Guide Joanne 1914 by Office de Tourisme de Saint-Georges-de-Didonne

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ROYAN, ch.-1. dc c. du drip. de la Clrarente-Inlérieure (rncienle Saintooge), r'illc de l),:130 hab., 0t pctit port sur la rivo N. de la fiirortdc, ost, avoc llialritz, la slll.ion balnôaire Ia lrlus imporlanto oI la lrlus l'réquerrtêe du littoral dc l'Ocrian. Ln forlrrne rlpide. la voguc tou.iours croissanl.o dc llovan sont tlttes it dcs causr,s lnrrltiples : à l'ildnlitablc situation rle la vil!e ir l",nllrourhure de la Cironde, ir la Iois sur lc {leuro, dont lc vaste es[uaire est a.nirné lar le va-et-vicnt incessrnI des navircs, et sur I'Océan; au nombre et à Ia variété de ses plages, oar, depuis que le trtm l)ecauville les rclie rapidoment ct économiquement entre elles, les plages dcpuis Saint-Georges-de-l)idonno jusqu'à la Grtûde-Cùtc nc fôrment qu'un enscmblc balnéairc dont Rovirn est. le cn,ur et lt'ellrlrc: enlirr, à l';r,lrnir;rbln ctilrture frrrr.slii.rr,rlui enveloppe cel.tc li'union de plagcs ric supcrbes Iutaies tlans lésrluclles se dissimulent cbrlets el ïillas, et dont les onrblages descendent jus'lu'ilu rivngc rnlritirrre. Il serait injuste d'oublier lir part prisc par los r:hemins dl fer de I'ljtat ù cet essor: llovan est. daus la saison, à 7 lr. de Paris, à 2 h. de llordeaux, rlui'y envoie le rlinranr:he une foule de promeneurs tûnt pûr les ch. dc fer quo pflr les brtoaux ir vapeur. nover.

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dimancho, mardi, jeuCi, samedi. l{srmossos, fêtes do nuit, batailles de fleurs. -- Salles de jeux : baccara, potits-cbevaux. dc lecturo - SalonsGuignol. et do correspondance. Café-glacier. Dentand.er au æcre-

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abonnements.Los prix d'entréo au Casino et au Tbéâtro

variont suivant les programmes ot los rcpréscotacions : collsultcr los

Sx.atlng-Palace: - hd de l'océan' sur la GrandeIltppoitrome : - Grand-Hôtel. Concho, on faco du près du Concours bippique : phare du Chay. - coursesde tàureau: : - auxÀrènes tle Vallières, sur la routo de SaintGeorgos de Didonne.

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nal de Royani

afiichris. Claéma : Casino (ocndant la bliquo. - au saison); rue clec ltosieril

I{istoire. Royan occupo peut-a.tro I'emplacoment de I'aûtiquo port saoton de 1Vovioreç1uu, chanté par Tibulle, ci quc ruinèront les Visigoths, puis les Normands et plus encoro les empidtCmonts do la mor. Mais, cclto admirable situetion maritime no pouvaii ôtr6 abandonoéc; aussi, dès lo xr" s., r?ugdarrrm possédait un port, un château fort ot, doux priourés. A dsux reprises, vors lo milieu du xrr€ s, ôt au début du xvo, Royan passa do longuos années sousla domination anglaiso. Roconquis on'1150'aprirs avoir eu âsouffrir do quolques révoltes dont lagabello fui causo, ot êtro passé par diverses mains, Royan frtt érigd en marquisat (1592), puis on duchd (I?01) pour la famille do la Trdmoillo, qui lo posséda jusqu'à lâ Révolution. Durant lo8 guerrêg rJo roligion, cetto placè fut le plus souvent aux mains tles calvinistes auxquels l,ouis XIII en porsonno'la roprit après un siège meutrier (lô2?). DémâDtoléo alors, sllo out encoro à subir, en 1814, de nouvoaux coups. Cos désastres lui lirenr pordro beaucoup do son importance jusqu'ù son'nouvel ossor moderno commo station balnéairo. Ëtqène Pellelan (1813-1884), né à Saint-Palais, près do Royan, a racoDté -I'accrbissomeot rapido do Royan modorno dans un livro intitulé la Naissanced'unc tille.

La slation

balnéaîre,

Bains de mer.

de Royan, tantôt largement - Lesdcplages ouvertes, tantôt entourées falaises escsrpées, sont toutes d'une déclivité peu sensible, d'un sable Iln et compact. Leur exposi[ion di{Iérente permet au baigneur de graduer à son gré I'action stimulante des eeux. Elles sont, toutes pburvues d'établissements confortables et où l'ontrouve à louer non seulement tout ce qui est néces-

RoYAN.

saire pour les bains, mais encore des tentes, des chaises et fanteuils. (Ir. les tarifs p. 8.) C'est d'abord, à I'8., la Grande-Conche, dont I'eau de mer, légèrcment adoucie par I'eau rle la Gironde, convient aux enfants, aux-personnes délicates ou aflaiblies, à celles qui craignent le coup de fouet de la vague sur le système nerveux. Sa beauté et son étendue, sa proximité du Parc, én font la plus belle plage de Royan. A l'0.. su delà du port, les petites conches de Foncillon, du Chay et du Pigeonnier ont chrcune leur clientèle de lldèles, mais, de ce côté, la plage la plus élégante et le plus fréquentée est la conche de Ponteillac, magnilique, très abritée et ou I'influence de I'Océan se fait directement sentir; c'est là et sur la Grande-Conche que le tout Royan de la saison se montre I'après-midi, entrei[ et 7 h. sont tout à fait simples et familiales : à - Les plages suburbaines Saint-Geoiges d'une part, à Nauzan et à Sflint-P-aleis-sur-Mor d'autre part, on se rencontre entre habitués et ssns apparat. La plagc de la Grande-Côte est un but de promenade et nôn de baigriadà; les vaÊues y sont très fortes et d'une rare violence. Installations. On trouve à Royan et aux alentours des hôtels, des chalets, des appartements meublés pour toutes les bourses et pour tous les goùts. La ville de Royan a un grand nombre d'hôtels de. tou.trangi il faut compter sur une dépensé de 12 à 30 fr. parj., selon l'époqge,-dans les maisons de premier ordre de Royan-et de Pontaillac, de 8 à t5 fr. dans celles db second ordre et de'6 à {2 fr. dans les petits hôtels et' pensions. A Sûint-Georges et à Saint-Palaissur-Mer on s'installe à I'hôtel pour un séjour de quelque durée, au tarif do 8 à l0 fr. par j., tout èompris. lnnombrables sont les villas, les ôhalets, les maisons qui se louent en-meublé, et très variables sont Ies prix, selon le luxô de I'install4tion. la saison et aussi selon le situàtion. Les villas en forêt, ûu Parc et à Pontaillac se louent pour la saison (juillet, àoùt ct sepqcqlrg) de 700 à t0,000 fr.; Ia location est, au mois, de 400'à 6,000 fr.i c'est en aoùt qu'elle atteint le chiflre le plué élevé. Le prrx des gppartements varie entre 100 et 1,000 fr. par mois; celui des chambrès entre 60 et t50 fr. l'une, y a dans Royan même des locations pour les bourses moyennes . Il 9.t mqmg pour les petites bourses. Du côté de la gare, dans lé quartier de la rue des-Sables et de l& rue de la Tremblade, on trbuve des maisons meublées depuis 250 fr. ou 300 fr. nour li saison. A Sa!nt-Georges-de-Didonne, à Nauzan. à Saint-P'atais.sur-lller. les pnx sont un peu moins élevés, mais les frais de déplacement les ramènent pre-squg û.u taux de ceux de Royan. En rés'umé. on peut établir que leê locations sont chères a'u Parc et a Pônùiilac, moy.ennes.ailleurs-dans la grande saison du l5 juillet au 8 ou l0 septembre. très abordables partout en dehors de ôette époque. dd Royan est - Approvisionnenteits. - L'approvisionnement' des plus complets; au murché, qui-se tient t. I j. (grand inarché le jeudi et le dimancbe), on trouve de tout. Les ehviions de Rovan produisent des légumes etdes fruits à profusion. En août, les $rix renchérissent notablement et. la vie à-Royan cst, du lb juillet ou

VISITE DE LA

VILLD. ',1

commencement de septembre, un peu moins chère qu'à Paris, 25 à 30 p. 100 meilleur marché en dehors de ce[te période. Le vin du paJs est excellent et_pas.cher. ]-a plage de Saint^ n. de mr"me que Royan et Porrtnillac, des fournisseurs qui Georges pa,ssent à domicile, mois il y s, pour une lamille, sérieux avantrge

à venir, par le tram Decauville, s'approvisionner au marché

Royan.

Eau, - lloyan est, depuis 1898, abondamment pourvu d'eau potsble, grâce à I'adduction des sources de Pompierre. Distractions

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Royan possède un superbe Casino, le Granil Casino Municiptrl, inauguré en 1805 et pourvu de tout le confort des plus modeines établissernents.du genre (t.p. S et t2) On y applaudit charlue saison. dans I'opôra, l'opérette et la comédie, les premiers artistls

des théâtres de Paris. Le. Casino de FoncilLon, est, momentûnément à ltoyan plusieurs Cinémas el des cqfés-concerts fermé, - On trouve pendant l'été. Le Grand. Café de Fonciltoi eL le ca.fé qui s'installent des Bains, bd 'fhiers possèdent dcs orchestres qui jouent, chaque jour-en matinée et en soirée. Parmi les fêtes etréunions organisées pendant lo saison citons : le tir aua pigeons, le concours ilippique, les courses d.c cheuau,r et les courses d'automobtLes qui se donnènt sur la Grande-Conche (scule plage Ce Frsnce pmticable aux autos), lcs concours rJ.'aviation, les courses d,e taureaur aux arènes de Vallièrès. les régates, les gymkhana, les ascensions et rallye-balLons sur mer et sur tofre, enlln les concours de sabLe, grande joie des enfants sur La uisile annuelle d,e l'escad,re, en général en toutes les plages. - septcmbre, est I'occasion de superbls fêtes de aoùt ou au début de nuit. La chasse et en particulier celle des oiseaux de passûge est un des principaux ûttraits de Royan et la pèche au bord de Ia mer ou au large est souvent fructueuse.

VISITE DE LÀ VILLE ET DES PLÀGES Emplol du temps.

Unejournée suffit au vovageur pressd qui nc fait

que passer, pour risiter Royan. loir l€ Parc, et parcourii les plagcs depuis Saint-Georges-de-Didonne jusqu'à la Grande-Côtè par lc Decriuviile. Qtant âux touristes qui séiourueront à Royan ils n'auront quo I'cmbatras du choix parmi les nombreuses courses dCtaillécs aux /nliiont et ctcut'siortt.

Royan se pqrtage en trois quartiers principaux : la uille proprement dite eL la port, au centre; le quartier d,u Parc à I'8., ôn bordure de la Grande-Conche et Ponlaillac à I'O. La façade sur la mer a plus de 4 k. du Parc à Pontaillac, mais les relations sonI rendues très laciles par Ie service incessant du Decauuitle, qui court presque toujours en bordure de la mer et qui se.prolonpçe fl! \::0. jusqu'à la Grande-Côte, au S.-8. jusqu'à

Saint-Georges-de-Didonne.

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LA VILLE ET LE

ROYAN.

Le centre de I'animation de l{oyan et le rendez-vous des touristes- cst la parl.ie ombragée du boulévard Botton (poste, tellgruplu', tlliplrcnai ca.[tls) qui "s'titend en bordure de la plage cntre le Casino llunicipal et le siluare Uotton. De la garo, on s'y rcnd directcment, en prenani sur la dr. la t,ue de la Républitlue, puis en lôngcant les jartlins tiu Câsirro municipal ltrajet l0 mirr..1. Le Casino municipal, construit cn tSCi par .\1. llcdon, domine POP.T.

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r,o casino municipal.

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la Crande.Ooncho. Il cst bôl.i au Inilicu (l'rln vastc jordin qui

termine du cùté dc la mer pûr une lû.rgc terrnsso ombrogée.

laçade est inspirée des architectut'es françaisc ct italienne du :\vrn" s. À I'intérieur un grarrrl lrall superbemettt di'coré communique avec une jolie salle de tlréàtre de 000 places. Le luxtr des salons dc jcu et dé lecture font du Casino de lio;'an le véritable type du casino moderne. Suivant lc houlevard llotlon on arrive au squaPe Botton (kiosque il musirluc), très fréquctrté et où, Ilendant la saison, s'installent des boutiquès. A I'cxtrénritô drt square, sur lc terre-plein qui regarde le poit, à g. du bouletatd Lassore, se drcsse la statue d'Eugène PeILelatt, Ttonze pût P. Aubé. Là, on peut, soit gravir ln rampe qrri conduit à la placc ou façade du Por[ et au ôorlcuald, Tlticrs, soit suivre, en contre-bas de cel,tc rampe, le quai (à dr., rnarché aun poissons; yente en gros et ûu détflil) aûrénagô le long du port. Le port de- Ho;'an iomprend un por, il'échouage qui assèche à morée bBSSe : o'est l'tnuien port, protégé par un môle qui porte à son cxtrémité un pÀare à feu flxe, blanc vers I'intérieur du port,

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rrluse vers le largc. tl'une portée de 8 milles ,l t2. Ilais au S. ct en riehors dt ceI ancien port orr ;t etaIli un 1809 llnc longuo jetéedébarcardère r'uudril it l)ou pfi's ir angll rlrtril r,l lr.l rrrinec lritr un 1,/r,rle ir flu lrlirnc { lrollrir.X lrrillr'. I 2';. ilr,llr, i,,li,r, I,r,r'rrrr,l aur li;rleaux rl'accttstt,r à tout état dr, la nrirlce t'L strplrrirrre lt,s rlr,sirqrerrtr.nts tlu debitrrluemerrt en crnot tel rltr'il se 1,r'iii,lrrrrit;rrrl,rrliri.irrrt rt lrasse ttttr.- La nouvelie .jctrie OIlre'rtrr 0rrt.rô urrri ruagniii,lLte ltrorn0rrirrl€, tri,s frérluentee par lcs belles soirées 0l rl'oir l'un Iriit. sèintill0r les i..

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没 d

PoNTÀILLÀC.

æuvre de Balley et Granet. Tournant à dr. avec les sinuosités de la côte on svil, la Jaçddzde FonciLlon, dominant la jolie conche de Fo-ncillon, échanèrée à I'O. de la nouvelle jetée et sur laquelle s'élève le Casino de Foncillon de style Renaissance, derrière lèquel se développe un agréable parc. Sur le quai ombragé faisant-un brusque coude à g. se trouve la Maison dc Santé Amïot (V. p.8). En arrièro tlo la ville, àu N., lo quartier do Saint-Pieme.tle-Rotlan mérite uno visito pour son iolise du xrri s., dont le clocher peint ctr"blanc sert d'amer, et son phare de Saint-Pitrre, tour carrée zébrée-do bandes blanchos et rouges (alt.- 40 m.; feu fixo rouge de l7 mil. l/2 de portée), d'où le regard embrasso uo lmmcnsô horrzon.

