PARTENAIRES SEXTANT ET PLUS
MEMBRE DE