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2. Diagnostic de l’état des lieux
2.1. Acessibilité à l’échelle urbaine
Notre parcours vers le site archéologique de Dougga commence par un chemin, celui de Béja à travers lequel l’environnement naturel assure une impression d’un dépaysement. En se rapprochant du site, la présence de panneaux de signalisation de mauvais état indiquant la route vers Dougga. La cité de Dougga admet deux accès, le premier en parcourant la route de Téboursouk près du théâtre et le deuxième à travers la traversée du village de Dougga El-Jadida près du restaurant Dar Jdoud.
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Figure 164 : Accessibilité à l’échelle urbaine, source : Auteur
Figure 165 : 1er accès du site de Dougga, source : Auteur Figure 166 : 2ème accès du site de Dougga, source: Auteur
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2.2. Acessibilité à l’échelle architecturale
Notre arrivée à Dougga est précédée de quelques panneaux de signalisations annonçant le site, il y a deux parkings de part et d’autre des deux entrées et des billetteries au début de chaque entrée. L’entrée du site est signalisée par des bornes indiquant le nom du site .
Une structure d’accueil peu considérable se trouvant au niveau du premier accès et un restaurant d’un particulier en dehors du site près du deuxième accès.
Figure 168 : Panneaux de signialisation indiquant le site, source: Auteur
Figure 169 : Billeterie du site, source: Auteur
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Figure 170 : Espace de consommation et librairie, source: Auteur
2.3. Parcours de visite
En accédant au site archéologique, le visiteur a deux choix de parcours car selon l’accès la visite diffère et le visiteur commence à chercher quel chemin empreinter. Il est face à un site de 75 ha, ne savant pas par où commencer. Il débute par les routes existantes romaines et les éléments qui l’interpellent et au fur et à mesure il se pose des questions. La pancarte mise en place au début du site près du théâtre présente un plan avec les monuments indiqués par des numéros et sans parcours indiqué de ce fait la visite devient libre.
Le parcours entrepris passe essentiellement par les routes romaines, c’est un parcours auto-guidé,aucune direction n’est proposée au visiteur.
Limite du site archéologique de Dougga Route desserte Figure 172 : Plan de visite de dougga, source: auteur
Figure 171 : Repérage de la pancarte, source: auteur
Figure 173 : Inscriptions à l’entrée du site, source: auteur 131
En parcourant le site, les pièces épigraphiques sont laissées à leurs places où elles ont été découvertes et sans interprétation. Séquence 4
Après la visite du temple le visiteur est contraint de rebrousser chemin et toujours sans interprétation des vestiges ni des inscriptions retrouvées sur place. Séquence 5
Le site commence à se dévoiler de plus en plus lorsque le visiteur avance et les monuments signalétiques du site l’interpellent. 132 Séquence 3
Séquence 1
Séquence 2
Séquence 6
La visite se termine par le dernier monument phare de Dougga, le mausolée libyco punique qui n’est pas accessible par les chemins présents et qui annonce la fin de la visite et toujours sans signalisation.
Le visiteur accède au site par le 1er accès, aucune indication n’est proposée pour la visite , il est autoguidé par son instinct.
Le visiteur est autoguidé par les routes romaine sinueuse et n’a pas d’aperçu sur le site.
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Séquence 4
Le visiteur est interpellé par les pièces d’inscription éparpillées dans le site .
Séquence 3
Le visiteur est toujours appelé à monter et escalader le relief du site.
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Séquence 5
Séquence 2
Séquence 1 La visite prend fin avec un paysage des plus intéressants, le visiteur est contraint de rebrousser chemin. L’ensemble du parcours n’est pas mis en valeur.
Tous en continuant sa découverte, de plus en plus, le visiteur est interpellé par certains monuments comme le symbole de Dougga qui n’est pas accessible.
Le visiteur qui accède par le 2ème accès se trouve face à l’ensemble du site et est appelé à commencer sa visite par ce qui l’appelle à cause d'un manque de signalétique. 135