Âu onr,r on Folrcir.r,oll vERs PoNTÀtLLtc, Z, ci-dessous. I'aoenue d,u Parc, ou du Casino le début - De la g&re du superbe boulevard Frédéric-Garnier(Iz. ci-après), conduisent au Pare de Royan, ou de sinueuses allées, en parl,ie bordées de villas, ont été trauées vcrs 1885 dans unc forèl de pins, quc prolonge, en arrière, un massif de chènes verts, dit l'Oûsis. On trouve au Psrc un insrirut collégial, bel établissement d'enseigDement secondaire, subventionné pûr la ville (leçons de vacances). Le Jard.inpublic possède des coins ravissants (à l'entrée, haltc du tram Decauville, kiosque, Êiymnûse, guignol, etc.). Lc Paru donne en façade sur la Grande-Conche, que borde sur plus de 2 k., depuis le Casino Municipal jusqu'au lournant de Saint-Georges et -aux

LE PAac.

rochers

ile

YaLLières,

le boulevard Frédénic-Garnier, large

m, et bordé de belles villas (vue splendide en face, sur la cûte

du Médoc et la pointe de Grave). C'est à I'extrémité de ce boulevard, daos le quartier'de Vallières, que sont les crènes d,e taureauæ. Poun SerNr-GsoRcEs DE l)rooxxn V. p. 19 et 27. PoNTAILLAC,.- De Foncillon, on û lc choix entrc plusieurs itinéraires pour se rendre à Pontaillac. l' L'itinéroire le plus court consisle à suivre dans loutc sa lonÉiueur, en prolongement de la façade de F'oncillon, la belle ouenue de Pontaillac (villas) qui laisse à g. lo, tout d.u Clny, croisc le boaletard d.e Corilouan et se termine au-dessus de la conche dc Pontaillac. 2' On peut. suivre I'itinéraire qu'emprunte le Decauville 1de Rol'an à Pontaillac, 2d c.; en longeanl. la faqade poslérieure de la Maisort de Santé Ànriot, qu'on laisse à g. et I'on suit le bouleuard Cornol, laissani à 9,, les [errains du Gard,en-Tctrnis-Clu6 (sports 'divers). le Fort du Chay, it dr. la loar d.u Chay, à g. le phaie du Chay. Suivant toujours les rails du Deeauville on prend à g. le boulevard de Cordouan et arrivé à la mer ou suit à dr. le -bouLeuard d.e la Côte d.'Argent. 3' Enfin I'itinéraire le plus intéressant consiste à suivro le haut des falaises que borde uno route en corniche. De Foncillon longeànt la mer on laisse à dr. la Maison Âmiot. Jolie vue sur I'embouchure de la Gironde. On abandonne bientôt la mer poûr contourner à g. le fort du Chay jusqu'au boulevard Carnot, puis prenant / de suite à g. une petite route carrossable, on revient vers la mer i devant la peIihe pLage du Choy (sable; établissement de bains; tentes

{F*.

ENVIRoNS DE RoYAN.

à louer). Ln route des Falaises laisse ensuite à dr. le phare du Chay contourne la ôcie ou conche du Pigeonnier et sous le nom de bouleuarcL de la Côte-d'Argent, conduit à Pontaillac.

Les trois itinéraiies âmènent à I'entrée de la façade Verthunion

qui domine la splendide conche de Pontaillac (en mer, vue de la tour tle Cordouan). dr., hôtels, magasins, petit passage qui donne sur Ie marché couuert et I'auenue d,e Parisi à g. au-dessus de ^ la plage, sur une estôcade, la Restauration (calé; petits-chevaux). C'es[ entre la façade Yerthamon, I'avenue de Pontaillac, l'avenue de Paris, I'uoenue Louise et le bouleuard Jean-Lacazc, que s'étend I'agglomération balnéaire de Pontaillao, composée de chalets et, de villas dont les jardins et les parcs ont été tsillés dans un adrhirable bors de pins et de chênes verts. Dn PoNrerr.uc a SarNr-PALArs nr,r la. Gn.rr-os-Côrn, 7. ci-dessous.

ENVIRONS DE ROYÀN OE NAUZAN ET DE SAINT.PALAIS-SUR.MEFI, LA GRANDE-COTE (très.iolie ttcurt. Ie long d.u littoral aæc de belles aues de mer;@ ot 7@ Doôauvills,8 k, O.-N.-O. dc Royan; pour lc service er los prix du Docauville, V. aux Re,ueignemcnts pretique|, p. î; lo fuajet so IO PLAGES

fait dans de jolios voitures ouvertes ot par un ibarm-ant tiacé, pormêttant do bion voir le paysago). En quittant la conqho ile Pontaillac, lo. tram eirculô d'abord dairs les champs, puis dans los ôois da DCld, épais massifs de chônes.verts oi de pins,

et rogagno enfln lo rivago. 5 k. ,du Casiûo municipal do Rovan). Veux-NÊuzan (café). arrêt oui dossert (2k.; à dr.) Vaz* Qgtise du ir" é. et vostigcs d'uiean'cionno abbayel. ImmédjatemeDt'après, io"tram a un nouvel ariêt sur la plage de Nauiai. bion abritée par -de pittoresquos falaises, porcécs do souierr-ains, près do laquellô so trouvo un puissant projecieur dostiné. lo cas échdaot, à dclairor l'eétuairc eoocurrommént avoc àelùi de la Pointe dô Grave. contourno - Onpénétror la plage, fort jolie, st encadréo do bois lquolquee villas), pour do

nouvoau dans lcs bois. - On Iongc la plago do Saint-Palais-sur-[Ior (à g.), délicieusement ombragée. 6 k. Saint-Palais-siir-!!en (Le Bureau) ( f. p. 24). Le tram rentro dars los bois ot en sort sur un haùt platoau dècoriveri :- à g., sous là falaise, grondo l'Océan; à dr., en arrièro do quolques culturcs, s; montre la massd sombro do la forôt domaniale do la Coubic. On laisse successivement, à-g., lc phare de Terre-Nègre (3 occultations -chaquc t8"; scctours vert et blanc; portéo 18 ot l5 millel; dtt. Zfm.l,tour rotàe, blanchs on bas, noiro oo haut et le feu de la Fqlaite (fixe. rougo: Dort,éo 14 milles): orès de là s'ouvro dans is rocher érodé par I'actioi de la mcc. le Puiis'de Lnuture (arrêt facultatif du tram), intérèssant soulement par mauvais temps, quand d éoormcs vagues s'engouflrent avec fracas dans'l'oxcavation poui rcjailtir onsuite, à do grandes hauteurs. 8 k. La Grande'Côtè, torminus du Decauvillo (on t'ace et au N. dtr débarcadèro osl, lo garage du trâm forestier allant à la Coubre, y. ci-dessous. 5o). A I'O..-au point- otr finissent les falaises crayeuses de ia Sainrongo, conimon-co la c Grando-Côto , (Casino avec salle d.o"concorts, rostaurant,"véranda sur la mer; catës-restaurants : de la Gtand.e-Côte. Ti,oti\. Une descsnto facilo sur des rochors amèno à la plase. he sablo neu rdsista,ot; Ia marche y est. nénil'lo et le bain parfois dangeieux; mais lo'spoctacle de la mor y ost superlre r;uand grondc la rempêl,o sur certo côte déserto ot lcrlrlo cr natrl'rages, qui s dtend à perto de vuc, dominio par des dunes éle-

LÀ GRANDE-CÔTE,

PHÀRE DE.LÀ

COUBRE. lg

vées on-ârrièr€ dosquolles les premiors arbres do la forêt domanialo lutto contre' I'envahissement des sablos, 2" SAINT-GEORGES-DE-DIDONNE blation ûqlnëqire de fanille: 6 at ÆÊ Decauville. 4 k. S.-!.:.). - A. Par le Itecauville 1.t0 c. do'pontaiilË ài do n'importe quello station de Royan; l5 c. du Parc); le train Decauville dessert Sâint-Georges par deux irinéraires aboutissant à deux stations terminus difiérentes: Saint-Georges-d,e-Didonne en haut du bourg ct SajnfGeoroes-Port, à proxin:!ité du poTt. Les sen{ic€s sont alternCs (côisultor les affichos). Le tram qui dessert la station de SaiDr-Georges-delDidonne suii d'abord le boulevard !'rédéric-Garnier sur la Grande-ùonche, puis pronà à g. l'avenue Garnier à travers .lo Parc, oir it longc lo Jardin putlic (a'rréï): celui qui dcssert la station saint-Gcorgcs-Port suit le boul€vard fieOgriô1 Gârnier dans toute sa longueurpuis, arrivé aux rochers de Vallièrcs, bifurouc à g. en suivil1 .la.roucc rlc-voiiurc. 1J. Par la route : la plus agréablo 'est le boulcvard l'rédéric-Garnior qui suir- toutc la Grarrde-Concho et, pârvenu aux rochers de Vallières, se prolotgc par une route directo dans les têrres jusqu.à Saint-Georgos; C. A pied: oû suit également le boulevard t'rêOéiic_ Garnicr; nrais. -arrivé aux roclrprs Lle ValLières, ou quittc la route Dour prendre le senticr tlpB /alaises qui suit le rivagc do ta iarEe pointo dc'Vallières. otlr| des vues chrrmântos sur lestuairè dc la Gironde et la côts du Médoc,-passc au picd du phare or âboutit au porr do Saint-Georges. .l k. Saint-Geopges-de-Didonne (l'. p.2?). g' MESCHEBS ET TALMONT- (et-curs. lrès recommandèe pour les Trous de Meschert, le rorher et l'e?liEe de 7'alnonl; @ Il et 16 k. S.-D.; courrier quotidion de Royân à Meschers, I fr.; service do cars alpins, l/. p.8: la route dircctc de Royaû à Meschers pass€ par Didonne; mais il vaut miour aller par Saint-Gcorges).- - J k. dc Roya| à Saint-coorgos-de-Didonns (V.2"). La route de Saint-Gêorges à Meschers, trcs jotie; est tracée sur la lisière- de la fortt dc Suzac. Ello laisso à g. Didonne lgroupo do moulins pirtoresques) qui était au xrô s. lo siègo duno importânte Ëaronnie, dont dépendait Royar, ct lo marais d'eau douco rle Cheiaumoine; à dr. dans Ia forêt est le fort de.9a;ac, dont les foux so croisent avec Royan et Graves. (Cssl à co lortquaboutil., venaxt dc Verdoo, la ligne dc démarcation ofliciello entre le {leuvo et la mer.) Plus près de la route, âu point culminant du promontoire, est la phqre de Su.qc (surnommé des lapinsl, feu fixo rouao d'uno portée de 24 mil. Non loin do là ont été trouvés les restes d'uio importânto villa gallo-romaino. 1I k. lleschers et 5 k. do Meschers à lalmont ( V. p. 29).

SAU.JoN (@ et

de l'Etat, l0 k. N.-E.).

Ile ch. de fer dosserr Dar

uno halto. et la routo lraverso, à mi-chemin -do Royan à Sau-iorr (b'k.) llédis, village.qui -consorvo une charmantc église romano-byzàntino dd xrr. s.. et dont los vins blancs soDt ronommés.

-lO-k. Saujon- et oxcursio-ns au.-tlelà de Saujon, à la Pile do Piro-Longc, à l'abbayo de Sablonceau (V. p.3'l). 5" pHARE DE LA COUBAE (bellc excurs. en forét et panorama intërea_ sqnl du somnct clu-phare; æ \. \.-9.;-ÆB lecauville de Royan à la Grande-Côte, 95 c.. l-. ci-dessus, lo; do la Grando-Côts au phare et au Galond'Or, pendant la saison seulement : Ëg automoteur sur rails ou â défaut à traction chovaliDo : pour Ies heures ds départ consulter chaque année les aftiches spéciales, l exôursiou pout ss fairo en uno journéo en Aéjouoant au Phare ou au Galon'd'Or, lo tram dessort les llathes, Ie Phare ci la Caloncl'Or;prix do Ia Grande-Côto au Phare, I fr.40; au Galon-d'Or, 2 fr.; los cntbnta paient place entière. Excursion en cars alpins, V. p. 8.)

Ls tram pCnètre dans la forôt domaniale de la Coubre, qui rapisso, fertilise ot tixe ti,000 hect. do dunes vallonnéos. ( Les montagoes march€nt on paysans torrifiés; encore au siècle dornier

Arvert >, disai€ût autrefois les

ENVIRONS DE NOYÀN.

Ces dunos atteignent jusqu'à 62 m. d'élévation au Gard.our, surmonté d'unc tour on picrro de I0 à I I m. La principale essonce ost le pin maritime, sauf dans les bas-fonds humiilos,

t{.-D. de Buss â été ensevelio sous les sablss,

ôù végètent lo tremble, l'auno et lo pouplior. La forêt ost assez giboyouso. lurtout on lapins or on bécasses. Sur toute cotte psrti€ du littoral où la zono d.os dunes dépasso t k. do largour, dôpuis 50 ans I ocôan a gagné sur la torro : do 1843 à 1877 son ompiétemont a étd de 800 m. par le travers de la duno littoralo de Bréjat au S.1 au S.-8. la terro a gagné sur I'ocdan : le Clapet, ls plaine du Douanicr, la plaine des Accrues, la Duno-Nouvellc, sépârés pai un bourrelet do sable, dit la duno littorale de la Palmvre, de la'plage des Turitelles ; cetto plago et la pointo de la Pal myre, qui la termine au-S., sont des acquisitions réceotes du continent. - l,a voie so rapproche les bois. Il k. On bientôt du rivago do la Grande-Côte, puis rentre dans laisso à dr. I'avenue d.u phare de la Palntyre qui, éclairé de 1870-à 1895, lut instÊllô, en prévision du déplacemont do -la passe, dans uno tour en tôle, à l intérieur do la lorôt. Du sommet, belle vue.

