Séance
du lundi 15 novembre 2020
Photographe invité : Rob
Pas de Space-X ni de station ISS pour un petit vol intergalactique, c’est à travers l’œil de son télescope que notre invité Roberto Mulone nous emmène ce soir loin de la gravité terrestre, une soirée animée par Yves Manfrini. Passionné d’astrophotographie depuis plusieurs décennies, Roberto Mulone nous explique de manière fort détaillée les procédés et le matériel qu’il utilise pour réaliser ses images astrales. Il existe deux façons de photographier le cosmos, soit via un télescope, sur lequel est fixé par une bague T l’appareil photo, soit par le biais d’un téléobjectif, le tout fixé sur une monture motorisée qui permet de suivre le mouvement de l’astre visé. Indispensables également, les filtres de protection ou de mise en valeur des couleurs. Le télescope utilisé est un Celestron SC8 F/D10 Edge HD avec un réducteur 0.63x. D’une hauteur de 130cm et d’un poids de 20kg, l’appareil est doté d’un pare-buée, qui également protège des lumières incidentes (pollution lumineuse). 020
La monture motorisée se compose d’un trépied en acier doté d’un amortisseur de vibrations et de vitesses variables. Reste à calibrer l’appareil, ce qui se fait Starsense, la caméra d’alignement automatique sur trois étoiles (l’étoile Polaire n’étant pas nécessaire). Après la calibration, la visée, via une réticule LED rouge. Enfin, le pointage, qui s’effectue via tablette, wi-fi et le logiciel Skysafari. Pour immortaliser nébuleuses, galaxies ou autres amas d’étoiles, l’utilisation d’une caméra à refroidissement spécialisée dans l’imagerie du ciel profond est préconisé. La diversité des méthodes de prises de vues est déterminée par le type d’astre