16 k. Plage des llathes (quelques chalets ct hôlel Pedeau, déJ. ct din. 3 fr.; surtout buL d ercursion et rondcz-vous de pôcho) cst reliée à dr. par uno route de ,l k. au village du même nom. La plage est étendue ct eÀ ponto douco; mais le sablo, lbrmé de débrib de coquillagos, manquo do consislongo la baie de Bonne-Arue, côto désortc et nuo sur laquello tauco. - On déboucbo le Maiais de B#jat (culturo du honblon), quo l'on traverse sur une digue solidsment renforeéo do blocs do pierro, co point étant sâos cesso menacé par la mer. Au loin, à g., so montrent le sémaphoro ct lo pharo de la Coubre. 2I k. Halte d.o la Coubre, d'où, à g., uno routo sableuso conduit au pharo ot à la pointe de la Coubre. 23 k. Phare de la Coubre (on visitc; pourboiro au gardion), tour cylindriqus blancho en ciment armé, hâuto de 58 m. et construito en 1905. L'inté-

rieûr, d'aspoct très soigné, esi revêru de plaques dnpalino. Un escalicr métalliquo de 300 marches conduit à la galeric circulairo : vue magniflque et immenge d'uno part sur I'Océan, tlo l'autre sur la lbrêt; on voit au N. le clocher do Marennes, les dunee bqisées de Saint- l rojan (1lo d Oloron) r dans le S.-8. llestuaire do la Gironde ot la côtô de Soulac. La lanterno, dont l'accès est interdit, contient un feu éclair lenticulaire éloctriquo, de grând atterrag€, à ? 6clats blancs chaque 10", portéc 36 milles (par tômps clair il est vu bien au delà), intensitd de lumièrc : 120 âmpèros (c'est-à-dir€ près de 36 millions do bougios). ll esi avec celui d'Eckmùhl en Bretagne du tvpo lc plus puissant quÏ existe. A l'époquo des migrations, c'est pâr centainbs que des oiseaux do lout€s sortes attirés par ses éclats vienoent se brisor lo irâne sur les glaces du phare. À mi-hauteur de la tour, environ, est installé un feu do direction à incandcsccoco pac lo pétrolo; il est ffxe à secteurs : blanc sur la Passe Nord; rougo sur los Mathcs du Granil-Banc ; blanc sur la Passo du Matelier (portées l? et l5 milles). Au pied du pharo sont les logoments du maitre €t des cinq gardiens et la nrachinerio qui comprend 2 machines à vapeur de 30 chev., 2 alternateurs, un compresscur et des accumul&tcurs pour I'air comprimé. A 3i0 m. onv. au S, 6s1,Le sénxaplwre dominant Ia baio ds Bonne-Anse, roliô pr un fil au bureau télégraphiquo d'Arvert; dans la d.irection du Barrâchois, gisotrt, au pied dos rostes d'uno batterie auhefois baignCo par l'Océan. 5 piècos d'artilleriô dont uno porto la dâte ( 1828 '. Le pou de portée do ces pièces doDno à supposor quelles commandaieut uoo passo qni n'oxisto plus. Sur la côto, vers l'O., à i,600 m, et reliéo au pharo par une canalisation. est la sirène do brumo à air comprimé. Plus loin sont les restes dos pharês construiti on 1655 ôt 1895; co dornior s'cst écroulé on 1907, los flots ayant rongé la dune sur laquetlo il s'élevait. I.o pharo de la Coubre dont lo faisceau lumineux fait én l0 secondes Io tour do I'horizon éclaire l'entrôo do la Girondo et los dangoreux paragos de

2'. LA COUBRE. - LE GALON-D,OR. la Côte d'Arvert ou Côte Sauvage, ot du Pertuis de Maumusson. lJn caférestaurant vient d'ôtre aménagé non loin du pharc.

60 LA FORÊT DE LA COUBRE, LE PAVILLON, LE GALON-D'OR, SAINT-TBO.JAN ET L'lLE D'OLERON (magnifrque ercursion d'une journéo etrtière, organisée de .iuillel à septembro et {ui se fait de la manièro suiyauto : départ de Royan le mal,in par lo Decauvillc jusrlu à la GrandeCôte où l'on prend lo tram forestior; arrivé au Galon-u'Or on pâsse par canot auromobrlo ou vapeurà SainrTrojan; on en reparl, vcrs 15h. Pour alJer aborder à.la Grève ila Trembladel ei l'on rcvicnt do la Grève à lloyan on car alpin en ? b.30 env. Pour lesienseignoments s'adresser au bureau des cars âlpins,9, ruo Gambotta). Lo trâm longc à g. fo 2I k. do Royan à la halte do la Coubre (y. 5"). ceilal du Bart'uchois, creusé pour I écoulement et l-assècbemoût des étangs qui presque est lui-môme maintenanl complè[ement à sec. Un ridedu et supérbo de poupliers et d acacias s'étend lo long de la voie tracée sous utro volito de verdurc, 24 k. La Bouuerie, naison d'exploitation et de gardo de la forôt, relais. Un peu plus Laut so trouve la'maison forestièio dite /e Pauillor, dans un beau sitoi au-dessus de vallonnements tapissés d'arbres vigoureux. - Uno routo do Il k. relie la IJouverio à la Tromblade (y. p. 3?). - La voie court On laisse à g. la routo de en 1brôt, dessorvant plusieurs postes forestiers. (700 m.) la I'ointe lisptgnole (ruo superho sur le- Pertuis). ' 32 k. 6. Le Gtton-d'Op idébit-restaurant; prévenir pour rcpas i longue-vuo à la disposition des touristes), magnifiquo-plage do sablo doré (estacadc servant à'enrbarcadère pour Sâint-Tiojari), dbù la vue est admirable : à dr. sur Ronco, IVlarennes, Bourcefranc, lâ poioto ot lo fori du Clraprrs et la citadello du Châteâu, en face sur la forêt donaniale ot le sanatorium de Saint-1'rojan, à g. le Pertuis de Maumusson qui remplit do son épouvante les veillées de Saintonge. La houlo du largo qui tronve Ià un goulet étroit, peu profond, coupé obliquoment par la bàrre de Gqtsau y gronde tujours 3ourâement. Nlâia par gfos temps- d'ouest, c'est à I0 lieues à la ronde que Maumusson fait ehtenàre ses Sinistres ( grognements ). Les bateaux à voiles n'utilisent le Pertuis que par boau'temps et vent favorablo bien établi. Dans le cas cootraire, ielon lo dicton : n ÀIaumusson no rcçoit pas u. [Du Galon-d'Or,,on pout, à maréo basso soulement,30 à 3ô min', on sulvant à dr. la lisièredo la forêt (no pas s'aventurer sur la plage, à causo des endroits vaseux), gagnor Ronco-Ies-Bains ( y. p. 3?).] Poun Srrxr-Troren ur r'irr o'Ortnon ( V. la Monographio-Joanne illustrée: La Roclrclle (l fr.) ou lo Guide-Joanno : De la Loire aw Pyrénées.

7" LA TREMBLADE, MARENNES ET BBOUACE (@ 35 K.). _ COtiO belle excursion. très recommandée, so fait généralement de Royan directe-

k.) Ar,ert, 1.22 k.) la Tremblade Grève (y. p. 3l) oir I'on fratrchit la Scudre. et 34). On yisite los marais sâlânts de la Scudre et ies pai"" aux hulties,'sur iosquels même on pourra déjeuner agréablement Brouage (y. p. 36), est une on s'ontendant d'avanco avec un éleveur. - ses vieux rempafts. curieuse petite villo morio encoro entourée ilc msDt. en voituro ou en auto, pâr (I8

(y. p.3l). le i29

bac de

k.\ Mareùnes (V. n.

on pouirait encore, do Royan, se rendre en chomin do fei jusqu'à Marenncs, soit par Sau-jon et lâ Grève ( V. p. 34), soit par Sauion et lâ ligûe il n'y é!'onomique directe de Saujon à Marennes ( V. p. 31;. - De 1\Iarennes, a plus quo 6 k. de routo jusqu'à Brouage.

8' POINTE DE GBAVE ET SoULAC-SUR-MER (ôelle pla11e et curieuse église d.ëaensablée d.e Soulacl:ll& à vâp. do Royan à la pointe do Grave, 3 dép. uar i. l'éré. 2 ls restanido I'annéo. en corresD. avoc lo ch. do fer au Miai; ffivoreéo en 25 à 35 min., 6 k.; S de la poin'to do Grave à Soulac,

EN\'IRONS DI' ROYAN,

l0k.l

dcs bitlcts directs er d'all. et rct., comprenaûÎ bât. el clr. dc fer, sont dilivrés au LruLeau tle la (ij" rlu \Iirli, sur la.iet(1o dc Rol'ân). quciques pas 2 5 min. Pointe de Grave lnombreux reslâurùùts guinguettcs). ^ fer du \Iidi du pontor-tiéLiarcadère se trouye la garc-termims du_ch. _dc

il"'ll

:i""

115,."",1'1, ,lT,i (10 k.l -soulac. Pour la clcs-

criptiôn. l'. p. lll.

9" PHARE DE COR. li. en nter, au S.-O.; au port, les bateliors s oflrcnt ;'r v coltluiro lcs louristcs, rirais il lc faut critrelrrenLlrc I ercurs. rllre r):rr ur tornr)s calmc et stir 1.,, aralt sbiLr de lirir, lo priti l rran.e: l(s l,ricaux DoUAN {12

i I

à vrtr. rlc lu 0i" Bordorrrx(J.é)n et ùes ca[ots ruto-

nolrilcs ctlectucnt souYent I'cxcursiol : voir les alticlres et ics iouuraux iocauxl. Lc phare de Cordouan cst

l)âti à l! li. ilc l-aoYar ct :i s k. ,1,. Ir point, ,lc tirarc

,l"ux pesses dc la 0ironde sur nn platin errtre les locheux

c1ue

leiusaltiaisstr

:r se(, ct ilue le llot rccou\_re

rLr'ijnr.(il le potriv

al,or-

rrul rnaréc l)xs:er les l,rtcl'rur slopperrt à qrlelilue ilistance Dour é\'iter lcs er.rreil.: oir clcscen'l en eanot.iusqu':i ce que celui-ci touclre le rochcr ct après rlu' l,lnes nritres fàits \ùr LIer

lo 'loq rlp* rntrins. (,1: met l)icd à tcrre sur la ictée qui

contluil li la lour. Dcs traditions sars fondcmert lristoriquc attribuenl tour à tour lit constrùctio[ d'un pharc sur P)rare de Cordouan.

l îlot dc Cordoual. aux Sarrasins, à Chariemagne, à Louis le l)iilrorrnaire. enlin

s.). En rialité, aucun tht certâi. et.rrt, anto?T,,LXli.T"Îi:î"1îJJ lÏ\t; ''cstfit élcvcr ri Cordoual ule nrassivc tour Princc Noir. maître de la (iuverine. l êtto ottugottalo. /orlt,l's .ltitllnis mIuai.rir ruinc i la firr ,lu xvt" .. À côré de cette construction, I arciritccto tlo l'Ilscuriai. Louis cle li'oix, éleva 1158.11610) un somptucux bclvtlrlère do sivlo ReDaissancc, que son âùcicn contrenraitre, licuscLeL! crtoura (lô06 16ll) d'u[ yâste soubassenent ou plalcfornte. Itnljn. en lî88, l ingélieur Lrorrlelais 'I'culèrc suréleva le phare rlc 60 piods en bàtissant sur lcs rLrux étagcs illiricurs (lo l'édilico cylindrirlue dc Louis de Foix unc hauto toul cn tronc do cône uni rlui en a prolbndémôlt altéré le caractèrc ârchitectural. La hauteur totalc ilu phare est de 66 maitrcs.

PHARE DE

CORDOUAN.

do haut ct do 4l m, dc diamètre, sorte do bastion circulairo, entouro la baso du phare. Uno potorno y donne accès. los dépendances: les magasins, les logemonts dos Là sont aménagées toutos quatre Eardions; ceux-ei ont, porrr éga-ycr leur mooorono oxis[ence, en joursqui loui sotrt ae,'ordés à tour do rôIe, un debors àes congés do 15 atolier do menuiserie, uno fotEe, la lecture, la pêt:ho et mêmo la chasso, car à I'tip que dos migràtioos, bécasses. caitlos, grives, erc., tombent mortes, la nuit, àu pied du phare, après s'êtro brisé le cràne sur lalanterno. Ilnz-o*caaussÉr (fin du xnu s.; d'ordro dorique) - Splentlideportlque figures de -\lârs ct couronné par les armcs do tr'ranco, accompagndos des d.o la Victdire; v6sribule et, au tbnd, grand isëalier de 326Ïnarches, d'abord à no-vau et dissimulé dans une tour intérieuro, montant ensuite on spiralo iusou'au sommet do Ia tour, " I.'. Érece. Appqrtement dit du Roi, carré ot d-'ordro corirthi€n, avec

Un soubâssement ile 4 m.

- circulaire. caloriolextérieuro -

26 ÉrAcE. circulaire d.e Notre-Dante de Cordouan (au-dossus - Clnpelb de Louis de Foiæ,avee inscription de quâtorzô vers aloxando la porto. buste drins), pavéo oo marbro, ornée do sculpturos, décoréè do pilastres corinthicns èt couvarto d'une voûte sn formo do coupolo, très élevée ot d'un

grând effet. - Uno dcuxièmô gâlerio c'irculaire, parcillo à ccllo de l'appartemont du Roi, sc rencontrc à le hauteur do la coupolo. 3. ÉTAcE fpartio moderoe). - .Sa/on des Bord.elais ds forme tronconiquo, Aux 4o et 5c étagcs, dcux salles tronconiques avcc voùto hâute de l0 m. do moins cn moins élovées;- puis, la lanterne! surmontée d'uno coupole en fer forqé et entouréo d'uno galorie circnlairs i vuô admirable sur I'ostuelre; on aporqoit la Côte Sauvago avec les pharos do la Coubro ctdo la Palmyre, la to-ri't domanialc de la Coubre, touto la côte et los plagoE depuis la GrandeCôto jusqu'à I'anse do Suzac. la pointo do Gravo, une partio de la côto du Ilédoc et la balise (lo S&int-Nicolas. Lo pbare de Cordouan est rrn fou fixc de diroction à incandeseeoco par le Ddtrole dont lo olan focal êst à 60 m. atr-dessus dos DIus hâulcs maréos. Il â 6 sect"u." , v'ort s,rr los Mathes du Orand-Banc (portéo l4 milles li2); blanc renforeé sur la passo N. (Portéc ?8 milles);lougo sur le banc do Montrevel (portée l5 millos l/2); blanc renforcé sur la passo S. (portéo 28 millcs); rougo sqr lo Platin et la pointo de Grave; blanc au N.

[-' l

I I

I l. lt, l)tauil.

SÀI NT-GEO RGES-DE-DI DO N N E Saint-Georges-de-Didonne, c. dr: l,ir&l lrab., sur la rive

de la Girondefà 4 k. S.-8. de llol'an, auquel il est relié par le Decauville, esl une charmante stntiotl bitlnriaire dc famille, à la

tois bain de mer par sa plage et villriilitrture pâr-sû verdo)'ûnte rampirgnc ot sa belle forèt rlui cotttinut' le parc de llo.1an.. Lcs villas de Ia plage ne sè louent pits hcauroup moins cher r;uc cellcs de Ro1'an; mais, dans le I'ourg mème, sur le platcau, on

trouve de noinbreuses maisons et des appûrtements meublés, à prix motlérés. IJn marché bien appruvisiotint' sc tient auprès de l'église ot, du reste, lc Decauvillc mettilnt Snint-Georges-aux portes dc

lloyan, il cst lacile de se rendre dtns oettc ville aux grands urarchés du jeudi et du dimanclre.

Garesi-nRo\an.

Elablissement de -bairs ;

sur la

Tramway Decaiville i - IJe srirrl- plage : cabinos, bains chauds; locaà Rovun. llcux tion dc tcntcs. Agences de location : stttiolS: -.\aiul.(irontrt-de-Itiluttne. - Syndicat t)rèSdul'ourq; loint-Georqes-Porl. tlespropril:taires; - Paris, r, du Port. Poste, télégraphe, té|éphone | à I'rosimité ,lu port et rlo la place. prix cr Ia d.scriPtion dcs rrôs de l'éclisc. ' I-oueurs de voilures : Cuut',lron -'l)our les V. p. 10. traicts. ititels ,' lc l (t,:rttt. prè* d,' la lils: - I|ctsc, r. du Port. Garages: - Irôtel tle IOecan: plarac idéj. lt fr.. diD. ii lr. i,0: clr. il ii i fr.; pcns.8 fr. iJ cnjuillet ct seP(', Geulrcuu. pris tie la station sairtg ir-:J0 cn aorit: élcctr,) : . (,pntnl. _ (; eorges-d c-T)idon ne. Méalecin et pharmacien.' Beausile (déj. 3 1î., Â VarrrÈncs : - ntédcdin. 3fr. 50q ch.- 3 à 5 fr.; Pens. 9 fr.; cin, D, Camus, Grande-Rue ; - plrarpl. du N'arché. uracicn, situation)' l)ctle Calé i - sur la Plago.

Gcorqcs-dc-Didonne

sÀtNT-GEoRGEs-DE-DIDoNNE.

La ptage de sable, très abritée el très srire, s'incurve en une belle conche échancrée entre les falaises érodécs dela pointe de Vollières à l'O. et de la poirrle abrupte clc Suzac au S. En airière de la grève un.mognifique bois de pins eLde r.hènes verts. la forëL de Su:oe, tnpisse les pcnles de ses omhrages.iusqu'à la pointe du mêmo nom (lz. p. l9). La plage, que domine une petite promenade ombragée, esl bordée de chalcts parmi lesquels on rcntarque la modesle rnaisonnette qu'habita Michelet et ou il a écrit là Femme ", coûlrltc "

Saint-Georges-dc-Didonne

: Pointe de

Suzac.

le constate une plâ(Jue commémorative qui cite un passagc de " la X{er ,, en partio oonçue à Saini-Gcorges. Eugène Pellelan, fils d'un nolaire de llolan, eut aussi. pendant les dernières années de sa vie, une paisible rctraite dans I'austère detneure de son grand-père Jarousseau, le pasteur du désert. C'est à Michelet et à Èugènè Pelletan que Saint-Georges doit sa réputation déjà ancienne. Dans le village, église dt xrr" s. restaurée. On peut aller de la plage et du village ai port par un chemin en corniche appelé les Groys en partie bbrdé de villas, qui suit toutes les sinuosités de la grève en la dominantLe Port, situé à 800 m. à I'O. du bourg, à la pointe de Vallières, que domine le pltttre rle SuirtL-Ctorges, feu lixe blanc (alt. 32 m.,

porl"ée 2& mil.), n'est qu'une statiorr de piloles avec une 80 m. signalée par un leu lixc rouge (portée 2 tnil. 1/2).

jetéc

Les rochers de vallières, tlu'il faut visiter (lrou de l'Enfer,

de le

,Sp/iinr) sonI voisinsl par g.ros ternps le spectacle du Ilot défer]ant sur ces roohes déchiquetèes est saisissant. NIais c'est par temps calme et à marée basse qu'on doit eu e.rplorer Ies grorles' ûu sol couvert de sable lin et oir des escaliers ont été aménagés. PouH rrs pRoMENADES E'r nxcuRslo\s, l'. Roren.

Les Trous a"

u"."n"ll.

rfla*on'unwe*elle'

MESCHERS llleschens, commune de 052 hab. sur le plateau (22 m. d'alt.) de la rive N. de la Gironde, esl une petite atation balnéairc fréquegtée par des familles de goùts simples. On trouve à y louer quelques appartements modestes mais propres el quelques maisons entières. On vient surtout y visiter lcs trous de Meschers, excavations creusées dans la falaise et dont rluelques-unes grossièrernent aménlgées servclrt, de logement à des fanrilles pnuvrcs du pa1's. Garei - à Royan. -Uneroutcl Reslauranls: aux hôtels;

dc I I li. relie f tescl"rcrs à Royan (doux I ca l'é reslauntt rle- lo I'lat1e, sur -la courriers quotiùions. I 1r.). I plagc dos Nonncs (déj. ? fr. i0, din. H|tsls | - de la CrtirBlatrchc | '.1 lr. t5t. (déj. et dîn.2 fr. :'r0; ch. I lc. 50; I Poste.téIégraphe,té!éphone. pens. 6 fr.: jar,lin. gar.): du Lio'r I lt[édecin. d'Or(déj.2lr.;5. ùin.3 r'r.: ell. ?àl llIa?chét -mardi, jerrrli cr samotli I cn élé. 4 fr.; pens. ? fr. 50: gar.).

Le village, calrne et rustique (lglise moderne ilvec unc grosse tour cerrée du xv" s.) est bâti un peu en arrière des pittoresqries falaises qui forment le lroot escarpé du plateau au-dessus de la Gironde, murûille cré[acée de plus de 20 m. de haut, taillée à pic, souvent même en surplomb oir sont creusés les trous de Mesehers. On trouve toujours des femmes et des eûfants qui se proposent

30 comme guides des grottes.

MESCHERS.

et font fûire la visite, très curieuse eL sans danger,

Pa-ssant devan[ l'éAlise,

il faut suivre tout droit puis

ptendrc la

première rue à dr. pdur arriver bientôt au bord de la falaise otr i'élève une ligne de vieux moulins. À-près_le.der-nier moulin (devant la oiUa Isoliné) un peu en aval tle I'extrémité S.'E. de la pointe de Meschers, autrefois'dominée par une batterie d'artillerie (beau point de vue), un sentier taillé dirns la falaise _(escalier) conduit à de vastes ialles qui se dévetoppent sur 20 rn. de ltrgeur et tiO de long

robusles piliers préservent de lout éboulement. Cé sonf des cairières abondonnées et I'on y voit encore façonnés au pic des blocs cuhiques attenant à lo paroi. Remonté aux moulins et revenûnt tur ses pss, on descendra par de petils sentiers visiter quelques-uncs tlcs grottes, la plupnrt creusées do mains d'homme (dans l'une. dile grolLe de la Fonlainc, a été installô un café rustique), et dont la f;rlaise est toute criblée. Ces groltes qui, de temps immémorial ont scrvi d'habitotion à toute rune -nopulaiion lroAlodyte, sont souvenI reliées entre elles par d'étroitei corniches tiilttibs'dans le rocher. Beaucoup sont habit'ées par des pficheurs qui lendent fruclueusement leurs " trules " susircndus à dcs . bâtons de perroquets ' llxés aux saillies de la falaise. l)resque toutcs ces habitations ont conservé leur caractère primitif rnais certaincs ont été aménagées en intéripurs modernes sains et confortsbles. Des souterraius font, dit-on, communiquer certaines excavations avec le château Bardon, Meschers et autres lieux;on !.om_rye dans la région . retournières D ceux oil .des dégagements d'acide carbonique forcent le visiteur à revenir sur ses pas. Rien de pittoresque comme I'ensemble de ces demeures, suspendues sur I'ablme, décorées parfois de proprettes façades et généralement précédées d'espaces fleuris d'ou le regard plane sur le plus vaste estuaire cle France. La pllge la plus fréquentée de Meschers est lacharmante conche deg Nônnes (càfé-restaurant; petit établissemenl de bains; cabines) qui s'ouvre à l'O. du village. Des groltes, on peut y accéder en suivlût la falaise vers lc N.-O., mais on y descend généralement du village par un joli chemin qui aboutit à une plago de sable fin encadrée de belles falaises. Joliment incurvéc por un croissant dé blanctres falaises, est la concÀe Cadet rlui la précède. Yers la pointe

ct que vingt

de Suzpc sont encore les plages d,cs Vergnes, de L'Arnèche et de Suiac, peu fréquentées. Dans [e village, près du clocher. s'ouvre une rue allant (600 m.) ou port, âccesslble aux bateaux de 100 à 200 tonneaux et qui offre ùn chenal long de 225 nr., ainsi qu'un bassin de retenue long de 80 m., large de 20 m. DE MESoHERS A TALMONT (@5 k. 5. S.-E-i chamante ercut'Eion)' La routs descend au sortir de Mcschors, laisse à g. le vietx cltdteau Bardon, et traversg sur uno chausséo [n marais nu, coupé do canaux où pacagont do nombreux bestiaux.

16 k. Talmont (très modostes petits cafés), pittoresquo villago, bâti sur un rocher cal.airo tâillé â pic et baigné de 3 côtés par la Girondo qui rongo

TROUS DE MESCHERS.

_ TÀLTIONT.

sans cessc la falaisc. I,ln avant du village et au ras bord dc cctte falaiso se.dressc do. Ia façon la plus pirtoresrlùn unc porito église du xrlr s., vrai brJou darctutccturc rontxoo. qui sorair sf,ns d,r.ji rombi'o dans lo tlouvo, sr. on n a\ aiI soIt,.nu ct ronforci' lo ro, lrer'louto prr des bloergcs de maqoo_ neric (lui Ia mettent désormais en sûreté. La ?açarlc rle laïcf, la ilus exposée aux rafalcs du large, a dù ôtre refaito au iu" s.; cllc a ité flanrirréc

Église dc 'Ialmont

( 1. I'. Litl:rtttLl.

do massifs eo.nlrpforts qui sottienncnt lcs algles dc l étliticc. ,\u N.-O. du cimellèro qll ll lâut lraverscr porrr allnr tlans liglrso iorolgo. cn nrcr. lc rochpr.lu ('hdtplct aultalois ,lorrriné par urr llrâtearr fort: ii rJisl,arair peu àpou et présonte uo vaguoaspccL de s'phinx accrorrli. A l D.. errrro lc roc'hcr de Tafmonl et la bcllo falaiso oir sdiaso lc barn. du Cnillqud. sêclancrc unc petite anse au pied d'uno diguc ct d'ur p-ctlt porl borrlc ,l rrrr quai. On peut trouver.des-logcmcnts à bon comptc à-'l'alnrctrt; mais l,appiovision-

nomcnt cst

dillcilc ct 11éfcclrrcrrx

) q d 么0 d

sentier dos l,orrièros : Is pont du

SAI

Diablo.

btLLLlL'

NT-PÀLAIS-SUR-MER Ln Bunnlu.

Saint-Palais-sun'lllen, 1,04{ hab., à 6 k. N.-O. de Royon, est le nom ofllciel de la comûrune ou se trouve située la belie plage

du Bureau ou conclrc de Saint-Palais, contournée par le tram Decauville de hoyan à la Grande-Côte et devenue une station balnéaire très fréquentée, ln plus importante des satellites de Royan. I.a construction y est fort active et les villas, de plus en plus nombreuses, sont gracieusement disséminées autour de la conche dûns les pins et dans les yeuses qui descendent jusqu'à la mer. Saint-Palais-sur-Mér est uire plage dc farriille- par exccllence, qui permet pourtûnt, grâce è la fàcilité du Decauville, de proflter detoutes les distractions de Royan. L'approvisionnement est assuré par un marché quotidien et pûr des fournisseurs de toutes sortes. Gare i : ffQ Decau-; Pai*. sur la plago 1déj. 3 fr.. din. - à àRoyan ville de Royrn Saint-Palais. V. ci- I J fr. 50r. après, I Restauraats : - auK hôtels: E6,eIs : - Lulleur, sur la plagc | .Vicolle {ch. moublées): - lVoustié (déj. 3 fr.. tltn. 3 fi. ô0i ch. 3 à'6 fr".; | 1e h. meublécst. pons. 9 fr. 50); * de I'aris; tle la I Cates t - rur la plage.

,II 26

SÀINT-PÀ LÀIS.SUR-MER.

jourjownëe, à I chcv. l0 1r, - Une zCe, à I chov. 20 fr. : Fôtes do la Société d'Iniiiative, près loueursde voilures -Tæsier;do la station du Decauville. Richaud, Tram Decauvitle : De SaintAgences de location : - Barrot, -. Richqud. Palais-sur-lfer : à Rouan-Parc, 60 c.t ex-douaniert - et lennls-Club : ()randeà. Ponluillur, 25 c.; Salie des Eêtes -Côte. - à. ln Drès de la stâtioo du Decauville. 35 c, près de la smpour la ' ùlarché couverti Omniàus ile tamille : garo de Royan, l0 à l5 fr.tion du Docânville. Voilures de place : de SainlPoste, télégraphe, téïéphone | Palais à Royan : all.5 fr.,- all. et ret. ouvert l'été do i à 19 h , le tlim. de sans arrêt 5 fr.. all. et ret, avec arrêt I à loh. de I h. li2 6 l'r.; après minuit, ccs Médeclns et phaÎmaciens . prix sont âuEmentés de I fr. * I't " Thèas eI nouqueue\ _ pharmacie/'/reux, pour -los peiites courses à Vandenbroucque. I ehev.3 fr., à ? chev.'o fr. DemiSyn(ticat d'Initialive

;

Buroau

do rensoignemonts à lâ -Salle

des

La plage de Saint-Palais, en hi,mi€ycle, est de sable {ln

gûrnie de cabines de bains (bains chauds). Sur la pl8ge s'ouvre la i'oute ile Puyraoaud,, suivie par le Decauville et où se trouve la stetion et à côté la salle des ?'êtes de Ia Sociéti d;Initiatirc (bureau de renscignenrents, tennis). La rue pritcipale de Saint-Palais s'ouvre à l'extrémité li.-O. de la plage, elle est bordée de villtrs et de mflsasins. A I'exlr(irnilé de cettè rue. un chemin gu'ebritent des veusàs, conrluit au sentier des Pierrières. traversait un des plus bequx sites des environs de Royan dont les roches déchirlueties doiveot ôtre visitées de préférence ù marée basse; une des plus curieuses est rppelée le pont du Diable. Le sentier (c'est le cliemin de la Grande-Côte en suivant le bord de la mer) longe les dunes boisées, contourne toute une série de pelites criques qui indentent la falaise et aboutit àla concha d.n Platin, grève à déclivité assez brusrlue. De jolis chalets sont disséminés autour d'une petite chapelle qui dessert aussi les coquettos villas de Concid. CeIte chapôlLe, dédiée à Notre-Dame-du-PLàtin " protectrice contre les éléments du ciel ' est un but de pélerinage, notûmment pour les oviateurs. Le phare de Terre Nègre (t/. p. 18) domine ce ('oin charmant,- d'où I'on e une belle vue sur la cempagne et sur .la mer (4 k. env. aller et ret.). Sur le plateau, s'étend la commune de Saint-Palais. Un chemin monte en quelques min. (env. 500 m. de la plage, 22 m. d'alt.) à f'ancienne êglise, êdifrce romôn du xllo s., servant d'amer et près de laquelle à été construite une nouvelle iglise. Saint-Palais a vu naître Eugène Pelletan, littérateur et homme politique (t813-t884). Poun rss pRoMENÀDEs ET ExcunsloNs, Ir. RoreN.

Saujon : Etablisscment hydrotltérapi(luc.

oL. L bruutr-

sAuJoN Saujon, clr.-1. dc c., peli[e ville oalrnc {'t propre de 3,137 hab., est agréalilement sitrrri dans la vallée de la Seudre, qui se transforme soudain en estuaitc en aral dtr la villc ar portdc iliôlrou. Saujon est devenu, depuis 11ur,'lqueg nltnties, une véritable station lhermale grà(fe à I'extr,usion clriuncc ir l'Etablissement hvdrotlrérapiquc qui v existe dcpuis ll36tt. Sau.ion est uD(' statiorr Voyage | rlo la granrlo- ligno do l'lris iu Rorau. à 5il li. dc l'ari: ct à 9 li. tlc llovan Prtr l'. Itovurr : r,,ics ,l';re"o- . dos I'ill,'ts simlrlns l,' P;rris rt S:rrtjotr.

Satt.jorr l,l Ir'. tjl', Ir) li. 3 '. lù Ir. ii. sta scra cla.ssr! à lrrcl dirlai comnlo tion thculale; cI ittlclrilalt lcs baiglcurs à dostiratioD dc Sluion atrrottt irrréri'r a protr,lr,.lottrs LrillIls lruttr lloJ an. I'rotita rrr aitrsi'lc- itrrl'ortltttt,'

girrrc: rar.. .jarLliu): rlu ( hcttl, .l,1rriir (dil. ? Ir.50. din. il fr.; r:lt I lr..,u,'l ? ti.l 1,cns. ; Ir.;U: "lrarl[' er,rr'.. gar.): - ,lt -llo,'lo't lç,'ts' ',1,.1'. I fr. :'u . - tlu l.iot'-Jftr lons. rlcrr. I t'r.1. I'itlt du Èension.s de îamille : - parc de Purc. teliô {lirectement au llltabliss()ûreùt l(lc 1"" orilrci ouv, du I"' nri lu 1"" rrov.: d(ri, ct (lin. ll Ir. l,0 r r'lr. '..1 a ?:' li', : 1,,'irç. cnmprr.Iurrt lcs 3 roIls serllonr,'nt R fr.: VilLa clrauff. ccntr. ôt lrains): I'ictt--llottu, rilc. r. dos l)nnts, I,ri's dc l litrl)lisi( lrlcnt ouv.,lu 1"" mat au l"'nov,:,lrti. ? fr.:r'. ,tin. 3 fr.:, lr. Lr, ;u à I Ir.: Ircris. i r't I lr.; tal'lcs

réduqtions dcs hillcts (le lraius do rncr. Ornni.llus : - Dc la garc à donticilc, l':ir \oytjiour satr: [ru:^alo. ll0,.i LuXtfes, par , o)is :)i , . rht Conncrce. r. tlc SainHôtels | tonre (,1éi.- I ir. ,rr, ,lin. 3 tr.: ch. 'l n I li.; pe;s. Llep. ? fr. ; tables .le ré- de réqime).

SAUJON.

Locatlons: - Ecriro au secrétairc ou spéciaux, do 2à6 fr.; pulvérisation qui fournit tous médi.amenteuso, ? fr,; linge on plus; do I'Etâblissomont les rensoignemonts. - Chalots do réductions par sdric de l0 cachdts. 150 à 45ù fr- par mois; ch. de ?5 à ErncrarcrrÉ : séanco d'électricité 60 fr. statiquo, 5 fr; courants continus ou

.Loueurs de voitures : faradiques, 3 f'r.: haure fréquence, - Dauid, r. d,e radiothérapie, l0 fr.: bain do lumièro, i - Nadaud,, Saintongc. l0 fr.: bain hvdro éloclriouo. S fr. Poste, téIégraphe, téléphone | Messlçs : ûne séance. z'fr.; doucho - d'air pl. Denfort-Rochereau. ctraud, ô fr.; traitement vibraEtablissement hydtothétapique toiro el psychotbérapique, I0 fr. (le. mai-lèt noD.i téléph.): HyoaoChaque maladc trtaye en outre 20 fr. rnÉnapre : Doucho ou bain -ordinairo, pour d,roit d,'entfte et ctsmen méd)cal I fr. 50; doucho administréo par le ù I'qrriuée.. médecin, 5 fr.; bains mtidicamonteux

routô de Royan

IIiltoirc. - Saujon était le siège d'uno baronnie dont la famille do Campé dépossédée par Richelieu pour avoir pris uno parL ac[iv€ au soulèvomont calvinisto. De là vient la curieuse doviso -do la villê : u CeupÉ su RTcBELTEU D. ç,auioq a. vu._nalTre-l'avocàtr Jules Dulaure (1798-I88t) ot Ie romancier = Dmile Gaboriau ( l83i-18?3). Climat et organi_satlon médicale. correspond à ce qu'on nommo - Saujon de cure. Ellà convicnt spécialement en Suisse ot en Allemagne uûo srction aux surntenés, neurasthéniques. convalesccnts, névropathed, rhumatisants, otc., qui cherchont on même temps quo le repos los ressources des trâitoments modernes par les agents physiques, et le réconfort d'un traitoment moral. L'air do la mer, distante do l0 k., arrive à Saujon, tamisé, ayant ainsi perdu l excès de sel qui pourrail en rendro la respirdtioir péniblc a cerlalns suJets, mals conservrut toutos scs proprlétés toûiqles et reconstituantes. Aucun malade n'ost nourri dans l'établissement qùi est situé en dehors do I'agglomération urbainc. Sous I'inrpulsion du Mddeciu-Directour les babitanrs du pays- onr é-ditié rout.au-lour dcs chalers. pensions. hôrels qui constituent un véritable tillaue n';diral au cetrtrô durluei se foure l instiiut d'agents physiques, nruni û'uÀe installation hydro-éleètrotLérapiquo irréprochable orI sont réuois tous les perfectionnsments ,lue réclanrôn; la sciônce ct Io progrès. l)ans co village, ôlracuo peut s'instailer selon son coùt et sa I'ortuno. rnais tous )' trouveDt una direition ntédicqle conslaille etdes soins .journaliers. soi[ & domicile, soir à l'établissemenr qui osl lo trait d'uoion entrc ccs divcrscs installations ct leurs occupaDts. Lés régimes alimentaires sont I'ob.iot duno survoillanco spécialc dans Ies hôtels ot.-dans los oensions de famille où lon a Crabli des'tables de régine. Ltetx grands pdrcs très ombreux ont do vastes €spaces aménâgés pour lc tenois;t lo crôquet: des salons de lecturc, do conversarion et do ieux, uno galle de danSe ei un théâtro concouront à faire de Saujon uuo âttrayante viuéqlature médicale. fut

tTI'fÉR4tnE. De la gare (omnibus J0 c.), I'auenue Gambetto aboutit à la place- Denfert-Rochereûu (à 9., mairie eI bureau de postetéLégruplrc-téLéplonc) et se continue par la rue principrle de la'ville, \ùe ç!tno!,. qui frp.nchit.lû Seudre et aboutit à la llace d,e I'Eglise'. Derrièrc l'église s'élève le bel étabtissement hydrôthérapiquË (on peut visite.r t. l. j. de.midi à 5 h.) fondé en 1860 par le D. Dubdis, trensformé eù agmndi chûque année de 1890 à 1805. Le parc dri Puits-Doux est mis grûtuitement à la disposition des mûlddes et de leurs familles. lA l. k. I/? au S.-8. de Saujon sont les oxcellentes sources do pompiorro rlui alimontent Royan.

sÀuJoN.

La routo de Sâintos . lo Pl LE DE Pl RE-LoNGE (archéol.; @ 6 k. 5 E.)' - du terrier do Toulon bordée de plautres traverse des prairies et passo au S. du coteau que dominent les connu sous le norn do Oamp do tjésar. Au pie,l ruines dune tour cande ori a mis à nu, en 1693, uno sall€ de bains gâlloromaino, garnie de colonnes et ortréo de mosaïques, auprès do soutorrains qu on risiie eucore. 5. A une croix de chemins on prcnd à dr.; le pays - 3 t . moulins k.5. Près d'un moulin et d un à Yeut. dst parsemé de nombreux - 5sur g, prend uno petite bauteur boisée. harneau, on à un chemin qui monte 6 k,5. Lq-Pile ou Tour d.e Pire-Longe, de construction romains et dunc haut. totrle do 24 m. env., est un massif de maçonnerie, dont la baso cnrrés a ri m. eov. do larg. sur chaque faco. Cetto espèce de piédostal est roYôtu d un parerneDt de moellons of surmonté d'un côno formé de sept assises dc grossis piorros. Uetto pyramide paralt avoir été un rrophdo militairo, un rnausoléo ou un mooumoût irinéraire déd.ié à Mercure. 2. SABLONCEAU @rchéol.i @ 6 k. N.-N.-E.) possèdo los restes d'une abbaye do Bétrédictins fondée enl 136 par Guillaume X d'Aquiraine, réparéc consacréo I'année même dc la cn ltiôo. aui. propriéié parliculièro' L'église, -coupoles du xrr's. et un beau clocher tondation di rironâstcrel ofro plusieurs Àbondantes fontaines qui sont Ies sourcos du Limotrârd, affuent du xrve s. de la Seudro. 30 DE SAU.JON A LA TREMBLADE ET A LA GRÈVE (ç$21 K.' TéSCAU de I'Etat; V. la cafio p. t?). - La voio court âu i\.-O., à travors la péninsuls d'Ârvert, comprrse eoiro I estuairo do la Soudre et I'Océan et Jadls menâcée d envahisseurént par les dunes avao! leur nxalion au moyon ues plantarions ds la tbr(.t donaniale do la Coubre. Au loin, à dr., miroitenr la Seu'lre e[ k. lt-ontbedeau : A ? k. 5 à dr., I'Eguille : ëglise ot des marais salants. - s.,6 potit por[ sur Ia Seudre I w ponl tout'l1a?tt remchdtcau ttiné du xlro placc tlepuis l9I3 l'anciei bai. - e ? k. 5 à g. Saint-Srrlpice de Boyan iéglise dil xro s.). -A partir do l Dguille se développent sur une immense , où I'on engraissc et verdit les n los clairès des salines, oi èténoue huitres, dites

do Marennès D.

I k' Mornac-llreuillet (à ùr. 'ùlornac

- à 3 S.-S.-O. Breuillel : église du srè s. i dglire roman€, xrre s,; vicux clûteau; iu chtiteau dô lq Roôhe, deur belles'cheminées sculprées). --!4 k. Chqiltek. Etaules, a\ g. Dette. On longe à g. le chdteau forl de Beo ureg.artl. - 16 - Araeil-Auallôn uno réputacion do (à g., Aroert dont les filles oDt 11 k. -boauté A dr., à l horizou, se dresss méritée; église ivei restes romans). le haut clocher de Marennes. 22 k. La Tremblade ( l. p. 38). - La voie longe à dr. lc chenal ùe l'Alclier qui rolre le port de ia Tremtjlade à l'estuaire-de la Seudre. 24 k. La Grèrie (buvotte à la gare), terminus do la voio ferréo au bord do lâ Soudre. Do là rin bac à vapour (gratuit)transporte les voyageurs sur la rive dr,, à. la Cayenne d,e Seu'dre, d'où un trâm-à-vaPeur côtoyant le canal do À{arênnas conduit à ('f k. N.) Marennes. ( V. ci-dessous). 40 DÊ SAU.TON A MARENNES (êû ?6^k., ch. do_fer Econo-miqdes des Charontesl l/. la carto, p. l?). - I k,-Le Gua, sur le Gua (port de Clalons), ald. de la Scudro (à I k.-6, l'queaut, ruines d une église ct rraces d un camp dit des Anglais ; palrie du contro€miral Ronaudin qui-com-mandait lo Yen-

' .

gerrau cohbat daval du l3 prairial an Il). - l-l k. -tYieulle-Saint-Sornin, brès de Ia rive g. du canat d'e Broue (r'glise des xrro-xrrre s' ; .à ? k- 5 N. ' Àur un tsrtro jadis baigné par Ia mer' aui' au-milieu du Marais-Gât' beau donio! de Brôue du xi'ou x[u s., à demi ruiné, mais s'èlovatrt encore à 25 fu.). Un lierre gigautesquo dont le tronc mesuro 0 m. 45 do diamètre onvel6ooe ces ruiu;ù"oue Iôn voit do fort loin. 2I k:'Saint-Just-Luiac (éllise du xvo s. avec clocher du {vrs; en face, maison da lâ Ronaissanco àvoc charmant oratoire), où l'on rejoint la ligno dô Saintos à Maronnes. ?6 L. l[arennea (beau clocheri induetrie ostrélcole) ch.l. d'arr. ds

[".

SABLONCEÀII.

MAIIENNES.

à 2 k. E. du rivago de I'Océan (baie dc la Seudré), dans uno plaine do formation

4.ô19 hab.,

récente où d'anciennes lles sont enrpàtées au mi[ieu do \'âstos " marais r sillonnés de canaux.

EIlc a un pctit port relié par

canal de 3 k. 5 au S. à l esruaire

de la Seudre. lJôlels | Commcrce et tle - laduRépublique lu Poslc, r. de idéj. J {'r., din. 3 1r. 50; ch. ? fr. 50 à

fr. i0; pens. 8fr.)i

- de Irranre : Restaurants - aur hôtels; du Ce)ttre, pl. tsrassaud. - Calés i . <]a I'uria. r. do la Républiquc: - .\'aliondl, pl. Châsscloirp Laul,at.

et Ceùttel.

Poste. aéIégtaphe, ,étéphone

r. dc la Républiquo. - Loueurs de vortures : - IIirautll - l'igicr. Industrie osl,réicoIe : ùIarennes est célèbre par ses -hultres vertes, les m€illeures do I'Ilurope.

Lcs élcveurs dc N{arclnes et de la Trcmbladc achùtent lcs huitrcs blanchcs recucillies cn llretagnc, cn Vontlée. dans le bassin tl'Ârcacbon, ( ct lcs dénosenl, dlt Fllisée Reclus, dans 'los claircs ou fosscs creusées à cot efot ct

visitccs par Ie flot de maréo seulcmenl do I à i j. par mois.

Cest la qrre les lruitrcs engrais-

sent et

elleJ pr(.nncnl,. au nlois

'lu eotto iouleur verte qIi do sopr.. lcs distingue ,. L industric osrrCidont llarcnnes est le ccntrc cole ct qui embrasse lc bassru do la Seudre, comprcnd 19,000 claircs,

Yiviers et parcs. donnant uno productioû anoucllc do 20 mitlions

d'huitros.

A b00 m. au S.-O. do la gare . importanto fabrirluo dc produits

chimiques apparrenant à rle Saint-Goùain.

Sté

Itinéraire. - llu haut de I'axenue de la oorc, ombragéo d'a. cacias et qui s'ouvro en face dc la garc, il faut prcndrê sur

la g. la rue ie lq R,tpuLli'1u,. laissant à rlc. I'arenup Trjrliiic-

(:l- luon. Eist.

Clocher ds N{arennes.

Gqrnicr ot\ so trouyent I'hôpitel Dubois-Meynard,ie etles nouvelles casornss.

sÀuJoN.

En suivant la rue ds l,a, Républiquo, artèro principalo do Marennos on rencontro succossivement les posle-télègraphe-féléphone, l'église éuangélique, lo palais de.iustice (au fond d'une alléc plantée d arbres), au no 82 un charmant

tratet au Ét Renailsanco âvec tourelle 'à pans, l'éco/e des ftles, L'hôtel tle uitle, l'école suoërieure. Â la hâureur du palais do .iustice so déracho à g. de la rue do la République, la rue Vicl,ôr-llugo qiri amène à la place Zhàsseloup-Laubdl où'se troirvent la sous-préfecture, ancicnne habitation des tlucs de Richoliou, et Ia stulue ea bronzo du narquis de Chustelcup-Laubal, par A. Lequien (18?4). ContiDuant à suivre la rue Victor-lIugo on alteint la place Braesaud, sut laquello s'éIèvo l'église Saint-Pierrc, construite au xrv6 s., mais remaniéo pohdant les xvlro et xvlrrê s. et qui a conservé son magnifiquo clocher gothique, haut do'18 m. A la base de la ilèchc cst uno gâlerie à clochetons. A I'iot. la nef, très simple, dont les bas-côtés sont surmoDtés do tribune:, rappelle par ses ârcs aplatis les monumonrs gotliques anghis, ' La rue bubois-Meynartlie contluii de'Ia plaào Brassaud. à. la place du Mat'clû où. subsiste, rtLe Le Terne, une maison do 1650 occupée par un quincai ll i er. Revenu place Brassaud, dc I'autre côté do l'église, un mail plantô d'arbres comnrunique à dr. av€c la ptace Carnot au fonri de laquello, sur la dr., la conrinuation do Ia rue Victor-Hugo conduit au joli .jardin public o[i se trouve Io bwte tle Lc ferme (sous-préfet do Marennes do I8I8 à 1837). fTram à yapcqr pour (4 k. S.) la Cayenne, d.e.9eudre (guinguottes), embarcadère du bac à vapour gratuit, travcrsant l estuairo et aboutissânt à la Grève ( V. ci-dessus.), têto do ligne du ch. de l€r pour la Tremblado et Saujon.] 50 BRoUAGE (@ 6 k, N. tle lllarennes, où I'on peut so rendrel soit par lo ch. de fer Economiqrro do Saujon à Marennos I I7. 4'], soit par le ch. de fer do l'Etat, jusqu'à la Grèvc I V. 3"1, d'où t'on gagno Nlarcones par le bac de la Seudre, soit enfln par lcs routes; V. la carte, p. 11). Après avoir quitti 1 k. Hiers, Marennes, la route descend pour croiser le canal do Mérignac. sur une ancicnno lle bosselanr lo marais (élllisc en partio du -xrv. s., âvec faqede ei clocher de I862i maison do 1639 qu'habita, dit-on, Mario Nlancini; curiouses archives). 6 k. Brouage, jadis villc de 4,000 hab. et auj. pauvrc villago do 24b hab. dépcndant de la com. d'Hiors, étair autrefois urro place de gu,.rro et esr cniore cntcrmC dans l'enceintc do ses remparts de pième ixvrr""s,t couronnés d'arl'res qui émergcnt commo un ilot vcrdoyant au milicu rlu n marais, nu, A l intérieur, Ilrouago ofIro plus do jardios quo d habitations ct un grand nombro de maisons inhabitées ou €n ruino. u Cest l'Aigues-\Iortes de la Saioroog€. " De distance en distance. les armos dc Riclrelreu aplraraissenc sur lcs forrifrcatious. spécimen curieux de Iarchirecturc militairo d'avaot l'époquo de Vau ba n, et où d'Argencourt a déploJ C toute sa scioncc d ingénieur, l'ortiôée par Charles IX, prise or reprise atr xvr. s. par les catholiques et lôs calvinistes, Brouago devint, sous Richelieu, le cenlre dos armements contrc la Rochclle. Le port. à I'entréo duquol le princo tle Condé fii coulcr, en lir86. vingt bâtiments chargés do terre ot do cailloux, n'a jamais pu, depuis. ôtr€ complètenront dégâgé. En l?93, les prêrres oI les roligicuses insormentés fursnt détonus à Brouage; un grand nombrc y moururent victimes du climat. I'aos l'i4risc Sainl-Pieffc (xvr€ s.), restaurde grâco à la générosité des habirants do Québec voulant honorer la urémdirc do Champlain, né à Brouago : tombeaux d'ancicns gouvernsurs de la place. En avant do l'église. sur uno petitc place. colonne à la mémoiro de CLamplain, londateur do Quétec (+ Iô35)..- Artenal, ancie-n magasin aux vivrcs construit par Richclieu, et asscz bion consorvô (lrelles salles voùtées).

l,a La lbrôt autour ric dc lionco-lcs-llains. ll,otrco-lcs-llains.

RONCE-LES-BAINS, j-

t r'

Rruutl'

LA TREMBLADE

la gare d.e lo TremLlade : trajerdircct cr dtô par la ligne ile Royan jusqu'à Saujon où I'on changc toujours de train. Prir des billets de bains do - 1 'saus facultd d'arrôt aux mer do 33 .j. de Paris à la 'l remblaùc : Sectioir Voyage.

ég Etât,

Ronceles-Rains est dcsscryi par

57ô k. de Paris;

gares iDtcrrnédiaires): 1.. cl. ?l fr.'l:), ?e cl. 51 1r. ?0. 3" cl. 30 fr.; -\c'ction II (atoc facultd d'arra't à toutes les garcs au delà de Chârtres ou do Les bilI'ours) : 1," cl. 63 ti. 8u, !" cl. 63 tr.:i,). li" cI. 1l ir.55. --Y. /1. fanulté de lets de lrains tlo mcr tlilivrds pour la'l'rcnrblad!' (orlponenL.la rotour, sans supplément do prix. l,cr' .llatcilttps tt Lqlrqriot, mais les voyageurs usant de cetto facultC doiçelt 1'airc à lcur Irais le trajet dc la Troublatlc à \larennes. - l'our Ia desrription du rra.iet de Sau.jotr à la Tromblade (1. p.3r). - Dc lu lrcrrrl'lade :r ltonce-les-llains, @ I k. \.-O.l du 1". juillet au 3u sopt. onrrribus en corrcsl. avec le clr. dc t'er.

Ronce-les-Bains, hameau de lo comnrune de la Tremblade, station balnéraire de farnille, situé{r sur le Pertuis de lllaumusson, en frce de I'ile d'Oleri)n, n'est qu'une agglornération de cbûlets et de villas rigrenés srrr deux avenues parollèles ir Ia mer, dans les pins do l'irnrnense forèt de la Coubre. Les chalcts et villts se louent rneul)lécs tlop. lbt) à 200 fr. par mois, 400 fr. pour la saison. L'approvisionDcmeut se fait surtout à la Tremblade, ou il y a marché t. l. j.; de plus, un peti[ marché se tient à la plage rnême. La messe est dite le dim., de juillet à [in sept., a la chapelLe de llonce. La Tremblade, ch.-I. de c. de 3,ô47 hab., possède un petit por, relié à (2 k. N.) la Soudre maritimspar Ie ch.etml d.e l'AtcLier,bord,te ROYA\

RONCE.LES.BAINS.

d'ûne jolie

promenaile. La Trenrblade est le grand centre du comrnerce dcs huttres de 1llarcnnes et la plaine basse qui s'étend entre la villc eù ll Seudre est couvertc de parc aux buitres. Ildtels | : Loueurs de voituteÊ 1à la Trem- e RoNce-lps-Barns sur la plage (déj. blade;: .- Vpe Coudin et -File; du Grund Clmlet, ou din. 3 fr. oi rêpâs à 2 fr.; ch. Renqud. I fr. irO à4 fr.; pens. 5 à8 fr.; gar., Poste, té|égmphe, téIéphoae | hains chauds: p.-t.-t. dans l'hôrel); à la Tremblade (4 k.). de lu Plqur (déj. ou dÎn. 3 fr. ; ch. Médecins et pharû.aciens i -? fr. - à. à 3 fr.; pens. 6 fr. 50 ot ? fr.) la'fremblade. automobiles - A re 'lncvnlror : de liratre Bareaux: - bateaux (déj. ? fr. i0 et 3 fr.,- dîn. 3 fr. ot pour Saint-Trojan, le Chapus ot lo ll fr. 50; ch. 2 à ô fr.; pens. ? fr. 50; Galon-d'Or; batêeux à voiles pour gar.); d.es Baius. etcursions cn mcr.

- de location tAgence Pol,et, à la Tremblade.

JJùxe

Faaier-

A la Tremblade, la belle église du sacrê-cæur a été bâtie dans lc slyle gothique de l87l à 1890 par le curé Barbotin 1f 1903); dans le transept, deux belles peintures : Adoration des Mages, pol Viraut; llad,eleine pénitentq, prr Eug. Fétard; sur le tableau des anciens curés de la Treniblade, on remarque le nom de Fénelon, qui vint en effet à la Tremblade en 1686 envoyé par Louis XIV pour prêcher etrétsblir le catholicisrne dans cette région alors presque entièrement protestante, et dont liJL mission euI i}lors un grand succès. La route de la Tremblade à Ronce-les-Beins tr&verse une plaine de vignobles. passe ensuite entre les dunes boisées de la forèt domaniale de Ia Coubre, et, bordée de clainières en vignes, aboutit

(4 k.)

l'hôtel d,u Grand.-Chulet et à

descente de

la.plage

de dangor pour les enfanls, et d'ou la vue est trèscaractéristique, en faco, sur I'ile d'Oleron dont on ôperçoit la côte S. avec Saint-Trojan et la toiture rouge du sanatorium, à dr. sur I'estu.aire de la Seudre. Les,deux avenues parallèles à la mer qui constituent Ronce conduisent à (l k. N.-8.) la Pointe au:D Herbes qui commande I'embouchure de la Seudre. I k. plus loin au S.-E., sur I'estuûire de la Seudre, estle feu fixe- blanc (portée I mil. 1i2.1 du Mus d,e Loup (on I'y va qu'en bateau, de nombreux canaux bartant le route). , En suivant à g. (O.)la lisière dc Ia forè|.. on peut gûHner à pied. à maréc basse sculement, en 30 à 35 min. (ne pas s'aventurer à

Ronce-les-Bains, vaste

et belle plage de sable très fln, sans

Ia plnge. à causo des endroits yrseux), le Galon-d'Or 2l), terminus du tramrvay forestier de la Grande-Côte.

travers

(lz. p.

: Sorvico irrégulicr cntro Ronco JDe Roo.e-les-Bains à Saint-TroJân. et Saint-Trojan pâr canot automobile. Prir- : I fr. l0(consultcr les afffchcs). Ilxcursions ù llarcnnos ( y. p. 3-l), à Brouage ( y. p. 36r. à Saiot-Trojan et à I'jlo d'Olcron (V. la Monogrâphio-Joanno illusrcci : Lt lto, l,ell', (l ir.) ou le Guidc-Ioannc; De la Loire aur Pyrénées1.)

L I

Soulac : Basilique N.-D. de

la Fin-des-Terres.

SOULAC-LES-BAINS L'Amélie-sur-Mer.

Montalivet-les-Bains.

peut se rendre à Soulac soit Ttar Bordeaur (entièremcnt Voyage. - On paf terre), soit par lloyatt (traversée rlc la Gironde en bateau à vapeur). (oir Bordeaux de aboutissenr les :j réscaux Orléars. Lrar. NlidiT: ffi du -'t. Nlidi 93 k.; gare Saittt-LotLis; traiet en ? à 3 h.; l0 fr. 30, t fr. E0, 5 fr.-'i5. Norr. Il faut se faire transporter lomuibus or volluresJ à Bordeâux de -la gare Saint-Jean ou de la Bastide à la gare Sairt-Louis. ./J. d€ Royau : l', JÊ à yapeur de Royan i'r la pointc de Grave, 3 fois par- iour en iuillet, aoùi, ? fois le reste de l'annéc, corresp. avec le ch. du Midi, travefsén en ?i min.; 2" éS du Midi, de la Pointe-de-Gravo à Soulac, I0 k.; des billets directs d all. et rct. coDlprenant bateau et ch. de fer sont délivrés au bureau de la C'" du \lidi sur la jetée de Royan.

SOULÀC-LES-BAINS, oLt Soulac-sur-XIer, 1,650 hab., sur la côte dc dunes du Nlédoc, battue et rongée pûr I'Océan, est une station

balnéaire très fréquentée, surtout par les Bordelais. L'agglomération balnéaire, Soulac-les-Bains propremcnt dit, est une crte- de chalets tôute neuvc, pimpante €t ooquettc, bàtie entre la plage et la belle forêt de pins habillant les dunes, sillonnée deiolies afières droites et très animécs en été. L'aspect est très gei de ses toits dc tuile rouge se détachant sur la veldure sombre des pins. En arrièrc et à l'll. ile la voie ferrée s'échelonnent le Vieuc-Sotùac, puis lo centre communal

SoULAC-I,!]S-BAINS.

appelé Soulac-sur-Mer et en{ln la section de Neyran avec un petit por[ s'ouvrant par un chenal sur la Gironde. Le territoire de la com. de Soulac occupe ainsi, sur urr espace de & à 5 k,, toute la largeur de la presqu'ile du Médoc. ll se transforme de jour en jour. Vers Lesparre de nombreux marais ont été transformés en pêcheries qui enrichissent cette contrée si pauvre autrefois. ile la gare à la plagc, de la Plage: Agen(e tles Glycines, Omni.bus : ?5 c.

r. Amirâl-Courbet. i - trfarmqnd,ais ou d,e lq Casino : - r. de la Plage; théâtre r. tlo Ia Plage (terrasse sur la do 500 places : opéra-comiquo, opé-

Hôtels

Plage, mgr; déj. 3 fr., dîn. 3

fr.50; ch. 2 à retlo, comCdie, cinéma; salle dc jeux: pens. 9 à 12 fr.); d,e I'Ucëart, café annexe sur la plago avec con(déj.9I fr.-50, dîn. 3 fr. ; certs symphoniques. r. de la Plage Plâge (déi. dep. 2 tr,; pens_. pens. dep. ? fr.; bains, ch.-dep.2.1r.; ch. téIépltone . bains, I Poste, téLégraphe, téIéphc 5

fr.;

jardin dété); Plago.

d.e

Paris, r. do la I r. do la Plage,

M.arché

Plage

Aéslaurants (avoc chambrcs Aestaurants chambres meu- | Voitures Voitures -de piace Dlace :i II fr. la -(prix blées): r?oôin, sur laplago; r/r I course. 2 fr. 50 I'heure -à déplus Progris -(ropas à ? 2 fr. â01, 501, des Oliaes fort do la Oliues; bâttro battro au saison). i (déj. I fr. ?5, din. 2 fr.), ,,l./orin, tous I Garage (auros en .locationT : los trois r. do la PlaEs. I Louis, r. Fernand Lafargue.

Plage.

I tumo ?5 c.

Agences de locaaion : Zassrs, I Médecin et pharmacien: - r. de 8iran, Souùi, Rarlc.t, tovs- quatre r. I la Plage, Itistoire. - Un port important, Nouiomagut, exista dès le début do notre

èro sur cotte côto alors plus hospitalière. Il disparut progressivement au ot des sondages ont indiqué ses rostes au largo do Soulac. D'après la tràdition localo, le t,aJS aurait été évangétisé dès le 1.. siècle par Zachée, par sou épouse Véronique ot par St Martial, venus de Jurjée en Gaulo et vre s.

qui étâblirent, en co lieu un oratoiro consacré à Ia Viorge. Tandis que Zachéo ot St Mârtial continuâient leur apostolat vers Ie centrc de la Frahce (Rocamadour, Limoges), S1e Véronique demeura à Soulac oii elle mourut et ori ello est encore vénérée. Au xe s. les Bénédictins de Sainto-Croix de Bordeaux y fontlèrent uno abbaye qui fut très torissante durant tout le moyen âge, ainsi quo le pèlerinago de N.-D. do la Fin-des-Tcrres. Lo villâge était alors sur les bords de .la Gironds au N.-E. de l'abbaye Son port, fluvial três importânt sorvit en 1452 de lieu do débarquemont à uno paftie do lâ flot1o anglaiso commândée par Talbot. Mais, d'uno part le fleuve par l'apport do ses alluvions releva son lit, et au xv[ô s. une large étendue de marais séparait Soulac de la Gironde. D'âutre part. la marche eDvahissanto des dunos força ies habitants à ss retirer à 2 k. en arrière. I:n l?56 I'éAlise avait complt'temeut disparu, ensevelio sous le sable. et on parlo eneorè du temps, pou reculé, où les paysans des environs attachaient leurs montures à un méoanisme de signaux ayant servi d'amers aux navigatours, qui dominait autrefois la tour do la basilioue. Mais vers lo milieu du xrxô s. Io vent commenqa lui-mèmo à dégagor lo clocher de l'église qu il avait enfouie : les archéologues et les autorit-és ècclésiastiques s'émurent ot se mirent à l'æuvro pour déblayor le monumont où le caràinal Dotrnot put célébrer la premièrs ôesse on lÉ60. Etr 1859 le R. P. Dom Maguelonne renoua la tradilion bénédicr,ine en établissant près do l'égliso un couyent do Béoédictins Olivétains. En même têmps Soulaè reprenait un nouvol ossor commo station balnéairo. Soulac a do bons hôiels, sâ.ns luxo mais propres, situés Installatlong.

I I

là.

SOULÀC-LtsS-BÀINS,

tout à côtd de la plago. Les tables y sont copieusement servies, los menus abondants êtvariés. Lesprix varient'de 7 à l? fr. parj. l'été selon la chambro. Au nois d'âoùt il est prudont de rotenir ses chambres à I'â\'atrce, Otr compte 300 chalets à louer, quolquos-uns au-dessus de la plago, en bordure do .l'Océan, lo pLus grand nombro en arrière, dans la forôt dê pins qui tapisso les rl[nes, et de nombreuses chambres meublées dans lagglotirlration balnéaire. Les chalets à l0 à l2 lits se louent do 500 à 800 irl en août, de 300 à 500 fr. en septembre, 200 1r. etr juillet; dans la forêt on trouye

de très nombreux chalets avec 4 ou 5 lits pour ?00 à 300 fr. en août. Approvisionnements. * L'approvisionnsmont do Soulac est abondant ot complot. Lo marché so tient tous les matins à la halle ; on y trouve de tou t, poision, coquillages, légumes, volaille, viando do boucherio et do nombreux iburnisseurS établis datrs Soulac môme so disputont la cliontèle des baigneurs. Le vin blanc €t rouge est excollent. Lo bois de chaullagô est trôs Ëon marché. --iisti^"tioas.

Soulac un coquot casino. confoitablement aménagé, - ll y aetà de concert, plusieurs salons dejeu, salon de locturc, avec salle de spectacle er jarditr doté d'un kiosque pour la musiquo; mais la grande distraction, à pait le bain, est Ia promenade er forêt, à l'ombro des pins. Le ch. do l'er iend faciles les excuisions au Verdon, à la Pointe-de-Gràve, à Royan, etc. Dos omn. partant I'dté (tramway en projot) pormetient de se rendro à bon compie (3t e.) à I'Amélie-sur-Mer, que I on peut aussi gâgner par la plage. L'exbursion de Cordouan, où I'on pout so lâire conduiro par des batoliers du Yordon, est fort tentante, mais elle est âsscz longue et' il faut que le temps soit au bcau fixo pour l entreprendre avec sécurité. Parmi les courses de rloit., mentioltrons ielle de l'éîang de la Barreyre, qui denando uno grosso demi-jourûée. - Enfin, il y a tous les étés des régates âu Verdon et deux réunions de coursos ds chevaux (en aoùr./ sur I hippudroruo ,lc la !-orôt.

En sortanl de la gare (peiits cafés) on prend à rTrNÉRAtP.E. - Gare, percée dans les bois, et qui, laissant à g. dr, I'auenue ile la l'auenue TÀicrs aboul.it a la basilique; Sur une petite place à g. de I'ovenue, presque en face de la croir d,e mission qui mtrque à dr. l'entrée de la route du Verdon, à I'angle de la rue Périer.de-Larsan, se dresse le petit, monument por Prévot élevé par les baigrneurs de Soulac (1883) o0. satf,ueteur Edmontl-Joseph-Jean Laporle, mort viclime de son dévouement le 20 septembre 1880. La basilique de Nbtre-Dame de la Fin-des-Terres (xr", xrr"

\I I

et xvr' s.)) curieux ôdifice roman enfoui par les sables au x!'ruê s.. exhumé et sobrement restauré de nos joLrrs, se présente aujourd'hui dans une sorte d'entonnoir qu'on a dû évider dons le stble de lû du ne pou r dégager le rnonument. Elle est encore entourée de quelques substiuctions de I'ancienne âbbaye et à g. de l'église, or voit plu-

sieurs sûrcopÀdges en pierre et aùtres dé5ris provénant des fouilles du monastère. La façade est flanquée d'une lour carrée oir la charpente des cloches occupe maintenânt la place de la balise qu'ellc portait autrefois. L'abside, percée de baies à plein cinlre, décorée ile colonnes et couronrrée d'arcatures géminées, se complèle actuellement de ses absidioles, qui, tombées en ruine, ont été réédillées dans le môme style. Àu N. de la basilique, les murs du'monastère et du cloltre ont été en partie dégagés, L'int. comprend trois nefs séparées par des piliers aux beaux et très intétessâ,\Ls chapitea[o historiés. La nef centralo ss termino par uno absido rondo qui ofre aussi dos cbapitoauxremarquables otune fis€ délicatoment sculptée.

&2 -

souLAc-LES-BÀINs.

Sur le maîtro-autel statuo véndréo de À-.-D. Dâns lo bas-côtô dr., Natiuité

Dago fréqusnté).

d.e la Fin-d.es-Terres (oèlerid.e la Vierge,d'après Murillo.

La route qui s'élève à I'E.de la basilique conduit,au delàduch. de fer, au Vieua-Soulac, A quelques pas, sur cette route, on voit les jolis bâtiments modernes du couvent d,es Bénédicrins, dont u ne aile seu Ie est acheyée et qui ont été abandonnés à la suite de la loi de tg0l. A g. s'ouvre la rue de la plage, principalc artère de Soulac, très vivante et animee. qui s'étend en droite ligne de la basiliqué à la mer. .4. I'entrée de la rue à g. se trouve les poste-téIégraphe-tèlépàone. Plus-loin,_sont le marché, le casilo, les prineipauf magasins, les cafés et les hôtels, À dr., au delà de la Àatle (inarché q"uotidien), une courte avenue conduit à.1'hôLel de uille initallé dani le bel immeuble d'un ancien hôtel (deux beaux cèdres et deux vieux canons dans ls cour). Dn prenant à g. la rue Brémontier, pluis lt première rue à dr., on passe devant I'ancien hôteL dc uille tran-sformé err éoole (dans la cour,.dirbris d'un squelette rle baLeine échouée sur la plage en 1879). De la ruc de la Plage se détechent encore : à g., la lue dc I'Amélie, commencemenf de lo route de (4 k.) I'Amelié (y. ci-dcssous); à dr,, la rac dela Pointe-de-.Graue. Après avoir laissé à d,r. le Cranil-Hôtelile I'Océan plis I'hôtelMaret d,e la Plage, avec sa belle terrasse surplombant la mer, on arrive à un vaste rond-point (bancs) d'or) la vue sur I'Océan est admirable au crépuscule, surtout quand apparaissent successivement les feux du vflste croissaût que dessine la côte: on aperçoit un des secteurs rouges de Cordouan, les éclairs du phare éleétrique de la Coubre, les clignotemcnl"s blancs de lo Pointe-de-Graïe, enfln les feux de Royariet Pontûillac. Du rond-point, deux rampes err pente douce descendenl, vers une bcllc digue à double plriteforme construite en l{Jl3 et qui se développe auldessus de la bloEe sur une longueur de i00 m. Lo plage. immense rrappe de iaÈle Iin, est coupée, à nrarée descendante, dc Ilaques d'eau ilites boïres séjournent dans des creux et dans lesquelles clapotent et pêchent Ies enl'ants des baigneurs. Cette bellc plage, corrstammentaméliorrie par les soins du Syndicat, d'lnitiative.-n'a pas de pente dlnAereusc, mais il faut se mcfier des lames de fond et ne pas se lilisier ent_rrlncr lrop _loin. LIn canot est monté pûr un sruveteurchargé de veiller sur les imprudcnts. Les dunes, d'une éclatante blancheur, qui I'entourent se recourbent en hémicycle; il faut monter sur ces dunes (quelques villasy, couvertes de gourhet pour embrasser d'un regard I'ensemble de Soulac, les nombreux chalets blottis dans la fôrôt et la basiliquc. mend.ais

L'AMÉL|E-SUR-MER (@ 4 k. $., soit par la nouvellc roure tracdc à travers la. forôt, er qui so déta-che do la rucdc Ia Plagc'rucde l'Amélic,, soit par l'ancienne- routo : de la starion do Soulac, prcntlic au S. ou a g,i omn._do correspondance. I'été, scrwice irrégulier. so ionseigner; voit. pait., 4 ou 5 fr.; 45 min. à pied par lâ plage, à maréo basse), .L'Amélie-sur--Mer(h-ôt. du Bon Repns ou Leydet, déj.2 fr.50, din.3 fr., ch- 2 fr., pens. 6 et 7 fr.). - Pol"ite stetioil balnéairte, stâtion aoncxc do Soulac avec une yaste plage de sabls

varech et unc qnarantaine dc

LÀ

POINTE-DE.GRAVE.

chalets (100 à ?00 fr. en juillet,300 à 500 fr. en août, 200 à400 fr. en sept.) disséminés dans la forôr, en arrière de la dune. L'Amélie possèdo un ancion château aïcc tourelles.qui a servi d'hôtcl et est allectd a'ctuellement à des colonics scolaires bordclaises. La jolio villa dos youottcs appartient à Ia Sré dcs Terrains tlo la Plagc. Une chopelle est desserviê le dimancho par Soulac, dont les fourpendanr -nisscurs la saison. Lapprovisionncmcnt sc fait tous les matins, l.cl dunes vallonnéos commc vicnnent à l ^mélie ayart de Ia forôt, ofrent un aspect très sauyage. des vagues de sablo, cn

DE SOULAC A LA PoINTE-DE-GRAVE' -- ,4. Par le ch. de fer(çs5 l0 k.). - Do Soulac a lc Poilrtc-dc-(iravc. la voio corrrt à travers la fuiiit do piils, très bellc, r;ri recouvrc lc cordon do ùunes littoral. 7'k. Le Verdon (|ôt. : r/c la llpnaissailce, déj.2 fr.50, din.3 fr.idpla Ilarinc), -ioli bourg de 8i6 lral'., à la lisière de lr forct, er pctit zor, sur la côto bassc de la (iironde ori la maréo découvre ntalheureusement de vast€s phgcs vaseusos. \lais lc villagc otlre un charmanl aspect avcc ses maisons basies dominCcs par la flôche cffilée d'une église moderne et ses villas dissémindes dans la verdurc et dans lcs pins, ct la vuc s'étcnd, au dclà de la Gironde, sur la côtc de Sàintonge, vors llovan, Saint-Georgcs et À{cschers. Yors lo S.-!). apparaisscnt lo soir le I'eu éclair blanc du ltatc dc I'alais at lc fcu à sectcurs Ulanc ct rouge d! phail tle llirhtnt, [ous deur d'uno portéo dc ?2 milles. De la gare, uDe routc amènc à un carrelbur où il laut piendro à dr. pour l riglisc et lc centre du bourg, tout droit pour les hôtcls, à g. f400 m.) nour la plasc. ' t0 k.'Éointe-de-Gnave, lcrminus du clr. de fcr rlu Midi lligne du )Iédoc). I.a l,ointc-dc-Grave rpctits c&lés-rcstauraDrs: chambres meul'Iéesl. dune plantée de pins, iermine Ia péninsule du Médoc ot ferme au S. I'estuairo do la Gironde, exa.lêmonl a à li. 5 au S.-S.-O. de Royarr ct à 5 k. soulemont S.-O. do la' pointe de Vallières. La lointo méme ost protigéc par uno jetés ilo I20 m. de long. rcntorcéc par des enroclremcnts et dénormes bloès do maçonnerio. Elle porto un /orl ct un ltlut'e. torlr carrdo haute do 2? m. (feu blanc à une occultation chaque 5', vers la Passe S. ct Talais, portée 16 milles: fixe et renforcé \ors laPasso N.: portéc de '.1:l rnilles). Là. commence une riyc sablonDcuso tlc n30 k., parallèle à la dune lisée pac la forér qui s'ôtcnd iusqu'aux rochers de Biarritz. .\u sortir de la Êare. on trouve des rcstaurants ot do nonrbreusos guinguertes lrorr.lant lc rivage. tloù l'on âccède par uu pont flottant au ponton d'embarquement des Latcaux à vapeur pour Royan, en correspondance avec les rrains du \Ii,.li. B. Par la côte (9 k. N., , h. 30 ù pied,i belle ercurs., uisile très iùtéresde Soulac par la rue do saille des travlùr dp ùifntse du litlorol). - Sorlant 1,500 m, pâr un mauvais chcmin la Pointe-de-Grave, il farrt parcourir environ sablonneux pour attcindrê lc terminus de la ligne do rvagonncts établic Dour lo service des travaux (ccs wagonnets, rtui faisaiont iadis un service ho vo_yagerrrs, no sont plus aoccssihles âu public). 25 min. Tôte rle ligno des wagonnels, à I origine ùes giganresques travaux de déIense deslinés à protôger l'oxlrénlité du Mddoc conrre la fureur do I'Océan, extrômement rcdouiable en cet endroit. ;! la hauteur de I'anse des Huttes, ll'suflirait quo l'Océan coupo lc l'rêlc cordon do dunes parallèle' au ri\agc po'rr cnvahir complètemcnt la plaino bassc intérieureappeléo le I'qlus du '\oulqc. qui s'étcnd entrc Soulac ci le Vordon du côté do la Girondc. Aussi â-t-on essayé r]e diférents systèmcs, épis, cimcnt armé, bri,lucs rolidôs par dcs tils"de ler, picux, ctc.."qui n'ont fas'toulours donnd lo résultrl, qu'on cn attcDdait. On a pris alôrs lc pârti d'entourer cc coio dc sable frarrqais dc plusicurs kilonrôtrcs do digues inllinCes vcrs lo Jarge et hérissées dc petits blocs oubirlucs scollds en (.clriquier. Serâ-ce sufllsant? En 1909, la mer a ( mangé ) 20 m. on profondeur dc côtes. La promièro digue ya dcs lluttcs à la Tour Noire, feu vert firc d une portéo de l5 miltes qui indique los écueils de Saint-n*ieolas. l,a secondc pait do la Clairo pour

SOULAC-LES.BAINS.

attsindre la Pointe-de Gravo ot la troisième s'étcnd dc là aux Chambroltes

Verdoo. près - Ondu peut se rendro compto de cês intéressants travâux en suivant lâ voio des wagonnets qui conduit jusqu à la PoiDto-de-Grayo on longeant la côte à travors unc mâgnitiquo forêt de pins. On laisso à d r. I e sé ntaplrcre Saint-I\ icokts, d'oir la vuo est très étonduo sur le trIédoc, Ia Gironde ct .la côtc do Saintonge.

MONTALIVET-LES-BAlNs (l; k. S. tlo Soulac parla plago : on pout s'y fairo conùuiro on voituro à màréo bassoi €) 29 k.. par la routo carrossablâ passo par /earlays; la vraievoied'âccès do l\Iontalivet esr la gare de Q,Leyrac, I/. ci-dessous), petit hameau dc la com. d.e Vendays (9 h. E.-S.-ll.) sur la côto ilo dunos de I'Océan, est une notlesto station balnéairo, fréquontée surtout par dcs familles bordclaises. Elle possèdo uno immonse plage do sablo tio avec quelrlues galots(cabines, bàins chauds; posto de secours); la violoncc des lamos e\ige des précautions do la part dos baigneurs. yoyage. Ilotrtalivct cst dcsscrvi muqal dominé par la flècho ajourio par la gare- d.a Qzteyrac (buvettc à la d uo bsau cloclicr moderne, puis lo garo; Ie villagc es1 à ? k. D.), situé ntorais de lq Pcroe et court dàns lcs sur le ch. r.to ier tlu -Uidi. à ?:, li. pins do la grande lèdo de Montalivct. ds Bordeaux ot à l8 k. do Soulac. Eitets | d"e l'()cian; de l'AueDe Quoyrac à -\fontalivct, @ ll h. nue ld.éj. 2- fr. 50. din. 3-fr.; ch. 2 à O.-N.-O.; voit. publiquo de .iuillct à 3 fr.; pens. 6 à ? fr.; torrasse, gar.); Àfarin. fin sept., correspondaot arcc tous les trains vonant do Bordoaux, I lr.; - Poste et téIégnphe | à, Vend.ays voit. parriculièro, 8 fr.; la roure tra- (e k.). vcrso-(5 k.5l lend.ays, ceDro comCetto station balnéairo a ét6 créde par I[. Laporto de Vendays (f en l9l0). dont lo tils est le propriélairo actucl do l hôtcl do lOcéan. Un terreplcin largo de 30 m. au plus sépare cet hôrel do colui de I'Avenue qui lui tait faco. Sur co minime ospace, point terminus do la routo do Quolrac. sélèvont uno statuc de la Viorgo sur rrne hauto colonne. et lo busic en brsnze du fondateur de Montalivet. Puis, los maisonnottcs s'échelonnont, dans les pins, à 500 m. do la plage, sur l'Avcnuo, srrl la dune, au piod dd laquelle so-dresse, face à I'Océan, lo chalct do NL I'abbé Coukau dô Venda)'s (6 lits; ?00 fr. meublé pour aoùt, là0 I r. pour scprombror. - Dans la saison, los approvisionnemcnts sont l'acrles: on trouvc à Mootalirot: boulangor, bouch-oi, épicier, pâtissier, marchand de légumos. ot d cxcellent lait. Lo poisson est assez rare, bion quc des pôcIeurs installés at f,Idt-delt-Ptnq.sse. au N. de llontalivot, vienncnt olfrir lnurs prises arrx baigneurs. On organisc, pendant la saison, quclques parlica dc pêclro à Monialivet même, soit à la traine. soit à la pinassa, et Ies baigneurs y pccnltent part. Le pals cst assoz giboyoux (bécasscs, sanglicrs, ctc.). Dc fructuouscs parties do pêcho (anguilles, brochots, tanches) pcuvent êtro faites au .Pont d.e h llrède distanl de 3 k. (routo de Queyrac). La mosso ost dite tous les

qui fair urr énormo détour et

dimanclres, l été, dans tte chapelle. Sur la plago. à 300 m, au S., rozrce fermoinewe inutiliséo, coulant dans le salrle-

tXiir;.lrijg;:i.1ç

I t, Ntilùleitr.

Le quai de Bourgo3rc, lc l)otrt rlc lJordcaux et lâ tour St NIichcl.

DE ROYAN À BORDEAUX Pour plus tle détuîls sut' tout ce chapitrc, l-, le Grirla-Joant e : I)Ë I.d LoIRE AUx PYR!:NÉus.

,4. Par I'Etat. k. potr llorie,aut;-I:'lû, (llastidcJ, l-t? Ii. pour Ilord,eaua-Sairt-Jeat -ê(corrcslroirilrnco arcc 1,.' réseau\ dOrléaDs et, du IIitli). Trajct dircct ,'n'.1 h. lar traitr rafi,l, 'lunti,liIn lrtttant l, lualilr \ers -d lr. -1f, r'rr etd sorrlomont ol er'rîpti l"s '1i,',. ,1 .j"ù s 'le /i/, N . lr". '.1" or 3. ci. L,'nsultcr lc derncr irrtlicatcur. Prix : llJ lî. 6i, l0 fr. 'i0 ct ô li. 8:). 4 k. ilcrdis (l'. p. l9). 0li. Sau.jon (f. p..J2). - t6 k. La Tradc la 6art', uerserie. -- 2l k. Co:cs- (hr'rt. de lu Croin d'Or), près p\-r&mide érigée cn l88fi en l'honncur dos oonrbûttants du f(rrtetir 142

tl3 primial an Il), i4lise rornûnc. - 28 k. Saûû-André-de-Lidon. On croisc la Seudre. 35 k. Gtinutzac (hôt. tlu Lion d,'Or), ch.-|. de c. de 2,$lt+ hab. [rarerse la valléc dc la Seugne. &0 k. Ga:ennes-Tûn:ac. - Ou '. tle Bortleaux, dc Àaalcs), ch.-1. de c. 45 k. Pons (B) (lit)t. de h,470 hab., ville ancienne et pittorcs{lue, bàtie sur une colline rru-tlcssus de la riÏe ;1, de la Sr.ulile. ,\nr:itn r/rti1eaa. tvec magniliquo donion du rrr" s.. haut dl ilu 1n.. (le fulrnc barlurrgue.

5 eonl"rcfrrrls sur lcs glands r'ùt"s r't 3 sur les pr'lits rdè la plate-formc, Danortma immense). Iiglise Saittt-XIarlin rlu xvrrr" s.; hôtaL d,e uille occupant d'anoiens biitimelrts h tourellcs des xvo, xvre et xvrlle s.; chay'ellc Saint-Gilles (portail ronran); nombreuses ave-c

malsons tncrennes.

47 DE ROYAN A BORDEÀUX, La ligne de Bordeaux continue ir remonter au S. la vallée de la 51 k. FLéac. Seug,ne. 5& k. Mosnac-sur-Seugne (iglise du xr' s.).

56 k. -CLion-sur-Seugnc.- ô3 k. <lonzac (hùt, dr l,'Ecu), clt.-'|. d'arr. de 3,287 hab., sur Ie petit cote8u de la rive dr. de la Seugne. llagnifique château des tv" et xvl" s. occupé po.t l'hôtel de uiLLe et la sotts-préfecture, beau donjon à, mâchicoulis eL porle

roman.

fortifée; iglise Inoderne de

style

7l k. Fontaines-Ozillac. - 75 k. Tugéras-Chartuzac. -- 83 k. Montcndre, ah.-l.. tle c., avec les restes d'un beau château du xrr* s. La voie traverse des landes, 92 k, Basscc. Saint-Mariels- 100 h. Saint-Yzan €) (X sur Barbezieux, l3laye, Coutras et Libourne). l0& k. Caoignac.- ltO k. Gauriaguet.

ll5 k. Aubie-Saint-Antoine.-

- d,u Lion tt'Or; }{ sur Blaye tl8 k. Saint-Andné-de-Cubzac (hôt. et Libourne), ch.-1. de c. de 41023 hab. au pied de la colline de k. de la rive dr. de la Dordogne. EgLise dt xr" s. Les trains express ne s'arrètent pas à Cubzac-les-Ponts, c'est à SaintAndré que les voyageurs des express devront descendre pour aller voir ({ k, 5) les ponts de Cubzac (r/. ci-après). l2l k. Cubzac-Les-Ponts (ltô|. Provençal) d'ou I'on va visiter à 2 k. le pont de la route de Paris à Bordeaux sur la Dordogne (1,5&5 m. de long, avec les deux viaducs d'accès; à côté ruines d'un clû.teau du xrll' s.) et le pont du cbemin de fer, ensemble de travaux, dus à I'ingénieur Gérard et se développant sur 2 k. 325 m. l2tt k. La Grave d;Ambès. La voie passe sous la ligne d'Orléans. Montulon à 2

130 k. Sainr-EulaLie-Carbon-Blarrc. - 1,18 k. Bord,eaua-Benauge. l&2 k. Bord,eaur-Etat ol lLl k. Bordeaux-Slint-Jcan. BORDEÀUX, ville de 261,678 hab., cb.l. du département de la Gironde, est la métropole commerciale et maritime du S.-O., située sur la rive g. de la Goronne. Les touristes pressés y verront principôlement le cours de I'Intendance, la place de la Cornédie (théâtre), jes allées de 'lourny, la rue Sainte-Catherine, les Quinconces, les Quais et le port; ils visiteront le Xlusée de peinture, la cathédrale Saint-Àndré, les églises Saint-Seurin, Saint-Michel (célèbre tour et au-dessous caveau des momies) et Sainte-Croix; les port,es de la Grosse-Cloche et du Palais (musée), les ruines du Palois Gallien. Pour tous renseignements, I/. la Illonographie-Joanne illustrée- : Bord,eaun (1 fr.) ou le Guide-Joanne i De ld Lotrc aur Pyrénées, B. Par le llidi. (ucnr nu vÉooc)

la pointe do Grave. traversic en 2i min. env., ? f'r. 30, all. et ret.3 t'r. 10.- Ég I03 k. do la pointô de Graye à -all. Bordeaux-Saint-Louis, trajet en 2 à 4 h.; ll fr. 30, ? lr. 80, 5 fr. 10. Pour les prix d all. et ret, spéciaux se renseigner au bureau de la ,/Ei à vapeur do Royan à

Cr" du

IIidi

sur la jetée de Royan.

Pour la traversée de Royan à la Pointe de Grave, V. p.21. De la Pointe de Grave à Soulac, 'V. p. 13.

DE ROYÀN A BORDEAUX.

l0 k. Soulac (I/. i. 38). Bois de pins. t(t k. Talais. 20 k. - 1,48& hab. (lgldse- intéressante - pertie S_aint-Yiuien, clr-1. de c. de en du xrv" s.). 23 k. Vensac. 28 k. Queyrac (desservant Nfontiilivet- p. 4e),lglise romane. les-Bains, V. 3l k. Cailtan (église dcs xu", xlve

€t xvl" s.).

36 k. Lesparre, ch.-1. d'arr. de 3,840 hab. 4l k. Soint-Germaind)EsteuiL. 47 k. VertlæuiL (belle Catise romane). 5l k. Sajntvins Estèphe, rouges célèbres. 54. k. Trompeloup,- dcsselvanI les

ûppontemenls de

la C'" Transatlantique.

k. Pauillac (hôt.: Fr.ançais; d"es yoyagcurs), ville dg 5,914 hab., cst le vé.riteble port de nrer dc tsordeaui. c'est là que s'arrètent les gronds navires. Pauillac possède le uignoble de Qhâteau-Lafitte el celgi _de Qhliteau-Latour, deux grands 1." crus du Médoc les plus 56

cstimés et plusieurs 2o grands cius. 62 k. Saint-LattrenL-Saint-Julien, centres dc vins renommés. A Saint-Laurent, belle églisc avec une ab5ide romane, une façade du xrv" s. et une Ilèche du \vf s. k. Xloulis. - 7t - 75 k. Soussons. 78 k. lllargauæ, célèbre vignoble de Château-Margaun. -Laborde. - 82 k. 85 k. Macau. 88 k. Zadon (vieux chûteau il'Agassac). 92 k. Parempuyre. k. Blanquefort, ch.l. de c. de 2,653 hab. - 95 avec belle é.glise d,es xrue et xvr" s., un château rnoderne et les (X ruines du Château-Duras. - 99 k. Bruges sur Lacannu). 103 k. Bordeaux (/. ci-dessus,.4).

Ç.

Par la Gironde.

3[$.à yape_ur, servico en 4 ou 5 h. de juin à octobre par les vapeurs do la Cte ltordeaur-0(lcn. Départs dc Royan ]cs mcrcredis, vendrcdis ot samodis, de Bordeaux -lcs màrdis. jeudis'ct sameùis : so rons(:igncr pour les beuros. Prir (cn plus des pr'ix ci-après, il est dt i0 c. pàr volago - c. par all. ct, rct. pour droif de .jetée perçu par la villo do simplc et 60 RoyaD) t.o cl. 6 fr. 6C. 2" cl. 4 fr.40; all. ct rct. val. &j. I fr. C0 er 6 fr. 60, val. 33 j. ll fr. et ? fr. 90; billcts de farnillo, âemauder les

prlx,

En quittant Royan, le bateau laisse à dr. la pointe ile Graue etle g. la pointe de YaLlières et Saint-Georges-de-Didonne et entre

Verd,on, d

dans la Gironde. Sur la rive dr. on aperçoit successivement Meschers (V. p. 21, Talmonl (/. p. 30; et lllortagne. puis on se rapproche de la rive g. et I'on prsse devant la Maréchale, port de Lesparre, la

ChapeLle,

port de Saint-Estèphe ct Pûuilrac (Iu. ci-dessous).

On dépasse les îles Saint-Louis, Patirai, Bouchaud,, Sans-Pain et l'on voit sur la rive g. le ,for| Médoc et la. masse circulaire d.t fort I'até, au milieu de la Gironde, faisant vis-à-vis à la citadelle de Blaye Après avoir dépassé de nouveau plusieurs lles, on atteint Ie bcc d,'Ambès, confluent de la Dordogne et de la Garonne et I'on suit

* cette dernière pendôtrt 25 k. env. En orrivant un peu Bordeaux, jolies collines de Montferrand eT de Lormont, 100 k. Bordeaux (Iz. ci-dessus, ,4).

153ô-13.

Coulommiors. Imp. Peur BRODARD.

f-14.

avant

(aroLor6sdrrr ÉT

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ilélivrée€ iiu jeudi prdcédant lâ fête des Rameaux au 3l octobrê par lôg garos situées sur fitinéraire ot comportant la libre circnlation sur los lignos ci-après: RESEj,U DE L'ETAT. D e La Roche-su r-Yon à Fo ntenay- et par Vouvant-CeTais) aux Sablesle-Comte (par Velluire

d'Olonne, â Saint-Gllles-Crolx-de-Vle, à Machecoul (par Challans) e, â Torfou-Tltfauges (par Clissonl.

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2o classo, 28 fr.; l" classo, I I fr. Cartes C'excursion ualables 15 jours

Fonilant la périoilo du jeudi précédant la fêto dos Rameaul au 3l octobre, il est délivré, par toutes los garos du réseau do I'Etat (Lignes du Sad-Ouest), des cartes d'sxcursion valablsc peDdant .

l5 jours ot compordânt la libre circulation, sâvoir : Cqrtes A. - Sur I'ensomble d.u réseau de I'Etat (Ligne6 du Sud-

Ouest).

l- classo, I 35 fr. - 2. classo. I OO fr. - 3" classo, 75 fr. Cartes B. Sur toutes les lignes du résoau do I'Etat situées aq sud - compris lês garos do Nantes, La Possonnière, Àngers, la Iloinc (y Saumur ot Port-Boulet). 'PRIX: l* classé, IOO fr, -.:l'classe,75 fr. 3"clesso, 50 ft. Los demandes des cartes d'excursion pourroût -être adrêssdes sux cnefs. de toutos los gares du réseau do I'E'râl- (Lignes du Sud-Ouest), ou a.u cbsf du Conirôlo ds'ce réseau (ruo do thâteaudun, q. f, I Paris). PRIX:

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